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Un portail pour les études cliniques
Grâce aux progrès en médecine, de plus en plus de personnes sont guéries de leur maladie ou peuvent conserver un état de santé optimal, comme pour le psoriasis. Lorsqu’un nouveau médicament est en développement, il est testé dans ce que nous appelons des « essais cliniques ». Ceux-ci examinent très soigneusement, étape par étape, les effets du nouveau médicament. Sans essais cliniques, il est impossible d’étudier ces nouveaux médicaments…
Manque d’informations sur les études cliniques
Peu d’informations sur les études cliniques sont disponibles de manière compréhensible pour les patients. Seuls 16 % des organisations de patients et 15 % des hôpitaux fournissent des informations à propos des études cliniques sur leur site web. Les informations disponibles sur les études cliniques ne sont en outre souvent disponibles qu’en anglais, dans des termes complexes et avec du jargon professionnel.
Pourquoi participer à une étude clinique ?
Tout d’abord, il se peut que pour une maladie, il n’y ait pas de médicament sur le marché et que seul un médicament expérimental soit disponible. Pensez aux personnes qui n’ont pas d’alternatives, comme dans certains cas de cancer. Une autre motivation peut être que le traitement actuel d’un patient ne convienne pas car il provoque des effets secondaires désagréables ou qui limitent considérablement la qualité de vie. Il se peut également que le médicament actuel ne fonctionne pas très bien et que les symptômes ne peuvent être que partiellement contrôlés. Une troisième raison qui peut motiver à participer à une étude clinique est l’altruisme.
Clinicaltrial.be: un nouveau portail en langage simple
Afin d’informer les patients de manière plus efficace, Esperity a mis en place un portail visant à fournir des informations accessibles
Seqalis veut devenir un partenaire clé pour les acteurs de l’industrie pharmaceutique et des biotechnologies.
Créée en 2004, Seqalis (anciennement Bio.be), filiale de l’Institut de Pathologie et de Génétique situé à Gosselies, compte une quinzaine d’employés hautement qualifiés et aguerris aux techniques d’analyse de pointe en médecine humaine et dans les sciences de la vie. « En devenant Seqalis, indique Jean-Luc Henrioul, Chief Operating Officer, nous avons adopté un nom porteur de trois concepts qui nous sont chers : séquençage, service de qualité, et Life Sciences. »
Seqalis veut devenir un partenaire clé et à long terme dans les biotechnologies et le pharmaceutique. « Nous pouvons moduler nos services de routine pour satisfaire au mieux les besoins de nos clients. Nous les adaptons aussi au regard des évolutions technologiques et scientifiques. Les différentes analyses pointues sont issues du partage et de la collaboration entre tous les acteurs médicoscientifiques présents au sein du Groupe IPG, réunissant Seqalis et l’Institut de Pathologie et de Génétique. »
Un savoir-faire qui a permis à Seqalis de lancer, en juin 2022, une plateforme unique de séquençage et d’analyse quantitative des répertoires de récep- teurs de lymphocytes T, appelée qTCR Seq. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans la réponse immunitaire des patients souffrant notamment du cancer.
« L’étude détaillée de ces cellules grâce à notre plateforme va concourir à développer de nouvelles approches thérapeutiques dans le domaine en plein essor de l’immunothérapie/l’immuno-oncologie. ». Un service à la pointe puisque des collaborations et des contrats ont déjà été mis en place avec plusieurs sociétés européennes pionnières dans les biotechs.
Seqalis propose aussi un accès à de nombreuses plateformes analytiques : « En anatomopathologie, nous proposons des analyses avec les colorations de base, mais aussi des analyses d’immunohistochimie très utiles pour le diagnostic en oncologie. En cytogénomique, nous proposons le caryotypage classique, la FISH, la SNP array et le Shallow Whole Genome Sequencing. Enfin, nous offrons l’analyse de l’ADN, de l’ARN et de certains panels de gènes importants dans le diagnostic du cancer grâce à notre service de biologie moléculaire. Celui-ci exploite l’approche du séquençage à haut débit NGS (Next Gen Sequencing,) et de la PCR (Polymerase Chain Reaction). » sur les études cliniques, mais également à permettre aux visiteurs de pouvoir rechercher des études par eux-mêmes. Le portail explique ce que sont les études cliniques, pourquoi elles sont importantes, mais aussi quelles sont les questions à poser à votre médecin. Quelques mythes sont également dissipés.
Plusieurs associations de patients et hôpitaux ont exprimé leur intérêt pour soutenir ce projet car il apporte une valeur ajoutée aux patients et aux professionnels de la santé. Il existe également un portail pour les hôpitaux et les organisations de patients, afin qu’ils puissent avoir une meilleure vue d’ensemble des études en cours dans leur domaine de maladie ou leur hôpital.
Le portail peut être consulté sur clinicaltrial.be.
Jean-Luc Henrioul envisage le futur de Seqalis avec enthousiasme et confiance : « Grâce à notre service phare, le qTCR Seq, nous allons déployer une grande partie de nos efforts à court terme sur le marché en plein développement de l’immuno-oncologie. Notre offre analytique qTCR Seq permet de nous différencier de la concurrence dans ce marché très compétitif, mais aussi de générer un effet de levier sur nos autres services. Pour les marchés futurs, notre intérêt se portera sur les maladies infectieuses (vaccins), les transplantations et rejets d’organes ainsi que les microbiomes/micro-organismes liés aux cancers et aux maladies auto-immunes. Ces marchés constitueront une excellente voie de valorisation notamment pour notre plateforme qTCR Seq. Globalement, nous espérons que Seqalis contribuera ainsi à l’amélioration du bien-être futur des personnes souffrant de ces pathologies. »
Jean-Luc Henrioul Chief Operating Officer
La biotech est un secteur qui compte en Wallonie. Notre région contribue à inscrire la Belgique dans le top européen. Petit tour d’horizon des forces que nous déployons au quotidien.
La Belgique figure aujourd’hui à la troisième place du classement européen du secteur biotech. Un secteur qui, chez nous, représente 37.000 emplois, 5 milliards d’euros d’innovations et 83 milliards d’euros d’exportation. La Wallonie joue un rôle fondamental dans ce développement avec un investissement global de plus de 300 millions d’euros répartis dans 60 sociétés.
« Ce qui fait surtout notre force, c’est cette richesse en termes de diversification », explique ainsi Philippe Degive, coordinateur Life Sciences et Investment Manager chez WE. « Sur un si petit territoire, nous avons à la fois des sociétés qui développent des médicaments, de la MedTech, des sociétés de services ainsi que les grandes entreprises comme GSK, UCB ou IBA ». L’expérience de ces dernières fait également la différence en Wallonie. Leur taille et leur dimension internationale en font des références dans le secteur. Mais elles forment également un certain nombre de cadres qui vont apporter leur savoir-faire dans les PME et Start-ups naissantes. « Ces experts ont acquis des standards de qualité au sein des majors du secteur et les ont ensuite importés dans les nouvelles structures qu’ils ont rejointes ».
Son expansion, la Wallonie Biotech la doit aussi à la qualité de sa recherche académique. « L’ULB, l’UCLouvain et l’Uliège ont fait naître et ont soutenu