Fokus Ma Famille

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C E D O SS I E R E ST P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G AG E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D AC T I O N D E L A D E R N I È R E H E U R E

MAI ‘18

MA FAMILLE Joëlle Milquet

La famille: une priorité identique pour tous

Air à l’école

La qualité de l’air dans nos écoles serait médiocre

Claire-Anne Sevrin

Écrans en veille – enfants en éveil

MICHEL DE MAEGD

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ÉDITO JOËLLE MILQUET

FOKUS-WALLONIE.BE

La famille: une priorité identique pour tous En 40 ans, les familles ont été profondément bouleversées. Et si la composition des familles a beaucoup évolué et bougé les lignes, les valeurs et les priorités restent les mêmes.

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CONTENU... 04 Les enfants, c’est dehors que ça se passe! 06 Quand nos enfants manquent d’air à l’école

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out d’abord, il n’y a plus « une » famille type avec un couple stable marié. Les familles sont devenues plurielles: nucléaires, séparées, monoparentales, recomposées. En Wallonie, une famille sur trois est monoparentale, et une sur sept est recomposée. La famille ne se définit donc plus avant tout dans le rapport horizontal permanent entre les parents, mais dans le rapport vertical entre au moins un parent et un enfant. En outre, les couples se marient moins et de plus en plus tard. Il y a également moins de familles nombreuses. En Wallonie, les familles avec un enfant représentent 51 %, celles avec 2 enfants 34 %, et celles avec 3 enfants et plus, 15 %. La notion même de parents a évolué. D’un couple parental exclusivement hétérosexuel, nous sommes passés à d’autres types de parentalités possibles: homoparentalité, parentalité sociale… Les mères ont quitté le foyer pour travailler, transformant le rôle maternel dans le quotidien, créant de nouvelles délégations de la gestion parentale, de nouveaux métiers de la petite enfance, des difficultés de gestion du stress et d’harmonisation du temps privé et professionnel. Le rôle des grands parents est, de ce fait, devenu de plus en plus incontournable.

Les enfants restent plus longtemps dépendants, en raison des études allongées, de la précarité de l’emploi ou des coûts de l’immobilier. Un tiers des jeunes Wallons de 25-29 ans vivent encore chez leurs parents, et 10,6 % des jeunes entre 30 et 34 ans.

Si les formes et les modalités de vie des familles ont évolué, c’est elle qui continue à nous offrir nos plus grands moments de bonheur.

L’éducation s’est libéralisée, contractualisée, passant d’un modèle de type plus autoritaire à un modèle d’autonomisation croissant des jeunes, et à des rapports de type plus égalitaires et complices entre parents et enfants.

Les jeunes parents ont des enfants de plus en plus tard pour des raisons professionnelles, sentimentales, économiques, ou de liberté. Les femmes ont dans la foulée des enfants, ou même leur premier enfant, après la quarantaine. Par contre, le besoin de famille reste plus que jamais prioritaire. La famille est restée le premier refuge. Selon une enquête de Solidaris menée en 2016, 82 % des personnes sondées comptent sur leur famille pour améliorer leur vie. Pour 66 % des sondés, la famille est le seul endroit où l’on se sent bien, 79 % pour les familles monoparentales. En résumé, si les formes et les modalités de vie des familles ont évolué, c’est elle qui continue à nous offrir nos plus grands moments de bonheur!

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Être parent, un dur métier!

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Interview: Michel De Maegd

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Être maman en 2018

12 Bien manger: toute une éducation 14

Claire-Anne Sevrin: Écrans en veille – enfants en éveil

ÉQUIPE. COUNTRY MANAGER: Christian Nikuna Pemba RÉDACTEUR EN CHEF: Astrid Goossens ÉQUIPE EDITORIALE: Bastien Craninx, Elise Lenaerts Fernand Letist, David Hainaut PHOTO EN COUVERTURE: Fernand Letist LAYOUT: Baïdy Ly IMPRESSION: IPM

SMART MEDIA AGENCY SMART STUDIO Leysstraat 27, 2000 Anvers Tel +32 3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be studio@smartmediaagency.be

TEXTE JOËLLE MILQUET PARLEMENTAIRE BRUXELLOISE CHEF DE FILE DU CDH POUR LA RÉGION BRUXELLOISE CONSEILLÈRE COMMUNALE DU CHEF DE GROUPE CDH DE LA VILLE DE BRUXELLES

Bonne Lecture Elhadj Bademba Project Manager

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SOULIGNÉ SANTÉ

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Les enfants, c’est dehors que ça se passe! Les activités en plein air, c’est du bonus à tous les niveaux. Santé, développement, créativité… Entre enfants ou en famille, il faut bouger et profiter de la nature.

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psychosociale. « S’impliquer dans ces activités physiques en extérieur, surtout en groupe, sont des excellents catalyseurs de la relation avec l’autre, note notre pédiatre. L’enfant se réalise et gagne en

vec la belle saison et bientôt les vacances, l’extérieur nous appelle. C’est même une vraie tendance inscrite dans notre quotidien et l’air du temps. Car ses bienfaits, surtout pour les enfants, ont été démontrés. D’abord au niveau de la santé. « Le plein air va automatiquement de pair avec une activité plus intense qui entretient la condition physique, réduit les risques d’obésité et favorise la croissance de l’enfant. Cela améliore aussi sa motricité, sa coordination et son développement neuromusculaire. Et toutes les activités sont à recommander à condition de respecter le rythme de l’enfant et de veiller à sa sécurité », préconise Paulette De Backer, pédiatre à l’hôpital Saint-Pierre. Elle est rejointe par d’autres confrères qui pointent aussi un meilleur système immunitaire, un sommeil de meilleure qualité, moins d’allergies. Des chercheurs ont également démontré que les jeunes enfants qui passent le plus de temps en plein air étaient moins hyperactifs et parvenaient à une meilleure concentration.

L’Office National de l’Enfance est un bon observateur de l’évolution de la société sur le terrain du plein-air puisque l’ONE décerne les agréments aux plaines de jeux, camps de vacances et de jeunesse en

De nouvelles expériences et sensations développent leur créativité et forment l’adulte de demain. estime et confiance en lui. Ce qui est crucial pour un bon développement ». En randonnée, en plaine de jeux, en camps de vacances, les enfants sont en permanence sollicités par de nouvelles expériences et de nouvelles sensations qui à la fois développent leur créativité et forment l’adulte de demain. « En passant plus de bon temps dehors, l’enfant engrange des souvenirs formidables et développe une plus grande empathie pour la nature. Il est avéré que les enfants qui sont plus souvent dans la nature vont plus la respecter », souligne Vinciane Charlier, responsable Projets à la direction Accueil Temps Libre de l’ONE.

Des vertus auxquelles s’ajoutent celle de l’éveil et de la construction

Belgique. Avec une attention marquée pour l’ouverture à l’extérieur comme levier de développement des enfants. « Le plein air est devenu à la mode. Rien que pour les plaines de jeux agréées en Fédération Wallonie-Bruxelles, le nombre a bondi de 1.000 à 1.400 en 10 ans. Leur aménagement a aussi fortement évolué. On est passé d’agrès lourds, métalliques, brûlants au soleil à du plus léger et aujourd’hui du végétal sous forme de tunnels, labyrinthes, troncs d’escalades, avec un côté plus ludique et plus orienté nature », décrit la responsable Temps Libres. Cependant, elle relève encore une réticence, une peur de l’extérieur dans l’esprit des plaines de vacances à faire de

vraies sorties nature. « Il y a cette fausse croyance qu’une sortie pour aller jouer dans les bois ou les champs entraînent plus de problèmes de gestion et de sécurité. Alors que c’est le contraire. Les enfants seront plus calmes, plus paisibles, plus concentrés sur l’expérimentation. C’est un frein psychologique à enlever ». Notre experte pédiatre Paulette De Backer rassure aussi: « D’accord, l’enfant actif encourt plus de risques d’accidents, mais on le voit bien ici aux urgences de Saint-Pierre, cela reste toujours des petits bobos. Et le bénéfice d’une activité physique (à condition d’être bien équipé) reste supérieur au risque éventuel. En ville comme à la campagne. Certes, la pollution urbaine peut constituer un autre impact négatif pour la santé mais, en dehors des pics de pollution, l’activité physique est toujours préférable à la sédentarité ». Alors, enfants et parents, prêts pour la grande aventure? La Belgique, du littoral aux Ardennes, fourmille d’activités formidables qui n’attendent plus que vous pour bouger et respirer le plein air. TEXTE FERNAND LETIST

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TOPIC AIR POLLUÉ

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Quand nos enfants manquent d’air à l’école Dans une grande majorité de nos écoles, la qualité de l’air serait médiocre. C’est en tout cas ce que révélait Greenpeace en mars dernier. Un problème aux conséquences inquiétantes qu’il s’agirait d’endiguer par des comportements et des mesures adéquats.

L La voiture de société, une mauvaise idée? La Belgique est un pays où la fiscalité est particulièrement favorable aux personnes qui font le choix d’opter pour un véhicule de société. Ceci a pour impact direct un taux important d’utilisation de la voiture, notamment pour les déplacements domicile-travail. Ça a sans aucun doute un effet négatif immédiat sur la qualité de l’air dû à la congestion du trafic automobile.

D’autres solutions à instaurer au quotidien Diminuer le taux de pollution en ville est l’affaire de tous. Voici quelques conseils à appliquer jour après jour: adoptez la marche à pied, les transports publics ou le vélo; pratiquez une conduite souple si vous utilisez la voiture; tant que faire se peut, optez pour le travail à domicile; plafonnez la température de votre bâtiment à 20° C; pour les personnes sensibles comme les enfants, évitez les efforts physiques pendant les pics de pollution.

’information avait de quoi inquiéter. Vos enfants inhaleraient de l’air pollué durant toute une journée à l’école. C’est en tout cas, ce que Greenpeace présentait en mars dernier dans une étude effectuée devant 222 écoles. Pas moins de 61 % d’entre elles (64 % en Flandre, 19 % en Wallonie et 17 % à Bruxelles) présentaient une qualité inquiétante ou mauvaise. Le responsable? Le dioxyde d’azote (NO2) émis par le trafic à proximité des infrastructures scolaires.

Cibler les enfants des écoles pour développer son étude n’était pas anodin pour Greenpeace. Il faut dire que la fragilité de ceuxci face au dioxyde d’azote est particulièrement problématique. « Une exposition pendant la petite enfance peut avoir des conséquences pour toute la vie! », explique Catherine Bouland, directrice du centre de recherche en santé environnementale de l’École de Santé Publique de l’ULB. « Cela peut notamment causer une mauvaise maturation des poumons, une fragilité aux infections, des bronchites chroniques, sans parler des risques de cancer ou de problèmes cardiovasculaires plus tard. » Selon les experts, on aurait également constaté une différence de QI entre les enfants exposés massivement au NO2 et ceux l’étant moins. « Ceci dit, ne regarder que la pollution de l’air aux abords des écoles est assez réducteur »,

explique Nathalie Guilmin. À juste titre, la porte-parole de Bruxelles Environnement fait remarquer que les enfants habitant en zone urbaine (et plus spécifiquement à Bruxelles) ne vivent que maximum un quart du temps dans les écoles. Et à l’extérieur de celles-ci, l’exposition aux gaz nocifs ne diminue pas.

« L’expérience ExpAIR montrait par exemple que c’est dans les transports que l’on est le plus exposé à la pollution. Les enfants sont donc plus en danger dans la voiture de leurs parents que devant ou dans l’école. » De plus, si le diesel était la cible de l’étude, il ne faut pas oublier que l’essence, le chauffage au fuel et

Accompagner son enfant à l’école à vélo, en tram ou à pied est meilleur pour sa santé mais aussi pour la santé des autres enfants puisque cela diminue la pollution de l’air. — NATHALIE GUILMIN, PORTE-PAROLE DE BRUXELLES ENVIRONNEMENT

tous les carburants utilisés sont également nocifs. « La mesure de la qualité de l’air ne fait pas la différence entre l’origine de toutes ces substances », ajoute C.Bouland. Résultat? On estime aujourd’hui à 12.000 le nombre de décès prématurés en Belgique. Enfants comme adultes, chacun est donc concerné par la problématique. Il faut donc agir. Mais comment? « Pour limiter l’exposition aux abords des écoles, une idée serait d’instaurer des zones tampons. Ainsi les parents sont obligés de déposer leurs enfants bien avant l’école et de les accompagner à pied », explique C.Bouland. Selon elle, il est tout à fait possible que les communes imposent de telles mesures. Elles partagent en effet la compétence de la qualité de l’air avec les régions. Tout serait également une question de comportement. « Les parents doivent savoir qu’accompagner son enfant à l’école à vélo, en tram ou à pied est meilleur pour sa santé mais aussi pour la santé des autres enfants puisque cela diminue la pollution de l’air », évoque N.Guilmin. Et, si ces nuisances pouvaient être endiguées par l’action pédagogique ellemême? Ne serait-ce pas la plus belle des victoires? « En Angleterre, on a demandé à des enfants de réaliser des vidéos afin de sensibiliser leurs parents à la pollution. » À méditer!

TEXTE BASTIEN CRANINX


#FOKUSMAFAMILLE

PARENTALITÉ FOCUS

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Être parent, un dur métier! Si être parent s’assimile aujourd’hui à un « métier » souvent prenant et donc difficile, préserver son couple, parfois négligé, reste pourtant essentiel dans n’importe quel schéma éducatif.

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e nos jours où, entre couple, famille et travail, tout semble s’accélérer, être parent n’est pas toujours facile. Face à des enfants en bas âge ou à des adolescents en pleine crise, il est parfois compliqué de gérer leur éducation tout en trouvant du temps pour décrocher. Ne fut-ce que quelques heures… Dans la famille moderne, depuis l’arrivée des mères sur le marché du travail, la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle est devenue une préoccupation pour de nombreux couples. Les questions des horaires de travail, des salaires, des crèches, de l’école font partie du quotidien de tous les ménages avec enfants. « J’explique souvent aux nombreux parents que je rencontre et qui semblent parfois un peu perdus sur la question, que ce qui compte, c’est la qualité plutôt que la quantité », explique Florie Herpoel, une psychologue qui intégrera prochainement La Clinique du Lien à Genval. « Il est important d’apprendre à anticiper les choses, de planifier des moments avec eux, même courts, à travers des petits jeux. Car les enfants et les adolescents ont besoin d’une présence, si possible qualitative, de ceux qui les éduquent. » En effet, dans le contexte actuel du travail, c’est parfois un casse-tête pour les parents de fixer un moment avec leurs enfants. C’est pourquoi il est primordial de préserver ses weekends et ses soirées. Ce que désire l’enfant avant tout? Être écouté. Il est également capital de ne pas les décevoir en leur promettant monts et merveilles et en ne tenant pas ses engagements.

Séparer job, moments de détente et ceux passés en famille reste fondamental pour mener une vie équilibrée. Si pour certains, la carrière est importante, mieux vaut néanmoins éviter que le travail empiète trop sur les activités familiales. « Il y a un temps pour tout. Il faut pouvoir scinder les

choses. Chaque couple fonctionne différemment mais une bonne répartition des tâches est essentielle. On recommande aux parents de varier leurs occupations avec les enfants. Que ce ne soit pas toujours le même qui aille les chercher au piano ou au tennis », poursuit Florie Herpoel.

Même en présence d’enfants, le couple doit retrouver la dynamique qui l’a solidifié à l’origine. — FLORIE HERPOEL

Autre point que souligne la psychologue: l’importance de préserver le couple en dehors des enfants. Ces derniers peuvent prendre beaucoup de place, ce qui a tendance à absorber le ménage et à le mettre en danger. Il faut donc que les parents gardent une certaine cohérence, afin de rester unis. Confrontée à toutes sortes de questions de ce type, notre spécialiste de la famille dresse plusieurs constats. « Il y a de nouveaux phénomènes, liés à des situations plus complexes de familles monoparentales ou recomposées, où de plus en plus d’enfants se retrouvent pris dans les conflits d’ex-conjoints. La répartition des tâches peut alors devenir très compliquée. » L’autre constat que note Florie Herpoel? Les grands-parents sont actifs de plus en plus tard au travail, et sont donc moins disponibles qu’auparavant. Il devient donc ardu pour les parents de trouver des relais pour pouvoir euxmêmes respirer. Quelles activités sont conseillées aux parents désireux de souffler? La psychologue répond: « Libre à chaque couple de choisir. Il y en a qui se contentent d’un cinéma ou d’une petite sortie, d’autres qui préfèrent passer du temps avec des amis. On peut aussi souffler en faisant du sport ensemble. » Toute idée est bonne à prendre tant que le couple retrouve la dynamique qui l’a solidifié à l’origine.

TEXTE DAVID HAINAUT


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INTERVIEW MICHEL DEÂ MAEGD

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MICHEL DE MAEGD INTERVIEW

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Vie de famille: l’or du temps Victor, Emma, Juliette, Sylvie et Michel De Maegd… Une famille normale. Sauf que papa est le populaire présentateur du Journal de RTLTVI depuis 18 ans. Il nous parle de son défi quotidien d’éducation et d’équilibre. TEXTE & PHOTO FERNAND LETIST

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es jumeaux de 16 ans, Victor et Emma, une Juliette de 14 ans et Sylvie son épouse gynécologue… Michel De Maegd est un homme bien entouré et un journaliste comblé comme présentateur du Journal de RTL-TVI depuis l’an 2000. Un cocon familial et une fonction médiatique que le gaillard de 48 ans maintient en subtil équilibre.

Présentation du Journal et vie de famille, pas simple tous les jours? « Cela aurait été plus hard encore si j’étais resté reporter de terrain au Rwanda, ou au Kosovo… Ce que j’ai fait pendant 5 ans. C’était déjà compliqué pour ma vie de couple avec mon épouse qui faisait médecine pour devenir gynécologue. Mais chaque année, on s’offrait un voyage d’un mois au bout du monde. C’est en Polynésie qu’on a décidé d’avoir des enfants. J’ai débuté au Journal en 2000, un an après sont nés nos jumeaux, Victor et Emma. » Un changement total de votre organisation de vie? « En effet. En plus, je n’étais pas demandeur du poste. On m’a incité à passer le casting, puis à faire le job un an. J’y suis encore! Dans la foulée, l’arrivée de Victor et Emma a été un bouleversement. Avec ma femme gynécologue, appelée jour et nuit pour des accouchements, et moi au Journal, c’était chaud. Il y a eu des moments compliqués pour concilier métier et vie privée. Entre famille nombreuse et boulot, c’est clairement un exercice d’équilibriste. La difficulté, c’est l’organisation! Heureusement, ma femme est championne en la matière et en plus un cordon bleu. Moi j’aide aux tâches domestiques et tout le jardinage c’est pour moi, j’aime ça. L’autre hic, c’est mon horaire. Après 8 ans de 13 Heures, je suis à ma 9e année de 19 Heures. Donc je loupe le repas familial puisque je rentre vers 21h. Mes enfants me le reprochent souvent! » Vous compensez autrement? « Oui! La difficulté c’est le facteur temps. C’est ça le défi de la vie de famille: pouvoir maîtriser le temps. Quand on parvient à accorder le temps nécessaire à ses enfants et son couple, on est gagnant. Je cultive des moments complices avec chacun: le shopping avec Juliette la cadette, alors que je déteste ça; avec ma fille aînée Emma, je

cours et on prépare ensemble les 20 Km de Bruxelles; j’aime la boxe et chaque fois que je vais voir un match j’emmène mon fils depuis qu’il est petit. Ces moments de partage permettent de se dire et de faire passer des choses. » Comment se gère votre « notoriété » au niveau famille? « Mes enfants n’ont connu leur papa que dans cet emploi de présentateur. Petits, cela leur semblait naturel. Ce n’est que quand leurs amis ont commencé à en parler que le sujet est devenu plus envahissant. Ils ont toujours eu du mal avec les gens qui m’accostent pour un autographe ou un selfie. Avec l’impression qu’on leur pique leur moment avec papa. Ils ont fini par accepter cet inconvénient lié à mon job. Mon épouse s’emploie aussi à relativiser ma notoriété: à la maison on ne parle jamais de mon boulot! »

Quelle est la différence entre l’éducation que vous avez reçue et la leur? « Mes parents étaient très sévères, surtout ma maman. Exemple, un jour en weekend scout je m’étais planté à vélo et salement cassé un doigt. On m’opère, me plâtre et me ramène à la maison. L’accueil de ma mère a été une gifle! Une telle réaction est inconcevable pour moi. Mon père était aussi sévère mais plus cool. Je n’ai en tout cas pas reproduit leur sévérité. Pour moi, ce qui forge un enfant c’est son éducation. Les valeurs fondamentales bien inculquées, comme altruisme, respect, solidarité, assistance, sont immuables. » Quelles règles imposez-vous à vos enfants? « Comme parents, on pense toujours sécurité et “risques” de mauvaises influences ou rencontres. C’est

Mal attachés

77 % des enfants belges seraient mal attachés en voiture dont 13 % ne seraient même pas attachés du tout! Des chiffres inquiétants révélés en février par une enquête du VIAS Institute. Et cela alors que les parents sondés pensent qu’ils le sont. Les plus vigilants sur le sujet seraient les grands-parents. Pour un rappel des 5 règles absolues pour bien attacher votre enfant dans un bon siège, visitez: www.vias.be

Entre famille nombreuse et boulot, c’est clairement un exercice d’équilibriste. Leurs potes les charrient? « C’est arrivé. Surtout lors de mon plus gros lapsus à l’antenne. Un jour j’ai dit Ibrahim Zlatanovitch au lieu de Zlatan Ibrahimovitch! Ma boulette a fait le buzz partout. Mon fils, alors footballeur, m’a maudit. Il s’est bien fait chambrer et moi aussi au match dominical. » Vous estimez être un père strict ou cool? « Les deux. On a toujours été stricts sur l’éducation, les valeurs fondamentales, dont la première est le respect, de soi et des autres. Je suis assez cool mais dans les moments plus tendus, un regard suffit. Mes yeux disent tout. Je m’énerve peu et si cela arrive, je renoue vite le dialogue. Strict oui, mais pas dirigiste. Nous faisons confiance. Notamment pour les études, on n’est jamais derrière eux mais toujours prêts à aider. Et je suis très indulgent quand je les vois crevés, qui n’en peuvent plus. Je les incite à se reposer. Aujourd’hui, le rythme des enfants est imposé par une société qui valorise réussite, performance. Dans ma jeunesse, on valorisait plus l’épanouissement, le bonheur. »

pourquoi, je discute régulièrement avec mes enfants. Mes aînés, Victor et Emma, sortent parfois jusqu’à 4 heures du matin. Je l’autorise pour ne pas brimer leur soirée, les mettre en décalage avec leurs potes. Mais on a un deal: au moindre souci vous m’appelez et je viens vous chercher. Ma femme et moi tapons souvent sur les mêmes clous car une mauvaise expérience est vite arrivée. Ne pas les brimer leur apprend aussi le sens des responsabilités et à se gérer. Mais il faut une confiance mutuelle. Idem pour l’usage des écrans naturellement. » Vous aimez l’aventure en solitaire, comme Earth Challenge en 2009, vol Australie-Belgique en ULM. Comment la famille vit-elle cela? « Concernant le sport d’aventure, ma femme l’accepte. Mes enfants ressentent plus l’absence, l’éloignement. Lors du Earth Challenge, ils avaient de mes nouvelles via un blog et étaient fiers de ce que leur papa réalisait. Ils connaissent mon goût pour ces défis hors du commun qui me construisent. Des voyages pour le boulot, ils acceptent moins! »

Ados addicts aux médocs

Les médicaments ne sont pas des bonbons. Pourtant, une enquête européenne a épinglé l’inquiétante tendance des ados à « médicaliser les difficultés de l’existence » et leur « faible tolérance aux douleurs du quotidien ». Avec comme résultat un recours massif et banalisé aux anti-inflammatoires, anti-douleurs et antibiotiques, de 20 à 30 % des ados. En négligeant les risques réels d’effets secondaires. La Belgique est, hélas, en tête de cette addiction.

SMART FACT. Si vous n’étiez pas devenu présentateur du Journal, vous seriez…

« Vidéaste-conférencier pour marier ma passion des voyages lointains et ma vocation à la partager avec le plus grand nombre. »


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FOCUS GROSSESSE

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Être maman en 2018 Les aspects de notre société évoluent constamment, la maternité y compris. Aujourd’hui, on a moins d’enfants, mais on leur consacre plus de temps. Pour une femme, être enceinte, c’est aussi savoir combiner travail et bébé, toute seule ou en couple.

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ujourd’hui, la maternité ne se passe plus de la même manière qu’il y a 30 ans. Ainsi, le nombre d’enfants par femme, appelé fécondité par les démographes, a diminué dans tous les pays développés. « En 2015, le nombre d’enfants par femme en Belgique s’élève à 1,7 », indique Ester Rizzi du Centre de recherche en démographie et professeure à l’Université Catholique de Louvain. Pour cette spécialiste, on pourrait parler d’une maternité moderne « moins intense ». Un terme à nuancer, toutefois: « En réalité, la plupart des femmes travaillent et les activités scolaires et extrascolaires des enfants ont augmenté. » Les femmes ont donc moins d’enfants, mais plus de boulot à côté. Et cette charge est d’autant plus importante que les enquêtes sur l’emploi du temps montrent que l’augmentation des heures des femmes sur le marché du travail n’ont pas vu une augmentation équivalente des heures de travail domestique et de soin des enfants de la part des hommes. Cette baisse de la fécondité est notamment liée à l’augmentation de l’âge auquel les femmes ont leur premier enfant. Ainsi, en Belgique, en 2016, la moyenne se situait aux alentours de 29 ans. Comme l’âge a reculé, les femmes ont donc moins de temps pour fonder une famille nombreuse. Des facteurs sociaux peuvent également expliquer ce phénomène. « Le temps passé aux études a augmenté, ainsi que le nombre de femmes occupées, avec toutes les difficultés de concilier le travail rétribué et la famille », explique Ester Rizzi. La crise économique, enfin, peut aussi avoir impacté la fécondité. Parmi les évolutions récentes, on peut également pointer le nombre

croissant de maternités en dehors du couple. « En 2011, sur le total des ménages, 8 % étaient des ménages monoparentaux, dont la plupart des mères seules », détaille la démographe. La montée des divorces et des unions libres pourrait expliquer le phénomène. Tout comme la maternité solo ou l’homoparentalité.

Effectivement, même si les grossesses spontanées restent les plus répandues, on peut aujourd’hui très facilement recourir à la procréation assistée. La Belgique fait d’ailleurs office de pionnière en matière de FIV (fécondation in vitro). « L’accès à la FIV pour les couples stériles est facile et elle est très bien remboursée », explique Nicolas Delbar, gynécologue obstétricien à

Le temps passé aux études a augmenté, ainsi que le nombre de femmes occupées, avec toutes les difficultés de concilier le travail rétribué et la famille.

— ESTER RIZZI

Bruxelles. « Nous avons toujours été assez progressistes sur les lois, contrairement à la France où il est encore très compliqué pour les couples homosexuels d’avoir un enfant. » Il existe également d’autres techniques, moins courantes, comme le don d’ovocytes et de sperme, et la gestation pour autrui. Comme les femmes d’aujourd’hui ont généralement une activité professionnelle, leurs grossesses diffèrent légèrement de celles de leurs aînées. « Dans le cas d’une grossesse normale, il n’y a pas de restriction en termes de travail. Pour les cas à risque, en revanche, il faut aménager le temps de travail », prévient le docteur Delbar. Il ajoute qu’il faut évidemment éviter les chocs sur le ventre. Une recommandation valable également pour le sport. « L’équitation, l’escalade, toutes ces activités pour lesquelles il y a un risque de chute, sont proscrites, d’autant plus que l’équilibre est modifié. » Par contre, le gynécologue recommande le jogging et la natation, parfaite pour soulager le dos. Très sollicité, ce dernier peut également bénéficier des soins d’un kiné qui apprend à se tenir et à améliorer sa position. Hormis ces précautions, il n’y a pas de recommandation particulière pour préparer l’arrivée du bébé. Il faut toutefois veiller à avoir une alimentation équilibrée. « Je conseille aux femmes enceintes de prendre de l’acide folique qui réduira le risque de malformation chez l’enfant. » Sans oublier la vitamine D dont on manque en Belgique, faute de soleil. Sinon, il reste simplement à être patiente.

TEXTE ELISE LENAERTS


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PANEL D’EXPERTS ALIMENTATION

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Bien manger: toute une éducation Donner une bonne alimentation à nos enfants est un problème que chaque parent vit aujourd’hui. Reconnaître les bons aliments, rejeter les tentations et éviter la malbouffe sont de réels défis. Nous avons tenté de trouver des conseils auprès de 3 nutritionnistes.

GISÈLE GUAL.

SARAH LEPRÊTRE.

DOROTHÉE DEMOINY.

Diététicienne-nutritionniste, Diétitude

Diététicienne-nutritionniste, Végétik

Diététicienne thérapeutique et clinique – nutritionniste, Équilibre et moi

Quel est le régime le plus adéquat pour un enfant: le végétarisme, le végétalisme ou le régime omnivore? Pourquoi? « L’alimentation omnivore est en règle générale celle qui est la plus adéquate puisque consommer chaque jour des aliments de chacune des familles alimentaires est le moyen le plus facile pour être certain de couvrir ses apports en nutriments, en vitamines et minéraux. Bien entendu, lorsqu’on parle d’alimentation omnivore, on fait référence à une alimentation équilibrée et saine! Intégrer un menu végétarien par semaine n’est cependant pas une mauvaise chose car nous consommons d’ordinaire déjà trop de protéines (animales) par rapport à nos besoins. L’alimentation végétalienne quant à elle expose à plus de risques de carences, surtout en période de croissance... »

« La question serait plutôt: comment équilibrer au mieux le régime de son enfant, chacun d’eux pouvant s’adapter aux besoins de l’enfant. En se penchant sur l’effet qualitatif de son alimentation! En effet, n’importe quel régime peut être déséquilibré et ne pas offrir les vitamines et minéraux nécessaires. Pour une alimentation de bonne qualité, il est important de s’informer sur les bienfaits nutritionnels des aliments et sur les besoins de son enfant. Aller consulter un professionnel de la santé est un bon réflexe pour assurer une alimentation optimale pour son enfant. Le choix se fera en fonction des goûts et convictions des parents et des enfants. »

« Le mot régime est une dénomination donnée à une alimentation spécifique impliquant une ou plusieurs restrictions. Pour les enfants de 6 à 18 ans, on parle d’alimentation saine, équilibrée et variée. Où, excepté une demande médicale engageant le pronostic de “bonne santé” de l’enfant, il n’y a pas de restrictions spécifiques à avoir parmi certaines familles alimentaires. Ceci du moment que les recommandations nutritionnelles suivies sont celles du Conseil Supérieur de la Santé 2016. Le végétarisme limitera le risque de certaines carences (fer, calcium, B12) contrairement au végétalisme qui exclut toute forme animale. La raison de tel régime ressort souvent de la conviction personnelle des parents. »

Quels conseils donneriez-vous aux parents afin qu’ils optent pour la meilleure alimentation pour leurs enfants? « La clé: donner l’exemple! Les enfants agissent beaucoup par mimétisme et ceci d’autant plus avec l’alimentation. Dès la naissance, donner une alimentation la plus variée possible limitera le développement de phobies ou dégoûts alimentaires. La cuisine maison est à privilégier car elle permet de contrôler la composition des repas, mais aussi de préserver les goûts authentiques. Pas besoin de passer 2 heures en cuisine tous les soirs, les menus les plus simples sont souvent les plus équilibrés! Une autre règle d’or: ne rien interdire, mais fixer les limites à son enfant et les respecter. Enfin, faire du repas un moment de détente en famille donne à l’enfant le plaisir de (bien) manger. »

« La meilleure alimentation possible sera celle qui, variée, se basera sur les fruits et légumes, les céréales complètes et un bon apport en oméga-3 (huile de lin, par exemple). Éviter au maximum les produits transformés, souvent trop sucrés, riches en acides gras trans et/ou en sel. Favorisez des apports en calcium et en protéines suffisants, indispensables pour la bonne croissance de l’enfant. Associez toujours légumineuses et céréales pour apporter un apport complet en protéines pour les enfants végétariens et végétaliens. Les végétariens et les végétaliens seront supplémentés en vitamine B12. L’iode (les produits de la mer, sel iodé) est très important également. »

« L’alimentation des enfants dépend de la propre éducation nutritionnelle de leurs parents. Ce qui implique de tenir compte de leurs habitudes, de leurs convictions personnelles ou de leur éthique. La majeure partie des parents croient donner la meilleure alimentation à leur progéniture… Sinon ils la changeraient d’eux-mêmes en âme et conscience… Opter pour une alimentation “régulatrice” du poids au moyen de ses propres sensations alimentaires (faim, satiété, rassasiement) permettra à chaque enfant de réguler seul son poids et ainsi éviter le fléau de l’obésité sans cesse croissant dans notre pays. Limiter la transmission des pensées négatives liées à un ou plusieurs aliment(s) me paraît le meilleur conseil. »

Quels sont les aliments et les composants à éviter absolument? « Il n’y a pas d’aliment qui soit formellement à éviter mais tout se joue sur l’équilibre alimentaire, donc les fréquences et les portions que l’on consomme chaque jour. Néanmoins, un moyen simple permettant de comparer 2 aliments similaires est de regarder la liste des ingrédients: plus cette liste est courte et plus l’aliment est a priori naturel ou en tout cas moins transformé. De même, en règle générale on évitera au maximum les aliments riches en sel (en moyenne plus de 1,25 g/100 g) et en sucre (mentionné sur l’étiquette comme: sucre, sirop de glucose/fructose, dextrose...) qui peuvent se cacher dans des aliments sans qu’on ne le soupçonne forcément. »

« Le but est de donner de bonnes habitudes alimentaires, il est donc important d’éviter de manger trop souvent des produits transformés contenant une liste d’ingrédients interminables, beaucoup de sucres (tout ce qui se finit en -ose comme glucose, saccharose…) ou des nitrites de sodium (E250 favorisant l’apparition de cancers colorectaux). Les édulcorants (aspartame, acésulfame K...), de plus en plus utilisés par les industriels alimentaires, n’ont pas encore démontré d’effets sur la santé des enfants mais habituent au goût sucré et sont donc à éviter. Les boissons énergisantes, riches en caféine ainsi qu’en colorants et autres additifs sont à proscrire pour les enfants. »

« Il n’y a pas de nutriments à éviter qu’ils soient énergétiques ou non. Certains ingrédients composant les aliments industriels, sont à avoir à l’œil. La lecture de l’étiquetage peut paraître complexe. Mais avec l’aide d’un professionnel, la tâche s’avère facile et rapide. Il existe des réglementations pour chaque type d’étiquetage. Cependant, il y a un problème qui relève plus du comportement et des habitudes alimentaires du consommateur: les perturbateurs endocriniens. Nous devons adapter nos habitudes face à ceux-ci: charcuteries grasses préemballées, végétaux exposés à certains pesticides, poêles en téflon chauffées pour la cuisson des aliments gras et/ou protéinés... »

TEXTE BASTIEN CRANINX


Le MR est aux côtés de toutes les familles. Il veut leur permettre de mieux concilier vie privée et vie professionnelle et se montre à l’écoute des préoccupations des familles monoparentales ou des personnes handicapées. Une commune ouverte aux familles, c’est une commune qui garantit une place à chaque enfant à la crèche, à l’école ou dans les structures extra-scolaires. Le MR veut ainsi favoriser la création de places d’accueil, par exemple au sein des entreprises ou via l’encadrement de services de baby-sitting. Le MR soutient la réduction des frais scolaires et veut offrir à chaque enfant une alimentation saine à la cantine. Une commune où il fait bon vivre, c’est aussi une commune qui dispose de logements adaptés aux besoins des familles ainsi que d’espaces publics et d’espaces verts propres, bien entretenus et accessibles à tous.

ENGAGÉS POUR L’AVENIR

PROGRAMME & PROJET SUR WWW.MR.BE

UN MOUVEMENT POUR LES FAMILLES


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CHRONIQUE CLAIRE-ANNE SEVRIN

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Écrans en veille – enfants en éveil De nombreuses recherches démontrent et confirment aujourd’hui les dangers de la télévision plus particulièrement pour les enfants de moins de 3 ans. Ceci est compréhensible au regard du développement des enfants.

L

e bébé se développe en portant tout à la bouche, il regarde, touche, manipule, jette, court, expérimente, joue... À travers ces activités, il développe sa motricité fine, ses repères dans l’espace à trois dimensions et sa capacité à interagir avec ce qui l’entoure. Les écrans allumés, tels de jolis jouets colorés, accaparent à cet âge toute son attention et on le comprend, mais risquent de le rendre agité, et peut-être de réduire sa concentration. Ce temps passé devant les écrans, c’est celui qu’il pourrait passer à développer des capacités primordiales pour son évolution. Le bébé a également besoin qu’on lui raconte des histoires, de feuilleter des livres d’images pour installer les notions d’avant, pendant et après. C’est en se repérant dans le temps grâce aux interactions directes avec les personnes qui l’entourent que l’enfant entre dans le langage. Face à l’écran l’enfant fasciné par la profusion d’images et de voix se montre passif, n’étant que spectateur. Or, pour son développement, le bébé doit être acteur et sentir très tôt sa possibilité d’agir sur ce qui l’entoure. L’enfant doit peu à peu apprendre

à faire face à l’absence, au vide, à l’ennui. Cela lui permettra plus tard de ne pas être dans une avidité de consommation et d’affronter les angoisses de séparation ou les sentiments de frustration. Cela risque de l’entraîner dans une pseudo-satisfaction, rarement apaisée, car le manque est interne et sera difficilement comblé par un objet extérieur. Soumis aux écrans, le jeune enfant est comme captif du rythme rapide des stimuli. Cet environnement est d’une intensité largement supérieure aux stimulations habituelles de sa vie quotidienne. D’un côté, on recourt aux écrans pour que l’enfant reste tranquille et de l’autre, aussitôt que l’écran est éteint, ce même enfant révèle une agitation croissante. On peut conclure que le jeu est une activité primordiale qui permet à l’enfant de se développer. Ainsi, l’enfant s’éveille, à l’écart des écrans, en jouant dans la vie quotidienne avec ses proches, et dans les structures d’accueil auxquelles ses parents le confient.

TEXTE CLAIRE-ANNE SEVRIN, DIRECTRICE YAPAKA.BE

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