Fokus CEO

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C E D O S S I E R E S T P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G A G E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D A C T I O N D U V I F / L' E X P R E S S

CEO

CRÉATION D'AVENIR

AOÛT 2016

PIETER TIMMERMANS Chefs d'entreprise, nos ambassadeurs

OLIVIER CRUYSMANS Un lieu de rencontres, générateur de business

REAL LIFE. REAL STORIES. REAL IMPACT.

MEETING EXCEPTIONNEL Bons plans pour une réunion entre collègues

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Comment organiser le meilleur teambuilding?

JEAN GALLER

Localisation Peut tout changer

« Quand ma fille avait 16 ans, elle m’a croisé un jour dans le couloir et m’a dit: “Oh, je ne t’ai pas reconnu”, je n’étais donc pas assez présent. »

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ÉDITO PIETER TIMMERMANS

Chefs d’entreprise, nos ambassadeurs de premier plan C’est toujours un plaisir pour moi de parler de nos chefs d’entreprise car je suis toujours impressionné de nos compatriotes CEO. Je les rencontre très souvent et j’ai depuis longtemps compris pourquoi on leur fait confiance même à l’étranger. TEXTE PIETER TIMMERMANS, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DE LA FÉDÉRATION DES ENTREPRISES DE BELGIQUE (FEB)

le chef d’entreprise belge réussira à surmonter des crises là ou d’autres auraient sûrement échoué. La structure politique et institutionnelle de notre pays n’y est pas étrangère.

L

es Belges ne sont pas assez chauvins et ne se rendent peut-être pas toujours compte de leurs qualités. Des qualités pourtant essentielles pour un chef d’entreprise. Ils sont d’abord et avant tout des faiseurs de ponts. Le sens du compromis à la belge n’est pas un mythe mais une réalité. Les Belges sont habitués aux situations parfois ubuesques, à réunir des avis, des opinions parfois très éloignés les uns des autres. Grâce à un sens habile de l’écoute et de la négociation,

CE SENS DU compromis est couplé à un sens de la discrétion. Je vous le disais, le Belge n’est pas chauvin, ce n’est pas celui qui fait le plus de bruit mais c’est aussi comme ça que le chef d’entreprise gagnera la confiance de ses collaborateurs. On ne demande pas au chef d’entreprise d’être celui qui crie le plus fort, on lui demande que son entreprise soit la plus forte. Le Belge l’a compris, même si cela va un peu à l’encontre de l’époque où l’on se vante de tout parfois même de rien. SANS AUCUN DOUTE ces caractéristiques

sont liées à la qualité de la formation que reçoivent les

Belges dans nos écoles et universités. Nous sommes également bons en langues. Grandir dans un pays où se côtoient trois langues nationales est une richesse dont nous ne sommes pas toujours conscients.

Le Belge n’est pas chauvin, ce n’est pas celui qui fait le plus de bruit Les Belges sont également pragmatiques, ils ont le sens de l’efficacité et n’hésitent pas à se mouiller. En ces temps parfois troublés, le CEO belge a aussi quelque chose de rassurant. S’il garde toujours à l’œil le

bon fonctionnement de son entreprise, il sait que cette dernière n’est rien sans les gens qui travaillent pour lui. JE SUIS CONSCIENT qu’il n’est pas possible de mettre tous les chefs d’entreprise dans une même case, j’en fais donc un portait standard. Évidemment, chaque homme et femme sont différents et développent des qualités spécifiques en fonction de l’entreprise qu’ils dirigent. Je voudrais profiter de l’occasion qui m’est donnée pour leur rendre hommage. Votre travail n’est pas facile je le sais, je sais aussi qu’il est passionnant et que vous vous donnez corps et âme pour que votre entreprise soit florissante. Notre organisation vous soutiendra toujours dans cette optique. Continuons donc à parler de nos chefs d’entreprise. Je suis persuadé que ceux-ci peuvent être des modèles formidables pour les jeunes.

CONTENU...

PREMIUM PARTNER

04 Hot Finance

08 Interview: Jean Galler

Fanny Grailet Project Manager

fanny.graillet@smartmediaagency.be

ÉQUIPE Country Manager: Ruben Lancksweerdt Rédacteur en chef: Elke Ramsdonck, redactie@smartmediaagency.be Équipe éditoriale: Aubry Touriel, Nathalie Deneumoustier, Frédéric Vandecasserie Photo en couverture: Jehanne Moll Layout: Baïdy Ly Impression: Roularta Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Anvers, Tel +32 3 289 19 40, meerinfo@smartmediaagency.be

À PROPOS DE SMART MEDIA Smart Media est un acteur de renom en matière de content marketing et de native advertising. Nos campagnes paraissent sous forme numérique mais également en format print dans les journaux majeurs. Une priorité mise sur le sujet, des médias créatifs: ce sont nos ingrédients pour vous assurer une visibilité percutante auprès de votre groupe cible. Grâce à nos contenus qualitatifs, nous veillons à ce que vos clients, nos lecteurs, passent à l'action.

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ISS est un leader international sur le marché des services facilitaires tels que catering, nettoyage, réception, entretien technique, soutien logistique et facility management. Nous créons pour nos clients des solutions sur mesure avec la force de l’Human Touch – de sorte qu’ils puissent se consacrer pleinement à leurs objectifs et priorités.

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www.be.issworld.com

05 La formation, une nécessité pour les PDG 06 Incentive: comme un bon goût de voyage

Bonne Lecture

10 À lieu d'exception, meeting exceptionnel? 12 La localisation de son entreprise peut tout changer 14 Un lieu de rencontres, générateur de business 15 Recruter pour le long term

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Rectification

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e dossier Fokus Génie Écologique a été publié en annexe du Vif L’Express le vendredi 12 août dernier. Sur la couverture se trouvait l’annonce d’une interview du directeur de Greenpeace Belgique, Vincent De

Brouwer, à lire plus loin dans la publication.

Or, nous avons malencontreusement utilisé la photo de René Collin, ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme, des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région.

Des problèmes internes, techniques et de communication sont à l’origine de ce faux pas irréversible. Nous n’avons jamais commis de telles erreurs auparavant. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons sincèrement nous excuser auprès des personnes concernées, de nos partenaires et de nos lecteurs.

Nous avons tout mis en œuvre pour limiter les répercussions de cette faute. N’hésitez pas à nous contacter, si vous avez d’autres questions.

Ci-dessous, vous trouverez la couverture et l'interview comme elles étaient prévues a l'origine. Smart Media Agency


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ACTUEL INVESTIR

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Hot Finance Les taux d’intérêt très bas accordés par les banques ont achevé de geler le moral des épargnants. Mais ont donné un coup de chaud sur les investissements dans les entreprises. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

D

ans une illustration parfaite d’un lien de cause à effet qui ne se dément pas, les investissements envers les entreprises augmentent au fur et à mesure que les taux d’intérêt bancaires s’affaissent. Ce mécanisme poussant donc un maximum d’entrepreneurs indépendants à lancer leur propre société. ET, LORS DE ce changement de statut, les promus chefs d’entreprise – même si au départ leur personnel ne se limite souvent qu’à euxmêmes – essaient, par la même occasion, de faire augmenter le rendement financier généré par l’activité. Car les revenus perçus par une société sont moins taxés que ceux réalisés par un simple indépendant! « Mais à une condition essentielle près », rappelle Jean-Luc Gilson, fiscaliste et expert en la matière. « L’argent gagné doit rester dans la société, qui, elle, croîtra financièrement. C’est-à-dire que cette somme fera augmenter les avoirs de la structure, mais ne sera pas possédé “en poche” par ses actionnaires. Quand ceux-ci voudront bénéficier de cet argent pour effectuer des achats “privés”, la somme qu’ils utiliseront, après l’avoir retirée de la société sera, elle, assez fort taxée. » Mais, à cette condition près, le passage en société demeure un bon moyen de faire gonfler la valeur financière d’une entreprise. AUTRE FAÇON DE voir grimper l’enrichissement d’une entreprise: la diviser en de plus petites entités et en revendre certaines d’entre elles ensuite. « C’est une technique de plus en plus courante, notamment dans le secteur des nouvelles technologies », pointe Patrick Steinfort, entrepreneur dans le web et directeur de l’IAB (Internet Advertising Bureau, organisation regroupant les acteurs de la publicité sur Internet, ndlr.). L’explication est en effet assez simple: puisqu’une entreprise ne tire, là aussi, presque plus aucun enrichissement du placement en banque de ses liquidités, elle doit donc chercher d’autres sources de revenus pour ces sommes.

COMMENT ALORS MULTIPLIER les rentrées? Notamment en revendant des morceaux d’une société. Patrick Steinfort: « Une société aura souvent tendance à se subdiviser. Conservant ses activités stratégiques dans une partie de la structure, et les autres dans une seconde partie ! Celle-ci étant alors revendue et générant un cash-flow qui enrichira la première entité. » ENFIN, DERNIÈRE OPTION pour augmenter

les avoirs d’une entreprise, et là, même sans avoir encore engendré le moindre bénéfice: la levée de fonds. « C’est la technique par excellence qui peut permettre à une entreprise de s’enrichir assez vite et assez fort. Mais c’est un pari », résume P. Steinfort. En résumé: investir dans une société qui ne fait pas encore de bénéfices revient à jouer à la roulette. Meilleur exemple du moment: Twitter. Si la société n’affiche pas encore de bilan positif, elle attire déjà néanmoins des milliards de dollars d’investissement en sa faveur. Si tout va bien, d’ici quelque temps, la

La levée de fonds reste un fameux pari - Patrick Steinfort société, qui s’est bien enrichie grâce à ses investisseurs, sera capable de récompenser ceux-ci à l’aide de dividendes royales. Mais à ce jeu, il y a plus d’appelés que d’élus. ET TOUT LE monde a encore en mémoire l’explosion de la « bulle Internet » en 2001. Où des millions d’investisseurs n’ont jamais revu leur argent, alors que les sociétés dans lesquelles ils avaient mis des espèces sonnantes se sont toutes effondrées comme des châteaux de cartes. Sans que personne n’y gagne rien. Une façon de rappeler au petit monde des entreprises que, si l’investissement est évidemment une excellente solution pour leur garantir des liquidités, il n’est jamais la garantie absolue du succès.


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ÉDUCATION FUTUR

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3 QUESTIONS À...

MARTIN JANSEN PRODUCT MARKETING MANAGER PC BENELUX À TOSHIBA Comment la technologie informatique peut-elle faciliter les conditions de travail? « Il faut tout d’abord se poser la question de savoir qui est le client et quelles sont ses attentes/exigences. Et seulement ensuite il est possible de faciliter les processus primaires et secondaires au sein de l’entreprise, et par conséquent la mobilité et la flexibilité. »

La formation, une nécessité pour les PDG Pour un cadre dirigeant, les formations sont primordiales. Elles lui permettent d’augmenter son employabilité, d’améliorer sa gestion de l’entreprise et de rester à la page. Elles font désormais partie du plan de développement des PDG. TEXTE AUBRY TOURIEL

«L

e rôle du PDG a évolué: aujourd’hui on lui demande de renforcer et de coordonner les compétences de ses équipes afin d’atteindre les objectifs de l’entreprise », assure Patrick Vandoorne, coordinateur de formations à IHECS Academy. En général, les PDG ont une expertise assez pointue dans leur domaine de formation initiale, mais le monde professionnel évolue sans cesse, notamment dans les domaines de la technologie et de la communication et ils se doivent d’être à la pointe.

coup de formations, le formateur vient donner son cours ex cathedra, alors qu’il vaut mieux travailler à partir des connaissances et des expériences des participants. » LES CADRES N’ONT généralement pas

beaucoup de temps à consacrer à la formation continue, pourtant elle est incontournable. Patrick Vandoorne:

« Les outils évoluent sans cesse. On ne demande pas aux managers de les maîtriser mais bien d’intégrer leur utilisation dans une réflexion stratégique. » Les modalités de formation sont d’ailleurs multiples. En fonction des disponibilités des participants, il est possible de proposer différentes formules: formations du soir ou courtes sessions de jour.

MAIS, AVANT DE foncer tête baissée, il

faut s’interroger sur la pertinence de la formation. C’est en effet cette analyse qui garantira à la formation une réelle plus-value et permettra de fixer le cadre contextuel pour l’élaboration de formations sur mesure. Patrick Vandoorne explique: « Très souvent, en formation, quelqu’un vient en disant: "j’ai besoin d’une solution", il recherche un outil sans avoir mené une réflexion approfondie sur les causes du problème. »

IL N’Y A pas que des formations en management ou en communication: les langues sont aussi très demandées. Dans un pays comme la Belgique, être bilingue ou trilingue s’avère une nécessité pour les PDG. Cet aspect est également important pour pouvoir parler à leurs salariés dans leur langue maternelle ou prendre des parts de marché au niveau international. Les avantages d’une formation linguistique vont sans dire pour Roland Bartholomé, directeur commercial au Ceran: « Si on arrive à négocier dans la langue de l’autre, alors on a plus de chance de décrocher un contrat. De plus, on peut mieux gérer les situations interpersonnelles. » MAIS TOUTES CES formations ont un

PLUS LE CONTENU de la formation peut

être directement appliqué dans la vie professionnelle des candidats, plus l’ancrage des compétences est important. Cela permet notamment d’éviter que les participants ne se disent un mois après la formation: « J’ai appris plein de choses intéressantes, mais je n’ai rien pu mettre en place. » « Il est aussi important de partir de ce que les gens savent », souligne Laura Englebert, directrice d’IHECS Academy. « Dans beau-

L’apprentissage peut se faire de manière autonome: à travers des lectures, en assistant à des conférences, etc. ou il peut également être accompagné. Dans le cas des PDG, il s’agira plutôt de formation sur mesure ou de coaching.

Si on arrive à négocier dans la langue de l’autre, alors on a plus de chance de décrocher un contrat - Roland Bartholomé

coût. L’entreprise va-t-elle récupérer son investissement? « Sans aucun doute », assure Patrick Vandoorne. « Ca peut se démontrer très vite. Imaginez qu’une personne, après une formation, gagne 15 minutes par jour en efficacité, le calcul est vite fait. » Et ce, sans compter l’impact sur d’autres personnes dans l’entreprise. « Il faut penser au long terme, c’est un investissement. Ce qui est acquis n’est pas seulement valable pour un projet mais sur l’ensemble de la carrière. »

Smartphones, tablettes, laptop, convertibles... que choisir? « Tablettes quand on peut, Notebook quand on doit, voilà le message. Grâce aux technologies hybrides, vous pouvez aussi faire les deux, sans compromis. Beaucoup de gens disent qu’ils veulent travailler sur tablette alors qu’au vu des résultats d’enquêtes, les clients travaillent plus avec leur ordinateur portable qu’ils ne le pensent. »

Comment définir les besoins de son entreprise en matériel informatique? « Il est important de prendre deux paramètres en compte: le prix (géré par le service achat) et l’avis des consommateurs (via une commission). Ceux qui ont plus d’expérience, comme dans le secteur IT, se concentrent sur la sécurité et l’aisance d’utilisation du matériel. La solution qui est le plus souvent demandée est un système sans souci et compatible: les clients veulent des logiciels qui puissent être utilisés sur différentes plateformes. »

NE VOUS CACHEZ PAS DERRIÈRE QUELQU’UN Certains PDG ne se sentent pas à l’aise en communication externe et préfèrent envoyer leur chargé de relations publiques. Si les PDG manquent de connaissance digitale, ils vont faire appel à des spécialistes. Sans connaissances de base en informatique, les PDG vont laisser les spécialistes tenir la barque, au risque de passer à côté des objectifs de l’entreprise. Mettez donc vos craintes de côté et élargissez vos domaines de compétences.


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TENDANCE INITIATIVES

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DITES-LE AVEC DES FLEURS

Moyen très original (et moins cher que le voyage) pour motiver ses collaborateurs internes et externes: Carrément Fleurs, réseau national numéro un en France de fleurs coupées et compositions florales originales, innove en matière de management et de communication digitale! En effet, l’enseigne a mis à contribution les apprentis de chaque magasin avec des battles de compositions florales, relayés ensuite sur Facebook.

Incentive: comme un bon goût de voyage Pour motiver, souder ou récompenser une équipe ou des contacts externes, les grandes entreprises et les PME ont pris l’habitude d’organiser des voyages de groupe sous forme d’incentives. Une formule qui ne perd pas la cote! TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

I LA PERSONNE À ABSOLUMENT ÉVITER EN VOYAGE…

Un sondage réalisé auprès d’entreprises européennes a élu le collègue (ou le client) le plus pénible avec qui partager un voyage: « Monsieur ou Madame je-faismieux ». Si vous êtes allé faire de l’escalade pendant le week-end, eux, ils ont grimpé le Kilimanjaro. Et si vous avez obtenu des tickets pour la finale de l’Euro, ils ont, un jour, eu l’occasion d’être assis derrière la ligne de touche… Pénible.

ET LE RECORD DE L’ANNÉE EST…

Et le record de l’année est… Du 9 au 15 mars dernier, Paris accueillait un voyage de récompense et de motivation pour la société Amway Chine. 1.600 personnes ont séjourné 5 nuits dans la capitale française représentant ainsi 8.000 nuitées, principalement dans des palaces genre Royal Monceau, Plaza Athénée, Shangri-La et le Four Seasons George V. On n’ose pas imaginer le montant de la dépense!

l semble révolu, le temps des voyages uniquement réservés à la crème des cadres au sein des grandes entreprises. La gestion du personnel étant devenue une préoccupation commune à toutes les sociétés, le voyage de récompense, ou incentive, s’est, lui aussi, démocratisé. Et ses formules sont aussi diverses et variées que les agences qui proposent ce type de services aux entreprises.

POUR LE RESPONSABLE d’une entreprise,

l’avantage principal de recourir à des spécialistes est évidemment de bénéficier d’une offre globale lui permettant de parfaitement maîtriser son budget. Plus besoin de courir à droite et à gauche pour coordonner les différents prestataires, plus de problèmes de transmission d’informations entre les sous-traitants… Les chefs d’entreprise, qui ont testé les services de ce type d’organisations, reconnaissent souvent volontiers ensuite qu’organiser un voyage de groupe dans un cadre professionnel n’est pas à la portée du premier venu. Et que le temps leur manque pour mettre en place la logistique d’une telle initiative.

« Une telle aventure ne s’organise bien entendu pas en quelques heures par téléphone », commente-t-elle. « Et le but, une fois sur place, est de permettre au chef d’entreprise de se consacrer à ses invités, et non pas aux différents aléas que peut réserver un voyage. »

entrevoir ce type de voyage comme un moment de plaisir », reprend I. Marolleau. « Dans ce cas, pas ou peu de sport ou de culture imposés, et, surtout, beaucoup de temps libre… Une entreprise ne doit jamais oublier que ses clients sont aussi invités par ses concurrents. Et qu’ils compareront. »

Un incentive ne s’organise pas en quelques heures par téléphone - Isabelle Marolleau CAR L’OBJECTIF D’UN « incentive » n’est a

PAR AILLEURS, qu’en est-il des desti-

priori pas de faire du business, mais bien de créer ou de renforcer un lien afin de pérenniser une relation fournisseur-client. « Il faut principalement

nations les plus prisées actuellement. Thierry Delcroix, directeur marketing de Travex Travel, société spécialisée dans les incentives

s’avance: « Nous savons que le Belge aime l’eau et la mer. Nous avons donc beaucoup de demandes pour l’Italie, l’Espagne, et certains pays de l’ancien bloc de l’Est. J’ai souvent coutume de dire que nous ne faisons pas d’extraordinaire. Mais bien de l’ordinaire que nous rendons extraordinaire. » VOILÀ DONC POURQUOI le voyage garde

la cote du côté des incentives! « C’est le moyen unique de permettre à quelques invités de bénéficier d’une expérience dont ils n’auraient jamais pu jouir isolément », explique Thierry Delcroix, directeur marketing de Travex Travel, société spécialisée dans les incentives. « Il est, par exemple, impossible de privatiser un lieu d’exception pour une seule personne. Mais c’est parfaitement faisable pour une entreprise. Puis, autre avantage du voyage: il permet aux gens de se réunir. Donc d’en profiter, dans le chef du dirigeant de l’entreprise “invitante”, pour leur faire subtilement passer un message de temps en temps! »

ISABELLE MAROLLEAU CODIRIGE l’agence

MAIS, MÊME EN VOYAGE, il arrive qu’un

Scalia, spécialisée dans les clients professionnels, à qui elle propose des voyages incentive sur-mesure. Son portefeuille compte donc des PME de toutes tailles et de tous les horizons. Toutes font appel à elle pour élaborer des formules de voyage sortant de l’ordinaire. Récemment, Scalia a, par exemple, concocté un séjour dans le désert nord-africain en compagnie des Touaregs, ou encore un raid nature au Canada, durant lequel les participants ont pu vivre aux côtés de trappeurs…

chef d’entreprise soit cruellement déçu par le comportement de certains de ses clients, venus uniquement pour consommer. Et peu enclins à se mêler aux autres participants. « Une attitude courante, et inévitable. Sans généraliser, on constate souvent que la présence d’un tiers, généralement le conjoint, nuit à l’esprit d’équipe de l’incentive », précise encore Isabelle Marolleau. Voilà les organisateurs de voyage déjà prévenus pour la prochaine expérience…


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INTERVIEW JEAN GALLER

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« La base, c’est aimer les gens » Le chocolat est l’un des fleurons de la gastronomie belge. Jean Galler, le fondateur de la chocolaterie qui porte son nom, raconte son parcours et partage ses trucs et astuces aux entrepreneurs de demain. TEXTE AUBRY TOURIEL

T

out a commencé en 1972 quand Jean Galler, alors apprenti-boulanger, découvre sa passion pour le chocolat. Rencontre avec ce PDG gourmand de la vie et avide de nouveautés.

D’où vient votre passion pour le chocolat? « J’avais commencé un apprentissage en boulangerie-pâtisserie à l’âge de 17 ans. Ma maman avait peur que je fasse la même chose que mon père ou mon grand-père, qui avaient une boulangerie-pâtisserie. Elle m’a offert un livre sur les sujets périphériques à la pâtisserie: la décoration des gâteaux, les glaces, la confiserie et… le chocolat. Je suis tombé amoureux du chocolat. De là, je suis parti en Suisse en apprentissage. Après mon retour, j’ai gagné le concours du meilleur apprenti-boulanger de Belgique, ce qui m’a permis d’aller à Paris chez le pâtissier Gaston Lenôtre. J’ai eu la grande chance de découvrir les manières de travailler le chocolat en Belgique, en France et en Suisse. Après, j’ai essayé d’adopter une approche différente des autres tout en veillant à toujours respecter l’image du chocolat belge. »

Comment avez-vous lancé votre propre chocolaterie? « À la suite de mon retour en France, j’ai travaillé dans l’une des plus belles pâtisseries de Belgique, et puis j’ai fait le tour et je ne savais pas ce que j’allais faire. À l’époque, j’ai vu une petite annonce “chocolaterie à vendre: 120 000 francs belges”, mais

Gestion de patrimoine en ligne

PHOTO JEHANNE MOLL

je n’avais pas un sou. Mes parents et ma marraine m’ont avancé l’argent. Et l’aventure a commencé alors que je n’avais que 21 ans! L’avantage, c’est que si vous n’avez rien, vous n’avez rien à perdre alors que si vous avez 30 ans et que vous avez une famille, vous hésitez beaucoup plus. »

Il faut d’abord penser à dire « bravo, merci! » avant d’aller chercher les 100 % Quels sont les éléments fondamentaux à acquérir quand on démarre son entreprise? « Le bon sens est de rigueur: quand j’étais petit, ma maman me demandait de tenir la boutique. Quand j’arrivais avec un plat rempli de gaufres, cela partait comme des petits pains. Quand il n’en restait plus que 2-3, personne n’en voulait. Déduction: le volume fait vendre. Il faut également essayer de gommer ses carences: lire, lire, lire… Lors du long accouchement de ma femme, je me rappelle que je lisais un livre sur la comptabilité! »

Quelle erreur de jeunesse ne commettriez-vous plus a posteriori?

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« J’ai toujours voulu aller trop vite, je suis impatient de nature. D’un côté, ça permet de faire bouger les choses. De l’autre, il faut toujours laisser le temps au temps. En janvier 1995, nous avons ouvert notre première boutique. En février 1996, on en a ouvert une deuxième alors que la première n’était pas encore rentable. Résultat: on en a ouvert puis on a fermé. Aujourd’hui, on va moins vite, mais les boutiques qu’on ouvre restent ouvertes! »

Comment combiner vie professionnelle et vie privée? « Ce n’est pas facile. La clé c’est de trouver l’équilibre avec son conjoint et ses enfants. Quand on arrive à trouver son équilibre, c’est formidable, car tout le monde s’épanouit. Quand ma fille avait 16 ans, elle m’a croisé un jour dans le couloir et m’a dit: “Oh, je ne t’ai pas reconnu”, je n’étais donc pas assez présent. De plus, idéalement, le conjoint doit partager les mêmes valeurs et les mêmes objectifs. J’ai épousé une fille d’indépendant, c’est plus facile que quand on a vu son père rentrer tous les jours à 16h05. Il est important de s’écouter, de se parler, de se donner des objectifs et de s’y tenir. »

Quels sont les avantages et les inconvénients de travailler comme PDG? « Comme dans toute profession, la clé du succès de sa vie, c’est de bien identifier ce que la profession peut vous apporter. J’adore prendre des

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JEAN GALLER INTERVIEW 3 QUESTIONS À...

La clé du succès de sa vie, c’est d’identifier ce que la profession peut vous apporter

décisions, améliorer et faire bouger les choses, grandir et faire grandir des projets. Le métier de PDG comprend tous ces éléments. Je ne verrai qu’un inconvénient en ce qui me concerne: en tant que PDG et responsable, je ne m’autorise aucune faiblesse. Je ne vais jamais sortir en me disant: “On verra bien…” Non, le lendemain, je vais être en forme à 100 %. C’est quelque part un désavantage, cela veut dire que vous vous contrôlez tout le temps, mais ça ne pèse pas. »

Comment gérer ses relations avec son personnel?

e ou mon grand-père, qui avaient une boulangerie-pâtisserie. »

« Je pense que la base c’est d’aimer les gens. Après, il faut apprendre. J’ai notamment suivi une formation en pensée positive. Après 5 jours de formation intensive, j’en suis sorti transformé et cela m’a aidé à améliorer ma gestion des ressources humaines. Un jour, je me suis rendu dans la boutique ouverte à Liège en 1996. Je ne savais pas que le reste du personnel était en congé pour deux semaines et que la gérante gérait le magasin toute seule. Elle a fait des horaires de fou en 6 jours et le magasin était impeccable à 99 %. Quand je suis arrivé dans le magasin, je lui ai fait des remarques sur le 1 % qui pouvait être amélioré et elle a fondu en larmes. C’était complètement nul, j’ai fait en sorte de ne plus commettre ce genre d’erreurs et d’abord mettre en avant le côté positif. Il faut d’abord penser à dire “bravo, merci!” avant d’aller chercher les 100 %. »

Que pensez-vous du système de franchise? « En tant que franchiseurs/ franchisés, vous êtes liés par un contrat qui contient des droits et des devoirs. Quand un entrepreneur veut devenir franchisé, il a de l’argent, l’envie et le sourire. Le franchiseur a de son côté une marque, un produit, un savoir-faire. Ensemble, ils peuvent être très forts. Le franchisé est un indépendant dans l’âme. S’il ne l’était pas, il n’ouvrirait pas une franchise. Même s’il y a des exceptions, le franchisé n’a pas envie de rentrer dans un cadre bien défini. Souvent il a envie de tester son idée pour montrer ensuite que c’était une bonne idée, mais le réseau doit être uniforme. Il faut malheureusement être très strict en tant que franchiseur. Si vous n’êtes pas prêt à mettre en place ces contrôles, il ne faut pas commencer. »

SMART FACTS Si Jean Galler n’était pas PDG de Galler, que ferait-il? « Je m’occuperais à temps plein de mon vignoble qui se trouve à deux kilomètres de Vaux-sousChèvremont. Je suis un gourmand de la vie et j’aime expérimenter. La viticulture en Belgique est d’ailleurs relativement neuve, elle renaît depuis environ 1950. Il y a encore tellement de choses à créer, à tester! »

DIRK VAN DEN STEEN MARKETING & COMMUNICATION MANAGER À ISS Le « facility management » de quoi s’agit-il? « Chaque entreprise a son activité principale mais des fonctions annexes existent. Tout le monde connaît le marketing, la finance, les ressources humaines, mais il y a aussi le facility management ou services généraux. Cette fonction comprend toutes les tâches destinées à créer un lieu de travail productif et agréable: entretien des bâtiments et des terrains, nettoyage, restauration, accueil et sécurité. »

Quels en sont les avantages et inconvénients? « Dans beaucoup de sociétés, les responsabilités relatives au facility management sont dispersées entre les ressources humaines et les services techniques/achats. Le PDG a dès lors plus de difficultés à développer une vision et une culture d’entreprise. La professionnalisation des fonctions facilitaires permet d’augmenter la qualité des services. Ils sont améliorés de manière continue et on se crée les moyens pour maîtriser les coûts. »

Comment permet-il de réduire les dépenses? « Avec la crise financière et l’arrivée des new ways of working, beaucoup d’entreprises ont eu tendance à limiter leur superficie de bureau et à mieux gérer leurs coûts facilitaires. Si on établit une vision claire de l’occupation et l’utilisation du lieu de travail, on peut mieux adapter les services facilitaires aux besoins réels. »

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10 SOULIGNÉ MICE

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La tendance du moment: proposer un cadre authentique, qui tranche avec la routine du travail - Mark Watkins

À lieu d’exception, meeting exceptionnel? Transmettre une information, mettre une équipe au diapason, favoriser l’échange d’expériences… autant de raisons pour organiser une réunion entre collègues. Mais encore faut-il arriver à transformer l’essai! Quelques bons plans… TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

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ne réunion bien organisée, et, qui plus est, dans un endroit finement choisi, vous donne plus de chance de bien faire passer votre message, en interne ou en externe. Ce n’est pas un secret pour aucun DRH. Mais, bien entendu, le décor ne fait pas tout. Mark Watkins, dirigeant du cabinet Coach Omnium, spécialisé dans le tourisme d’affaires, nous en dit un peu plus: « Avant de vous lancer dans la recherche du lieu adéquat, vous devez vous poser une question-clé: quid des objectifs d’une telle opération événementielle? Et, surtout, quel message doit être véhiculé? » Parce que cette analyse va permettre de mieux cibler sa recherche. PAR EXEMPLE, au regard du climat

d’austérité actuel, de plus en plus de sociétés recherchent désormais la sobriété, dans un souci d’image et de cohérence des messages. « On ne va pas choisir le même lieu de séminaire si l’objectif est de récompenser des commerciaux ultraperformants ou si, au contraire, il s’agit de les recadrer après de mauvais résultats », pointe, logiquement, le consultant. C’EST LA GRANDE tendance d’aujourd’hui en matière de séminaires. « Proposer un cadre authentique, qui tranche avec la routine du travail », continue Mark Watkins. Il poursuit: « Rappelons avant tout que c’est la rupture avec le quotidien qui permet de mieux recevoir les messages. » Sans oublier un autre intérêt propre aux

séminaires de type « nature », par exemple: le fait qu’il puisse se tenir tout près de l’entreprise. « EN EFFET, ce n’est plus la norme de faire beaucoup de kilomètres pour organiser un séminaire, aussi convivial soit-il », indique Serge

Tapia, patron de l’agence événementielle Au Service de l’événement. « Depuis plusieurs années, les entreprises privilégient, sur fond de crise, les opérations plus courtes et donc moins loin, idéalement à deux ou trois heures de leurs locaux. C’est une excellente formule. »

UNE FORMULE AUJOURD’HUI largement

répandue, combinée à une recherche d’un endroit d’exception. 60 % des entreprises déclarent en effet rechercher un lieu de réunion hors des sentiers battus. Toutefois, gare à ne pas trop surfer sur l’atypisme pour impressionner

le public! « L’un des pires écueils est de vouloir faire de l’insolite juste pour faire de l’insolite. En misant, par exemple, sur des lieux très reculés ou confidentiels… un scénario qui peut s’avérer risqué si le prestataire n’est pas en mesure de bien assister son client le jour J », commente S. Tapia. MAIS COMMENT FAIRE, au final, pour

associer originalité et efficacité sans entrer dans un terrain miné? L’idéal reste en fait de surprendre avec des valeurs sûres, sans tomber dans le conservatisme ni l’excès de fantaisie. Par exemple, en privilégiant des lieux à la fois décalés, mais aussi éprouvés: musées nationaux, monuments historiques, stations thermales, ou encore des parcs d’attraction. TOUS LES EXPERTS sont unanimes: pour optimiser le coût d’un séminaire, il faut se montrer attentif à la période à laquelle il va s’organiser. « Idéalement, il faut éviter les périodes les plus chargées, de mars-avril à juin, et les mois de septembre et octobre, où les lieux de séminaires, surtout à tendance exceptionnelle, sont souvent pleins », note M. Watkins. « Avec, donc, des tarifs plus élevés. Parce que si le choix d’un lieu d’exception est toujours une bonne idée pour un séminaire, il ne faut pas qu’il plombe le budget de l’année non plus! » Autant le savoir…



12 PANEL D'EXPERTS EMPLACEMENT

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La localisation de son entreprise peut tout changer Les critères à prendre en compte avant de lancer son entreprise sont nombreux. Le PDG a intérêt à y réfléchir en détail, sinon il risque d’être confronté à de mauvaises surprises et son entreprise pourrait tomber à l’eau. TEXTE AUBRY TOURIEL

LAURENT KAHN TALENT AND CONCEPT MANAGER, EXKI

Comment choisir l'emplacement optimal de son entreprise?

Quels sont les points importants à prendre en compte avant de s’établir?

Quels sont les critères pour se sentir bien sur son lieu de travail?

BERNARD PERELSZTEJN FONDATEUR DE L’ESPACE DE COWORKING THE LOFT@367LOUISE

CÉDRIC VAN ZEELAND ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ D’ALLTEN, SOCIÉTÉ D’IMMOBILIER D’ENTREPRISES

« Tout dépend de votre public-cible. Nous avons décidé d’installer nos restaurants dans les centres urbains, proches de bureaux où il y a une forte densité de passages piétons pour attirer les femmes actives. Il existe aussi des critères techniques et administratifs: il faut certains permis pour pouvoir ouvrir certains types de commerce. En ce qui concerne le coût, dans l’horeca, la marge bénéficiaire est assez faible, donc le ratio loyer/chiffre d’affaires doit être tenable. Ce n’est par exemple pas la même chose dans le secteur du prêt-à-porter, car ils vendent leurs produits par d’autres canaux comme l’Internet. »

« Les indépendants n’ont pas envie de passer trop de temps dans les embouteillages ou les transports en commun. Il faut aussi trouver un lieu qui réponde à leurs attentes. Certains espaces de coworking ont des espaces à thème défini, comme des espaces consacrés au secteur technologique ou à la communication. Ils peuvent avoir envie de se retrouver entre semblables pour acquérir de plus amples ressources. A contrario, certaines personnes préfèrent travailler dans un espace de coworking avec des profils très variés pour pouvoir faire appel à des ressources qu’ils n’ont pas. Par exemple: un traducteur et un gestionnaire de projets qui pourraient finir par travailler ensemble. »

« On choisit l’emplacement de son entreprise en fonction de l’activité, des employés et de l’accessibilité. Au niveau de l’activité, les banques et assurances se concentrent par exemple dans le centre, car il y a énormément de personnes qui s’y rendent en transport en commun. Dans la région bruxelloise, soit on est de plus en plus proche des transports en commun et dans le centre de Bruxelles, soit, on s’installe en périphérie. Le lieu de son entreprise a aussi un impact fiscal et linguistique. Une fois que vous sortez des 19 communes de Bruxelles, la totalité des documents doit être traitée en néerlandais. Si vous êtes en région flamande, le mètre carré coûtera environ 25 euros de moins en taxe qu’à Bruxelles. »

« Outre les critères législatifs, techniques, financiers, géomarketing, il est primordial de s’intéresser à la concurrence. Un paramètre qui évolue en fonction des secteurs. Dans le métier de la restauration, on n’a pas peur de se mettre à proximité des concurrents. On part du principe que les concurrents sont là où se trouve le marché. Pour les commerces de destination, l’approche est différente. Mais, dans tous les cas, il faut bien connaître son marché local: à la fois les concurrents, les autres commerces et les associations locales. Une fois que l’entreprise est stable en termes de finances, de notoriété et de ressources humaines, on peut alors envisager d’étendre ses activités. »

« Le minimum vital sur la pyramide du “coworking Maslow” est une table, une chaise et le wifi. Après, on peut retrouver des bureaux plus ergonomiques. Il existe aussi des endroits pour téléphoner, ce qui n’est pas anodin : quand on travaille dans un open-space, c’est important pour éviter les problèmes avec ses voisins. La cuisine peut aussi jouer un rôle: c’est un endroit où l’on prend un café et où l’on rencontre les gens. Dans certains espaces de coworking, on va manger un bout ensemble tous les mois, dans d’autres, les collègues préparent à manger, le facteur social est essentiel: ça doit être un lieu où on se sent bien. »

« Il est important de trouver des bureaux qui reflètent l’image de la société. Si vous voulez une image jeune et dynamique, vous n’allez pas vous installer dans des bâtiments institutionnels. À Bruxelles, l’avenue Louise est plus dynamique que le centre-ville. L’exemple flagrant, c’est le quartier Léopold: si vous êtes une société dynamique, vous n’allez pas vous retrouver au milieu des institutions européennes. Une société de nouvelles technologies irait plutôt s’établir en périphérie de Bruxelles, à Louvain-la-Neuve, près des incubateurs ou des universités où vous serez plus proche d’un environnement dynamique et jeune. »

« Ici aussi, ça dépend du type d’entreprise, mais il est important de comprendre le sens de ce que l’on fait pour se sentir bien. Le respect des lieux, des règles, du bien-être de chacun est essentiel. Dans certaines entreprises, “l’open-spaceˮ ou le télétravail correspondent très bien, dans d’autres pas du tout. Il est très important de penser au bien-être des personnes avant d’envisager des considérations techniques. Les collaborateurs sont d’abord motivés par les relations au travail, leur encadrement, la structure. Après, savoir la couleur du mur ou s’il y a une machine à café, cela arrive en second plan. »

« L’animation et la communauté sont des aspects importants pour le bien-être au travail. Dans certains espaces de coworking, des conférences sont organisées, par exemple: sur l’entrepreneuriat ou sur la collaboration entre les coworkers. Les gens recherchent aussi la plus-value autour de conférences pour l’aspect networking. L’essentiel c’est d’aller dans un espace où l’on se sent bien, où on a des ressources, où on a envie d’aller travailler. Ça coûte de l’argent, alors qu’on pourrait rester chez soi gratuitement. Il faut quand même qu’il y ait un genre de value for money, un retour sur investissement. »

« L’ensemble des services offerts permet de bien se sentir dans son entreprise. Pour attirer du personnel dynamique et motivé, il va falloir se rapprocher d’un maximum de services : transports en commun, salles de réunion, restaurants d’entreprise, etc. Dans certaines entreprises, il est également possible de faire du sport pendant les pauses. De plus en plus, on s’oriente vers un système américain: vous avez par exemple des parcs d’affaires qui jouent un peu le rôle de campus dans lequel vous avez des salles de fitness, des restaurants d’entreprise, des douches, des snacks, des salles de conférences. »


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14 SOULIGNÉ HR

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Recruter pour le long terme Le parcours du combattant pour créer son entreprise terminé, encore faut-il se montrer battant pour s’adjoindre les bons collaborateurs… et les garder! Si pas pour la postérité, au moins dans une certaine pérennité. Le tout sous les yeux d’un marché de l’emploi et d’un paysage technologique en perpétuelle mutation. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

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elon un adage répandu et, sans doute, pas toujours inexact: avant, un employé voyait deux fois le responsable des ressources humaines de son entreprise: quand il y entrait… et quand il la quittait. Mais le rôle des Ressources Humaines a, heureusement, bien changé. Que ce soit le créateur d’une petite PME lui-même, ou un spécialiste en la matière, qui prenne en charge le recrutement des profils nécessaires, cette étape demeure essentielle à la pérennité, et à la prospérité d’une entreprise nouvellement créée. Et fonctionne selon un schéma que l’on pourrait résumer en trois étapes: dénicher le bon candidat, l’attirer dans l’entreprise, et s’assurer qu’il est en position de délivrer le plein potentiel pour lequel on aura fait appel à lui.

POUR TROUVER LES perles rares,

Marc Dressen, Directeur des Ressources Humaines chez Loxam, et passé par bon nombre d’autres sociétés de toutes tailles et dans tous les secteurs, ne mise pas tout sur le web. Même s’il ne néglige, bien entendu, pas non plus ce canal de recrutement. « On ne peut évidemment pas se passer des possibilités offertes par internet en général, et par les médias sociaux, en particulier », indique-t-il. MAIS UN CHANGEMENT fondamental dans la législation belge a poussé les recruteurs à s’adapter. « La période d’essai n’existant plus, nous faisons de plus en plus appel à l’intérim, qui reste un bon moyen de s’assurer qu’un candidat

potentiel possède bel et bien les qualités requises, avant de l’engager, le cas échéant. En outre, publier une annonce sur un réseau social quelconque est évidemment impossible quand vous menez une procédure d’engagement qui doit rester strictement confidentielle. » Quant aux chasseurs de tête,

ils ne sont mandatés que dans certains cas bien précis. « Surtout quand nous avons besoin de profils plus élevés », conclut Dressen. MAIS LA VIE de l’employé n’a pas encore commencé dans l’entreprise. Car, après l’avoir localisé, encore faut-il déployer

le bon arsenal pour le faire venir. Et, là aussi, les choses ont beaucoup changé. « C’est le jour et la nuit avec ce qu’il se passait il y a à peine vingt ans », pointe Brigitte Schweitzer, recruteuse dans le domaine du digital, et coach de carrière. « Auparavant, on discutait surtout salaire avec les candidats. »

Le climat actuel ne poussant pas à se projeter dans l’avenir, le travailleur veut être certain qu’il se plaira vite dans son job - Brigitte Schweitzer

AUJOURD’HUI, c’est nettement plus

large. On nous parle d’une liste de plus en plus impressionnante d’avantages concrets, comme le smartphone, l’ordinateur portable, la tablette ou les assurances diverses et variées. Mais aussi de choses nettement moins palpables. Comme la capacité de l’entreprise à faire que le candidat s’y plaira, les responsabilités qu’il obtiendra à court terme, les projets qui lui seront confiés, etc. Sans oublier les aspects mobilité. Il n’est, en effet, pas rare qu’un candidat réclame… un vélo. En résumé, je dirais que le climat actuel ne poussant pas à se projeter dans l’avenir, le travailleur veut être certain qu’il se plaira vite dans son job. » ET LÀ, on arrive dans la notion de bien-être, et dans le concept, tout beau tout chaud, de job sculpting. Ce principe veut, non pas que l’employé s’adapte à sens unique à l’entreprise, mais que le chemin inverse se fasse aussi. Une notion réputée quand il s’agit de conserver ses employés au sein d’une structure. Une nouveauté très intéressante, selon Marc Dressen. « Mais le job sculpting demande, par définition, une énorme souplesse, plus simple à mettre en œuvre dans une start-up que dans un grosse société, structurellement plus rigide. » Cela dit, pour lui, on y arrivera dans tous les domaines. « Le marché du travail et les ressources humaines sont en pleine mutation. C’est bien ça qui rend notre job excitant… et qui fait que nous sommes… heureux de notre emploi. Puisque nous sommes, aussi, finalement, des employés comme les autres. »


#FOKUSCEO

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Un lieu de rencontres, générateur de business

Il est important de rompre l’isolement dont souffrent les entrepreneurs et de les rassembler pour qu’ils puissent se rencontrer.

TEXTE OLIVIER CRUYSMANS, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ, CERCLE DU LAC

« U

n entrepreneur seul est un entrepreneur en mauvaise compagnie », assure Eric van der Schueren, administrateur du Cercle du Lac, en pastichant Paul Valéry. Or, pour créer du business ou avoir des idées nouvelles, il faut rencontrer, s’inspirer, partager… C’est précisément pour cela que sont apparus les business clubs. CES LIEUX ONT la plupart du temps une

mission bien spécifique et celle du Cercle du Lac est née du constat qu’il faut pousser les entrepreneurs, les académiques ou même les politiques à sortir de leur cadre habituel de travail.

de nouveaux contacts qu’ils y ont noués. Tout le monde ne réalise pas l’importance du networking dans les affaires, mais heureusement nombreux sont ceux qui en découvrent l’intérêt en passant par ce type de club dédié. DANS L’UNIVERS DES lieux de réseautage,

le Cercle du Lac se positionne comme un business club contemporain et convivial, résolument tourné vers l’innovation. Pour fluidifier les contacts, il a rassemblé en un même endroit cercle d’affaires, restaurant, business center et salles de conférence, de séminaire ou de réception avec un traiteur permanent. Dans

Tout le monde ne réalise pas l’importance du networking dans les affaires GRANDES CONFÉRENCES AVEC des orateurs

au cœur de l’actualité, tables d’experts dans des secteurs comme les ressources humaines, l’immobilier ou les finances, activités de loisirs (golf, œnologie, culture, voile, classics cars) sont organisées régulièrement. Mais aussi des rencontres de networking plus directes lors de buffets contacts ou d’apéros afterwork, le programme est large et ce sont autant d’occasions pour les membres et leurs invités de réseauter. DANS UNE ENQUÊTE récente, 65 % des

membres du Cercle du Lac ont dit avoir réalisé des affaires grâce à

ce type de cercle d’affaires, tout semble regroupé pour accompagner les entrepreneurs, en gardant in fine cet objectif de rassembler pour générer du business. ET POUR RESTER en phase avec

l’innovation, il ne faut pas hésiter à proposer un site interactif pour réseauter qualitativement, comme le nôtre. Cela peut faire la différence. Aujourd’hui, après dix ans d’existence, le Cercle du Lac se sent très impliqué dans son rôle sociétal: offrir un réseau qualitatif, dynamique et innovant pour ceux qui veulent entreprendre.


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