C E D O S S I E R E S T P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G A G E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D A C T I O N D U V I F / L' E X P R E S S
IT
UPDATE DE LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE
NOV 2016
ALEXANDER DE CROO Élaborer des politiques à l'ère du numérique
REAL LIFE. REAL STORIES. REAL IMPACT.
DOMINIQUE MICHEL Tout ici et maintenant
ENTREPRISES Centraliser les données pour mieux gérer
GETFLOWBOX.COM
Cybercrime La Belgique se défend
Big Data
Que les données peuvent faire pour vous?
Job hunt
CHRIS MOOJEN
Le physique de l'emploi
« J’ai la chance de pouvoir m’entraîner avec les fondateurs de Dropbox. Tous les tech-nerds voudraient être à ma place. »
Découvrez-en plus sur fokus-wallonie.be
#fokusit
Bruxelles investit dans l’intelligence artificielle Découvrez-en plus sur p.7
2
ÉDITO ALEXANDER DE CROO
FOKUS-WALLONIE.BE
Élaborer des politiques à l’ère du numérique En avril 2015, Alexander De Croo a lancé le plan d’action Digital Belgium pour stimuler le secteur du numérique en Belgique. Une initiative qui change et renforce assurément notre position économique. TEXTE ALEXANDER DE CROO, VICE-PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DE LA COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT, DE L'AGENDA NUMÉRIQUE, DES TÉLÉCOM ET DE LA POSTE échangées via les appareils mobiles double chaque année et le trafic internet tous les deux à trois ans. Les investissements dans les infrastructures numériques sont nécessaires pour que l’économie numérique puisse poursuivre son essor. Le Conseil des ministres a adopté un plan de déploiement de l’Internet à haut débit. C’est dans ce cadre que la couverture internet a été cartographiée en Belgique. Dans le même élan, notre pays doit aussi effectuer un mouvement de rattrapage dans le domaine de la pénétration de l’Internet mobile. Dans le cadre de la campagne « surfmobile.be », les citoyens ont été informés des avantages de l’Internet mobile et ont eu l'occasion de le tester. LE VOLUME DE DONNÉES
A
rticulé autour de cinq grandes priorités – infrastructure numérique, e-commerce et économie numérique, aptitudes et emplois numériques, sécurité numérique et pouvoirs publics numériques – le plan d’action Digital Belgium formule des objectifs clairs: la Belgique doit atteindre d’ici 2020 le top 3 du numérique dans l’indice DESI relatif à l'économie et à la société numérique. Pour ce faire, 1.000 nouvelles start-up doivent être créées dans notre pays et la transformation numérique doit générer 50.000 emplois nouveaux dans tout un éventail de secteurs.
le dynamisme entrepreneurial. Le gouvernement fédéral a approuvé en mars 2015 un plan Start-up pour encourager les entreprises qui se lancent dans des secteurs innovants et celles qui investissent dans les TIC. LES START-UP REFLÈTENT
AVEC LE MINISTRE des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l’Agriculture et de l’Intégration
Les start-up reflètent le dynamisme entrepreneurial sociale et avec les organisations patronales FEB, UCM, UNIZO, UWE et VOKA, une Tournée Digitale a été lancée: des soirées d’information consacrées aux possibilités de croissance liées au numérique et à l'e-commerce. Nous montrons à l’aide d’exemples locaux et de conseils, comment les PME peuvent augmenter leur clientèle et leur chiffre d’affaires. de l’Open Data, le gouvernement a approuvé une stra-
DANS LE DOMAINE
tégie fédérale ambitieuse en matière d’Open Data, ainsi qu’une loi progressiste qui soutient cette stratégie et transpose la directive européenne dite « PSI » de 2013. La libre réutilisation des données du secteur public à des fins commerciales ou non est désormais la règle. Avec ces données, les esprits créatifs peuvent concevoir de nouvelles applications pour les citoyens et les entreprises. En jouant pleinement la carte de l'Open Data, nous stimulons l'innovation et nous renforçons l’écosystème numérique dans notre pays. ENFIN, DANS LE SILLAGE de la grande coalition en faveur de l’emploi dans le secteur du numérique lancée au niveau européen, la Belgique a mis en place “DigitalChampions.be”, une alliance regroupant tous les acteurs concernés issus des pouvoirs publics, de l’enseignement et du secteur privé, également à l’origine d’initiatives pour renforcer les compétences dans le domaine numérique.
CONTENU... 04 Big is beautiful 05 La lutte contre les cyberattaques 06 Un avenir très net
04
05
06
10
08 Interview: Chris Moojen 10 Données d’entreprise: centraliser pour mieux gérer 12 L’IT a le physique de l’emploi 14 Tout ici et maintenant
Bonne Lecture
Fanny Grailet Project Manager fanny.grailet@smartmediaagency.be
ÉQUIPE FOKUS-WALLONIE.BE Country Manager: Ruben Lancksweerdt Rédacteur en chef: Elke Ramsdonck, redactie@smartmediaagency.be Équipe éditoriale: Frédéric Vandecasserie, Aubry Touriel, Nathalie Deneumoustier, Dennis Mensink Photo en couverture: Nico Van Dam Layout: Baïdy Ly Impression: Roularta Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Anvers, Tel +32 3 289 19 40, meerinfo@smartmediaagency.be
À PROPOS DE SMART MEDIA Smart Media est un acteur de renom en matière de content marketing et de native advertising. Nos campagnes paraissent sous forme numérique mais également en format print dans les journaux majeurs. Une priorité mise sur le sujet, des médias créatifs: ce sont nos ingrédients pour vous assurer une visibilité percutante auprès de votre groupe cible. Grâce à nos contenus qualitatifs, nous veillons à ce que vos clients, nos lecteurs, passent à l'action.
Découvrez-en plus sur
FOKUS-WALLONIE.BE Tout ce que vous devez savoir sur l’industrie, l’economie, la santé et le mode de vie
#fokusit
IT
ADVERTORIAL
Made in Italy 3.0 Quand le savoir-faire italien de SMEG profite des dernières technologies de vente
Entreprise italienne basée à Guestalla, Smeg produit des équipements de cuisine reconnus pour leur design aussi original qu’élégant. Depuis plus de 60 ans, les produits de cette entreprise familiale sont reconnus pour leur look distingué, fruit de leur collaboration avec des architectes de renommée internationale. Gert Fluyt, directeur commercial de cette fière représentante du « Made in Italy » mise sur l’innovation et la technologie pour moderniser et optimiser leurs technologies de vente. Il nous a accordé un entretien. « Pour être influent, nous connaissons notre produit, notre marché et nos clients sur le bout des doigts » « Ma priorité quand j’ai commencé chez Smeg ? Trouver un outil dans lequel consigner toutes les informations relatives à nos clients, les produits et la distribution. Rien n’existait encore : les informations étaient uniquement stockées dans la tête des vendeurs. Savoir, c’est pouvoir : plus vous connaissez votre produit, le marché et les clients, plus vous êtes influent et armé pour prendre les bonnes décisions. »
«SmartSales est la seule solution que j’ai examinée. C’était en plein dans le mille ! » «Peu après mon entrée en fonction chez Smeg, EASI m’a contacté. Comme j’étais à la recherche d’une solution, j’étais évidemment intéressé. Avec le recul, je me rends compte que SmartSales est la seule solution que j’ai examinée. Disponible sur iPad, conviviale, intuitive : j’ai été instantanément séduit. L’outil est vite devenu indispensable grâce à ses fonctionnalités variées : listing des produits, commandes, présentations, chiffres ou encore rapports de visite. Je savais d’expérience qu’il est difficile de défendre un pack CRM face à une équipe de vendeurs. Ils craignaient de nombreuses contraintes administratives… Auxquelles nous n’avons jamais fait face ! Les premières discussions ont eu lieu en novembre et fin janvier, nous étions prêts à utiliser la solution », développe un Gert Fluyt enthousiaste.
« L’outil est si intuitif qu’après une courte formation, chaque vendeur améliore ses performances grâce à son utilisation de SmartSales » « Comme aucun outil n’était employé auparavant, on craignait que cette solution n’entraîne une hausse des tâches administratives. La résistance classique aux systèmes CRM traditionnels. L’équipe nous a pourtant bien vite emboîté le pas. La mise en place d’un tel outil nécessite des feed-back réguliers : vous demandez un input conséquent de la part de vos vendeurs. Leur feed-back est primordial, et doit être employé à bon escient. »
« Le souhait des vendeurs ? Compiler davantage d’informations dans le système » « Ils ont désormais une vision claire du nombre de visites, du nombre de ventes en salle d’exposition, des rendez-vous clients, etc. Ces informations sont communiquées de manière transparente lors de nos réunions
commerciales. Les vendeurs ont très vite accepté cette nouvelle manière de travailler parce qu’ils comprennent sa valeur ajoutée. Ils demandent même d’y ajouter de nouvelles fonctionnalités afin de mettre plus d’informations dans le système. Ils sont aussi enthousiastes que moi. »
« Notre méthode de travail moderne impressionne nos clients. » Lorsque nos vendeurs rendent visite à un client, ils ne peuvent pas se tromper : ils reçoivent automatiquement les dernières conditions et la gamme de produits adaptée, voient les commandes précédentes, etc. Nous sommes passés d’une entreprise traditionnelle à une société moderne avec des outils tendances. Nos vendeurs reçoivent beaucoup de réactions positives, idéal pour motiver une équipe. »
Le meilleur reste à venir « SmartSales n’est pas encore lié à notre système SAP. Nous compléterons l’intégration avec SAP l’année prochaine. Nous avons en outre pour objectif d’employer SmartSales dans nos autres entités. Lorsque j’ai présenté SmartSales à mes collègues internationaux, ils ont été très enthousiastes. Smeg Pays-Bas et Smeg Allemagne ont depuis lors commencé à l’utiliser et il y a de fortes chances qu’il en soit bientôt de même pour les autres pays dans lesquels Smeg est actif », conclut Gert Fluyt.
SmartSales est la première app iPad qui facilite la vie des commerciaux, optimise les processus de vente et offre un suivi détaillé de l’activité commerciale de votre entreprise. http://smartsales.easi.net – 067/28.10.00
4
DÉFI BIG DATA
FOKUS-WALLONIE.BE
Big is beautiful Le « Big Data » bouscule de fond en comble nos manières de faire du business. Le concept, qui touche une majorité des grandes entreprises et des PME, englobe un ensemble de technologies et de pratiques destinées à stocker de très grandes masses de données et à les analyser très rapidement. Une réelle richesse… si elle est utilisée avec prudence et intelligence! TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
L
e principe du Big Data se résume généralement par ses caractéristiques majeures, selon la règle des 3 V: « Volume », la quantité de données générée est en pleine expansion et suit une courbe quasi exponentielle, le commerce électronique et les réseaux sociaux étant les grands contributeurs de cette profusion de données, « Velocity », la rapidité de renouvellement des données dans un monde connecté n’est plus à démontrer. Toutes les nouveautés et mises à jour sont stockées, en phase avec la devise du Big Data: « On garde tout! » Et « Variety », les bases de données spécialisées sont en mesure de gérer la multiplicité des formats des données: textes, sons, images… MAURICE BELAIS,
directeur du consulting chez Coheris, société spécialisée dans le « Customer Intelligence » et chargé d’enseignement en marketing et CRM, résume: « Nous croulons littéralement sous l’abondance d’informations. Ces données viennent du téléphone, de l’Internet, des réseaux sociaux, de l’entreprise… L’abondance de données est devenue une réalité qui croît de manière exponentielle, et impacte les relations B2B, B2C ou C2C dans 90 % des entreprises. Ceci génère deux défis de taille. Qui, s’ils sont relevés avec intelligence, peuvent transformer le “Big Dataˮ en outil très précieux! »
eux, au-delà du stockage, sera de rendre accessible ces informations pour en permettre une analyse: le rôle des analystes consistera à structurer ces informations et à en déduire un sens afin de permettre la prise de décision. Le second consiste en la simplification de l’information. Cette opération dépend du but poursuivi: développement commercial, notoriété, segmentation, typologie… Dès lors que la simplification des informations est aboutie, il faut la résumer pour la rendre accessible et interprétable à toute personne qui en a besoin pour avancer dans quelque cadre que ce soit. LE PREMIER D’ENTRE
Le Big Data peut aussi se mettre au service des plus démunis - Mike Olson
MAIS, DEPUIS PEU, le Big Data n’est plus uniquement le domaine réservé des experts en statistiques et en sciences informatiques. Car il est également accessible à de nombreux secteurs plus spécialisés, tels que l’industrie médicale, par exemple. Dans laquelle il permet de créer de nouveaux traitements. Sinon, on pense également aux services financiers, l’analyse de données permettant, là, d’empêcher les transactions frauduleuses. Dans l’humanitaire, le Big Data aide à gérer les conséquences des guerres et des catastrophes naturelles. Quant aux publicitaires, ils l’utilisent pour
mieux cibler leurs clients. Tandis que les vendeurs de détail peuvent, eux, maintenant, proposer de meilleures offres promotionnelles nettement plus ciblées. PAR AILLEURS,
le Big Data permettra aussi de résoudre progressivement d’importants problèmes économiques et sociaux. C’est notamment le cas en Colombie, où le gouvernement commence à se servir utilement de cette nouvelle technologie. Pour Mike Olson, l’un des fondateurs de Cloudera, société spécialisée en gestion et analyse des données, le Big Data favorisera inévitablement le développement de nouveaux outils et innovations au service des plus démunis. « Pour ce faire, il ne faut absolument pas oublier l’importance d’un dialogue éthique entre les développeurs, les industries, les gouvernements et le public au sujet de l’exploitation des données et de la sécurité. Pour que les règles d’éthique, de confidentialité et de sécurité restent la priorité de tous. » nous voir confrontés à un monde d’abondance de données dans lequel pourtant manquent deux choses essentielles: le temps et la connaissance. Bien utilisées, ces tonnes de données peuvent se révéler très utiles dans quantité de domaines. À nous de l’utiliser pour le meilleur, et sans le pire… NOUS ALLONS DONC
#FOKUSIT
CYBERCRIME APPROFONDIR
5
La lutte contre les cyberattaques La Belgique, comme le reste du monde, est sans cesse confrontée à de nouveaux actes de cybercriminalité, d’espionnage industriel, etc. Il reste aux entreprises à mettre en place des mesures relativement simples pour se protéger des cyberattaques. TEXTE AUBRY TOURIEL
«
Le nombre moyen de cyberincidents signalés chaque mois auprès de CERT.be n’a de cesse d’augmenter depuis sa création en 2010 » peut-on lire dans le rapport annuel de l’équipe d’intervention en sécurité informatique du gouvernement fédéral, CERT.be. Le nombre d’incidents réels a augmenté de 30 % entre 2014 et 2015, avec une moyenne de 1.092 incidents par mois – soit 9 fois plus qu’en 2010.
clairement qu’on les a volées de votre système d’information qui n’est pas bien sécuriséˮ » illustre Miguel De Bruycker, directeur du Centre pour la Cybersécurité Belgique. POUR SE DÉFENDRE contre ces différentes attaques, des solutions relativement simples existent. Jean-Jacques Quisquater, professeur en cryptographie
à l’Université catholique de Louvain, conseille par exemple de mettre à jour tous les logiciels et les serveurs, de compartimenter le réseau informatique ainsi que d’avoir un réseau VPN, des firewalls et des antivirus. « Et vous pouvez consulter le Guide belge de la Cybersécurité pour votre entreprise », suggère-t-il. C’est un document qui explique la méthode à suivre pour se protéger contre les
AUCUNE ENTREPRISE N’EST épargnée par les cyberattaques. On retrouve par exemple ce qui relève de l’ingénierie sociale: un attaquant abuse de la confiance, de l’ignorance ou de la crédulité des personnes possédant ce qu'il tente d'obtenir. « Vous recevez une facture de Proximus: “Attention, vous êtes en retard de paiement, si vous ne payez pas dans les trois jours, nous couperons toutes les lignes de votre entrepriseˮ. Or vous n’êtes pas la personne responsable, donc méfiez-vous. Si vous avez un doute, contactez la personne par un autre canal », explique Vincent Defrenne, consultant en cyberstratégie chez NVISO. LE « RANSOMWARE » EST un autre type d’attaque qui chiffre les données personnelles puis demande à leur propriétaire d'envoyer de l'argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer. « On pourrait imaginer que des hackers volent les dossiers médicaux de patients d’un hôpital et disent ensuite: “Vous payez 50.000 euros ou on rend les infos publiques en indiquant
piratages informatiques. À côté de cela une entreprise devrait désigner un responsable sécurité qui ne ferait idéalement pas partie de l’équipe informatique. M. De Bruycker: « Une analyse des risques permet aussi d’être mieux paré face aux menaces, qu’il s’agisse d’une menace interne/externe ou d’une faille technique. » EN TOUT CAS, à l’avenir, le nombre de cyberattaques ne cessera d’augmenter, ce qui nécessitera le recours à de plus en plus d’experts en sécurité sur le marché. V. Defrenne: « Or, même dans les formations en informatique, les étudiants ne choisissent pas souvent la voie de la cybersécurité. » Jean-Jacques Quisquater estime quant à lui qu’il y a une meilleure prise de conscience de la population, mais aussi un grand retard dans les équipements. Un problème auquel il faudra faire attention: « Si on n'y prend pas garde, l'Internet of Things pourrait être une catastrophe alors qu'on peut y mettre, avec raison, de grands espoirs. »
temps, les criminels utilisent de plus en plus l’ingénierie sociale pour installer des virus. « Mais », explique Miguel De Buycker, « si la population est de plus en plus sensibilisée à ce genre d’attaques, le risque devrait diminuer. » Et on voit aussi des évolutions positives chez les fabricants. « Les fournisseurs de services, comme Microsoft, Apple ou Google, implémentent de plus en plus de mesures de sécurité. » Une bonne nouvelle pour nous et notre sécurité en ligne. DANS LE MÊME
Chaque entreprise devrait désigner un responsable sécurité - Miguel De Bruycker
… T S ’E C , T R A M S E R T Ê *
D N A R G S U L P VOIR
Avec les toutes premières Caméras panoramiques HD à 180° Wi-Fi
Oubliez les caméras avec fonctions panoramique et inclinaison. Visualisez tout instantanément en temps réel. *
QU’EST CE QUE SMART SIGNIFIE POUR VOUS? intelligent
*
DCS-960L Download from the
App Store
Download from
Google Play
www.dlink.com
Download from
Windows Store
Disponible dans les meilleurs magasins d’informatique DCS-2530L
Disponib dans tou le points de s les ve principa nte informati ux que
L’APP DÉDIÉE AU PAIEMENT MOBILE
Vous venez d’emprunter de l'argent à un ami et vous souhaitez le rembourser en un rien de temps? Vous avez l’envie d’effectuer des achats dans un magasin tout aussi rapidement? Découvrez Payconiq, une app pour smartphone qui vous permet d’effectuer des opérations facilement. Votre téléphone suffit et vous n’avez même pas besoin des données bancaires du bénéficiaire. Vous effectuez un paiement via le numéro de téléphone ou l'adresse e-mail de votre contact. Payconiq est disponible notamment pour les clients de CBC et KBC.
SAFEONWEB.BE, FAITES LE TEST!
Safeonweb.be est un site lancé par le Centre pour la Cybersécurité Belgique. Il a pour ambition d'informer rapidement et efficacement les citoyens belges en matière de sécurité informatique, des plus récentes et plus importantes menaces numériques et de sécurité sur Internet. Vous pouvez par exemple faire un test pour analyser si vous utilisez Internet en toute sécurité ou si vous aidez les cybercriminels à gagner du terrain.
6
HISTOIRE L'INTERNET
FOKUS-WALLONIE.BE
Un avenir très net De ses balbutiements avec modems et connexions d’un autre âge à sa vitesse supersonique, l’Internet s’est développé à une cadence infernale. Son futur s’annonce au moins aussi impressionnant et varié. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
LA 5G, C’EST POUR BIENTÔT
On estime qu’à l’horizon 2020, plus de 25 milliards d’objets transiteront par Internet. Les enjeux de la future 5G seraient, en théorie, à la hauteur de ce défi. En ce qui concerne l’Europe, celle-ci s’est dotée d’une série de projets (« FP7 ») qui devraient rentrer en exploitation à l’horizon 2020. Chaque continent industrialisé ou en voie de développement, s’est doté d’un projet de cadrage de la 5G.
EN BONNE SANTÉ GRÂCE AU NET
L’Internet des objets débouche sur des nouveaux services dans tous les domaines. Exemple: Philips Healthcare, qui cherchait un moyen d’inciter les gens à prendre davantage leur santé en main. Le cloud a permis à la société d’acquérir, de traiter et d’utiliser les données issues de différents appareils (machines de monitoring et de scanners, notamment…) en temps réel. Résultat: les produits de la marque, vont se développer plus intelligemment, et de façon plus personnalisée au fil du temps.
GOOGLE ET FACEBOOK TOUCHENT LE FOND…
Les deux grands rivaux américains de l’Internet vont cofinancer un câble télécom sous-marin transpacifique. Car ils veulent moins dépendre des opérateurs qui gèrent le réseau actuel. Et entendent surtout maîtriser ces artères télécoms vitales pour leurs services en ligne. Surtout pour permettre une meilleure connexion de la Chine à leurs services. Concrètement, il s’agira, en outre, du premier câble de l’histoire qui reliera Los Angeles à Hong Kong. Début des travaux cet été !
E
n 1962, alors que Les États-Unis et l’ex-bloc de l’Est se regardent à travers des rangées de missiles braqués vers l’autre dans un climat de guerre froide, l’US Air Force demande à un petit groupe de chercheurs de créer un réseau de communication militaire capable de résister à une attaque nucléaire. La première toile d’araignée du web est née!
tard, indépendamment de tout objectif militaire, le réseau expérimental Arpanet relie quatre instituts universitaires. Avec un réseau qui comportait, déjà à l'époque, deux caractéristiques fondamentales du réseau actuel: un ou plusieurs nœuds du réseau pouvai(en)t être détruit(s) sans perturber son fonctionnement, et la communication entre machines s’effectuait sans machine centralisée intermédiaire. QUELQUES ANNÉES PLUS
quelques décennies à peine, Internet a révolutionné le quotidien, s’immisçant dans tous les pans de notre société. Mais les transformations à venir seront encore bien plus profondes que tout ce que l’on a vu jusqu’à présent. Induisant des changements majeurs dans les secteurs tels que la santé, l’énergie, l’environnement…
démarre avec les prémisses du réseau, englobe l’apparition du web 1.0 et s’achève à la fin du millénaire avec le développement des accès haut débit. La deuxième génération est celle du web interactif, l’explosion des réseaux sociaux, la généralisation du cloud et de l’Internet mobile. Mais nous nous en éloignons. » Et nous entrons donc maintenant dans la troisième génération, où le numérique devient le principal vecteur d’innovation dans la plupart des secteurs, notamment grâce à la fusion progressive entre le monde réel et le monde numérique. MAIS LE PLUS important bouleversement va surtout concerner l’accès au réseau. En effet, le web ne
sera plus accessible sur un écran de téléphone 5 pouces, mais directement dans notre environnement immédiat. Les appareils équipés de la réalité virtuelle et augmentée, comme les lunettes Google, les lentilles de contact et les vitrines des magasins pourront traduire en temps réel des textes imprimés. D. Kofman poursuit: « Imaginez aussi une technologie capable de vous connecter, simplement grâce à des ampoules LED et sans ondes potentiellement néfastes pour l’organisme. C’est précisément ce qu’offre le Li-Fi, technologie de communication sans fil basée sur l’utilisation du spectre de la lumière. L’avenir passe par là! ». Condition absolue pour que
DEPUIS, ET EN
DANIEL KOFMAN,
chercheur à Télécom ParisTech, esquisse depuis des années le futur visage du net. « On recense généralement trois phases dans l’évolution de l’Internet. La première
Imaginez une technologie capable de vous connecter grâce à des ampoules LED - Daniel Kofman
le Li-Fi se démocratise: l’ensemble de l’environnement (entreprises, lieux publics, habitations….) devra largement être équipé en LEDs et les terminaux mobiles devront disposer de capteurs compatibles avec cette nouvelle technologie. se développe de plus en plus, et de plus en plus vite, le web va aussi se faire plus local. C’est du moins l’avis de Frédéric Martel, auteur du livre Smart: Enquête sur les internets. Pour lui, l’Internet tel qu’on l’a souvent défini, c’est-à-dire comme une espèce de monde rêvé où on allait tous participer à une conversation globale, n’a jamais existé. Car les notions de territoire, de langue et de culture rendent impossible cette conversation globale. Il s’explique: « Internet, ce serait finalement un peu comme le téléphone: tout le monde peut le décrocher et appeler l’Inde. Mais personne ne le fait! Parce qu’on ne connaît personne en Inde, qu’on ne parle pas la langue et qu’on ne connaît rien de cette culture. Je pense que nous sommes connectés non pas à un phénomène global mais à des réalités locales, culturelles et linguistiques, qui se retrouvent dans notre vie numérique. » Moralité: si les possibilités de connexion au net seront de plus en plus globales, son utilisation pourrait aussi se faire plus locale de temps en temps. Un paradoxe de plus, annonçant un futur encore plus inattendu et enthousiasmant!
PARADOXALEMENT, ALORS QU’IL
NB-IoT
ADVERTORIAL
LES SYSTÈMES MOBILES DE PAIEMENT ONT DE L’AVENIR Aujourd’hui, 34 % des achats en
teurs britanniques font le plus fréquem-
ligne se font sur appareils mobiles.
ment leurs achats sur appareils mobiles
Les smartphones ne cessent de ga-
à la maison. Autre fait : 60 % des achats
gner du terrain sur les PC portables
mobiles se font sur smartphones et 40%
ou les ordinateurs.
sur tablettes.
Les entrepreneurs ont donc intérêt à
Les entrepreneurs font généralement
s’orienter vers le mobile. Convertir les
appel à des personnes externes pour
utilisateurs mobiles en acheteurs exige
créer leur application de paiement en
une expérience consommateur opti-
ligne, ce qui peut revenir cher. Avec Inge-
misée pour les dispositifs mobiles. « Si
nico ePayments et son approche mobile
le consommateur doit passer par trop
first, plus besoin de personne : vous gé-
d’étapes, il risque de partir et de ne plus
rez vous-même vos paramètres grâce
revenir », prévient Maurice van Dijk, di-
une application simple comme bonjour !
recteur des ventes Benelux chez Ingeni-
« Nous comptons ainsi construire l’ave-
co ePayments.
nir des paiements », conclut Maurice van Dijk.
La connaissance des habitudes des consommateurs peut également aider à stimuler les ventes. Par exemple, la chambre à coucher, le living ou la cuisine sont les trois endroits où les consomma-
WWW.INGENICO.COM/EPAYMENTS
ADVERTORIAL
Bruxelles investit dans l’intelligence artificielle L’intelligence artificielle est sans conteste au cœur des préoccupations actuelles du monde digital. Les géants informatiques comme Google et Facebook ne cessent de racheter des start-up actives dans ce domaine. Que ce soit le transport, la robotique, la santé, l’éducation ou encore la sécurité, de nombreux secteurs de notre quotidien seront impactés. Les progrès sont tels que personne ne peut se permettre de rester à la traîne. La Région bruxelloise entend bien jouer un rôle de référence et se positionner à la pointe de l’intelligence artificielle. C’est dans ce contexte que I’Institut
www.innoviris.brussels
Bruxellois pour la Recherche et l’Innovation, Innoviris, lancera ce premier décembre un appel à projets innovants sur cette thématique dans le cadre de son action « Team Up ». Grâce à un financement de 4 000 000 d’euros, elle veut favoriser la collaboration et le transfert technologique entre le monde académique et les entreprises. « C’est une situation win-win : les entreprises se doivent d’intégrer les dernières innovations techniques, mais n’ont pas toujours les connaissances suffisantes alors que le monde académique a le savoir, mais généralement pas de cas d’utilisations », explique Jonathan Duplicy, conseiller scientifique chez Innoviris.
L’appel à projets est ouvert aux organisations académiques et entreprises situées à Bruxelles. L’accent est mis sur des recherches et développements qui déboucheront sur des prototypes fonctionnels valorisables par les entreprises. Innoviris organisera un événement sur la thématique mi-janvier. Celui-ci rassemblera des experts industriels et académiques de renom, et sera l’occasion d’établir des partenariats et d’esquisser des propositions.
Toutes les informations seront disponibles sur le site www.innoviris.brussels.
8
INTERVIEW CHRIS MOOJEN
« On parle de collaboration, pas de sauvegarde »
FOKUS-WALLONIE.BE
Dropbox a développé un réseau d’agences mondial. Chris Moojen a quitté Google pour un poste de country manager Benelux & France pour Dropbox. Sa passion pour la technique est son plus grand moteur et travailler pour Dropbox était un peu son rêve de gosse. TEXTE DENNIS MENSINK
E
n 2007, Drew Houston, encore étudiant, a développé à un moment tout à fait inattendu un code pour appeler des données à distance. Dropbox était né. Depuis janvier 2016, le Benelux dispose également d’une agence Dropbox à Amsterdam. L’ancien manager de Google, Chris Moojen, a reçu l’honorable tâche de hausser Dropbox à un niveau supérieur sur le marché professionnel. Ce qui le motive?
« L’impact. Le nombre étonnamment élevé d’utilisateurs qui sont conquis par une seule solution et en voient la valeur. Par ailleurs, Dropbox n’est pas one size fits all. La consumérisation ou influence des consommateurs, fonctionne différemment. Plusieurs personnes apportent diverses solutions, qui ont toutes des objectifs différents. Parfois, nous sommes en concurrence avec Google, parfois les solutions Google et Dropbox peuvent cohabiter voire collaborer d’une façon exceptionnelle. C’est beau à voir. »
Pourquoi faites-vous ce que vous faites? « Permettez-moi de vous donner une idée de la situation. J’ai débuté dans le monde du marketing. J’étais actif dans le marketing B2B et je m’occupais de marketing automation et de dashboarding. Plusieurs acteurs du monde ICT se sont intéressés à ma petite personne. Ils avaient besoin de quelqu’un disposant de connais-
PHOTO NICO VAN DAM
sances plus étendues et diversifiées que des connaissances ICT pures. J’ai toujours ajouté une certaine valeur à l’impact d'une organisation. Tech est mon secteur et plus spécifiquement l’environnement SaaS (Software as a Service, ndlr). »
Les tech-nerds sont souvent passionnés Comment êtes-vous alors arrivé chez Dropbox? « Les utilisateurs de Dropbox ne se trouvent pas uniquement aux USA. Au contraire, 75 % des utilisateurs habitent ailleurs. Le centre de gravité se trouve même en Europe. Dropbox est beaucoup utilisé dans un environnement de collaboration. Au travail, au club de tennis... Étant donné qu’il est important de comprendre ces groupes et d’être proche du client, Dropbox a décidé de mettre sur pied des organisations locales. D’où également le bureau pour le Benelux, ici à Amsterdam. Ils cherchaient dès lors quelqu’un pour diriger ce siège. J’avais l’expérience d’un environnement SaaS et de la direction, c’est pourquoi ils m’ont proposé ce job. »
Vous êtes un nerd et en même temps un manager?
« Les tech-nerds sont souvent passionnés. Lorsque vous êtes à votre place, vous rayonnez cette patience et les gens vous suivent. Je ne sais pas si je suis le manager le plus efficace, mais je suis en tout cas très passionné. Les aptitudes de manager s’expriment selon moi dans vos rapports avec les gens et votre façon de les motiver à vous suivre. Je suis un constructeur. J’aime construire quelque chose depuis le début, et si possible le plus vite possible. Chez mon ancien employeur, la période de construction était terminée. Cette accélération, c’est ce que Dropbox souhaite au Benelux, notamment dans des environnements professionnels, donc les affaires furent vite réglées. Les éléments étaient réunis au bon moment. Bien que ce n’était pas tout à fait ce que je voulais devenir, c’était tout de même une sorte de rêve d’enfant. C’est pourquoi je me suis lancé dans l’aventure. J’ai la chance de pouvoir m’entraîner avec les fondateurs de cette société. Tous les tech-nerds voudraient être à ma place. »
Selon vous, quels grands développements et innovations IT vont encore changer le monde? « L’Artificial Intelligence a tous les atouts pour jouer un rôle pionnier. À mes yeux, c’est la next new hype, tout comme l’Internet of Things. Tout ce qui est possible est tout bonnement génial, mais nous n’en
« Des groupes de personnes peuvent créer quelque chose sans êtr
#FOKUSIT
CHRIS MOOJEN INTERVIEW
9
La virtual reality est probablement la première étape vers l’augmented reality, où monde virtuel et monde ‘réel’ fusionneront LES CRÉATEURS DE DROPBOX CONTINUENT À SE DÉVELOPPER
sommes qu’au début de ces deux grands développements. Qu’allons-nous réellement utiliser et implémenter? Un autre développement est l’arrivée de données biométriques. En tant que société, nous souhaitons être impliqués. Que vous puissiez par exemple montrer vos données dans Dropbox depuis un aéroport. Et personnellement, je trouve aussi très passionnants les développements dans le “workspace environmentˮ. Tout peut être plus simple et plus rapide, afin que nous puissions être plus productifs. Des groupes de personnes peuvent créer quelque chose sans être physiquement reliés. C’est justement ce que je trouve le plus intéressant. »
Que pensez-vous des autres grandes tendances, comme virtual reality, technologie blockchain et paiements mobiles sans contact?
re physiquement reliés. C’est ce que je trouve le plus intéressant. »
« Il s’agit de trois développements technologiques très différents. Si je ne devais en choisir qu’un, ce serait la virtual reality. La possibilité de créer un monde virtuel est une chose qui, par le passé, semblait uniquement exister dans les films. À présent, c’est devenu réalité et c’est en plus disponible pour le plus grand nombre. Mais la virtual reality est probablement la première étape vers l’augmented reality, où monde virtuel et monde “réelˮ fusionneront. »
Quid des sauvegardes? « Les sauvegardes représentent un seul aspect de notre entreprise. Il s’agit de la disponibilité des données et de ce que l’on peut en faire. L’étape suivante est le rapprochement de groupes de personnes et la mise à disposition de données. Nous partageons de plus en plus souvent des liens. Il n’est alors pas question de sauvegarde, mais de partage de données. Il s’agit donc vraiment de collaboration, et pas de sauvegarde. Les données constituent un radar important de la collaboration. Dropbox Paper est un environnement de collaboration dans lequel tous les éléments de la collaboration moderne se rejoignent dans un environnement homogène. Nous avons pu libérer un grand nombre de personnes pour son développement, parce que nous avons mis un terme l’an dernier à l’appli de messagerie Mailbox et à l’appli photo Carousel. Faire de tels choix est courageux. »
SMART FACTS Si Chris Moojen ne travaillait pas chez Dropbox... « il aurait volontiers poursuivi sa carrière chez Google et aurait probablement évolué de la même façon vers une start-up de la Silicon Valley. La technique est ma passion et construire, c’est ce que je sais faire... »
Les créateurs de Dropbox, Drew Houston et Arash Ferdowsi, disposent toujours de la gestion quotidienne et n’ont pas encore fini de se développer. Ça a commencé quand Drew, alors toujours étudiant, a ouvert son ordinateur portable en 2007, pour terminer une tâche alors qu'il attendait son bus. Il s'est mis à stresser lorsqu’il s’est rendu compte qu’il avait oublié sa clé USB dans son ordinateur de bureau chez lui. Drew a alors commencé à écrire des codes qui lui permettraient d’avoir accès à ses données à distance, sans avoir la moindre idée du résultat. Le reste de l’histoire, vous la connaissez.
LA C.E. SUPPRIME LES RESTRICTIONS INUTILES La Commission européenne a pu, cette année encore, supprimer au sein de l’UE par le biais d’une initiative, des restrictions inutiles sur la façon dont les données doivent être sauvegardées. C’est ce qu’Andrus Ansip, vice-président, chargé du Marché numérique unique, a proposé. On a également examiné la problématique juridique relative aux données, pour ne pas freiner l’innovation. Il s’agit de la détention des données et de leurs accès, gestion, utilisation et réutilisation.
ADVERTORIAL
« Si les clients ne connaissent pas votre boutique en ligne, comment la retrouver sur le Net ? » Yes ! Vous venez de lancer votre boutique en ligne. Il ne reste plus qu’à espérer qu’elle décolle sur le Net, ce qui n’est pas gagné car Gregory Liénard de @iPower a vu disparaître ces 15 dernières années, de nombreuses boutiques en ligne, « Le plus souvent parce que leurs propriétaires n’ont pas idée ou tiennent peu compte du coût de la promotion. » Heureusement, les médias sociaux sont des canaux de promotion bon marché. Créez une page Facebook ou Google, ou une autre page sur les réseaux sociaux, et invitez vos amis et vos relations d’affaires. « La plupart des entreprises restent dans les premiers stades et elles obtiennent peu ou pas de ventes », dit Liénard.
Les annonces Facebook fournissent également de la visibilité, mais peu de clients directs. « Si vous faites de la publicité pour un cheval à bascule sur Facebook, les chances sont grandes que les clients, au moment de l’achat , fassent une recherche sur Google pour ‘cheval à bascule’ et soient aiguillés vers vos concurrents. » Solution: arriver en haut de la page des résultats dans Google. La façon la plus rapide est via Adwords. Pour cela, vous payez une somme par visiteur, celle-ci déterminant la place de votre annonce. Malheureusement, les annonceurs sont tellement nombreux que vous payez plus de 1 € par visiteur pour une bonne visibilité. Liénard: « Il vous faut également tenir compte que sur 100 visiteurs, un seul devient client.
Faites le calcul, combien devriez-vous dépenser par mois pour obtenir un taux de vente décent... » Vous pouvez également promouvoir votre boutique en ligne de manière organique. Même si cela dure plus longtemps, cette méthode offre en effet un flux continu de clients potentiels. @iPower souhaite donner un coup de pouce à votre boutique en ligne en procédant à une analyse gratuite de votre site Web. « Nous regardons quels mots-clés les clients potentiels utilisent pour trouver vos produits ou vos services et combien de fois par mois ces mots-clés sont recherchés. En outre, nous déterminons quels mots-clés vous permettront d’atteindre le sommet dans Google en quelques semaines. »
Demandez votre analyse gratuite sur
www.keyboost.be/analyse info@ipower.eu
+32 (0)3 641 66 80
www.ipower.eu
10 TENDANCE ERP/CRM
FOKUS-WALLONIE.BE
Données d’entreprise: centraliser pour mieux gérer Il est bien révolu le temps où les entreprises géraient leurs bases de données à l’aide de tableaux Excel. Les systèmes comme les CRM et les ERP ont pris le pas. Des outils incontournables pour centraliser toutes les informations de sa société. TEXTE AUBRY TOURIEL
C
RM est l’acronyme anglais de « Customer Relation Management ». Ce logiciel, au départ destiné aux équipes commerciales, a de multiples fonctionnalités: la gestion de bases de données, ainsi que l’automatisation et le suivi des processus de vente, tels que l’enregistrement d’un nouveau client, l’envoi de messages de remerciement, etc. va encore plus loin. C’est le nœud principal de la révolution digitale pour les sociétés », explique Dominique Ostyn, directeur de la communication d’EurActiv. Un logiciel ERP (Enterprise Resource Planning) intervient dans les processus commerciaux et l’échange de données entre les différents départements de l’entreprise, notamment les ressources humaines, la vente, l’inventaire, la chaîne d’approvisionnement et la comptabilité. « LE SYSTÈME ERP
INTERNET REGORGE D’UNE quantité énorme de données, une aubaine pour certaines entreprises. Les créateurs de logiciels CRMERP s’adaptent en proposant de nouvelles fonctionnalités dans le domaine. Certains offrent entre autres la possibilité de faire la veille d’une organisation: vous pouvez alors recevoir différents articles en ligne et tweets en lien avec un client prédéfini. Les médias sociaux fournissent également des informations, mais Cédric Pierrard, PDG de l’entreprise Efficy, met en garde contre les contraintes légales: « Vous ne pouvez pas par exemple demander à LinkedIn de vous envoyer les données des membres ». Pour ne rien gâcher, ces logiciels sont accessibles à tous. Pour les débrouillards en informatique, il existe des versions gratuites de logiciels en ligne qui peuvent s’installer comme un blog.
LES AVANTAGES DES systèmes CRMERP sont de toute manière multiples. Selon Cédric Pierrard, ils permettent
Le système ERP, c’est le nœud principal de la révolution digitale pour les sociétés
c’est l’équivalent de rouler à vélo et utiliser un logiciel CRM-ERP professionnel, c’est comme si vous rouliez en voiture ». Dans certaines sociétés les employés travaillent encore avec une liste Excel dans leur coin. « Mais ce n’est pas une approche intégrée », indique Dominique Ostyn. « Idéalement, tous les collègues ont accès aux données, tout le monde en bénéficie et y contribue. » Et grâce aux outils CRM et ERP, on centralise aussi les informations à long terme: même si un employé quitte l’entreprise, les données qu’elle aura encodées resteront encore accessibles.
- Dominique Ostyn
L’AUTOMATISATION DES PROCÉDÉS
de gérer plus efficacement les données: « Si on compare la gestion des données à la mobilité, le stylo et le papier, c’est un peu comme se déplacer à pied. Le tableau Excel,
permet en outre de gagner du temps dans le processus de travail. Avec certains logiciels, il est par exemple possible de générer automatiquement une enquête de satisfaction quand un client rencontre un problème. De même, l’encodage manuel des données d’un
client peut s’avérer chronophage. Pour faire face à ce phénomène, certains outils permettent aux clients d’insérer eux-mêmes leurs données. nombreuses possibilités, Dominique Ostyn conseille aux entreprises de tenir compte de différents critères: le prix, le nombre d’utilisateurs, le niveau d’intégration avec les logiciels de l’entreprise et les logiciels Office… « Le système CRM-ERP idéal et prêt à l’emploi n’existe pas. Les systèmes sont généralement standardisés et la réalité de chaque organisation est différente », avance-t-il. « Et avec des versions gratuites vous avez généralement beaucoup de paramètres à personnaliser vousmême. Soit vous êtes un expert en informatique, soit vous allez payer quelqu’un pour l’implémenter. À vous de déterminer quel est le logiciel le plus adapté à vos besoins. » AU VU DES
Deviendras-tu notre nouveau collègue?
Consulte notre site smartmediaagency.be ou contacte-nous par mail via vacature@smartmediaagency.be
12 PANEL D'EXPERTS JOBS
FOKUS-WALLONIE.BE
L’IT a le physique de l’emploi Multiplicité des tâches aidant, les spécialistes IT essaiment dans tous les secteurs. Avec un maximum d’appelés et assez bien d’élus. Mais ces derniers sont-ils toujours à la hauteur? TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
PATRICK STEINFORT
JEAN-PHILIPPE MAES
STÉPHANIE WYARD
PRÉSIDENT DE L’IAB (INTERNET ADVERTISING BUREAU) ET DIRECTEUR DE PRAGMA CONSULT, SOCIÉTÉ ÉDITRICE DE SITES INTERNET
CLIENT DIRECTOR & PARTNER DE L’AGENCE DE COMMUNICATION ÉVÉNEMENTIELLE PROFIRST
RESPONSABLE RELATIONS PUBLIQUES ET PORTE-PAROLE DU FOREM
L’enseignement suffit-il à la formation professionnelle dans le secteur de l’IT?
« Dans le cadre de formations générales, on observe un paradoxe: les gens qui sortent de l’école sont des “digital nativesˮ, connaissent parfaitement les médias sociaux et savent s’en servir. Par contre, concernant des logiciels plus basiques, ou, au contraire, des connaissances informatiques plus poussées, la plupart d’entre eux éprouvent des difficultés. Et quand ils disposent d’un bagage technique suffisant, encore faut-il qu’ils sachent appliquer leurs connaissances techniques à leurs idées. Bref, ils doivent apprendre à se structurer. Et c’est parfois là que le bât blesse! »
« On a souvent remarqué un déséquilibre entre ce qu’offrait l’enseignement et ce dont nous avions vraiment besoin comme compétences. Désormais, nous veillons donc encore plus à ce souci lors de nos recherches de candidats. Et nous allons chercher de préférence des gens de formation supérieure. Là, nous remarquons souvent que ces personnes possèdent d’excellentes compétences en IT. Par contre, les gens appelés par la suite à faire, par exemple, des présentations, manquaient par contre de structure et étaient incapables d’appliquer leurs connaissances à nos besoins. Bref, même en informatique, ce volet de la formation est fondamental! Et je confirme, moi aussi, qu’il fait souvent défaut! »
« Le décalage entre formations et attentes des entreprises touche tous les secteurs à des degrés divers. Et l’IT n’échappe donc pas à la règle. Voilà pourquoi nous nous sommes dotés de “centres de compétences”, offrant, après les études, un supplément de formation et donc… de compétences aux jeunes qui cherchent à entrer sur le marché du travail. C’est, je crois, la meilleure manière de trouver la plus forte adéquation possible entre le marché de l’emploi et le profil des candidats. D’autant plus que les entreprises sont parties prenantes dans ce projet. Et peuvent donc exactement nous dire de quoi elles ont besoin! Nous essayons de pousser cette complémentarité au maximum. »
Selon vous, quel est le profil IT idéal pour rejoindre une entreprise?
« Il faut miser sur un mélange de formation et de passion! Je crois que c’est le meilleur moyen de monter en grade dans ce secteur. Nous observons l’émergence de deux profils différents: les purs spécialistes IT, très calés dans les lignes de code. Et, aussi, les autodidactes des logiciels. C’est-à-dire ceux qui testent, essaient et bidouillent. Bref, ceux qui nous apportent plus qu’une connaissance apprise à l’école. De manière générale, tous les logiciels évoluent très vite et se complexifient un peu plus à chaque mise à jour. Dans cette optique, le candidat idéal sera celui qui en tirera le maximum de potentiel. En résumé, donc, selon moi, la meilleure solution pour un chercheur d’emploi dans ce domaine consiste à se mettre à jour presque en temps réel. Pour cela, il faudrait aussi que le prix des licences diminue. Car elles sont nécessaires pour qu’un étudiant puisse se mettre à niveau! Mais leur coût est souvent prohibitif. »
« La passion change bien entendu tout! Nous demandons généralement à nos spécialistes IT non seulement de bien savoir utiliser leur ordinateur et, aussi, voire surtout, de tenter tout ce qu’on leur a appris à ne pas faire… pour qu’ils soient non seulement compétents au niveau technique, mais aussi très créatifs. Ce qui est essentiel dans notre secteur. Pour moi, l’envie et la passion constituent donc les bases du moteur. Même si une bonne formation reste, bien entendu, un préalable impératif ! »
« À compétences égales, et cela coule de source dans tous les domaines, c’est souvent l’autonomie qui fait la différence. Aujourd’hui, l’IT touche une série de métiers. Par exemple, l’agriculture et la santé sont actuellement des secteurs où l’informatique est devenue essentielle. Tant les tracteurs que les tables d’opération sont bourrés d’électronique. Il est donc fondamental qu’une personne connaisse l’informatique, mais puisse aussi s’adapter au secteur dans lequel elle évolue. Et c’est bien entendu là que l’autonomie intervient. Mais les connaissances et cette fameuse autonomie restent indissociables. Puisque la seconde ne s’exprime pleinement que lorsqu’un candidat a totalement confiance en ses compétences. Moralité: tout est dans tout! »
Quels sont les grands défis futurs pour l’emploi dans le secteur IT?
« Il faudra trouver l’adéquation idéale entre ce qui est enseigné et les compétences recherchées par les entreprises. Pour ne parler que de la bureautique, ces outils sont souvent très mal maîtrisés par les candidats qui sortent de l’école. Mais cela progresse. Des écoles mettent par exemple en place des cours de programmation, c’est un bon début… Il faut encore qu’elles forment aux outils de base de la bureautique! »
« Pour l’avenir de la formation dans le secteur, nous croyons beaucoup à l’alternance, qui permet de véritables stages et une forte immersion dans l’entreprise. Ce processus nous donne donc l’occasion de voir, sur le terrain, si les gens sont bons quand ils sont en action. Et cela nous évite donc les erreurs dans les engagements, ainsi que les licenciements, et donc les drames en tout genre! En outre, l’alternance permet un échange dans les deux sens. Car ces gens, qui travaillent chez nous, nous apportent aussi des choses, dans une logique de créativité participative. Ce que nous recherchons dans la communication événementielle! »
« De manière générale, les employeurs ont besoin de compétences élevées et veulent avoir confiance en leur employé. Cela passe donc par des notions aussi limpides que l’esprit d’équipe, le respect de la structure, ou notre fameuse autonomie. Un défi futur pour le secteur sera peut-être aussi de parfaire, lui-même, les compétences les plus fines dont il aura besoin, tant l’IT devient complexe et spécifique. Au moyen de formations internes encore plus poussées, par exemple… »
14 CHRONIQUE DOMINIQUE MICHEL
FOKUS-WALLONIE.BE
Tout ici et maintenant
Aujourd’hui, penchés sur nos écrans, nous commandons pratiquement tout en ligne, comptant sur une livraison le jour même, si possible, voire la veille, ce serait encore mieux. Le principal défi pour assurer le succès de l’e-commerce réside dans le traitement logistique. C’est précisément dans ce domaine que la Belgique doit redoubler d’efforts. TEXTE DOMINIQUE MICHEL, CEO COMEOS
L
e travail logistique de nuit est crucial pour l’ecommerce. Plus de la moitié des commandes en ligne sont passées entre 15 heures et minuit. Si la commande doit être livrée le lendemain, le traitement logistique doit avoir lieu pendant la nuit, mais les coûts qui en découlent sont tout simplement exorbitants. En Belgique, le coût salarial dans le commerce est de 20 % supérieur à celui des pays voisins. Et c’est sans compter les frais de livraison. L’envoi d’un colis de Bruxelles à Vienne coûte près de trois fois plus cher que dans le sens inverse. Plus de la moitié des entreprises désireuses de vendre en ligne font mention de frais de livraison trop élevés. Et une entreprise sur trois indique même que les problèmes logistiques constituent la deuxième raison la retenant d’ouvrir un webshop. LES PAYS-BAS profitent pleinement de nos handicaps. Un nom de domaine .be sur six est aux mains de propriétaires néerlandais. Nos voisins du Nord représentent un réel danger en termes de délocalisation. Tout comme les tulipes, les centres logistiques y fleurissent, précisément parce que le consommateur veut toujours être livré plus vite: si possible, le
soir même. Dans l’heure, c’est encore mieux et de préférence également le dimanche car il est justement à la maison. Il veut pouvoir tout commander, des vêtements aux plats fraîchement préparés. Peu importe le mode de transport, tant que c’est gratuit ou que les frais sont minimes. L’E-COMMERCE EN Belgique représente un peu plus de 6 % du commerce total. En Grande-Bretagne, ce chiffre est déjà de presque 10 %. Le secteur dispose donc d’une marge certaine. Du côté des consommateurs, il apparaît que 64 % des Belges ont déjà effectué des achats en ligne, contre 78 % de Néerlandais, ce qui confirme le potentiel de croissance. À L’HEURE ACTUELLE,
pas moins de 42 % des transactions e-commerce, ainsi que les emplois qui en découlent, nous échappent au profit de nos voisins. Dans quelques années, à paramètres constants, ce chiffre devrait grimper à 68 %, soit une perte de 22.739 emplois directs et de 13.458 emplois indirects. Avis donc au gouvernement belge qui entend créer des emplois: la réponse n’est qu’à un clic de souris.
Un nom de domaine .be sur six est aux mains de propriétaires néerlandais
A chacun son app !
Transformez votre smartphone ou votre tablette en terminal
Xengo for CBC
CBC Business
Vous êtes souvent en déplacement ? Effectuez vos opérations bancaires
Indépendants & Professions Libérales
de base 24h/24 - 7j/7. Signez et/
de paiement !
CBC Assist
Accident ? Panne ? Voiture
ou cosignez des ordres de paiement
volée ? Une simple pression
effectués par vos collaborateurs.
sur votre smartphone suffit pour nous avertir et obtenir de l’aide et/ou des conseils.
CBC Touch
Cette application PC Banking
Particuliers
innovante et conviviale vous offre de nombreux outils pour
Stratégie & Accents
gérer vos opérations bancaires.
Cette application se présente sous la forme d’un magazine. CBC vous y commente l’évolution des marchés économiques et financiers.
CBC Mobile
Investisseurs
Effectuez vos opérations bancaires de base partout et à tout moment
Suivez facilement tous
avec votre smartphone.
vos investissements en vous inspirant des recommandations de votre conseiller.
CBC Invest
Plus d’informations sur : www.cbc.be/nos-apps Société du groupe KBC
E . R : C B C B a n q u e , M a r k e t i n g e t C o m m u n i c a t i o n , G r a n d P l a c e 5 , 1 0 0 0 B r u x e l l e s , B e l g i q u e T VA B E 0 4 0 3 . 2 1 1 . 3 8 0 – R P M B r u x e l l e s – I B A N B E 3 7 7 2 8 9 0 0 0 6 2 0 2 8 – B I C C R E G B E B B – F S M A 0 1 7 5 8 8 A
2016-214-CBC-Annonce_Apps-235x365.indd 1
9/11/16 18:04