Focus Santé by Smart Media Agency AG

U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

MARS 2018

SANTÉ

Interview

YANN SOMMER

Le gardien de but international suisse

nous parle de sa passion en dehors des terrains

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EDITORIAL

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Parasites Arthrose Allergies Interview: Yann Sommer

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Jeûne thérapeutique Infection urinaire Vitalité Blessures sportives

FOCUS SANTÉ. CHEF DE PROJET: CYRILLE DAVERDISSE COUNTRY MANAGER: Pascal Buck TEXTE: Thomas Pfefferlé, Louis Vincent, Amele Debey, Miriam Dibsdale, Selin Olivia Turhangil, Remo Bürgi IMAGE DE COUVERTURE: sommerkocht.ch LAYOUT: Anja Cavelti CANAL DE DISTRIBUTION: Tribune de Genève & 24heures, Mars 2018 IMPRESSION: CIL Centre d’Impression Lausanne SA

Le train roule: nous sommes en bonne santé

n n’apprécie certaines choses que lorsqu’elles nous manquent. Personne ne crie de joie si le train est à l’heure. C’est quelque chose de normal, évident. Mais attention s’il gèle et qu’il faut faire les derniers mètres qui nous séparent de la gare à pied: nous devenons alors impatients, nous nous indignons, nous nous énervons. Étonnant, n’est-ce pas? Tout ne peut pas fonctionner à merveille dans un système si complexe, nous ne devrions pas être si surpris. Il en va de même pour la santé. Le système qui compose notre corps est plus complexe et plus sophistiqué que notre système de transport sur bien des points, et il est encore plus sensible aux pannes. Et pourtant, nous considérons le fait d’être en bonne santé quelque chose de normal, d’évident. Un simple rhume fait déjà des dégâts considérables, et ces petits troubles deviennent le sujet du jour. Il existe mille et un guides et conseils pour prendre soin de soi: manger équilibré, faire beaucoup d’exercice, dormir suffisamment. Passer du temps avec ses amis, s’amuser, prendre du temps pour soi. Jouer, rire. Se réjouir de chaque activité. Crier à plein poumon, prier à voix basse. C’est une liste sans fin et qui varie selon les époques. Pour moi, il y a un autre thème à aborder: la confrontation avec notre finitude. À cet égard, on peut rajouter

sur la liste: se clarifier, se purifier. Trouver sa fin, arranger ses affaires, rédiger son testament. Ce qui ressemble d’abord à un effort et une souffrance devient en réalité un salut. À propos de salut: qui utilise son pouvoir de décision et tient compte, par exemple, d’une organisation caritative dans son testament, est victorieux face à la mort. C’est ça, promouvoir la santé: penser aux organismes de secours soi-même quand rien d’autre ne nous pousserait à le faire. Qui règle sa succession, évite tout litige. Apaiser sa conscience. Régler les factures en retard. Ou même simplement faire le ménage. Toutes ces choses qui ont leur place sur la liste des choses à faire pour sa santé.

Le système qui compose notre corps est plus complexe et plus sophistiqué que notre système de transport sur bien des points, et il est encore plus sensible aux pannes.

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Et pour bien finir, pour avoir une vie saine, il faut avoir la chance qui façonne toutes les bonnes histoires, à petite dose et au bon moment. C’est pourquoi je vous souhaite de la chance, une bonne santé et un train qui roule.

TEXTE BEATRICE GALLIN DIRECTRICE, MYHAPPYEND WWW.MYHAPPYEND.ORG

Bonne lecture! Cyrille Daverdisse Team Manager

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SOS OXYGÈNE SA BRANDREPORT

Prévenir l’apnée du sommeil En Suisse, on estime que plus de 150’000 personnes souffrent d’apnée du sommeil. Si ce trouble nuit évidemment à la qualité du sommeil, les effets sur la santé s’avèrent également conséquents sur le long terme. Les différentes problématiques liées à la qualité de notre sommeil n’ont certainement jamais été aussi débattues qu’actuellement. Si le fait de parvenir à bien dormir semble préoccuper autant les médecins que la population en générale, c’est notamment en raison de l’importance particulière que prend le sommeil de nos jours. Dans une société où l’on dort de moins en moins et toujours moins bien, il est essentiel de pouvoir optimiser ce temps de repos. Réparateur, le temps que nous passons à dormir doit permettre au corps et au mental de récupérer tout en assimilant et intégrant les éléments qui ont marqué notre journée. Sans cela, fatigue, irritabilité, perte de concentration, nervosité et stress ne font qu’augmenter pour finalement atteindre des proportions importantes et problématiques. Dans ce cadre, l’apnée du sommeil constitue un trouble particulièrement préoccupant. Altérant évidemment la qualité du sommeil, il engendre en outre sur le long terme des répercussions importantes et néfastes sur la santé. Les troubles respiratoires du sommeil touchent par ailleurs de nombreuses personnes. Et parmi elles, on sait qu’une grande majorité ignore être atteinte de ce problème. En Suisse, les spécialistes estiment qu’environ 150’000 personnes seraient concernées. Cependant, seul un tiers d’entre elles serait suivi.

L’apnée du sommeil est en fait due à un blocage ou rétrécissement de la trachée durant la période de sommeil en position allongée. En cas de surpoids, il faut savoir que la graisse accumulée aux alentours du cou va empiéter sur l’espace du tube respiratoire en le diminuant. Par conséquent, l’air y circule plus difficilement. A noter également: certaines positions durant le sommeil peuvent aussi favoriser une apnée du sommeil. En ayant par exemple le menton trop rapproché du haut de la poitrine, ce qui peut éventuellement s’expliquer par l’utilisation d’un oreiller trop épais, on entrave également la circulation de l’air dans le canal respiratoire. On notera encore que des ronflements réguliers, tout comme des pauses respiratoires - constatés par le conjoint ou la conjointe par exemple - peuvent constituer des signes précurseurs de l’apnée du sommeil. Risques multiples et suivi Outre les problèmes liés à la qualité du sommeil, qui engendrent des effets directs tels que la baisse de la concentration, la somnolence au volant, l’augmentation

de l’irritabilité ou encore l’accentuation de la nervosité et du stress, les troubles respiratoires du sommeil ne sont pas à prendre à la légère. En effet, sans traitement ni suivi, il faut savoir que ce type d’apnée peut générer une augmentation du travail cardiaque et de la tension artérielle. Par conséquent, les risques d’infarctus mais aussi d’accidents vasculaires cérébral (AVC) augmentent considérablement. En collaborant étroitement avec les professionnels de la santé, l’entreprise SOS Oxygène SA s’implique activement dans l’optique de sensibiliser et suivre le grand public sur les risques liés à ce trouble respiratoire. En cas de doute, il est ainsi fortement conseillé de consulter son médecin, qui pourra ensuite orienter les personnes concernées vers un pneumologue si nécessaire. Dans ce cas, SOS Oxygène SA propose un service de prestations et des systèmes respiratoires, pris en charge par l’assurance de base, fonctionnant avec une interface nasale, narinaire ou faciale à porter durant la nuit.

Et dans l’optique de faciliter la détection de l’apnée du sommeil, l’entreprise propose un nouveau portail (www.sosapneedusommeil.ch) en ligne d’informations générales relatives à l’apnée du sommeil. Destiné aux patients, à leurs proches ainsi qu’aux professionnels de la santé, cet outil permettra notamment de connaître ses dispositions à ce trouble respiratoire en complétant un test indicatif basé sur l’échelle d’Epworth. Une initiative qui permettra également de pouvoir inciter les personnes concernées à consulter un pneumologue pour ensuite mettre en place un suivi adapté. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

CONTACT.

Facteurs divers Les facteurs de risques de l’apnée du sommeil sont multiples: le sexe masculin, la ménopause, l’obésité, la consommation exagérée d’alcool et de certains médicaments ou encore les prédispositions morphologiques de la région laryngée. L’apnée du sommeil peut aujourd’hui être traitée efficacement. Une consultation médicale ne peut d’ailleurs s’avérer que bénéfique, surtout si l’on considère les importantes, voire dangereuses, répercussions sur la santé que ce trouble peut engendrer au fil du temps.

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CROIX-ROUGE VAUDOISE BRANDREPORT

Gestes qui sauvent, s’y préparer avant l’accident Lors d’un accident, certains gestes peuvent permettre de sauver une vie. La Croix-Rouge vaudoise propose des formations axées autour de ces bonnes pratiques. Une attestation sera délivrée au terme du cours.

n cas d’accident, les premiers soins s’avèrent souvent cruciaux. Ventilation ou encore massage cardiaque constituent en effet des gestes qui peuvent drastiquement modifier les conséquences d’un tel événement. Afin de se tenir au courant des dernières nouveautés en matière de premiers soins et d’apprendre les gestes qui sauvent, la Croix-Rouge vaudoise propose deux cours. Le premier, spécialement conçu pour aborder les thèmes en lien avec la petite enfance, et le second orienté vers l’adulte. Ces cours sont conçus de manière à développer les connaissances et les compétences pour pouvoir intervenir de manière adaptée et sécurisée. Dans la vie quotidienne, il peut arriver que l’on soit confronté à des situations engageant le pronostic vital des personnes que l’on croise. Étouffement, douleur, hémorragie ou encore accident constituent autant de cas de figure durant lesquels les personnes concernées peuvent se trouver en arrêt respiratoire ou encore perdre conscience. Que faire lorsque l’on est confronté à une telle situation? Les cours de la Croix-Rouge vaudoise permettent justement aux participants d’acquérir les connaissances et bons comportements à adopter en de telles situations.

Dans la vie quotidienne, il peut arriver que l’on soit confronté à des situations engageant le pronostic vital des personnes que l’on croise.

Dispensées par des professionnels du domaine paramédical tels que des ambulanciers et infirmiers au bénéfice de plusieurs années d’expérience, ces formations sont ouvertes à tous. Elles sont aussi soutenues par du matériel didactique - pansements, trousses de secours ou encore mannequins -, offrant aux participants la possibilité de se familiariser avec la pratique pour la respiration mais aussi la réanimation cardio-pulmonaire.

Formation

Des petits gestes qui soignent… et des grands gestes qui sauvent adultes & enfants

Dispensées par des professionnels du domaine paramédical de plusieurs années d’expérience. Les thèmes abordés concernent entre autre les gestes à adopter en cas d’accidents, chutes, brûlures, blessures, perte de connaissance ou encore intoxication, étouffement, noyade ou arrêt cardiaque et respiratoire. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

CONTACT. Plus d’informations sur www.croixrougevaudoise.ch et à formation@croixrougevaudoise.ch Inscriptions sur www.redcross-edu.ch

Cours de Premiers gestes, Premiers secours & Grandes urgences «Six heures pour faire la différence»

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PARASITES

Ne plus se prendre la tête avec les poux Lorsque l’on attrape des poux, il n’est pas toujours facile de s’en débarrasser. De nombreuses idées reçues circulent par ailleurs à propos de ces petits hôtes indésirables. Tenaces, ces parasites sont à éliminer en suivant des protocoles bien spécifiques. Petit tour d’horizon de ce qu’il s’agit de faire lorsque les poux nous prennent la tête.

ttraper des poux constitue une situation problématique chez la plupart des personnes concernées. Lorsqu’un ou plusieurs de ses enfants rentrent de l’école et que l’on s’aperçoit de la présence de ces petites bêtes, les parents peuvent être pris de panique. Par conséquent, ils se ruent sur les premiers produits disponibles en grande surface et n’hésitent pas à relaver tous les draps, linges et habits de la maison à une température élevée et à maintes reprises. Pourtant, inutile de s’affoler ainsi et de tout nettoyer dans les moindres détails. Au contraire, il faut plutôt agir de manière réfléchie et ciblée. Pour cela, il convient d’en savoir un peu plus sur les poux, notamment dans l’optique de mettre un terme aux nombreuses idées reçues et informations inexactes qui circulent depuis toujours à propos de ces petits hôtes indésirables. Premièrement, on peut rappeler qu’attraper des poux est uniquement possible par le contact physique de tête à tête. Intéressés par notre sang, les poux n’ont en effet aucun intérêt à s’établir ailleurs. Il est donc très peu probable d’attraper ces parasites par un bonnet, une casquette ou encore par les draps et oreillers de la maison. Et les poux existent apparemment depuis de très nombreuses années puisque des chercheurs en auraient retrouvés des traces dans certaines tombes des pyramides égyptiennes. A chacun ses poux Présents sur les animaux comme sur les êtres humains, les poux ne peuvent pas s’attraper entre espèces différentes. Attirées dans un premier temps par les cellules de notre peau, ces petites bêtes ont muté au fil du temps et ont développé une physionomie pour pouvoir sucer notre sang. Contrairement aux piqûres de moustiques, on ne sent rien lorsqu’un pou se nourrit en pompant notre sang. ANNONCE

Sur l’être humain, il existe trois sortes de poux. Ceux de tête, du pubis et du corps. En raison du développement de l’hygiène, ceux du pubis et du corps s’avèrent particulièrement rares aujourd’hui. Ce qui explique que les plus fréquents sont ceux de tête. Ils infestent principalement les chevelures des enfants, du fait de leur interaction et de leur proximité, à l’école notamment. Et les filles, avec des cheveux plus longs que les garçons, facilitent en outre la vie des poux pour leur propagation. Marche à suivre en cas de doute Avant d’entreprendre un traitement pour éliminer des poux, il est conseillé d’effectuer un diagnostic dans

l’optique de s’assurer de leur présence. Pour cela, il s’agit d’abord d’humidifier la chevelure avant d’y appliquer un après-shampooing et de peigner les cheveux à l’aide d’un peigne normal puis d’un peigne spécifique pour les poux. Un procédé qui permet de les immobiliser pour éviter qu’ils n’aillent se cacher et d’identifier leur présence. Traitements efficaces Afin de traiter les poux, il s’agit d’opter pour des produits dont l’efficacité a été attestée par des études cliniques. Il faut également savoir que les poux présentent trois points d’attaque: le système nerveux, la peau et leurs orifices respiratoires. Si les insecticides – de plus

Les poux existent apparemment depuis de très nombreuses années puisque des chercheurs en auraient retrouvés des traces dans certaines tombes des pyramides égyptiennes.

en plus rares dans le commerce – s’attaquent de manière chimique à leur système nerveux en les irritant jusqu’à ce qu’ils meurent, les autres types de produits s’attaquent à leur peau ou à leurs trous respiratoires de manière physique, ce qui constitue une alternative sûre et efficace. Des huiles de silicone peuvent par exemple être utilisées. Des études cliniques permettent en effet de confirmer l’efficacité de ce type de produits. En recouvrant ces parasites d’un fin film, on les empêche ainsi d’évacuer l’eau qu’ils absorbent en se nourrissant de notre sang. Un mode d’action physique qui s’avère particulièrement sûr pour les éliminer, contrairement aux modes d’actions chimiques des insecticides auxquels les poux se sont partiellement adaptés en mutant pour leur résister. En outre, dans la gamme des produits attestés par des études cliniques, on trouve aussi sur le marché des sprays préventifs. Si l’on identifie la présence de poux sur son enfant, il s’agit également d’informer directement l’école ou le jardin d’enfants. Il n’y a d’ailleurs aucune honte à avoir pour cela, car la présence de poux n’est pas due à un manque d’hygiène, comme certaines personnes le pensent encore. En agissant ainsi, on évite d’infester les autres élèves de la classe ou de l’établissement. Ce qui s’avère bénéfique pour les autres mais également pour soi, car cette démarche permet aussi d’éviter l’effet «ping-pong», et de voir son enfant rattraper des poux plus tard. Pour les éradiquer correctement et durablement, on veillera donc à observer cette mesure essentielle de communication. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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CENTRE DE SOINS CAPILLAIRES BRANDREPORT

Un cuir chevelu sain pour de beaux cheveux On se préoccupe plus de leur apparence que de leur santé mais des pratiques adaptées permettent d’éviter les problèmes de cheveux. C’est ce que prône Vicky Terry depuis 7 ans dans son Centre de Soins capillaires à Lausanne avec la méthodologie Térapo Médik™ 100% québécoise et des ingrédients actifs 100% naturels.

icky Terry est experte en trichologie, cette science centenaire qui permet d’identifier et de traiter diverses affections et infections véhiculées par le système pileux. Une spécialisation globale, apprise au Canada, mêlant la dermatologie (peau) et la cosmétologie (cheveux) qui lui permet d’intervenir de la racine à la pointe: «Voyons le cuir chevelu comme un jardin: si l’on plante des graines dans un sol adéquat, on aura des cultures optimales. Il en va de même avec le cuir chevelu qu’il faut nettoyer et désengorger des résidus pour des cheveux sains. Ce traitement de base est très important. Et ce, dès les premiers signes de leur affinement, ou si leur perte est un problème dans la famille. Une analyse capillaire, à l’aide d’une micro-caméra, est le meilleur moyen de visualiser l’état du cuir chevelu, d’établir la cause véritable du déséquilibre et de suivre son évolution.» Souvent oubliés, nos cheveux sont pourtant un indicateur de santé: «C’est une mine d’information. On y trouve tout, de l’ADN au reflet du mode de vie passé et présent. Il faut

faire plus de prévention et informer sur la santé capillaire. On devrait consulter un professionnel sans attendre et prendre les choses en main. Comme le dentiste le fait pour la santé buccale.» Car les problèmes peuvent venir de très loin: «Il faut se demander pourquoi les cheveux tombent ou s’abîment. C’est la conséquence d’une cause profonde. Si ce n’est pas le cuir chevelu, cela peut venir de carences en fer, d’une prise de médicament, des habitudes capillaires ou même de facteurs émotionnels: le cheveu réagit beaucoup au stress qu’on lui inflige. Cela entraîne une contraction des vaisseaux sanguins qui affine le cheveu.» Ainsi la dimension psychologique est à prendre en compte dans l’affaiblissement du cheveu: «Une de mes clientes a arrêté d’en perdre une fois que ses problèmes familiaux étaient réglés, après 5 ans de tests et traitements infructueux. Elle a consulté divers dermatologues avant de venir chez moi et que l’on en trouve ensemble la cause. Il faut donc entretenir

le cuir chevelu pour éviter que cela s’aggrave avant de régler le nœud du problème. Souvent, mon rôle est de rassurer. J’apporte soutien, écoute et bienveillance. Parce que cela bouleverse l’image de soi et la confiance. Surtout chez les femmes: on est habitué à voir des hommes avec une calvitie.» D’autres affections capillaires, comme les pellicules, l’eczéma, le psoriasis peuvent trouver un dénouement positif. Vicky a une méthode rigoureuse et holistique, qui combine expertise, connaissance et solutions personnalisées en plusieurs étapes: Analyse capillaire, élaboration d’un plan de soins personnalisé et nettoyage du cuir chevelu: «Nous commençons par une analyse avec une micro-caméra. Puis, un questionnaire permet de cerner les habitudes capillaires, l’hérédité et l’état de santé général. On pose un diagnostic et le programme personnalisé sera développé en combinant des soins en cabines et à domicile avec des traitements laser. Selon l’évolution et les résultats du traitement, nous adaptons le plan.»

l’on perd ses cheveux depuis des années, le problème ne va pas se régler en deux semaines. D’où l’importance de la prévention et de réagir vite si l’on voit des problèmes arriver. Les soins à domicile demandent de la rigueur et un peu d’implication personnelle. Donc je dis que je n’ai à pas de solutions miracles, mais des vraies solutions.» Au vu du résultat, les tarifs pour la consultation personnalisée (100.-) et le nettoyage détox (130.-) sont avantageux. Et c’est le moment d’agir: la mue saisonnière du printemps met nos cheveux à rude épreuve. Dans les jours à venir, elle entraînera une perte plus abondante. Une cure vitaminée serait la solution, car un cuir chevelu engorgé empêchera alors les cheveux de repousser épais et solides. Comme dirait Vicky Terry: le printemps arrive, pensez à vos fleurs! TEXTE LOUIS VINCENT

Une formule qui a fait ses preuves. Vicky a affiché des photos d’avant-après montrant des résultats impressionnants. Modeste, elle ne veut pas en dire trop: «Les mieux placés seraient les clients. Je leur explique qu’il faut du temps. Si

CONTACT. Centre de Soins Capillaires Escaliers du Grand-Pont 5 1003 Lausanne À gauche: Cuir chevelu engorgé. À droite: Cuir chevelu dégagé suite à un soin essentiel au Centre de SoinsCapillaires. Ici, il y avait de la place pour ces nouveaux cheveux. Les images ont été agrandies 200 fois avec un trichoscope

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ARTHROSE

Hésiter, c’est risquer sa santé L’arthrose est l’une des trois causes principales de l’invalidité. Les femmes sont les sujets les plus à risque, plus particulièrement aux genoux ou aux doigts, mais les hommes ne sont pas épargnés pour autant. L’arthrose est une maladie incurable, cependant il existe quelques recommandations de thérapies. Une chose est sûre: en cas de doute, n’attendez pas trop longtemps avant d’agir. Présentation.

’est vrai, les faits et chiffres quant à l’arthrose ne sont pas vraiment encourageants. La maladie est très répandue: d’après les spécialistes et les institutions telles que la Ligue suisse contre le rhumatisme, en Suisse, 90 % des plus de 65 ans souffrent d’une forme d’arthrose. Chez la plupart des patientes, ce sont les articulations des genoux qui sont touchées. Chez les cas héréditaires, ce sont surtout les articulations des doigts qui sont concernées chez les femmes, tandis que les hommes souffrent plutôt des hanches. Mais qu’est-ce que l’«arthrose», exactement? D’après la Ligue suisse contre le rhumatisme, l’arthrose est une maladie rhumatismale dégénérative qui se manifeste par une détérioration lente et progressive du cartilage articulaire. Chaque articulation constitue un maillon mobile reliant deux os ou plus. Au niveau de la cavité articulaire, les os sont recouverts d’une fine couche de cartilage, qui, lorsque les articulations sont saines, forme un tampon élastique doté d’une surface lubrifiée bien lisse. Or, en cas d’arthrose, le cartilage est endommagé, voire entièrement détruit ou usé. Conséquence: les chocs auxquels est exposée l’articulation ne sont plus amortis et les os en phase dégénérative se touchent directement lors d’un mouvement, affectant ainsi les tissus environnants, ce qui provoque des douleurs. La douleur provient de ces tissus, et non des os endommagés, puisque ces derniers ne contiennent aucune terminaison nerveuse. La conséquence principale de cette détérioration de l’articulation et de la douleur est une réduction considérable de la mobilité. Les experts insistent sur le fait que l’arthrose n’est pas une maladie mortelle, mais qu’elle peut s’aggraver, jusqu’à provoquer, dans le pire des cas, l’invalidité. Aucune guérison possible, mais un soulagement est envisageable Bien qu’il n’existe aucune façon de guérir l’arthrose, il est possible de la traiter. Pour cela, les experts soulignent qu’il ne faut pas oublier que la maladie peut se montrer très changeante, mais qu’une association des bons traitements peut soulager les douleurs et réduire l’inflammation. Ainsi, l’articulation reste souple et le malade conserve son autonomie. Idéalement, le médecin traitant, le rhumatologue, les thérapeutes et toutes les personnes compétentes devraient travailler ensemble pour établir un programme de traitement individuel qui couvre tous les aspects de la maladie. Ce programme devrait également comprendre un aspect de physiothérapie

Le patient peut également avoir lui-même une influence directe sur l’évolution de la maladie. Il a par exemple été prouvé qu’il est possible de s’aider soi-même en mangeant équilibré.

qui fasse bouger les articulations concernées et qui renforce la musculature afin de préserver la mobilité du patient au maximum. Le patient peut également avoir lui-même une influence directe sur l’évolution de la maladie. Il a par exemple été prouvé qu’il est possible de s’aider soimême en mangeant équilibré, non seulement parce qu’une alimentation équilibrée permet de rester en bonne santé générale, mais également car chaque kilo en trop est un poids supplémentaire pour les articulations, ce qui aggrave les douleurs et affecte encore plus la mobilité. Ainsi, les patients qui essayent de réduire leur poids en mangeant équilibré soulagent leurs articulations par la même occasion. En cas de doute, réagissez immédiatement Les spécialistes insistent sur le fait qu’il convient de consulter un médecin dès l’apparition des premiers signes de l’arthrose. Une personne misant trop longtemps sur l’automédication risque de voir la maladie progresser et de rendre le traitement plus compliqué. Alors, quels sont les symptômes concrets à surveiller? 1. Douleurs de fatigue Elles se manifestent surtout le matin, ou après une longue période d’inactivité, par exemple après être resté assis trop longtemps. L’articulation donne l’impression d’être «rouillée» et doit bouger lentement pendant une courte période. La plupart du temps, ces signes de l’arthrose (rigidité, douleurs) disparaissent au bout de 15 à

RECONNAITRE LES SYMPTÔMES DE L‘ARTHROSE DES DOIGTS. L‘arthrose des doigts est une maladie sournoise qui passe souvent inaperçue pendant longtemps, ou que l‘on interprète à tort. La liste suivante de questions est basée sur l‘indice de Dreiser, considéré comme un moyen efficace pour identifier les symptômes de l‘arthrose des doigts et en quantifier la gravité. Si vous avez des difficultés à réaliser une ou plusieurs des activités suivantes, il est recommandé de consulter votre médecin traitant. 1. Êtes-vous capable de tourner une clé dans une serrure? 2. Êtes-vous capable de découper de la viande avec un couteau? 3. Êtes-vous capable de découper du tissu ou du papier avec une paire de ciseaux? 4. Êtes-vous capable de soulever une bouteille pleine avec la main concernée? 5. Êtes-vous capable de serrer le poing? 6. Êtes-vous capable de lacer vos chaussures? 7. Êtes-vous capable de coudre? 8. Êtes-vous capable d‘utiliser un tournevis? 9. Êtes-vous capable de fermer des boutons? 10. Êtes-vous capable d‘écrire pendant longtemps? 11. Accepteriez-vous de serrer la main de quelqu‘un sans aucune hésitation?

30 minutes. En revanche, s’il s’agit d’une arthrite rhumatoïde, les douleurs durent plus longtemps. 2. Douleurs à l’effort Le nom dit tout: les douleurs apparaissent lorsque l’articulation subit une charge. La course, la randonnée et toutes les activités similaires deviennent nettement plus difficiles à pratiquer, surtout lorsque l’on le fait sur des chemins abruptes. 3. Douleurs persistantes À un stade plus avancé de la maladie, les articulations touchées sont douloureuses, qu’elles soient en mouvement ou subissent une charge ou non. Elles peuvent être enflammées. En outre, la maladie devient visible à l’œil, sous la forme d’enflures ou d’épanchement au genou, par exemple, ou encore sous la forme d’enflures et de rougeurs au niveau des articulations des doigts. 4. Réduction de la mobilité Bien souvent, la conséquence des symptômes décrits ci-dessus est la perte progressive de la mobilité au niveau des articulations touchées. Au stade final, la maladie peut également se manifester sous la forme de douleurs nocturnes. 5. Hypersensibilité au froid Un des symptômes précoces typiques de l’arthrose des doigts est l’hypersensibilité des mains au froid. Pour en savoir plus, voir ci-dessous. TEXTE SMA

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21.03.18 15:27

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BÉNÉVOLAT-VAUD BRANDREPORT

Santé: les effets bénéfiques des groupes d’entraide En cas de difficultés physiques ou psychiques, il n’est pas toujours facile de faire face à la situation et de se faire comprendre des autres. Pour apprendre à mieux vivre avec et améliorer ses relations, les groupes d’entraide permettent d’apporter un réel soutien. En Suisse romande, le centre Info-Entraide VD, en lien avec Info-Entraide Suisse et l’Association Bénévolat-Vaud, aiguille les personnes concernées et offre un cadre pour l’organisation de ces rencontres. Lorsque l’on est atteint d’une maladie rare ou chronique ou encore d’une maladie psychique, il est parfois compliqué de savoir comment affronter le quotidien. Si le corps médical peut apporter une réponse par l’intermédiaire d’un traitement adéquat, le «vivre avec» constitue une toute autre problématique. Pour faire face à cette situation et trouver des solutions dans le but d’améliorer son quotidien et ses relations avec ses proches, il peut être particulièrement utile et soulageant de participer à un groupe d’entraide. En Suisse romande, le centre Info-Entraide VD s’implique activement afin de pouvoir proposer ce type d’accompagnement aux personnes concernées, ce qui permet de rassembler patients et/ou proches pour leur permettre d’échanger autour de leur vécu et des stratégies qu’ils mettent en place pour vivre avec cette situation. «Notre rôle consiste à soutenir la création de ces groupes d’entraide autogérés dans les cantons de Vaud, Genève, Fribourg et Valais, précise Maurizia Rossini, coordinatrice au sein d’Info-Entraide VD. L’idée de ces groupes est de pouvoir réunir les personnes qui vivent les mêmes situations par rapport à une maladie somatique ou psychique ou encore une addiction. Qu’ils soient patients ou proches, ces réunions leur permettent de se rencontrer et d’échanger pour apprendre les uns des autres et se soutenir mutuellement.» Si le personnel du centre est présent durant les premières rencontres pour expliquer en quoi consistent

ces groupes et poser le cadre, les réunions s’effectuent ensuite sans la présence de professionnels. En étant autogérés, ces groupes permettent à chacun de pouvoir s’impliquer tout en développant différents types de compétences telles que l’animation des rencontres, la tenue des listes de présence ou encore la réservation des salles et l’organisation des réunions. Le centre Info-Entraide VD met plusieurs salles à disposition des groupes et certaines rencontres peuvent aussi se dérouler dans d’autres lieux tels que des cafés, des salles de restaurants ou de paroisses.

contribuer à prévenir les risques de rechute - et d’une fois par mois environ pour les maladies somatiques, les membres se retrouvent en organisant eux-mêmes leurs réunions. Les effets s’avèrent alors bénéfiques. «Il est fréquent d’éprouver un fort sentiment de solitude lorsque l’on est atteint d’une maladie rare ou chronique par exemple, ajoute Maurizia Rossini. Le fait de pouvoir prendre part à ces groupes et de s’apercevoir que d’autres personnes vivent la même situation et comprennent ce que l’on peut ressentir constitue

Patients actifs Mieux informés et connaissant davantage comment vivre avec leur situation, les patients acquièrent également la capacité d’agir avec leur médecin. En étant capables d’exprimer ce qu’ils vivent ainsi que leurs préférences, ils peuvent interagir avec le corps médical en tant que connaisseurs et experts par expérience et non plus en tant que patients uniquement. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Il est fréquent d’éprouver un fort sentiment de solitude lorsque l’on est atteint d’une maladie rare ou chronique par exemple. — MAURIZIA ROSSINI, COORDINATRICE AU SEIN D’INFO-ENTRAIDE VD L’union fait la force Le canton de Vaud compte environ 190 groupes d’entraide autogérés. Dans l’ensemble de la Suisse, on en dénombre quelques 2200 consacrés à 280 sujets différents, dont trois quarts concernent des maladies physiques et psychiques et un quart concerne des thématiques sociales. A raison d’une fois par semaine lorsqu’il s’agit d’addictions - une fréquence hebdomadaire permet de

souvent un réel soulagement. Et en apprenant à s’exprimer en public et à partager leur vécu, les membres ont également la possibilité d’apprendre à améliorer la manière dont ils peuvent gérer leurs relations. Ces réunions permettent en outre de pouvoir apprendre les uns des autres, notamment en découvrant les stratégies qu’ils sont parvenus à mettre en place et la manière dont elles les ont aidés.»

Contact pour rechercher ou créer un groupe Info-Entraide VD bénévolat-vaud Av. Ruchonnet 1 1003 Lausanne www.benevolat-vaud.ch/info-entraide-vd entraide@benevolat-vaud.ch 021 313 24 04

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Détente et vitalité, vivez l’expérience du Thermes Parc à Val-d’Illiez Pour se revitaliser en douceur, les bains thermaux constituent des lieux à privilégier. Dans le Val-d’Illiez, le Thermes Parc offre aux visiteurs des infrastructures de grande qualité. En ce début de printemps, on se laisse guider pour vivre une expérience unique. PAR THOMAS PFEFFERLÉ

Au sein du Val-d’Illiez, un petit coin de paradis est à découvrir. Petit? Le Thermes Parc, qui fait figure d’incontournable depuis quelques années déjà, s’étale tout de même sur quelques 11 hectares. Et le site offre aux visiteurs et amateurs de détente des infrastructures exceptionnelles: bassins chauffés extérieurs et intérieurs, rivière naturelle, bains bouillonnants, cascade, hammams, jacuzzis ou encore SPA. Arrivé sur place, on laisse donc son stress au vestiaire pour se laisser aller dans cet univers entièrement dédié au bien-être et à la vitalité. Idéal pour les couples, le Thermes Parc constitue le lieu incontournable pour démarrer la saison printanière en douceur. Après un hiver éprouvant, l’heure est en effet à la revitalisation. Très apprécié, l’établissement dispose de toutes les installations et infrastructures nécessaires pour vivre une expérience de détente unique dans un cadre exceptionnel. Epicurisme en altitude Et puisque les soins du corps comprennent également une alimentation équilibrée, le Thermes Parc

dispose par ailleurs de plusieurs établissements de restauration. On profite d’y déguster une cuisine authentique et des plats sains, confectionnés avec des produits locaux. Et aux alentours du site, on peut par ailleurs profiter d’une offre gastronomique et culinaire exceptionnelle puisqu’une centaine de restaurants en altitude de haute qualité sont à disposition. Pour profiter de cet endroit idyllique et de ses nombreux atouts, pourquoi ne pas s’accorder une ou plusieurs nuits sur place? Dans cette optique, l’établissement bénéficie d’une importante capacité d’accueil. Plus de 100 appartements avec balcon sont en effet proposés au sein de la résidence du site. Certains studios à louer peuvent d’ailleurs comprendre jusqu’à cinq pièces. Au total, l’établissement compte 480 lits. Détente revitalisante L’établissement des Bains du Val-d’Illiez n’a par ailleurs pas hésité à élargir son offre thermale avec différentes activités de revitalisation. Des cours d’aquabike sont par exemple proposés afin de pratiquer une activité vivifiante sans ressentir l’effort, tout en favorisant le drainage au niveau des jambes. Depuis quelques années, la rivière naturelle dont dispose le site permet en outre de profiter d’une eau provenant de la profondeur des montagnes riche en calcium, magnésium et souffre pour revitaliser le corps.

Evasion Bien être: CHF 646.- (pour deux) • Un verre de bienvenue • Séjour de deux nuits en appartement 2 pièces • Accès illimités aux bains avec linge de bains inclus • Petit déjeuners • Un massage de 20 minutes par personne peignoirs inclus • Une place de parc durant le séjour inclus Code promo: SANTÉ18

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BRANDREPORT BIOTTA

Le jeûne à base de jus comme redémarrage pour le corps: témoignage Une semaine entière sans nourriture solide? Une idée quasiment insupportable lorsqu’on y pense pour la première fois. En ce qui me concerne, au moins. J’ai pourtant décidé de donner une chance à la Semaine de Wellness Biotta et viens d’achever le cinquième et dernier jour de mon jeûne à base de jus. Si vous voulez en apprendre plus sur mon ressenti de cette expérience, c’est ici! TEXTE MIRIAM DIBSDALE

a Semaine de Wellness Biotta promet une désintoxication physique et mentale sans que le corps manque de nutriments et vitamines essentiels pendant l’expérience. On y parvient grâce à la consommation contrôlée de divers jus de fruits et de légumes, et en renonçant à la nourriture solide pendant une semaine. C’est ainsi que le corps reprend des forces, se purifie et ouvre la voie à un nouveau mode de vie. Ça sonne trop beau pour être vrai? Moi aussi j’avais mes doutes au moins au début. Pourtant, quand j’ai reçu ce colis plein de jus, ma curiosité et mon désir de voir les résultats l’ont emporté: j’avais hâte de commencer mon jeûne. Mon corps s’habituera-t-il rapidement aux circonstances, ou penserais-je sans arrêt à la nourriture? Pourrais-je réussir ou échouerais-je lamentablement? Autant de questions qui se bousculaient dans ma tête. La préparation, une étape incontournable Comme le dit l’adage, bien préparé est à moitié gagné. C’est ce que je me suis dit lorsqu’il s’est agit de trouver une semaine qui conviendrait pour mettre en œuvre mon projet de jeûne. Déjà, il ne pouvait pas s’agir d’une semaine où des dîners entre collègues, apéritifs ou anniversaires étaient prévus. Dans le même temps, une semaine dépourvue de rendez-vous, seule à la maison, risquerait de me rapprocher dangereusement du frigo. C’est ainsi que j’ai opté pour une voie moyenne et choisi de commencer en milieu de semaine. Mes journées de travail structurées me permettaient de prendre des repas réguliers ; le week-end, un programme adapté au jeûne pouvait être organisé. Pour ne pas succomber aux sucreries à la maison, j’ai fait un effort pour me débarrasser au préalable de toutes les friandises qui s’y trouvaient. Plus forts ensemble J’imaginais déjà les midis solitaires, où je me retirerais dans mon bureau pour m’épargner l’image de mes collègues en train de prendre leur déjeuner. Pour éviter cette perspective peu agréable, j’ai trouvé la solution: deux de mes collègues, Yana Shimbova et Anja Cavelti, ont accepté de suivre le jeûne de la Semaine de Wellness Biotta en même temps que moi. Notre soutien mutuel allait certainement nous faciliter la tâche. Et en effet: nous profitions de notre pause déjeuner pour partager nos expériences, nous motiver les unes les autres, profiter du soleil et recharger nos batteries. Nous avons connu les

Miriam Dibsdale

mêmes phases de hauts et de bas, mais aucune d’entre nous n’a eu envie d’abandonner: nous avions relevé ce défi à trois, et allions l’accomplir tout aussi unies. Le chemin et long et semé d’embûches Bien que je sois satisfaite de la semaine dans son ensemble, certains obstacles avaient fait naître des doutes en moi. Surtout durant les deux premiers jours, j’ai souffert de maux de tête violents. N’étant pas consommatrice de nicotine et rarement de caféine, il ne pouvait s’agir de symptômes de privation. Il est tout à fait possible, en revanche, que mon corps souffrait du manque de glucose, ou qu’il s’agissait d’une simple coïncidence avec le début du jeûne. En outre, j’étais plus fatiguée que d’habitude, mais puisque je m’y attendais, j’avais adapté mes projets de sortie pour aller me coucher en temps voulu. Mon sommeil m’apportait aussi plus de repos que de coutume. C’était probablement dû au fait que mon corps ne devait pas accomplir le travail de digestion. Heureusement, je n’ai presque pas eu de fringales. Bien entendu, je restais attirée par les différentes odeurs de nourriture dans les transports publics et très réceptrice à la publicité de restauration rapide, mais j’ai rapidement appris à les oublier. L’étape la plus dure fut sans doute le dernier jour de mon jeûne, qui tombait dans mon cas sur un dimanche: une grosse erreur, comme j’ai fini par le comprendre. Mon corps se languissait depuis longtemps de nourriture solide, et j’avais trop de temps libre que mon cerveau utilisait pour penser à la nourriture sous toutes ses formes. Se «sentir renaître» Grâce à ce jeûne à base de jus, j’ai appris à manger de manière plus consciente et à en profiter. Le temps montrera si des effets se manifesteront à long terme.

Mais lorsque j’ai pu m’autoriser une galette croustillante, couverte de séré aux herbes, j’ai été aux anges. Jamais je n’avais apprécié un repas aussi simple davantage qu’aujourd’hui. En trois mots, une explosion de saveurs. Je suis aussi plus qu’impatiente de ne plus devoir m’imposer des limites en matière de nourriture, et cela dès demain. Ça fait des jours que j’imagine l’assemblage de mon premier menu. Et non, je n’ai pas l’intention de me goinfrer de fast-food: je tiens à apprécier chaque bouchée de mes prochains repas.

Malgré les difficultés initiales et mon combat vers la fin de la semaine, je peux dire avec fierté avoir bien maîtrisé cette semaine. J’ai lancé un défi à mon corps, formé ma propre volonté, et tenu bon jusqu’à la fin. Je me sens plus en forme, en meilleure santé et suis très motivé pour manger plus consciemment à partir de maintenant, afin de pouvoir résister à la faim. Grâce à cette expérience, je sais que ma volonté est assez forte pour y arriver.

RETOURS DEUX AUTRES EXPÉRIENCES. Anja Cavelti, que pensez-vous de la Semaine de Wellness Biotta? Je me sens en forme et pas affaiblie du tout, malgré cette procédure d’adaptation. Vous avez suivi le programme de la Semaine de Wellness pour la deuxième fois déjà; en quoi votre perception du deuxième «tour» a-telle été différente? La différence était même assez frappante. La première fois, je n‘ai pas remplacé les boissons de petit-lait par des jus sans lactose. En raison de ma légère intolérance au lactose, j’ai par conséquent eu plus de mal à ne consommer que des jus. Cette deuxième fois, ça s’est beaucoup mieux passé. En outre, mes pensées ne tournaient pas constamment autour de la nourriture comme la première fois. Qu‘est-ce qui vous a le plus dérangé? Je suis habitué à consommer de la nourriture solide à midi, ainsi que le soir. M’en abstenir m’a mise à l‘épreuve. Le corps se rend compte qu‘il manque de nourriture. Le

Anja Cavelti

deuxième jour, j‘ai ainsi eu très faim, je me suis sentie faible et fatiguée. Heureusement, ces effets ne se sont guère reproduits dans les jours qui ont suivi. Qu’est-ce que vous allez retenir de cette semaine? Je me suis prouvé que j‘ai assez de volonté pour passer la Semaine de Wellness Biotta. À l‘avenir, j‘aimerais manger de manière plus consciente et davantage écouter mon corps, afin de savoir s’il a vraiment faim ou s’il cherche juste à grignoter.

Yana Shimbova, vous avez suivi la Semaine de Wellness Biotta pour la première fois, et vous l’avez réussie. Comment vous sentez-vous? Je suis soulagée. J‘ai même perdu un peu de poids et me sens en bonne forme physique. Est-ce que tout s’est déroulé comme vous l’imaginiez? Dans mon esprit, j‘étais prête à devoir subir la faim durant une semaine. En fin de compte, cette attente s’appliquait uniquement aux deux derniers jours du jeûne. Vers la fin de la procédure, je ne pensais plus qu‘à la nourriture et avais souvent faim. Une fois, je pouvais à peine m’endormir, tellement j’étais affamée. Rétrospectivement, je comprends que je n’ai tout simplement pas été assez occupée pendant ces deux jours. C’est quelque chose que j’organiserais différemment si j’envisageais de m’y mettre une deuxième fois. Auriez-vous alors envie de vous relancer dans l’aventure? Oui, pourquoi pas. Une fois par an, cela me semblerait

Yana Shimbova

possible, à un moment donné en dehors des vacances, jours fériés et sans obligations sociales. Quelle conclusion tirez-vous de cette semaine réussie? Je me suis surprise moi-même d’avoir tenue bon durant toute une semaine. Je suis particulièrement fière d‘avoir renforcé ma volonté et réduit ma consommation de cigarettes de la moitié. A partir de maintenant, je voudrais manger plus sainement et arrêter de fumer dans un proche avenir.

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ALLERGIES

Rhume des foins: Les remèdes sont-ils sans danger? Les remèdes en sont-ils vraiment? Que ce soit dans les déodorants, les crèmes ou autres cosmétiques, l’heure est à la traque de l’aluminium. Pourtant, ce métal dénué de vertus pour l’organisme est bien présent dans les vaccins. Depuis les années trente, il est utilisé dans la désensibilisation par voie sous-cutanée, notamment dans la lutte contre les symptômes du rhume des foins, ce qui soulève de nouvelles interrogations sur l’intérêt d’un tel traitement représentant des risques encore méconnus pour l’organisme.

a vague de froid étant terminée, nous nous réjouissons tous désormais de l’arrivée du printemps. Tous? Non. Ceux qui sont victimes du rhume des foins redoutent cette période. Avec la pollinisation des arbres, des graminées ou encore des herbacés, certains symptômes tels que rhinite, conjonctivite ou, à long terme, de l’asthme allergique se déclenchent. En Suisse, on estime à 20% le nombre de personnes allergiques au pollen. Un tiers de la population serait sensibilisé à un allergène. «Cela signifie que ces personnes ont une prédisposition à une allergie sans en ressentir les symptômes», apprend-on sur SanteWeb.ch. Et ces chiffres seraient en constante évolution. Selon l’Organisme mondial de la santé (OMS), la moitié du monde occidental souffrira d’allergie d’ici à 2050. Il s’agirait de la «maladie des temps modernes», en lien direct avec l’industrialisation et le réchauffement climatique, qui précipite l’activation de la pollinisation. Parmi les moyens de lutter contre le rhume des foins, certaines personnes optent pour la «vaccination». Inscrit dans le langage courant, le terme «vaccin» n’est en réalité pas approprié dans ce contexte, puisque cette pratique née au début du 20ème siècle fonctionne à l’inverse des autres vaccins. «Ce traitement consiste en l’administration de l’allergène responsable de l’allergie respiratoire à des doses croissantes à l’individu malade, explique le Docteur Cyrille Francillon, allergologue à Yverdon-les-Bains. Cela a pour conséquence une augmentation de la tolérance à l’allergène».

mais qui pourrait receler des risques pour l’organisme sur le long terme. En effet, dans le cas de l’immunothérapie sous-cutanée, des sels d’aluminium utilisés comme adjuvants sont ajoutés aux allergènes. «C’est parce que l’adjuvant entraîne une légère inflammation locale que le système immunitaire réagit durablement aux allergènes. L’adjuvant le plus fréquent et le mieux étudié est l’aluminium. Il est utilisé partout dans le monde depuis de nombreuses décennies, également dans les vaccins», précise Swissmedic. La désensibilisation au rhume des foins se décline sous forme de 40 injections sur trois ans. Chaque injection contient entre 0,6 et 1mg d’aluminium. Ce qui correspond à un demi centimètre carré d’une feuille d’aluminium. Les sels d’aluminium n’ont aucune vertus pour l’organisme, contrairement à d’autres matériaux comme l’or, le zinc, le fer ou le magnésium, par exemple. A la différence de l’aluminium que l’on ingère via l’eau ou l’alimentation, une injection ne permet pas au matériau d’être éliminé par le transit intestinal. De fait, il

n’est pas conçu pour être évacué par l’organisme. Il peut donc s’accumuler dans le corps et devenir nocif sur le long terme. Depuis plusieurs dizaines d’années, les scientifiques s’interrogent sur la nocivité de ce métal que l’on ingère en permanence, sous différentes formes. Dans une émission diffusée sur France Télévision en 2016, la neurotoxicité de l’aluminium est soulevée, ainsi que son lien avec l’augmentation des risques de développer la maladie d’Alzheimer. Chez les enfants de moins de six mois, la barrière hémato-encéphalique n’est pas encore formée, ce qui entraîne une accumulation de l’aluminium dans le cerveau, d’où il ne ressortira pas. Or, le métal est bien présent dans les laits en poudre, comme dans quantité d’autres aliments industriels. En effet, le sulfate d’aluminium est utilisé sous forme d’additif. On en trouve également dans les agents levants, les conservateurs, les colorants, ou encore les arômes, sans qu’il soit forcément indiqué sur les emballages. En Europe, aucune limite n’a été fixée aux fabricants, pour qui il serait trop onéreux de faire extraire ce métal, le plus abondant de l’écorce terrestre.

Dans le cas du rhume des foins, on parle alors de désensibilisation, d’immunothérapie allergénique , ou ITA. «Ce traitement est administré soit par injections sous-cutanées (immunothérapie sous-cutanée, ou ITSC), soit oralement, par ingestion et donc contact avec la muqueuse buccale (immunothérapie sublinguale, ou ITSL)», expliquent les experts de Swissmedic, autorité d’autorisation et de contrôle des produits thérapeutiques en Suisse.

«Les études expérimentales ont montré qu’une partie de l’aluminium injecté dans le muscle circule dans l’organisme et est capable de gagner en faible quantité le système nerveux central où il va s’accumuler», a expliqué le professeur Gherardi, spécialiste des maladies neuromusculaires, lors d’une conférence de presse sur le sujet, en 2017. Selon lui, l’aluminium pourrait favoriser l’apparition de la myofascite à macrophages. Cette maladie se manifeste par des douleurs, de la fatigue et des troubles de la cognition. Christopher Exley, biologiste britannique titulaire d’un doctorat en écotoxicologie sur l’aluminium a déclaré, lors de la même conférence de presse: «Il y a un manque de connaissance sur l’aluminium. On ne sait pas aujourd’hui ce que peut provoquer une exposition lente et consistante à l’aluminium pendant des années» et «on peut se demander si des maladies neurologiques auto-immunes comme la sclérose en plaques ne seraient pas, elles aussi, liées à l’aluminium». Pour ce spécialiste, l’aluminium pourrait également avoir un lien avec l’autisme. Dans le monde moderne que l’on a baptisé «l’âge de l’aluminium», tous les humains sont exposés à l’aluminium tout au long de leur existence depuis la conception, de la naissance à la mort, explique-t-il. L’aluminium s’accumule dans le corps avec l’âge, et chaque fois qu’un individu reçoit une injection de vaccin qui comprend des adjuvants à l’aluminium , on court le risque de voir se développer une réponse immunitaire à la fois contre l’adjuvant et contre n’importe quelle réserve d’aluminium importante dans le corps.» Cependant, des alternatives naturelles existent afin de remplacer les sels d’aluminium par d’autres adjuvants, comme la tyrosine ou le calcium de phosphate, qui servent au même dessein. Cependant, l’aluminium ayant été validé par les entités responsables depuis longtemps, celles-ci ne semblent pas pressées d’effectuer les recherches nécessaires et coûteuses afin de trouver une solution moins controversée.

«Cette méthode est efficace, affirme le Docteur Francillon. Elle a démontré son efficacité pour le rhume des foins dans de nombreuses études scientifiques. Une grande majorité des patients traités voient leurs symptômes diminuer significativement, mais rares sont ceux qui n’auront plus du tout de symptômes.»

La désensibilisation destinée à lutter contre le rhume des foins est-elle sans danger? Et la prise de risques en vaut-elle la chandelle? Selon Swissmedic: «il a été montré que le traitement de désensibilisation entraînait des modifications de la réponse immunitaire, mais il n’a pas été prouvé que ces modifications engendraient un soulagement des symptômes.»

Il convient cependant de s’interroger sur le bien fondé d’un traitement qui n’est pas indispensable à la survie,

TEXTE AMELE DEBEY ANNONCE

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INTERVIEW YANN SOMMER

«D’après moi, une alimentation variée, avec des recettes diversifiées, est primordiale» Il est connu comme étant le numéro 1, gardien du Borussia Mônchengladbach et de l’équipe nationale suisse. Une fois hors du terrain, ce chef amateur passe volontiers derrière les fourneaux pour tester de nouvelles recettes. Dans une interview accordée à Focus Santé, il explique comment il s’est pris de cette passion et ce qu’il pense des régimes. vulnérables. Heureusement pour moi, la plupart des commentaires sont positifs, mais il y en a bien sûr des négatifs. Il faut simplement vivre sa vie sans se laisser atteindre.

Yann Sommer, vous êtes sportif professionnel, votre corps est donc très important pour vous. Quel est votre secret pour garder la ligne et la santé? À vrai dire, pour moi c’est la santé le plus important: tant que l’on est en bonne santé, la vie est plus facile. C’est pour ça qu’elle est si importante, et c’est pour ça que je fais tout mon possible pour rester en bonne santé. Mon corps doit toujours être en mesure d’accomplir de grandes performances, c’est pourquoi je dois me sentir bien dès le matin, quand je me lève. Je mange très équilibré.

Vous laissez-vous atteindre par les critiques négatives publiées dans les médias? Non plus. Je lis très rarement les journaux, que je sois dans une bonne ou une mauvaise passe. La critique fait partie du métier. Vous êtes accompagné d’un coach mental, comment vous a-t-il aidé jusqu’ici? Cela ne fait que quelques années que nous travaillons ensemble et j’apprécie ce travail. En tant que personne extérieure, il a un autre regard, ce qui permet un échange bénéfique et me prépare pour les prochains défis à relever.

Dans votre blog, «Sommer kocht», vous faites régulièrement découvrir vos créations à vos lecteurs et followers. D’où vous vient votre passion pour la cuisine? De ma famille, sans hésiter. Mes parents cuisinent tous les deux très bien et j’ai grandi au sein d’une famille de gourmets. Mes parents avaient tous les deux un travail, nous avions donc pour habitude de cuisiner et manger ensemble, le soir. J’ai également été grandement influencé par nos vacances annuelles dans le Sud de la France, où ils avaient une maison. Nous faisions toujours nos courses au marché provençal et je me souviens parfaitement des différentes odeurs, formes et couleurs.

Vous avez eu une légère microdéchirure musculaire. À quoi pensezvous lorsque vous êtes blessé? Par chance, je n’ai jamais eu de blessure grave jusqu’à présent. Dans le sport, c’est bien sûr ce qui peut vous arriver de pire, d’être arrêté brusquement à cause d’une blessure. Cependant, une blessure sans influence extérieure peut être le signe que votre corps a besoin d’une pause, surtout lorsqu’il s’agit d’un muscle. Cela signifie que vous devez redescendre et donner à votre corps tout le temps dont il a besoin pour se remettre complètement.

Vous souvenez-vous du premier plat que vous avez cuisiné? J’ai vraiment commencé à apprendre à cuisiner lorsque j’ai déménagé. Mes premières créations n’étaient donc pas des menus étoilés, c’étaient plutôt des plats simples. Le plus souvent, parfois même plusieurs fois par semaine, je faisais des pâtes au pesto ou à la sauce tomate. C’est en m’intéressant à la nourriture saine et à la cuisine que j’ai pu développer mes compétences, essayer de nouvelles recettes et varier mon menu. Que retrouve-t-on toujours dans votre cuisine? Il y a quelques aliments que je n’aime pas voir manquer: fruits et légumes frais, huile d’olive et herbes fraîches comme du thym ou du romarin. Que pensez-vous des régimes low-carb,paléo ou autres? Je les trouve intéressants. J’ai même déjà goûté un plat paléo et cuisiné vegan. D’après moi, une alimentation variée, avec des recettes diversifiées, est primordiale. En plus, le goût est différent et ça me fait du bien, ainsi qu’à mon corps. Cela dit, je ne pourrais pas en faire un régime quotidien. Pour moi, un compromis reste la meilleure solution, car je dois faire attention avec mon activité sportive. De quoi ne pourriez-vous absolument jamais vous passer? Je pourrais bien me passer de tout. Par exemple, si on venait à retirer la viande de mon alimentation, le monde continuerait de tourner normalement pour moi. Avec le printemps qui arrive, qu’allez-vous servir à table? J’achète tant que possible des produits de saison. Je me réjouis donc de l’arrivée du printemps, je vais avoir le choix parmi plus de produits locaux. J’apprécie d’autant plus une tomate lorsqu’elle n’a pas parcouru des centaines de kilomètres et qu’elle vient de la région. Qui cuisine le plus: vous ou votre petite amie? Nous cuisinons souvent ensemble. En ce moment elle est assez occupée par ses études, donc c’est moi qui me mets le plus souvent derrière les fourneaux. J’ai plus de temps et cela m’amuse. La cuisine a ce don de me décontracter et de me déconnecter complètement de mes entraînements. Souvent, les gens associent un parfum ou un goût à un souvenir. Qu’en est-il pour vous? Cela me fait immédiatement penser à l’odeur de la ratatouille fraîche qui était omniprésente dans la maison de vacances de mes parents. Le parfum des légumes frais et des différentes herbes achetés sur le marché et mélangés dans la ratatouille me rappelle encore aujourd’hui mes vacances dans le Sud de la France.

J’apprécie d’autant plus une tomate lorsqu’elle n’a pas parcouru des centaines de kilomètres et qu’elle vient de la région. En tant que sportif, qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée, pour vous? Je mange beaucoup de légumes, de glucides et parfois de la viande et du poisson, mais pas tous les jours. Pour moi, la qualité est très importante, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de produits d’origine animale. C’est pourquoi je les achète sur le marché. Là-bas, on connaît les commerçants et on sait d’où viennent les produits. J’essaye tant que je peux d’éviter le sucre industriel, je ne consomme donc aucune boisson sucrée. Cependant, il n’y a aucun style de vie qui soit tabou pour moi, je peux aussi bien manger un bon hamburger avec des frites.

Depuis deux ans maintenant, vous tenez le blog culinaire «Sommer kocht» et vous êtes actif sur différents réseaux sociaux. Est-ce que cette présence vous est bénéfique professionnellement? Aujourd’hui les réseaux sociaux font partie du métier et ils sont importants. Les différents réseaux permettent un contact et un échange direct avec les fans et toutes les autres personnes qui s’intéressent à nous. Cependant, je tiens à ma vie privée et je n’utilise donc que les comptes officiels. Lisez-vous les commentaires négatifs? C’est malheureusement le côté négatif des réseaux sociaux. Nous sommes très exposés et nous sommes donc

Vous logez actuellement avec l’équipe nationale en Grèce, et vous vous préparez pour la Coupe du monde. Excité? Nous sommes à la fois fiers et conscients de notre chance d’avoir été sélectionnés pour la Coupe du monde et nous avons vraiment hâte. Déjà, lors de l’Euro en France, les Suisses étaient extrêmement enthousiastes. J’espère qu’il en sera de même cette année. Notre premier match sera contre le Brésil, et dans ce genre de compétition, le premier match est très important. L’année dernière, vous avez renouvelé prématurément votre contrat avec le Gladbach. Était-ce important pour vous? Oui! C’était même très important. Sentir la confiance d’une équipe, c’est très valorisant. Ce n’est pas évident de rester le numéro 1 pendant 4 ans en Bundesliga. Le renouvellement d’un contrat est important pour l’avenir et je suis vraiment fier de faire partie de cette équipe. Vous avez 29 ans et ne pourrez occuper le poste de gardien que quelques années encore. Qu’envisagez-vous pour votre avenir? Jusqu’ici je dois avouer que je n’y ai pas vraiment pensé. Les sportifs vivent surtout l’instant présent. Pour le moment, mon but est de terminer ma saison avec le Gladbach en beauté et de rester encore quelques années à mon poste. Avez-vous un modèle sportif? Il y a effectivement deux sportifs que j’admire, et j’ai déjà pu rencontrer les deux. Mon gardien de but modèle est et restera l’Italien Gianluigi Buffon, mon autre modèle étant Roger Federer. Le football est-il très présent dans votre vie privée? La plupart du temps je me déconnecte automatiquement du football lorsque je rentre chez moi. Bien sûr, il m’arrive de regarder un match à la télé ou bien d’analyser mes propres performances afin de m’améliorer, mais j’essaye d’y penser le moins possible. Je pratique la cuisine ou alors la musique, et mon environnement me permet de penser rapidement à autre chose. TEXTE MIRIAM DIBSDALE PHOTOS SOMMERKOCHT.CH

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Titan Tapes - La réussite venue du Japon ! Ce qu‘en pense Pascal Zuberbühler: Votre longue carrière de gardien de but a marqué l’histoire du football suisse : non seulement à Bâle, le club de première division le plus titré du pays, mais aussi dans l’équipe nationale. Que faites-vous maintenant? Je reviens d‘Angleterre, où j‘ai pu appliquer et transmettre mes connaissances, en tant qu‘entraineur de gardiens de but. J‘ai pu profiter d’un large champ d‘action, me suis beaucoup déplacé et ai acquis une expérience précieuse. Aujourd‘hui, j‘ai d‘autres projets en préparation, que j‘ai pu accepter grâce à l‘expérience acquise et qui vont me permettre de continuer d‘avancer. Il y a de la demande. Quelle est la différence entre la ligue anglaise et la Bundesliga? Les différences sont encore plus marquées que je ne l‘aurais cru au départ, surtout en termes de ressources financières et humaines. Outre l‘approche très analytique, l‘accent est mis sur les thérapies de récupération et de prévention. Ici, il est investi plus que partout ailleurs, et uniquement dans ce qui se fait de plus nouveau. Cependant, les moyens financiers ne sont pas les seuls à être mis en avant, mais aussi et surtout l‘énergie vitale de chaque individu. Tout le monde est investi à plus de 100 % sur le terrain. Les entraînements sont durs, mais les blessures sont limitées, et c‘est précisément parce que la condition physique et la capacité de récupération sont au plus haut niveau. Ici, il est primordial de comprendre l‘importance de la récupération et de la prévention. De nombreux athlètes de votre âge sont aux prises avec des problèmes physiques. Vous semblez être une exception?

Pascal Zuberbühler C‘est vrai, je suis en forme. La santé physique et le bien-être mental ont toujours été primordiaux pour moi. Je mange équilibré, m‘aménage d‘importantes pauses de tranquillité et passe autant de temps que possible avec ma famille. C‘est là que je fais le plein de forces. Garantir de bonnes performances physiques à tout moment est crucial dans mon travail. La récupération est la clé et le facteur temps, le plus important. Avec la bonne méthode et les bons produits, on peut aller loin. Les produits Phiten, dont vous avez déjà fait la promotion, font-ils toujours partie de ces produits? Oui, les produits Phiten sont toujours, les meilleurs quand il s‘agit d’aider à la récupération. À l‘époque, je les ai découverts grâce à Andy et Ilina Hug. En tant que gardien de but, mes mains étaient naturellement soumises à une énorme pression. Je n’avais pratiquement pas de temps pour récupérer. Il me fallait une solution qui marche rapidement et sans effets secondaires. J‘ai donc utilisé des Phiten Tapes tous les jours. Ils soulagent immédiatement, surtout lorsque les charges reviennent à intervalles courts. La circulation sanguine est très importante pour la récupération et ces bandes lui donnent un coup de fouet, comme un turbo. Avec elles, j‘ai pu guérir

efficacement des inflammations et soulager les douleurs associées, et j‘étais prêt à repartir en un rien de temps. Ce que je fais naturellement aujourd‘hui aussi. La société propose aujourd’hui bien plus de produits, pour chaque partie du corps. Je m‘en sers tous les jours. Et vous vous doutez bien que je ne suis pas le seul. Pour quelle raison de tels remèdes miracles viennent-ils toujours du Japon? Comme je le disais, j’ai déjà beaucoup réfléchi à cette question, et j’en viens toujours à cette conclusion : les Japonais sont connus pour leur approche holistique qui traite beaucoup plus intensément les causes et les points névralgiques de l‘individu. Ils peuvent donc appliquer une gamme beaucoup plus large de possibilités et utilisent cette diversité à la perfection. Le processus de consultation initiale complexe facilite énormément les actions suivantes. Philten jouit de décennies d‘expérience dans le domaine de la thérapie de la douleur, là où d‘autres fabricants cherchent encore au mauvais endroit avec des méthodes médicales conventionnelles limitées. La spécificité inédite est l‘approche holistique totale particulière lors de l‘application, lorsque la douleur est la plus forte. Ce qui au premier abord semble paradoxal est en fait très efficace et simplifie tellement les choses que même les personnes inexpérimentées peuvent rapidement et facilement utiliser cette thérapie. Ces bandes sont-elles comparables aux kinesio tapes que l‘on voit souvent? Non pas du tout, c‘est une idée fausse mais très répandue. Les Philten Tapes utilisent des ingrédients spéciaux qui

sont imprégnés dans les bandes. La technique complexe du kinesio-taping n‘est donc pas nécessaire. Cependant, les bandes Phiten sont élastiques et conviennent également pour le kinesio-taping, ce qui représente un avantage certain pour les thérapeutes.

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JEÛNE THÉRAPEUTIQUE

Un baume pour le corps et l’esprit Les stratégies «détox» promues par des magazines «lifestyle» et de mode n’ont rien de commun avec le séjour de jeûne thérapeutique qui propose l’élimination des toxines sous contrôle médical… en douceur, même si l’on n’y mange pas tout à fait à sa faim.

’est la qualité et non la quantité qui compte: celui qui s’apprête à se lancer pour la énième fois dans une cure de jeûne «maison» ne devrait pas s’étonner du manque de résultats. Contrairement à l’opinion commune selon laquelle cette pratique viserait surtout la perte de poids, les cures de jeûne médical ciblent non seulement l’effet immédiat, mais surtout des résultats à long terme. Pour cela, il suffit de se rendre dans un établissement spécialisé pour une durée plus ou moins longue; son emplacement est choisi pour effectuer un séjour en toute tranquillité. C’est la condition pour que le corps parvienne à accomplir ce que l’on lui demande. Les offres foisonnent lorsque l’on tape les mots magiques sur Google. Plutôt que de se jeter à l’aveugle sur celle qui figure en tête de liste, il faut s’orienter selon des critères précis. L’offre de qualité assure entre autres une régénération du corps améliorant le système digestif à long terme et sa détoxification, en assainissant les organes de manière naturelle par l’élimination de toxines. Elle produit des effets anti-inflammatoires susceptibles de soulager des douleurs chroniques, et promeut aussi un équilibre alimentaire retrouvé qui permet de s’affranchir, sinon entièrement, en tout cas de façon significative, des dépendances et d’un surpoids pénibles. L’organisme doit sortir fortifié de cette expérience pour que les défenses immunitaires soient relancées et que le stress du quotidien retombe.

daires afin de s’assurer du bien-être des jeûneurs. Vous n’aurez même pas faim Celui qui crie au scandale lorsqu’il scrute le menu qui, bien que défini avec le patient, est surtout constitué d’éléments liquides, devrait poursuivre sa lecture. Depuis des temps immémoriaux, le corps de l’homme s’adapte à la quantité de nourriture disponible à un moment précis. A l’âge de pierre, les jours fastes correspondaient à la prise d’un animal; ils pouvaient être suivis de semaines beaucoup moins riches, voire de périodes de

disette. Aujourd’hui encore, notre corps a la capacité de s’adapter aux quantités de nourriture disponibles. Au début, le corps brûle naturellement des sucres rapides. Au bout de 24 heures, ses stocks de glucose (glycogène) sont pourtant épuisés: il commence alors à s’attaquer à ses réserves protéiniques, situées surtout dans les muscles. Au bout de 48h, pour économiser ces pertes, il va puiser dans ses lipides. Pour pallier le déficit en glucose, le corps fabrique un substitut, à base de protéines et de lipides: les corps cétoniques. Le corps est

L’offre de qualité assure entre autres une régénération du corps améliorant le système digestif à long terme et sa détoxification, en assainissant les organes de manière naturelle par l’élimination de toxines.

avide de ces derniers, leur utilisation énergétique étant plus rapide que celle du glucose. Faute de glycogène, il s’en sert comme carburant, épargnant des fringales au jeûneur. Dans la foulée, le processus de détoxification s’enclenche. Peut-on affamer son cancer? Que le jeûne n’accomplisse pas de miracles semble évident. Ses effets à long terme sont largement basés sur la manière dont le patient met en œuvre les conseils qui lui ont été communiqués au jour le jour, dans son contexte familier. Toujours est-il que l’on attribue au jeûne des pouvoirs généralement réservés à la magie. Y a-t-il du vrai dans ces rumeurs? La médecine officielle confirme le potentiel du jeûne en matière de glycémie et de taux de cholestérol; le surpoids et le diabète de type 2 se trouvent aussi fortement combattus. Des données indiquent également que ces cures pourraient avoir des effets positifs sur des pathologies chroniques, telles que les maladies rhumatoïdes. L’étude soulignant cette possibilité rappelle néanmoins que les participants avaient adopté des changements comportementaux dépassant largement la durée du jeûne afin d’arriver à ces résultats. Il existe des hypothèses allant dans la même direction concernant des maladies cardio-vasculaires et, dans une certaine mesure, des cancers.

La médecine officielle confirme le potentiel du jeûne en matière de glycémie et de taux de cholestérol.

Une surveillance médicale indispensable Tout programme de jeûne sérieux impose la réalisation d’un bilan de santé à l’arrivée des patients. On s’assure ainsi de leur aptitude à suivre un jeûne, mais ce n’est pas tout: c’est aussi en fonction de ces résultats qu’est composé le programme nutritionnel et d’exercice physique que celui-ci suivra durant une période déterminée. L’accompagnement ne doit pas s’arrêter là: il est tout aussi essentiel que le jeûneur reçoive des conseils sur la manière dont il pourra intégrer des changements de mode de vie dans son quotidien, une fois qu’il aura quitté la clinique.

Des études plus conclusives étant toujours en cours, il reste toutefois difficile de déterminer l’influence concrète du jeûne sur ces pathologies graves. Les effets bénéfiques sur de nombreux états de malaise sont pourtant indéniables et valent la peine d’envisager cette alternative avant d’ingurgiter des quantités de médicaments.

Bien qu’il arrive parfois que les médecins se voient obligés de déconseiller un séjour de jeûne thérapeutique, d’autres prises en charge sont souvent envisageables. Des affections telles que le diabète de type 1, les ulcères ou des addictions diverses font partie des cas où l’ajustement sur mesure de l’offre est fortement recommandé. Il en va de même pour le jeûne en état de grossesse. Au cours d’une cure d’une à trois semaines, des médecins et nutritionnistes effectuent des consultations hebdoma-

TEXTE SELIN OLIVIA TURHANGIL

BRANDREPORT LEUKERBAD CLINIC

Le jeûne thérapeutique démystifié Si quelqu’un s’y connaît en matière de jeûne thérapeutique, ce sont les médecins et nutritionnistes de la Leukerbad Clinic au cœur du Valais. Un entretien avec le directeur de l’établissement fournit des réponses aux questions centrales que l’on se pose sur leur offre. Monsieur Martin, diverses pratiques associées au jeûne sont à la mode. En quoi l’approche du jeûne thérapeutique de la Leukerbad Clinic (LBC) se distingue-t-elle d’autres idées actuelles qui ont la réputation d’être bénéfiques? Avant tout, nous nous distinguons par la conjugaison d’un cadre reposant au sein duquel coulent des eaux thermales, ainsi qu’un suivi médical personnalisé. Notre approche tient aussi compte de la singularité de chaque patient en termes d’analyses biologiques et d’habitudes alimentaires. Elle vise également à induire une optimisation des sécrétions enzymatiques pour une alimentation plus naturelle à l’issue du jeûne.

Comment faites-vous pour que vos patients puissent jeûner pendant plusieurs semaines? Le corps s’adapte-t-il aux changements d’apports nutritionnels? L’adaptation aux périodes tour à tour fastes et de famine sur le plan alimentaire, au cours de l’évolution de l’homme, fait partie intégrante du métabolisme du corps. On pourrait dire que ce dernier est naturellement programmé pour jeûner, si l’on s’en réfère aux diverses traditions culturelles et cultuelles. La LBC suit les jeûneurs au quotidien sur les plans biologique et psychologique, afin de s’assurer de leur bonne santé au cours d’un jeûne prolongé d’une à trois semaines.

Qu’est-ce qu’est précisément la chronoalimentation hypotoxique sur laquelle est basée votre thérapie? Elle associe la chronobiodisponibilité des aliments aux moments opportuns et optimaux de la journée, c’està-dire le bon nutriment au bon moment. Il s’agit en outre d’aliments facilitant et améliorant les fonctions du métabolisme pour rejoindre la fameuse phrase d’Hippocrate: «Que ton aliment soit ton premier médicament».

En quoi le sport, qui fait partie des séjours, contribue-t-il à libérer le corps de toxines? L’exercice physique est essentiel pour assurer l’oxygénation du corps, combattre l’acidose métabolique présente au cours d’un jeûne, et mobiliser le corps sans l’épuiser. La médecine traditionnelle chinoise joue également un rôle dans vos programmes. Quels sont les bénéfices spécifiques à ces pratiques?

La médecine chinoise constitue un socle de connaissances du corps humain de plus de 3000 ans. Elle est importante pour l’équilibre des organes et la gestion des émotions, fortement sollicitées au cours d’un jeûne. Comment soutenez-vous les patients dans le maintien d’un régime de vie plus sain une fois qu’ils sont revenus à leur domicile? Nos patients disposent à leur retour d’un programme alimentaire personnalisé visant à prolonger les bénéfices du jeûne, associé ou non à différentes formules de jeûne intermittent praticables à domicile. Une dernière question essentielle: à quelle fréquence recommandez-vous d’effectuer un jeûne thérapeutique? Dans la mesure du possible, chaque personne devrait effectuer un jeûne au moins une fois par an, idéalement d’une durée de 14 jours. Plus d’information: www.leukerbadclinic.ch TEXTE SELIN OLIVIA TURHANGIL

U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

INFECTION URINAIRE

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Infection urinaire? Les antibiotiques ne sont pas toujours l’unique recours. Des affections gastro-intestinales comme la diarrhée, les douleurs abdominales et les nausées sont parmi les effets secondaires les plus évidents lors d’une prise d’antibiotiques. Les patients sont en revanche beaucoup moins conscients de la résistance croissante de nombreuses bactéries, évolution qui se transforme graduellement en crise grave. Des alternatives commencent à s’imposer. Bien que la formation de résistances puisse survenir naturellement, ses taux sans cesse croissants sont indubitablement dus à l’utilisation excessive ou inappropriée d’agents antibiotiques chez l’humain et l’animal. S’y rajoutent de mauvaises conditions d’hygiène et/ou un manque de contrôle des infections qui aggravent la situation initiale. La résistance bactérienne est actuellement responsable d’environ 25.000 décès par an dans l’UE, et de 700.000 à l’échelle mondiale. Si cette évolution n’est pas enrayée, la résistance aux antibiotiques pourrait devenir une cause de décès plus fréquente que le cancer d’ici 2050.

antibiotiques s’emploient le plus souvent pour soigner une bronchite (18 pourcent), une grippe (16 pourcent), des maux de gorge (14 pourcent), de la fièvre (11 pourcent), un refroidissement (11 pourcent) et des infections des voies urinaires (10 pourcent). Souvent une erreur fatale: seulement deux des indications évoquées sont provoquées par des bactéries. Lorsqu’un virus est à l’œuvre, comme dans le cas d’une grippe, les antibiotiques n’y peuvent rien: il se métamorphose beaucoup plus rapidement que la bactérie. La plupart du temps, on n’a d’autre choix que la patience et le repos jusqu’à ce que l’infection virale disparaisse.

Il est essentiel de le souligner tout de suite: ce sont des bactéries et non des personnes qui deviennent résistantes aux antibiotiques. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) est l’un des nombreux ministères de la santé au monde qui voit la résistance progressive de

C’est précisément en raison de cette prise d’antibiotiques inutile que les résistances se développent à pas de géant. L’emploi croissant d’antibiotiques efficaces sur des bactéries multirésistantes en Europe en est la preuve: le nombre de prises en Europe a presque

doublé sur la période 2010-2014. L’objectif de StAR est donc de maîtriser la propagation de cette résistance, grâce à des méthodes standardisées et une surveillance interministérielle. Étant donné qu’un pays seul peut difficilement enrayer ce fléau, la coopération avec d’autres pays est d’importance capitale. Diagnose classique cystite Les infections urinaires aiguës et récurrentes sont parmi les infections bactériennes les plus courantes. Selon les indications des patients, l’incidence annuelle d’infections urinaires chez les femmes est de 12 pourcent; de plus, l’infection récidive dans 25 pourcent des cas dans les six mois qui suivent. Des rapports sur les médicaments montrent que des antibiotiques sont prescrits dans plus de la moitié des cas. De fait, les médecins prescrivent souvent promptement des antibiotiques, considérés comme le traitement standard. L’agent

pathogène Escherichia coli, responsable de 75 à 95 pourcent des maladies, est celui qui est combattu en première ligne. La stratégie StAR développée par le Conseil fédéral confirme clairement non seulement le besoin de nouveaux antibiotiques capables de combattre les bactéries multirésistantes, mais aussi l’urgence de développer des alternatives efficaces, pour freiner l’augmentation spectaculaire des taux de résistance. «Les antibiotiques ne devraient être utilisés que s’il a été prouvé qu’il s’agit d’une infection bactérienne et qu’il n’existe aucun traitement alternatif», souligne le rapport StAR du Conseil fédéral de novembre 2015. La thérapie avec D-mannose est une alternative cliniquement prouvée et efficace dans le traitement d’une infection urinaire aiguë, ainsi que dans sa prévention.

Les antibiotiques ne devraient être utilisés que s’il a été prouvé qu’il s’agit d’une infection bactérienne et qu’il n’existe aucun traitement alternatif.

La thérapie avec D-mannose, une alternative efficace Le D-mannose est un ingrédient actif du groupe des sucres simples qui est éliminé dans les urines sans résorption par le corps. Il inhibe l’interaction de la bactérie avec la muqueuse de la vessie et assure que les microorganismes ne se lient pas aux protéines cellulaires mais au D-mannose libre. C’est ainsi que les bactéries sont happées par le flux d’urine et éliminées. Plusieurs études in vivo et in vitro menées au cours des quatre dernières années confirment l’efficacité de ce traitement. L’étude «Sauer et al. Nat Commun» de mars 2016 atteste ainsi qu’une dose quotidienne de deux g de D-mannose entraîne une réduction significative du taux de récidive par rapport aux groupes placebo et de nitrofurantoïne, une substance antimicrobienne.

bactéries pathogènes d’un mauvais œil. Pour cette raison, la «Stratégie nationale Antibiorésistance» (StAR) fut lancée en 2015, et est promue au niveau international selon l’approche dite One-Health. Cette dernière souligne les relations systémiques entre humains et animaux, en particulier en matière de santé. De fait, l’utilisation excessive ou inappropriée d’antibiotiques affecte autant que nous nos animaux domestiques et productifs. Toujours est-il que seuls les humains peuvent contrer ce développement.

Les antibiotiques sont ainsi loin d’être l’unique recours en cas de cystique – au contraire, leur emploi peut avoir des effets dévastateurs. Contrairement à ces substances agressives, la prise de D-mannose n’entraîne aucun développement de résistance et est dans la plupart des cas significativement mieux tolérée que de nombreux antibiotiques. Le médicament est disponible en Suisse sous forme de poudre et de comprimés provenant de différents fournisseurs. Si le mot «antibiotiques» est alors prononcé un peu vite lors de votre prochain passage chez le généraliste, il sera peut-être recommandable de lui évoquer cette alternative.

Quand les médecins font fausse route Selon le Special Eurobarometer 445, un rapport européen sur la résistance antimicrobienne, les

TEXTE SELIN OLIVIA TURHANGIL ANNONCE

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VITALITÉ

Le printemps comme sponsor du fitness Avec les températures qui remontent, les activités en plein air redeviennent celles qu’on préfère. Pour la bonne raison que faire du sport à l’extérieur est bon pour la santé et améliore la vitalité, qu’il s’agisse du vélo ou du parcours de vitalité!

’euphorie est compréhensible: Les sensations printanières réveillent non seulement les papillons dans le ventre mais aussi les muscles fatigués qui doivent à nouveau être exercés. À cette fin, il existe de nombreux sports différents, qui durant les mois froids de l’hiver ont été délaissés. À côté des classiques, tels que le jogging, la marche nordique, le vélo, il existe d’autres choix de sports, auxquels le sportif moyen ne pense pas forcément. À pied ou à vélo La course à pied est bonne pour le système cardiovasculaire et sollicite beaucoup de muscles. Pour les débutants, la marche nordique est une alternative au jogging bien adaptée, car la sollicitation des articulations est réduite. Grâce au bâton, les muscles des bras, de la poitrine et des épaules sont en plus entraînés et renforcés. Au printemps, sans vent contraire glacial et routes verglacées, le vélo redevient vraiment agréable. Un conseil à ce sujet: Avec un vélo électrique, la distance raisonnable faite avec un vélo classique est grandement augmentée, peut-être qu’ainsi, on peut venir à bout du trajet jusqu’au travail? Enfin, l’abandon de la voiture est non seulement bénéfique pour la santé mais aussi pour l’environnement. Le jardin comme terrain d’entraînement Ce n’est pas une raison de rester sur le canapé pour ceux qui ne sont pas vraiment prêts à pratiquer le jogging ou le vélo. Certains sports se pratiquent même sur son propre gazon. Le trampoline de jardin est par exemple un équipement captivant: Il permet des exercices doux pour les articulations ainsi que des séances de mouvements variables. Lors des sauts, de nombreux groupes musculaires sont sollicités et un trampoline procure simplement beaucoup de plaisir. Dans certains jardins

s’usent, il en résulte des inflammations et des blessures qui peuvent conduire à de l’arthrose.

Les articulations méritent une attention particulière pour tout type d’activité. également, on peut tendre une Slackline, une sorte de câble tendu, mais qui n’est pas raide. Le balancement sur une Slackline stimule la coordination, le sens de l’équilibre et la capacité de concentration également. Par ailleurs, la corde est tendue à hauteur des genoux jusqu’à hauteur des hanches, il n’existe ainsi aucun risque de chute quand on doit sauter. Glisser sur l’eau Un autre sport au printemps redevient attrayant, un peu plus éloigné de la maison et qui se pratique sur un autre support: L’aviron. Ce qu’on rapproche à première vue peut-être avec les sportifs olympiques fortement musclés est cependant une belle alternative pour une large majorité de sportifs normaux. L’aviron est un entraînement de tout le corps idéal, avec une sollicitation uniforme et s’exerce en outre, en tant que sport collectif. Il existe naturellement en plus, d’innombrables autres sports qui peuvent redevenir l’objet de notre attention avec la saison printanière qui nous réchauffe. Il est toutefois important que l’excitation à l’idée de reprendre une activité sportive ne fasse pas perdre de vue les contraintes imposées et que le corps ne soit pas sollicité en dehors de ses limites. Préserver ses articulations Les articulations méritent une attention particulière pour tout type d’activité. Qu’il s’agisse de la colonne vertébrale,

des genoux, des hanches ou des articulations du pied: La plupart des gens ont un «problème d’articulations» auquel ils doivent prêter une attention spécifique. Pour la prévention de l’arthrose, c’est-à-dire l’usure excessive d’une articulation, l’équipement adapté et l’exécution correcte des séances de mouvements sont très importants. Un type de chaussures adapté de haute qualité est aussi important pour un jogging respectueux des articulations que le bon style de course. Il en est de même pour le fitness en salle où il faut impérativement s’entraîner entouré d’un conseil professionnel, avec les efforts adaptés sur de bons appareils. Les excès dus à l’hyper-motivation abîment le corps plutôt qu’ils ne lui servent. Une merveille sensible Le corps humain est constitué de 140 articulations, qui protègent les os et permettent des mouvements fluides entre les membres contigus. Les revêtements cartilagineux des articulations fonctionnent comme une éponge imbibée d’eau, qui sous la pression sont légèrement compressés, induisant un liquide qui sert à «lubrifier» les articulations. Les cartilages des articulations doivent être absolument sollicités car sinon cette «lubrification» manque et le cartilage perd de son élasticité. Les charges d’impact soudaines et fortes ainsi que les activités maintenant les articulations trop longtemps dans la même position sont toutefois nocives pour les articulations. Dans de telles situations, les articulations

Soulagement grâce à un entraînement ciblé Pour éviter de tels dommages, le renforcement des articulations est nécessaire en plus de l’équipement et de l’exécution correcte, surtout lorsqu’il existe déjà un problème. On n’entraîne pas directement ses articulations mais le renforcement ciblé des structures contiguës (par ex. les muscles) soulage les articulations. Une nourriture saine et équilibrée, la limitation voire la réduction d’un surpoids sont également à ce sujet des soutiens précieux. De plus, il existe des sports qui en cas de problèmes articulaires avérés ne sont en effet plus recommandés. On peut se faire conseiller par un médecin à ce sujet. Plutôt nager que courir Chez les personnes souffrant d’arthrose, la natation, surtout le crawl et la nage dos, est un sport bien adapté. Grâce à la portance de l’eau, la sollicitation des articulations est réduite, les mouvements sont uniformes et contrôlés. Il en est de même pour l’aquagym, pour laquelle des températures de 26 à 28 degrés sont recommandées. C’est plus délicat pour les sports de course: La marche est plus recommandée que le jogging, de plus, le support ne doit pas être trop dur. L’escalade ou l’aviron déjà évoqué conviennent pour les personnes souffrant d’arthrose comme le vélo. Avec une bonne préparation ainsi qu’une exécution correcte, rien ne s’oppose à un démarrage sportif au printemps, la voie est libre pour la vitalité et le bien-être!

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Fitness, liberté et plaisirs dans la rue Les températures montent, le printemps nous ramène vers l’extérieur. Pour les sportifs amateurs, la saison est idéale et peut devenir plus amusante sur deux roues. Pas sur une moto, bien sûr, mais sur des rollers!

n tant qu’enfants, nous les aimions: nos patins à roues alignées. La plupart ont des chaussures trapues et inconfortables. On ne maîtrisait pas vraiment les roues colorées du dessous, mais le sentiment de conduite était unique. En attendant les roues sont devenues tout aussi adultes que leurs anciens fans: le roller est devenu moderne et même un sport avec un équipement de haute qualité, des méthodes de formation professionnelle et une croissance incroyable de sa communauté. Nouvel arrivant enthousiaste ou passionné ambitieux: le roller est fun, sain et renforce le corps entier comme n’importe quel autre sport. Les pentes sont prêtes Un bon matériel aux pieds, des vêtements assortis ainsi que la protection des mains, des genoux et de la tête et déjà vous pouvez commencer. La Suisse est parfaite pour ça. Dans les zones Tempo 30 ou dans une rue calme, on peut pratiquer la conduite sans stress. Avec de bonnes bases et un bon niveau, on peut également se lancer dans un voyage un peu plus long. Dans les villes ou sur terre les circuits sont les nombreuses pistes cyclables, généralement bien marquées et bien développées. Chaque passionné trouvera roller à son pied et aura son endroit pour prendre plaisir. Une seule chose à garder en tête, rester prudent et adapter sa conduite à l’environnement qui nous entoure et aux autres utilisateurs de la route.

les articulations que de nombreux autres sports. La pression sur les genoux, les hanches ou même le dos est plus faible car cette pression se retrouve sur toutes les articulations en même temps, de plus le patinage augmente la stabilité du corps, le sens de l’équilibre et de la conscience du corps. Apprendre de nouveaux mouvements complexes comme inverser sa course ou tourner est parfaite pour la coordination. Des compétences et des avantages qui valent l’or dans un monde où nous nous déplaçons de moins en moins dans la vie de tous les jours. Idéal pour les enfants L’aspect du contrôle du corps fait du roller un sport précieux pour les enfants. Beaucoup d’enfants sortent rarement de nos jours pour des activités extérieures

et quelle en est l’évolution? Leurs capacités moteur, de coordination, d’équilibre et l’agilité n’évoluent plus comme dans le passé. Voilà pourquoi c’est si important de pratiquer un sport comme le rollers, d’autant qu’il y a moins amusant comme activité.

la confiance en soi. Enfin, le roller est également un sport qui permet les échanges sociaux, et patiner avec des amis et même tout un groupe permet de favoriser les contacts sociaux quand d’autres activités physiques peuvent créer un isolement.

Endurance et vitesse Ce sport aide en grande partie à améliorer son endurance, et apporte un effet positif sur le système cardiovasculaire. Cela réduit le risque de maladies cardiaques d’hypertension artérielle. Qui patine peut également s’attaquer à quelque chose de plus ambitieux à travers un entraînement ciblé en pente ou un entraînement plus régulier et il est possible d’améliorer sa vitesse, son efficacité et de transformer ce sport-loisir en véritable activité physique. En outre, le patinage stimule

En tant qu’enfants, nous le savions déjà, mais nous l’avons probablement oublié en grandissant. Le patinage est juste génial! Presque tous les autres sports renforcent et protègent le corps de façon aussi équilibrée mais pas avec cette impression de survole de l’asphalte, avec cette sensation de vivre sa force et de se sentir aussi libre: Lancez-vous, maintenant c’est le bon moment!

Entraînement holistique Le patinage est une séance d’entraînement pour le corps entier: au travers de sa posture, le patineur utilise l’ensemble de son corps et même particulièrement le haut du corps. On peut donc dire que tous les muscles sont sollicités ! Grâce à des mouvements réguliers et coulissants les gestes sont beaucoup plus faciles pour

TEXTE REMO BÜRGI

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U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

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BLESSURES LIÉES AU SPORT

Blessures sportives, reprendre l’entraînement en toute sécurité Suite à une blessure ou à des gênes ponctuelles, il peut être compliqué de continuer à s’entraîner. Pour les sportifs d’élite ainsi que les pratiquants occasionnels, différents produits sont à privilégier pour soutenir les articulations et minimiser les risques de blessure. Alors pour un entrainement sécurisé et confortable, on s’intéresse aux protections, orthèses et autres genouillères disponibles sur le marché.

a blessure, les sportifs la connaissent bien, et la redoutent beaucoup. Que l’on soit sportif d’élite ou simplement pratiquant occasionnel, les troubles et atteintes physiques représentent toujours un élément perturbateur aussi préoccupant que problématique. Foulure de la cheville, rupture des ligaments, fractures ou encore déboîtement mais aussi luxation constituent autant de blessures mettant temporairement un terme à l’entraînement. Et lorsque il s’agit d’entreprendre la reprise après les différentes phases de soins - opération, rééducation, physiothérapie, etc. -, il n’est pas toujours aisé de réutiliser son corps et de retrouver ses aptitudes physiques comme on pouvait le faire auparavant. Douleurs, gênes ou fragilisations peuvent en effet engendrer des besoins spécifiques en termes de reprise de l’entraînement. Sans parler des effets psychologiques et de la crainte de se blesser à nouveau.

chaussures. Sans gêner ni bloquer les mouvements, elles permettent d’apporter un réel soutien aux articulations concernées par des blessures antérieures ou des douleurs et troubles occasionnels.

Technologie de pointe Développées autour de technologies innovantes telles que des gels à base de silicone - brevetés sous l’appellation d’Epithelium -, elles peuvent s’appliquer aux

Protections, orthèses ou encore genouillères et chevillères peuvent en effet fournir une aide précieuse dans le cadre d’une reprise de l’activité physique.

Dans l’optique de reprendre confiance et de se remettre à l’entraînement dans les meilleures dispositions possibles, on peut notamment s’intéresser aux différents systèmes orthopédiques disponibles sur le marché. Protections, orthèses ou encore genouillères et chevillères peuvent en effet fournir une aide précieuse dans le cadre d’une reprise de l’activité physique, mais aussi pour une utilisation ponctuelle, par exemple lorsqu’une douleur ou gêne occasionnelle réapparaît. Spécialisée dans ce type de produits, la marque Epitact a développé au fil du temps une large gamme en travaillant en étroite collaboration avec des sportifs d’élite ainsi que des médecins du sport. Destinées aux sportifs professionnels ainsi qu’aux amateurs et pratiquants occasionnels, ces solutions orthopédiques présentent de nombreux avantages et s’avèrent particulièrement sophistiquées et élaborées.

différentes zones des pieds, des chevilles, des tibias, des genoux, des poignets et des mains. Très utiles dans le cadre de la course à pied, lors d’une reprise de l’activité physique ou encore pour parcourir un marathon, les genouillères offrent une précieuse aide en évitant que la rotule ne sorte de son axe articulaire. Pour cela, la genouillère agit un peu comme un bandage. Une fois placée correctement sur la zone concernée, elle va exercer une légère pression sur les contours de la rotule pour la maintenir dans son axe. On évite ainsi les luxations ou déboîtements pour profiter d’une cours en toute sécurité. Outre son action physique, la genouillère permet par ailleurs de procurer un sentiment psychologique de protection. Une aide qui, en agissant sur le mental, offre au sportif la possibilité de s’entraîner sans crainte et de retrouver du plaisir dans la pratique de sa discipline. Nouveau produit thermoformable Parmi les derniers produits élaborés par Epitact, on peut notamment s’intéresser à un nouveau genre de chevillères. Toujours fabriquées sur la base de l’Epithelium, elles permettent de soutenir efficacement les articulations des chevilles. Thermoformables, elles nécessitent d’être chauffées pendant quelques minutes en utilisant de l’eau chaude avant d’être placées sur les zones concernées. En venant s’appliquer contre les malléoles externes et internes, elles offrent alors une protection optimale pour empêcher que la cheville ne se luxe sur les côtés. A nouveau, les mouvements de la cheville et du pied dans l’axe correct de l’articulation ne sont pas entravés ni gênés. Et le dispositif peut aisément être porté sous les chaussures de sport. A noter également: ces deux types de produits sont indiqués pour une utilisation dynamique en activité. On les met donc avant d’aller s’entraîner pour sécuriser ses articulations pendant la pratique sportive. Il est aussi possible de les utiliser dans le cadre d’une activité physique légère ou prolongée, comme dans le cas d’une randonnée ou d’une marche en montagne par exemple. Une solution qui peut notamment permettre de soulager et protéger les articulations des genoux, soumises à une pression importante lors des ascensions et des descentes raides en terrain montagneux. Ces produits peuvent par ailleurs être remboursés par la caisse d’assurance maladie

Confort, sécurité et performances Afin de proposer sur le marché des produits de la meilleure qualité possible, Epitact entretient notamment une étroite collaboration avec l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), en France. Une précieuse collaboration qui permet entre autre à la marque de bénéficier d’un retour direct des sportifs d’élite et des médecins du sport qui gravitent autour de l’institut. Au fil du temps, cet échange lui a permis de mettre au point des produits particulièrement performants. Légères et souples, les différentes protections disponibles permettent en effet d’être utilisées confortablement, par exemple sous les vêtements de sport et même dans les

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Remue le monde.

De nouvelles dents fixes en une journée

Le chirurgien-dentiste Dr. Markus Schulte présente une nouvelle solution innovante pour un assainissement dentaire total Quand toutes les dents manquaient ou devaient être enlevées et que l‘on ne voulait pas d‘un dentier amovible, la voie vers des dents fixes était souvent un véritable chemin de croix: reconstruction osseuse, diverses opérations et d‘inconfortables prothèses complètes provisoires pendant une période allant jusqu’à une année. Heureusement, il existe aujourd’hui des méthodes innovatrices qui raccourcissent considérablement la voie vers une dentition fixe.

La méthode All-On-Four permet de réaliser immédiatement des prothèses dentaires fixes avec quatre implants seulement par mâchoire. En règle générale, une seule intervention chirurgicale est nécessaire, sous anesthésie générale ou sédation. Les dents restants peuvent être enlevées en même temps. Quelques heures après l’intervention, le patient quitte notre clinique dentaire avec des dents fixes et performantes. Environ trois mois plus tard, le bridge définitif est réalisé.

Un cas typique

étaient également brisées ou détruites par la carie dentaire. Un examen approfondi a révélé que la plupart des dents ne pouvaient pas être conservées et qu‘une restauration complète était donc nécessaire.

rencontré dans notre institut: Gjon Qarri, âgé de 56 ans et originaire de Buttisholz, avait négligé ses dents ces dernières années et avait raté des visites régulières chez son dentiste. Il souffrait de parodontite avancée avec descellement des dents, diverses dents

Le patient se souvient: «En tant que chauffeur de taxi, j‘ai un contact constant avec les clients et j‘ai besoin de beaucoup

L‘astuce de la technique All-On-Four est que les implants postérieurs sont insérés de façon oblique vers l‘avant. Cela signifie que ces implants, particulièrement longs et stables, peuvent être utilisés même avec une ossature réduite, et permettent une mise en charge immédiate sans avoir à attendre de longues phases de cicatrisation. Cela signifie pour le patient: ü Une seule opération nécessaire ü Pas de greffe ou de reconstruction osseuse, donc un risque opératoire diminué ü Des dent fixes immédiates, pas de longs temps d’attente avec des prothèses amovibles

ü Réduction des coûts (quatre implants par mâchoire) ü Esthétique et hygiène facile avec seulement quatre implants ü Les prothèses dentaires vissées permettent une réparation simple en cas de besoin

parler. J‘ai toujours eu honte à propos de mes mauvaises dents. À la fin, je n’osais même plus rire. Heureusement, j‘ai appris la méthode des ‹dents fixes en une journée› proposée par le Dr. Markus Schulte et j‘ai été opéré sous anesthésie générale. Le même jour, j‘ai pu utiliser mes nouvelles dents le soir. Maintenant, je suis très heureux avec mes nouvelles dents et je les montre aussi souvent que possible.»

Des études scientifiques ont donné de très bons résultats unanimes à long terme pour la méthode All-On-Four, que ne cèdent en rien à ceux des bridges sur six ou huit implants. C‘est pourquoi nous donnons à nos patients

une garantie de dix ans en cas de perte d‘implants

Madame Hermine Rosenthal, 61 ans: Notre patiente de 61 ans, Mme Hermine Rosenthal, de Gonten SG: «Enfant, j’ai eu de grands problèmes dentaires et j’ai malheureusement perdu beaucoup de dents assez tôt. À la fin de ce véritable chemin de croix ont arrivées mes premières prothèses. Dès le départ j’ai détesté. Elles bougeaient, me causaient des aphtes et abcès et je me sentais vraiment vieille quand je devais les mettre dans un verre d’eau le soir. Craignant des opérations douloureuse, j’ai souvent repoussé le problème. Quand j’ai appris la méthode All-On-Four, j’ai enfin cru en quelque chose. Des dents fixes immédiatement en une journée, cela n’avait été qu’un rêve. Un jour, je me suis lancé pour une restauration totale en anesthésie générale. Je n’ai pas regretté ma décision. Avec mes dents solides, je suis maintenant complètement différente, je me sens mieux, je gagne confiance, je revis. Et je peux manger ce que je veux sans aucun souci. Qui rit le dernier rit le mieux!». Vous pouvez trouver un film informatif sur le traitement de ce patient sur notre site internet sous la rubrique «Médiathèque»

Conférences publiques (en allemand) du Dr. Markus Schulte sur le thème De nouvelles dents fixes en une journée Le chirurgien-dentiste Dr. Markus Schulte utilise, entre autres, de nombreuses études de cas pour présenter la méthode All-On-4® pour une restauration totale avec des prothèses fixes sur implants dans les 24 heures. Après la présentation générale d‘une heure, l‘intervenant répond aux questions de l‘auditoire.

Dates et lieux:

Auteur :

Dr. med. dent. Markus Schulte Le Dr méd. dent. Markus Schulte est dentiste et spécialiste de chirurgie buccale.

Luzern:

Mercredi, 28 Mars 2018, 19h00, Salle de Réunion, Zahnarzt Team Luzern, Winkelriedstrasse 37, 6003 Lucerne

Clinique dentaire: Équipe dentaire Lucerne Winkelriedstrasse 37 6003 Lucerne Tél. 041 210 58 58

Berne:

Mercredi, 16 Mai 2018, 19h00, Hotel Ambassador & SPA, Seftigenstrasse 99, 3007 Berne

Informations complémentaires sur www.ztlu.ch

Lucerne:

Mercredi, 13 Juin 2018, 19h00, Salle de Réunion, Zahnarzt Team Luzern, Winkelriedstrasse 37, 6003 Lucerne

Veuillez vous inscrire par téléphone au 041 210 58 58 ou par couriel à praxis@ztlu.ch

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Partir du bon pied Nous devons nous rendre à l’évidence: notre société vieillit, et se voit contrainte de se poser des questions de santé sans précédents. La chirurgie reconstructive de l’arrière-pied en fait vraisemblablement partie, tout comme d’autres questions brûlantes qui concernent nos pieds. TEXTE SELIN OLIVIA TURHANGIL

Si le patient souffre déjà des conséquences d’une intervention ratée, la position des os et des ligaments n’est plus naturelle.

En cas d’arthrose due à un accident, il existe de nombreuses méthodes de traitement conservatrices: l’infiltration, des médicaments, des semelles ou chaussures adaptées, la physiothérapie et le traitement par attelle. Ce n’est que lorsque ces approches restent inefficaces qu’une opération doit être envisagée. Le cas échéant, des mesures conservant ou sacrifiant des articulations peuvent être prises. Les premières conviennent tout particulièrement en cas d’arthrose locale: de petits morceaux de cartilage peuvent être remplacés. En cas de problèmes majeurs, des ajustements peuvent être effectués pour que la répartition de la charge soit détournée de la partie malade vers la partie saine de l’articulation. La chirurgie remplaçant des articulations est utilisée en cas d’arthrose globale. Il existe des options d’arthrodèse et de prothèse articulaire. En guise de conclusion, une question qui intéressera les femmes de tous âges: les talons hauts nuisent-ils vraiment à nos pieds – et que faire si l’on doit en porter dans le cadre professionnel? Ce n’est pas tout à fait correct que de croire que toutes les chaussures à talons hauts causent des problèmes chez la totalité des femmes. Les talons fins provoquent une perte de stabilité, certes, mais ne sont pas en soi plus problématiques que les talons à base large. Cependant, les personnes ayant une prédisposition à l’hallux peuvent souffrir du fait qu’une grande partie du poids est transférée sur la plante du pied. La plupart du temps, une tendance héréditaire est cependant à l’origine des difficultés, certaines femmes pouvant porter des chaussures hautes pendant 20 ans, et cela tous les jours, sans souffrir de symptômes d’hallux. Si une femme aime porter des talons hauts et n’en souffre pas, je ne les lui déconseillerais pas forcément: en fin de compte, les chaussures hautes sont souvent d’une grande beauté esthétique.

CONTACT. FussInstitut Zürich Kappelistrasse 7 8002 Zürich

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T +41 44 209 29 55 F +41 43 243 02 17

Plus d‘informations: www.fussinstitut.ch

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Indépendamment de ces critères, l’orientation minutieuse du patient par le médecin est indispensable et

L’arthrose de la cheville, elle aussi, est un mal répandu. Peut-on souffrir d’une prédisposition, ou est-ce le mode de vie qui encourage sa survenue? Environ 70 pourcent des cas d’arthrose de l’arrière-pied sont liés à un accident, les premiers problèmes surve-

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Comment vérifie-t-on si l’on est entre de bonnes mains chez un chirurgien en particulier? Je conseille à tout patient de se tourner vers un chirurgien orthopédiste éprouvé, qui inspire la confiance. On peut se fier au bouche-à-oreille, la réputation du chirurgien, ou bien accéder aux listes de publications sur la base de données scientifique «PubMed», qui permet de savoir combien de travaux un chirurgien a déjà publiés.

comprend l’explication des avantages et inconvénients des traitements proposés. L’anamnèse doit aussi toujours être mise en lien avec la douleur que le patient éprouve, et fournir des réponses correctes à toutes ses questions. Si les choses vont trop vite, les patients se sentent souvent seuls avec leur problème. C’est pour cela qu’il est crucial d’accorder autant de temps que nécessaire à ses patients. La volonté d’aider le patient est le prérequis le plus important pour établir une relation de confiance.

nant généralement 20 à 30 ans après l’incident. Très rares sont les cas d’arthrose primaire, qui est héréditaire.

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On dit souvent que les patients se sentent comme des marchandises sur un tapis roulant, qu’on écoute à peine. On les pousserait aussi trop vite à se faire opérer. Comment évaluez-vous la condition d’un patient? L’hypothèse qu’on devrait invariablement se faire opérer si l’on souffre d’un hallux ou d’un ligament déchiré ne peut pas être plus erronée. Il en va de même pour certains cas d’arthrose. Si l’on considère une opération, tout dépend des souffrances du patient et des options thérapeutiques: c’est le médecin qui doit prendre cette décision lourde. Généralement, il faut épuiser toutes les méthodes de traitement conservatrices avant de songer à une intervention chirurgicale. Si le patient souffre déjà des conséquences d’une intervention ratée ou de celles d’une pathologie trop avancée, il est possible que la position des os et des ligaments ne soit plus naturelle. Le nombre d’options conservatrices s’en trouve fortement limité. En outre, elles ne délivrent souvent plus les résultats escomptés et l’opération devient incontournable. Seuls des chirurgiens orthopédistes chevronnés peuvent traiter de tels cas: les risques de nuire au patient sont trop grands, en raison de la grande complexité de leur cas.

PD Dr. med. Norman Espinosa

Nous sommes nombreux à nous être déjà tordu la cheville. Est-ce une cause d’inquiétude et un signe d’instabilité chronique? Ces blessures de l’articulation de la cheville sont parmi les plus courantes. Lorsqu’on se tord la cheville pour la première fois, il est généralement possible de soigner les ligaments par une période d’immobilisation et de la physiothérapie adaptée. Malheureusement, 20 pourcent des personnes concernées sont chroniquement instables et le sentiment d’insécurité persiste. Ces patients se font régulièrement des entorses, et une intervention chirurgicale avec une suture ligamentaire est recommandée. Si le patient ou la patiente n’a plus de ligaments stables, ceuxci doivent éventuellement être cousus ou remplacés.

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Docteur Espinosa, la chirurgie reconstructive et révisionniste de l’arrière-pied est un domaine complexe actuellement en croissance. Il s’agit souvent de corriger les échecs d’interventions précédentes. Qu’estil important de retenir en la matière? La chirurgie reconstructive et révisionniste de l’arrière-pied est un domaine très complexe. Il vise le rétablissement anatomique et fonctionnel de l’articulation du pied et de la cheville. Les cas vont de déchirures de ligaments et de tendons complexes, de lésions nerveuses, de petites blessures du cartilage ou des os locaux, à des ostéotomies de correction, l’arthrodèse et l’implantation d’articulations artificielles. Le point clé dans les cas de traitements d’interventions échouées est que l’opération ne peut en aucun cas être effectuée par un chirurgien quelconque, étant donné sa complexité. Dans le jargon du chirurgien, le terme «opérations compromises» désigne les cas où le médecin responsable ne voit plus de possibilités de traitement. Personnellement, je pense pourtant qu’on devrait pouvoir prendre en charge de tels cas. La demande est forte: six nouveaux patients se sont rendus en consultation chez nous ce matin, dont cinq pour se renseigner sur les reprises chirurgicales.

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