CE
DOSSIER
EST
PUBLIÉ
AU CŒUR DES IDÉES
PA R
SMART
MEDIA
ET
N'ENGAGE
MARS 2016
PA S
LA
RESPONSABILITÉ
DIDIER KINET Le duo gagnant pour l'entreprise
DES
ÉDITEURS
NI
DE
LA
XAVIER DE POORTER Le boom en Belgique francophone
RÉDACTION
DU
V I F / L' E X P R E S S
MOBILITÉ Une voiture de société plutôt que des euros
Start-up
Démarrer votre business avec le sourire
Job sculpting Recruter pour le long terme
Franchise
NICOLAS STEISEL
« La grande équation de l’entrepreneur, c’est d’absorber les imprévus en matière de charge de travail, de coûts et de revenus. »
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Un choix sérieux
2 ÉDITO DIDIER KINET
Le duo gagnant pour l'entreprise
Bonne Lecture Sarah Marcel Project Manager
Conscient que l'esprit d'entreprise est l'ADN de notre croissance économique, l'Ambassadeur des PME belges auprès de la Commission européenne partage sa réflexion sur les incontournables de l'entrepreneuriat.
sarah.marcel@smartmediaagency.be
ÉQUIPE
TEXTE DIDIER KINET, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA POLITIQUE DES PME DU SPF ECONOMIE, PME, CLASSES MOYENNES ET ENERGIE.
moyennes entreprises. D’une part, en améliorant leur accès à un financement suffisant, à des conditions favorables. D’autre part, en stimulant l’esprit d’entreprise. LE CRÉDIT BANCAIRE est encore au-
L
es PME constituent résolument le moteur de notre économie. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: quelque 99 % des entreprises belges actives sont des PME. Elles emploient près de deux salariés sur trois et représentent plus de la moitié de la valeur ajoutée produite chaque année en Belgique. BIEN QUE LA Belgique se place dans
la moyenne supérieure des États membres de l’Union européenne dans cette catégorie, il est indispensable de continuer à promouvoir la création et à soutenir la croissance des petites et
jourd’hui la principale source de financement des PME belges. Le gouvernement fédéral a déjà rééquilibré les relations entre les PME et les banques et a récemment pris de nouvelles mesures visant à encourager certains modes de financements alternatifs. Un exemple concret: depuis le 1er juillet 2015, un tax shelter pour les start-up a été instauré via l’impôt des personnes physiques par lequel une réduction fiscale sera accordée aux investisseurs qui misent sur une jeune entreprise. Cette réduction s'élève à 30% si l’on investit dans une start-up PME, mais peut grimper jusqu'à 45% si l’on investit dans une start-up microsociété. Cet incitant fiscal contribue, avec d'autres initiatives, à renforcer le soutien
aux jeunes pousses, en activant une partie des montants dormant sur des comptes d’épargne. Il permet égale-
Les faillites sont dues à des erreurs de gestion et pilotage ment aux entreprises de diversifier leurs sources de financement. BIEN QUE LE manque d'argent pénalise
encore trop souvent le développement des petites et moyennes entreprises, ce paramètre n'explique pas à lui seul la faible croissance de nos PME. On observe bien souvent que dans un environnement économique similaire certaines entreprises continuent de
croître, alors que d’autres stagnent voire même périclitent. LES RÉGIONS, de leur côté, accompagnent les start-up via notamment des incubateurs au sein desquels elles trouvent un environnement propice au développement de leurs activités. On constate néanmoins que les causes de faillites d’entreprises, surtout de PME, sont moins le fait de la concurrence ou de la conjoncture, que d’erreurs de gestion et de pilotage. Le chef d’entreprise, absorbé par la production quotidienne, n’a pas le réflexe d’anticiper certains écueils. Certes, les conseils prodigués par les professionnels du chiffre peuvent l’aider à en prendre conscience, mais encore faut-il qu'il comprenne le langage de ses conseillers et qu’il réagisse à temps. Une meilleure formation en gestion d’entreprise semble, dès lors, être un complément indispensable à la diplôme académique initiale.
Project Manager: Sarah Marcel Country Manager: Ellen D’hondt Rédacteur en chef: Elke Ramsdonck, redactie@smartmediaagency.be Équipe éditoriale: Aubry Touriel, Frédéric Vandecasserie Photo en couverture: Ian Hermans Layout: Baïdy Ly Impression: Roularta Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Anvers, Tel +32 3 289 19 40, meerinfo@smartmediaagency.be
À PROPOS DE SMART MEDIA Smart Media est un acteur de renom en matière de content marketing et de native advertising. Nos campagnes paraissent sous forme numérique, mais également en format print dans les journaux majeurs. Une priorité mise sur le sujet, des médias créatifs: ce sont nos ingrédients pour vous assurer une visibilité percutante auprès de votre groupe cible. Grâce à nos contenus qualitatifs, nous veillons à ce que vos clients, nos lecteurs, passent à l'action.
CONTENTU 04 Entreprendre avec le sourire 05 Recruter pour le long terme 06 Une auto plutôt que des euros... 07 Pas d’entreprise saine sans des travailleurs épanouis
08 Interview: Nicolas Steisel 10 Financements en un clin d'œil
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12 Un choix à prendre au sérieux
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14 Le boom en Belgique francophone
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4 FOCUS START-UP
Entreprendre avec le sourire La création d’entreprise reste un enjeu capital pour la croissance de l’économie et l’harmonie sociale. Parce que génératrice d’emplois, de richesses et d’enthousiasme. Quelques conseils pour bien débuter en tant que jeune entrepreneur. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
L
e nombre de faillites belges a diminué de 23,5% en décembre dernier, par rapport au même mois un an avant, et c’est particulièrement encourageant. « Globalement, la création d’une société, par rapport au fait qu’une personne se lance comme 'simple' indépendant, répond surtout à un objectif », explique Jean-Luc Gilson, expert-comptable et conseiller fiscal chez Gilson et Associés. « Une entreprise constitue la meilleure forme juridique d’une activité impliquant plus d’une personne. Et le meilleur moyen de lancer un nouveau projet nécessitant, peut-être, quelques investissements. »
UNE FOIS LA société créée, encore faut-il la
faire fonctionner et mener ses projets à bien. « Et ce n’est pas le plus simple », continue Gilson. « Il faut, en tout cas, que l’activité soit à la hauteur de ce que les fondateurs de la société imaginaient. En résumé: il faut faire du chiffre d'affaires. » C’est pour cela qu’il conseille toujours que des candidats-entrepreneurs soumettent leur projet à des professionnels expérimentés. Qui pourront leur dire s’il est viable ou pas. Et pourront aider à ce qu’il le devienne, le cas échéant. « Enfin, et c’est très courant, bon nombre d’entrepreneurs ne réalisent pas ce que demande la fondation et le fonctionnement d’une société. C’est du boulot. C’est passionnant, et on croise des entrepreneurs qui ont le sourire. Mais ce ne sont pas des journées de type nine to five. »
UN SOUCI POTENTIEL, pointé également par Pierre Demolin, fondateur de quatre entreprises en Belgique, dont la plus parlante aux yeux du grand public est peut-être DVD Post. Un service de location de DVD par voie postale, initié en 2004. Et qui a, bien entendu, suivi l’évolution des technologies, en se doublant d’une branche permettant de louer des films à la demande via internet. Il confirme: « De fait, on ne pense jamais à tout ce qu’il
Créer sa société, c’est du boulot. Mais c’est passionnant - Jean-Luc Gilson faut faire quand on crée sa boite. Auparavant, la Belgique formait peu ses entrepreneurs. Là, ça va mieux. On compte de plus en plus de structures qui peuvent venir en aide aux jeunes qui se lancent. » ET CE SONT donc ces structures qui montreront à l’apprentientrepreneur comment mettre en pratique ce qui a germé dans un coin de son cerveau. Car c’est bien
là que réside le vrai défi. Demolin reprend: « On pense trop souvent que l’idée géniale est la clé de voûte d’un lancement réussi. Je ne le crois pas. C’est la transformation de cette idée en bon business qui importe. Il existe des milliers de bonnes idées sur le papier. Mais tout le monde n’est pas capable de les faire muer en projets qui tiennent la route. » DANS SA VIE d’entrepreneur, Pierre
Demolin a aussi relevé un énorme piège potentiel déployé devant les pas hésitants du débutant. Et nous donne un conseil essentiel: « DVD Post a rapidement attisé les convoitises. Et nous avons donc, logiquement, été approchés par plusieurs fonds d’investissement. Là, j’ai remarqué que personne ne nous avait jamais préparé à négocier avec ces gens qui, eux, sont bien entendu de grands pros. » Résultat: ils ont levé beaucoup de capitaux, mais l’actionnariat s’en est retrouvé très dilué. « C’est dommage, car quand on crée une entreprise, c’est généralement aussi pour la conserver en majorité. Si l’on n’y prend pas garde, le risque est donc de perdre les rênes de sa propre structure. Et dans le mouvement, d’y perdre une partie de son plaisir et de son enthousiasme. » Qui restent pourtant les deux moteurs principaux de nos entrepreneurs… débordant souvent de compétences et de potentiel.
Tout le monde n’est pas capable de faire muer ses idées en projets qui tiennent la route - Pierre Demolin
HUMAN RESOURCES APPROFONDIR 5
Recruter pour le long terme Le parcours du combattant pour créer son entreprise terminé, encore faut-il se montrer battant pour s’adjoindre les bons collaborateurs… et les garder! Si pas pour la postérité, au moins dans une certaine pérennité. Le tout sous les yeux d’un marché de l’emploi et d’un paysage technologique en perpétuelle mutation. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
S
elon un adage répandu et, sans doute, pas toujours inexact: avant, un employé voyait deux fois le responsable des ressources humaines de son entreprise: quand il y entrait… et quand il la quittait. Mais le rôle des ressources humaines a, heureusement, bien changé. Que ce soit le créateur d’une petite PME lui-même, ou un spécialiste en la matière, qui prend en charge le recrutement des profils nécessaires, cette étape demeure essentielle à la pérennité, et à la prospérité d’une entreprise nouvellement créée. Et fonctionne selon un schéma que l’on pourrait résumer en trois étapes: dénicher le bon candidat, l’attirer dans l’entreprise, et s’assurer qu’il est en position de délivrer le plein potentiel pour lequel on aura fait appel à lui.
bien les qualités requises avant de l’engager, le cas échéant. En outre, publier une annonce sur un réseau social quelconque est évidemment impossible quand vous menez une procédure d’engagement qui doit rester strictement confidentielle. » Quant aux chasseurs de tête, ils ne sont mandatés que dans certains cas bien précis. « Surtout quand nous avons besoin de profils plus élevés », conclut Dressen.
MAIS LA VIE de l’employé n’a pas
encore commencé dans l’entreprise. Car, après l’avoir localisé, encore faut-il déployer le bon arsenal pour le faire venir. Et là aussi, les choses ont beaucoup changé. « C’est le jour et la nuit avec ce qu’il se passait il y a à peine vingt ans », pointe Brigitte Schweitzer, recruteuse dans le domaine du digital et coach de carrière. « Auparavant, on discutait surtout salaire avec les candidats.
Nouvelle technique pour la chasse aux candidats chez l’un des leaders de la grande distribution. Carrefour a lancé un site permettant aux internautes d’entrer en contact avec un collaborateur-ambassadeur, c’està-dire un employé qui s’est engagé à répondre par mail de manière bénévole, et après ses heures de travail. Et se chargera d’expliquer au candidat comment fonctionne l’entreprise de l’intérieur. Tout cela, sans le truchement d’un DRH.
ET LÀ, ON ARRIVE dans la notion de bien-
POUR TROUVER LES perles rares, Marc
Dressen, directeur des ressources humaines chez Loxam, passé par bon nombre d’autres sociétés de toutes tailles et dans tous les secteurs, ne mise pas tout sur le web. Même s’il ne néglige, bien entendu, pas non plus ce canal de recrutement. « On ne peut évidemment pas se passer des possibilités offertes par internet en général, et par les médias sociaux en particulier », indiquet-il. Mais un changement fondamental dans la législation belge a poussé les recruteurs à s’adapter. « La période d’essai n’existant plus, nous faisons de plus en plus appel à l’intérim qui reste un bon moyen de s’assurer qu’un candidat potentiel possède bel et
L’employé-ambassadeur Aujourd’hui, c’est nettement plus large. On nous parle d’une liste de plus en plus impressionnante d’avantages concrets, comme le smartphone, l’ordinateur portable, la tablette ou les assurances diverses et variées. Mais aussi de choses nettement moins palpables. Comme la capacité de l’entreprise à faire que le candidat s’y plaira, les responsabilités qu’il obtiendra à court terme, les projets qui lui seront confiés, etc. Sans oublier les aspects mobilité. Il n’est, en effet, pas rare qu’un candidat réclame… un vélo. En résumé, je dirais que le climat actuel ne poussant pas à se projeter dans l’avenir, le travailleur veut être certain qu’il se plaira vite dans son job. »
Le job sculpting demande, par définition, une énorme souplesse - Marc Dressen
être et dans le concept tout beau tout chaud, de job sculpting. Ce principe veut non pas que l’employé s’adapte à sens unique à l’entreprise, mais que le chemin inverse se fasse aussi. Une notion réputée quand il s’agit de conserver ses employés au sein d’une structure. Une nouveauté très intéressante, selon Marc Dressen. « Mais le job sculpting demande par définition une énorme souplesse, plus simple à mettre en œuvre dans une start-up que dans un grosse société structurellement plus rigide. » Cela dit, pour lui, on y arrivera dans tous les domaines. « Le marché du travail et les ressources humaines sont en pleine mutation. C’est bien ça qui rend notre job excitant et qui fait que nous sommes heureux de notre emploi. Puisque nous sommes aussi, finalement, des employés comme les autres. »
Vous pouvez répéter la question?
Même avec beaucoup de bonne volonté, on ne comprend pas franchement le lien entre ces quatre questions, arrivées en tête du hit-parade - lors d’un sondage très sérieux - des « plus bêtes jamais posées lors d’un entretien d’embauche » et la sélection d’un candidat pour un job donné: • Si vous étiez un animal/un légume, vous seriez quoi? • Votre signe astrologique? • Quelle est votre couleur préférée? • Quel est votre joueur de foot favori?
6 ACTUALITÉ MOBILITÉ
À bicyclette!
Pour convaincre les automobilistes d’enfourcher leur bicyclette, la société de leasing ALD Automotive d’Evere a imaginé le concept de poolbike. Son principe: un vélo est mis à disposition des employés d’une entreprise. Celui-ci peut être utilisé pour les déplacements travail-domicile, mais est en premier lieu destiné aux courts trajets effectués dans les environs du lieu de travail. Une bonne idée. Et peut-être un début de solution face à l’engorgement de nos routes.
Ce type d’avantage, les voitures de mobilité, n’incite pas les citoyens belges à habiter plus près de leur lieu de travail - Kurt Van Dender
Faites la tête
Pour augmenter votre salaire brut, ne vous montrez pas trop gentils. Selon une étude menée durant vingt ans par quatre universités américaines, la gentillesse et la capacité à coopérer rapporteraient moins. Les femmes les plus agréables gagneraient 5% de moins que les autres, et les hommes les plus aimables toucheraient 18% de moins que leurs collègues. Quoi qu’il en soit, l’écart salarial entre les hommes et les femmes subsiste. Car les hommes aimables gagnent toujours plus que les femmes tout aussi sympas.
Tous en Suisse
Avec un salaire annuel moyen de 63 549 euros brut, la Suisse est le pays européen où l’on gagne le mieux sa vie. Elle est suivie par d’autres pays nordiques: le Luxembourg (51 008 euros brut annuels) et la Belgique (44 366 euros), comme le montrent les chiffres publiés par l’Office fédéral de la statistique en Suisse (OFS) le 16 juillet dernier. Au niveau mondial, la moyenne des salaires bruts les plus élevés pencherait en faveur du Canada…
Une auto plutôt que des euros… Pensé à la base pour compenser une trop grande fiscalité sur les revenus du travail, le système des voitures de société fait le bonheur de certains travailleurs qui en bénéficient. Mais aussi le malheur d’une mobilité globale belge de plus en plus sans issue. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
F
in novembre 2014, Dave Sinardet, professeur en Sciences Politiques à la VUB et à l’Université Saint-Louis, publiait dans la presse flamande et francophone, un article blanche intitulée Ces si chères voitures de société. Sa publication fait du bruit, particulièrement au nord du pays. Il y remarquait que, dans les débats sur les réformes fiscales, un tabou semblait demeurer intangible: les voitures de société. Et plaidait pour une suppression du régime fiscal de faveur dont elles jouissent, et pour un allègement parallèle de la fiscalité sur le travail. « De fait, cette tribune a fait du bruit et signe que le sujet est très sensible », confirme-t-il. « J’ai, en fait, relevé un paradoxe énorme au sein du récent “tax shift”: tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut réduire les voitures de société, mais la nouvelle fiscalité incite encore plus à leur utilisation. » CE SYSTÈME A, en fait, été mis au
point pour contourner les charges trop hautes sur le prix du travail. En résumé: donner une voiture coûte moins cher qu’accorder une augmentation de salaire en cours de carrière, ou de payer plus cher un nouvel arrivant dans une entreprise. Cet avantage, glané par l’intermédiaire de la concertation sociale, est comparable aux chèques-repas ou aux chèques-éco.
Et la Belgique tient deux records en la matière. 40 % des véhicules sur nos routes sont des voitures de société, ce qui nous place dans le trio de tête mondial. Et 50 % des cadres juniors reçoivent un véhicule dès la signature de leur contrat alors que la moyenne mondiale plafonne à… 16 %.
Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut réduire les voitures de société, mais la nouvelle fiscalité incite encore plus à leur utilisation - Dave Sinardet LE POINT POSITIF est évidemment
limpide: l’employeur n’ouvre pas trop son portefeuille, et l’employé
bénéficie d’un véhicule. Il a aussi été souvent répété que ce système boostait les investissements dans notre pays. « Mais ce n’est plus tout à fait vrai », insiste Dave Sinardet. « Un nombre croissant de grands patrons ne veulent plus s’installer en Belgique. Car notre mobilité se révèle de plus en plus problématique, en grande partie à cause des voitures de société qui inondent nos routes. C’est un cercle vicieux dont, à mon avis, on ne sortira qu’en repensant complètement notre modèle. » Et il y a du travail. EFFECTIVEMENT, la Belgique est le
pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique) où l’on subsidie le plus les voitures de société. L’organisation se montre d’ailleurs très critique envers notre système: « Ce type d’avantage n’incite pas les citoyens belges à habiter plus près de leur lieu de travail. Ce qui pèse sur la mobilité, tant pour les personnes que pour le transport de marchandises », explique Kurt Van Dender, fiscaliste et chef du département Taxe et Environnement à l’OCDE. Il pointe aussi les effets néfastes du système sur l’environnement: « S’attaquer à la réduction des subsides alloués au transport, en particulier le généreux système en vigueur pour les voitures
de société, pourrait aider à faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre. C’est aussi simple que ça. » ET L’OCDE N’EST pas la seule à donner de la voix. La Commission européenne lui a récemment emboité le pas, étrillant, elle aussi, cette particularité très belgo-belge. « Mais, là encore, nous baignons en pleine hypocrisie », détaille Sinardet. « Dès qu’il y a une mauvaise nouvelle à faire passer dans n’importe quel secteur, nos politiques se dédouanent souvent. En disant qu’ils n’y sont pour rien, parce que cette conduite leur serait dictée par l’Europe. » Un peu facile, surtout, quand à l'inverse, plus personne ne cite les institutions européennes lorsque l'Europe nous pointe comme les mauvais élèves. « C’est de l’aveuglement volontaire » analyse-t-il. UNE PARTIE DE la solution consisterait, sans doute, à proposer systématiquement aux employés le choix entre un véhicule et un abonnement très large aux transports en commun. « Cela se fait de plus en plus », continue Dave Sinardet. « Ce n’est toutefois pas encore le cas partout. Mais le débat est en tout cas lancé. » Preuve que la problématique de la voiture de société est carrément devenu une question de… société.
SANTÉ FOCUS 7
Pas d’entreprise saine sans des travailleurs épanouis
Les entreprises le savent: une meilleure identification des maladies psychologiques auprès de ses employés est désormais primordiale pour entrevoir un avenir prospère et sain. TEXTE DAVID HAINAUT
E
xcès de colères, insomnies, maux de têtes, palpitations voire encore, troubles de concentration: en janvier de cette année, une étude nationale – menée par Sécurex – démontrait que 2 travailleurs sur 3 ressentaient ces symptômes durant leur travail, qu’1 sur 4 s’en plaignait ouvertement, pendant qu’1 sur 10 aurait déjà été confronté au burn-out.
Mais les conséquences se ressentent souvent à plusieurs niveaux: les coûts pour l’entreprise peuvent prendre la forme d’absentéisme, d’invalidité à court et long terme, de remplacement de personnel et de perte de productivité, les principales victimes des maladies psychologiques étant en général les collaborateurs enthousiastes et consciencieux, pour qui le travail revêt une grande importance.
ON CONSTATE AUJOURD’HUI que, parfois avant-même de songer à leur salaire, les travailleurs cherchent à se retrouver dans une entreprise saine, financièrement surtout. Près de 40 % des travailleurs belges se disent disposés à adapter leur emploi et leur carrière en fonction des évolutions du marché du travail. Voilà qui rejoint les propos de Laurence Vanhée, élue DRH de l’année en 2012, une des
pionnières en matière de bien-être et d’épanouissement au travail chez nous. « Ce sont plusieurs études universitaires, nord-américaines surtout, qui l’ont démontré: un salarié heureux est 2 fois moins malade, 6 fois moins absent, 9 fois plus loyal, 31 % plus productif et 55 % plus créatif ! La question du bonheur des salariés est donc aujourd’hui essentielle pour les entreprises. Il est indéniable que
DANS LA MAJORITÉ des cas, la pression
croissante dans le milieu professionnel est pointée du doigt, tant par les employeurs que par les travailleurs. Un employeur sur 2 concède que les moyens modernes de communication sont l’une des principales causes du burn-out: outre qu’il doit faire face à un flux d’informations de plus en plus continu dans un monde qui s’accélère, un salarié est plus facilement joignable qu’autrefois en dehors de ses heures de travail, ce qui engendre plus de pression morale et physique. Heureusement, on assiste à une prise de conscience progressive et générale dans le monde de l’entreprise autour des maladies psychologiques. Et pour cause, il en va de leur avenir !
la possibilité d'œuvrer ensemble et dans la bonne humeur rend les travailleurs plus productifs. » PAR AILLEURS, tout en sachant se poser des questions élémentaires comme: « Suis-je encore apte à ce poste ? », « N’ai-je pas fait le tour de la question au sein de mon entreprise ? », « Mes attentes correspondentelles encore à celle de mon employeurs ? », les travailleurs ne doivent pas négliger quelques règles élémentaires et simples: se reposer en suffisance, s'autoriser des moments de détente (balades, cinéma, sport, yoga…), mener une vie saine et sans excès, doser son stress, apprendre à connaître et à fixer ses limites. « C’EST HUMAIN », indique encore
LES ENTREPRISES RESTENT évidemment les premières concernées par le phénomène: une société moderne ne peut être viable qu’avec des travailleurs impliqués et motivés. Et donc, en bonne santé. Sans oublier qu’un travailleur absent coûte: on estime qu’un employé souffrant de burnout. et qui s’absente en moyenne 5 mois, peut générer pour l’employeur des dépenses de 20.000 € par an.
Les principales victimes des maladies psychologiques sont en général les collaborateurs enthousiastes et consciencieux, pour qui le travail a une grande importance - Laurence Vanhee
Laurence Vanhée, « un salarié heureux communique toujours son bien-être. A ses collègues mais aussi à ses clients, qui vont le percevoir et en parler autour d’eux. En rendant les salariés heureux, on crée un cercle vertueux. Dans un futur relativement proche, avec des arrivées sur le marché du travail bien moins nombreuses que les départs en retraite, il risque de se produire une véritable guerre de talents. » Conséquence directe: si les entreprises veulent attirer les meilleurs éléments vers elles, elles devront prendre en considération à la fois le bien-être des salariés et les méthodes de travail qu’elles mettent en place.
Dirigeant d’entreprise… une profession de plus en plus exposée ! Ces dernières années, de nouveaux risques sont apparus quimenacent la sécurité, la sérénité et le patrimoine personnel des dirigeants d’entreprise, des indépendants et des professions libérales. Il est établi qu’aujourd’hui trois risques personnels majeurs menacent les dirigeants d’entreprise: 1. une atteinte à leur e-reputation 2. des poursuites pénales, 3. un contrôle fiscal Or, ces risques ne sont aujourd’hui jamais assurés par les dirigeants d’entreprise ! Ce n’est pas le moindre des paradoxes : leur société est bien assurée, mais leurs protections personnelles sont le plus souvent inexistantes !
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8 INTERVIEW NICOLAS STEISEL
Ce n’est pas tout seul dans votre chambre que vous allez trouver la bonne idée
DÉCOUVREZ-EN PLUS SUR FOKUS-WALLONIE.BE 9
Ouvrez votre esprit La chaîne de restauration rapide saine Exki fait partie de ces entreprises belges qui rencontrent un succès au-delà des frontières. Nicolas Steisel, l’un des cofondateurs, partage ses trucs et astuces aux entrepreneurs de demain. TEXTE AUBRY TOURIEL
Vous avez lancé Exki à l’âge de 35 ans. Quelle expérience vous a appris le plus avant de commencer? « Après des études à l’école de commerce de Solvay, j’ai commencé ma carrière dans une société d’audit. J’ai ensuite travaillé dans le groupe GIB où j’ai démarré dans le service de contrôle de gestion. Un an après, je suis parti deux ans à Toulouse pour diriger un magasin de trente-cinq personnes. C’était une expérience extrêmement riche, que je conseille à tous les jeunes: motiver une équipe, contrôler ses performances, améliorer la productivité. Combiner toutes ces contraintes, c’est très motivant, mais compliqué. À l’université, on vous apprend mille choses, mais pas le côté humain. Comment motiver les gens? Certaines personnes sont douées de manière innée, je ne l’étais pas et, grâce à quelques erreurs de parcours, j’ai pu avancer. »
s’est posé sur l’horeca, même si, ni moi, ni mes associés, n’avions jamais mis les pieds dans ce secteur. »
Se lancer dans un projet horeca sans expérience dans le domaine, n’est-ce pas risqué?
Comment Exki a-t-il vu le jour?
« On nous a demandé: "N’est-ce pas dingue?". Mais quand on n’est pas dans le secteur, on réfléchit plus facilement out of the box. Nous avons alors pensé à la restauration rapide et bonne pour la santé, dans les villes. Nous avons senti que la femme active, comme public cible, n’était pas du tout exploitée en Belgique ou à Paris. Il y avait une espèce de décalage entre la réalité sur le terrain et l’offre. La création d’entreprise est aussi faite de chance. Et la chance que nous avons eue, est que le groupe GIB a revendu GB à Carrefour pendant que nous étions en train de discuter du projet. Résultat: le groupe s’est retrouvé avec un montant de liquidités élevées. »
« Je connaissais déjà Frédéric Rouvez et Arnaud de Meeûs ( les fondateurs d’Ekxi, ndlr.) au collège Saint-Hubert à Bruxelles. Après avoir fait des études supérieures différentes, nous nous sommes retrouvés dans le groupe GIB. Lors d’un déjeuner en terrasse, Frédéric m’a dit: "Ne ferait-on pas quelque chose ensemble?" On s’est vite dit qu’il fallait faire quelque chose dans le commerce, plus particulièrement le retail, vente au détail, parce que nous avions de l’expérience dans le domaine. Nous avions plein de projets, mais le choix
« Ce n’est pas tout seul dans votre chambre que vous allez trouver la bonne idée. Confrontez vos idées avec d’autres, même si vous craignez qu’ils vous les volent. On prend plus de risques si on ne se pose pas de questions pour préserver son idée. Nous avons, par exemple, échafaudé des idées complètement bancales, mais grâce à une ou deux interviews de personnes qui étaient dans le métier, on les a abandonnées. Sur dix
Quels seraient vos conseils à tout jeune entrepreneur qui souhaite se lancer?
PHOTO IAN HERMANS
idées, il n’en reste finalement qu’une qui tienne la route. Il faut aussi ouvrir son esprit et capter les choses qui interpellent dans la vie de tous les jours. N’hésitez pas à voyager pour découvrir ce qu’il se passe dans les grandes villes européennes. »
Vous devez toujours innover pour garder une longueur d’avance Pour vous, qu’est-ce qu’un business plan? « Un business plan, ce n’est pas seulement un tableau Excel avec des chiffres. Le plus important, c’est de pouvoir expliquer clairement son concept et pourquoi il a une chance de réussir. Si vous pouvez le faire, vous pouvez embarquer des financiers et du personnel plus facilement. »
Quelle erreur avez-vous commise lors de vos débuts? « Le 9 janvier 2001, nous avons ouvert le premier magasin à la Porte de Namur. Un résultat formidable, un chiffre
d’affaires colossal, mais pertes immenses. Avec la marge, les frais de personnel, les loyers, nous n’arrivions pas à être rentables, alors que le chiffre d’affaires était nettement supérieur à ce que nous espérions. C’est parce que nous n’acceptions pas encore de demander un prix plus élevé pour avoir de la qualité. Le 1er janvier 2002, on passait à l’euro. Lors de ce passage, nous avons voulu respecter l'interdiction de changer les prix. Nous avons, dès lors, changé les prix en septembre 2001. Comme nous étions en perte, nous avons augmenté les prix de 10 à 15%. Depuis lors, on nous dit que nous sommes chers, car les clients ont vu le prix du produit augmenter d’un coup ce qui est très mauvais en marketing. Conclusion: il ne faut pas commencer en mettant un prix trop bas. Paradoxalement, on n’a pas perdu de clients, ils ont râlé, mais ils croyaient en nous. »
Quelles sont les difficultés du métier d’entrepreneur? « L’entrepreneuriat, ce n’est pas un long fleuve tranquille. On dirait que l’entreprise est là depuis toujours, mais nous sommes passés par des montagnes russes terribles. Toutes les surprises sont pour les entrepreneurs. Tous les experts que vous consultez (banquier, assureur, comptable, etc.) considèrent que vous connaissez l’ensemble des domaines. Heureusement que nous étions trois au début.
La création d’une entreprise, c’est très complexe, surtout en matière de personnel. La grande équation de l’entrepreneur, c’est d’absorber les imprévus en matière de charge de travail, de coûts et de revenus. »
Et en matière de recrutement de personnel, quel est votre point de vue? « Il est très important de recruter les bonnes personnes: se tromper lors d’un recrutement ou sur les motivations des personnes, peut avoir des conséquences très importantes. » . Il est vrai que c’est un coût, mais le personnel constitue un avantage concurrentiel durable, s’il est l’ambassadeur de son entreprise, motivé, et qu’il s’approprie l’entreprise. On met beaucoup d’effort dans notre personnel et c’est sur ce thème que la différence varie le plus fortement en fonction des marchés. »
Quels sont les paramètres à prendre en compte avant de se lancer? « Il est indispensable d’avoir un avantage concurrentiel durable. Il faut, notamment, ouvrir un magasin au bon endroit, recruter les bonnes personnes, avoir un lay-out qui marche, etc. La puissance et l’image de la marque sont, cependant, le seul véritable avantage concurrentiel qu’on ne peut pas copier, les autres paramètres peuvent l’être. Vous devez donc toujours innover pour garder une longueur d’avance. »
10 UTILE LIQUIDITÉS
Financements en un clin d’œil L’une des grandes difficultés pour les jeunes entrepreneurs est de trouver des financements. Éléonore Dubois et Jonathan Lesceux de l’Union des Classes Moyennes (UCM), montrent la voie à travers la multitude d’aides fédérales ou régionales aux financements.
Investissez dans les micro-entreprises
La force du peuple
« Le plan “start-up” du gouvernement fédéral vise à stimuler les jeunes entreprises de moins de quatre ans. Il contient plusieurs mesures dont le “tax shelter”. Il s’agit d’une réduction d’impôt de 45% pour les personnes qui investissent en actions dans les micro-entreprises. Avant, cette aide était réservée à l’audiovisuel, mais elle est, dorénavant, étendue à l’ensemble des investissements dans les jeunes entreprises. »
« Une autre mesure fédérale consiste en l’exonération des précomptes mobiliers pour les prêts consentis à des PME de moins de quatre ans via des plateformes de crowdfunding. Le montant maximum s’élève à 15.000 euros. L’une des difficultés actuelles liées au crowdfunding est que l’investissement personnel est limité à 1.000 euros, il faut donc recourir à une multiplicité d’investisseurs, ce qui complique la gestion de l’entreprise. »
Garantie & prêt
Un coup de main
« La Socamut, une filiale de la Sowalfin, la société wallonne de financement des PME, offre essentiellement des garanties de prêts bancaires et de co-financements. Son “produit mixte” permet d’avoir une garantie de maximum 75% sur un crédit bancaire de maximum 25.000 euros et/ ou un prêt subordonné de maximum 50% du prêt bancaire et de maximum 12.500 euros. L’entrepreneur peut donc aller chercher 37.500 euros de cette manière. »
« Grâce au prêt “coup de pouce” de la Région wallonne, si vous prêtez de l’argent à une PME de moins de cinq ans, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt équivalent à 4% du montant prêté, pour un montant plafonné à 50.000 euros. Ça permet de mobiliser l’épargne privée vers les PME. Plus les entreprises ont des sources de financements privés, plus elles ont de facilité à obtenir un prêt auprès de la banque. »
Une ville encourageante
Place aux micro-crédits
« Brustart, initiative de la Région Bruxelles-Capitale, est une société de capital à risque dédiée aux sociétés anonymes ou SPRL de moins de cinq ans ou en phase de création. Le montant du crédit ou de prime de participation accordé est de maximum 250.000 euros, sur une durée de maximum cinq ans. Les investissements se font sous forme de prise de participation au capital ou de prêt. »
« Brusoc soutient l’accès au financement des très petites entreprises (TPE) installées dans une zone d’intervention prioritaire de Bruxelles, c’est-à-dire une zone où l’on veut stimuler l’arrivée d’entreprises. Le montant est de maximum de 95.000 euros sur une période d’un à cinq ans. Cela peut être un micro-crédit, un prêt subordonné ou un crédit de trésorerie. »
TEXTE AUBRY TOURIEL
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IZEO demandait des mesures concrètes en faveur des femmes indépendantes! A l’automne 2015, IZEO avait formulé trois demandes importantes en faveur des mamans indépendantes : obtenir un repos de maternité plus long, pouvoir prendre ce congé de maternité avec plus de flexibilité et être exonérée des cotisations sociales pour le trimestre de la naissance. Trois mesures essentielles rassemblées sous le slogan « Maman Indépendante, demi-Maman ? » C’est avec une grande satisfaction que nous constatons que ces demandes d’IZEO ont été entendues et sont reprises très largement dans le plan pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin, présenté par le Ministre Willy Borsus.
Cette extension du congé de maternité des indépendantes (de 4 semaines) s’assortit de la possibilité de prendre ce congé non seulement à la semaine mais également à temps plein ou à mi-temps !
En Belgique, les femmes ne représentent que 33% des indépendants et 23% des employeurs. Augmenter le nombre de femmes qui s’installent à leur compte ou créent leur société est donc un enjeu économique primordial. Enjeu qui passe par un meilleur statut pour les femmes indépendantes.
Par ailleurs, les 105 titres-services octroyés à chaque maman indépendante seront désormais automatiquement délivrés par la Caisse d’Assurances Sociales de l’indépendante.
Autre grande victoire pour IZEO : dès le 1er octobre 2016, les mamans indépendantes seront exonérées de cotisations sociales pour le trimestre qui suit la naissance. Sans perdre pour autant leurs droits à la sécurité sociale pour ce trimestre, grâce au mécanisme de l’assimilation.
Mise en place d’un baromètre de l’entreprenariat féminin visant à centraliser les informations chiffrées relatives à l’état et à l’évolution de l’entreprenariat.
2.
Améliorations du statut social des indépendantes essentiellement en ce qui concerne la maternité ainsi que la conciliation entre vie privée et vie familiale. Concrètement, cela signifie que le repos de maternité des mamans indépendantes passera de 8 semaines (3 semaines obligatoires + 5 semaines facultatives) aujourd’hui à 12 semaines à partir du 1/1/2017.
Sensibilisation, formation et éducation des plus jeunes ainsi que des femmes qui démarrent une activité indépendante ou qui envisagent de le faire. L’enjeu, ici, est de convaincre les jeunes femmes qu’elles ont des capacités d’entreprendre au moins égales à celles de leurs confrères masculins !
IZEO analyse chacune de ces mesures comme des pas dans la bonne direction : c’est aussi une révolution culturelle qui est attendue de ces mesures. Demain, quand une jeune femme annoncera à ses parents « Papa, Maman, c’est décidé, je m’installe à mon compte comme indépendante », souhaitons qu’elle reçoive, non pas des appels à la prudence, mais bien des encouragements de ses proches !
En outre, le plan prévoit la création d’un statut de soutien à la famille et une amélioration de la flexibilité des systèmes de garde d’enfants.
Les mesures présentées par le Ministre des Indépendants et des PME, Willy Borsus s’articulent autour de 4 axes : 1.
4.
3.
Réponses aux problèmes spécifiquement rencontrés par les femmes dans le cadre du financement d’une entreprise Il s’agit ici de sensibiliser le secteur bancaire, mais également les acteurs du financement alternatif, aux spécificités de l’entreprenariat féminin. Il faut savoir que les femmes remboursent en moyenne, mieux que les hommes, leurs emprunts professionnels ! Cela devrait se traduire par un meilleur accueil des demandes de crédit des femmes entrepreneurs !
Le Ministre Willy Borsus viendra présenter ce plan de promotion de l’Entrepreneuriat féminin lors d’un petit-déjeuner conférence le jeudi 14 avril 2016 chez BECI et IZEO, entre 7 h 30 et 9 h 30. Inscription via www.izeo.be
12 PANEL D'EXPERTS FRANCHISE
Un choix à prendre au sérieux Devenir franchisé, franchiseur ou gérer sa propre entreprise? Les entrepreneurs ont plusieurs possibilités devant eux. Il est important de peser le pour et le contre avant de se lancer. Rien de tel que de donner la parole aux acteurs de terrain. TEXTE AUBRY TOURIEL
JULIEN GOSSIAUX GÉRANT DES DEUX FRANCHISES AUTO5 DE DINANT ET DE GEMBLOUX
CHARLES DE COOMAN GÉRANT DE LA SOCIÉTÉ ANNE SOPHIE
PIERRE BOSERET DIRECTEUR GÉNÉRAL TROC BENELUX
Pourquoi avez-vous choisi le secteur dans lequel vous êtes actif?
« Tout d’abord, l’automobile est une passion pour moi, ce qui aide beaucoup étant donné que c’est plus gai de travailler dans un domaine que l’on aime bien. C’était également un besoin local, nous avons commencé à Gembloux où un manque sur le marché se faisait ressentir. C’est un secteur où il y a de la demande au vu des prix que nous offrons par rapport à la concurrence chez les concessionnaires. »
« Notre société s’est spécialisée dans les vêtements de soirée et de cocktail. En assistant aux mariages de ses amies, mon épouse avait fait une constatation évidente: les tenues de cérémonie étaient onéreuses et le choix de modèles inversement restreint. Nous avons alors imaginé un concept alliant des prix bien en dessous de ce qui se pratiquait ailleurs. »
« Le concept était dans l’air du temps et avait déjà fait ses preuves en France. Il correspond aussi à ma philosophie: recycler mais aussi donner l'occasion à tout le monde de faire une bonne affaire. Nous sommes au service des gens qui veulent vendre leurs biens et qui veulent acheter autrement, se meubler de manière plus originale, plus personnelle, et un peu moins chère. »
Quels sont les avantages et les inconvénients de votre statut?
« Comme les prix sont négociés au niveau national, voire international, le franchiseur a déjà fait un gros travail au niveau marketing. Si vous êtes tout seul à devoir faire de la publicité, votre potentiel est réduit. Dans notre cas, nous avons accès à une base de données concernant tous les véhicules, ce que je ne pourrais pas faire tout seul. Le coût est relativement élevé, mais justifié: une redevance sur le chiffre d’affaires est divisée en différentes catégories comme marketing, marque, etc. Ce qui ne plaît pas toujours, mais il y a une ligne de conduite, il faut parfois accepter d’autres idées que les siennes. C’est le jeu. »
« Si vous souhaitez garder une grande flexibilité à court terme, que ce soit au niveau de votre approvisionnement, branding, gestion des coûts indirects, et autres, il peut sembler préférable de gérer vos points de vente en propre. Si nous voulons modifier notre stratégie, nous pouvons le faire assez vite. Si nous souhaitons relooker nos magasins, nous pouvons prendre ce genre de décisions sans avoir à nous en expliquer. Sous le système de la franchise, cela peut s’avérer plus complexe. D’un autre côté, la franchise peut permettre un développement plus rapide de par l’apport de la force entrepreneuriale des franchisés, ainsi que l’apport de capitaux qu’ils pourraient être amenés à engager. »
« L’avantage pour le franchiseur est qu’il peut développer son réseau plus rapidement. Cela lui permet d’ouvrir plusieurs magasins et d’avoir des entrepreneurs indépendants au niveau local. Mais le franchiseur n’a pas tout en main, il doit faire confiance au franchisé à qui il transmet son savoirfaire. S’il a une filiale, il peut imposer plus facilement des normes à ses employés, alors qu’avec un franchisé on ne peut pas être aussi directif. Le franchisé est un partenaire indépendant, qu'il faut convaincre qu'il a tout intérêt à suivre au plus près le concept. »
Quels sont les paramètres à prendre en compte avant de se lancer?
« L’emplacement est souvent déterminé après la réalisation d’une étude de marché. Donc il faut, évidemment, avoir un plan financier qui tient la route et des fonds propres. Par rapport à l’investissement total, si on a pas un cinquième du montant, c’est difficile de tenir et de ne pas tout emprunter. Cela permet aussi d’être crédible envers les banques, pour montrer qu’on s’implique et qu’on est crédible vis-à-vis de son franchiseur. Il existe aussi des franchiseurs qui viennent en aide, mais les méthodes varient: il y a des franchisés à qui tout appartient, d’autres où le stock n’est pas à eux. »
« C’est important de bien s’entourer dès le départ. Aujourd’hui, on voit souvent trois, quatre personnes complémentaires, d’horizons différents, constituer les équipes fondatrices. Ce qui est, sans doute, différent de ce qu’il se faisait il y a dix ou quinze ans. Ce serait la chose que je changerais si je devais recommencer. Il y a de magnifiques success stories belges ultra-rapides et c’est captivant. Mais ce n’est que le sommet de l’iceberg de l’entrepreneuriat: la majorité des entrepreneurs sont moins visibles, mais ils n’en sont pas moins engagés. Pour arriver quelque part, cela prend du temps. On passe par des remises en question, il faut y croire et être persévérant. »
« Il faut avoir un concept qui tient la route et qui est rentable. Et il faut pouvoir le normaliser, le transmettre et avoir un siège pilote. Le franchiseur doit également avoir envie de partager son savoir-faire, de former et suivre les franchisés. Il est important d’être d’accord de “lâcher son bébé”, de le céder et de le partager. Un franchiseur doit également être conscient qu'il devra investir dans cette structure et qu'il ne gagnera pas plus d'argent au départ. Il devra, également, s'entourer de spécialistes financiers et juridiques. Mais, c'est la force du concept qui définira quelle franchise rencontrera la réussite escomptée. »
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Je suis Luc. Je dirige mon propre magasin Spar. J’y travaille avec ma famille ainsi qu’avec une équipe composée par mes soins sur laquelle je peux compter. Nous discutons beaucoup et travaillons vraiment en équipe. Lorsque nous avons besoin de soutien, nous pouvons compter sur Spar. Je possède ma propre entreprise, mais je ne suis jamais seul. Si vous êtes prêt à vous lancer un nouveau défi, arrêtez de chercher. Surfez sur sparretail.be. ou envoyez un mail à entreprendre@retailpartnerscolruytgroup.be
14 CHRONIQUE XAVIER DE POORTER
Le boom en Belgique francophone Selon le classement du World Economic Forum, 5 % de la population belge se situe en phase de création d’entreprise. Qu’est-ce que cela signifie?
TEXTE XAVIER DE POORTER, DIRECTEUR-FONDATEUR D’ICHEC-PME, FONDATEUR DE WIKIPRENEURS.COM
T
out d’abord, si lancer son propre projet est assurément une belle histoire à bien des égards, ce n’est pas un chemin promis à tous. Être 'créateur' et ensuite 'dirigeant' d’entreprise nécessite des qualités, notamment de leader, par nature réservées à un certain nombre. D’un point de vue sociétal, voir un Belge sur vingt en phase de création n’est donc, à priori, pas un problème. Là où le bât blesse, c’est qu’il y a projet et projet. Si on assiste à une forte croissance des demandes en entrepreneuriat, il est clair qu’on manque de projets 'à potentiel', c’est-à-dire avec une valeur ajoutée et des perspectives de croissance sur de nouveaux marchés, avec création d’emplois locaux.
CEPENDANT, LA TENDANCE est à
l’entrepreneuriat, c’est certain. Start-up week-ends, incubateurs, coopératives d’activités, plateformes de support, coachings, formations,… L’écosystème entrepreneurial bouillonne. Car l’activité du monde nécessite aujourd’hui des réponses rapides, des innovations, des équipes flexibles. Nous aspirons à des jobs intéressants, évolutifs, qui correspondent à nos envies et besoins du moment. De nouvelles formes de travail, d’organisation, d’équilibre vie privée-vie professionnelle émergent. SI ON PREND un peu de recul, on peut
dire que le chemin parcouru depuis
quinze à vingt ans, du point de vue de l’entrepreneuriat en Belgique francophone, est remarquable. Les initiatives et collaborations entre créatifs, opérateurs, acteurs de l’enseignement, politiques et sponsors privés, ont permis de positionner l’acte d’entreprendre comme une voie naturelle. Aujourd’hui on en recueille les fruits. La demande est là et les initiatives au service des entrepreneurs fourmillent (entrepreneuriat féminin, étudiant, technologique, green, participatif, de la deuxième chance, scale-up, levée de fonds, internationalisation, etc.). Ce vent neuf, dynamique et positif fait du bien, à tous les niveaux!
La demande est là et les initiatives au service des entrepreneurs fourmillent
POUR TRANSFORMER L’ESSAI, voici trois pistes de réflexion: professionnaliser la multitude d’acteurs de l’entrepreneuriat, afin de hausser le niveau de qualité et donc d’impacts sociétaux. Mais aussi favoriser le passage à l’acte, car dans un climat de sécurité sociale avancée, trop peu chez nous osent se lancer réellement et s’usent donc via des dispositifs comme l’indépendance complémentaire. Et enfin, augmenter la potentialité économique des projets, par un soutien à l’innovation de niche et une culture positive de la croissance et du succès, à l’opposé de l’ancestral « vivons cachés, vivons heureux. »
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