Fokus Ma Maison

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C E D OSS I E R E ST P U B L I É PA R S M A RT M E D I A E T N ' E N GAG E PAS L A R E S P O N SA B I L I T É D E S É D I T E U RS N I D E L A R É DACT I O N D E L A D E R N I È R E H E U R E

FEB ‘21

Frédéric François

Un Batibouw virtuel pour l’habitat flexible

Pollution à la maison Assainir pour préserver sa santé

Sophie Pendeville

Ses conseils pour vendre au bon prix

Aurélie Van Daelen « Les couleurs jouent énormément sur le comportement des enfants. »

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2 ÉDITO

FR.FOKUS-ONLINE.BE 04

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CONTENU... 04 Mille vies chez soi 06 Assainir sa maison ! 08 Interview : Aurélie Van Daelen 10

Un été brico : Do It Yourself

12 Co-living, une expérience de vie 14 Démolir pour reconstruire : TVA en baisse 15 La tech pour votre sécurité 16 Acheter, étape par étape

Frédéric François

Rendez-vous avec votre futur logement

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Valentin Cogels: « Un bon agent immobilier est irremplaçable »

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Chronique : Sophie Pendeville

ÉQUIPE. COUNTRY MANAGER

Cette année, les besoins de nos concitoyens belges ont évolué. Ils passent davantage de temps chez eux, télétravaillent quand c’est possible, leur logement doit donc s’adapter à leur nouvelle flexibilité.

CHRISTIAN NIKUNA PEMBA CREATIVE DIRECTOR

BAÏDY LY

A

lors que le secteur événementiel connaît un coup d’arrêt, celui de la construction et de la rénovation ne pourrait mieux se porter. Nombre d’entre nous ont adapté leur lieu de vie pour pouvoir y accueillir leur travail, tout en respectant les espaces dédiés à leur vie personnelle et leur famille. C’est la raison pour laquelle l’un des thèmes de l’édition 2021 du salon BATIBOUW, virtuelle vu les circonstances, est l’habitat flexible. Qu’est-ce au juste ? C’est le fait de tenir compte des changements futurs de la situation familiale et des potentielles transformations de l’espace. Le logement a connu une évolution sous l’influence de la COVID avec une augmentation de l’importance du jardin, mais avec aussi l’adaptation du logement pour l’accueil des personnes âgées, qu’on préfère savoir au sein de la cellule familiale, avec un nombre restreint de contacts. Les deux autres thèmes de notre édition virtuelle sont la digitalisation et l’eau comme bien précieux. Deux enjeux qui traversent la société ainsi que notre secteur. Il existe des applications permettant aux différentes parties prenantes d’être mises en communication. De l’architecte à votre installateur, chaunes peut suivre précisément l’avancement de

Les grands thèmes sont l’habitat flexible, la digitalisation et l’eau comme bien précieux.

votre projet. Autre innovation : produire sur mesure les matériaux de construction avec une imprimante 3D. Limitant ainsi le gaspillage de matériaux souvent commandés en trop grande quantité. L’eau, bien sûr, est l’une des grandes questions du moment. Denrée de plus en plus rare, son économie est essentielle du point de vue écologique comme financier, les prix de l’eau ne faisant que grimper. C’est la raison pour laquelle nombre de solutions émergent pour l’économiser, dès la phase de construction et jusqu’à sa consommation journalière par les habitants. Pour ce qui concerne 2022, au regard des objectifs européens en matière de diminution des émissions de gaz à effet de serre, l’énergie sera sans doute à l’honneur ! Le secteur de la construction devra contribuer à l’effort collectif : processus de production des matériaux moins énergivores, habitations rénovées d’un point de vue énergétique, constructions neuves passives, etc. Le salon virtuel BATIBOUW aura lieu du 27 février au 7 mars sur batibouw.com. Par Frédéric François, Directeur et porte-parole du Salon Batibouw

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FOKUS-ONLINE.BE/FR

Bonne Lecture Emilie Gharbi Project Manager


#FOKUSMAMAISON

PRIMAGAZ • BRAND REPORT 3

(Bio)propane : une énergie d’avenir qui réunit tous les avantages du gaz naturel Les combustibles fossiles n’ont pas (plus) bonne réputation en raison des importantes émissions de CO2. Mais le propane fait figure d’exception.

C

e produit résiduel est obtenu lors du raffinage de l’essence et du diesel et, de plus en plus, extrait des gisements de gaz, émettant de ce fait moins de substances nocives. Et le biopropane va même plus loin en termes de durabilité ! « Le propane est l’un des combustibles fossiles les moins polluants », analyse Eelco de Graaf, CEO de Primagaz. « Associé à des émissions de CO2 relativement faibles, il émet surtout très peu de particules fines, comme le gaz naturel. Le propane est donc très propre par rapport aux combustibles fossiles classiques. C’est une solution d’appoint idéale quand les panneaux solaires et

pompes à chaleur ne suffisent pas. » D’autant que les pompes à chaleur sont souvent déconseillées dans les logements mal isolés. Le propane peut donc faire la différence. L’aspect durable du propane ne doit pas être sous-estimé, il présente d’autres avantages. Il s’agit d’une solution énergétique très fiable, abordable également, qui trouve de multiples usages de la cuisine au chauffage de la maison et de l’eau. C’est donc une bonne alternative au mazout. « Le propane offre en fait tous les avantages du gaz classique », poursuit Eelco de Graaf, « sans nécessiter de raccordement au réseau de

gaz. De nombreux ménages belges n’y sont pas raccordés. Ils peuvent dès lors utiliser du propane livré en bouteilles ou citernes. » Mais ne nous voilons pas la face : la combustion du propane entraîne certes moins d’émissions de CO2 que celles du mazout ou diesel, mais elles ne sont pas inexistantes. C’est là que le biopropane va plus loin : « il est extrait de matières premières durables et renouvelables, comme des déchets et résidus additionnés d’huiles végétales et de graisses animales », explique Eelco de Graaf. « Le biopropane est beaucoup plus propre que le propane ! La réduc-

tion des émissions de CO2 peut aller jusqu’à 80 %. Primagaz ambitionne de fournir uniquement du biopropane d’ici 2040. Et à terme, nous voulons nous tourner vers du biopropane uniquement extrait de déchets résiduels. » Si Primagaz se concentre sur le biopropane, c’est qu’il entend ainsi contribuer à la réalisation de l’ambition climatique européenne d’être totalement neutre sur le plan énergétique d’ici 2050. « C’est une excellente ambition », conclut Eelco de Graaf. « Et je suis optimiste : je pense que nous pouvons y arriver si nous trouvons un moyen de travailler ensemble. »

Depuis plus de 60 ans déjà, Primagaz fournit et distribue des solutions pour l’énergie, la chaleur et le confort. L’entreprise se concentre sur le propane et le butane en bouteilles et citernes. D’ici 2040, Primagaz entend fournir uniquement du biopropane, qu’elle distribue déjà. Primagaz approvisionne les particuliers, mais aussi les industries et moyennes entreprises. Chaque année, plus de 700 000 bouteilles de gaz Primagaz sont commercialisées par le biais d’un réseau de 1 000 points de vente de bouteilles.

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4 MODE DE VIE

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Destination multifonctions ! Cohabitation, télétravail, meilleure gestion de tous les espaces de la maison, grand bol d’air confiné… la crise de la COVID aura modifié nos vies, nos habitudes et nos habitats en profondeur. Pour des résultats durables, dans tous les sens du terme ? Peut-être bien…

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vant, c’était facile : un employé travaillait au bureau, et non chez lui. Donc la pièce « bureau », si l’habitation en possédait une, se voyait généralement squattée par les jouets des enfants, les factures à trier, ou les vêtements hors-saison. Mais ça, c’était le monde d’avant ! « Maintenant, avec l’essor du télétravail, les choses ont bien changé », confirme François-Michel Brismoutier, architecte de plus en plus souvent confronté à des clients en manque d’espace. « Les gens nous demandent fréquemment de penser un vrai espace de travail. Ce ne doit pas spécialement être un bureau, cela peut aussi prendre la forme d’une partie d’une autre pièce. Chaque mètre carré est devenu encore plus précieux. » Et quand on ne dispose pas de suffisamment d’espace pour se créer un ou des bureaux à temps plein, la solution réside alors dans des espaces « multifonctions », qui seront utilisés successivement comme lieux de travail et de vie. Avec, à la clé, une discipline de fer pour ne pas mélanger les genres et les moments de la journée. « Il ne faut alors rien laisser traîner dans ce type d’espace. Raison pour laquelle l’aménagement de systèmes de rangement bien pensés devient de plus en plus fondamental. Une chose est sûre : les gens ont repris possession de leur maison durant cette période. » S’ils ont repris possession de leur habitat, les gens ont aussi pris conscience de la nécessité d’adopter des compor-

Un bon environnement de travail à l’extérieur réduit le stress émotionnel de 30 % au moins. — Andreas De Smedt, concepteur du « Notadesk »

tements de travail sains. En d’autres termes, la position assise, à l’intérieur, à longueur de journée, ne représente pas le cocktail idéal pour l’épanouissement et le confort des vertèbres. Voilà pourquoi des initiatives flexibles, pensées pour pouvoir travailler aussi dehors, voient de plus en plus le jour, avec un certain succès. C’est notamment le cas

du « notadesk », bureau mobile pensé pour des espaces réduits, favorisant la position debout, que l’on peut facilement déplacer, et même utiliser à l’extérieur. « Nous avons pu vérifier ‘‘l’effet Corona’’ », confirme Andreas De Smedt, le Belge à l’initiative du concept. « Notre chiffre d’affaires a été multiplié par trois ! »

Le constat d’un succès qui se double d’une stricte vérité scientifique : « un bon environnement de travail réduit le stress émotionnel de 10 % au moins en intérieur, tandis que le chiffre grimpe à 30 % quand on bosse dehors. De plus, pouvoir travailler à l’extérieur, c’est la garantie d’un environnement très épanouissant, avec toutes les conséquences en matière de hausse de productivité. » Et après ? Va-t-on reprendre la route au même titre que les habitudes du passé ? Notre architecte n’en est pas persuadé. « De nombreuses personnes ont désormais pris l’habitude de travailler chez elles quand c’était possible, au moins en partie. Dans un environnement créé presque sur mesure pour elles. D’autant que les employeurs constatent que le télétravail ne fait pas baisser la productivité ! » Enfin, un aménagement de la maison davantage tourné vers le télétravail devrait également diminuer la pression automobile. « À un moment où on déplore de plus en plus les encombrements routiers et leurs conséquences en matière de pollution, le travail à domicile me parait être une excellente option. Et on remplacera utilement les ‘‘moments de transition’’ passés dans sa voiture par des moments tournés vers la pratique d’un sport. » Moralité : tout est lié. Logique, finalement, dans une ère où la flexibilité est devenu le maître-mot. Par Frédéric Vandecasserie


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Le propane est une source facile d’utilisation et économique lorsque votre logement n’est pas raccordé au réseau de gaz naturel : une alternative idéale au mazout pour une rénovation, ou à une pompe à chaleur pour un logement neuf. Optez pour une citerne aérienne avantageuse ou une citerne souterraine discrète. Et avec le biopropane, vous êtes déjà paré pour l’avenir !

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6 SANTÉ

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Une maison saine pour un corps sain Vivre dans un logement sain et confortable demande moins d’efforts qu’on pourrait le penser. C’est aussi beaucoup plus économique que ce que l’on voudrait nous faire croire ! Voici les pratiques à adopter pour bien entretenir sa maison.

3 questions à.

Jean-Baptiste de Mahieu Co-founder, IsoHemp

Comment penser la construction de manière plus eco-friendly ? « En offrant dans un seul produit tous les besoins nécessaires au confort, tels que l’isolation thermique, l’acoustique… Ces besoins sont souvent comblés par des achats technologiques complémentaires onéreux. Il est donc important d’anticiper ses futurs besoins, son impact global sur l’environnement et son investissement long terme. » Quel produit répond selon vous le mieux à ces valeurs ? « Les blocs de chanvre répondent à tous les critères de confort en respectant des exigences environnementales extraordinaires. Chaque bloc de chanvre stocke plus de 3 kg de CO2. Il offre une isolation thermique et acoustique, gère l’humidité et les surchauffes de votre maison tout en étant insensible aux risques d’incendie. » Comment arriver à se positionner sur le marché avec ce type de produit ? « Nos clients se posent des questions sur leurs investissements. Les blocs de chanvre sont le meilleur investissement pour eux. Ils séduisent par leur simplicité de mise en œuvre et par la longue liste de leurs performances. Les architectes, en tant que concepteurs, se tournent aussi de plus en plus vers ces solutions. La construction en bloc de chanvre devient une référence de simplicité et durabilité. »

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obinetterie brillante, plaque de cuisson étincelante, vitres transparentes, parquet ciré, toilettes récurées… votre maison respire la propreté ! Le doux parfum de lavande planant dans l’air peut d’ailleurs en témoigner.

fins publicitaires, de greenwashing », avertit E. Delooz. « D’un autre côté, les huiles essentielles, par exemple, constituent effectivement des produits naturels, mais ce sont des produits hyper concentrés, hyper actifs, vis-à-vis desquels il faut être vigilant. »

Vraiment ? Pas si sûr… Cette odeur qui vous est agréable peut malheureusement être nocive pour votre santé, à l’instar des nombreuses autres substances contenues dans les produits d’entretien ménager. « Nettoyer la maison, c’est assurer un nettoyage qui garantit l’hygiène des lieux et la santé des occupants », explique Étienne Delooz, biologiste et responsable du projet SantéHabitat chez Espace-Environnement ASBL. « Le nettoyage peut déjà simplement être réalisé à l’aide d’un torchon et d’un seau d’eau, pour enlever la poussière notamment. Pour le choix du détergeant, le mieux est de choisir le produit le plus simple possible, qui va se dégrader le plus vite possible, donc exempt de parfums, de conservateurs ou d’additifs qui polluent l’espace intérieur. »

Globalement, les polluants que l’on retrouve dans les maisons sont de trois types : chimiques (fumée de cigarette, matériaux de construction,

Les produits simples, ce sont notamment le savon noir, le savon de Marseille, le bicarbonate de soude ou les cristaux de soude. « Des produits qui, finalement, ne sentent pas. Mais le propre ne sent rien ! C’est un message essentiel à faire passer. Si l’on veut parfumer sa maison, c’est autre chose, mais cela ne correspond pas au nettoyage à proprement parler de la maison. » Pour le dépôt calcaire, l’ajout d’un acide s’avère nécessaire. Mais, encore une fois, un produit simple comme le vinaigre remplit totalement cette fonction. Et attention, « simple » ne signifie pas « naturel ». « Le produit dit naturel étant à la mode, cette appellation est souvent employée à des

SAMI-Lux (Service d’Analyse des Milieux Intérieurs de la Province de Luxembourg). Pour protéger sa santé et celle des personnes les plus fragiles – des enfants en particulier –, l’important est avant tout, et surtout, de renouveler régulièrement l’air intérieur de la maison. Via un système de ventilation mécanique (qu’il faut veiller à entretenir !) ou, tout simplement, en ouvrant les

Le mieux est de choisir le produit le plus simple possible, qui va se dégrader le plus vite possible. — Étienne Delooz

meubles, perturbateurs endocriniens, parfums…) ; biologiques (acariens, moisissures, polluants liés aux animaux domestiques…) et physiques (champs électromagnétiques, radon…). « En fonction des polluants, de leur taux concentration à l’intérieur des habitations et de la sensibilité des occupants, leur action sur la santé sera plus ou moins importante, allant des problèmes respiratoires aux cancers des poumons ou nasopharyngés, en passant par la toux, les allergies, les maux de tête, la fatigue ou encore les infections », prévient Dr. Martyna Kuske, coordinatrice scientifique du

fenêtres. « Il est important d’aérer sa maison au minimum deux fois par jour, trois fois idéalement, 10 à 15 minutes, fenêtres grandes ouvertes », insiste Dr. M. Kuske. Cette façon de procéder permet d’éviter les pertes énergétiques, car elle renouvelle entièrement l’air de la pièce sans refroidir les murs. On évacue ainsi les polluants et l’humidité, en faisant entrer un air plus sec, généralement moins pollué. « Des études ont révélé que les concentrations de polluants à la maison sont souvent 10 fois plus élevées à l’intérieur qu’à l’extérieur, même dans les villes. » Par Angélika Zapszalka


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8 INTERVIEW

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Aurélie Van Daelen

« En déco, ce qui est essentiel, c’est de ne pas se précipiter »

Blogeuse mode, créatrice de contenus et chroniqueuse, Aurélie Van Daelen cultive une passion grandissante pour la rénovation et la décoration d’intérieur. Elle partage avec nous ses trucs et astuces pour transformer son espace de vie en petit nid douillet. Par Angélika Zapszalka


INTERVIEW 9

#FOKUSMAMAISON

A

vec son compagnon Nicolas Godard, influenceur lui aussi, l’ex-candidate de télé-réalité Aurélie Van Daelen a récemment fait l’acquisition d’une maison à rénover. À travers une série de vidéos YouTube, les tourtereaux relatent leur aventure immobilière, pas à pas, depuis la signature du contrat. Propriétaire d’agences immobilières, Nicolas partage notamment des conseils concernant la recherche, l’acquisition et la transformation structurelle d’un bien. Aurélie, quant à elle, se concentre sur tous les aspects liés à l’aménagement intérieur. Maman d’un petit garçon de presque 5 ans, belle-maman du fils de votre compagnon, âgé de 5 ans lui aussi, cheffe d’entreprise active dans la vie et sur les réseaux, comment organises-tu ton temps entre ta vie familiale et ta vie professionnelle ?

« Mon bureau se trouve à la maison. Le matin, on se lève, on prépare les enfants, on les amène à l’école et, ensuite, je reviens à la maison. Je me prépare un café et je monte au bureau pour travailler. Je passe mes appels téléphoniques, je réponds aux e-mails ou je fais de la création de contenu avec Agathe, mon assistante et bras droit. Chaque jour varie énormément en fonction des collaborations. On peut créer du contenu d’intérieur et travailler sur la déco, la beauté, faire des photos. On peut aussi sortir pour une réunion, un brainstorming ou un shooting d’extérieur. On peut passer toute une journée dans un lieu, faire des photos, des stories et des vidéos pour un client, du contenu qu’il pourra ensuite utiliser sur ses réseaux sociaux pendant une durée déterminée. Les journées sont très variées, très chargées et ne se ressemblent pas. »

La lumière et les tons clairs apportent vraiment du bien-être. Comment parviens-tu à équilibrer les sphères privée et professionnelle ?

« J’ai pris une habitude, celle de travailler jusqu’à 15h30 ou 16h. Ensuite, je vais chercher mon fils Pharell à l’école et je me consacre à lui jusqu’au coucher. Il est encore petit, il va dormir tôt, à 19h. À ce moment-là, je peux continuer à travailler s’il me reste beaucoup de pain sur la planche. »

Aujourd’hui, avec tout ce qui se passe, c’est essentiel de se sentir bien à la maison.

3 questions à.

Marie Callens Que représente pour toi la maison, le foyer ?

« La maison est un endroit chaleureux où l’on se sent bien, où l’on se sent, entre guillemets, protégé, où l’on passe du bon temps. Il est important que chacun ait son espace, comme la chambre, le bureau ou la salle de jeu pour les enfants. Un espace zen où l’on peut se retrouver. Pharell me dit souvent qu’il a envie de rentrer à la maison, qu’il a envie d’être à la maison, c’est son petit cocon à lui. Je voulais vraiment une maison très chaleureuse, très cocooning. Je crois que c’est réussi. » Quels sont, selon toi, les ingrédients indispensables qui favorisent le bien-être à la maison ?

« Que chacun ait son petit espace pour y mettre ce qu’il aime, pour y ranger ses affaires, c’est vraiment important. Côté décoration, j’aime beaucoup les tons clairs. La lumière et les tons clairs, selon moi, apportent vraiment du bien-être. Se lever le matin en ayant beaucoup de luminosité, ça joue sur l’humeur. Chez moi, je vais toujours choisir des couleurs très claires, du blanc voire du beige pour les murs ou le mobilier, pour agrandir, rafraîchir et faire entrer la lumière. On se sent mieux dans une pièce complètement blanche plutôt que dans une pièce trop foncée. C’est d’autant plus vrai pour les enfants. La couleur joue énormément sur leur comportement, c’est pourquoi il est important de choisir des couleurs très douces. » Peux-tu nous donner un bon conseil en matière de décoration ? Quel est l’élément essentiel qu’il faut toujours garder à l’esprit ?

« En déco, ce qui est essentiel, c’est de ne pas se précipiter et d’avancer pas à pas. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, il faut d’abord avoir un style en tête, choisir les premiers matériaux, voir si cela fonctionne et ensuite seulement choisir les meubles et accessoires. Je fonctionne énormément avec des mood boards (planche de tendances, NDLR) ou des inspirations photos. D’ailleurs, j’ai un compte Pinterest avec toutes les inspirations déco, les nouveautés, etc. Je me crée des albums pour avoir des idées et ce n’est que quand j’ai une idée d’ensemble que je passe à l’action, step by step. »

La fin d’année est souvent un moment propice pour faire le bilan. Que retiendras-tu de l’année 2020 ?

« Qu’il faut encore plus penser à bien aménager son intérieur pour s’y sentir bien. Étant donné la crise sanitaire, on passe beaucoup plus de temps chez soi. La maison aujourd’hui, le foyer, est plus importante que jamais. Certaines personnes disent que la déco, tout ça, ce n’est pas très important. Je pense au contraire qu’elle fait en sorte qu’on se sent bien au quotidien. Et aujourd’hui, avec tout ce qui se passe, c’est essentiel de se sentir bien à la maison. Je prendrai encore plus le temps de créer un petit cocon bien chaleureux. » Quelles sont tes bonnes résolutions pour 2021 ?

« J’ai déjà fait plein de trucs en 2020, j’ai même arrêté de fumer, je suis très contente ! Mais une bonne résolution, pour ma personne, serait peut-être d’un petit peu plus lâcher prise sur plein de choses. J’aime fournir le travail en temps et en heure et je me donne à fond pour y parvenir. Je pourrais malgré tout lâcher un peu prise. Et je nous souhaite à tous, pour 2021, de reprendre le cours d’une vie normale, de retrouver une vie sociale, de refaire un peu la fête, car je pense que cela manque énormément aux Belges. » Et au niveau professionnel, as-tu de nouveaux projets en vue ?

« Pour l’instant, j’envisage juste de continuer les activités liées à ma société, qui m’occupent déjà beaucoup. J’espère aussi que la maison sera terminée pour 2021. Ou en tout cas pour l’été 2021. On croise les doigts ! »

Chef d’entreprise, Floorify

Quel revêtement de sol va connaître un bel essor en 2021 ? « Les vinyles rigides réalisent de très bons scores. Et même plus, dans le segment des revêtements de sol, c’est la seule catégorie qui enregistre une forte croissance. La principale raison de ce succès est le fait que les vinyles rigides sont une alternative parfaite aux dalles, parquet et produits stratifiés. » Une alternative parfaite ? « Les revêtements de sol en vinyle rigide sont très faciles d’entretien, car totalement résistants à l’eau. Ils offrent également l’avantage d’une simple pose flottante, un atout non négligeable en ces temps de coronavirus, où le bricolage a le vent en poupe. Ce type de revêtements est robuste, tout en étant insonorisant et chaleureux. Son apparence donne un effet très naturel. Enfin, ce revêtement se prête à merveille aux rénovations grâce à sa minceur : les éléments peuvent facilement être posés sur d’anciennes dalles défraîchies. » Quelles tendances voyez-vous en matière de revêtements de sol ? « Il y a tout d’abord la tendance des planches plus longues et plus larges, avec des variations de motifs et des textures naturelles. Il faut imaginer des planches de deux mètres ou d’un format XL. La deuxième tendance est celle, très instagrammable, des motifs en arêtes de poisson que l’on trouve dans les belles maisons de maître. Dernière tendance : celle des dalles XL, qui imitent des matières telles que le béton, terrazzo, ceppo, mais offrent la facilité d’entretien des dalles vinyles. »

Smart Fact. Si tu n’étais pas blogueuse, youtubeuse et créatrice de contenus, tu serais… « On me demande de plus en plus des conseils en matière de décoration. J’aimerais me développer en tant que décoratrice d’intérieur. Avec Nicolas, on souhaiterait acheter des biens, les transformer, les décorer et les revendre clés sur porte, mobilier compris, histoire que le nouveau propriétaire n’ait plus qu’à poser ses valises. »

Des maisons de style Pour une maison avec du cachet, sortez des sentiers battus ! Granges, écoles, usines ou gares offrent des possibilités infinies : hauteurs sous plafond, poutres apparentes, verrières et autres éléments d’origine fourniront une dimension atypique à votre habitation. Ainsi que de belles histoires à raconter.


10 BRICOLAGE

FOKUS-ONLINE.BE

Un été sous le signe du « Do It Yourself » L’été approche, et avec lui l’opportunité de redonner vie à tous ces objets qui trainent dans nos placards. Le « Do It Yourself » (DIY) à partir d’objets de récupération est une pratique qui a la cote. Et pour cause : économique, son potentiel de création est presque illimité.

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’est fou, toutes ces choses qu’on accumule au fil des ans, dans les tiroirs, les garages, les greniers, les abris de jardin et les dressings. Tous ces objets usés ou inutilisés, qui réapparaissent lors des nettoyages de printemps. Et si, plutôt que de les emmener au recyparc ou de les cacher encore un peu plus loin dans les profondeurs de nos habitations, on les relookait, on les valorisait ? Ustensiles de cuisine, mobiliers anciens, pneus usés, composantes d’électroménagers… autant d’éléments qui, pour l’œil entraîné, peuvent servir de bases ou d’éléments constitutifs à de nouveaux meubles, de nouvelles lampes et de nouveaux objets « déco ». « En fait, c’est une tournure d’esprit à adopter », explique Stéphanie Cornet, décoratrice d’intérieur et fondatrice de TRAIT DÉCO, une société bruxelloise spécialisée notamment dans la restauration et l’upcycling de mobilier. « On regarde un objet et on se dit : comment l’utiliser autrement que pour sa fonction initiale ? Une fois qu’on a le truc, il y a vraiment moyen de se marrer. » Et si notre esprit a besoin d’un coup de pouce pour changer de mode ? « Internet est une source très appréciée chez les autodidactes. On y trouve plein de blogs orientés DIY, des articles, des vidéos et des tutos. Sinon,

Un petit outillage de base peut être nécessaire : de bons pinceaux, un pistolet à colle, une perceusevisseuse, une petite ponceuse ou encore quelques tournevis. — Sophie Vandenborre, animatrice à l’atelier Grenadine ASBL

il y a bien sûr le bon vieux magazine de déco ou de bricolage. » Comme toute discipline qui se respecte, le DIY englobe un grand nombre de pratiques, qui peuvent nécessiter des compétences, une expérience et un outillage bien différents. L’upcycling, c’est-à-dire la valorisation d’un objet via un changement de fonction, n’est pas nécessairement le point de départ idéal, surtout si on n’est pas (encore) habile de ses dix doigts. « Je pense que pour débuter, il vaut mieux ne pas se lancer trop vite, ni voir trop grand », explique Sophie Vandenborre, animatrice à l’atelier Grenadine ASBL, qui propose des tutos et des formations sur le thème de la récup’. Pour elle, l’embellissement d’objets existants peut être une bonne

porte d’entrée, car on arrive vite à de chouettes résultats, avec peu de temps et peu de matériel. « Rassemblez les objets et le mobilier que vous aimez moins. Puis, regardez sur les sites ou dans les magazines de la grande distribution ce qui vous plait, et comment, en utilisant par exemple les bonnes couleurs, vous pourriez y arriver avec vos anciens objets. Ça vous donnera l’impression d’aller vers du neuf. » Très vite, un petit outillage de base sera cependant nécessaire, même pour le néophyte : « de bons pinceaux, un pistolet à colle, une perceuse-visseuse, une petite ponceuse ou encore quelques tournevis. » Certaines organisations mettent également à disposition du plus gros outillage aux passionnés.

Écologique, économique, accessible à tous, le DIY peut aussi constituer une activité conviviale, qui en plus de valoriser les objets, valorise celui qui se découvre de nouvelles compétences. « Pour ceux qui veulent apprendre et évoluer, il existe de nombreux stages et formations, où l’on peut acquérir de nouvelles techniques et recevoir de conseils », explique Stéphanie Cornet. Encore une fois, internet recense nombre de ces organisations. « Mais un coup de fil dans une ressourcerie ou son administration communale permet parfois d’avoir rapidement des pistes concrètes dans sa région », analyse Sophie Vandenborre. Alors, prêt à franchir le pas ? Voici deux pneus usés qui pourraient, avec un peu de mousse et de jolis tissus, faire d’excellents sièges de jardin. Et, avec de la corde, pourquoi ne pas transformer cette vieille chaise plastique en balançoire ? Une échelle de lits superposés peut très bien faire une étagère à fleurs pour la terrasse, non ? Et ne jetez pas trop vite vos vieux sommiers : ils pourraient faire des séparations de jardin bien pratiques. Une question de tournure d’esprit, on vous disait… Par Louis Matagne


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12 CO-LIVING

FOKUS-ONLINE.BE

Venez comme vous êtes ! Colocation, kot, cohabitation, co-living, on ne nous prendrait pas pour des billes ? Qu’est-ce qui justifie autant de noms pour désigner le vivre-ensemble ? Une première piste en matière de co-living : ne pas se disputer pour le ménage, le rendez-vous du plombier ou la déco du salon.

«P

our résumer en quelques mots le co-living, c’est de la colocation, en beaucoup mieux. Ça reste de l’habitat partagé, mais sans les inconvénients » explique Amaury Michiels, co-fondateur de Ikoab et chargé de développement. « Deux différences essentielles avec la colocation. D’abord, les services inclus dans le prix, tels que le nettoyage des communs, voire des chambres, et la maintenance des lieux, du fonctionnement des ampoules à la bonne connexion internet ; ensuite, le bâtiment qui est bien pensé et bien équipé, avec des salles de bain privées, des chambres et des communs joliment meublés, des cuisines équipes, etc. » Mais à l’heure actuelle, la définition exacte du co-living dépend de qui en parle, et à qui. « Chez Ikoab, nous visons essentiellement les 23-35 ans, qui viennent de rentrer dans la vie active. Ils ont peu de mobilier, cherchent un logement tout compris, où ils n’auront pas besoin de s’embêter avec les détails du quotidien : entretien, internet, etc. Ils sont aussi dans une recherche communautaire et n’ont pas forcément le désir de vivre seuls. » « Pour faire simple, le co-living au sens large, c’est un projet incluant un esprit communautaire, des services répondant aux besoins d’utilisateurs et un bâtiment avec des espaces partagés » résume Amaury Michiels, Ikoab. Une manière de rappeler que n’importe qui, indépendamment de son âge et son profil, pourrait avoir besoin à un moment donné de ce type de service transitoire. Il ne faut pas tomber, en

La colocation est temporaire et propice à différents stades de vie. Beaucoup de gens postulant chez nous sont en couple, divorcés avec un enfant, ou retraités. — Youri Dauber, Cohabs

effet, dans le cliché du jeune expat’, venu travailler quelques mois dans les institutions européennes, désireux de faire la fête dès que sonne la fin de la journée. D’autant que des maisons de co-living ont essaimé dans toutes les grandes villes de Belgique, de Liège à Charleroi, en passant par Gand, Anvers ou Bruxelles. Et de fait, il existe toute sorte de maisons, pour accueillir toute sorte de profils. Les Maisons Morton par exemple, au nombre

de 3 à Bruxelles, ont été fondées par une Américaine, qui souhaitait offrir du confort et de l’intimité pour les actifs de tous âges. Alors qu’on voit se développer dans d’autres villes d’Europe des co-living aménagés pour les indépendants et jeunes entrepreneurs, mettant à leur disposition des espaces de coworking par exemple, la Belgique explore d’autres directions.

Un acteur important du marché, Cohabs, vient justement d’ouvrir une nouvelle maison, dans le quartier du Châtelain à Ixelles. 19 chambres, comprises dans une fourchette de 800 à 1100 € pour 30 à 50 m2. Youri Dauber, le CEO, explique leur démarche. « La colocation est par définition temporaire, propice à différents stades de vie. On s’est rendu compte que beaucoup de gens postulant chez nous sont en couple, ont un ou des enfants, sont retraités ou divorcés, etc. Ils cherchent un logement pour quelques mois. Nous n’étions pas à l’aise à l’idée de les installer avec de jeunes gens de 25 ans, qui n’ont pas le même rythme de vie ni les mêmes besoins. Donc on a imaginé une offre premium, plus luxueuse et confortable, si l’on vient par exemple avec un enfant. Les prix sont plus élevés, mais les chambres sont plus grandes, avec des communs vraiment adaptés : salle de gym et de cinéma, jardin, etc. » Les prix en co-living, y compris pour les offres basiques, se démarquent de ceux de la colocation : 585 € TTC minimum pour une petite chambre chez le prestataire Ikoab. Amaury Michiels : « On dit que le co-living est cher. Mais il serait intéressant de faire le comparatif cela dit. Au loyer d’une chambre en coloc, il faut ajouter les charges, l’assurance, l’internet, l’entretien... Beaucoup de coûts cachés, et s’il faut également acheter du mobilier de base, il me semble que le co-living est plus intéressant. » Et vous ? Prêt à partager votre cuisine ?

Par Julie Garrigue



14 INCITANT FISCAL

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15  % de réduction TVA sur la démolition-construction ! Faites-vous partie de ces Belges qui attendaient impatiemment les mesures de relance du gouvernement pour se lancer dans la construction de leur future résidence ? Non, vous aviez déjà commencé ? Alors jetez vite un œil, vous avez jusqu’au 31 mars pour vous déclarer et bénéficier d’une belle réduction.

L

a TVA pour la démolition et la construction chute de 21 % à 6 %. Le gouvernement l’avait annoncé fin 2020 dans un communiqué de presse, avec pour ambitions affichées de « soutenir le secteur de la construction, qui subit une pression croissante du fait de la crise » et d’augmenter « le pouvoir d’achat des citoyens et des familles » qui pourront « acquérir de nouvelles maisons à moindre coût. » Mais bénéficier de cette réduction bienvenue peut devenir « un peu technique » comme l’explique Olivier Carrette, l’administrateur délégué de l’Upsi, l’Union professionnelle regroupant les promoteurs-constructeurs, les lotisseurs et les investisseurs de Belgique. « Il s’agit d’une mesure temporaire, du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2022, qui concerne les travaux de démolition et reconstruction menés par un propriétaire pour son habitation propre et unique. » 1ère précision donc : cette habitation doit devenir la résidence principale des propriétaires, qui ne peuvent pas posséder, donc, d’autres biens immobiliers. « Les promoteurs peuvent en bénéficier, à condition que les futurs propriétaires, de nouveau, en fassent leur habitation propre et unique. L’autre condition, essentielle, est que l’habitation ne peut pas dépasser les 200 m2. » 2e subtilité donc attention lors des calculs de surface ! Dernier point : le bâtiment peut inclure un usage professionnel, pour peu que plus de 50 % de l’espace soit utilisé pour l’habitation.

Beaucoup de projets ont démarré avant le 1er janvier 2021. Pour ceuxlà, il est nécessaire de déposer sa déclaration avant le 31 mars 2021 ! — Olivier Carrette, administrateur-délégué, Upsi

Pour avoir droit à cette mesure, le propriétaire doit effectuer une déclaration sur le site internet du SPF Finances et gare à ne pas rater le coche, car une 1ère échéance arrive à son terme. Olivier Carrette : « beaucoup de projets ont bien sûr démarré avant le 1er janvier 2021. Et pour ceux-là, il est nécessaire de déposer sa déclaration avant le 31 mars 2021 ! Il faut retenir que c’est la date de la facturation qui compte. Le

cas d’une démolition facturée en 2020 ne donnera pas droit à la réduction de TVA. En revanche, le propriétaire pourra la demander pour la phase de construction, si celle-ci est facturée entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2022. » Et les carnets de commandes des promoteurs et entrepreneurs semblent se remplir, selon l’administrateur de

l’Upsi. « Fin 2020, nous avons vu l’effet de cette annonce du gouvernement, nous nous sommes rendu compte que beaucoup de gens attendaient pour leurs travaux parce qu’ils avaient eu vent de cette nouvelle mesure. On peut parler d’effet de rattrapage aux mois de juin, juillet, août, suite, évidemment, au 1er confinement du mois de mars-avril. Les chiffres se sont maintenus, si ce n’est améliorés entre 2019 et 2020. Le secteur de l’immobilier a montré une très belle résilience. » C’est donc une opération réussie pour le secteur de la démolition et de la construction, qui profitera aussi et surtout aux propriétaires particuliers. Avec toutefois une grande question pour Olivier Carrette : la mesure sera-t-elle prolongée en 2023 ? « Qui dit démolition-reconstruction dit demande de permis. La durée moyenne pour l’obtention d’un permis, aussi bien à Bruxelles, qu’en Flandre ou en Wallonie, est assez longue. Nous avons réalisé une enquête à l’Upsi : la crise de la COVID a prolongé de 6 mois la durée d’obtention des permis, quelle que soit la région concernée. Et c’est pour cela que nous plaidons pour que cette mesure de relance, qui doit prendre fin le 31 décembre 2022, soit prolongée. Parce que si vous devez attendre d’obtenir votre permis, puis démarrer les travaux, et finalement facturer, vous pourriez tomber hors délais pour bénéficier de cette mesure. » Par Julie Garrigue


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TECHNOLOGIE 15

Domotique : les multiples visages de la sécurité La maison intelligente offre bien des avantages, au premier rang desquels on retrouve la sécurité de ses habitants. Des technologies fonctionnelles peuvent prévenir les tentatives d’effraction, mais aussi les risques de chute et les tentatives de piratage.

L

a domotique, soit l’automatisation d’une habitation via l’enclenchement de systèmes électriques, offre plusieurs grandes applications. Cela va du simple confort, à l’amélioration de la communication, en passant par l’optimisation de sa consommation d’énergie. Et puis, bien sûr, il y a la sécurité de l’habitation. Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on associe « domotique » et « sécurité » ? Tout d’abord, on parle de la diminution des risques d’effraction, pour laquelle la demande, elle, ne diminue pas. « Je dirais que 70 à 80 % de mes clients souhaitent l’intégration d’un système d’alarme », annonce à ce propos Basil Putzeis, architecte spécialisé en domotique et fondateur d’AVarchitects. « Le grand classique, c’est la détection de mouvements, extérieur et intérieur. On intègre l’alarme au système domotique et selon le scénario programmé, elle s’active ou non. À partir de là, on peut aussi imaginer de faire clignoter les lampes, allumer la musique très fort, ou faire passer un message dans les haut-parleurs. » Mais le succès de ce genre d’application ne s’explique pas que par un sentiment d’insécurité croissant. « En domotique, il ne faut jamais oublier qu’un outil est multifonctionnel », explique Christian Delhaise, gérant de la société spécialisée en domotique DCE. « Autrement dit, les détecteurs de mouvement installés pour gérer l’éclairage et le chauffage ou les capteurs mis aux fenêtres peuvent être paramétrés en capteur d’intrusion. Si une fenêtre n’est pas fermée, ces capteurs peuvent aussi bien réguler le

chauffage dans une pièce que prévenir l’occupant ou signaler une intrusion. » Ensuite, il y a la sécurité liée aux déplacements des personnes au sein même de la maison. Une problématique qui suscite apparemment peu de demandes actuellement, mais qui pourrait émerger dans les années à venir avec le vieillissement de la

Certains se disent : ‘si je fais une maison technologique, on peut la hacker’. Donc les industriels ont mis en place la norme KNX Secure. — Basil Putzeis, architecte, AVarchitects

population. « Ici, on va plutôt parler de commandes vocales », explique Christian Delhaise. « Une personne à mobilité réduite ou une personne âgée est dépendante de son environnement. Des technologies de reconnaissance vocale permettent une interaction avec la maison. Une personne qui ferait un malaise ou une chute peut ainsi elle

commander d’appeler un proche, ou d’ouvrir une fenêtre pour avoir plus d’air. » Aujourd’hui, il est également possible de placer des capteurs sur les fauteuils roulants. « Ainsi, en cas de chute, on génère une alarme par onde radio. » Enfin, parler de sécurité et de domotique, c’est aussi parler des problèmes de piratage. « En fait, c’est même ce qui inquiète le plus les gens actuellement », signale Basil Putzeis. « Certains se disent : ‘si je fais une maison technologique, on peut la hacker’x. Du coup, les industriels ont mis des choses en place, comme la norme KNX Secure. Il s’agit d’une catégorie de produits qui cryptent les données, entre participants au sein même du système domotique d’une maison, mais aussi entre ce système et l’extérieur. » Et la sécurisation peut aller plus loin : « les industriels commencent à travailler beaucoup en cloud. Concrètement, pour beaucoup de produits, la configuration ne se fait plus localement chez le client, mais sur des serveurs se trouvant chez le fabricant. » Un système qui, non seulement, éclate les risques, mais offrirait aussi plus de confort à l’utilisateur, grâce à une programmation à distance, et à la possibilité de récupérer les données même s’il doit changer d’installateur. Pas de doutes, la domotique a plus à offrir en matière de sécurité qu’on ne pourrait l’imaginer… Par Louis Matagne

« Panic Button » Le « Bouton de panique » est apparemment très apprécié des particuliers. Le principe est simple : faire installer un bouton dans un endroit stratégique, par exemple à côté du lit. En cas de bruit suspect, et selon la préprogrammation, il permettra d’allumer certaines lampes dans la maison ou aux alentours, prenant de court l’intrus. L’occupant pourra faire des vérifications en diminuant les risques, par exemple depuis un étage ou une fenêtre.

Sécurité d’investissement À condition de bien se renseigner, voilà une dernière connexion intéressante entre la domotique et le concept de sécurité. Selon nos experts, en domotique, il vaut toujours mieux passer par un système normatif que par une marque précise. La référence ? La norme KNX, qui regroupe plus de 400 fabricants. Cela permet d’assurer le caractère compatible et évolutif des technologies sur le long terme, mais aussi de changer d’installateur certifié en cours de route.


16 PANEL D’EXPERTS • ACHAT IMMOBILIER

FOKUS-ONLINE.BE

Ne grillez pas les étapes L’acquisition d’une propriété ne s’improvise pas. Et doit se préparer aux niveaux immobilier, bancaire et notarial. Pour en savoir plus, nous en avons parlé avec trois experts de ces secteurs.

Nicolas Watillon

Christine Vermylen

Renaud Grégoire

1er Vice-Président Institut pro. des agents immobiliers

Porte-parole Banque Argenta

Porte-parole Notaire.be

Quelles sont les démarches à accomplir, dans votre secteur, avant un achat immobilier ? « Pour une visite immobilière réussie, il y a deux choses à faire avant. La première est de consulter son banquier pour avoir une idée de ses capacités financières. La seconde est se renseigner auprès de son notaire pour préparer l’opération. Trop souvent, je remarque que des gens visitent un bien avant ces deux étapes et y réfléchissent après. Alors que c’est l’inverse qu’il faut faire ! L’achat d’un bien immobilier ne s’improvise pas. Je résumerai donc en disant qu’il faut d’abord se précipiter pour se renseigner plutôt que se précipiter pour visiter. En d’autres termes, il existe un ordre dans les choses à faire, et il faut le respecter. »

« Le meilleur conseil que nous donnons à nos clients est de s’adresser au directeur de l’agence bancaire avant de partir en quête d’une maison. Pour connaître le budget dont ils disposent, et donc de déterminer leur capacité d’emprunt. Le client ne doit pas perdre de vue deux questions fondamentales dans le cadre de sa future acquisition : quel est le coût global de l’achat immobilier ? Un budget de rénovation est-il nécessaire ou non ? De manière générale, dès que le client a une idée de la propriété qu’il souhaite acheter, il peut recontacter le directeur d’agence pour personnaliser la simulation et la mettre les détails au point. »

« Schématiquement, le notaire évite aux acheteurs de s’engager tête baissée ! Notre société est de plus en plus basée sur l’immédiateté. Mais un emballement trop rapide, peu réfléchi peut vous mettre dans une situation délicate. Donc, le notaire va cadrer les éléments essentiels : les sécurités administrative, fiscale et urbanistique. Par exemple, il pourra gérer un cas où les apports des deux membres d’un couple seraient différents. Il est aussi là pour envisager les situations compliquées. Une séparation en cours de processus d’achat par exemple. En résumé : le notaire vous aidera à ne pas vous mettre en danger. »

Au vu des circonstances actuelles, quels changements observez-vous dans la façon de procéder de vos clients ? « La Covid a joué un rôle d’accélérateur de la digitalisation. On n’avait pas trop le choix : c’était d’abord la visite virtuelle. Puis la visite réelle, une fois que cela a été possible. Je constate que les gens ont pris le pli depuis ! C’est-à-dire qu’ils font d’abord une visite virtuelle leur permettant d’arriver à la visite réelle en toute connaissance de cause quant à ce qu’ils vont voir. Cela évite donc des déplacements inutiles. Si je reprenais ma casquette d’agent immobilier pour quelques minutes, je vous dirais que je ne vends plus de bien sans visite virtuelle au préalable. C’est bien plus constructif de travailler de cette manière. »

« Le déroulement des opérations n’a pas vraiment varié, non. Les demandes de crédit se sont passées comme prévu, en dépit de la crise et de ses nombreuses conséquences. Lors de la première fermeture de mars, avril et mai, tout s’est bien entendu arrêté. Mais à partir du mois de juin, nous avons assisté à un rattrapage sur le marché et les demandes ont très fortement augmenté à court terme. En général, nous constatons que les clients continuent d’acheter, et que le marché de l’immobilier et du crédit n’est pas au point mort. Pour l’instant, les demandes sont revenues à la normale, conformément aux attentes. »

« Pandémie oblige, il y a moins de biens à vendre, mais de nombreux candidats malgré tout, qui sont tentés de faire une offre trop rapidement. Par ailleurs, la période Covid a vu l’arrivée de la signature des actes à distance. Même si ce système est efficace, j’espère qu’il ne va pas trop se systématiser. L’achat d’un bien représente aussi un contact humain. Et puis, parfois, l’organisation pratique et technique prend le pas sur le fond des choses. Dommage pour un achat aussi important que celui-ci. Mais une chose reste certaine : peu importe la méthode de signature, la responsabilité du notaire reste totale. »

L’immobilier est-il toujours une valeur refuge, en ces temps de COVID ? « Bien sûr, l’immobilier reste une valeur refuge, surtout avec la baisse continue des taux d’intérêt. Et puis, la crise a peut-être écorné un peu plus encore la confiance qu’ont les gens dans les institutions bancaires. Pour autant, il faut distinguer deux types de public dans le cadre des achats immobiliers : les investisseurs avec de réels moyens financiers et les particuliers, disposant d’une plus petite bourse. Pour eux, cela devient tout de même de plus en plus complexe d’obtenir des prêts. Et pour cause, les banques exigent de plus en plus l’apport de fonds propres avant d’accorder le sacro-saint prêt bancaire. »

« Oui, l’immobilier reste un investissement refuge. Dans le détail, il faut d’abord observer le prix général de l’immobilier, toujours basé sur l’offre et la demande. De là, on observe que l’une et l’autre continuent à très bien se porter. Ce sont les acheteurs et les vendeurs qui déterminent le prix de la propriété et fixent la valeur du compromis. En tant que banque, nous utilisons presque toujours cette valeur de compromis pour fixer la hauteur d’un prêt. Dans certaines situations, il peut arriver que l’on ait recours à une confirmation supplémentaire. Obtenir l’estimation d’un évaluateur externe, par exemple. »

« L’offre est donc un peu retombée (environ 5 %), cela se traduit par une pression à la hausse sur les prix. Il y a un an, les investissements immobiliers allaient bon train. On note maintenant une légère baisse, guidée par une prudence compréhensible : l’incertitude quant à l’avenir. En revanche, ceci n’est vrai que pour les acquisitions de type ‘‘investissements’’, non pour les résidences principales. Les gens ont cherché à mieux s’installer, notamment en dehors des villes et le constat est là : le marché des résidences secondaires en Belgique, lui par exemple, reprend des couleurs ! »

Par Frédéric Vandecasserie

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14/01/2021 10:34:39


La crise a été bénéfique pour le secteur immobilier Emmanuel Deboulle, Business Development Manager WallonieBruxelles de ERA Belgium évoque la situation du secteur immobilier en pleine crise sanitaire.

Comment avez-vous vécu la crise ? « La première impression pour tout le secteur a dû être la même : la peur. Mais, aujourd’hui si l’on tire le bilan, on remarque que la crise a été bénéfique. Ce fut une opportunité. Nous n’avons par exemple jamais eu un meilleur trafic sur notre site internet que durant le premier confinement. Il y a également eu une remise en question sur la manière dont nous travaillions. » Avez-vous également ressenti des changements d’attitude chez les acquéreurs ? « Effectivement, à la fin du premier confinement, nous avons connu un véritable boum. Confinés, les gens ont dû changer leurs habitudes de travail. De nouveaux besoins se sont créés. Il a fait très beau durant cette période. Ce qui a poussé les gens à se tourner vers des biens avec terrasse ou jardin. Durant le second confinement, toute la famille s’est généralement retrouvée en télétravail à la maison. Les acquéreurs ont donc souhaité pouvoir disposer d’un coin bureau intégré. Tout ceci s’est d’ailleurs ressenti dans la hausse des prix de certains biens : 3,7 % en Wallonie et 4,9 % à Bruxelles. »

Quels défis attendent le secteur immobilier à l’heure actuelle ? « La digitalisation ! Il est ainsi primordial de se munir d’un CRM puissant pour offrir un service professionnel adapté pour chaque client. Cela facilite également le partage d’informations entre les différentes agences quand vous êtes franchisé. Vous avez à la fois un service local et national à offrir aux clients ainsi qu’une facilité de suivi des prospects de A à Z. Au niveau du marketing, cette digitalisation joue également un rôle crucial. Pour présenter des biens correspondants aux recherches des candidats-acquéreurs, il est notamment important d’investir dans des campagnes comme celles que propose Google Display. Enfin, la digitalisation nous permet également de développer une énorme base de données avec des analyses et des chiffres concrets sur le marché de l’immobilier. C’est grâce à cela qu’il nous est possible de sortir des baromètres sur l’évolution des prix en Belgique en partenariat avec des universités comme la KULeuven. »

national belge ? « Tout à fait ! La colonne vertébrale de notre pratique est devenue cette digitalisation et notre système CRM dont doit disposer chaque franchisé. Le métier d’agent immobilier est un métier souvent très individuel. Il est donc nécessaire d’avoir un coaching personnalisé pour augmenter le chiffre d’affaires. Avec la multitude de connaissances que le métier demande, les agences indépendantes qui existent depuis 5 à 10 ans se rendent compte qu’elles doivent se faire aider. D’où l’avantage de leur franchisation ! La franchise n’est pas une cinquième béquille, mais un accélérateur. »

Cette digitalisation favorise-t-elle un

Croyez-vous que l’ubérisation que l’on constate dans pas mal de secteurs d’activité pourrait atteindre le secteur immobilier ? « Je n’y crois pas trop. Le contact humain fera toujours partie du travail de l’agent immobilier. Les gens sont d’ailleurs toujours en demande. Je dis toujours que la qualité du métier repose sur trois choses : l’aspect national, l’aspect local et l’agent immobilier en lui-même. Cela ne disparaîtra pas, mais ça va devenir plus concurrentiel. Il est donc important de travailler

positionnement plus aisé sur le marché

de manière professionnelle. »

Qui sommes-nous ? Fondée aux États-Unis en 1972, ERA est active sur le marché immobilier belge depuis 1995. Notre groupe compte plus de 2 300 agences dans 35 pays. ERA Belgium est un réseau d’immobilier résidentiel disposant de plus de 105 agences immobilières ERA et plus de 500 agents immobiliers et employés (indépendants). Chaque année, nous réalisons plus de 6 000 ventes et plus de 3 500 locations. ENTREPRENEURS PASSIONNÉS RECHERCHÉS ! Vous êtes un entrepreneur motivé et passionné par l’immobilier ? Bonne nouvelle : ERA recherche actuellement des agents immobiliers ambitieux et confirmés qui souhaitent évoluer vers l’ouverture de leur propre agence, mais aussi des agences existantes qui souhaitent passer à la vitesse supérieure grâce à la notoriété d’ERA, notre coaching et notre marketing.

ENVIE D’EN SAVOIR PLUS ?

Contactez Emmanuel Deboulle, Business Development Manager Bruxelles et Wallonie au 0478 982 898 ou via emmanuel.deboulle@erabelgium.be.


18 INTERVIEW

FOKUS-ONLINE.BE

Valentin Cogels

« Un bon agent immobilier est irremplaçable » CEO d’Immoweb depuis 2016, Valentin Cogels poursuit inlassablement son pari : transformer une entreprise extrêmement rentable en partenaire fiable pour tous les acteurs du secteur immobilier, des acheteurs aux agences.

Valentin Cogels, cet automne cela fera 4 ans que vous avez pris la tête d’Immoweb. Quel souvenir gardez-vous de votre arrivée ?

« La particularité, en arrivant chez Immoweb, c’est que l’entreprise était déjà bien établie et se portait très bien financièrement. Pourtant, il nous semblait qu’un virage à 180° était nécessaire. L’entreprise avait perdu le fil en matière d’innovation et de marketing. Ce n’était pas bon signe, dans le sens où ça remettait en cause la manière dont nous nous occupions de nos clients. » Vous voulez dire qu’il fallait remettre l’utilisateur au centre de l’attention ?

« Aujourd’hui, Immoweb n’affiche plus qu’une seule valeur : la confiance. C’est le climat que nous voulons absolument établir à tous les niveaux. D’abord au sein de la société, où les employés doivent se sentir libres de créer et de partager leurs idées. Ensuite entre notre compagnie et ses clients, que sont les agences et les annonceurs privés. Enfin entre les agences elles-mêmes et leurs clients. Vous savez, quand une personne achète un bien immobilier, dans ce processus très concret, il n’y a rien de plus important que la confiance. » Finalement, quelle place voulez-vous occuper dans le secteur de l’immobilier ?

« Nous sommes une entreprise privée, mais je pense que nous rendons un service d’utilité publique. C’est pour cela que nous devons être qualitatifs, et ne pas nous limiter au strict minimum. » On entend parfois que vous risquez de faire de l’ombre aux agences immobilières.

« C’est vrai, j’ai même déjà entendu que nous voulions ‘ubériser’ le monde de l’immobilier, et remplacer les agences. Or, ce n’est vraiment pas le cas. Pour commencer, 70 % du chiffre d’affaires de l’entreprise vient des agences. Ensuite, je pense sincèrement que

les agents ont une place unique et importante dans le secteur. Notre stratégie, d’ailleurs, c’est de fournir un service aux agents, qu’ils peuvent ensuite utiliser et valoriser auprès de leurs clients. Il ne s’agit pas de fournir des services en direct aux utilisateurs pour qu’ils se passent des agences. Mais cette distinction n’est peut-être pas toujours visible… »

Le volume de transaction perdu de mi-mars à mi-mai a déjà été regagné, c’est dingue. C’est-à-dire ?

« Prenons l’outil d’estimation que nous proposons sur le site, c’est un excellent exemple. On pourrait nous reprocher, en permettant à un particulier d’estimer son bien, de court-circuiter les agences. Le premier réflexe d’un vendeur est d’aller estimer le prix de son bien sur internet en le comparant à d’autres. On facilite donc cette tâche aux utilisateurs. Mais, en fait, ce n’est que de la préestimation. Partout sur notre page il est écrit que, pour affiner la valeur de son bien, il faut passer par un agent. De plus, si l’utilisateur le souhaite, nous l’interrogeons plus avant sur ses besoins et le mettons en contact avec les agences dans sa région. Immoweb crée donc une correspondance entre le vendeur et l’agent. » Donc vous conseilleriez aux gens de passer par une agence pour vendre leur bien ?

« Absolument, et la raison principale est économique. Beaucoup de gens trouvent que le fait de passer par

une agence coûte cher. Or, je pense que lorsqu’on passe par une bonne agence, cela n’a aucune importance. En fait, les professionnels qui y travaillent sont les mieux placés pour tirer le meilleur prix d’un bien. Au final, malgré la commission de 3 %, on s’en tire généralement mieux comme cela qu’en essayant de vendre son bien tout seul. Les agents possèdent en outre un réseau, et connaissent les meilleurs canaux pour faire la promotion d’un bien. » On suppose qu’il y a aussi un avantage adminis tratif à passer par une agence ?

« Les besoins administratifs sont en effet devenus très lourds, avec des compromis de vente toujours plus complexes. Un bon agent se renseigne au cadastre, anticipe les difficultés, obtient les bons documents et monte un dossier solide. C’est aussi pour cela qu’il est irremplaçable. » Vous envisageriez de permettre aux utilisateurs de site de noter les agences, un peu comme sur TripAdvisor ?

« Oui, cela viendra certainement. Comme dans tous les domaines, il y a de bonnes et de mauvaises agences, et notre mission est de créer un climat de confiance dans la transaction. En fait, nous avons déjà lancé une plateforme avec un partenaire, qui s’appelle ImmoReviews, et qui permet aux gens de noter leurs expériences avec un agent. Mais le service a été lancé récemment, et la promotion n’a pas encore été faite à grande échelle. » Finalement, comme se porte le secteur de l’immobilier en cette rentrée ?

« Ça boum, tout simplement ! Pendant le confinement, aux agences qui nous demandaient de diminuer les tarifs (Immoweb a finalement réduit ses tarifs de 50 %, ndlr.), je prédisais que ça allait bien repartir. En gros, le volume de transaction perdu de mi-mars à mi-mai a déjà été regagné, c’est dingue. » Par Louis Matagne


#FOKUSMAMAISON

CHRONIQUE 19

Sophie Pendeville

« Je vends ma maison » Le marché de l’immobilier a repris des couleurs et vous envisager de vendre pour acheter plus grand, avec un jardin pour les enfants et le chien. Oui, mais... Pour vendre vite et bien, quelques règles à respecter.

C

royez-moi quand je vous dis que c’est une situation particulière, de vendre son habitation. Une situation de transition, presque suspendue dans le temps : on voudrait passer au projet suivant, débloquer son budget, mais pas en vendant sous les prix du marché. Sans parler de l’impact émotionnel. C’est difficile de laisser entrer ces inconnus, acheteurs potentiels, pour observer, scruter, juger. Je le sais, je l’ai vécu en 2020. Mon bel appartement devenait trop petit pour ma petite famille, amenée à s’agrandir, il nous fallait plus d’espace. Grâce son super extérieur, il s’est vendu rapidement. Un vrai soulagement pour moi. Mais tout le monde n’a pas cette chance. Dans « Je vends ma maison », ma nouvelle émission, l’équipe et moi accompagnons des propriétaires dans leurs démarches. Et si leur bien se vend parfois tout seul, d’autres fois... Pour ceuxlà, nous mettons en place une stratégie de Home Staging (ou valorisation immobilière), pour non seulement accélérer la vente, mais aussi en augmenter la valeur.

Les clés, les voici. Nettoyer et ranger : pas facile de projeter ses futurs repas de famille au milieu des moutons de poussière et de la vaisselle sale. Ou d’imaginer les soirées en amoureux quand traînent partout les jouets de bébé.

Une stratégie de Home Staging permet d’accélérer la vente du bien, mais aussi en augmenter la valeur. Dépersonnaliser : je me souviens du cas d’une dame adorant le mauve. Si la couleur est jolie, tout le monde ne s’imagine pas vivre au milieu de murs et meubles mauves. L’une des 1ères étapes a été de

mettre un bon coup de peinture. Une couleur neutre, pour ne déplaire à personne. Redéfinir les espaces : le bien le plus atypique que nous avons rencontré est une ancienne tour électrique, vide, jamais aménagée. On pourrait penser que présenter le bien vide est une bonne stratégie, mais il était impossible de s’y projeter. En faisant appel à une société de location de meubles, nous avons apporté une vie dans cet espace indéterminé : ici le coin chambre, là le coin salon... Quelques meubles aident à évaluer les espaces et à imaginer un futur quotidien. Ce sont ces travaux-là qui font que des acheteurs potentiels auront ou non un coup de cœur ! N’en doutez pas : l’un des premiers épisodes suivait une acheteuse compulsive, dont l’appartement, devenu impraticable au fil des années, était évalué à 150 000 €. Entièrement revalorisé par l’équipe de professionnels, il s’est finalement vendu à 185 000 €. Par Sophie Pendeville, animatrice Radio et Télé

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Tout commence avec vous: du choix de votre chaudière Bosch jusqu’à nos techniciens qui sont là pour vous quand vous en avez besoin. Tout ce que nous faisons, nous le faisons en pensant à vous. C’est aussi simple que ça. www.boschvouschauffe.be

*Conditions et chaudières participantes: www.boschvouschauffe.be


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