C E D O SS I E R E ST P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G AG E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D AC T I O N D E L A D E R N I È R E H E U R E
NOV ‘18
ENFANT Michel De Maegd Parents en 2018: mode d’emploi simplifié!
La chasse aux cadeaux De l’art d’offrir à Noël
Maryse Rolland Qui a peur du grand méchant Web?
LARA FABIAN « En ce moment, ma vie s’organise entre la famille, l’éducation de ma fille et le travail. »
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ÉDITO MICHEL DE MAEGD
FOKUS-WALLONIE.BE
04
06
08
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CONTENU... 04 Pour dénicher la bonne activité en famille… 06 De l’art d’offrir à Noël 08
Interview: Lara Fabian
10
Quand nos enfants manquent d’air à l’école
12 Sur la route numérique avec votre enfant 14
Parents en 2018: mode d’emploi simplifié!
Maryse Rolland: 'Qui a peur du grand méchant Web ?'
ÉQUIPE. COUNTRY MANAGER: Christian Nikuna Pemba RÉDACTEUR EN CHEF:
« Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent ». Cette citation d’Oscar Wilde sonne comme un avertissement: n’essayez pas d’être des parents parfaits, cela n’existe pas!
Astrid Goossens ÉQUIPE ÉDITORIALE: David Hainaut, Bastien Craninx
E
t pourtant. Combien sommes-nous
À moins qu’être parent, c’est accepter de
à déployer des trésors de patience,
regarder dans le miroir du temps: « c’est
d’énergie, de résilience parfois,
tout toi quand tu étais petit » me dit ma
d’amour, souvent et heureusement,
mère en voyant mon fils Victor dans l’album
pour voir nos bébés, devenus grands, s’épanouir
de famille… Et si c’était le plus beau des
en ados conquérants?
compliments? Si la vie donnée n’était qu’un éternel recommencement, mais en mieux, bien
Être « parent » en 2018? C’est un emploi à plein
sûr… Comme si, espérance folle, nos enfants
temps disent les uns! C’est un sacerdoce disent
rendaient la copie parfaite du brouillon de
les autres! J’ajouterais (car parfois on a tendance
nos vies qui s’égrènent… Et si leurs succès,
à l’oublier) que c’est aussi un choix! Et « choisir,
leur vitalité, leur force, leurs rêves, étaient
c’est renoncer » dit le proverbe… Renoncer à bien des grasses matinées, aux samedis et dimanches sans navettes, aux nuits insouciantes une fois nos enfants de sortie, à une soirée tranquille après la journée de boulot harassante. « – Papa, tu peux m’aider pour ma dissertation en français? – Maman je comprends rien aux mathématiques! – Tu pourras me repasser ma tunique j’en ai besoin pour… hier – Tu m’as pas fait de piquenique? – T’oublieras pas de venir me chercher? » Être père et mère, c’est une occupation multitâche: le canif suisse de l’éducation! La flexibilité poussée à son paroxysme; la
Comme si nos enfants rendaient la copie parfaite du brouillon de nos vies qui s’égrènent.
aussi un peu les nôtres? Si être parent n’avait en fait rien d’un emploi à plein temps, d’un sacerdoce? Si c’était juste un état de grâce?
Frédéric Vandecasserie PHOTO EN COUVERTURE: Geneviève Charbonneau LAYOUT: Baïdy Ly IMPRESSION: IPM Group
SMART MEDIA AGENCY SMART STUDIO Leysstraat 27, 2000 Anvers
Dans le langage courant, on dit « avoir des enfants » mais « être parent »… et si on préférait « l’être » à « l’avoir »? La présence à la performance? Nous accepterions nos faiblesses, nos actes manqués, nos failles,
Tel +32 3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be studio@smartmediaagency.be
notre imperfection et nous réinventerions Oscar Wilde en écrivant « les enfants commencent par aimer leurs parents. Devenus grands, ils les respectent, quoi qu’il arrive, ils leur pardonnent »!
polyvalence du stakhanoviste… Dans le tumulte des rappeurs, des folles technologies et des applis
Bonne Lecture Cheryll Smolders
en tout genre, c’est aussi une lutte désespérée contre la ringardise qui rôde et nous guette. Car être ringard aux yeux de nos enfants, c’est déjà « une petite mort »…
TEXTE MICHEL DE MAEGD, 'PRÉSENTATEUR ET CHEF D’ÉDITION DU JOURNAL DE RTL TVI
Project Manager
ADVERTORIAL
Une manière cool et futée de mettre de l’argent de côté… Vous êtes parent ? Alors vous devez souvent entendre que les enfants ont trop peu le sens de l’argent et de l’épargne. Qu’ils auraient bien besoin d’une plus grande liberté financière. Isabelle nous raconte comment sa fille Hélène a pu mieux cerner la valeur des choses et de l’argent avec Yongo.
Hélène, 11 ans : « Maintenant, je peux m’offrir le cadeau d’anniversaire que je veux vraiment ! » Vous souvenez-vous de ces enveloppes que vous glissaient discrètement vos grands-parents, parrain et marraine pour votre anniversaire ? Heureusement, aujourd’hui, mettre des sous de côté peut se faire de manière plus simple et limpide. Avec la plateforme en ligne d’épargne et d’investissement, Yongo, il est même amusant de familiariser les plus jeunes avec l’argent. Et de miser sur un joli rendement pour plus tard. Hélène, 11 ans : « Ça fait maintenant 6 mois que j’utilise Yongo et je trouve ça super cool. Sur l’app Yongo, j’ai mis la liste de tout ce que je voudrais m’acheter. J’ai mis des jeux pour ma console et même un jour j’ai mis des chatons. Après je dois sélectionner trois cadeaux et tous mes supporters, mon papa, ma maman, mes grands-parents et nos amis voient ça sur leur smartphone. S’ ils veulent, ils peuvent me donner des sous pour que je puisse acheter ce que je veux. Moi, avec mon smartphone je vois toujours combien d’argent j’ai sur mon compte. Quand c’est mon anniversaire par exemple, je crée un évènement en ligne et je l’envoie à tous mes supporters. Ils savent alors pour quel cadeau ils peuvent verser de l’argent en ligne. Quand j’ai assez d’argent, je m’achète exactement ce que je veux. C’est cool. Ah oui, j’envoie aussi mes remerciements via l’app. Puis une fois que j’ai ce que je voulais, je crée un nouveau projet dans la liste de mes envies. »
Isabelle, 41 ans : « Ma fille de onze ans s’est bien familiarisée à l’argent grâce à Yongo. On peut démarrer Yongo avant la naissance de son enfant. Et dès la troisième année primaire, l’enfant peut lui aussi commencer à interagir avec l’app. Le gros avantage de la plateforme Yongo est qu’elle est très visuelle. Ma fille y a son profil
et moi, je détermine ce qu’elle peut y voir et y faire. Résultat : elle a une bien meilleure conscience de l’argent que moi à son âge. Elle a acquis une bonne notion de ce qui est cher par exemple. Et elle connaît bien la valeur d’un euro. Elle en tient d’ailleurs compte dans sa liste de souhaits. Mieux encore : quand elle a rassemblé l’argent nécessaire pour s’offrir un des cadeaux dont elle rêve, elle commence par aller sur internet pour le trouver au meilleur prix ! Un autre avantage de Yongo, selon moi, c’est que l’enfant ne peut pas toucher à l’argent de Yongo sans avoir l’accord du parent. C’est un bon moyen pour moi de la sensibiliser au coût des choses et de parler d’argent avec elle. Elle n’aura accès à Yongo qu’à sa majorité car, passé un certain montant, ça la dépasse quand même un peu. Hélène pourra gérer elle-même son Yongo après ses 18 ans. » Avec Yongo votre enfant peut épargner à court terme pour des cadeaux dont il rêve. Ses supporters peuvent y contribuer en ligne en versant le montant qu’ils veulent. Parallèlement à cette épargne à court terme, il y a un volet épargne ou investissement à long terme.
Comment ça marche ? Le parent ouvre un Yongo que l’enfant peut consulter chaque jour via une app installée sur son smartphone ou via un ordinateur ou une tablette. Il y a un volet épargne où l’enfant peut aller créer la liste de ses envies et épargner pour le(s) cadeau(x) de ses rêves. Par ailleurs le parent choisit un produit d’épargne ou d’investissement à long terme : une assurance de la branche 21 ou de la branche 23 avec des rendements liés à des fonds d’investissement. Le parent garde toujours le contrôle sur ce qui est fait avec l’argent du compte.
Rendez-vous sur www.yongo.be/dh et découvrez le témoignage d’Isabelle. Yongo - plate-forme Yongo d’AG Insurance qui propose des assurances vie individuelles Yongo Moon (branche 21 avec rendement garanti) et Yongo Star (branche 23 où le rendement est lié à des fonds d’investissement) ainsi que Yongo Dreams (opération de capitalisation de la branche 26). Ces produits, développés par AG Insurance, et, le cas échéant, commercialisés par votre intermédiaire, sont soumis au droit belge. Avant la souscription du produit, il est nécessaire de prendre connaissance des conditions générales, des règlements de gestion et des documents d’informations, disponibles gratuitement sur www.yongo.be. Toute plainte liée aux produits peut être adressée à AG Insurance sa, service Gestion des Plaintes customercomplaints@aginsurance.be - Tél. : +32 (0)2 664 02 00, Bd. E. Jacqmain 53 à B-1000 Bruxelles. Si la solution proposée par AG Insurance ne vous donne pas satisfaction, vous pouvez soumettre votre plainte à l’Ombudsman des Assurances info@ombudsman.as - Tél. : 02 547 58 71 – Fax 02 547 59 75, Square de Meeûs 35 à B-1000 Bruxelles. AG Insurance sa – Bd. E. Jacqmain 53, 1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA BE 0404.494.849 – www.aginsurance.be. Entreprise d’assurance belge agréée sous code 0079, sous le contrôle de la Banque nationale de Belgique, Bd. de Berlaimont 14, 1000 Bruxelles.
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TOPIC ACTIVITÉS
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Pour dénicher la bonne activité en famille… Les fêtes de Noël, ce sont des moments avec les proches, de grandes tables et des petits cadeaux (voire l’inverse), mais aussi du temps pour des activités. Comment faire le tri en fonction de ses goûts et de ceux de sa progéniture en mode fin d’année? Quelques tuyaux pour des journées qui ne sentiront pas le sapin…
T
out d’abord, à tout seigneur tout honneur, les « Plaisirs d’Hiver » déploient leurs fastes à Bruxelles du 30 novembre au 6 janvier. Au programme des festivités: les traditionnels chalets et le marché, la patinoire de la Monnaie, la Grande Roue près de la place SainteCatherine, mais aussi un spectacle son et lumières sur la Grand-Place et d’autres événements, comme des spectacles et des happenings, en face de la Bourse. À quoi il faut rajouter, grande nouveauté de cette année: le « E-Gloo », à savoir une installation audiovisuelle à 360 degrés sur le piétonnier. « Nous sommes clairement devenus un événement qui ratisse bien au-delà de Bruxelles, attirant des gens de toute la Belgique, et de l’étranger », nous confirme Marina Bresciani, responsable de la communication de « Brussels Major Events », qui organise l’événement. « Nous avons attiré 2,5 millions de visites l’an dernier. Une mesure assez précise puisqu’une collaboration avec le département “Big Data” de Proximus nous a permis d’établir ce comptage le plus scientifiquement possible. Les années précédentes, la fréquentation du centre-ville avait bien entendu pâti des attentats de Paris et Bruxelles. Mais cela va nettement mieux depuis l’an passé. Car les gens ont à nouveau envie de vivre à plein la période de fête. » Et puis, les festivités de fin d’année à Bruxelles ne seraient bien entendu rien
sans le traditionnel feu d’artifice du Nouvel An, prévu, comme l’an dernier, à l’Atomium. « L’endroit est définitivement très bien adapté à ce type d’événement », poursuit M. Bresciani. « Il s’inscrit parfaitement dans notre volonté d’occuper tous les coins de Bruxelles. Tout comme le nouveau village itinérant, composé de roulottes et de manèges, qui voyagera dans quatre autres quartiers de la capitale: le “Winter Pop”. Bref, 2018 sera une très grosse année pour nous. » Mais, à côté des marchés de Noël qui, outre le vaisseau amiral bruxellois, vont essaimer dans presque toutes les villes du pays, il
existe, aussi, une foule d’autres activités plus confidentielles qui n’en valent pas moins le détour. Pour les retrouver, direction les sites internet plus spécialisés, comme lepetitmoutard.be. « Outre des articles sur les nouveaux jouets tendance à mettre sous le sapin, nous annonçons surtout d’autres activités, plus en accord avec notre philosophie de pousser à la découverte », nous explique Priscilla Dessaigne, content manager du site. « Pour résumer: nous sommes plutôt sorties en famille vers une destination locale que comédie musicale genre “La Reine des Neiges”, qui, de toute façon, n’a pas trop besoin de nous pour assurer sa promotion », poursuit-elle.
5,5 millions de visites aux Plaisirs d’Hiver l’an dernier.
Par ailleurs, et de manière plus générale, la période de Noël constitue-t-elle un moment privilégié pour les activités en famille? « À l’heure actuelle, les périodes de congé sont très étalées sur toute l’année. Et nous notons autant d’événements à Noël que durant les congés d’été ou ceux de Pâques », continue P. Dessaigne. « Donc, la fin d’année ne représente pas un pic particulier en termes d’inscription d’événements sur le site. » Deux raisons principales à cela: entre les fêtes, les repas bien chargés, et les visites-étrennes chez Grand-Mamy, les deux semaines de congé sont vite passées. Par ailleurs, et outre les activités, la période de Noël est surtout propice à s’offrir des cadeaux. Et là, c’est l’embarras du choix! Car tant le milieu littéraire (avec les prix, Goncourt en tête, et les livres de cuisine, saison oblige) que musical pour les morts (avec des rééditions somptueuses des classiques de Johnny ou de Charles Aznavour) et les vivants (on signale les arrivées de « repacks » d’Indochine, des Beatles ou de Marc Lavoine, entre autres), ne sont pas en reste. Tout ça sans oublier des heures d’ouverture des musées adaptées à la période et les émissions culinaires qui cartonnent en télé afin de donner de bonnes idées sur les meilleurs moyens d’accommoder la dinde. Tout ça pour une période de fin d’année qui ne mettra ni les boules ni le blues.
— MARINA BRESCIANI, BRUSSELS MAJOR EVENTS TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
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FOCUS CADEAUX
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De l’art d’offrir à Noël Voilà, on y est! À l’approche de ce mois de décembre, Noël pointe déjà le bout du nez, les cadeaux avec. Mais encore faut-il offrir les bons, et aux bonnes personnes. L’occasion était donc idéale de s’attarder un peu sur un sujet parfois... épineux!
T Cher Papa Noël Pour les enfants belges, écrire une lettre au Père Noël est possible. En effet, Libourne, ville du sud de la France, met à disposition un centre de tri spécial, où le Père Noël, épaulé par 60 postiers « lutins », répond aux courriers (il suffit d’écrire « Père Noël » et indiquer ses coordonnées sur une enveloppe) et aux mails (voir groupelaposte.com/pere-noel). L’an dernier, un million d’enfants de 132 pays ont ainsi joint le Père Noël...
Décorer avant le... 1er décembre? Selon une enquête publiée aux États-Unis dans le Journal Of Environmental Psychology, les personnes faisant leurs décorations de Noël assez tôt se sentiraient « mieux, plus réconfortées et plus sociables ». En somme, toute déco effectuée chez soi avant le traditionnel 1er décembre, peut être considérée comme un petit supplément de bonheur. D’autant qu’il peut tout à fait rejaillir sur l’entourage. À bon entendeur, donc!
outes les études le prouvent. En ce qui concerne les cadeaux de Noël, le Belge « moderne » dépense environ 400 euros – c’est un peu moins que la moyenne européenne – et reste assez traditionnel dans ses démarches, privilégiant toujours ses achats en magasin, plutôt qu’en ligne. Où là encore, il se situe en dessous de la moyenne continentale. Si le chiffre de 400 euros peut sembler important pour certains portefeuilles, épinglons qu’il inclut également les repas et la décoration. Quant au fameux « cadeau », et là aussi les études en attestent depuis plusieurs années, c’est... l’enveloppe d’argent qui reste privilégiée chez nous, devant les livres, les bons (restaurants, voyages), les vêtements et les chaussures, les produits de bien-être et technologiques. Du côté des plus jeunes, si les jeux robotisés, télécommandés (drones) ou les produits hightech sont logiquement prisés, les jeux traditionnels (Lego, Playmobil, de société...) gardent plus que jamais la cote en cette période. Comme quoi... Mais dans l’absolu, bien sûr, le cadeau idéal reste celui qui nécessite une certaine recherche. Comme le détaille Bruno Humbeeck, psychopédagogue et spécialiste des couples et de la famille. « L’essence même d’un cadeau, c’est de pouvoir prouver à celui qu’on aime qu’on le connaît
bien. Et donc, qu’on s’intéresse à sa personnalité et ses goûts ». Le cadeau « facile », style chèque-cadeau, assez peu pour lui, donc... Aussi, la période natale, ce moment précieux et rare de l’année où l’on
spécialiste de la question. « Qui n’a pas un proche déclarant avoir telle envie d’un objet, de visiter telle ville ou d’avoir telle passion? Les idées viennent alors toutes seules. On peut les noter, voire demander
Autant opter pour des cadeaux générateurs de souvenirs. — ALEXANDRA HUBIN
se retrouve en famille ou entre amis, où l’on partage et où l’on s’échange des cadeaux – sous le sapin ou non – mérite bien l’une ou l’autre attention plus particulière. « L’idéal en fait, c’est de commencer à simplement tendre l’oreille », aux dires d’Alexandra Hubin, docteure en psychologie et autre
conseil à propos d’une nouveauté à un autre ami afin de choisir le cadeau le plus opportun à la personne que l’on vise. » Pour pas mal de gens aussi, la fin d’année est synonyme de stress. Ce que confirme Bruno Humbeeck. « C’est un moment de l’année
qui met encore un peu plus nos rôles sociaux en mouvement. Tout cela peut aussi être propice à des conflits ou des tensions. C’est donc une période pendant laquelle il s’agit d’être plus attentif à l’autre, et ainsi de prendre le temps de faire un cadeau. Dans un couple, parfois un simple city trip peut être tout à fait salutaire, par exemple! » Parmi quelques conseils d’usage, établir son budget à l’avance, cibler les bonnes personnes (sans en viser trop!), réfléchir au cadeau le plus adéquat (et donc pas nécessairement le plus coûteux) ou ne pas prévoir ses courses au dernier moment, font partie des petites règles toujours judicieuses à rappeler. « Que ce soit en magasin ou sur Internet », rajoute Alexandre Hubin, « Mieux vaut prendre le temps d’y réfléchir, pour évacuer une pression inutile et surtout accroître ses chances de bien cibler. Puis, autant opter pour des cadeaux générateurs de souvenirs. Si on hésite avec l’un ou l’autre objet, optons, pourquoi pas, pour une soirée au restaurant, un moment culturel (cinéma, théâtre...) voire même une visite chez Disney! ». Sachant que seulement un Belge sur quatre est « bien organisé », et que la majorité d’entre eux font leurs achats lors de la première quinzaine de décembre (34,1 %), commencer à y songer, dès à présent, ne serait-ce pas une bonne idée? TEXTE DAVID HAINAUT
En décembre une période magique se déroule à Docks Bruxsel Votre shopping district vous réserve de nombreuses animations festives, dont une parade exceptionnelle le dimanche 23 décembre. Venez fêter cela avec nous: Du 10 au 24 décembre, Docks Bruxsel est ouvert tous les jours, dimanche inclus. Découvrez notre programme complet sur notre site
www.docksbruxsel.be
Envie de rencontrer Saint-Nicolas dans un décor jamais vu en Belgique ? Les 01 et 05 décembre, le Grand Saint accueille tous les enfants sages à Docks Bruxsel ! Venez lui apporter vos lettres, Saint-Nicolas vous attend avec des surprises !
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INTERVIEW LARA FABIAN
FOKUS-WALLONIE.BE
Ma fille, c’est ma priorité! Repartie vivre au Québec, où sa carrière a pris son envol au début des années 90, la native d’Etterbeek semble, à l’aube de la cinquantaine, avoir trouvé le bon équilibre. Qui passe, entre autres, par l’éducation de Lou, sa fille de 11 ans. TEXTE DAVID HAINAUT
PHOTO GENEVIÈVE CHARBONNEAU
LARA FABIAN INTERVIEW
#FOKUSENFANT
V
oilà un peu plus d’un an que vous êtes retournée vivre au Québec. Comment s’organise votre temps, en ce moment?
« Il se gère surtout entre ma participation comme coach à La Voix (l’équivalent de The Voice au Québec, ndlr.) et un peu de repos, après une tournée qui s’est bouclée à la mi-octobre par la ville de Québec. Mais là, disons que j’entre quand même dans une longue phase de répétitions et donc, de travail. Mais ma vie s’organise entre la famille, l’éducation de ma fille Lou et de longues journées en studio. Je me lève à 8 heures et je rentre vers 22 voire 23 heures, ce qui fait malgré tout de longues journées. Et cela sera comme ça jusqu’en mai! »
Vous parlez de l’éducation de votre fille. Justement, par rapport à notre dossier, comment se gère le fait d’être parent, quand on a une vie comme la vôtre? « Disons que j’arrive à gérer ce volet éducatif avec autant d’amour que de dévotion. Tout ça est aussi réalisable grâce à la présence de mon mari à mes côtés. Car quand ça fonctionne bien, à mes yeux, une famille est une véritable équipe. Je dois vraiment remercier Gabriel pour cela, car je ne pourrais pas le faire s’il ne régnait pas un bel esprit au sein de ma famille. Qui me permet de trouver un bon équilibre, je crois... »
Votre fille a, paraît-il, hérité de votre côté assez bourlingueur. Heureusement pour vous, non? « Oui! (sourire) C’est vrai qu’elle aime voyager autant que moi, donc cela ne lui cause aucun souci de changer souvent de pays, de dormir dans les avions ou de bouger d’hôtel. Évidemment, comme n’importe quel enfant, elle a besoin d’un minimum de stabilité, mais on a un fonctionnement assez proche. Donc oui, heureusement, j’ai eu la chance de faire une fille qui peut tout à fait s’adapter à la vie de sa maman. Sans quoi, je dois avouer que ça aurait été compliqué! »
On imagine qu’elle doit alors souvent changer d’école. Comment cela se passe, à ce niveau? « C’est sûr que pour un enfant, quitter un établissement scolaire et devoir laisser ses amis pour s’adapter dans un autre pays et une autre langue, c’est toujours difficile. En un an par exemple, elle a dû changer quatre fois d’école, entre la Belgique, l’Espagne et maintenant le Canada! Mais là, je lui ai promis qu’on allait se poser quelque temps, surtout qu’elle entame le secondaire la saison prochaine. Et même si de mon côté, je reviens régulièrement en Belgique pour un tas de raisons et que je poursuis des concerts à travers le monde. »
Quand une famille marche bien, c'est une véritable équipe. ©FILIP VAN ROE
Poursuit-elle toujours la méthode Montessori (pour rappel, une pédagogie particulière qui offre à l’enfant la possibilité de se développer à son rythme, ndlr.)? « Finalement, non! On avait opté au départ pour cet enseignement alternatif, mais qui n’a pas forcément donné de résultats probants chez elle. Donc là, elle se trouve dans une école académique classique mais ici, en Amérique du Nord, tous les collèges présentent la particularité de pouvoir concentrer l’enfant sur un programme bien spécifique: du théâtre au sport, en passant par le cinéma, les mathématiques, les sciences ou autre chose. Lou a elle opté pour un collège privé de Montréal, où elle a choisi le sport. Ce qui veut dire 10 à 12 heures de pratique de sport par semaine dans un vrai campus, avec au menu: basket, football, hockey sur glace... »
Et cela lui plaît? « Elle adore ça! Je pense même avoir rarement vu ma petite fille aussi épanouie et heureuse... »
Avoir une maman célèbre pour elle, ce n’est pas trop compliqué? « Non, c’est assez simple, car les Québécois sont bel et bien les Belges de l’Amérique! Ils ont cette bonhomie, cette cordialité et cette simplicité réelle. Donc, même si je suis très connue ici, surtout avec La Voix qui est regardée ici par 3 millions de personnes toutes les semaines, cela reste très bon enfant. Ce qui permet à ma fille de vivre une vie absolument normale! »
À quelle fréquence parvenez-vous à vous voir? « Tout le temps! Quand je me lève, je lui prépare sa boîte à lunch, je la prépare et je la vois partir à vélo. Elle est ma priorité, elle est ma vie. Faire un enfant pour qu’il soit gardé et éduqué par d’autres personnes, cela n’en vaudrait franchement pas la peine. Bien sûr, mon métier reste mobile: je voyage, je pars et je reviens souvent. Mais je ne m’absente jamais plus d’un certain nombre de jours d’affilée, au grand maximum une semaine. Cela n’a donc pas d’impact dans notre relation. On a une
vraie vie où, malgré ma carrière prenante, on est capable de cohabiter. Mais c’est aussi parce que j’en ai fait le jeu! »
Elle a déjà démontré certaines aptitudes dans le chant. Si un jour elle suivait vos pas, qu’en diriez-vous? « Je la soutiendrais à 100 %! Mais je peux vous certifier des deux mains que ce n’est pas ce qu’elle fera! (rire). Elle chante bien, mais elle n’en a strictement rien à faire, ce n’est vraiment pas son truc, sauf pour en rigoler. Elle a pourtant une “musicabilité” incroyable en elle, mais ses deux grandes passions, ça reste le sport et la pâtisserie! »
Quid de la suite, en ce qui vous concerne? « Dans l’immédiat, après la sortie de mon single Papillon, qui semble avoir beaucoup plu et pour lequel j’ai eu de beaux retours, je viens d’en sortir un deuxième titre avant la sortie de mon prochain album en février. Celui-ci sera suivi d’une tournée entre la Belgique, la France et le Québec. Oui, je reste une maman multitâche (sourire)... »
...et entrepreneuse! « Eh oui. Avec le poids d’une compagnie sur les épaules, ce qui intègre la production ou la sortie d’albums, etc. Maman, entrepreneuse et artiste sont trois métiers très différents. Il suffit juste d’avoir la distance nécessaire pour prendre un jour à la fois, et accepter que faire de son mieux ne signifie pas toujours tout faire en même temps. Et que chaque fois que l’on accomplit quelque chose, on essaie d’y mettre tout son cœur. Pour moi, la vie c’est jouer les cartes que l’on a au quotidien, et du mieux possible. Et ne surtout pas se demander ce qu’on ferait si on en avait d’autres! Voilà, je crois que c’est ainsi que j’y arrive... »
SMART FACT. Pour l’artiste, la passion pour son métier a surgi à 5 ans, quand elle s’est mise à chanter en voiture, aux côtés d’un père surpris, mais... conquis! Songeant d’abord à devenir danseuse étoile, elle a abandonné ce rêve, et poursuivi le chant!
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Des enseignants mieux formés Petit changement dans l’enseignement belge francophone, puisque à l’avenir, tous les enseignants devront étudier au moins 4 ans (2 ans de bachelier et 2 de master, avec la même formation de base), contre 3 jusqu’ici. C’est ce que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a récemment approuvé, en vue de mieux former instituteurs et professeurs. Quant à ceux concernés par le secondaire supérieur, leurs études passeront de 4 à 5 ans.
L’école belge peut mieux faire Selon une étude de l’Organisation pour la Coopération et le Développement économique (OCDE), encore trop de différences existent entre ses 36 pays-membres – pour la plupart considérés comme développés – dans la gestion des inégalités sociales à l’école. La Belgique figure d’ailleurs parmi les moins bons élèves dans l’offre de chances égales de réussite à tous les enfants. L’organe a d’ailleurs lancé au passage un appel à nos autorités publiques...
Des Robots à l’école En France, certaines écoles bénéficient de « Classes robots » à titre expérimental. En maternelle, les enfants sont accompagnés de « Blue-Bot ». Ce jouet, à l’apparence d’une abeille, dispose de boutons qui déterminent le sens dans lequel il doit se diriger. Et en primaire, place à « Thymio » pour une initiation à la programmation robotique. Il se présente comme une petite base roulante, composée de nombreux capteurs. Bienvenue à l’école 2.0.
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TOPIC AIR POLLUÉ
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Quand nos enfants manquent d’air à l’école Dans une grande majorité de nos écoles, la qualité de l’air serait médiocre. C’est en tout cas ce que révélait Greenpeace en mars dernier. Un problème aux conséquences inquiétantes qu’il s’agirait d’endiguer par des comportements et des mesures adéquates.
L
’information avait de quoi inquiéter. Vos enfants inhaleraient de l’air pollué durant toute une journée à l’école. C’est en tout cas, ce que Greenpeace présentait en mars dernier dans une étude effectuée devant 222 écoles. Pas moins de 61 % d’entre elles (64 % en Flandre, 19 % en Wallonie et 17 % à Bruxelles) présentaient une qualité inquiétante ou mauvaise. Le responsable? Le dioxyde d’azote (NO2) émis par le trafic à proximité des infrastructures scolaires. Cibler les enfants des écoles pour développer son étude n’était pas anodin pour Greenpeace. Il faut dire que la fragilité de ceux-ci face au dioxyde d’azote est particulièrement problématique. « Une exposition pendant la petite enfance peut avoir des conséquences pour toute la vie! », explique Catherine Bouland, directrice du centre de recherche en santé environnementale de l'École de Santé Publique de l'ULB. « Cela peut notamment causer une mauvaise maturation des poumons, une fragilité aux infections, des bronchites chroniques, sans parler des risques de cancer ou de problèmes cardiovasculaires plus tard. » Selon les experts, on aurait également constaté une différence de QI entre les enfants exposés massivement au NO2 et ceux l’étant moins. « Ceci dit, ne regarder que la pollution de l’air aux abords des écoles est assez réducteur », explique Nathalie Guilmin.
À juste titre, la porte-parole de Bruxelles Environnement fait remarquer que les enfants habitant en zone urbaine (et plus spécifiquement à Bruxelles) ne vivent que maximum un quart du temps dans les écoles. Et à l’extérieur de celles-ci, l’exposition aux gaz nocifs ne diminue pas. « L’expérience ExpAIR montrait par exemple que c’est dans les transports que l’on est le plus exposé à la pollution. Les enfants sont donc plus en danger dans la voiture de leurs parents que devant ou dans l’école! » De plus, si le diesel était la cible de l’étude, il ne faut pas oublier que l’essence, le chauffage au fuel et tous les
carburants utilisés sont également nocifs. « La mesure de la qualité de l’air ne fait pas la différence entre l’origine de toutes ces substances », ajoute C.Bouland. Résultat? On estime aujourd’hui à 12.000 le nombre de décès prématurés en Belgique. Enfants comme adultes, chacun est donc concerné par la problématique. Il faut donc agir. Mais comment? « Déménager dans les zones rurales n’est pas vraiment la solution », estime C.Bouland. Cela pourrait en effet créer l’effet pervers d’augmenter et de rallonger les trajets en voiture. De plus, s’installer à
la campagne peut vous exposer à d’autres types de pollution comme celle causée par l’épandage des pesticides dans les champs. Les solutions doivent donc s’envisager dans une optique globale où la contribution de chacun est nécessaire. « Pour limiter l’exposition aux abords des écoles, une idée serait d’instaurer des zones tampons. Cela se fait déjà aux Pays-Bas et en Angleterre. Ainsi les parents sont obligés de déposer leurs enfants bien avant l’école et de les accompagner à pied », explique C.Bouland. Selon elle, il est tout à fait possible que les communes imposent de telles mesures. Elles partagent en effet la compétence de la qualité de l’air avec les régions. Tout serait également une question de comportement. « Les parents doivent savoir qu’accompagner son enfant à l’école à vélo, en tram ou à pied est meilleur pour sa santé mais aussi pour la santé des autres enfants puisque cela diminue la pollution de l’air », évoque N.Guilmin. Et si la solution des modes de transport verts n’est pas envisageable, optez pour le covoiturage. Enfin, si ces nuisances pouvaient être endiguées par l’action pédagogique elle-même? Ne serait-ce pas la plus belle des victoires? « En Angleterre, on a demandé à des enfants de réaliser des vidéos afin de sensibiliser leurs parents à la pollution de l’air! » À méditer!
TEXTE BASTIEN CRANINX
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PANEL D’EXPERTS TECHNOLOGIE
FOKUS-WALLONIE.BE
Sur la route numérique avec votre enfant Quand on voit le temps que les jeunes, voire les très jeunes, passent devant un écran, il y a de quoi s’inquiéter pour tout parent normalement constitué. Mais, et pour faire le tri entre rumeurs, approximations et vrais conseils, nous avons donné la parole à trois connaisseurs de l’enfance.
VÉRONIQUE GRILLI.
Directrice Marketing de La Ligue des Familles
JACQUES LOMBET.
Conseiller-Pédiatre au sein de l’ONE (Office National de l’Enfance)
CLAIRE-ANNE SEVRIN.
Coordinatrice de Yapaka, à l’initiative du ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
De nombreux jeunes passent beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, faut-il s’en inquiéter? « Oui. Du moins, si on ne regarde pas ce qu’ils font. La première question que les parents se posent souvent est celle du temps de jeu vidéo de leurs enfants. Mais peu savent réellement ce que font leurs enfants face à l’écran. Pour nous, tout est ici question d’éducation et de dialogue. S’intéresser à ce qu’ils font reste le meilleur moyen d’installer une confiance réciproque entre parents et enfants. Par ailleurs, les parents doivent aussi se souvenir de leurs propres pratiques étant jeunes. Parfois, vu selon une simple mesure de durée, le temps passé sur un écran n’est pas différent du temps que passaient les parents au téléphone. Sauf que les réseaux sociaux comportent plus de risques, de mauvaises rencontres et autres. Et là aussi, il faut se montrer très vigilant. »
« Oui, mais pas trop, en fait! Car il ne faut pas oublier, par exemple, que pour les ados, l’écran constitue surtout une manière de rester en contact avec les amis. En ce sens, les réseaux sociaux sont un prolongement du monde naturel. Et, quand il refera beau, l’adolescent qui parlait virtuellement avec ses amis pendant l’hiver, ira peut-être les revoir “en vrai”, au grand air. À mon âge, on téléphonait (rires). Les habitudes changent, il faut s’y faire. Qu’on le veuille ou non, à 13 ou 14 ans, les écrans font pleinement partie de la vie. »
« L’essentiel est surtout de garder du lien. Si la pratique du réseau social est une activité comme une autre, au même titre que faire un sport, ou aller aux scouts, bref si elle cohabite avec d’autres centres d’intérêt, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Car la communication, par ce moyen ou un autre, favorise l’estime de soi et la sociabilité. Ce qui est essentiel. Mais donc, la question du lien est centrale et essentielle. Autrement dit: les parents doivent s’intéresser à cette activité, tout comme ils s’intéressent aux autres activités de leurs enfants. Il ne faut pas être un spécialiste de la technologie pour discuter de la manière dont un jeune aborde les réseaux sociaux ou les écrans. »
Les applications peuvent-elles accroître ou réduire leur potentiel éducatif? « Une application peut bien entendu accroître le potentiel éducatif, même si la démarche du jeune qui l’utilise ne vise pas l’apprentissage en priorité. En fait, le “conseiller” d’une application est aussi important que l’application ellemême. D’où la nécessité d’instaurer un climat de confiance et de crédibilité entre parents et enfant, pour que ce dernier suive plus volontiers leurs conseils en matière d’applications à utiliser. Par ailleurs, avant de pointer une application du doigt, les parents doivent aussi penser à leur propre usage des technologies. Si vous passez des heures à jouer à Candy Crush, dont le potentiel d’apprentissage est plus que limité, vous êtes forcément mal placé pour faire la leçon à vos enfants. »
« La question est importante, car toutes les applications ne sont pas à jeter, bien entendu. Même un “simple” jeu peut, lui aussi, apporter des choses importantes. Au niveau de la motricité et de la coordination, par exemple. Par contre, certains réflexes sont essentiels dans la relation entre écrans et apprentissage. Par exemple, il ne faut jamais laisser la télévision allumée dans un coin de la pièce pendant que l’on est à table. Car, comme on la regarde, même distraitement, cela provoque un déficit de communication, et donc moins d’apprentissage. Puisque, tout simplement, l’enfant entend moins de mots. Après, quand un enfant passe trop de temps sur une application “qui n’apprend pas grand-chose”, il faut aussi analyser la manière dont fonctionne la famille. Car cela indique peut-être un problème à ce niveau-là. »
« Là, on touche aussi au secteur de l’éducation aux médias, c’est-à-dire permettre au jeune d’analyser et de décoder ce qu’il regarde, lui expliquer que le “vlog” (video blog, ndlr.) d’une célèbre Youtubeuse peut aussi être une opération uniquement publicitaire. Après, il existe des applis éducatives, dont l’apport d’apprentissage ne se discute pas, surtout quand il permet d’apprendre dans un environnement graphique qui éveillera d’autant plus l’attention de l’enfant! Par ailleurs, il existe aussi une myriade de bonnes applications dans le secteur des loisirs, comme le dessin, la photo, la musique et bien d’autres! Enfin, même des jeux vidéo de tir développent les réflexes et l’acuité visuelle. »
Comment gérer le temps passé par les enfants devant l’écran? Faut-il limiter ces temps d’écran? « Il est difficile, voire impossible, d’interdire, passé un certain âge. Surtout quand il y a plusieurs enfants d’âges différents au sein d’un même foyer. Où la situation peut rapidement virer au casse-tête. Quant à nous, nous conseillons aucun écran “non accompagné” avant 12 ans, et si possible pas d’écran du tout avant 3 ans. Avec une application souple de cette règle. En résumé, nous plaidons surtout pour un usage raisonnable et raisonné des écrans. Par contre, même si un jeune enfant ou ado passe beaucoup de temps sur des écrans, nous refusons d’appeler ce phénomène une “addiction”, car ce terme recoupe des réalités, notamment liées aux drogues, qui sont hors de proportion. »
« Tout d’abord, il est important de dire que, quel que soit l’âge, un maximum de ce que regarde l’enfant doit être accompagné d’une démarche explicative de la part des parents. Après, des recherches ont montré qu’exposer un enfant de moins de 2 ans à un écran ne lui apportait rien. Il perd donc du temps vis-à-vis d’autres activités qui, elles, pourraient vraiment le faire s’épanouir. Et lui faire découvrir d’autres choses. Bref, j’essaie toujours d’expliquer aux parents qu’il est bénéfique de jouer avec leurs enfants. Mais il faut bien entendu rester dans les limites du réalisable. Du type de famille, de l’espace disponible, et de l’agenda des uns et des autres… Après 2 ans, il faut, je le répète, toujours essayer d’accompagner l’enfant dans ses pratiques sur écran. C’est autant une question de savoir ce qu’ils font sur écran que de partage entre générations. »
« Nous fonctionnons selon la règle des “3-6-9-12”, adaptée, bien entendu, en fonction de chaque enfant. En résumé: un enfant de moins de 3 ans n’a rien à gagner face à un écran. Puis, nous conseillons de ne pas posséder de console de jeu personnelle avant 6 ans, pas d’internet avant 9 ans, et pas de médias sociaux avant 12 ans. Pour cette dernière consigne, la comparaison que nous utilisons souvent est assez simple: vous ne lâchez pas votre enfant seul dans la rue, sans qu’il connaisse son chemin et le code de la route. C’est la même chose sur les réseaux. Il faut procéder de la même manière… Avant de pratiquer le social sur le Net, l’enfant doit d’abord savoir comment fonctionnent les relations humaines dans la “vraie” vie. C’est essentiel pour son équilibre et sa sécurité. » TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
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L’asbl Pinocchio: pour un nouveau sourire sur le visage des petits brûlés Parce que redonner le sourire à un enfant brûlé nous tient tous à cœur, l’asbl Pinocchio s’est donné pour objectif de soutenir l’enfant et ses parents pendant et après l’hospitalisation. L’association et ses bénévoles vous accompagnent dès le premier jour. Elle reste à vos côtés pour le remboursement des frais médicaux, vêtements compressifs, masques et pommades, frais de transport et logement des parents. Tout est mis en œuvre pour alléger le poids des familles. Un passage du clown Tommy est prévu pour égayer le séjour ou un cadeau après certains soins. Des volontaires peuvent aussi rester auprès de l’enfant.
guéris se retrouvent (marché de Noël, participation à des festivals de musique, soirées Saint-Valentin…), l’asbl Pinocchio cherche également à atténuer le regard des plus petits. Elle prépare le retour de l’enfant dans son école grâce à des discussions en classe. À l’approche des fêtes, quelques petits conseils: •
Aider l’enfant à se sentir moins à l’étroit dans sa peau Un enfant brûlé peut souffrir de cicatrices lourdes, il est donc essentiel de lui fournir l’aide nécessaire pour qu’il se sente mieux à l’intérieur comme à l’extérieur de son corps. Pour cette raison, l’asbl Pinocchio organise deux camps de cure thermale aux Thermes de Spa: un camp maman/enfant pour les petits de 0 à 4 ans, et un autre pour les plus grands, de deux semaines, accompagnés par du personnel des centres des brûlés. Appréhender le regard des autres Retourner à la vie traditionnelle après l’hospitalisation n’est pas chose aisée. Surtout si l’enfant ou l’adolescent présente une cicatrice apparente. Dans ce cas, le regard des autres ne doit pas faire office de nouvelle blessure. Au-delà des camps de réintégration, où les adolescents
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En cas de brûlure, pratiquer sans attendre le « cooling »: faites couler de l’eau tiède (pas froide) à 20 degrés, pendant 20 minutes, à environ 20 cm de la blessure. Ce réflexe diminuera la profondeur de la brûlure. Les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion pour les enfants de s’amuser avec des pétards et feux d’artifice. Surveillez le maniement de ceux-ci! Veillez à protéger les enfants des bougies allumées. Certains vêtements prennent très rapidement feu. Si vous utilisez un appareil à fondue avec de l’alcool à brûler, veillez à bien éteindre la flamme avant de remplir la cupule d’alcool. Les enfants curieux ou maladroits ont tendance à tirer les nappes en emportant avec eux tout ce qui se trouve sur la table. Restez vigilant! Avec les fêtes et la période hivernale, c’est également le moment de rallumer les radiateurs et les poêles. Un changement d’habitude pour les enfants. Prenez le temps de leur expliquer les dangers de ces derniers.
ASBL Pinocchio | www.vzw-pinocchio-asbl.be | info@vzw-pinocchio-asbl.be N° de compte: Iban BE31 0682 2450 9355 | Attestation fiscale à partir de 40 €
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CHRONIQUE MARYSE ROLLAND
FOKUS-WALLONIE.BE
Qui a peur du grand méchant Web? Plus de 90 % des jeunes ont leur propre smartphone dès 12 ans et sont connectés de une à plusieurs heures par jour. Formidable outil d’épanouissement, Internet peut néanmoins receler un aspect tranchant s’il n’est pas utilisé de façon responsable. En tant que parents nous sommes compétents en matière d’éducation en ligne car il s’agit avant tout de transmettre des règles de bon sens et de savoir vivre.
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uels sont les principaux risques, les « crocs » du Web, pour les plus fragiles d’entre nous? Outre le cyber-harcèlement, Child Focus épingle trois phénomènes en expansion: le sexting, le sextortion et le grooming. Trois anglicismes qui dissimulent un abus de confiance. Le sexting fait ainsi référence aux jeunes qui envoient à d’autres des photos d’eux-mêmes dénudés ou sexy. Fait librement, cela peut s’apparenter à de l’expérimentation sexuelle mais le sexting devient problématique si les images tombent dans la sphère publique. Dans le cas du sextortion, les adolescents sont stimulés par un(e) inconnu(e) à se déshabiller devant la webcam et font ensuite l’objet de chantage en vue de leur soutirer, entre autres, de l’argent. Quant au grooming c’est quand un adulte sollicite un mineur sur Internet avec des intentions sexuelles.
lui. Efforcez-vous de créer un climat tel qu’en cas de problème, il s’adresse à vous ou à un autre adulte de confiance. Veillez à ce que le portable ne soit utilisé que dans un espace de passage. Apprenez à votre enfant à utiliser Internet de façon responsable. Pour votre enfant: ne donne pas tes coordonnées personnelles à des inconnus. Ton mot de passe, c’est comme ta brosse à dent, il ne se partage pas. Ne poste pas d’images de toi que tu n’oserais pas montrer à ta grand-mère, ou alors rends-toi méconnaissable: floute ton visage et tes signes distinctifs (tatouages, cicatrices...). Si tu acceptes de rencontrer un inconnu après une session de chat: fixe un rendez-vous dans un lieu public fréquenté, n’y va pas seul(e) et préviens tes proches. Si quelqu’un t’ennuie en ligne: bloque, signale et parles-en à une personne de confiance.
Ultime conseil: surfez avec votre On inspire, expire et surtout on jeune sur www.clicksafe.be: une utilise deux « check-lists » pour mine d’infos pour ne profiter que permettre à la prunelle de nos yeux des bons côtés du Net. de surfer en toute quiétude! Pour vous: demandez à votre TEXTE MARYSE ROLLAND, RESPONSABLE DE LA enfant ce qu’il fait sur Internet, COMMUNICATION DE CHILD FOCUS montrez de l’intérêt, surfez avec
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