Fokus Carrière

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Carrière

Brandon Wen

Fokus-online.be DEC 2022
« J’ai souvent refusé des opportunités parce que je ne sentais pas le déclic. »

Démission silencieuse : une tendance ou surtout un symptôme ?

À une époque où le marché du travail semble souvent dominer le débat, le quiet quitting est devenu un des sujets majeurs de l’automne. Un indicateur de la perception du travail en 2022, mais aussi et surtout un phénomène symptomatique de notre époque.

Le quiet quitting consiste à travailler juste assez pour éviter le licenciement. Les adeptes de ce principe exécutent donc leurs tâches, mais sans plus. Fini, donc, de répondre aux mails après les heures de travail, sans parler des heures supplémentaires ! En d’autres termes, on se fixe et on applique des limites très claires quant à la place du travail dans sa vie.

Aucune preuve irréfutable

Ce terme plutôt tendance pourrait laisser penser le contraire, or le phénomène n’est pas nouveau. « S’il ne portait pas d’étiquette auparavant, le phénomène est présent au sein de notre société depuis des décennies », explique Martin Valcke, professeur de pédagogie à l’UGent, dont les recherches portent notamment sur l’engagement des enseignants. « Rien ne prouve, selon moi, que l’on serait aujourd’hui plus nombreux à vouloir moins s’investir dans notre profession. Il y a toujours eu des personnes désireuses de travailler ainsi. Tout comme il y a toujours eu des travailleurs acharnés. »

« Scientifiquement, rien ne prouve non plus que les jeunes, auxquels ce terme est principalement associé, seraient moins engagés au travail », précise Anja Van den Broeck (KU Leuven), spécialiste de la motivation au travail. Anja mène chaque année une enquête sur le sujet, en

collaboration avec le prestataire de services RH Tempo-Team.

Pourquoi est-ce que je travaille ?

Donc, pour l’instant, rien ne prouve que la tendance au quiet quitting se renforce. Voici dès lors la question qui se pose : pourquoi ce sujet fait-il désormais parler autant ?

Réponse possible : il s’inscrirait dans l’état d’esprit actuel. Celui-ci se caractérise, d’une part, par une grande incertitude. D’autre part, ces émotions se manifestent dans un monde où les repères socialement définis de l’âge adulte, tels que l’indépendance financière, le mariage, les enfants et l’achat d’une maison, sont de plus en plus flous.

Autrement dit, les réalités sociales et économiques soulevant, pour beaucoup, plus de questions que de réponses, l’incertitude quant à sa “raison d’être” professionnelle semble dominer chez de plus en plus de personnes. Beaucoup d’entre nous cherchent donc en permanence une place dans le système à plus grande échelle. En conclusion : tout comme le burn-out, qui a en partie les mêmes origines, mieux vaut ne pas sous-estimer l’importance du sens dans le quiet quitting, ni le cantonner à une simple tendance sur les réseaux sociaux.

4 Est-ce le moment de prendre un flexi-job ?

8 Interview : Brandon Wen

12 Expertpanel: Pénurie de personnel

14 Ne misez pas tout sur votre CV !

Équipe

Country Manager

Christian Nikuna Pemba

Content Director

Annick Joossen

Texte

Bavo Boutsen Sophie Pycke

Layout

Smart Studio

Photo en couverture

Eva Beeusaert

Smart Media Agency. Leysstraat 27, 2000 Antwerpen fokus-online be

Project Manager

Cedric Muepu

FOKUS-ONLINE.BE 2. Quiet quitting 4 8
Contenu
Par Bavo Boutsen

Si la crise du Covid a accéléré la croissance technologique des sociétés, elle a accru du même coup la pénurie de talents déjà existante. Entretien avec Steve Caulier, Delivery Director de la société Gaming1.

Le groupe Gaming1 est le leader belge des jeux de hasard (casinos, paris sportifs et poker) tant terrestres qu’en ligne. Parmi les marques propres qu’il développe dans différents pays, citons Circus, 777.be ou en core Family Game, tous trois populaires en Belgique. C’est dire s’il est important que le groupe puisse compter sur une équipe de spécialistes IT pour offrir une expérience optimale à ses clients. Pourtant, malgré ses 1500 collaborateurs, dont 490 dans son siège liégeois, Gaming1 est confronté à la pénurie de talents, comme beaucoup d’en treprises du même secteur. Steve Caulier dresse le même constat : « La guerre des talents fait rage. Cela se remarque, entre autres, au niveau des salaires proposés, où la concurrence en la matière mène à une surenchère qui témoigne du besoin urgent d’attirer les candidats disponibles. Du démarchage se fait aussi à la sortie des écoles. Ainsi, je suis à la recherche d’environ 70-80 ingénieurs pour l’an prochain, et j’au rais déjà dû en avoir une vingtaine de plus cette année. »

Une force mutuelle

Si un bon processus de recrutement se fait sur l’analyse de la performance, il ne peut pas se limiter à ce seul critère, comme l’ex plique Steve Caulier : « Pour mener à cette performance, il est essentiel de s’attacher aussi à la valeur humaine du candidat, ce qui permet parfois d’orienter quelqu’un vers une fonction différente de celle pour la quelle il a postulé, mais dans laquelle il pour ra bien plus s’épanouir. Être attentif à cet aspect est fondamental. » Un budget global est prévu pour les formations de chaque

nouveau collaborateur, qui intégrera une équipe sur base de principes bien établis :  « Nous développons nos plateformes dans l’optique d’y intégrer des personnes de valeur, dans une démarche de « Train the trainer », où certains seront formés afin de pouvoir transmettre leurs connaissances et leurs compétences aux autres. »

Autonomie et fun

Laisser une liberté de mouvement aux col laborateurs constitue un réel atout : « Nous laissons à nos équipes une grande auto nomie, afin qu’elles puissent s’organiser comme au sein d’une PME, avec une gou vernance au-dessus d’elles qui veille à at teindre les objectifs. Nous responsabilisons chacun dans tout le groupe, avec un effet positif sur la motivation et l’efficacité. »

Focus sur l’humain

Pour ce faire, le focus est mis sur trois points-clé : « Premièrement, ne négligez pas les personnes au sein de votre propre orga

nisation qui pourraient progresser dans une autre fonction. Nous sommes très attentifs à la mobilité interne : si un collaborateur qui connaît déjà les rouages de l’entreprise peut évoluer au contact d’autres technolo gies, c’est tout bénéfice pour chacun.

Deuxièmement, ne parlons pas  de hard skills et de soft skills. Nous avons de la va leur en ingénierie et des compétences hu maines, ce facteur humain est le plus impor tant pour acquérir le potentiel recherché.

Enfin, « Train to Retain » : former pour garder les talents, grâce à un programme à destina tion des juniors qui sortent de l’école. »

Autant d’éléments menant à une création de valeur pour la société, en fournissant une expérience multicanale, fluide, agréable et innovante à ses collaborateurs et aux joueurs.

Est-ce le moment de prendre un flexi-job ?

Les factures explosent et un nombre croissant de gens recourent aux flexi-jobs pour arriver à joindre les deux bouts. Le système des revenus complémentaires non imposés est de plus en plus populaire. Quels sont les avantages et les inconvénients ?

De plus en plus de personnes exercent des emplois secondaires pour arrondir leurs fins de mois. Selon les chiffres de De Tijd, le nombre de flexi-tra vailleurs a augmenté de 24 % par rapport à l’année dernière, passant de 80 722 en 2021 à 103 946 en 2022. Le système des flexi-jobs a été instauré en Belgique en 2015, spécifi quement à l’intention du secteur de l’horeca, en guise de compensation à l’introduction de la caisse blanche. Il s’est depuis étendu à d’autres secteurs comme les coiffeurs, les boulangers, les salons de beauté et les grandes surfaces. Les personnes occupées au moins à 4/5e auprès d’un autre employeur au cours du troisième trimestre précédant le flexi-job sont autorisées à percevoir un reve nu supplémentaire non imposable, au même titre que les pensionnés. Pour cette dernière catégorie, la prudence est toutefois de mise. En effet, en fonction du régime de pension et du nombre d’années de travail, des revenus supplémentaires trop élevés risquent de réduire le montant de la pension légale.

Brut = net

Un flexi-job est une forme d’emploi régulier. L’employeur et le salarié doivent respecter des formalités spécifiques et conclure un contrat. La principale différence avec un emploi ordinaire tient dans l’exonération

fiscale. « Le salaire brut est égal au salaire net. Les flexi-salaires ne doivent pas être repris dans la déclaration d’impôts. D’autres types de salaires horaires impliquent en revanche la retenue de la sécurité sociale et du précompte professionnel », explique Tom Dirix, chef d’équipe salaires chez Acerta. « Par ailleurs, les employeurs sont libres de dépasser le salaire horaire minimum de 11,35 euros. Le salaire d’un flexi-travailleur est également ajusté en fonction de l’indexation. D’après les chiffres du Bureau fédéral du Plan, le salaire horaire va encore augmenter de 2 % cette année ».

Pas d’obligations, mais des droits

Les flexi-jobs semblent être le moyen idéal d’offrir une bulle d’oxygène aux travailleurs en temps de crise, mais ils ont aussi leurs détracteurs. « Les syndicats sont plutôt frileux », indique Geert Vermeir, expert juridique chez SD Worx. « Ils estiment que

— Geert Vermeir, SD Worx

les flexi-jobs grèvent la sécurité sociale dans la mesure où ils ne sont pas soumis au paie ment d’impôts ni de cotisations comme les salaires ordinaires, tout en ouvrant des droits. Ils comptent notamment pour la constitution des droits de chômage et de pension. »

Les flexi-jobs ne sont soumis qu’à quelques restrictions. Ils ne sont possibles que dans certains secteurs ET en marge d’un em ploi principal. « Il n’y a donc pas de limite légale au nombre d’heures que vous pouvez prester en plus, mais vous devez être en mesure d’effectuer correctement votre tra vail principal », précise Geert Vermeir. « Les employeurs nous demandent régulièrement s’ils peuvent interdire à leurs collaborateurs d’effectuer un flexi-job le dimanche soir, de peur qu’ils ne se présentent pas au travail frais et dispos le lundi matin. Cela n’est pas possible, mais vous êtes bien sûr en droit d’exiger que vos employés fassent leur tra vail correctement. »

FOKUS-ONLINE.BE 4. Revenus complémentaires
Les détracteurs estiment que les flexi-jobs grèvent la sécurité sociale.

réel impact.

BNP Paribas Fortis est le leader belge du secteur financier, déterminé à se réinventer pour devenir la banque de demain. Vous aimez le travail en équipe et le monde financier vous intéresse ? Jessica Battista explique pourquoi vous aussi y trouverez sûrement votre place.

« Si on m’avait dit que je travaillerais un jour pour une banque, j’aurais bien ri », confie Jessica. Et pourtant, c’est précisément ce que fait cette native de Genk, depuis maintenant plus de sept ans. L’hésitation initiale a fait place au rôle d’ambassadrice parfaite d’une banque pionnière. BNP Paribas Fortis n’est pas resté immobile dans un monde en constant changement. « À l’époque, j’ai hésité à envoyer mon CV parce que je n’avais aucune connaissance bancaire, mais aussi parce que je supposais que seuls les vrais économistes avaient accès à ce secteur », confesse Jessica avec un sourire. Elle est donc l’exemple proverbial du contraire. Jessica est une conseillère certifiée en matière de services bancaires prioritaires. « En termes humains, je suis une spécialiste de tout ce qui concerne l’épargne et l’investissement », explique-telle. Jessica est le point de contact d’un portefeuille de clients et ce contact humain est l’une des raisons pour lesquelles elle dit que c’est le travail de ses rêves. « J’ai vraiment l’impression d’apporter une valeur ajoutée », confie-t-elle.

Jessica a commencé sa carrière en tant que conseillère commerciale et a progressé jusqu’à devenir directrice des ventes. « Après dix ans dans la vente, je me suis en quelque sorte heurtée à mon plafond. Je voulais apprendre, m’épanouir, en bref changer d’orientation. Mais je ne savais pas vraiment quelle direction prendre », se souvient-elle. Une personne de son entourage lui a parlé des différents métiers de BNP Paribas Fortis, et trois mois plus tard, elle a décidé de faire le grand saut. « Je ne l’ai pas regretté un seul instant. J’ai un emploi qui génère un impact. »

‘Positive Banking’

Never stop growing, your potential is limitless. Telle est la devise chez BNP Paribas Fortis. « Ils sont vraiment ouverts aux aspirations professionnelles. Je suis fière de travailler pour une entreprise qui me procure constamment les outils nécessaires pour me développer à mon propre rythme et en fonction de mes besoins », confie Jessica. « Chaque collaborateur est encouragé à apprendre chaque jour et à améliorer régulièrement ses compétences. Nous avons accès à de nombreuses formations très variées, allant des langues aux compétences générales en passant par la finance. Nous pouvons apprendre de manière indépendante ou, dans le cas d’une formation professionnelle, de manière

classique. Nous pouvons vraiment tracer notre propre parcours en fonction de nos préférences. »

Ce que Jessica apprécie particulièrement, c’est le grand respect qui règne chez BNP Paribas Fortis. Concrètement parlant, l’organisation soutient les initiatives visant à permettre d’être complètement soi-même et encourage une culture de communication ouverte. « Ces valeurs me sont également chères », déclare Jessica. Après les heures de travail, il y a aussi du temps pour la détente. « La banque attache une grande importance à la cohésion sociale et aux réunions informelles », explique-t-elle. Dans le même temps, l’accent est mis sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. « L’atmosphère est presque familiale, et puis on sait que beaucoup de choses sont possibles pour s’entraider. La flexibilité vient donc des deux côtés. » Vous vous retrouvez dans un environnement de travail qui vous encourage à être créatif et innovant.

Une banque qui souhaite construire un avenir positif, avec des talents qui veulent avoir un
Jessica
Nous avons tous à cœur d’aider nos clients. Mais chacun le fait à sa manière. C’est pourquoi nous sommes Argentiens. Devenir Argentien ? Rendez-vous sur argenta.be/offres-emploi Yvo et Houston - Collaborateurs du Centre de contact

« Chez Delhaize, il est possible de bâtir une carrière. J’ai déjà eu la chance d’y exercer de nombreux métiers différents. J’ai commencé comme préparateur et, entre-temps, j’ai déjà eu l’opportunité de devenir coordinateur d’équipe. Mais ici, on crée aussi des liens et des amitiés. J’ai par exemple été invité au mariage africain d’un collègue. C’était vraiment chouette de partager ce moment important de sa vie. Cela permet aussi d’en apprendre plus sur les collègues et la richesse des différentes cultures. »

Lieselot, Store Manager

« La question que je pose systémati quement à mes collègues c’est ‘’Qu’est-ce que tu as prévu de manger ce soir ?’’ Ça me permet de trouver moi-même de l’inspiration auprès des collaborateurs du magasin et des chefs de rayons. C’est tellement agréable de travailler avec de vrais gourmets ! Un bon tuyau que j’ai déjà reçu ? Un filet de porc au pesto et tomates séchées. Cette inspiration, je l’utilise également pour con seiller les clients. Car en tant que Store Manager, on est un peu comme un jongleur qui doit garder plusieurs balles en l’air : inspirer, gérer les chiffres, mais aussi guider ses collègues. »

Mieux vivre en mangeant mieux ? Ça commence avec nous. Et bientôt avec vous aussi ? Consultez nos offres d’emploi

« Bien manger ? C’est aussi veiller à proposer des produits de qualité ! Chez Quality, nous veillons à ce que tout soit conforme en termes de sécurité alimentaire en conseillant et en soutenant nos magasins. Avec tous nos collègues, nous contribuons à garantir la bonne qualité des produits pour nos clients. C’est très gratifiant de savoir que nous pouvons avoir cet impact.

« Aux Finances, il y a de l’énergie dans l’air ! Nous sommes une équipe jeune et dynamique et nous sommes souvent ensemble au bureau. Notre équipe mange aussi sainement et fait de l’exercice. Chaque semaine, nous organisons une “Finance walk’’ : l’équipe financière déjeune ensemble puis fait une promenade. Cela nous permet de faire de l’exercice et d’atteindre rapidement notre objectif de 10 000 pas. »

Chez Delhaize, nous travaillons tous ensemble pour nourrir cinq millions de personnes chaque semaine. C’est avec nous que ça commence. Dans nos magasins, notre logistique et notre siège social. Nous leur offrons une nourriture saine et savoureuse. Parce qu’une meilleure vie commence par une meilleure alimentation. Et ce que nous souhaitons pour nos clients, nous le souhaitons aussi pour nos collaborateurs. Quatre d’entre eux nous confient comment ils bénéficient d’une meilleure alimentation dans et en dehors de leur travail. chez Delhaize sur www.jobs.delhaize.be/fokus. Kevin, Team Logistics Coordinator Sam,
Une meilleure vie commence par une meilleure alimentation.
Chez Delhaize, nous y croyons avec enthousiasme.

Il y a dix ans, lors d’un cours d’été de mode à Paris, Brandon Wen a pu passer une journée au Musée de la mode, à la boutique Walter Van Beirendonck, aujourd’hui fermée, et à l’Académie. « J’ai alors réalisé à quel point cet univers est unique. Difficile de trouver une telle combinaison fascinante d’esprit ludique, de créativité et d’humour dans d’autres écoles de mode », confie Brandon. « À l’époque déjà, je me disais que ce serait formidable d’être un jour directeur ici ». Lorsqu’il a appris, il y a deux ans, que Walter Van Beirendonck allait prendre sa retraite, il a senti monter en lui un étrange mélange de panique et d’enthousiasme. « Je me suis dit  : ça y est : le moment dont j’ai rêvé depuis si longtemps. Mais aussi : cela n’arrive-t-il pas trop tôt ? Est-ce vraiment le bon timing ? Un ami a réussi à me convaincre en me disant ‘’Tu possèdes un profil atypique, mais c’est peut-être précisément ce dont l’Académie a besoin’’. J’ai alors réalisé qu’il avait raison. Je ne me serais jamais pardonné si j’étais passé à côté de ce rêve de longue date. »

Pas de fossé générationnel

Pendant deux ans, les spéculations sur le successeur éventuel de Van Beirendonck ont été bon train. Brandon a donc dû ronger son frein. Jusqu’à cet été où l’appel rédempteur est finalement arrivé et où la nouvelle a été rendue publique. Il a lui-même été diplômé de l’Académie de la mode il y a seulement trois ans. Il appartient donc à la même génération que les étudiants à qui il va enseigner. « Ce qui est un avantage indéniable. Nous portons le même regard sur le secteur de la mode et nous nous interrogeons tous sur ce que signifie être un créateur de mode en 2022. Nous sommes tous jeunes. Nous tentons de trouver notre voie. Nous sommes tous dans le même bain. Et c’est une très bonne chose. »

Brandon Wen

« Il faut savoir prendre des risques »

À 29 ans à peine, Brandon Wen dirige déjà la mondialement renommée Académie de la mode d’Anvers. L’énergique Américain a d’abord hésité à poser sa candidature. Un tel poste ne se présentait-il pas trop tôt dans sa carrière ? « J’ai fait confiance à mon instinct. Dans la vie, il faut savoir prendre des risques. La seule question est de savoir à quel moment. »

Wen est né de père chinois et de mère espagnole. Celle-ci est comptable et a récemment commencé à travailler dans l’entreprise de son père, un architecte et homme d’affaires autodidacte qui a immigré en Californie tout seul à l’âge de 16 ans. Avec son jeune frère, Brandon a grandi à Pasadena, dans la banlieue de Los Angeles. Enfant, il possède déjà l’esprit d’entreprise. Le samedi, il prend des cours de dessin de mode. Mais il fait aussi du sport, est vice-président du conseil des élèves et fait partie d’un club de

les gens n’expriment pas correctement ce qu’ils veulent. Je dois maintenant apprendre comment les autres fonctionnent, et eux doivent apprendre comment moi je fonctionne. Et nous devons nous rencontrer quelque part à mi-chemin. Et dans cet espace, il est important de laisser de la place aux erreurs, à l’humanité et au respect de l’individualité. »

bienfaisance. « Typiquement américain », confesse-t-il en riant. « Mes parents m’ont toujours encouragé à travailler et à prendre de la place. Grâce à eux, je sais qu’une vie sans risque est moins gratifiante. Vous ne pouvez pas laisser la peur vous paralyser. Il faut prendre des risques. »

L’erreur est permise À 29 ans, il n’a pas encore beaucoup d’expérience dans un poste de direction. Mais il ne souffre pas pour autant du syndrome de l’imposteur. « Tout semble si organique. Il est évident que je dois suivre une courbe d’apprentissage abrupte, mais il n’y a vraiment rien que je ne sois impatient de faire », déclare-t-il. « Je sais que je suis bon en communication. Cela s’avère utile lorsque vous devez faire face à tant d’opinions différentes et à des personnes qui ont toutes un profond engagement envers l’Académie. Je veux dialoguer avec tout le monde. Les problèmes surviennent souvent lorsque

Le jeune réalisateur croit en l’idée de “diriger avec douceur”. « Diriger en écoutant, avec feeling et en sachant quand intervenir et quand garder mes distances. Je ne suis pas de cours pour cela, mais j’en parle avec des personnes dans et hors du secteur de la mode. J’apprends des expériences des autres. Quoi qu’il en soit, c’est ainsi que je veux aborder ce travail pour le moment. Rappelezmoi dans deux ans, je pourrais bien afficher une toute autre approche (rires). »

Rêver en grand

Les Belges devraient-ils faire preuve d’un peu plus d’audace à l’américaine ? « Don’t tell them, but yeah. (rires) On ne concrétise véritablement ses rêves qu’en repoussant ses propres limites. C’est un cliché, mais c’est vrai : rêvez en grand et n’ayez pas peur de prendre des risques. Mais surtout, faites-vous confiance, car parfois, attendre est également bénéfique. On nous dit toujours que nous n’avons qu’une seule chance de réussir. Une chance de faire bonne impression ou de faire décoller notre projet. Mais c’est aussi ok si ça prend un peu de temps. J’ai souvent refusé des opportunités parce que je ne sentais pas le déclic ou parce que mon intuition me disait d’attendre. C’est parce que j’ai attendu que je me retrouve ici aujourd’hui. »

FOKUS-ONLINE.BE 8. Interview
Brandon
J’apprends des expériences des autres.
Par Sophie Pycke

Damart continue de se réinventer et recherche des talents passionnés

Qui dit Damart dit : chaleur et confort. Ce sont également ces valeurs qui dé finissent l’entreprise. Forte de sa riche histoire, Damart est aujourd’hui une entreprise contemporaine où qualité et style vont de pair. Vous aimez travailler en équipe, vous êtes dynamique et la mode vous passionne ? Alors il y a forcément une place pour vous !

Damart est le pionnier des “textiles in telligents” : des tissus développés à l’aide des dernières technologies et of frant une réelle valeur ajoutée. En 1953, les frères Despature ont mis au point des sous-vêtements chauffants. Pour ce faire, les tailleurs roubaisiens ont uti lisé une fibre synthétique, très efficace contre le froid, l’humidité et les rhuma tismes. C’est ainsi qu’’a vu le jour Ther molactyl, fondement de l’entreprise qui a élu domicile rue Dammartin : Damart était né.

« C’est cet esprit d’innovation qui est toujours présent aujourd’hui », explique Jessie Mievis, Directrice Commerciale BeLux. « Ainsi, nous proposons éga lement aujourd’hui les labels Climatyl (tissus rafraîchissants), Amortyl (qui réduit l’impact des chocs en marchant) et Perfect Fit (tissus modelants). » Jes sie Mievis pointe la relation personnelle que Damart privilégie avec ses clients et les équipes passionnées des 58 maga sins du Belux comme les piliers du suc cès de l’entreprise. « Damart veut être là pour les plus de 50 ans bien dans leur peau et vivant avec leur temps. C’est pourquoi nous choisissons des looks intemporels, confortables et contem porains qui allient innovation, confort

et classe. » Les collections originales (hiver) naissent de collaborations avec des créateurs de mode tels que Chan tal Thomass, Andrea Crews et Christian Lacroix.

Damart fait partie du groupe Damar tex, coté en bourse en France et em ployant plus de 2 300 personnes. Une marque forte, avec une base solide et saine. Et où, malgré sa taille, il règne avant tout une atmosphère familiale. « Damart veut être proche du client, c’est pourquoi nos Shop Managers sont imprégnés de cet aspect humain », explique Nathalie Geysen, Direc trice des Ressources Humaines. « Plus encore que les compétences, nous re gardons d’abord la personne. Orienté vers le service, chaleureux et humain, ce sont là les valeurs que nous recher chons.  » Pour trouver des talents, Na thalie Geysen a dynamisé la politique de recrutement. « Le processus a été accéléré, mais aussi approfondi. Nous souhaitons établir une relation à long terme et on ne s’engage donc pas avec la première personne venue. » Les Shop Managers sont les Ambassadeurs de la marque et représentent au quotidien les valeurs fondamentales et l’ADN de Da mart : convivialité et respect du client.

Damart fait preuve du même respect à l’égard de ses employés. En contrepar tie d’un engagement au quotidien, la flexibilité est offerte et l’indépendance est encouragée. « La croissance en interne est possible. La personne qui travaille comme Assistant Shop Ma nager a des perspectives de carrière », déclare Nathalie Geysen. « Le dévelop

pement personnel est également pos sible grâce à de nouvelles responsabi lités ou aux différentes formations que nous proposons. » De cette manière, les gens peuvent continuer à évoluer. Outre le respect, des valeurs telles que la reconnaissance et le plaisir sont privi légiées. « Et cette reconnaissance n’est pas exclusivement financière », précise Nathalie Geysen. « Un petit cadeau pour de grands résultats, ou notre Fa mily Day. Notre personnel se compose d’un bon mix de générations. Nous n’at tachons pas d’importance à la couleur de la peau ou à l’âge. Nous recherchons surtout des personnes passionnées, de bonne humeur et dynamiques. » Vous êtes également motivé.e par une ap proche positive et par l’appréciation de votre travail ? Vous aimez travailler en équipe dans la confiance et le respect mutuel ? Alors consultez dès mainte nant les différentes offres d’emploi chez Damart  : www.Damart.hro.be

Jessie Mievis & Nathalie Geysen

Produits traditionnels ne veut pas dire secteur traditionnel. Les entreprises alimentaires sont des entreprises à la pointe de la technologie et de l’inno vation. Elles ont donc besoin de pro fils hautement qualifiés et spécialisés pour soutenir leur croissance.

Laurent Gall, coordinateur formation Wallo nie-Bruxelles chez Alimento, explique pourquoi le secteur ali mentaire a tant de postes vacants... « L’industrie alimentaire belge est le plus grand secteur manufacturier du pays et aussi le seul à afficher une forte croissance année après année. Ce succès, nous le devons à cette capacité d’innovation de nos entreprises. Après tout, elles investissent continuellement dans l’amélioration des produits et dans l’optimisation des process. »

Une entreprise alimentaire moderne repose donc sur une au tomatisation et une digitalisation sans faille. De la production au contrôle de la qualité, en passant par la chaîne logistique : chaque aspect des opérations nécessite des connaissances techniques pointues. Il n’est donc pas surprenant que ces entre prises soient constamment à la recherche de profils adéquats : informaticiens, techniciens de maintenance, ingénieurs...

Laurent Gall nous raconte les efforts déployés par l’industrie pour trouver ce type de main-d’œuvre : « Le secteur organise de nombreuses initiatives sous le nom de “Food At Work” : Job Days, salons, speed dating, visites d’entreprises... En novembre, par exemple, une centaine d’étudiants en génie industriel de Helmo Gramme ont pu visiter de grandes organisations comme Coca-Cola, Belourthe, Mondelez ou encore Materne. Par ail leurs, les conducteurs de ligne, les opérateurs de production

et les profils de support sont également très demandés. Dans les ateliers de production, on a toujours besoin d’une paire de mains supplémentaire. Il y a vraiment du travail pour tout le monde. »

Il souligne aussi que « si vous voulez travailler près de chez vous tout en évoluant dans un secteur passionnant, vous devriez vous renseigner sur les entreprises alimentaires de votre région. Il y a tant d’offres d’emploi chaque jour. L’une d’entre elles pourrait certainement vous intéresser ! »

De plus, l’industrie alimentaire se soucie de ses travailleurs. « Au niveau sectoriel, par exemple, de nombreux avantages ont été prévus, dont tout le monde peut bénéficier. Nous offrons une pension extralégale et des aides financières complémentaires en cas de maladie ou de chômage. Nous intervenons aussi dans les frais de garderie pour vos enfants. Avez-vous des enfants de moins de sept ans qui fréquentent une crèche, une garderie ou un stage de vacances ? Chaque parent travaillant dans notre secteur a droit à une prime annuelle pouvant atteindre 600 eu ros par enfant ! »

Envie de lancer votre carrière dans le secteur alimentaire ? Surfez sur www.foodatwork.be !

Le secteur alimentaire : un emploi pour tous ! « Chaque
! » Production — Logistique — Cadres et direction — Maintenance et IT — R&D et Qualité Gagner son pain dans l’industrie alimentaire ? Découvrez toutes les offres d’emploi sur foodatwork.be
jour, des centaines d’offres d’emploi vous attendent

NOUS RECHERCHONS DES MÉDECINS

COORDINATEURS POUR SAUVEGARDER LES DROITS DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

Il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la condition des personnes en situation de handicap dans les domaines du travail, de l’éducation, des transports, de la culture, des sports et autres loisirs. Au SPF Sécurité sociale, nous travaillons quotidiennement à la réalisation de cette ambition

La DG Personnes handicapées apporte son soutien aux quelque 600 000 personnes en situation de handicap que compte notre pays en accordant des allocations financières, en délivrant des cartes de stationnement et en reconnaissant le handicap afin de pouvoir bénéficier d’autres compensations sociales, fiscales et tarifaires (réduction de la TVA sur les voitures, allocations familiales supplémentaires, tarif social pour le gaz et l’électricité, etc.).

Pour effectuer une reconnaissance qualitative du handicap, nous l’évaluons d’une manière multidisciplinaire où une équipe de professionnels de différentes disciplines collaborent afin que l’impact du handicap sur la vie puisse être évalué d’une manière holistique.

Le médecin joue un rôle crucial dans cette petite équipe multidisciplinaire, car il coordonne la coopération entre les infirmières, les psychologues, les kinésithérapeutes et les assistants sociaux, et il est en contact quotidien avec les personnes en situation de handicap qui demandent une reconnaissance.

Éline , médecin au centre régional de Liège déclare : « Depuis mon centre régional, je travaille quotidiennement à l’inclusion d’un groupe cible très vulnérable et diversifié dans notre société. Grâce à la coopération multidisciplinaire au sein de notre équipe soudée, j’apprends quotidiennement l’impact des différents types de handicap et le cadre de vie de ces personnes et de leur entourage. Pour moi, la plus grande valeur ajoutée réside dans l’étroite collaboration avec des collègues qui apportent chacun leur expertise dans chaque cas. Ensemble, nous en savons tellement plus que chacun individuellement. Et j’éprouve de la satisfaction au contact des personnes en situation de handicap car, grâce à notre action, nous pouvons les aider à mener une vie digne.

Il m’est parfaitement possible de maintenir un bon équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie privée, tout en exerçant le métier passionnant de médecin. Grâce à notre groupe cible, nous considérons la diversité comme une force dans notre équipe et faisons donc tout ce qui est possible pour également permettre l’emploi de personnes en situation de handicap. Après tout, qui est mieux placé qu’un spécialiste par expérience pour aider notre groupe cible ? »

Nous recherchons 3 médecins :

• 1 au sein du centre médical de Mons (Avenue des Guérites, 1C/01 7000 Mons)

• 2 au sein du centre médical de Bruxelles (Boulevard du Jardin botanique 50, Bruxelles)

« Ne cherchez pas la perle rare »

La Belgique compte actuellement 1,3 million de non-actifs. Tant en Flandre qu’à Bruxelles et en Wallonie, le manque de personnel est criant. Comment les ministres compétents en matière d’emploi envisagent-ils la question et quelles solutions avancent-ils ?

« Le nombre de travailleurs actifs en Flandre n’a jamais été aussi élevé. Le taux d’emploi est de 76,6 pour cent et le nombre de demandeurs d’emploi est historiquement bas, à 188 000. Pourtant, de nombreux postes vacants restent non pourvus. L’afflux de jeunes diplômés ne suffit pas à compenser les sorties du marché du travail. La réserve de maind’œuvre est en revanche très importante. Plus de 700 000 personnes ne recherchent pas activement un emploi. »

« Près de 70 % des demandeurs d’emploi bruxellois sont peu ou pas qualifiés. À Bruxelles, le défi ne porte pas sur l’emploi, mais sur les compétences. En outre, il existe une forme de discrimination institutionnelle, dans la mesure où les emplois du secteur public –qui représentent près de 40 % des emplois à Bruxelles – ne sont accessibles qu’aux diplômés. Une partie du chômage, et donc de la pénurie de main-d’œuvre, pourrait être résolue grâce à l’équivalence des diplômes. »

« La pénurie de personnel n’est pas propre à la Wallonie. Nombre de régions et de pays d’Eu rope en souffrent, y compris des pays affichant un bon taux d’emploi. Les causes de ce phéno mène sont diverses. Il devrait y avoir une meil leure transition entre le monde de l’enseigne ment et celui du travail, et la formation devrait être plus accessible. En outre, certains secteurs ne sont pas assez attractifs du fait de mauvaises conditions salariales, du type de contrat propo sé, des horaires de travail, etc. »

« Ne cherchez pas la perle rare possédant le di plôme idéal, une maîtrise parfaite des langues et une tonne d’expérience. Concentrez-vous plutôt sur la formation des candidats dont le po tentiel correspond aux valeurs et aux normes de votre entreprise. Il existe de nombreuses aides à la formation pour les employeurs, que vous trouverez sur le site www.vdab.be. Vous y trou verez aussi des informations sur les outils qui vous aideront dans vos démarches. »

« La collaboration avec les services publics de l’emploi devrait être un automatisme. Actiris et Bruxelles Formation sont entièrement gratuits et aident les entreprises dans leur recherche de futurs collaborateurs. L’investissement dans la formation des futurs travailleurs est un autre pilier important. Les entreprises devraient contribuer davantage à la formation des talents bruxellois. Les entreprises qui forment leurs em ployés réussiront à trouver les profils qu’elles recherchent. »

« Les entreprises doivent se montrer plus créa tives et attractives, et offrir des conditions de travail favorisant l’épanouissement des travail leurs. Il ressort d’études récentes que les jeunes attachent une grande importance à la perti nence sociale de leur emploi. Les entreprises doivent répondre à cette attente en proposant des emplois qui encouragent le développement de l’individu et lui donnent une place significa tive dans la société. »

« La Flandre se donne pour priorité d’orien ter activement les demandeurs d’emploi vers le marché du travail et d’identifier le potentiel chez les personnes qui ne sont pas encore ou autrement actives. Nous aidons les employeurs à donner une place à la diversité sur le lieu de travail. Nos incitants financiers facilitent éga lement l’embauche de personnes souffrant de handicaps professionnels. Une dernière piste serait de chercher des travailleurs en dehors des frontières de l’Union européenne. »

« À Bruxelles, nous avons créé une structure unique qui relie les services publics de l’emploi à une industrie. Nous mettons en commun les ressources des secteurs public et privé pour améliorer les compétences des Bruxellois et permettre aux entreprises de recruter les profils dont elles ont besoin. Chez Actiris, les deman deurs d’emploi inscrits seront soumis à un bilan de compétences et ceux inscrits depuis plus d’un an devront suivre une formation. »

« Nous collaborons avec les entreprises à l’éla boration de solutions pour différents secteurs. Nous avons notamment lancé un dispositif de «chèques permis de conduire» pour les deman deurs d’emploi en formation, car nous savons que l’absence de permis de conduire est un obstacle à l’obtention de certains emplois. Nous avons également mis en place des incitants al lant jusqu’à 2 000 euros par personne pour la formation dans les secteurs du bois, de l’électri cité et de la construction. »

FOKUS-ONLINE.BE 12. Panel d’experts • Pénurie de personnel
Comment expliquer l’importante pénurie de personnel dans votre région ?
Quels conseils donneriez-vous aux entreprises qui peinent à combler ce manque de personnel ?
Quelles solutions votre gouvernement propose-t-il aux entreprises ?
Christie

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Ne misez pas tout sur votre CV !

Comme beaucoup d’autres aspects du marché du travail, la manière de postuler à un emploi a considérablement changé ces dernières années. Comment faire face au nouveau paysage numérique et accomplir le parcours d’embauche avec succès ? Voici 4 conseils pour vous mettre sur la bonne voie.

Méfiez-vous de la fraude.

La procédure de candidature se déroule aujourd’hui en grande partie en ligne. Les plateformes en ligne, LinkedIn en tête, jouent un rôle clé. Elles facilitent la prise de contact, mais créent également des opportunités pour les fraudeurs. Des escrocs se dissimulent ainsi de plus en plus souvent derrière de fausses offres d’emploi pour soutirer des informations personnelles et de l’argent. Dans le cadre de la recherche d’emploi, le fait que le partage d’informations personnelles soit courant facilite la tâche des fraudeurs. Ne partagez jamais d’informations sans vous poser de questions et vérifiez toujours par deux fois l’identité de votre interlocuteur.

L’époque où tout se faisait par le biais d’un CV et d’une lettre de motivation est révolue. Aujourd’hui, ces supports sont de plus en plus remplacés par des outils en ligne, où les candidats doivent introduire leurs informations. Les attentes des entreprises évoluent, elles aussi. Outre les appels préalables, les courtes vidéos de présentation sont de plus en plus utilisées, ainsi que les visioconférences.  Les compétences orales gagnent donc en importance. Assurezvous donc d’être capable de vous vendre de cette façon. Ne vous contentez pas de survoler votre CV, mais réfléchissez à vos atouts, à votre personnalité et à la manière dont vous pouvez les mettre en avant de manière positive.

Apprenez

Ne

Les tests en ligne sont aussi de plus en plus utilisés. Ils aident les recruteurs à cerner la personnalité et le comportement de la personne. Bien que cela puisse causer un stress supplémentaire aux candidats, il faut surtout y voir une opportunité supplémentaire. En effet, comme ces tests visent à sonder votre comportement et votre personnalité, vous ne pouvez pas vous ‘tromper’. Essayer de vous montrer autre que ce que vous êtes jouera en votre défaveur. De plus, en tant que candidat(e), vous pourrez bénéficier de ces résultats puisqu’ils vous aideront à mieux vous connaître et donc à mieux vous vendre. Ainsi, même si vous ne décrochez pas le poste, vous serez mieux armé(e) pour l’avenir.

Il est évident que la ‘guerre des talents’ affecte l’équilibre de l’offre et de la demande. Les candidats savent qu’ils sont très recherchés et peuvent se permettre d’être plus exigeants. Cela s’est vérifié ces derniers mois : les candidats demandent plus de temps de réflexion, négocient une enveloppe salariale plus élevée ou rejettent des offres concrètes. Cela conduit à une surenchère, ce qui n’est pas sans risque, surtout pour les candidats inexpérimentés. En effet, en plaçant la barre trop haut, vous vous mettez souvent involontairement hors jeu. En d’autres termes, informez-vous de la situation générale dans le secteur où vous postulez et évaluez correctement votre propre valeur.

FOKUS-ONLINE.BE 14.Smartlist • La candidature 2.0
Renforcez vos compétences orales.
à mieux vous connaître.
placez pas la barre trop haut.

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