Fokus 50+

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Février ‘24

Ce

Luc Gilson

Quand j’avais 20 ans

Sagesse alimentaire

L’assiette

Tiffany Bulteau

Ensemble

« J’espère ne jamais devoir raccrocher, car mon travail, c’est mon moteur. »
Renforcez
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Vermeulen
Edouard
50+
de la maturité
contre le cancer du sein
dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction du Vif/L’Express. Interview Retrouvez nos contenus sur Fokus-online.be

Luc Gilson

Quand j’avais 20 ans…

Quand j’avais 20 ans, ceux qui en avaient 50 – dont mes parents – me paraissaient d’une autre époque. Puis les années ont passé et je ne me suis pas vu vieillir… C’est pourtant ce qui s’est passé, du moins dans l’œil des autres. J’ai osé beaucoup, trébuché parfois, mais plus le temps passait et plus, j’avais le sentiment de me trouver moi-même. Bien sûr, mes envies ont changé, mes ambitions aussi. Mais j’ai appris à mieux connaître mes limites… et à apprécier mes points forts.

Quand j’avais 20 ans, en avoir 50 était synonyme de fin de carrière et de préretraite – mes parents fonctionnaires en ont profité très tôt. Mais les temps ont changé. À chaque période de ma vie, j’ai eu la chance de pratiquer différentes facettes de mon métier. Plus nomade et toujours en voyage jusqu’à mes 40 ans… Plus sédentaire, mais avec des responsabilités ensuite. Bien sûr, mes cheveux ont blanchi, mais c’est devenu un avantage : un jour, l’un de mes

J’ai osé beaucoup, trébuché parfois, mais plus le temps passait et plus, j’avais le sentiment de me trouver moi-même.

— LUC GILSON

JOURNALISTE ET ANIMATEUR

patrons à la télé m’a même dit que ça me donnait l’air crédible pour présenter le journal… Comme quoi…

Quand j’avais 20 ans, j’avais peur de décliner physiquement en vieillissant. C’est vrai que je ne récupère plus aussi vite après une soirée un peu trop « festive ». Mais je garde la forme en continuant à faire un peu de sport, en surveillant mon alimentation, en prenant des compléments alimentaires… Et surtout en devant gérer des enfants encore jeunes (c’est l’un des avantages de devenir papa sur le tard…).

Quand j’avais 20 ans, j’avais la vie devant moi, plein de projets et beaucoup de questions dans la tête : à quoi va ressembler mon parcours ? Vais-je faire les bons choix ? Aujourd’hui, je les assume complètement. Cinquante ans, dit Florence Foresti, c’est l’adolescence avec une carte bleue. C’est vrai… Mais j’ajouterais aussi une bonne dose de sérénité. Et ça compense largement la sagesse que je n’aurai — heureusement – jamais.

CONTENU

4 L’assiette de la maturité : stratégies alimentaires pour un corps en évolution

6 Une peau et des cheveux à l’épreuve du temps ?

8 Petites évasions, grands bienfaits

12 Interview • Edouard Vermeulen

14 Rester soi-même à tout âge

16 Smartlist • Six pays européens où investir dans l’immobilier

18 Avec l’âge, la mobilité devient un enjeu primordial

20 La digitalisation des soins de santé : avantage ou obstacle pour les aînés ?

22 Chronique • Tiffany Bulteau

ÉQUIPE

Country manager

Christian Nikuna Pemba

Creative director

Baïdy Ly

Content director

Benjamin Mawet

Mise en page

Daphné Van Orshaegen

Texte

Caroline Beauvois

Justine Doyen

Pierre Lagneaux

Photo en couverture

Gregory Van Gansen

Impression

Roularta

Smart Media Agency

Leysstraat 27 2000 Antwerpen +32 (0)3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be Fokus-online.be

Bonne lecture !

IOLANDA DE LUCA

PROJECT MANAGER

Opération Terre des Enfants accueille chaque année plus de 20.000 enfants extrêmement pauvres en internat.

L’éducation qu’ils y reçoivent leur ouvre les portes d’un avenir sans pauvreté.

2 Édito
www.operationterredesenfants.be

LA SAGA TRICENTENAIRE DE RÉMY MARTIN

Quand on évoque Rémy Martin, on pense inévitablement au cognac, reflet d’une harmonie parfaite entre tradition et excellence. Depuis 1724, cette Maison de renom se consacre à l’élaboration de cognac à partir d’eaux-de-vie provenant des meilleurs raisins, eux-mêmes soigneusement sélectionnés, témoignant d’une expertise ancestrale et d’une passion pour la qualité sans compromis.

UNE MAISON PAS COMME LES AUTRES

Imaginez un lieu où le temps s’écoule différemment, où les saisons sculptent le paysage et le goût. C’est là, au cœur de Cognac, que Rémy Martin a érigé son empire. Dans la Maison Rémy Martin, le cognac n’est pas seulement un spiritueux unique ; c’est une célébration de l’esprit entrepreneurial et de la joie. Rémy Martin s’adresse à ceux qui, même après 50 ans, n’ont pas fini de profiter de la vie. Ceux qui savent qu’un bon verre de cognac est plus qu’un simple plaisir : c’est un voyage à travers le temps et l’innovation. Rémy Martin invite à explorer un univers où héritage et modernité se rencontrent, offrant une expérience unique à ceux qui ne cessent de poursuivre l’excellence, tout en profitant de chaque instant.

L’ART DE LA PERFECTION : TROIS SIÈCLES DE SAVOIR-FAIRE AVEC RÉMY MARTIN

En 2024, Rémy Martin ne se contente pas de souffler ses 300 bougies ; elle célèbre un héritage qui défie le temps. Depuis sa création, cette marque emblématique s’est distinguée par son audace et sa capacité à réinventer continuellement la tradition, prouvant que l’avant-gardisme n’est pas l’apanage de la jeunesse. Au fil des ans, Rémy Martin a su s’adapter, innover et célébrer la vie, devenant ainsi le symbole d’une élégance intemporelle et d’une maîtrise inégalée. Cette longévité exceptionnelle dans le monde des spiritueux n’est pas le fruit du hasard. Les clés de cette réussite séculaire ? Une passion inébranlable pour l’artisanat, une collaboration étroite avec la nature et les agriculteurs, et un savoir-faire transmis de génération en génération. Au fil des siècles, la Maison a su s’adapter aux évolutions du marché tout en restant fidèle à l’essence de son terroir. De par sa sélection rigoureuse des eaux-de-vie qui composent ses assemblages, elle a pu établir un standard de qualité supérieure reconnu dans le monde entier. En tant que pionniers, ils ont su mêler l’art de la distillation à une vision durable, et démontrer que la qualité et le respect de la terre peuvent aller de pair. Cette commémoration honore la success story d’une entreprise qui a su garder son âme tout en se projetant vers l’avenir avec audace et élégance. Car l’histoire de Rémy Martin n’est pas seulement celle d’un cognac d’exception ; c’est l’histoire d’une marque qui ose rêver grand et qui invite chacun à se joindre à son voyage intemporel.

VERS L’INFINI ET L’EAU-DE-VIE

En effet, si Rémy Martin souffle ses 300 bougies, la Maison lève déjà son verre aux 300 prochaines années, animée par l’ambition de continuer à se renouveler et à inspirer avec la même flamme et le même enthousiasme qui l’animent depuis 1724. Et pour marquer le coup, quoi de mieux que la Coupe 300e Anniversaire ? Cette cuvée spéciale, créée en édition très limitée par le Maître de Chai Baptise Loiseau, puise dans la “Réserve Perpétuelle” de la Maison, une collection d’eaux-de-vie exclusives de Grande Champagne transmise de génération en génération. Symbolisée par une carafe iconique et présentée dans un coffret en bois donnant accès à un contenu digital exclusif, elle illustre un lien entre passé, présent et futur. En dégustant un verre de

la Coupe 300e Anniversaire de Rémy Martin, on ne célèbre pas simplement un moment ; on participe à une histoire qui continue de s’écrire.

Une série d’événements visant à célébrer le tricentenaire se déroulera d’ailleurs aux quatre coins du monde, tout au long de l’année. La réouverture de la Maison historique, au cœur de Cognac, permettra aux visiteurs d’en découvrir le cadre somptueux. Dans certains aéroports, l’Expédition Rémy Martin “Dream Forward” proposera une immersion spectaculaire dans les vignobles grâce à la réalité virtuelle, accompagnée de dégustations et d’éditions limitées. La “Tournée Anniversaire du Centaure” investira les meilleurs clubs mondiaux, et le concours Rémy Martin “Bartender Talent Academy” mettra en lumière le talent de 300 barmans, célébrant ainsi trois siècles de mixologie.

Avec un pied ancré dans un riche héritage et l’autre tourné vers l’avenir, Rémy Martin nous rappelle que, dans l’univers des spiritueux, le temps est le meilleur allié pour ceux qui savent marier tradition et modernité. Pour Rémy Martin, le futur est déjà en barrique, promettant des saveurs toujours plus subtiles et raffinées. Cette célébration n’est donc pas une ligne d’arrivée, mais un nouveau départ. Une invitation à explorer ce que les siècles à venir réservent, avec la promesse que chaque goutte de cognac versée sera le reflet d’une histoire riche et d’un futur encore plus brillant.

L’abus d’alcool nuit à la santé.
L’assiette de la maturité : stratégies alimentaires pour un corps en évolution

Avec les années, le métabolisme ralentit, la morphologie change et les capacités du corps se voient perturbées. Attention donc à ce qui se trouve dans votre assiette si vous voulez rester en bonne santé et ne pas grossir.

Si la sagesse s’acquiert au fil des ans, il vaut mieux l’appliquer aussi à ce qui se trouve dans son assiette. Car une fois atteint un certain âge, fini de pouvoir manger n’importe quoi sans se soucier des incidences sur son poids et sa santé. Damien Pauquet, diététicien-nutritionniste qui travaille notamment avec l’équipe du Standard de Liège, constate : « Au-delà des 30 ans, notre métabolisme commence à ralentir et nous avons tendance à prendre du poids. Il est donc essentiel de changer ses habitudes alimentaires, et de se mettre au sport. Si on ne bouge pas, c’est une catastrophe ! Il faut absolument rester en mouvement pour relancer son métabolisme. »

Quand les hormones s’en mêlent

Mais le second cap, le plus important, s’observe entre 48 et 52 ans, avec l’arrivée de la ménopause chez la femme et de l’andropause chez l’homme. « À cause du ralentissement du métabolisme de base, non seulement il y a moins de calories brûlées au repos, mais les cellules corporelles commencent à les stocker. » Avec l’âge, les papilles gustatives deviennent moins sensibles, incitant à utiliser plus de sel et de sucre pour rehausser la saveur des aliments ; la tolérance au glucose devient aussi moins bonne et des soucis digestifs entrent dans la danse.

Enfin, on observe souvent une fonte musculaire. « Le poids ne va pas toujours monter en flèche après 50 ans, mais la morphologie, elle, va changer. Nous avons tendance à perdre du muscle dans les jambes et à accumuler de la graisse dans le tronc. », note l’expert.

Réduire ses apports caloriques

Le poids ne va pas toujours monter en flèche après 50 ans, mais la morphologie, elle, va changer.
— DAMIEN PAUQUET DIÉTÉTICIEN-NUTRITIONNISTE

Concrètement, on peut estimer qu’avec l’âge, le métabolisme diminue de 10 % à 30 ans. Puis d’encore 10 % à 50 ans, ce qui n’est pas négligeable. « 20 %, c’est l’équivalent de 300 à 400 calories en moins par jour. » Il faut donc limiter ses apports caloriques et les répartir correctement avec la “chrononutrition” : manger gras et salé le matin, des féculents à midi, du sucré à 16 h et léger le soir. Damien Pauquet conseille par ailleurs d’augmenter les apports en protéines et de réduire les glucides : « L’excès de sucres favorise le stockage des graisses. »

La place des compléments alimentaires

Les compléments alimentaires anti-âge et anti-usure peuvent également se montrer utiles. Parmi les plus intéressants, on retrouve notamment le collagène et l’acide hyaluronique. « Le collagène va agir sur les

Le collagène va agir sur les articulations en leur rendant de l’élasticité, et soulager les muscles qui font souffrir.

— DAMIEN ZANELLI

RESPONSABLE DE NUTRI-SHOP.BE

articulations en leur rendant de l’élasticité, et soulager les muscles qui font souffrir. De plus, il a des propriétés antirides sur le long terme », explique Damien Zanelli, responsable de nutri-shop.be.

« Mais attention, toutes les études ont démontré qu’il fallait au moins prendre 10 g de collagène quotidiennement pour observer ses effets. » Il est donc important de le consommer sous forme liquide, ou en poudre, afin qu’il soit bien dosé. « Quant à l’acide hyaluronique, il a un effet hydratant sur la peau et va booster le collagène, dont la production diminue de 10 % tous les 10 ans dès la fin de la vingtaine. », précise Damien Zanelli. Il préconise par ailleurs la prise de Vitamine D pour stimuler le système immunitaire, et l’huile de bourrache pour réhydrater la peau.

En conclusion, il peut être tentant d’envier les jeunes qui semblent se délecter de pizzas et de chips sans conséquences visibles sur leur poids. Cependant, il est important de se rappeler que les choix alimentaires sains deviennent inévitables avec l’âge. Adopter des habitudes alimentaires plus réfléchies et équilibrées est un investissement dans notre santé à long terme, indépendamment de notre âge actuel.

3 Questions à Cédric

Comment est-ce qu’une marque de prestige peut-elle rester pertinente et désirable à travers le temps ?

« Pour qu’une marque de prestige maintienne sa pertinence et son attractivité au fil du temps, surtout dans le domaine du luxe ou de la haute gastronomie, l’élément primordial reste la qualité. Il est essentiel de ne jamais faire de compromis sur cet aspect, car c’est la qualité exceptionnelle qui assure la pérennité et l’admiration continue de la marque. »

Quels sont les défis principaux pour maintenir cette qualité constante avec un produit haut de gamme, et comment les surmonter ?

« Pour maintenir une qualité constante dans les produits haut de gamme, il est crucial de former une petite équipe stable et spécialisée, qui maîtrise le savoir-faire spécifique au secteur, et d’éviter un fort roulement de personnel. Une remise en question permanente sur la manière d’améliorer l’expérience client est essentielle. »

Dans un marché compétitif, comment une marque de prestige peut-elle se démarquer sans compromettre son héritage ?

« Pour se distinguer dans un marché compétitif sans altérer son héritage, une marque de prestige peut s’appuyer sur des ambassadeurs, comme des chefs gastronomiques renommés qui utilisent et valorisent ses produits. Cette approche crée une confiance chez le consommateur, témoignant de la qualité et de l’excellence du produit. »

Fokus-online.be 4 Sagesse alimentaire

Comment Bidfood redéfinit la distribution alimentaire

Initialement une petite entreprise wallonne spécialisée dans la distribution de margarine, Bidfood a connu une transformation spectaculaire pour devenir un acteur incontournable de la distribution dans le secteur de la restauration.

Au cœur de cette ascension se trouve Thierry Legat, Country Manager de Bidfood. Depuis son arrivée dans l’entreprise il y a 17 ans, il a vu croître l’entreprise jusqu’à devenir un distributeur alimentaire fournissant aussi bien les institutions et les entreprises que les restaurants, qui se distingue par sa capacité à offrir une réponse sur mesure aux besoins des clients.

« L’expansion géographique de notre zone de chalandise nous permet de rester proches de notre clientèle. Grâce à des entrepôts stratégiquement placés et une planification méticuleuse, nous sommes capables d’assurer une logistique ponctuelle et efficace à travers la Belgique. », assure Thierry. « Dans le secteur de la distribution alimentaire, il est capital de pouvoir réagir de

manière rapide, flexible et efficace en cas de problème. L’analyse régulière des indicateurs clés de performance (KPI) permet d’identifier et de corriger efficacement les erreurs. »

Le parcours de Bidfood reflète ainsi sa capacité d’adaptation et de diversification. « Notre approche unique s’articule autour d’une compréhension profonde des besoins spécifiques de nos clients. », déclare Thierry. En tant que distributeur alimentaire pour des institutions telles que les hôpitaux et les maisons de repos, l’entreprise a développé une offre adaptée, et fournit pour l’ensemble de ses produits une fiche détaillée : « Notre offre se distingue par une gamme de produits spécialement conçus pour les régimes alimentaires restreints, incluant notamment des produits à texture modifiée, pauvres en sel ou sans gluten, qui garantissent une réponse adéquate à chaque besoin nutritionnel spécifique. »

Il est crucial pour Bidfood de rester à l’écoute des réalités du secteur et des défis qu’il comporte afin de proposer un accompagnement personnalisé du client. Avec l’inflation de ces dernières années, les prix ont explosé pour nos marchandises également,

et les maisons de repos se sont retrouvées en difficulté. « La tutelle du secteur public est gérée par des acteurs qui sont très loin des réalités opérationnelles. Il n’y a donc pas de prise de conscience par rapport au terrain. », déplore Thierry. Pour pallier cela, Bidfood s’engage dans des négociations rigoureuses avec les fournisseurs pour maintenir des prix justes, et propose un éventail de solutions pour améliorer l’expertise de ses clients, dont un outil en ligne leur permettant d’évaluer leur food cost, sur base théorique.

« En tant que distributeur, il est important d’être conscient de son impact environnemental et d’aller au-delà de la simple livraison de produits. Nous investissons dans la formation de nos clients et de nos fournisseurs, offrant des ateliers et des formations pour encourager une transition vers des pratiques de restauration durable. », ajoute Thierry. Les maisons de repos et hôpitaux devront faire face, dans les prochaines années, à certaines évolutions nécessaires. « Les besoins et tendances alimentaires évoluent. Il est certain qu’on ne vendra plus les mêmes produits d’ici quelques années et que de nouveaux plats vont apparaître, même si la bonne cuisine belge aura toujours sa place ! », conclut Thierry.

Fière de boire du lait qui a du goût

Je m’appelle Camélia. J’ai 7 ans. Je suis fan du lait Fairebel et je suis fière. Fière d’avoir du lait qui donne un bon goût à tous les plats de maman. Fière de boire du lait qui est vraiment bon, pour moi comme pour les agriculteurs ! Vous aussi, soyez fiers du lait que vous achetez.

à tous les plats de maman. Fière de boire du lait qui est

Camélia

Consommatrice Fairebel

BIENVENUE

DANS UN MONDE PLUS ÉQUITABLE

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Le temps laisse inévitablement sa marque sur notre corps, et se reflète notamment dans la santé de notre peau et de nos cheveux. Et si tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, certaines mauvaises habitudes nous font vieillir plus vite.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le vieillissement cutané et capillaire ne concerne pas uniquement les personnes âgées. C’est tout d’abord une question de patrimoine génétique : et force est de constater que certains sont plus gâtés que d’autres. « Le vieillissement de la peau varie d’un être humain à l’autre, en fonction de l’hérédité par exemple. », commente Bernadette Blouard, dermatologue à Namur et cheffe de service à la Clinique Saint-Luc à Bouge. « Notons que la ménopause impacte aussi la qualité de la peau et des cheveux, mais des traitements hormonaux adéquats peuvent aider. », rassure-t-elle.

La calvitie touche jusqu’à 80 % des hommes et 50 % des femmes.

— CHARLOTTE CASTRONOVO

DERMATOLOGUE SPÉCIALISTE DES CHEVEUX AU CHU DE LIÈGE

Une peau et des cheveux à l’épreuve du temps ?

Du côté capillaire, les modifications se traduisent au niveau de la texture, du diamètre de la tige pilaire, de l’hydratation ainsi que de la pigmentation. « Il y a aussi une prédisposition génétique à avoir le cheveu qui blanchit plus ou moins tôt. C’est souvent révélateur d’un stress oxydatif qui va consommer les mélanocytes du follicule pileux plus rapidement », complète Charlotte Castronovo, dermatologue spécialiste des cheveux au CHU de Liège. Avec le temps, le cheveu devient également plus sec, ce qui réduit la fréquence de lavage nécessaire.

Protection et prévention

Des facteurs extrinsèques jouent aussi sur la qualité de notre peau et de nos cheveux, comme le tabac ou la prise de cortisone. Les dommages du soleil sur la peau peuvent mettre des années et même des décennies à se manifester. D’où l’importance d’une protection solaire au quotidien, et d’un bon couvre-chef. « Le combo UV et tabac, c’est le cocktail gagnant pour vieillir prématurément. », acquiesce Charlotte Castronovo. Une bonne hygiène de vie reste la clef pour maintenir sa peau et ses cheveux en bonne santé. « Il faut également limiter les agressions physiques et thermiques sur le cheveu, en évitant les lissages, les permanentes et l’utilisation du sèche-cheveux. » En cas de carence, des suppléments alimentaires peuvent être prescrits.

La ménopause impacte aussi la qualité de la peau et des cheveux, mais des traitements hormonaux adéquats peuvent aider.

— BERNADETTE BLOUARD

DERMATOLOGUE À NAMUR ET CHEFFE DE SERVICE À LA CLINIQUE SAINT-LUC À BOUGE

Pour prendre soin d’une peau mature, on peut aussi se tourner vers une crème à l’acide hyaluronique ou une crème anti-ride, indique Bernadette Blouard. Mais attention à se faire conseiller par un spécialiste, car toutes ne fonctionnent pas, « Certaines crèmes du marché n’ont pas le poids moléculaire adapté pour pouvoir traverser la barrière cutané. », prévient-elle.

Le phénomène complexe du vieillissement capillaire

« Si le phénomène de la perte de cheveux reste toujours fort complexe aujourd’hui, des recherches récentes suggèrent que l’alopécie androgénétique, plus connue sous le nom de calvitie, pourrait être liée au vieillissement des cheveux. », indique Charlotte Castronovo. La calvitie est en effet la cause la plus fréquente de consultation pour perte de cheveux : elle concerne jusqu’à 80 % des hommes et 50 %

des femmes. Chez les hommes, l’alopécie androgénétique apparaît généralement entre la puberté et 30 ans ; chez les femmes, aux moments de la puberté et de la ménopause.

Si cette calvitie est plus ou moins précoce, sévère et extensive en fonction des gènes hérités, des solutions thérapeutiques, spécifiques aux deux genres, existent pour la contrer. « La chirurgie d’implants capillaires, associée à un suivi médical pour stopper la calvitie, donne également de très bons résultats. Il vaut donc mieux s’y prendre rapidement. », conseille la dermatologue spécialiste du cheveu.

Dans tous les cas, prendre soin de sa peau et de ses cheveux au quotidien est un principe fondamental, et il est conseillé de ne pas attendre que les symptômes s’aggravent avant de consulter un professionnel.

Fokus-online.be 6 Combat contre l’horloge

Saartje Vandendriessche sur

la recherche d’un bon équilibre entre la nutrition et les compléments alimentaires

Saartje Vandendriessche est connue pour inciter les gens à adopter un mode de vie sain et plein d’énergie.

En plus d’une alimentation saine et d’un mode de vie équilibré avec suffisamment d’exercice, Saartje essaie également d’y associer les compléments alimentaires adéquats. Nous ne trouvons pas suffisamment de tous les nutriments dans notre alimentation et c’est précisément pour cette raison qu’il est important de prendre des compléments alimentaires.

D’où vient votre énergie ?

Tous ceux qui me connaissent savent que je m’efforce chaque jour de mener une vie aussi saine et active que possible. Pour fonctionner et être plein d’énergie tout au long de la journée, notre corps a besoin de minéraux et de vitamines. Comme nous ne pouvons pas les obtenir suffisamment à partir d’une alimentation saine, je complète cette carence par un complément alimentaire.

Quels compléments choisissez-vous ?

Ceux qui me suivent online savent que je fais beaucoup de sport et que je consomme donc beaucoup d’énergie. Même pour quelqu’un qui a un mode de vie sain, il est parfois difficile d’avoir suffisamment d’énergie. C’est pourquoi j’ai pris BioActive Q10 Ubiquinol de Pharma Nord. Le Q10 est une coenzyme que notre corps produit lui-même et que l’on retrouve dans toutes les cellules. Une carence peut être causée, entre autres, par l’âge ou le stress. BioActive Q10 Ubiquinol contient de la vitamine C en plus de la coenzyme Q10. Cette combinaison vous aide à obtenir plus d’énergie au bon moment. Ce qui est bien avec ce complément, c’est qu’il ne produit pas d’effet excitateur, ce qui permet, lorsque l’on veut se reposer, de se détendre réellement.

Pourquoi BioActive Q10 Ubiquinol de Pharma Nord ?

Dans ma recherche d’un complément alimentaire pour plus d’énergie, j’ai rapidement abouti à coenzyme Q10. En outre, je connais Pharma Nord depuis longtemps, ils sont connus dans le monde entier pour leur bonne qualité et leurs produits sont soutenus par 400 études scientifiques. Cela crée une certaine confiance et on veut toujours choisir le bon produit avec les meilleures références.

Récemment, vous êtes également devenue ambassadrice de Pharma Nord ?

Oui! Depuis l’été dernier, je suis l’ambassadrice de la marque et il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour y réfléchir. Je prends leurs D-Pearls et BioActive Q10 Ubiquinol depuis un certain temps et je sais donc que leurs produits sont efficaces.

Je suis l’ambassadrice d’une entreprise ou d’un produit si je le soutiens à 100%. Ce choix a donc été facile à faire. Aider chacun à mener un style de vie sain, équilibré et sportif est ce que je m’efforce de faire. Et BioActive Q10 Ubiquinol de Pharma Nord en fait partie.

ACTION BioActive Q10 Ubiquinol – Participez dans votre pharmacie (février-mars-avril) Scannez ici ou visitez : www.pharmanord.be/Q10

Petites évasions, grands bienfaits

Entre obligations familiales et professionnelles, trouver un équilibre après 50 ans peut s’avérer difficile. Les microvacances sont alors une excellente solution pour prévenir l’épuisement et maintenir une santé mentale robuste.

Capitales de renom ou joyaux cachés ?

Céline Bolkaerts, blogueuse voyages et lifestyle, partage sur son blog www.magicmoment.be ses conseils sur des destinations qui conviennent à tous les âges. Bien qu’elle préconise d’éviter les destinations les plus prisées, elle suggère toutefois Londres pour les fêtes de fin d’année :

« Le New Year’s Eve Firework est splendide. Si vous aimez la mer, Scheveningen, avec son petit côté californien, change de la côte belge. Pour ceux qui préfèrent la nature, le Luxembourg regorge d’endroits magnifiques. Et en quelques heures d’avion, on peut aussi se retrouver à Barcelone, Prague ou Stockholm. »

Partir moins longtemps, mais plus souvent

Selon Céline, il est tout à fait possible de combiner mini break et dépaysement. « Ce n’est pas parce qu’on part deux ou trois jours à côté de chez soi qu’on ne peut pas être dépaysé. Partir moins longtemps permet de partir plus

souvent. » Il faut cependant bien organiser son séjour si on veut profiter au maximum. « La diversité des activités est importante lors d’un voyage de courte durée. Néanmoins, essayez d’avoir maximum trois activités pendant la journée, et éventuellement une quatrième en soirée afin de profiter pleinement. », conseille la blogueuse.

L’impact des microbreaks sur la santé mentale

Il est important de prendre conscience de l’impact de ce genre de pause sur notre bien-être psychologique, surtout à un âge où le quotidien peut devenir routinier. Selon Serge Dalla Piazza, docteur en psychologie, les mini breaks peuvent être de natures différentes : « Cela peut être un arrêt de travail de quelques jours, mais aussi un voyage ou un stage d’art. Il s’agit avant tout de se déconnecter du quotidien. Néanmoins, ce n’est pas facile pour tout le monde. Certains, même s’ils sont rares, considèrent leur travail comme une source de santé mentale. Il sera donc difficile pour eux de s’arrêter, même quelques jours. »

À chacun sa préférence

Quant à savoir s’il faudrait plus de congés, Serge Dalla Piazza nuance : « Revendiquer davantage de congés peut se traduire par un certain malaise au travail. Les

Partir moins longtemps permet de partir plus souvent.

— CÉLINE BOLKAERTS

BLOGUEUSE VOYAGES ET LIFESTYLE

retours au travail après de longues périodes de vacances sont les plus compliqués. Il faut donc trouver un compromis entre productivité et intérêts personnels. En Belgique, nous ne sommes pas les plus mal lotis en matière de congés légaux. Après, tout dépend des individus. Certains ont besoin de faire des breaks régulièrement, d’autres se satisfont de quelques jours de temps en temps. »

Là où l’avis du psychologue rejoint celui de la blogueuse, c’est sur le choix du lieu : « Bien que ce soit souvent l’aspect financier qui détermine la destination, se promener à vélo dans une forêt qui se trouve à cinq kilomètres de chez soi peut faire un beau break entièrement gratuit. Ce n’est pas parce que l’on va loin que l’on déconnecte davantage. »

Fokus-online.be 8 L’art des microvacances
Progresser par la recherche grâce à votre soutien Fonds pour la Chirurgie Cardiaque www.fondspourlachirurgiecardiaque.be Votre générosité est déductible fiscalement pour tout don atteignant 40 € ou plus avant la fin de l’année. Le Fonds adhère à la charte de l’Association pour une Ethique dans la Récolte de Fonds (AERF) 11 rue Tenbosch | 1000 Bruxelles | T. 02 644 35 44 | Compte IBAN : BE15 3100 3335 2730
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IL N’EXISTE QU’UNE MAISON.

LA VÔTRE.

pironconstruction.be

Edouard Vermeulen

« Le pas le plus rapide dans la maison, c’est le mien »
Fokus-online.be 12 Interview
Caroline
Gansen
Par
Beauvois Photos
Gregory Van

Si son arrivée dans le monde de la couture relève d’un coup du destin, ce n’est pas par hasard que le couturier Edouard Vermeulen, de l’emblématique maison Natan, s’est positionné comme la référence belge de la haute couture depuis plus de 40 ans déjà.

La maison Natan vient de célébrer ses 40 ans d’existence, avec à la clé notamment le livre « Edouard » qui retrace votre parcours, assez insolite finalement. Car vous êtes « tombé » dans l’univers de la mode un peu par hasard.

« Tout à fait, j’ai débuté ici, au 158 avenue Louise à Bruxelles, il y a 42 ans en tant qu’architecte d’intérieur. Je cherchais alors une salle à louer et je suis tombé sur cette maison. Tout était complet, j’ai donc décidé de louer le hall pour y exposer quelques meubles et objets. L’ancienne maison de couture, installée dans cette maison, allait fermer 18 mois plus tard et les clients me demandaient si elle allait vraiment disparaître. À 24 ans, que vous dites-vous ? Qu’il y a peut-être moyen de continuer (sourire) ! On a arrêté la déco, fait table rase et créé une collection de dix pièces. Quand j’ai débuté, je n’avais ni les connaissances ni les études, rien. Mais j’avais envie d’essayer ! On a commencé à deux, puis j’ai trouvé une coupeuse, Christiane ; on allait déposer les vêtements chez des couturières à domicile. On a créé un petit défilé, ensuite un plus grand et le lendemain, il y avait des clients.

Ça va tellement vite… Maintenant, on a 8 boutiques, 120 points de vente, 70 personnes, du prêt-à-porter… Quarante ans, c’est long ! »

Passer d’architecte d’intérieur à couturier n’a rien d’anodin. Qu’est-ce qui vous a fait passer le cap ?

« Pour moi, la beauté, c’est la créativité. Quand j’ai terminé mes humanités, j’ai décidé que la créativité serait mon moteur ! Mais je n’aurais sans doute jamais pensé à me tourner vers la mode si je n’étais pas rentré dans cette maison à l’époque. Ça ne m’aurait jamais traversé l’esprit. Ça fait partie du destin. »

Quel a été le moment le plus marquant de votre carrière ?

« En 40 ans de carrière et donc 80 saisons, il y a eu énormément de grands moments. Il y a eu évidemment le choix de quitter la déco pour la mode, mais aussi celui de garder l’ADN des premières années en restant dans le haut de gamme, qui fait rêver et un peu occasionnel, aussi. Et puis, il y a eu beaucoup de mariages, dont ceux de familles royales qui sont devenues des clients fidèles, avec tout le plus grand respect de ma part. »

Comment se renouvelle-t-on après 80 saisons ?

« C’est le mystère de mon métier (rires). On ne doit pas changer de style, mais le faire évoluer. Cette nouvelle collection printemps-été, pour moi,

c’est le renouveau, le minimalisme, le côté contemporain des formes, mais aussi l’effet haute couture, occasion, féminité et toujours empreinte d’un côté intemporel. Quelqu’un qui investit aujourd’hui dans un vêtement, pour une occasion particulière, aura envie de pouvoir le reporter. Selon moi, un vêtement doit être empreint d’une belle énergie dans la façon dont il est fabriqué, car quand vous vous sentez bien dans votre vêtement, ça vous apporte de l’assurance et de la joie. »

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes créateurs ?

« Avant tout, il faut être guidé par la passion. Aujourd’hui, le monde est plus difficile, la concurrence est peut-être plus rude qu’à mes débuts. Il serait d’ailleurs impossible d’ouvrir une boutique, seul, comme je l’ai fait : les charges sont trop importantes. Par contre, les jeunes créateurs sont nés dans l’univers des réseaux sociaux ; et ils doivent les utiliser, car c’est un pouvoir extraordinaire d’expression. Aujourd’hui, des jeunes arrivent à se faire connaître et à s’installer dans des boutiques multimarques aux quatre coins du monde grâce à Instagram ! Chapeau ! Mais après, il y a aussi la réalité. Je le conseillerai donc de ne pas faire attention qu’à leur image, mais de prêter aussi attention au suivi, tant au niveau de la réalisation, de la fabrication, de la qualité des matières que de la livraison. Il faut se lancer corps et âme dans son projet, tout en ayant un plan bien structuré et ciblé. »

Le slogan de ce Fokus est « 50 is the new 30 ». À 66 ans (67 ans ce 4 mars), comment voyez-vous votre avenir ?

« Que ce soit à 30, 40, 50 ou 60 ans… Je me sens le même homme, avec la même

Il faut se lancer corps et âme dans son projet, tout en ayant un plan bien structuré et ciblé.

énergie. Le pas le plus rapide dans la maison, c’est le mien ! Quand nous avons célébré les 40 ans de la maison Natan, il y a quelques mois, tout le monde me demandait quand j’allais raccrocher. Mais mon futur, c’est d’être actif ! J’ai besoin d’avoir l’esprit très occupé et d’être dans le dynamisme. J’espère ne jamais devoir raccrocher, car mon travail, c’est mon moteur. J’ai consacré toute ma vie à cette maison. Je remercie le ciel de pouvoir aimer ce que je fais : c’est la passion qui permet d’avancer et d’entreprendre. Et comme je dis toujours, le seul avantage du vieillissement, c’est l’expérience. Elle permet de relativiser, d’aller à l’essentiel, de dominer ses peurs et ses angoisses et d’envisager les choses dans une perspective de plus long terme. Aujourd’hui, si j’ai toujours dix projets sur le feu, c’est parce que ça m’amuse ! »

Smart Fact.

Si vous n’étiez pas couturier, que seriez-vous ?

« Je serais architecte d’intérieur (sourire) ou je serais hôtelier, car c’est l’art de la mise en scène et l’art de recevoir. Avoir un hôtel, c’est satisfaire les clients qui arrivent et découvrent votre univers. Il faut proposer une expérience, un décor et une véritable atmosphère qui comprend les fleurs, la musique, les senteurs… Je me suis toujours dit que ça m’aurait amusé d’avoir un hôtel, mais je préfère la mode. D’ailleurs, en 40 ans, je n’ai jamais dit “en avoir marre” ou “non” : j’ai toujours dit oui ! »

3 Questions à Jean-Christophe

Comment les restaurateurs peuvent-ils informer efficacement leurs clients sur la qualité et l’origine des aliments qu’ils proposent ?

« Choisir des produits de qualité et locaux est crucial car les clients demandent davantage de transparence alimentaire. Intégrer des “quick facts” sur l’origine et les avantages de leurs produits dans les menus ou la conversation peut sensibiliser les clients et améliorer l’image de marque du restaurant. »

Quel rôle les distributeurs alimentaires jouent-ils dans la promotion d’une alimentation saine et durable ?

« Les distributeurs alimentaires vont au-delà de la simple livraison. Grâce à des connaissances approfondies sur leurs produits, ils aident activement les chefs dans leur sélection de produits sains et durables. Ceci est particulièrement pertinent lorsque les décisions d’achat sont prises par des gestionnaires plutôt que par les chefs eux-mêmes. »

Comment l’innovation alimentaire répond-elle aux besoins de santé et durabilité des consommateurs ?

« Les producteurs investissent constamment pour améliorer la qualité de leurs produits tout en minimisant les émissions. Les innovations, comme les alternatives à la viande, ont fait d’énormes progrès, offrant aujourd’hui des options à la fois saines, abordables, et savoureuses, avec des textures se rapprochant de celles de la viande. »

13 #Fokus50plus Interview

Rester soi-même à tout âge

L’arrivée de la cinquantaine est un cap redouté et on peut parfois ressentir un « coup de vieux ». Mais cette nouvelle décennie ne doit pas être synonyme de laisser-aller pour autant. Pour certains, une remise en question signifie une nouvelle jeunesse, aussi bien dans la tête que dans le style. Et pour d’autres, qui ne se sentent pas légitimes de porter des tenues à la mode, ou qui pensent qu’elles sont réservées à des jeunes de vingt ou trente ans, Julie Terreur, conseillère en image et créatrice de InYourStyle, rassure : « les tendances sont les mêmes pour tous les âges. Il faut privilégier celles qui nous plaisent et dans lesquelles on se sent bien».

Dès lors, le nec plus ultra est d’opter pour des basics simples, indémodables et confortables. Au niveau des tendances actuelles pour les femmes, un jean coupé

droit, une robe longue, un pantalon fluide ou un long blazer peuvent offrir une nouvelle jeunesse à votre garde-robe. Et pour la touche d’originalité, on peut miser sur les accessoires avec un sac coloré ou à motifs géométriques, par exemple. Pour les hommes, les chaussures procureront un éventail de possibilités d’exprimer son individualité, sans devoir renoncer à une tenue classique.

Les tendances sont les mêmes pour tous les âges. Il est important de privilégier celles qui nous plaisent et dans lesquelles on se sent bien.

— JULIE TERREUR INYOURSTYLE DES CHEVEUX AU CHU DE LIÈGE

Et en termes de coiffure, alors ? En plus de miser sur une coupe moderne, il faut aussi qu’elle s’accorde à la forme du visage. C’est pourquoi les cheveux longs sont peu recommandés après cinquante ans, car ils ont tendance à étirer le visage et sont donc peu flatteurs. Cette décennie marque généralement la prédominance des cheveux blancs. Pour ceux et celles qui souhaitent les conserver, il convient de connaître les couleurs qui vont avec. « En fonction de leur palette de couleurs, certaines personnes porteront plus facilement les cheveux blancs que d’autres. Il faut alors miser sur les couleurs de notre palette à proximité du visage pour attirer l’éclat et la lumière », explique Julie Terreur. Et pour celles qui souhaitent teindre leur chevelure blanche, le mieux est d’opter pour un ton inférieur à son ancienne couleur naturelle afin d’obtenir un résultat plus harmonieux.

Finalement, peu importe son style, l’important est de se sentir bien dans son corps et dans sa tête. « Une personne à la mode c’est surtout quelqu’un qui est bien dans sa peau et qui s’habille de manière authentique. Tant qu’à faire, autant ressembler à soi-même, non ? », déclare Jean-François Sauvenier, directeur de l’agence de modèles LoonaStar. Car oui, l’âge, c’est dans la tête. Et le passage à la cinquantaine marque simplement le début d’un nouveau cycle de vie.

Une personne à la mode, c’est surtout quelqu’un qui est bien dans sa peau et qui s’habille de manière authentique. Tant qu’à faire, autant ressembler à soi-même, non?

— JEAN-FRANÇOIS SAUVENIER LOONASTAR

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Six pays européens où investir dans l’immobilier

Que ce soit pour vivre une pension bien méritée ou pour bénéficier d’un revenu complémentaire, pourquoi ne pas investir dans l’immobilier à l’étranger ? Aux quatre coins de l’Europe, il y a moyen de dénicher de bonnes affaires, que ce soit sous le soleil du bassin méditerranéen, en Irlande ou dans les pays de l’Est.

Fokus-online.be 16 Smartlist • Investir à l’étranger

Des maisons à 1 € en Italie

Depuis quelques années, il est possible d’acquérir une maison en Italie pour 1 € symbolique. Plusieurs opérations de ce genre ont été lancées pour redynamiser certaines régions de la péninsule et endiguer le phénomène de désertification qui existe dans de nombreux villages. C’est donc l’occasion d’acquérir un bien unique au cœur de paysages magnifiques. Bien entendu, la plupart de ces biens demandent quelques rénovations et modernisations. L’acquéreur s’engage d’ailleurs à investir un montant minimum pour les travaux qui doivent être réalisés dans un délai imparti. Malgré cette contrainte, d’après différents témoignages, même si finalement l’investissement est bien supérieur à l’euro symbolique, il n’en demeure pas moins très avantageux.

L’immobilier grec en pleine croissance

La crise économique grecque de 2008 a fait beaucoup de tort au pays. Mais aujourd’hui, celui-ci se redresse, ce qui engendre des opportunités d’investissement plutôt intéressantes, surtout dans les îles. Après plus de dix ans d’austérité, le marché immobilier grec est en pleine croissance. Si, suite à la crise, les prix ont chuté, la demande locative ne cesse d’augmenter. Donc, avec des prix d’achat faibles et une demande locative très élevée, investir en Grèce garantit un rendement locatif relativement intéressant. Et si ce n’est pas le profit que vous recherchez, vous trouverez dans ce pays un dépaysement culturel, social et gastronomique total pour vivre votre retraite.

Le Portugal, un petit paradis

Climat agréable, qualité de vie et avantages fiscaux attractifs pour les étrangers, le Portugal a de nombreux atouts pour séduire les investisseurs immobiliers. Que ce soit dans les villes, comme Lisbonne ou Porto, ou dans les campagnes, l’immobilier portugais a du potentiel. En effet, la demande de logements est croissante, que ce soit pour les Portugais, les touristes ou les étrangers souhaitant s’y installer. De plus, ce pays présente deux avantages à prendre en considération. Avec un des coûts de la vie les plus bas d’Europe, le Portugal est le pays idéal pour couler une retraite tranquille. Et si vous êtes à la recherche de revenus complémentaires, la forte fréquentation de touristes garantit des revenus locatifs intéressants.

84 000 € pour vivre sur une île d’Irlande

Si vous n’aimez pas le climat méditerranéen, pourquoi ne pas vous tourner vers l’Irlande ? D’autant plus que depuis le 1er juillet 2023, vous pouvez prétendre à un subside de 84 000 € pour habiter sur une île de la côte ouest-irlandaise. Le programme “Our living islands” lancé par le gouvernement a pour objectif de repeupler une vingtaine d’îles reculées. Certaines conditions sont à remplir pour profiter de cette offre : devenir propriétaire d’un bien inoccupé depuis deux ans et construit avant 1993, la subvention doit servir aux travaux de rénovation de la maison, obtenir le droit de vivre en Irlande. Avouez que ces quelques contreparties ne sont rien au regard de vivre dans un vrai décor de cinéma.

Sous le soleil espagnol

L’Espagne a toujours attiré les Belges. Il paraît qu’il y a même une ville à la Costa del Sol où il y a plus de Belges que d’Espagnols. Mais au-delà de ce cliché, l’Espagne a, comme son voisin lusitanien, de nombreux atouts pour y investir. Certaines régions, comme Madrid ou Barcelone, offrent un dynamisme économique et touristique. Mais l’avantage majeur ici est l’équilibre qui existe entre un prix d’achat plus que raisonnable, un bon potentiel locatif et une valorisation du patrimoine qui s’envisage sur le long terme. Comme pour le Portugal, l’Espagne bénéficie, en plus d’un climat plutôt agréable, d’un fort attrait touristique et d’un coût de la vie relativement bas.

Hongrie : une fiscalité intéressante

Malgré la crise ukrainienne, les pays de l’Est peuvent proposer des opportunités insoupçonnées. Depuis plus de vingt ans, il est un pays qui a fondamentalement changé. Que ce soit au niveau politique, économique ou culturel, la Hongrie s’est métamorphosée. Ce pays d’Europe de l’Est est devenu une destination très prisée des touristes en quête de dépaysement à bas coût. Donc, y investir est inévitablement un bon plan. Vu l’attrait touristique du pays, le rendement locatif y est très intéressant, même si les prix à l’acquisition sont peut-être plus élevés que dans d’autres contrées. Mais c’est surtout en termes de fiscalité que la Hongrie tire son épingle du jeu. En effet, il n’y a ni taxe d’habitation ni impôt foncier.

17 #Fokus50plus Investir à l’étranger • Smarlist

Avec l’âge, la mobilité devient un enjeu primordial

Que ce soit socialement ou professionnellement, la population est active de plus en plus tard. La mobilité devient donc un enjeu primordial pour la vie des 50+. Il est ici question de qualité de vie, d’indépendance et de lien social.

Nous sommes actifs de plus en plus tard et, l’âge avançant, la question de la mobilité se pose inévitablement. Ce mode de vie actif engendre forcément des déplacements, que ce soit pour se rendre au travail, à un rendez-vous médical, à un spectacle, rendre visite à des proches ou simplement pour voyager.

Bien entendu, les différents services de transports en commun proposent des formules tarifaires avantageuses pour les seniors, mais est-ce suffisant ? D’autres solutions existent, même s’il faut être un peu débrouillard, comme le souligne Albert Leroy, jeune retraité de 65 printemps : « En se renseignant et en se débrouillant, il y a moyen de trouver des solutions pour se déplacer un peu partout en Belgique. En fait, depuis toujours, je me suis débrouillé pour laisser le plus possible la voiture au garage. Jusqu’à ma pension, je me suis rendu au travail par d’autres moyens : transports en commun, vélo, marche. Maintenant que je suis pensionné, je n’ai pas changé de philosophie. Je n’utilise ma voiture que pour faire les courses ou en cas d’urgence. »

Même pour les loisirs, Albert Leroy ne compte pas sur son auto. « Avec mon épouse, nous aimons faire des petites excursions à gauche à droite, mais ici aussi notre voiture reste sagement au garage. Certes, ça demande un peu d’organisation, entre les trajets en vélo ou à pied, les correspondances

entre les trains ou les bus, mais nous ne nous privons pas. Nous évitons ainsi tout le stress lié à l’utilisation de l’automobile : embouteillage, stationnement… C’est aussi un geste pour l’environnement et, en plus, nous prenons soin de notre santé grâce à l’activité physique que nous faisons en vélo ou en marchant. C’est un mode de vie qui nous convient et tant que nous pouvons nous le permettre, nous en profitons. »

Albert Leroy reste donc lucide. Il sait qu’avec l’âge et les aléas de la vie, la mobilité peut devenir un problème. C’est pourquoi un peu partout apparaissent des services de transport adapté ou non afin de pallier une offre insuffisante, d’autres solutions. Il y a deux ans, Christian Tollet a créé MobiTous à Enghien pour répondre à cette lacune : « En matière de transports, les seniors ont besoin d’accessibilité et surtout de proximité. Dans ma région, si vous voulez rejoindre la ville voisine qui est à quinze kilomètres, il n’y a pas beaucoup de solutions si vous n’avez pas de véhicule et si vous vivez seul. Il y a donc une véritable demande de moyens de locomotion alternatifs émanant d’initiatives privées. »

Selon Christian Tollet, le principal problème provient du manque de flexibilité des solutions proposées : « Beaucoup de personnes âgées sont souvent seules. Ça change tout à fait leur façon de vivre et sans les moyens de transport privés, c’est compliqué pour eux de se déplacer. Il y a bien entendu les transports en commun, mais les infrastructures ne sont pas toujours adaptées, l’offre n’est pas toujours suffisante et il y a un manque de flexibilité lié aux horaires. Il existe aussi dans certaines communes des services de transport, mais

C’est un mode de vie qui nous convient et tant que nous pouvons nous le permettre, nous en profitons.
— ALBERT LEROY PENSIONNÉ

ici aussi la flexibilité fait défaut, car ils ne sont accessibles qu’aux heures de bureau et en général, ils ne peuvent pas quitter le territoire de la commune. »

En guise de conclusion, Christian Tollet souligne toute l’importance de l’enjeu de

la mobilité des plus âgés : « La mobilité pour les plus de 50 ans est une question cruciale pour leur bien-être. C’est primordial pour leur qualité de vie et leur indépendance. Ça leur permet de se maintenir connectés à leur famille proche et à la société en général. »

Fokus-online.be 18 Réinventer la roue
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La digitalisation des soins de santé : avantage ou obstacle pour les aînés ?

La digitalisation des soins de santé a véritablement décollé avec la crise sanitaire. Consultations, prises de rendez-vous… tout peut se faire en ligne, mais est-ce un avantage ou un inconvénient pour les aînés ?

Télémedecine: une solution pour les seniors

La crise sanitaire a accéléré la digitalisation des soins de santé. En Belgique, l’application Doktr en est un bel exemple, comme le souligne son Managing Director, Jan Van Wijnendaele : « Nous avons commencé en plein covid, à l’été 2021. Notre objectif était de faciliter la vie des gens en leur donnant facilement accès aux soins de santé. Depuis le début, Doktr est une application ouverte à tous en proposant un service très sécurisé et assez simple d’utilisation. »

Aujourd’hui, Doktr compte plus de 100 000 patients, parmi lesquels une belle proportion d’aînés. « Au début, nous pensions principalement toucher les jeunes, mais,

aujourd’hui, nous constatons que la répartition par tranches d’âge est plus ou moins équilibrée. Par exemple, le nombre de cinquantenaires et de soixantenaires enregistrés est le même que celui des trentenaires et des quadragénaires et les utilisateurs de plus de 70 ans représentent 10 % de notre base d’utilisateurs. Il y a donc une volonté d’utiliser les consultations vidéo, même chez les plus âgés. Avec nos partenaires, notre but est de donner accès aux soins de santé au plus de patients possible. »

De plus, le retour des utilisateurs est positif, avec un taux de satisfaction de 97 % chez les plus de 50 ans. « Je crois qu’une application comme Doktr présente des avantages pour eux. Pour ceux qui décident de vivre leur retraite à l’étranger, ils peuvent rester en contact avec leur médecin traitant ou avec un médecin parlant leur langue. Pour les aînés en manque de mobilité, elle permet d’apporter rapidement une réponse à un problème de santé sans devoir se déplacer. Par ailleurs, la télémédecine facilite une communication continue et régulière avec son prestataire de soins, ce qui favorise

La télémédecine facilite une communication continue et régulière avec son prestataire de soins.

— JAN VAN WIJNENDAELE

Je crois qu’il est primordial d’offrir un choix. Il doit y avoir une alternative au numérique.

une approche plus cohérente. Enfin, pour les maladies chroniques, la gestion à distance permet un suivi régulier. »

La fracture numérique : un défi croissant

Si Sylvie Dossin, Secrétaire politique chez Enéo — mouvement social des aînés, ne nie pas ces bienfaits, elle souligne la nécessité d’un prérequis pour appréhender cette thématique : « Les 50 + représentent un public très large. Il englobe les personnes en fin de carrière, les jeunes et moins jeunes pensionnés, au sein desquels les profils d’activité peuvent être très variés. »

Par ailleurs, pour Enéo, la thématique recouvre plusieurs domaines : les consultations à distance, le développement de réseaux comme masanté.be ou le Réseau Santé wallon et enfin la prise de rendez-vous. Sylvie Dossin soulève dès lors un problème beaucoup plus général : la fracture numérique. « Un Belge sur deux est en vulnérabilité numérique et éprouve des difficultés à effectuer des démarches en ligne. Dans ces chiffres, on ne prend pas en compte les personnes de plus de septante-cinq ans. Ce serait intéressant d’analyser comment ces personnes réagissent face à ces outils numériques. »

Sylvie Dossin souligne qu’Enéo n’a pas du tout une approche négative de la digitalisation des soins de santé. « Celle-ci peut présenter un côté pratique pour les aînés encore actifs. Pour les autres, je crois qu’il est primordial d’offrir un choix. Il doit y avoir une alternative au numérique. La relation avec le thérapeute doit rester prioritaire et un premier contact est toujours important avant de continuer sur la voie digitale. Cette digitalisation demande formation et accompagnement, surtout pour les aînés. En effet, ceux-ci présentent des profils très différents. D’un côté, nous avons de vrais geeks hyperconnectés, mais il y a aussi toute une frange qui ne s’en sort pas du tout avec les outils digitaux. »

Fokus-online.be 20 E-santé
MANAGING DIRECTOR CHEZ DOKTR

UN PAS EN AVANT DANS LA DIGITALISATION DES SOINS DE SANTÉ

Face aux défis d’un secteur de la santé en pleine mutation, les Cliniques de l’Europe ont pris l’initiative audacieuse de mettre en place un portail patient, dénommé IBIS. Ce projet, né d’un plan stratégique réactualisé en 2019, incarne une vision dans laquelle le patient est placé au cœur de son parcours de soins. La création du portail IBIS (pour “Integration Backbone for IT Services”) trouve ses racines dans la nécessité de s’adapter aux réductions des durées d’hospitalisation et au développement de l’hospitalisation à domicile, tout en maintenant une connexion constante entre la patientèle et les Cliniques. « Nous voulions que le patient devienne un acteur de sa santé. », explique Pascal Cousin, CIO des Cliniques de l’Europe.

IBIS 1.0

Déployée en juin 2022, la première version du portail patient IBIS des Cliniques de l’Europe a marqué un jalon crucial dans la digitalisation des soins de santé. « La version initiale s’est concentrée sur l’accessibilité et la gestion efficace des informations médicales. Elle visait surtout à faciliter l’accès à des données telles que les rapports de laboratoire, les informations de vaccination, et les détails des traitements post-hospitalisation. », déclare Apollinaire Tiendrebeogo, Project Manager au sein du service IT des Cliniques de l’Europe. Elle permet en outre aux patients de consulter ou modifier leurs données personnelles, ainsi que de visualiser leurs rendez-vous, y compris les consultations en vidéoconférence.

IBIS 2.0

IBIS 1.0 a jeté les bases pour des mises à jour futures et l’intégration d’applications tierces permettant un suivi personnalisé des soins. « Le succès de la V1 a été un moteur pour le lancement rapide de la V2 en janvier 2023. Le portail compte actuellement 14 000 utilisateurs. », affirme Apollinaire. Parmi les nouvelles fonctionnalités de la version 2, la gestion des rendez-vous chirurgicaux, le suivi à distance des traitements et l’accès amélioré aux rapports d’imagerie médicale ont apporté des innovations notables pour l’autonomie des patients. La gestion des factures a été simplifiée et la sécurité des données renforcée, grâce à des méthodes de connexion robustes, et à un environnement informatique sécurisé assurant la conformité au GDPR.

IBIS 3.0

La troisième version du portail, en cours de développement, vise à étendre les services hospitaliers au domicile des patients. Elle intégrera notamment des applications spécialisées pour le suivi des maladies chroniques et se conformera aux standards d’accessibilité. « Grâce au lancement d’une application mobile et à l’intégration de divers formulaires numériques, la V3 marquera un progrès significatif vers la digitalisation complète des soins de santé. », s’enthousiasme le CIO. « Nous avons créé un concept et un outil informatique flexibles, que l’on peut faire évoluer en fonction des opportunités qui se présentent sur le marché. »

IBIS est ainsi un vecteur de changement vers une ère de soins médicaux personnalisés et facilement accessibles. Avec l’objectif de transformer la médecine curative en une démarche préventive et prédictive, le portail des Cliniques de l’Europe est le reflet d’une stratégie de santé proactive et centrée sur le patient.

Apollinaire Tiendrebeogo

CLINIQUESDELEUROPE.BE

IT
Project
Business Analyst &
Manager Pascal Cousin Manager IT
« Ensemble, nous sommes plus forts face au cancer du sein »

Chaque année, plus de 11 000 personnes en Belgique sont touchées par un cancer du sein. C’est pourquoi nous rappelons qu’un dépistage du cancer du sein à un stade précoce signifie des traitements moins lourds et un taux de survie plus élevé.

Le cancer du sein reste le cancer le plus courant chez la femme

En Belgique, une femme sur huit est aujourd’hui encore touchée par un cancer du sein. Avec 11 432 nouveaux diagnostics en 2021, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme. Heureusement, grâce au dépistage précoce et à la recherche scientifique, les chances de survivre à la maladie continuent d’augmenter. En effet, plus de 90 % des personnes touchées par un cancer du sein sont guéries après cinq ans.

Le Mammotest : un dépistage gratuit du cancer du sein

Le Mammotest est une mammographie de dépistage bisannuelle gratuite pour toutes les femmes belges âgées de 50 à 69 ans, organisé par le gouvernement. Il permet de repérer un cancer à un stade précoce avant même que les premiers symptômes n’apparaissent. Ceci augmente les chances de guérison et permet, dans certains cas, un traitement moins lourd et moins invasif. Une invitation à vous faire dépister dans une unité de mammographie agréée vous est automatiquement envoyée tous les deux ans à partir de 50 ans, par le CCR en Wallonie et par Bruprev à Bruxelles.

Notre campagne de sensibilisation au cancer du sein “J’Peux pas, j’ai Mammo” a pour objectif d’inciter les femmes entre 50 et 69 ans à se faire dépister.

— TIFFANY BULTEAU

PORTE-PAROLE DE THINK PINK

Moins d’une femme sur dix participe au Mammotest

Actuellement, moins de 10 % des femmes de 50 à 69 ans à Bruxelles et en Wallonie acceptent l’invitation du gouvernement à bénéficier d’un dépistage gratuit du cancer du sein. Ce chiffre est très en dessous du taux fixé au niveau européen qui est de 75 % ou encore de la Flandre qui atteint un taux de participation de plus de 50 %. On connaît toutes et tous une personne à sensibiliser, que ce soit une maman, une amie, une collègue, une grand-mère… Alors, faisons bouger les choses ! Nombreuses sont les femmes qui reçoivent l’invitation à participer au Mammotest et qui postposent cet examen important qui peut pourtant sauver des vies.

Notre campagne de sensibilisation « J’peux pas, j’ai Mammo » lancée à Bruxelles et en Wallonie espère convaincre le plus de femmes âgées entre 50 et 69 ans à se faire dépister en participant au Mammotest. Notre message est clair : « Répondez positivement à cette invitation, prenez rendez-vous et faites-vous dépister. La santé doit être votre priorité ! »

Le cancer du sein ne touche pas que les femmes entre 50 et 69 ans

Nous souhaitons également rappeler qu’il est important, à tout âge, de pratiquer régulièrement un auto-examen et de connaitre ses seins afin de pouvoir détecter rapidement un changement, un signe anormal ou une masse suspecte. Pour plus d’informations sur nos campagnes, rendez-vous sur notre site internet www.think-pink.be. 

Fokus-online.be 22 Chronique

Le CHwapi vous sensibilise au dépistage du cancer colorectal

À Tournai, le Centre Hospitalier de Wallonie picarde participe à la campagne Mars Bleu et organise une journée de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal le 23 mars prochain. Une nécessité selon le Dr Hélène Vandenbulcke qui, malheureusement, traite encore tous les jours des cancers du côlon au stade métastatique. « C’est vraiment dommage parce que, contrairement à d’autres cancers, ceux-là peuvent être dépistés facilement. Pourtant trop peu de personnes pensent à faire le dépistage… Les chiffres sont clairement insuffisants »

Du coup, le cancer du côlon est souvent diagnostiqué à un stade avancé, car il ne provoque des symptômes que tardivement. « Il démarre souvent par un petit polype à l’intérieur du côlon. Au fil du temps, ce polype grossit et dégénère, laissant apparaître des cellules cancéreuses. Plus le temps passe, plus les choses s’aggravent. On voit alors des patients arriver en urgence, en occlusion, parce qu’ils ont mal au ventre ou ne savent plus manger. »

Le cancer colorectal doit donc être dépisté à un stade précoce pour maximiser les chances de guérison. Il se guérit alors dans 9 cas sur 10 !

« Si tout le monde faisait le dépistage », insiste le Dr Vandenbulcke, « il y aurait une chute drastique des décès dus à ce cancer. En plus, c’est très simple ! »

Les médecins recommandent d’effectuer, tous les deux ans, un test IFOBT (Immunologic Fecal Ocult Blood Test) qui repose sur la détection de sang occulte dans les selles. Chaque citoyen le reçoit d’office par courrier lors de son 50e anniversaire et, par la suite, régulièrement s’il l’a réalisé une première fois. Quoi qu’il en soit, il est toujours possible de le demander à son médecin traitant ou à son gastroentérologue.

Si le test est positif, une coloscopie est nécessaire pour déterminer l’origine de la présence de sang dans les selles. Celle-ci n’est pas forcément due à une tumeur cancéreuse, mais peut être causée par des hémorroïdes ou une fissure anale par

Un côlon dépisté, un côlon en bonne santé

exemple. La vérification par un spécialiste n’en reste pas moins indispensable.

La coloscopie s’impose également de façon systématique (et bien avant l’âge de 50 ans) s’il y a du sang dans les selles, si l’on souffre de diarrhées ou de maux de ventre persistants, ou si des antécédents de cancer du côlon existent dans la famille.

Cet examen, qui peut se faire sous anesthésie à l’hôpital de jour, reste le meilleur moyen pour dépister le cancer colorectal. Si cela s’avère nécessaire, le médecin enlève directement le polype par endoscopie.

Certes, la pudeur et la peur ne plaident pas en faveur de la coloscopie. Celle-ci s’avère pourtant indolore. Sa seule contrainte ? Avaler une solution laxative peu agréable, la veille au soir, pour garantir une excellente préparation du côlon et donc un examen optimal. Un petit inconvénient qui ne pèse pas bien lourd face à une vie sauvée.

MARS BLEU

Le 23 mars, les patients et les visiteurs recevront toutes les infos nécessaires sur la coloscopie, le test IFOBT, les interventions chirurgicales, les stomies et la chimio. Des patients viendront aussi témoigner.

Rendez-vous de 10 à 16h30 au CHwapi, site Union, rue des Sports, 51 - 7500 Tournai

Plus d’infos sur

www.chwapi.be
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