Focus Mon Futur

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FOCUS MON FUTUR

UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

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2 Editorial

Formations académiques et alternatives, une bonne complémentarité Souvent mis de côté lorsque les élèves ont de bons résultats scolaires, les cursus alternatifs aux voies des HES et autres universités méritent pourtant une plus grande attention. Pour promouvoir cette possibilité, la Fédération Romande des Entreprises de Charpenterie, d'Ébénisterie et de Menuiserie (FRECEM) s’engage à faire connaître les métiers du bois et la formation professionnelle. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

En Suisse, les jeunes élèves scolaires sont très rapidement divisés et orientés dans les différentes filières d’études existantes. Et force est de constater que dans notre pays, les jeunes sont fortement incités à suivre les traditionnelles voies académiques lorsque leurs résultats scolaires dépassent la moyenne. Si les voies académiques proposées par les HES et autres universités helvétiques constituent d’excellents cursus de formation, il reste que cela vaut également pour la voie «alternative» de la formation duale. Car en s’orientant vers le CFC, les jeunes bénéficient ainsi d’une formation comportant un solide bagage pratique tout en pouvant bénéficier par la suite de nombreuses possibilités de grader et de rejoindre les compétences et capacités de leurs collègues ayant suivi la voie académique. On l’aura compris, la formation doit avant tout prendre en considération les aptitudes et motivations des jeunes, qui doivent pouvoir bénéficier d’une meilleure vision et compréhension de l’ensemble du système d’études et d’apprentissages qui s’offre à eux en Suisse. Et pour ses cent ans, la FRECEM veut justement jouer un rôle actif en matière de promotion des voies duales de formation. En défendant les intérêts de près de 900 entreprises réparties dans les sept associa-

tions cantonales romandes des métiers de la charpenterie, de l’ébénisterie ainsi que de la menuiserie, la FRECEM joue un rôle clé en termes de transmission et de partage des informations liées à ces métiers. Si la Fédération assure notamment la diffusion des informations relatives aux conditions de travail au sein de ces différentes filières professionnelles ainsi que la publication de divers ouvrages techniques, elle se charge également des questions liées à la santé et sécurité au travail. Elle est également active dans la promotion du bois et édite pour ses membres une revue professionnelle nommée l’IDB INDUSTRIEL DU BOIS. La FRECEM s’implique également activement pour épauler les entreprises formatrices. Ces aspects représentent d’ailleurs 60 à 70% de son activité. La FRECEM, association patronale indépendante à but non lucratif, se charge par ailleurs de représenter les intérêts de ses entreprises auprès des différentes organisations faîtières ainsi que sur la scène nationale et internationale. LES SUISSES EXCELLENT SUR LES CONCOURS INTERNATIONAUX Et pour booster la formation et contribuer au haut niveau des recrues helvétiques, la FRECEM participe également à l’organisation

de différents concours professionnels. Et les Helvètes s’avèrent particulièrement performants puisqu’une fois passés les concours cantonaux, romands puis suisses, ils s’illustrent régulièrement dans le top européen et même mondial. Des concours qui contribuent d’une part à doper le niveau de compétences des jeunes professionnels et d’autre part à enrichir le CV des participants. Car en termes de rapidité d’exécution ainsi que de maîtrise technique, la participation à ces concours constitue une garantie certaine que le candidat pourra évidemment faire reconnaître auprès de ses employeurs. Si ces concours représentent certes une bonne manière de promouvoir les savoir-faire et compétences techniques des professionnels, il reste qu’en Suisse il manque encore à développer une réelle plus-value ainsi qu’une meilleure visibilité quant à leurs retombées. Parfois discrets voire méconnus, ces concours doivent encore être officialisés et valorisés davantage pour qu’ils puissent gagner en reconnaissance au sein des différentes filières professionnelles.

constituent des formations solides et recherchées puisque plus de 300 apprentis suivent chaque année ces filières en Suisse romande. Des métiers en vogue et qui continuent d’avoir la cote puisque le bois représente aussi un matériau écologique de plus en plus recherché. Si sa transformation reste encore problématique en Suisse en raison d’un coût élevé et du manque d’infrastructures – à l’étranger les subventions étatiques s’avèrent en effet particulièrement impor-

tantes dans ces domaines – il reste que les forêts helvétiques représentent un magnifique réservoir naturel à promouvoir. Et une fois leur CFC décroché, les jeunes professionnels ont aussi l’opportunité de s’orienter vers le brevet fédéral de contremaître en évoluant en tant que chef d’équipe, puis vers la maîtrise fédérale, qui équivaut au master universitaire. Comme quoi, pour devenir chef d’entreprise, nul besoin de suivre la voie académique uniquement.

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4 Apprentissage

Apprentissage en entreprise: les atouts d’une formation concrète Reconnu pour sa grande qualité par de nombreux pays, le système de formation dual helvétique permet en effet d’intégrer rapidement le monde du travail. En parallèle, les jeunes apprentis qui passent leur CFC continuent à se former au niveau théorique à raison d’un ou plusieurs jours par semaine. Une bonne complémentarité qui permet aux employeurs d’embaucher de jeunes recrues compétentes. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

En Suisse, le système éducatif oriente rapidement les jeunes vers les différentes voies de formation qui s’offrent à eux. Parvenus au terme de l’école obligatoire, les jeunes ont déjà la possibilité d’opter pour un apprentissage. Proposant une formation très concrète et axée principalement sur la pratique, le certificat fédéral de capacité (CFC) constitue une voie de formation particulièrement appréciée par les employeurs. En suivant leur apprentissage durant trois ou quatre ans et en passant leurs examens finaux, les jeunes accèdent ainsi directement au monde du travail. Conçu en partenariat avec des entreprises formatrices et les écoles de formation professionnelle, le cursus du

CFC donne accès à près de 200 professions en Suisse, et cela dans de nombreux secteurs d’activité. L’atout principal de l’apprentissage réside dans le fait qu’il permet d’intégrer rapidement les jeunes aux réalités et exigences du m onde professionnel. En évoluant au sein d’une entreprise formatrice active dans le domaine choisi, ils bénéficient d’un suivi et d’un encadrement pratiques particulièrement professionnalisant. Et en parallèle à cet emploi formateur, les jeunes apprentis suivent des cours théoriques à raison d’un ou deux jours par semaine au sein d’une école professionnelle. Une complémentarité bénéfique qui permet aux jeunes d’acquérir

Brandreport La Poste

Ta poste et bientôt ton avenir L’année scolaire vient de reprendre. Mais c’est aussi déjà la période pour faire les premières démarches afin de trouver une place d’apprentissage. Pour un apprentissage à la Poste, c’est maintenant! TEXTE LA POSTE

La Poste propose d’excellentes formations dans plusieurs domaines professionnels. Avec des apprentissages variés, captivants et intégrants les nouvelles technologies, la Poste prépare ses apprentis aux besoins exigeants du marché du travail. L’engagement de la Poste commence déjà bien avant l’apprentissage. Afin d’informer les jeunes motivés, la troisième plus grande entreprise formatrice de Suisse propose plusieurs possibilités. Nous organisons des stages dans la majorité de nos places de formations. Nous présentons notre offre d’apprentissages lors de séances d’informations gratuites dans les écoles ou en collaboration avec les services de l’orientation professionnelle des cantons. Les différents métiers et possibilités de notre monde pro-

fessionnel sont détaillés sur www.poste.ch/ apprentissage. Vous y trouverez également des informations utiles pour le processus de sélection, des vidéos, les places disponibles. ET C’EST LE DÉBUT DES RECHERCHES POUR UNE PLACE D'APPRENTISSAGE Dès la rentrée des classes, beaucoup d'écolières et d’écoliers commencent leurs démarches pour trouver la place dans le métier de leur rêve ou au sein de leur entreprise idéale. Chaque année, la Poste reçoit un nombre impressionnant de postulations de candidates et candidats intéressés. Par chance, nous proposons une offre variée dans plus de quinze formations au niveau national. Près de 700 jeunes commencent chaque début août une formation à la Poste. En majorité, nos apprentis seront formés dans les domaines commerciaux, communication, vente et logistique. POSSIBILITÉS DE DÉVELOPPEMENT Justement le métier de logisticienne et logisticien gagne en notoriété sur ces dernières années. Les nouvelles technologies et l’évolution des besoins de notre clientèle contribuent à adapter l’image de l’ancien «postier»! Ainsi, après un apprentissage de logisticienne/

un bon bagage scolaire en même temps que l’apprentissage des savoir-faire et compétences relatifs à la pratique de leur métier. EMPLOYABILITÉ PRÉCOCE Pour les entreprises, l’apprentissage constitue évidemment une voie de formation privilégiée qui leur permet de bénéficier d’une jeune main d’œuvre qualifiée et compétente. En même temps, les sociétés formatrices s’impliquent et s’engagent pour pérenniser leur savoir-faire tout en assurant la relève. Un système gagnant – gagnant qui permet ainsi d’éviter le fossé entre théorie et pratique que l’on peut parfois rencontrer dans certaines filières des hautes études. Le système de formation dual helvétique est par ailleurs reconnu sur la scène internationale et inspire de nombreux autres pays. Afin de peaufiner les programmes de leurs filières de formation, d’autres états se rendent fréquemment en Suisse pour découvrir et observer les rouages du système en vigueur dans notre pays. Une reconnaissance mondiale qui témoigne de la performance et de la qualité de l’apprentissage proposé sous nos latitudes. logisticien les meilleures possibilités existent. Que ce soit un changement d’entreprise et de domaine d’activité comme passer de la Distribution au Stockage ou au Transport. Ils sont les spécialistes des marchandises, dans toutes les étapes depuis la commande à la livraison. Mais en interne également, nos logisticiens y trouverons des places, ainsi que des possibilités de développement par un brevet fédéral ou prendre la responsabilité de gestion d’un groupe de distribution par exemple. PETITS GROUPES PROFESSIONNELS AU SEIN D’UNE GRANDE ENTREPRISE La Poste ne forme pas uniquement des grands nombres de professionnels au niveau national, mais propose également des places d'apprentissages isolées dans des métiers complémentaires à notre structure. Comme par exemple les agentes/agents d’exploitation pour l’entretien de nos bâtiments ou les automaticiennes/automaticiens pour la maintenance de nos installations de tri. Nous trouverons aussi des maturants, qui après leur maturité gymnasiale en économie et droit sont à la recherche d’un stage pratique de douze mois pour poursuivre leurs études dans une HES. C’est notre Stage commercial pratique. TOUJOURS PRÊT POUR L'INNOVATION La Poste se positionne comme employeur avangardiste, lorsque il s’agit de nouvelles opportunités de formations. Depuis quelques années déjà, la Poste forme des agentes/agents relation client. Un métier complémentaire

LE CFC, ET APRÈS? Si l’obtention du CFC constitue bien évidemment l’accomplissement d’une première étape professionnelle importante, elle ne doit pas non plus être perçue comme un objectif ultime. En effet, une fois ce certificat décroché, les jeunes employés bénéficient de multiples possibilités de formation continue et d’évolution de carrière. Il est par exemple possible de poursuivre une formation professionnelle supérieure telle que le brevet fédéral, le diplôme fédéral ou encore le diplôme ES. En outre, on notera également que l’obtention d’une maturité professionnelle durant ou après l’apprentissage offre la possibilité de poursuivre ensuite une formation au sein d’une haute école spécialisée (HES). Et en complétant sa maturité professionnelle par une passerelle Dubs – un examen complémentaire à la maturité professionnelle ou spécialisée proposé dans plusieurs écoles et centres de formation – il est alors possible d’intégrer une haute école pédagogique (HEP) mais aussi une haute école universitaire (HEU). On l’aura compris, l’apprentissage ne s’arrête donc pas à l’obtention du CFC mais

permet également de continuer à se former et à évoluer durant sa carrière. En Suisse, on notera d’ailleurs que de nombreux directeurs d’entreprises ou collaborateurs occupant des postes à haute responsabilité ont suivi cette filière de formation. Bénéficiant de compétences et savoir-faire égaux aux jeunes qui sortent des hautes études, mais avec un bagage pratique certain en plus.

entre un employé de commerce et un gestionnaire du commerce de détail. Nous trouverons ces personnes dans les services à la clientèle ou centre de contacts. Voici une nouvelle formation pour des jeunes qui aiment être en contact avec des clients, mais essentiellement par téléphone ou par mail. Une facilité pour l’apprentissage des langues en commençant par l’allemand sera nécessaire.

sont également des thèmes que nous présentons activement. Finalement c’est 7 semaines de vacances dont profitent nos apprentis. Le recrutement à la Poste commence chaque début août. Les candidatures peuvent aussi bien être transmises électroniquement que par courrier. Vous trouvez toutes les informations nécessaires sur www.poste.ch/apprentissage.

RESPONSABILISATION AVANCÉE Autre point à retenir avec l’apprentissage: le fait que les jeunes soient rapidement amenés à se responsabiliser dans leur vie de jeunes professionnels. En effet, dès la première année de formation les apprentis touchent bien entendu un salaire qui, s’il ne leur permet pas directement de devenir autonomes sur le plan financier, les incite évidemment à apprendre très tôt à gérer leur budget et leurs économies. Pour leurs parents, l’apprentissage constitue donc une voie de formation intéressante dans la mesure où elle permet aussi de ne pas alourdir le budget familial, comme cela peut éventuellement être le cas avec les études supérieures.

UN APPRENTISSAGE À LA POSTE – CLAIREMENT UN AVANTAGE Un apprentissage à la Poste ce n’est pas seulement un programme de formation attractif, des possibilités de formations continues, mais aussi beaucoup d’avantages dont nos apprentis bénéficient. Tous nos apprentissages commencent par un camp d’introduction de manière à accompagner tous les jeunes dans leur début de formation. La Poste participe aux frais scolaires, distribue des primes pour bons résultats, participe aux formations linguistiques et offre à chaque apprenti un AG des CFF. Mais la santé et la sécurité au travail

sur la Poste Suisse La Poste est un groupe à vocations multiples présent sur quatre marchés. Les trois sociétés du groupe, à savoir Poste CH SA, PostFinance SA et CarPostal Suisse SA, fournissent des prestations de qualité, innovantes et répondant aux besoins du marché, et mettent tout en œuvre afin de remplir les attentes élevées de leurs clients. www.poste.ch


Contre la hausse de l’âge de la retraite, contre la baisse des rentes : 2x NON à PV 2020 ! La réforme Prévoyance vieillesse 2020 (PV 2020) s’en prend aux femmes, aux emplois précaires, aux petits salaires et petites rentes qui devront payer le prix fort durant leur carrière et au-delà pour toucher moins de pensions. Entretien avec Valérie Borloz de l’Union syndicale vaudoise, et Pablo Cruchon de solidaritéS, membres du comité référendaire. Madame Borloz, pourquoi voterez-vous contre PV 2020? Valérie Borloz : Parce que cette réforme se ferait sur le dos des femmes en reportant l’âge de leur retraite d’un an. PV 2020 économiserait 1,3 milliard de francs par an sur les rentes des femmes, alors que leurs pensions sont déjà inférieures à celles des hommes en raison des inégalités salariales, du travail à temps partiel et du partage inégal des tâches familiales. De fait, cette réforme augmenterait les inégalités.

Et vous, Monsieur Cruchon ? PC: Parce que tous les salariés paieraient davantage pour toucher moins. Les employés débourseront 1,6 milliard de cotisations de plus au 2e pilier alors que les rentes baissent continuellement. Cet argent serait bien mieux investi dans l’AVS. Aujourd’hui, les personnes de plus de 50 ans au chômage ont souvent de la peine à retrouver un emploi: quelles sont les conséquences de PV 2020 sur le taux de chômage?

HAUSSE DE L’ ÂGE DE LA RETRAITE ?

salaires qui n’ont que l’AVS (40 % VB: En contraignant les femmes des retraitées) pour vivre, ce boà travailler un an de plus, nus sera « mangé » par la baisse PV 2020 aggraverait la situaéquivalente des prestations tion. Aujourd’hui, quelque complémentaires. Sans oublier 550 000 personnes sont au que ce bonus est payé par une chômage ou en sous-emploi. augmentation des cotisations. Les jeunes en pâtiraient. Les Quant aux 5 % supplémenseniors aussi, car retrouver taires pour les couples, ils « Tous les salariés un emploi après 50 ans, c’est bénéficieront aux conjoints paieraient le parcours du combattant. touchant déjà la rente maxiEt les patrons annoncent davantage pour male, mais pas aux couples déjà la retraite à 67 ans. mariés moins bien lotis.

PV 2020 prévoit une compensation de frs. 70.– dans l’AVS. Qu’en pensez-vous?

toucher moins. » Pablo Cruchon

PC : C’est un leurre, car ce bonus ne compense pas les pertes. Même avec ces frs. 70.– de plus par mois, une femme touchant la pension moyenne devrait vivre jusqu’à 94 ans pour compenser son année de rente perdue entre 64 et 65 ans ! Pour les plus bas

PV 2020 touche aussi le 2e pilier puisque le taux de conversion baisserait. Quels sont les effets de cette mesure?

PC : Le taux de conversion baisserait de 6,8 % à 6 % : pour un capital accumulé de 100 000 francs, l’assuré toucherait frs. 6000.– de rente annuelle au lieu de frs. 6800.–. Pour compenser cette baisse, il faudra cotiser plus. Le processus d’épargne contraint serait ren-

forcé. En clair, les salarié·e·s paieront davantage au profit des assureurs privés. Alors qu’en 2017, les actionnaires vont empocher 48 milliards en dividendes.

Quelles sont vos alternatives pour les retraites ? VB : Il faut renforcer l’AVS qui est une assurance solidaire entre générations et entre classes sociales. L’écart des rentes entre hommes et femmes y est d’à peine 3 %, mais atteint 63 % dans le 2e pilier ! Le Conseil fédéral annonce toujours la catastrophe pour les finances de l’AVS. En 1997, il prévoyait 15 milliards de déficits pour 2010. En réalité, l’AVS a bouclé 2016 sur un bénéfice de 436 millions. C’est le 2e pilier qui va mal : en 2015, les compagnies d’assurances privées ont encaissé 600 millions de francs de bénéfices alors que les prestations sont en baisse depuis 15 ans ! Seule l’AVS peut assurer à long terme nos retraites.

BAISSE DES RENTES ? À PRÉVOYANCE 2020

Le Groupement Pro Médiation organise, en partenariat avec des Hautes Ecoles romandes, pluUtiliser la médiation sieurs formations à la gestion des conflits par la et ses outils dans votre profession Utiliser la médiation et ses la médiation et ses médiation, avec pour objectif: Utiliser la médiationr cadre d’entreoutils(RH, Utiliser i et,ses dans avocat, votre profession outils dans votre profession

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6 Formation continue

La formation continue: l’avenir de l’apprentissage? Que l’on souhaite approfondir ses connaissances, s’ouvrir de nouvelles portes sur le plan professionnel ou simplement apprendre, la formation continue est une des solutions plébiscitées par les Suisses. Un choix qui traduit une nouvelle manière de se former, pour suivre le rythme des innovations qui chamboulent de nombreuses professions. TEXTE LOUIS VINCENT

Peut-on encore capitaliser toute une carrière sur quelques années d’études supérieures? Ce qui était imaginable il y a quelques générations est aujourd’hui impensable. C’est un signe qui ne trompe pas: de plus en plus de Suisses décident de continuer à se former, tout au long de leur parcours professionnel. En 2014, selon l’Office Fédéral de la Statistique, 63.1%

des 25-65 ans avaient suivi une formation continue au cours des 12 derniers mois. Une décision qui est influencée par de nouveaux standards dans le monde du travail – qui doit s’adapter et intégrer de nouvelles technologies et modes de fonctionnement – mais pas uniquement. DES MOTIVATIONS ET AVANTAGES MULTIPLES POUR LES SALARIÉS Avec un pourcentage des personnes en formation qui est plus élevé que la moyenne Suisse (68,2%), les personnes actives montrent que les travailleurs continuent à apprendre. Nouvelles aspirations; possibilité de progression au sein d’une entreprise; réorientation professionnelle: les raisons sont nombreuses. Avec, à la clef, des avantages certains. Plus connaissances et de compétences, un réseau de contacts renforcé et des salaires potentiellement plus intéressants. Si les employés ou cadres sont les premiers bénéficiaires de ces points positifs, les entreprises de notre pays y trouvent, elles aussi, un intérêt. Pour preuve, 83% d’entre elles ont soutenu la formation continue en 2011, toujours selon l’Office Fédéral de la Statistique.

LES ENTREPRISES SONT, ELLES AUSSI, GAGNANTES En effet, c’est l’occasion pour ces sociétés de fidéliser leurs travailleurs tout en leur apportant une nouvelle palette de capacités qu’ils pourront mettre au profit de l’entreprise. Suivant le degré d’implication qui lui est demandé, il n’est pas rare que l’employé en formation bénéficie d’aménagements particuliers. On parle ici d’horaires adaptés, de travail à domicile, voire même de réduction temporaire du taux d’engagement. A l’heure où l’on sait que les salariés auront plus souvent tendance à changer de poste lors de leur carrière qu’avant, cet aspect est primordial pour éviter la fuite des talents. Il s’agit même de l’un des piliers de la tendance générale de la responsabilité sociale d’entreprise, qui met le bien-être de l’employé au centre des préoccupations, afin de gagner en motivation et en productivité. Finalement, entreprises sont de plus en plus nombreuses à proposer des cours à l’interne. Même si la proportion est plus importante chez les grandes enseignes (95% dès 250 employé), les petites

sociétés s’y mettent aussi (49% entre 10 et 49 employés). La tendance se démocratise même chez les indépendants. Pourtant moins solides financièrement, 60,1% d’entre eux suivent des formations. Une manière de rester compétitifs et de viser de nouveaux clients.

avec des entreprises et réseau de contacts. Les directeurs pédagogiques collaborent souvent avec des intervenants actifs dans le secteur en question, qui apportent un regard concret sur la matière transmise et permettent aux participants de s’immerger dans la dynamique du marché.

LE MONDE DU TRAVAIL ÉVOLUE TRÈS VITE Ces indicateurs laissent penser que la tendance n’est pas prête de s’inverser. En effet, de nouvelles professions apparaissent et la formation continue peut répondre – rapidement et de manière pertinente – à la demande du marché. C’est notamment le cas des domaines concernés par l’automatisation, la digitalisation ou d’autres défis, comme la transition énergétique. En quelques mois, une offre de cours peut-être mise sur pied par des instituts ou des Hautes Ecoles. Le grand point fort des cours de formation continue est d’ailleurs certainement dans cette réactivité. Contrairement aux études académiques, ces cours cherchent généralement un meilleur équilibre entre connaissances pures, compétences directement applicables, lien

UNE OFFRE TRÈS VASTE Mais la formation continue ne se rime pas qu’avec école, cours du soir, workshops et cycles certifiants. Internet est aussi une source d’information quasiment infinie, propice à l’apprentissage autodidacte, alors que nos moyens de communications facilitent aussi l’apprentissage à distance. Un défi pour les pédagogues qui doivent répondre aux attentes de participants toujours plus informés et d’un monde du travail toujours plus exigeant. Les métiers, les structures des entreprises, les modes de travail et les business models changent et vont encore changer. Dans ce contexte, la formation continue apparait comme un outil puissant pour rester dans le coup. La question n’est plus de se lever tôt ou tard: L’avenir appartient à celles et ceux qui continuent à apprendre.

Brandreport Groupe Coop

«Un métier actif où l’on ne s’ennuie pas» Au sein du Groupe Coop, de nombreuses places d’apprentissage permettent aux jeunes d’intégrer le monde professionnel. C’est notamment le cas de Miguel Medina Monteiro, actuellement 3ème de magasin à Coop Lausanne Rouvraie. Après avoir terminé son apprentissage cet été, il se tourne déjà vers l’avenir. Son ambition: devenir gérant. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

En formant près de 3000 jeunes dans plus de 20 métiers chaque année, Coop constitue un environnement professionnel stimulant pour faire ses premiers pas dans la vie active. Les domaines d’activité du géant de la distribution s’étendent par ailleurs bien au-delà du secteur food. Le groupe porte en outre une attention particulière au cadre dans lequel les apprentis évoluent en offrant notamment des conditions d'engagement attrayantes, incluant six semaines de vacances par année. De plus, les jeunes bénéficient par exemple d’un programme personnalisé comprenant des journées de formation à l’interne ainsi que divers événements spéciaux, dont une préparation spécifique à la procédure de qualification. Les

apprentis ont également la possibilité d’effectuer un stage dans un deuxième point de vente afin d’acquérir une expérience variée. Après avoir terminé l’école de l’organisme de perfectionnement scolaire, de transition et d’insertion (OPTI) à Lausanne, Miguel Medina Monteiro s’est orienté vers Coop pour y effectuer un premier stage au magasin de Penthalaz. Bien décidé à poursuivre dans cette voie, il s’est ensuite lancé dans un apprentissage de gestionnaire de commerce de détail à Morges. Après avoir obtenu son CFC cet été, il évolue actuellement en tant que 3ème de magasin au sein du point de vente Coop Rouvraie à Lausanne. «Durant mon stage, j’ai directement apprécié l’aspect pratique et dynamique de ce

travail, raconte le jeune homme de 23 ans. C’est un métier actif où l’on n’a pas le temps de s’ennuyer. On bouge beaucoup et le rythme est soutenu. Ce qui me plaît particulièrement. J’apprécie également la proximité et le contact que l’on a avec la clientèle.» Si Miguel a déjà franchi un cap important en décrochant son CFC, il ne prévoit pas pour autant de s’arrêter là. Son objectif: devenir gérant de magasin durant ces prochaines années. Chaque année, plus de 60% des apprentis qui terminent leur formation se voient proposer un contrat à durée indéterminée.

Son objectif: devenir gérant

Pour ceux qui continuent leur carrière au sein du groupe et afin de garantir un niveau de compétence élevé, l'entreprise Coop investit plus de 45 millions de francs dans la formation continue de ses collaborateurs. Le

programme «Coop Campus» offre à ces derniers la possibilité de participer à diverses formations, qu’il s’agisse du développement de connaissances spécialisées ou encore des compétences d'encadrement.

La qualité doit être au rendez-vous… dans la formation initiale comme ailleurs. Dario G., apprenti gestionnaire du commerce de détail

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Nestlé Brandreport

Emploi: Nestlé s’engage auprès des jeunes Consciente du rôle qu’elle joue au sein du tissu économique helvétique, la multinationale suisse de l’industrie agroalimentaire accorde une grande importance à l’employabilité des jeunes. Pour l’augmenter, elle a lancé le programme européen «Nestlé Needs YOUth». Depuis 2014, plus de 1’350 jeunes de moins de 30 ans ont été engagés en Suisse par Nestlé et plus de 1’150 stagiaires et apprentis ont pu être formés au sein de l’entreprise. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Avec ses quelque 10’000 collaborateurs et onze sites de production en Suisse, Nestlé est consciente de sa responsabilité sociale et de son rôle dans l’intégration des jeunes en matière d’emploi. Cet engagement se traduit par un accompagnement à la fois à travers la formation mais aussi le développement de compétences personnelles et ainsi s’intégrer plus rapidement dans le monde du travail. Dans ce cadre, elle multiplie les événements liés au monde professionnel. Visites de site, présentations de métiers, organisation d’ateliers de CV, simulations d’entretiens ou encore des coaching de jeunes en difficulté, le programme de Nestlé en matière d’employabilité s’avère particulièrement abouti. L’UN DES EMPLOYEURS LES PLUS ATTRAYANTS DU PAYS Entreprise formatrice avec 284 apprentis pour l’année en cours, l’apprentissage est chez Nestlé une voie de prédilection pour se former aux métiers techniques. Intégrés dans un environnement multiculturel et accompagnés par des formateurs qualifiés, les jeunes acquièrent de réelles qualifications au cours de leur formation et développent les compétences nécessaires pour accéder à des fonctions à responsabilité variées. Un élément-clé de la formation est également la rotation entre les différents départements et des échanges réguliers avec les autres appren-

tis afin d’acquérir le plus d’expériences possibles. Ces engagements ont été couronnés de succès puisqu’en 2017 l’ensemble des apprentis et stagiaires ont réussi leurs examens finaux, et contribuent notamment à faire de Nestlé l’un des employeurs préférés des étudiants suisses1. UNE ENTREPRISE AUX MÉTIERS MULTIPLES Si Nestlé est surtout connue du grand public pour ses produits, de nombreuses professions constituent son activité. Nestlé propose des apprentissages dans 16 métiers et 21 entités différentes dans les domaines commercial, scientifique, technique, culinaire et social. Parmi eux, celui d’automaticien. Compétent et polyvalent, ce métier consiste à assurer la maintenance du parc de machines de production ainsi qu’à fabriquer de nouveaux systèmes. Très complet, l’automaticien doit pouvoir intervenir sur l’électricité, la mécanique et la programmation. «J’ai toujours éprouvé un fort intérêt pour ces trois domaines, raconte Benjamin Helfer, apprenti automaticien en 4ème année au sein du Centre de Recherche Nestlé à Orbe. Avant de débuter mon apprentissage, j’avais effectué un stage de trois jours chez Nestlé pour découvrir le métier. J’ai ensuite pu passer un entretien d’embauche qui a directement débouché sur mon contrat d’apprentissage. Ce qui me plaît le plus dans ce métier consiste à

pouvoir réaliser un projet entier. A partir du plan de base j’élabore ensuite les schémas électriques et effectue finalement la programmation.» Ayant opté pour un apprentissage avec maturité intégrée, Benjamin Helfer, 18 ans, devrait terminer cette année son CFC avec également une maturité en poche. Perspectives d’avenir: intégrer la Haute École d'ingénierie et de gestion du canton de Vaud pour y passer au minimum un bachelor en ingénierie. EVOLUER RAPIDEMENT Autre poste clé, celui de Technologue en Denrées Alimentaires. Son rôle: superviser les différentes étapes de la fabrication des produits et contrôler leur qualité en effectuant des analyses en laboratoire. «Un métier particulièrement stimulant en raison de la grande variété des tâches à accomplir», souligne Emilie Blanc, qui a fait son apprentissage chez Nestlé Waters à Henniez et qui évolue maintenant en tant que Team Leader dans son domaine de compétence. A 24 ans, Emilie Blanc a également pu aménager son emploi du temps chez Nestlé afin de prendre part à la formation du brevet fédéral. Objectif: devenir cheffe de ligne et superviser l’ensemble des collaborateurs ainsi que les différentes étapes qui interviennent dans la fabrication des produits. DIRIGER DES ENTREPRISES DANS LE MONDE ENTIER Nestlé c’est aussi de nombreuses sociétés de production réparties sur l’ensemble du globe. Après plus de 20 ans passés au sein de la multinationale, Eddy Vocat peut en témoigner. Brésil, République tchèque, Inde, Dubaï ou encore Russie, l’actuel directeur de la fabrique Cailler à Broc a effectué de longs mandats de management et de développement de nouveaux produits dans tous ces pays. «J’ai toujours eu le goût du voyage et le fait de travailler chez Nestlé me permet de concilier cette passion avec mon métier, précise Eddy Vocat, qui a commencé

par passer son CFC de pâtissier, confiseur et chocolatier au sein d’une entreprise sédunoise avant de décrocher un bachelor d’ingénieur en technologies alimentaires au sein de la HES-SO Valais. Le point fort de mon poste? Evoluer dans un environnement des plus variés. Entre les collaborateurs à former et à faire évoluer au sein

du groupe, les nouvelles gammes à lancer ou encore les aspects logistiques, commerciaux et législatifs à superviser, on ne s’ennuie jamais.» www.nestle.ch/fr/jobs ____________ 1 Etude Universum 2017

Un apprenti automaticien en action: il assure notamment la maintenance du parc de machines de production

Le 17 août Nestlé a accueilli ses 79 nouveaux apprentis en son siège de Vevey.

CFCD Brandreport REJOIGNEZ-NOUS !

Apprendre à écrire des textes efficaces L’ère du web et des images n’a pas eu raison du texte, qui reste un mode de communication essentiel. La preuve avec les CAS et DAS de l’UNIGE en «Théorie et techniques de la communication écrite», qui séduisent amateurs et professionnels de la rédaction depuis 23 ans. TEXTE ADRIANA SPIRIDON, ENSEIGNANTE ET COORDINATRICE ADMINISTRATIVE DE LA FORMATION

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COMMENT FAIT-ON POUR «ÉCRIRE JUSTE»? Il faut se poser deux questions fondamentales: quel est l’objectif de notre texte – informer, convaincre, provoquer un comportement, etc. - et à quel public nous nous adressons. Comme l’écriture est une pratique, dans nos formations nous alternons constamment théorie et exercices de rédaction. QUEL EST LE PROGRAMME? Le CAS permet une amélioration des compétences rédactionnelles surtout grâce à la dimension pratique. Le DAS propose, outre un approfondissement théorique, leur mise en application dans un travail de fin d’études. Un point fort de notre cursus est la diversité des modules et des approches, doublée de la diversité des enseignants. Il faut également relever la contribution des intervenants externes (universitaires, journalistes et écrivains) qui animent des journées d’étude au fil de l’année.

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8 Hautes études

Des formations exigeantes pour développer ses talents Opter pour une formation de type universitaire permet d’optimiser son niveau avant de débuter sa carrière tout en pouvant atteindre rapidement des postes à haute responsabilité. Si le fossé entre théorie et pratique peut parfois marquer les premiers pas dans la vie professionnelle en sortant des hautes études, les compétences acquises permettent de le combler rapidement tout en accédant vite à des jobs intéressants. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Dans une société où les compétences professionnelles ne cessent d’évoluer, s’orienter vers les hautes études pour se former peut constituer un choix judicieux. Car aujourd’hui, en particulier dans les professions du secteur tertiaire, on assiste à une réelle complexification des métiers et savoir-faire. Une évolution professionnelle notamment due à la digitalisation et aux progrès technologiques qui touche par ailleurs tous les domaines d’activité. Dans ce sens, les hautes études permettent de se former de manière poussée et complète afin de maîtriser les nouveaux outils utilisés au sein des industries de service. En outre,

en fonction de ses objectifs de carrière, opter pour les hautes études et parvenir à leur terme permet de gagner en crédibilité aux yeux des employeurs que l’on cible. Car mener à bien un cursus de type universitaire nécessite un fort engagement, un travail intense et continu ainsi qu’une bonne résistance au stress et à la pression. Les examens et tests s’avèrent en effet nombreux durant les cinq ans que dure généralement une formation complète au sein d’une haute école spécialisée ou encore d’une université. Durant leurs trois ans de Bachelor puis leurs deux ans de Master, les étudiants doivent par ailleurs performer au sein d’un

climat compétitif parfois très prononcé. Selon les filières d’études choisies, on s’aperçoit en effet que les universitaires doivent composer avec un décalage important entre le nombre d’étudiants qui tentent leur chance en première année et le nombre de places disponibles en deuxième. Aux yeux des entreprises, les titulaires d’un titre universitaire ou équivalent est donc synonyme de persévérance et de réussite. DES FORMATIONS À LA CARTE Pour les jeunes qui désirent pousser leurs études et intégrer une haute école, un choix particulièrement vaste s’offre à eux. De la médecine à l’architecture en passant par les sciences de la vie ou encore l’ingénierie mais aussi les sciences humaines, force est de constater que l’offre en matière de hautes études s’avère réellement importante et étoffée. Un large panel qui permet de répondre à toutes les attentes et d’identifier progressivement les domaines au sein desquels on désire s’orienter pour débuter sa future carrière. En effet, les cursus suivis en haute école ou université s’avèrent souvent conçus de manière à pouvoir d’abord

acquérir un savoir de base relatif à son domaine avant de pouvoir effectuer des spécialisations en fonction de ses motivations et envies au fil des études. Une progression intéressante et bien pensée qui permet de répondre à des besoins et attentes bien spécifiques dans le marché du travail. RÉSEAUX PROFESSIONNELS ANTICIPÉS Selon sa filière d’études, on notera encore que les universités et hautes écoles, en entretenant souvent une réelle proximité avec les acteurs économiques de leur secteur d’activité, permettent aux jeunes étudiants de rapidement constituer leur réseau professionnel. Avant de décrocher leur Bachelor puis leur Master, des stages en entreprise sont en effet souvent intégrés aux programmes de cours. De quoi tisser des premiers liens professionnels précieux tout en préparant les débuts de leur future entrée dans le monde du travail. Cette proximité avec les entreprises se traduit également par les réseaux d’anciens étudiants, qui s’avèrent toujours plus développés et de mieux en mieux organisés.

Présents à des postes importants dans le monde entier, ces anciens étudiants constituent autant de point de contact, voire d’entrée, au sein des entreprises que l’on cible pour débuter sa carrière une fois son parcours académique terminé. ETUDES ET CARRIÈRES INTERNATIONALES Opter pour une formation de type universitaire permet par ailleurs d’aspirer à une future carrière internationale. Qu’il s’agisse du secteur hôtelier, des services ou encore du luxe, suivre la filière des hautes études constitue un choix judicieux pour acquérir les compétences nécessaires à la réussite d’une telle carrière. En outre, les possibilités d’échanges internationaux au sein des différentes hautes écoles ou universités permettent déjà aux jeunes étudiants de se familiariser avec ce type de carrière tout en optimisant également l’apprentissage d’une ou plusieurs langues étrangères. Un autre atout de taille pour débuter sa vie professionnelle à des postes intéressants et répondre aux multiples attentes des entreprises du secteur tertiaire.

Brandreport International Management School Geneva

«Sans l’entreprise comme partenaire, notre mission n’aurait aucun sens» L’International Management School Geneva (IMSG) prépare la jeune génération aux exigences d’un monde du travail en pleine mutation. Une pédagogie de l’accompagnement qui repose sur les échanges entre étudiants, professeurs et professionnels, grâce aux conditions optimales d’apprentissages du Campus Biotech et au régime alterné «Ecole-Entreprise». TEXTE PROF. DR. RICHARD DELAYE-HABERMACHER

Rendre les étudiants employables durant de leur cursus est devenu un véritable défi. Ce challenge, l’IMSG le relève grâce à une vision innovante, comme l’explique le Doyen, le Dr. Delaye-Habermacher: «Nous préparons nos étudiants en les dotant des codes, comportements et attitudes

Prof. Dr. Richard Delaye-Habermacher Directeur pédagogique, International Management School Geneva nécessaires pour se faire remarquer positivement dans l’entreprise. Cela passe, par l’alternance école-entreprise ainsi que par un corps enseignant habilement composé de docteurs avec une approche académique et de professionnels reconnus qui apportent le pragmatisme nécessaire à la compréhension de la théorie.» UNE BUSINESS SCHOOL RECONNUE L’IMSG a déjà su séduire de nombreuses élèves. Proposant des Bachelor, Master et Doctorats professionnels (DBA), elle est

déjà certifiée par le Registre Suisse des Ecoles Privées, bénéficie d’un label qualité international (EFQM) et est membre de l’EFMD. Récemment, c’est avec l’armée suisse qu’un accord de reconnaissance des compétences a été signé, ce qui montre le sérieux de l’établissement. Outre une orientation locale marquée la Business School collabore, à l’international. Un vrai plus pour les élèves précise le Doyen: «Nos étudiants peuvent ainsi poursuivre leurs cursus, au RoyaumeUni, en Russie ou encore en Chine au sein d’ universités de premier rang. Notre Bachelor en trading, suisse, bénéficie, par exemple, également d’une reconnaissance londonienne.» AU-DELÀ DES APPORTS ACADÉMIQUES, DES COMPÉTENCES PÉRIPHÉRIQUES L’IMSG cherche à apporter encore plus à ses étudiants, avec une vision pédagogique moderne adaptée aux contraintes actuelles. Une nécessité: «Nous nous devons d’accompagner nos étudiants au-delà des apports académiques. A ce titre, nos cursus intègrent des cours de culture générale, de nombreuses visites

Rencontre Ecole-Entreprise avec Jean-Claude SCHMALTZ des TP PUB et Guillaume AUER diplômé du MBA de l’IMSG.

d’entreprises, mais également du TaiChi, pour apprendre à se concentrer, à prendre de la distance, des ateliers de savoir-vivre, des worshops sur la cyber identité et la protection des données, des compétences périphériques qui seront appréciées des employeurs.»

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10 Interview

Formation: les atouts de l’hospitality management Spécialisée dans les secteurs de l’accueil, la célèbre Ecole hôtelière de Lausanne offre à ses étudiants un cursus professionnalisant élaboré au plus près des besoins du marché. Présents dans le monde entier, ses membres constituent un réseau international particulièrement puissant.

Sensibiliser les étudiants aux challenges qui les attendent.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Avec un corps estudiantin composé de 114 nationalités provenant des cinq continents, l’Ecole hôtelière de Lausanne représente une véritable ouverture sur le monde. Si l’établissement est évidemment associé au secteur hôtelier en raison de son appellation, il permet par ailleurs de rejoindre de nombreux autres secteurs tels que les métiers de la banque et de la finance, de l’événementiel, de l’industrie du luxe ou encore du voyage. Délivrant un diplôme en hospitality management, l’école propose une formation des plus professionnalisantes en s’efforçant de concevoir un cursus qui réponde au mieux aux exigences et demandes du marché. Un enracinement dans les réalités du monde du travail qui se traduit notamment par son approche duale, alternant entre cours théoriques, stages en entreprises ainsi que travaux pratiques.

L’université cultive en outre un fort esprit d’équipe en familiarisant ses étudiants au travail collaboratif dès la première année. En groupes, les futurs professionnels des secteurs de l’accueil doivent apprendre à gérer des missions qui nécessitent une organisation interne similaire à celle en vigueur dans les sphères professionnelles. Une fois parvenus au terme de leur cursus, les étudiants constituent ainsi des ressources facilement employables par les acteurs du marché. «Cette manière d’apprendre et de travailler nous permet de sensibiliser les étudiants aux challenges qui les attendent dans leur future carrière, souligne Michel Rochat, qui dirige l’établissement. Le travail en groupe constitue également un moyen de nouer des liens forts et durables au sein du corps estudiantin.» Des liens qui perdurent d’ailleurs bien au-delà de l’enceinte de l’école puisque ses anciens membres entretiennent activement

un vaste réseau intergénérationnel présent dans le monde entier. Une manière d’épauler et d’aiguiller les jeunes diplômés, notamment durant leurs premières expériences professionnelles. Parmi les valeurs promues au sein de l’établissement, le corps enseignant veille par ailleurs à aider les jeunes à s’épanouir dans leur carrière tout en leur permettant de faire de même pour leur entourage. Fidèle à la vision qu’elle prône, l’Ecole hôtelière de Lausanne s’engage aussi à travers la création de différents centres de compétences pour renforcer les liens entre monde professionnel et académique et travaille également sur un projet d’expansion à Singapour.

«Il faut être capable d’assurer en toutes circonstances» A 33 ans, Alexandra Gandoulf mène une vie professionnelle des plus intenses. Après avoir décroché son diplôme à l’Ecole hôtelière de Lausanne, elle a évolué au sein de grands groupes avant de lancer Helvetimart fin mars avec son mari. Située à Lausanne, cette épicerie fine séduit avec un concept innovant qui s’inscrit parfaitement dans le riche contexte culinaire helvétique. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Hyperactive et talentueuse sont les deux qualités qui nous viennent directement à l’esprit lorsque l’on s’entretient avec Alexandra Gandoulf. Diplômée de l’Ecole hôtelière de Lausanne en 2009 avec une spécialisation en marketing, la jeune mariée mène aujourd’hui une carrière multiple couronnée par de beaux succès. Après ses études, elle évolue d’abord durant deux ans et demi au sein de la direction de Genève Aéroport et s’occupe de l’exploitation des concessions commerciales. Elle se découvre alors une passion pour le retail et l’immobilier commercial. Des domaines dans lesquels Alexandra Gandoulf s’illustrera ensuite chez Ikea en y travaillant comme Lease Manager durant un an et demi. Son plus beau succès

lors de cette expérience: la commercialisation de l’important centre commercial Outlet à Aubonne. La jeune femme se fait ensuite recrutée par un chasseur de têtes basé à Paris pour prendre en charge la gestion du parc immobilier du groupe de mode français Vivarte en Suisse et en Belgique. Une activité qu’elle exerce aujourd’hui à 100% parallèlement à son nouveau projet, concrétisé en mars dernier. Avec son mari Guillaume Schleipen, rencontré durant sa dernière année à l’EHL, Alexandra Gandoulf a en effet ouvert l’épicerie fine Helvetimart à Lausanne. Le concept: proposer des spécialités culinaires artisanales issues de chaque canton du pays afin de représenter le riche patrimoine

culinaire helvétique. Très apprécié, le nouveau magasin semble prometteur et le couple d’entrepreneurs compte développer son commerce autour d’une offre de planchettes apéro ainsi que d’offres cadeaux, apparemment très demandées par la clientèle. «Ouvrir ce commerce en parallèle à mon activité à 100% s’est avéré particulièrement intense, confie l’entrepreneuse. Guillaume, mon mari, y travaille toute la semaine et gère toute la partie opérationnelle du concept. Je l’aide donc durant les week-ends et assure la gestion administrative. A l’avenir, nous comptons ouvrir d’autres commerces dans des zones bien ciblées en concentrant notre offre autour d’idées cadeaux notamment, car ce créneau semble particulièrement porteur.» Pour mener une carrière si intense, Alexandra Gandoulf peut compter sur un solide bagage théorique et pratique, notamment acquis au sein de l’EHL. «On en ressort avec une attitude qui permet de s’adapter et de se comporter comme il faut dans n’importe quelle situation professionnelle. Car il faut être capable d’assurer en toutes circonstances pour réaliser ses projets.»

Brandreport Médecins Sans Frontières

«J’ai toujours envie de repartir: j’aime mes deux vies» Médecins Sans Frontières apporte une assistance médicale à des populations en situation de crise, comme des épidémies, des catastrophes naturelles ou des conflits. Actuellement, soixante volontaires suisses sont déployés à travers le monde. Rencontre avec ceux qui s’engagent pour une aventure résolument humaine.

DE VÉRITABLES AVENTURES HUMAINES Envoyer des expatriés à l’étranger, cela se prépare, selon Janna Groh, basée au siège de Genève: «Après avoir passé l’étape du recrutement, nous offrons aux expatriés volontaires un cours préparatoire et un briefing spécifique pour le projet sur

TEXTE LOUIS VINCENT

Ils travaillent dans les métiers de la santé, de l’administration ou de la logistique. Ce sont des gens ordinaires que l’on pourrait croiser en bas de chez soi. Leur point commun? L’’envie d’aider, comme le confirme Christelle, qui est partie apporter ses compétences de logisticienne au Soudan du Sud: «Je ne sais pas s’il faut avoir un caractère particulier pour faire de l’humanitaire, juste l’envie. J’ai eu la chance de naître en Suisse, si je peux la partager un peu, je suis heureuse.» AU CŒUR D’UNE MISSION EBOLA Apporter quelque chose aux autres, c’est également ce qui a motivé Reena à devenir volontaire en Sierra Leone: «Ce que l’on fait dans les pays occidentaux, ce n’est pas pareil que d’être

sur le terrain. En mission, j’avais le sentiment d’être vraiment utile». Pendant l’épidémie d’Ebola, elle était coordinatrice RH pour les volontaires expatriés et locaux. Sur place, c’est la surprise: «J’avais demandé à aller là-bas en m’attendant à quelque chose de compliqué. Quand je suis arrivée, j’ai vu que la vie continuait, ça m’a beaucoup rassurée.» Présente sur la même mission, Justine a été au cœur de l’action médicale. Cette jeune infirmière raconte: «Nous allions deux à trois fois par jour dans les zones à risques pour traiter les malades. Quand on est à l’intérieur des structures médicales, pendant une heure, on se concentre sur les soins à donner. C’est une fois ressorti que l’on se rend compte de ce qu’il se passe.»

lequel ils partent. Ensuite nous nous occupons du contrat de travail, des assurances, du salaire, du visa et du vol. Un check-up médical et des vaccins se font aussi avant le départ. Sur places nos expatriés sont logés et nourris et peuvent se dédier totalement au projet.

Du côté des volontaires, partir pendant 6 mois est une décision importante, mais jamais regrettée, comme le confirme Justine: «Je suis une vraie Fribourgeoise, j’adore rentrer et être chez moi, mais j’ai toujours envie de repartir. J’aime mes deux vies.»

Intéressé-e à devenir volontaire? Des séances d’informations sont régulièrement organisées à Genève et Zürich. La prochaine aura lieu à Genève dans les locaux de MSF le 7 novembre, à 18 heures. Pour s’inscrire ou trouver les prochaines dates, rendez-vous sur l’agenda de msf.ch.

©ROGIER JAARSMA

Pour en découvrir davantage sur les métiers, des portrait d’expatriés au format vidéo sont disponibles sur minutehumanitaire.msf.ch


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Interview 11

«Une formation concrète qui m’est utile tous les jours» CEO de la Rothschild Bank, Laurent Gagnebin a d’abord accumulé des expériences professionnelles dans plusieurs secteurs. Après avoir suivi le cursus de l’Ecole hôtelière de Lausanne, il a assumé des postes à haute responsabilité dans l’hospitality management avant d’intégrer la finance. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Diplômé de l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) en 2000, Laurent Gagnebin débute directement sa carrière avec des postes à haute responsabilité. Ayant effectué son dernier stage de formation dans le luxueux Resort de Pebble Beach en Californie, c’est au sein de ce prestigieux établissement connu dans le monde entier pour ses excellents parcours de golf qu’il se fait réengager. Un premier emploi qui démontre à quel point les stages suivis durant le cursus de l’EHL s’avèrent professionnalisant. Il revient ensuite en Suisse et intègre l’établissement hôtelier du Gstaad Palace en tant que directeur de la restauration. Une expérience professionnelle particulièrement intense durant laquelle Laurent Gagnebin apprend énormément. Avec des journées de 18 heures, il réalise par ailleurs le peu de temps libre que lui laisse cet emploi. Il décide alors de s’orienter dans le secteur de la finance. Une

réorientation relativement difficile au début mais qui finit par porter ses fruits en 2002, année durant laquelle il débute sa carrière financière chez Quaker Securities à Nyon (VD). «J’ai commencé là en devant tout apprendre, raconte Lauren Gagnebin. Parallèlement à mon travail, j’ai passé mon Executive MBA dans le but d’être habilité à passer des ordres sur le marché américain.» Si ce premier poste dans la finance lui permet de rapidement évoluer dans ce secteur, il lui sourit également sur le plan personnel puisqu’il y rencontre sa future épouse. S’ensuivent alors des postes à Genève et New York au sein de la banque d'investissement Goldman Sachs. Suite à des licenciements massifs au sein du groupe, il décide alors de pérenniser son portefeuille de clients et intègre en 2011 la Rothschild Bank en tant que responsable de son entité genevoise. Il dirige ensuite le front office pour

toute la Suisse avant de reprendre le poste de CEO l’année dernière. «Par rapport à mes premières expériences professionnelles et à mon parcours au sein de l’Ecole hôtelière de Lausanne, je bénéficie d’une formation concrète qui m’ est utile tous les jours, ajoute Laurent Gagnebin. Le secteur hôtelier vous oblige à trouver rapidement des solutions efficaces tout en adoptant une forte culture client. Ce qui s’avère essentiel dans le domaine bancaire également.»

Le secteur hôtelier vous oblige à trouver rapidement des solutions efficaces.

«Comprendre les mentalités de chacun» Avant d’intégrer l’Ecole hôtelière de Lausanne il y a 26 ans, Nathalie Seiler-Hayez effectue son pré-stage au sein du Beau-Rivage Palace. Aujourd’hui, après une carrière des plus intenses menée dans les plus beaux établissements du monde, c’est en tant que directrice générale qu’elle a retrouvé le prestigieux hôtel lausannois. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Avant même de suivre les cours de l’Ecole hôtelière de Lausanne, Nathalie-Seiler Hayez avait déjà les idées claires quant à son projet de carrière. Attirée par le secteur des hôtels et leur dimension commerciale, elle décroche son diplôme en 1995 avec l’envie de découvrir le monde et ses palaces. C’est à Paris qu’elle débute sa carrière en tant que représentante commerciale pour l’hôtel de luxe Lutetia. Une belle enseigne pour qui elle est amenée à développer les marchés de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Angleterre ainsi que des Etats-Unis durant quatre ans. S’ensuivent alors de nombreux voyages professionnels et une curiosité croissante pour les Etats-Unis. A New York, elle reprend la direction commerciale du prestigieux groupe Rosewood, qui compte une quinzaine

d’hôtels. «Une expérience particulièrement enrichissante durant laquelle j’ai beaucoup appris, évoque Nathalie Seiler-Hayez. Après cinq ans au sein du groupe, j’ai commencé à ressentir un certain manque de proximité avec les équipes qui évoluent au sein des hôtels. C’est à ce moment que j’ai pris la décision de revenir en Europe et de me rapprocher de la dimension opérationnelle de l’hôtellerie.» Une fois revenue à Paris, elle intègre d’abord l’Hôtel du Louvre avant de reprendre la direction générale du Radisson. Et parallèlement à sa carrière, elle donne naissance à son premier enfant. Toujours attirée par les nouveaux défis et le secteur du luxe, la jeune mère ouvre ensuite le Regent à Bordeaux, son premier palace. Après la naissance de sa fille, elle rejoint Londres

pour diriger The Connaught, un autre palace de prestige. Un poste qu’elle occupera durant cinq ans. Après avoir voyagé et travaillé au sein des grandes métropoles européennes et américaines, Nathalie Seiler-Hayez ressent le besoin d’un retour à l’authentique et à son pays d’origine, la Suisse. Il y a deux ans, elle reprend la direction générale du Beau-Rivage Palace à Lausanne. «J’ai toujours suivi avec intérêt la manière dont cet établissement évoluait durant ma carrière. En reprendre la direction générale constitue pour moi une grande satisfaction car j’y avais effectué mon pré-stage avant d’intégrer l’Ecole hôtelière. Je me souviens encore d’y avoir été reçue par le directeur au sein de son bureau, qui est le mien aujourd’hui. Dans un premier temps, j’ai cherché à comprendre les mentalités de chaque personne qui constitue l’équipe sur place afin d’observer la manière dont fonctionne l’hôtel.» Concernant la direction de l’établissement, elle privilégie un style de management horizontal en cherchant à personnaliser toujours plus les services destinés à ses clients tout en exploitant au mieux le cadre naturel qu’offre la région lausannoise.

Journée d’information bachelors & masters 8 novembre 2017 www.unine.ch/journee-info


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12 Hautes études

Le monde change, la gestion de carrière aussi… et vous? Aucun pan de l’économie ne semble être à l’abri de la révolution numérique. Les contours de la future cohabitation entre l’homme et l’intelligence artificielle semblent bien indécis et la seule certitude est l’impérieuse nécessité pour chacun d’anticiper cette tendance par le développement massif et rapide de son agilité, donc de sa capacité à apprendre. TEXTE F. KOHLER, DIRECTEUR DE L’ISFB

UNE DIGITALISATION DE LA SOCIÉTÉ À LA FOIS MASSIVE ET RAPIDE… Après celle du charbon et de l’acier, celle du pétrole et de la chimie et enfin celle de l’informatique, la 4e révolution industrielle qui est en marche est celle des appareils connectés, du Big Data et de l’intelligence artificielle. Si les 3 premières mutations technologiques ont eu des conséquences humaines et sociales à peu près identiques à savoir la disparition de certains métiers obsolètes et l’apparition de nouvelles activités avec un solde final du nombre d’emplois positif, les experts s’accordent à penser que les conséquences de la révolution digitale en cours seront fondamentalement différentes. Pour la première fois en effet, le solde net des emplois sera négatif et la nature même des métiers impactés sera fondamentalement différente. Il ne s’agit plus uniquement de métiers traditionnels

dership Leadership otiationNegotiation ovation Innovation

ou peu qualifiés mais au contraire, de très nombreuses professions y compris les plus pointues et les plus enviées. On estime que dans moins de 10 ans, les livreurs, les chauffeurs de taxis, les agriculteurs, les pilotes d’avion, mais aussi les médecins, les radiologues, les juges, les avocats, les analystes financiers, les gestionnaires de fortune … seront en concurrence directe avec des robots sur le marché de l’emploi comme peuvent l’être aujourd’hui les agents de voyage ou les libraires avec Internet. Que l’on partage cette vision avec optimisme (mon collègue est un robot qui bosse pour moi) ou pessimisme (un robot qui a piqué mon job), on doit bien admettre que la place de l’humain dans la société de demain pose de nombreuses questions tant philosophiques qu’économiques ou sociales. Mais une seule chose est sûre, l’impact sur notre vie professionnelle va être majeur

et la qualité de la cohabitation avec les machines va aussi dépendre de nous. CONSÉQUENCES PRÉVISIBLES SUR LA GESTION DE NOS CARRIÈRES Non seulement l’emploi à vie a déjà disparu mais l’université de Stanford prédit qu’un jeune diplômé européen qui entre sur le marché du travail en 2017 connaîtra en moyenne une quinzaine d’employeurs durant son parcours professionnel. Mieux, ou pire, il exercera certainement une demi-douzaine de métiers différents dont la plupart n’existe pas encore. Evidemment, les quadras et même les quinquas actuellement en poste n’échapperont pas à ce changement de paradigme. Les conséquences sur la gestion de carrière sont majeures. La traditionnelle courbe en «S» avec phase d’apprentissage/investissement précédant une phase de responsabilité/rémunération croissante et se terminant par un plateau confortable jusqu’à la retraite est révolue. Elle est remplacée par une succession de courtes phases d’adaptation et de production intensive rétribuées en conséquence (effet yoyo). Les conséquences personnelles sont importantes car non seulement la probabilité de perdre régulièrement son emploi

est de plus en plus grande mais il va être moins possible de planifier ses ressources financières puisque le prochain employeur ne tiendra plus compte de l’historique professionnel mais uniquement de la valeur de marché … avec les impacts sociaux que l’on peut imaginer (achat immobilier, études des enfants, retraite…) LA FORMATION CONTINUE, CLÉ D’UN MONDE COMPLEXE Aussi, allons-nous tous devoir entrer dans une logique d’adaptation permanente de notre portfolio de compétences. Cela passera par une évaluation régulière de notre employabilité et de notre valeur de marché puis, en cas de risque détecté, par la mise en place de formations et de nouvelles certifications. A ce sujet, le cas de la Suisse est intéressant. D’une part, notre fameux modèle de l’apprentissage qui fait tant d’envieux à l’étranger apparait comme moins adapté à des cycles économiques et technologiques ultra courts. D’autre part, on constate un allongement des formations initiales, comme si devant l’incertitude, les parents et les étudiants espéraient que la durée des études les protège des aléas futurs. Ce n’est hélas pas le cas car non seulement bon nombre de compétences acquises en cours d’études s’avèrent déjà obsolètes au

moment de les mettre en œuvre mais une formation universitaire, aussi longue et prestigieuse fut elle, ne constitue plus un visa pour la vie. Il n’existe pas non plus en Suisse de réelle pratique du benchmark individuel des compétences. Sans doute parce que cela va à l’encontre du fameux consensus helvétique mais aussi car la Suisse est le pays de la responsabilité individuelle et que, longtemps épargnés par leur prospérité économique, les suisses n’ont jamais ressenti le besoin de tester leur valeur de marché. Enfin notre pays est, en termes de montants engagés dans la formation continue, à la traîne des pays de l’OCDE, ne disposant ni de dispositif légal contraignant, ni de dispositif fiscal incitatif pour les employeurs. L’attractive Suisse a longtemps pu palier à cette lacune en «important» les compétences manquantes. Mais le pouvoir politique a pris conscience des limites de cette situation et depuis cette année, il est enfin possible de déduire de ses impôts les frais de formation continue engagés à titre personnel. Il est donc plus que temps de prendre son avenir professionnel en main. Les plus jeunes ont intégré cette nouvelle donne, les plus courageux aussi… mais vous?

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Les Roches Brandreport

Formation: offrez-vous le maximum d’opportunités En pleine croissance, les secteurs de l’hôtellerie et des services haut de gamme recrutent massivement. Se former dans cette voie constitue un choix judicieux permettant de s’orienter dans de multiples domaines. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

D’ici à 2026, on estime qu’environ un métier sur onze devrait concerner le vaste secteur de l’hôtellerie et des services haut de gamme. Si le domaine hôtelier s’avère évidemment concerné de près par cette importante croissance, de nombreuses autres branches professionnelles bénéficient également de cet élan. Industrie du luxe, événementiel, spas, cliniques, secteur automobile ou encore bancaire mais aussi financier constituent autant de champs professionnels en plein essor. Pour les jeunes, s’orienter vers un cursus de formation lié à l’hospitality management permet donc de maximiser leurs chances de réussite par la suite tout en bénéficiant d’un vaste éventail de possibilités professionnelles et de plans de carrière différents. Spécialisé dans le secteur de l’éducation en gestion hôtelière depuis sa création en 1962, l’Institut des hautes études de Glion offre à ses étudiants un cursus des plus aboutis en la matière. Depuis son campus de Glion-sur-Montreux situé entre lac et montagnes et ses autres campus de Bulle en Suisse et de Londres au Royaume-Uni, cette école de grande renommée met un point d’honneur à proposer aux jeunes un parcours académique particulièrement professionnalisant. Durant leur première année, les étudiants suivent d’ailleurs essentiellement des cours d’arts pratiques. Un modèle dual d’éducation alliant pratique et théorie qui constitue un des points forts de l’Institut très apprécié par les entreprises recrutant ses étudiants pour des stages ou des emplois. Et conçus en étroite collaboration avec de nombreux acteurs évoluant dans les secteurs de l’hôtellerie et des services haut de gamme, les programmes des différents campus de

l’Institut permettent ainsi d’éviter complètement le fossé que l’on peut parfois trouver entre sphère académique et professionnelle. FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL «Nous entretenons et développons constamment de solides partenariats avec les entreprises phares des secteurs qui recrutent nos étudiants, souligne Philippe Kopcsan, qui dirige l’établissement. Et cette étroite collaboration se traduit par des échanges réciproques entre le marché et nos élèves. Nous veillons par exemple à suivre constamment les demandes futures ainsi que les tendances du marché. Cela dans le but de pouvoir continuellement adapter notre cursus de formation et de former nos élèves en parfaite adéquation avec les besoins des entreprises. En même temps, nous sensibilisons également les entreprises sur les souhaits et aspirations des générations entrant dans le monde du travail. Une manière de les aiguiller dans leurs démarches liées au recrutement professionnel et de les aider à dénicher les talents qu’elles recherchent.» CLIMAT ET RÉSEAU INTERNATIONAL Autre atout de l’Institut de Glion, son orientation très internationale et ouverte sur le monde entier. Une dimension qui correspond bien sûr à celle sur laquelle l’ensemble des secteurs de la gestion hôtelière et des services haut de gamme se base. Au total, avec quelques 1500 élèves répartis sur ses campus de Glion, Bulle et Londres ainsi que dans ses programmes en ligne, l’Institut compte près de 100 nationalités différentes. Un atout certain en termes d’ouverture d’esprit et de

multi-culturalité qui se traduit par ailleurs dans l’apprentissage des langues, un aspect essentiel dans ces domaines professionnels. A noter également: le réseau des anciens diplômés de l’Institut compte quelques 14'000 membres répartis dans 150 pays. Une large couverture qui constitue évidemment une force et un atout de taille pour les jeunes diplômés qui débutent leur carrière. CARRIÈRES D’EXCELLENCE GARANTIES Particulièrement soucieux de la nécessité à former des jeunes qui puissent directement performer en milieu professionnel, l’Institut de Glion propose aussi plusieurs stages à ses étudiants. Par exemple durant leur Bachelor en International Hospitality Business, ils participent ainsi à deux stages en entreprise d’une durée de six mois chacun. «Des premières expériences professionnelles qui permettent de rapidement élargir son réseau professionnel, ajoute Philippe Kopcsan. Je ne compte même plus le nombre d’étudiants qui reçoivent déjà en fin de stage une proposition d’embauche lorsque que leurs études chez nous seront terminées. A la cérémonie de remise des diplômes, nos étudiants ayant plusieurs propositions d’embauche plus intéressantes les unes que les autres s’avèrent très nombreux. Il faut également savoir que nous les formons directement avec les mêmes outils et méthodes en vigueur dans le milieu professionnel. Dès leur stage, ils sont donc très vite aptes à effectuer des tâches intéressantes. Une rapidité qui leur permet ensuite de débuter leur carrière à des postes avec responsabilité et d’accéder rapidement à des postes de direction. Et bien sûr, nous veillons dans cette optique à offrir à nos étudiants un suivi individuel et personnalisé afin de les aider à construire et déterminer leur propre parcours professionnel, en tenant compte de leurs aspirations. Nous veillons par ailleurs à développer leurs softs skills et aptitudes interpersonnelles tels que la communication et la présentation afin de maximiser leurs chances.»

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La plus grande école de santé de Suisse romande Nutrition et diététique - Physiothérapie - Sage-femme Soins infirmiers - Technique en radiologie médicale

Un MOOC pour se former en ligne sur l’hypertension La Haute école de santé de Genève propose dès le 18 septembre la troisième édition de son MOOC (Massive Open Online Courses) dédié à la thématique de l’hypertension artérielle. Destinée au personnel soignant ainsi qu’aux personnes qui s’intéressent au sujet, la formation en ligne gratuite se veut accessible et ouverte à tous. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Suivre une formation en ligne gratuite et accessible au plus grand nombre? C’est précisément ce que propose la Haute école de santé de Genève (HEdS) depuis 2016. En proposant un MOOC sur le thème de l’hypertension artérielle, la HEdS cible principalement le personnel soignant mais pas uniquement. Le cours s’adresse aussi aux personnes intéressées, par exemple afin de mieux encadrer des proches atteints d’hypertension. Pour le suivre, aucun prérequis dans le domaine de la santé n’est nécessaire. Disponible en anglais ainsi qu’en français, la formation permet d’aborder l’accompagnement des patients avec une hypertension artérielle et le développement des compétences grâce à des vidéos et des exercices élaborés par des professionnels de la santé et des enseignants.

Au terme des sept semaines de cours, qui s’étalent du 18 septembre au 29 octobre 2017, les participants ayant validé au minimum 80% des examens reçoivent une attestation de participation. A noter, la Fondation Millennia2025, partenaire de la formation, organise la septième semaine de cours optionnelle autour des thématiques «Et ailleurs?» et «Sautons dans le digital». Inscriptions et informations sur: https://moocs.hes-so.ch

Les formateurs de demain Depuis 23 ans, la formation d’adultes est à l’honneur dans l’offre de formation continue de l’Université de Genève. Décryptage du CAS-DAS «Formation des Adultes» avec le Professeur Germain Poizat, directeur des programmes. TEXTE LOUIS VINCENT

L’UNIGE est considérée comme une place forte de la formation d’adultes au niveau européen. De grandes organisations suisses et internationales y envoient leurs collaborateurs (formateurs, responsables de formation, RH…). Il faut dire que l’offre est unique en Suisse. «Le CAS-DAS s’inscrit dans une relation organique avec une recherche de pointe en formation d’adultes». La particularité de ces recherches: «être au plus proche des enjeux du terrain et du travail réel des différents acteurs de la formation». La double expertise – professionnelle et scientifique – des intervenants constitue l’une des forces

de ce programme. L’autre force: «des participants qui sont tous des professionnels engagés, reconnus, et investis dans des réseaux.» Dans un monde soumis à d’importantes transformations, il est impératif de renouveler les modèles d’éducation et de formation existants: «Le formateur est aux prises avec des pratiques sociales de plus en plus complexes et instables. La société est marquée par des transitions, des disruptions, une accélération constante, un affaiblissement des repères fixes. L’éducation et la formation sont à repenser en miroir de ces transformations. Les formateurs doivent entrer dans une démarche proactive.» Ce programme est structuré en modules pouvant être suivis séparément dans une visée de perfectionnement (après le BFFA par ex.). L’obtention du DAS donne accès à l’inscription en Master «Formation des Adultes». Plus d’infos www.unige.ch/formcont/formationadultes


UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

14 Langues

Pars en échange avec YFU! Les échanges interculturels avec YFU sont un investissement pour l'avenir de votre enfant, qui lui enseignera des compétences qui ne peuvent être acquises autrement. Les étudiants ou apprentis qui participent à nos programmes, rentrent avec une plus grande confiance en soi et une maturité accrue. Ils gagnent en leadership et en compétences interculturelles, ce qui leur offre toutes les chances de succès dans une société hautement compétitive et interconnectée. Ils sont plus aptes à s'adapter à la vie universitaire ou professionnelle et à se préparer à leur future carrière. Les employeurs valorisent les alumni YFU car ils font preuve non seulement d'une meilleure aptitude dans la résolution de problèmes, mais aussi d'une meilleure capacité linguistique et d'une compréhension intuitive d'un autre pays et de sa population. YFU offre à vous parents et à votre enfant le soutien, la logistique et les outils pour une expérience d'échange en toute sécurité. De l'aide dans la sélection du programme aux orientations interculturelles et à l'assistance durant le voyage, YFU vous accompagne tout au long du parcours. Chaque étudiant est placé dans une famille d'accueil sélectionnée avec soin et bénéficie d'un soutien et d'un accompagnement ainsi que d'une assistance en cas d'urgence partout et à tout moment. Vivre une telle expérience est possible dans plus de 40 pays. Pour plus d’informations www.yfu.ch ou au 031 305 30 60.

Partir et apprendre, grâce aux séjours linguistiques A l’heure où l’apprentissage des langues est devenu essentiel sur les plans personnels et professionnels, l’offre en matière de séjours linguistiques s’est extrêmement développée. Focus sur un marché fourni et une tendance qui permet de s’immerger dans un nouvel environnement et de vivre une expérience qui dépasse le simple apprentissage. TEXTE LOUIS VINCENT

Cours d’appuis; plateformes de conversations en ligne; classes du soir; leçons privées; enseignement on-line; ou même apprentissage autodidacte: de nombreuses méthodes existent pour renforcer ses connaissances ou apprendre une langue. Cependant, certains spécialistes décrivent l’apprentissage classique comme un processus compliqué car réfléchi et demandeur d’efforts. En s’immergeant complètement dans un contexte étranger, l’apprentissage devient acquisition et se rapproche de l’appropriation d’une langue maternelle, qui est presque inconsciente. LES ROMANDS CONVAINCUS DE L’UTILITÉ DES LANGUES Cette manière de faire séduit, alors que les langues étrangères sont et seront toujours plus utiles dans une société mondialisée. Les Romands ne s’y trompent pas: selon une étude réalisée en 2016, 9 Romands sur 10 estimaient que les jeunes en formation feraient une partie de leur carrière à l’étranger. Cette ouverture sur le monde se heurte cependant

aux limites de l’apprentissage. Pour 84% des sondés, les élèves quittent l’école obligatoire avec un niveau d’anglais insuffisant. Quant à l’allemand, très impopulaire dans les écoles, le niveau semble être encore plus faible. Un changement de perspective par rapport à la langue est nécessaire. A cet égard, les voyages pourraient montrer aux élèves que parler allemand n’est pas uniquement une souffrance scolaire, mais que cela permet aussi de se faire des amis. Ce serait déjà une belle victoire: encore une fois, apprentissage vs. acquisition… Quoiqu’il en soit, les séjours linguistiques semblent des solutions idéales pour progresser. UN VASTE CHOIX SUR LE MARCHÉ Les organisateurs de cours de langues à l’étranger l’ont bien compris. Un rapide coup d’œil aux offres depuis nos latitudes permet de constater qu’il y en a beaucoup d’autres à visiter. L’anglais et l’allemand, sont mis en avant mais ne cache pas la forêt de langues proposées. Les Romands peuvent partir en pratiquer une dizaine: du russe au coréen,

en passant par le portugais. Au total, une soixantaine de destinations sont proposées. DES SÉJOUR À N’IMPORTE QUEL ÂGE Chaque tranche d’âge a droit à ses séjours spécialement dédiés. Les enfants ont un encadrement plus présent, notamment avec des accompagnants qui voyagent, du départ au retour, avec les participants. Une aubaine pour les parents qui peuvent confier leurs enfants en toute sérénité. Du côté des adolescents, les offres sont plus libres: Possibilité de voyager seul; durée de séjour pouvant aller jusqu’à une année; hébergement en famille d’accueil ou dans des résidence d’étudiants. Les adultes – nouveau public-cible – ont aussi droit à leurs séjours, dans des formules complètement modulables, allant de la prise en charge complète, à la simple participation à des cours quotidiens, pendant une demi-journée. UNE AVENTURE SOCIALE Si les formules changent, les bénéfices généraux restent généralement les mêmes: une progression rapide, de nouveaux contacts et amis et la tête remplie de souvenirs au moment du retour. Ces immersions à l’étranger permettent – au-delà des cours – de vivre une vraie aventure personnelle, sociale et humaine. Généralement, les jeunes en reviennent plus indépendants, réconfortés dans l’idée qu’ils peuvent se débrouiller

dans un contexte étranger, sans leurs parents. Le fait que la majorité des offres de cours se limite à des demi-journées n’est pas dû au hasard. La plupart des organisateurs souhaitent que les participants puissent vivre ensemble, découvrir une ville, ce qui ne peut pas se faire uniquement dans une salle de classe. Une langue, c’est également une manière de penser et de réfléchir. Une structure nouvelle qui ne peut pas s’acquérir sans comprendre – ou du moins côtoyer – une culture différente. C’est là que l’immersion prend d’ailleurs tout sens. DES COURS DE PLUS EN PLUS SPÉCIFIQUES Loin du cliché vieillissant du séjour linguistique de jeunesse, les adultes et actifs sont de plus en plus concernés. Et pour cause: la présence de nombreuses multinationales en Suisse romande et un monde du travail qui se globalise. Le niveau linguistique demandé est donc toujours plus élevé. Pour s’adapter à cette nouvelle donne, les cours thématiques fleurissent, entre programmes pour cadres et formations orientées sur des branches spécifiques, comme le tourisme ou la communication. Le networking professionnel y est particulièrement mis en avant puisque les distances se raccourcissent alors que les échanges post-séjour sont facilités. En résumé, les séjours linguistiques apparaissent comme une manière idéale d’agrandir les frontières de notre petite Suisse.

Brandreport Université de Genève Maison des langues

«Une langue, c’est aussi une manière de penser»

TEXTE LOUIS VINCENT

Que fait la Maison des Langues? Notre mission est d’appliquer la politique linguistique de l’UNIGE qui vise à la promotion du multilinguisme; l’intégration des étudiants étranger; et la garantie de qualité d’un niveau de français minimum pour les étudiants. Nous donnons des cours de soutien en langue pour tous les étudiants et collaborateurs ainsi que des cours spécifiques, en collaboration avec des facultés pour certaines compétences, comme des cours d’anglais pour les enseignants de primaire, par exemple. Nous avons aussi des projets qui dépassent ce cadre académique.

Quels types de projets? Nous intervenons comme experts, notamment pour les examens de français des futurs policiers genevois et romands. Au niveau Suisse, nous travaillons avec le Secrétariat d’Etat aux migrations en créant du matériel pédagogique pour enseigner la langue à des migrants. Nous sommes actifs dans la formation continue de français au niveau international, avec des échanges et immersions, ici à Genève. Notre structure est extrêmement dynamique, avec un nouveau projet tous les 3 jours. Il serait donc impossible de tout détailler (rires). Au fond, pourquoi est-ce important d’apprendre une langue? Il y a mille raisons et on pourrait en citer deux. La première est celle des connaissances; dans la perspective d’une carrière, il est essentiel de connaître plusieurs langues. Un étudiant gagne en mobilité et en employabilité. Cela dit, le plurilinguisme n’équivaut pas à la somme de connaissances en langues, mais à la capacité de passer d’une langue à une autre.

©UNIGE Jacques Erard

La Maison des Langues est une structure de l’Université de Genève (UNIGE) qui propose de nombreux services linguistiques. Rencontre avec Stéphanie Reusse, collaboratrice scientifique active depuis sa création, en 2012.

La seconde est liée à l’intégration, parce que nous sommes dans une université et une ville internationale. Quand on apprend une langue, il y a un aspect de comportement, de codes culturels. Le contexte est important dans l’apprentissage.

Comme dans les cours d’été que vous proposez? Oui, nous offrons des sessions intensives de 3 semaines de cours de français ouverts à tous, agrémentées d’activités et visites culturelles. Nous avons plus de 900 inscrits, entre

17 et 85 ans, qui sont répartis par niveau. Entre des Genevois d’origines étrangères, des expatriés, des étudiants en échange, ce mélange est magnifique! Plus d’informations sur mdl.unige.ch


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EF Brandreport 15

«Il faut voyager pour apprendre» Aline est rentrée d’un séjour linguistique à Londres avec EF. A 46 ans, cadre dans une entreprise horlogère genevoise, elle a voulu parfaire son anglais. Une immersion qu’elle a vécue comme une véritable expérience personnelle. TEXTE SMA

«Dans mon travail, je suis de plus en plus amenée à collaborer au niveau international. J’avais appris l’anglais à l’école mais je voulais reprendre quelques cours pour être vraiment à l’aise. J’ai cherché des écoles dans la région mais, en entendant les avis autour de moi, j’ai pensé que le meilleur moyen de progresser était de partir dans un pays anglophone. Mon entreprise a été d’accord d’aménager mon temps de travail pour quelques semaines. Le fait que je m’inscrive pour un cours d’anglais des affaires a fini par la convaincre. Organiser le voyage a été très simple: EF s’est occupé de toutes les démarches et réservations. Les vols étaient réservés, le transfert jusqu’à l’école était prévu depuis l’aéroport et mon logement dans la résidence de l’école était prêt. Je crois que c’est le mélange entre des cours et une immersion totale dans un pays anglophone qui m’a permis de progresser. Les matinées en classe, orientées business, m’ont permises de parfaire ma grammaire ainsi que mon aisance à l’oral. La méthode est efficace et interactive. Nous étions une dizaine, tous du même niveau. Même si nous venions d’horizons très différents, le fait d’avoir cet objectif «professionnel»commun nous a énormément rapproché sur le plan humain. L’après-midi était consacré à des activités et des visites. J’ai vraiment pu m’imprégner de Londres et élargir mon réseau professionnel grâce au networking. J’ai adoré ce séjour et mon employeur est impressionné du résultat. Bon, j’attends

encore un peu avant de lui demander de repartir avec EF (rires). » Paul n’a pas fait de séjour linguistique. C’est son fils Jonas, 18 ans, qui est parti en groupe, une première fois en Allemagne, il y a 4 ans. «Jonas avait de la peine avec l’allemand à l’école. Un été, nous lui avons proposé de partir en séjour linguistique pour qu’il progresse. Il a fallu un peu insister, mais nous trouvions important qu’il pratique son allemand. Nous avons trouvé EF en cherchant une école qui proposait des séjours accompagnés, où tout était compris et surtout très encadré. Jonas est donc parti 15 jours à Munich. Le jour du départ, un «Leader EF»l’attendait à l’aéroport de Genève avec d’autres jeunes de son âge et ce dernier les a accompagnés durant tout le séjour. Ceci nous a beaucoup rassuré. On a eu des nouvelles de Jonas les premiers jours, mais après il ne nous appelait plus beaucoup: il s’amusait et nous ne lui manquions pas trop, je crois (rires). Il nous a raconté qu’il était dans une famille d’accueil avec un de ses nouveaux copains et que «c’était cool ». Pour les cours, il n’a pas trop eu besoin de nous en parler. A la rentrée, nous avons vu que ce séjour linguistique lui avait été bénéfique puisque sa moyenne avait augmenté. Cette expérience lui a fait découvrir l’allemand d’une autre manière. Ce n’était plus une corvée, mais un moyen de se faire de nouveaux amis. Dernièrement, il a pris la décision de repartir avec EF, avant d’entrer à l’Université. Ce sera pendant cinq mois à San Diego pour

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La méthode est efficace et interactive. préparer le Cambridge First Certificate. C’est bien, parce que maintenant il peut y aller seul, il est plus autonome et il aura certains points de repères: comme EF est propriétaire de ses écoles, les méthodes d’apprentissage seront les mêmes qu’à Munich. Quoiqu’il en soit, c’est le signe que ça lui a plu. On espère qu’il nous écrira quand même (rires).»

EF Séjours linguistiques en groupe accompagné pour enfants entre 9 et 15 ans Semestre ou Année Académique pour jeunes dès 16 ans Cours de Langues pour jeunes entre 15 et 24 ans Cours de Langues pour adultes et jeunes professionnels dès 25 ans D’une semaine à une année complète, dans 50 destinations pour pratiquer 9 langues. Plus d’informations sur www.efswiss.ch

Un lieu indescriptible pour une expérience unique!

Plus qu’un hôtel, le Baron Tavernier est une expérience, un voyage singulier qui transforme le séjour de chacun de ses hôtes en un récit inoubliable.

Le Baron Tavernier A mi-chemin entre un lac et des montagnes majestueuses, Le Baron Tavernier est niché au cœur d’un environnement naturel époustouflant. Terre de traditions riche d’un héritage prestigieux, la région de Lavaux, en Suisse romande, compte parmi les trésors que protège jalousement le patrimoine mondial de l’Unesco.

Suspendue aux rives du lac Léman, notre terrasse-lounge, Le Deck offre l’un des plus beaux panoramas du monde. Délicat et intimiste, ce belvédère au cœur du Lavaux, invite à la détente et aux conversations plus feutrées.

Véritable auberge des Temps modernes, «Le Bon Sauvage», notre pinte vaudoise, se veut le lieu de rassemblement populaire par excellence, puisqu’on y vient aussi bien pour discuter le bout de gras devant un verre de vin que pour y manger.

Dans un décor de verre et de pierres apparentes, aux lignes épurées, notre espace bien-être, tire de sa conception particulière des jeux sans fin de lumière: une pénombre intimiste et tamisée s’enrichit d’éclats vifs et scintillants.

Le restaurant «Le Baron» propose une cuisine invitant à la découverte de saveurs soigneusement élaborées. Poissons du lac Léman, produits de la région, sélection de viandes, légumes du marché, la carte est une incitation aux plaisirs gourmands.

Venez découvrir notre espace propice à la réflexion et à la concentration de vos équipes et de vos collaborateurs dans un cadre panoramique unique au monde. Inspirés par la beauté des lieux, ils donneront le meilleur d’eux-mêmes pour une efficacité optimale. Le Baron Tavernier est le lieu idéal pour la productivité des équipes et la réussite des affaires.


UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

16 Arts

Les arts de la scène, de véritables métiers Alors que les comédiens, les danseurs, les chanteurs, les mimes et les clowns sont sur le devant de la scène, le public a parfois tendance à oublier que ces artistes sont, avant tout, des professionnels formés. Il en va de même pour ceux qui s’activent en coulisses: ingénieurs du son, éclairagistes techniscénistes. Bien qu’évoluant dans une branche créative, toutes ces personnes ont appris leur métier et suivi une formation. L’offre en la matière s’élargit et se professionnalise, notamment en Suisse romande.

met aussi à ces écoles de faire intervenir des pointures sur le plan international, pour qui un cachet helvétique peut paraître très élevé, au regard de ce qu’elles pourraient obtenir dans leurs pays respectifs. Ces éléments ont un grand impact sur la qualité des cours, qui attirent également de nombreux jeunes artistes, venus de l’étranger. Ceux-ci bénéficiant d’infrastructures de qualité et d’un programme pédagogique stimulant.

EVITER LA FUITE DES TALENTS S’il y a quelques années, les grandes villes de culture – en Europe et dans le monde – semblaient très attrayantes pour des artistes locaux en quête d’une grande carrière et d’une formation de qualité, la Suisse Romande semble avoir partiellement rattrapé son retard. Même si le prochain Brad Pitt ne sera certainement pas originaire de Lausanne ou Genève,

de nombreux jeunes semblent favoriser une formation et un début de carrière en Suisse. Beaucoup d’éléments les y encouragent : L’offre très riche en matière de spectale; un milieu culturel plus facile d’accès qu’ailleurs; et des salaires corrects une fois sortis d’une école. Avant de devenir des stars mondiales, il y a déjà un joli bout de chemin à parcourir sous nos latitudes et sur nos scènes.

TEXTE LOUIS VINCENT

En théâtre, on a beau le savoir – les déplacements sont calés au millimètre; les répliques ont été répétées des centaines de fois; les lumières ont été précisément choisies –, et pourtant la magie de la scène opère toujours. Et c’est bien parce que tous les intervenants sont des professionnels de mieux en mieux formés. En Suisse romande, de nombreuses écoles, privées et publiques, proposent des cours pour les métiers de la scène. Malgré une offre culturelle très vaste dans la région, il est parfois difficile de dégager un revenu conséquent et fixe pour les membre de la branche, malgré l’existence de conventions et de syndicats. Dans ce contexte, la formation apparaît de plus en plus importante pour les artistes et techniciens. Pour faire reconnaître son expertise, mais pas uniquement.

sant la « zone de confort » que peut représenter une réplique ou un déplacement. Il s’agit aussi de pouvoir répondre aux éventuelles sollicitations pour des projets mélangeant les arts, comme les comédies musicales. C’est également le cas des chanteurs et danseurs, qui suivent des cours de théâtre, histoire de sublimer et donner de la profondeur à leur interprétation, une fois sur scène. Ici, la tendance est donc à la formation d’artistes polyvalents, qui touchent à de nombreux horizons et ne sont ainsi pas cantonnés à un seul genre. Il en va de même pour les professionnels qui gravitent autour de la scène. Que ce soit dans le son, la lumière, la mise en scène ou la scénographie, les étudiants sortent de formation avec des diplômes reconnus, allant d’un CFC à un Master.

ALLER AU-DELÀ DE L’ART DE PRÉDILECTION L’heure est aux artistes complets. Quelles que soient les écoles qu’ils fréquentent, les étudiants travaillent de nombreuses compétences, au-delà de leur domaine de prédilection. Par exemple, le comédien apprendra à chanter et à danser. Une manière de travailler sa voix et son corps dans des registres dépas-

SE FAIRE UN RÉSEAU L’autre grande fonction d’une école est d’amener à ses étudiants un réseau dans le milieu qu’ils vont côtoyer par la suite. A cet égard, les écoles Suisses romandes sont très performantes. Avec un vivier local restreint, les grands noms des arts de la région sont régulièrement amenés à transmettre aux jeunes. Le niveau de vie élevé en Suisse per-

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18 Campus internationaux

Etudes: les avantages des campus internationaux La Suisse romande accueille de nombreuses filières d’études internationales. Universités, écoles privées ou encore institutions spécialisées, les possibilités s’avèrent multiples. Pour les jeunes, suivre leur cursus au sein d’un campus international comporte de nombreux avantages. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

En matière de formation, les jeunes disposent aujourd’hui d’une offre qui s’avère particulièrement étoffée. En effet, avant d’intégrer le monde professionnel, on peut remarquer que les différentes possibilités d’études ne cessent de se multiplier et de se spécialiser dans de nombreux domaines. Et dans ce cadre, force est de constater que la Suisse romande accueille toujours plus de filières d’études internationales. Qu’il s’agisse d’écoles privées, d’universités ou encore d’institutions spécialisées, on trouve effectivement dans presque tous les cantons romands des campus internationaux. Hôtellerie, métiers de l’accueil, vente, finance ou encore secteur du luxe,

les domaines de spécialisation s’avèrent aussi nombreux que variés. Une ouverture sur le monde qui se montre d’ailleurs particulièrement bénéfique pour les jeunes. Car dans un climat international, les étudiants sont directement imprégnés de cette composante très présente dans le monde du travail d’aujourd’hui. Implantées en Suisse romande dans des proportions importantes, les institutions et écoles internationales peuvent en effet constituer une excellente option en termes de formation. Dans un premier temps, on notera qu’avec des étudiants en provenance du monde entier, un campus international constitue un lieu de rencontres et de réseau-

Une ouverture sur le monde qui se montre particulièrement bénéfique pour les jeunes.

tage privilégié. Très souvent, il ne faut que quelques jours aux jeunes pour nouer des liens durables et forts entre eux. Un aspect peut-être moins présent dans les écoles et établissements plus classiques. Les campus internationaux s’avèrent par ailleurs connus pour leurs réseaux professionnels particulièrement vastes et développés, dont les jeunes bénéficient directement une fois leur cursus d’études terminé. Un atout de taille, surtout si l’on considère le fait que l’économie actuelle tend vers une internationalisation toujours plus marquée. INFRASTRUCTURES HAUT DE GAMME Avec parfois une centaine de nationalités représentées au sein d’un même campus, les filières d’études internationales bénéficient pour la plupart d’excellentes infrastructures pour accueillir les jeunes. Logeant généralement dans des résidences basées sur le site du campus, les étudiants ont couramment à leur disposition terrains de sport extérieurs et intérieurs, restaurants, salles d’informatique et d’études ou encore lieux de vie et de détente. Des infrastructures à la pointe qui permettent d’évoluer au sein d’un climat agréable et épanouissant parallèlement aux cours suivis. On peut également noter que les campus internationaux offrent un cadre idéal en termes d’ouverture d’esprit et de multiculturalisme. En rencontrant des jeunes provenant de nombreux pays, on développe évidemment son ouverture aux autres et sa curiosité intellectuelle tout en élargissant sa compréhension du monde. PROGRAMMES POLYGLOTTES ET DE TRÈS HAUT NIVEAU Autres atouts des campus internationaux: les langues. Souvent dispensés en anglais,

les cours proposés aux étudiants permettent d’acquérir rapidement un très haut niveau de maîtrise des langues. Les cursus suivis par les jeunes comprennent par ailleurs de nombreux cours ou programmes bilingues. Et concernant l’apprentissage des langues en général, l’offre proposée au sein des institutions internationales s’avère souvent très développée et d’un niveau particulièrement élevé. Parmi les différentes langues enseignées, les établissements proposant des cours de mandarin ou encore de russe sont par exemple nombreux. Et comme pour les langues, l’enseignement général dispensé au sein des écoles internationales se montre particulièrement qualitatif. Car avec des budgets souvent plus importants que les établissements publics classiques, les filières internationales accordent une grande importance au recrutement de professeurs réputés et reconnus sur la scène internationale. En attirant ainsi des enseignants stars, les étudiants bénéficient d’excellents cursus et acquièrent des compétences et aptitudes très recherchées sur le marché de l’emploi. SYNERGIES AVEC LES ACTEURS ÉCONOMIQUES Entretenant une étroite collaboration avec les entreprises et les industries actives dans leur domaine d’études, les campus internationaux offrent en outre de nombreuses possibilités de stages et d’échanges comprises dans le programme d’enseignement. Une synergie avec les acteurs économiques qui permet encore de renforcer l’employabilité des jeunes tout en leur donnant l’opportunité de constituer et d’étendre rapidement leur réseau professionnel. Une fois leurs études terminées, les étudiants des filières internationales s’avèrent effectivement nombreux à recevoir différentes offres et propositions d’emplois.

Souvent dispensés en anglais, les cours proposés aux étudiants permettent d’acquérir rapidement un très haut niveau de maîtrise des langues. Une forte interaction avec le monde du travail qui permet bien entendu de réduire, voire de supprimer, le fossé potentiel entre sphère académique et professionnelle tout en amenant rapidement les jeunes à des postes intéressants et à haute responsabilité.


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20 Brandreport Migros

Carrière: trouvez votre voie au sein du géant orange Plus grand employeur privé du pays, le géant orange accorde une attention particulière à la formation de ses jeunes talents. Formant près de 3800 apprentis chaque année en Suisse dans 50 métiers, Migros offre un cadre ainsi qu’un suivi professionnel de très haut niveau. Pour cette année 2017 – 2018, la coopérative Migros Vaud ouvre une centaine de postes d’apprentissage. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Si Migros est principalement perçu comme étant le géant de l’industrie agroalimentaire helvétique, l’activité du groupe s’avère en réalité bien plus diversifiée et dynamique. Très impliqué dans les processus de la formation professionnelle, le géant orange permet aux jeunes de se former dans 50 professions. Un large panel de carrières qui va en outre bien au-delà du secteur food puisqu’aujourd’hui Migros compte 40 entreprises actives dans les secteurs du commerce de détail, de l’industrie, de la logistique ou encore des services. Et durant ces dernières années, le groupe a massivement investi dans la formation afin d’être en mesure d’offrir un cadre des plus performants aux jeunes. Des prestations d’excellence qui se traduisent d’ailleurs par le très haut taux de réussite de ses apprentis – 100% de réussite pour la dernière volée de jeunes ayant passé leur examen de fin de CFC au sein de la coopérative Migros Vaud – ainsi que par l’autonomie acquise par le groupe en matière de formation. La coopérative vaudoise est en effet parvenue à établir une relation de confiance avec le Canton qui reconnaît son expertise dans ce domaine. Une reconnaissance qui souligne la qualité des cursus proposés par le géant orange et qui lui permet de gagner encore en crédibilité auprès du grand public.

3D, conducteur de véhicules lourds ou encore mécanicien en maintenance d’automobiles constituent autant de professions dans lesquelles il est par exemple possible de se former. Et parmi les métiers apparus le plus récemment, on peut encore mentionner ceux de cuisinier, spécialiste en restauration de système, boucher avec spécialisation en commercialisation, logisticien et assistant en promotion de l’activité physique et de la santé. Un emploi lié entre autre au conseil à la clientèle et à la gestion des centres de fitness, tels que le Fitnessparc de Malley notamment. Le géant orange permet par ailleurs aux jeunes talents de valider leur formation initiale par une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP), un certificat fédéral de capacité (CFC) mais aussi une maturité professionnelle. Au fil de leur cursus, les apprentis bénéficient par ailleurs d’excellentes prestations destinées à perfectionner leurs compétences tout en évoluant dans un cadre épanouissant. Les jeunes peuvent en effet participer à des formations internes, à des cours de langues auprès des Ecoles Clubs ou encore à des programmes de formation continue. Un atout de taille proposé en interne dans le but de soutenir les jeunes talents tout en les aidant à atteindre leurs objectifs.

UNE PORTE OUVERTE SUR DE MULTIPLES CARRIÈRES Avec des postes d’apprentissage ouverts chaque année dans près de 20 filières, la coopérative vaudoise représente une institution clé pour tracer sa future voie professionnelle. Employé de commerce, polydesigner

FORMATIONS DE HAUT VOL Si le géant orange a su se distinguer ainsi en matière de formation, c’est notamment en raison du soin apporté à la qualité de ses cursus d’apprentissage. «Pour garantir à nos jeunes le meilleur niveau de formation possible, nous sélectionnons avec une attention par-

ticulière les formateurs pratiques qui suivent les apprentis sur le terrain, détaille Daniela Nolfo, Responsable de la Gestion des Talents au sein de la coopérative Migros Vaud. Nous veillons aussi à ce que chacun soit formé dans le but d’accueillir et accompagner les jeunes de manière performante. Et nous entretenons un dialogue soutenu avec eux en effectuant régulièrement des bilans sur la manière dont leur apprenti évolue.» Avec environ une centaine de postes d’apprentissage ouverts chaque année au sein de la coopérative Migros Vaud, les efforts et l’implication de tous s’avèrent conséquents. Chaque candidature est analysée et traitée avec le plus grand soin par les spécialistes de la Gestion des Talents. La coopérative vaudoise innove d’ailleurs sur ce point à travers une démarche d’embauche originale. Au lieu de convoquer les jeunes à des rendez-vous formels classiques, la coopérative Migros Vaud organise des après-midi de sélection sous forme d’ateliers pratiques d’évaluation. Une méthode plus concrète qui permet aux candidats de démontrer leurs compétences en situation professionnelle. Et en parallèle, des stages sont également organisés pour leur permettre de découvrir les différents métiers. «Ces démarches représentent évidemment un énorme investissement de notre part ainsi que de l’ensemble des collaborateurs du groupe, souligne Jean Demolis, Responsable Formation et Gestion des Talents chez Migros Vaud. Si nous nous impliquons autant dans la formation, c’est bien sûr pour répondre aux besoins du marché mais aussi parce que nous voulons entretenir activement notre engagement dans la vie sociale et locale de la région. Derrière tous ces métiers, nous jouons un rôle de grande importance avec les jeunes en les épaulant dans les débuts de leur vie professionnelle.» COMMUNAUTÉ SOUDÉE En rejoignant le géant orange pour effectuer leur apprentissage, les jeunes bénéficient également d’un solide réseau. Chaque année, la coopérative Migros Vaud organise en

effet une journée de bienvenue destinée aux nouveaux arrivants sur son site du Signal de Bougy. C’est dans ce cadre chaleureux et convivial que les nouveaux apprentis découvrent leurs futurs collègues tout en étant directement sensibilisés sur les valeurs que prône le groupe. «Avec des ateliers spécifiques, nous définissons d’entrée le cadre et les valeurs avec lesquelles nous travaillons, poursuit Daniela Nolfo. Il s’agit de les responsabiliser rapidement et de partir sur de bonnes bases pour qu’ils incarnent dès le premier jour de leur formation nos valeurs comme le respect, la politesse, l’esprit d’équipe, le sens du service et la qualité du travail. Ce qui s’avère essentiel, surtout dans des métiers qui comportent une très forte orientation client.» Et pour célébrer la réussite de ses apprentis parvenus au terme de leur formation, la coopérative vaudoise organise aussi une fête de clôture. L’occasion de marquer le coup pour des jeunes qui, dans la dernière volée, ont tous décroché leur CFC. Pour la dernière édition, la coopérative Migros Vaud a fait les choses en grand en accueillant ses jeunes diplômés au Musée olympique à Ouchy pour cette journée événement.

des SwissSkills. Une compétition entre apprentis qui permet aux jeunes de se distinguer sur le plan professionnel et de gagner en visibilité. Durant la dernière édition en 2014, un jeune apprenti de la coopérative Migros Vaud s’est d’ailleurs illustré en décrochant la troisième place dans le métier de gestionnaire du commerce de détail en économie carnée.

LE CFC, ET APRÈS? Si l’obtention du CFC constitue bien sûr une étape importante qui couronne l’accomplissement d’un premier palier, il ne doit pas représenter un but ultime. Après l’avoir décroché, les plus talentueux poursuivent leur carrière au sein de la coopérative Migros Vaud. Dans ce sens, la coopérative veille attentivement à suivre ses collaborateurs tout au long de leur carrière. Il leur est possible de se perfectionner pour progresser davantage et occuper des postes à haute responsabilité. Le programme spécifique Jeunes Talents assure un suivi continu pour leur permettre d’aller plus loin tout en gagnant en polyvalence suite à l’acquisition d’une expérience au sein des différents secteurs d’activité. Et pour tirer le niveau de la formation vers le haut, le géant orange participe par ailleurs à chaque édition du concours professionnel

Plus d’informations: www.new-talents.ch www.migros.ch www.migrosvaud.ch

PRÉSENCE DANS LA VIE CANTONALE Veillant à évoluer au plus près de la collectivité et des institutions locales, la coopérative Migros vaud participe aussi à toutes les éditions du Salon des Métiers et de la Formation, et cela depuis les débuts de la manifestation. L’occasion d’aiguiller et conseiller les jeunes qui s’orientent vers l’apprentissage via son stand d’exposition. Prochaine édition à ne pas manquer du 21 au 26 novembre 2017 à Expo Beaulieu Lausanne. Et depuis peu, Migros Vaud est également présent à La nuit de l’apprentissage. Un événement organisé dans le but de renforcer les échanges entre les entreprises et les jeunes intéressés par leurs métiers. Une manifestation qui permet aussi de peaufiner leur CV et de les préparer à l’entretien d’embauche.


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