Fokus Mobilité

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DOSSIER

EST

PUBLIÉ

PA R

MOBILITÉ DANS L'AIR DU TEMPS

SMART

MEDIA

ET

N'ENGAGE

DÉCEMBRE 2015

PA S

LA

RESPONSABILITÉ

JEAN-PAUL GAILLY Pour une mobilité renforcée

DES

ÉDITEURS

NI

DE

LA

THIERRY VAN KAN Le moteur du renouvellement

RÉDACTION

DU

V I F / L' E X P R E S S

MOBILITÉ DURABLE Combiner, c'est gagné

Transport

Pour moins de pollution

Sécurité

Sur les routes d'hiver

Le futur

SERGE STARCKMANN

‘À Bruxelles, 80% du stress dont les gens sont victimes vient du bruit. Imaginez ce que donnerait notre ville avec une moitié de voitures électriques.’

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Le Port de Bruxelles est un acteur de la mobilité Découvrez-le en page 13

Des véhicules hors du commun


2 ÉDITO JEAN-PAUL GAILLY

Pour une mobilité renforcée Pour améliorer la qualité de vie en ville, il est essentiel de travailler sur les défis de mobilité. Les solutions? Entre technologies et sensibilisation du citoyen, il ne nous reste plus qu'à trouver un mobile. TEXTE JEAN-PAUL GAILLY, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE BRUXELLES MOBILITÉ

EN MÊME TEMPS, la mobilité vit des

À

la croisée de nombreux enjeux, la mobilité reste un défi permanent dans nos grandes villes. Un sujet de préoccupation qui agite en permanence la société, comme en témoigne par exemple la vigueur des débats sur le piétonnier à Bruxelles. Support de nos activités, la mobilité s’immisce dans notre sphère intime. Chacun expérimente ainsi des déplacements dans son quotidien.

bouleversements inédits. Poussée par l’évolution de nos modes de vie, par la « digitalisation » de la société et par l’émergence de nouveaux acteurs, elle mute vers un foisonnement complexe de comportements, d’offres et d’organisations. Les frontières traditionnelles, par exemple entre « usagers » et « opérateurs » ou entre transports publics et voitures individuelles sont chamboulées. Si les smartphones ont ouvert la porte à de nouveaux services, les habitudes et attentes des consommateurs ont aussi changé. L’usage prend le pas sur la possession dans nos grandes villes, comme en témoigne le succès croissant des véhicules partagés. CES BOULEVERSEMENTS RAPIDES sont porteurs de menaces autant que d’opportunités. D'un côté, la domination d’acteurs aux pratiques « disruptives », les risques qui pèsent sur la protection de nos vies privées, la précari-

sation des conditions de travail du personnel représentent les menaces

La technologie, seule, ne peut résoudre tous les défis de mobilité les plus souvent citées. De l'autre, la technologie offre des possibilités d’échanges d’informations, de partage d’infrastructures ou de véhicules, de réduction de nos impacts, etc. Des actions positives encore insoupçonnées il y a quelques années! MAIS LA TECHNOLOGIE, seule, ne peut

résoudre tous les défis de mobilité. D’autres dimensions doivent guider nos réflexions. Ainsi, la participation des citoyens, par des processus de

co-construction, apparait comme un élément-clé, tout comme la communication. La capacité à transformer des projets en un récit qui touche au quotidien des gens est fondamentale. Plus largement, de nouvelles formes de stimulation et d’accompagnement aux changements sont à développer: « coaching mobilité », gratification des pratiques vertueuses, apprentissage par le jeu, etc. LA RÉUSSITE DE nos politiques passera aussi par la capacité à réinventer nos processus de collaboration: entre acteurs publics, et aussi avec le privé. Des plateformes telles que la « Fabrique des mobilités » en France ou « Beter Benutten » aux Pays-Bas répondent à ce besoin de transversalité. Une approche multiple, technologique et comportementale, s’impose donc pour transformer les évolutions en cours en réelle « Smart Mobility » et améliorer ainsi la qualité de vie dans nos villes.

Bonne Lecture

Camille Constant, Project Manager

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CONTENU... 04 En bonne voie!

DÉCOUVREZ-EN PLUS SUR

05 Combiner, c'est gagné! 06 Pour un hiver routier pas trop salé

04

05

08

09

08 Interview: Serge Starckmann 10 Des véhicules hors-normes

FOKUS-WALLONIE.BE

12 Moins de camions, moins de pollution 14 Le moteur du renouvellement

MOBILITÉ


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4 FUTUR INFRASTRUCTURE

En bonne voie!

Penser à des moyens de transports écologiques, c'est primordial. Mais se pencher sur des infrastructures vertes est tout aussi essentiel. La réalisation et l'existence de ces dispositifs influencent une ville, pour des dizaines d’années. TEXTE ANNE-SOPHIE NOELEN

S

’interroger sur la combinaison, la concrétisation et l'intégration des infrastructures des moyens de transports dans notre paysage urbain est indispensable. BIEN QUE LA circulation routière soit

inévitable et de loin, la plus importante, d’autres transports connaissent un développement fulgurant depuis quelques années. Le vélo par exemple! Les pistes cyclables, vertes et durables, dessinent notre futur et contribuent à des perspectives positives en termes de mobilité de demain. Les infrastructures consacrées au vélo, nous donnent le loisir et l’opportunité d’effectuer des trajets de courte ou moins courte durée entre notre lieu d'habitation et notre travail ou un lieu de loisir et de divertissement. LE RAVeL (Réseau Autonome des Voies

Lentes) fait partie de ces institutions favorisant une réponse aux questions de mobilité du futur. Elle s’engage à proposer toujours plus d’itinéraires socialement, économiquement et naturellement responsables, dispatchés sur tout le sol belge. Dans une vision ambitieuse, le RAVeL constitue un acteur majeur dans la réalisation de chemins internationaux, en étroite collaboration avec l’Association Européennes des Voies Vertes. Autrement dit, le vélo n’a pas de frontières et encore moins de limites. ACTUELLEMENT, NOUS COMPTONS pas moins

de cinq grands itinéraires, qui devront prochainement céder leur place à de tous nouveaux circuits. En effet, dix

projets verront le jour, pour satisfaire nos besoins mais aussi participer à cette politique de structures vertes et écologiquement efficaces. CONCERNANT LA DÉGRADATION des routes, des perspectives sont à promouvoir. Effectivement, des efforts doivent être fournis. Quelles sont les alternatives? Des solutions comme l’intermodalité voit le jour. Le principe? L'utilisation de plusieurs modes de transport au cours d'un même déplacement. Son but: rendre le passage d'un mode de transport à l'autre aussi naturel et facile que possible! AUTRE PROBLÉMATIQUE à mentionner en cette période hivernale: les manquements concernant l'épandage de sel. Si la Belgique n’est que très rarement enneigée, elle semble toutefois rencontrer de sérieuses difficultés à assurer le dégagement des routes et par la même occasion, à assurer la sécurité des citoyens. Cette année, la ville de Bruxelles s’est dotée d’un petit bijou de technologie pour parvenir à un meilleur service d’épandage. Et pour cause, elle a opté pour des GPS indiquant la quantité à étendre, et les zones où il faut se rendre. Exit l’épandage à l’aveugle! DÉFI OU VÉRITABLE projet à venir?

L’avenir nous le dira. En cas de panne de voiture ou crevaison de vélo, n'oubliez pas vos jambes! À pied, on évite les embouteillages et les dépenses liées à l’entretien d’une voiture. Si c'est gratuit, on dit oui!

L'intermodalité rend le passage d'un mode de transport à l'autre aussi naturel et facile que possible


DURABILITÉ ACTUEL 5

Combiner, c'est gagné!

ET LE VÉLOMOBILE?

La mobilité est une question complexe. Elle exige de repenser entièrement les infrastructures, les dispositifs et le fonctionnement global. On aborde sans cesse l’enjeu de la mobilité verte, un défi pour les conducteurs et les piétons, actuels et futurs. TEXTE ANNE-SOPHIE NOELEN

E

ncouragées, les pratiques en matière de mobilité durable semblent se concrétiser. Un exemple? Le déploiement et le succès grandissant du covoiturage. Depuis plusieurs années, la Belgique favorise cette formule conviviale et hautement responsable qui permet de réduire les coûts liés au transport et de recréer une dynamique sociale séduisante.

LA MOBILITÉ DOUCE est l’opportunité de repenser l'impact sur l’environnement, sur fond de nouvelles initiatives favorisant l’aspect social parfois abandonné. Aujourd’hui, des sites tels que Karzoo, Kotplanet et covoiturage-belgique font la promotion de cette démarche intelligible et offrent une belle alternative à la congestion automobile. Ces outils procurent des lignes de covoiturage et permettent de trouver facilement une possibilité de transport, non loin de chez vous. Facile et pratique, le Belge adore!

le train, le tram ou encore le vélo pour les belges plus sportifs. Dans un souci de valorisation des piétons, la Région de Bruxelles a notamment créé une « carte mode actifs », qui reprend une série de parcours et d’informations relatives aux kilomètres entre deux lieux envisagés. UN AUTRE MOYEN de transport pratique et écologique? Le vélo, l’un des transports phares dans les villes et de plus en plus en dehors de celles-ci. Des

initiatives comme Gracq, Provelo et Empreintes ont engagé des promotions et des stratégies de valorisation pour faire du vélo, un outil efficace et attractif. Ces organisations proposent également des formules permettant la combinaison du vélo avec le bus ou encore avec le train. Astucieux et pratique, cela vous permet d’une part, d’abandonner votre voiture polluante - sauf si celle-ci est électrique ou hybride. Et d’autre part, cela vous oblige à vous remettre, à l’exercice physique!

tion valorisée et pratiquée par de plus en plus de citoyens, qui souhaitent favoriser les trajets durables et en lien avec un monde plus propre et sain, avec moins de pics de pollution. COMMENT S'ORGANISE L’INTERMODALITÉ en pratique? À titre d'exemple, les sites de la Tec proposent des solutions de façon à sortir de cette vision exclusive des transports en voiture grâce à une formule « bus-vélo ». Primo, vous évitez tous bouchons possibles, vous entreprenez une démarche plus responsable et respectueuse de l’environnement. Vous ne devez pas vous soucier de dégoter une place pour votre voiture à l'arrivée. LA BELGIQUE TENTE donc de privilégier la

mobilité verte. Tantôt grâce à la formule d’intermodalité, tantôt grâce à une valorisation de voitures partagées, au détriment des voyages individuels et monotones. Ces modes de transports combinés constituent des solutions concrètes d’avenir pour pallier les problèmes de congestion des autoroutes et du réseau automobile.

AUTRE SOLUTION DE mobilité verte? La

marche à pied! Non seulement, elle constitue une activité physique bénéfique mais en plus, elle fournit une multitude d’avantages. Elle s'inscrit notamment dans le processus d’intermodalité (utilisation de plusieurs moyens de transports au cours d'un même déplacement) qui prend de plus en plus d'ampleur. La marche ne doit pas être perçue comme un réflexe tristement isolé. Elle peut être liée à l’utilisation d’autres transports tels que

EN OUTRE, l’intermodalité est cette op-

DANS CETTE LOGIQUE cohérente, les entre-

La mobilité douce est l'opportunité de repenser l'impact sur l'environnement

prises doivent être mieux informées dans un premier temps et s’engager dans ce projet de mise en valeur de l’intermodalité. Elles se poseraient ainsi comme des alliées directes à la mise en œuvre d’une politique de mobilité plus verte et responsable.

Apparu dans les années 1980 en Europe du Nord, le vélomobile promet depuis longtemps de bousculer la mobilité urbaine. Trouver un compromis entre la maniabilité du vélo et la performance d’une voiture est l’un des paris du vélomobile. Véhicule à pédales et à trois roues, parfois muni d’un moteur électrique, il se caractérise par un habitacle aérodynamique. Tantôt couché, tantôt assis, le pilote profite d’une conduite alliant confort, stabilité et protection. Une solution on-ne-peut-plus verte qui mériterait que l’on se penche encore plus dessus!

UN NOUVEAU CONCEPT DE MOBILITÉ À GENÈVE La ville suisse de Genève pourrait bientôt devenir un milieu définitivement moins accueillant, mais plus fluide, pour les véhicules motorisés. En résumé, un nouveau projet de mobilité établit des mesures spéciales et révolutionnaires dans les zones les plus urbanisées : feux plus longs pour les voitures, ville interdite aux véhicules à certains moments de la journée… Ces règles sont définies par des critères chiffrés: population, emplois, pôles d’attraction comme, par exemple, des centres commerciaux ou de loisirs. Si le test est concluant, il sera étendu à d’autres cités suisses. Avant de sauter les frontières?

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6 FOCUS SÉCURITÉ

Pour un hiver routier pas trop salé

UNE ALTERNATIVE QUI NE LAISSE PAS DE GLACE Une PME grenobloise a mis au point un sel anti-verglas biodégradable et non corrosif. La ville de Grenoble va donc l’expérimenter sur ses voiries et trottoirs durant cet hiver. Dans tous les secteurs, la municipalité va donc tester de nouvelles solutions plus favorables à l’environnement. L’évaluation des résultats suivra au printemps prochain.

Après les feuilles mortes de l’automne, ce sont maintenant le verglas et l’humidité qui se ramassent à la pelle. Avec ses éternels questionnements quant aux bonnes quantités de sel à prévoir, aux moyens de rendre les routes moins glissantes, et aux bons réflexes à observer derrière le volant. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

P

our pallier les soucis de sécurité et assurer le bon déneigement de nos routes, le « Plan Hiver » 2015-2016 a été activé le 14 octobre dernier, et ce jusqu’au 15 avril 2016. Mais est-ce un bon plan? Pour Maxime Prevot, Ministre Wallon des Travaux Publics et de la Sécurité Routière, aucun doute! Il détaille l’opération: « Lors d’un hiver doux, la consommation de sel est inférieure à 50.000 tonnes, lors d’un hiver moyen environ 70.000 tonnes et lors d’un hiver important, plus de 100.000 tonnes. » À titre de comparaison, l’année dernière, 90.000 tonnes de sel ont été épandues. « Et pour cette saison hivernale, 60.000 tonnes de sel sont actuellement en stock dans l’ensemble des régies wallonnes, et 70.000 autres tonnes sont en réserve. »

ET POUR LES PIÉTONS? En hiver, la luminosité faiblit, les usagers de la route voient donc plus difficilement les piétons. C’est en cette période que les piétons sont souvent victimes d’accidents graves. La solution tient en deux axes: voir venir les voitures de loin en sachant que leur distance de freinage peut être plus longue. Et être vu! En portant des vêtements de couleur claire, voire des appendices réfléchissants.

MAIS DE LA THÉORIE à la pratique, il y a parfois de la neige sur la ligne. Notamment car, si le sel est généralement assez efficace, il n’est pas indolore au niveau environnemental. L’accumulation de sel sur les routes et à leurs abords peut aboutir à la disparition d’espèces végétales et animales. UNE ÉTUDE AMÉRICAINE, publiée en

septembre dernier, dans la revue Environmental Science and Technology, avait d’ailleurs démontré, chiffres à l’appui, un impact du sel sur la biodiversité des cours d’eau situés au nord des États-Unis. En outre, le sel peut aussi brûler le feuillage des végétaux, provoquer un dessèchement des racines, ou modifier les propriétés des sols, comme leur perméabilité.

LAME DE FOND Si le Père Noël vous a apporté ce type de cadeau un jour, soit il ne savait pas quoi vous offrir, soit vous habitez une zone très reculée et boudée par les chasseneige. C’est donc nouveau: la lame de déneigement qui s’adapte à la majorité des voitures conventionnelles. Facile à installer, elle pèse quand même une vingtaine de kilos. C’est ce qui s’appelle une alliée de poids face à l’hiver.

L’année dernière, 90.000 tonnes de sel ont été épandues - Maxime Prevot

C’EST POUR CETTE raison qu’il existe aussi des « traitements mécaniques », eux aussi adaptés aux épisodes neigeux: épandages de sable, copeaux de bois, gravillons rocheux... « Ce sont d’autres solutions potentiellement intéressantes », pointe le Ministre. « Mais leur utilisation demande d’autres formes d’expertise. Et puis, on connait aussi plusieurs autres façons de passer un bon hiver routier. » Là, on pense particulièrement à la limitation des

déplacements par temps de neige, le développement de l’utilisation des pneus neige, ou l’usage des transports en commun… quand ceux-ci ne sont pas perturbés, mais c’est une autre histoire! EN OUTRE, lors de vos déplacements

en hiver, il importe surtout d’adapter votre conduite à un environnement généralement plus sombre et glissant. « La meilleure façon de maîtriser un véhicule et d’éviter les dérapages lorsque les conditions routières sont difficiles est de réduire sa vitesse », pointe Benoit Godart, porte-parole de l’Institut Belge pour la Sécurité Routière. « Sur la glace comme sur la neige, les pneus de votre voiture adhéreront mieux si vous respectez une vitesse sécuritaire. Et puis, apprenez à manier le volant, et accélérez avec souplesse en pressant la pédale comme si un objet fragile se trouvait entre votre pied et l’accélérateur. » AUTRE RÉFLEXE ESSENTIEL: le maintien

d’une distance suffisante entre votre véhicule et celui qui vous précède. Comment savoir si l’écart entre les deux véhicules est raisonnable? « Choisissez un point de repère. Et lorsque l’arrière du véhicule qui vous précède passera ce point, comptez combien de secondes il vous faut pour atteindre ce même point. En hiver, lorsque la chaussée est glacée ou enneigée, prévoyez une distance de 4 à 6 secondes », précise Benoit Godart. ENFIN, IL SERAIT peut-être utile de

retourner user ses fonds de pneus sur les bancs de l’école! Car (ré)apprendre les techniques de conduite sur une chaussée glissante demeure un excellent moyen de développer et d’exercer des réflexes qui peuvent sauver une vie. « Pratiquer des manœuvres de freinage, contrôler les dérapages, et savoir comment négocier les virages font partie des notions enseignées dans un cours de conduite hivernale. Nous conseillons fortement ce genre d’écolage », conclut Benoit Godart. Pour que l’hiver blanc ne se transforme pas en enfer noir!


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8 INTERVIEW SERGE STARCKMANN

Zero Emission, Zero Noise Éclectique et électrique parce qu’à la croisée des chemins entre mobilité verte et voiture partagée, la société « Zen Car » tisse sa toile à Bruxelles. Avant d’essaimer sur le reste du pays! Rencontre avec son CEO Serge Starckmann, un patron logiquement connecté sur du 100.000 volts lorsqu’il s’agit d’évoquer le futur de nos déplacements! TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

S

ervice de location de voitures électriques pour de courts déplacements, « Zen Car » propose à chacun de ses abonnés de disposer d’un véhicule électrique, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Sans se soucier du parking, puisqu’une place est toujours accessible pour ses clients. Et sans s’inquiéter du rechargement des batteries du véhicule, cette dernière démarche étant à charge de la société.

Que signifie « Zen Car »? « On pense souvent que notre nom a été choisi parce que nous développons des solutions de mobilité sans soucis, mais c’est bien plus direct que ça. “ZEN” signifie “Zero Emission, Zero Noise”, tout simplement. »

Vous vous positionnez donc sur deux créneaux? Celui de l’écologie et du bruit dégagé par nos véhicules… « Exactement! Ce concept “antibruit” est fondamental pour nous. À Bruxelles, 80% du stress dont les gens sont victimes vient du bruit. Imaginez ce que donnerait notre ville avec une moitié de voitures électriques sur les routes! »

Comment vous différenciez-vous d’autres initiatives privilégiant aussi le partage de véhicules? « D’abord, toutes nos voitures électriques, à savoir des Renault et des BMW, restent les marques les plus performantes en termes de technologies en la matière.

PHOTO IAN HERMANS

Nous sommes donc orientés à 100% vers une mobilité la plus verte possible. Ensuite, si nos concurrents proposent aussi un service de parking permettant de trouver un emplacement le plus facilement possible, nous avons en plus développé des partenariats pour le parking, à la fois en surface et en voie sous-terraine, en accord avec Interparking. »

Une idée de collaboration avec la STIB est sur les rails Quelles sont vos faiblesses? « Nos soucis sont inhérents au fait que nous sommes encore une jeune société. Mais n’épargnent pas nos autres concurrents non plus. Notamment en matière de “one-way”, c’est-à-dire le fait de prendre possession de la voiture à un endroit, et de la laisser à un autre, une fois votre trajet effectué. Nous avions formulé des promesses à ce sujet il y a quelques années, ce qui aurait rendu notre service encore plus simple et attractif. Mais les textes qui auraient permis ce système de fonctionnement à Bruxelles n’ont finalement jamais été signés par la Ministre Brigitte Grouwels.

Ce souci nous a fortement handicapés au départ. »

Vous êtes aujourd’hui uniquement accessibles à Bruxelles. Pourquoi? « La raison est triple: le marché actuel, le potentiel de développement et un choix de notre part. Bruxelles est une grande ville, centrale, attirant beaucoup de monde… C’était logique de commencer là. Ceci dit, si la Wallonie était à la traîne en matière de bornes de rechargement, elle a pris conscience de son retard. Nous avons par exemple récemment été approchés par Liège. Et une ville en Flandre nous a aussi contactés. »

Tout le pays est en train de se mettre au diapason de l’électrique? « Oui, c’est très encourageant. Le contexte de 2011, année où nous nous sommes lancés, a complètement changé. L’engorgement des villes est tel que la prise de conscience est, enfin, forte et exacerbée! Le monde politique n’avait pas bien anticipé les choses en la matière. Mais on rattrape notre retard. »

Vous vous positionnez donc comme un partenaire contre l’engorgement des villes? « Nous n’avons pas cette prétention-là à nous tout seuls (rires)! Mais, selon l’une de nos études, une voiture “Zen Car” remplace huit voitures de particuliers. Parce que les possesseurs d’un véhicule

« Une voiture partagée peut vous faire économiser 4000 euros par an. »

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Les possesseurs d’un véhicule l’utilisent finalement très peu en une journée UN HIVER ÉLÉCTRIQUE

l’utilisent finalement très peu en une journée. Nous disposons actuellement de 54 véhicules. Nous allons bientôt en avoir 150. Cela ne suffira pas à régler tous les problèmes. Mais nous amenons en tout cas une partie de la solution. »

Quelles sont les villes qui vous servent d’exemple en matière de mobilité partagée? « J’ai déjà parlé de l’Italie. En France, l’industriel Vincent Bolloré maille très bien le territoire, même si ses voitures ne sont ni propres ni sexy (Rires). Le Belge a trop longtemps considéré sa propre voiture comme un signe de standing social. Là, il doit comprendre que le bon goût vient surtout d’une utilisation responsable d’un véhicule plus modeste. »

Quel est votre client-type? « 45% de notre chiffre d’affaires vient des visiteurs étrangers en Belgique. Je pense par exemple aux Italiens, dont la culture du partage de véhicules est très présente. Chez nous, la philosophie du partage fait encore défaut. Mais j'imagine que le changement des mentalités sera dicté par l’augmentation de nos soucis au quotidien. Je pense, par exemple, aux familles disposant de deux voitures et vivant à Bruxelles. Ils en parquent généralement une des deux dans leur garage, mais éprouvent les pires soucis pour trouver une place où garer la seconde. Ces gens-là vont comprendre petit à petit qu’une

voiture propre et un véhicule en prêt est peut-être la meilleure solution. »

Qu’en est-il des synergies avec les transports en commun, dont vous êtes le complément idéal? « Avant de nouer des collaborations avec la SNCB, nous essayons surtout de mettre la main sur des emplacements de parking à proximité des gares. Par contre, nous sommes en discussions plus avancées avec la STIB. Notamment pour essayer de trouver des solutions en matière de plateformes intermodales. Je pense à la possibilité d’utiliser “Zen Car”, “Villo” et “Cambio” avec la même carte que celle utilisée pour prendre un transport en commun lorsque vous sortez du métro. À Delta, par exemple. »

Quelle économie représente l’utilisation d’une « Zen Car » par rapport à une voiture particulière? « On peut miser sur 4000 euros d’économie par an. »

SMART FACTS Si Serge Starckmann n’avait pas été CEO de « Zen Car », il aurait été… «… Marchand d’art! J’ai toujours été sensible aux matières proches de la culture. Mais je ne possède pas les connaissances pour faire prospérer une galerie d’art. Sinon, dans la même veine, la décoration d’intérieur m’intéresserait aussi! »

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Une analyse récente a mis l’accent sur les différences entre les véhicules électriques et à essence. Conclusion intéressante: la version électrique est encore plus avantageux en hiver qu’en été! Et plus il fait froid, mieux c’est! C’est le Québec qui tient lieu de meilleure place au monde pour l’auto électrique, l'un des pays où l’électricité est la moins chère. La raison: elle est produite sur place à 99%, et sert en plus de source renouvelable.

FORD FAIT TRÈS FORT Nouvelle déclinaison du concept de « mobilité partagée »: les nouveaux propriétaires d’une voiture Ford peuvent mettre en location leur véhicule auprès d’autres particuliers. Cela permet notamment de rembourser en partie le prêt obtenu chez Ford lors de l’achat du véhicule. Autre expérience menée par la marque américaine: « Go!Drive », en Grande-Bretagne. Le principe: des personnes peuvent emprunter un véhicule électrique Ford Focus ou une Fiesta 1.0 L « Ecoboost », et laisser le véhicule dans l’un des 20 parkings dédiés et possédés en partie par le constructeur, une fois la course finie. Au total, Ford teste plus d’une trentaine de programmes dans le monde.


10 GADGET DÉPLACEMENTS FUTURISTES

Des véhicules hors-normes Comment nous déplacerons-nous en 2050? Arriverons-nous à une volonté de limiter notre empreinte et à instaurer un climat écologique, dont les enjeux auront séduit les terriens? À l’heure actuelle, les Belges se déplacent principalement en voiture. En sera-t-il de même d’ici 30 à 40 ans? On vous emmène vers un rapide voyage dans ce futur, pas très lointain. TEXTE ANNE-SOPHIE NOELEN

Les soucoupes volantes de SkyTran

WalkCar: le skate-board du futur

L'avion solaire Solar Impulse

Extraordinaire! Le SkyTran nous transportera à travers les villes grâce à ses cabines à l’allure assurément futuriste, se déplaçant grâce au principe de suspension magnétique. Concrètement, ce moyen de transport a été développé par la société éponyme, située en Californie, au centre de recherche de la NASA. Israël profite déjà de ce tramway avant-gardiste rapide et écologique, qui se développera rapidement dans d’autres villes.

Les atouts du WalkCar ne manqueront pas de séduire la population. Créé par la société Cocoa Motors, ce skateboard électrique de la taille d'une tablette a tout pour plaire. Cette mini-plaque constitue le moyen le plus petit et surprenant qui vous emmènera d’un endroit à un autre. Tout comme les smartphones, il risque de faire partie intégrante de la vie des citoyens actifs, proactifs et attentifs au respect de leur environnement.

Tout aussi audacieux, le Solar Impulse vous permettra de faire le tour du globe et ce, sans carburant. Vous vous transformerez en véritables globe-trotteurs maîtrisant tous les codes d’un comportement socialement responsable. Ce bijou aéronautique, vous transportera au-delà des bouchons, et bien loin de la pollution. Créé pour voler avec une autonomie infinie, ce projet d'avion solaire tente sa première expérience, depuis quelques mois, sous les hourras des plus curieux.

Kamaz, le camion du futur

Voiture volante

Le trois roues nommé i-road

Avec son look design, ce camion va révolutionner le transport de marchandises. Modulable et privilégiant le gaz naturel, le Kamaz est prêt à envahir notre sphère belge. Synonyme même de l’effort pour le bien-être de notre planète, le Kamaz combine facilité de transport et confort des conducteurs. Totalement écologique, il s’allonge en fonction des marchandises transportées.

Représentant l’un des fantasmes les plus ancrés et anciens de l’homme, la voiture volante prévoit son entrée. Dépassant toutes les attentes et suite à une recherche accrue, cette prouesse technologique facilement manipulable, vous fera voyager dans les airs. Elle bénéficie d’une autonomie de 800 km et se déplacera à une centaine de kilomètre par heure. La réalité et la technologie sont plus susceptibles que jamais de se rencontrer.

Mini et séduisants, de nouveaux engins vont séduire les plus citadins d’entre nous en proposant des véhicules modernes et pratiques. Toyota a conçu un trois roues électrique ingénieux, l’iroad, qui constituera l’un des moyens les plus révolutionnaires pour se déplacer dans le centre ville. Entre la mini-voiture et la petite moto couverte, ce projet de véhicule promet une facilité de parking et fera jalouser les autres conducteurs.


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12 PANEL D'EXPERTS TRANSPORT

Moins de camions, moins de pollution Si la mobilité des personnes physiques est riche d’idées novatrices en tous genres, le transport de marchandises reste, lui, le parent pauvre en la matière. Des experts se penchent sur la question. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

BENOIT MINET RESPONSABLE DE LA CELLULE MOBILITÉ À L’UNION WALLONNE DES ENTREPRISES

PHILIPPE BARRAS DIRECTEUR DE L’UCL EN CHARGE DE LA COORDINATION DES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT URBAINS

PASCAL SMET MINISTRE DU GOUVERNEMENT DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE, CHARGÉ DE LA MOBILITÉ ET DES TRAVAUX PUBLICS

Les camions engorgent les villes, et sont eux-mêmes englués dans le trafic. Une idée de solution?

« La congestion des routes coûte environ 2% du PIB de la Belgique à nos entreprises. En termes de retard et de temps de travail perdu, notamment. La solution tient à la fois à l’aménagement du territoire et à l’accessibilité. Le transport par voie fluviale connait par exemple un fort développement. Par contre, le gros point noir reste l’utilisation du rail. Les transporteurs ne sont absolument pas entendus par la SNCB. Quand on recense les travaux effectués par la SNCB durant ces dernières années, ils ont concerné bien plus de chantiers de démantèlement d’infrastructures que de constructions de nouvelles solutions. Alors que l’avenir du transport de marchandises passe par le rail et l’eau. »

« Dans ce contexte, Louvain-La-Neuve fait figure d’exception car c’est une ville très compacte. Autrement dit, ses fonctions académiques, commerciales et résidentielles se situent toutes dans un rayon d’un kilomètre les unes des autres. En sachant que les entreprises qui, elles, entourent directement la ville, ne sont qu’à deux kilomètres de ce tissu urbain. Les transports sont donc moins engorgés qu’ailleurs, même si nous connaissons aussi des embouteillages. Face à ces soucis de trafic, nous encourageons la coopération entre les magasins qui doivent recevoir des marchandises pour diminuer la pression des camions sur les routes. »

« La Région travaille à diminuer le nombre de camions circulant dans la ville. L’objectif n’est pas de les supprimer. Mais de rationaliser les mouvements et la logistique pour éviter les camions à moitié vides qui handicapent la ville et l’engorgent alors qu’ils ne sont même pas pleins. Il faut aussi repenser la filière logistique pour maximaliser la coordination et encourager la création de dépôts, optimalisant ainsi les livraisons. Mais cela ne se fera pas en une fois. Des solutions sont à l’étude. Nous suivons cela attentivement et mettons progressivement des actions en œuvre. »

Quelles solutions apporter à long terme pour concilier transport et écologie?

« Si on part du principe que le rail et le fluvial constituent des solutions d’avenir pour les transports, tout le débat de l’écologie se porte sur ce que l’on appelle le last mile, c’est-àdire le dernier kilomètre que doit couvrir la marchandise pour arriver à sa destination finale. Et même avec un territoire qui serait traversé dans tous les sens par l’eau et le chemin de fer, il doit de toute façon se parcourir par la route. Pour aller vers quelque chose de plus écologique, je pense par exemple à des livreurs à vélo. Et aussi à mieux remplir les camions, qui pourraient alors desservir plus de magasins en ne consommant pas plus. Au contraire. »

« Encore une fois, nous ne sommes qu’à deux kilomètres de l’autoroute! Donc, la majorité des marchandises qui arrivent à Louvain-La-Neuve terminent leur trajet par camion. Une étude écologique à Louvain-La-Neuve consistait à évaluer la construction d’un entrepôt à la sortie de l’autoroute. Ensuite, le transport entre cet entrepôt et les magasins s’effectuerait à l’aide de moyens de transport électriques. Mais rien n’a encore été conclu. Nous plaidons aussi, bien entendu, pour que la plus grosse partie du trajet d’une marchandise qui arrive à Louvain-La-Neuve ne se fasse pas par la route. Mais, si nous pouvons donner des idées, nous ne sommes pas décisionnaires en cette matière. »

« L’expérience de CityDepot est exemplative à ce titre. En fait, CityDepot relie entre eux les transporteurs, la grande distribution, les commerçants, les firmes spécialisées dans l'e-commerce, les municipalités et les consommateurs, pour proposer la forme de distribution de marchandises la plus efficiente et durable. Concrètement, cette organisation regroupe en un lieu central les marchandises et les livrent ensuite aux commerçants des centres villes. Cela évite trop de camions sur les routes pour ce fameux "dernier kilomètre", et donc aussi un maximum de pollution. Les résultats de six mois de tests sont très bons: on a réduit de 21% le nombre de kilomètres parcourus. »

Les zones piétonnes qui se développent au cœur des villes sonnent-telles le glas des transports « traditionnels »?

« Oui! Une zone plus difficilement accessible pousse les gens à réfléchir à d’autres solutions en termes de transport. Nous observons que, désormais, des entreprises concurrentes se parlent enfin, pour trouver des solutions de coopération. Quand elles doivent livrer dans le même coin, elles affrètent un seul camion au lieu de deux. Sinon, les piétonniers stimulent bien entendu les livraisons à horaires décalés, à l’aide de matériel moins bruyant, pour ne pas déranger le voisinage! La réduction des nuisances sonores est aussi une excellente chose pour redorer le blason du transport routier au niveau écologique. »

« Nous sommes une ville piétonne! Mais la différence entre nous et toutes les autres villes qui s’ouvrent désormais à de larges zones piétonnes, c’est que nous avons pensé à la problématique du transport et à celle de la livraison dès la construction de la cité. Ce qui n’est pas le cas ailleurs. En résumé: nous possédons 18 quais de déchargement, juste à côté des voiries principales. Ces quais sont, en plus, équipés de monte-charges. Bref, la compatibilité entre transport et zone piétonne est optimale. En outre, chez nous, l’accès est aussi possible en surface, mais uniquement de 7 à 10 heures du matin, et ce juste à l’aide de petits camions ou de camionnettes. »

« Les villes changent, c’est inévitable. On travaille à améliorer la qualité de vie pour les habitants. À Bruxelles, le transit nord-sud par les boulevards du centre n’est effectivement plus possible. On aide aussi le développement par le transport fluvial, et par les vélos cargos. Mais même si notre objectif est de le diminuer au maximum, le transport par camions ne va pas disparaître. Nous devons donc organiser la vie de ce secteur important. Un plan de logistique très détaillé sera élaboré dans les années à venir. »


A D V E R TO R I A L

LE PORT DE BRUXELLES, ACTEUR DE LA MOBILITÉ Le transport par la voie d’eau offre une réelle plus-value et le Port de Bruxelles n’a de cesse de chercher des solutions créatives pour désengorger la ville. En 2014, près de 2000 camions ont été évités chaque jour sur les routes bruxelloises grâce au port.

Concrètement, le Port de Bruxelles développe un réseau de plateformes de transbordement le long du canal. Cela permettra d’assurer la livraison des marchandises au plus près de l’utilisateur final et

Le réseau de plateformes comptera deux hubs (en vert sur la carte) situés au bassin Vergote et au bassin de Biestebroeck. Ces hubs permettront le stockage temporaire des marchandises, ainsi que des activités logistiques complémentaires (groupage, reconditionnement, etc.). Ils accueilleront des produits de consommation courante, des matériaux de construction, de la distribution de colis, etc.

La mobilité ne se limite pas aux voitures, deuxroues et piétons, ni même au seul transport de personnes. Elle englobe l’ensemble des paramètres qui facilitent le déplacement des personnes et des marchandises. Toutes les études confirment la croissance de la population bruxelloise dans les décennies à venir. Les pouvoirs publics, dont le Port de Bruxelles, mettent dès lors en place des stratégies pour la gérer au mieux, et la mobilité est au centre des préoccupations.

Entre ces hubs, des points de transbordement (en rose sur la carte) permettront de décharger des marchandises au plus près de leur destination finale.

La plupart des produits consommés dans notre capitale doivent être importés. Tous ces flux entrants, principalement routiers, entravent lourdement la mobilité et pèsent sur la société et l’économie : nuisances sonores, dégradations des voiries, accidents, embouteillages, pollution, etc. Les marchandises arrivant à Bruxelles par la voie d’eau et le rail couvrent une gamme très large de produits, du sable aux bouteilles d’eau, en passant par la farine ou l’essence. Le Port de Bruxelles veut renforcer encore ce rôle de facilitateur logistique.

de recourir à des véhicules de grande capacité. En réduisant ce last mile, on peut faire appel à des véhicules plus petits, plus écologiques et mieux adaptés à la ville. Autre avantage, ces véhicules peuvent être chargés directement depuis le bateau, qui est équipé d’une grue.

d’ainsi réduire les coûts du last mile (post-acheminement, transport entre le dernier transbordement et la destination finale), qui reste généralement routier. Plus cette distance de post-acheminement est longue, plus la rentabilité économique impose

Par ailleurs, le Port est l’un des partenaires du projet européen LAMILO (LAst MIle LOgistics), qui a mis en place depuis septembre 2014 un service de distribution urbaine, organisé par la société CityDepot grâces aux installations du Port de Bruxelles, qui connait un développement rapide. Une preuve supplémentaire du rôle crucial du Port pour une mobilité durable à Bruxelles.

TOUTE LA VILLE Y GAGNE

Les Bruxellois connaissent bien le port de Bruxelles qui s’étend tout au long du canal. A l’heure où l’on parle beaucoup du développement durable, le port est un atout considérable pour la ville. Le trafic fluvial généré par le port représente annuellement 625 000 camions en moins dans les rues de Bruxelles. C’est par le port que ce fait une grande partie de l’approvisionnement en denrées alimentaires et agricoles, en produits pétroliers, en matériaux de construction et produits métallurgiques. Le port devient un centre logistique intelligent au profit de la mobilité. De plus, le port est pourvoyeur d’environ 12 000 emplois directs et indirects.


14 CHRONIQUE THIERRY VAN KAN

Le moteur du renouvellement

Plus durable, plus sûr, plus pratique: tels sont les défis du secteur automobile. Sa réponse: renouveler et innover. Chaque nouvelle génération de véhicules apporte son lot de technologies et de solutions innovantes. Un renouvellement encouragé par les voitures de société. TEXTE THIERRY VAN KAN, PRÉSIDENT DE FEBIAC, FÉDÉRATION BELGE DE L'AUTOMOBILE & DU CYCLE

A

ucun secteur économique n'innove autant et aussi vite que l'automobile. Mais ces efforts ne seront productifs que si le marché les valorise. En clair: les nouvelles technologies doivent trouver une clientèle tandis que le vieillissement du parc doit rester limité. À CET ÉGARD, les voitures de société ont

une importance capitale: véhicules de dernière génération, récents et bien équipés, ils sont essentiels pour soutenir le renouvellement du marché. En outre, ils sont utilisés par une population active qui parcourt plus de kilomètres que la moyenne. L'effet net de l'innovation est donc immense. Ces derniers sont le moteur de l'écologisation du parc automobile. CES VÉHICULES OFFRENT aussi une

solution à la demande de rémunération flexible. SD Worx a noté que 65% des travailleurs souhaiteraient déterminer euxmêmes leur package salarial. 59% opteraient pour une voiture de société, les autres desiderata figurant loin derrière. Les voitures de société répondent donc à une demande concrète. Sans voiture de société, 8 travailleurs sur 10 choisiraient un véhicule privé, souvent par nécessité, vu

le manque d'alternatives fiables. Ces véhicules privés ont, en moyenne, un âge bien plus avancé et sont donc moins respectueux de l'environnement. Avec, en outre, peu d'impact positif sur le parc automobile global et les embouteillages.

Les voitures de société sont le moteur de l’écologisation du parc automobile

LES AUTORITÉS PUBLIQUES et les

employeurs doivent encourager l'écologisation du parc par un régime fiscal intelligent (taxe au kilomètre) et un suivi attentif de leur politique automobile. Les entreprises pionnières dans l'utilisation de véhicules électriques, hybrides ou au gaz naturel, doivent pouvoir en chiffrer les avantages. ON DIT SOUVENT que le secteur

automobile ne défend le phénomène des voitures de société que parce qu'elles lui rapportent beaucoup. C’est faux. Les voitures de société augmentent le volume des ventes mais les marges sont plus faibles que pour les voitures de particuliers. Les entreprises et les sociétés de leasing, grosses acheteuses de véhicules, s'entendent à merveille pour faire jouer la concurrence et exercer une forte pression sur les marges. Le fait que le secteur automobile souligne à ce point l'importance des voitures de société prouve que le marché réagit beaucoup plus rapidement à la nouveauté et à l'innovation.

MOBILITÉ


Smart Media Agency Belgique SA est une entreprise média jeune en pleine croissance qui développe, produit et publie des suppléments thématiques pour la presse. Ces suppléments sont distribués via des magazines et des quotidiens de renom, comme Le Vif, L’Avenir, Knack, Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen en de Krant van West Vlaanderen. Smart Media se caractérise par une culture d’entreprise orientée prestations. Nous faisons de notre mieux pour être influents sur les marchés que nous sélectionnons. Smart Media a pour objectif de devenir rapidement un des acteurs de renom dans ce secteur en pleine croissance. Nous sommes pour l’instant présents en Suède, en Norvège, aux Pays-Bas, en Suisse et en Belgique. Fonction Vous réalisez un supplément, de A à Z. L’accent est essentiellement mis (85 %) sur les ventes à court terme où vous vendez des annonces de qualité. Vous travaillez en étroite collaboration avec deux journalistes qui écrivent des articles pour vous. Vous approuvez les articles et veillez également à obtenir une interview géniale d’une personnalité wallonne, qui sera à nouveau rédigée par un de nos journalistes. Vous êtes responsable de la recherche de clients potentiels, du contenu, de la production, des délais et du budget. Bref, un touche-à-tout, un manager. Pour connaître le succès, vous devrez travailler de façon structurée, stratégique et orientée objectif. Les ventes sont la clé du succès d’un supplément. Profil Vous êtes dans la démesure. Lors d’une balade à vélo avec des amis, vous faites toujours la course pour arriver le premier. Un jeu n’est amusant que si vous gagnez. Et si vous sortez avec des amis, on fait ce dont vous avez envie ou vous ne participez pas. Mais personne ne s’en irrite, car votre personnalité fantastique veille à ce que tout le monde vous apprécie. Par ailleurs, vous pensez plus vite et êtes plus stratège qu’un jeu d’échecs électronique. Pour chaque défi, vous trouvez une solution en une fraction de seconde.

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