Jaouad Alloul
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« Croire en son propre et unique talent est essentiel pour tous les jeunes qui démarrent. »Par Tuly Salumu
Faire toute sa carrière auprès du même employeur n’est plus une obligation. Les changements de job sont en hausse, surtout parmi les jeunes générations. Mais avec la récession qui se profile cette année, changer d’employeur est-il toujours une bonne idée ?
Avant, les employés restaient fidèles à leur employeur pendant des années. Ce n’est plus le cas des jeunes générations qui veulent sans cesse apprendre et se développer. Elles changent d’emploi beaucoup plus rapidement et à moindre risques en raison de la pénurie sur le marché du travail. Mais qu’en sera-t-il à l’avenir ? Une légère récession est prévue cette année. « Mais d’ici la fin de l’année, le nombre de postes vacants augmentera à nouveau », prédit Jan Gatz d’Actiris. « Nous conserverons une économie de pénurie dans les années à venir, ce qui met ceux qui cherchent un emploi en position de force. »
La pénurie structurelle de main-d’œuvre se poursuit donc, en partie à cause des babyboomers qui prennent leur retraite en masse. Mais elle n’est pas aussi aiguë partout. « Le vieillissement est important en Flandre et en Wallonie », indique M. Gatz. « Bruxelles est la seule région où la population va rajeunir dans les 10 à 15 prochaines années. Le nombre de demandeurs d’emploi y est supérieur au nombre de travailleurs quittant le marché du travail. »
À Bruxelles, on compte 113 professions peinant à trouver du personnel. Et elles sont 141 en Wallonie et pas moins de 234 en Flandre. On change tous de métier alors ? « Pour l’évolution de la carrière ou l’épanouissement personnel, c’est une bonne chose », opine M. Gatz. « Mais il ne faut pas en faire trop. Les “job hoppers” chroniques font toujours sourciller lors des
entretiens d’embauche. Les recruteurs les soupçonnent d’être moins loyaux et moins productifs. Mais cela dépend des secteurs : accumuler les expériences professionnelles constitue un avantage pour certains emplois dans l’informatique, par exemple. »
La prison dorée
Cela dit, il faut parfois faire le grand saut. « Vous ne pouvez pas passer des années dans une prison dorée qui ne vous insuffle aucune énergie », affirme Elke Geraerts, docteure en psychologie et CEO de Better Minds at Work. Depuis la pandémie, elle voit davantage de personnes envisager de changer de job. « Le Covid a été pour beaucoup un signal d’alarme, ce qui n’empêche pas nombre de travailleurs de demeurer trop longtemps “planqués” dans leur emploi. Avec à la clé des phénomènes comme le “quiet quitting”, c’est-à-dire ne plus faire que le strict nécessaire. Choisissez plutôt de prendre votre vie en main. »
CONTENU
4 Tous en route vers le top ?
6 Ne misez pas tout sur votre CV !
8 Interview • Jaouad Alloul
12 Smartlist • Les secteurs florissants en 2023
14 Travailler ou voyager, pourquoi choisir ?
ÉQUIPE
Country manager
Christian Nikuna Pemba
Creative director
Baïdy Ly
Content directors
Annick Joossen
Bryony Ulyett
Texte
Tuly Salumu
Victor Peeters
Heleen Driesen
Bavo Boutsen
Photo en couverture
Gregory Van Gansen
Impression
Rossel
Smart Media Agency
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2000 Anvers +32 (0)3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be Fokus-online.be
« Ne changez pas uniquement pour un salaire plus élevé »
Vous ne pouvez pas passer des années dans une prison dorée qui ne vous insuffle aucune énergie.
— ELKE GERAERTS BETTER MINDS AT WORK
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Tous en route vers le top ?
Par Victor PeetersDans notre société, le carriérisme va de soi. Mais faut-il toujours viser plus haut ? Et pour qui veut grimper, comment s’y prendre ? Réponse d’Eva Van Cauter, coach de carrière et de Wim Van der Linden, conseiller en communication externe chez Randstad.
L’avancement tombe-t-il tout cuit ou faut-il aller le chercher ? « Bien que les promotions soient clairement liées à l’âge et à l’ancienneté, il est frappant de constater qu’elles sont également possibles en tout début et en toute fin de carrière », indique Wim Van der Linden. « Elles se produisent donc tout au long de la carrière, même si le pic se situe clairement dans sa première moitié. Après l’âge de 35 ans, une tendance à la baisse est déjà perceptible. À mesure que les carrières s’allongent à nouveau, nous pourrions nous attendre à ce que l’âge maximal remonte également. » Il ne faut donc pas trop attendre si l’on veut maximiser ses chances de monter en grade.
Passons maintenant à la partie la plus difficile. Comment faire comprendre à votre employeur que vous souhaitez gravir les échelons en interne ? « Aborder la mobilité interne devrait être encouragé tout au long de la carrière »,
affirme Eva Van Cauter. « Dès l’entretien d’embauche, il est important de jauger la culture de travail et les possibilités d’évolution. Si celles-ci diffèrent clairement de vos propres valeurs, il est préférable de chercher ailleurs. » Vous avez enfin trouvé le bon emploi ? Dès le premier jour, la communication ouverte doit être prioritaire.
« Les évaluations de travail permettent de discerner ce qui va bien et ce qui coince un peu. C’est aussi le moment idéal pour faire savoir comment vous vous situez dans l’entreprise et quelles sont les possibilités d’évolution que vous envisagez », explique Mme Van Cauter.
« Les promotions ont lieu principalement en interne. Les entreprises continuent de préférer ce mode de fonctionnement pour plusieurs raisons. Par exemple, parce que les employés connaissent déjà le fonctionnement interne de l’entreprise », explique M. Van der Linden. Pourtant, il faut se demander s’il est toujours bénéfique de gravir les échelons.
« Être promu.e devrait être synonyme d’optimisation de sa situation de vie. Mais tout le monde n’est pas fait pour diriger. Vous pouvez aussi très bien vous épanouir à votre poste actuel », affirme Mme Van Cauter. Bien souvent, nous sommes aveuglés par les intitulés de poste et le prestige qu’ils confèrent. L’avancement sur le lieu de travail ne doit pas nuire à votre vie privée.
— EVA VAN CAUTER COACH DE CARRIÈRE« De nombreux employés visent l’obtention d’un poste plus élevé alors qu’ils cherchent simplement à être appréciés », indique Mme Van Cauter. Ce n’est évidemment pas la bonne motivation pour monter en grade. Si vous avez été promu.e mais que vous ne ressentez toujours pas d’appréciation, cette promotion ne vous aura servi à rien. Alors, avant de tous nous lancer comme des dératés dans la course au sommet, mieux vaut examiner en profondeur quels sont nos bons et nos mauvais côtés et quel poste colle le mieux à notre personnalité.
De nombreux employés visent l’obtention d’un poste plus élevé alors qu’ils cherchent simplement à être appréciés.
Les entreprises alimentaires belges ont connu - une fois de plusune très bonne année. Le chiffre d’affaires, les investissements et les exportations ont connu une croissance à deux chiffres. Cette expansion s’est également traduite par une augmentation de l’emploi. Cette année, la barre des 100 000 emplois sera franchie... du moins si les milliers de postes vacants sont pourvus.
Le secteur alimentaire est l’un des fleurons de l’économie belge. Grâce à des investissements continus dans l’amélioration des produits et l’optimisation des processus, nos entreprises figurent parmi les incontournables leaders mondiaux. Mais c’est la main-d’œuvre qui constitue la véritable force de nos entreprises. Voici donc un bref aperçu : le travail dans le secteur alimentaire en cinq points.
Des esprits ingénieux
Une entreprise alimentaire ne peut fonctionner sans matière grise. Les technologues alimentaires développent de nouvelles recettes et les (bio)ingénieurs les transforment en processus de production. Les départements de R&D belges sont très réputés pour leur expertise et constituent donc un terrain de formation idéal pour les jeunes ingénieurs.
Des techniciens habiles de leurs mains
Les machines d’une entreprise alimentaire moderne sont entièrement automatisées et doivent répondre aux règles de sécurité et d’hygiène les plus strictes. Pour entretenir toutes ces installations, il est indispensable de disposer d’un personnel techniquement qualifié. Vous avez des connaissances en électricité, en mécanique ou en techniques frigorifiques ? Dans ce cas, vous trouverez sans aucun doute l’emploi de votre vie dans une entreprise alimentaire.
Tout le monde sur le pont
Les opérateurs se chargent de l’approvisionnement en ingrédients, font fonctionner les machines, contrôlent la qualité et procèdent aux ajustements nécessaires. Les produits finis doivent ensuite être emballés et expédiés. N’importe quelle entreprise alimentaire a toujours besoin d’une paire de mains supplémentaire. Tout le monde est le bienvenu !
S’épanouir dans son travail
Le secteur alimentaire ne subit pas de récession et offre donc une certaine sécurité d’emploi. En outre, vous avez droit à de nombreuses possibilités de formation. Vous pouvez donc prendre votre carrière en main et façonner vous-même votre avenir professionnel.
L’accueil et la garde d’enfants
Vous avez des enfants de moins de sept ans qui vont à la crèche, dans des structures d’accueil extrascolaires ou dans des centres de vacances ? En tant que parent, vous avez droit à une prime annuelle pouvant s’élever jusqu’à 600 euros par enfant ! Vous
« Nous recherchons des esprits ingénieux et des personnes habiles de leurs mains. Sans oublier tous ceux qui veulent se retrousser les manches ! »
Une carrière qui a du caractère
Ne misez pas tout sur votre CV !
Comme beaucoup d’autres aspects du marché du travail, la manière de postuler à un emploi a considérablement changé ces dernières années. Comment faire face au nouveau paysage numérique et accomplir le parcours d’embauche avec succès ? Voici 4 conseils pour vous mettre sur la bonne voie.
Par Bavo BoutsenMéfiez-vous de la fraude
La procédure de candidature se déroule aujourd’hui en grande partie en ligne. Les plateformes en ligne, LinkedIn en tête, jouent un rôle clé. Elles facilitent la prise de contact, mais créent également des opportunités pour les fraudeurs. Des escrocs se dissimulent ainsi de plus en plus souvent derrière de fausses offres d’emploi pour soutirer des informations personnelles et de l’argent. Dans le cadre de la recherche d’emploi, le fait que le partage d’informations personnelles soit courant facilite la tâche des fraudeurs. Ne partagez jamais d’informations sans vous poser de questions et vérifiez toujours par deux fois l’identité de votre interlocuteur.
Saisissez toutes les occasions d’apprendre à mieux vous connaître
Les tests en ligne sont aussi de plus en plus utilisés. Ils aident les recruteurs à cerner la personnalité et le comportement de la personne. Bien que cela puisse causer un stress supplémentaire aux candidats, il faut surtout y voir une opportunité supplémentaire. En effet, comme ces tests visent à sonder votre comportement et votre personnalité, vous ne pouvez pas vous « tromper ». Essayer de vous montrer autre que ce que vous êtes jouera en votre défaveur. De plus, en tant que candidat(e), vous pourrez bénéficier de ces résultats puisqu’ils vous aideront à mieux vous connaître et donc à mieux vous vendre. Ainsi, même si vous ne décrochez pas le poste, vous serez mieux armé(e) pour l’avenir.
Renforcez vos compétences orales
L’époque où tout se faisait par le biais d’un CV et d’une lettre de motivation est révolue. Aujourd’hui, ces supports sont de plus en plus remplacés par des outils en ligne, où les candidats doivent introduire leurs informations. Les attentes des entreprises évoluent, elles aussi. Outre les appels préalables, les courtes vidéos de présentation sont de plus en plus utilisées, ainsi que les visioconférences. Les compétences orales gagnent donc en importance. Assurez-vous donc d’être capable de vous vendre de cette façon. Ne vous contentez pas de survoler votre CV, mais réfléchissez à vos atouts, à votre personnalité et à la manière dont vous pouvez les mettre en avant de manière positive.
Ne placez pas la barre trop haut
Il est évident que la « guerre des talents » affecte l’équilibre de l’offre et de la demande. Les candidats savent qu’ils sont très recherchés et peuvent se permettre d’être plus exigeants. Cela s’est vérifié ces derniers mois : les candidats demandent plus de temps de réflexion, négocient une enveloppe salariale plus élevée ou rejettent des offres concrètes. Cela conduit à une surenchère, ce qui n’est pas sans risque, surtout pour les candidats inexpérimentés. En effet, en plaçant la barre trop haut, vous vous mettez souvent involontairement hors jeu. En d’autres termes, informez-vous de la situation générale dans le secteur où vous postulez et évaluez correctement votre propre valeur.
La numérisation et l’automatisation s’imposent partout dans le monde. De plus en plus d’entreprises s’y mettent et font appel pour cela à AG Solution. Nous somme une entreprise anversoise spécialisée dans l’automatisation des processus, la numérisation et l’infrastructure informatique. Notre secret ? Nos clients, mais aussi nos collaborateurs sont rois.
Introduire les entreprises dans le XXIe siècle, telle est la mission d’AG Solution, qui conçoit des solutions intelligentes pour divers aspects de l’industrie de transformation. Ses ingénieurs automatisent les opérations et développent des technologies de l’information pour une meilleure production, analysent les informations, numérisent et parviennent à une meilleure compréhension des processus. Enfin, ils sécurisent la technologie opérationnelle et misent sur l’intelligence artificielle. Le tout dans le respect des valeurs fondamentales de l’entreprise : intégrité, coopération, qualité, engagement et respect.
« Nous sommes une entreprise dynamique avec des collaborateurs motivés », déclare Stéphanie Cauwenbergh, directrice des ressources humaines. « Notre secteur contribue, en toute modestie, à bâtir l’avenir. Notre objectif est d’être la référence en matière de solutions & services de l’industrie 4.0 en Europe d’ici 2030. »
« Nous voulons que notre entreprise soit un lieu où il fait bon de travailler et où l’on fait confiance dès le premier jour. Les nouveaux collègues se voient immédiatement proposer des projets intéressants et la coopération entre les departements garantit que chaque client bénéficie de l’expertise adéquate », explique M. Cauwenbergh. « Nos équipes sont de taille réduite afin de favoriser cette collaboration. Elles sont dirigées par des seniors qui s’engagent à transmettre leurs connaissances et à développer les talents. C’est indispensable pour qu’AG Solution reste un précurseur à l’avenir ».
Les nouveaux venus ont un parrain ou une marraine et des réunions régulières sont organisées avec l’équipe et le département des ressources humaines. Par la suite, ils reçoivent également un feedback détaillé sous forme d’évaluations par les pairs et d’évaluations annuelles des performances. Un plan de carrière est établi avec eux et ils ont accès à l’AG Academy, un institut d’apprentissage interne pour la formation technique et les cours de langues, entre autres. Un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée est assuré grâce à des horaires flexibles et au travail hybride. On encourage aussi le sport : chaque année, l’entreprise participe aux 10 miles d’Anvers et à d’autres activités sportives.
Cela vous tente ? Nous recherchons des collègues qui veulent construire l’avenir avec nous. Surfez sur www.agsolutiongroup.com/careers et qui sait, peutêtre commencerez-vous bientôt chez AG Solution. Le café est délicieux et les boissons non-alcoolisées sont gratuites. Et une bonne bière vous attend le vendredi soir, bien sûr !
AG Solution est présent à Anvers, mais aussi en France, en Allemagne, en Espagne et même en Ukraine. L’entreprise souhaite également se développer à Bruxelles et en Wallonie. « C’est pourquoi nous recherchons des personnes qui souhaitent grandir avec nous et nous faire connaître au-delà de la Flandre. »
AG Solution, où clients ET collaborateurs sont rois
“At AG Solution you get the opportunity to develop new skills through challenges in a supportive and congenial team”
— NiklasJaouad Alloul
« J’investis mon énergie uniquement dans les choses que je peux changer »
Par Heleen Driesen • Photo : Gregory Van GansenQu’il fasse du théâtre, chante, danse, écrive ou joue la comédie, le multi-artiste et entrepreneur Jaouad Alloul se tourne sans complexe vers la lumière. Parce qu’il sait ce que ça fait d’être dans l’ombre.
C’est un printemps chargé pour Jaouad Alloul (37 ans). Son livre De meisje, tiré de sa représentation théâtrale du même nom, vient d’être mis en vente, il répète intensivement pour la représentation de l’opéra familial Kruistocht, et le mois prochain, nous saurons si Because of You, la chanson qu’il a coécrite avec Gustaph, a des chances de succès au concours Eurovision de la chanson. La chanson parle d’acceptation, un sujet qu’il connaît bien en tant que Marocain d’origine musulmane qui, en plus, aime les hommes. Il a publié sous le nom de JAOUAD la chanson “I’m So Tired”, prémices d’une œuvre plus vaste visant à mêler la musique jazz, son homosexualité et ses racines marocaines.
Tu es chocolatier de formation, comment as-tu fait le grand saut vers la scène ?
« J’ai longtemps travaillé dans l’horeca, ce qui pour moi s’apparentait aussi un peu à un spectacle. À 22 ans, j’ai commencé à faire le transformiste. J’ai vu le spectacle d’une drag queen et je m’y suis reconnu. C’était un peu comme une évasion, mais aussi une première prise de conscience de ma volonté d’être sur scène. Il y a environ cinq ans, j’ai pris part à un projet de la Mestizo Arts Platform, qui permettait de présenter des travaux en cours à des personnes du secteur. Les réactions à mon monologue Zeemeermin, dans lequel j’aborde des questions auxquelles je me suis heurté dans ma jeunesse, ont été extrêmement positives. C’était la confirmation qu’il y avait peut-être en moi non seulement un interprète mais aussi un créateur. Je me suis dit : “Ok, tu veux un avenir dans le théâtre ? Alors tu dois commencer à prendre ça très au sérieux maintenant.” »
Tu avais environ 30 ans à l’époque, c’est relativement tard pour devenir artiste, non ?
« Je suis effectivement un retardataire, mais en même temps, tout est allé très vite pour moi. Zeemeermin a suscité beaucoup d’attention et mon spectacle De meisje a également remporté un vif succès. À chaque fois, une nouvelle opportunité s’est offerte à moi : au début, je faisais uniquement du théâtre et de la musique, ensuite la danse s’est ajoutée, puis soudain je suis devenu créateur de théâtre et, peu après, on m’a également demandé d’écrire des chroniques ou de monter des expositions. En tant qu’artiste débutant, les choses n’allaient jamais assez vite pour moi. Mais ce que j’avais oublié, c’est que les gens à qui je parlais parlaient à leur tour de moi à d’autres personnes. C’est apparemment l’essence même du networking : on n’en voit pas toujours le résultat immédiatement. »
Pourquoi ton histoire inspire-t-elle tellement de gens, à ton avis ?
« Je pense que les gens se reconnaissent dans mon histoire, même s’ils n’ont pas vécu la même chose que moi. Beaucoup de jeunes ont eux aussi des conversations difficiles avec leur père ou vivent dans un environnement qui ne leur permet pas d’être pleinement eux-mêmes. Honnêtement, ça n’a pas été évident pour moi. Dans notre famille de huit, j’étais le plus jeune, ma mère est morte quand j’avais 15 ans et à 20 ans j’ai quitté la maison parce que je me heurtais à un mur. Certains semblent tirer des forces du fait que j’ai quand même trouvé une issue. “Je ne suis pas ce qui m’est arrivé, je suis ce que j’ai choisi d’être.” Cette citation de Carl Jung résume tout pour moi. »
Tu as toujours affiché cette attitude positive dans la vie ?
« On ne peut pas décrocher la lune si on n’a pas d’abord touché le fond. Lorsque j’avais une vingtaine d’années, j’ai traversé une
période de peur et de désespoir : pourquoi cela m’arrive-t-il à moi ? Mais à un moment donné, je me suis rendu compte que je tournais en rond. Il existe de nombreux exemples de personnes qui n’ont pas la vie facile (l’une de mes plus grandes idoles est Tina Turner) mais qui en tirent quand même le meilleur parti. C’est cette pensée qui m’a aidé à surmonter tout ça. »
Ce sont ces moments fondateurs difficiles qui ont façonné ta carrière ?
« Un tel croisement complexe d’identités donne bien sûr le sentiment d’être déchiré, mais aussi la capacité de voir le monde d’un point de vue complètement différent. Je suis content d’avoir traversé les choses que j’ai dû traverser. Maintenant, je vois ça comme une richesse. En cela, j’ai atteint une certaine forme de pleine conscience, grâce aussi au yoga et à la méditation. J’ai ainsi appris à réagir aux déceptions comme si elles étaient censées se produire. Quand j’avais 20 ans, je pouvais perdre le sommeil pendant des semaines à cause d’une opportunité manquée : qu’est-ce que j’ai fait de mal ?
Pourquoi n’ai-je pas décroché ce job ? Mais c’est une perte de temps, je le sais maintenant. Ce sont vos pensées qui créent votre réalité. Si je me casse la tête sur ce genre de questions, je ne fais que perdre de l’énergie créative. Mieux vaut l’investir dans les choses que je peux changer. Je suis devenu un vrai expert en la matière. »
Qui sont tes modèles aujourd’hui ?
« J’ai toujours été inspiré par les personnes qui n’hésitent pas à partager leur talent et leurs connaissances. Elles m’ont appris à considérer mon talent comme quelque chose de très spécial et même de privilégié. Cette croyance en son talent propre et unique est, je pense, essentielle pour tous les jeunes qui démarrent. »
« Grâce aux rotations dans la banque, vous apprenez ce que vous aimez faire et ce que vous aimez un peu moins. Vous êtes parfois surpris par les talents dont vous disposez ! »
CHARLOTTE BOSCHMANS
Go-To-Market Segment Journey Business
Serez-vous notre nouveau Young Graduate ? Faites le test !
En tant que Young Graduate chez Crelan, vous relevez le défi de trouver de nouvelles idées et de faire évoluer la méthode de travail actuelle. Un nouveau projet chaque année, cela demande une personne dynamique. Vous entrez en tant que « bleu » et vous suivez un parcours sur mesure au sein de notre banque. Vous découvrez ce que vous aimez faire, ce que vous faites bien et, après trois ans, vous occupez un poste fixe au sein de notre banque.
Vous apprenez les ficelles du métier à la vitesse de l’éclair. En tant que Young Graduate, vous êtes
confronté à beaucoup de choses, mais vous ne reculez devant rien. Plus encore, vous saisissez volontiers l’occasion de vous immerger dans les di érentes facettes du secteur bancaire. En d’autres termes : vous osez faire le grand saut.
Last but not least : vous avez beaucoup d’enthousiasme ! Vous trouvez votre voie au sein du programme Young Graduate et vous rejoignez un réseau de (young) professionals avec lesquels vous passez de bons moments durant – mais aussi après – le travail.
Vous dites oui à ces 3 critères ?
Scannez le QR-code et posez votre candidature pour la nouvelle promotion de Young Graduates chez Crelan !
Vous trouverez plus d’informations à propos du programme Young Graduate sur www.crelan.be/jobs
Le Groupe Carmeuse vu par ses employés
Danielle Knott Chief Human Resources Officer« Carmeuse est un leader mondial dans la production de minéraux utilisés dans une variété d'applications de la production d’acier, à l’agriculture, en passant par la construction ou la dépollution des eaux et des fumées. Notre société propose également des équipements et des services d’engineering pour optimiser les processus de production et réduire les émissions de CO2. Petite entreprise familiale belge à l'origine, nous continuons à nous développer dans le monde entier. Aujourd’hui, nous sommes une grande famille de plus de 4500 employés !
Nous avons une culture d’entreprise très ancrée dans les valeurs humaines : le respect, la collaboration et l’écoute sont très importants pour nous. Chacun a un rôle à jouer. Nous voulons permettre à chaque employé de se développer et de réussir. Ce sont leurs compétences et leurs talents qui assureront la croissance durable du groupe. C’est grâce à eux que nous développons des projets pour donner une réponse aux défis de notre société comme la décarbonation de l’industrie ou l’implémentation des nouvelles technologies basées sur l’intelligence artificielle. »
Alice Majerus« Je travaille chez Carmeuse depuis presque 7 ans, l’équivalent d’une éternité à l’échelle des Millenials, et je me suis déjà posée la question comment ça se fait ? Tout simplement parce que je n’ai pas fait le même job plus d’une année. En effet, Carmeuse c’est le parfait mélange entre le monde d’une multinationale et celui d’une petite PME. Ce qui fait que tu peux travailler sur des projets avec un impact global tout en étant autonome. Le bonus est que si tu es proactif, tu peux vraiment modeler ta position et ta carrière en fonction de tes forces et de tes aspirations.
Par exemple, j’ai commencé dans les départements Ressources Humaine et Communication où j’ai collaboré sur divers projets digitaux. J’ai ensuite eu été envoyée en mission durant 6 mois à Berlin pour la création et le lancement d’une start-up. Sur base de cette expérience, j’ai créé un nouveau département de design stratégique au niveau groupe où l’on gère aujourd’hui divers projets d’innovation internes (optimisation des processus) et externes (diversification du business). »
Key Figures :
Nombre employés : 4500
Nombre d’employés en Belgique : >500
Nombre de nationalités : près de 40
Nombre d’usines : 90
Nombre de clients dans le monde : 12.700
Innovation Project Engineer
« Notre secteur évolue rapidement. Mon département a la charge de développer ou d’améliorer des procédés technologiques permettant entre autres d’améliorer l’efficacité énergétique de nos sites et de diminuer les émissions de CO2. C’est passionnant. Il n’y a aucune routine. Je travaille sur des projets innovants en adéquation avec mes valeurs, je collabore avec des collègues du monde entier, j’apprends constamment. Je peux également agencer mon temps de travail, ce qui me permet d’avoir une bonne balance vie professionnelle/vie privée. »
Voici quelques exemples de fonctions ouvertes à Louvain-La-Neuve pour l’instant :
IT Business Analyst manufacturing MES Expert - Strategic
Project manager CO2 - Design engineer - Group sustainability
Finance manager - Talent and org director - Capex project manager - Head of internal audit and risk managementOperational technology specialist/EIA Engineer - Technical expert construction EU Pour
Strategic Designer Lead Alex AubertDe nombreuses opportunités existent pour rejoindre l’équipe de Carmeuse.
Qu’est-ce qui fait qu’un collaborateur aime son emploi et se sent bien dans son travail ? « C’est une combinaison de différentes choses » confie Mathieu Bordet, chef de projet électricité chez JACOPS.
C’est de son bureau que nous a répondu Mathieu Bordet, 26 ans, chef de projet électricité chez JACOPS depuis 2 ans. Mais cela aurait tout aussi bien pu être sur un chantier si on l’avait rencontré un autre jour. « J’aime cette diversité. Un jour ne ressemble jamais à un autre ». … Mais en quoi consiste exactement sa fonction ? « En tant que chef de projet, on gère tout de A à Z pour les travaux d’électricité (éclairage, fibre télécom, caméras…) de nos clients, parfois en collaboration avec d’autres départements ».
Confiance et autonomie
Ce ne sont pas les seuls éléments qui font parler Mathieu de son emploi et de son entreprise : « On m’a donné la chance d’avoir ce job alors que je n’avais pas d’expérience ». Les autres entreprises demandent en effet souvent entre deux et cinq ans pour le même poste. « J’ai ressenti beaucoup de confiance et d’autonomie dès le premier jour. Et l’ambiance de travail fait aussi toute la différence ».
Happy to be JACOPAIN
Tout cela peut être résumé par une formule : « Happy to be a JACOPAIN ». Comment la définir ? « C’est un esprit de convivialité, ces rapports très humains qu’il y a entre les travailleurs, ouvriers comme employés, mais aussi avec la hiérarchie, jusqu’au CEO ». Une atmosphère qui se reflète au quotidien : « Les Jacopains, c’est une grande famille ! ». Une grande famille qui cherche d’ailleurs encore à s’agrandir. « Nous sommes à la recherche d’électriciens, de conducteurs de travaux et bien d’autres fonctions encore pour répondre
aux attentes et aux nombreux projets qui arrivent », conclut Mathieu.
Et si vous deveniez vous aussi un JACOPAIN ?
Travailler chez JACOPS ?
Vous êtes électricien, chef de chantier, jointeur fibre optique, chauffeur ou occupez tout autre fonction ? Délivrez tout votre potentiel, vos talents et vos ambitions chez nous ! Découvrez les nombreux postes vacants en ce moment en scannant ce code QR !
A PROPOS DE JACOPS
JACOPS est spécialisé dans l’infrastructure, le trafic, les télécommunications et le rail. Nous sommes un acteur de valeur dans le domaine des techniques d’infrastructure depuis plus de 50 ans. Nous concevons ainsi tous les jours des solutions pour les projets les plus complexes et innovants grâce à notre service interne de conception et d’ingénierie. Grâce à nos connaissances et notre expertise, nous sommes actifs au niveau national dans différents secteurs, avec la qualité au cœur de nos préoccupations.
En tant qu’entreprise familiale, nous accordons la priorité à nos équipes. Voilà pourquoi nous attachons tant d’importance à chaque JACOPAIN. Car ce sont tous les JACOPAINS qui nous font grandir, à tous les niveaux !
Vous êtes intéressé ou vous avez des questions ? Envoyez un mail à info@jacops-sud.be, appelez le +32 71 35 43 00 ou visitez le site jacops.be.
« JACOPS m’a donné la possibilité de travailler à ce poste alors que je n’avais pas encore d’expérience.
Ils m’ont fait confiance dès le départ et m’ont donné beaucoup d’autonomie »
Confiance, diversité des tâches, ambiance familiale : le mix parfait pour tous les travailleurs
Les professions les plus en manque de candidats
Nous vivons une époque de pandémies, de catastrophes naturelles et de guerres à l’impact économique majeur. La demande de main-d’œuvre dépasse largement l’offre. Les professions en pénurie croissent sans cesse. En voici quatre. Dont une pour vous peut-être ?
Infirmier·ère
Sans surprise, le métier d’infirmière/infirmier arrive en tête cette année encore. Une profession soumise à un stress intense depuis un bon moment. Et les années Covid n’ont fait qu’aggraver la situation. Le mélange d’infections croissantes et d’un taux d’abandon plus élevé a créé une énorme charge de travail. Avec un effet boule de neige, car de plus en plus de personnel a abandonné en raison de cette charge de travail. Autre conséquence de cette situation de crise : la difficulté de former de nouvelles recrues par manque de temps. La profession est également confrontée au vieillissement de la population. Un nombre important de travailleurs expérimentés part à la retraite et doit être remplacé.
Technicien.ne
Le monde est de plus en plus axé sur la technique, ce qui se reflète dans les emplois disponibles. Pas moins de 18 % des demandeurs d’emploi de ce secteur sont peu qualifiés, alors que la plupart des emplois exigent des connaissances techniques spécialisées. Il en résulte que les candidats de ce secteur passent trop de temps à chercher. En moyenne, il leur faut deux ans pour trouver l’emploi approprié. C’est un inconvénient majeur car les évolutions techniques sont beaucoup plus rapides, ce qui signifie que leurs connaissances techniques ont peu de chances d’être à jour.
Enseignant.e
L’enseignement reste un secteur critique. En grande partie à cause du taux élevé d’abandon de la profession. Le nombre d’enseignants partant à la retraite est toujours supérieur au nombre d’enseignants débutants. En outre, un enseignant débutant sur trois démissionne dans les cinq ans. Pourquoi en est-il ainsi ? Après tout, l’enseignement est un secteur de travail stimulant avec l’attrait d’une nomination permanente. Mais il faut plusieurs années pour y prétendre, et en attendant, de nombreux enseignants doivent jongler avec leur heures souvent réparties entre plusieurs écoles. La pénurie concerne principalement les matières techniques, les mathématiques, le français et le néerlandais.
Chef·fe de cuisine
Être chef ou cheffe de cuisine, ce n’est pas seulement être aux fourneaux, c’est bien plus que cela. Il faut posséder de nombreuses connaissances, compétences et expériences culinaires. Ensuite, le rôle de chef.fe de cuisine ne s’exerce pas uniquement en cuisine. C’est également être en contact direct avec les fournisseurs, à la recherche des meilleurs produits. La philosophie culinaire du.de la chef.fe est aussi la vitrine du restaurant. On peut comparer son rôle à celui d’un chef d’orchestre qui jouerait de la contrebasse en plus de ses fonctions. Déguster, créer, diriger, négocier, rechercher et éduquer font partie du job. Une tâche intense, mais avec la bonne personne à la barre, la magie peut opérer.
Travailler ou voyager, pourquoi choisir ?
Vous cherchez un emploi, de préférence à l’étranger ? De plus en plus de personnes rêvent de travailler la tête au soleil et les pieds dans le sable. Mais comment faire ?
Y a-t-il des inconvénients ?
Auparavant, ceux qui rêvaient d’un emploi dans le sud avaient intérêt à travailler pour une multinationale. Des géants comme CocaCola ou General Motors étaient les seuls à avoir les moyens d’envoyer des employés dans le monde entier. C’était bien moins évident dans les PME. Mais les temps ont changé. La crise du Coronavirus a bouleversé le marché du travail. Aujourd’hui, les employés aventuriers ne sont plus obligés de signer dans une grande entreprise. Au contraire.
« Les PME sont plus flexibles de nos jours », affirme Frédéric Hespel, expert en emploi international chez Acerta.
« Les multinationales ont des procédures structurées pour la mobilité internationale, souvent basées sur des missions temporaires. Dans les PME et les start-ups, vous avez plus de chances qu’avant de pouvoir télétravailler. Ces entreprises veulent se montrer attrayantes, or refuser de laisser travailler ses employés à distance est considéré comme rigide et dépassé. »
Aujourd’hui, l’endroit exact où vous travaillez importe peu. « Avant, on travaillait au bureau », affirme Hespel. « Cela a complètement changé, surtout pour les emplois qui n’exigent qu’un ordinateur
portable et internet. Les employeurs se préoccupent de moins en moins de savoir si vous travaillez au bureau ou sur une plage en Espagne. C’est pourquoi de plus en plus de personnes se lancent. »
Selon Stijn Heymans, coach de pleineconscience, les possibilités sont infinies. Avec sa femme Eva, il gère la plateforme “Every day on holiday” et ils viennent de publier un livre du même nom. En hiver, ils travaillent dans le sud. « En tant qu’indépendant, on peut facilement travailler à distance. Coaching en ligne, podcasts, écriture... Vous préférez travailler pour une entreprise ? Dans l’informatique, ce n’est pas un problème », dit-il.
De plus en plus de personnes veulent changer de vie. « C’est lié au nombre croissant de burnouts », précise-t-il. Les gens ressentent un décalage entre leur mode de vie actuel et la vie qu’ils désirent. Ils refusent de se plier à la norme, des 9 heures à 17 heures. »
Vous faites déjà vos valises ? Pas si vite ! Il reste encore quelques obstacles. « Surtout en ce qui concerne la sécurité sociale », prévient Frédéric Hespel. « Si vous vous installez durablement à l’étranger, vous devrez probablement y constituer des droits
sociaux. De type pension et allocations familiales. » Ce n’est pas toujours avantageux. Hespel explique : « Les droits belges en matière d’assurance maladie et de retraite, par exemple, sont plus avantageux qu’aux Pays-Bas. Par contre, la charge fiscale est plus faible là-bas, ce qui vous procure un salaire net plus élevé. C’est à double tranchant. »
En cas de doute, vous pouvez toujours faire appel à un coach. « Celui qui pense que c’est mieux à l’étranger se trompe », affirme Heymans. « Ce qui compte, c’est de trouver l’endroit où vous aurez le mode de vie que vous voulez. Ce qu’on pense être la règle n’est souvent qu’une suggestion. Pour définir ce qui vous convient, commencez par une page blanche. »
Par Tuly SalumuRefuser l’emploi international est dépassé.
— FRÉDÉRIC HESPEL ACERTAà l’étranger
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