Focus Next Step

Page 1

#LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch

U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

MARS ‘22

U M PA R T N

E

7

P

LU

I EM

ER

PR

NEXT STEP

S

D'I

A NFO SP R M AT I O N

G

Gilles Miserez « Le désir d'apprendre est aussi lié à la nécessité de se former »

En savoir plus sur focus.swiss


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

2 ÉDITORIAL

FOCUS.SWISS

Christian Santschi

Comment augmenter l'efficacité d’une formation destinée à des cadres ? Les crises de confiance dans l'économie ainsi que les enquêtes menées auprès de nombreux collaborateurs.rices signalent que les véritables bons « leaders » sont encore trop rares. Une formation appropriée devrait donc jouer un rôle primordial dans le développement des compétences de conduite. Malheureusement, l’efficacité de telles formations est souvent insatisfaisante. Les cinq aspects suivants sont essentiels pour accroître l'efficacité d’une formation de cadres. S’approcher des bonnes personnes pour en faire des cadres Les collaborateurs.rices sont promus.es principalement en fonction de leur aptitude à une forme d’assimilation sociale et sur la preuve de leurs compétences professionnelles. Or, pour faire face à la complexité croissante du monde organisationnel, il faudrait plus de diversité (caractère, sexe, âge, cultures, etc.). Parallèlement, les futurs.es supérieurs.es hiérarchiques devraient être sélectionnés.es d’abord sur la base de leur potentiel dans le domaine de la conduite de personnel. Dans ce contexte, l'attitude comme les valeurs propres à chacun.e sont tout aussi importantes que les capacités cognitives. Choisir la bonne formation destinée à des cadres La plupart des chefs.fes entrent en fonction sans formation de cadre préalable. Or, le choix d’une formation appropriée dépend de la position à occuper. Des cadres de premier niveau ou de niveau intermédiaire ont besoin de compétences différentes (conduite directe des collaborateurs.rices, attribution de mandats, direction de séances) que des hauts cadres qui dirigent une grande unité organisationnelle, voire une entreprise (conduite indirecte par le biais de la stratégie, de la structure et de la culture). Ce qui est certain, c’est que les formations destinées à des cadres doivent avant tout être axées sur les compétences. Elles doivent rendre les futurs.es cadres aptes à maîtriser avec succès des situations professionnelles exigeantes. Aujourd’hui encore, la simple transmission de connaissances domine la réalité andragogique. Il est tout aussi important, par ailleurs, qu’une formation de cadres ne soit pas choisie uniquement en fonction du diplôme ou du titre (prestigieux) qu’elle confère. Créer des possibilités de mise en œuvre et de croissance Une formation à la conduite qui a lieu « off the job » (à l’externe), doit être soigneusement sélectionnée et intégrée à la formation des cadres qui se déroule « on the job » (sur le lieu de travail). Un développement systématique des compétences des cadres suppose que des possibilités d'application et de transfert des connaissances acquises soient créées par l'attribution de missions ciblées (« job assignments »). Dans le cas contraire, non seulement les connaissances acquises sont immédiatement perdues, mais il en résulte aussi une frustration liée à l'absence d'intérêt et de perspectives au sein de l'entreprise.

ANNONCE

Favoriser l'autoréflexion et l'échange d'expériences Étant donné que les cadres, et en particulier les cadres supérieurs et top managers, ne bénéficient guère de feedbacks honnêtes et sans complaisance, l’autoréflexion est la seule solution qui leur reste. Ils/elles doivent s'observer et faire leur propre analyse pour déterminer s’ils/elles remplissent ou pas les rôles et les tâches qui leur sont confiés. Ainsi, une formation de cadres efficace présuppose que les approches qu'elle dispense soient encouragées et exigées dans la conduite au quotidien au sein d'une entreprise.

Les cadres ne bénéficient guère de feedbacks honnêtes et sans complaisance, l’autoréflexion est la seule solution qui leur reste.

Assurer un développement et un accompagnement du personnel sur mesure Le développement personnel de chacun.e repose sur ce qu’il est possible d’apprendre des autres. De bons modèles, des coachs et des mentors exemplaires jouent un rôle décisif dans le « retour sur investissement » de la formation des cadres. Ce sont les cadres avec une forte personnalité qui apprécient d'avoir un bon réseau et d’être soutenus.es dans leur quotidien de leaders ! Texte Christian Santschi, Président de l'Association Suisse pour la Formation des Cadres SVF-ASFC

www.asfc.ch

04

06

12

18

CONTENU. 04

Compétences professionnelles clés

06

10 questions avant de choisir un métier

10

Interview : Gilles Miserez

12

Formation continue

16

Valoriser l’emploi des 40-50+

18

Inclusion/Diversité

FOCUS NEXT STEP. CHEFFE DE PROJET

DÉBORAH NIZARD COUNTRY MANAGER

PASCAL BUCK ÉDITORIAT

ANDREA TARANTINI LAYOUT

ANTHONY PITTET, ANJA CAVELTI TEXTE

ANDREA TARANTINI & LÉA STOCKY IMAGE DE COUVERTURE

OFPC CANAL DE DISTRIBUTION

TRIBUNE DE GENÈVE & 24HEURES IMPRESSION

CIL CENTRE D’IMPRESSION LAUSANNE SA

SMART MEDIA AGENCY SA. GERBERGASSE 5, 8001 ZÜRICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDAKTION@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS.SWISS

Bonne lecture !

Déborah Nizard Cheffe de projet


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

#FOCUSNEXTSTEP

IDHEAP | UNIL • BRANDREPORT 3

Une formation certifiante pour faire carrière dans le secteur public Répondre aux enjeux sociétaux. Comment s’y préparer ? L’IDHEAP apporte la réponse. Et cela depuis 40 ans. L’Institut de hautes études en administration publique a été créé avec cette vocation.

S

on fondateur, Enrico Bignami, était directeur général de Nestlé lorsqu’il a créé une école pour les cadres de son entreprise. Cette école est devenue l’IMD, une des meilleures business schools sur le plan mondial. En 1981, il prolonge cette vision: les cadres actuels et futurs du secteur public – et para-public – doivent avoir pouvoir avoir une école qui puisse les préparer à affronter les défis de notre société et qui les accompagne dans cette mission. L’IDHEAP était né et avec lui son MPA, le Master of Public Administration, l’équivalent pour le secteur public des MBA pour le secteur privé. Son accréditation européenne témoigne de son niveau d’excellence.

académique et professionnalisant. Avec l’Université de Genève, la Haute école fédérale en formation professionnelle et la Haute école pédagogique Vaud, il offre une formation certifiante obligatoire pour diriger une école primaire ou secondaire, la FORDIF. L’IDHEAP rayonne également grâce aux personnes qui y étudient et qui en sont diplômées. Venant de toute la Romandie, mais aussi de Suisse alémanique, elles occupent ou occuperont des positions en vue.

S’il avait été fondé dans n’importe quel autre pays, l’IDHEAP ne serait jamais devenu ce qu’il est. La Suisse avec son fédéralisme, sa démocratie directe, son principe de concordance offre un formidable laboratoire. Ce laboratoire est exploité pleinement dans les formations et dans les recherches. L’approche comparative est extrêmement profitable pour comprendre l’action publique et ses effets sur la société. Pour preuve de cette spécificité, l’Institut

L’Institut a bâti sa réputation en Suisse et à l’étranger. En Suisse, il est le plus grand centre universitaire dédié intégralement à l’enseignement et à la recherche en matière de politiques et d’administration publiques. D’abord fondation autonome, l’IDHEAP a rejoint l’Université de Lausanne en 2014.

L’IDHEAP répond à tous les besoins de formation, tous les parcours et tous les profils. Que l’on souhaite entrer dans l’administration publique, accélérer sa progression professionnelle ou se perfectionner, la palette des formations couvre des domaines aussi variés que le droit public, le management et la stratégie, l’organisation, les institutions politiques, la régulation, la communication, la gestion des ressources humaines, la digitalisation, l’économie, les finances, l’évaluation, la durabilité, le social et la régulation du sport.

L’IDHEAP et son offre de formations MPA DAS

Le Master of Public Administration Le diplôme de formation continue en administration publique CEMAP Le certificat exécutif en management et action publique FORDIF La formation en direction d'institutions de formation CAS Un choix de formations continues thématiques et certifiantes SSC Un choix de séminaires pour spécialistes et cadres

On a comparé l’IDHEAP à sa cousine française l’ENA, l’École nationale d’administration, remplacée en 2021 par l’Institut national du service public. Des similitudes existent certes en matière d’enseignement. Pour le reste, l’IDHEAP s’en distingue. Ses professeurs.es résident en permanence à l’Institut. Elles et ils collaborent avec plusieurs hautes écoles du monde. La recherche, les publications scientifiques et les conseils à la Cité y foisonnent. L’accompagnement de ses étudiantes et étudiants est personnalisé et de premier ordre. En matière d’enseignement, l’IDHEAP rayonne. Avec l’Université de Berne et celle de la Suisse italienne, il dispense le master en politique et management publics, le Master PMP interdisciplinaire, à la fois

accueille régulièrement des délégations étrangères qui cherchent à s’inspirer du système suisse.

IDHEAP Learning Lab : Une technologie de pointe au service d’une pédagogie personnalisée.

DGEP • BRANDREPORT

Renforcer son employabilité avec l’appui de l’orientation professionnelle L’orientation professionnelle propose des prestations spécifiques pour répondre aux besoins des adultes.

C

onnue pour son intervention active auprès des élèves en fin de scolarité obligatoire et dans les gymnases, l’orientation et ses prestations de conseil et d’information s’adressent également aux adultes. Dans un monde où les avancées technologiques tout comme les changements sociétaux font évoluer les métiers et les pratiques, sur un marché de l’emploi concurrentiel qui oblige toute personne active à maintenir son employabilité, les parcours de vie professionnelle sont de moins en moins linéaires. Pour y voir plus clair, les adultes sont nombreux à faire appel à l’Office cantonal d’orientation scolaire

et professionnelle (OCOSP). Ils représentent même la majorité des visiteurs des Centres d’information sur les études et les professions (CIEP). Les motifs de prise de contact ou de consultation des adultes reflètent leurs préoccupations face au monde du travail et s’articulent autour des questions de réorientation professionnelle, de l’aide disponible pour planifier une recherche d’emploi et également du souhait d’obtenir des informations pointues et précises sur les possibilités de formation et de perfectionnement. L’accès au marché du travail suisse, la reconnaissance des diplômes étrangers ou encore le financement des formations

sont des problématiques récurrentes. L’orientation professionnelle joue ainsi un rôle fondamental en accompagnant les adultes dans leurs réflexions sur leur employabilité, en les aidant à faire le point et à collecter les informations les plus pertinentes en fonction de leur situation et de leur profil. Certification professionnelle pour les adultes Posséder un certificat fédéral de capacité (CFC) ou une attestation de formation professionnelle initiale (AFP) est un facteur-clé de l’accès au marché du travail et ouvre à leurs titulaires des perspectives de formation continue. Le dispositif cantonal de la certification professionnelle pour les adultes (CPA) permet aux personnes au bénéfice d’une expérience professionnelle importante d’accéder aux procédures de qualification (examens) dans le métier exercé. Les candidats et candidates expérimentés sont renseignés sur la possibilité de se préparer aux examens avec le concours des écoles et des associations professionnelles. Ils et elles sont également soutenus dans la concrétisation de leur projet par des spécialistes CPA qui peuvent, au besoin, les orienter vers des cours en compétences de base, comme le français ou le calcul, avant de les inscrire à une formation certifiante. Une bonne maîtrise du français constitue en effet un prérequis certain à la réussite des examens CFC ou AFP. La validation des acquis de l’expérience (VAE) offre une autre façon d’obtenir l’un de ces deux diplômes, accessible cependant pour l’heure dans un nombre limité de professions. Coachés par des conseillers ou conseillères en orientation pendant plusieurs mois, les candidats et candidates élaborent un dossier de validation en décrivant et documentant leurs compétences sur la base du profil de qualification de la profession envisagée. Au travail effectué en groupe ou de manière individuelle à l’OCOSP s’ajoute une importante part de travail personnel à domicile qui demande une bonne capacité d’analyse et de réflexion.

Viamia Lancé fin 2020 par la Confédération, le projet viamia est une opportunité pour les adultes de 40 ans et plus ne bénéficiant pas de prestations de l’assurance chômage, de l’AI ou de l’aide sociale de faire un bilan de leur situation professionnelle et de prendre les mesures éventuelles pour assurer leur employabilité à long terme. La prestation, assurée par des conseillers et conseillères en orientation épaulés par des spécialistes en information professionnelle, consiste en l’analyse de la situation de la personne sur la base d’un test d’employabilité visant à évaluer son potentiel sur le marché du travail. Dans un second temps, des pistes de réflexion ciblées sur le potentiel de développement de carrière sont envisagées. La démarche est gratuite et individuelle. Elle peut aussi être effectuée à la demande des entreprises qui ont tout intérêt à ce que les compétences de leurs employés et employées soient à niveau et répondent aux exigences actuelles. Les personnes intéressées par un check-up professionnel et répondant aux critères d’admission peuvent s’adresser à l'un des centres régionaux de l'OCOSP. Texte Corinne Giroud Office cantonal d’orientation – Vaud

www.vd.ch/orientation www.vd.ch/certification-adulte www.vd.ch/viamia


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

FOCUS.SWISS

4 COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES CLÉS

Quelles sont les compétences clés pour réussir professionnellement ? Le marché du travail évolue de manière significative tout comme les compétences dont doivent faire preuve les professionnels.les. Quelles sont donc les aptitudes clés pour réussir demain ?

L

e monde du travail connaît d'énormes changements, caractérisés entre autres par la numérisation, de nouvelles formes de travail ainsi que des évolutions de différents types. Il en résulte un changement fondamental des exigences posées à tous les professionnels.les. Ainsi, quelles sont les compétences sur lesquelles il faut travailler aujourd’hui pour réussir demain ?

à faire preuve de flexibilité et de polyvalence. La notion d’agilité est et sera la pierre angulaire de tout succès professionnel. S'ils/Si elles doivent connaître leur métier, les employés.es doivent aussi être aptes à travailler avec plusieurs équipes en même temps, se focaliser sur différents projets, s’adapter aux nouveaux environnements de travail, et notamment au télétravail, en faisant preuve de bonnes capacités communicatives et relationnelles. Toutes ces aptitudes relèvent du domaine des soft skills.

Conjuguer hard et soft skills, une nécessité Par le passé, lors du recrutement de nouveaux talents, les entreprises se focalisaient sur les compétences techniques, autrement dit les hard skills. Néanmoins, aujourd’hui, la donne a changé et les employeurs.ses recherchent des collaborateurs.rices qui sachent mettre en harmonie leurs aptitudes techniques avec leurs compétences comportementales, ce qu’on nomme soft skills. En tant qu'employé.e ou futur.e collaborateur.rice, il ne suffit en effet plus de pouvoir démontrer son expertise en programmation, web design, gestion de bases de données, suites bureautiques, comptabilité ou langues étrangères par exemple. Il faut également mettre en avant ses compétences humaines, telles que la communication, la créativité, le leadership, la gestion du temps, la prise de parole en public ou l’argumentation.

La créativité : innover et réussir La créativité s’avère nécessaire pour profiter des nouvelles opportunités créées par les changements. Dans différents secteurs, la concurrence ne cesse de se développer. Il faut donc se distinguer des autres, mais comment ? Originalité, créativité et innovation sont les mots d’ordre. C’est pourquoi les entreprises recherchent des collaborateurs.rices qui puissent les aider à se distinguer des concurrents en innovant et en imaginant de nouvelles opportunités. Par ailleurs, les employés.es créatifs.ves sont plus enclins.es à travailler avec de nouveaux moyens et à s’adapter à des environnements de travail où une collaboration efficiente entre machines et êtres humains est nécessaire.

L’agilité, la pierre angulaire du succès professionnel Pourquoi est-il important de posséder autant des hard que des soft skills ? Le marché du travail se transforme rapidement, ce qui oblige les professionnels.les

Le storytelling : communiquer efficacement et fidéliser la clientèle L’avenir est au digital, cela ne fait aucun doute. Il s’avère donc essentiel de comprendre et d’adopter les nouvelles technologies, notamment en matière

de communication. Les entreprises sont en quête de collaborateurs.rices qui puissent communiquer entre eux et avec les clients de manière digitale et efficace. En effet, être capable de présenter ses idées sur différents canaux de communication, que ce soit par écrit, visuels, vidéo ou audio, est capital aujourd’hui. La fidélisation d'anciens.nes clients.es ainsi que l’acquisition de nouveaux.lles passe par la recherche de la bonne manière de communiquer et d’exposer ses produits et services. Et pour ce faire, le storytelling s’avère une compétence clé pour l’avenir.

en revanche, les candidats.es qui ont des compétences variées dans différents domaines ont le vent en poupe. Les employeurs.ses souhaitent en effet former des équipes qui puissent traiter de nombreux problèmes sous différents angles. Ainsi, savoir naviguer entre plusieurs concepts, réfléchir de manière créative et logique est un véritable avantage sur le marché du travail. En outre, être flexible cognitivement signifie également être en mesure d’analyser des situations et des choix de manière éthique, une autre compétence très recherchée par les recruteurs.ses.

L’intelligence émotionnelle : prendre conscience de ses émotions et les exprimer Une des caractéristiques qui nous distingue des machines est la capacité d’éprouver des émotions, de les comprendre et de les exprimer. C’est ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle. Cette compétence est importante dans le monde du travail. Recruter des personnes qui savent faire preuve d’intelligence émotionnelle s’avère en effet essentiel pour comprendre ses collaborateurs.rices, ses partenaires et ses clients.es, nouer avec eux/elles, souder les équipes. Par ailleurs, cette compétence requiert l’intelligence culturelle car être empathique signifie aussi comprendre et s’adapter aux différences culturelles.

Le leadership : inspirer et motiver les équipes Si ce concept n’est pas nouveau, les changements qui pèsent sur le monde du travail nous invitent à le comprendre sous un nouvel angle. En effet, être un leader ne signifie plus seulement avoir une vision et la partager avec d’autres personnes, motiver et influencer pour obtenir des résultats et assumer les responsabilités et les risques. Faire preuve de leadership veut dire aussi faire équipe, inspirer confiance, soutenir et être créatif.ve même en période de crise. Le/La leader doit être apte à suivre les évolutions et à instaurer ce qu’on appelle un Change Leadership pour influencer, inspirer l’action et répondre avec agilité autant aux situations de croissance que de récession. Et la crise sanitaire nous a montré combien il est important de créer de nouvelles opportunités même lorsque des problèmes surviennent.

La flexibilité cognitive : naviguer entre différents concepts Il y a quelques années, les entreprises recherchaient des collaborateurs.rices spécialisés.es. Aujourd’hui,

Texte Andrea Tarantini

ANNONCE

Journée Portes Ouvertes EHL Campus Lausanne

Une Business School pas comme les autres Imaginez acquérir des compétences générales et relationnelles dans des jeux de simulation. Imaginez développer un esprit stratégique grâce à des emplois de consultant junior pendant vos études. Imaginez mettre en pratique des techniques de gestion dans vos activités extrascolaires. Nous sommes à l'EHL, où nous redéfinissons le leadership comme un savant mélange de pensée autonome, de respect, d'empathie et d'attention aux autres. Rejoignez un univers d’expériences pratiques et de cours théoriques. Obtenez votre Bachelor of Science en management hôtelier et professions de l'accueil.

→ ehl.edu

Samedi 9 Avril


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

#FOCUSNEXTSTEP

MSE PERSONNEL SERVICE SA • CFH • BRANDREPORT 5

L’horlogerie, la formation continue et le travail temporaire CFH (Centre de Formation dans le domaine de l’Horlogerie) et .Mse Personnel Service SA (spécialiste du placement de personnel pour le secteur horloger à Genève et Neuchâtel) collaborent depuis plus de sept ans dans le cadre de la formation continue du personnel temporaire.

P

lus de 130 personnes ont bénéficié de ce dynamisme et c’est un grand succès ! 80 % des personnes formées ont obtenu une qualification et se sont stabilisées dans les métiers de l’horlogerie. Les jeunes peuvent compter sur une collaboration efficace entre professionnels.les de l’emploi et centre de formation continue.

CFH : Les jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi doivent faire face à une réalité économique changeante. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet en lien avec la formation ? .Mse : La formation continue n’est plus une option mais une évidence, elle sera présente tout au long de leur carrière. C’est d’autant plus une réalité suite à la crise que nous venons de traverser. Les jeunes et les moins jeunes sont de plus en plus sensibles à la formation continue. Ils/elles souhaitent donner du sens à ce qu'ils/elles font et la dimension de flexibilité dans l’apprentissage et le renouvellement de leurs compétences prend de plus en plus d’importance. Le travail temporaire est une des solutions intéressantes pour intégrer le monde du travail et

construire un projet professionnel puisqu’il donne accès à la formation continue. .Mse Personnel l’a bien compris et propose à ses collaborateurs.rices des solutions clés en mains, en leur offrant un accès direct, en renforçant leur employabilité ou simplement en développant leurs compétences avec des formations sur mesure. Notre collaboration avec le CFH a rendu ceci possible. CFH : Quel bilan faites-vous de vos sept ans de collaboration ? .Mse : Nous partageons beaucoup de valeurs communes avec le CFH. Cette collaboration nous a permis de donner une nouvelle dimension à notre activité. Le fait d’accompagner nos collaborateurs.rices temporaires dans leur carrière en leur proposant des formations adaptées est un vrai atout dont tout le monde tire profit. Permettre à un.e jeune sans qualification ou qui souhaite se réorienter d’acquérir un métier et de trouver sa voie au travers de la formation est la plus belle des satisfactions que l’on puisse avoir. CFH/.Mse est un partenariat qui fait sens et plein de nouveaux projets sont en perspective.

.Mse : Les formations du CFH sont-elles adaptées aux jeunes ? CFH : Nous proposons des formations sous forme de modules adaptés en termes de rythme et d’objectifs pédagogiques. Les jeunes qui recherchent l’efficacité sont particulièrement intéressés.es. Grâce à .Mse Personnel, nous avons également mis en place des formations les samedis et d’autres adaptées aux horaires en équipe. Elles rencontrent un grand succès. .Mse : Si vous deviez expliquer à un.e jeune l’importance de la formation continue, que lui diriez-vous ? CFH : Nous attirerions son attention sur le fait qu’il/ elle devra faire face à des métiers qui évoluent rapidement. La formation continue va lui permettre de s’adapter, d’évoluer, de se spécialiser ou de choisir un nouveau métier, si besoin. .Mse Personnel est un précurseur dans cette dynamique car les formations proposées en collaboration avec le CFH sont au plus proche du besoin réel des entreprises. Une collaboration d’avenir pour la formation continue, les jeunes et le travail temporaire.

Projet Pilote E-Learning – La formation technique à portée de main ! Pendant la période Covid, le CFH a développé des formations à distance que chacun.e peut suivre à son rythme. Durant la phase pilote de mise en place des E-Formations, .Mse Personnel Service SA et le CFH ont naturellement collaboré. Grâce à l’acquisition des connaissances de base du domaine technique de l’horlogerie, 30 % des personnes en recherche d’emploi ayant participé au projet ont trouvé un poste dans le secteur. Une réussite prometteuse dans cette collaboration efficace entre le CFH, .Mse personnel Service SA et les entreprises horlogères. ANNONCE


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

FOCUS.SWISS

6 10 QUESTIONS AVANT DE CHOISIR UN MÉTIER

Comment trouver le travail qui nous correspond ? Aujourd’hui, la grande variété des voies de formation et des profils professionnels complexifie les recherches d’emploi et porte les jeunes à confusion. Néanmoins, en se posant les bonnes questions et en profitant des bons conseils, on peut réussir à trouver le travail qui nous convient le mieux.

E

st-ce que je suis prêt.e à me lancer dans des études secondaires ou serait-il plus intéressant pour moi de choisir un apprentissage ? Dois-je m’inscrire à une haute école ou à une université ? Quelle branche choisir ? Que ce soit après l'école obligatoire, en cours de formation ou pendant une réorientation professionnelle, la recherche du bon métier s'accompagne de nombreuses questions auxquelles il faut répondre. Certains métiers ne conviennent pas à tout le monde. C’est pourquoi, en fonction de son caractère, de ses intérêts, de ses valeurs, de ses compétences et de ses besoins, il faut identifier ceux qui pourraient nous convenir et ceux qui, au contraite, ne nous rendraient pas heureux.se. En principe, afin de trouver l’emploi le plus adapté, il faut accomplir un travail d’introspection, réfléchir et soulever trois thèmes importants.

Intérêts personnels Si l’on veut trouver le métier qui nous convient le mieux, il faut découvrir ce qui nous attire. C’est pourquoi il est important de se demander : Qu'est-ce qui m'intéresse vraiment ? Quelles sont mes passions ? Quel domaine me fascine ? Internet regorge de sites qui proposent des tests d’intérêt et de personnalité qui fournissent des informations utiles. Si l’on décide de se fier à ces tests, une fois les résultats reçus, il faut toutefois prendre du recul car ils ne représentent pas une vérité absolue. Afin de déterminer ce que l’on aime ou ce que l’on déteste faire, une liste peut aussi s’avérer intéressante. Il n’y a bien sûr pas de liste standard. Une fois que l’on a répertorié ce qui peut être qualifié de pour et de contre, il est alors plus facile de définir ses intérêts. Si les centres d'intérêt constituent un pilier important dans la recherche d’emploi, ils ne sont pas la seule raison déterminante pour le choix d'un emploi adapté. En effet, ce n'est pas parce qu'une personne aime cuisiner qu'elle doit forcément en faire son métier. C'est donc là qu'interviennent deux autres facteurs essentiels.

vouloir gagner le plus d’argent possible peut être une valeur déterminante, tout comme s'amuser au travail. Il peut certes être difficile de s’éloigner des valeurs des autres et d’identifier celles qui nous sont propres mais, à long terme, cela en vaut la peine. Tout le monde est différent et il est en effet très important d'être sûr.e de ses propres valeurs et de ne pas se laisser confondre par celles des autres, risquant ainsi de les adopter et, à terme, de ne plus reconnaître la personne que l’on est vraiment. Par exemple, une personne issue d'une famille d'avocats, qui aspire néanmoins à s'épanouir dans un métier artistique, restera insatisfaite si elle adopte les valeurs de sa famille. Il est également important de vérifier la compatibilité des valeurs qui nous importent. Une personne qui souhaite faire carrière tout en passant le plus de temps possible avec sa famille aura peut-être des difficultés à conjuguer ses désirs. De même, une personne pour qui la sécurité financière est essentielle mais qui souhaiterait devenir indépendante pourrait rencontrer des difficultés.

Compétences Lorsque l’on recherche l’emploi idéal, il est important de ne pas oublier de réfléchir à ses propres compétences. Que se passe-t-il si quelqu'un s'intéresse aux mathématiques et se sent à l'aise avec les valeurs qui correspondent au métier de mathématicien, mais n’est pas bon avec les chiffres ? Dans ce cadre aussi, des tests appropriés peuvent apporter des éclaircissements et aider à prendre conscience de ses propres aptitudes. Pourquoi ne pas réaliser un bilan de compétences ? Il s’agit là d’un bon moyen pour mettre en place un plan de carrière, tout en étant accompagné.e par un.e professionnel.le qui pourra nous guider. Peu importe que l'on soit encore en début de carrière ou en phase de réorientation professionnelle : identifier les matières que l’on préférait à l’école peut être d’un grand soutien.

personnelles mais aussi ses compétences. Il est ensuite essentiel de trouver un équilibre entre ces trois facteurs même si, souvent, il faut être prêt.e à faire des compromis pour y arriver.

L'équilibre parfait Comment trouver le métier le plus adéquat ? Il faut prendre en compte ses intérêts personnels, ses valeurs

Texte Andrea Tarantini

En résumé : quelques questions à se poser • Qu'est-ce qui m'intéresse vraiment ? • À quoi ressemble vraiment le travail qui me passionne ? • Quelles valeurs sont importantes pour moi ? • Quels sont mes points forts ? • Dans quelle mesure aimerais-je être mis.e au défi ? • Quelle culture d'entreprise est importante pour moi ? • Quels sont l'environnement et l’ambiance dans lesquels je souhaite travailler ?

Valeurs personnelles Bien se connaître passe non seulement par l’identification de ses centres d’intérêts, mais aussi par la mise en évidence de ses valeurs personnelles. En effet, un travail qui nous plaît et qui nous satisfait est aussi un travail qui respecte les valeurs qui nous tiennent à cœur. C’est pour cette raison qu’il faut se demander ce qui est important pour nous. Les valeurs personnelles qui sont aussi liées à l’environnement professionnel sont nombreuses. On peut par exemple mentionner le respect, la santé, la famille et la confiance. Si certaines valeurs sont reconnues par la société, d’autres s’avèrent taboues. Pourtant, il faut aussi les prendre en compte pour trouver le travail qui nous convient. Par exemple, ANNONCE

BACHELOR AND MASTER PROGRAMS IN: • International Management

• International Relations and Diplomacy • Digital Media

• Business Analytics • Computer Science

IUN.CH

NEW Double degree with University of Plymouth (UK)


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

#FOCUSNEXTSTEP

BÉNÉVOLAT-VAUD • BRANDREPORT 7

Le bénévolat des jeunes dans le secteur associatif : un tremplin pour la vie professionnelle Avec pour mission de promouvoir la société civile, Bénévolat-Vaud soutient les jeunes et tous les individus qui s’engagent dans le domaine sportif, culturel, social, politique ou religieux. Les bénévoles répondent à des besoins fondamentaux et font office de liant social dans notre société de plus en plus individualiste.

E

n s’engageant dans le tissu associatif local, les jeunes adhèrent à une cause qui les touche ou pratiquent une activité qui les passionne tout en développant parfois à leur insu de nombreuses capacités qui leur serviront de tremplin dans leur vie professionnelle future.

Valoriser les compétences des bénévoles auprès des employeurs Né de cette conviction, le projet Compétences-Clés vise à certifier les compétences des jeunes bénévoles afin d’améliorer leurs chances sur le marché du travail. Face à la grande diversité d’activités qui sont accessibles aux jeunes à travers le bénévolat, le projet relève le défi de développer un modèle d’attestation numérique, uniforme et harmonisé qui soit adapté à l’usage des différentes associations tout en étant reconnu par les employeurs et employeuses.

Un engagement bénéfique pour l’avenir Et pourquoi ne pas commencer par mettre sur pied un projet bénévole ? Dans le canton de Vaud, les jeunes de 13 à 25 ans ont la possibilité d’obtenir gratuitement des conseils pour réaliser ce type de projet auprès de jaiunprojet.ch, un service du Centre vaudois d’aide à la jeunesse (CVAJ). Les promotrices de jaiunprojet.ch vont à la rencontre des jeunes dans tout le canton. Elles répondent à leurs questions en lien avec une idée à concrétiser : une buvette éphémère, un concert, un tournoi de volley-ball, un skatepark, un fitness urbain, une action en faveur de l’environnement, par exemple. En effet, il n’est pas toujours évident de savoir comment passer d’une idée, aussi originale soit elle, à un projet réalisable. C’est pourquoi jaiunprojet.ch peut aider les jeunes sur de multiples aspects : pour rédiger un dossier de présentation, créer une association, rechercher des fonds, communiquer autour d’un projet, entre autres. L’engagement bénévole permet non seulement aux jeunes de tester leurs intérêts pour l’un ou l’autre domaine, mais aussi d’acquérir de nombreuses ressources pour leur avenir, tout en développant son réseau.

Comment, avec qui et pourquoi s’engager ? Pour répondre aux questions des Genevois : le Guide de l’engagement est un outil pour la réflexion et pour l’action. Il présente pour chaque thématique des exemples d’actions portées par des jeunes (« Je m’inspire »), une liste de projets et d’associations dans lesquelles on peut s’engager (« Je m’engage »), ainsi que des notions et des témoignages qui révèlent pour quoi ou pourquoi on peut s’engager (« Je m’interroge »). La boîte à outils contient des informations, conseils et ressources pour réaliser un projet. La plateforme anousdejouer.ch complète et prolonge le Guide de l’engagement. C’est le site internet participatif de l’engagement des jeunes. Il valorise les projets et associations de jeunes, recense les possibilités d’engagement et donne des outils pour monter un projet.

Jaiunprojet.ch propose par ailleurs des guides pratiques sur différentes thématiques : la recherche de fonds, la création d’association, la communication, entre autres. Les brochures sont disponibles gratuitement en ligne.

Toutes les informations sur www.benevolat-vaud.ch

jaiunprojet.ch www.sajv.ch/fr/projets/competences-cles/

www.jaiunprojet.ch

www.anousdejouer.ch ANNONCE

TU CHERCHES UN APPRENTISSAGE ? REJOINS-NOUS ! www.tiktok.com/@romandeenergie

Scanne le QR code pour découvrir nos places d’apprentissage disponibles parmi 8 métiers dans toute la Suisse romande. Postule dès maintenant !


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

8 BRANDREPORT • SOCIÉTÉ SUISSE DES ENTREPRENEURS

#FOCUSNEXTSTEP

Loin des clichés, devenir constructrice de routes Le secteur de la construction a longtemps été considéré comme majoritairement masculin. Cependant, de plus en plus de femmes optent pour un apprentissage dans ce domaine, notamment en raison de changements techniques et des nombreuses possibilités de carrière. Vanessa Christen, 19 ans, est l'une d’entre elles.

V

anessa Christen est constructrice de routes en troisième année d'apprentissage (CFC) chez Stradun SA. Défiant les préjugés, elle défend avec force son choix de carrière et, avec son équipe, elle ne fait pas que construire des routes mais elle protège également celles que nous empruntons. Elle constate: «Aucun jour ne se ressemble. De temps en temps, c'est très agité, mais j'aime ça. Il se passe toujours quelque chose et on est sans cesse en mouvement. C'est extrêmement excitant». Ce métier passionne Vanessa et s’éloigne définitivement de tous les clichés qui prévalent dans le secteur de la construction! Amatrice de voitures et de motos, Vanessa sait à quel point il est important que les routes soient solides et sûres. Par ailleurs, elle construit également des places, des trottoirs, des pistes cyclables, des sentiers pédestres, des petits murs, des escaliers, des ronds-points ainsi que des îlots de circulation. L’apprentissage en construction routière garantit en effet des tâches et des compétences variées. Les apprentis.es sont amenés à manipuler et à travailler avec de grandes machines non seulement lors de

Maçon Dans le bâtiment, vous effectuez aussi bien de nouvelles constructions que l’assainissement et la restauration d’ouvrages. Vous travaillez en équipe, mettez en œuvre les matériaux selon des plans d’exécution, de manière artisanale ou avec les machines modernes. Tâches diversifiées, chantiers passionnants et possibilités de carrière intéressantes: les métiers de la construction offrent de nombreux avantages. Apprends un métier de la construction. Cela en vaut la peine.

Pour en savoir davantage, contactez: Vildan Gürsoy, Senior Spécialiste de la communication et des campagnes, P&K / Marketing et publicité Tél. +41 58 360 76 46 vguersoy@baumeister.ch

Constructeur de Voies ferrées Avec plus de 5000 kilomètres, la Suisse possède le réseau de voies ferrées le plus dense et le plus utilisé au monde. En tant que constructeur de voies ferrées, tu nous permets de voyager sûrement et commodément en train, en tram ou en chemins de fer de montagne.

Paveur

Les sculpteurs et sculptrices sur pierre transforment la pierre naturelle en tombes, plaques funéraires, fontaines, monuments, statues, bas-reliefs, ornements de façades et autres œuvres d’art. Ici, le côté artistique est important.

Une vieille ville sans pavés? Impensable. Les pavés confèrent à un endroit son charme particulier. Pas seulement en vieille ville. En tant que paveuse ou paveur, tu embellis également des esplanades, des parcs, des jardins et des promenades.

Les églises, les cathédrales et les plus beaux monuments funéraires sont anciens, mais ils sont surtout en pierre. Ce patrimoine artistique et culturel doit beaucoup aux marbriers et aux marbrières.

Constructeur de Fondations

Constructeur d’éléments en béton préfabriqués

Marbrier du bâtiment

En tant que constructeur de fondations, tu interviens avant les travaux de construction proprement dits. En effet, tu fais en sorte que les terrains de fondation puissent supporter en toute sécurité les futurs bâtiments ou voies de communication.

Constructeur de routes

Tailleur de Pierre

La pierre naturelle est un matériau de construction noble et apprécié, qui trouve de nombreuses applications pratiques. Les métiers de la pierre requièrent des personnes bien formées.

Pour plus d'informations sur les possibilités de carrière dans le secteur de la construction, consultez le site www.professions-construction.ch

Sculpteur sur pierre

Chaque fois que tu sors de chez toi, tu utilises des routes. Les plus de 70000 kilomètres de routes du réseau suisse ont été réalisées par des constructrices et des constructeurs de routes.

En décidant de faire un apprentissage de constructrice de routes, Vanessa montre que les femmes peuvent aussi faire carrière dans ce secteur. Après l'apprentissage, il existe aussi de belles possibilités de formation complémentaire. Il est par exemple possible de devenir contremaître et de gravir les échelons jusqu’à obtenir un poste à responsabilités dans un bureau!

Constructeur de sols industriels et de chapes En tant que constructeur de sols industriels et de chapes, tu construis et entretiens des chapes et des revêtements de sol. Tu les construis, par exemple, dans des halles d’usines, des entrepôts ou des bâtiments publics.

la conduite, mais aussi de la construction de routes. Si les outils de travail sont importants, ce qui prime c’est tout de même l’esprit d’analyse et de réflexion.

Opérateur de sciage d’édifice Où que l’on construise, où que l’on transforme, il faut régulièrement pratiquer des ouvertures dans des murs en béton ou en maçonnerie. C’est le travail des opérateurs et des opératrices de sciage d’édifice.

Les constructeurs et constructrices d’éléments en béton préfabriqués travaillent dans des entreprises qui produisent des articles en béton ou en pierre artificielle.


ENGAGEZ-VOUS AVEC NOUS POUR LA SANTÉ NOS FORMATIONS ACADÉMIQUES, VOS PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES La Haute École de Santé Vaud (HESAV) propose : 4 formations Bachelor HES • SOINS INFIRMIERS • SAGE-FEMME • PHYSIOTHÉRAPIE • TECHNIQUE EN RADIOLOGIE MÉDICALE et une année préparatoire • ANNÉE PROPÉDEUTIQUE SANTÉ Retrouvez-nous à Lausanne, sur un campus dynamique de plus de 1200 étudiant.e.s.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.hesav.ch

NOUS RECHERCHONS QUELQU’UN COMME TOI !

Ta place d’apprentissage sur postule-maintenant.ch

swisspro SR SA Av. de Longemalle 13 1020 Renens

021 654 22 22 emploi@swisspro.ch


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

10 INTERVIEW • GILLES MISEREZ

FOCUS.SWISS

Gilles Miserez

« Le désir d'apprendre est aussi lié à la nécessité de se former » Qu’est-ce qui caractérise le système de formation suisse ? Quels sont les défis auxquels il doit faire face ? Dans l’interview qui suit, Gilles Miserez, Directeur général de l’Office pour l'orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC) du canton de Genève, répond à nos questions. Gilles Miserez, quelles sont vos missions en tant que Directeur général de l’OFPC ? Nous offrons des prestations qui permettent à tout un chacun, quel que soit son parcours préalable, de pouvoir se former en fonction de ses projets et dans une perspective d'employabilité. Qu’est-ce qui caractérise la formation suisse ? La formation en Suisse se caractérise par sa grande qualité intrinsèque mais aussi sa souplesse et sa perméabilité qui lui permettent d'offrir de nombreuses passerelles et des perspectives étendues, ainsi qu'une excellente employabilité. Comment cette formation suscite-t-elle le désir permanent d’apprendre ? Le désir d'apprendre est aussi lié à la nécessité de se former. Je suis par ailleurs convaincu que la richesse et la diversité de l'offre et les perspectives de carrière que la formation suisse déploie, tant horizontalement que verticalement, sont des leviers puissants pour susciter cet intérêt. Vous évoquez la diversité de l'offre de formation en Suisse. Le nombre de voies possibles pose-t-il problème aux jeunes qui réfléchissent à leur avenir professionnel ? Il est vrai que le choix peut être parfois délicat, en particulier lorsqu'il doit être effectué relativement jeune. Je pense néanmoins qu'il est plutôt lié à la difficulté pour certaines personnes de se projeter dans une formation. Cela me permet de souligner que nous avons besoin de professionnels capables d'offrir des prestations de qualité en matière d'orientation et ce, quel que soit le niveau concerné : un élève qui sort du cycle d'orientation ou un universitaire fraîchement diplômé peuvent se trouver aussi désemparés l'un que l'autre devant leurs perspectives d'avenir. Que conseillerez-vous aux jeunes qui ne savent pas vers quelle formation et quel métier s’orienter ? Je leur rappellerais d'abord qu’on ne se forme pas dans un métier pour toute la vie. Dans la formation professionnelle par exemple, cinq ans après l'obtention de leur diplôme, près de la moitié des titulaires d'un CFC exercent une profession différente de celle qu'ils ont apprise. Mais quels que soient le cursus et le métier visés, je suis intimement persuadé que l'intérêt personnel et le plaisir restent les meilleurs critères de choix.

Comment attirer les jeunes vers des formations délaissées et pourtant essentielles ? Ces formations et ces métiers délaissés le sont souvent parce qu'ils sont mal connus ou, pire encore, mal perçus. Il faut donc informer à leur sujet de manière objective, en essayant de dépasser les clichés et les a priori qui les entourent, en oubliant la question du genre les métiers n'ont pas de sexe - et en recourant là aussi aux spécialistes de l'information et à leurs outils. On peut aussi considérer que l'amélioration de certaines conditions-cadres - horaires, salaires, etc. - pourrait contribuer à un regain d'intérêt pour ces métiers.

des partenaires concernés, qui débouche notamment sur une mise à jour très régulière - tous les cinq ans en moyenne - des ordonnances de formation pour les AFP et les CFC. Cette souplesse permet et accompagne à la fois l'émergence de nouvelles professions, parmi lesquelles on peut citer - pour les plus récentes - les qualiticiens en microtechnique, les assistants en promotion de l'activité physique et de la santé ou les agents relation client. Qu’en est-il des défis qui pèsent sur elle ? Ils sont nombreux et ont été pris en compte dans le cadre de l'initiative « Formation professionnelle 2030 », qui anticipe les changements sur le marché du travail

La formation en Suisse se caractérise par sa grande qualité intrinsèque mais aussi sa souplesse et sa perméabilité. Comment la numérisation impacte-t-elle la formation suisse ? Elle implique d'abord un nouveau rôle pour les formateurs, qui devront parfois acquérir les compétences techniques et pédagogiques nécessaires à la transmission des connaissances par le biais du numérique. Ces mises à jour indispensables au regard de l'évolution technologique valent, certes à des degrés divers, pour l'ensemble des professions. L’épidémie de la Covid a aussi fortement impacté l’accès à la formation des jeunes. Quelles solutions leur ont été apportées ? La principale préoccupation en la matière a été de maintenir élèves et étudiants en formation et, pour ceux concernés, de terminer au mieux leur cursus. La collaboration de tous les partenaires, les soutiens cantonaux et fédéraux nous ont permis d'y parvenir. Mais nous continuons aussi de travailler activement sur la question de la transition II, c'est-à-dire le passage de la formation à l'emploi, afin d'éviter le chômage. Quelles sont les forces de la formation supérieure et professionnelle en Suisse ? L'une de ses grandes qualités est d'être toujours en phase avec les besoins de l'économie. Cela exige une concertation et une collaboration permanentes

et dans la société pour projeter l'apprentissage vers l’avenir, autour de questions comme la flexibilisation de la formation professionnelle dans l’optique de l'employabilité ou le renforcement de l'enseignement de la culture générale. Le besoin de personnel qualifié est-il un problème actuel ? Oui, clairement, en particulier dans les secteurs qui se trouvent en tension en raison de la pandémie ou dont cette dernière a accru les difficultés structurelles : on pense évidemment à la santé et l'hôtellerie-restauration, mais on peut aussi mentionner les métiers de l'ingénierie ou de l'informatique. Est-il important d’optimiser l’attribution des places d’apprentissage ? La formation duale est intimement liée à la conjoncture économique. Il est toutefois essentiel de continuer de former même au creux de la vague pour éviter les situations que nous avons pu connaître avec certains métiers comme, récemment, les pilotes de locomotive. Dans le cadre de la formation des adultes, quels sont les facteurs qui permettent de faciliter l’obtention d’un diplôme et le changement de carrière ?

Il faut d'abord rappeler que tous les métiers sont ouverts à la formation AFP et CFC des adultes, sous différentes formes, même si je considère que l'offre en matière de validation des acquis est actuellement insuffisante. Afin d'encourager ces formations, il existe dans plusieurs cantons de nombreux dispositifs de soutien pour la perte de gains ou, dans le cas d'une reconversion, l'obtention de bourses et de prêts d'étude. Néanmoins, nous avons encore à développer une réelle culture d'entreprise qui faciliterait et rendrait naturelle la formation continue des employés. Dans un monde du travail dynamique, la formation professionnelle suisse facilitet-elle la mobilité des professionnels ? Oui et, pour moi, la meilleure illustration de cette mobilité, c'est de voir qu'un conseiller fédéral actuellement en fonction ou le patron d'une très grande entreprise comme COOP sont issus de la filière professionnelle. Mon seul regret : il s'agit d'une culture très suisse, mais un peu moins genevoise… Ce qui nous mobilise pour renforcer la place de l'apprentissage dans notre canton. Selon vous, comment le secteur de l’apprentissage et de la formation en Suisse va-t-il évoluer ? Le constat que nous faisons, c'est qu'un titre du secondaire comme le CFC est aujourd'hui le minimum pour s'insérer dans le monde du travail. Toutefois, pour y évoluer et y progresser, des compétences de niveau tertiaire - dispensées par les ES et les HES, mais aussi la formation continue - sont de plus en plus indispensables. Il en va de l'employabilité des personnes et de la vigueur de notre tissu économique. Quels sont les éventuels défis sur lesquels il faudra se pencher ? L'un des plus importants à mes yeux consiste à résister à l'érosion de la filière duale, qui résulte en grande partie d'une forme d'académisation générale de la société et va exiger de notre part une promotion et une valorisation à grande échelle de la formation professionnelle. Je pense également que le fait de maintenir autant que possible les outils de production en Suisse nous permettra de conserver les métiers et les formations qui y sont associés. C'est aussi une des expressions fortes de la notion d'apprentissage tout au long de la vie. Interview Andrea Tarantini


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

#FOCUSNEXTSTEP

SOMMET EDUCATION • BRANDREPORT 11

La gestion de l’hospitalité, un secteur diversifié et promoteur de carrières Reconnu comme un groupe d'éducation unique spécialisé dans la gestion de l'hospitalité et les arts culinaires, Sommet Education met un point d’honneur à offrir une expérience exceptionnelle aux étudiants.es et à développer les futurs talents de l'industrie du management hôtelier. Dans l'interview qui suit, Kathleen Brom, Country Manager Enrolment chez Sommet Education, présente les écoles Glion et Les Roches et explique ce qui en fait deux des meilleures écoles de management hôtelier au monde.

Kathleen Brom

Kathleen Brom, qu'est-ce que l'hospitalité ? Je pense que l'hospitalité est l'industrie du bonheur. Il s'agit d'offrir une expérience chaleureuse et accueillante au/à la client.e, qu'il/elle séjourne dans un hôtel, mange dans un restaurant, visite un magasin de luxe, assiste à un événement sportif, ou prenne part à toute autre expérience pour laquelle le contact humain est un facteur important. Selon vous, pourquoi le secteur de l'hospitalité attire-t-il beaucoup de gens ? Je pense qu'il y a de nombreux facteurs. Les jeunes générations ont tendance à s'intéresser davantage aux autres sur un plan personnel, ce qui correspond parfaitement à l'esprit de service de l'hôtellerie. Elles ont également soif de voyages, et il existe peu de carrières plus internationales que l'hôtellerie. Les métiers de l’hôtellerie sont aussi extrêmement diversifiés : il n'existe pratiquement aucun secteur ou pays dans lequel vous ne pouvez pas travailler. C'est pourquoi les professionnels.les de l'hôtellerie et de la restauration ont tendance à changer d'emploi plusieurs fois au cours de leur carrière. Il suffit de regarder les carrières variées de nos anciens.nes étudiants.es pour s'en convaincre. C'est également la raison pour laquelle les études de gestion hôtelière peuvent constituer une étape idéale pour les jeunes qui sortent de l'école secondaire et qui ne savent pas encore ce qu'ils veulent faire comme carrière. Le diplôme reconnu ouvre en effet un large éventail de possibilités de carrière.

Quelles sont les possibilités de carrière dans ce secteur ? Évidemment, on peut travailler dans un hôtel, que ce soit au sein d'un service de première ligne comme la gestion des chambres ou la restauration, ou dans des domaines comme les ventes et le marketing ou les RH. Néanmoins, il existe également de nombreux autres secteurs : celui de la restauration, du transport aérien, des croisières, des parcs à thème, de l’évènementiel, de l'investissement immobilier dans l'hôtellerie, des services financiers et d'investissement, du marketing et de la communication, des plateformes de services numériques... Nous avons des anciens.nes élèves qui font de brillantes carrières dans tous ces secteurs et dans bien d'autres encore. Par quels diplômes peut-on accéder à ces opportunités ? Le Bachelor est le diplôme le plus évident pour un.e diplômé.e de l'enseignement secondaire. Nos écoles proposent des programmes BBA d'une durée de trois ans et demi, comprenant deux stages professionnels de six mois chacun. Au niveau des études supérieures, on dispose d'une gamme complète d'options, dont des Masters et MBA. Quels sont les avantages d'étudier la gestion de l'hospitalité ? Il s'agit d'ouvrir le plus grand nombre de portes de carrière possible, avec la valeur ajoutée de toutes les possibilités de voyage offertes par le secteur le plus mondial qui soit. Un autre aspect important est la gamme de compétences appelées « soft skills » que les étudiants.es en hôtellerie acquièrent, à la fois sur le campus et surtout lors de leurs stages. Les « soft skills » sont d’une importance inestimable dans un environnement axé sur les clients.es, et elles constituent donc un atout considérable pour nos anciens.nes étudiants.es. Comment trouver la bonne école de gestion hôtelière ? Je pourrais dire qu'il suffit de regarder Glion et Les Roches ! Mais plus sérieusement, le mieux est de visiter chaque école qui vous intéresse, afin de vous faire une idée précise de ce qu'elle offre sur le plan académique et du tutorat. Toutes les écoles les mieux cotées offrent un enseignement de première classe. Le choix dépendra donc souvent de la manière dont elles s'adaptent à la personnalité et au style d'apprentissage de chacun.e.

de campus et du choix des lieux de stage, il est possible pour un.e étudiant.e de Bachelor de travailler et d'étudier dans cinq pays avant d'obtenir son diplôme ! Il convient également de mentionner l'atmosphère multiculturelle unique des campus eux-mêmes. Les deux écoles ont des corps étudiants très diversifiés, avec environ 100 nationalités représentées sans qu’aucune ne soit dominante. Cela génère un niveau étonnant d'aisance interculturelle parmi les étudiants.es. Quelles sont les valeurs de ces écoles ? En tant qu'écoles jumelles, Glion et Les Roches partagent des valeurs telles que l'ouverture, la tolérance et l'esprit communautaire. Toutes deux s'engagent également à offrir une éducation véritablement transformatrice, en encourageant les étudiants.es à penser par eux/elles-mêmes et à remettre en question le statu quo. De ce fait, nos professeurs.es disent souvent que les étudiants.es leur apprennent aussi des choses ! C'est aussi la raison pour laquelle de nombreux.ses diplômés.es créent leur propre entreprise en utilisant ce qu'ils/elles ont appris sur le campus. Qu'est-ce qui caractérise les campus ? Ce sont des sites étonnants, sans aucun doute. Par exemple, le campus phare de Glion est niché dans les collines qui surplombent la Riviera de Montreux et le lac Léman - la vue est imprenable ! L'école Les Roches possède des campus à proximité de l'une des premières stations alpines de Suisse, Crans-Montana, ainsi qu'à Marbella, haut lieu espagnol du tourisme de luxe. En dehors de leur emplacement, tous les campus sont compacts et assez autonomes. Ce sont de véritables communautés, où les étudiants.es vivent, étudient et se divertissent ensemble. Encore une fois, la meilleure façon de juger des caractéristiques de chaque campus est d'aller les visiter. Quels programmes d'études proposent ces écoles ? Les deux écoles proposent un diplôme de Bachelor phare, tandis qu'au niveau des études supérieures, il existe un large éventail d'options en fonction du sujet et du niveau d'études recherchés. Glion par exemple propose des Masters dans quatre domaines axés sur la carrière, à savoir l'hôtellerie, le luxe, l'entrepreneuriat et la finance/l'immobilier. Les Roches propose un diplôme de troisième cycle très populaire, un MBA à la pointe de l'industrie et une gamme de Masters dans des domaines aussi divers que la gestion hôtelière et la transformation numérique.

Dans le secteur, qu'est-ce qui distingue les établissements de gestion hôtelière de Glion et Les Roches ? Je pense que les deux écoles peuvent être caractérisées par leur offre de formation suisse en hôtellerie inscrite dans un contexte global. Par « formation suisse en hôtellerie », j'entends une forme d'enseignement très appliquée et pratique, constamment ancrée dans le monde réel des affaires. Cela va de la formation en art pratique entreprise par les étudiants.es du premier semestre du Bachelor aux voyages d'immersion sur le terrain qui font partie de nombreux programmes d'études supérieures.

L'un des nouveaux développements intéressants concerne l'apprentissage tout au long de la vie. Tant Glion que Les Roches ont récemment lancé des programmes exécutifs qui peuvent être suivis parallèlement à un emploi de gestionnaire à temps plein. Je pense que c'est définitivement l'une des voies que suit le secteur de l'enseignement supérieur - c’est-à-dire donner aux professionnels.les la possibilité de développer des connaissances et des compétences sans interrompre leur carrière.

Par « contexte global », je fais référence à la nature très internationale de l'environnement du campus. Les deux écoles ont des campus en dehors de la Suisse, et si l'on tient compte des possibilités de transfert

À qui s'adressent ces programmes d'études ? Ils s’adressent à toute personne intéressée par les études de commerce appliqué et qui souhaite faire carrière dans l'un des secteurs industriels mentionnés

précédemment. Je tiens à mentionner en particulier les personnes en réorientation professionnelle qui aspirent à entrer dans l'industrie de l'hôtellerie ou du luxe en venant d'un autre secteur. Des programmes tels que le diplôme de troisième cycle en gestion hôtelière internationale des Roches ou l'Executive Master en gestion du luxe et expérience des clients.es de Glion sont idéaux à cet égard. Pourquoi les entreprises recrutent-elles de nombreux.ses professionnels.les issus.es de ces écoles ? Leur réputation est primordiale. Glion et Les Roches figurent toutes deux en tête du classement mondial des universités QS pour la réputation des employeurs.ses - Glion est n°2 et Les Roches n°3. Les entreprises connaissent la rigueur de nos programmes et font donc la queue pour prendre nos étudiants.es en stage et pour leur premier emploi après l'obtention de leur diplôme. De plus, comme les anciens.nes élèves des deux écoles comptent ensemble plus de 30 000 professionnels.les souvent seniors, il y a des recruteurs.ses aux quatre coins du monde qui ne sont que trop heureux.ses de retourner dans leur alma mater pour découvrir de nouveaux talents. Comment voyez-vous l'avenir du secteur de l’hospitalité en Suisse ? L’avenir redevient enfin plus prometteur. La décision de la Suisse de lever les restrictions de voyage liées à la Covid est extrêmement positive. De plus, notre réputation internationale de pays sûr et propre est un atout majeur. Les gens sont de plus en plus conscients de leur bien-être physique et mental, et avec sa beauté naturelle - sans parler de l'hospitalité de classe mondiale à laquelle on peut s'attendre dans le pays qui a pratiquement inventé le tourisme -, la Suisse peut prospérer grâce au désir que nous avons tous et toutes de voyager à nouveau. www.lesroches.edu www.glion.edu

Interview Andrea Tarantini


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

12 FORMATION CONTINUE : COMMENT CHOISIR ?

FOCUS.SWISS

Développer ses compétences tout au long de sa vie grâce à la formation continue Au sein du marché du travail, les choix de carrière et les compétences peuvent évoluer. Aujourd’hui, il n’est plus rare de commencer une formation plusieurs années après avoir terminé ses études, en fonction de ses envies ou de ses besoins. En ce sens, la formation continue constitue un véritable tremplin professionnel.

L

a formation professionnelle continue est une formation que l’on suit lorsqu’on est déjà dans la vie active. Elle est en effet destinée aux salariés.es en activité, aux personnes en reconversion professionnelle ou encore aux demandeurs.ses d’emploi. L’idée au cœur du développement de telles formations est que l’apprentissage se fait tout au long de la vie et qu’il n’est pas nécessairement cantonné à la sphère professionnelle. En effet, les personnes qui suivent une formation continue prennent de leur temps libre pour suivre les cours, qui pourront ensuite leur servir dans leur vie privée, dans leurs loisirs par exemple ou pour leur développement personnel. Depuis le premier janvier 2017, la formation continue est encadrée en Suisse par une loi fédérale (LFCo) et fait partie juridiquement du système de formation national. Cette loi fixe les obligations de la Confédération dans l’ensemble du domaine de la formation continue.

Développer ses compétences La formation continue a plusieurs buts. Elle permet de développer ses compétences dans son propre métier, ce qui peut s’avérer utile si l’on souhaite changer de poste au sein de son entreprise ou postuler un poste avec davantage de responsabilités. Certains cours de perfectionnement permettent même d’en apprendre plus sur son propre métier. En fonction de son domaine

d’expertise, il est ainsi possible d’assister à des conférences ou à des groupes de réflexion qui servent à élargir ses horizons dans un secteur particulier. Si l’on travaille dans le domaine de la santé par exemple, il est toujours intéressant de se questionner sur les modes de gouvernance au sein des centres hospitaliers ou encore sur les règles de financement. Les apprentissages des langues ou des outils informatiques permettent quant à eux de compléter ses connaissances. Selon la Fédération suisse pour la formation continue, 16 % du total des heures de cours suivies en Suisse pendant une année concerne les langues. Suivent ensuite, avec environ 10 % chacun, les domaines de la santé et de l’informatique. La formation continue et les cours de perfectionnement ouvrent ainsi une nouvelle fenêtre sur son secteur et permettent d’envisager pleinement les différentes dimensions de son métier. À la fin des cours, un diplôme reconnu au niveau cantonal ou fédéral est délivré. De nombreux avantages Les avantages de la formation continue et des cours de perfectionnement sont nombreux. Il est par exemple possible de les adapter en fonction de ses propres besoins et de ses propres disponibilités. Si certains ne durent que quelques heures, d’autres cours peuvent se dérouler sur plusieurs années. Ils sont délivrés

par plusieurs institutions, des écoles publiques et privées aux organisations du monde du travail en passant par les entreprises elles-mêmes ou encore des associations ou des syndicats. La Fédération suisse pour la formation continue indique que les prestataires privés sont les principaux acteurs du marché de la formation continue, avec environ 80 % de l’ensemble des heures de cours dispensées. Pour les organismes publics tels que les universités, le total des heures de cours est d’environ 20 %. La formation continue représente des avantages à la fois pour l'employeur.se et pour l'employé.e. Pour le/la premier.ère, elle est le moyen de former les salariés.es à différents domaines et donc, in fine, de développer les compétences de son entreprise. L'employeur.se peut aussi chercher, via la formation continue, à développer une cohésion de groupe dans son entreprise et à favoriser l’échange entre les différents.es collaborateurs.rices. Pour les employés.es, il s’agit surtout de pouvoir évoluer, de développer ses capacités, de se diversifier, d’être plus efficace dans son travail mais aussi plus épanoui.e. Faire partie d’un cursus de formation continue souligne également la capacité d’adaptation du/de la salarié.e. Dans un monde du travail en perpétuel changement, il apparaît essentiel de continuer à se former sur les évolutions de son secteur.

Une offre diversifiée Les formats des cours sont généralement très variés avec des cours délivrés sous une forme plus académique, mais aussi des conférences, des séminaires ou encore des sorties. En effet, un des autres avantages de la formation continue concerne le fait que les cours s’avèrent souvent moins scolaires que ceux dispensés par les écoles supérieures. C’est ce que l’on appelle la formation non formelle, introduite dans la loi-cadre fédérale de 2017 et qui regroupe les offres de formation continue qui ne délivrent pas de certification reconnue par l’État. Visites de différents sites, voyages, congrès ou encore sorties culturelles, il s’agit bien souvent d’une réelle insertion sur le terrain, à la rencontre des acteurs du métier. Pour cette raison, s’inscrire à une formation continue peut aussi être un excellent moyen de développer son réseau professionnel. Avant de se lancer dans une formation continue ou dans des cours de perfectionnement, il est essentiel d’identifier ses besoins. Il faut ensuite veiller à choisir des cours adaptés à ce que l’on recherche car l’offre est très grande et couvre une large palette de métiers liés par exemple aux domaines de la santé, du social, de l’économie, de la nature, de l’alimentation, de l’hôtellerie ou de la construction. Texte Léa Stocky

ANNONCE

TON AVENIR PROFESSIONNEL COMMENCE ICI

www.polymecanicien.ch www.automaticien.ch www.mecanicien-de-production.ch www.monteur-automaticien.ch Swissmechanic est l‘association leader d‘employeurs des PME dans la branche MEM.

Informations : Tél. 071 626 28 00 info@swissmechanic.ch www.swissmechanic.ch/fr


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

#FOCUSNEXTSTEP

SKYGUIDE • BRANDREPORT 13

Comment devenir contrôleur.se aérien.ne ? Passionnée de sport et de lecture, Isabelle Escoriza a été engagée pour commencer sa formation chez Skyguide il y a bientôt dix ans, en janvier 2013. Dans cette interview, elle nous parle de son métier, de la formation qu’elle a suivie et de ses nombreux avantages.

Isabelle Escoriza, quel est votre rôle au sein de Skyguide ? Je suis contrôleuse aérienne à l’aérodrome militaire de Payerne. Je forme aussi les élèves quand ils arrivent sur le lieu de travail. Pour être coach, on doit avoir au minimum deux ans de pratique au poste de travail où on est breveté. Ensuite, on suit aussi une formation étalée sur deux semaines environ lors de laquelle on nous donne différents outils pour savoir comment faire du coaching positif pour permettre aux gens d’évoluer. J’apprécie de partager mes connaissances avec des personnes qui sont à la place que j’ai moimême aussi occupée. Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ? La variété. Chaque jour, le travail est différent en raison de la météo, du trafic aérien, de la période de l’année etc. A la fin de l’année par exemple, le trafic est toujours un peu moins dense qu’en été. Qu’est-ce que travailler au sein de Skyguide représente-t-il pour vous ? Il s’agit pour moi de développer des connaissances au niveau de l’organisation, de la planification, de la gestion du stress et du travail en équipe. Ces compétences que l’on acquiert sont aussi utiles dans notre vie de tous les jours.

de contrôle qu’au radar. On a aussi la formation sur le lieu de travail dans laquelle on est accompagné par un.e contrôleur.se breveté.e. Quels sont les avantages de cette formation ? La formation est spécifique et dispensée par l’entreprise elle-même. Ainsi, elle est ciblée sur les compétences qui sont réellement nécessaires. De plus, elle offre également de nombreuses connaissances sur tout le secteur de l’aviation. La formation dans son ensemble est assez courte, en deux ou trois ans on devient spécialiste dans notre domaine.

Quelles sont les qualités nécessaires pour effectuer votre métier et cette formation ? La capacité d’adaptation est particulièrement importante. Chaque jour, on est confronté à des situations différentes, difficiles et parfois inconnues. On doit être capable d’utiliser nos connaissances et les outils à disposition pour faire évoluer ses compétences et les adapter afin de répondre aux cas auxquels on est confronté. Bien savoir gérer son stress est également nécessaire. La formation n’est pas forcément évidente car il y a

Chaque jour, le travail est différent en raison de la météo, du trafic aérien, de la période de l’année etc.

des examens à passer. Au travail, on doit réussir à contrôler son stress lorsqu’une situation imprévue et urgente se présente. Enfin, il faut aussi savoir travailler en équipe car la majorité du temps on travaille à plusieurs. Même si chaque personne a des tâches bien définies, chacun.e est amené.e à aider son ou sa collègue pour régler une situation. De quel suivi les contrôleur·euse·s aérien·ne·s bénéficient-ils/elles pendant la formation ? On a régulièrement des examens afin de confirmer notre évolution et si les objectifs sont atteints. Cela permet surtout d’adapter la formation et les simulations en fonction de l’élève et de ses besoins. Quelles sont les possibilités d’évolution ? Après avoir été breveté.e à un poste de travail, on devient coach. Ensuite, différents postes tels que celui de responsable de formation ou de responsable de procédure permettent de nous faire évoluer. On peut aussi se diriger dans l’instruction initiale à l’école par exemple. Il existe aussi de nombreux autres métiers liés au domaine de l’aviation qui nous sont ouverts.

Comment avez-vous été recrutée ? Pendant mon apprentissage en informatique, j’ai participé à la sélection Sphair pour devenir pilote militaire. Lors de cette formation, une présentation de Skyguide est toujours effectuée et c’est comme cela que j’ai découvert l’entreprise.

Que conseilleriez-vous à toute personne qui souhaiterait devenir contrôleur·se ? Il faudrait tout d’abord visiter un aéroport civil et un aérodrome militaire car le travail y est différent. Cela permet de voir les différentes facettes du métier et de poser toutes ses questions au/à la contrôleur.se.

Quelle formation avez-vous effectuée ? On peut se former avec Skyguide de sa majorité à ses trente ans. Pour commencer, on fait environ un an de théorie et de simulations liées au contrôle aérien et à l’aéronautique. Si l’on souhaite travailler dans le domaine militaire, trois mois de formation s’ajoutent. Ensuite, on effectue un an de formation en live à la tour de contrôle à Payerne afin d’obtenir la première licence. La durée peut varier en fonction de la performance de l’élève ou du trafic. Par la suite, on peut obtenir une deuxième ou une troisième licence à Payerne. En même temps que la formation, on est employé à la tour.

Comment voyez-vous votre avenir au sein de Skyguide ? A Payerne, on a de nombreux nouveaux défis à l’horizon. La partie civile de l’aérodrome se développe de jour en jour. Pour nous, cela est très intéressant car le trafic est différent de celui de nos avions militaires. Cela nous rajoute des restrictions en plus et nous fait travailler et réfléchir différemment, nous poussant ainsi à aiguiser nos connaissances et compétences.

Quelles sont les méthodes de formation ? On a beaucoup de théorie, ce qui nous permet d’assimiler beaucoup de connaissances. En effet, je ne connaissais pas grand-chose à l’aviation. En parallèle, on fait de la simulation autant à la tour

Interview Léa Stocky

Devenez contrôleur·se de la circulation aérienne dipl. ES Inscrivez-vous maintenant à notre formation : www.skyguide.ch/future


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

14 BRANDREPORT • CURSUS FORMATION

#FOCUSNEXTSTEP

Donner du sens à sa carrière grâce à la formation continue La fin des études et le début de la vie professionnelle ne signent pas nécessairement la fin de l’apprentissage. Grâce à la formation continue, il est en effet possible de continuer à se former tout au long de sa vie. Leader du secteur dans les cantons romands, Cursus Formation permet à plus de 2000 professionnels.les. par an de suivre une formation à tout âge et à tout moment.

O

ptimiser ses connaissances, gagner en performance et acquérir de nouvelles aptitudes sont les atouts d’une formation continue supérieure ou en entreprise. Cursus Formation aide les entreprises qui souhaitent accompagner leurs collaborateurs.rices en formation. Ses programmes mis en place sont en effet une réelle plus-value pour les collaborateurs.rices mais aussi pour l’entreprise qui en tire de nombreux avantages. Les turn-overs sont par exemple plus limités. Les employés.es acquièrent de nouvelles compétences, gagnent en compétitivité et gravissent de nouveaux échelons au sein de leur entreprise. Un des objectifs recherchés est de permettre à ses collaborateurs.rices de continuer à s’épanouir professionnellement tout en développant leurs acquis, au sein d’une entreprise qui comprend et répond à leurs besoins.

Une réelle plus-value pour les entreprises La mission de Cursus Formation est d’anticiper les besoins de secteurs en constante évolution. La société a à cœur d’apporter des solutions en ce qui concerne la formation pour mieux répondre aux attentes des entreprises et aider leurs employés.es à relever les défis qui les attendent. Le pôle de compétences Cursus Formation rassemble trois centres spécialisés dans la formation continue et professionnelle supérieure dans la finance et la comptabilité (Virgile Formation), les ressources humaines (CRQP) et le management (CRPM). Présent dans tous les cantons romands, il propose également 60 formations différentes et compte une équipe de 300 formateurs.rices. Sa force réside dans la multitude des formations proposées. De plusieurs jours à plusieurs années, la large palette de cours permet à de nombreux.ses professionnels.les de trouver le cursus sur mesure qui leur correspond le mieux, en présentiel, à distance ou encore sous forme hybride grâce à de nombreux outils technologiques.

sociales, le droit du travail ou encore le bien-être au travail. Le controlling, la comptabilité et la préparation aux examens supérieurs sont les catégories de formation de la branche/filière finance. Enfin, la filière management comprend la gestion de projet, l’efficacité personnelle et l’organisation, la communication et le leadership. De nombreuses possibilités Les formations courtes, de quelques jours ou de quelques semaines, abordent des points précis comme c’est le cas pour la formation « Manager vos équipes » qui permet à de jeunes responsables de maîtriser des outils pour mieux gérer leurs équipes. Les formations courtes sont aussi un atout pour les employés.es car elles développent leurs soft skills tels que la créativité, la communication, la gestion du temps ou du stress, l’anticipation des conflits, le développement de son « self-leadership » ou encore la cohésion de groupe.

Les formations longues jusque trois ans et demi permettent d’obtenir un brevet ou un diplôme fédéral, une garantie d’accéder à un poste plus important, dans les domaines privé ou public. Les formations certifiantes délivrent quant à elles un certificat qui permet de valoriser ses acquis ou de se reconvertir professionnellement. Au plus près des acteurs économiques Fort de son rôle d’acteur principal du secteur, Cursus Formation est proche des Chambres de commerce de tous les cantons romands. À titre d’exemple, née d’une volonté commune de développer des synergies, une collaboration avec la Chambre du commerce, de l’industrie et des services de Genève (CCIG) permet à leurs membres de bénéficier de diverses formations centrées sur le management.

Une formation en constante évolution Cursus Formation est aussi à la pointe en ce qui concerne les évolutions dans le secteur de la formation. Depuis plusieurs années, un nouveau modèle de formation est en train d’émerger : le blended learning. Il s’agit d’une formation hybride qui a lieu à la fois en présentiel et à distance grâce à des outils informatiques. Cursus Formation propose aujourd’hui cette offre dans la filière des ressources humaines et entend la développer dans d’autres secteurs. La demande pour ce type de formation est en hausse. En effet, le blended learning permet, tout en privilégiant la qualité de la pédagogie, une plus grande flexibilité pour les participants.es et les formateurs.rices. Ces derniers.ères peuvent plus facilement adapter leurs contenus à chaque personne. Le blended learning réussit donc à combiner les avantages du présentiel (mise en place de jeux de rôles, plus grande proximité entre le/la formateur.rice et le/la participant.e etc.) et ceux de l’enseignement à distance (travail autonome à des horaires flexibles, limitation des déplacements, etc.). Mis en place depuis de nombreuses années mais renforcé par la crise sanitaire, le blended learning illustre la capacité et la volonté de Cursus Formation de s’adapter aux méthodes d’enseignement les plus efficaces et de proposer aux entreprises une formation au plus près de leurs collaborateurs.rices, pour une meilleure efficacité et avec une plus grande agilité. +41 21 626 27 28 info@cursus-formation.ch www.cursus-formation.ch Texte Léa Stocky

Dans le détail, la filière des ressources humaines regroupe le recrutement, l’administration, les assurances

BRANDREPORT • CIP - CENTRE INTERRÉGIONAL DE PERFECTIONNEMENT

Former les formateurs.rices de demain, un défi d’aujourd’hui Comment devenir formateur.rice d’adultes ? Quelle est la meilleure formation à suivre ? Sandra Bissig, responsable du centre de compétences en pédagogie au Centre interrégional de perfectionnement de Tramelan, explique en quoi le CIP Formation est un leader dans ce domaine. Sandra Bissig, quelles sont les formations que vous proposez au sein du CIP Formation ? Le CIP Formation propose des formations dans le management, le coaching, l’industrie, l’horlogerie, l’informatique et la digitalisation mais aussi des formations pour devenir formateur.rice en entreprise ou encore formateur.rice d’adultes.

spécifique sur la base de concepts, de plans de formation et de supports didactiques donnés. Quels sont les avantages à suivre cette formation au CIP Formation à Tramelan ? Le CIP Formation est proche des entreprises et nous tenons compte de leur besoin dans le développement de la formation citée. À cela s’ajoute le centre de compétences en pédagogie que la direction a mis en place pour être à la pointe de l’innovation en didactique.

À quels diplômes ou attestations vos formations donnent-elles accès ? Certaines formations donnent accès à une attestation de suivi de cours (formations continues), d’autres à des AFP ou des CFC et des brevets fédéraux. Enfin, nous délivrons aussi des diplômes CIP comme celui de chargé.e de projet en digital learning.

Quelles sont les possibilités professionnelles après avoir obtenu ce certificat ? Il est possible d’obtenir un poste de formateur.rice d’adultes en entreprise, dans un centre de formation ou de travailler sous mandat avec une mission précise. Cela concerne tous les secteurs, tant les compétences de bases, la formation continue et la formation certifiante.

Le CIP est le premier centre de formation en Suisse à être accrédité selon la réforme de la FSEA pour donner le module FFA CF-AF « Animer des sessions de formation pour des groupes d’adultes » qui permettra aux participants.es d’obtenir le certificat FSEA de formateur.rice d’adultes. Comment cela s’est-il fait ? Nous sommes accrédités par la FSEA depuis 2005. En 2019, la FSEA a décidé d’instaurer une réforme pour mettre la formation au goût du jour. Il était important pour nous de rester en première ligne car nous sommes entourés d’industries importantes. Nous voulions rapidement former de nouveaux formateurs.rices en phase avec les exigences du monde professionnel, cela était une priorité pour nous. Comment est construit ce nouveau module ? Le certificat de formateur.rice d’adultes est le premier niveau de la formation pour accéder au brevet fédéral de formateur.rice d’adultes. Les cours ont lieu en synchrone (présentiel et classes virtuelles) et des travaux sont à réaliser de manière autonome. Cela permet au/à la formateur.rice de mettre en pratique le présentiel, le distanciel et la réflexivité en lien avec les différentes compétences abordées durant la formation.

Quelles sont les prochaines étapes concernant cette formation et vos autres projets ? Nous souhaitons mettre en place les cinq modules du niveau deux permettant d’accéder à l’examen professionnel du brevet fédéral de formateur.rice d’adultes et développer différentes formations en lien avec les médias numériques et les neurosciences dans le monde du management. www.cip-tramelan.ch – onglet formation À qui s’adresse le certificat FSEA de formateur.rice d’adultes ? Il s’adresse à toute personne qui a une expérience en formation des adultes et anime des formations à des groupes de participants.es dès 16 ans. Le profil peut être très varié, de l'horloger.ère à l'employé.e de commerce en passant par le/la vendeur.se. Quels sont les prérequis nécessaires ? Au moment de la certification, il faut avoir au

minimum 150 heures sur deux ans de pratique professionnelle. Pour entrer en formation, il est recommandé d’avoir une certaine expérience dans l’animation de formation. Quelles compétences peut-on acquérir grâce à ce module ? Les personnes seront capables de planifier, mettre en œuvre et évaluer des sessions de formation destinées à des adultes dans leur domaine d’expertise

Interview Léa Stocky


En avril à la Comédie de Genève 01–02 STARs 08–10 Transverse Orientation 27–30 Gloucester time Matériau Shakespeare - Richard III 28–30 Les Bovary Pascal Rambert Théâtre

Dimitris Papaioannou Danse

Matthias Langhoff, Marcial Di Fonzo Bo & Frédérique Loliée Théâtre

Pont des Arts 01.04 & 08.04 (S')accrocher – œuvre participative

02.04 Journée Européenne des Métiers d'Art 13.04 Mercredi Comédie 29.04 Vernissage (S')accrocher

Le théâtre d'expériences démultipliées

comedie.ch

La Comédie de Genève est supervisée par la Fondation d’art dramatique.

Esplanade Alice-Bailly 1, 1207 Genève

Design : basedesign.com

Zoé Cadotsch & Julien Basler Théâtre


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

16 VALORISER L’EMPLOI DES 40-50+

FOCUS.SWISS

Permettre aux 40-50+ de retrouver un travail, une vie digne et une indépendance financière De plus en plus de personnes de plus de 45 ans perdent leur emploi - pour diverses raisons, mais surtout parce qu'elles sont « trop chères » sur le marché. Toutefois, au bout de cette chaîne de création de valeur, leur non-réintégration est une perte pour le marché du travail national ainsi que pour les prestataires de services publics et les communes qui doivent consacrer plus d'un tiers de leur budget aux affaires sociales.

P

armi les 50+ qui sont en fin de droit, nombreux sont ceux qui disposent d'une bonne formation, mais qui souffrent souvent du fait que leurs compétences professionnelles ne sont plus utilisées. La participation à notre société est souvent définie par le travail. Les personnes en fin de droit ne sont soutenues financièrement par aucune instance et sont souvent laissées seules face à leur situation avec un risque grandissant de dépendance à l'aide sociale. Dans ce cadre, on ne fait plus de distinction par rapport au passé professionnel des demandeurs : tous sont dévalorisés et ont droit à un montant de base forfaitaire d'à peine 1 000 CHF, plus le loyer du logement et la caisse maladie. Cette évolution coûte à notre société des milliards de francs et détruit inévitablement le savoirfaire professionnel et des décennies d'expérience. Situation initiale - La fin de droit est le début de la pauvreté des personnes âgées Pendant le délai-cadre, les 40-50+ ne sont certes pas encore surreprésentés dans l'assurance-chômage, mais ils manquent d'un suivi continu, de compétences professionnelles en matière de conseil adaptées à leur âge, d'offres de formation continue et, surtout, d'offres d'emploi. Ainsi, le risque de chômage de longue durée augmente. Lorsque toutes les indemnités journalières ont été perçues (entre 400 et 640 selon l'âge), les 40-50+ sont souvent contraints de se retrouver en fin de droits.

Pendant la phase de fin de droits, ils ne sont pas accompagnés, doivent vivre de leur fortune privée pour avoir « droit à l'aide sociale » ou doivent se rendre directement dans le filet de sécurité le plus bas de l'aide sociale après la fin des indemnités journalières. Une voie extrêmement indigne pour des personnes qui, pendant des décennies, ont donné le meilleur d'elles-mêmes sur le marché du travail. C’est ainsi que le risque de dérive vers la pauvreté, d'être exclu de la société et de ne plus pouvoir stopper la dégringolade sociale augmente.

collectivité qui doit payer cette politique erronée, notamment les communes qui doivent souvent consacrer plus d'un tiers de leur budget aux affaires sociales. C’est une des raisons pour lesquelles le coût de la gestion du chômage s'élève à plusieurs milliards par an.

Une fois à l'aide sociale, il est extrêmement difficile de s'en sortir par ses propres moyens. Il manque un accompagnement individuel et un modèle de revenu intermédiaire. Par ailleurs, celui qui trouve un revenu complémentaire est encore pénalisé, car il doit souvent se faire déduire le revenu complémentaire de l'assurance de base. Dans ces conditions, il n'est pas très motivant d'exercer un travail à bas seuil. Souvent, les 40-50+ ne manquent pas de motivation, mais tout simplement d'offres de la part de l'économie.

Convention d'objectifs les problèmes sont des opportunités Les mesures mises en place ne peuvent pas résoudre les problèmes des 40-50+. De plus, ni la mise en œuvre de la préférence indigène – fait de donner la priorité aux demandeurs d’emploi dans les secteurs où le chômage est le plus élevé - ni la rente transitoire ne sont des instruments appropriés. Il faut une réintégration des 40-50+ durant le délai-cadre, afin d'éviter le passage à l'aide sociale. Les chômeurs veulent une structure journalière, un revenu propre et une valorisation de leurs compétences professionnelles. Par ailleurs, tous les participants au processus doivent être impliqués dans les solutions possibles et tous doivent pouvoir en tirer une plus-value.

En 2020, 60 000 personnes de 50 ans et plus étaient à l'aide sociale et plus ou moins 15 000 arrivent en fin de droits chaque année - c'est trop. Seuls 14 % des 55+ retrouvent une place sur le marché du travail après être arrivés en fin de droits (souvent à des conditions moins favorables). Au final, c'est la

Un contrat de réintégration, autrement dit un contrat de travail d’un an soutenu paritairement par les entreprises et les institutions publiques, pourrait constituer une telle solution. L'entreprise obtient alors un travailleur qualifié à 100 % et à 50 % des coûts pour une durée déterminée. Le demandeur d'emploi a la

ANNONCE

Atelier en art oratoire Prendre laoratoire parole en public Atelier en art Prendre la parole en public

Formations pratiques de trois jours durant toute l’année Haute école des arts de la scène manufacture.ch 6 participant·e·s maximum

Haute école des arts de la scène manufacture.ch

possibilité de faire ses preuves pendant un an et de mettre en œuvre ses compétences professionnelles. Quant aux institutions publiques, elles peuvent économiser des fonds pour le social. Possiblement, il s’agit là d’une véritable situation « win-win-win » au bout d'un an : l'entreprise offre en effet à son travailleur qualifié une solution de réintégration, le demandeur d'emploi peut au pire demander un nouveau délai-cadre, les communes peuvent « biffer le demandeur d'emploi de la liste des salaires » et utiliser les fonds communaux de manière plus judicieuse. Une telle solution nécessite néanmoins la conviction des deux parties et sa mise en œuvre peut être longue. Pourtant, la pauvreté des 40-50+ et l'exclusion de la société ne peuvent être évitées que si l'on parvient à réintégrer les demandeurs d'emploi dans un processus de travail. Et pour cela, il faut que l'économie s'engage davantage. Aujourd’hui, la pauvreté des personnes âgées n’est pas envisageable en Suisse, un des pays les plus riches du monde. Elle met en danger à moyen terme la chose la plus importante dans notre pays - la paix sociale. Il faut permettre aux 40-50+ de retrouver une vie digne et indépendante financièrement grâce au travail, sans aides sociales. Texte Pierre Bayerdörfer, Président de Workfair 50+


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

#FOCUSNEXTSTEP

UNIDISTANCE • BRANDREPORT 17

Étudier et s’occuper de sa famille ? C’est possible ! La formule magique de Gaëlle Reset pour décrocher un Master en psychologie. Des cours sur mesure dispensés par UniDistance Suisse, une volonté liée à la passion d’apprendre et un secret : une organisation rigoureuse qui semble inscrite dans le patrimoine génétique familial. L’histoire de Gaëlle Reset fait reculer les frontières de l’impossible.

À

14 ans déjà, Gaëlle Reset sait qu’elle souhaite étudier la psychologie. Elle est alors installée en Valais et, répondant à sa vocation d’adolescente, la voilà qui, maturité en poche, se dirige vers l’enseignement spécialisé. « J’effectuais un stage propédeutique auprès de personnes en situation de handicap lorsque j’ai fait la connaissance de mon futur mari », lance la jeune femme. À 20 ans, elle tombe enceinte : les études devront attendre un peu. Son mari est footballeur et emmène sa famille à l’étranger au gré de ses engagements professionnels. Une passion qui ne l’a jamais quittée Gaëlle n’oublie pas pour autant son attrait pour la psychologie. Lorsque ses fils sont tous deux scolarisés, elle se met à la recherche d’une formation universitaire reconnue en Suisse et découvre UniDistance Suisse. « Cet enseignement universitaire online me permettrait d’atteindre mon Graal à moi : la psychologie. Plus je déroulais le programme, plus je sentais l’engouement m’envahir ». Gaëlle se lance dans un bachelor. « Je ne voulais pas que mes études empiètent sur le temps consacré aux enfants ». Alors, elle plonge dans ses livres pendant que ses fils sont à l’école. Elle a également pris l’habitude de faire les courses uniquement une fois par semaine tandis que les tâches ménagères s’effectuent dans les rares moments de répit.

Des échanges précieux avec les autres étudiants.es Non, Gaëlle n’a pas sacrifié sa vie personnelle durant cette première étape. Son organisation lui a grandement facilité la tâche : un temps pour les études, un autre pour la famille et les amis.es. Parmi ces derniers/ ères, il y a ceux/celles qu’elle a rencontré à UniDistance Suisse. « Nos liens sont devenus si proches que nous sommes même partis.es en vacances ensemble ». La jeune femme, qui n’a jamais laissé ses études péjorer sa vie de famille et vice versa, confie que cette prouesse

résulte du « e-système universitaire ». UniDistance Suisse est parfaitement conçue - c’est même son essence - pour que chaque étudiant.e puisse mener à bien deux projets en parallèle. Paradoxalement, l’enseignement en ligne offre une plus grande proximité avec les professeurs.es. « À aucun moment je ne me suis sentie perdue ou isolée du monde. Devant mon ordinateur, je pouvais consulter les forums, entretenir des contacts

avec les enseignants.es et les autres étudiants.es. Je ne suis pas certaine que j’aurais bénéficié de la même qualité d’écoute dans un amphithéâtre bondé ». Après le bachelor ? Un master ! Encouragée par l’obtention de son bachelor, Gaëlle enchaîne sur un master. « Mon intérêt était tel que plus j’apprenais de choses, plus j’avais envie d’en

apprendre d’autres. ». Son organisation est facilitée grâce à la disponibilité de sa famille. Elle s’enthousiasme alors pour la psychologie de l’enfant et de l’adolescent.e et effectue un stage dans un hôpital. Gaëlle se souvient des jeux de rôle mis en place par UniDistance Suisse durant lesquels les étudiants.es devaient tour à tour camper un.e psychologue face à un.e patient.e. Elle se souvient aussi des cours de neuropsychologie où elle a pu apprendre le fonctionnement profond du cerveau humain, en lire les dysfonctionnements aussi. Elle aurait d’ailleurs préféré savoir tout cela avant de devenir maman ! Gaëlle souhaite désormais aider les jeunes parents à appréhender leur nouveau rôle et rêve d’ouvrir son propre cabinet.

UniDistance Suisse en faits et chiffres • UniDistance Suisse est un institut universitaire accrédité selon la loi fédérale sur l’encouragement des hautes écoles (LEHE). • Elle est portée et soutenue par le Canton du Valais. • Elle compte plus de 2 360 étudiants.es. • Elle occupe plus de 420 collaboratrices et collaborateurs. • Elle est présente en Valais à Sierre et à Brigue. • Elle offre des bachelors, masters et formations continues en droit, économie, histoire, intelligence artificielle, mathématiques et psychologie. Plus d’informations : www.unidistance.ch ANNONCE


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

18 INCLUSION/DIVERSITÉ

FOCUS.SWISS

Développer son entreprise grâce à la diversité La diversité des salariés.es est considérée comme une richesse pour les entreprises car elle permet d’innover et favorise la créativité et la cohésion de groupe entre les collaborateurs.rices. Afin d’en faire une force, il est tout d’abord important d’en prendre conscience et d’en faire un véritable axe de la politique interne et du management.

L

a diversité en milieu professionnel désigne des personnes qui travaillent ensemble mais qui sont différentes les unes des autres. Ces différences peuvent concerner l’âge, la religion, l’origine ethnique, le genre, le handicap etc. La diversité est une notion encadrée juridiquement. La Constitution de la Confédération suisse acte en effet l’interdiction de la discrimination, et ce dans tous types de situations. Ainsi, au travail, les employeurs.ses sont tenus.es de ne faire preuve d’aucune discrimination qui pourrait favoriser ou non l’embauche de telle personne plutôt qu’une autre ou qui pourrait entraîner des comportements différenciés en fonction du/de la collaborateur.rice. Le cadre juridique oblige les entreprises à prendre des mesures pour favoriser la différence au point que la diversité soit peu à peu considérée comme une approche managériale. En effet, une culture d’entreprise tournée vers la reconnaissance des différences entre les employés.es apporte de véritables avantages. Adopter une politique de la diversité Il s’agit avant tout de reconnaître et de promouvoir les différences entre les collaborateurs.rices au sein d’une même organisation. Cette politique de la diversité peut passer par plusieurs mesures. Premièrement, du point de vue des ressources humaines, il paraît essentiel de rappeler que tout management de la

diversité implique une tolérance zéro face aux discriminations à l’embauche et aux inégalités salariales. Pour une politique de la diversité efficace, il faut en effet garantir une équité salariale et une égalité des chances et de traitement au sein de l’entreprise, de même qu’une certaine transparence à cet égard. Le management peut également passer par des adaptations au sein de l’entreprise. Par exemple, la possibilité d’aménager le temps de travail avec des horaires flexibles pour permettre à une personne en situation de handicap d’adapter son emploi du temps en fonction de ses besoins. De même, avoir des horaires aménagés permet à des parents de concilier vie de famille et vie professionnelle plus facilement. Il est également possible pour des dirigeants.es de mettre en place des formations afin de sensibiliser les cadres et les salariés.es aux thèmes de la diversité et de l’inclusion. Cette sensibilisation doit s’effectuer au niveau de tous les acteurs.rices d’une entreprise, ce qui permet également de lutter contre les stéréotypes et les discriminations. Ces mesures visent non seulement à promouvoir la diversité comme une richesse, mais également à inclure pleinement les personnes dans leur environnement de travail. Si l’inclusion au travail est tout

aussi importante que la diversité, c’est parce qu’elle implique de se sentir intégré.e au sein d’une équipe avec un but commun. C’est pourquoi il est aussi primordial, pour toute entreprise qui souhaite mener une politique de la diversité, d’établir au préalable ses objectifs et sa vision, afin que tout personne puisse s’y inscrire et y participer. Favoriser la créativité, l’innovation et l’adaptabilité De toutes ces mesures résultent de nombreux avantages pour l’entreprise. Toute politique de la diversité implique une plus grande communication au sein des entreprises entre les dirigeants.es, les cadres et les salariés.es. Cela favorise la cohésion et l’entraide entre les collaborateurs.rices. Si les différences entre les salariés.es ne sont plus effacées mais au contraire valorisées, chaque individu est intégré au sein d’une équipe avec son identité propre. Les idées partagées sont donc différentes, ce qui invite à la réflexion et à l’échange. Ainsi, une stratégie de la diversité favorise la créativité et, in fine, l’innovation. En effet, la pluralité des profils promet des compétences variées car chaque personne possède ses propres expériences et sa propre manière de voir les choses. Plus on élargit ses horizons lors de l’embauche, plus on a de chances de trouver une personne avec des compétences adaptées au poste. Du point de vue de la concurrence,

cette culture d’entreprise saine et positive a un réel impact en attirant de nouveaux.lles collaborateurs.rices qui cherchent ce type d’environnement de travail. Une stratégie de la diversité s’inscrit aussi dans une volonté d’adapter son entreprise aux évolutions de la société et du monde du travail. En effet, faire preuve d’adaptabilité est aujourd’hui une qualité essentielle pour une entreprise car les mutations actuelles du monde du travail montrent qu’il est essentiel d’adopter une culture d’entreprise ouverte aux transformations. Si l’on souhaite par exemple se développer à l’international, embaucher des personnes avec des compétences linguistiques variées ou des nationalités différentes constitue une véritable plus-value. Enfin et surtout, adopter une stratégie axée sur la diversité ne représente pas seulement des avantages pécuniaires ou centrés sur le développement de l’entreprise. Il s’agit aussi bien évidemment de créer un environnement de travail sain, où chaque salarié.e doit se sentir confiant.e, écouté.e et compris.e dans sa différence. Le bien-être au travail passe par cette plus grande écoute, cette ouverture vers l’autre et cette prise en compte des situations individuelles. Texte Léa Stocky

©AKG-IMAGES / SHUTTERSTOCK

ANNONCE

Arch é o l o g i e d ’une croya nce

E x p osition 13.11. 21 _ 2.10. 22


Mobilisons-nous en faveur de la population touchée par le conflit en Ukraine La situation humanitaire en Ukraine est dramatique et désespérée ; le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’efforce d’intensifier au plus vite ses activités pour répondre aux besoins immenses de la population. Des centaines de milliers de personnes n’ont ni nourriture, ni eau chaude, ni électricité, ni soins médicaux. « De nombreuses personnes déclarent ne pas avoir de nourriture pour les enfants. Les gens signalent également le manque de médicaments. Surtout pour les patients diabétiques et cancéreux. Mais il n’y a plus moyen d’en trouver en ville », nous informe Sasha Volkov, chef adjoint du bureau du CICR à Marioupol, joint par téléphone satellite (10 mars 2021). Présent en Ukraine depuis 2014, le CICR met tout en œuvre pour venir en aide aux personnes touchées par le conflit. Du personnel CICR supplémentaire a été envoyé pour appuyer nos opérations, notamment des professionnels de la santé, des spécialistes de la contamination par les armes et d’autres renforts pour les équipes de secours. En étroite collaboration avec la Croix-Rouge ukrainienne, nous renforçons notre réponse aux besoins humanitaires en Ukraine. Notre soutien aux personnes comprend une aide d’urgence consistant à fournir, entre autres, de la nourriture, de l’eau et d’autres articles essentiels. Nous soutenons également les hôpitaux et les établissements de soins de santé primaires avec des équipements médicaux ainsi qu’une préparation aux urgences. Nous aidons également les familles séparées par le conflit à se reconnecter.

Photo : Anastasia Alyokhina/CICR

Faites un don pour alléger les souffrances des victimes du conflit.

Bienvenue à l’Executive MBA de l’Université de Genève

Un manager d’aujourd’hui ne se contente pas d’appliquer des principes de gestion. Il fait aussi preuve de leadership, il inspire, il dirige avec intégrité et dans un souci de durabilité. C’est pourquoi l’EMBA de l’Université de Genève est un programme non seulement ouvert à l’international, mais aussi focalisé sur les défis que nous rencontrons pour transformer nos entreprises de manière responsable. Il offre une formation en gestion reconnue pour son excellence aux cadres qui veulent se développer sans interrompre leur carrière. Il est conçu de manière à équilibrer la théorie et la

Virements par compte postal : 12–5527–6 www.icrc.org/fr/don/crise-en-ukraine

pratique. Il combine aussi l’apprentissage en classe avec l’interactivité des travaux personnels et en groupe. Notre corps professoral de haut niveau conduit nos participants à concevoir comment influencer l’évolution stratégique de leurs organisations, tout en sachant mettre en œuvre des solutions opérationnelles efficaces. Enfin, les contributions de dirigeants et de cadres de premier plan permettent à chacun de comprendre comment mener des transformations responsables à l’échelle régionale autant qu’internationale.

Prof. Judith Schrempf-Stirling

Directrice académique, EMBA

UNIVERSITY OF GENEVA Take the next step and join our Executive MBA ! P RO G R A M H I GH LIG HTS : Located at the heart of Geneva Innovative Curriculum Professional networking development Affordable, accredited high quality university education Reasonable class size Diverse and international class cohort University of Geneva UniMail - 40 Bd du Pont d’Arve 1205 Geneva - Switzerland www.emba-unige.org

GSEM220241912 - 55533 - AMBA 290x218+TXT.indd 1

Executive MBA

www.emba-unige.org 09/03/2022 17:23


Lorenzo Egloff

Le management du pouvoir judiciaire à l’exemple du Tribunal fédéral suisse Perceptions et attentes d’une bonne justice de dernière instance et implications managériales

› Une étude de l’efficacité de la gestion dans l’institution judiciaire Le présent ouvrage, dedié au thème de la managérialisation du pouvoir judiciaire, se concentre sur la dimension culturelle des organisations judiciaires et du Tribunal fédéral suisse en particulier, ainsi que sur leur réceptivité vis-à-vis de l’introduction d’outils de gestion. Au travers de l’analyse des qualités attribuées à une bonne justice par diverses parties prenantes – internes et externes –, cette recherche a permis de découvrir la culture organisationnelle du Tribunal fédéral, d’établir le management idéalement applicable à cette institution et d’élaborer des recommandations susceptibles d’améliorer l’efficacité de la Haute Cour, dans le respect de ses valeurs et de ses attentes prioritaires. 510 pages, relié, mars 2022, CHF 135.– 978-3-7272-4383-7

Commandez directement en ligne : www.staempflishop.com Stämpfli Editions SA Wölflistrasse 1 | Case postale | 3001 Berne | Tél. + 41 31 300 66 77 | Fax + 41 31 300 66 88 | order@staempfli.com Sous réserve de modifications de prix et d’erreur

academy

Lean Six Sigma / OPEX Trainings Formation continue pour accélérer les processus, améliorer la qualité

La société inspire AG, fondée par l'ETH Zurich et Swissmem en collaboration avec des entreprises industrielles, met en œuvre le transfert de savoir et de technologie de l'ETH à l'industrie dans le domaine de la technique de production, afin que des innovations voient le jour dans les entreprises. inspire renforce ainsi la force d'innovation de l'industrie suisse et donc le site de production local.

Depuis 2009, inspire a formé plus de 600 Green Belts et plus de 100 Black Belts et les a accompagnés dans des projets d'amélioration qui ont généré un bénéfice économique de CHF 50'000 (Green Belt) ou CHF 150'000 (Black Belt) sur plusieurs années. Outre l'augmentation de la productivité, le LSS permet également d'accroître la résilience et la durabilité en réduisant les taux de rebuts. Des processus allégés et efficaces constituent également la condition préalable à une numérisation financièrement rentable. La formation des collaborateurs, qui font avancer leur entreprise de manière décisive, est toutefois centrale.

www.inspire.ethz. ch/academ y

Ce qui est décisif pour la Suisse, ce sont des processus allégés et efficaces. Et cela n'est possible que grâce à des collaborateurs bien formés et bien encadrés. La réponse réside donc dans le renforcement du système de formation dual, dans la formation continue de tous les collaborateurs et dans l'augmentation de la productivité par la rationalisation des processus et l'amélioration de la qualité, ainsi que par l'automatisation.

Avec ses formations Lean Six Sigma (LSS), inspire Academy aide les entreprises industrielles à rationaliser leurs processus et à améliorer la qualité de leurs produits.

inspire AG, Zurich

L'environnement d'économie de marché de l'industrie de production en Suisse, avec ses salaires élevés et son franc fort, constitue un défi majeur pour toutes les entreprises de ce secteur, en particulier pour celles qui sont fortement orientées vers l'exportation. Comment peut-on faire face à cette situation ?

Nous avons éveillé votre intérêt ? N'hésitez pas à prendre contact avec nous !

Optimiser les processus ● Améliorer la qualité ● Permettre une numérisation rentable Tous les cours en anglais, LSS Green Belt en français ou en anglais

Yellow Belt for Executives

Failure Mode and Effects Analysis (FMEA)

Lean Office / Lean for the Service Industry

Value Stream Mapping

Lean Master / Lean Sensei

UMATI, universal machine techology interface

Six Sigma

Green Belt

Value Stream Mapping

Pull

Master Black Belt Kanban

Change Management

Minitab DOE

Design for Experiments (DOE)

HoQ

Operational Excellence FMEA

Black Belt

Black Belt

Continuous Improvement

TRIZ

Agile for Hardware Development

QFD

Lean Office

Green Belt

Design for Lean Six Sigma

TQM

Optimisation des processus / produits

Target Costing

Lean Six Sigma / Operational Excellence

Lean Production

Business Excellence

Lean Six Sigma


Consultant avec un mandat auprès d’un client ou entreprise Suisse désirant optimiser ses coûts à l’engagement de ressources externes en toute transparence, MITC a la solution qui vous convient. Au-delà d’une solution de portage salarial, MITC vous propose flexibilité et proximité.

Indépendance en étant salarié Frais de gestion plafonnés Couvertures sociales optimales

Définition et réalisation de la mission Entreprise de misson

Professionnel

• Plus de 20 ans d’expérience dans le domaine RH • Plusieurs centaines de consultants

Contrat de mission Attestation et certificat de salaire

Contrat de location de service Facturation

• Des consultants dans 6 différents cantons (tant germanophones qu’italophones) • Plusieurs grands comptes clients de MITC • Un interlocuteur unique • Une pérennité de la relation Client / MITC / employé fondée sur le respect de chacun

Fournisseur/Employeur

route du village 13, 1807 Blonay – contact@mitc-consulting.com – www.mitc-consulting.com

Spécialiste en Gestion de PME Prochaine session : Mardi 14 juin 2022

Accréditée pour l’organisation des examens de modules

Spécialiste en Vente Prochaine session : Mardi 23 août 2022

Faites le choix idéal, optez pour un Brevet Fédéral...

admissions@imsgeneva.ch +41 (0)22 545 12 80

Smartmedia290x218mm.indd 1

10.03.22 16:16


Consulting

Coaching

In classroom or online

Tailor made trainings

Certification

Different PM approaches

www.sts.ch

Nous sommes votre partenaire et notre mission est d’augmenter votre performance dans la gestion de projet ! office@sts.ch

+41 21 510 11 50


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.