CONTRACTING SOLAIRE Réponse page 12
Comment ça marche ? U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
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ÉNERGIES & DÉVELOPPEMENT DURABLE
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Interview
Mette Lykke La CEO de Too Good To Go nous présente les enjeux liés à l’alimentation et au gaspillage alimentaire, axe essentiel du développement durable.
En savoir plus sur focus.swiss
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2 ÉDITORIAL
FOCUS.SWISS
Jan Langlo
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CONTENU. 04 Construction durable 08 Mobilité 10 Interview: Mette Lykke 12 Énergies renouvelables 18 Les enjeux du développement durable
Définir avant de juger
20 Démarche RSE
FOCUS ÉNERGIES & DÉVELOPPEMENT DURABLE
Pour apprécier le comportement durable d’une société, il faut non seulement que celle-ci publie l’impact de ses activités, mais aussi que cet impact soit évalué de la même façon dans le monde entier.
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En Suisse, le Conseil fédéral a prévu de rendre obligatoire pour les grandes banques, assurances et sociétés cotées la publication des effets de leurs activités sur le climat ou l’environnement et des risques financiers qui en découlent, selon un standard international. La première publication devra intervenir au plus tard en 2024 et portera sur les activités de 2023. Pour définir si un produit financier est durable, les banques ont besoin de ces informations en provenance des sociétés concernées. Par ailleurs, il n’existe pas encore de méthode uniforme pour apprécier les données des sociétés. Swiss Sustainable Finance a recensé huit approches pour évaluer la durabilité d’un investissement. Par exemple, exclut-il certains secteurs d’activité (armes, énergies fossiles p.ex.), sélectionne-il les meilleurs acteurs d’un secteur (même s’ils polluent encore), ou les actionnaires s’engagent-ils pour
BARIS ARAS COUNTRY MANAGER
améliorer les pratiques de l’entreprise? Cette variété explique que les notes de durabilité données par les agences de référence soient décorrélées entre elles.
raditionnellement, le seul but d’une entreprise était de maximiser ses profits pour ses actionnaires. Il est désormais admis qu’une entreprise doit se préoccuper de sa performance, des personnes et de la planète. Il faut qu’elle reste rentable, sinon ses bonnes pratiques ne dureront pas longtemps. Pour une entreprise, le fait de prendre soin de son personnel et de la planète qui fournit les ressources nécessaires à son activité sont aussi des facteurs de succès et de durabilité. Alors que les standards comptables sont bien établis pour mesurer les résultats économiques d’une société, les standards relatifs aux aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont encore embryonnaires. Les plus avancés concernent le climat, vu le réchauffement de la planète. Pour apprécier le comportement durable d’une société, il faut que celle-ci publie l’impact de ses activités et que ce dernier soit évalué de la même façon dans le monde entier, afin de mener des comparaisons fiables.
CHEF DE PROJET
L’écoblanchiment (ou «greenwashing») désigne des pratiques qui visent à tromper l’investisseur, en lui faisant croire qu’un produit est plus durable qu’il ne l’est. En réalité, ce terme est souvent employé lorsqu’un produit ne répond pas aux attentes d’un investisseur. Par exemple, un fonds qui tient compte des critères ESG ne contient pas forcément que des sociétés non polluantes ou des sociétés qui ont un impact positif sur le réchauffement de la planète. C’est pourquoi, pour éviter les déceptions, il faut expliquer quel aspect de la durabilité a été pris en compte et quelle stratégie est poursuivie.
Il faut expliquer quel aspect de la durabilité a été pris en compte et quelle stratégie est poursuivie.
On se rend de plus en plus compte que les sociétés ne sont pas «brunes» ou «vertes», mais qu’il existe au moins 50 nuances de vert. L’économie doit repenser son fonctionnement. Cela prendra du temps, car les nouvelles solutions ne sont de loin pas encore assez développées pour remplacer toute notre consommation actuelle. De nombreuses sociétés, pétrolières par exemple, sont en transition car elles se sont rendues compte qu’elles doivent s’adapter pour ne pas devenir obsolètes. Mais ne pas les soutenir dans cette transition reviendrait à repasser de la 5G à la 2G!
PASCAL BUCK ÉDITORIAT
ANDREA TARANTINI LAYOUT
ANJA CAVELTI TEXTE
ANDREA TARANTINI, LÉA STOCKY IMAGE DE COUVERTURE
TOO GOOD TO GO CANAL DE DISTRIBUTION
TRIBUNE DE GENÈVE & 24HEURES IMPRESSION
CIL CENTRE D’IMPRESSION LAUSANNE SA
SMART MEDIA AGENCY SA. GERBERGASSE 5, 8001 ZÜRICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDAKTION@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS.SWISS
En Suisse, les principales sources d’émission de CO2 sont les bâtiments et les véhicules. Il faut donc dépenser des dizaines de milliards pour mieux isoler et chauffer les premiers et remplacer les seconds. Il faut aussi développer les sources d’énergie renouvelables. Les banques sont prêtes à financer ces projets, mais la volonté de les initier se trouve auprès des entreprises et des particuliers, c’est-à-dire de nous tous.
Bonne lecture!
Texte Jan Langlo, Directeur de l’Association de Banques Privées Suisses
Baris Aras
Chef de projet
BRANDREPORT • APROTEC SA
Trois générations remplies d’énergie Entreprise familiale de trois générations, Aprotec a été fondée en 1958 par Eugène Blaesi. C’est son fils, Michel Blaesi, qui spécialise l’activité dans l’éclairage de secours et de sécurité. Aujourd’hui, c’est sa petite-fille, Anne-Sophie Dunand-Blaesi, qui gouverne la maison. PME basée à Carouge, elle est née du tissu économique et social genevois. Aprotec a ouvert en 2014 un bureau sur le canton de Fribourg afin de toujours mieux servir sa clientèle romande et travaille étroitement avec une petite équipe pour implanter le savoir-faire de la maison dans la partie italienne de la Suisse.
Anne-Sophie Dunand-Blaesi
Directrice générale d'Aprotec SA
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protec se positionne sur le marché en offrant une chaîne de production complète, professionnelle et riche d’une longue expérience: de l’étude de projet à la vente du matériel en passant par la fabrication, la mise en service ou encore le suivi de la conformité des installations aux normes en vigueur. Les valeurs qui garantissent à Aprotec sa réputation sont la qualité des produits, leur durabilité et la proximité avec ses clients.es, partenaires et fournisseurs.euses. Si la crise sanitaire a mis en exergue des grains de sable dans les rouages du monde globalisé, elle aura au moins prouvé que les circuits courts et le travail local sont fonctionnels!
Soucieuse de sa constante évolution et de son adaptation aux changements environnants, la direction a demandé un audit RSE à un organisme indépendant. Elle décide ensuite d’impliquer les collaborateurs.rices dans les processus de responsabilisation économique, écologique et sociale. C’est dans ce cadre que le projet
«Green Team» voit le jour. Parmi les quelques septante employés.es, une équipe, formée de volontaires, représente l’ensemble des départements. Ces ambassadeurs.rices suivent des formations, visitent des entreprises inspirantes, forment des groupes de travail pour élaborer la mise en œuvre de projets et
se voient être les défenseurs.es de nouvelles idées au sein de l’entreprise et face aux parties prenantes. Certifiée «SwissMade» en 2012, Aprotec est aussi une entreprise formatrice avec une activité importante de soutien aux jeunes artistes et espoirs sportifs. Elle est en cours d’obtention du label Swiss Triple Impact (STI), qui vise à engager très concrètement les entreprises dans des Objectifs de Développement Durable. Aprotec participe également au programme de la «Fabrique Circulaire», qui accompagne les PME dans les changements stratégiques nécessaires pour tendre vers une économie plus circulaire. Son projet de longue haleine est la labellisation B-Corp qu’elle voit pointer progressivement. En attendant ce Graal, les abeilles de la ruche sponsorisée par l’entreprise permettent aux employés.es de manger des tartines de miel local tout en pollinisant les plaines genevoises de belles idées. C
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www.aprotec.ch
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#FOCUSDÉVELOPPEMENTDURABLE
GROUPE E • BRANDREPORT 3
Louer son infrastructure de recharge au lieu de l’acheter La mobilité électrique progresse sans cesse et gagne en importance auprès des entreprises, des propriétaires et des gérants.es immobiliers. Nicolas Müller, responsable Mobilité électrique chez Groupe E, nous parle des points à prendre en compte lors de la planification et de l’installation de bornes de recharge.
Nicolas Müller
Responsable Mobilité électrique
Les Suissesses et les Suisses qui passent à la mobilité électrique sont toujours plus nombreux.ses. De ce fait, la demande en bornes de recharge sur les places de stationnement privées augmente continuellement. Que recommandezvous aux propriétaires immobiliers et aux gérants.es pour éviter une prolifération incontrôlée des stations de recharge? Nous leur recommandons d'avoir une approche globale pour l'ensemble des places de stationnement dès le départ. Autrement, ils/elles risquent de rapidement rencontrer des problèmes. En effet, la pose de bornes supplémentaires implique la transformation des installations existantes et donc des coûts y relatifs. Parallèlement, les frustrations peuvent entraîner des problèmes de voisinage.
Quels sont vos conseils pour trouver la solution la plus adaptée? Mes conseils portent sur l’écoute, l’analyse et le conseil. Il nous tient à cœur d’apporter une solution axée sur les besoins du/de la client.e. Cette façon de faire nous permet de procéder à l’aménagement progressif par place de parc, quel que soit le/la client.e - locataire, propriétaire ou entreprise - ou ses attentes. Le financement de l’infrastructure et la facturation de l’électricité par usager.ère sont également des points qu’il est important d’aborder dès le départ. Finalement, la meilleure option est de proposer une solution sur mesure, permettant d’éviter les problèmes cités plus tôt et simultanément de gagner la confiance des clients.es. Vous proposez différents modèles de recharge et d’installation de bornes, à l’achat ou à la location. Quand et pourquoi est-il judicieux de louer? Certains.es propriétaires et gérants.es immobiliers ne sont pas encore convaincus.es que la mobilité électrique s'imposera et ne souhaitent donc pas investir. Ils/elles s’inquiètent du fait que la technologie des infrastructures de recharge puisse encore évoluer. Pour les entreprises, la question est de savoir si le capital social sera investi dans l’infrastructure de recharge ou s’il ne serait pas préférable de contracter un leasing pour les bornes, comme c’est souvent le cas pour les véhicules. Dans ces situations, il est préférable de louer. Groupe E offre à ses clients.es la possibilité de louer l’infrastructure de base et/ou les bornes de recharge sur le long terme. Quelles sont les prestations incluses dans le modèle de location clé en main? La facturation est-elle comprise? Le modèle de location Home+ de Groupe E comprend le montage, l’exploitation et la maintenance de l’ensemble de l'infrastructure de recharge pendant toute la durée de la location. La solution inclut non seulement la facturation par usager.ère, mais également une hotline en cas de dysfonctionnements ou de questions. Elle comprend aussi la télésurveillance de l’infrastructure de recharge et le contrôle des autorisations d’accès aux bornes de recharge via des cartes RFID ou par smartphone. Groupe E propose également des interfaces pour les exploitants.es de flottes, leur permettant de traiter les données de facturation des recharges à domicile, sur le lieu de travail ou sur le réseau de recharge public avec une carte d’accès unique par utilisateur.rice. Ils/elles peuvent ainsi gérer eux/elles-mêmes les données des utilisateurs.rices enregistrés.es.
À quoi faut-il faire attention concernant la puissance de charge? La puissance de charge détermine la vitesse à laquelle la voiture électrique sera chargée. Une planification réfléchie permet d’économiser beaucoup d’argent. La personne qui recharge son véhicule la nuit à son domicile ou sur son lieu de travail, lorsqu’il est stationné pendant neuf heures, n’a pas besoin d’une puissance de charge élevée. Il est donc possible pour une entreprise de mettre à disposition plus de bornes de recharge, si celles-ci ont une puissance de charge plus faible. Par exemple, 30 bornes de recharge peuvent se partager une prise de courant de 63 A (44 kW) - à condition bien sûr d’opter pour une gestion de la charge - bien qu’en temps normal, une borne de recharge nécessite 16 A (11 kW) pour fonctionner. Les bornes de recharge nécessitent une puissance élevée pendant plusieurs heures lorsqu’elles sont utilisées. Quand une gestion de la charge estelle nécessaire et judicieuse? Une gestion de la charge devrait être impérativement installée à partir de la troisième ou quatrième borne. Si ce n’est pas fait, le raccordement principal risque d’être surchargé. Les grands.es consommateurs.rices devront faire face à des pics, qui se répercuteront sur leurs factures d’électricité. Est-il possible de combiner son installation avec des sources provenant d’énergies renouvelables, telles que les installations photovoltaïques? Si c’est le cas, à quoi faut-il faire attention lors de la planification et de l’installation? Bien entendu! Lors de l’analyse et du conseil, nous abordons le thème de l’installation photovoltaïque et le prenons en compte en fonction des souhaits du/ de la client.e. Les énergies renouvelables influent fortement sur la gestion de la charge et offrent une flexibilité supplémentaire aux bornes de recharge. Les installations au sein des entreprises font également l’objet d’une demande croissante. Offrez-vous aussi des solutions clé en main pour ce type de clients.es? Tout à fait. Depuis quelques années, Groupe E offre des solutions pour la recharge en entreprise et possède donc une grande expérience en la matière. Grâce à Work+, en plus de la palette de solutions que nous proposons, nous pouvons également répondre à la problématique de la facturation et du remboursement du courant fourni. Prenons un exemple: dans le cadre de sa campagne publicitaire, le concessionnaire X vend son véhicule
électrique avec trois ans d’électricité offerte sur le lieu de travail. Cela signifie que le/la propriétaire du véhicule peut recharger gratuitement avec sa carte sur le lieu de travail, mais doit payer lorsqu’il/elle recharge sur le réseau public. L’électricité gratuite doit être comptabilisée afin que le concessionnaire puisse la rembourser à l’employeur.se. Les collaborateurs.rices possédant un véhicule d’une autre marque peuvent également recharger à cette borne. Cependant, cette recharge devrait être facturée au prix interne. En collaboration avec son prestataire de service MOVE, Groupe E s’assure que les exigences qui découlent de tels contrats soient automatisées et garantit le remboursement en conformité à la taxe sur la valeur ajoutée. Il est également possible de souscrire à cette solution clé en main sous forme de location au lieu de l’acheter. Le cas échéant, elle est combinable avec nos offres de fourniture d’électricité ou notre solution My Sun Contracting pour consommer une énergie entièrement renouvelable, sans investissement. Quels sont les avantages exclusifs et attractifs de Groupe E par rapport à ses concurrents sur le marché? De mon point de vue, nous nous distinguons par l’étendue de notre expérience sur l’ensemble du secteur énergétique. La taille de notre entreprise, notre capacité financière et notre volonté d’investir dans des marchés rentables à long terme sont des vecteurs de fiabilité. Il faut de la patience et beaucoup de capitaux pour construire des barrages et produire de l’électricité. Il en va de même pour la mobilité électrique, même si le rythme est probablement un peu plus rapide. Groupe E est une entreprise suisse de référence du secteur énergétique et un partenaire de confiance pour ses clients.es. Son parc de production (en propre et en participation) comprend des centrales hydroélectriques et thermiques et produit localement près de la moitié de l’électricité consommée par ses clients.es. Avec les sociétés du groupe, l’entreprise propose une gamme complète de produits et de services dans des domaines aussi variés que les installations électriques, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la mobilité électrique, l'ingénierie, l'électroménager et les solutions de contracting. Groupe E et ses sociétés emploient plus de 2500 collaborateurs.rices et forment plus de 270 apprentis.es. www.groupe-e.ch/mobilite
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4 CONSTRUCTION DURABLE
FOCUS.SWISS
Éco-constructions: des habitations plus durables Selon le site officiel de l’Etat de Vaud, le secteur du bâtiment génère en Suisse plus de 40% des besoins en énergie et des déchets et est à l’origine de 80% des besoins en matière première. Dans un monde touché par le changement climatique, il apparaît urgent de trouver des solutions durables dans le domaine de la construction.
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ne construction durable, aussi appelée éco-construction, désigne la conception ou la rénovation d’édifices économes en énergie qui respectent les principes du développement durable. Ce terme est introduit pour la première fois en 1987 dans le rapport Brundtland par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. Deux dimensions sont importantes: l’espace et le temps. Les ressources doivent être pérennes tout en étant disponibles pour tous. Le développement durable est un équilibre entre trois piliers: l’écologique, l’économique et le social. En ce sens, une habitation durable doit respecter ces trois piliers, autant dans sa construction que dans son utilisation. Ainsi, si une attention particulière est portée aux matériaux utilisés, les conditions de vie des habitants de même que l’emplacement de la bâtisse sont à prendre en compte. Autosuffisance énergétique Si l'on veut utiliser le moins d'énergie possible, il faut réfléchir au choix des matériaux utilisés pour la construction des bâtiments. Des matériaux locaux et durables tels que le bois, le chanvre ou encore la terre crue, de même que des matériaux recyclés comme le verre, le bambou, le sable ou le métal sont privilégiés. Ils doivent aussi être le moins dangereux possible pour l’homme, de façon à créer un environnement
sain et de qualité. Afin de rendre les bâtiments de plus en plus autonomes en énergie et ainsi réduire les coûts de leur occupation, une attention particulière est portée à l’isolation thermique et sonore. Aujourd’hui, de plus en plus d’architectes et de constructeurs cherchent à réaliser des constructions qui soient les plus durables possible. Par exemple, depuis environ dix ans, un étrange bâtiment se dresse à Miami aux États-Unis. Conçue par l’architecte Chad Oppenheim et nommée projet COR, la tour de 122 mètres de haut interpelle par son design: sa façade blanche est percée de trous géants dans lesquels tournent de véritables éoliennes. Les éoliennes et les panneaux photovoltaïques produisent une partie de l’électricité et des capteurs solaires thermiques fournissent le bâtiment en eau chaude. De grandes fenêtres font pénétrer les rayons du soleil et réduisent ainsi les besoins en lumière artificielle. Autre exemple: le centre d’exposition BMW Welt à Munich construit en 2007. Né de la volonté d’allier design et construction durable, le bâtiment utilise l’énergie solaire passant par le toit et les façades pour réchauffer le bâtiment, tandis que des surfaces en verre et de la végétation aident à maintenir la température à un niveau agréable et permettent à l’édifice de s’adapter aux saisons.
Tiny House Pour construire durablement, il ne faut pas craindre de voir trop petit ou trop grand. En effet, les éco-constructions sont des bâtiments de tous types et de toutes tailles. Si la tour de Miami se compose d’une vingtaine d’étages, les Tiny Houses sont un parfait exemple de constructions durables. Ces micromaisons sont souvent construites par le propriétaire même, favorisant ainsi les circuits courts et l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement. Très petites, elles nécessitent peu d’énergie et s’adaptent au milieu dans lequel elles sont stationnées. La possibilité d’installer des systèmes de récupération de l’eau de pluie et des panneaux solaires comble les besoins en eau chaude et électricité. D’un point de vue économique, les Tiny Houses permettent d’accéder à la propriété à un moindre coût. Enfin, ces petites maisons envisagent l’habitat et la manière d’occuper l’espace différemment: plus besoin de grands espaces et de nombreux objets, les habitants des Tiny Houses ne possèdent que ce dont ils ont vraiment besoin. L’environnement Une attention particulière est portée au climat du lieu où le bâtiment est construit. En effet, les besoins de la construction changent, selon qu'elle se trouve dans un milieu chaud ou froid, humide ou sec, ensoleillé ou ombragé.
BMW Welt, Munich
D’un point de vue social, les bâtiments durables doivent assurer le confort des personnes qui y habitent ou y travaillent. Le projet COR de Miami se compose de bureaux, de logements, de commerces et de restaurants. Les personnes qui fréquentent ce lieu ont à disposition tout ce dont elles ont besoin. Les différents espaces sont fonctionnels, garantissant aux habitants la meilleure utilisation possible des lieux et favorisant ainsi leur bien-être. Le lien entre proximité et qualité de vie se retrouve à l’échelle des quartiers. De plus en plus d’écoquartiers voient le jour dans plusieurs villes du monde, comme à Fribourg-en-Brisgau, à Lyon ou à Neuchâtel. Ces quartiers durables sont le résultat de projets d’aménagement du territoire urbain: réduction de l’usage de la voiture grâce au développement des transports en commun et de zones piétonnes, utilisation des énergies renouvelables, récupération de l’eau pluviale, protection de la biodiversité etc. La vie de quartier y est favorisée, de même que la mixité sociale, culturelle et générationnelle. Loin de ne s’attacher qu’à la construction individuelle, les quartiers durables questionnent la définition de la vie en ville et cherchent à l’adapter en fonction des besoins des populations. Texte Léa Stocky
Un espace pour le développement durable.
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Chef·fe de projet nature et environnement Août 2022, 55 jours de formation, Bienne Apprenez à gérer avec succès des projets dans le domaine de l‘environnement - Bases théoriques et pratiques pour comprendre les multiples thématiques environnementales - Développement de vos compétences relationnelles - Opportunité de créer votre réseau auprès de professionnels·les du domaine Préparation au brevet fédéral de „Spécialiste de la nature et de l‘environnement“ sanu.ch/formation
Leadership & management durable 22.09.2022 - 03.02.2023, Bienne 7 jours sur 5 mois pour développer votre leadership et mettre votre organisation sur la voie du développement durable - Analyse et renforcement de vos compétences en leadership - Etat des lieux de votre entreprise en matière de durabilité - Découverte et mise en oeuvre d’outils et processus adaptés à vos besoins sanu.ch/SMLM-FR
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Nos projets et nos entreprises ont besoin de compétences en développement durable Les défis en matière d’environnement et de société sont énormes, et nous sommes nombreux à souhaiter agir sans tarder, de manière constructive, cohérente et spécifique. Or, mettre en œuvre des solutions réalistes autant qu’ambitieuses ne s’improvise pas. Il faut d’une part connaître le contexte, les approches, les outils et la culture de travail de sa branche ; d’autre part, il faut développer les savoirfaire et savoir-être qui permettent de mettre en oeuvre les améliorations et les changements qui amélioreront l’impact environnemental et la plus-value sociale de nos activités professionels·les. Le cadre peut être posé par la politique. Mais les solutions et les changements doivent être initiés et menés par les professionnels·les
dans leur organisation, qu’elle soit privée ou publique. La formation continue permet de renforcer deux niveaux complémentaires : 1. Amener à chaque métier et fonction une compréhension large des thématiques environnementales (climat, biodiversité, gestion de l’eau, des sols, des déchets ou encore économie circulaire) ainsi qu’une maîtrise des outils et ressources à même de faire évoluer sa branche, son métier ou son organisation, grâce à des projets bien menés.
travail sur le sens et gestion des conflits d’objectifs).
sanu sa s’engage depuis trois décennies pour accompagner et former les professionnels·les qui souhaitent agir à leur échelle. Consultez notre programme de formation, ou contactez2. Permettre aux cadres su- nous pour une offre d’acpérieur·es d’agir sur leur or- compagnement sur mesure. ganisation afin de la mettre sur la voie de la durabilité, en Marc Münster, combinant un leadership aviDirecteur adjoint, sanu sa sé avec les outils pratiques de la durabilité en entreprise (analyses contextuelles, gestion des parties prenantes, nouveaux modèles de travail,
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#FOCUSDÉVELOPPEMENTDURABLE
STEINER SA • BRANDREPORT 5
De nouveaux axes pour la durabilité dans l’immobilier La durabilité est aujourd’hui de bon ton, la retranscrire dans des actions concrètes quotidiennes s’avère en revanche plus compliqué. Le développement durable repose sur trois axes définis dans la Constitution helvétique: l’écologie, l’économie et la société. Dans ses développements immobiliers, Steiner fait preuve d’innovation tout en conciliant ces trois axes. Des concepts tels que l’économie circulaire et la co-création marquent l’identité des nouveaux projets développés par Steiner en Suisse. niveau de l’intégration de ces matériaux. C’est une exigence que l’entreprise fixe d’ailleurs à tous les acteurs du projet dès le lancement du développement immobilier.
Jean-Yves Coste
Directeur Real Estate Development West Steiner SA
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orsqu’on aborde la question du développement durable avec Jean-Yves Coste, responsable du développement immobilier romand chez Steiner, la réponse est sans détour: «Nous devons encore amplifier nos démarches, nos engagements et nos actes concrets.» Ce constat tranchant montre les ambitions d’un groupe qui a déjà plusieurs cordes à son arc en matière de développement durable. Le marché immobilier évolue constamment. Les besoins en bureaux, surfaces commerciales et logements connaissent des évolutions au gré des besoins économiques et démographiques. Pour permettre de répondre à ces besoins tout en réduisant l’impact carbone, les critères d’économie circulaire sont pris en compte dans les nouveaux projets immobiliers. Ils s’ajoutent à une conception qui favorise des espaces agiles et modulables, prolongeant la durée de vie des bâtiments. Intégrer l’économie circulaire lors de la planification En intégrant des matériaux pouvant facilement être réutilisés ou transformés, les développements de Steiner répondront aux défis de demain. Des matériaux pouvant être facilement réutilisés permettent en effet de réduire la consommation d’énergie grise dans les nouveaux bâtiments. Concrètement, le projet de Hofmatt Sud à Soleure tient spécifiquement compte de cet aspect au
Le site web du complexe résidentiel permet en outre aux acquéreurs intéressés de signaler leurs préférences en termes de développement durable. Pour Yves Oppliger, chef de projet, «cet outil nous permet de reconnaître les besoins du marché et de les prendre en compte de manière anticipée. Les retours reçus montrent d’ailleurs que l’envie d’investir dans un projet durable est bien confirmée.» Mécanismes internes orientés vers la durabilité Étant un des acteurs majeurs du développement immobilier en Suisse avec un portefeuille de 4,2 milliards de francs, Steiner s’est fixé des mécanismes internes favorisant la prise en compte de labels au sein de ses développements de projets résidentiels.
Le développement durable et les circuits courts s’incarnent au Jardin des Nations avec Genève Cultive et son potager. Photo: René Torre
Le promoteur ne planifie par exemple que des systèmes de chauffage utilisant des énergies renouvelables et renonce au mazout ou au gaz. De plus, chaque projet prévoit une part d’autoproduction d’électricité photovoltaïque. L’entreprise s’est également donnée comme but de respecter les critères d’exclusion de Minergie-Eco lors de la sélection des matériaux de construction. Des labels plus ambitieux sont aussi pris en compte lorsque la viabilité du projet le permet. Au Jardin des Nations à Genève, Steiner a récemment lancé une démarche qui accorde une importance majeure aux aspects humains et écologiques. L’ambition de Steiner est de concilier développement durable et aménagement urbain. Une exigence qui s’incarne dans l’espace d’urbanisme transitoire du Jardin des Nations à Genève. Durant trois ans, cet espace de 40 000m2 au cœur de la Genève internationale sera pensé et
Les aménagements transitoires du Jardin des Nations offrent un nouvel espace de cocréation et de durabilité. Photo: René Torre
imaginé dans un esprit de co-création avec toutes les parties prenantes, notamment le grand public invité à débattre lors d’ateliers participatifs. Le Jardin des Nations: un projet pionnier à Genève Le développement durable et les circuits courts s’incarnent chaque jour au Jardin des Nations avec l’association Genève Cultive qui entretient un grand potager urbain ou La Barje qui privilégie la consommation locale. Tous les matériaux utilisés vivent une seconde vie grâce à un système de récupération et de recyclage. La citerne géante, Syllepse, qui sert à l’accueil du spectacle immersif, est totalement démontable et réutilisable. «Même ses fondations ont été conçues en bois afin de répondre à ces exigences», souligne Magali Vionnet, cheffe de projet événementiel chez Steiner. Demain, Steiner y bâtira un projet qui répondra à une certaine intensité urbaine, économe en artificialisation des sols, avec des espaces naturels végétalisés généreux de pleine terre, un traitement paysager des toitures et des terrasses de style «canopée urbaine». L’intention de Steiner est d’utiliser des matériaux de construction produits localement, recyclés ou biosourcés, en privilégiant notamment le bois. Steiner veut toutefois aller au-delà d’une simple approche technique pour s’impliquer dans une dimension plus humaine. L’entreprise s’appuie sur une approche innovante pour développer un quartier où les critères de santé, comme par exemple la qualité de l’air, de l’eau mais aussi des relations sociales et du bien-être physique, mental et environnemental sont primordiaux et font partie intégrante de sa conception. «Si les attentes de la population en termes de développement durable sont élevées, les ambitions de Steiner le sont tout autant», conclut Jean-Yves Coste.
REYMOND & ASSOCIÉS • PUBLIREPORTAGE
Le droit de l’énergie et de l’environnement, des domaines en constante évolution Avocate associée au sein de l’Etude Reymond & Associés à Lausanne, Me Yasmine Sözerman est spécialiste FSA en droit de la construction et de l’immobilier. Elle pratique essentiellement dans le droit de l’énergie, de l’environnement et de la construction. Dans l’interview qui suit, elle nous présente les enjeux actuels liés à ces domaines du droit.
Me Yasmine Sözerman
Me Yasmine Sözerman, quel est votre parcours et qu’est-ce qui vous a conduit au droit de l’énergie et de l’environnement? J’ai obtenu mon brevet d’avocate il y a plus de sept ans. Déjà pendant mon stage et plus encore depuis lors, j’ai eu la chance de pouvoir travailler sur des dossiers de droit de l’énergie et de l’environnement, en particulier en matière d’énergies renouvelables. Avec les années, mon intérêt pour ces domaines n’a cessé de se renforcer. J’ai approfondi mes connaissances de ces matières lors d’un LL.M. à la Columbia Law School et je les pratique à présent quotidiennement à l’Etude. Pourquoi avoir choisi le droit de l’énergie et de l’environnement? Il s’agit de domaines qui sont en constante évolution. En particulier en droit de l’énergie, le cadre
juridique a beaucoup changé ces dernières années, notamment depuis la décision de sortir de l’énergie nucléaire et l’adoption de la Stratégie énergétique 2050 qui implique de recourir de façon accrue aux énergies renouvelables et locales. Souvent, la pratique et la jurisprudence ne répondent pas encore à toutes les questions soulevées par les nouvelles lois, comme la loi fédérale sur l’énergie par exemple. Cela rend le travail de l’avocat particulièrement intéressant. Vous parlez des évolutions récentes du droit. Pouvez-vous nous donner des exemples? L’arrêt qui a été rendu en mars 2021 par le Tribunal fédéral dans le cadre du parc éolien de SainteCroix est un bon exemple. Il s’agit du premier arrêt topique en matière d’énergie éolienne en Suisse depuis la décision d’abandonner l’énergie nucléaire en faveur des énergies renouvelables. Dans cette décision, le Tribunal fédéral a reconnu que la Stratégie énergétique 2050 et la nouvelle loi fédérale sur l’énergie qui en a découlé impliquaient une focalisation accrue sur les énergies renouvelables et pouvaient, à certaines conditions, justifier des atteintes à la nature et au paysage. Cette jurisprudence aura des effets sur de nombreux autres projets à venir.
En particulier en droit de l’énergie, le cadre juridique a beaucoup changé ces dernières années, notamment depuis la décision de sortir de l’énergie nucléaire et l’adoption de la Stratégie énergétique 2050.
Quels sont les plus grands défis de ce genre de projets? Dans tous les projets d’installations d’énergies renouvelables de grande ampleur, l’un des défis majeurs est de réussir à constituer un dossier aussi complet que possible afin de permettre aux autorités et aux tribunaux de procéder à une pesée des intérêts en présence. Il faut bien connaître le terrain et effectuer des études poussées qui concernent par exemple la faune présente sur le site. C’est un immense travail. Du point de vue juridique, il faut bien coordonner tous les aspects du projet, tels que l’aménagement du territoire, les routes, les défrichements, la protection des eaux. Ces dossiers sont souvent tentaculaires. Le droit de l’énergie et de l’environnement concerne-t-il également les particuliers? Bien sûr. S’agissant du droit de l’environnement, il est omniprésent dans le droit de l’aménagement du territoire et de la construction en général. Si vous construisez un immeuble, des questions de droit de l’environnement vont nécessairement se poser, par exemple en lien avec les nuisances sonores ou une pollution résultant d’une activité artisanale antérieure sur la parcelle en cause. Pour ce qui est du droit de l’énergie, il joue également un rôle en droit de la construction. À titre d’exemple, dans le canton de Vaud, les bâtiments neufs ou rénovés atteignant des performances énergétiques sensiblement supérieures aux normes en vigueur bénéficient d'un bonus supplémentaire de 5% dans le calcul des coefficients d'occupation ou d'utilisation du sol. En d’autres termes, vous pourrez construire plus grand. Par ailleurs, le droit fédéral (et généralement aussi cantonal) prévoit souvent la possibilité d’obtenir des subventions en cas d’installations d’énergies
renouvelables. À titre d’exemple, un particulier peut obtenir une contribution d'investissement en cas d’exploitation d’une installation photovoltaïque. Récemment, l’Office fédéral de l’énergie a d’ailleurs annoncé que l’encouragement du photovoltaïque bénéficierait de 450 millions de francs en 2022. Quel est le rôle de l’avocat.e dans ces contextes? Le rôle de l’avocat.e est multiple et dépend du/ de la client.e et du dossier. Dans les grands projets d’installations d’énergies renouvelables, nous accompagnons les clients.es – autorités ou porteurs de projets - parfois déjà au stade de l’établissement du projet afin qu’ils bénéficient des meilleures chances de succès. L’accompagnement peut aussi intervenir plus tard, au moment où des oppositions ou recours ont déjà été déposés. Cela vaut également avec les communes et les particuliers en matière de droit de la construction et de l’environnement. Comment voyez-vous l’avenir du droit de l’énergie et de l’environnement? Compte tenu du défi énergétique qui nous attend, je suis persuadée que les domaines du droit de l’énergie et de l’environnement vont devenir de plus en plus importants et les tribunaux seront amenés à se prononcer très régulièrement à ce sujet. www.jmrlegal.ch Interview Andrea Tarantini
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6 BRANDREPORT • SOLAXESS
#FOCUSDÉVELOPPEMENTDURABLE
Œuvrer pour une meilleure intégration des panneaux solaires Société suisse fondée en 2015, Solaxess est spécialisée dans la production de films pour les panneaux photovoltaïques qui permettent de mieux les intégrer dans l’architecture des bâtiments. Son fondateur Sébastien Eberhard, ingénieur de formation et passionné de nouvelles technologies, explique dans l’interview qui suit ce qu’est Solaxess et présente les avantages de son produit. Qu’est-ce que le film nano technologique que vous avez créé et comment fonctionne-t-il? Le film est un polymère réticulé auquel est ajouté un mélange nanotechnologique permettant d’obtenir une coloration bien précise. Cela permet de masquer les cellules tout en conservant une excellente performance du panneau photovoltaïque.
Sébastien Eberhard
Sébastien Eberhard, qu’est-ce que Solaxess? Solaxess est une spin off du CSEM (centre suisse d’électronique et de microtechnique), créée en 2015. Lorsque le CSEM m’a présenté la possibilité de rendre esthétique un panneau solaire, sans hésiter une seconde, j’ai relevé le défi d’industrialiser un produit fiable, durable et accessible à tous. Nous produisons un film polymère nanotechnologique destiné à être intégré dans les panneaux photovoltaïques pour les rendre colorés. Grâce à notre technologie, chaque toit ou façade produit de l’énergie tout en restant parfaitement esthétique. Forts de ce constat, nous soutenons activement les États à atteindre l’objectif Net Zero Building d’ici 2050.
Quels sont ses avantages? Un de ses principaux avantages est une nette amélioration de l’intégration des panneaux photovoltaïques sur des surfaces complètes de toitures ou de façades. Accessible à l’ensemble des fabricants de panneaux photovoltaïques du monde entier, notre technologie démocratise l’intégration du photovoltaïque sur les bâtiments. Chaque propriétaire peut en bénéficier en choisissant une couleur adaptée à son projet et en faisant appel, sans contrainte, à différents fabricants de panneaux. Que permet cette nouvelle technologie d’un point de vue environnemental? Aujourd’hui, les experts préconisent de produire là où l’on consomme. Lorsqu’on installe de grosses «fermes» de panneaux photovoltaïques, cela nécessite
une infrastructure importante et l’acheminement de cette énergie génère des pertes conséquentes. Notre technologie permet une parfaite intégration des panneaux photovoltaïques dans le monde architectural. Chaque bâtiment peut ainsi produire sa propre énergie sans aller la chercher à des dizaines ou centaines de kilomètres. Nous venons d’ailleurs de gagner un prix remarquable grâce à un bâtiment qui produit plus d’énergie qu’il n’en utilise.
Vous avez reçu une mention dans la catégorie Prix énergie et climats tempérés du projet Construction21, de quoi s’agit-il? Il s’agit des Green Solutions Awards, organisés par Construction21, une reconnaissance de la communauté des énergies renouvelables pour la réalisation d’un bâtiment zürichois qui combine la technologie Solaxess avec d’autres technologies, lui permettant ainsi de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme.
Sur quels types de bâtiments ou d’objets peut-on intégrer la technologie Solaxess? On peut l’installer sur tout type de bâtiments, tels que des immeubles, des villas, des industries, qu’ils soient neufs ou rénovés, ainsi que sur des véhicules ou d’autres infrastructures comme les abribus etc.
Que signifie cette mention pour vous? Nous avions déjà reçu quelques distinctions nationales, mais ce prix a une dimension internationale et nous positionne sur le devant de la scène.
Aujourd’hui, combien de bâtiments en sont équipés? Des dizaines de bâtiments dans le monde entier utilisent cette technologie. Nous observons que le marché se développe fortement suite aux nouvelles directives énergétiques et à la facilité d’intégration de notre produit.
Pourquoi participer à ce projet et à la Cop26 était-il important pour vous? Cette participation nous permet de bénéficier d’une reconnaissance internationale pour notre produit qui vient d’entrer sur le marché à l’échelle mondiale. La visibilité ainsi que chaque nouveau projet engendrent de nombreuses demandes et débouchent sur de nouvelles réalisations. Comment voyez-vous l’avenir de Solaxess et de votre technologie? Nous espérons que tous les architectes pensent à notre technologie dans le cadre de la construction de nouveaux bâtiments ou de projets de rénovation. Finalement, je souhaite que nous gardions de la couleur sur nos maisons et immeubles tout en profitant de cette formidable énergie que nous distribue le soleil. www.solaxess.ch #solaxessinside
Façade active.
Interview Léa Stocky
Toiture photovoltaïque 100% intégrée.
BRANDREPORT • OSMIA ADVISORS SA
Un nouvel acteur du développement durable est né Entretien avec François Guisan, CEO d’Osmia Advisors SA, un bureau de conseil spécialisé dans l’intégration de critères de durabilité dans les projets immobiliers, de la conception à l’exploitation.
François Guisan
CEO Osmia Advisors SA
Pourquoi un nouvel acteur? Osmia est née de la volonté d’apporter une vision nouvelle et des réponses pragmatiques aux enjeux environnementaux et sociaux auxquels se voient confrontés les grands projets immobiliers. Elle propose une prestation de conseil permettant d’atteindre des résultats de performance. Quelles sont les solutions concrètes que vous pouvez apporter? Nous sommes en veille constante sur le marché de l’innovation et apportons à notre clientèle des solutions éprouvées, qui garantissent une maîtrise des coûts et des performances, sur les thématiques les plus importantes de la durabilité dans l’immobilier. Nous nous centrons sur une aide à la conception sobre et bioclimatique, des concepts énergétiques zéro carbone, la régénération de la biodiversité et la gestion du cycle des eaux (approvisionnement en eaux de pluie, solutions sur l’épuration et la recirculation des eaux usées), ainsi que sur les enjeux de santé (choix de matériaux non toxiques, bio et géosourcés) et la mise en place de mesures servicielles permettant d’améliorer la vie de quartier. Pouvez-vous nous donner des exemples? Il y en aurait pour chaque thématique, mais prenons par exemple l’approche bioclimatique qui consiste en une bonne gestion des orientations du bâti pour obtenir des gains solaires passifs en hiver sans toutefois provoquer de surchauffe en été. Dans ce cadre, nous allons finement analyser les résultats d’un bilan thermique et proposer l’intégration d’éléments de régulation passive des flux d’air pour rechercher une
thermo-circulation naturelle. Il s’agit par exemple de la mise en place de surfaces de captation de gains solaires, distribuant différents espaces à vivre, autorégulés passivement contre le risque de surchauffe. Nous pouvons aussi garantir l’usage des cages d’escaliers comme dispositif de rafraîchissement estival ou intégrer des éléments autorégulateurs du climat intérieur (température et humidité), par l’usage de la terre crue (brique, pisé, terre coulée, etc.) par exemple.
la même logique sur la qualité des aménagements extérieurs et de gestion des eaux à ciel ouvert ou encore sur l’intégration de surfaces et dispositifs de production alimentaire de proximité.
Sur d’autres thématiques, comme la gestion du cycle de l’eau, nous pouvons proposer la dissociation de différents flux pouvant être valorisés par une solution spécifique, comme la collecte et le traitement séparé des urines ou une biophyto-épuration des eaux grises.
N'y a-t-il pas un surenchérissement des coûts que d’envisager de telles approches? Il faut faire constamment un arbitrage entre plusieurs de ces solutions, en fonction de priorités à identifier. Nous accompagnons la Maîtrise d’Ouvrage sur la définition de critères de choix, pour faciliter l’intégration de nouvelles solutions dans les projets. Il faut que les porteurs soient convaincus de la nécessité de changer leurs habitudes de réalisation et de transmettre une telle motivation auprès de toutes les parties prenantes.
L’essentiel pour chacune des thématiques traitées est de trouver une solution qui minimise les émissions polluantes de l’air, de l’eau ou des sols, avec des cycles de matières et d’énergie courts. Outre les exemples mentionnés, nous cherchons
Concrètement, comment agissez-vous? Après une première analyse des enjeux de durabilité (analyse de périmètre, recherche de partis), nos prestations d’intégration s’amorcent en phase de conception de projet, se poursuivent en
phase de planification (en lien avec les prescriptions, le planning et le chiffrage du devis général) puis par l’intégration de ces critères de durabilité dans les soumissions et d’une main courante en réalisation (préparation et suivi de chantier). Nous travaillons étroitement avec l’équipe de projet (architectes, mandataires et entrepreneurs) pour susciter un dialogue constructif et des choix concertés. Enfin, nous suivons des indicateurs de performances sur toutes les phases pour renseigner le Maître d’Ouvrage en temps réel sur les qualités de son projet, jusqu’à la vérification des performances en exploitation, qui valent pour une certification si une demande dans ce sens est souhaitée. Comment envisagez vous l’avenir? Très sereinement. Nous avons actuellement plusieurs mandats sur des grands périmètres de projets comme La Rasude à Lausanne ou Les Côtes de la Bourdonnette à Chavannes Près-Renens, ainsi que des projets plus petits d’immeubles de nouvelle construction. Notre contribution au projet de concours La Pépinière sur Plan-les-Ouates a été la mieux notée sur la thématique du développement durable, montrant la pertinence de nos propositions. Osmia démarre bien son activité et ambitionne un fort développement dans les années à venir. Les acteurs institutionnels font face à des exigences toujours plus accrues en termes de qualités constructives (accords de Paris, objectifs de la Confédération, contraintes de planification, etc.). Ils doivent également rénover leur parc immobilier existant qui reste très déficitaire en matière d’efficience énergétique et d’atouts écologiques ou sociaux. C’est dans ce contexte qu’Osmia a été créé.
Images de concours du bureau Bonhote Zapata architectes, coopératives Codha – Les Echaux, 2021
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#FOCUSDÉVELOPPEMENTDURABLE
LA FORESTIÈRE • BRANDREPORT 7
«Le bois-énergie est un secteur d’avenir» Hébergé par la société coopérative La Forestière, le Groupe Vaud Plaquette Bois-Énergie rassemble des acteurs du terrain pour soutenir à divers niveaux les activités dans le domaine des plaquettes forestières, facilite la réalisation de projets et encourage les bonnes pratiques dans le secteur. Membre du Groupe et également responsable de l’antenne romande de l'association faîtière Energie-bois Suisse, Richard Golay nous parle du bois-énergie et de ses avantages.
Richard Golay
Richard Golay, qu’est-ce que le bois-énergie? Le bois-énergie est la part du bois utilisée comme source d’énergie. Il est obtenu à partir de résidus de coupes lors de l’exploitation en forêt, lors de la transformation du bois dans l’industrie ou à partir d’assortiments qui ne trouvent pas preneur sur le marché du bois. Il constitue un parfait substitut aux énergies fossiles telles que le mazout ou le gaz. Ainsi, le bois-énergie est la deuxième source d’énergie renouvelable en Suisse après l'hydro-électricité; c’est un secteur d’avenir. Quelle est la part du bois-énergie en Suisse par rapport aux autres énergies dans le domaine de la chaleur? 95% de l’énergie valorisée à partir du bois est sous forme de chaleur. La part des bâtiments chauffés grâce au bois-énergie en Suisse est d’environ 11%. Dans 15 à 20 ans, cette part devrait passer à 16 ou 18%, d’autant plus si l’on tient compte des économies d’énergie possibles avec l’isolation des bâtiments par exemple.
des éclats de bois qui sont stockés dans des hangars de stockage intermédiaire ou amenés directement dans des chaudières pour y être brûlés.
représente un véritable soutien à l’activité économique car il permet de créer des emplois durables dans des régions éloignées des pôles économiques.
En quoi l’utilisation du bois-énergie augmente-t-elle la biodiversité? La forêt a de multiples fonctions: elle permet de produire du bois, représente un refuge pour de multiples espèces vivantes et fonctionne comme un filtre pour l’eau et l’air. C’est aussi un lieu de détente fort prisé! Dans les Alpes, elle permet en particulier de stopper les glissements de terrain et les chutes de pierres. Il est donc important de préserver les forêts pour qu’elles conservent leurs multiples fonctions. Prélever des arbres permet d’amener davantage de lumière, ce qui favorise la croissance des petites pousses et des plantes - les coupes rases étant interdites en Suisse. Rappelons que l’exploitation du bois est strictement encadrée par la loi sur les forêts qui empêche de prélever plus de bois que ce que la forêt nous offre. La gestion durable de la forêt préserve ainsi la biodiversité et permet à la fois de produire du bois pour la construction et la production d’énergie. Aujourd’hui, nous n'exploitons pas encore toute la croissance annuelle de nos forêts. Ainsi, le potentiel exploitable reste élevé (environ 50% du volume actuellement valorisé).
Aujourd'hui, la cogénération, c’est-à-dire la production à la fois de chaleur et d'électricité grâce au bois-énergie, se développe de plus en plus. Cette filière est d’autant plus importante en Suisse car nous n’avons pas assez d'électricité en hiver et nous devons en importer.
Que sont les plaquettes forestières et comment les utilise-t-on? Les plaquettes forestières sont préparées à partir de divers types de bois allant des résidus de coupes (branches, cimes) aux bois ronds. Des camions ou des remorques tractées déchiquètent ces assortiments et en font des plaquettes, c’est-à-dire
Et qu’en est-il de la protection de l’air? Suivant les conditions de la combustion, le bois émet plus ou moins de poussières fines dangereuses pour notre santé. Grâce aux progrès techniques et au renforcement de la législation, alors que l’utilisation du bois a presque doublé depuis 1990, la quantité de poussières émises a été divisée par 3,5! Pour préserver la qualité de l’air, il faut avant tout continuer à assainir les vieilles installations, que cela soit les chaudières, les vieux poêles ou les cheminées. Quels sont les atouts du bois-énergie dans la transition énergétique? Le bois utilisé comme combustible relâche une quantité de CO2 proportionnelle à celle qui a été prélevée dans l’air lors de la croissance de l’arbre. Le bois-énergie est donc considéré comme neutre en CO2 du fait en particulier que les forêts sont gérées de manière durable et qu’il substitue des énergies fossiles comme le mazout.
Enfin, il est important de rappeler qu’il n’existe pas beaucoup de solutions techniques pour produire de la chaleur neutre en CO2. Le bois-énergie a donc une place de choix pour l’avenir, que ce soit pour les chaudières individuelles, les poêles à bûches ou à pellets ou les réseaux de chauffage à distance. Si le bois est une ressource qui se renouvelle et est donc durable, elle n’en reste pas moins précieuse et limitée. Cependant, nous sommes encore loin de profiter de tout le potentiel que nous offre la forêt, dans les limites du raisonnable. vd.ch/guide-plaquettes www.laforestiere.ch www.energie-bois.ch Texte Léa Stocky
Le bois-énergie, et particulièrement les plaquettes, sont une ressource locale ou régionale. En effet, les plaquettes forestières sont rarement transportées sur plus de 50 km et la plupart du temps sur moins de 20 km. Il ne faut pas non plus oublier que le secteur
MINERGIE • BRANDREPORT
Certifier des bâtiments confortables et à faible besoin en énergie Minergie est un label suisse attribué aux constructions qui remplissent des exigences en termes de confort et d’efficacité énergétique. Dans l’interview qui suit, Olivier Meile, directeur général adjoint de Minergie et directeur de l’agence romande Minergie-CECB, nous explique Minergie.
Olivier Meile
Directeur Agence Suisse romande, Directeur général adjoint
Olivier Meile, qu’est-ce que Minergie? Minergie est une association et un standard de construction dédié aux bâtiments. Notre mission principale est de définir des exigences ambitieuses en termes de confort et de performance énergétique pour nos standards de construction et de proposer ensuite aux maîtres d’ouvrage et aux promoteurs immobiliers qui le souhaitent de prouver qu’ils respectent ces exigences. Environ 10 à 15% des nouvelles constructions sont certifiées Minergie chaque année en Suisse, ce qui représente entre 1500 et 2000 demandes de certifications traitées par an. Quels sont les principaux objectifs de Minergie? Le principal objectif de Minergie est de s’assurer que les bâtiments soient confortables à l’usage tout en consommant le moins d’énergie possible. Les caractéristiques de ces bâtiments représentent des avantages quotidiens, comme le renouvellement automatique de l’air qui évacue constamment tous les polluants possibles à l’intérieur d’un bâtiment, une protection thermique estivale accrue et, si nécessaire, une climatisation. La fourniture en énergie du bâtiment doit être intégralement renouvelable et un suivi de la consommation d’énergie doit être assuré. Quels types de bâtiments peuvent être certifiés Minergie? Tous les types de bâtiments, ce qui différencie Minergie de beaucoup d’autres labels de construction et notamment du certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB). Même si un bâtiment s’éloigne à première vue des affectations standards, on a la
possibilité de monter un jury qui évalue l’adéquation du projet avec nos exigences. Enjeux majeurs de la stratégie énergétique 2050, nos standards sont aussi adaptés à des projets de rénovation énergétique, sachant que 45% de la consommation d’énergie suisse incombe aux bâtiments existants. Nous avons d’ailleurs développé, sous l’appellation «modèle de rénovation», un système simplifié qui permet de justifier de l’adéquation d’un projet de rénovation avec nos exigences.
Qu’est-ce qui différencie les labels Minergie-P et Minergie-A? Minergie-P est plutôt une approche low tech qui pousse à l’optimisation de l’enveloppe du bâtiment et de son orientation pour maximiser les apports solaires passifs. Minergie-A, pour sa part, implique une approche plus orientée sur la production d’électricité renouvelable. Un bâtiment Minergie-A devra notamment produire plus d’énergie qu’il n’en consomme.
Quelle est la marche à suivre pour obtenir la certification? La démarche est la même pour les particuliers ou les professionnels. Ainsi, le maître d’ouvrage ou le particulier qui souhaitent faire certifier leur bâtiment s’adressent d’abord à un de nos partenaires spécialistes dans un des domaines liés à la planification de bâtiments durables. Les professionnels de la planification énergétique ou les architectes élaborent la demande de certification que nous contrôlons ensuite. Si toutes les exigences sont respectées, un certificat provisoire est délivré au maître d’ouvrage. Une fois les travaux terminés, nous vérifions que tout a été réalisé conformément au projet déposé et le bâtiment peut alors être définitivement certifié.
Pouvez-vous nous parler du complément ECO? Avec le complément ECO, nous définissons des exigences en matière d’écologie des matériaux de construction (énergie et CO2 gris) et renforçons encore les exigences en matière de santé en proscrivant les matériaux qui émanent des substances nocives. L’absence de polluants doit notamment être démontrée par des mesures de qualité de l’air. Que garantissent l’attestation SQM Construction et l’offre Performance? SQM Construction est un système qui accompagne le projet pendant toute la phase de construction.
L’architecte ou le chef de chantier doit documenter toutes les étapes déterminantes pour attester et s’assurer que toutes les exigences nécessaires à l’obtention d’un certificat Minergie soient bien remplies. Quant à Performance, il s’agit d’un nouveau produit qui se focalise sur la phase d’exploitation du bâtiment en vue d’optimiser les différents réglages des installations techniques. Des professionnels se rendent sur place et identifient d’éventuels problèmes dans les installations afin de les corriger et d’assurer le fonctionnement optimal du bâtiment. Comment voyez-vous l’évolution du label Minergie en Suisse? Nous sommes en constante remise en question. Nous effectuons une veille technologique dans le domaine du bâtiment et de l’énergie mais aussi des sciences comportementales et révisons régulièrement nos exigences. Pour notre prochaine révision qui aura probablement lieu en 2023, nous planchons actuellement sur les questions de CO2 gris ou sur la question du ciblage de nos exigences énergétiques sur la période hivernale. Nous souhaitons également nous attarder sur la climatisation car la nécessité de climatiser de manière intelligente en été est de plus en plus urgente en raison du réchauffement climatique. Texte Léa Stocky Minergie Agence romande Av. de Pratifori 24C 1950 Sion Tel. 027 205 70 10 romandie@minergie.ch
Mieux construire. Mieux vivre.
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8 MOBILITÉ
FOCUS.SWISS
La mobilité de l'avenir: une mise en réseau numérique Aux heures de pointe, les transports routiers et publics des agglomérations suisses sont au bord de l'effondrement. La numérisation de la mobilité garantit une meilleure distribution, mais aussi plus d'efficacité et de durabilité.
C
réée en 1886 suite à l’invention du moteur à combustion de Carl Benz, aujourd'hui, la voiture est un moyen de transport en pleine mutation, notamment grâce à la numérisation. Son évolution atteindra son point culminant lorsque les véhicules seront capables de se déplacer en toute sécurité de manière autonome. Néanmoins, le nombre de véhicules a augmenté bien plus que la capacité des routes ne peut le supporter. Chaque année, le nombre d'embouteillages en Suisse augmente de 30 000 - et la tendance est à la hausse. Lorsqu’on entend à la radio ou à la télé des reportages sur les embouteillages, on se rend compte que le trafic suisse est toujours encombré aux mêmes heures: le matin dès sept heures et le soir à cinq heures. 90% de ces embouteillages sont le résultat de la surcharge des routes. Selon l'Office fédéral des routes, le réseau atteint de plus en plus ses limites de capacité. Cependant, si tous les automobilistes passaient aux transports publics pour résoudre ce problème, la mobilité s'effondrerait aussi, car les transports en commun sont déjà remplis aux heures de pointe. Gestion numérique de la mobilité Il devient donc nécessaire de réfléchir à une meilleure répartition du trafic, que ce soit sur les routes ou dans les transports publics. Avant tout, il faut que tous les participants à la conception de la mobilité du
pays repensent leur comportement et soient prêts à changer leurs habitudes. La clé de cette évolution est la numérisation de la mobilité qui favorisera l’efficacité, la durabilité et le respect de l’environnement. Des systèmes intelligents et en réseau permettront de planifier les déplacements de manière optimale en incluant tous les moyens de transport qui seront surveillés en permanence. Cela permettra de notifier immédiatement et automatiquement les perturbations et de repenser les itinéraires en conséquence. L'avenir de la mobilité réside donc dans une offre de transport économe en énergie et en espace, dans laquelle tous les moyens de transport sont combinés de manière optimale en fonction de leurs atouts. Ainsi, le contrôle de la mobilité permettra par exemple d’éviter les embouteillages et la pollution. Une mobilité plus multimodale Le système de transport suisse doit aussi devenir plus flexible, plus intelligent et plus durable. À l'avenir, il devrait être plus facile de combiner différents modes de transport. La planification des infrastructures et des transports devrait également être de plus en plus orientée vers la multimodalité et la mise en réseau. L'Office fédéral de topographie prévoit de cartographier de manière uniforme et numérique l'ensemble du système de transport multimodal sous le titre Réseau de transport CH. L'objectif est de créer une base de géodonnées commune et de définir
des règles, des processus et des formes d'organisation afin que les nombreuses données existantes sur le système de transport suisse puissent être utilisées, échangées et reliées plus facilement et efficacement à l'avenir. La Confédération veut ainsi promouvoir la mise à disposition de l'infrastructure de données pour la mobilité multimodale. De cette manière, la Suisse encourage l'échange de données sur la mobilité et crée les structures nécessaires à la simplification des échanges. L'étape suivante consiste à relier les données, dont certaines ne sont disponibles que de manière isolée, afin qu'elles puissent être utilisées de manière optimale pour la mobilité modale. Afin de sonder les besoins du réseau de transport CH, différents cas d'utilisation sont testés dans le cadre de projets pilotes. C’est notamment le cas de l'acheminement par feux bleus, qui vise à permettre aux forces d'urgence d’atteindre leur destination le plus rapidement possible, ou de la planification de transports exceptionnels, pour lesquels un itinéraire optimal doit être calculé en raison de leur taille ou de leur poids. De cette façon, les obstacles ou les travaux routiers en cours peuvent être pris en compte lors de la planification de l'itinéraire. Gestion de la mobilité opérationnelle Si l'on additionne la perte de temps et les coûts environnementaux, climatiques et énergétiques, les embouteillages sur les routes coûtent des milliards
à l'économie nationale. Cela n'inclut pas encore les coûts liés aux retards dans les transports publics ou aux temps d'attente dans les aéroports. Dans ce cadre, la mobilité d'entreprise devient un enjeu de plus en plus important, notamment dans les grandes entreprises et les multinationales, lorsqu'il s'agit d'optimiser les voyages d'affaires ou les trajets domicile-travail des employés en fonction de différents critères. Par exemple, des entreprises proposent déjà des solutions qui calculent l'intégralité du trajet de porte à porte. Outre le temps de trajet, des critères tels que le prix et les émissions de CO2 sont également pris en compte. À cette fin, les entreprises peuvent choisir, par exemple, le taxi, le scooter, le vélo ou l'e-bike en plus des modes et moyens de transport classiques tels que la voiture, le bus et le train ou l'avion. Ainsi, ce type de technologies trouve et évalue les meilleurs itinéraires possibles en fonction des critères souhaités. Contrôler les flux de visiteurs Afin de réguler l'arrivée des visiteurs et la rendre plus agréable, de plus en plus de possibilités numériques s'offrent aussi aux organisateurs d'événements. En tant que fournisseur de service, un planificateur d'itinéraire multimodal peut déjà suggérer le meilleur itinéraire et le moins cher lors de la vente des billets. De cette façon, on peut éviter les embouteillages ou les places de parking surchargées, tout en étant avertis des options alternatives de déplacement.
ANNONCE
Ceci n’est pas un l c. parentidesign.com
Pour nous, c’est d’abord une immense source d’énergie naturelle pour notre réseau thermique, capable d’apporter plus de 80 % de fraîcheur et de chaleur renouvelables pour des bâtiments genevois d’ici 2030. Vous allez vraiment admirer votre lac autrement. sig-ge.ch/genilac
Une réalisation du programme Thermıque2030°
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#FOCUSDÉVELOPPEMENTDURABLE
CHARLY’S BIKE STORE • BRANDREPORT 9
Des vélos de qualité 100% suisses Des cyclistes chevronnés à la recherche de la perle rare aux débutants en quête de leur premier vélo électrique, tout le monde trouve son bonheur chez Charly’s Bike Store à Genève, premier magasin de vélos à proposer un assortiment exclusivement local de vélos traditionnels et électriques.
A
u profit de plus de quinze ans d’expérience dans le monde des vélos ordinaires et électriques, Charles Joset, appelé Charly, est un vrai passionné de vélos et de mécanique. C’est pourquoi, après avoir longtemps travaillé en tant qu’instructeur chez WattWorld ainsi que dans d’autres grands groupes, il décide de se lancer dans une nouvelle aventure, celle de son propre magasin de vélos, le Charly’s Bike Store à Genève. Des actions simples en faveur de l’environnement C’est en 2020 que Charly donne naissance au premier magasin de vélos 100% Swiss made. Attaché à des valeurs importantes telles que l’intégrité, la disponibilité, la transparence, le professionnalisme, le respect de l’environnement, le savoir-faire de qualité et la satisfaction maximale de ses clients.es, l’expert de vélos restreint la provenance de son assortiment de vélos électriques à des entreprises genevoises et suisses. Il promeut ainsi une mobilité locale, écologique et de qualité, et s’engage en faveur de l’environnement en proposant des modèles de marques telles que Advancer, BIXS, Tour de Suisse et Watt’s, mais aussi des
partenaires d’accessoires basés en Suisse. Certains modèles font tout de même exception. C’est notamment le cas du vélo cargo de la marque Tern ou des vélos DH, Route, Enduro & Trail de Polygon. Ces derniers complètent l’assortiment de Charly’s car ils n’ont pas d’équivalents suisses en termes de rapport qualité-prix. Par ailleurs, Charly’s Bike Store ne propose à ses clients.es que des sacs totalement biodégradables et recyclables, collabore avec Inobat pour le recyclage des batteries au Li-Ion et utilise un liquide de nettoyage sans solvant pour les transmissions de vélos. Il s’agit là de simples gestes qui reflètent le credo de l’entreprise, «Qualité, simplicité, efficacité et durabilité». Cette philosophie vise à démocratiser le développement durable, mais aussi la mobilité douce. C’est pourquoi tous les vélos de Charly’s laissent une empreinte écologique plus légère et sont proposés à des prix abordables. Plusieurs services et de nombreux avantages à l’achat Toujours à l’écoute de ses clients.es, Charly propose une gamme de services adaptés à leurs besoins. Non seulement on peut y trouver de nombreux modèles
de marques locales en vente à des prix avantageux, mais des avantages considérables existent aussi lors de l’achat et auprès du service après-vente. C’est notamment le cas de la garantie de quatre ans proposée sur tous les vélos électriques et du financement jusqu’à 24 mois à un taux de 0% d’intérêts. Charly’s donne également à ses clients.es la possibilité de tester un vélo gratuitement pendant 48 heures avant de l’acheter, de faire racheter leur ancien vélo avec une déduction immédiate sur l’achat d’un nouveau vélo et de souscrire une assurance vol, casco, dépannages et dommages. La location s’avère aussi être un service très demandé par les clients.es. C’est pourquoi Charly propose de louer un vélo de manière simple et avantageuse. Que ce soit pour découvrir la beauté de Genève ou pour partir à l’aventure un peu plus loin, il suffit de définir la durée exacte de la location – deux jours, une semaine ou longue durée -, de prendre son vélo électrique et de commencer à pédaler. Et si, au terme de la location, le.a client.e décide d’acheter un vélo, le prix de la location est déduit de celui de l’achat. Que demander de plus?
Bike Store est également de permettre à ses clients.es de gagner du temps sur leurs trajets du domicile au travail et de contribuer à un mode de vie plus sain en réduisant notamment le stress causé par les embouteillages. Et sans oublier que Charly’s Bike Store permet à tout un chacun d’améliorer son cardio. Ces raisons ainsi que les valeurs de Charly ont mené de nombreux clients.es à lui faire confiance et à l’aider au démarrage de son magasin de vélos 100% suisses. Reconnaissant, Charly remercie chaleureusement sa clientèle. Suivez les activités de Charly’s Bike Store et tenez-vous informés des dernières nouveautés sur les réseaux sociaux: facebook.com/CharlysBikeStore et instagram.com/charlysbikestore. Texte Andrea Tarantini
Besoin de conseils et de réparations? Charly est la personne de référence en matière de mécanique cyclique. S’y adresser signifie donc être certain de prendre la route en toute sécurité.
Offre exceptionnelle
Puisque, dès 2020, la mobilité douce est devenue un sujet de plus en plus important pour les entreprises genevoises, Charly’s s’est aussi engagé à satisfaire ces dernières. Le magasin dispose en effet d’une flotte de vélos pour les entreprises et leurs équipes qui peuvent ainsi gagner du temps lors de leurs trajets, tout en se positionnant en faveur de l’environnement. Favoriser un mode de vie sain Que l’on souhaite profiter d’une balade à vélo, voyager en ville ou pour les loisirs, l’objectif de Charly’s
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10 INTERVIEW • METTE LYKKE
FOCUS.SWISS
Mette Lykke
«Tout le monde est concerné par le gaspillage alimentaire» Dans un monde en proie au dérèglement climatique, les énergies renouvelables et le développement durable sont en même temps les barrières qu’il nous faut dépasser et les moyens dont nous disposons pour protéger les ressources de notre planète et les générations futures. Dans l’interview qui suit, Mette Lykke, CEO de Too Good To Go, nous présente les enjeux liés à l’alimentation et au gaspillage alimentaire, axe essentiel du développement durable. Interview Andrea Tarantini Photo Too Good To Go Mette Lykke, l’année 2030 se rapproche. Pensez-vous qu’on pourra atteindre tous les objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030? Il est vrai que 2030 arrive à grands pas. C’est pourquoi, il est important à présent que les dirigeants du monde entier prennent des mesures. Discuter c'est bien, mais il faut aussi qu'ils s'engagent concrètement à atteindre les objectifs de l’Agenda. Au niveau des entreprises, beaucoup de choses sont déjà en cours. Néanmoins, cette évolution doit se poursuivre et même s'accélérer. Nous, les consommateurs, avons été quelque peu distraits par la pandémie, mais nous devons nous remettre en selle et faire face au changement climatique en identifiant les comportements que nous pouvons changer tout en gardant au mieux notre qualité de vie. Pour que nous ayons une chance face au changement climatique, il faut que les politiciens, les entreprises et les consommateurs s'unissent. Pour quelles raisons l’alimentation s’impose-t-elle comme un axe incontournable dans le cadre du discours sur le développement durable? Les discours liés à l’alimentation sont délicats et paradoxaux, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de gaspillage alimentaire. Nous voulons en effet trouver un moyen de produire et de distribuer suffisamment de nourriture pour tous les habitants de la planète, alors qu'en fait nous pourrions déjà le faire, en évitant simplement de gaspiller environ 40% des aliments produits. Ce gaspillage est la raison pour laquelle 870 millions de personnes se couchent chaque soir le ventre vide. À cela s’ajoute le fait que la nourriture de qualité n’est pas disponible à un prix abordable pour tout le monde – Too Good To Go cherche aussi à changer cette situation en proposant des aliments de bonne qualité avec des réductions allant généralement jusqu’à 70%. Ces éléments constituent un des plus gros problèmes que nous devons résoudre. Dans ce contexte, plusieurs projets voient le jour et cherchent à nous motiver à agir. C’est notamment le cas du «Project Drawdown» qui considère la lutte contre le gaspillage alimentaire comme la première action que nous pouvons entreprendre pour faire face au changement climatique. Avant d’atteindre les consommateurs à la fin de la chaîne alimentaire, un grand nombre de produits alimentaires est perdu. Pourquoi?
La chaîne de valeur alimentaire est relativement longue et les aliments sont perdus à chaque étape de celle-ci. Nous savons qu’une grande partie des pertes alimentaires se passe déjà dans les champs. Dans le secteur de la vente au détail, le gaspillage se produit généralement parce qu'il est difficile voire impossible pour les propriétaires de magasins de prévoir avec précision la quantité exacte qui sera vendue un jour donné et que, dans tous les cas, ils souhaitent que leurs étagères soient bien remplies jusqu'à la fermeture. Pour être cultivée, la nourriture a besoin de beaucoup d’énergie et d’eau. S'agit-il d'un triptyque indissociable? Lorsque nous perdons près de 40% de la nourriture que nous produisons, nous gaspillons également toute l'énergie et les ressources - dont l'eau - qui ont été utilisées pour sa production. On considère aujourd’hui que les terres utilisées pour produire les aliments que nous gaspillons ont la taille de la Chine. C’est terrible! Il y a aussi beaucoup de problèmes de biodiversité liés à cette production massive puis au gaspillage. Quelle que soit la façon dont nous le considérons, le gaspillage alimentaire ne fait aucun sens. Comment les entreprises peuventelles devenir des Waste Warrior Brands (WAW Brands)? Les entreprises peuvent s’engager concrètement en faveur du développement durable, et notamment dans le cadre du gaspillage alimentaire. C’est pourquoi nous avons créé une initiative afin de réunir des enseignes actives dans le secteur alimentaire et les encourager à s’engager «pour une planète sans gaspillage alimentaire». Actuellement, en Suisse, nous sommes fiers de travailler avec 23 entreprises que l’on définit comme WAW Brands. Avec ces dernières, nous nous focalisons sur trois piliers importants que sont l'engagement interne, la communication externe et les mesures concrètes. La philosophie générale qui se cache derrière cette initiative est liée au besoin pressant d’agir. Nous visons à sensibiliser nos WAW Brands à cette cause, y compris leurs employés et leurs clients. C'est pourquoi nous leur procurons du matériel d’information et des conseils ciblés, organisons des événements tels que des webinaires et des tables rondes. Tout le monde est concerné par le développement durable et le gaspillage alimentaire. Il ne s'agit pas de savoir qui en fait le plus et qui est le meilleur. Nous devons tous
être conscients des enjeux et changer nos habitudes. Le gaspillage des denrées alimentaires concerne également beaucoup de ménages suisses. Quelle est la principale raison qui mène les consommateurs à gaspiller des aliments? Nous savons que 20% des déchets produits par les ménages en Europe sont dus au fait que les consommateurs ne comprennent pas correctement l'étiquetage des dates sur les aliments. De nombreuses personnes pensent en effet que les mentions «à consommer de préférence avant le» et «à consommer jusqu’au» signifient la même chose ou ne comprennent pas la différence et, par conséquent, ils jettent le produit lorsque la date est atteinte. C'est vraiment dommage! En effet, alors que la Date Limite de Consommation (DLC) informe de la qualité sanitaire et est utilisée dans le cas de produits considérés comme très périssables, la Date de Durée Minimale (DDM) indique jusqu’à quand le produit garantit de garder toutes ses propriétés. Consommer des aliments qui ont dépassé cette date ne constitue pas forcément un risque pour la santé. Nous devons simplement faire plus confiance à nos sens, regarder l’aliment, le sentir et le goûter avant de décider si on peut le manger. Comment l’initiative «Souvent bon après» de Too Good To Go contribue-t-elle à réduire les pertes alimentaires des consommateurs? L'idée de cette initiative est d'amener les producteurs à se réunir et à se mettre d'accord sur la manière d’expliquer aux consommateurs que les aliments sont encore bons après l’expiration de la DDM. Le label «Souvent bon après» est simple et peut être apposé sur les produits – il se trouve actuellement sur plus d'un milliard de produits différents. Nous avons également mené une campagne auprès des médias pour informer les gens à ce sujet. Cela est important car personne n'est gagnant lorsque nous gaspillons de la nourriture. De nombreux consommateurs ont été réceptifs à cette initiative et ont compris le problème. C'est formidable! Existe-t-il d’autres raisons qui expliquent le gaspillage alimentaire au sein des ménages? Oui, la planification des achats joue aussi un rôle essentiel. Par exemple, si nous savons que nous n’allons pas manger tous les jours à la maison, nous devrions faire moins de courses pour la semaine. Il y a aussi un problème dans la façon dont nous stockons les
aliments dans le réfrigérateur. Sinon, lorsque nous cuisinons trop pour le dîner par exemple, on peut congeler les restes, les manger le lendemain ou se tourner vers de nombreuses recettes anti-gaspillage. Nous pouvons toutes et tous changer nos habitudes et notre comportement par de simples astuces, réduisant ainsi drastiquement le gaspillage alimentaire. Dans quelle mesure est-il important de sensibiliser les plus jeunes au développement durable et au problème du gaspillage? D’un côté, les jeunes sont naturellement plus intéressés par le climat et désireux de voir des actions concrètes. Néanmoins, d’un autre côté, tous n’ont pas la même éducation liée au gaspillage alimentaire, comme le fait d’apprendre à finir son assiette. Dans ma génération, c’était différent. On nous répétait souvent qu’il fallait avoir conscience de la faim dans le monde et éviter de gaspiller de la nourriture. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes doivent encore faire le lien entre le gaspillage alimentaire et le climat, et prendre conscience que certaines habitudes alimentaires ont des conséquences financières mais aussi environnementales. Les technologies, et notamment l'intelligence artificielle, peuventelles contribuer à la lutte contre le gaspillage alimentaire? Grâce à l'IA, nous pouvons mieux prévenir le gaspillage alimentaire. La technologie nous permet en effet de garantir des chaînes d'approvisionnement plus optimisées ainsi qu’un meilleur approvisionnement. Cependant, je ne pense pas que nous puissions prédire avec précision combien de personnes achèteront une certaine miche de pain un jour donné par exemple. Le gaspillage peut ainsi être réduit grâce aux nouvelles technologies, mais il ne va pas disparaître du jour au lendemain. Comment voyez-vous notre avenir en termes de développement durable? J'espère que d'ici cinq ou dix ans, il nous semblera normal de ne pas jeter de la nourriture en bon état, tout comme l’est aujourd’hui le fait de ne pas quitter la maison en laissant toutes les lumières allumées. En ce qui concerne le climat, j'espère vraiment qu’on n’attendra pas que ce soit trop tard pour nous mettre sur la bonne voie et agir tous ensemble.
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BARILLA • PREMIUM PARTNER 11
L’excellence italienne au service du bien-être et de la planète Les produits du Groupe Barilla sont synonymes de délice culinaire et d’authenticité italienne, mais ce n’est pas tout: ils contribuent aussi à la protection de l’environnement.
L
e parfum de la sauce tomate dans l’air. Réunir autour d’une table ses proches, bavarder, se régaler d’un repas. Manger, c’est bien plus que se nourrir. Et Barilla en est convaincue: «Donnons aux autres les aliments que nous donnerions à nos enfants» est d’ailleurs le credo de l’entreprise familiale depuis des années et reflète l’exigence de qualité qui anime cette dernière. C’est dans cet esprit que sont conçus les produits Barilla, qui peuvent être servis sans hésitation à celles et ceux que l’on aime. Quand il s’agit de notre bien-être et de l’avenir de la planète, Barilla est une valeur sûre.
for you, good for the Planet». Dans cette optique, la qualité des matières premières lui tient ainsi particulièrement à cœur. Par conséquent, Barilla sélectionne uniquement du basilic italien frais pour son pesto. Cultivé non loin du site de production, celui-ci ne parcourt qu’une courte distance avant d’être cuisiné. Résultat: une fraîcheur et un arôme intenses, pour lesquels l’entreprise renonce à un transport inutile qui pollue l’environnement. En outre, Barilla utilise des meules entières de Parmigiano Reggiano DOP, qui sont fraîchement râpées sur place pour une maîtrise parfaite de la qualité et une onctuosité unique.
Pour les personnes et l’environnement Barilla est une entreprise familiale de quatrième génération qui poursuit une mission pleine de sens: «Good
La sauce tomate fait, elle aussi, l’objet des mêmes attentions. Seules des tomates italiennes mûries au soleil entrent dans sa préparation. Un pot de sauce
Quand il s’agit de notre bien-être et de l’avenir de la planète, Barilla est une valeur sûre.
Barilla contient d’ailleurs l’équivalent de dix tomates entières. L’entreprise a choisi de se passer de serres pour miser sur le soleil et le climat méditerranéen, qui confèrent à ces délicieux fruits l’arôme spécial qu’ils ne développent que lorsqu’ils sont récoltés à pleine maturité. Et les papilles le sentent bien. Les incomparables pâtes Barilla sont fabriquées à partir de variétés de blé dur créées à cet effet, qui sont moulues dans les propres minoteries de l’entreprise. Après une transformation et un séchage doux, on obtient des pâtes qui se révèlent exceptionnelles lorsqu’elles sont cuites al dente. Innovation et durabilité Le développement des nouveaux produits est lui aussi axé sur la durabilité. Ainsi, les nouveaux Risoni signés Barilla se composent de 100% de légumineuses pour un concentré de protéines végétales, le tout sans gluten. Ils offrent une multitude de possibilités d’utilisation – comme base pour un bowl, dans une salade ou en accompagnement – et se préparent en neuf minutes seulement. Bénéfiques pour la santé, les légumineuses améliorent également la fertilité naturelle des sols et affichent une empreinte carbone faible. Les Risoni de Barilla sont donc une source de protéines respectueuse de l’environnement. Cerise sur le gâteau, les emballages de Barilla sont également 100% recyclables. Barilla révise en permanence ses recettes afin d’améliorer leur profil nutritionnel en réduisant par exemple la teneur en sel et en sucre. Au cours des dix dernières années, 455 recettes de produits au total ont été adaptées. Mêmes les nouvelles sauces pour pâtes Vero Gusto conviennent aux personnes soucieuses de leur santé: elles sont exemptes de conservateurs, d’exhausteurs de goût et de sucres ajoutés. En outre, cet assortiment haut de gamme se compose d’ingrédients italiens traditionnels de qualité supérieure, tels que le Basilico Genovese DOP, les piments de Calabre et les succulentes tomates Datterini. Bien plus que des pâtes Si Barilla est d’emblée associée aux pâtes, l’entreprise a cependant bien plus à offrir: les tartines croustillantes Wasa ainsi que les marques italiennes de biscuits Mulino Bianco et Gran Cereale appartiennent également au groupe. Ces trois labels sont déjà 100% neutres en CO2. Pour le Groupe Barilla, il en va également de la responsabilité de relever le défi mondial que représente la lutte contre le changement climatique. Il a par conséquent supprimé l’huile de palme de toutes ses
entreprises. De même, depuis 2010, sa consommation de CO2 et d’eau a été réduite de 21% et 30%. Le respect de l’environnement et des générations suivantes est profondément ancré dans l’entreprise familiale qu’est Barilla. C’est la raison pour laquelle elle constitue le premier choix de toutes celles et ceux qui veulent non seulement bien manger, mais aussi faire un geste en faveur de l’environnement. Good for you, good for the Planet.
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12 ÉNERGIES RENOUVELABLES
FOCUS.SWISS
Produire sa propre énergie solaire sans investir? C’est possible! Pour les entreprises, il n’est pas toujours aisé de passer aux énergies renouvelables. Coûteuses, les infrastructures à installer, telles que les panneaux solaires, ne sont pas accessibles à tout le monde. Néanmoins, il existe des solutions innovantes qui permettent de changer la donne. C’est notamment le cas du contracting solaire.
P
presque aucun impact au niveau de l’environnement, même lorsque les panneaux ne sont plus capables de fonctionner comme ils le devraient.
Les panneaux solaires: une alternative durable aux énergies fossiles Puisque les ressources naturelles s’épuisent peu à peu, il est essentiel d’opter pour des solutions énergétiques qui entrent dans le cadre d’un mode de vie raisonné. Contribuant à la réduction des émissions de CO2 et des rejets polluants et à la préservation des ressources naturelles, les panneaux solaires sont considérés aujourd’hui comme une des meilleures et des plus prometteuses sources d’énergie renouvelable.
Produire sa propre énergie: un choix écologique mais relativement coûteux Aujourd’hui, favoriser les énergies renouvelables signifie notamment encourager l’économie locale et bénéficier de ses intérêts économiques. Dans ce cadre, les panneaux solaires photovoltaïques sont très appréciés des entreprises pour leur efficacité et leurs coûts d’investissement très compétitifs. Cependant, d’autres moyens de production se révèlent également intéressants. Les panneaux solaires thermiques permettent en effet de chauffer de grandes quantités d’eau et les pompes à chaleur répondent aux besoins de chauffage de bâtiments, tout comme les chauffages à distance. Combinables, ces solutions assurent une plus grande autonomie et offrent une énergie produite directement sur place.
«En plus de n’émettre aucun gaz à effet de serre lors de la production d’électricité, les panneaux photovoltaïques sont constitués de 95% de matières recyclables telles que le silicium, le verre ou l’aluminium», explique Muhammed Cetin, responsable du bureau d’études de PrimeEnergy Technics SA. En outre, les panneaux photovoltaïques sont construits avec des matériaux qui ne sont pas sujets aux effets du temps, résistants aux UV et aux variations de température. Il n’y a donc
Ainsi, produire sa propre énergie s’avère avantageux et, en considérant les problématiques écologiques actuelles, il est évident que les entreprises ont une importante carte à jouer. En tant que grandes consommatrices d’énergie, elles peuvent en effet engendrer un impact durable significatif. Néanmoins, certaines infrastructures énergétiques durables, telles que les panneaux solaires, sont coûteuses et ne permettent pas à toutes les entreprises de s’impliquer en faveur d’une consommation énergétique plus respectueuse
anneaux solaires photovoltaïques et thermiques, pompes à chaleur ou encore chauffages à distance. Toujours plus accessibles, les énergies renouvelables sont autant d’opportunités que les entreprises peuvent saisir pour s’engager durablement. Qu’il s’agisse de consommation ou de production, les solutions proposées aujourd’hui répondent à tous les besoins et à tous les budgets.
de l’environnement. Dans ce cadre, afin d’encourager l’utilisation quotidienne d’énergie renouvelable, de nombreux pays proposent des aides financières pour l’achat des infrastructures énergétiques. Aides octroyées En Suisse, il existe une subvention fédérale Pronovo pour toute personne physique ou morale investissant dans une centrale solaire photovoltaïque. Muhammed Cetin ajoute: «Le système de rétribution unique régi par Pronovo pour les particuliers ou les industriels, permet de récupérer environ 25% du montant investi dans une installation solaire un an après son raccordement.» Les cantons agissent également à leur échelle pour encourager les particuliers à se mettre à l’électricité propre. C’est notamment le cas de la Prime Solaire des SIG qui, à Genève, pour toute nouvelle installation d’une puissance allant jusqu’à 30 kWc et mise en service en 2021, offre une prime très intéressante. Ce soutien équivaut généralement à 50% de la rétribution unique fédérale (PRU) et vient s’ajouter à cette dernière. Selon la taille de l’installation, la Prime Solaire 2021 peut atteindre jusqu’à CHF 6000. Tous les voyants sont au vert pour passer aux panneaux photovoltaïques! Durable, respectueuse de l’environnement et économe, l’électricité propre s’impose aujourd’hui comme un nouvel enjeu indispensable en matière d’énergie en Suisse et a un avenir radieux dans le monde entier.
Le système de contracting Le modèle du contracting représente aussi une solution intéressante pour les entreprises. De plus en plus prisé, ce modèle économique permet en effet à une entreprise de s’équiper de panneaux solaires, d’un chauffage à distance et même d’un microgrid sans investir. L’installation n’appartient pas à l’entreprise mais à l’énergéticien qui prend en charge la totalité des dépenses, de la conception de l’installation à sa mise en service et à sa maintenance. L’entreprise peut néanmoins bénéficier de l’énergie produite sur place à un prix fixe et pour une durée de contrat pouvant aller jusqu’à 25 ans, avec la possibilité de racheter même l’installation en fin de contrat. Experte dans le domaine des énergies renouvelables, la société PrimeEnergy Cleantech, établie à Genève, propose de nouveaux outils de financement durables comme les «Green bonds», mais aussi des solutions de contracting solaire, et s’engage ainsi dans la révolution énergétique. «Notre idée consiste à installer gratuitement des infrastructures solaires sur les toitures d’exploitations agricoles ou d’acteurs industriels. Ceci pour leur revendre le courant produit à des tarifs avantageux par rapport au prix du marché. Sans frais, cette démarche permet aux acteurs économiques de s’engager pour le développement durable et d'accéder à une électricité produite de manière écologique à bas coût», explique Anna Zambeaux, responsable de la communication au sein de PrimeEnergy Cleantech. Texte Andrea Tarantini
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POM+CONSULTING SA • BRANDREPORT 13
Neutralité climatique: une affaire rentable pour les propriétaires immobiliers La protection du climat, en tant que tâche incombant à la société dans son ensemble, est à l'ordre du jour. Le processus de transformation systématique nécessaire à cet effet doit s'accélérer rapidement. Les outils et les objectifs sont là, il ne reste qu’à les mettre en œuvre efficacement - y compris dans le secteur de la construction et de l'immobilier!
Stéphane Maye
Managing Partner pom+Consulting SA
Gaëlle Christory
Consultante
M
ême si la loi sur le CO2 a été rejetée dans les urnes en juin 2021, les engagements de la Suisse restent en vigueur. Selon l'accord de Paris sur le climat, les émissions de CO2 devront être réduites de moitié d'ici 2030 par rapport aux émissions de 1990. Et, d'ici 2050, plus aucun gaz à effet de serre ne devra être émis. Ce faisant, la Confédération suisse suit le Green Deal européen et s'engage, en substance, à respecter un important contrat social: créer un avenir digne d'être vécu pour les générations futures.
termes d'optimisation des coûts d'investissement, de réduction des coûts d'exploitation et d'augmentation à long terme de la valeur des biens immobiliers. Personnes, Planète et Profit Lors de l'introduction de mesures dans toutes les phases du cycle de vie des bâtiments, les investisseurs, les propriétaires immobiliers et les gestionnaires de portefeuille doivent toujours se référer au principe du «triple bilan» - les trois piliers du développement durable qui tiennent compte des conséquences pour les Personnes, l'Environnement et l’Economie («people, planet and profit»).
il est nécessaire de comprendre la complexité et les interrelations du système «bâtiment» et de mettre en œuvre des solutions évolutives sur cette base. Les bâtiments neutres sur le plan climatique sont réalisables avec les technologies actuelles. Il appartient maintenant aux parties prenantes du secteur de la construction et de l'immobilier de devenir actives et de développer des stratégies pour un parc immobilier neutre sur le plan climatique.
Cela signifie que la compatibilité climatique des biens immobiliers n'est plus seulement un sujet pour les ingénieurs civils, mais un élément pertinent de la gestion stratégique des entreprises. Les investisseurs et les détenteurs de portefeuilles ont un intérêt à examiner leurs propres options d'action afin d'optimiser leurs rendements à long terme et d'identifier les possibilités d'économies.
Réduction annuelle de plus de 2500 tonnes de CO2 pom+ soutient les différents acteurs de l’industrie immobilière avec une gamme complète de services, une expertise en matière de données, un conseil soutenu par des logiciels et 25 ans d'expérience dans le secteur de l'immobilier. Au cours des deux dernières années, la société a accompagné une trentaine d'entreprises et d'organisations en Suisse et en Allemagne sur la voie de la neutralité climatique. Grâce à ces projets, pom+ a déjà réduit les émissions de CO2 de ses clients.es de plus de 2500 tonnes par an.
Afin d'exploiter le potentiel de l'immobilier en tant que contribution centrale à la protection du climat,
Ses solutions «one-stop» vont du concept à la mise en œuvre économique des bonnes mesures
Le secteur du bâtiment est crucial à cet égard. L'immobilier consomme beaucoup d'énergie et son empreinte écologique est énorme. En Suisse, les bâtiments sont responsables d'environ un tiers des émissions totales de CO2. La pression pour agir est donc grande et d'autant plus urgente que non seulement l'environnement et la société, mais aussi les propriétaires immobiliers, les investisseurs et les gestionnaires d'actifs peuvent en bénéficier en
au bon moment pour la réduction du CO2 et cela pour les rénovations, les nouveaux bâtiments et les grands portefeuilles immobiliers: Stratégie de développement durable: avec ses clients.es, pom+ définit la vision et la mission, établit les principes des opérations quotidiennes et planifie pas à pas leurs bâtiments neutres sur le plan climatique. Monitoring de la durabilité: l’entreprise collecte et évalue les valeurs d'émission actuelles de ses clients.es, conçoit le suivi futur, y compris l'agrégation et l'affinement des données, calcule le potentiel d'économies, prépare leurs données pour le benchmarking ou pour la simulation des voies de réduction du CO2 et crée une base transparente pour leurs décisions d'investissement. Conseils de mise en œuvre: pom+ vérifie les champs d'action définis, calcule les dépenses d'exploitation, les coûts des réparations éventuelles et montre comment optimiser l'exploitation et planifier efficacement la maintenance. Rapports sur le développement durable: l’entreprise documente les décisions de ses clients.es, évalue l'efficacité de leurs mesures pour les rapports annuels ou les décisions stratégiques et les conseille sur les certifications et les normes de construction telles que Minergie, DGNB ou Société à 2000 watts.
BETELEC • BRANDREPORT
L’évolution vers des pratiques durables est l’affaire de tous Chacun a son rôle à jouer en vue de réduire durablement sa consommation d’énergie et les émissions de CO2 liées à son activité. Des solutions existent, il est temps d’agir! En tant qu’expert, l’objectif de Betelec est d’aider ses clients. Propriétaires Qu’ils soient investisseurs institutionnels, gérants d’importants parcs de bâtiments ou petites PPE, les propriétaires doivent étudier principalement deux options pour la rénovation de l’existant.
Guillaume Thouvenin
Expert «Greentech» de Betelec
En premier lieu, ils doivent envisager d’améliorer l’enveloppe des bâtiments pour réduire les besoins de chauffage. Une analyse énergétique préalable (CECB+) permet de définir les travaux prioritaires et d’estimer leur coût, parfois conséquent.
P
our limiter l’amplitude du changement climatique et ses conséquences potentielles, il est urgent de mettre en place des optimisations à tous les niveaux.
D’autre part, il leur faut mener une réflexion sur la production d’énergie sur site. L’installation de panneaux photovoltaïques en toiture est particulièrement intéressante lorsque les installations techniques favorisent l’autoconsommation de la production. La question se pose donc de remplacer une chaudière par une pompe à chaleur, enclenchée en même temps que la production solaire pour utiliser l’électricité produite, de prévoir la mise en place de bornes de recharge pour les véhicules électriques ou encore de constituer un regroupement pour la consommation propre (RCP), autrement dit un réseau électrique privé permettant de consommer en priorité sur place l’énergie issue du soleil.
Chaque acteur économique peut réduire l’impact de ses propres activités, pour autant qu’il connaisse les outils disponibles pour l’y aider. En tant qu’ingénieurs en électricité, énergie et développement durable, les experts de Betelec aident leurs clients à prioriser les actions, à les réaliser et à atteindre leurs objectifs! Communes Par leur devoir d’exemplarité et leur rôle structurant au niveau local, les communes se doivent de définir de façon claire un plan d’action pour réduire l’empreinte carbone de leur territoire, décrit dans un Plan énergie et climat communal ou intégré à une démarche «Cité de l’énergie». Un plan directeur de l’éclairage public est également recommandé. Industries et entreprises Les «grands» consommateurs, de 500 000 kWh électriques ou plus par an, ont l’obligation légale de réaliser une analyse énergétique (ACT) pour identifier des pistes d’optimisation, puis un suivi annuel des actions d’amélioration mises en place. Les «moyens» consommateurs, dès 100 000 kWh par an, ont tout intérêt à faire le même type de démarche, qui leur permettra en plus de réduire leurs charges. Des outils simplifiés (audits énergétiques PEIK) leur sont destinés.
Vous souhaitez contribuer? N’attendez plus! Plus d’infos: www.betelec.ch
Maîtres d’ouvrages Les nouvelles constructions peuvent s’appuyer sur les recommandations de labels tels que LEED ou SNBS intégrant, au-delà de l’aspect essentiel de la consommation d’énergie, tous les aspects du développement durable. L’accès aux bâtiments par les transports publics et les pistes cyclables, la préservation de la biodiversité locale, l’origine et la récupération des matériaux, la gestion des eaux de pluie et la consommation d’eau y sont notamment pris en compte.
Il ne s’agit pas de chercher à se donner une bonne image: Betelec accompagne des clients qui souhaitent que leur bâtiment respecte les exigences élevées du LEED Platine, sans forcément vouloir la certification finale. En effet, ils ont conscience que cet outil pour la conception est bénéfique à long terme, favorisant le confort, le bien-être et la santé des occupants, limitant les coûts d’entretien et proposant des alternatives locales qui relèvent en fait tout simplement du bon sens.
Texte Guillaume Thouvenin
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14 BRANDREPORT • SONATEC
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L’eau c'est la vie: il faut la préserver par un traitement naturel L’eau que nous buvons ou que nous utilisons au quotidien passe par des tuyaux dans lesquels s’entassent des sédiments qui, à terme, peuvent s’avérer dangereux pour notre santé. Gilbert Sonnay, fondateur et directeur de Sonatec, a développé plusieurs appareils de traitement de l’eau qui répondent à la fois à des enjeux d’ordre écologique et sanitaire. Dans l’interview qui suit, iI nous explique cette technologie innovante ainsi que ses avantages.
Gilbert Sonnay
Fondateur et directeur Sonatec
Gilbert Sonnay, quand et comment avez-vous inventé le traitement écologique de l’eau? J’ai commencé à m’intéresser à la technologie du traitement de l’eau en 1979. Je travaillais alors dans l’industrie automobile, plus particulièrement dans le garage de mon père que j’ai ensuite décidé de vendre pour me lancer dans ce projet. Dès ma plus tendre enfance, les questions écologiques et la nature me fascinaient. Je me suis ensuite rendu compte que le niveau de pollution augmentait de plus en plus et que cela était dangereux pour la santé. J’ai représenté pendant quelque temps un appareil américain qui empêchait la prolifération de particules dans l’eau, mais il ne marchait pas bien. Je me suis donc adressé à un expert en chimie minérale et à un physicien qui étaient
très intéressés par mon projet et qui souhaitaient y collaborer. Ensemble, nous avons créé un appareil tout en menant des recherches spécifiques sur le sujet à l’EPFL, au CEBEDEAU et INDARCO. Au total, nous avons réalisé huit études. Notre problématique principale était: Comment réussir à harmoniser les sels minéraux présents dans l’eau, notamment le calcium et le magnésium, de façon à ce qu’ils ne se déposent plus dans les tuyaux? Nous cherchions à rendre l’eau plus souple, soyeuse, le tout sans utiliser de produits chimiques ou de sel. La technique a ensuite évolué et nous avons développé au fil des années plusieurs appareils pour le traitement de l’eau. Dans les années 2000 par exemple, j’ai commencé à m’intéresser à la filtration. Aujourd’hui, l’appareil de purification-filtration Natur’Ô purifie totalement l’eau avec une reminéralisation. Il y a trois ans, j’ai fondé mon propre atelier dans lequel je fabrique moi-même ces systèmes innovateurs. Qui peut utiliser le système Sonatec? Tout le monde, car ce système convient à toute personne qui utilise de l’eau, tout particulièrement l’eau de consommation, et qui a des ennuis techniques comme du calcaire ou de la rouille. Il est aussi utile pour les personnes qui rencontrent des problèmes liés à la pollution de l’eau.
En 1979 Gilbert Sonnay découvre le traitement écologique pour l’eau
1983-1992 De la théorie à la pratique 2
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Concrètement, comment le système Sonatec fonctionne-t-il? L’eau de source, de nappes phréatiques ou de lacs est collectée et redistribuée dans des conduites pour alimenter les habitants ou les entreprises. Cette eau est transportée dans des tuyaux remplis de saletés qui dégagent des particules de fer, de fonte, des graisses mais aussi des particules de plastique. Lorsqu’on consomme de l’eau, nous ingérons ces microparticules qui peuvent s'avérer dangereuses pour la santé. Grâce à notre système de purification et de filtration de l’eau, nous retenons les micropolluants issus de produits pétrolifères ou autres. De manière plus pratique, pour purifier l’eau, nous utilisons différents filtres avec trois charbons actifs et, comme énergie, des aimants permanents pour ordonner des cristaux et harmoniser l’équilibre de l’eau. Quels sont les avantages du système Sonatec? Nous n’utilisons ni sel, ni produits chimiques ou électricité et, en ce sens, le système Sonatec est une parfaite alternative aux adoucisseurs d’eau.
L’enjeu écologique est évidemment énorme car il n’y a pas de pertes d’eau, contrairement à d’autres appareillages. Par exemple, avec un adoucisseur d’eau, une famille gaspille entre 8 et 12 000 litres d’eau par an et entre 80 et 120 kilos de sel suivant le modèle des appareils. De plus, cette famille consomme du sodium contenu dans l’eau. Notre système a également des impacts positifs et visibles sur notre santé. La peau est plus soyeuse et mieux hydratée au sortir de la douche et le linge est plus souple et moelleux après le lavage. Les animaux peuvent boire l’eau qui sort du robinet sans problème et les plantes du jardin poussent mieux. Comment voyez-vous l’avenir de Sonatec et du secteur? Nous cherchons à améliorer le réseau de proximité, augmenter les réseaux de ventes et continuer à nous intéresser aux développements et à la recherche pour améliorer l’énergie de l’eau, favorable à la santé des utilisateurs des produits Sonatec. Interview Léa Stocky
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OPTONET AG • BRANDREPORT 17
Un réseau TIC innovant pour «Smart Energy», «Smart City» et «Smart Home» Les infrastructures de communication intelligentes et les modèles commerciaux innovants offrent de nouvelles possibilités.
Markus Weber
CEO Optonet AG
O
ptonet AG, dont le siège est à Zuzwil, pionnier suisse des réseaux à fibres optiques depuis plus de 25 ans, développe des systèmes TIC de pointe, renforce l’ingénierie de service et de conseils de pointe de sa clientèle et dynamise de manière innovante d'autres modèles commerciaux attrayants. Dans l’interview qui suit, Markus Weber, CEO de l'entreprise, parle de l'approvisionnement en énergie et explique les avantages potentiels des réseaux de communication innovants. Markus Weber, qu’entendezvous par «Smart Energie»? L'énergie est indispensable à notre vie quotidienne et à notre prospérité. Elle est disponible sous différentes formes, supports et états et peut être convertie plus ou moins efficacement. En fait, «Smart Energy» ne désigne pas l'énergie elle-même, mais son utilisation, son contrôle et sa gestion pour des raisons techniques, écologiques et commerciales. Comment l’énergie électrique doit-elle être classée? Elle a un rôle particulier à jouer car elle peut être produite sous diverses formes, est facile à transporter jusqu'aux consommateurs et peut être reconvertie avec de faibles pertes d'équipements et d'infrastructures.
Cependant, l'énergie électrique est aussi délicate car elle nécessite une bonne gestion pour assurer la qualité et la stabilité du réseau. Cette situation est renforcée par la production de plus en plus complexe et décentralisée (notamment photovoltaïque, éolienne, petites centrales électriques, stockage, etc).
jusqu'à la composition des producteurs, des acheteurs et des consommateurs. Les données correspondantes sont une condition préalable importante et deviennent ainsi un atout précieux mais aussi sensible (enregistrement, protection des données, utilisation abusive, restrictions réglementaires, etc.).
la consommation, les comportements et les besoins. De cette manière, il est possible de créer de la «Smart Energy», qui est également un élément important de la «Smart City» et surtout de la «Smart Home». Dans les nouveaux modèles d'entreprise, les besoins des différentes parties prenantes peuvent être intégrés.
Pourquoi l’énergie est-elle actuellement de plus en plus au centre de l’attention publique et politique? Il est certain que les objectifs de la stratégie énergétique du gouvernement fédéral pour 2050 ont suscité une attention accrue dans un premier temps. Cependant, la perception générale des politiciens et la pression exercée sur eux ont été clairement accentuées par le mouvement et la discussion sur le climat mondial.
Comment en tirer des avantages? Il doit être possible de réunir les différents acteurs, de les impliquer dans la recherche de stratégies et de créer ainsi des solutions dynamiques et souples entre l'offre,
Dans ce cadre, quelles sont les exigences techniques requises? Afin de pouvoir contrôler et gérer les différentes sources, les dispositifs de stockage et les consommateurs, ces éléments doivent également être techniquement connectés. Cela nécessite un réseau TIC, des dispositifs intelligents, des capteurs et des interfaces. Les valeurs mesurées sont collectées via un concentrateur de données ou une passerelle, traitées localement et utilisées directement pour les mesures, si nécessaire. En outre, les informations peuvent être transmises à un point central via le réseau (voir schéma ci-joint). Les défis, exigences, normes et standards correspondants, ainsi que les principes et approches techniques sont actuellement en cours d'élaboration et de développement sous forme de lignes directrices au sein de groupes de travail mixtes.
Quelle est l’importance de l’innovation dans ce contexte? L'innovation au sens de renouvellement, de changement volontaire et de créativité nécessite des idées, de l'engagement ainsi que des ressources. Avec la pression accrue de l'opinion publique, ces aspects reçoivent un coup de pouce. Les technologies existantes sont combinées, connectées et mises en réseau de manière nouvelle, les structures existantes sont repensées et de nouvelles approches sont développées. Que faut-il imaginer dans le cadre de telles approches? Une condition préalable importante est, entre autres, la transparence du réseau. Plus simplement, cela implique divers paramètres et informations au sein et le long d'un réseau d'approvisionnement en énergie. Il peut s'agir de la qualité du réseau, de l'utilisation, de la direction du flux d'énergie, de la planification
Informations complémentaires: www.optonet.ch
Vue d'ensemble de la communication dans l'écosystème (p.ex. Smart City)
EASYVRAC • BRANDREPORT
Économie circulaire: efficience et pragmatisme pour une économie résiliente Il existe des solutions locales qui créent des emplois et génèrent des profits tout en préservant l’environnement. EasyVrac & Delivrac révèlent les secrets de ce modèle et de ses applications.
L
’économie circulaire crée des boucles vertueuses avec une approche novatrice et durable de la création de richesses. Elle imbrique trois principes - la croissance, l’innovation, la collaboration - et prend en compte la finitude des ressources ainsi que la gestion des déchets. Les acteurs s’unissent, partagent leurs connaissances et leurs savoir-faire pour présenter aux consommateurs une offre fonctionnelle et novatrice. L’usage du bien plutôt que l’acquisition du bien lui-même est également promu, ce qui incite à une consommation responsable. L’économie circulaire répond aux questions de l’obsolescence programmée, joue un rôle dans la gestion des déchets et du recyclage par des objectifs d’efficience en matière d’économie des ressources. Ses bénéfices sont nombreux, tant en termes environnementaux que de croissance économique.
Une application concrète: l’Écosystème EasyVrac & DeliVrac Les sociétés EasyVrac & DeliVrac se sont associées pour faciliter l’accès aux produits sans emballage et soutenir les acteurs locaux en Suisse romande. Elles échangent des flux communs et mutualisent leurs expertises pour optimiser l’usage des ressources du territoire. Start-up Lausannoise, lauréate du concours d'innovation entrepreneuriale Start’Terre par Agridea et membre de la fondation Solar Impulse, EasyVrac.ch est considérée comme un exemple et une inspiration en matière de transition écologique grâce à son écosystème d’acteurs locaux. Sa mission: réduire la pollution plastique à travers une solution pratique et facile tout en renforçant l'économie locale. Son concept est simple, il s’agit de regrouper sur un seul site marchand en ligne l’ensemble de l’offre en vrac citadine et de livrer à domicile ou au bureau. Les consommateurs choisissent en ligne leurs produits préférés parmi les partenaires (magasins, artisans, agriculteurs). EasyVrac s’occupe ensuite de tout pour eux: faire les courses auprès des magasins, livrer les achats à vélo électrique dans des contenants réutilisables, récupérer et laver les contenants. Le modèle est construit
avec les différents acteurs qui mutualisent leurs compétences pour proposer un service optimal, efficace et sans compétition. Il s’agit donc vrétiablement d’une collaboration entre les différentes parties prenantes de l’écosystème. Les stocks sont ceux des magasins, le centre de lavage celui de Réseau Consigne, les vélos ceux de l’entreprise de livraison Chaskis… dans le respect des principes d’économie circulaire. Pour aller plus loin, EasyVrac propose d’accompagner les consommateurs sur la voie de la transition écologique à travers des séances personnelles de conseil en consommation durable. DeliVrac.ch est également une entreprise active dans la vente de produits en vrac, bio et locaux en ligne. Créée dans le cadre d’un projet de la HES-SO
Valais-Wallis par cinq étudiants, le projet-pilote a été lancé en février 2019 et a duré quatre mois. Dès juillet 2019, un des étudiants, Jeremy Henry, a repris seul le projet pour le faire perdurer et a été rejoint quelques mois plus tard par Sara Pereira. Même concept qu’EasyVrac, mais avec quelques différences: la société DeliVrac fonctionne comme une épicerie vrac mais en ligne, elle a son propre stock de produits et de contenants que l’entreprise consigne et est plutôt active en dehors des villes. La livraison à domicile est assurée dans toute la Suisse romande, ce qui permet de réduire la charge mentale liée aux courses et de rendre accessible la consommation de produits sans emballages dans les lieux où les épiceries vrac ne sont pas disponibles. Grâce à DeliVrac et à son système
de consignes, ce sont environ 12 000 emballages à usage unique qui ont pu être évités depuis 2020. EasyVrac et DeliVrac travaillent d’ailleurs avec Réseau Consigne, leur partenaire commun pour le nettoyage des bocaux consignés. Les deux start-up se sont rapprochées pour optimiser les circuits logistiques. EasyVrac est active dans les villes, DeliVrac plutôt à la campagne. En géolocalisant le consommateur, leurs plateformes en ligne renverront ce dernier vers le site marchand qui lui correspond le mieux. Ainsi, EasyVrac et Delivrac garantissent aux consommateurs un accès facilité aux produits sans emballage. Elles lèvent les contraintes liées à l’achat en vrac. Ce mode de consommation requiert une organisation particulière notamment en ce qui concerne la logistique des contenants. L’offre en vrac est également disparate. En regroupant l’ensemble de l’offre sur leurs sites marchands en ligne et en standardisant les contenants, les deux start-up contribuent au renforcement des comportements d’achat durables. Elles génèrent de la valeur et réduisent les coûts pour tous les acteurs. EasyVrac et DeliVrac dynamisent alors l’économie romande, créent des opportunités d’emplois non délocalisables et aident à la préservation de l’environnement grâce à l’innovation. Pour vous inscrire sur la liste d’attente d'EasyVrac et devenir client ou cliente, scannez le code QR ci-dessous ou visitez www.easyvrac.ch Profitez de la première livraison offerte sur www.delivrac.ch avec le code FIRST!
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18 LES ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
FOCUS.SWISS
L’univers du développement durable La COP26 sur le climat à Glasgow vient de fermer ses portes avec des avis divergents sur les décisions prises. Conférence réunissant chaque année les pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, la COP s’inscrit dans un long processus de négociations internationales sur le climat qui a débuté en 1992 au «Sommet de la terre» et plus spécifiquement avec le «Protocole de Kyoto» en 1997 par lequel les pays industrialisés se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).
C
e sont 20 années de négociations qui se succèdent avec des divergences. Cellesci portent notamment sur les questions suivantes: Comment renoncer aux énergies fossiles? Comment modifier notre développement économique? Ceci compte tenu que, tout développement individuel, social, entrepreneurial et public repose sur la finance, la clé de voûte de la réussite d’une indispensable transition.
Univers de développement économique et liens collatéraux
Nous avons construit un monde «contre nature». Néanmoins, nous pouvons le rénover, le reconstruire et poursuivre une construction encore d’actualité. Ce sont bien de multiples opportunités qui s’offrent à l’humanité, bien plus importante par rapport à ce qui vient de s’écouler depuis la première révolution industrielle il y a près de 240 ans. Repenser notre mode de vie Les intrications négatives du modèle de vie actuel deviennent de plus en plus apparentes. En comprenant l’impact de l’activité humaine sur les différentes limites planétaires, nous avons une chance d’en faire un tremplin de développement «naturel». Notre cible (cf. Figure 1) - doit partir des limites planétaires pour atteindre les ODD. Dans une telle démarche, la notion de responsabilité ESG devient une conséquence induite de la rénovation du système Terre et du développement de la société. Pour ce faire, il est judicieux et profitable de repenser le modèle d’extraction, transformation, utilisation, réintégration en fin de vie de tout bien en un modèle d’économie circulaire structuré. Cette économie est un système de production, d’échange et de consommation qui, de la conception d’un produit jusqu’à sa fin de vie, vise à optimiser l’utilisation, la réutilisation, la réintégration des ressources et à diminuer l’impact de l’activité humaine.
La Terre, un stock de ressources limité Si les discussions sur le changement climatique sont essentielles, c’est notamment parce que la Terre peut être considérée comme un stock de ressources limité. Le 24 décembre 1968, en orbite lunaire, la mission Apollo 8 prend la première photo d’un «lever de Terre». Celle-ci apparaît partiellement dans l’ombre avec la surface lunaire au premier plan. Il s’agit là d’une matérialisation avérée des dimensions finies de la Terre, une finitude que la plupart des modèles économiques n’ont pas encore intégrée. En mars 1972, le rapport au Club de Rome sur les limites de la croissance «The Limits to growth» ou «Rapport Meadows» a suscité un débat nourri. Ce rapport relevait que le système planétaire devait s’effondrer sous la pression de la croissance démographique et industrielle. La notion de croissance zéro avait son fondement scientifique. Cinquante ans plus tard, le système Terre est en perturbation profonde. Plusieurs éléments essentiels de son fonctionnement touchent des limites planétaires et s’approchent de la rupture. Il s’agit du changement climatique, de l’acidification des océans, de l’érosion de la couche d’ozone, du changement d’affectation des sols (déforestations…) et des flux biogéochimiques! Ces dysfonctionnements ont des impacts planétaires importants, mais ils ne représentent que la partie émergée d’autres interactions locales qui ont des conséquences globales. C’est notamment le cas des processus de perturbation des cycles de l’eau douce, de l’atteinte à la biodiversité qui influence
directement l’intégrité de la biosphère, de la charge atmosphérique en particules et de l’introduction de nouvelles entités artificielles dans l’environnement, telles que les pollutions chimiques. De nouvelles opportunités de croissance Les années Greta Thunberg et Covid-19 sont révélatrices d’une prise de conscience mondiale de la finitude des ressources terrestres et de l’importance des critères ESG (environnementaux, sociétaux et de gouvernance). Il convient de relever que l’analyse ESG ne fait que dresser un constat d’une situation qui peut évoluer d’une année à l’autre. L’ONU a défini
17 Objectifs de Développement Durable (ODD) qui représentent un agenda formé de 169 cibles. Le fonctionnement du système Terre demande de se concentrer en priorité sur ses limites planétaires, et cela va s'intensifier et devenir stratégique dans les années à venir. Il convient aussi de résoudre l'augmentation constante des besoins en ressources, en opposition aux stocks limités, tout en répondant à la nécessité de rétrogradation de multiples processus de dérégulation qui sont en mouvement. La nature ne peut faire face à des interactions négatives sur l’environnement que de façon limitée.
En tant qu’exemple de complexité et d’opportunités à relever, on peut citer le remplacement des énergies fossiles. En 2019, nous utilisions 5424 milliards de litres de pétrole par année, 8133 milliards de kg de charbon entre autres pour les activités humaines. Au total, 61% de notre énergie découle de ces deux matières fossiles et du gaz. Il est donc difficile de changer de modèle du jour au lendemain. Néanmoins, les alternatives existent et tout un chacun peut contribuer dans le cadre de ses actes d’achat, de consommation et de son modèle de vie. Un autre grand levier concerne l’investissement dans des entreprises qui s’efforcent de construire un nouveau monde désirable. Texte Olivier Ferrari
BRANDREPORT • CLOTHER
Mode durable: consommer moins et mieux, c’est possible Émissions de CO2, consommation de pesticides ou encore pollution des eaux… l’industrie textile est l’une des plus polluantes au monde. Mais, pour les consommateurs, il n’est pas toujours évident de comprendre l’impact de leur dressing, ni de trouver des solutions pour changer leurs habitudes. C’est pourquoi Clother, nouvelle boutique en ligne en Suisse, s’est donnée pour mission de démocratiser la mode éco-responsable en la rendant plus facile et accessible.
D
epuis des décennies, les grandes enseignes de la fast-fashion - et désormais les plateformes en ligne - ont entraîné les consommateurs.rices dans une spirale néfaste: on achète toujours plus de vêtements qu’on porte de moins en moins et qu’on garde de moins en moins longtemps. Par exemple, Fashion Revolution CH rapporte qu’en Suisse une personne achète en moyenne 60 vêtements par an, dont 40% ne sont presque jamais portés.
grand nombre de consommer différemment. Cela signifie aussi aider les consommateurs à retrouver le plaisir d'acheter un vêtement de qualité et la satisfaction de savoir où et comment il est fabriqué.
À côté des géants de la mode, dont les pseudos-engagements écologiques fleurissent, il existe en Suisse peu de solutions pour aider les consommateurs.rices à s’habiller de manière réellement responsable.
Pour aller plus loin, Clother est aussi le premier e-shop en Suisse à proposer des colis réutilisables pour toutes ses livraisons: une fois la commande reçue, le/la client.e renvoie gratuitement le colis à Clother sous forme d’enveloppe afin qu’il soit réutilisé.
C'est après avoir fait ce constat, en essayant de trouver des vêtements éco-responsables pour lui, que Benjamin Lecrivain décide de créer Clother, une nouvelle boutique en ligne qui vise à démocratiser la mode éco-responsable en Suisse. Après une campagne de crowdfunding réussie, Clother voit le jour en avril 2021. L'objectif de Clother est de rendre la mode éco-responsable facile et accessible, pour convaincre le plus
Une offre réellement éco-responsable Clother attache un soin particulier à la sélection des marques selon des critères bien précis. La boutique en ligne ne propose en effet que des vêtements confectionnés à moins de 1500km de la Suisse (en France, Italie et Portugal principalement) et dans des matières durables (matières recyclées, matières upcyclées et matières biologiques). On trouve aujourd’hui chez Clother plus de 20 marques pour le quotidien (jeans, jupes, sweats, pulls, etc.)
Benjamin Lecrivain, fondateur de Clother.
La priorité de l’expérience client Afin de satisfaire sa clientèle, Clother mise aussi sur l’expérience client: Service «essayez d’abord, payez après» pour essayer des vêtements à la maison sans être débité avant, quatre modes de livraison dont trois gratuits, retours gratuits et aucun frais
de douane. Le but de Clother est d’éliminer un maximum de barrières à l’achat pour inviter les consommateurs.rices à essayer la mode durable. Pour Noël, pourquoi ne pas préparer des cadeaux éco-responsables pour vos proches? Un pull ou un bonnet en cachemire recyclé, une tenue de fitness 100% recyclée, un sweat en coton bio… il ne reste qu’à choisir! Pour découvrir Clother: www.clother.ch Instagram: @clother_ch Exemple de vêtements proposés par Clother: pulls en cachemire recyclé de la marque RIFÒ.
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
#FOCUSDÉVELOPPEMENTDURABLE
Guido Bolliger, CIO
ASTERIA INVESTMENT MANAGERS SA • BRANDREPORT 19
(verte) générée par un tel portefeuille reste sous-optimale et insuffisante pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris.
2. Stratégie d’évitement du carbone Elle consiste à investir dans des entreprises dont les produits et services contribuent à éviter les émissions de CO2 et permettront d’accélérer la transition vers une économie plus verte.
En route vers l'Accord de Paris: réduire ou éviter?
En utilisant une construction de portefeuille robuste et systématique, les portefeuilles d'évitement du carbone peuvent aussi être alignés sur l'objectif de l'Accord de Paris. Les investisseurs peuvent ainsi obtenir le meilleur des deux mondes. L'univers d'investissement de ces portefeuilles étant plus restreint que celui des stratégies de réduction des émissions de carbone, l'erreur de suivi par rapport à l'indice de référence est plus élevée. Cela dit, cet écart peut être contrôlé.
Le tableau ci-dessous compare l'impact des portefeuilles de réduction et d'évitement du carbone qui ont été calibrés pour avoir la même erreur de suivi. En voici les principales
L'industrie financière s'engage de plus en plus pour fournir aux investisseurs des solutions d'investissement conclusions: qui atténuent les émissions de carbone des portefeuilles. Les flux financiers issus de ces investissements peuvent favoriser la transition climatique en influençant l'accès et son coût au capital des entreprises.
Guido Bolliger
Managing Director Chief Investment Officer
Les solutions d'investissement peuvent être divisées en deux approches distinctes. 1. Stratégie de réduction des émissions de carbone Elle consiste à construire des portefeuilles d'investissement dont l'intensité en CO2 est inférieure à celle des portefeuilles traditionnels. Deux mesures du CO2 ont été utilisées pour construire des portefeuilles de réduction du carbone. Alors que la première approche est basée sur les émissions actuelles de CO2 des entreprises, la seconde est fondée sur la trajectoire carbone des entreprises
mesurée en degrés de contribution au réchauffement climatique. Celle-ci représente la trajectoire de réduction que les futures émissions de CO2 d'une entreprise doivent suivre pour être conformes à l'objectif de l'Accord de Paris (<1,5° C) d'ici 2050. Dans ce cas, le but est d'atteindre une température globale du portefeuille alignée sur l'objectif de 1,5°C. Compte tenu de sa nature prospective, on préfère l'approche de la trajectoire de carbone. Les entreprises des secteurs à fortes émissions joueront un rôle important dans la réalisation de la transition climatique en cours. Ce sont les acteurs les plus importants dans le domaine des énergies renouvelables et certains ont des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2, même si leurs émissions actuelles sont élevées. On peut mettre en œuvre une stratégie de réduction du carbone sans risque important de tracking-error par rapport au benchmark. Cependant, la quantité d'énergie renouvelable (verte) générée par un tel portefeuille reste sous-optimale et insuffisante pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris.
Les émissions de carbone
La trajectoire carbone
Portée des émissions
Peut inclure le scope 1, 2 et 3.
La plupart des trajectoires ne comprennent que le scope 1 et 2.
Prospectif
Non. Mesure instantanée basée sur les émissions actuelles sans tenir compte des objectifs de réduction de CO2 des entreprises.
Oui. Intègre les objectifs de réduction des émissions de CO2 divulgués par les entreprises ou les émissions futures modélisées.
Répartition sectorielle résultante
Sous-pondération des secteurs à fortes émissions Pas de sous-pondération systématique des (services publics, énergie). Surpondération des secteurs, car les trajectoires de CO2 ne sont pas modélisées de manière identique dans chaque secteurs à faibles émissions. secteur.
Complexité
Les données sont disponibles et le concept est facile à comprendre.
Difficile à modéliser. Nécessite des scénarios climatiques mondiaux, des prévisions de croissance économique à long terme et des scénarios de réduction des émissions de CO2 par industrie.
Différences entre émission de carbone et trajectoire de carbone
2. Stratégie d’évitement du carbone Elle consiste à investir dans des entreprises dont les produits et services contribuent à éviter les émissions de CO2 et permettront d’accélérer la transition vers une économie plus verte.
Intensité de carbone (millions de tonnes d'équivalents CO2 divisés par le chiffre d'affaires annuel)
Production d'énergie renouvelable (MWh par 1MN$ investi) 60.0
200.0
2.5 x
40.0
150.0 100.0
20.0
50.0 0.0
0.0
En utilisant une construction de portefeuille robuste et systématique, les portefeuilles d'évitement du carbone peuvent aussi être alignés sur l'objectif de l'Accord de Paris. Les investisseurs peuvent ainsi obtenir le meilleur des deux mondes. L'univers d'investissement de ces portefeuilles étant plus restreint que celui des stratégies de réduction des émissions de carbone, l'erreur de suivi par rapport à l'indice de référence est plus élevée. Cela dit, cet écart peut être contrôlé.
Réduction de Evitement de carbone carbone
MSCI ACWI
Réduction de Evitement de MSCI ACWI carbone carbone
Tonnes de CO2 évitées pour 1MN$ investi
Température du portefeuille >3° C
40 35 30
2.4 x
25 20
<1.5° C
<1.5° C
Réduction de carbone
Evitement de carbone
15 10 5 0
Réduction de carbone Evitement de carbone
MSCI ACWI
Comparaison de l'impact des portefeuilles d'émission et d'évitement de carbone
Le tableau ci-dessous compare l'impact des portefeuilles de réduction et d'évitement du carbone qui ont été calibrés pour avoir la même erreur de suivi. En voici les principales conclusions: • L'évitement du carbone génère 2,5 fois plus d'énergie renouvelable que la réduction du carbone. • Les portefeuilles d'évitement du carbone génèrent des émissions de carbone (scope 1 et 2) plus élevées (graphique supérieur droit). C'est la conséquence directe de l'allocation plus importante aux secteurs des services publics et de l'énergie, qui regroupent la plupart des producteurs d'énergie renouvelable mais peuvent être de gros émetteurs de carbone. • Les stratégies d'évitement du carbone permettent d'éviter 2,4 fois plus d'émissions de CO2 que les stratégies de réduction du carbone.
Conclusion Dans l'ensemble, les stratégies de réduction et d'évitement du carbone sont conformes à l'objectif de l'Accord de Paris. Toutefois, la réduction des émissions de carbone ne sera pas suffisante pour diminuer les émissions de CO2 de l'ensemble de l'économie de 7% par an jusqu'en 2050. Il faudra investir dans les innovations qui permettent d'augmenter la production d'énergie renouvelable et d'éviter les émissions de carbone. C'est le rôle de l'investissement à impact, qui investit dans des entreprises dont les produits et les technologies permettent d'éviter les futures émissions de carbone. www.asteria-im.com
• La réduction et l'évitement du carbone ont une trajectoire de température inférieure à 1,5° C et sont donc conformes à l'Accord de Paris. ANNONCE
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Dividendes annuels
Sabine GIAMMARRESI - MABILLARD Directrice Placements collectifs
ONE CREATION Coopérative Direction CONINCO Explorers in finance SA Quai Perdonnet 5 CH - 1800 VEVEY T + 41 21 925 00 33 www.onecreation.org / info@onecreation.org
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20 RSE
FOCUS.SWISS
Démarche RSE: la contribution des entreprises au développement durable Lorsqu’on pense au développement durable, l’environnement est le premier axe important que l’on soulève. Néanmoins, contribuer au développement durable signifie également agir au niveau de la société. Dans ce cadre, les entreprises ont, elles aussi, un rôle à jouer. En effet, quelle que soit sa taille, son importance ou son secteur d’activité, toute entreprise peut contribuer au développement durable, notamment en adoptant une démarche RSE.
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lus de 789 milliards: c’est le nombre annuel d’heures consacrées au travail par la population active de Suisse. Cette moyenne des trois dernières années de statistiques fournies par l’OFS est éloquente. En effet, si les concitoyens contribuent à l’essor des entreprises à hauteur de plusieurs milliards d’heures de travail, alors on attend légitimement de ces dernières qu’elles impactent positivement la société, l’environnement et l’économie. Ces trois piliers et leurs enjeux forment le socle de la RSE, soit la Responsabilité Sociétale des Entreprises, qui vise l’optimisation des effets positifs tels que la création d’emplois et l’amortissement des effets négatifs, comme le gaspillage des ressources naturelles. Parmi les thèmes embrassés par la démarche RSE se trouvent par exemple les conditions de travail, les droits de l’homme, l’environnement, la transparence, la concurrence équitable, la fiscalité, la prévention de la corruption et les intérêts des consommateurs. La RSE en Suisse En 2015, les États membres de l’ONU s’engagent pour l’Agenda 2030 et ses 17 Objectifs de Développement Durable (ODD). À l’échelle mondiale, ce plan d’action étendu sur quinze ans vise notamment à éliminer la pauvreté et protéger l’environnement. Dans le cadre de ce mouvement international
en faveur de la durabilité, la Suisse œuvre à l’alignement de sa politique intérieure avec les objectifs de l’Agenda 2030. Depuis 2015, les plans d’actions RSE mis en place par le Conseil Fédéral impliquent un large panel de mesures et d’actions, allant des initiatives en faveur de la réduction CO2 au suivi de la mise en œuvre des ODD. Ainsi, la Confédération adopte une position claire et la volonté manifeste de contribuer activement aux différentes dimensions de la RSE, à son application ainsi qu’à ses défis. Responsabilité ou obligation? Souvent nébuleuse pour les non-avertis, la RSE désigne l’ensemble des mesures adoptées par les entreprises en faveur du développement durable. La mise en œuvre d’une démarche RSE demande la prise en considération des besoins et intérêts des parties prenantes. On désigne par «parties prenantes» les différents groupes touchés (directement ou non) par les activités d’une entreprise: salariés, fournisseurs, syndicats ou encore ONG représentent autant d’observateurs, externes ou internes à l’entreprise et spécialement attentifs aux pratiques de celle-ci. Au niveau juridique, la RSE n’est pas une obligation. Toutefois, certains de ses champs d’application tels que le respect des conditions de travail – entre autres exemples – sont
relatifs aux lois en vigueur. Pour une entreprise, il s’agit alors de se focaliser sur la société et ses attentes, même si celles-ci ne sont pas vraiment considérées comme des obligations juridiques. Pourquoi entreprendre une démarche RSE? En choisissant de prendre des mesures qui visent à réduire son impact sur l’environnement et la société, une entreprise préserve non seulement la planète, mais aussi ses parties prenantes et leurs intérêts. Cela favorise aussi la fidélisation des collaborateurs et des clients et permet d’attirer de nouveaux talents intéressés par le caractère responsable de l’entreprise mais aussi par son potentiel innovateur. Il existe également un lien important entre RSE et performances économiques. En effet, l’engagement dans une démarche RSE influence de manière positive la valeur matérielle d’une entreprise – et notamment en lui permettant de faire des économies en termes de consommation d’énergie et d’eau par exemple - qui sera alors plus apte à saisir les opportunités, tout en étant capable de prévenir et gérer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance. Par ailleurs, protéger l’environnement signifie protéger les matières premières dont dépendent de nombreuses entreprises. Dans ce sens, devenir responsable, pour une entreprise, veut dire aussi assurer la pérennité de ses activités sur le long terme.
Stratégie marketing ou prise de conscience? Bien que les avantages d’une démarche RSE soient nombreux, l’argument écologique s’avère souvent vendeur et pas toujours fidèle aux pratiques effectives d’une entreprise. Ainsi, lorsqu’un décalage est avéré entre les grands principes «verts» communiqués par une société et ses activités brumeuses, on parle de «greenwashing». En effet, la conscience écologique d’une entreprise représente un point central de la RSE et des enjeux environnementaux; encore faut-il qu’elle ne soit pas illusoire. Saviez-vous que... ?* 78% des entreprises mettent en place une démarche RSE; 94% sont conscientes de leurs impacts environnementaux; 43% ont cité l’empreinte carbone en tant qu’axe principal de leur stratégie; 61% soutiennent avoir identifié l’ensemble de leurs parties prenantes. *Selon l’édition 2021 du Baromètre RSE réalisé par la HEG Genève en collaboration avec B Lab.
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22 BRANDREPORT • THE ALPINA GSTAAD
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Un luxe durable pour des vacances inoubliables Véritable refuge alpin où confort et respect de l’environnement cohabitent paisiblement, The Alpina Gstaad se distingue par sa capacité à conjuguer harmonieusement luxe, art de vivre et développement durable depuis son ouverture en 2012.
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iché au cœur de la magnifique vallée sauvage de Gstaad, The Alpina Gstaad n’est pas seulement exemplaire en matière de pratiques responsables, de sourcing local et de matériaux durables.
Plateforme globale de créativité et d’innovation, l’hôtel se veut également un lieu d'échange et de réflexion. Entourés d’une apaisante et majestueuse nature, les hôtes peuvent s’inspirer de l’architecture authentique mais aussi de l’impressionnante collection d’art et des échanges culturels stimulants qui s’y tiennent régulièrement. L’engagement de l’hôtel The Alpina Gstaad en faveur de la communauté et de l’environnement lui a permis d’obtenir la première place dans le classement des hôtels suisses 5 étoiles durables, réalisé par le NZZ am Sonntag. Il a également été salué par le magazine Bilanz, le hissant à la première place des meilleurs hôtels de vacances en Suisse. The Alpina Gstaad est membre de NOW Force for Good Alliance, une affiliation d’entreprises
engagées qui offrent des expériences de voyage durables et assument la responsabilité de leurs impacts sur la population et la planète. Depuis 2017, l’hôtel de luxe est également certifié EarthCheck, le premier groupe scientifique international d’analyse comparative, de certification et de conseil dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie. Ce dernier soutient et conseille les entreprises, les collectivités ainsi que les gouvernements afin d’améliorer leurs offres, produits et infrastructures et ainsi offrir aux voyageurs des destinations plus durables et respectueuses de l’environnement. Saison d'hiver du 10 décembre 2021 au 13 mars 2022. The Alpina Gstaad Tél.+ 41 33 888 9888 info@thealpinagstaad.ch www.thealpinagstaad.ch
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