Focus bonnes résolutions 2018

FOCUS

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BONNES RÉSOLUTIONS 2018

E PR

BIEN-ÊTRE

Bien commencer l'année

AIDER SON PROCHAIN L'engagement caritatif

CULTURE

Nouvelles découvertes

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DÉCEMBRE 2017

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Interview

LAETITIA GUARINO Ses projets pour 2018 Interested in using the toolbox of economists to solve real-world problems?

Come and study our

Master in Applied Economics • • • • • •

A flexible program with three optional specializations: Public finance and regulation Energy and environmental policy Trade and migration policy.

All courses in English; interactive teaching in small classes.

Open to non-economists; applications reviewed year-round.

More information on our website: www.unine.ch/mscapec/home.html

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2 Editorial FOCUS BONNES RÉSOLUTIONS 2018 Chef de Projet Anna Sakanyan anne.sakanyan@smartmediaagency.ch Country Manager Pascal Buck Rédacteur en chef Miriam Dibsdale Equipe éditoriale SMA Couverture Jo Simoes Design Smart Media Agency AG Graphisme Anja Cavelti

Ecouter les différences, attentivement Les résolutions sont ce qu’elles sont, parfois respectées jusqu’à un certain point, très souvent oubliées. Si j’ai à cœur de prendre une résolution, c’est qu’elle découle d’une expérience concrète. J’ai la chance inouïe de vivre chaque jour au contact de personnes venues de contextes très différents les uns des autres. Ces différences inspirent cette résolution, c’est-à-dire de partager le plus possible mes expériences et mes réflexions.

C’est dans un avion que j’écris ces quelques lignes. Je survole le désert, rien que du beige sous un soleil ocre de fin d’après-midi. Il reste un océan à traverser.

Les voyages marquent depuis longtemps ma vie professionnelle et personnelle. Je vis avant tout le travail comme un énorme privilège. Né en Belgique, j’ai vécu au Portugal puis en Afrique du Sud, où j’ai commencé à travailler pour Pro Helvetia, en gérant le bureau de liaison de Johannesburg. Je me suis installé à Zurich en 2014, où je travaille depuis lors à différents projets internationaux pour la fondation.

Ce parcours m’a permis de me sentir en plusieurs lieux «chez moi», et en même temps de me sentir nulle part à la maison. Je ne sais pas grand-chose du plaisir de rentrer à la maison tous les soirs, mais vis celui de découvrir et de connaître de nouveaux horizons, de nouvelles personnes, de nouvelles perspectives. C’est de là que pourrait naître ma résolution la plus immédiate: saisir la chance de ne pas avoir une base fixe établie pour partager davantage. Parler davantage, écrire davantage, raconter ces histoires qui ne m’appartiennent pas.

Le grand privilège de cette vie de découvertes, c’est d’avoir la possibilité de poser

PREMIUM PARTNER:

un regard continuellement renouvelé sur le monde. C’est aussi la chance de pouvoir expérimenter le monde plus tel qu’il semble vibrer, et moins tel qu’il nous est communiqué, au travers de modes narratifs bien ficelés et dogmatiques.

Par exemple, lorsque je vivais en Afrique du Sud, la question raciale occupait chaque conversation, au quotidien. Même vingtcinq ans après la fin de l’apartheid, le racisme envahissait toujours la rue, les magasins, le travail ou encore les médias. Au contact de cette réalité, je me suis rappelé un moment de mon enfance en Belgique, qui se voulait pourtant festif alors. La venue de «Sinterklaas» (Saint-Nicolas), le 6 décembre, accompagné de ses assistants noirs, était jouée par des Blancs dont la peau avait été peinte en noir et les lèvres en rouge. Je ne réalisais pas à quel point cette pratique était offensante. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir poser un regard plus différencié sur les choses, à la lumière d’expériences vécues dans plusieurs pays du monde, et je continue à apprendre tous les jours. Créer davantage d’opportunités pour les échanger et les partager, c’est une résolution autant qu’une évidence.

Mon travail consiste à mettre des personnes en lien. Ces personnes sont des

artistes, des chercheurs, des programmateurs ou encore des commissaires d’expositions. Il s’agit de trouver les lieux et les temps opportuns pour que puissent naître, se développer et se renforcer leurs relations, une fois encore à la fois professionnelles et personnelles. Les frontières sont souvent plus poreuses qu’elles n’y paraissent. Et quand elles ne le sont pas, créer des ponts pour les dépasser me semble indispensable. C’est le quotidien de mon activité professionnelle, dans un contexte international tendu, qui facilite de moins en moins ce genre de travail.

Comprendre la culture et le mode de fonctionnement de l’Autre, pour mener à bien les différents projets que nous menons dans le monde, est un principe de base. Pour partager, pour communiquer avec lui, il faut d’abord indéniablement d’abord l’écouter et l’entendre. Pour ouvrir des portes à des acteurs culturels suisses à l’autre bout du monde, il faut s’intéresser à la perspective de qui se trouve de l’autre côté de la porte.

Jasper Walgrave est responsable du programme d’échanges culturels Suisse - Amérique du Sud auprès de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia. De plus, il est responsable de l’organisation de la plateforme «CROSSROADS: Perspectives internationales sur la culture, l’art et la société», une conférence avec un programme culturel. 8 au 10 février 2018, Kaserne Basel, Jazzcampus Basel, Universität Basel et Festival Antigel, Genève. www.prohelvetia.ch/crossroads

Les frontières sont souvent plus poreuses qu’elles n’y paraissent.

Canal de distribution Tribune de Genève & 24heures, Décembre 2017 Impression CIL Centre d'Impression Lausanne SA

Smart Media Agency SA Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel. 044 258 86 00 E-Mail pascal.buck@smartmediaagency.ch Web www.smartmediaagency.ch

Bonne lecture!

Anna Sakanyan Chef de projet

SMART MEDIA

Jasper Walgrave

Présentiel, e-learning, blended learning à la carte. Nous intégrons dans votre projet les évolutions technologiques et les dernières recherches en sciences de l'éducation pour vous permettre de profiter du meilleur de la formation. Contactez-nous: cefna.ch, 032 886 31 00, info@cefna.ch

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SOS Village d'Enfants Suisse Brandreport 3

«Amour, respect et protection.

Chaque enfant doit y avoir droit.»

Jamais autant de personnes n'ont été touchées par la violence et les catastrophes qu'aujourd'hui, y compris des millions d'enfants. SOS Villages d'Enfants Suisse aide les enfants dans le besoin sur place et leur offre un foyer. Entretien avec Erika Dittli, responsable des programmes internationaux de SOS Village d'Enfants Suisse.

dû être évacués. Pendant les combats les plus violents, l'aide d'urgence a même dû être suspendue pendant une courte période, mais nos collaborateurs ont repris le travail dès que les conditions de sécurité le leur ont permis. Ils ne pouvaient pas abandonner les enfants.

TEXTE SOS VILLAGE D'ENFANTS SUISSE

Que signifient les dons par legs et testaments pour une organisation caritative comme la vôtre?

Les legs et testaments sont des dons extrêmement importants pour SOS Villages d'Enfants. Ce type de don nous aide à prendre soin des enfants dans le besoin tout au long de leur enfance, et à les accompagner dans leurs parcours. En outre, nous nous fondons sur nos entretiens personnels et confidentiels avec le testateur pour déterminer où et comment nous pouvons utiliser un don testamentaire de manière aussi valable et permanente que possible selon les souhaits individuels.

La fondation SOS Villages d'Enfants Suisse vient donc en aide à tous les enfants dans le besoin? Pouvez-vous nous présenter brièvement votre fondation, sa mission et ses objectifs?

Si un enfant est en difficulté, par exemple à cause d'un conflit armé, d'une catastrophe naturelle ou de la pauvreté, il en subit les conséquences, surtout s’il n'a plus ses parents ou sa famille pour s'occuper de lui.

Il est exposé à la négligence, à la violence, à l'exploitation, au travail des enfants ou à la traite des humains. Dans ces situations, nous sommes là pour les enfants et leur offrons un nouveau foyer aimant grâce à nos programmes, comme les Villages d'Enfants SOS. Ils y sont pris en charge, vont à l'école et ont la chance d'avoir un avenir en toute indépendance. De plus, avec nos programmes de renforcement de la famille SOS, nous menons un travail de prévention afin que les enfants ne perdent pas leurs parents. Nous aidons les familles dans des situations difficiles ou d'urgence afin qu'elles puissent offrir à leurs enfants une protection indépendante, une éducation et une scolarisation adaptées à leurs besoins. En même temps, nous renforçons les communautés afin qu'elles assument la responsabilité des enfants et des familles dans le besoin et qu'elles développent des structures sociales durables. Toutes nos mesures visent à

ce que chaque enfant grandisse dans une famille. Amour, respect et protection. Chaque enfant doit y avoir droit.

Y a-t-il des chiffres sur le nombre d'enfants réfugiés dans le monde qui ont perdu leur famille ou qui en ont été séparés?

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 65 millions de personnes sont en fuite ou ont été déplacées dans le monde. La moitié d'entre eux sont des enfants et des jeunes de moins de 18 ans. Ces chiffres alarmants et inimaginables cachent un parcours douloureux, une âme d'enfant traumatisée, une vie dans des camps ou un environnement extérieur non protégé pour chaque petit être touché, comme un enfant souffrant des conséquences de la guerre en Syrie, un enfant Rohingya arraché de sa Birmanie natale ou un enfant affamé par la sécheresse en Afrique. En tant qu'organisation privée de protection de l'enfance, politiquement et confessionnellement indépendante, nous sommes actifs partout où les enfants ont besoin de nous.

Pendant longtemps, la Syrie, et surtout la lutte pour la ville d'Alep, a fait la une des journaux. Comment imaginez-vous la situation des enfants à ce moment-là et comment la fondation SOS Village d’Enfants a-t-elle tenté de les aider?

Les enfants sont particulièrement marqués par la guerre civile syrienne. Leur père, leur mère, leurs frères et sœurs, leurs amis ont été tués par des tireurs d'élite ou des bombardements. Les familles survivaient dans des ruines détruites par les bombes, sans eau ni électricité. Plus rien ne fonctionnait. Les enfants souffraient de la faim et de maladies qui ne pouvaient plus être traitées parce que les hôpitaux étaient aussi la cible des belligérants. Grâce au programme d'aide d'urgence SOS, nous avons pu fournir aux habitants d'Alep les ressources les plus

entre cAtAStrOPHe et enfAnce ce n’eSt PAS le deStin qui décide.

Erika Dittli Directrice Programmes internationaux SOS Village d'Enfants Suisse importantes pour leur survie: nourriture, eau potable, soins médicaux, vêtements. Les collaborateurs locaux ont travaillé dans des conditions extrêmement difficiles dans les ruines de la ville détruite.

Les conditions de sécurité ont-elles vraiment permis une aide sur place pendant la guerre?

Il était très difficile de maintenir l'aide. Les enfants du Village d'Enfants SOS d'Alep ont

Alep est libre depuis plus d'un an maintenant. Comment la situation des habitants, en particulier celle des enfants, a-t-elle changé ou s'est-elle améliorée depuis? Et comment la fondation SOS Villages d'Enfants a-t-elle pu aider?

Les enfants en Syrie souffrent encore. Toute une génération d'enfants est née pendant la guerre et ne connaît que ce quotidien-là. Les villes détruites sont loin d'être reconstruites.

Immédiatement après la libération d'Alep, nous avons mis en place des abris d'urgence pour les familles touchées. Les enfants qui ont été séparés de leurs proches pendant les combats sont pris en charge dans des structures de transition depuis lors. Là-bas, ils sont en sécurité et nous essayons de retrouver les familles de ces enfants et de les réunir.

La guerre a laissé derrière elle des centaines d'orphelins qui ont grandi pendant la guerre et presque tous

ont été gravement traumatisés.

Comment aidez-vous ces enfants?

Ont-ils un avenir?

Pour que les enfants ayant subi des expériences douloureuses aient un avenir, ils ont besoin de relations durables et à long terme.

Ils doivent apprendre à reprendre confiance en eux pour pouvoir gérer leurs souffrances.

C'est pourquoi nous transformons généralement notre aide d'urgence en programmes permanents de protection et de valorisation de l'enfance. C'est également le cas en Syrie.

Nous avons ouvert un centre supplémentaire près de Damas, où les orphelins qui n'ont plus personne peuvent trouver un nouveau foyer dans lequel ils seront accueillis avec amour. Tous ces enfants ont une chose en commun: ils ont grandi sans protection et sans éducation, entre misère et guerre.

La violence et la peur constantes ont laissé des traces profondes dans leur cœur. Dans cette nouvelle structure, ils peuvent être accompagnés de parents proches tels que des mères SOS, recevoir un soutien psychologique pour surmonter leurs expériences et retourner à l'école. Et ce qui compte le plus: ils peuvent jouer et finalement profiter de leur enfance. Avec cette structure permanente, nous mettons en place un modèle d'avenir prometteur pour ces enfants.

Les premiers orphelins de guerre emménagent dans le nouveau village d'enfants SOS en Syrie.

c’eSt vOuS.

Avec votre don vous offrez un foyer aimant à des enfants en détresse. Un grand merci. www.sosvillagesdenfants.ch

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4 Nutrition

Quatre bonnes habitudes à adopter Parce les fêtes de Noël sont une période riche en calories où l’on se fait plaisir sans compter, notre corps réclame souvent une petite remise en forme dès janvier. Au lieu de vous priver pendant un temps donné, profitez-en pour revoir vos habitudes alimentaires en profondeur, et améliorer votre santé sur la durée.

TEXTE MARINE DURAND

Viandes en sauce, foie gras, fromages, chocolats, champagne et bûche glacée … Si la simple lecture de ces mots vous donne envie de jeûner, c’est que, comme une majorité de Suisses, vous avez multiplié les repas copieux pendant les fêtes. L’excès de nourriture et d’alcool fatigue évidemment l’organisme, mais alors que l’on craint généralement les dégâts sur la balance, la prise de poids pendant cette période n’est pas aussi importante qu’il n’y paraît: entre 200 grammes au minimum et 1,4 kg au maximum selon les études.

Et les nutritionnistes sont formels, entamer diètes drastiques et cures détox s’avère contre productif pour notre santé. La vraie bonne résolution de janvier, c’est de reprendre son alimentation en main sur la durée, et de profiter de cette motivation post-réveillon pour modifier ses habitudes en cuisine.

DES FRUITS ET LÉGUMES EN QUANTITÉ Grâce aux grandes campagnes des organismes de santé, chacun a aujourd’hui intégré la nécessité de consommer de nombreux fruits et légumes de saison. Les cinq portions de végétaux traditionnellement recommandées (en moyenne 120 grammes de fruits ou de légumes pour une portion) apportent vitamines, fibres et minéraux qui sont non seulement bons pour le transit, mais qui agissent aussi dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, du cancer, du diabète et de l’obésité. Pas évident d’avoir chaque jour de nouvelles idées? Pour atteindre cet objectif sans se lasser, l’astuce est de varier les modes de préparation: salades, soupes, purées, gratins, poêlées pour les légumes, compotes, smoothies et brochettes pour les fruits, qui se dégustent aussi en salade ou rôtis. Un verre de jus sans sucre ajouté, ou un snack composé de fruits secs comptent également dans les cinq portions journalières. Le site 5 par jour (5amtag.ch) recommande par ailleurs de consommer

quotidiennement une portion crue pour les vitamines, et de privilégier les légumes surgelés aux conserves lorsque vous n’avez plus de produits frais, car ils gardent quasiment toutes leurs substances nutritives.

VIANDE: UNE CONSOMMATION MAÎTRISÉE Autrefois considérée comme l’élément phare d’un repas, la viande est aujourd’hui dans le viseur de plusieurs études scientifiques, qui ont établi un lien entre une consommation trop importante de viande rouge (bœuf, agneau, porc) et de charcuterie et le risque de développer un cancer. Les Suisses mangent d’ailleurs plus de viande que ce qui est recommandé: 780 grammes par semaine et par personne, alors qu’il ne faudrait pas dépasser les 240 grammes, selon les derniers résultats de l’étude menuCH. A l’inverse, les végétariens ont un peu moins de risques que les autres de devenir obèses ou de développer des maladies cardio-vasculaires et du diabète. Sans nécessairement bannir la viande rouge de votre assiette et adopter le régime végétarien, passez au fléxitarisme en composant vos repas autour des légumes et féculents, considérés à tort comme des accompagnements. Gardez aussi en tête qu’une portion de viande deux à trois fois par semaine est largement suffisant, et que les protéines nécessaires à notre corps se trouvent en abondance dans les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges, soja…), les céréales (blé, riz, seigle…) et les oléagineux (noix, noisettes…). La dernière raison de diminuer la viande dans votre alimentation concerne, elle, l’environnement: l’élevage coûte très cher à la planète en étant responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre, et en consommant beaucoup plus d’eau que la culture de céréales.

possibilités qui permettent de tenir jusqu’au déjeuner ou diner sans oublier le facteur plaisir. Gare aussi aux calories liquides présentes dans les sodas, qui ne devraient jamais accompagner un repas. Pour l’apéritif ou pour se rafraichir dans la journée, misez plutôt sur une limonade ou un thé glacé maison, ou une eau pétillante agrémentée d’une tranche d’agrume. Quant à l’alcool, essayez de limiter votre consommation à quatre jours par semaine, en privilégiant le vin rouge, riche en polyphénols qui ont un effet anti-âge.

DES PORTIONS RAISONNÉES Vous avez déjà une alimentation équilibrée, mais aimeriez vous sentir un peu plus

léger? L’un des «régimes» les plus efficaces est aussi le plus simple: continuer à manger de tout, mais en plus petite quantité.

Que ce soit au restaurant ou concernant les plats préparés, les portions ont tendance à augmenter, et il est d’autant plus important de contrôler la quantité de nourriture que l’on ingère. Pour manger moins sans s’affamer, il existe quelques astuces simples: mangez lentement, par petites bouchées et en prenant le temps de bien mâcher. Le message de satiété met en effet une vingtaine de minutes à arriver au cerveau. Cette sensation est d’ailleurs perturbée par une activité parallèle pendant le repas, et il est conseillé de prendre

une vraie pause pour avoir conscience de ce que l’on mange: fini le smartphone dans une main et la fourchette dans l’autre, ou les dossiers à finir pendant votre déjeuner.

Apprenez également à en laisser dans l’assiette si vous sentez que vous n’avez plus faim. Une assiette copieuse au restaurant ne correspond pas forcément à vos besoins, et à la maison, rien ne vous empêche de garder les restes pour le prochain repas.

Enfin, choisissez des contenants (assiettes, verres, bols) plus petits: l’alimentation est aussi une question de psychologie, et une assiette petite mais bien remplie paraîtra plus rassasiante qu’une grande assiette à moitié vide.

DES ALTERNATIVES AUX SNACKS SUCRÉS ET SALÉS Cela semble être une évidence, mais il n’est jamais mauvais de le rappeler: les aliments trop salés et trop sucrés doivent être consommés avec modération! Et là encore, nous sommes au-delà des recommandations, puisque selon la Stratégie suisse de nutrition 2017-2024 la population consomme 1,6 portion de sucreries ou snacks salés et 2,4 boissons sucrées ou alcoolisées par jour, contre une portion ou une boisson quotidienne conseillées par les spécialistes. Si vous ne pouvez pas résister à une pause gourmande entre deux repas, il n’est pas compliqué d’opter pour des collations plus saines, à base de fruits, fruits à coque et produits laitiers. Une pomme et un carré de chocolat noir, un fromage blanc ou une faisselle nature et une poignée de noix, un smoothie, des chips de pomme maison… Autant de

Sympadent

Une bonne hygiène buccale dès la première dent La santé dentaire en Suisse s'est améliorée au cours des dernières décennies. Mais ce n'est pas une raison pour s'arrêter en si bon chemin.

TEXTE SMA

De grandes quantités de sucre sont consommées chaque jour dans le café, le thé, les céréales, les pizzas et les boissons sucrées.

En Suisse, la consommation annuelle s’élève à près de 50 kilogrammes par personne. Le sucre favorise la formation de plaque dentaire, constituée de plusieurs millions de bactéries qui produisent un acide néfaste pour les dents. La salive, en quantité réduite, n'est plus capable d’assurer l’équilibre par autonettoyage, ce qui favorise le développement des caries.

Aujourd’hui encore, on constate une coloration brune des dents de lait chez les jeunes enfants. Parfois, il devient même impossible de les soigner, et elles doivent même être arrachées. Il est donc essentiel d’enseigner les pratiques pour l'hygiène

bucco-dentaire dès le plus jeune âge. Les dents de lait ont une fonction primordiale de repère pour les dents définitives, il est donc important d’en prendre soin dès l'apparition de la première dent. Si elles doivent être arrachées parce qu'elles sont cariées, elles ne peuvent évidemment pas remplir cette fonction: les autres dents de lait «basculent» alors dans le trou créé par la dent arrachée, et la dent définitive n'a pas assez de place pour pousser correctement. Il en résulte un mauvais alignement qui affecte la mastication, la parole et l'apparence.

Les caries ne sont pas héréditaires et apparaissent surtout lorsque les dents sont abîmées, ce qui peut être provoqué par contact avec du sucre. Le développement d’une carie nécessite des bactéries, du sucre et du temps. De plus, le risque de caries dépend davantage de la fréquence de l'apport en sucre que de la quantité consommée.

Outre le sucre industriel, le sucre de canne, le dextrose, le fructose et le lactose peuvent aussi favoriser l’apparition de caries.

L'eau est la boisson la plus saine, même lorsqu’il est question de santé bucco-dentaire. Les boissons sucrées comme les jus

de fruits provoquent des caries, et notamment le jus d'orange et le jus de pomme.

En effet, ils apportent des vitamines et des minéraux précieux, mais contiennent généralement aussi beaucoup de fructose et d'acides de fruits, qui peuvent rapidement provoquer des caries en cas de consommation excessive.

Vous ne pouvez pas vous passer de sucreries. Il est préférable de choisir des produits respectueux des dents arborant le label de qualité «Sympadent», de l’association du même nom. Leur innocuité pour les dents a été testée scientifiquement et ils favorisent la santé bucco-dentaire. Cependant, il faut aussi limiter la consommation de ces produits, car les enfants s'habituent au goût sucré. L'alternative saine: des fruits frais et croquants, des légumes crus et des produits à base de céréales complètes. Ces aliments sont parfaits pour le développement de votre enfant: ils doivent être mâchés vigoureusement, ce qui stimule la production de salive. La salive est un système de protection important dans la bouche: elle lave et nettoie les dents,

protège, «répare» et renforce l'émail des dents grâce au calcium et au fluorure. En résumé: un brossage des dents régulier et une réduction de la consommation de sucreries et de boissons sucrées contribuent à la prévention des caries.

Conseils de santé d’Alpinamed Ail noir

Pour le cœur & le cerveau Les gélules Alpinamed à l’ail noir contiennent un extrait spécial d’ail noir ainsi que des vitamines B pour une fonction cardiaque normale pour diminuer la fatigue et la lassitude • pour le maintien de globules rouges normaux • pour un métabolisme du fer normal • pour une fonction normale du système nerveux • pour une fonction psychique normale • •

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Le maintien des capacités intellectuelles est le facteurclé d’une qualité de vie de haut niveau à tout âge. Les capacités intellectuelles peuvent déjà diminuer chez les personnes d’âge moyen. Ceci se manifeste par des troubles de la mémoire, un manque de concentration, un surmenage, une fatigue rapide, ce qui peut conduire à un isolement social. Le recours aux médicaments n’est pas nécessaire dans tous les cas. Le complément alimentaire IQ-Memory contient de la phosphatidylsérine végétale, de la lécithine ainsi que l’acide gras oméga 3 ADH. Ces substances naturelles sont les constituants élémentaires des cellules cérébrales et nerveuses.

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Cystite? Ça ne va tout de même pas recommencer!

Vous n’êtes pas la seule à être dans ce cas. Les cystites touchent une femme sur quatre. Le D-mannose est présent dans la nature, dans les fruits et les baies. Les comprimés Alpinamed D-Mannose empêchent les bactéries d’adhérer aux cellules de la vessie et des voies urinaires. Les comprimés Alpinamed D-Mannose végétaliens sont élaborés sans organismes génétiquement modifiés, ne contiennent ni gluten, ni lactose, ni allergènes connus.

C’est si facile de prévenir! Pour prévenir une cystite, il est recommandé de prendre 2 comprimés Alpinamed D-Mannose par jour, idéalement le soir après avoir uriné. Le D-mannose peut ainsi, pendant la nuit, empêcher les bactéries de provoquer une cystite. Les comprimés sont très agréables au goût et ils peuvent être mâchés, sucés ou pris avec un peu d’eau.

Attention! Si vous souffrez souvent de cystites, il faut toujours vider votre vessie après un rapport sexuel et sucer ou mâcher 2 comprimés Alpinamed D-Mannose.

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Après les rapports sexuels

Nous vivons et aimons «acide». La viande, les pâtes, les petits pains et tout ce qui est sucré, forment des acides dans l’organisme, tout comme la pratique intensive du sport. Une acidification durable de l’organisme favorise la perte osseuse et le développement de maladies causées par le mode de vie moderne. Consommer beaucoup de légumes et de fruits est incontestablement la meilleure façon de combattre l’acidification. De plus, le zinc et le manganèse participent de manière substantielle à la régulation de l’équilibre acido-basique.

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Dans les pays asiatiques, la racine jaune fait non seulement partie intégrante de l’alimentation quotidienne, mais également du folklore traditionnel. De nouvelles découvertes scientifiques viennent étayer ses avantages. L’ajout d’extrait de poivre améliore l’absorption du composant jaune appelé curcumine, l’extrait de thé vert constitue un complément idéal. La vitamine C favorise le fonctionnement normal des vaisseaux sanguins, des os et des cartilages, contribue à une fonction psychique normale ainsi qu’à un fonctionnement normal du système immunitaire et protège les cellules contre le stress oxydatif.

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6 Bien-être

Bien plus qu’un simple logo!

Plus de 90 % de la population suisse connaît le bonhomme «Sympadent» et, en tant que label de qualité pour les confiseries saines pour les dents, il est pour ainsi dire dans toutes les bouches.

Dès les leçons de brossage des dents à l’école, le bonhomme Sympadent sert de guide pour reconnaître les friandises ménageant les dents.

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Nouveaux projets, nouveaux challenges personnels et professionnels… Le mois de janvier est généralement une période d’intense activité. Et si la bonne idée était de se réserver du temps pour se faire du bien? Thermes, spa et gymnastiques douces, par chance le marché du wellness ne cesse de se réinventer.

TEXTE MARINE DURAND

Alors que les vacances de noël sont un moment idéal pour recharger les batteries auprès de ses proches, la reprise du travail après la nouvelle année est bien souvent synonyme de stress et d’emploi du temps chargé. Pour éviter d’effacer en quelques jours les bienfaits des congés, démarrer une activité bien-être est tout indiqué. A mi-chemin entre sport et détente, la tendance du wellness ne cesse de gagner du terrain, car en plus de faire du bien au corps elle permet de se reconcentrer sur soi et de décompresser. Et pour ceux qui auraient stoppé toute activité physique, c’est une excellente façon de rester actif sans se brusquer. En cette rentrée, cap sur les activités douces qui peuvent être pratiquées tout au long de la vie, en tournant notre regard vers les méthodes venues d’Orient. Démocratisé au cours des dernières décennies dans notre société, le yoga est une valeur sûre du paysage wellness. Mêlant travail musculaire

en profondeur et exercices de méditation et de respiration, cette activité née en Inde est aujourd’hui tellement diversifiée qu’elle est accessible à tous. Le Hatah yoga, le plus traditionnel, consiste à enchaîner des postures plus ou moins difficiles qui favorisent la souplesse. Le Kundalini Yoga met l’accent sur la circulation de l’énergie dans le corps et le Power yoga, plus dynamique et moins rigide dans son déroulement, apporte quasi immédiatement une meilleure tonicité. Les studios et même les centres de fitness, désormais nombreux dans les grandes villes, proposent souvent de tester différents types de yoga avant de s’inscrire.

Le Qi Gong, une discipline millénaire originaire cette fois de Chine, vise aussi l’harmonie entre le corps et l’esprit et permettrait d’améliorer les fonctions vitales de l’organisme. Le Qi Gong, qui désigne la maîtrise (gong) de notre énergie interne (qi), est un éloge de la lenteur: ses adeptes

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VACANCES THERMALISME

enchaînent des positions debout et au sol à un rythme très modéré, tout en se focalisant sur leur respiration. Concentration et conscience de soi sont les maitres mots du Qi Gong, à ne pas confondre avec son cousin, le Tai Chi Chuan, un art martial basé sur la même philosophie. Gestes lents et souples en continu, postures de combats, le Tai Chi Chuan est souvent un peu plus difficile dans son apprentissage (il peut y avoir une centaine de mouvements à mémoriser et enchaîner), mais reste accessible à tout type d’athlète, même débutant.

SPAS ET THERMES, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR Les disciplines associant santé physique et mentale font merveille sur la terre ferme, mais le wellness a depuis longtemps investi le domaine aquatique. Si les bénéfices de l’aquagym ne sont plus à prouver, les complexes accordent de plus en plus de place au bien-être, en proposant de nouvelles disciplines. Pause bienvenue dans la semaine, la floating meditation, ou floating thérapie, explose depuis l’été 2016. L’idée?

Nager dans une piscine d’eau salée et se laisser porter sans subir la gravité, comme dans la mer Morte. La méthode, relaxante, aurait également l’avantage de débarrasser le corps de ses toxines.

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Impossible enfin de parler de wellness sans se pencher sur l’offre de balnéothérapie et thermalisme, particulièrement riche en Suisse. La nouvelle génération de spas urbains fait la part belle aux ambiances feutrées et aux espaces intimistes. Le triptyque incontournable sauna, hammam et jacuzzi prend place désormais au sein d’un parcours revitalisant fait de douches froides et chaudes, sur le modèle des spas scandinaves, et le client navigue entre les bains et les espaces de repos. Pour un break total avec le quotidien, mieux vaut réserver un week-end entier à se faire chouchouter, d’autant que de nombreux spas sont associés à des hôtels haut de gamme. Quant aux dernières tendances en terme de bains thermaux – une appellation contrôlée en Suisse romande, qui n’est accordée qu’aux eaux présentant à la source une température d’au moins 20°C – elles nous emmènent dans des espaces privilégiés, au pied des stations de ski, dans des vignobles ou face au lac Léman.

Les bains extérieurs et rivières thermales proposent de se reconnecter à la puissance de la nature, les piscines intérieures et bains à remous complètent l’offre détente et repos. Mais les thermes sont aussi de précieux alliés pour réduire l’anxiété, la pression artérielle et même traiter des inflammations articulaires. Un must wellness parfait pour commencer l’année du bon pied.

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La santé bucco-dentaire en Suisse s’est continuellement améliorée au cours des dernières décennies.

Les caries ne doivent pour autant pas être banalisées. Les immigrants provenant de pays dotés de structures sanitaires moins développées souffrent souvent de caries et de parodontites, qui pourraient être évitées avec une bonne hygiène bucco-dentaire et une bonne alimentation.

Une nouvelle année en douceur

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Ce que l’on sait pourtant moins, c’est qu’une association à but non lucratif garantit que le bonhomme Sympadent est utilisé exclusivement pour primer les denrées alimentaires ayant prouvé qu’elles ménageaient vraiment les dents.

L’association Sympadent Suisse a été créée en 1982 par les facultés de médecine dentaire des universités de Zurich, Bâle, Berne et Genève. Depuis, l’association compte plus de 1 000 membres individuels, parmi lesquels des dentistes, des hygiénistes dentaires, des éducateurs et éducatrices dentaires scolaires, ainsi que des professeurs de cliniques dentaires universitaires. Depuis plus de 35 ans, l’association Sympadent Suisse informe les consommateurs sur l’importance d’une alimentation appropriée pour le maintien de dents saines.

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Randonnée en raquettes avec le plaisir de la glisse Ulo Gertsch a créé et développé des équipements de sports d'hiver pendant des décennies et est l'inventeur des nouvelles Crossblades: L'ancien moniteur de ski et guide de montagne de Wengen est aujourd'hui directeur général d'Inventra AG à Steffisburg près de Thoune.

TEXTE SYBILLE BRÜTSCH-PRÉVÔT

L'idée des Crossblades est venu du fils de Ulo, Peter, lors d'une excursion en raquettes sur Morgenberghorn: Il a pensé qu'il était temps de développer une raquette, avec laquelle on peut descendre après l'ascension, et cela avec une manipulation facile pour l'escalade ou la randonnée.

D'un point de vue purement visuel, les Crossblades se distinguent nettement des raquettes conventionnelles: une coque en plastique au dessus, une plaque réversible renforcée en dessous. Celle-ci a d'un côté une semelle avec des carres (comme dans un ski), de l'autre une peau haute performance.

La plaque est facile à tourner: Desserrez la boucle, poussez l'insert latéralement, tournez de 180 degrés puis réengagez. La manipulation simple permet de passer rapidement du mode hors pistes au mode glisse, sans que les accessoires doivent être laborieusement montés ou enlevés et transportés séparément.

FIXATIONS AU CHOIX Que vous préfériez voyager avec des chaussures de ski rando, de ski alpin ou des chaussures de randonnée, de snowboard, c'est à vous de choisir. Les Crossblades sont disponibles avec des fixations Hardboot et Softboot. N'en doutez pas, la version softboot offre une excellente stabilité pour la descente. Les Crossblades ne mesurent que 89 centimètres, donc les fixations avec sécurité ne sont pas nécessaires.

RANDONNÉE FUN SUR LA NEIGE Les Crossblades conviennent aussi aux nonskieurs. Lors d'une marche, les Crossblades sont portées sur la neige et ne doivent pas être trainées à chaque pas comme en raquettes traditionnelles. Puisque vous glissez un peu à chaque pas, vous êtes également plus rapide sur la route, sans effort particulier. Nous recommandons les premiers tests de glisse en terrain meuble jusqu'à ce vous trouviez le bon équilibre. Il est également possible de descendre sur les peaux et ainsi ralentir le rythme.

Plus besoin de faire le choix difficile entre la glisse et la marche, il ne vous reste plus qu'a vous équiper!

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10 Interview Laetitia Guarino

«Ces dernières années m’ont montré que Miss Suisse et la médecine étaient tout à fait compatibles»

INTERVIEW LOUIS VINCENT

Cet été, les médias ont parlé de votre stage en chirurgie cardiaque à Berne, que faites-vous ces derniers temps?

Je suis actuellement en train d’effectuer un autre stage, à Neuchâtel, dans un hôpital spécialisé en psychiatrie. Je suis dans la dernière année de mes études, cela implique donc d’enchaîner des immersions dans des services différents, pour voir plusieurs aspects du métier. Comme vous l’avez dit, je suis passé par la chirurgie cardiaque à Berne, mais aussi les urgences, la gynécologie au Tessin et la chirurgie plastique.

Vous allez donc bientôt passer votre examen final?

Oui, entre la fin du mois d’août et le début du mois de septembre. D’ici-là, je dois encore finir cette période de stage, qui durera jusqu’à la fin du mois d’avril.

Et ensuite?

Ensuite, je vais prendre quelques jours de vacances. Je crois que c’est mérité. Je pars avec une amie en Laponie. Ce sera un peu une aventure. J’aime bien dire que c’est une expédition dans le Grand Nord, avec des chiens de traîneau et tout ça (rires). Plus sérieusement, cela va me faire du bien de couper un peu avec le quotidien d’ici, avant le début de mes révisions et la fin de ma vie sociale.

Du coup, vous préparez cette année cruciale avec de bonnes résolutions?

J’essaie de me fixer des objectifs et des bonnes pratiques, mais pas seulement au

mois de décembre. Bon, c’est vrai que c’est l’occasion de faire le point sur les 12 derniers mois et de chercher à s’améliorer pour les 12 suivants. Et dans mon cas, il y a du boulot.

Concrètement, que voulez-vous faire mieux, ou faire plus, ou faire différemment?

J’exagère, mais il y a quand même quelques points à travailler. Par exemple, j’aimerais vraiment faire plus de sport. En hiver, je fais surtout du fitness et du ski, mais dès qu’il fait un peu plus chaud, je sors mes chaussures de course et pars faire du jogging. Ce n’est pas évident – quand on travaille beaucoup – de dégager du temps pour ça et de tenir un rythme régulier. Encore moins quand il y a des trajets quotidiens à faire entre Lausanne et Neuchâtel, mais tout est une question d’organisation.

D’ailleurs, c’est ma deuxième résolution: être mieux organisée. Mon gros problème, c’est l’administratif… Je ne suis pas du tout à jour. Heureusement que mon manager – Samuel Meuwly – est là pour m’aider un peu.

Sinon, je serais complètement perdue.

Et votre compagnon (Stefano Iodice, ndlr) vous pensez qu’il aurait une bonne résolution à vous suggérer?

(Elle part dans un éclat de rire) Oui! Je sais exactement ce qu’il dirait. Il voudrait qu’en 2018, je dépense moins d’argent dans du shopping. Vous pouvez l’appeler et il vous le confirmera. Depuis que l’on a déménagé dans un appartement plus grand, il faut bien

que je remplisse l’espace avec des nouvelles affaires, non? Bon, je me suis dit que j’allais essayer de faire attention, mais je ne sais pas si je vais pouvoir tenir cette résolution-là.

Vous êtes également très active dans l’humanitaire. C’est aussi un magnifique engagement. Vous voudriez encore en faire plus l’an prochain?

Bien sûr, on voudrait toujours faire plus. J’ai profité de m’impliquer dernièrement pour Terre des Hommes, avant les prochains mois qui ne me laisseront que très peu de temps. C’est important d’aider à sa manière.

Si je peux mettre – à mon échelle – certaines initiatives d’aide en lumière, alors je dois le faire. Comme pour le projet Better Shelter, en Irak. Il s’agit de maisons facilement montables et transportables, pour offrir un toit à ceux qui n’en ont plus. Cela donne la possibilité aux familles dont la maison a été rasée par la guerre de rester près de chez eux, si la situation le permet. Et si les gens doivent fuir, ils peuvent emporter cette maison avec eux. Ainsi, ils gardent plus d’intimité et de dignité que s’ils devaient atterrir dans des camps d’aide aux réfugiés. Moi qui suis très proche de ma famille, je trouve que c’est important d’avoir un lieu à soi, où l’on peut se retrouver avec les siens.

Au fond, vous arrivez à tout gérer?

Entre votre rôle d’ex Miss Suisse, votre parcours dans la médecine et vos engagements humanitaires, cela fait beaucoup…

Oui, mais c’est aussi stimulant de faire plein de choses différentes. J’ai la chance d’avoir un copain qui me soutient et qui comprend ma situation. Il travaille mais il a aussi repris une formation cette année, en dehors de Lausanne. Donc il sait ce que c’est que de devoir partir tôt pour rentrer tard et faire des trajets chaque jour. On profite du week-end pour se voir plus, il m’accompagne toujours aux soirées auxquelles je suis invitée. C’est super de se retrouver dans un contexte festif et qui change de la semaine.

Mais une fois vos études finies, vous allez continuer à mener cette double vie, entre personnalité et médecin?

Oui, j’espère bien. Franchement, ce serait

©Jo Simoes

Révélée aux Romands en 2014, grâce à son titre de Miss Suisse, Laetitia Guarino détonne. Loin des clichés sur les reines de beauté nunuches, la jeune Lausannoise de 25 ans va passer, cette année, son examen fédéral de médecine.

Un autre couronnement, celui de plusieurs années de travail acharné, durant lesquelles elle a su jongler entre les vies d’étudiante rigoureuse et de personnalité publique rayonnante. Nous la rencontrons alors qu’elle s’apprête à vivre 12 mois charnières dans sa vie. L’occasion d’évoquer – entre autres et entre deux rires – ses bonnes résolutions pour l’année 2018.

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Laetitia Guarino Interview 11 dommage de choisir. Ces dernières années ont montré que c’était tout à fait compatible.

Je dirais même que chacun de ces rôles a enrichi l’autre. Je crois que la médecine a prouvé que je n’étais pas une Miss d’apparence, mais que j’avais aussi un fond. De l’autre côté, mon titre m’a permis de rencontrer énormément de gens et de m’impliquer dans des activités très complémentaires avec le monde de la santé, comme l’humanitaire. Ça m’a ouvert quelques portes, mais je n’ai absolument pas senti de favoritisme. Dans mon activité professionnelle, je dois faire mes preuves, comme tous les étudiants de dernière année.

D’ailleurs, quelles sont les qualités nécessaires pour «faire ses preuves» et devenir une bonne médecin?

Je dirais qu’il faut beaucoup de rigueur, autant dans les études que dans les stages.

Mais la rigueur doit être amenée par la passion. J’ai toujours pensé que le plus

C’est en étant positif que l’on attire les bonnes choses, non? important c’était d’aimer ce que l’on fait. Oh non, c’est trop niais comme phrase!

On a souvent lu et entendu que vous vouliez devenir pédiatre, est-ce toujours le cas?

Je souhaite faire de la chirurgie. J’adore l’adrénaline que l’on ressent au bloc opératoire. J’adore travailler avec mes mains, donc je pense que je vais partir dans cette voie après mes études. Quant à savoir quel type de chirurgie, je laisse un peu de suspense.

De toute manière, ma première préoccupation est déjà de terminer ma formation.

D’ici-là, je profite de cette période de stage qui permet de s’ouvrir l’esprit. Il y a plein de domaines passionnants dans la médecine.

nement. Nous sommes dans une société de surconsommation. Depuis quelques temps, j’ai beaucoup réduit ma consommation de viande. Je n’en mange qu’une fois par semaine, et c’est largement suffisant. J’essaie également de faire quelques petits changements dans ma manière de manger. Je remplace le sucre par du miel, je diminue les plats déjà cuisinés, et j’essaie au maximum de manger Bio, avec des produits de saison!

Et j’ai toujours autant de plaisir à cuisiner – parce que oui, je cuisine beaucoup – même s’il s’agit d’autres produits, que j’avais moins l’habitude de préparer.

On profite puisqu’on a une (future) spécialiste avec nous. On souhaite toujours à nos amis une bonne santé…

Vous avez un conseil à nous donner?

Je dirais qu’il est très important de manger sainement. C’est assez évident, mais je vous promets que c’est important. Et puis, ça permet aussi de faire un geste pour l’environ-

Et à part les bonnes résolutions, quels sont vos souhaits pour l’année à venir?

Je voudrais vraiment réussir mes examens à la rentrée prochaine et obtenir mon diplôme fédéral de médecine. J’en parle beaucoup, mais c’est l’accomplissement de six années de travail. Donc, je voudrais faire tout cela

en traitant l’administratif à temps, et en faisant plus de sport que de shopping, bien sûr.

Et à nos lecteurs, vous avez quelque chose à leur souhaiter? Ça va paraitre assez peu original mais bon… Je vais partir de mon exemple personnel. J’essaie vraiment d’être gentille avec tout le monde, et ne pas m’énerver trop facilement. Je ne dis pas que c’est facile, surtout quand vous êtes parfois exposée et que les gens vous connaissent un peu, alors que vous ne savez rien d’eux; que vous rentrez d’une longue journée de travail, et que vos soucis du quotidien vous rattrapent.

Mais c’est en me souvenant de mes anciennes missions humanitaires, quand je parle avec des personnes qui mettent leur vie au service des autres que je relativise. Donc je ne peux que souhaiter ça aux lecteurs: d’avoir l’énergie et la force de pouvoir être gentils avec ceux qui vous entourent et ceux que vous croiserez en 2018. C’est en étant positif que l’on attire les bonnes choses, non?

Titan Tapes - La réussite venue du Japon !

Ce qu‘en pense Pascal Zuberbühler: Votre longue carrière de gardien de but a marqué l’histoire du football suisse : non seulement à Bâle, le club de première division le plus titré du pays, mais aussi dans l’équipe nationale. Que faites-vous maintenant?

Je reviens d‘Angleterre, où j‘ai pu appliquer et transmettre mes connaissances, en tant qu‘entraineur de gardiens de but. J‘ai pu profiter d’un large champ d‘action, me suis beaucoup déplacé et ai acquis une expérience précieuse.

Aujourd‘hui, j‘ai d‘autres projets en préparation, que j‘ai pu accepter grâce à l‘expérience acquise et qui vont me permettre de continuer d‘avancer. Il y a de la demande.

Quelle est la différence entre la ligue anglaise et la Bundesliga?

Les différences sont encore plus marquées que je ne l‘aurais cru au départ, surtout en termes de ressources financières et humaines. Outre l‘approche très analytique, l‘accent est mis sur les thérapies de récupération et de prévention. Ici, il est investi plus que partout ailleurs, et uniquement dans ce qui se fait de plus nouveau. Cependant, les moyens financiers ne sont pas les seuls à être mis en avant, mais aussi et surtout l‘énergie vitale de chaque individu.

Tout le monde est investi à plus de 100 % sur le terrain. Les entraînements sont durs, mais les blessures sont limitées, et c‘est précisément parce que la condition physique et la capacité de récupération sont au plus haut niveau. Ici, il est primordial de comprendre l‘importance de la récupération et de la prévention.

De nombreux athlètes de votre âge sont aux prises avec des problèmes physiques. Vous semblez être une exception?

n‘est donc pas nécessaire. Cependant, les bandes Phiten sont élastiques et conviennent également pour le kinesio-taping, ce qui représente un avantage certain pour les thérapeutes.

inflammations et soulager les douleurs associées, et j‘étais prêt à repartir en un rien de temps. Ce que je fais naturellement aujourd‘hui aussi. La société propose aujourd’hui bien plus de produits, pour chaque partie du corps. Je m‘en sers tous les jours. Et vous vous doutez bien que je ne suis pas le seul.

Pascal Zuberbühler C‘est vrai, je suis en forme. La santé physique et le bien-être mental ont toujours été primordiaux pour moi. Je mange équilibré, m‘aménage d‘importantes pauses de tranquillité et passe autant de temps que possible avec ma famille. C‘est là que je fais le plein de forces. Garantir de bonnes performances physiques à tout moment est crucial dans mon travail. La récupération est la clé et le facteur temps, le plus important. Avec la bonne méthode et les bons produits, on peut aller loin.

Les produits Phiten, dont vous avez déjà fait la promotion, font-ils toujours partie de ces produits?

Oui, les produits Phiten sont toujours, les meilleurs quand il s‘agit d’aider à la récupération. À l‘époque, je les ai découverts grâce à Andy et Ilina Hug. En tant que gardien de but, mes mains étaient naturellement soumises à une énorme pression. Je n’avais pratiquement pas de temps pour récupérer. Il me fallait une solution qui marche rapidement et sans effets secondaires.

J‘ai donc utilisé des Phiten Tapes tous les jours. Ils soulagent immédiatement, surtout lorsque les charges reviennent à intervalles courts. La circulation sanguine est très importante pour la récupération et ces bandes lui donnent un coup de fouet, comme un turbo. Avec elles, j‘ai pu guérir efficacement des

Pour quelle raison de tels remèdes miracles viennent-ils toujours du Japon?

Comme je le disais, j’ai déjà beaucoup réfléchi à cette question, et j’en viens toujours à cette conclusion : les Japonais sont connus pour leur approche holistique qui traite beaucoup plus intensément les causes et les points névralgiques de l‘individu. Ils peuvent donc appliquer une gamme beaucoup plus large de possibilités et utilisent cette diversité à la perfection. Le processus de consultation initiale complexe facilite énormément les actions suivantes. Philten jouit de décennies d‘expérience dans le domaine de la thérapie de la douleur, là où d‘autres fabricants cherchent encore au mauvais endroit avec des méthodes médicales conventionnelles limitées. La spécificité inédite est l‘approche holistique totale particulière lors de l‘application, lorsque la douleur est la plus forte. Ce qui au premier abord semble paradoxal est en fait très efficace et simplifie tellement les choses que même les personnes inexpérimentées peuvent rapidement et facilement utiliser cette thérapie.

«La récupération est la clé et le facteur temps, le plus important. Avec la bonne méthode et les bons produits, on peut aller loin.»

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12 Brandreport Ecole-club Migros

Une nouvelle année, un nouvel élan Au mois de janvier, c’est le temps des bonnes résolutions et l’occasion rêvée de se reprendre en main: perdre les quelques kilos pris pendant les fêtes, faire du sport pour retrouver la forme, équilibrer son alimentation et amener des nouveautés dans sa petite routine.

TEXTE VALERIA SCHEIDEGGER, RESPONSABLE PRODUIT ECOLE-CLUB MIGROS VAUD

Qu’on se le dise, pour tenir une résolution, il faut y mettre les moyens et suivre quelques principes. Comme par exemple, ne pas se lancer seul dans une activité mais s’entourer d’amis motivés pour relever le défi ensemble. Choisir un ou deux cours de fitness et y aller avec le sourire. Oser se lancer, se fixer des objectifs simples et accessibles et se féliciter pour les progrès accomplis!

Si une des bonnes résolutions est la perte de poids, il est important de rester à l’écoute de son corps, opter pour une alimentation en pleine conscience et découvrir de nou-

velles recettes! Il existe une multitude d’astuces pratiques pour ne pas lâcher au bout de quelques semaines. La bienveillance visà-vis de soi est un gage de réussite.

L’Ecole-club Migros accompagne ses clients en ce début d’année. Ses programmes s’adaptent à tous les tempéraments avec douceur, force et conviction.

Les cours de fitness offrent une palette d’activités comme le cardio-training, l’endurance et le renforcement musculaire. Le bien-être et le lâcher-prise sont à l’honneur dans les cours de pilates, de yoga ou de

A chacun sa bonne résolution! méditation. Les ateliers de cuisine proposent de nouvelles recettes «santé»; ainsi les amoureux de bons petits plats jongleront volontiers avec ces nouvelles tendances pour un juste équilibre alimentaire.

A chacun sa bonne résolution! l’Ecoleclub Migros se réjouit d’encourager ses clients dans leurs bonnes résolutions: un service adapté aux exigences de chacun.

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Ecole-club Migros Vevey rue des Entrepôts 4, 1800 Vevey 058 568 32 50

Ecole-club Migros Balexert Avenue du Pailly 21 1220 Genève Tél. +41 58 568 80 80

Ecole-club Migros Yverdon-les-Bains Ruelle Vautier 10, 1400 Yverdon-les-Bains 058 568 32 80

Ecole-club Migros Nyon Chemin de Crève-Coeur 1 1260 Nyon Tél. +41 58 568 80 60

Brandreport Swissmem

Concevoir l'avenir à l’aide de la technique La plupart des gens pensent que le monde va mal. Détrompez-vous. En regardant les statistiques de plus près, il s’avère que nous vivons beaucoup mieux aujourd’hui que les générations avant nous. Le progrès technique n’y est pas pour rien.

Une formation ou formation continue dans le monde de la technique confèrent d’excellentes qualités pour participer activement à la conception de l’avenir.

TEXTE SWISSMEM

Certes, tout n'est de loin pas parfait dans le monde d’aujourd’hui. Cependant, si l’on réfléchit aux conditions de vie qui régnaient par le passé, plus personne ne voudrait être à la place de nos ancêtres. Globalement, la situation au niveau de la pauvreté, de la durée de vie, de l’alimentation et de la mortalité infantile s’est fortement améliorée au cours des dernières décennies.

Les améliorations réalisées dans le monde de la technique y contribuent fortement. Des méthodes de production modernes nous permettent d’exploiter les ressources de manière encore plus efficace. La recherche et l’innovation contribuent à la découverte de nouvelles solutions qui nous aident à relever les défis sociaux les plus urgents. En examinant de plus près les mégatendances actuelles comme l’efficacité énergétique, urbanisation, vieillissement ou la mobilité, il y a lieu de conclure que nous avons besoin des connaissances techniques pour en rester maître.

DES COMPÉTENCES VARIÉES SONT REQUISES La Suisse est prédestinée pour assumer un rôle de précurseur global dans le développement de nouvelles solutions. Cela fait des années déjà que notre économie est leader lorsqu’il est question des capacités d’innovation et ce grâce aux atouts importants que nous avons en main: notre système d’apprentissage dual ainsi que les possibilités de formation continue au niveau de la formation professionnelle supérieure et des hautes écoles.

Il ne suffit plus aujourd’hui d’avoir des connaissances techniques fondamentales pour développer des solutions adaptées à la clientèle et appréciées dans les différents marchés. Il faut faire preuve de qualités interdisciplinaires et être ouvert aux autres disciplines et cultures. Le monde de la technique est polyvalent comme nul autre secteur de la formation. Souvent, des solutions sont le fruit d’un travail d’équipe international.

L’époque où les formations techniques étaient dominées par les hommes appar-

Les formations sont tout aussi attrayantes pour les femmes que pour les hommes tient au passé. Le fait que le travail physique difficile a pratiquement disparu et que les projets requièrent des qualités variées, a pour conséquence que ces formations

prometteuses sont tout aussi attrayantes pour les femmes que pour les hommes.

ORIENTATION FACILE DANS UN MONDE RICHE EN POSSIBILITÉS. Mais comment y accéder, comment s’ouvrir de nouvelles perspectives et comment se perfectionner? En lançant la plateforme «find-your-future.ch», Swissmem a élaboré une nouvelle prestation de service facilitant l’orientation dans un monde du travail et de la formation très varié. Elle constitue un instrument idéal pour ceux qui désirent acquérir de nouvelles compétences et participer à la conception de l'avenir de manière autonome.

Que ce soit par le biais d’un apprentissage professionnel ou d’études à une haute école, dans une entreprise start-up ou dans une multinationale: la plateforme propose des informations et des possibilités de contact simples en vue d’une carrière personnelle.

Personne ne sait où le développement de notre société nous mènera. Il est clair

qu’attendre sans participer aux changements est moins satisfaisant que de développer activement de nouvelles solutions.

Prenez votre avenir en main. Informez-vous sur les formations et formations continues du monde de demain.

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De plus, le site publie plus de 1 000 places d’apprentissage et 2 000 emplois vacants. www.find-your-future.ch

Smart Facts Quelques formations de base dans l’industrie suisse: Automaticien/ne CFC (4 ans), monteur/ euse automaticien/ne CFC (3 ans), électronicien/ne CFC (4 ans), constructeur/ trice CFC (4 ans), informaticien/ne CFC (4 ans), polymécanicien/ne CFC (4 ans) mécanicien/ne de production (3 ans) Formations continues: Les possibilités pour se spécialiser sont nombreuses pour les spécialistes techniques. Par exemple: technicien/ne ES, formateur/trice, agent/e en automatique, ingénieur HES ou EPF (disciplines: construction de machines, informatique, électrotechnique etc.)

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Cours et formation 13

Formation: diversité et surprises au menu 2018!

2018 arrive à vitesse grand V et avec cette nouvelle année, le moment de prendre vos bonnes résolutions! C’est aussi le moment idéal pour faire le point et réfléchir à ce que vous souhaiteriez que cette année vous apporte, tant sur le plan personnel que professionnel. Heureusement, afin d’atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés, une multitude de cours et de formations s’offrent à vous. Petit tour d’horizon.

Racontez votre histoire ... … dans une autre langue !

TEXTE LAURIE MARTIN

Les bonnes résolutions sont souvent prises à la dernière minute. Vous avez sûrement en tête un réveillon où votre conjoint(e), vos parents ou vos amis, vous ont demandé une petite heure avant minuit, alors…quelles sont tes résolutions pour cette nouvelle année? La fameuse question… Elle vous a bien souvent laissés dans l’embarras.

Alors cette année, préparez-vous et prenez le temps de réfléchir à tout ce que vous souhaiteriez apprendre, améliorer ou découvrir en 2018 et lancez-vous!

En effet, avec l’offre de cours et de formations grandissante disponible dans la région, ce n’est pas le choix qui manque. Ca deviendrait presque un casse-tête de trouver le cours ou la formation qui vous correspond et qui vous permettra de développer vos talents ou tout simplement de vous amuser!

Ne rêvez-vous pas de cuisiner comme un chef étoilé pour épater vos beaux-parents ou d’être capable de dialoguer en japonais le temps d’un futur voyage au pays du Soleil-Levant? C’est possible! De vous lancer un nouveau défi professionnel et devenir un véritable webmaster ou de passer votre diplôme en génie civil?

C’est possible aussi!

Que ce soit au niveau des cours ou des formations, aujourd’hui, vous trouverez facilement chaussure à votre pied.

Voici donc un petit tour d’horizon des possibilités qui s’offrent à vous, afin de vous inspirer pour vos futures résolutions et vous donner plein d’idées pour 2018!

Actuellement, la compétition est rude dans le monde du travail et développer de nouvelles compétences afin de rester à la page et «employable» comme on dit, devient presque une nécessité. Il n’est pas rare de voir des personnes avec plusieurs formations à leur actif ou quelqu’un changer d’orientation professionnelle après de nombreuses années de carrière. Les offres de cours et de formations pouvant vous aider dans votre développement professionnel sont multiples.

Parmi ces formations, celles touchant à l’informatique et aux nouveaux médias, ont connu un véritable essor ces dernières années. Vous trouvez maintenant un large choix de formations spécifiques, sur des programmes tels Word ou Excel, ou de design tels qu’InDesign ou PhotoShop, vous permettant ainsi d’acquérir des compétences propres aux besoins exigés dans le cadre de votre profession.

Lors d’un changement de cahier des charges au sein de votre entreprise, il peut aussi être utile de vous orienter vers des formations de gestionnaire de projet ou de management, vous aidant ainsi dans vos nouvelles fonctions.

Enfin, les langues, deviennent de plus en plus importantes dans un monde globalisé et le choix de cours dans ce domaine est large. De l’anglais, l’allemand ou l’espagnol au chinois ou à l’arabe, il vous est possible de débuter leur apprentissage, de rafraîchir vos connaissances ou encore de préparer des examens reconnus tels le Cambridge, le Goethe ou encore le DELE. Certaines écoles proposent même des cours de langage des signes et ce dans plusieurs langues!

De nombreuses institutions offrent également des programmes de formation continue, vous permettant d’acquérir un diplôme en gestion d’entreprise, en chef de chantier électricien en passant par un certificat en management. Les écoles proposent d’ailleurs directement aux entreprises des cours sur leur place de travail pour former leurs collaborateurs. Prenez donc le

temps de vous renseigner afin de savoir si vous pouvez bénéficier de ce type de formations au sein de votre entreprise!

Pourtant, me direz-vous, les langues et l’informatique, ne se limitent pas seulement au domaine professionnel! En effet, nombreux sont ceux qui souhaitent apprendre une langue avec un objectif différent. Etudier une langue permet de se développer de manière personnelle, de dialoguer avec un proche non francophone ou de préparer un futur voyage. Apprendre les bases d’une langue est toujours un gage de facilité une fois arrivé à votre nouvelle destination!

De même, comprendre le B.A.B.A. de la création d’un site internet ainsi que les secrets d’une belle mise en page avec un programme adapté, peuvent aussi vous aider dans divers de vos projets personnels.

Mais si 2018 était avant tout l’année où vous décidiez de vous sentir en forme et épanouis en dehors de votre travail?

Que vous soyez friands de sports ou plutôt orientés bien-être, les possibilités sont nombreuses. Au niveau sportif, les cours de fitness ont toujours la cote ainsi que ceux de yoga, de Pilates ou de zumba. Véritable manière de se relaxer si vous avez l’impression de vivre à un rythme effréné, le yoga ou le Pilates vous permettent d’être plus apaisés tout en faisant de l’exercice. Si en revanche vous avez besoin de vous défouler et de vous dépenser, le kick-boxing, les sports de défense ou encore le VTT ou le badminton vous satisferont.

Certains cours peuvent aussi vous permettre de vous chouchouter. Apprenez par exemple à faire des massages tels un professionnel! Il est même possible de suivre ces cours en duo. La méditation a aussi son lot d’adeptes et permet comme le yoga de mieux gérer le stress de votre vie professionnelle, qui avouons-le, n’est pas toujours de tout repos et très saine! Prenez-donc du temps pour vous et autorisez vous des pauses bien-être si besoin!

Quant aux âmes créatives, elles trouveront elles aussi de nombreuses manières d’exprimer leur inventivité.

Vous avez un superbe appareil photo et souhaiteriez réaliser de magnifiques clichés? Vous avez envie de créer vos propres habits et aimeriez vous remettre à la couture? La poterie, la calligraphie ou encore la peinture, vous permettront également de laisser libre cours à votre imagination tout en apprenant un art nouveau.

Enfin, les cours de cuisine sont très à la mode. Dans notre société, plus consciente de l’importance de se nourrir sainement, les cours théoriques de nutrition sont prisés. Il est même possible dorénavant d’apprendre comment intégrer les plantes comestibles dans votre alimentation à des fins médicinales ou thérapeutiques.

Par ailleurs, découvrir comment cuisiner les saveurs de nombreux pays, du Japon au Mexique en passant par l’Italie ou le Liban, est l’occasion de passer un bon moment en compagnie de vos amis, votre conjoint(e) ou de vos collègues tout en élargissant l’éventail de vos menus préparés à la maison.

Enfin, dernière nouveauté en date dans l’art culinaire en 2017; l’arrivée des insectes dans nos plats! En effet, depuis cette année, certaines enseignes commercialisent des burgers ou boulettes d’insectes, c’est selon les goûts! Des écoles ont donc commencé à proposer des cours de cuisine incluant ces nouveaux aliments.

Alors, si vous souhaitez vous mettre aux nouvelles tendances, lancez-vous!

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UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

14 Engagement caritatif

Agir et s’engager, le challenge de la nouvelle année Manger mieux, arrêter de fumer ou se mettre au sport, les bonnes résolutions sont généralement centrées sur soi.

Mais pourquoi ne pas décider cette année de faire plus pour les autres? Bénévolat, dons, ou engagement caritatif, voici quelques pistes pour s’épanouir tout en se rendant utile.

TEXTE MARINE DURAND

Faire du bien autour de soi, apporter son aide aux plus démunis, s’engager pour une cause majeure… Chacun de nous y a un jour pensé. Mais face à l’étendue des possibilités, par manque de temps ou pour une question de budget, il n’est pas toujours facile de transformer ses bonnes intentions en actes concrets. Vous avez envie de sauter le pas à l’occasion de la nouvelle année? Bonne idée! Plusieurs études ont montré que le fait de participer à une association avait un impact positif sur la santé et le bien-être, et que les bénévoles étaient plus optimistes que le reste de la population. Et ce n’est évidemment pas le seul bénéfice à devenir un «acteur» de la société. Etudiant ou jeune professionnel, le bénévolat est l’occasion parfaite pour vous former, acquérir de nouvelles compétences, et aborder le monde du travail sans la pression ou le stress qui y sont parfois associés. Senior, voici un bon moyen d’agrandir votre cercle social. Et quel que soit votre profil, un geste altruiste est toujours un coup de boost pour l’estime de soi.

Pour définitivement vous lancer et surtout vous engager dans la durée, il est important d’embrasser une cause qui vous tient à cœur, et de choisir le mode d’action qui vous convient le mieux.

AIDER FINANCIÈREMENT ET MATÉRIELLEMENT Partager un peu de sa richesse est sans doute le premier réflexe de solidarité, et 71% des Suisses donnent chaque année pour une bonne cause. Vous avez l’habitude de donner une pièce à une personne dans la rue, ou de contribuer aux collectes hivernales de nourriture? Vous pourriez passer à l’étape supérieure en aidant de façon plus régulière. La plupart des ONG, nationales ou internationales, permettent depuis leur site de faire un don, unique ou prélevé de façon mensuelle, semestrielle ou annuelle, voire même en quelques clics sur les réseaux sociaux puisque Facebook a créé un bouton

«faire un don» pour les organismes à but non lucratif. Les dons à des fondations d’utilité publique sont par ailleurs déductibles des impôts (une mesure incitative ayant néanmoins des plafonds et un montant minimum qui varient selon les cantons), tout comme les dons de valeurs financières (actions, obligations), que l’on peut céder en évitant les taxations de plus-values.

Vous aimeriez mettre la main à la poche mais dans un projet plus personnalisé que celui des grandes ONG? C’est désormais possible, grâce aux «cagnottes solidaires» créées par des associations locales ou des particuliers. Utilisées à leur lancement principalement pour les cadeaux d’anniversaire de proches, les cagnottes en ligne permettent depuis quelques années de financer des missions humanitaires, soutenir un refuge animal ou encore participer aux frais médicaux d’une personne dans le besoin. Mais il est nécessaire d’être vigilant en tant que donateur: si les sites s’efforcent de vérifier un maximum de projets et assurent rembourser les contributeurs en cas d’arnaque, il leur est impossible de vérifier de manière systématique tous les projets mis en ligne.

Les dons en nature sont un autre moyen de faire preuve de générosité, tout en gagnant un peu de place chez soi. D’abord en offrant des vêtements ou de la nourriture qui iront directement aux plus démunis, mais aussi en faisant don de mobilier et d’objets d’arts, qui seront vendus au profit d’une association.

Bibelots, sculptures, meubles de famille, argenterie, peintures… Les caves et greniers recèlent parfois de vrais trésors, qui feront le bonheur aussi bien des acheteurs que des bénéficiaires de l’association organisant la vente. Enfin, et l’on y pense moins, plusieurs associations acceptent les dons sur succession, qu’il s’agisse d’une somme d’argent ou de biens en nature. Ces héritages sont souvent éligibles à déduction d’impôts. Vous ne pouvez pas donner de votre vivant? Faites preuve de générosité en choisissant le legs à

votre mort. Si vous n’avez pas d’héritier, il est en effet possible de léguer tout ou partie de vos biens à une association, à condition de l’indiquer dans votre testament, ou encore de faire bénéficier une fondation d’utilité publique des capitaux de votre assurance-vie, qui est distincte de la succession.

DONNER DE SON TEMPS Si, comme 10% de la population, vous préférez donner de votre temps et de votre personne, ce ne sont pas les causes qui manquent. Commencez par faire le point à la fois sur vos compétences et vos centres d’intérêt pour trouver l’activité bénévole dans laquelle vous vous épanouirez. Vous avez toujours souhaité apporter votre aide à ceux qui ont peu? Participez à des maraudes et offrez un sourire et une oreille attentive aux personnes sans-abri, ou rejoignez plusieurs volontaires pour trier les

dons alimentaires et préparer les repas distribués dans le cadre de soupes populaires.

Si vous êtes plus sensible à la situation des personnes âgées, vous pouvez contacter une maison de retraite pour faire de la lecture, ou apporter un peu de compagnie à des personnes isolées via des associations locales.

Amis des bêtes, les refuges et associations de protection des animaux ont constamment besoin de bénévoles, pour promener et nourrir chiens et chats, ou suivre les dossiers d’adoption. Si vous aimez transmettre votre savoir, plusieurs associations permettent d’offrir du soutien scolaire à des enfants défavorisés, ou d’enseigner le français à des immigrés, même si vous n’avez pas de formation particulière. Contactez une association de visiteurs de prison pour aider à la réinsertion de détenus, prenez part à une action choc pour alerter sur la défense de l’environnement, devenez entraîneur béné-

vole d’une équipe de jeunes sportifs… Il y a forcément une mission pour chacun. Le site Benevol-jobs.ch permet d’ailleurs de consulter plusieurs centaines d’annonces de bénévolat ou d’événements caritatifs, et de rechercher une mission par domaine d’activité, par région et par date.

Au-delà de ces engagements précis, il est bien sûr possible de s’impliquer au quotidien en donnant un peu plus de sens aux différentes facettes de sa vie, et de joindre l’utile à l’agréable. Faire ses courses en privilégiant les achats solidaires, opter pour des festivals et concerts dont les bénéfices sont reversés à des associations caritatives, participer à une course organisée par une ONG plutôt qu’une grande marque de sport sont autant de petits gestes qui peuvent avoir beaucoup d’impact sur la vie d’autrui.

A ne pas négliger au moment de définir ses bonnes résolutions.

Brandreport Fondation Armée du Salut Suisse

Pour 2018: un don ou un leg à l’Armée du Salut L’institution bien connue en Suisse qu’est l’Armée du Salut (active dans notre pays depuis 1882) travaille sans relâche pour aider et soutenir les personnes qui sont dans le besoin.

Or, cette aide ne peut être concrétisée par l’Armée du Salut que grâce aux dons qu’elle reçoit, notamment, des donateurs privés. Pour elle, les legs sont aussi d’une grande importance.

Peut-être que parmi les résolutions que vous prévoyez de prendre pour 2018 figure une contribution d’entraide aux personnes dans le besoin dans votre région?

Alors n’hésitez pas à prendre contact avec Mme Cazzin, elle se fera un plaisir de vous renseigner sur la planification successorale, ainsi que sur les dons et les legs que vous pouvez faire à l’Armée du Salut.

Vous l’aiderez ainsi à renforcer son aide aux personnes et familles dans le besoin en Suisse.

TEXTE JEAN-LOUIS EMMENEGGER

En Suisse, tout le monde connaît l’Armée du Salut et les nombreuses activités de soutien et d’aide qu’elle propose aux personnes dans le besoin ou qui affrontent des problèmes passagers. Parmi ces activités, Mme Valérie Cazzin mentionne «les brocantes avec la vente d’objets utiles et en bon état, d’habits, de livres, d’appareils ménagers et de meubles, tous à bas prix, sous oublier les repas servis dans des locaux chauffés de quelques villes romandes, l’hébergement de sans-abris, l’aide aux familles nécessiteuses avec enfants, etc. Notre institution est là pour soutenir les personnes qui affrontent de grandes difficultés et qui sont seules face à elles».

Pour pouvoir proposer son aide tout au long de l’année, l’Armée du Salut peut compter, outre ses ventes de meubles et

d’objets à la brocante, sur les dons des donateurs privés, d’entreprises et d’autres fondations. «Ces dons peuvent être faits de son vivant par toute personne.» précise Mme Cazzin. Mais en plus des dons privés, il est aussi possible de faire ce qu’on appelle un «leg», que Mme Cazzin explique ainsi: «Il s’agit d’un montant fixe qui est versé après le décès de la personne. Mais pour être valable juridiquement, cette décision de faire un leg doit figurer dans un testament que la personne doit écrire de sa propre main (forme écrite) et qu’elle doit dater et signer. Le testament ne doit pas être déposé chez un notaire. On peut le garder chez soi, à une place où il peut être trouvé facilement (p.ex. avec d’autres documents importants). Lorsque le décès survient, le

Contact

montant est alors versé à l’institution choisie par le légataire».

Il faut préciser qu’en cas de décès, c’est la loi sur les successions qui s’applique, et que celle-ci prévoit que seul le montant appelé «quotité disponible» peut faire l’objet d’un leg. Il faut en effet tenir compte du droit des

successions qui s’applique pour les héritiers légaux (époux ou épouse, ou enfants en ligne directe). De ce fait, il est nécessaire de disposer d’informations précises avant de rédiger un testament et de faire un leg. Les conseillers de l’Armée du Salut vous renseignent volontiers sur les modalités possibles.

Fondation Armée du Salut Suisse Mme Valérie Cazzin-Bussard Tél. 031/388 06 39 valerie_cazzin@armeedusalut.ch www.armeedusalut.ch Brochure gratuite à commander: «Vos volontés comptent» Fondation Armée du Salut Suisse Laupenstrasse 5, Case Postale, 3001 Berne

Des Mots pour Grandir

Cancer de l’Enfant en Suisse Brandreport

Livre à colorier

Merci e pour votr n tie u so précieux nts a f n e aux ! du Niger

Redonner espoir aux enfants malades du cancer La bonne résolution 2018: inscrire l’association Cancer de l’Enfant en Suisse sur son testament. Chaque année, le cancer atteint 300 enfants. Ce diagnostic bouleverse la vie d’une famille. Peurs, angoisses et impuissance deviennent alors le quotidien d’un papa ou d’une maman, d’un grand-parent ou d’une sœur.

TEXTE CANCER DE L’ENFANT EN SUISSE

Aujourd’hui, en Suisse, 4 enfants sur 5 guérissent du cancer; un résultat inespéré il y a encore 50 ans. Pourtant, une fois guéris, de nombreux enfants continuent leur lutte – cette fois contre les lourdes séquelles de leurs traitements.

C’est pour cela que nous continuons à améliorer le dépistage, les thérapies et le suivi des enfants. Notre objectif: 5 enfants sur 5 guéris et en pleine forme.

Un don par testament pour les enfants malades du cancer, quels effets?

Suivi des enfants guéris: les séquelles et les soins de suivi des enfants guéris ne sont pas connus du grand public.

Insuffisance cardiaque, attaque cérébrale, diabète et lésion aux yeux sont quelques exemples des effets indésirables de thérapies trop agressives. L’association Cancer de l’Enfant en Suisse s’engage pour ces enfants et jeunes adultes guéris.

Son financement permet entre autres: 1. de former des mentors, 2. d’offrir des prises en charge médicales et psychologiques individualisées, 3. de coordonner des groupes d’échange, 4. d’organiser des activités de loisirs appropriées.

Dépistage et thérapies: l’argent public ou l’industrie pharmaceutique ne financent pas ou peu leur amélioration. Là encore, Cancer de l’Enfant en Suisse s’engage.

suisse vous donne la liberté d’utiliser une partie de votre succession comme bon vous semble.

Que fait Cancer de l’Enfant en Suisse avec votre don par testament?

Vous choisissez: Soit vous précisez dans votre testament le domaine d’utilisation de votre don, par exemple la recherche ou les soins de suivi. Soit vous nous laissez l’utiliser là où nous en avons le plus besoin. Dans tous les cas, notre objectif reste le même: 5 enfants sur 5 guéris et en pleine forme.

L'Association <<Au Coeur du Niger>> sur le terrain

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Formation et accompagnement aux mères des enfants scolarisés.

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Peter Lack, Directeur Cancer de l’Enfant en Suisse peter.lack@cancerenfant.ch, 061 270 44 09

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UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

16 Culture

Soyons résolus à découvrir Un territoire réduit au centre de l’Europe où se rencontrent différentes traditions et cultures, voilà qui résume bien notre pays, mais aussi sa création culturelle par essence cosmopolite. Musées, galeries, théâtre, concerts, festivals, architecture, photographie, littérature, opéra, danse… l’offre pour les amateurs d’art et de culture est des plus séduisante, et si la meilleure idée que l’on pouvait avoir concernant nos fameuses résolutions était culturelle?

TEXTE JORAM VUILLE

Si l’on ne peut véritablement parler d’un art typiquement helvétique, hormis peutêtre quelques traits de caractère tels que la simplicité et un certain goût de la discrétion, la création artistique est à l’image de notre pays et c’est sa diversité qui en fait son homogénéité. Un formidable melting-pot que l’on peut admirer un peu partout tant l’offre est pléthorique. La Suisse, par rapport à sa superficie et sa population, est l’un des pays avec la plus grande offre artistique au monde. Rendez vous compte, plus de 1 000 musées, sans compter les nombreuses galeries d’art et autres boutiques spécialisées. Et s’il est impossible de vous faire une liste exhaustive des endroits à voir, pourquoi n’essayerons-nous pas de nous fixer des objectifs ensemble? Chacun sera ensuite libre de les adapter à son envie, il n’y a, en la matière, pas de règle. Arbitrairement nous nous fixons donc une découverte par mois, un thème à explorer. Là encore, chacun choisira selon ses goûts; traditions, musique, danse, architecture, design, photographie, mode, théâtre, littérature, typographie, graphisme, art contemporain, cinéma, gastronomie, etc. L’idée n’étant pas d’imposer nos choix, mais de s’encourager mutuellement à la découverte, même s’il faut donner la première impulsion. À CHAQUE MOIS SON THÈME…?

Arbitrairement nous avons choisi la photographie pour débuter l’année, mais voilà, quelques recherches sur internet plus tard et il semblerait, une fois de plus, que nos bonnes résolutions seront compliquées à mettre en œuvre. Tout semblait pourtant parfait avec le début de l’exposition Photo18 à Zürich le 12 janvier. Plus de 125 photographes Suisses qui viennent présenter leurs travaux du moment dans l’un des cinq entrepôts industriels du Maag Areal de Zürich. Voilà qui nous permettait d’avoir un aperçu actuel et représentatif de la création photographique en Suisse. Mais d’autres événements phares dans ce domaine se succèdent tout au cours de l’année. Faut-il

repousser nos découvertes photographiques au mois de septembre pour ne pas manquer l’une des manifestations les plus originales consacrées à la photographie qu’est le Festival Images de Vevey? Ou alors au mois de mai pour se rendre aux Journées photographiques de Bienne? En juin pour plonger dans la Nuit des images du Musée de l’Élysée à Lausanne? Problème de temps donc, mais aussi d’espace… Si nous choisissons Zürich pour Photo18, nous nous rendrons ensuite à la Gallery Focus 21, mais que faiton de Lausanne et Winterthour?

Winterthour pour son musée de la photographie qui abrite des photographies d’artistes contemporains tels que Lewis Baltz, Hans Danuser, William Eggleston, Hans-Peter Feldmann, David Goldblatt, Nan Goldin, Paul Graham, Andreas Gursky, Roni Horn, Loretta Lux, Urs Lüthi, Boris Mikhailov, Arnold Odermatt, Gilles Peress, Pipilotti Rist, Annelies Štrba, mais également une part plus classique avec les œuvres d’Eugène Atget, Karl Blossfeldt, Bill Brandt, Dorothea Lange, Lisette Model, Albert Renger-Patzsch, August Sander, Charles Sheeler, Edward Weston ou encore Weegee pour n’en citer que quelques-uns.

Toujours à Winterthour se trouve la Fotostiftung Schweiz ou plus officiellement la Fondation suisse pour la photographie, qui s’engage pour la préservation, la promotion et la médiation d’œuvres photographiques et organise, dans ce cadre, entre trois et quatre expositions par année et publie des ouvrages sur l’histoire de la photographie en Suisse.

Lausanne pour le Musée de l’Élysée qui possède actuellement huit salles d’exposition réparties sur quatre étages et accueille des collections permanentes avec des œuvres notamment de Francis Frith, Robert Capa, John Phillips, Marco Giacomelli ainsi qu’une collection unique des premières photographies en couleurs réalisées par Gabriel Lippmann, mais offre aussi une place de choix aux photographes suisses tels que Nicolas Bouvier, Adolphe Braun, Ella

Brandreport Office fédéral de la culture

Le patrimoine pour tous 2018 est l’Année européenne du patrimoine culturel.

L’Office fédéral de la culture (OFC) saisit l’occasion pour apporter une bouffée d’air frais dans un domaine qui pâtit d’une réputation quelque peu poussiéreuse.

TEXTE SMA

Le 18 décembre 2017, l’OFC lance un concours d’idées intitulé «Le patrimoine pour tous». Sur une plate-forme participative en ligne pourront être émises, commentées et développées, jusqu’au 25 mars 2018, des propositions relatives aux questions suivantes: Comment le patrimoine culturel peut-il favoriser la cohésion sociale? Quels nouveaux modes d’appropriation du patrimoine peut-on imaginer?

Comment communiquer de façon intéressante sur la thématique, et comment mieux mettre le patrimoine en valeur? Tout le monde a quelque chose à dire à ce sujet. Qu’il s’agisse du bâtiment historique du coin de la rue, des fouilles archéologiques situées près de la piscine ou de

la tradition vivante de la fête du village – tout le monde est quotidiennement confronté au patrimoine culturel, tout le monde exerce une influence sur lui, et il est pour tous une source de plaisir ou, parfois, de mécontentement.

Les idées les plus appréciées seront présélectionnées, puis évaluées par un jury. Le 4 mai 2018 aura lieu, à Berne, une fête pour toutes celles et ceux qui auront participé. Les lauréates et lauréats y seront primés et célébrés. Et, pour ne pas en rester aux bonnes intentions, l’OFC lancera en mai 2018 un concours de projets.

Lors de cette deuxième phase, les idées primées seront développées sous la forme de projets concrets. Les projets lauréats seront ensuite mis en œuvre avec le soutien de la Confédération.

Pour participer: www.patrimoinepourtous.ch

Maillart ou Hans Steiner. Lausanne toujours pour ses librairies spécialisées dont La Chambre Noire qui propose des livres photographiques d’exception avec, là aussi, une belle place offerte à la production suisse.

Que faire, que choisir?

UNE RÉSOLUTION NON TENUE DE PLUS? NON. Nous ne sommes pas encore sortis de notre salon que nous faisons face à des choix cornéliens. Un thème par mois cela semblait pourtant facile à mettre en œuvre, mais l’offre est telle qu’il semble impossible de choisir ou du moins de définir clairement une ligne de conduite. On l’a vu, des événements se succèdent tout au long de l’année, et si cela vaut pour la photographie c’est également le cas pour les autres domaines évoqués précédemment. Doiton déjà abandonner notre résolution 2018 ou est-il encore temps de la redéfinir? Et si au lieu de tout planifier, classer, préparer,

notre résolution 2018 était de découvrir et de profiter des offres culturelles, mais de façon spontanée? Nos smartphones nous permettent de connaître l’agenda culturel du lieu dans lequel on se trouve, ils nous indiquent le musée, la galerie d’art, le cinéma le plus proche, l’excuse de ne pas savoir qu’il y avait quelque chose à faire ne peut donc pas être brandie. Il nous faut simplement un peu de temps, s’offrir du temps pour découvrir… la voilà notre résolution 2018. Et vous, êtes-vous prêts à prendre cette décision? Une fois encore, aucun rythme n’est imposé, mais pourquoi ne pas imaginer que lors de chaque déplacement, qu’il soit personnel ou professionnel, on en profite pour découvrir quelque chose? Que le temps d’un instant on regarde notre environnement à la manière d’un touriste. Cela peut prendre 1 minute, 1 heure ou 1 jour, mais l’idée est là.

Ouvrir à nouveau les yeux sur notre environnement, se donner l’envie d’en savoir plus, d’apprendre, de découvrir.

ANNÉE DU PATRIMOINE CULTUREL Une résolution qui prendra encore plus d’ampleur puisque 2018 sera l’année européenne du patrimoine culturel. De nombreuses manifestations seront organisées afin de promouvoir « une culture du bâti de haut niveau » afin de valoriser « le rôle du patrimoine culturel dans le développement démocratique et durable de la société » comme nous l’indiquait le conseiller fédéral Alain Berset dans son communiqué de presse qui annonçait la tenue, pour l’ouverture de cette année culturelle, d’une conférence des ministres européens de la Culture à Davos du 21 au 22 janvier. À noter également qu’à cette occasion, l’Office fédéral de la culture lance un concours d’idées « Patrimoine pour tous », dont l’objectif est de faire participer toute la population au débat sur le patrimoine culturel. Les meilleures idées seront réalisées au cours de l’année avec le soutien de l’Office… une autre bonne résolution?

Musée Olympique, Ouchy, Lausanne

2018, l’année du voyage et du bien-être Arrêter de fumer ou encore perdre du poids font partie des résolutions les plus courantes mais bien souvent on se prend à les abandonner dès le mois de février. Pourtant, les bonnes résolutions ne sont pas toujours synonymes de casse-tête! C’est aussi l’occasion de faire un point sur ses envies et de s’occuper de soi pour bien commencer son année.

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PRÉSENTE LE

40E FESTIVAL INTERNATIONAL DE

BALLONS

TEXTE JÉROMINE HABIGAND

Un voyage bien-être comme résolution pour l’année 2018, voici une bonne manière de s’occuper de soi tout en profitant d’un cadre de rêve. Tour opérateur spécialisé dans l’océan Indien, les Caraïbes, la Polynésie et le Mexique, Départ Voyages organise des séjours sur mesure depuis plus de 40 ans. Cette équipe de passionnés connaît parfaitement chacune des destinations qu’elle propose et s’attache à créer des vacances personnalisables en fonction des souhaits et possibilités de chacun. Cette année, c’est le voyage wellness qui est à l’honneur.

Partenaire de l’hôtel LUX* South Ari Atoll aux Maldives, l’équipe vous propose un séjour rempli de surprises.

Un magnifique spa, niché dans un écrin de nature, disposant de quinze salles de soins sur pilotis et dans les jardins, saunas, piscines chauffées et hammams: voici à quoi vous pouvez vous attendre en visitant cet hôtel 5 étoiles situé sur l’île de Dhidhoofinolhu, mais ce n’est pas tout.

En effet, le concept des hôtels LUX* n’est pas seulement de se détendre en profitant d’un repas sur la plage ou en se délectant de glaces et de cafés maison. Entre un passage en salle de relaxation et une manucure, profitez du cadre idyllique de l’hôtel pour observer requins-baleines et raies manta à toute époque de l’année.

Et si vous ne voulez pas en rester là, cours de yoga et programmes méditation viendront compléter votre séjour, que demander de plus pour commencer l’année au mieux de sa forme?

Offre spéciale CHF 300.- de réduction par personne.

Offre spéciale pour nos lecteurs 1 semaine dès CHF 2‘995.- par personne*, vols et transferts inclus.

Cours de yoga pour 2 adultes offert.

Pour bénéficier de ce prix spécial, veuillez annoncer code «24h» ou code «TDG» lors de votre réservation.

27 JANVIER - 04 FÉVRIER 2018

CHÂTEAU-D’OEX WWW.FESTIVALDEBALLONS.CH

Départ Voyages 021 729 50 00 info@depart.ch www.depart.ch ou dans votre agence de voyages. *Réduction de CHF 300.- déjà incluse

Avec le soutien des Communes de Château-d’Œx, Rossinière, Rougemont, Saanen et de Pays-d’Enhaut Tourisme

divorce.ch Brandreport

Conseils juridiques dans une période difficile Un divorce est toujours une épreuve émotionnelle mais les aspects juridiques sont facilement maîtrisables. Divorce.ch répond à nos questions.

TEXTE SMA

L’autorité parentale et le droit de garde sont des sources de conflits fréquents?

De moins en moins: Par principe, l’autorité parentale reste conjointe après divorce.

Pour la garde, de plus en plus de couples conviennent d’une garde alternée (par exemple une semaine chez papa, une semaine chez maman). Les pères sont ainsi mieux impliqués concrètement et non réduits à être un tiroir-caisse: c’est tout bénéfice pour les enfants. Le site permet de choisir l’option de la garde alternée et de personnaliser l’accord. Plus de 60% des utilisateurs du site ont des enfants. Le juge doit examiner une garde alternée si elle est demandée par l’un des parents ou par un enfant.

Et le partage de la LPP? C’est la loi: en cas de différences substantielles entre les avoirs de prévoyance accumulés pendant le mariage, la loi impose un équilibrage. Il est totalement inutile de vouloir se battre contre le principe légal. A noter cependant que, depuis cette année, il est possible de renoncer au partage si chaque époux bénéficie d’une prévoyance «adéquate» après divorce, ce qui laisse une certaine marge de manœuvre. Tous les détails sont dans le site.

Et s’il y a un immeuble?

Il est proposé de contacter un notaire pour liquider cet aspect qui présente une certaine technicité. Si les époux souhaitent rester en copropriété après divorce, nous établissons une convention spécifique, sans coût supplémentaire.

Les documents générés par votre site sont-ils valables pour tous les tribunaux?

Oui, nous avons 100% de succès depuis le lancement du site en 2007. Tous ceux qui ont utilisé les services du site ont reçu leurs jugements de divorce (ou de séparation si on choisit la séparation) dans les délais et pour le prix annoncé. Il n’y a pas de coûts cachés.

Et si le cas est complexe et nécessite l’aide d’un avocat?

Le site donne une information complète sur tous les aspects du divorce ou de la séparation. Le site propose une liste d’avocats spécialisés pour les cas complexes. Le site donne aussi les références de médiateurs ou de conseillers conjugaux.

Et si un internaute a une question?

Il la pose directement par téléphone ou en envoyant un mail à info@divorce.ch et on lui répondra dans les 24 heures, sans frais supplémentaires bien sûr. Les questions sont rares car le site est très complet. De

plus, il y a un moteur de recherche qui permet d’arriver directement au sujet qui vous intéresse.

En bref, est-il facile de divorcer ou de se séparer?

Un divorce ou une séparation est toujours une épreuve très douloureuse et pénible émotionnellement. Mais du point de vue de la technique juridique, c’est très simple et les résultats sont acquis d’avance.

Que propose le site divorce.ch?

Le site offre plus de 300 pages d’informations gratuites et permet de générer les documents à présenter au juge pour divorcer ou se séparer à l’amiable, sans frais d’avocat (550.- CHF pour un divorce). Les «droits de greffe» (taxes) exigés par les cantons sont à payer en plus, directement au canton concerné (600.- CHF à Genève, le canton le moins cher).

En quoi le site se distingue- t-il des autres sites du même genre?

Les autres sites visent à apporter une clientèle à l’avocat qui est derrière et ont des prix d’appel («à partir de ...») qui sont vite dépassés.

Notre principal concurrent est géré par des entrepreneurs du web qui ne sont pas avocats.

Votre site s’adresse à ceux qui souhaitent divorcer ou se séparer à l’amiable, mais en général, il n’y a pas de consentement mutuel?

Si, plus de 95% des divorces en Suisse sont prononcés par consentement mutuel. Tout est écrit d’avance et dans l’essentiel des cas il n’est pas nécessaire de faire appel à un avocat.

La faute n’a aucune incidence sur le divorce.

Les conséquences du divorce sont purement économiques. Tout est très standardisé, de sorte qu’on sait à l’avance ce qui sera décidé si le divorce se passe mal. La seule différence

est une longue procédure (plus d’une année) et des frais d’avocats importants.

Par exemple, quels sont les critères pour qu’une épouse obtienne une pension après divorce?

Tout est détaillé dans le site. En bref, il n’y a en principe pas de pension post divorce (principe du clean break). Le cas échéant, une pension dégressive dans le temps sera décidée pour permettre à l’épouse de se remettre à niveau professionnellement. Si l’épouse a été mariée longtemps et a plus de 50 ans, on présume qu’elle ne pourra pas retrouver une occupation lucrative et elle doit bénéficier d’une pension pour maintenir son train de vie antérieur. Selon le Tribunal fédéral, on ne peut pas exiger d’une mère qu’elle reprenne une activité professionnelle si elle ne travaille pas déjà et qu’elle est en charge d’un enfant de moins de 10 ans. En principe, pas d’obligation de travailler à plus de 50% tant que le plus jeune des enfants à charge n’a pas atteint l’âge de 16 ans.

Et les pensions d’un père pour les enfants?

15% du salaire net du père pour un enfant, 25% pour deux enfants et 30% pour trois enfants lorsque le revenu mensuel du père est entre 6'000.- et 12'000.-. Les pourcentages augmentent si le salaire est inférieur à 6'000.- et peuvent diminuer si les salaires sont très importants. Inutile de se battre en procédure pour obtenir une petite réduction ou une petite augmentation. Les divorces «bagarre» ont surtout pour résultat de traumatiser les enfants.

Parfois à vie!

TROP C’EST TROP! Mythes et limites

Du 4 mars 2017 au 7 janvier 2018

tion a g n o l o Pr rier ! v é f 4 u jusqu’a

Bien qu’il appartienne au règne animal, l’être humain se considère volontiers comme une créature à part, au-dessus des autres espèces vivantes, en droit de dominer et d’exploiter la nature à sa guise. Et depuis toujours, il est enclin à l’orgueil, à l’inconscience, à la démesure.

Dans la mythologie antique, ce genre d’excès portait un nom: l’hubris (hybris en grec). Et c’était le pire des crimes: ruinant l’équilibre et l’harmonie (cosmos) créés

par les dieux, il provoquait le désordre et le dérèglement (chaos). Et les châtiments étaient terribles.

Aujourd’hui, à l’ère de l’Anthropocène, alors que les humains sont maîtres du monde et qu’ils aspirent à devenir dieux, l’hubris est affaire de limite entre le possible et le sensé.

Confrontant les mythes du passé et les enjeux du présent, l’exposition Trop c’est trop! aborde ces questions sous un angle ludique,

drôle et parfois inquiétant. Au supermarché HUBRIS, les nombreux articles en vente anticipent un futur plausible, où créations transgéniques, gadgets transhumanistes, compagnons robotiques et autres produits repoussent les limites. Entre dérives technologiques, délire consumériste, inconscience écologique et culte narcissique, HUBRIS propose un assortiment riche et varié! Mais comme dans tout magasin, il faut passer à la caisse: la note pourrait bien être digne des antiques punitions divines.