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À la CNDG, l’essentiel C’est toi!
de soins. Même si tout est mis en place pour garder la tête hors de l’eau. « Nous faisons appel à des jobistes qui peuvent prester 600 h. de travail par an », poursuit Olivier Gendebien, président de l’Association Belge des Praticiens de l’Art Infirmier-acn-asbl. « Une mesure mise en place par le gouvernement qui nous permet également de fidéliser les jeunes et de leur donner une première expérience professionnelle ». De son côté, le personnel soignant peut également bénéficier d’heures supplémentaires défiscalisées (jusqu’à 120 h. par an) ou encore d’un renfort de la part de pensionnés ou d’indépendants. « Nous essayons également de développer le binôme infirmier / aide soignant et le basculement des compétences ». Chaque décision doit être réfléchie et organisée. Les institutions doivent jongler entre la fermeture de lits et la fermeture de services. « Cela met également une pression importante sur les managers de proximité comme les chefs de service qui doivent poursuivre la continuité des soins à tout prix », ajoute Adrien Dufour.
Mais alors, comment sortir de ce marasme ? Selon les experts, ce n’est malheureusement pas en injectant de l’argent dans le secteur comme l’a fait le gouvernement après la crise sanitaire. « Injecter une enveloppe dans un marché vide ne sert à rien. Il faut viser l’attractivité et améliorer la visibilité ainsi que la reconnaissance professionnelle du secteur », insiste Adrien Dufour. « Et tout commence dès les études ! ». Il faudrait également améliorer l’équilibre vie professionnelle / vie privée des infirmiers, mettre plus en avant les compétences du métier, et rationaliser les services et le réseau hospitalier. « Et enfin, chercher à fidéliser les employés à tout prix ». Un vaste plan donc, qui exige qu’on s’y attèle dès aujourd’hui pour espérer voir les effets des premières mesures dans 4 ans minimum.
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A Tournai, le Centre Hospitalier de Wallonie picarde finalise son ambitieux projet de regroupement des activités cliniques sur un seul site, au cœur de la ville. Ancré dans son environnement, il peut se targuer d’infrastructures flambant neuves, bien pensées et modernes qui favorisent le développement des compétences médicales, de l’offre de soins, des technologies de pointe, de la digitalisation et des partenariats académiques. Cette dynamique positive s’appuie sur le premier pilier de l’hôpital : les ressources humaines. 2700 collaborateurs représentant une centaine de métiers différents mais complémentaires, tous au service de la santé et de l’humain
Qui dit hôpital en plein redéploiement dit nouveaux métiers. Une quinzaine de profils différents ont déjà fait leur apparition ces dernières années pour répondre aux besoins actuels. Et ce n’est pas terminé, comme le confirme Pauline Garnier, du service recrutement : « Nous développons de nouveaux profils de fonctions dans l’optique du Site Unique. Par exemple, un chef de production pour le restaurant, des bio-techniciens, un acheteur senior spécialisé en marchés publics, des employés spécialisés pour la logistique, des spécialistes en électronique médicale, des informaticiens spécialisés, notamment en cybersécurité, etc. »