Fokus-online.be « En méditant, vous entraînez votre esprit à se focaliser » AOUT 2022
LaureysStevenCarrière

externe IDEWE. « Le travailleur bénéficie d’une plus grande autonomie, ce qui contribue à son bien-être. Toutefois, certains aspects nécessitent d’être pris en compte. Ainsi, le travailleur peut avoir l’impression de rater certaines informations ou de perdre le contact avec ses collègues. Les réunions Teams ne favorisent pas le small talk, pourtant si important. Si tout cela est vrai, les recherches montrent aussi qu’on peut compenser ces inconvénients. La clé ? La confiance. » Cette confiance, les employeurs sont de plus en plus disposés à l’accorder. Telenet en est un bon exemple. « Nous attendons de nos collaborateurs qu’ils passent 40 % de leur temps de travail au bureau. Non pas sur une base hebdomadaire, mais trimestrielle », explique Kirsten Florentie, viceprésidente People & Engagement chez Telenet. « Car une semaine n’est pas l’autre. Parfois, il est plus pratique de travailler à la maison pendant une semaine complète et nous nous montrons flexibles à cet égard. Les tâches que nos collaborateurs effectuent au bureau doivent donc autant que possible favoriser les moments de collégialité. Pour peu qu’on se mette d’accord au sein de l’équipe, tout se passe très bien. » De toute évidence, le travail hybride est là pour durer. Comme Dolly Parton nous le chante depuis longtemps (working 9 to 5 / What a way to make a living)
Le lieu de travail a changé pour de bon. Travailler au bureau de 9 à 5 n’est plus la norme et le bureau à domicile a pris le relais. Une plus grande flexibilité prévient le burnout, c’est même devenu un incontournable dans notre vie professionnelle. « Plus d’autonomie favorise le bien-être. »
. Par Benjamin Van Synghel 4 Quand il n’est même plus nécessaire de postuler à un emploi 7 Travailler l’étranger,àun rêve accessible ? 8 Interview : Steven Laureys 12 Expertpanel:«Touttourne autour de l’être humain. » 14 Gros plan sur quatre métiers en pénurie Project Manager Delvina Kastrati Country ChristianManagerNikuna Pemba Creative Director Baïdy fokus-onlineLeysstraatSmartPasqualePhotoSmartLayoutAlineSophieBastienRosalieBenjaminTexteAnnickContentLyDirectorJoossenVanSynghelvanHoofCraninxPyckeCordierSimonneauStudioencouvertureCharlandMediaAgency.27,2000Antwerpen.be Équipe 48
Avantages inconvénientset du travail hybride
FOKUS-ONLINE.BE2. La nouvelle normalité Contenu
U ne nouvelle loi naturelle est apparue dans nos vies professionnelles : le lieu de travail d’aujourd’hui sera hybride ou ne sera pas. Contraints de télétravailler pendant tout un temps, nous avons découvert une autre façon de travailler. Une façon de travailler devenue notre nouvelle normalité. Finie l’obligation pour l’employé de se présenter tous les jours au bureau. Désormais, une partie du temps de travail peut être prestée à la maison, Zoom ou Teams faisant office de passerelle entre les deux mondes. Qui dit évolution, dit aussi conséquences. Et en l’occurrence, celles-ci apparaissent plutôt avantageuses. Le travailleur acquiert une plus grande flexibilité, ce qui favorise l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. De plus, télétravailler nous évite bien des désagréments liés aux embouteillages et aux retards ferroviaires. C’est plus pratique, mais aussi plus sain. Les recherches montrent d’ailleurs que le travail hybride réduit le risque de burn-out. Mais alors, quid des inconvénients ? Les responsables ne craignent-ils pas une perte de contrôle ? La productivité ne risque-t-elle pas d’en souffrir ? Le travailleur ne sera-t-il pas continuellement en mode travail ? Si ces problèmes sont bien réels, ils ne semblent pas insurmontables. « L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est moins affecté que je ne le pensais », déclare Lode Godderis, médecin du travail à la KU Leuven et CEO du service de prévention




Account Managers basés au siège * Finance * RH * Graduates Where your best belongs Si vous êtes nouveau au sein de l’industrie, vous n’avez peut-être pas entendu parler de nous. Nous avons un fier héritage, bâti depuis plus de 80 ans, et une réputation dans le monde entier pour nos produits novateurs et notre service exceptionnel dans le secteur de la construction. Avec 30 000 personnes réparties dans plus de 120 pays, notre entreprise est un excellent endroit pour nous montrer votre valeur, relever de nouveaux défis et faire progresser votre carrière. www.careers.hilti.be




« Les attirer, c’est une autre histoire. Ce n’est pas nécessairement dû à la main-d’œuvre disponible, mais à la ‘’guerre des meilleurs employeurs’’, pour employer un jargon guerrier. » Dans un monde post-pandémie, les travailleurs souhaitent un emploi qui contribue à leur qualité de vie. « Il ne s’agit pas de tables de ping-pong ou de fruits frais le lundi. Les entreprises, quant à elles, recherchent encore trop souvent une solution passe-partout. »
Quand il n’est même plus nécessaire de postuler à un emploi
Les entreprises font preuve d’ingéniosité pour pourvoir leurs postes vacants en lançant des « emplois sans candidature » ou en assouplissant les exigences habituelles en matière de diplôme, par exemple. La « guerre des talents » de l’après-coronavirus estelle devenue une lutte ouverte pour trouver des travailleurs ? «I l y a effectivement un boom gigan tesque du nombre de postes vacants », affirme Louis Lippens, chercheur doctorant en économie du travail et en socio logie à l’UGent et à la VUB. « Depuis le pic de la crise du coronavirus, les gens ont recom mencé à voyager, à séjourner dans des hôtels et à fréquenter les cafés. Cela se traduit par une forte demande de main-d’œuvre dans ces secteurs. La demande reste également élevée dans les secteurs de la construction et de l’in formatique. Globalement, il y a plus de postes vacants que de demandeurs d’emploi. » Un choc qui entraîne dans son sillage des pratiques étonnantes. L’ ‘open hiring’ ou embauche ouverte à tous en fait partie. Cette méthode de recrutement importée des États-Unis offre à chacun la possibilité de faire ses preuves sans devoir postuler. « C’est une absurdité. Il est extrêmement facile de trouver des travailleurs aujourd’hui », déclare Johan Driessens, fondateur de tHRibe.World.
La marque employeur est devenue une case à cocher. « L’authenticité fait défaut. Pour terminer, il y a aussi un grand décalage avec la réalité sur le terrain. » Autre coup d’éclat : au début de l’année, l’en treprise Vandelanotte, basée à Courtrai, s’est déclarée prête à verser une prime de départ de 5 000 euros aux candidats travailleurs qui quit teraient leur nouvel emploi au cours des deux premiers mois. Un pari par lequel ce bureau de comptabilité et d’audit a voulu démontrer sa certitude que toute personne qu’il engage ne partirait pour rien au monde. « C’est vrai qu’il est essentiel de conserver les talents actuels. », poursuit Johan Driessens. « Le Saint-Graal n’existe pas non plus ici. Ce dont les gens ont besoin pour se sentir heureux relève purement de la psychologie humaine. »
Reste à savoir si cette épreuve de force durera encore longtemps. « L’économie a des ratés et l’inflation est élevée. Les prix des denrées alimentaires et de l’énergie s’envolent. Il est normal que les organisations aient besoin de faire des économies rapidement. Le recrutement n’est alors plus une priorité », explique l’économiste du travail. Johan Driessens ajoute que le recrutement ne doit pas nécessairement être coûteux. « Faites confiance à votre intuition et associez-y de solides compétences en communication et une grande créativité. Cela fonctionne mieux qu’une énième campagne interchangeable. » Par Rosalie van Hoof

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PME ou multinationale : les avantages et les inconvénients
FOKUS-ONLINE.BE6. Smartlist • Environnement de travail
Une multinationale s’adapte aux grandes innovations, mais une petite organisation permet à un collaborateur de prendre des ini tiatives et d’en voir le résultat. Une structure plus petite et plus agile permet généralement de suivre un projet du début à la fin. Dans les petites entreprises, la distance avec l’utilisateur final du produit est courte. Vous savez donc plus vite si votre travail est apprécié. Dans une multinationale, il n’y a souvent aucun contact entre le personnel et les utilisateurs finaux. Dans une multinationale, vous vous retrouvez généralement soit au début de la chaîne, soit à la fin, mais pour apprendre le plus possible, le plus vite possible, une grande entreprise vous offrira un grand nombre de métiers et de parcours de formation pour évoluer. Dans une PME, vous apprendrez beaucoup aussi, mais vous devrez en prendre vousmême l’initiative, en demandant par exemple des formations ou en indiquant activement que vous voulez évoluer.
Voici quelques indications pour trouver l’environnement qui vous convient le mieux.
Quelles sont les différences entre une PME et une multinationale ? En quoi la culture et les fonctions diffèrent-elles ?
Les talents qui travaillent dans des multinationales souhaitent parfois se voir confier de plus grandes responsabilités. L’entrée de ces collaborateurs ambitieux au service de PME familiales peut donc profiter aux deux parties. Toutefois, il faudra surmonter certains préjugés : le dirigeant de PME pourrait penser par exemple que le collaborateur finira par s’ennuyer faute de défis stimulants dans son travail quotidien ou ne se plaira jamais dans un cadre peu structuré tel que celui de sa PME. La PME présente pourtant beau coup d’avantages concurrentiels par rapport à la grande entreprise. Elle est généralement située plus près du domicile et à des endroits plus accessibles. Non seulement une multinationale sera souvent plus éloignée du domicile, mais elle ne possédera pas la souplesse qu’une PME peut offrir dans le télétravail. Toutefois, en particulier depuis la crise du coronavirus, la quasi-totalité des entreprises prévoient à l’heure actuelle un jour de télétravail fixe ou des horaires flexibles.
Dans une multinationale, vous êtes entouré(e) de nombreux collègues, mais ne connaissez probablement vraiment que les personnes avec lesquelles vous collaborez souvent. Cela rend la grande entreprise un peu plus anonyme. Cependant, l’avantage est que vous n’aurez pas besoin de vous entendre avec tout le monde. Votre description de fonction est sans doute très claire, avec des tâches bien définies. Une grande entreprise pourra ainsi créer un nouveau poste pour effectuer de nouvelles tâches. Dans une PME, tout le monde se connaît. L’avantage est bien sûr que vous faites partie d’une vraie équipe, mais l’inconvénient, si le courant ne passe vraiment pas avec quelqu’un, c’est qu’il sera difficile de l’éviter. Dans une PME, vous devrez pouvoir porter plusieurs casquettes et vos tâches sont souvent diverses. Par exemple, dans une grande entreprise, un contrôleur financier effectuera essentiellement des contrôles financiers et des analyses. Dans une PME, il sera certainement aussi chargé du budget.
Les collègues. Place à l’initiative. Les préjugés. Par Sophie Pycke
L’organisation. Les grandes entreprises travaillent avec des procédures bien définies. Si les choses y sont claires, cela rend toutefois l’organisation interne plus lourde. Les fonctions y sont aussi plus nombreuses, vous ne devrez donc pas nécessairement chercher à l’extérieur pour changer de métier. Toutes les grandes entreprises possèdent un service RH, par exemple, vers qui vous pourrez vous tourner pour votre évolution. L’organisation d’une PME est moins complexe. Les lignes de communication sont donc plus courtes et il est plus facile de faire avancer les choses. L’inconvénient est que sur certaines questions, vous devrez tirer les choses au clair seul(e). Les petites entreprises n’ont généralement pas de services centraux comme les RH. Cela crée des opportunités, mais cela implique aussi moins de soutien.




Partir travailler à l’étranger pour plusieurs mois ou plusieurs années : certains l’envisagent seulement, d’autres sautent le pas. Comment réussir son projet d’expatriation ? Quelles autres voies sont possibles quand on souhaite garder sa carrière tout en voyageant ?
Travailler l’étranger,àun rêve accessible ?
U n projet d’expatriation se construit bien souvent autour de l’obtention d’un nouveau poste ou d’une nouvelle mission. L’employeur prend alors en charge un certain nombre de formalités, mais comment se préparer à la vie sur place et aux nombreuses démarches associées, notamment lorsque l’on part vivre à l’étranger en famille ? Des structures existent. C’est le cas de l’Union Francophone des Belges à l’Étranger (UFBE), qui accompagne ses adhérents : démarches administratives, assistance fiscale, scolarité des enfants, équivalences de permis de conduire, allocations sociales, régime de sécurité sociale, aide pour les expatriés retraités vivant à l’étranger, immatriculation de sa voiture à l’étranger, filiations et divorces, questions relatives à la double nationalité, etc. Autant d’éléments à prendre en compte pour s’installer dans de bonnes conditions. « Les adhérents sont accompagnés sur tous ces sujets. Nous les mettons également en contact avec d’autres Belges vivant dans leur pays de résidence. » détaille Christian Bauwens, président de L’expatriationl’UFBE.est-elle aussi fréquente que par le passé ? « On note qu’il y a de moins en moins de vrais “expatriés” et de plus en plus de “détachés”, envoyés à l’étranger pour une mission précise et limitée dans le temps, notamment dans les grandes sociétés. C’est une question économique pour les entreprises, qui concluent aussi des contrats avec des salariés locaux », précise Christian Bauwens. Si les employeurs n’envoient plus leur personnel travailler à l’étranger de la même manière, les attentes des salariés changent également. Et s’il était possible de travailler à l’étranger sans « s’expatrier » au sens premier du terme ? C’est ce que fait Marjorie Brogneaux, nomade digitale depuis 4 ans. Coach en transition de vie et développement personnel, Marjorie aide les personnes à « vivre une vie de choix, à vivre leurs rêves plutôt qu’à rêver leur vie », forte des expériences glanées au fil de ses voyages et de sa certification en coaching. « Je reste dans le même pays pendant plusieurs mois et je reviens en Belgique entre chaque séjour. J’ai besoin de cet ancrage, besoin de me reconnecter aux gens que j’aime. Je ne me considère pas comme “expatriée”, mais comme “nomade digitale”.
#FOKUSCARRIÈRE 7.Expatriation Par Aline Cordier Simonneau
» Si cette vie faite de rencontres et de découvertes lui convient parfaitement, Marjorie regrette toutefois que sa manière de vivre (qui est loin d’être un cas isolé) ne soit reconnue par aucun statut. « Entre l’expatriation et le tourisme, rien n’existe. Il n’y a pas de statut officiel pour les personnes qui souhaitent travailler d’où elles veulent dans le monde. Nous devons tout faire seuls et renouveler des visas de tourisme. Les modes de vie et les manières de travailler changent, mais le système ne bouge pas encore, alors que ce mode de vie constitue l’avenir. » Entre l’expatriation et le nomadisme digital, une troisième voie est-elle possible ? Partir vivre à l’étranger sans changer de travail ni d’employeur ? Eh bien oui, c’est désormais possible. Certaines entreprises font le choix du « full remote » ou « 100 % télétravail ». Si ces expressions existent depuis déjà quelques années, la crise sanitaire et l’utilisation accrue du numérique ont renforcé leur popularité.
Dans ce genre d’entreprise, il est possible de partir vivre et travailler à l’étranger pour plusieurs semaines, mois, voire années tout en conservant son emploi. Les missions doivent pouvoir être réalisées en totalité à distance, sous réserve bien sûr des dispositions prévues par l’entreprise… et de la qualité de la connexion Internet.
On note qu’il y a de moins en moins de vrais expatriés et de plus en plus de détachés, envoyés à l’étranger pour une mission précise et limitée dans le temps.

La méditation vous permet de marquer un temps d’arrêt dans votre vie.
On a coutume d’être trop souvent dans l’anticipation ou dans le ressassement du passé. Or, ce sont deux choses sur lesquelles nous n’avons aucune emprise.
Steven Laureys
FOKUS-ONLINE.BE8. Interview «
On devrait donc commencer à méditer dès l’enfance ?
« Matthieu Ricard et le Dalaï-lama ont coutume de dire que si chaque enfant se mettait à la méditation, il n’y aurait plus de guerre dans le monde. Il faut savoir que dès l’enfance, on exige déjà beaucoup de nous. Les enfants font face aux mêmes défis que nous. Ils sont connectés et per turbés en permanence par tout ce qui les entoure. Résultat ? Ils ont des problèmes d’attention que l’on soigne généralement avec des médicaments. Leur cerveau a parfois besoin d’être concentré sur une et une seule tâche. »
La méditation peut-elle soigner le stress et l’épuisement professionnel?
Le stress, le burn-out et le bore-out s’immiscent malheureusement toujours plus dans nos vies, au travail mais aussi à la maison. Selon le neurologue renommé Steven Laureys, nous pouvons tous bénéficier de la méditation pour y remédier.
La méditation vous rend plus attentif et résistant au stress »
« Les effets sont vraiment bénéfiques : ça permet d’être plus attentif, de faire face au stress et de s’ancrer dans le moment présent. On n’est plus l’esclave des pensées qui nous rendent anxieux.
S teven Laureys est un neurologue de renommée mondiale qui a également écrit plusieurs livres sur les effets bénéfiques de la méditation, comme le best-seller international La méditation c’est bon pour le cerveau, auquel s’est ajouté l’année dernière un carnet d’exercices. Comment en êtes-vous venu à la méditation ? « En 2013, j’ai dû faire face à une crise personnelle. J’ai alors rencontré Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain, qui m’a donné envie d’en savoir plus. Il a accepté que j’étudie les effets de la méditation sur son corps et son esprit. Je cherchais une traduction neurologique de la pratique afin d’éviter de la réduire à son angle bouddhiste. Car, c’est un fait, la méditation est un exercice qui a été pratiqué de tout temps et partout dans le monde. » Comment décririez-vous la méditation ? « C’est une gymnastique mentale. On peut la comparer au sport. Si courir vous permet de prendre soin de votre bien-être physique, méditer aide votre bien-être mental. En méditant, vous entraînez votre esprit à être monotâche. Le besoin est universel, mais la manière de s’y prendre, elle, est personnelle. »
Qu’en est-il des effets ?
En Belgique, les patients demandent des calmants, des antidouleurs ou des antidépresseurs. Cette solution les aide, mais c’est une vision trop passive de leur santé. Dormir bien et suffisamment, bouger quotidiennement, s’aménager un environnement de travail sain... Tout cela a un impact sur ce que nous ressentons. La méditation aussi. Elle peut même être pratiquée dès l’école : pourquoi avons-nous un professeur de gymnastique, mais pas de professeur de bien-être mental ? Cela pourra prendre plusieurs générations avant qu’on se rende compte qu’on a négligé ces facteurs importants. »
La méditation vous permet de marquer un temps d’arrêt dans votre vie. C’est très important dans un monde où l’on est quotidiennement confronté à des frustrations permanentes. Enfin, la méditation permet aussi de devenir une meilleure personne. En méditant, vous entraînez en fait votre empathie et votre compassion. »
« Tout à fait ! Les études cliniques montrent que les effets de la méditation peuvent être aussi puissants que ceux de la médication.
Par où faut-il commencer si l’on veut méditer ? « Il faut avant tout éviter de mettre la barre trop haut. Ce n’est pas une compétition. Souvent, les gens pensent que la méditation n’est pas pour eux car ils ont des a priori. Ils pensent, à tort, que c’est une pratique religieuse, ou encore que ça ne leur conviendra pas parce qu’ils sont trop nerveux. Comme dans tous les domaines, il faut s’entraîner. L’idée est d’apprendre un exercice, et après, d’en faire un défi quotidien. Prenez par exemple 20 minutes le matin et 20 minutes le soir. Si vous n’avez pas le temps, vous pouvez aussi pratiquer la méditation informelle sous la douche, par exemple. Vous prenez une “pause respiration”. C’est ce que je fais, mais chacun a ses propres besoins et sa manière de procéder. Vous pouvez pratiquer en groupe, via une application, grâce à un livre ou à des cours. Certains vont répéter des mantras, le faire en jardinant ou en se baladant. Seule la motivation est nécessaire. Se lancer et s’y tenir. C’est le secret de la méditation ! Par» Bastien Craninx


: une carrière avec de l’impact
— Jean-Christophe Staelens, consultant externe social
De plus, nous sommes une grande famille où l’authenticité, la connexion et le plaisir sont les éléments principaux du bien-être de nos collaborateurs ! Web « La SLRB, une perle rare de la Région bruxelloise, selon moi. Ce qui me frappe le plus, c’est le respect que les gens ont les uns envers les autres, mais aussi envers le travail des autres. Que ce soit de haut en bas ou de bas en haut, peu importe : ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça. Je ne suis donc pas surpris qu’il s’agisse d’une société labellisée Great Place to Work. »
Afin de répondre à ces importantes ambitions, nous sommes constamment à la recherche de talents motivés pour rejoindre nos équipes : profils techniques, architectes, juristes, analystes financier.e.s, assistant.e.s sociaux.ales,…
Vous souhaitez participer à la construction de la région bruxelloise de demain ? Alors gardez un œil sur les postes vacants à la SLRB ou dans le secteur sur notre site web, notre page Linkedin et le site web de talent.brussels. Vous pouvez également envoyer une candidature spontanée à emplois@slrb.brussels
L’écart de pauvreté est très important à Bruxelles : bien que la capitale belge soit considérée comme la quatrième région la plus riche d’Europe, un Bruxellois sur trois vit avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté. À la Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB), nous sommes convaincus que le logement social est un important rempart contre la pauvreté et un instrument crucial pour garantir le droit au logement.
Logement
En collaboration avec les sociétés immobilières de service public, nous fournissons des logements de qualité et abordables aux familles dans le besoin et leur offrons l’accompagnement social nécessaire. Cela donne à nos locataires le répit dont ils ont tant besoin pour avancer dans leur vie. Nous voulons faire du logement social bruxellois un véritable label de qualité qui non seulement apporte des briques, mais qui crée également des quartiers à forte cohésion au sein desquels l’humain dans toute sa diversité est le point central.
La Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale est une organisation chaleureuse. En effet, le bien-être de ses 180 collaborateurs est au centre de ses Chaquepréoccupations.année,nous utilisons l’enquête Great Place to Work pour évaluer l’implication de nos collaborateurs, la vision partagée, la confiance en l’institution et les opportunités de développement. Cette année, la SLRB a obtenu le label Great Place to Work pour la troisième fois consécutive grâce à d’excellents résultats : 88% des collaborateurs pensent que la SLRB est un lieu de travail agréable et une organisation à dimension humaine.
Quel est notre secret ? Tous nos employés soutiennent notre mission commune d’avoir un impact positif sur la société. Les talents de chacun.e sont valorisés et les réussites célébrées.




La nouvelle relation de travail au sein des entreprises
FOKUS-ONLINE.BE10.Le travail par projets
T ordons tout de suite le coup aux clichés : non, la génération des milléniaux n’est pas dotée de caractéristiques si différentes des générations précédentes. Toutes les générations ont les mêmes attentes : « une bonne atmosphère de travail ou encore un bon équilibre vie privée / professionnelle », explique Joris Vandersteene, Senior Manager HR Projects à la FEB. Une évolution sociétale majeure se fait malgré tout sentir à travers les générations actuelles et prend de plus en plus d’ampleur depuis la crise sanitaire : la question du sens. « Beaucoup de travailleurs, surtout les plus talentueux, ont fait face au stress et ont progressivement pris de la distance par rapport à leur boulot », explique François Pichault, professeur en gestion des ressources humaines à l’ULiège. Aux USA, ce phénomène a atteint son paroxysme en prenant le nom de « Grande Démission » : de nombreux employés quittent leur emploi pour faire radicalement autre chose. Chez nous, le phénomène se traduit surtout par la croissance de l’entrepreneuriat.
Au sein des entreprises, le travail par projets se répand, surtout dans les secteurs qualifiés comme l’IT ou l’ingénierie. Selon François Pichault, il faut s’attendre à ce que les collaborateurs restent dans l’entreprise durant un an ou deux seulement : « L’idée est de s’engager dans un projet professionnel qu’on maîtrise, sans relation employeur-employé ». Si dans les faits, ce type de carrière ne représente encore que 10-15% de la force de travail globale, il continue de se populariser. « Dans un futur proche, le sujet ne sera plus comment éviter la perte de profils, mais comment parvenir à une équation gagnante-gagnante dans une relation de courte durée ? », affirme François Pichault. Dans ce schéma, que devient alors la culture d’entreprise ? « L’implication des collaborateurs est toujours cruciale. L’employé doit être fier de s’impliquer dans l’entreprise », explique Joris Vandersteene. Les projets sociaux ont donc plus que jamais leur place dans la recherche de sens des collaborateurs. Le développement des compétences des collaborateurs lui aussi reste un point clé de la culture, « mais les formations doivent être adaptées à chacun selon ses besoins », précise Joris Vandersteene. « Encore faut-il savoir comment adapter la formation aux nouveaux profils freelances de l’entreprise, conclut François Pichault ». Chers CEO, vous voilà prévenus ! Si l’on veut mettre en place la
cruciale.collaborateursl’implicationdurabilité,desestL’employédoitêtrefierdes’impliquerdansl’entreprise.
— Joris Vandersteene Par Bastien Craninx
La fuite de nouveaux talents vers d’autres opportunités de carrière est un sujet qui fait frémir les CEO dans tous les secteurs. Pourtant, ces derniers vont devoir faire face à de nouvelles exigences de travail : le modèle freelance gagne du terrain.

Chaquedomicile.employé est encouragé à trouver son propre équilibre optimal au sein de notre modèle de travail hybride dans l’intérêt de nos clients, de nos équipes et des collaborateurs en tant qu’individus. Ce modèle permet de se connecter au bureau et de bénéficier du travail à distance. Mais nous sommes également conscients que nous devons veiller à maintenir un sentiment de communauté au sein de notre entreprise et faire en sorte que nos collaborateurs restent connectés. Ainsi, nous organisons des événements internes tels que les IT Hackathons, les Townhall meetings, des camps d’été pour enfants organisés par Euroclear, et bien d’autres...
Entretien avec Daniel Miseur, Chief Human Resources & Communication Officer
position unique se traduit également par une culture d’entreprise unique. Euroclear est une entreprise qui accorde une attention à ses employés tout en ayant l’esprit d’entreprise. Nos collaborateurs font d’Euroclear ce qu’elle est et la culture qui y règne permet des expériences et des opportunités enrichissantes.
Quel est votre point de vue sur la guerre actuelle des talents ?
Pourquoi les personnes devraient-elles rejoindre Euroclear ? Nous cherchons à faire en sorte que votre expérience professionnelle chez Euroclear soit enrichissante en offrant un environnement de travail positif, en veillant au bien-être, et en proposant une rémunération et des possibilités d’évolution attrayantes. Euroclear est une entreprise où vous pouvez évoluer professionnellement et avoir un impact réel sur le secteur financier, l’économie et la société en général. “Nos collaborateurs sont au cœur de toutes nos actions pour contribuer à rendre les marchés financiers plus sûrs, plus efficaces et interconnectés.”plus
Daniel Miseur
Quels types de profils recherchez-vous ? Actuellement, nous avons 500 postes à pourvoir dans de nombreux secteurs de l’entreprise, tels que l’IT, la gestion du risque, la conformité, l’innovation et les données, la finance et les RH. Ces rôles ciblent des postes de premier échelon - idéaux pour les nouveaux diplômés – ou des professionnels plus expérimentés ainsi que des postes de direction. Nous recherchons des personnes pouvant faire des liens et développer des solutions innovantes pour le marché financier. Des personnes ayant la collaboration, la proximité avec le client et la responsabilité dans leur ADN.
Embarquez pour une nouvelle aventure chez Euroclear. Soyez vous-même et contribuez à notre succès mondial. Retrouvez toutes nos offres d’emploi sur
En tant qu’infrastructure ouverte et résiliente, nous contribuons à la stabilité des marchés financiers. Nous aidons les clients à réduire la complexité, diminuer les coûts et à atténuer les risques des transactions financières. Chez Euroclear, nous avons l’ambition claire d’utiliser notre rôle clé pour accélérer la transition vers une société plus durable. Nous grandissons, et vous aussi !
Actuellement, 50 % de nos collaborateurs sont des femmes et nous avons des objectifs ambitieux pour augmenter le nombre de femmes dans des domaines tels que la technologie. Le fait que notre CEO soit une femme ingénieur constitue certainement un atout ! Nos différentes communautés Diversity & Inclusion jouent un rôle essentiel dans la création d’une culture d’inclusion. Nous sommes convaincus qu’Euroclear doit être un endroit où chacun peut être lui-même.
Comment Euroclear se distingue-t-elle des autres employeurs ? Je suis convaincu qu’Euroclear est une entreprise tout à fait unique. Premièrement, nous jouissons d’une position unique, en tant qu’infrastructure des marchés financiers internationale de confiance basée en Belgique. Nous innovons en assurant la sécurité, l’efficacité et les connections au niveau des marchés financiers mondiaux. Ce que nous faisons en tant qu’entreprise a un réel impact sur le secteur financier, l’économie et la société en général C’est la raison pour laquelle nous investissons beaucoup dans des domaines tels que la technologie, les nouveaux produits, la transformation numérique, l’ESG et les Deuxièmementdonnées.notre
Pouvez-vous nous donner quelques exemples ? Bien sûr : la flexibilité. Aujourd’hui, une grande partie de nos employés travaillent à distance depuis mars 2020, afin d’assurer la sécurité de nos employés et le bon fonctionnement de nos activités. Nous avons, en tant qu’entreprise, pleinement adopté un mode de travail hybride. Nous n’allons pas revenir à la situation d’avant. Au lieu de cela, nous avons lancé un programme appelé Flex-E qui donne aux employés beaucoup plus de choix quant à leur lieu de travail – bureau ou
Comment Euroclear envisage-t-elle l’aspect diversité et inclusion ? En tant qu’entreprise internationale, nous nous efforçons également d’être un leader en matière de diversité et d’inclusion.
Nous connectons plus de 2 000 établissements financiers à l’échelle mondiale.
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Il y a effectivement beaucoup de concurrence sur le marché du travail car de nombreuses entreprises recrutent en même temps et recherchent souvent le même profil et les mêmes compétences. Nous vivons la même chose chez Euroclear où nous recrutons des centaines de personnes pour soutenir notre stratégie commerciale. Outre la concurrence entre entreprises, je constate également d’autres changements structurels sur le marché du travail. Les attentes des employés évoluent. Il ne suffit plus aux entreprises d’offrir des récompenses et des avantages attrayants. Les personnes recherchent un but. Le bien-être, la diversité, l’inclusion, le respect de l’environnement et de la société n’ont jamais été aussi importants. Il s’agit d’une grande évolution et cela représente un élément clé de notre People Strategy chez Euroclear.


« Soyez authentiques constamment : tenez vos engagements et vos promesses. Nos collègues choisissent même la combinaison de moyens de transport qui leur convient le mieux. Nos formes de travail hybride sont également très flexibles. Accordez votre confiance, et vous en recevrez en retour. Consacrez suffisamment de temps à vos collaborateurs. Notre objectif est de construire un monde meilleur, et cela commence par nous-mêmes. Avec une communication claire, de la transparence et de la flexibilité, vous soutenez déjà vos collaborateurs. »
« It’s all about people. Ce sont les collaborateurs qui font la différence. Jour après jour, nos 520 collègues donnent le meilleur d’eux-mêmes, pour les clients et pour l’équipe. S’ils ne sont pas motivés, il n’y a aucune base de succès. Nous ne jurons que par une approche personnalisée pour tous nos clients. Ils sentent notre motivation et cela se traduit par un sentiment de satisfaction. L’autonomie est un point important. Nous avons une culture d’entreprise ouverte, qui incite nos collaborateurs à se responsabiliser «rapidement. »Lacultured’entreprise et la motivation de nos collaborateurs sont prépondérantes. Tous les deux ans, nous participons à l’initiative Great Places to Work. Cela nous donne le temps de mettre en place des actions sur la base des résultats. Et cette démarche est payante : notre score augmente à chaque édition. Il y a quelques années, nous avons remplacé les traditionnels entretiens de fonctionnement par une autre forme de dialogue axée sur la motivation, l’employabilité et le développement personnel, plutôt que sur la performance et le résultat. »
« Nous sommes attachés à une culture d’entreprise forte depuis une cinquantaine d’années. La valorisation de nos collaborateurs a toujours été importante : communication ouverte, leadership de qualité, utilisation de leurs talents. Nos choix stratégiques et leur évolution constituent un deuxième pilier. Ce qui a été un succès dans le passé ne le sera pas nécessairement à l’avenir. Notre mission : une attention à 360 degrés pour générer un bénéfice à 360 degrés, pour les clients, les collaborateurs, la société… »
« Notre culture d’entreprise : nous invitons nos collaborateurs à utiliser et à développer leurs talents. Un bon leadership est également un facteur important. Il ne se pratique pas en restant enfermé dans une tour d’ivoire, mais en entretenant des contacts étroits avec le terrain. Depuis quelques années, nous offrons à nos collaborateurs la possibilité de rester à la maison quand ils n’ont pas envie de venir travailler, et nous marquons les moments familiaux importants avec eux. C’est très important. » « L’attention portée aux collaborateurs ne se fait pas au détriment du résultat économique. Nous le prouvons déjà depuis longtemps déjà. Je pense que de nombreuses entreprises vont dans la bonne direction. Quant aux conseils concrets, ils sont simples : faites preuve de gratitude. De nombreux patrons pensent que leurs employés savent qu’ils sont appréciés. Mais il faut vraiment le montrer. Soyez présent sur le terrain et ne vous contentez pas de parler aux managers. Et persévérez aussi : offrir une crème glacée une fois par an ne suffit pas. »
« Menez un dialogue ouvert sur la motivation et le développement personnel. Il est également important d’investir dans la quête de sens. Il y a quelques années, nous avons fait un exercice sur notre raison d’être avec les clients et collaborateurs : quelle valeur ajoutée apportons-nous à la société ? Il est important de se concentrer sur cette mission, car elle constitue une base solide pour travailler ensemble à la réalisation des objectifs. Cela prend du temps. Il faut semer aujourd’hui pour pouvoir récolter demain.
Patrick Rottiers. CEO EY Belgique Wouter Torfs. CEO Schoenen Torfs
» Par Benjamin Van Synghel
FOKUS-ONLINE.BE12. Panel d’experts • Great Place to work « Tout tourne autour de l’être humain. »
Que serait le capital économique sans le capital humain ? Dans les entreprises d’aujourd’hui, ces deux éléments sont sur un pied d’égalité. Trois entreprises qui ont obtenu la certification de « Great Place to Work » nous expliquent ce qui les caractérise.
Dirk Wouters. CEO Bank Van Breda « Notre personnel et notre culture : les collaborateurs sont au cœur de notre organi sation. Cela va au-delà d’une bonne marque employeur, d’infrastructures et d’outils. Nous nous distinguons par le fait que nous sommes l’entreprise qui porte le plus d’attention à son personnel. Nous créons un cadre global dans lequel les collaborateurs peuvent se dévelop per pour devenir la meilleure version d’euxmêmes, nous les impliquons dans les décisions et nous tenons compte de leurs souhaits. » « Nous obtenons un score élevé en matière de “crédibilité”, de “fierté” et de “camaraderie”. Nous avons également été récompensés pour notre gestion de la crise du coronavirus. Tant à l’égard de nos collaborateurs que dans la communication intégrée à ce sujet. En ces temps difficiles, un employeur peut faire la différence en restant fidèle à son principe de base : le bien-être de ses employés. Ce faisant, ceux-ci peuvent donner le meilleur d’euxmêmes, jour après jour. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur les formations internes. »
Qu’est-ce qui fait le succès de votre entreprise ? Qu’est-ce qui fait de votre entreprise une Great Place to Work ? Quels conseils donneriez-vous à vos collègues et concurrents ?



Alex, CAD designer De l’autonomie, des carrières qui évoluent, c’est ça que je voulais. “ “ Tu es ingénieur.e, CAD Designer, surveillant.e ou chef.fe de chantier, responsable de projet… ? Découvre sur jobs.tucrail.be pourquoi nos collaborateurs sont fiers de leur job et passionnés par leur métier. keep evolving















Gros plan sur quatre métiers en pénurie
Se reconvertir dans un métier en pénurie en raison d’une passion tardive est un idéal romantique. En réalité, la décision de réorienter une carrière à 360° repose sur d’autres facteurs, comme le niveau de difficulté de la formation et la rémunération, par exemple. Enseignant.
« Devenir enseignant a toujours été dans un coin de ma tête. », déclare Bart Vande Vyvere (37 ans), qui a commencé un bachelier en enseignement l’année dernière. « En principe, quiconque possédant un diplôme peut enseigner, mais sans ce certificat d’aptitude, on n’accumule pas d’ancienneté et on est dépassé par les autres. » Le parcours s’étale sur un, deux ou trois ans. Bart a choisi un programme intensif d’un an et commencera à travailler comme enseignant en septembre. « La demande est énorme. Je pourrai directement enseigner dans l’école où j’ai fait mon stage. » Cela vous titille de donner cours ? Au début de sa carrière, un enseignant gagne en moyenne 2 661 euros brut par mois. Vingt ans d’expérience sont récompensés par 4 727 euros.
« J’ai un diplôme de bachelier en tourisme, mais la comptabi lité a toujours été mon plan B. », explique Laurissa De Wit (23 ans).
« Quand le secteur s’est retrouvé à l’arrêt pendant la crise sanitaire, j’ai commencé à étudier la comp tabilité et la fiscalité. J’ai obtenu de nombreuses dispenses et j’ai combiné cette formation avec un travail à temps partiel dans un bu reau comptable. Cela me prendra trois ans, mais l’avantage est de pouvoir mettre immédiatement en pratique ce que j’apprends. »
Vous souhaitez vous recycler pour devenir comptable ? Un comptable gagne en moyenne environ 3 850 euros brut par mois. Boucher. Infirmier. Comptable. Par Rosalie van Hoof
L’industrie de la viande manque cruellement de bras. « Mon patron de l’époque voulait ouvrir un nouveau magasin mais ne trouvait pas de bouchers qualifiés. », raconte Lien Van Hoof (23 ans). « Je faisais déjà une grande partie du travail, alors j’ai proposé de me recycler. » Étant donné qu’elle avait déjà suivi une formation dans une école de cuisine, Lien a pu terminer son parcours en cinq mois. En général, la formation de boucher dure un an dans l’enseignement pour adultes et deux ans en cours du soir. « C’était difficile, mais cela en vaut la peine. Je gagne plus maintenant. » Il est possible de faire carrière dans le secteur de l’alimentation et de gagner un salaire confortable. Les travailleurs touchent entre 2 000 et 2 500 euros net. Un artisan et gérant d’une boucherie peut facilement compter sur 3 500 à 5 000 euros net. Infirmier est le métier en pénu rie numéro 1. C’est pourquoi les personnes qui quittent un autre secteur pour se lancer dans cette voie sont aidées autant que possible. Marilyn Van Moerkerke (28 ans) a changé d’orientation professionnelle il y a deux ans et suit un parcours de quatre ans dans l’enseignement de jour. « J’ai longtemps hésité. La formation est difficile en raison de la combinai son de théorie, de pratique et de stages. Il m’a également fallu un certain temps pour m’habituer à suivre des cours à temps plein, en compagnie d’élèves qui ont pres que dix ans de moins que moi. D’un autre côté, c’est un métier qui allie pratique et réflexion et qui me permet d’être utile aux autres. » Cela vous inspire ? La rémunéra tion en début de carrière est d’environ 2 395 euros par mois. Après 10 ans d’expérience, le salaire mensuel brut moyen s’élève à 2 954,78 euros. Les comptables ont la réputa tion un peu terne d’avoir le nez constamment plongé dans les chiffres. À tort, car l’automatisa tion croissante rend le travail plus intéressant. Le conseil et l’analyse sont désormais prépondérants.
FOKUS-ONLINE.BE14.Smartlist • Carrière 2.0
“Nous recherchons principalement des comptoiristes, mais aussi des conseillers techniques, des commerciaux externes, des directeurs d’agence et quelques postes de back office.”
Johan Naessens - HR Director Rexel Pierre Benoit - CEO Rexel Benelux / UK & Ireland
En 2000, quatre grossistes électrotech niques ont fusionné : Electro-matériel-Se dec, Elektra, H.Gernay et Matelgro. Le groupe Rexel Belgique s.a. était né, mais a continué à se développer les années suivantes grâce à une dizaine d’acquisi tions ciblées. La dernière acquisition date de cette année. Trilec, l’ancienne Centrale des lampes, a été reprise. Dans notre pays, Rexel compte aujourd’hui plus de 800 collaborateurs et 53 agences B2B. « Lors d’une éventuelle acquisition, nous atta chons une importance particulière à la culture d’entreprise. L’ADN de Trilec était si étroitement lié au nôtre que la décision d’initier une acquisition a été assez simple », explique Pierre Benoit, CEO Rexel Bene lux/UK & Ireland. Ce modèle ADN est clair : communication ouverte, peu de hiérarchie, autonomie et opportunités de carrière. « Nos collabora teurs sont notre plus grande richesse. C’est pourquoi nous investissons au maximum dans ce capital humain. Nous disposons non seulement d’une Rexel Academy avec des formations en ligne, mais nous inves tissons également dans un coach externe et deux formateurs qui accompagnent nos collaborateurs de près. Le bien-être mental figure également parmi les priorités. Rexel travaille en collaboration avec un service externe d’assistance psychologique pour les employés et leurs familles. » L’approche de Rexel porte ses fruits. Cette année, l’entreprise a été reconnue comme « Top Employer » en Belgique. « Vous obtenez cette certification sur base des résultats d’une enquête RH ap profondie. Nous avons commencé à car tographier certains processus métier aut our de l’employee life cycle, ce qui nous a permis de les optimiser davantage », explique Johan Naessens, HR Director. « Cette reconnaissance confirme que Rexel Belgique continue non seulement à croître financièrement, mais poursuit également son investissement dans un monde du tra vail meilleur », poursuit Pierre Benoit. Le potentiel de croissance est là, mais attir er les bonnes personnes et pourvoir aux postes vacants est aussi un exploit pour «Rexel.Nous avons actuellement une trentaine de postes ouverts, dont les deux tiers en Flandre et un tiers à Bruxelles. Nous re cherchons principalement des comptoir istes, mais aussi des conseillers techniques, des commerciaux externes, des directeurs d’agence et quelques postes de back of fice », résume Johan Naessens. « Comptez 6 mois avant qu’un compt oiriste puisse être pleinement efficace et autonome. Quelqu’un qui passe d’un ser vice interne à une fonction externe peut même prendre jusqu’à 9 mois. Environ 35 à 50% de nos postes vacants sont pour vus en interne. Un pourcentage très élevé, qui prouve que nous faisons du bon travail, mais bien entendu pas encore assez pour trouver une solution pour tous les postes vacants. »
Les profils recherchés par Rexel requièrent des connaissances techniques et commer ciales, c’est pourquoi ils sont si difficiles à trouver. « Nous avons récemment engagé un électricien. Il aimait toujours son travail, mais les contacts sociaux lui manquaient. Nous recherchons de tels profils. Des per sonnes ayant une formation technique qui souhaitent se spécialiser et qui ont un ba
www.rexel.be/fr/jobsRexelestunacteurmondialde la distribution de produits électriques. Ce grossiste professionnel disposant d’une boutique en ligne avancée se présente non seulement comme un précurseur dans le domaine des énergies renouvelables, mais surtout comme une entreprise familiale. Sa certification « Top Employer » ne fait que renforcer sa confiance en son modèle RH. gage commercial. Celui qui souhaite rele ver un défi technique se plaira chez nous. Nous ne distribuons pas une gamme de produits limitée, mais toutes les gammes confondues. Celui ou celle qui remarque au bout d’un moment qu’il ou elle a une af finité avec un certain type de produit peut continuer à évoluer dans ce domaine. » D’ailleurs, recruter des femmes s’avère être le défi le plus difficile. « Elles représentent environ 25% de notre effectif, mais nous voulons faire monter ce chiffre. Cela reste un monde d’hommes et les femmes ne sont pas encore suffisamment stimulées par suivre une formation technique », soupire Johan Naessens. « Je pense offrir une formation en interne aux personnes en décrochage scolaire.Indépendamment» de la re cherche de talents tech niques et commerciaux, Rexel se concentre sur les énergies renouvelables. « Nous avons été les premiers en Belgique à lancer un commerce de gros avec des panneaux so laires en 2009. Nous ne sommes pas les plus grands, mais nous essayons d’être un précurseur. Et cette approche fonctionne. Contrairement à un producteur de pan neaux solaires, nous avons un réseau éten du de canaux de vente et d’installateurs formés. Cette approche globale mais per sonnelle nous différencie », déclare Pierre Benoit. « En attendant, l’électrification reste un sujet brûlant. C’est pourquoi, nous nous spécialisons dans les infrastructures de bornes de recharge, le stockage d’éner gie, les pompes à chaleur, etc. Le Smart Grid, un réseau d’énergie équipé d’un sys tème de mesure et de contrôle intelligent, est la prochaine étape de notre transition durable. »


En savoir plus POSTE VACANT ACCOUNT MANAGER PROJETS (FR) Vous souhaitez rejoindre un secteur en constante évolution et aux nombreux défis ? Les marques et les produits haut de gamme vous attirent ? Vous êtes un entrepreneur né ? Alors vous êtes le nouvel Account Manager Projects pour la partie wallonne de la Belgique. L’Account Manager Projects est responsable des ventes, du chiffre d’affaires et de la part du chiffre d’affaires des produits GROHE chez tous les clients des secteurs privé et public de votre région. Autres opportunités… • Customer Service Agent B2B DIY (FR/NL) • Customer Service Coördinator (FR/NL) • Leader Service Channel Belux (FR/NL) Plus d’infos sur vacancies.grohe.be LAISSEZ-VOUS INSPIRER GROHE EXPERIENCE CENTER www.experience.grohe.be










