Numérique ou analogiqueComment effectuez-vous vos opérations bancaires ?
Que ce soit en « live » ou en différé, les fans de musique ont aujourd’hui l’embarras du choix. Les appareils de musique analogiques et numériques sont en concurrence pour obtenir les faveurs de nos oreilles. Les services de streaming et les playlists en ligne concurrencent les CD, les cassettes, les vinyles ou les cassettes audio. Si beaucoup d’entre nous aiment avoir le choix en matière de musique, d’autres préfèrent rester fidèles à leurs coups de cœur qu’ils peuvent compter sur les doigts d’une main.
Comme dans le cadre de la musique, la numérisation a également entraîné une énorme diversité d’offres dans le domaine des services financiers. Aujourd’hui, le conseil personnalisé a lieu auprès de la banque, au domicile ou au bureau du client, par téléphone ou par conférence en ligne. Nous pouvons retirer de l’argent dans une succursale bancaire, à un Bancomat, à la caisse d’un détaillant ou dans un kiosque, et nous faisons des virements via e-banking ou par l’applica tion de notre banque.
La pandémie a accéléré la demande de services financiers numériques. Bien que ces derniers rendent souvent les choses plus simples et plus efficaces, ils restent impersonnels. C’est pourquoi, tout comme pour certains mélomanes qui préfèrent la musique live, de nombreux clients apprécient les rencontres personnelles avec leurs conseillers bancaires. La confiance, la sécurité et la stabilité font partie des valeurs classiques et analogiques de nos banques. Les transmettre par voie numérique n’est pas si aisé. En effet, si notre application bancaire ne nous
FOCUS FINANCE .
CHEF DE PROJET LUDWIG MANAGER BUCK OF CONTENT ROMANDIE TARANTINI ANTHONY PITTET
Tout comme les disques vinyles, l’agence bancaire classique a connu des hauts et des bas au cours des dernières années et a subi des changements importants. Les goûts et les besoins des fans de musique comme des clients des banques sont très différents et n’ont cessé d’évoluer. C’est surtout pendant la pandémie de la Covid-19 que la tendance vers le numérique a encore pris de l’ampleur. Blockchain Les 3 Piliers Interview : Désirée von Michaelis Investissements durables Crise de l’énergie Immobilier
permet pas de nous adresser directement à un conseiller en cas de problèmes, cela affaiblit notre confiance et notre sentiment de sécurité vis-à-vis de notre prestataire bancaire. Bon nombre d’entre nous apprécient également l’expertise du personnel bancaire lorsqu’un compte d’épargne ne rapporte plus rien en raison des taux d’intérêt négatifs ainsi que les explications claires de son conseiller ou de sa conseillère au niveau des opportunités et des risques d’un Ainsi,placement.iln’estpas surprenant que de récents sondages publiés par Deloitte ou la Haute École de Lucerne confirment que les services financiers numériques ne remplaceront pas les services analogiques. Aujourd’hui encore, bien que les raisons qui nous mènent à nous rendre dans une agence bancaire aient changé, la moi tié des clients des banques estiment qu’il est important d’avoir une succursale de leur banque à proximité.
Ma conclusion : il n’existe pas « une » meilleure solution et, d’ailleurs, personne ne veut une « seule » solution. Nous apprécions tous d’être sollicités par différents prestataires que nous pouvons comparer. Les traditions et les valeurs solides conservent leur perti nence même en période de changement. La banque numérique et la banque analogique continueront toutes deux à se développer afin d’offrir aux clients les meilleurs services et programmes de leur choix.
Texte Jörg Gasser CEO de l’Association suisse des banquiers (ASB)raditionnellement, un établissement bancaire proposera des fonds de placement « maison » exclusivement. Avec la solution d’architecture ouverte du Crédit Agricole next bank, les investisseurs peuvent diversifier leur portefeuille en choisissant parmi cinq émetteurs de fonds de placement de renom : UBS, Credit Suisse, SwissLife, Swisscanto et Pictet.
La volonté de Crédit Agricole next bank est d’accompagner sa clientèle dans la création et la pilier en fonds de placement en mettant à leur disposition les savoir-faire d’autres
Les placements financiers seront donc gérés par différents gestionnaires d’actifs, sélectionnés par les experts du Crédit Agricole next bank sur la base de leurs performances passées. Ces acteurs sont reconnus pour leur solidité, leur sérieux, leur stratégie globale et leur mode de fonction
Un accompagnement pro et rassurant Tout un chacun peut sélectionner des supports d’investissement avec l’accompagnement de conseillers experts. Un placement pertinent et réussi prend en compte les attentes des clients, leurs objectifs et leur degré d’acceptation du risque. Une analyse personnalisée du patrimoine, du budget, de la situation et des projets de l’investisseur est proposée. L’appétence au risque sera également prise en compte afin de présenter toutes les options possibles, dont notamment le choix de transformer tout ou partie de l’épargne 3 pilier en fonds de placement. à de nouvelles opportunités d’investissement pour diversifier leur portefeuille. Sur la base des années précédentes, le 3e pilier en fonds de placement a permis de prendre plus de valeur sur le long terme que le 3ème pilier en épargne.
pilier en 2022 : informations utiles Pour bénéficier de l’avantage fiscal 1, il ne faut pas oublier d’effectuer son paiement avant le 15 décembre de cette année.
En 2022, les plafonds sont définis comme suit : Vous êtes affilié à une caisse de pension vous pouvez verser, et donc déduire jusqu’à CHF 6 883.–
Vous n’avez pas de caisse de pension en tant vous pouvez déduire jusqu’à (soit 20 % du revenu net maximum).
pilier Crédit Agricole next bank : l’expertise et la souplesse
Crédit Agricole next bank est fier d’offrir à ses clients une souplesse et des atouts en plus de CHF 50.– offerts à l’ouverture : nous offrons CHF 50.– à l’ouverture d’un 3e pilier 2 Un taux à 0.25 % : la banque offre l’un des meilleurs taux de rémunération. Sur le marché, la rémunération s’échelonne généralement entre 0.05 % et 0.10 %.
Crédit Agricole next bank Bâle • Fribourg • Genève • Lausanne • La Chaux-de-Fonds • Yverdon-les-Bains • Zurich
Contactez-nous par téléphone +41 58 331 23 45 (français, allemand et anglais)
Du lundi au vendredi, 9h à 19h
Ou par mail online@ca-nextbank.ch
Fonctionnement d’une blockchain
1
A souhaite e ectuer une transaction avec B
La transaction de A est envoyée au réseau
La transaction de A est ensuite ajoutée à un bloc de données, autrement dit un groupe d'autres transactions émises au même moment
Grâce à des cryptographiques,techniqueslebloc de données est validé par le réseau
Une fois validé, le bloc est ajouté à la chaîne des blocs, autrement dit la blockchain. Il s'agit d'une base de données où sont conservées toutes les transactions
B reçoit la transaction de A
Secteur en pleine expansion, la blockchain est une technologie qui permet de créer des liens entre plusieurs acteurs sans intermédiaire. En tant qu’immense base de données enregistrant et distribuant des transactions de nature diverse, elle garantit la circulation rapide et efficace d’informations et de données. Aujourd’hui, son application est vaste : des transferts d’argent et paiements à la gestion de smart contracts en passant par la protection des données liées aux appareils intelligents et connectés, la protection de données de santé, la gestion des articles d’une chaîne d’approvisionnement ou encore la vente de NFT, elle s’avère utile dans de nombreux secteurs. Mais comment fonctionne-t-elle exactement ? des
« Il est crucial pour les collectionneurs d’art d’être conseillés par des experts » spécialiste partenaire suisse de référence pour les services de family office, de trust et de fiducie, de conseil fiscal et juridique suisse et international, de comptabilité, d’externalisation, de conseil en aviation et de gestion d’œuvres d’art.
Birgit Gudat Head Art TaxThomasManagementNarbel&LegalGenèveHeadKendrisRomandie Birgit Gudat, vous êtesHead Art Management chez Kendris.
Quel est votre rôle plus précisément ?
Depuis les débuts de l’art management chez Kendris en 2005, de grands efforts en matière de professionnalisa tion ont été fournis dans le domaine de l’art. Mon rôle en tant que Head Art Management est de poursuivre sur cette voie et d’adapter notre travail quotidien à un monde de l’art en constante évolution. Je dois anticiper et traiter les risques qui pourraient causer des dom mages physiques, financiers ou de réputation à nos clients. Chez Kendris, nous disposons d’un groupe de spécialistes - gestion de l’art, services juridiques et fis caux, spécialistes de la TVA et administration de trusts - qui veillent sur et tout au long d’une transaction d’art.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ?
C’est un privilège et un honneur de travailler avec les incroyables collections d’art de nos clients. Elles sont aussi uniques et individuelles que leurs propriétaires.
Collectionner et posséder de l’art est une chose très per sonnelle. La confiance et la discrétion sont des valeurs clés, le bénéfice de part et d’autre est souvent une colla boration de longue date, parfois de plusieurs décennies. J’aime aussi travailler avec de jeunes collègues qui apportent une nouvelle compréhension de la façon dont les jeunes collectionneurs agissent et vivent avec l’art.
Quelle est l’importance de la gestion de l’art en Suisse aujourd’hui ?
La gestion de l’art est inévitablement un sujet que la jeune génération de collectionneurs, qui achète de plus en plus d’art en ligne, doit également aborder. Le marché mondial de l’art est désormais ouvert à tous ceux qui possèdent un smartphone, une tablette ou un ordinateur. Cependant, ceux qui s’y engagent se re trouvent confrontés à des réglementations toujours plus nombreuses. Un art manager peut aider le collection neur à mettre en place les bons processus pour parer aux mauvaises surprises lors de la revente d’une œuvre d’art ou de sa transmission à un héritier à une date ultérieure.
Nous souhaitons professionnaliser et renforcer la gestion de l’art en Suisse et avons donc lancé le Swiss Art Management Group. Ce groupe a pour but de réunir les professionnels suisses impliqués dans la gestion des collections pour les familles, les trustees et les fondations.
Quel est le rôle d’un art manager ?
En bref, un art manager est la « colle » entre l’œuvre d’art et le monde de l’art. Idéalement, dans le domaine des arts visuels, un art manager est un historien de l’art, un regis traire, un conservateur et un administrateur ayant accès à un large réseau d’autres spécialistes. L’expérience pratique de la manipulation de l’art est tout aussi essentielle que l’expertise en histoire de l’art. Des compétences et des connaissances différentes sont nécessaires à chaque étape du processus de collecte. L’accent est mis à tout moment sur l’art, pour lequel il faut créer un environnement sûr, stable et durable.
En tant qu’amateur d’art et collectionneur, pourquoi est-il important de s’adresser à un expert comme Kendris ?
Lorsqu’une collection d’art atteint une certaine taille ou complexité, c’est le bon moment pour mettre de l’ordre et se débarrasser de la vieille liste Excel. Souvent, nous commençons par créer un inventaire numérique et une documentation appropriée. La base de données est un outil important, mais elle ne fournit aucune information relative à la façon dont une œuvre d’art est correctement emballée, à la meilleure manière de la transporter ou au moment où elle doit être nettoyée ou restaurée. Des spécialistes sont nécessaires pour prévenir les dommages à court ou à long terme sur les œuvres d’art, ainsi que pour éviter les pertes de temps et d’argent.
En outre, le monde réglementaire et fiscal interna tional étant régi par des principes de plus en plus complexes, il est crucial pour les collectionneurs d’art d’être conseillés par des experts afin de garantir une déclaration adéquate et d’anticiper les conséquences fiscales et juridiques potentielles.
Quels sont les services fournis par Kendris dans le domaine de la gestion de l’art ? Nous accompagnons nos clients dans toutes les phases de la collection et gérons tous les aspects de l’acquisition, de la détention et du transfert d’œuvres d’art. Nos services commencent au moment où l’œuvre d’art apparaît sur le marché. Nous achetons et vendons, assurons, entreposons et expédions des œuvres d’art. Nous fournissons les contrats nécessaires à ces transactions et vérifions l’état, la documentation et la provenance de l’œuvre d’art. Lorsque celle-ci est entrée dans une collection, nous agissons comme des médecins personnels qui sont responsables du bienêtre, de la sécurité et de la survie de la collection. En particulier, les œuvres d’art d’importance historique ou
culturelle ont une valeur qui va au-delà de la collection qui les abrite actuellement.
Nos clients apprécient le fait qu’il existe de nombreux autres services qui complètent leurs besoins. Par exemple, nous proposons la mise en place de trusts et de fondations, la planification de la succession ou du patrimoine, le conseil fiscal et juridique, l’escrow ou le conseil en matière de nantissement d’œuvres d’art.
Interview Andrea TarantiniTotalement indépendante, intégralement détenue par ses cadres et forte de l’expertise de plus de 170 spécialistes répartis dans toute la Suisse - à Genève, Lucerne, Zurich, Zoug, mais aussi à Larnaca (Chyp re), à Dubaï, au Luxembourg, en Angleterre et aux États-Unis -, la société Kendris offre à ses clients des solutions sur mesure pour les aider à atteindre leurs objectifs. Les particuliers, les entreprises, les familles, les family offices, les institutions financières, les cabinets d’avocats et de conseil fiscal font confiance à Kendris et à ses experts.
Pour de plus amples informations : kendris.com
Birgit Gudat Head Art b.gudat@kendris.comManagement +41 (0)58 450 52 21
Thomas Narbel
Tax & Legal Genève, Head Kendris Romandie t.narbel@kendris.com +41 (0)58 450 57 48
Former au mieux les acteurs du secteur de la prévoyance professionnelle
Spécialisée dans la formation en prévoyance professionnelle, l’École Supérieure en Prévoyance Professionnelle accompagne depuis près de 30 ans les candidats qui souhaitent devenir des acteurs du deuxième pilier ou se perfectionner dans le domaine, ce au travers de formations certifiées et de qualité. Attachant une importance toute particulière à la pratique, l’ESPP se distingue par l’excellence de son enseignement.
Des formations qui répondent à tous les besoins
La plus-value de l’ESPP est la multiplicité et la perti nence des formations qu’elle propose. Les cours prépa ratoires pour l’obtention du Brevet fédéral de Spécialiste de la prévoyance en faveur du personnel donnent aux étudiants et professionnels les compétences nécessaires pour comprendre tous les enjeux de la prévoyance. L’étudiant peut ainsi disposer de fortes connaissances en droit, en mathématiques financières, en comptabilité, en placements et en administration. Il est également possible aux gérants de caisses de pensions ou aux personnes travaillant dans les ressources humaines de choisir des modules spécifiques de ce programme, inscrivant l’adaptabilité dans l’ADN de l’école.
Une école qui sait s’adapter aux évolutions de son temps
Ce qui fait une école de qualité est sa capacité à répondre aux enjeux du monde contemporain afin de former au mieux ses élèves à devenir des acteurs actifs du terrain – ce que propose l’ESPP. Le domaine de la prévoyance professionnelle étant en constante évolution, il est important pour l’école d’adapter son offre en fonction des transformations du secteur, le tout avec flexibilité et rapidité. Cela est notamment possible grâce aux spécialistes qui interviennent auprès des élèves. Travaillant dans les secteurs des caisses de pensions, des assurances, des établissements ban caires, des bureaux d’avocats ou encore des sociétés de conseils et de gestion, ils apportent leur expertise et leur savoir-faire.
Tout commence en 1994, année depuis laquelle l’école, alors nommée IFIPP, Institut de Formation en Institutionnelle et Prévoyance Professionnelle, dispense ses cours en application de la LPP et de ses dispositions en matière de formation. En juin 2019, l’école fait peau neuve et change de nom pour prendre celui qu’on lui connaît aujourd’hui, l’École Supérieure en Prévoyance Professionnelle. Ce renouveau est l’occasion pour elle d’élargir la palette de formations proposées. L’école se positionne donc comme un des acteurs leaders en matière de formation dans le domaine de la prévoyance professionnelle.
Un enseignement en prévoyance nécessaire Parmi les principales préoccupations de la population suisse, la prévoyance est un secteur qui nécessite des acteurs de terrain capables de répondre aux besoins des personnes concernées. Ainsi, la formation dans ce
domaine est aujourd’hui indispensable. Seule institution de formation spécialisée dans le domaine de la pré voyance professionnelle en Suisse romande qui dispense des formations certifiantes aux professionnels, l’ESPP répond à ce besoin en formant chaque année des personnes motivées en quête de connaissances pointues dans le secteur de la prévoyance professionnelle. Franca Renzi Ferraro, Directrice de l’ESPP, témoigne : « Dans un monde qui change, qui voit les styles et les enjeux de vie évoluer en profondeur, les institutions de prévoyance ne peuvent plus se permettre d’être uniquement des <caisses> qui encaissent des cotisations et payent des rentes. Pour le moins, elles doivent concevoir leur rôle en termes de <services aux assurés>, ces derniers ayant de plus en plus besoin d’être accompagnés dans l’appréhension de leurs risques de vie. Nul doute que la formation et la technologie jouent, et joueront encore, un rôle central dans cette évolution ».
Finalement, ce qui fait la force de l’ESPP est le fait que les enseignements proposés soient complets et permettent aux candidats de se perfectionner en permanence. L’école donne ainsi la possibilité aux acteurs du secteur de la prévoyance de compléter leur formation professionnelle grâce au diplôme ESPP de Conseiller en prévoyance professionnelle. Les courtiers, les intermédiaires financiers et les personnes travaillant dans le secteur des ressources humaines, des banques ou encore des assurances peuvent donc en apprendre davantage sur les thèmes du droit, de la fiscalité, de la technique d’assurance, du placement de capitaux ou encore du conseil aux entreprises et aux assurés, pour n’en citer que quelques-uns.
L’ESPP propose également une formation de base de Gestionnaire en prévoyance professionnelle dédiée aux gestionnaires administratifs, techniques et comptables d’institutions de prévoyance. Composée de trois par ties, elle permet de délivrer un certificat ESPP.
Enfin, la plus-value de l’école réside dans les forma tions « intra-entreprise » qu’elle organise. Sur-mesure, en présentiel ou en visioconférence, elles apportent un accompagnement personnalisé aux professionnels du secteur grâce à une durée et des thèmes qui s’adaptent aux besoins et aux envies de chacun.
ECOLESUPÉRIEUREEN
Texte Léa StockyQuelques dates : Brevet fédéral : inscriptions ouvertes, début des cours le 18 novembre 2022. Cours de préparation remboursés à 50 % par la Confédération.
• Gestionnaire en prévoyance professionnelle : inscriptions ouvertes, début des cours le 16 mai 2023.
• Conseiller en prévoyance professionnelle : inscriptions ouvertes, début des cours le 6 mars 2023.
ESPP SÀRL
Avenue des Morgines 8, 1213 Petit-Lancy prevoyance@espp.chwww.espp.ch
Salle des cours : 6a route du Grand-Lancy, 1227 Les Acacias à Genève, Au 5ème étage du bâtiment « Ports Francs »
La décarbonisation des transports : réalisable ? Dans quel délai ?
Luca Manera InvestmentAsteriaManagerIMActuellement, les émissions mondiales de carbone dues aux transports sont estimées à sept giga tonnes, soit 21 % des émissions totales en 2020, ce qui en fait l’un des secteurs les plus émet teurs de carbone au monde. Des voies et des étapes de décarbonisation spécifiques sont nécessaires pour évaluer et suivre pleinement les progrès vers des émis sions nettes nulles. Cela est d’autant plus vrai pour ce secteur qu’il n’existe actuellement aucune technologie alternative universelle.
Malgré les défis propres à ce secteur, de nombreux progrès ont été accomplis ces dernières années pour orienter le transport vers une plus faible intensité de carbone. Ces tendances positives se sont accélérées récemment sous l’effet conjugué des progrès technologiques (autonomie, taille et coût des batteries) et de la réglementation.
Feu vert pour les véhicules à faible émission de carbone
La combinaison de l’amélioration des performances technologiques et des réglementations a stimulé la croissance et l’adoption des véhicules à faible émission de carbone. Cela est particulièrement vrai pour les véhicules légers. Les chiffres les plus récents indiquent une augmentation continue des ventes, avec des prévisions de ventes en Chine qui devraient atteindre 6 millions en 2022, contre 3 millions il y a un an. Cette force est partagée à travers le monde, avec des ventes estimées à 3,2 millions en Europe et à 1,2 million aux États-Unis.
Les consommateurs gagnent la course avec une offre estimée à 551 modèles différents à choisir parmi les véhicules à batterie, à pile à combustible
et hybrides, à comparer avec seulement 252 modèles disponibles en 2019 . Comme les consomma teurs adoptent les VE, cela crée un vent arrière de la demande qui soutient les efforts des fabricants pour se positionner sur ce marché en croissance. Volkswagen a annoncé le lancement de sa nou velle usine issue de son activité de batteries, esti mant les ventes totales potentielles à 20 milliards d’ici 2030, fournissant suffisamment d’énergie pour 500 000 véhicules électriques. De même, Ford a récemment publié son plan concernant les batte ries et les VE pour les années à venir, qui prévoit un taux de croissance composé des ventes de VE estimé à 90 % jusqu’en 2026 et une augmentation de la capacité à plus de 2 millions d’unités d’ici 2026.
La réglementation est également utile. La récente loi américaine sur la réduction de l’inflation souligne le soutien des incitations publiques à l’adoption de véhicules à faibles émissions, telles que l’extension du crédit d’impôt sur le revenu de 7 500 dollars pour l’achat de véhicules électriques neufs et l’ajout d’un nouveau crédit de 4 000 dollars pour les véhicules d’occasion. En Europe, les ministres ont conclu un accord visant à interdire la vente de véhicules à moteur à combustion interne à partir de 2035 et à recomman der des points de recharge tous les 60 km ; cet accord devrait être ratifié prochainement par le Parlement.
Toutefois, le chemin à parcourir pour décarboniser le secteur des transports est long, en particulier pour les transports lourds et longue distance.
Qu’en est-il des camions, des avions et des navires ?
Alors que la dynamique se poursuit pour les voitures, il est de plus en plus urgent de s’attaquer aux émissions pour le transport de marchandises sur de longues dis tances. Toujours selon l’AIE, il faudra plus de temps pour décarboniser les camions, les avions et les navires. Par exemple, alors que la part de marché des véhicules électriques est estimée à plus de 75 % en 2030, celle des poids lourds sera inférieure à 30 % dans un scé nario « net zéro ». Cela est dû aux défis importants
auxquels la technologie des batteries est confrontée pour le transport lourd, tels que des blocs de batteries plus grands et lourds et la densité de puissance. Selon IHS Markit, seuls 346 camions électriques ont été vendus en Europe en 2021, chiffre éclipsé par celui récemment publié par Volvo Truck, qui a commandé plus de 1 100 exemplaires de sa flotte électrique dans le monde, ce qui constitue un début prometteur de décarbonisation des camions longue distance. En revanche, les avions et les navires sont moins suscep tibles de bénéficier de l’électrification et auront besoin de plusieurs formes de technologies, de matériaux et de carburants pour réduire leur empreinte carbone.
Tout le monde peut contribuer
Enfin, nos choix et nos comportements contribuent également à réduire les émissions de carbone, ce qui est particulièrement vrai lorsque nous réfléchissons à la manière dont nous nous déplaçons. Il peut s’agir de petits changements de comportement, comme la diminution de l’utilisation de la climatisation dans la voiture pour réduire la consommation de carburant, la priorité donnée aux transports publics dans les zones urbaines ou le choix d’un trajet en train pour un court week-end. Si le chemin à parcourir pour décarboniser le secteur des transports est encore long, les premiers pas sont assurément dans la bonne direction.
Au milieu de l’année 2020, les consommateurs mondiaux ont vu leurs économies personnelles atteindre des sommets car leurs dépenses ont été considérablement réduites pendant les périodes de confinement. Les gouvernements ont commencé à offrir de l’argent liquide à leurs citoyens et ont promis de dépenser des trillions afin de sauver les économies de la dépression.
Le passage soudain d’un environnement à faible inflation à la situation actuelle est principalement le résultat de cette masse monétaire fournie « gratui tement » pour acheter des biens pendant et après la pandémie. La flambée des prix des matières premières et du pétrole, due au sous-investissement des années précédentes, ainsi que la guerre en Ukraine n’ont fait qu’empirer les choses. L’étape finale de ce processus d’inflation est l’augmentation des salaires et des loyers, une situation que nous connaissons actuellement.
Dans ce passage d’une inflation faible à une inflation élevée, les banques centrales jouent un rôle important. En période d’inflation élevée, elles doivent augmen ter les taux d’intérêt pour drainer les liquidités. Les ménages ont alors tendance à épargner et à moins consommer, ainsi l’inflation finit par diminuer. À l’opposé, lorsque la situation économique est mauvaise, elles abaissent les taux d’intérêt et réintroduisent des liquidités dans le système monétaire pour aider les particuliers et les entreprises.
Ceux d’entre nous qui vivaient en Europe au cours de la décennie 2010 ont été habitués à ce que leur épargne dans les banques ne soit pas rémunérée à cause des taux d’intérêt négatifs. Aujourd’hui, le contexte économique a radicalement changé et les banques centrales s’empressent de pousser les taux d’intérêt à la hausse. En conséquence, la plupart des actifs financiers ont subi une correction significative cette année, l’or y compris. En moyenne, le prix des obligations de bonne qualité dans les principales devises a chuté de 10 à 15 %, celui des obligations de moindre qualité de plus de 15 % et celui des actions
de 15 à 20 %. L’indice Nasdaq 100, le grand gagnant de 2020/2021, a chuté de près de 30 % depuis le 1er janvier. On peut imaginer qu’un portefeuille équilibré, composé de 45 % d’obligations, 50 % d’actions et 5 % d’or, a facilement pu perdre plus de 15 % cette année.
Toutefois, les conditions actuelles du marché offrent un terrain propice à des rendements significatifs pour l’investisseur potentiel qui a un horizon de trois à cinq ans en investissant maintenant dans un tel portefeuille équilibré, réparti à parts égales entre actions et obliga tions de bonne qualité.
En ce qui concerne les actions, nous constatons à nouveau des valorisations attrayantes pour certaines sociétés de qualité qui présentent des bilans solides et des modèles d’affaires qui ont résisté aux périodes dif ficiles. Il faut aussi privilégier les entreprises qui, dans une année aussi turbulente, ont réussi à augmenter leurs dividendes, un signe de confiance dans leur santé financière et une source de revenus pour l’investisseur.
L’indice Swiss SMI se négocie aujourd’hui à seule ment 15 fois ses bénéfices (son ratio cours/bénéfice), ce qui est proche du niveau le plus bas de ces cinq dernières années. L’indice est en baisse de 17 % au 19 septembre de cette année et se situe au niveau où il était lorsque la pandémie a fait son apparition en février 2020. L’indice SMIM, qui comprend les petites entreprises suisses, a perdu 27 % cette année et se négocie à seulement 18 fois les bénéfices. À titre de comparaison, cet indice avait un ratio cours/bénéfice de seulement 16, à son plus bas niveau au début de la pandémie en mars 2020.
Plus important encore, nous assistons aujourd’hui à la réapparition d’une classe d’actifs qui avait « disparu » de notre radar pendant près d’une décennie : la partie à revenu fixe d’un portefeuille d’investissement équilibré.
Notre société avait une opinion négative sur les titres à revenu fixe depuis le début de 2021, jugeant les rendements trop faibles compte tenu de l’inflation.
Les investisseurs obligataires financent la croissance des VE Les importants investissements nécessaires pour finan cer la décarbonisation du secteur des transports exigent de financer des transitions commerciales stratégiques à long terme. Les investisseurs obligataires ont constaté que les constructeurs automobiles émettent de plus en plus d’obligations vertes pour financer le développe ment de nouvelles lignes de conception de véhicules électriques, d’usines de batteries et de l’ensemble des dépenses d’investissement nécessaires à la croissance des véhicules électriques. Les exemples les plus récents sont l’émission inaugurale de 2,75 milliards de dollars d’obligations vertes par Honda en mars et le retour de Volkswagen sur le marché des obligations vertes avec une émission totale de 1,5 milliard d’euros en juin.
À propos d’Asteria Investment Managers SA Lancé en 2019 avec le soutien du Groupe Reyl, Asteria est un gestionnaire d’actifs entièrement dédié à l’impact investing. Pour Asteria, la finance doit s’adapter à l’évolution de la société et de ses besoins, en intégrant les enjeux environnementaux et sociaux dans la performance financière. En décembre 2020, Asteria a annoncé un partenariat stratégique avec Obviam, un investisseur d’impact suisse avec plus de 20 ans d’expérience. of these materials is strictly prohibited. It is not intended for distribution to, or use by, natural or legal persons that are nationals of a country or subject to a jurisdiction of which the laws or regulations would prohibit such distribution or use. Whilst Asteria shall use reasonable efforts to obtain information from sources which it believes to be reliable, Asteria, its directors, officers, employees, agents or shareholders assumes no liability regarding this content and give no warranty as to the accuracy, completeness or reliability of any mentioned data and thus assumes no liability for any loss or damage arising from the use of this content. The information, opinions and assessments contained in the present document shall apply at the time of publication and may be revoked or changed without prior notice. Unless stated otherwise, the data in this document are correct as at the date of this document. This document is designed exclusively for institu tional, professional, qualified or sophisticated investors and distributors. It is not meant for the general public or private clients of any jurisdiction or those qualified as ‘US Persons’ This content is intended only for recipients who understand and are capable of assuming all risks involved. Before entering into any transaction, recipients should determine if the relevant security or investment product mentioned in the content suits particular circumstances and should ensure that they independently assess (together with their professional advisers) the specific risks, the legal, tax, accounting consequences and eligibility requirements of any purchase, holding or sale of securities or investment products mentioned in the content. Asteria, its directors, officers, employees, agents or shareholders may from time to time have interests and/or underwriting commitments in investments described herein. Asteria makes no representation as to the suitability of the mentioned information, opinions or securities and investment products. Historical data on the performance of the securities and investment products or on the underlying assets are no indication for future performance. Reference to an index is made for comparison purposes only. The present content has been compiled by a department of Asteria which is not an organisational unit responsible for financial research. Asteria is subject to distinct regulatory requirements and certain services, securities and/or investment products may not be available in all jurisdictions or to all recipient types. Recipients are therefore responsible to comply with all applicable laws and regulations. There is no intention to offer services, securities and/or investment products in countries or jurisdictions where such offer would be unlawful under the relevant laws and regulations. Performance is shown based on the share class NAV per share (in the share class currency) with dividends reinvested (for distributing share classes), including actual ongoing charges, and excluding subscription/redemption fees and taxes borne by the investor. Funds under Luxembourg law. Representative and Paying Agent in Switzerland REYL & Cie Ltd, rue du Rhône 62, 1204 Geneva. Prospectus, key information document, the articles of association as well as annual and semi-annual reports are available free of charge from the Representative and Paying Agent in Switzerland.
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Nous pensons que le moment est venu de s’intéresser à nouveau aux obligations. Investir prudemment dans des obligations de courte ou moyenne durée permet non seulement d’avoir un revenu, mais aussi de se protéger en cas de récession.
À titre d’exemple, le rendement moyen d’une obli gation d’entreprise suisse de qualité (« Investment Grade ») est maintenant d’environ 2 %, alors qu’il était négatif il y a encore quelques mois (cf graphique). Les taux d’intérêt pourraient encore augmenter dans les mois à venir, mais ce processus de resserrement a déjà été largement escompté par les marchés financiers.
La « beauté » de la classe d’actifs des titres à revenu fixe, et en particulier des obligations de sociétés de bonne qualité, est d’offrir une protection dans un mauvais environnement économique. Leurs prix ont tendance à augmenter en cas de récession, car les banques centrales réduisent leur taux d’intérêt pour soutenir l’économie.
En résumé, il pourrait bien s’agir du retour du porte feuille équilibré composé de 50 % de titres à revenu fixe et de 50 % d’actions. En effet, la partie à revenu fixe va maintenant générer un rendement intéressant et assez défensif tandis que la partie composée d’actions semble moins risquée qu’il y a quelques mois. Est-ce le bon moment pour investir ? Très probablement oui, mais ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier et soyez patient car la route pourrait être cahoteuse jusqu’à ce que les marchés financiers remontent...
Texte Konstantinos Tzavras Chief Investment OfficerLe système de prévoyance suisse : les trois piliers
Saviez-vous que la création du système suisse des trois piliers remonte à 1948, date à laquelle furent créés l’AVS, l’AI et l’APG ? Inscrit dans la Constitution fédérale helvétique depuis 1972, il s’agit d’un des systèmes de prévoyance les plus fiables au monde. Basé sur ce qu’on appelle les trois piliers, autrement dit les prévoyances étatique, professionnelle et privée, il garantit en effet la sécurité sociale et financière des Suisses et des Suissesses en cas d’incapacité de gain ou de retraite.
1er pilier - prévoyance étatique
Obligatoire pour toutes les personnes domiciliées en Suisse ou exerçant une activité, le premier pilier est une prévoyance publique visant à assurer la subsistance, autrement dit le minimum vital, des Helvètes. Il se compose de l’assurance vieillesse (AVS), de l’assurance invalidité (AI) et des prestations complémentaires (PC).
2ème pilier - prévoyance professionnelle
La prévoyance professionnelle, aussi dit 2ème pilier, LPP ou, plus couramment caisse de pension, per met de garantir le niveau de vie habituel de chaque personne résidant et travaillant en Suisse (les 1er et 2ème piliers couvrent 60-70 % du dernier salaire brut). Il est obligatoire pour toute personne qui gagne plus de
21 510 francs par an, facultatif pour les indépendants et inclut aussi ce qu’on appelle l’assurance-accidents professionnels, l’assurance d’indemnités journalières en cas de maladie et les institutions de libre passage.
3ème pilier - prévoyance individuelle Composé des piliers 3a (prévoyance liée déductible
du revenu imposable à hauteur d’un montant défini fixé à 6 883 francs par an en 2022) et 3b (prévoyance libre), le 3ème pilier est facultatif et individuel, et vise à compléter les prévoyances étatique et professionnelle afin d’éviter les lacunes de revenu lors de la retraite (on parle de lacunes de prévoyance lorsque le 80 % du dernier salaire brut n’est pas assuré à la retraite).
CEORoman#FOCUSFINANCEAschwandenSwissFundDataAGRendre le monde des fonds plus transparent
Chaque année, des milliers de fonds sont négociés dans le monde entier et il est pratiquement impossible d’en avoir une vue d’ensemble. Avec sa plateforme, Swiss Fund Data AG (SFD) propose depuis toujours un outil pratique permettant aux investisseurs de comparer les fonds rapidement et facilement. Cela crée de la transparence et permet de prendre des décisions d’investissement plus éclairées. Les placements durables peuvent aussi être comparés de manière compréhensible.
gérée comme une organisation à but non lucratif. En tant que plateforme électronique, son objectif est de mettre gratuitement à la disposition du public et des investisseurs finaux des informations sur les fonds et des instruments pour les comparer. Nous nous enga geons ainsi pour plus de transparence sur le marché financier.
Concrètement, comment fonctionne SFD ?
les documents nécessaires directement des participants et obtient d’autres informations importantes sur les fonds auprès de son partenaire stratégique Morningstar. En combinant ces sources, nous créons une vue d’en semble et un aperçu transparents du monde des fonds.
De plus en plus d’investisseurs souhaitent investir leur argent dans des produits financiers durables. Comment
de la SFA, qui présente le rendement des placements des fonds immobiliers suisses. La numérisation du marché financier continue de progresser et nous nous attendons à des processus dynamiques ainsi qu’à de nouveaux produits. Notre tâche principale consiste à rester à jour. À moyen terme, nous allons aussi nous concentrer sur la modernisation de notre site Internet. Il y a en effet un potentiel d’amélioration.
Roman qu’est-ceAschwanden,SwissFund Data (SFD) ?
SFD est une coentreprise de l’AMAS (Asset Mana gement Association Switzerland) et du SIX Group, l’exploitant de l’infrastructure de la place financière suisse. SFD a été créée en 2006 et est aujourd’hui
Nous faisons partie des principaux fournisseurs d’informations sur les fonds en Suisse. L’une de nos principales caractéristiques réside dans le fait que, grâce à notre caractère non lucratif, nous pouvons agir en toute indépendance dans la mise à disposition des données sur les fonds. SFD reçoit les informations et
Swiss Fund Data peut les aider ?
Nous nous efforçons d’accroître la comparabilité dans cette classe d’actifs encore relativement nouvelle. C’est pourquoi, depuis août 2021, SFD met à la disposition des investisseurs intéressés des données supplémen taires sur la durabilité et les notations de Morningstar. Ainsi, les fonds durables peuvent être recherchés et comparés de manière ciblée. C’est essentiel, car il n’existe pas encore de format standardisé dans l’industrie qui permette de comparer facilement la durabilité de diffé rents produits. Grâce aux données de Morningstar, nous pouvons garantir la comparabilité des fonds. Afin de maintenir et d’augmenter encore la comparabilité et la transparence dans le domaine de la durabilité, nous allons adapter notre offre à l’évolution dyna mique de ce segment : actuellement, des indicateurs et des critères suisses sont développés pour faciliter le classement des placements durables. Nous intégrerons ces nouveaux outils de comparaison dans notre offre dès qu’ils seront disponibles.
Quels autres thèmes et développements auront une influence sur l’offre de SFD ?
Notre objectif est de créer une transparence maximale et de rendre la comparaison des fonds aussi confor table que possible pour nos utilisateurs. Le domaine de la durabilité joue un rôle clé dans ce contexte, mais nous nous pencherons également sur d’autres évolutions et adapterons et élargirons notre offre si nécessaire. En tant que coentreprise entre AMAS et le SIX Group, nous nous efforçons par exemple d’offrir aux investisseurs finaux et aux utilisateurs profession nels une transparence supplémentaire du marché grâce à des services statistiques. Nous utilisons aussi l’ARI
Dans quelle mesure ?
La technologie sur laquelle repose le portail a pris de l’âge, et cela se voit. Nous avons besoin de plus de dynamisme. C’est pourquoi, dès l’année prochaine, nous procéderons à une refonte et à une extension technologiques massives de la plateforme qui offriront aux investisseurs finaux et au public plus de transparence et d’utilité. Dans le domaine des données sur la durabilité, SFD suivra l’évolution et adaptera son offre de données. Aujourd’hui, notre portail est très fréquenté et ces visiteurs bénéficieront à l’avenir d’une expérience d’utilisation encore meilleure.
À propos de SFD
Swiss Fund Data AG permet aux investisseurs d’accéder gratuitement et simplement aux données, communications, documents et autres informations sur les fonds de placement autorisés, augmentant ainsi la transparence du marché. Elle met à dispo sition de la place financière suisse un organe de publication avantageux et renforce sa compétitivité.
La Swiss Fund Data AG se positionne comme une entreprise commune à but non lucratif de l’industrie suisse des fonds. Elle est neutre et ne suit aucun intérêt qui pourrait entrer en conflit avec sa mission.
www.swissfunddata.ch
ARGOS PRÉVOYANCE SA
De nombreuses personnes ne sont pas sûres de percevoir une rente à leur retraite. Le grand défi actuel est donc celui de la pérennisation de nos rentes futures. Cela est à son tour lié à deux défis. Le premier est démographique : l’espérance de vie augmente. Lorsque l’AVS a été créé en 1948, les hommes et les femmes prenaient la retraite à 65 ans. Après cet âge, les hommes vivaient encore en moyenne 12 ans et les femmes 13 ans. En 2020 en revanche, un homme qui atteint l’âge de 65 ans a une espérance de vie de 19 ans et une femme vit encore 22 ans en moyenne.
Un autre obstacle concerne la génération des baby-boomers, autrement dit les personnes nées plus ou moins entre 1950-1970. En 1948, le taux de natalité était de 2,5 enfants par femme alors qu’il était de 2,7 en 1964 – période des babyboomers - et que, à présent, nous sommes à 1,5 enfant. Cette génération de baby-boomers entre depuis quelques années à la retraite et ces retraités sont de plus en plus nombreux par rapport aux personnes actives. On dit par ailleurs que lorsque l’AVS a été mise en place, il y avait 4,5 personnes actives pour un retraité. En 2020, on était à 3,2 et, en 2050, 2,2 personnes actives cotiseront pour un retraité.
À ce propos, le 25 septembre prochain, le peuple suisse sera amené à se prononcer au su jet de la réforme Stabilisation de l’AVS qui vise à résoudre le problème de la pérennisation des rentes AVS. De quoi s’agit-il exactement ?
La réforme Stabilisation de l’AVS ou AVS 2021prévue pour 2024 – comprend deux lois principales.
Il est important de souligner qu’il faudra les accepter toutes les deux pour faire passer le projet de loi. Le premier axe est un référendum facultatif qui vise la modification de l’âge de référence AVS pour les femmes. Autrement dit, il s’agirait de faire passer l’âge de référence AVS des femmes de 64 à 65 ans.
Le deuxième volet est un référendum obligatoire qui concerne un financement additionnel de l’AVS : augmentation de la TVA de 0,4 % et de 0,1 % pour les taux réduits (achats pour les biens de première nécessité) / spéciaux (pour l’hôtellerie par exemple).
Ces mesures visent à financer et pérenniser l’AVS pour les dix prochaines années.
Qu’il s’agisse du premier ou deuxième axe de cette réforme, les débats sont déjà animés. En ce qui concerne l’augmentation de l’âge de référence AVS pour les femmes, quels sont les arguments en faveur de ce changement ?
Ceux qui sont pour – plutôt la droite -, soulignent les défis démographiques et la perte d’un milliard qu’on devrait subir d’ici 2025. On estime que de 2025 à 2032, la perte cumulée s’élèverait à 15 milliards. Cette réforme permettrait d’avoir une perte nulle jusqu’en 2032.Unautre
argument en faveur de cette nouvelle révision concerne le fait que, selon l’Office fédéral des assurances sociales, en prenant en compte le premier, le deuxième et le troisième pilier, une femme touche en moyenne 37 % de moins qu’un homme en rentes cumulées. Néanmoins, en ce qui concerne uniquement l’AVS, la différence est très faible : 2,7 % de moins, en raison des compensations mises en place avec la dixième révision de l’AVS.
Les personnes en faveur de la réforme AVS 2021 mentionnent aussi l’économie totale de plus ou moins sept milliards de francs.
Et quels arguments soulèvent les personnes qui s’opposent à la réforme ? Dans les arguments des personnes contre la réforme - plutôt la gauche -, on trouve la baisse des rentes des femmes d’un tiers : les femmes ont des rentes plus basses que les hommes, donc pourquoi faut-il les pénaliser encore plus ?
Les opposants disent aussi que cette réforme n’est qu’un premier pas qui mènera progressivement à un changement de tout notre système social et à une augmentation ultérieure de l’âge de la retraite à 66 ou 67 ans pour tous.
Par ailleurs, beaucoup de femmes seront déjà au chômage à 64 ans. Augmenter l’âge de la retraite à 65 ans ne ferait donc qu’augmenter le nombre de femmes au Dechômage.plus,leur pouvoir d’achat va également diminuer au regard de l’inflation des prix, de la hausse du coût de l’énergie et de l’augmentation de l’assurance mala die auxquels s’ajoutera un taux de TVA plus important.
Quelles conséquences aurait cette réforme dans votre domaine ? L’âge de la retraite changerait en âge de référence et
le système deviendrait plus flexible. On pourrait partir en retraite anticipée – deux ans avant -, ajourner la re traite et la prendre jusqu’à 70 ans, décider de prendre sa retraite quand on le désire, pas forcément d’année en année.
Si l’on décide de travailler après l’âge de référence et donc de continuer à cotiser, les rentes seront compta bilisées pour améliorer la rente du cotisant.
Par ailleurs, avec cette nouvelle loi, toutes les caisses LPP devront se mettre à niveau et seront obligées de préciser dans leur règlement qu’un employé peut partir à la retraite dès 63 ans et jusqu’à 70 ans au plus tard.
Interview Andrea Tarantini grand défi actuel est celui de la pérennisation de nos rentes futures » créée en les particuliers et les entreprises en matière de prévoyance et d’assurance. Joël Ramos, le directeur de Argos prévoyance SA, nous explique l’importance que revêt la prévoyance en Suisse et nous présente la réforme Stabilisation de l’AVS soumise à votation le 25 septembre prochain.
ARGOS GROUP Route des Avouillons 30 , 1196 Gland Tél. : +41 (0)22 365 66 64
E-mail : www.argos-group.chinfo@argos-group.ch
Joël Ramos, en matière de prévoyance, quels sont les défis auxquels les Suisses doivent faire face ?
Desiree von Michaelis
« Le secteur financier est un système passionnant et complexe »
Quels sont les défis actuels de la place financière a-t-il des inégalités entre les sexes dans ce domaine ? sont les difficultés rencontrées par les femmes en matière de prévoyance vieillesse ? Désirée von Michaelis, Head of Wealth Planning depuis au Credit Suisse et présidente de l’association Working Moms Schweiz, répond à nos questions.
Désirée von Michaelis, pourquoi avez-vous choisi le secteur financier ?
Le secteur financier est un système intéressant et com plexe qui me passionnait et que je voulais comprendre. D’une part, il est intéressant de construire une relation de proximité avec les clients pour les accompagner au mieux. D’autre part, je suis impressionnée par la transformation numérique du secteur, qui se fait au profit des clients. Nous pouvons ainsi apporter nos services, nos réponses et nos solutions à la clientèle par le biais de différents canaux et rendre la thématique de la finance plus compréhensible.
Quel a été votre parcours ?
J’ai fait mes études à Saint-Gall et, après avoir obtenu mon diplôme, j’ai travaillé pendant cinq ans dans le conseil aux entreprises pour les banques et les assurances, où j’ai notamment accompagné des projets de gestion des risques de crédit. J’ai ensuite été active dans le secteur entrepreneurial et j’ai notamment fon dé des start-ups. En 2009, j’ai commencé à travailler au Credit Suisse dans les affaires institutionnelles pour les caisses de pension dans le domaine du Global Custody. Dix ans plus tard, j’ai repris le poste de Head of Wealth Planning.
Quelles sont vos tâches en tant que Head of Wealth Planning ?
Nous sommes une sorte de petite entreprise au sein du Credit Suisse et employons 45 planificateurs financiers, 30 experts en économie et 30 experts fiscaux, dont dix sont spécialisés dans le droit fiscal des entreprises. Nous accompagnons nos clients dans toutes les étapes de leur vie, qu’il s’agisse de se constituer un patrimoine de prévoyance, d’organiser leur retraite, de protéger leur famille ou de gérer des questions importantes comme la succession d’une entreprise.
Mes priorités sont, d’une part, de veiller à ce que nos experts soient toujours à la pointe de l’actualité, qu’ils se développent en permanence et qu’ils soient en mesure de fournir des conseils professionnels de haut niveau. D’autre part, il est important pour moi que nous puissions toujours mettre nos conseils à la disposition de nos clients.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Nous sommes présents dans les situations les plus importantes de la vie de nos clients et, grâce à nos conseils, ils repartent rassurés et tranquilles. Souvent, après une consultation, nous recevons d’agréables
retours et des remerciements pour l’aide apportée, ce qui nous fait plaisir. De plus, j’ai la chance de travailler avec de nombreux experts qui sont passionnés par leur domaine et qui aiment aider les clients. Ce plaisir nous donne à tous une raison d’être dans notre travail.
Aujourd’hui, quelle est la place des femmes dans le secteur financier ?
Elle est de plus en plus importante mais, malheu reusement, nous ne sommes pas encore là où nous voudrions être et le problème s’accentue aux niveaux hiérarchiques supérieurs. Au Credit Suisse, nous travaillons depuis plusieurs années déjà à augmenter le nombre de femmes. Aujourd’hui, ce chiffre est de 40 % pour l’ensemble du personnel. Nous avons l’ambition d’avancer à petits pas et de faire passer ce pourcentage à 42 % d’ici 2024. Notre plus grand défi est ce que l’on appelle le « leaky pipeline », car à partir d’un certain âge, les femmes sont à nouveau sous-représentées. Nous nous penchons sur la manière de contrer ce phénomène et d’améliorer les conditions d’embauche pour tous, et pas seulement pour les femmes.
Dans le secteur de la prévoyance patrimoniale, nous avons 45 % de femmes et 38 % de femmes cadres supérieurs. J’en suis extrêmement fière. Nous avons une bonne affluence de femmes, car nous pouvons proposer des temps partiels ainsi que des horaires de travail réglementés.
Quel est votre objectif ?
Nous voulons motiver les femmes à poursuivre leur carrière et montrer aux hommes qu’il est possible d’assumer des tâches à la maison en plus de leur travail.
Le télétravail, qui s’est développé pendant la pandé mie, est une bonne opportunité pour changer cela et établir l’équilibre entre les sexes. Personnellement, je trouve que travailler quelques jours par semaine depuis la maison est plus pratique et me permet de mieux concilier ma vie de famille et ma carrière.
Dans ce contexte, à quels défis les femmes sont-elles confrontées en matière de prévoyance vieillesse ?
Suite à des obligations accrues et à la prise en charge de tâches non rémunérées à la maison, les femmes font davantage de pauses dans leur activité professionnelle, travaillent à temps partiel ou choisissent des profes sions moins bien rémunérées, plus faciles à concilier avec la vie de famille. Il en résulte de nombreux problèmes. Cela commence par une perte de revenu : On gagne moins et on peut moins épargner pour
la retraite. D’autre part, les emplois à temps partiel représentent également un défi, car ils ne permettent souvent pas de cotiser assez pour le deuxième pilier. Le système de la prévoyance des couples se concentre sur la personne qui gagne le plus. Un point important est que plus la pause professionnelle est longue, plus la capacité de rendement future diminue. Ces facteurs ont un effet à long terme. À cela s’ajoute le fait que les femmes, contrairement aux hommes, investissent généralement moins leurs économies. Pourtant, quand on est encore jeune, on a un horizon de placement large et on peut laisser l’argent travailler pour soi.
Quelles sont les erreurs les plus fréquentes à cet égard ? Outre le fait de ne pas investir, les épouses renoncent trop inconsidérément à leur indépendance financière, et c’est une grosse erreur à mon avis. En Suisse, 40 % des mariages se terminent par un divorce, ce qui peut faire courir un risque existentiel aux mères au foyer en particulier. La deuxième erreur est que les femmes dé lèguent en général leurs finances. Souvent, je parle aux clientes de leur patrimoine et elles expliquent que c’est leur partenaire qui en est responsable. D’une manière générale, il est important de s’informer et d’assumer ses responsabilités. La majorité des femmes se re trouvent un jour ou l’autre dans une situation où elles doivent s’occuper elles-mêmes de leurs finances, soit après un divorce, soit après le décès de leur partenaire. Il vaut donc la peine de s’y prendre plus tôt.
Aujourd’hui, environ 50 % des Suissesses n’arrivent pas à se maintenir à flot financièrement et 20 % finissent même dans la pauvreté à la retraite.
D’autre part, les femmes constituent un groupe de clients intéressant. Elles possèdent 35 à 40 % des actifs au niveau mondial et ceux-ci augmentent 1,5 fois plus vite que chez les hommes. Elles sont donc de plus en plus importantes en tant que clientèle et ne doivent pas être négligées.
Comment éviter de telles erreurs ?
Du point de vue des femmes, il faudrait faire très tôt un partage équitable des responsabilités avec le conjoint et éviter les déséquilibres. Après la naissance de l’enfant, les deux parents pourraient passer à des temps partiels afin de maintenir l’équilibre. En outre, les femmes devraient toujours s’assurer qu’elles sont indépendantes financièrement. Les pauses dans l’acti vité professionnelle devraient idéalement être évitées ou minimisées. En cas de travail à temps partiel, le
taux d’occupation devrait être maintenu entre 70 et 80 % et n’être réduit que brièvement à 60 % ou moins. Si un couple opte pour la répartition traditionnelle des rôles, des garanties claires devraient être convenues en cas de divorce. Je déconseille toutefois fortement de rester en concubinage avec des enfants, car la sécurité de la couverture est mauvaise.
Y a-t-il aussi des erreurs typiques que les hommes commettent en matière de prévoyance vieillesse ?
Surtout en matière d’investissement (rires). Les femmes ont une aversion au risque ; elles n’inves tissent pas, sont trop prudentes ou trop tardives. Les hommes sont meilleurs à cet égard, mais ils ont le goût du risque. Ils sont actifs et parfois frénétiques dans le trading, ils peuvent ainsi générer des frais trop élevés et subir de grosses pertes. En outre, dans le domaine du wealth planning, j’observe souvent que les hommes repoussent la planification successorale ou ne l’abordent pas volontiers.
Observez-vous d’autres tendances dans ce domaine ?
Le discours public suggère de plus en plus qu’il faut s’intéresser à cette thématique et il existe désormais des influenceurs et influenceuses qui partagent des connaissances financières. Les clients me demandent souvent quels produits nous proposons aux femmes. Les clientes n’ont pas besoin d’un produit spécial, mais doivent être conseillées dans leur situation globale, c’est un aspect important dans notre domaine. Nous prenons en compte le parcours financier ainsi que les priorités de chaque client et en déduisons des solutions. Nous avons en outre développé un outil qui permet à la clientèle de visualiser l’impact de sa situa tion actuelle sur l’avenir et d’optimiser cette situation.
Que souhaitez-vous pour l’avenir à cet égard ?
Tout d’abord, je souhaite une éducation financière précoce pour tous. Pour notre société, il s’agit de trouver un moyen de familiariser les enfants avec ce sujet et de ne pas laisser cette tâche aux parents. Je pense que les écoles devraient jouer ce rôle et proposer une éducation financière. Deuxièmement, je souhaite que chaque femme soit financièrement indépendante, qu’elle s’investisse activement dans ses finances, qu’elle se sente responsable et qu’elle y prenne plaisir.
Interview Elma Pusparajah & Andrea TarantiniEXPLORING NEW TRENDS
des coûts de la vie : et si la solution passait par le viager ?
Inflation galopante. Explosion des coûts de l’énergie. Hausse des taux hypothécaires. Récession en vue, et possible instabilité politique. Les tendances actuelles le montrent et les prévisions sont quasi-una nimes : la Suisse se prépare à entrer dans une période incertaine et instable. Le secteur immobilier risque d’être touché de plein fouet et l’hiver pourrait être particulièrement rude pour les propriétaires.
Trouver des liquidités supplémentaires pour faire face à cette situation n’est pas facile. Contracter un emprunt créé une charge supplémentaire à suppor ter. De plus, les banques pourraient ne pas accorder de prêt ou exiger des conditions difficiles à accommo der (surtout si les propriétaires sont d’un âge avancé et ne disposent plus des revenus requis par les banques pour la tenue des charges). Vendre sa maison est une alternative, mais celle-ci implique de déména ger, pour se retrouver dans un bien locatif souvent plus petit et plus cher, et de changer ses habitudes de vie.
Dans ce contexte, le viager est une solution très intéressante. Il permet aux propriétaires d’ac céder immédiatement au capital de leur mai son, sans avoir à déménager ou à s’endetter.
La vente en viager peut se décliner sous différentes formes, mais le principe est simple : vendre sa mai son aujourd’hui à un prix inférieur à sa valeur vénale mais en préservant le droit d’y vivre gratuitement.
Histoires de propriétaires Tillit Invest
Christian, 76 ans, vit dans la maison où il a grandi : une villa de campagne à proximité du lac. Retraité avec une faible pension, sa banque estime qu’il représente un risque important. Elle lui offre deux options : rembourser une partie de son hypothèque pour réduire son exposition ou vendre la maison et rembourser le tout. Afin de rajouter de la pression pour une résolution rapide, la banque augmente son taux hypothécaire. Ne pouvant plus y faire face, Christian doit vendre sa maison.
Certains acheteurs lui proposent une belle somme. Mais ces montants suffiraient à peine pour rembour ser sa dette hypothécaire et l’obligeraient à quitter la maison de son enfance pour déménager dans un petit appartement en location.
Christian décide donc de confier sa problématique à Tillit Invest. Attentive à sa situation, Tillit Invest fait une analyse détaillée de sa maison pour déterminer quelle solution lui conviendrait le mieux. Tillit Invest fait une offre à Christian qui lui permet de vendre sa maison à un prix favorable. Il peut ainsi rembourser sa dette hypothécaire et recevoir un joli montant avec lequel il pourra profiter de la vie. Cerise sur le gâteau : il continue d’habiter gratuitement toute sa vie dans la maison qu’il avait hérité de sa maman.
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Photo Adrienne WavreUne plateforme tout-en-un pour soutenir les gestionnaires de fortune indépendants
Depuis quelques années, l’architecture des financiers change. Si la tendance
Étienne De Bejarry Head of SalesÉtienne De Bejarry, qu’est-ce que WealthArc ?
Fintech suisse totalement indépendante et en pleine expansion, WealthArc s’adresse aux gestionnaires de fortune indépendants et aux family offices et leur permet de répondre aux attentes et aux besoins de leurs clients plus rapidement que jamais et avec des données de haute qualité. Qu’il s’agisse du back ou du front office, WealthArc permet donc à sa clientèle d’automatiser et de gérer l’ensemble de ses processus, sur une plateforme de Wealth Management axée sur les données. Notre mission est d’accompagner nos clients dans la bonne gestion de leurs processus en automatisant un grand nombre de tâches à partir des banques dépo sitaires, comme la consolidation des données bancaires. Plus précisément, nous permettons aux gestionnaires de
fortune indépendants et aux family offices de projeter les données de portefeuille de leurs clients sur une plateforme cloud – accessible n’importe quand et de n’importe quel endroit – afin de gérer aisément les portefeuilles, les allocations, les risques et la perfor mance, mais aussi de générer des rapports de gestion, de passer des ordres, de facturer les clients et de se mettre en conformité avec la LSFin et la LEFin.
Quand et pourquoi la société est-elle née ? WealthArc a été créée en 2015 par deux ingénieurs informatiques qui travaillaient dans des grandes banques suisses et qui se sont rendu compte du caractère extrêmement chronophage des processus de consolidation des données qui incombaient sur les gestionnaires de fortune. Ils ont donc décidé de créer cette solution pour faciliter leur travail en leur évitant notamment de devoir travailler sur plusieurs plate formes et avec différents outils. En créant WealthArc, ils souhaitaient permettre aux gestionnaires de fortune indépendants de gagner du temps et de l’argent en déléguant à une seule plateforme toutes les tâches manuelles et répétitives qu’ils avaient à effectuer quoti diennement et en redirigeant ainsi leur énergie vers les aspects les plus importants de leur travail. WealthArc
est ainsi née de la volonté de favoriser un traitement rapide des demandes adressées aux gestionnaires de fortune, un meilleur service à la clientèle, l’acquisition de nouveaux clients et la mise à disposition de services à valeur ajoutée.
Quels sont les défis actuels dans le secteur du Wealth Management ?
Les changements qui impactent le Wealth Manage ment, et notamment le travail des gestionnaires de fortune indépendants, sont nombreux et le rapport au risque s’avère particulièrement complexe. Cette année, les professionnels du secteur doivent se conformer à la dernière réglementation FINMA liée aux LSFin et LEFin en obtenant avant janvier 2023 un agrément FINMA qui leur permet de continuer à exercer leur métier. Les gestionnaires de fortune doivent donc non seulement s’adapter aux tendances du marché qui se font de plus en plus incertaines en raison de l’actualité internationale, mais aussi faire face à une accentuation de la pression réglementaire. Ainsi, le temps est venu pour ces professionnels de trouver des leviers d’accroissement et d’efficience dans le cadre de leur activité.
Dans ce cadre, comment soutenez-vous vos clients ? Nous écoutons les feedbacks de nos clients – une cinquantaine de gestionnaires de fortune indépendants aux profils et besoins différents - car ce sont eux qui nous aident à améliorer notre solution. Ils sont très satisfaits de la simplicité de notre plateforme et de la qualité des données de portefeuille. Nous sommes en effet interfacés avec plus d’une centaine de banques dépositaires et l’ensemble de nos interfaces bancaires a été développé par nos équipes à l’interne. Nous avons donc un contrôle total sur la qualité des données et avons aussi développé un système de réconciliation automatique des données bancaires qui, grâce à des algorithmes, permet de vérifier si les données issues des flux bancaires sont correctes. Si elles ne le sont pas, notre équipe corrige les erreurs avec les banques dépositaires, ce qui évite à nos clients d’être impliqués dans ce processus de qualité des données.
Par ailleurs, nous nous améliorons continuellement. L’année dernière, en collaboration avec nos clients et des cabinets de conseil, nous avons par exemple lancé un projet de développement qui a duré plus de huit mois. Nous avons adapté notre outil à la nouvelle réglementation FINMA. Ainsi, à présent, les gestion naires de fortune peuvent digitaliser le questionnaire de Suitability & Appropriateness, générer automati quement et gérer le profil de risque des clients, mais aussi la classification LSFin et la vérification KYC par exemple. Nos clients utilisent notre nouveau CRM qui leur permet notamment de classifier correctement leurs clients et de leur associer des profils de risque sur la base d’un questionnaire complètement customisable.
Comment voyez-vous l’avenir de WealthArc ? Nous souhaitons continuer à développer et à adapter nos produits selon les attentes de nos clients et nous développer davantage en Suisse et à l’international. Nous voulons également élargir notre écosystème en développant des partenariats qui facilitent davantage le travail des gestionnaires de fortune.
Interview Andrea TarantiniÉtienne De Bejarry +41etienne.debejarry@wealtharc.com788045868
Intégration ESG dans les marchés émergents : une mécanique de précision marchés émergents représentent plus de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), plus de la moitié du PIB mondial, la majorité de la population mondiale et une grosse part de croissance révolution la croissance économique s’est accompagnée d’une croissance des émissions.
1er moteur : les marchés émergents
En tant que base manufacturière mondiale, les économies émergentes représentent aussi la majorité de nos opportunités de lutte contre le changement climatique. Il existe d’abord une opportunité de gé nérer de l’énergie verte pour leur croissance, brisant le lien historique entre croissance du PIB et émissions.
Nous pouvons ensuite agir contre le changement climatique au travers des produits que les marchés émergents fabriquent pour le reste du monde. Générer de l’énergie verte partout dans le monde ?
Les panneaux solaires, par exemple, sont en grande partie fabriqués dans les pays émergents. Réduire la consommation d’énergie dans tous les pays ? Les semiconducteurs sont des « facilitateurs » écologiques nécessaires pour réduire la consommation d’énergie des appareils. Par ailleurs, les batteries des véhicules électriques sont un outil évident pour diminuer les émissions de GES.
2ème moteur : ESG
Les investisseurs peuvent-ils combiner ces deux sources de croissance potentielles ou, mieux, les intégrer pour qu’elles donnent potentiellement naissance à des synergies ?
Une intégration ESG renforcée
Les actions émergentes sont une classe d’actifs beaucoup plus variée que celle des marchés actions des pays développés. Les marchés actions des marchés
émergents diffèrent selon les continents et les cultures, ce qui accroît la complexité de l’analyse. Généralement, la transparence des entreprises est moins standardisée, les informations sont moins facilement disponibles, les structures de marché sont moins développées et l’accès des investisseurs peut être plus limité.
Cela peut être en partie atténué par la prédominance des grandes capitalisations au sein des portefeuilles.
Bon nombre de ces entreprises étant souvent des leaders mondiaux de leur secteur, leurs bases d’investisseurs sont plus sophistiquées et exigeantes.
Dès lors, comment analyser ces entreprises sous le filtre ESG ?
Il convient d’avoir une analyse des activités commer ciales des entreprises puis d’évaluer la durabilité de leur modèle économique. Cela peut se faire en regroupant les entreprises en fonction de l’industrie ou du secteur dans lequel elles opèrent, de leur localisation géogra phique et de leur modèle économique.
Il est intéressant ensuite de déterminer dans quelle
mesure chaque secteur d’activité est exposé à cinq défis majeurs en matière de développement (change ment climatique, gestion des ressources et déchets, vie saine et bien-être, évolutions démographiques ainsi que numérisation et innovation).
Bien sûr, l’analyse des parties prenantes de l’entreprise, notamment la façon dont les entreprises gèrent leurs relations avec leurs parties prenantes et leur gouver nance, peuvent générer des opportunités et des risques et déterminent donc la valeur à long terme.
Sur les marchés émergents, il faut aussi être encore plus attentif au contexte social et politique de chaque pays.
L’engagement
Au-delà d’une analyse ESG, l’engagement actionnarial est un élément clé dans tout processus d’investissement à long terme, compte tenu de ses impacts potentiels sur le comportement des entreprises et les rendements pour les investisseurs. L’engagement actionnarial peut prendre la forme de votes lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires, de dialogues directs et indivi duels avec les entreprises ou de campagnes d’engagement
collaboratif en coordination avec d’autres investisseurs. Là aussi, il faut tenir compte des spécificités de chaque pays émergent et donc s’adapter à leurs propres normes. Dans ce cas, il est important de promouvoir et d’accompagner au mieux les entreprises émergentes via un dialogue sur l’application des bonnes pratiques suivant leurs règles locales.
L’importance de cette stratégie au niveau mondial
Cette stratégie a un impact positif sur l’environne ment, elle permet d’augmenter les normes sociales et encourage une approche responsable dans la prise de décision des entreprises. Elle offre une exposition d’investissement à cinq catégories de solutions clés exposées en amont. En nous concentrant sur les émetteurs les mieux positionnés vis-à-vis des défis et des opportunités ESG, l’intégration ESG dans les marchés émergents permet d’optimiser le profil risque/rendement de tout portefeuille, de bénéficier des tendances macro auxquelles les investisseurs sont confrontés et de contribuer positivement aux enjeux environnementaux et sociaux à échelle mondiale.
1. Les baisses de marché font partie de l’investissement
Sur le long terme, les actions ont tendance à augmenter régulièrement, mais l’histoire a montré que les baisses sur les marchés boursiers sont une partie inévitable de l’investissement. La bonne nouvelle, cependant, est que les corrections (définies comme une baisse de 10 % ou plus), les marchés baissiers (une baisse prolongée de 20 % ou plus) et autres périodes difficiles ne durent pas éternellement.
« Lorsque les marchés vacillent, certains ont tendance à réduire leur exposition aux actions, - explique Jeremy Chapuis - mais l’histoire montre que les périodes d’agi tation et les baisses abruptes des marchés se sont révélées par la suite être les meilleures périodes pour investir ».
2. Ce qui importe est le temps passé sur le marché et non le moment de l’investissement
Selon Jeremy Chapuis, personne ne peut prédire avec précision les mouvements du marché à court terme et les investisseurs risquent de rater ainsi les périodes de hausse importante des cours. En effet, chaque baisse de 15 % ou plus du S&P 500 entre 1929 et 2020 a été suivie d’une reprise, et le rendement moyen au cours de la première année suivant les baisses a été de 55 %.
« Même si l’on ne rate que quelques jours de négoce, le tribut peut être lourd », analyse Jeremy Chapuis.
3. Se méfier de l’investissement émotionnel
« Les réactions émotionnelles aux événements du marché sont tout à fait normales », explique Jeremy Chapuis. Les investisseurs devraient donc s’attendre à devenir nerveux lorsque les marchés baissent. « Cepen dant, ce sont les mesures prises dans de telles phases qui peuvent faire la différence entre le succès et l’échec d’un investissement ». Selon lui, l’un des moyens d’encourager les décisions d’investissement rationnelles est de comprendre les bases de l’économie comporte mentale. Reconnaître les comportements peut aider les investisseurs à identifier les erreurs potentielles avant qu’elles ne soient commises.
4. Définir une stratégie et s’y tenir L’élaboration et le respect d’un plan d’investissement bien pensé est un autre moyen d’éviter les décisions à courte vue, en particulier lorsque les marchés évoluent à la baisse. Le plan devrait tenir compte de plusieurs
facteurs, dont la tolérance au risque et les objectifs à court et à long terme.
« Dans des périodes instables comme celles-ci, il est facile de se concentrer sur le court terme, - Jeremy Chapuis - mais dans cet environnement il est important d’élargir l’horizon temporel et de penser à long terme ».
5. La diversification est importante Selon lui, un portefeuille diversifié n’offre certes pas une garantie de gain ou l’assurance que les placements ne perdront pas de valeur, mais il contribue à réduire les risques : « En répartissant leurs placements sur un grand nombre de classes d’actifs, les investisseurs peuvent atténuer les effets de la volatilité sur leur portefeuille », explique Jeremy Chapuis. « Les rendements totaux n’atteindront pas les valeurs les plus élevées d’un seul placement - mais ils n’atteindront pas non plus les valeurs les plus basses ». La diversification peut contri buer à réduire la volatilité. Et cela peut éviter une partie du stress qui se produit dans de telles périodes.
6. Les titres à revenu fixe peuvent apporter l’équilibre « Les actions sont des éléments importants d’un portefeuille diversifié, mais les obligations peuvent constituer un contrepoids important », estime Jeremy Chapuis. Cela s’explique, selon lui, par le fait que les obligations présentent généralement une faible corrélation avec le marché des actions, ce qui signifie qu’elles n’évoluent pas dans la même direction que les actions. Elles contribuent donc à atténuer les pertes du marché des actions sur l’ensemble du portefeuille.
7. Les investisseurs à long terme sont récompensés par le marché Est-il raisonnable d’espérer un rendement de 30 % chaque année ? « Non, bien sûr que non », souligne
Jeremy Chapuis. « Mais il faut savoir que même si les actions ont baissé ces dernières semaines, il ne faut pas non plus partir du principe que cela va continuer ainsi ». Selon lui, l’économie comportementale enseigne que les événements actuels ont une influence démesurée sur nos perceptions et nos décisions.
« Il est toujours important de conserver une perspective à long terme », résume Jeremy Chapuis. Surtout lorsque les marchés sont en baisse. Bien que les actions montent et descendent à court terme, elles ont été rentables pour les investisseurs sur le long terme. Même en tenant compte des baisses, le rendement annuel moyen du S&P 500 sur dix ans, de 1937 à 2021, s’est élevé à 10,57 %.
*Données au 30 décembre 2021, source Capital Group.
À propos de Capital Group
La société gère des stratégies multi-asset, actions et obligations. Depuis 1931, Capital Group n’a qu’un seul objectif : offrir des rendements supérieurs et stables aux investisseurs à long terme - grâce à des portefeuilles composés de valeurs individuelles convaincantes, à une analyse minutieuse et à la responsabilité individuelle. Aujourd’hui, l’entreprise travaille en collaboration avec des intermédiaires et des institutions financières et gère plus de 2,700 milliards de dollars d’investissements à long terme pour des investisseurs du monde entier.
Pour en savoir plus : capitalgroup.com
Lorsque les marchés tendancecertainsvacillent,ontàréduireleurexpositionauxactions.Jeremy Chapuis, Managing Director Financial Intermediaries chez Capital Group, cite sept principes qui permettent aux investisseurs d’agir en toute sécurité en période de perturbations.
L’année 2022 est marquée par une crise inédite de l’énergie en Europe à la suite de la conjonction cauchemardesque de facteurs négatifs : embargo sur le pétrole russe et coupure désormais totale du gaz russe provenant de Nord Stream1, capacité réduite à 32 centrales nucléaires françaises sur un total de 58 (mais qui devrait s’améliorer dans les semaines/mois à venir) et sé cheresse importante entraînant une baisse de la puissance hydraulique et du transport fluvial d’énergie. Cette crise de l’énergie a entraîné une hausse des prix de l’énergie à des niveaux inédits (malgré un recul récent). La résolu tion de la crise est toujours en cours avec une proposition de l’Union Européenne qui vise à modifier la fixation des prix de l’électricité et à mettre en place un cap du prix de l’électricité (pour les sociétés qui produisent de l’électricité à bas coût), à taxer les profits extraordinaires (à hauteur de 33 %), tout en incitant à limiter la demande d’énergie (de 5 % durant les heures de forte demande).
Un choc abyssal
Les répercussions sont évidemment très négatives pour les ménages européens et pour l’industrie européenne. Si les prix devaient se stabiliser au niveau des cours actuels, selon Goldman Sachs, la hausse des coûts énergétiques s’approcherait en Europe des 2 tril
lions de USD, soit un impact négatif équivalent à 15 % du PIB européen (avec comme hypothèse un prix du gaz à EUR 200/MWh et Power à EUR 450/MWh vs respectivement EUR 75/MWH et EUR 27/MWh en 2021). Dans la plupart des pays européens, les États assureront une bonne partie du fardeau et limiteront les hausses de prix. Même si les niveaux des stocks de gaz actuels sont élevés (à près de 90 % en Allemagne et en France), ils demeurent faibles relativement à la consommation annuelle pour certains pays et vont inévitablement se détériorer avec l’hiver. Les stocks ne permettront pas de répondre à une demande normale et des disruptions d’électricité sont à attendre cet hiver en fonction du climat.
Les prix du pétrole pourraient résister au ralentissement mondial
Le secteur de l’énergie fossile se trouve renforcé. Les perspectives sur l’évolution des prix du pétrole devraient être encore favorables malgré le ralentissement de l’éco nomie mondiale. L’offre de pétrole a bénéficié ces der niers mois de la baisse des stocks de réserve souverains des États-Unis, mais ce déstockage devrait bientôt se transformer en restockage si les prix devaient chuter en dessous de USD 80. L’embargo européen sur le pétrole russe devrait être total à partir du 5 décembre. Le prix élevé des énergies aura un effet seulement mitigé sur le ralentissement de la demande en raison des subventions gouvernementales dans de nombreux pays européens. L’impact des mesures récentes du G7 qui cherche à instaurer un price cap sur le prix du pétrole russe est incertain car la Russie pourrait décider de mesures de représailles. Enfin, en cas de dégonflement des cours du pétrole, l’OPEC devrait décider de nouvelles baisses de
production. Tous ces facteurs réduisent le risque d’une chute sévère du pétrole à la suite du ralentissement économique mondial.
Le secteur de l’énergie reste encore attractif Le secteur de l’énergie est le seul à présenter des perfor mances positives en 2022 (+14.7 % pour le Stoxx 600 Oil&Gas au 16 septembre et +41.0 % pour le S&P 500 Energy Index). Malgré une génération de cash attendue pour le secteur en 2022 de 1,100 milliards de USD selon RystadEnergy (+56 % par rapport à 2021), les investissements devraient rester limités à 286 milliards, soit 26 % du cash généré (contre en moyenne 72 % pendant la dernière décennie). Le faible taux d’inves tissement du secteur pétrolier est une aubaine pour les actionnaires car il permet d’éviter au niveau macro une augmentation de l’offre de pétrole et autorise aussi un retour de cash massif pour les actionnaires (sous forme de dividendes et de rachats d’actions).
Nous aimons particulièrement le trade relatif du sec teur énergétique versus le reste du marché action. Les marchés actions demeurent vulnérables face au res serrement monétaire avec des entreprises aux marges records et des niveaux de valorisation encore élevés historiquement. À l’opposé, le niveau de valorisation du secteur de l’énergie continue d’être attractif (PE de 4.5x en Europe et de 7.5x aux États-Unis).
Transition énergétique : le grand vainqueur de la crise énergétique Le secteur de l’énergie renouvelable devrait à terme profiter de la crise de l’énergie qui s’avère être un accélérateur supplémentaire de la transition énergé
tique. L’envolée des prix du gaz et de l’électricité ont rendu les énergies renouvelables désormais bien plus compétitives que les énergies thermiques. Les évolu tions technologiques avaient déjà permis aux énergies renouvelables de bénéficier d’une baisse de leur coût de génération (-60 % pour l’éolien depuis 2010 et -80 % pour le solaire, Source Goldman Sachs).
Le programme RePowerEU, le vote du paquet fiscal américain Inflation Reduction Act (IRA) de 386 mil liards de dollars sur dix ans en faveur du climat et de la transition énergétique et les autres efforts mondiaux (notamment en Chine) sont favorables à l’économie verte. Ils profiteront à de nombreux sous-secteurs (résidentiel, batteries, solaire, voitures électriques, hydrogène, nucléaire…) qui sont autant de viviers de croissance dans un monde en ralentissement. Les investissements mondiaux dans la transition énergé tique (énergies propres, véhicules électriques, hydro gène et carbon capture) se sont élevés en 2021 à 755 milliards de USD en hausse annuelle de 27 % (source BloombergNEF) et doivent encore tripler de volume avant la fin de la décennie afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050.
Le dégonflement actuel du niveau de valorisation de certains titres offre des points d’entrée intéressants en particulier pour les producteurs de technologie. Le secteur des utilities est pour le moment encore dans l’incertitude face aux pertes potentielles de trading et face au risque de régulation européenne.
Texte Ygal AmadeusSebbanCapitalLa Suisse reste une place de première importance pour les gestionnaires d’actifs étrangers qui cherchent à lever des fonds en raison de la stabilité de ses institutions financières ainsi que de la diversité et de la sophistication de ses investisseurs locaux. Selon l’étude Swiss Asset Management Study 2021, le secteur continue sa croissance, malgré les vents contraires de l’économie mondiale.
L es actifs sous gestion en Suisse ont augmenté de 10,6 % en 2020 atteignant un record de 2,79 mil liards de francs suisses. La Suisse reste un centre de gestion d’actifs primordial, Zurich et Genève se classant régulièrement parmi les cinq premiers centres financiers
L’entreprisemondiaux.FundRock Switzerland (« FRS »), ancien nement ARM Swiss Representatives SA (« ASR ») fait désormais partie de FundRock Management Company (« FRMC »), une filiale d’Apex Group. FRS est bien placée pour accompagner les clients qui cherchent à naviguer la complexité réglementaire croissante tant pour collecter des actifs que pour explorer de nouvelles opportunités d’investissements durables rendues possibles grâce à l’essor de l’ESG.
Anne Empain, responsable de FRS, ancienne fondatrice et directrice générale de ASR et son équipe ont assisté plus de 500 gestionnaires de fonds (et plus de 1200 fonds) depuis 2015. FRS offre également des services de distribution active en Suisse pour les fonds de ses clients et ceux du groupe. Plus récemment, FRS a développé un nouveau service de mise en conformité au regard de la LSFin, devenue pleinement applicable depuis le 1er janvier 2022.
FRMC, un gestionnaire de fonds d’investissement indépendant, supervisait au 31 décembre 2021 plus de 470 fonds pour un total de 134 milliards d’euros d’ac tifs sous gestion avec plus de 170 employés dans sept pays : Luxembourg, Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, France, Abu Dhabi et Singapour.
L’Apex Group est un fournisseur mondial de services financiers. Avec plus de 80 bureaux dans 40 pays et 10 000 employés en charge de 3000 milliards de dollars d’actifs, Apex Group offre une gamme étendue de services aux gestionnaires d’actifs, aux institutions financières, aux clients privés ainsi qu’aux family offices.
Suite à l’intégration réussie de FRS, l’entreprise est bien équipée avec une large gamme de fonds et de services financiers offerts par Apex Group et FRMC pour aider les gestionnaires de fonds locaux et étrangers. Xavier Parain, directeur général de FRMC commente : « Anne Empain et l’équipe de FRS apportent une connaissance approfondie du marché suisse et de son paysage réglementaire, ce qui renforce encore notre offre de produits adaptés aux besoins de notre clientèle. Cette dernière bénéficie
de notre solide réputation et de notre vaste réseau. Nous continuons à développer nos plateformes de distribution pour les investisseurs européens et nous nous réjouissons des opportunités que cela offrira au marché suisse. »
Ygal Sebban quellesLa Suisse - juridiction de choix pour la distribution transfrontalière de fonds d’investissement étrangers
l’humain au centre de la relation client
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
LT : Actif dans le milieu de la banque et de la finance depuis 37 ans, j’ai passé les vingt premières années de ma vie au sein de grandes banques étran gères en Suisse notamment en tant que directeur de la gestion privée et de l’asset management. En 2005, j’ai fondé une société indépendante de gestion de fortune qui a fusionné en 2019 avec Amadeus Capital. Nous sommes aujourd’hui deux associés actionnaires d’Amadeus Capital, la famille Brock mann d’un côté et moi-même de l’autre.
JM : J’ai rejoint Amadeus Capital récemment après 21 ans au sein de la division de gestion de fortune privée d’UBS, essentiellement en Suisse, avec un passage à Singapour. Je me suis d’abord occupé d’une clientèle européenne, avant de privilégier ces dix dernières années la clientèle suisse et en particulier la clientèle du bassin lémanique.
Quels services proposez-vous au sein d’Amadeus Capital ?
JM : Nos services s’articulent autour de deux axes : la Gestion d’actifs et la Gestion de Portefeuilles d’une part, et le Private Office d’autre part.
En quoi sont-ils novateurs ?
LT : Notre offre en matière de gestion d’actifs s’inscrit dans le cadre d’une recherche académique poussée, notamment dans le domaine macro-économique dont les données chiffrées historiques collectées sont traitées prioritairement par des programmes développés par notre société sœur Amadeus Quantamental au Luxem bourg. Nous avons passablement investi de ressources, humaines et financières, dans le développement de notre propre technologie, laquelle nous permet en outre de mener nos propres analyses financières, ESG ou non. Nous avons de fortes convictions en matière de gestion, souvent différentes par rapport aux positionnements de nos concurrents, et nous nous sommes dotés en interne des ressources qui nous permettent de les mettre en pratique de manière indépendante.
Nos Services de Private Office, eux, se distinguent de l’offre globale de la place en raison de l’important rôle personnel et direct que nous jouons au sein de nos familles clientes jusqu’à être parfois impliqués dans leurs propres structures juridiques patrimoniales. Cela nous permet de nous identifier pleinement aux pro blématiques de nos clients et aux capitaux que nous administrons pour leur compte.
Qui sont vos clients ?
JM : Nos clients sont prioritairement des familles et des individus fortunés domiciliés en Suisse et en Europe. Notre client type est actionnaire d’un groupe familial et/ou un entrepreneur ayant vendu ses affaires
où étant sur le point de le faire. Les fortunes de nos clients sont constituées d’avoirs financiers mais éga lement de patrimoine immobilier et artistique. Nous intervenons dans chacun de leurs domaines d’intérêt.
Comment est née l’entreprise ?
LT : Amadeus Capital est née « single family office » en 1983 (à une époque où cette appellation n’existait pas encore en Europe) afin de servir une famille et ses proches. Elle l’est resté très largement jusqu’à sa fusion en 2019 avec Nucleo Capital SA.
Quelles sont les valeurs d’Amadeus ?
LT : La transparence, la prudence, l’innovation et la patience. Nous sommes une société familiale et nous nous inscrivons dans le temps avec nos clients.
Quelles sont les causes pour lesquelles Amadeus s’engage ?
JM : Amadeus (c’est-à-dire presque tous ses collabo rateurs) est très engagé dans la vie de l’Association Suisse pour la Recherche sur Alzheimer, une associa tion créée en 2009 et présidée par notre actionnaire de référence, la famille Brockmann. Nous nous inves tissons notamment aux côtés de l’Association pour l’aider à lever les fonds nécessaires au développement et à la promotion de sa cause.
Parmi ses services, Amadeus propose le Private Office. De quoi s’agit-il ?
JM : Amadeus Private Office décline toute une gamme de services visant notamment à aider ses clients à définir les structures de détention de leurs actifs les plus pertinentes, à ériger des règles de gouvernance
familiale internes propres, à allouer les actifs fami liaux de la manière la plus optimale entre toutes les classes d’actifs disponibles, à diversifier lesdits actifs au-delà de la seule sphère financière, à établir des rapports de gestion consolidés, à planifier et préparer les successions, à gérer toutes les problématiques administratives et bancaires liées à la géographie de nos clients ainsi qu’à la gestion et à l’administration de leurs actifs.
Nous sommes en général l’interlocuteur principal de nos clients et nous faisons le lien avec leurs banquiers, leurs avocats, leurs fiscalistes, leurs notaires et tous les autres tiers professionnels. Nous sommes la per sonne avec qui les clients réfléchissent à la meilleure stratégie de structuration de leur patrimoine. C’est pourquoi le point central dans la relation entre le client et son private officer est la confiance.
Quels sont ses avantages ?
LT : Notre atout principal vient de notre héritage de Single Family Office. Lorsque l’on gère ses propres actifs on développe des réflexes particulièrement marqués dans les domaines de la gestion du risque et de ceux des coûts inhérents à la gestion. Aujourd’hui ces réflexes font partie de notre ADN. Ces presque 40 ans d’histoire nous permettent de nous définir aujourd’hui comme un « Family Finlab » où « Fin lab » est synonyme d’incubateur. Nous sommes un incubateur d’idées d’investissements et de politiques d’investissements, mais aussi de concepts et de prin cipes d’organisation et de gestion patrimoniale. Par exemple, nous avons de fortes convictions en matière d’investissement : lorsque nous identifions une stra tégie qui nous paraît pertinente, nous commençons toujours par faire le tour de l’offre sur le marché et, souvent, nous n’y trouvons pas ce que nous souhai tons. C’est là que nous nous mettons à travailler en interne sur une offre ciblée nous permettant de décliner nos convictions de la manière dont nous le souhaitons et dans le seul intérêt de nos clients.
De plus, concernant les avantages de notre organi sation, le fait que nous comptions la famille et les proches de notre actionnaire principal parmi nos clients est le seul vrai moyen d’offrir un alignement d’intérêts total avec nos autres clients, car tout ce que nous offrons à ces derniers nous le pratiquons déjà pour elle.
Quels outils utilisez-vous ?
JM : Nous utilisons des outils d’analyse et de gestion que nous développons en interne ou avec nos sociétés sœurs, W Capital et Amadeus Quantamental, ainsi que des outils logistiques tiers notamment comme des logiciels de consolidation d’actifs destinés aux rapports d’activités réguliers que nous proposons à nos clients. La technologie est devenue essentielle et doit aujourd’hui faire partie des investissements
prioritaires des sociétés indépendantes qui en tendent le rester. C’est également la technologie qui nous permet dans de nombreux cas de satisfaire les demandes d’information de nos organes de tutelle réglementaire.
Concrètement, comment ce service vous permet-il d’accompagner au mieux vos clients ?
LT : Nous avons déjà un certain âge et avons com mencé à travailler tôt dans les domaines qui nous oc cupent aujourd’hui. Outre la technologie dont nous sommes dotés depuis quelques années, notre réseau professionnel très étendu et notre grande expérience des sujets que nous traitons sont un atout non négli geable pour accompagner nos clients comme ils nous demandent de le faire.
Par ailleurs, notre passé fait de nous « un animal » un peu particulier en ceci que, comme expliqué, nous sommes bicéphale avec la combinaison du pôle Gestion et du pôle Private Office. La plupart de nos concurrents sont soit spécialisés en Gestion soit en Family Office. Pour notre part, nous sommes convaincus que notre modèle est finalement plus per tinent pour nos clients ainsi que pour ceux que nous ciblons pour encadrer au mieux leurs besoins. Dans une société indépendante comme la nôtre, on vise la construction d’une relation à long terme.
Comment voyez-vous l’avenir d’Amadeus ? LT : Nous avons l’ambition de continuer à investir et de croître de manière indépendante pour pouvoir recruter les talents qui nous permettront de toujours largement compter sur nos ressources propres pour servir nos clients. Nous ne sommes pas engagés dans une course à la taille mais plutôt au maintien de la qualité. Si des opportunités de croissance externe se présentent, nous les étudierons, mais notre taille actuelle nous qualifie d’ores et déjà pour faire partie du peloton de têtes des sociétés de gestion et d’administration d’actifs en Suisse et nous permet de nous adapter à cet environnement en constant changement.
amadeus.ch
Family Finlab génétiquement non modifié, Amadeus Capital associe l’humain à la technologie pour être le membre de votre famille en charge de votre patrimoine.Les valeurs d’Amadeus sont la transparence, la prudence, l’innovation et la patience. Nous sommes une société familiale et nous nous inscrivons dans le temps avec nos clients.
JacquesLaurentMarchandDirecteurTimonierAssocié,DirecteurMettreGérer les patrimoines familiaux avec le même soin et le même enthousiasme qu’un véritable membre de la famille, c’est ce que propose Amadeus Capital, Société indépendante de Gestion et d’Administration d’actifs privés. Dans cette interview, Laurent Timonier, Associé et Directeur, et Jacques Marchand, Directeur, nous expliquent comment la société combine solutions patrimoniales originales et technologie de pointe pour accompagner au mieux ses clients.
Pour la première fois depuis 2007, le 16 juin dernier, la Banque Nationale Suisse a annoncé une hausse de son taux directeur de -0,75 % à -0,25 %, s’alignant à la tendance suivie également par la Réserve fédérale américaine (FED) qui a augmenté ses taux directeurs - actuellement compris entre 2,25 et 2,50 % -, et la Banque centrale européenne (BCE) qui a annoncé en juillet dernier la relève de son taux directeur de 0 % à 0,50 %, puis de 0,50 % à 0,75 % début septembre. Loin d’être la dernière, cette hausse vise à diminuer la consommation dans la majorité des secteurs économiques, ce qui signifie limiter la demande de biens et services et réduire ainsi l’utilisa tion des capacités de production et les dépenses. Cette manœuvre a pour objectif de ralentir l’inflation.
Quelles conséquences sur les taux d’intérêt hypothécaires fixes ?
Pendant la première partie de l’année 2022, la hausse des taux directeurs des banques centrales a mené à une augmentation sans précédent des taux du marché des capitaux. Par conséquent, les taux d’intérêt hypothé caires fixes ont eux aussi connu une relève, atteignant des pourcentages qui n’ont pas jamais été aussi élevés depuis 2011. À titre d’exemple, pendant le deuxième trimestre de l’année 2022, les taux d’intérêt hypothé caires fixes à long terme (10 ans) ont en effet presque doublé (multipliés par 1,5 %) et les fixes à court terme ont été multipliés par 1,7 %.
L’achat est-il encore rentable ?
La pandémie de coronavirus, la guerre en Ukraine et l’inflation, la hausse des prix de l’immobilier – qui, selon la BNS, sont surévalués entre 10 et 35 % selon les cantons -, de la construction, de l’énergie ainsi que celle des intérêts hypothécaires ont affecté le comportement des Suisses. De plus, intéressées par la propriété, de nombreuses personnes ne sont pourtant pas en mesure de réaliser leur rêve. Selon une étude de Credit Suisse, si l’achat d’un bien immobilier s’est avéré plus avantageux que la location jusqu’ici, la tendance semble basculer aujourd’hui et l’intérêt des acheteurs pour l’accession à la propriété est en baissemême si les taux restent historiquement bas. Toutefois, puisque la demande baisse, le nombre de transactions immobilières devrait lui aussi baisser, ce qui devrait mener à une diminution des prix de l’immobilier. De même, de nombreux propriétaires se trouveraient dans l’impossibilité de rembourser les intérêts de leur dette hypothécaire et dans l’obligation de vendre leur bien, ce qui augmenterait l’offre sur le marché et, par consé quent, diminuerait les prix. Les Suisses qui souhaitent devenir propriétaires devraient donc bien évaluer leur situation afin de comprendre s’il vaut la peine d’ache ter et à quelles conditions.
Quel impact sur le comportement des
sements en matière de conditions d’octroi d’un prêt hypothécaire. Par ailleurs, un bon nombre d’acheteurs manifestent un changement de comportement en la matière. La hausse du taux directeur des banques centrales a en effet un impact direct sur la demande d’emprunts. Cette année, de nombreux clients ont opté pour une durée des prêts hypothécaires à taux fixe plus courte – en moyenne huit ans et demi. Les contrats de prêts hypothécaires à taux fixe d’une durée de dix ans sont donc en baisse.
Les prêts hypothécaires SARON : toujours attractifs ?
Puisque les taux d’intérêt des prêts hypothécaires à taux fixe ont connu une hausse considérable, on a également assisté à une augmentation de la demande de prêts hypothécaires à taux variable (Swiss Average Rate Over
ciales pour les prêts mutuels d’argent pour une nuit. Les prêts hypothécaires SARON sont considérés depuis bon nombre d’années comme la solution la plus avanta geuse car ils comportent des taux d’intérêt moins élevés pour les prêts à court terme par rapport aux prêts à long terme. Toutefois, ces taux d’intérêt sont incertains et peuvent connaître des hausses sensibles en une très courte période, ce qui s’avère peu rassurant.
Récemment, les taux d’intérêt des prêts hypothé caires SARON ont eux aussi augmenté et devraient continuer à augmenter selon les prévisions actuelles. Ainsi, certains s’attendent à une stabilisation des taux d’intérêt fixes – voire à une baisse -, et à une hausse des taux d’intérêt des prêts hypothécaires SARON, la différence entre les deux pourrait donc diminuer. En revanche, si aucun autre changement ne se vérifie au
Qu’en est-il des investisseurs immobiliers et de leurs rendements ?
Ces dernières années, en Suisse, les investisseurs immobiliers ont bénéficié de rendements globaux élevés basés sur les plus-values. En raison de la situation actuelle, les plus-values devraient connaître une diminution considérable – voire disparaître –et les primes de rendements en matière de placements immobiliers (directs et indirects) sont en baisse par rapport aux placements dits sûrs. Cela rend les placements immobiliers moins attractifs pour les investisseurs. S’ils devaient continuer à perdre de l’attrait à l’avenir, les investisseurs pourraient se tourner plutôt vers les emprunts d’État par exemple et se consacrer davantage aux enjeux relatifs à la croissance et à la sécurité des revenus de l’immobilier.
Investir dans la pierre a toujours représenté une forme de placement reconnue pour sa sécurité, pour ses rendements stables et pour la valeur que peut prendre un bien immobilier sur le moyen et le long terme. Cependant, si la Suisse entend tenir les engagements pris en ratifiant l’Accord de Paris et la neutralité carbone d’ici à 2050, le parc immobilier du pays va devoir procéder à une mutation, si ce n’est à une révolution. Tour d’horizon de la question avec Julian Reymond, CEO de Realstone SA.
Investir dans l’immobilier, est-ce toujours intéressant?
Oui, les perspectives du marché immobilier helvétique demeurent très bonnes à moyen et long terme, en particulier pour le secteur résidentiel avec la demande en logements qui va continuer d’augmenter. En effet, l’Office fédéral de la statistique prévoit une croissance de 20.2% de la population helvétique entre 2020 et 2050 et une hausse du nombre des ménages de 23% sur la même période. Cependant, en comparaison à la détention de parts d’un fonds immobilier, celle d’un nombre limité d’immeubles comporte des désagré ments voire des risques.
Quels sont-ils?
Outre la gestion courante, les arrivées et les départs des locataires ainsi que leurs demandes, un ou plusieurs appartements vacants sur plusieurs mois représentent vite un manque à gagner dont on oublie parfois de tenir compte. C’est pourquoi investir dans des parts de fonds immobiliers est une solution qui assure des rendements stables et exemptés d’impôt tout en limitant les tracas et les risques. De plus, cela présente également un avantage au moment d’une succession: il est plus facile de diviser les parts d’un fonds que de s’entendre entre héritiers sur l’avenir d’un parc immobilier.
Avec le défi de la transition énergétique, n’est-ce pas un cadeau empoisonné que d’investir dans l’immobilier?
Nous vivons actuellement un certain changement de paradigme. On ne peut plus regarder la performance d’un produit de placement sous le seul angle de la rentabilité à court terme, surtout lorsqu’il s’agit d’actifs immobiliers. Et nos investisseurs le savent.
Investir dans la transition énergétique de notre parc immobilier, c’est investir dans l’avenir de manière res ponsable. Lorsque l’on rénove un immeuble en le ren dant énergétiquement efficace, on crée de la valeur qui va durer sur le long terme, tout en diminuant les coûts d’exploitation et l’impact environnemental. Toutefois, pour concilier rentabilité et durabilité, une excellente planification des investissements est fondamentale.
Et dans la pratique, ça donne quoi?
Realstone préfère agir maintenant de manière planifiée plutôt que de devoir réagir plus tard dans l’urgence. C’est pourquoi l’entreprise a mis au point un plan décennal avec des objectifs pour 2031 afin de réduire les émissions de CO2 des immeubles. Grâce à ces travaux, le parc immobilier de Realstone ne cesse de prendre de la valeur. Investir dans la pierre de manière indirecte en
détenant des parts d’un fonds immobilier s’avère donc doublement attractif: on garde la sécurité de l’investisse ment et la stabilité des rendements optimisés fiscale ment tout en s’évitant les tracas de gestion.
Quels sont les plus grands défis pour réussir la transition énergétique du parc immobilier en Suisse? Nous pouvons en identifier plusieurs. Il y a d’abord les défis psychologiques, car certains propriétaires sont en core réticents à échanger quelques points de rentabilité immédiate contre une vision à long terme. Changer les mentalités est un travail de longue haleine. Il existe également des enjeux financiers car la transition éner gétique représente des investissements importants. Sans planification préalable, il est difficile voire impossible pour certains propriétaires de les assumer.
Des défis administratifs sont aussi à prendre en compte car le Droit du bail et la protection du patri moine bâti ne favorisent pas la transition énergétique. Un propriétaire qui investit dans les aspects purement énergétiques de son immeuble ne peut pas ou très
REALSTONEWECCO
difficilement en répercuter les coûts sur les locataires, même partiellement, alors que ceux-ci bénéficient d’une réduction des charges. En parallèle, de nom breux bâtiments sont protégés. C’est une richesse architecturale qui a un coût, celui de ne pas pouvoir toucher à leur enveloppe pour les rendre énergétique ment plus efficients.
De plus, au vu des projections de croissance démogra phiques, un développement durable passe également par une densification des zones urbaines afin d’éviter l’étalement de l’habitat et le bétonnage des zones naturelles. C’est pourquoi Realstone mise sur des densifications là où cela est possible.
À propos de Realstone SA
Spécialiste des placements immobiliers collec tifs et agréée par l’autorité de surveillance des marchés financiers (FINMA), l’entreprise Reals tone propose les fonds Realstone RSF et Solvalor 61 ainsi que le groupe de placement exclusive ment réservé aux caisses de pension Realstone Immobilier Résidentiel Suisse. Realstone valorise les CHF 3.84 milliards d’actifs sous gestion selon sa philosophie «Real Impact»: agir de manière responsable et durable. Les investissements dans la densification et l’optimisation énergétique du parc immobilier actuel sont rigoureusement pla nifiés selon un plan décennal. Le pipeline d’inves tissements dans des projets en développement répond à des exigences élevées de durabilité et de performance énergétique.
www.realstone.ch
Christian « NousadministrateurFondateurWengeret
nous rendons compte que l’accompagnement que nous offrons est primordial »
Après avoir travaillé 20 ans dans différents établissements bancaires dans le domaine du crédit hypothécaire, Christian Wenger décide en 2016 de fonder la société de conseil en financement immobilier Wecco SA à Fribourg. Dans cette interview, il nous éclaire sur la façon dont Wecco accompagne ses clients grâce à un service neutre, indépendant et totalement personnalisé.
complexes liées au financement immobilier, évitant ainsi aux clients des démarches longues et fastidieuses.
Christian Wenger, quelle est la mission de Wecco ?
Nous sommes une société de conseil en financements immobiliers. Nous accompagnons, soutenons et conseil lons nos clients dans la recherche d’un financement hypothécaire. Nous offrons également des conseils en matière de fiscalité, d’amortissement et sur l’utilisation judicieuse des capitaux liés à la prévoyance. Aujourd’hui, la créativité est de mise et reste un atout prépondérant à l’obtention du meilleur crédit hypothécaire. Nous éta blissons avec nos clients le plan financier le plus adapté à leur situation, car chaque cas est différent et doit être traité de façon personnalisée. Nous évitons ainsi aux clients de faire du tourisme bancaire en leur garantis sant un gain de temps et d’argent considérable en toute neutralité et en leur présentant les conditions les plus favorables à l’instant T.
En six ans, nous avons ainsi pu accompagner près de 400 clients. Bien que le canton de Fribourg soit notre marché de prédilection, notre activité s’étend sur l’ensemble de la Suisse romande et partiellement dans le canton de Berne.
Il est également crucial que nos clients soient rapi dement rassurés sur leur capacité d’achat et puissent réserver le bien qui les intéresse dans les meilleurs délais. Les personnes qui souhaitent acquérir un bien immobilier sont trop souvent démunies face à la complexité du marché. En s’adressant uniquement à sa banque habituelle, on court le risque de se voir proposer une offre qui n’est pas compétitive, ou même de se voir refuser le crédit.
Qui sont vos partenaires ?
Nous travaillons au total avec une trentaine d’établisse ments financiers qui sont des banques, des compagnies d’assurances et quelques caisses de pension. Notre but est de pouvoir offrir à nos clients un vaste choix et un comparatif clair, simple et transparent des différentes offres du marché. Dans ce milieu très concurrentiel composé de nombreux prestataires, notre travail est de trouver la meilleure solution possible pour nos clients.
Quels sont les avantages à devenir propriétaires aujourd’hui ?
En Suisse, seul environ 40% de la population est propriétaire de son propre logement. Néanmoins, selon une récente étude, 46% des personnes entre 30 et 49 ans recherchent actuellement un logement en propriété de manière active. La demande reste donc forte et beaucoup nourrissent le rêve d’habiter dans leurs propres murs.
de la maison de ses rêves est plutôt joyeux et enthou siasmant et pouvoir soutenir nos clients dans leurs démarches est extrêmement satisfaisant.
Actuellement, les taux hypothécaires sontils favorables à l’achat d’un bien immobilier ? Ils le sont bien évidemment. Il est vrai qu’au premier semestre 2022, nous avons vu les taux du marché des capitaux augmenter fortement et à un rythme sans précédent. Cela a entraîné des répercussions impor tantes sur les taux fixes. Cependant, de plus en plus de facteurs indiquent que ces taux ont atteint leur sommet et pourraient se stabiliser à leur niveau actuel pour les prochains mois. Le taux directeur de la BNS va certainement augmenter d’ici la fin de l’année ce qui signifiera également la fin des taux négatifs et un retour à une certaine « normalité ».
Néanmoins, ces taux restent historiquement bas et l’acquisition d’un bien immobilier reste donc claire ment intéressante.
Qu’implique l’acquisition d’un bien immobilier pour des particuliers ? C’est une décision importante qui doit être mûrement réfléchie et planifiée. Dans ce contexte, l’important est avant tout d’être bien
conseillé et accompagné tout au long du processus d’acquisition. Wecco soutient ses clients dans toutes ces démarches. Nous connaissons les partenaires qui répondent le mieux aux situations individuelles de chaque client et sommes en mesure de trouver les offres les plus attractives du marché.
Quels avantages leur offre Wecco dans leur parcours pour devenir propriétaires ?
Outre les éléments évoqués précédemment, notre plus-value est de pouvoir consacrer du temps à chacun de nos clients pour définir une stratégie financière sur mesure de toute première qualité. Nous nous occupons évidemment aussi des personnes qui sont déjà propriétaires et qui souhaitent renouveler leur prêt hypothécaire, moment tout aussi important que le financement initial car il est l’occasion de rediscuter de l’ensemble de la situation avec le client.
Comment voyez-vous l’avenir de Wecco ?
Plus les années avancent, plus nous nous rendons compte que l’accompagnement que nous offrons est apprécié et même primordial. Nos clients nous disent souvent que sans nous, les démarches auraient été plus compliquées et plus longues. Ils sont donc rassurés et reconnaissants. C’est très gratifiant et nous souhaitons donc continuer à offrir ces services tout en étant encore plus présents dans certaines régions géographiques.
Interview Léa StockyTous les aspects propres à un financement hypo thécaire tels que la négociation du prêt, l’analyse de prévoyance, la stratégie fiscale ou encore la gestion ad ministrative sont pris en charge de manière personna lisée par Wecco. Il s’agit d’avoir un seul interlocuteur indépendant et de confiance pour toutes les questions
Certes, il faut remplir les critères d’octroi des banques, mais avec la bonne stratégie financière, il est possible d’économiser des coûts de logement importants par rapport à un loyer. L’investissement présente également l’avantage de pouvoir se constituer un patrimoine et/ou d’obtenir un rendement intéressant sur ses fonds propres. Et n’oublions pas l’aspect émotionnel lié au fait d’avoir son propre chez-soi. Finalement, faire l’acquisition
Plus www.wecco.ch
Pourquoi s’adresser à votre société plutôt qu’à une banque ?Realstone a développé un quartier d’habitation à Horgen Oberdorf (ZH) en réduisant au maximum l’empreinte CO2 grâce à des sondes géothermiques et à la récupération de la chaleur résiduelle des serveurs informatiques d’un immeuble voisin.