Michaël Grandfils
« La voiture reste le mode de déplacement le plus utilisé par les Belges, mais les comportements sont en train d’évoluer. »
« La voiture reste le mode de déplacement le plus utilisé par les Belges, mais les comportements sont en train d’évoluer. »
Les conséquences du dérèglement climatique deviennent tous les jours plus concrètes pour les citoyens. Comme chaque secteur, la mobilité doit tendre vers plus de durabilité. Par exemple, avec un meilleur partage de l’espace public intégrant les différents modes de transport.
Bien sûr, on roulera toujours en voiture, mais moins qu’aujourd’hui et dans des voitures affectant moins l’environnement. Il y aura aussi davantage de voitures partagées, notamment dans les villes. Toute notre action s’inscrit pleinement dans l’ambition de la Vision FAST de la Wallonie qui est de réduire la part modale de la voiture d’ici 2030 (60% au lieu de 83% en 2017) et d’augmenter celle des modes actifs et des transports en commun. Au travers de ces différents moyens de déplacements interconnectés de manière très efficace, l’usager retrouvera davantage de confort et de plaisir au cours de ses déplacements (personne ne souhaite passer ses journées dans les embouteillages).
Cette volonté s’est traduite par des investissements massifs et inédits dans les infrastructures des modes de transport actifs (marche et vélo) et dans les transports en commun.
Ainsi, depuis le 1er septembre 2022, le gouvernement a mis en place la quasigratuité des bus TEC (12€/an) pour certains publics-cibles (18-24 ans, 65+ et BIM). L’offre du TEC s’est déjà fortement développée avec une augmentation de 10% de l’offre entre 2019 et 2023, notamment via de nouvelles lignes Express (confortables, rapides et de longues distances) et un redéploiement progressif du réseau TEC à l’aide de la participation citoyenne. De nouveaux concepts innovants ont également
CONTENU
4 Laboratoire de la mobilité
6 Budget mobilité
8 Parc électrique
12 Interview • Michaël Grandfils
16 Panel d’experts • Parc automobile
18 Transport fluvial
20 Smartlist • Assurances
22 Chronique • Nancy Ferroni
éclos comme le TEC à la demande, les lignes Aérobus ou éVasion. Les travaux sont en cours ou planifiés dans plusieurs villes : tram de Liège, extension du tram de Charleroi, BHNS à Mons, Charleroi, Liège.
En matière de politique cyclable, un plan d’action et un nouveau décret visent à apporter une vision à long terme. Le nouveau concept de Cyclostrade, c’est-àdire des « axes express » pour les vélos, doit permettre de créer un réseau cyclable structurant. Le Plan d’Investissement Mobilité Active Communal et Intermodalité (PIMACI) permet aux communes de réaliser des aménagements cyclables, piétons ou favorables à l’intermodalité. Cela se fait notamment à travers l’aménagement et l’amélioration de l’accessibilité à des Mobipôles/ Mobipoints, c’est-à-dire des lieux où l’on peut changer de moyen de transport et accéder à divers services comme de la restauration et des commerces. Combinés aux projets concernant les voiries communales, ce sont plusieurs centaines de kilomètres de pistes cyclables qui sont actuellement aménagées ou le seront dans les 2 à 3 prochaines années.
La Wallonie a choisi d’investir massivement dans les modes de transport alternatifs, pour permettre que dans un futur proche, notre mobilité soit différente, moins impactante et plus heureuse !
ÉQUIPE
Country manager
Christian Nikuna Pemba
Creative director
Baïdy Ly
Content directors
Annick Joossen
Benjamin Mawet
Texte
Pierre Lagneaux
Gwendoline Cuvelier
Jerom Rozendaal
Photo en couverture
Nils Van Praet
Impression
Roularta
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Bien sûr, on roulera toujours en voiture, mais moins qu’aujourd’hui et dans des voitures affectant moins l’environnement.
— PHILIPPE HENRY MINISTRE DE LA MOBILITÉ WALLONIE
Depuis quelque temps, Luminus réinvente sa politique de mobilité. Les voitures de société électriques y jouent un rôle prépondérant, mais l’entreprise s’engage aussi fermement en faveur des transports publics, du vélo et du travail à domicile. Comment l’entreprise énergétique s’y prend-elle ? Nous avons posé la question à An Van Waes, Mobility & Benefi ts Manager.
Chez Luminus, tout s’articule autour de la construction d’un avenir énergétique neutre en CO2. Dans cette perspective, la mobilité occupe une place de choix, explique An Van Waes. « Nous avions déjà lancé plusieurs initiatives distinctes, mais il y a environ six ans, nous avons commencé à aborder cette thématique de manière structurelle. Cela a débuté par une analyse approfondie des habitudes de déplacement de notre personnel qui a permis de définir trois axes principaux d’action : réduire le nombre de déplacements, privilégier des modes de transport alternatifs et, si l’utilisation de la voiture est inévitable, favoriser autant que possible la conduite électrique. »
Luminus, par exemple, était tout à fait prêt avec une politique de travail à domicile en 2017, explique An, bien avant que le COVID ne fasse son apparition. « Nous avons donc pu passer sans problème au travail entièrement à domicile pendant le COVID. Ne pas se déplacer, bien sûr, reste la démarche la plus propre. »
Si éviter les déplacements est idéal, cela demeure néanmoins irréalisable en toutes circonstances. Cela ne signifie pas que les trajets restants doivent impérativement se faire en voiture. « Nous encourageons fortement l’utilisation du vélo, du train, du tram, du métro ou du bus », ajoute An. « Dans le cadre de notre encouragement des moyens de transport alternatifs, nous remboursons intégralement les trajets en transports publics de nos employés, même s’ils disposent déjà d’une voiture de société. Il en va de même pour l’indemnité de vélo : tout le monde peut en bénéficier. »
Pour faciliter au maximum les déplacements, Luminus a intégré l’usage de l’application Skipr. « Il s’agit d’une application qui centralise la planification, la réservation,
le paiement et la gestion de tous vos déplacements », détaille An. « Le logiciel calcule le(s) moyen(s) de transport disponible(s) pour aller d’un point A à un point B, en indiquant le coût et les émissions de CO2 de chaque trajet. L’employé peut donc choisir en toute connaissance de cause le bon mode de transport. »
L’électrification de la flotte de Luminus constitue un autre volet important de cette initiative. Depuis environ cinq ans, l’entreprise a introduit des voitures électriques, bien avant que le gouvernement n’instaure des incitations fiscales pour les véhicules électriques. À partir de début 2022, les moteurs thermiques sont totalement bannis : chaque nouvelle voiture de société commandée est systématiquement un véhicule électrique. « C’est évidemment un levier écologique majeur pour nous », souligne An. « Nous avons également bien préparé notre personnel à cette transition. D’ici la fin de l’année, plus des deux tiers de notre flotte seront totalement électriques. Cela est grandement dû à nos conducteurs enthousiastes de véhicules électriques, qui constituent une véritable communauté d’ambassadeurs pour la conduite électrique. Non seulement ils prouvent que la conduite électrique n’est pas compliquée et que la ‘peur de manquer d’autonomie’ n’est qu’un mythe, mais leurs témoignages ont également persuadé d’autres collègues de franchir le pas. »
Les cadres qui n’ont pas droit à une voiture de société peuvent également opter pour une VE chez Luminus. « Dans ce cas, il s’agit d’une voiture salaire », explique An. « En échange d’une partie du salaire brut, l’entreprise fournit une voiture électrique en leasing. Une centaine de personnes remplissent les conditions requises et la moitié d’entre elles ont déjà accepté l’offre. Bien entendu, nous fournissons également à chaque conducteur de VE une station de recharge à domicile (y compris le remboursement des sessions de recharge) et une carte de recharge pour la recharge au bureau et en public ».
Mener une entreprise dans cette direction nécessite une bonne gestion du changement efficace, accompagnée d’une communication
abondante. Sans le soutien de la direction, la tâche s’avère difficile. « Heureusement, nous bénéficions d’un soutien significatif », affirme An. « Notre CEO, par exemple, est luimême un fervent cycliste et est un ardent défenseur de la mobilité alternative. Nous avons également un directeur qui a échangé sa voiture de société contre le budget mobilité, de sorte qu’il effectue la quasitotalité de ses déplacements d’une manière alternative. Nous mettons également en place des défis cyclistes amusants et des contrôles de vélos gratuits pour notre personnel, lors desquels les réparations nécessaires sont réalisées à des tarifs très avantageux. »
Grâce à cette approche, Luminus fait également figure de pionnier au sein de sa société mère, le géant français de l’énergie EDF. « Nous ne sommes qu’un petit pays… mais nous l’entendons régulièrement : les petits Belges se portent très bien », s’amuse An.
An Van Waes Mobility & Benefits ManagerEn termes de mobilité, Bruxelles a longtemps été le mauvais élève européen. Pourtant, depuis quelques années, de nombreuses startups s’y implantent pour tester leurs solutions. La capitale de l’Europe est donc devenue un véritable laboratoire à ciel ouvert.
Pourquoi Bruxelles est-elle devenue le lieu de toutes ces expérimentations ? Guillaume Servonnat, chef de projet pour EspacesMobilités, apporte quelques éléments de réponse : « En tant que capitale de l’Europe, Bruxelles possède un rayonnement international. C’est un bon terrain pour tester le marché avant un déploiement ailleurs sur le continent ou en Belgique. De plus, les autorités sont relativement bienveillantes par rapport à l’arrivée de ces services. Enfin, il y a aussi le pragmatisme de la population. Celle-ci est assez curieuse de nature, ce qui n’est pas forcément le cas dans des villes étrangères. L’attitude de la population envers l’innovation est plutôt positive. » Guillaume Servonnat avance aussi que la présence d’acteurs historiques, comme Cambio, a entraîné une certaine habitude, une acceptation et une compréhension des choses.
Des sociétés innovantes profitent de ce laboratoire à ciel ouvert. Urbike, coopérative de cyclo-logistique, fait partie de cellesci. Renaud Sarrazin, son co-fondateur, confirme : « Bruxelles est un très beau laboratoire en termes de mobilité. Depuis de nombreuses années, des efforts sont déployés en termes de financement de projets, de recherche et d’innovation pour accompagner des acteurs comme Urbike. C’est grâce au soutien de la Région et à la volonté d’investir dans la transition en termes de mobilité que nous avons pu déployer ce modèle. »
Pour Renaud Sarrazin, l’adaptation progressive de la vision politique de la Région et la mise en œuvre de politiques intégrées a abouti à un tout cohérent permettant de tester de nombreuses solutions innovantes. « Nous avons aussi la chance d’évoluer dans une ville-région au territoire très dense, assez petit et
hyper territorialisé. En tant qu’opérateur, c’est une force de pouvoir démarrer nos activités sur un territoire riche en opportunités grâce à un tissu économique hyper développé. »
Alors, est-ce qu’un concept comme Urbike aurait pu se développer ailleurs ? Renaud Sarrazin le pense : « Mais nous aurions sans doute fait les choses autrement. Pour une start-up, il est important d’être suffisamment agile et flexible. En région bruxelloise, il y a une telle richesse au niveau de l’activité économique, des clusters d’entreprises et des solutions d’accompagnement que ça foisonne d’opportunités pour pivoter en permanence, pour explorer de nouveaux marchés, pour tester de nouveaux services. »
Les solutions de financement des pouvoirs publics et les ponts jetés entre les différents acteurs sont deux autres atouts de Bruxelles : « Il y a une véritable culture bruxelloise de rassembler les acteurs publics et privés, de faciliter les rencontres et la création de synergies. C’est une force quand on est une jeune entreprise de pouvoir combiner réseautage et identification d’opportunités business. Quand on est un acteur du changement et qu’on se positionne sur des sujets de transition, ça permet d’accélérer un peu les choses. »
Enfin, Bruxelles est un magnifique bac à sable pour développer la MaaS (Mobility as a Service). Guillaume Servonnat indique que « Parallèlement à la MaaS publique, qui est en gestation au niveau de la STIB, il y a, depuis une dizaine d’années, une MaaS corporate. Par rapport à d’autres pays, son côté innovant vient de la spécificité de la fiscalité belge et du système de voitures de société qui ont créé, sans le vouloir, les conditions pour pouvoir prendre en marche plus rapidement le train des MaaS. Enfin, à Bruxelles, il y a encore une MaaS publique : le Smart Move de Bruxelles Fiscalité. Ce dernier vise à évaluer l’intérêt de mettre en place un péage urbain. Ce projet répond à la promesse de la MaaS : attirer les automobilistes à utiliser des alternatives de mobilité. »
En tant que capitale de l’Europe, Bruxelles possède un rayonnement international. C’est un bon terrain pour tester le marché avant un déploiement ailleurs sur le continent ou en Belgique.
Dans un monde constamment en évolution, il est crucial de reconnaître que l’accès aux transports n’est pas uniforme pour tous. Comme le souligne judicieusement Willem-Frederik Metzelaar, Directeur à l’EIT Urban Mobility - Hub Ouest, bien que les Pays-Bas puissent se vanter de leur excellente infrastructure de mobilité urbaine, le tableau n’est pas tout rose. Il affirme : « Malgré nos infrastructures enviables, des améliorations considérables restent à opérer, notamment en termes d’inclusion et de durabilité ». Il est particulièrement alarmant de noter que deux personnes perdent la vie chaque jour aux Pays-Bas dans des accidents de la route, principalement des cyclistes et des piétons.
Metzelaar suggère que l’on pourrait tirer des leçons du modèle belge. La Belgique a fait d’énormes avancées dans l’élaboration d’un réseau de transport à la fois inclusif et écologique. De la mise en place de nouvelles infrastructures à l’amélioration des transports publics, sans oublier la promotion des modes de transport actifs comme la marche et le vélo, le pays sert de modèle à ses voisins.
L’EIT Urban Mobility, en collaboration avec la ville de Malines, travaille à élaborer des méthodes pour mesurer et réduire les émissions de CO2 dans le transport de marchandises. Avec pour objectif une logistique urbaine zéro émission d’ici 2030, en ligne avec les directives européennes, ce projet pilote verra la mise en place de 15 capteurs IoT pour une surveillance en temps réel des émissions de CO2. « Ce projet RAPTOR est une expérience importante pour nous. Pour une transition verte, il est capital de pouvoir reproduire cette solution rapidement, et à plus grande échelle », insiste Metzelaar.
La maxime “ne laisser personne de côté” est la pierre angulaire du développement durable. Un accès équitable aux moyens de transport est fondamental pour une intégration sociale réussie et l’accès aux opportunités. Cependant, bon nombre de personnes rencontrent des obstacles majeurs à l’accès à des transports sûrs et abordables, notamment les individus présentant des handicaps, qui constituent 16 % de la population mondiale, près d’une personne sur six.
Mais une mobilité inclusive va bien au-delà de l’installation de rampes et de places de parking réservées aux personnes handicapées. Il s’agit de
satisfaire les besoins des usagers à chaque étape de leur déplacement, du début à la fin. Les résidents des zones rurales, souvent confrontés à des distances plus importantes et à un nombre limité de services de transport, doivent également être pris en compte. Favoriser l’inclusion n’est pas seulement une question de justice sociale, mais un droit fondamental. Un réseau de transport accessible est bénéfique non seulement pour les individus marginalisés, mais aussi pour la société dans son ensemble.
Dans une ville inclusive, chaque enfant devrait pouvoir respirer un air pur, jouer en toute sécurité et aller à l’école à pied ou à vélo. Les parents ne devraient pas avoir à s’absenter du travail pour conduire leurs enfants à l’école. Les femmes devraient se sentir en sécurité dans les transports publics, même la nuit.
Selon une étude publiée par l’EIT Urban Mobility sur les coûts et les avantages de la transition de la mobilité urbaine en Europe, la répartition modale en Belgique en 2019 était de 44 % pour les véhicules particuliers, 34 % pour les modes de transport actifs, et 21 % pour les transports publics. Les initiatives récentes, telles que le mouvement “Good move” à Bruxelles, suggèrent une augmentation significative de l’utilisation des transports publics et des modes de transport actifs d’ici 2030, renforçant ainsi les efforts en matière d’inclusion et de durabilité. Les secteurs public et privé doivent encourager une participation active à l’élaboration des solutions de mobilité futures. Des initiatives comme le projet TRANS-SAFE en Afrique mettent en œuvre des actions pour la sécurité routière qui répondent aux besoins de tous les usagers, avec une attention particulière portée aux groupes vulnérables. L’échange de connaissances, comme le démontre le projet UPPER pour les transports publics, facilite l’intégration des meilleures pratiques. Bien que les start-ups axées sur la mobilité inclusive reçoivent généralement moins d’attention et d’investissements, l’EIT Urban Mobility vise à promouvoir ces entreprises novatrices. Des initiatives telles que le programme ACCESS canalisent connaissances et expertise vers les start-ups dédiées à la mobilité inclusive. La start-up néerlandaise REVOLVE, a créé un fauteuil roulant qui se plie taille cabine, ou Dreamwave, une autre startup accompagnée par EIT Urban Mobility.
La vision de la “ville en 15 minutes pour tous” vise à instaurer une équité en matière de mobilité. Toutes les personnes handicapées ne sont pas en mesure de conduire et, en l’absence d’options viables, elles peuvent se retrouver coupées du monde extérieur. Il est donc impératif que les urbanistes considèrent des solutions de mobilité qui prennent en compte une diversité de besoins et de compétences.
Pour un futur durable et inclusif, le secteur des transports doit évoluer de manière à inclure chaque individu. Un réel engagement envers une mobilité inclusive est la clé d’une société harmonieuse et prospère. Ensemble, façonnons une réalité où chaque personne peut se déplacer librement et en toute sécurité dans les villes du Benelux.
Dreamwave utilise l’audio spatial et une technologie avancée de réalité augmentée pour offrir la meilleure expérience de navigation audio sans devoir lire une carte.Inclusion et durabilité : la recette belge pour une mobilité urbaine novatrice
Le budget mobilité vise à encourager les travailleurs à troquer leur voiture de société contre des modes de transport alternatifs. Pour les entreprises, cette mesure permet de réduire leur impact sur l’environnement mais aussi d’attirer de nouveaux talents.
Pour la compagnie d’assurances Ethias, proposer un budget mobilité à ses employeurs s’est tout de suite présenté comme une évidence. « Notre objectif est d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Or, quand on analyse attentivement nos émissions de CO2, on se rend compte que 60% d’entre elles sont liées aux déplacements », précise Julien Balistreri, Chief People & Organization Officer chez Ethias.
Une mobilité pour tous
« Chez GSK, cela fait longtemps que la voiture de société comme unique possibilité de mobilité est dépassée ! », déclare Patrick Vlasselaer, Mobility Manager au sein de l’entreprise biopharmaceutique. « Notre volonté : penser à tous les profils de travailleurs en proposant le panel complet des moyens de transport existants : voiture, vélo, transports publics, covoiturage, … Le but étant que chaque collaborateur puisse trouver son bonheur, quel que soit son profil. Cette offre flexible permet à GSK de rester
un employeur attractif, mettant l’inclusion et la diversité au cœur de ses valeurs », précise-t-il.
Une préoccupation actuelle
« À notre époque, le sujet de la durabilité concerne tout le monde. Il arrive de plus en plus fréquemment que des candidats postulant chez Ethias, jeunes ou moins jeunes, posent la question de la mobilité flexible lors de l’entretien d’embauche. Ils considèrent cela comme un critère de choix de l’employeur », constate Julien Balistreri.
Lever les freins
Malgré le succès grandissant du budget mobilité, la voiture reste l’avantage extralégal préféré des Belges. « Sur 280 personnes
éligibles au budget mobilité chez Ethias, seuls 6 collaborateurs l’ont adopté », confie Julien Balistreri.
« Un effort de pédagogie est important en tant qu’employeur pour changer les mentalités et les habitudes », souligne-t-il. Même constat du côté de GSK. « J’organise régulièrement des sessions d’information sur la fiscalité pour expliquer à mes collègues que renoncer à une voiture de société ou pratiquer le covoiturage est loin de leur faire perdre de l’argent, au contraire ! », insiste Patrick Vlasselaer. « La notion d’expérimentation est importante pour évoluer vers d’autres types de mobilité », ajoute Julien Balistreri. C’est pourquoi, les responsables mobilité d’Ethias et GSK coordonnent régulièrement des campagnes de prêts de vélos électriques, et même de trottinettes, pour que les employés puissent tester ces moyens de transport, avant de, qui sait, les adopter sur le long terme.
Un avantage économique
« Une politique de mobilité flexible représente un atout au niveau de l’image de l’entreprise et du bien-être de ses travailleurs, mais aussi un avantage financier non négligeable », précise le Mobility Manager de GSK, « Par exemple, une voiture occupe une place de parking d’environ 10 m². Un emplacement de vélo est nettement moindre. Si, à l’avenir, on en vient à utiliser ces mètres carrés économisés pour construire un nouveau bâtiment de production et développer un nouveau vaccin, on pourra donc dire que ce sera grâce à tous nos collègues cyclistes ! ».
Flexibilité et durabilité
Instauré en 2019, le budget mobilité permet aux travailleurs d’échanger leur voiture de société contre une somme d’argent avec laquelle ils peuvent choisir librement leurs moyens de déplacement. Ce budget peut être réparti sur trois piliers : • une voiture respectueuse de l’environnement, • des moyens de transports durables et une participation aux frais de logement, • de l’argent.
Mobi boom
Selon une étude menée par le secrétariat social SD Worx, la part de travailleurs ayant opté pour le budget mobilité a presque doublé de 2021 en 2022, passant de 0,10 % à 0,18 %. L’année dernière, 1 collaborateur sur 500 avait ainsi choisi d’opter pour cette formule qui a été instaurée par le gouvernement fédéral le 1er mars 2019.
Le budget mobilité, un atout dans la guerre des talents
Par Gwendoline Cuvelier
La notion d’expérimentation est importante pour évoluer vers d’autres types de mobilité.
Depuis ses débuts modestes aux Etats-Unis dans les années d'après-guerre, initiés par la famille Taylor, Enterprise Rent-A-Car est devenue la plus grande entreprise de location de voitures à court terme au monde. L'entreprise continue pourtant à se distinguer par sa capacité à s’adapter aux besoins évolutifs des entreprises, en offrant des solutions flexibles et accessibles qui sont plus pertinentes que jamais.
En Belgique, Enterprise Rent-A-Car se vante de plus d'une cinquantaine d'agences bien réparties sur le territoire national. Cela représente une proximité impressionnante, car environ 90 % de la population belge se trouve à moins de 30 minutes d'une de leurs agences. Loin de se limiter aux grandes villes, Enterprise assure donc une présence très locale. Une telle densité géographique, alliée à une intégration étroite avec divers constructeurs automobiles, permet de répondre rapidement et efficacement à une multitude de besoins de mobilité non planifiés. En plus de véhicules personnels, Enterprise Rent-A-Car propose également une gamme d'utilitaires robustes, essentiels pour soutenir les opérations logistiques d’une entreprise. Idéal pour une livraison rapide ou le transport de matériaux encombrants.
En travaillant étroitement avec des sociétés d'assistance qui nécessitent des véhicules de remplacement, Enterprise garantit un déploiement
rapide et efficace, souvent en quelques heures seulement. Cette capacité à livrer des véhicules le jour même de la demande est un témoignage de leur engagement envers la satisfaction du client. En cas de problème, les clients peuvent compter sur une équipe dédiée, basée en Belgique, prête à prendre des mesures immédiates pour résoudre la situation.
Cette proximité est particulièrement appréciée des sociétés d'assistance et des entreprises en quête de solutions de mobilité adaptées. Une telle réactivité représente un atout majeur pour les gestionnaires de flotte qui sont habitués aux contrats de leasing à long terme et qui découvrent les avantages de la location à court terme.
En effet, pour les entreprises cherchant à optimiser leur mobilité, le conseil de Christophe Boden, DG d’Enterprise Rent-A-Car Belgique, est clair. Il faut adopter une approche flexible, en évaluant et en répondant aux besoins individuels des employés plutôt qu'en appliquant une solution unique. En période d'incertitude économique, ajuster les contrats de location en fonction des besoins réels peut générer des économies significatives.
Grâce à une flotte de véhicules toujours jeunes et à faible consommation, qui se renouvelle constamment pour incorporer les derniers modèles et motorisations,
Christophe Boden Managing directorle géant de la location est prêt à évoluer au rythme de ses clients. Ici, l’objectif n'est pas d'imposer, mais de guider et d'accompagner les entreprises vers une mobilité plus durable.
Alors que le monde entre dans une ère de digitalisation accrue, Enterprise Rent-A-Car cherche constamment à améliorer l'expérience client à travers des initiatives numériques. C’est dans ce cadre que s’inscrit sa collaboration avec ProPlanner pour développer un produit innovant : un logiciel qui permet une intégration fluide des véhicules en location à la gestion de la flotte existante du client, offrant ainsi une efficacité opérationnelle sans précédent.
En conclusion, Enterprise Rent-A-Car s'affirme comme un partenaire stratégique pour les entreprises belges. Elle incarne une révolution dans la gestion de la mobilité d'entreprise, en proposant des solutions flexibles, économiques et personnalisées qui répondent aux défis du monde moderne. Avec un avenir prometteur marqué par l'innovation numérique et la durabilité, Enterprise s'engage à évoluer au même rythme que ses clients.
L’entreprise chimique allemande Tunap, l’un des principaux fournisseurs de l’industrie automobile dans son secteur, adopte une approche résolument écologique. L’objectif ? Continuer à performer, tout en proposant des produits plus respectueux de l’environnement grâce à une R&D de pointe, comme l’explique
Peter-Frans Pals, Directeur général pour le Benelux.
Tunap jouit d’une solide réputation dans le monde de l’automobile. Depuis un demi-siècle, l’entreprise produit, distribue et vend des lubrifiants, des huiles et des produits d’entretien automobiles de haute qualité, en s’appuyant sur son propre département de R&D.
« Ces dernières années, les attentes des utilisateurs et des constructeurs automobiles en termes d’ESG et d’écologie ont considérablement évolué », constate Peter-Frans. « Nous y répondons en réduisant notre empreinte écologique. Nous fabriquons également des produits respectueux de la mécanique et de l’environnement et qui se distinguent par leur caractère
durable. Le slogan de notre département R&D est «The Best in the World, The Best for the World» (le meilleur du monde, le meilleur pour le monde). Et ce n’est pas pour rien. »
Selon Peter-Frans, chimie et développement durable demeurent contradictoires, surtout aux yeux du grand public. Mais ce n’est pas forcément le cas. « Cela commence par le choix des matières premières que vous utilisez pour vos produits, par exemple. Ainsi, dans notre secteur, il est encore courant d’utiliser du butane ou du propane comme gaz propulseur pour les aérosols. Pour notre nouvelle nouvelle gamme de produits «Human Technology», nous avons remplacé ce gaz par de l’air comprimé dans la mesure du possible. Cela demande un effort particulier pour l’entreprise car l’offre de matières premières «vertes» est plus limitée et il est aussi souvent plus difficile de fabriquer des produits performants avec ces matières »
Néanmoins, cela reste la condition sine qua non : les produits fabriqués par Tunap doivent être sûrs et écologiques, mais avant tout, ils doivent aussi tenir leurs promesses. « C’est le plus important », affirme Peter-
Frans. « Si le produit ne fonctionne pas bien, le client l’achète une fois, mais pas deux. Tous vos efforts en matière d’écologie n’ont alors servi à rien. »
L’approche verte de Tunap est non seulement bénéfique pour l’environnement, mais à long terme, elle pourrait également répondre à certains des défis économiques auxquels est confronté le secteur automobile. « Nous savons que l’essor des voitures électriques exercera une pression sur la demande d’entretien », explique Peter-Frans. « La vidange d’huile, par exemple, n’est plus nécessaire pour un véhicule électrique. Une solution encore peu explorée serait de prêter davantage attention à la propreté des systèmes de climatisation. Les recherches montrent que de nombreuses voitures circulent avec des climatiseurs contaminés, propices à la prolifération de bactéries et d’autres micro-organismes. Les personnes souffrant d’asthme et d’allergies peuvent en être affectées sans que le conducteur ne le remarque. Tunap a donc développé une gamme de produits destinés au nettoyage des systèmes de climatisation pour remédier à ce problème, combinant ainsi protection sanitaire et opportunité commerciale pour les garagistes ».
En Belgique, la 100.000ème voiture entièrement électrique a été immatriculée en février 2023. Selon les prévisions, une voiture sur trois circulant sur nos routes sera électrique d’ici 2030, soit entre 2 et 3 millions de véhicules. Sommes-nous prêts à les accueillir ?
Pour EV Belgium, la fédération belge de l’électromobilité, c’est une certitude : le parc électrique va croître de manière exponentielle dans les années à venir. En moins de deux ans, le nombre de bornes de charge électrique (lentes et rapides) a triplé en Belgique. Notre pays dispose actuellement de plus de 36.000 points de recharge via les bornes (semi-)publiques, en plus des bornes privées installées aux domiciles et sur les lieux de travail. Un chiffre largement suffisant pour servir la flotte existante, estimée à 140.000 véhicules par EV Belgium à l’heure d’écrire ces lignes. « Les experts estiment qu’il faut prévoir un point de recharge accessible au public pour 10 véhicules électriques. Nous sommes donc armés pour couvrir nos besoins actuels et encore ceux de nombreuses voitures électriques supplémentaires à venir », explique Romain Denayer, le coordinateur de l’association.
La Flandre 5 fois mieux équipée que la Wallonie
Le problème ? Les points de recharge pour voitures électriques sont inégalement répartis sur le territoire national. Actuellement, on en compte environ 28.000 en Flandre, entre 3.000 et 4.000 à Bruxelles et seulement 5.000 en Wallonie ! « Il est regrettable qu’on ne trouve quasiment aucune station de recharge dans des grandes villes telles que Charleroi ou Liège », pointe Damien Ernst, spécialiste de l’électricité à l’Université de Liège. « Le fossé entre le nord et le sud du pays se fait de plus en plus ressentir. Heureusement, le monde politique commence à se réveiller et la Région wallonne pourrait – par le biais de plusieurs décisions et appels d’offres clés – rapidement rattraper son retard », rassure Romain Denayer. « La Belgique figure dans le top 5 des pays européens les plus avancés dans la transition vers une mobilité électrique plus durable. Si la Wallonie s’y met, on pourrait même devenir numéro un ! », se réjouit le coordinateur d’EV Belgium, affirmant que dans ce domaine notre petit pays n’a absolument pas à rougir.
Le principal défi face à ce développement se situe au niveau du réseau électrique, amené à devoir gérer une demande de plus en plus importante. « Notre système n’est pas encore prêt. La période de transition, entre 2024 et 2027, promet d’être difficile parce que notre cadre régulatoire va forcer une très forte croissance des véhicules électriques mais que rien n’est adapté au niveau des réseaux de distribution », prévient Damien Ernst. « Dans les années à venir, on risque de subir des blackouts locaux si trop de gens décident de recharger leur véhicule électrique en même temps. Cela va provoquer une trop grosse charge sur le réseau basse tension. Et le disjoncteur, qui protège le transformateur basse tension-moyenne tension, va sauter. Ce qui veut dire que la rue entière va se retrouver sans électricité », prédit le spécialiste. Les gestionnaires de réseaux de distribution doivent mettre en place des stratégies, passant par l’installa-
Dans les années à venir, on risque de subir des blackouts locaux si trop de gens décident de recharger leur véhicule électrique en même temps.
tion de compteurs intelligents, pour étaler le chargement du véhicule électrique dans la nuit par exemple, afin d’éviter ces blackouts locaux. Il y a également toute une infrastructure, appelée “smart grid”, à développer.
Le smart charging : la solution ?
La voiture électrique représente l’une des clés pour flexibiliser le réseau électrique à l’avenir. « Le véhicule pourrait être utilisé comme une batterie pour stocker de l’électricité verte (via des panneaux photovoltaïques, par exemple) quand elle est produite en grande quantité, pour ensuite réinjecter cette même électricité dans le réseau quand celui-ci dispose de trop peu d’électricité (contre rémunération) », détaille Romain Denayer. Le parc automobile pourrait ainsi se transformer en fournisseur intelligent d’électricité verte en cas de besoin, ou quand les prix de l’électricité sur le marché sont trop élevés. Et ce, au niveau d’un ménage, d’une rue, d’un quartier ou même du réseau complet !
infrastructures sont-elles prêtes pour la mobilité électrique ?— DAMIEN ERNSTI PROFESSEUR D’ÉLECTROMÉCANIQUE À L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE
Yamaha est surtout associé aux motos, mais le constructeur japonais est également actif dans le monde de la mobilité électrique. Ainsi, l’entreprise a lancé en 2022 trois nouveaux EBikes et deux nouveaux Urban Mobility-BOOSTER électriques. Cette offre polyvalente permet aux clients de personnaliser leur mobilité de manière optimale.
Pour séduire les consommateurs d’aujourd’hui, deux qualificatifs sont essentiels : “durable’’ et “sur mesure”. Yamaha répond à cette demande en élargissant sa gamme initiale de motos, scooters, bateaux et motoneiges avec une offre de mobilité encore plus vaste.
Forte de sa capacité à créer de nouveaux produits innovants et de ses années d’expérience, ayant lancé en 1993 le premier EBike (avec système de propulsion électrique PAS) produit en série, l’entreprise mise plus que jamais sur un avenir électrique. Alors qu’elle vise à devenir un fabricant neutre en carbone d’ici 2035, elle est aujourd’hui à la pointe du développement, de la conception et de la production de scooters, vélos et pedelecs électriques sans émission de C02.
affichent un caractère distinct. Par exemple, le MORO 07, le eMTB haut de gamme de Yamaha, possède un châssis unique et a été équipé d’un cadre Dual Twin et d’un moteur PW-X3 : le plus petit, le plus léger (2,75 kg à peine) et le plus puissant de Yamaha. Il offre des performances fluides et puissantes sur les sentiers de montagne les plus exigeants. Autre atout : la technologie Zero Cadence qui garantit une puissance instantanée au premier coup de pédale.
En montée et par vent contraire
Le Wabash RT, un élégant nouveau gravel bike, a été spécialement conçu pour les cyclistes qui recherchent avant tout le plaisir et la liberté. Son cadre stylé à la géométrie novatrice a été conçu pour des randonnées agréables avec une sensation de roulage légère, sur l’asphalte comme sur le gravier.
La transmission PW-ST de Yamaha fournit un maximum de 70 Nm d’assistance au pédalage, tandis que la technologie Zero Cadence de la transmission assure un couple régulier à la chaîne cinématique dès la détection des mouvements de pédalage. Sans oublier le mode d’assistance automatique qui utilise les technologies Quad Sensor et Inclination Sensor pour un surplus de puissance dans les montées ou par vent de face.
Bien que le BOOSTER Easy eBike et le BOOSTER S-pedelec se ressemblent et soient techniquement très similaires avec la même conception de châssis léger, il existe une différence : le premier possède une assistance au pédalage maximale de 25 km/h tandis que celle du BOOSTER est de 45 km/h. Le clin d’œil nostalgique est très appréciable : les modèles BOOSTER, équipés d’une gamme de pièces de châssis exclusives qui ajoutent au plaisir et à la fonctionnalité, sont les successeurs spirituels des scooters à pneus larges de 50 cm3 Yamaha et MBK qui ont joué un rôle si important dans la vie de milliers d’adolescents européens dans les années 1980 et 1990.
Bon à savoir : Yamaha Motor célèbre le lancement de ces nouveaux vélos électriques avec les semaines “Switch On”. Ces semaines de lancement s’accompagnent d’une promotion spéciale durant laquelle les clients recevront non seulement un vélo d’équilibre pour enfants gratuit à l’achat d’un MORO 07, d’un CrossCore RC ou d’un Wabash RT, mais aussi des avantages supplémentaires tels qu’une remise de 1 000 euros à l’achat d’un NEOs ou d’un NEOs Dual Battery.
Yamaha a donc lancé trois nouveaux vélos électriques dans les segments VTT, gravel et urbain. Et cela afin d’inspirer une nouvelle génération de clients cherchant un moyen de transport personnel non polluant pour le sport, les loisirs et les trajets quotidiens.
Si la nouvelle gamme de Yamaha a été développée en tant qu’unité, partageant les groupes motopropulseurs de la série PW et imprégnée de l’ADN dynamique de l’entreprise, les trois modèles
Et enfin, il y a le polyvalent CrossCore RC, spécialement conçu comme alternative à la voiture. Le fait qu’il intègre une grande partie des technologies avancées que l’on trouve sur les eMTB haut de gamme est un atout majeur. Par exemple, la technologie Zero Cadence de Yamaha, le mode d’assistance automatique avec la technologie du capteur d’inclinaison, le tout alimenté par un groupe comprenant un changement de vitesse Shimano SL-M2010-9R. Le groupe motopropulseur PW-ST silencieux délivre un couple maximal de 70 Nm.
Mobilité urbaine
Parallèlement à ces EBikes, Yamaha lance deux nouveaux modèles électriques destinés à devenir des leaders de la mobilité urbaine contemporaine et qui ont été développés pour répondre à la demande croissante de transports urbains propres, silencieux et accessibles.
Dernière chose : en Belgique, les vélos électriques Yamaha peuvent également être achetés directement chez un concessionnaire et pas seulement en ligne. Ce qui garantit une expérience d’achat plus personnalisée.
Alors, prêts à monter en selle vers un avenir durable ?
En semaine, il est impossible de ne pas remarquer le nombre important de camions sur nos routes. Malgré les tentatives frénétiques des pouvoirs publics de parvenir à un transfert modal, le camion demeure un maillon indispensable de la logistique.
« Cela fait longtemps que le gouvernement souhaite transférer les marchandises de la route vers le rail ou les voies navigables intérieures, mais ce transfert modal stagne. Car pour le dernier tronçon, vous avez besoin de camions », explique Lode Verkinderen, directeur du groupe d’intérêt Transport en Logistiek Vlaanderen.
Cathy Macharis, professeure à l’Université libre de Bruxelles et spécialiste de logistique durable et de mobilité urbaine, confirme ces limites tout en indiquant que dans la distribution urbaine des initiatives (à petite échelle) combinant navigation intérieure et transport à vélo voient le jour. « L’entreprise de logistique Shipit, par exemple, transporte des marchandises par
péniche jusqu’à un centre de distribution à Bruxelles, après quoi elles sont distribuées par vélo cargo ».
Les consommateurs peuvent eux aussi apporter leur pierre à l’édifice. « S’ils acceptent d’attendre plus longtemps pour leurs produits ou de se rendre à un point de collecte, le transport peut être organisé de manière plus efficace et plus durable », affirme M. Verkinderen. C’est l’e-commerce qui génère actuellement le flux de transport à la croissance la plus rapide. La «camionetisation» qui en découle est une véritable plaie pour de nombreuses autorités municipales et Mme Macharis prévoit donc qu’elles imposeront des restrictions. « Le fret sera concentré dans des hubs à la périphérie des villes. En regroupant les marchandises, il est possible de gérer les livraisons plus efficacement avec moins de camions. »
Le laitier
« 80 % de la distribution urbaine est déjà efficace », ajoute M. Verkinderen. « Les livraisons des supermarchés, par exemple, sont assurées deux fois par jour entièrement par camion. Pour les 20 % restants, des gains d’efficacité sont encore possibles. Autre exemple : la livraison de matériaux de construction. « De nombreux chantiers de construction sont souvent approvisionnés par différentes entreprises avec des camions ou camionnettes qui ne sont pas chargés de manière optimale, regrette Mme Macharis. Regrouper les commandes de différents chantiers permet d’acheminer des cargaisons plus importantes par voie navigable. » Cette
logistique dite de «milk run» peut alors réduire le nombre de transports urbains.
Ce terme fait référence au laitier d’autrefois qui livrait des bidons de lait pleins à domicile et ramenait les bidons vides. « Un ‘’milk run’’ de ce type pourrait
être organisé pour la livraison de produits alimentaires à domicile, explique Mme Macharis. De nombreuses personnes se rendent au supermarché en voiture. En remplaçant cela par une livraison à domicile efficace, on réduit les émissions de CO2 et le nombre de voitures. »
Si les consommateurs modifient leurs préférences en matière de livraison, le transport et la logistique peuvent être organisés plus efficacement.
Le fret sera regroupé dans des hubs à la périphérie de la ville.
— CATHY MACHARIS VUB
Profiter d’une mobilité adaptée à vos besoins vous semble essentiel ? Vous avez entièrement raison ! Pourtant, aujourd’hui plus que jamais, les questions et réglementations entourant la mobilité sont nombreuses, parfois complexes, et il devient presque impossible pour le consommateur de s’y retrouver. Chez Mobilize Financial Services Belgique-Luxembourg 1 , nous pouvons accompagner nos clients dans le financement de leur mobilité, en fonction de leurs projets futurs et de leur budget, ainsi que celui de leur entreprise. Petit tour d’horizon de nos objectifs et de nos meilleures solutions avec Kevin Labarque, Head of Marketing chez Mobilize Financial Services.
Rendre la mobilité accessible à tous
Le groupe Mobilize Financial Services est la captive financière de l’alliance RenaultNissan, offrant des solutions de financement et de services dédiés aux clients particuliers et professionnels pour l’ensemble des marques Renault, Dacia, Nissan et Alpine. « À ce titre, Mobilize Financial Services accompagne chaque client qui le souhaite dans une réflexion sur la meilleure manière de financer l’acquisition d’un véhicule adapté et en accord avec ses besoins du moment », déclare Kevin Labarque.
Car chez Mobilize Financial Services, nous le savons mieux que quiconque, les questions de mobilité évoluent à vitesse grand V. Ainsi, vous permettre de les envisager sereinement, tout en étant certain d’être bien entouré et de pouvoir vous adapter à tout moment aux préoccupations actuelles, c’est notre priorité !
Leasing, renting et leasing opérationnel
Chez Mobilize Financial Services, trois solutions de financement sont disponibles pour les clients professionnels : le leasing opérationnel, le renting financier et le leasing financier.
Kevin Labarque Head of MarketingLe leasing opérationnel comprend l’intégralité du package, englobant à la fois le financement du véhicule ainsi que des assurances, taxes, entretiens, etc. En bref, tout est pris en charge hormis l’essence et les éventuelles amendes routières.
Le leasing financier et le renting financier sont, eux, des systèmes relativement similaires consistant à financer le véhicule via une location mensuelle, qui peut être ajustée en fonction de votre budget.
Si le renting financier est un produit phare aujourd’hui chez Mobilize Financial Services, c’est parce qu’il possède deux gros avantages. Tout d’abord, les mensualités sont considérées comme des charges déductibles pour l’entreprise, qui n’a donc pas à préfinancer la TVA. Ensuite, c’est un produit qui s’adapte à toutes les situations de la vie de l’entreprise. Kevin Labarque explique : « Prenons l’exemple d’un médecin à domicile en fin de carrière qui souhaite utiliser son véhicule encore quelques années avant de le transmettre à sa fille, qui vient d’obtenir son permis. Grâce au renting financier, notre médecin pourra, à la fin de son contrat, acheter son véhicule à un prix très intéressant pour le léguer, en très bon état, à sa fille. Et si finalement sa fille souhaite acquérir un autre véhicule, son père pourra restituer sa voiture pour laquelle un engagement de reprise, à une valeur prédéfinie au moment de la signature du contrat, pourra avoir été conclu ».
Mobilize Financial Services : un service surmesure et personnalisé
S’adapter aux situations de la vie, c’est évidemment suivre de près les nouvelles lois, réglementations et impératifs écologiques en vigueur, afin d’informer au mieux le consommateur sur les bonnes pratiques à adopter pour garantir une solution de mobilité sûre et durable. « En tant que captive financière dans le secteur automobile, nous évoluons dans un
contexte instable et nous nous devons de faciliter les décisions du client pour qu’elles soient adaptées à notre société », précise Kevin Labarque.
Au-delà de ces réglementations, les récentes crises économiques et écologiques ont encore davantage incité les clients à se questionner sur leurs pratiques de mobilité. Et incontestablement, le renting financier apparaît comme une solution efficace pour tous types de clients professionnels.
Et demain ?
La trentaine de collaborateurs de Mobilize Financial Services Belgique-Luxembourg a à cœur de développer toujours plus de nouveaux services afin de répondre aux demandes les plus spécifiques. C’est dans cette optique que Mobilize Financial Services met aujourd’hui en place un système visant à offrir des locations aux mensualités les plus basses possibles à ses clients.
Et dès le mois de septembre 2023, c’est au Luxembourg que le concept de renting financier version Mobilize Financial Services sera déployé. De quoi faciliter encore davantage l’accès à la mobilité pour tous, objectif premier de l’entreprise !
1Nom commercial utilisé par les sociétés Autofin SA (numéro d’entreprise : 0418.217.379) et RCI Financial Services SA (numéro d’entreprise : 0413.419.641).Michaël Grandfils
« Aujourd’hui, environ un ménage sur deux possède une voiture. D’ici dix ans, ce chiffre aura sûrement fortement diminué. »
Dans un monde en constante évolution, à quoi ressemblera la mobilité de demain ? Comment les entreprises devront-elles s’adapter ?
C’est à ces questions que Lab Box tente de répondre tous les jours en proposant des solutions innovantes. Rencontre avec Michaël Grandfils, le CEO de ce start-up studio.
En quoi consiste Lab Box ?
« Lab Box crée des sociétés et rachète des organisations existantes orientées vers la mobilité. Nous développons une dizaine de start-ups, dont le concept de véhicules partagés Poppy, le leasing de vélos Joule, ou encore la plateforme Mbrella qui aide les entreprises à gérer l’ensemble de leurs services mobilité. On vient également d’acquérir la compagnie Taxis Verts avec l’objectif de l’étendre à l’ensemble de la Belgique tout en redynamisant cette pièce essentielle du puzzle de la multimodalité auprès de la population. »
Lab Box est rattaché à D’Ieteren. Quel est l’intérêt pour ce groupe de posséder son propre “laboratoire” ?
« À travers cette filiale, D’Ieteren a pour ambition de passer de fournisseur de voitures à fournisseur de mobilité au sens large. La société familiale a conscience des changements à venir dans le domaine de la mobilité et désire prendre les devants afin de se renouveler et de perdurer pour les générations futures. La voiture reste le mode de déplacement le plus utilisé par les Belges mais les comportements sont en train d’évoluer, en particulier dans les villes, vers une mobilité multimodale. Le vélo a également beaucoup gagné en popularité au cours de ces dernières années. Le but de Lab Box est de permettre de tester de nouvelles idées. »
Comment imaginez-vous la mobilité en Belgique dans 10 ans ?
« Je pense que la mobilité aura continué à se complexifier, avec l’apparition de nouveaux modes de transport, et qu’elle se devra d’être résolument plus écologique, face aux enjeux environnementaux et aux réglementations qui ne font qu’augmenter. Au niveau des villes, il y aura certainement de moins en moins de place pour la voiture individuelle, avec une diminution des emplacements de parking et de plus en plus de taxes et de plans pour protéger les espaces de vie, tels que le plan Good Move à Bruxelles. Aujourd’hui, environ un ménage sur deux possède une voiture. D’ici dix ans, ce chiffre aura certainement fortement diminué. »
Cela veut-il dire que les véhicules partagés ont un bel avenir devant eux ?
« Ils vont certainement continuer à se développer dans les centres urbains. Ce modèle économique fonctionne très bien là où il y a une forte densité de population. Mais ce n’est pas la panacée, car il s’agit d’un système difficile à mettre en place en périphérie et à la campagne. Idéalement, il faudrait toujours pouvoir trouver un véhicule partagé à 2 ou 3 minutes de sa localisation. Cela a moins d’intérêt si l’on doit marcher une demi-heure pour en récupérer un. »
Et la voiture autonome, c’est pour quand ?
« C’est une question sur laquelle les avis d’experts divergent fortement. Il y a 6 ans, on annonçait qu’en 2023, des véhicules autonomes circuleraient partout et que
plus personne n’achèterait de voiture individuelle. Finalement, ce n’est pas le cas.
Les développements prennent beaucoup de retard par rapport à ce qui était prévu. Certains spécialistes estiment qu’on roulera en voiture autonome chez nous dans un avenir très proche, d’autres pensent que ça n’arrivera pas avant minimum 20 ans. Le jour où ces robots-taxis apparaîtront, ce sera une véritable révolution, mais on ignore si elle aura lieu dans 5 ans ou dans 50 ans ! »
Les voitures thermiques sont-elles amenées à disparaître pour être remplacées petit à petit par des voitures électriques ?
« Il n’y a aucun doute là-dessus. Via les nouvelles mesures fiscales, les législateurs belges “forcent” les entreprises à fournir des voitures de société électriques à leurs employés. Ce qui va convertir toute une partie du parc automobile thermique en électrique et encourager l’installation de bornes de recharge et d’infrastructures publiques adaptées à ce mode de transport. Le marché de la voiture électrique d’occasion va également se démocratiser, rendant le prix d’achat plus abordable pour le reste de la population. »
Les entreprises ont-elles un rôle important à jouer au niveau de la transition vers une mobilité plus durable ?
« Tout à fait. Passer par le B2B est une façon efficace de changer les habitudes de déplacements des gens. En général, tout ce qui part des entreprises se propage. L’idée du budget mobilité part du même principe.
Le but est d’inciter les travailleurs à utiliser des modes de transport alternatifs, autres que la voiture de société. Imaginons qu’un employé reçoive un vélo électrique de son boulot et qu’il y prenne goût. Il y a des fortes chances qu’il utilise également son deuxroues dans son quotidien alors qu’il ne le faisait pas avant. »
La voiture de société est-elle passée de mode ?
« Non, car la voiture de société reste l’avantage fiscal numéro un proposé par les entreprises et choisi par les employés. Mais la tendance à opter pour un budget mobilité s’accentue d’année en année. On le constate au niveau des chiffres. Cela concerne surtout les entreprises évoluant dans un environnement très urbain et désirant recruter des jeunes talents qui sont davantage attirés par une politique de mobilité flexible que par une grosse voiture. »
Pourquoi les entreprises ont-elles intérêt à adopter une mobilité axée sur la durabilité ?
« Aujourd’hui, les autorités publiques, mais aussi les banques et les investisseurs exercent une pression sur les entreprises pour qu’elles diminuent leur impact environnemental. Celles-ci n’ont pas d’autre choix que de modifier leur flotte de voitures de société afin d’en diminuer les émissions de CO2 en l’électrifiant et en mettant en place des politiques de mobilité flexibles. C’est aussi une manière de soigner leur image, de se positionner comme un employeur attractif et, surtout, d’aller dans le sens où va le monde, tout simplement. »
Smart Fact.
Si vous étiez un moyen de transport, vous seriez...
« Un vélo partagé ! J’adore le vélo pour cette sensation de plaisir et de liberté qu’il me procure.
Le fait qu’il soit partagé est synonyme de simplicité, ça évite le risque de se le faire voler ! ».
Les 12 starts-ups Lab Box
Poppy (véhicules partagés), Skipr (solution de mobilité d’entreprise), My Move (location de véhicules utilitaires), Lizy (leasing de voitures d’occasion), Ush (navettes autonomes), HUSK (taxis limousines), Mbrella (plateforme RH pour gérer la mobilité flexible), EDI (bornes de recharge pour véhicules électriques), Mobvious (chauffeurs à la demande), Mob Box (audit complet de la mobilité d’une entreprise), Joule (leasing de vélos), Taxis Verts (compagnie de taxis).
L’écosystème Lab Box compte plus de 265 collaborateurs répartis dans 12 start-ups et une équipe centrale. Husk/TaxiVert a réalisé 7.000 trajets/mois pour des personnes handicapées, générant un impact significatif sur leur qualité de vie. Mbrella a aidé 250 entreprises à améliorer la mobilité de leurs employés en remplaçant 1.598 voitures à essence par des véhicules électriques ou des solutions de mobilité alternatives.
La flotte Poppy compte plus de 5.000 véhicules répartis sur 5 villes en Belgique et 2 aéroports.
Aujourd’hui, environ un ménage sur deux possède une voiture. D’ici dix ans, ce chiffre aura sûrement fortement diminué.
Des trajets plus sereins, des espaces moins pollués, des villes plus agréables, rendues aux habitants et aux visiteurs… Une utopie ? Pas du tout ! Cela pourrait bien devenir réalité. Car c’est la promesse de nos transports en commun. Plus respectueux de l’environnement, ce mode de déplacement, s’il n’est pourtant pas nouveau, n’a pas encore dit son dernier mot et offre une véritable réponse concrète et fiable aux problèmes de mobilité et de climat que nous connaissons aujourd’hui. Envisageons donc le changement grâce au transfert modal.
Le transfert modal en quelques mots Mais qu’entend-on exactement par le terme « transfert modal » ? En matière de mobilité, on parle de transfert modal pour évoquer le transfert, par les usagers, d’un mode de circulation à un autre. Dans le cas présent, il s’agit d’abandonner la voiture pour toute autre forme de transport, idéalement plus respectueuse de l’environnement, que ce soit le vélo, le train, le métro, le tram ou encore le bus. Mais pour encourager les automobilistes convaincus à changer leurs habitudes bien ancrées, plusieurs facteurs doivent être réunis…
Comment favoriser le transfert modal ?
Pour encourager le transfert modal, le premier facteur déterminant concerne les moyens alloués au secteur. À ce titre, Jean-Michel Soors, Administrateur
Général du TEC, explique : « pour concurrencer la voiture, il est primordial que prendre le bus, le tram, ou le métro représente un avantage réel pour l’usager ». Souvent, c’est le facteur temps qui sera décisif. Pour que les transports en commun permettent d’arriver plus
vite à destination, on peut, par exemple, envisager de nouveaux sites propres, des lignes express là où elles sont nécessaires, la possibilité que le bus soit prioritaire aux feux de circulation…
Enfin, ne minimisons pas l’importance de l’expérience client, qui se mesure avant le transport, mais aussi pendant et après le trajet. Jean-Michel Soors précise : « Il est nécessaire que les usagers puissent facilement faire l’acquisition d’un titre de transport, que ce soit via une borne, une application ou sur le Web. Une fois ces titres de transport en leur possession, ils doivent pouvoir compter sur une offre de transport fiable et ponctuelle. Le cas échéant, ils doivent être rapidement et précisément informés des changements qui impactent leur trajet ». Autant d’éléments qui exercent une influence durable sur leur choix de délaisser leur voiture au profit d’un autre mode de transport.
Quels en sont les bénéfices ?
Deuxième élément : l’accessibilité.
Malheureusement, il est encore trop souvent plus facile, pour les usagers, de prendre leur voiture plutôt que de combiner plusieurs moyens de transports doux. Où laisser son vélo au moment de prendre le bus ? Comment combiner facilement plusieurs moyens de transport en commun ? Autant de questions auxquelles les opérateurs publics tentent d’apporter des réponses rapides afin que de plus en plus de voyageurs considèrent les transports en commun comme une solution à part entière, pour tous les types de déplacements, professionnels ou récréatifs. Par ailleurs, il est indispensable de développer un réseau de transports en commun capable de répondre à la demande en termes de fréquence, d’amplitude, d’offre et d’information aux usagers.
S’il est difficilement imaginable que l’on puisse un jour se passer complètement de la voiture, il est aujourd’hui primordial de réduire son utilisation au maximum afin de faire face à l’urgence climatique et diminuer drastiquement les émissions carbones. « Pour parvenir à cet objectif, le recours aux transports en commun est et sera un levier majeur de la transition climatique », ajoute Jean-Michel Soors. Mais, outre l’impact positif sur l’environnement, quels sont les bénéfices pour la collectivité ? « À lui seul, le bus remplace trente à quarante voitures sur la route ! Imaginez l’impact sur la qualité de vie : une ville sans voiture, c’est une ville plus attrayante où il fait bon vivre. L’air y est plus sain, les nuisances sonores sont moindres… Les habitants et les visiteurs prennent du plaisir à y vivre et à s’y déplacer, l’économie locale y est renforcée », encourage Jean-Michel Soors. Et pour l’utilisateur ? C’est moins de stress, plus de sécurité et un déplacement de plus en plus rapide à l’avenir. Et vous, quand prendrez-vous le bus ?
Le TEC est l’opérateur de transport public pour l’ensemble du territoire wallon. Chaque jour, ce sont près de 5.500 collaborateurs qui sont mobilisés pour assurer des services réguliers de transports publics, tout comme des missions au service de la communauté (transport scolaire, transport de personnes à mobilité réduite, etc.). Ensemble, tous participent ainsi à une mobilité durable et toujours plus accessible pour les usagers.
Utiliser les transports en commun est un levier majeur de la transition climatique.
Pour concurrencer la voiture, il faut en effet que prendre le bus, le tram, le métro représente un avantage réel pour l’usager.
JEAN-MICHEL SOORS ADMINISTRATEUR GÉNÉRAL
Dans un monde en pleine mutation, où chaque empreinte écologique compte, Eurostar Group émerge comme une évidence pour les voyageurs conscients de leur impact sur l’environnement. Dans une entrevue récente, Andrew Murphy, le maître d’œuvre des initiatives durables chez Eurostar Group, a partagé avec enthousiasme l’ambition de l’entreprise pour l’avenir du voyage ferroviaire en Europe. Dans une Europe qui redécouvre l’attrait du voyage en train, Eurostar Group s’équipe pour mener la révolution vers une expérience de voyage plus respectueuse de l’environnement et efficiente. « Notre objectif est ambitieux : faire du réseau Eurostar le choix numéro un pour 30 millions de voyageurs d’ici 2030, devenant ainsi l’épine dorsale du voyage en train en Europe », affirme fièrement Andrew.
L’union entre Eurostar et Thalys n’est pas une simple expansion commerciale : « En termes de développement durable, nous considérons qu’il s’agit à la fois d’un défi et d’une opportunité. L’opportunité pour Eurostar Group est claire : de plus en plus de personnes, que ce soit pour les affaires ou les loisirs, souhaitent voyager de manière durable. De plus en plus d’entreprises se fixent des objectifs de réduction des émissions liées aux voyages d’affaires, ce qui représente pour nous une opportunité considérable. En ce qui concerne les voyages loisirs, nous bénéficions de la prise de conscience croissante du fait que le rail est une véritable solution à faible émission de carbone pour explorer l’Europe. »
« Mais il y a des défis à relever. L’un d’entre eux est l’attente croissante de nos clients quant à la signification de la durabilité. Il y a dix ans, la «durabilité» aurait été synonyme de climat et de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, la durabilité englobe d’autres questions telles que la circularité et la biodiversité. Pour être un véritable leader en matière de développement durable, une entreprise ne peut pas se concentrer uniquement sur les émissions de gaz à effet de serre, mais également sur ces questions. Je suis fier de dire que Eurostar Group réunit deux entreprises qui ont déjà une longueur d’avance dans ce domaine. Les services de restauration à bord proposés par Eurostar et Thalys en sont un exemple : tous deux sont très bien notés par le système de certification Food Made Good, et ce à juste titre. Ces deux équipes de restauration ont été les premières à proposer des options végétariennes, à s’approvisionner en produits locaux et à réduire les déchets. »
En matière de durabilité, Eurostar va bien au-delà des paroles, mettant en œuvre des initiatives concrètes pour réduire son empreinte carbone : « Nous augmentons la part d’énergie renouvelable qui alimente nos trains grâce à des partenariats dans les cinq pays où nous sommes présents. Aux Pays-Bas, nous utilisons déjà 100 % d’énergie éolienne et au Royaume-Uni, 40 %. »
Mais, une approche durable de l’énergie renouvelable signifie aussi qu’il faut utiliser l’énergie plus efficacement : « C’est pourquoi nous testons
une nouvelle technologie d’éco-conduite qui pourrait permettre à nos conducteurs de réduire la consommation d’énergie d’au moins 5 % sur chaque trajet. Nous aspirons également à compléter et enrichir le réseau de voyages durables en Europe, grâce à des partenariats stratégiques, comme celui avec KLM, offrant ainsi une alternative verte viable aux vols de courte distance, comme par exemple entre Bruxelles et l’aéroport de Schiphol aux PaysBas », poursuit Andrew. Eurostar Group se positionne fièrement comme un des pionniers de la révolution du voyage durable en Europe. À une époque où les voyageurs du monde entier cherchent des moyens de déplacement plus respectueux de l’environnement, Eurostar Group les invite à faire partie d’une aventure qui n’est pas seulement écologiquement rationnelle, mais également rapide et confortable.
En unissant les forces d’Eurostar et de Thalys, Eurostar Group accélère vers un avenir plus vert et intégré, prêt à répondre à une demande croissante avec une myriade d’innovations constantes. Que vous soyez un voyageur novice ou un habitué, préparezvous à embarquer pour une expérience ferroviaire exceptionnelle, où chaque trajet vous rapproche d’une Europe plus unie, plus durable et plus verte, tout en créant des souvenirs inoubliables à chaque étape du voyage.
Andrew Murphy Responsable des initiatives durablesLa durabilité, l’écologisation et l’Internet des Objets vont révolutionner les politiques de mobilité urbaine. Plans de circulation sophistiqués, véhicules électriques, technologies basées sur les données et mobilité partagée seront la norme pour une ville plus vivable.
Par Marleen Walravens director VUB Mobilise Research Group Jan Cools CEO Be-MobileQuels sont les plus grands défis en matière de mobilité dans nos villes ?
« Nos villes sont le reflet de la planification des transports des années 60-70, lorsque le réseau routier et les parkings furent construits en fonction d’une mobilité individuelle rapide et illimitée. Et aujourd’hui, cela exerce sur elles une pression énorme. À Bruxelles, par exemple, les infrastructures de transport occupent un tiers de l’espace total et le transport de passagers et de marchandises représente 28 % des émissions de CO2. La pollution atmosphérique impacte la santé des citadins et le tribut en vies humaines des accidents dus au trafic croissant est lourd. Le conducteur belge moyen passe 39,4 heures par an dans les embouteillages, ce qui entraîne d’énormes pertes économiques. »
« Le défi majeur reste l’usage massif de la voiture malgré le manque d’espace dans nos centres-villes. Comme le système de transport public ne fonctionne pas de manière optimale et que tout le monde continue à utiliser la voiture, il y a beaucoup de trafic dû à la recherche de places de stationnement, ce qui nuit à la fluidité de la circulation. Les fournisseurs de mobilité partielle, les applications mobiles et les réseaux de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation (RAPI), ainsi que les transports publics, cherchent des solutions en collaboration avec la ville. Une ville qui souhaite modifier sa politique de mobilité doit donc gérer et coordonner un grand nombre de parties prenantes. »
Bart Ons Senior Researcher Transport & Mobility Leuven« Tout d’abord, le «Green Deal» de l’Union européenne, qui encourage la mobilité urbaine durable en mettant l’accent sur l’électrification des véhicules, et qui nécessite de nombreuses stations de recharge. Cette électrification va s’accélérer et l’infrastructure des stations de recharge sur les voies de stationnement et dans les parkings doit donc être soigneusement étudiée. Deuxième défi : la mise en œuvre d’une gestion basée sur les données. De nombreuses informations utiles peuvent être enrichies en rassemblant des données provenant de multiples applications sur une plateforme de données partagée. Cela permettra à la ville de faire un pas de plus vers le statut de ville intelligente. ».
Quelles sont les technologies susceptibles d’améliorer la qualité de vie des personnes et de la circulation ?
« La numérisation est une tendance prometteuse de la mobilité pour les sociétés de transport, les autorités locales et les voyageurs. La billetterie numérisée et la fourniture d’informations en temps réel via les smartphones sont économiquement avantageuses pour les opérateurs de transport public et très pratiques pour les usagers. Les services innovants tels que les vélos et les voitures partagés existent grâce à la numérisation, tout comme la «mobilité en tant que service», qui offre différentes options de transport de manière intégrée. Le danger d’une numérisation totale est que les personnes aux compétences numériques limitées ne puissent pas profiter pleinement des services offerts. »
« Le mieux est de fixer un tarif de stationnement. Certaines villes expérimentent aussi la «gestion du trottoir» : il est réservé aux bus scolaires le matin et au stationnement de courte durée en journée. La nuit, les résidents peuvent s’y garer, et en été, il devient un terrain de jeu. Be-Mobile préconise aussi la tarification de l’usage de la route : l’usager paie pour les coûts externes de sa mobilité (embouteillages, particules, etc.). Il peut ainsi mieux évaluer l’opportunité de l’usage de la voiture. Il y a également des initiatives qui récompensent les comportements souhaités. Toutes ces applications peuvent être combinées avec des logiciels spécifiques dans un bon plan de mobilité. »
« Nos villes ont déjà mis en place beaucoup de rues commerçantes et de piétonniers. Le centre-ville est de plus en plus axé sur les loisirs et la convivialité. Il est plus facilement accessible à pied, à vélo ou en transports publics. Les gens se déplacent en utilisant plusieurs moyens de transport. À cet égard, le concept MaaS (Mobility as a Service) est intéressant car il offre un service intégrant différents moyens de transport. En outre, toutes les technologies qui diffusent des informations sont utiles, comme celles sur la densité du trafic ou les places de stationnement libres. L’information permet d’élaborer de meilleures politiques au profit de la circulation en ville. »
Les solutions innovantes et «intelligentes» sont-elles envisageables pour les collectivités locales et les entreprises ?
« Les nouvelles technologies basées sur le big data et l’intelligence artificielle sont indispensables pour une meilleure gestion des transports urbains. Pour comprendre et gérer ces technologies complexes, les autorités locales sont de plus en plus dépendantes des entreprises privées. Celles-ci n’offrent pas nécessairement les solutions les plus durables, mais plutôt les plus rentables pour elles. Cependant, la technologie seule ne résoudra pas les problèmes de mobilité urbaine. Des politiques adaptées et un changement de comportement tenant compte de l’impact environnemental de nos déplacements sont au moins aussi importants : il faut passer d’un modèle de propriété à un modèle de partage. »
« Les villes doivent examiner attentivement leurs objectifs en matière de mobilité et les mesures à adopter pour les atteindre. Parfois, une mesure simple comme l’introduction du stationnement payant, associée à la priorité aux transports publics ou à la construction de pistes cyclables, peut suffire. Ces solutions intelligentes sont implémentables aujourd’hui. Ce qui compte, c’est que la ville garde le contrôle et ne devienne pas trop dépendante des capacités de ses fournisseurs. Qu’elle puisse définir sa propre politique. Le plus grand obstacle reste l’existence d’un cadre législatif clair dans lequel la ville puisse opérer, même si on constate déjà de nombreuses initiatives allant dans le bon sens. »
« Ce n’est qu’en rassemblant, en réutilisant et en enrichissant les données que la technologie devient vraiment intelligente. Exemples : les capteurs de temps de stationnement renseignent également sur la pression exercée sur les parkings et les feux de circulation intelligents fournissent des informations sur les flux de circulation. Une bonne gestion utilise les données pour effectuer des évaluations correctes et prendre des décisions éclairées. Les villes peuvent aussi anticiper les technologies émergentes comme les véhicules automatisés ou les systèmes de transport intelligents coopératifs en s’engageant dans la numérisation complète de l’environnement urbain et en soutenant des projets pilotes innovants. »
Avec l’augmentation de la population, l’énergie et l’espace deviennent des denrées rares.
Parallèlement, il faut que les personnes puissent se déplacer de manière durable et sûre. Ces contradictions nécessitent une réflexion approfondie sur la mobilité durable.
Pour le bureau d’études Sweco (qui conseille les autorités en matière de mobilité et d’infrastructure), c’est une réflexion récurrente : comment faire en sorte que nos villes restent vivables mais que les déplacements y soient fluides et sécurisés ? La solution s’appelle «mobilité durable», explique Ward Ronse, chef de projet. « La mobilité durable est souvent considérée sous l’angle du défi climatique, mais cela va bien plus loin. L’enjeu est de se déplacer en toute sécurité, dans une ville agréable à vivre, où les nuisances sonores, les embouteillages et la pollution de l’air sont réduits au maximum. »
L’interprétation actuelle du concept de mobilité découle des années 1960 et 1970, explique M. Ward. « C’était une période cruciale, car il y avait beaucoup de constructions et de travaux d’infrastructure. Le postulat de départ était un maximum d’asphalte pour la voiture reine. Nous en subissons encore les conséquences aujourd’hui, mais heureusement, la façon de penser a radicalement changé. Un processus qui a tout de même pris plusieurs décennies ».
Plusieurs aspects font déjà de la mobilité durable une question très pertinente. L’utilisation croissante de l’espace que nous devons réduire, ou la santé, par exemple. « Santé publique et sécurité de la circulation vont naturellement de pair, mais les déplacements à vélo ou à
pied bénéficient aussi à la santé de la population. Autre aspect : l’électrification croissante de notre parc automobile. Mettre tout le monde au volant d’une voiture électrique ne résoudra pas nos problèmes, mais cela nous oblige à réfléchir à l’infrastructure de recharge, par exemple. Où placer les bornes de recharge ? Dans des zones résidentielles, où elles attireront beaucoup de trafic ? Ou plutôt en périphérie ? Aussi, comment pouvons-nous aider les gens à utiliser l’énergie de manière intelligente ?
des formules de partage, très prisées par les jeunes. Autre facteur à prendre en compte : la chaîne de mobilité. Nous utilisons le vélo de chez nous jusqu’à une gare, puis nous nous rendons sur notre lieu de travail en trottinette partagée. Ce système ne fonctionne que si l’ensemble du processus est fluide et confortable, et si l’offre de vélos et de trottinettes est suffisante. Il faut également que les itinéraires cyclables et pédestres vers et depuis la gare soient attrayants et sûrs. »
L’adaptation de nos infrastructures à de nouvelles connaissances signifie également que M. Ward et ses collègues doivent réfléchir à la manière dont nous nous déplacerons à l’avenir. « À quoi ressemblera notre trafic en 2040 ? Impossible à prédire, mais il faut déjà réfléchir à l’emplacement des lignes de tramway, par exemple. Et des pistes cyclables. Ainsi qu’à l’espace prévu pour les voitures. On voit déjà leur propriété individuelle céder la place à
Dans toutes ces dynamiques, il est clair que l’espace et la mobilité sont inextricablement liés, affirme M. Ward. « Des concepts tels que la ‘‘ ville 15 minutes ’’ nous font prendre conscience que la proximité reste la meilleure forme de mobilité. Tout ce dont vous avez besoin devrait se trouver à 15 minutes à pied ou à vélo de votre domicile, car les gens sont plus enclins à marcher 500 mètres pour aller à la boulangerie que cinq kilomètres. Dans ce dernier cas, il est beaucoup plus probable qu’ils prennent leur voiture. Les longues distances nécessitent également plus d’énergie et d’infrastructures. L’interdépendance joue également un rôle : des fonctions telles que l’habitat, le travail et l’enseignement sont très proches les unes des autres. Pour certains, cela évoque l’image funeste de la grande ville, mais ce n’est pas forcément le cas. Cela peut être mis en œuvre dans une commune ou une petite ville ».
Heureusement, les décideurs politiques sont désormais enclins à adopter ce point de vue. « Et les citoyens y adhèrent souvent eux aussi. Mais il reste beaucoup à faire, et il est donc nécessaire de créer une base de soutien et de sensibiliser les gens. La participation est un aspect crucial de chacun de nos projets ».
Sweco est la première entreprise d’ingénierie et d’architecture en Europe. Elle compte plus de 21 000 architectes, ingénieurs et autres experts. Ensemble, ils créent des solutions d’urbanisation, exploitent la puissance de la numérisation et rendent notre vivre ensemble plus durable. L’aménagement du territoire, l’énergie, l’eau, les bâtiments et les infrastructures sont les principaux domaines d’activité. Sweco réalise un chiffre d’affaires d’environ 2,3 milliards d’euros et est cotée au Nasdaq Stockholm.
«
La meilleure mobilité, c’est la proximité. »
La mobilité durable est souvent considérée sous l’angle du défi climatique, mais cela va bien plus loin.
Des concepts tels que la ‘‘ ville 15 minutes ’’ nous font prendre conscience que la proximité reste la meilleure forme de mobilité.
La Belgique a toujours su tirer profit de ses voies d’eau, qu’elles soient naturelles ou artificielles. Fort de ses sept ports fluviaux, dont celui de Liège, troisième d’Europe, le pays est devenu une plaque tournante du transport par voie d’eau.
Ce phénomène n’est pas nouveau, comme le souligne Philippe Portier, administrateur de Novandi : « La Meuse a toujours été une route utilisée pour le transport de marchandises, ce qui a permis l’essor du bassin liégeois. Ce mode de transport continue d’évoluer, notamment grâce aux travaux de modernisation des ouvrages par le SPW, qui ont notamment permis l’arrivée de bateaux de 9000 tonnes en Basse-Meuse. »
Au-delà de cet essor, le transport fluvial présente divers avantages. « Nos bateaux font entre 3.000 et 3.500 tonnes, poursuit Philippe Portier. Un camion, lui, fait 30 tonnes. Faites le calcul ! De plus, utiliser les voies d’eau pour descendre un container d’Anvers à Liège permet d’économiser 55 % de CO2. Nous atteignons déjà les objectifs 2030 en matière d’émission de gaz à effet de serre. » Des avantages qui permettent au secteur de se développer avec une progression annuelle estimée entre 5 et 8 %. « Nous ne transportons pas plus de marchandises qu’avant, mais nous les transportons différemment. Notre difficulté majeure pour attirer de nouveaux clients réside dans la résistance au changement des mentalités. En effet, bien qu’ils sachent que le camion pollue plus que le bateau ou le chemin de fer, il y a encore beaucoup de réticences de la part des gros chargeurs. Même si économiquement, le transport fluvial est au même tarif, voire moins cher, que le transport routier. »
Un opérateur comme Novandi doit donc convaincre ses potentiels clients dont la principale contrainte est le temps. « Beaucoup de clients travaillent dans l’urgence. Or, les navires maritimes arrivent parfois au port avec plusieurs jours de retard et nos bateaux chargés de 180 containers relient Anvers à Liège en 18 heures, alors qu’un camion chargé d’un seul container le fera en 3 heures. Par contre, le bateau navigue la nuit, donc s’il part d’Anvers à 20 h, le container sera disponible à Liège le lendemain en début d’après-midi. »
Bernard Piette, managing director de Logistics in Wallonia, nuance quelque peu : « Je n’aime pas cette opposition
créée entre les différents modes de transport. Chacun doit faire ce pour quoi il est le plus adapté. Par exemple, le transport ferroviaire n’est pas rentable en dessous de 400 km, car il est relativement cher et requiert des volumes massifs. Il est aussi impossible de faire de l’e-commerce en utilisant le chemin de fer ou les voies fluviales. Ce qu’il faudrait, c’est fluidifier et faciliter le transfert d’un mode à l’autre. »
Rationaliser l’utilisation des modes de transport serait donc une solution, mais ce n’est pas encore le cas. Près de 80 % du transport se fait par camion, 12 % par les voies d’eau et les 8 % restants par train. « C’est systémique », souligne Bernard Piette. « Pour beaucoup d’entreprises, le transport de marchandises est considéré comme un facteur de coûts. Elles essaient donc de réduire ce coût au maximum pour que les consommateurs paient le moins cher possible leurs marchandises. C’est pourquoi le transport routier, bon marché et flexible, est le plus utilisé. »
Parallèlement au coût économique, l’impact écologique, avec les objectifs 2030, est à intégrer dans l’équation. « Dans le secteur du transport, atteindre ces objectifs sera difficile, voire très difficile », constate Bernard Piette. Une multitude de solutions existent, comme l’intensification du fluvial et du ferroviaire. Il faut aussi optimiser les transports. Enfin, il y a l’utilisation des motorisations
Utiliser les voies d’eau pour descendre un container d’Anvers à Liège permet d’économiser 55 % de CO2.
alternatives. D’un point de vue législatif, la Commission européenne souhaite introduire un prélèvement kilométrique, comme c’est déjà le cas en Belgique, afin de rendre le transport par camion moins attractif. Mais il ne faut pas bouleverser le business des entreprises du secteur, qui sont aussi des acteurs économiques. L’objectif serait de favoriser le transfert vers d’autres modes de transport qui, de leur côté, doivent aussi travailler leur optimisation et leurs coûts. »
Si apprendre à consommer moins, mieux, local et durable est une notion qui s’est largement développée aujourd’hui d’un point de vue alimentaire ou vestimentaire par exemple, le sujet reste encore assez flou quant à notre consommation énergétique au quotidien. Pourtant, qu’il s’agisse de consommation professionnelle ou privée, la question de savoir comment amorcer la transition énergétique est essentielle si l’on veut atteindre nos objectifs en 2030 et réduire drastiquement notre empreinte carbone. Mais comment faire ? L’une des solutions proposées en Belgique : les communautés d’énergies renouvelables. Explications, fonctionnement et avantages.
Une communauté d’énergies renouvelables : de quoi s’agitil exactement ?
L’idée d’une communauté d’énergies renouvelables est de produire une énergie verte et locale et de la mettre à disposition de différents consommateurs locaux, qu’ils soient simplement citoyens ou à la tête d’une entreprise de la région. Selon le nombre de participants au projet, chacun pourra bénéficier d’une quotité d’énergie renouvelable moins chère à déduire de sa facture émise par un fournisseur traditionnel. Un système aux multiples avantages puisqu’au-delà d’offrir une énergie plus verte et plus abordable financièrement, il permet à tout un chacun d’investir dans l’installation de panneaux photovoltaïques ou d’éoliennes et de pouvoir ainsi amorcer une transition énergétique durable.
Si le principe est assez simple, il demande néanmoins de la part des participants un certain investissement. Comme le précise Olivier Bontems, Directeur Energie et Solutions Durables chez IDETA, Agence de Déve-
loppement Territorial en Wallonie picarde : « prendre part à une communauté d’énergies renouvelables c’est véritablement prendre conscience de l’intérêt d’amorcer sa transition énergétique et démontrer sa motivation à participer à un projet mutuel, collectif ». Car se lancer dans une communauté, c’est en réalité choisir de devenir membre d’une ASBL, et donc de participer un minimum à la vie de cette communauté, de travailler et de s’engager ensemble.
évidemment s’impliquer, croire au projet et se donner les moyens de le mener à bien. Pour cela, la flexibilité et l’ouverture aux changements seront les maîtres mots. Olivier Bontems précise : « Nous avons pris l’habitude de mettre en route nos appareils ménagers énergivores la nuit car les fournisseurs traditionnels proposent des tarifs plus avantageux après 22h. Avec les énergies renouvelables, le principe est différent, puisque l’énergie sera plus abondante et moins chère lorsque la source naturelle utilisée sera la plus puissante. Pour le photovoltaïque, qui fonctionne grâce au soleil, les meilleures heures de fonctionnement seront donc en pleine journée ! ». Un changement d’habitudes qui doit être collectif et qui passe par un changement de gestion de notre consommation énergétique.
Vers une transition énergétique durable…
Pour qu’une communauté d’énergies renouvelables puisse fonctionner correctement et surtout se consolider avec le temps, chaque citoyen devra
Si le chemin vers la transition énergétique est bien amorcé depuis plusieurs années, il reste évidemment des actions à mener, des projets à développer et des mentalités à changer. Prendre conscience, c’est garder constamment à l’esprit les trois piliers d’une consommation plus responsable. Tout d’abord consommer moins, à tous niveaux. Ensuite, transformer notre consommation résiduelle, nécessaire à notre vie, en une consommation durable. Dans le cas des énergies, cela passe par de nouvelles installations permettant la production d’énergies renouvelables. Et enfin, consommer mieux. « Les opérations de partage d’énergie rejoignent clairement ce troisième pilier puisque les énergies proposées aux consommateurs sont intermittentes, c’est-à-dire qu’elles demandent de l’adaptation pour jouir pleinement de tous leurs avantages », rappelle Olivier Bontems.
Depuis 1991, l’Agence de Développement Territorial IDETA et ses 70 collaborateurs sont au service des communes, entreprises et citoyens de la Wallonie picarde. Une mission de développement territorial qui vise à booster l’essor de la région mais aussi à promouvoir son développement durable grâce à la production d’énergies renouvelables, à la création de communautés de partage d’énergie et à la sensibilisation à la transition énergétique. www.ideta.be
Cela peut paraître simpliste, mais pour s’investir pleinement en faveur de notre planète, il faut avant tout prendre conscience de nos modes de fonctionnement.
Participer à une communauté d’énergies renouvelables, c’est une véritable démarche sociologique qui demande quelques adaptations dans sa manière de vivre et de consommer.
Se déplacer, c’est la liberté. Mais un couac sur la route peut vite devenir un véritable cauchemar. C’est pourquoi il existe des assurances spécifiquement dédiées à la mobilité. Que vous vous déplaciez en voiture ou en deux roues, voici quelques conseils avisés pour vous y retrouver parmi les différents types d’assurance.
Par Pierre LagneauxPremier conseil : souscrivez une assurance responsabilité civile (RC) auto. Ca peut sembler évident, mais rouler sans assurance est une très mauvaise idée. En effet, la législation belge est plutôt stricte en la matière. Elle oblige tout conducteur à souscrire cette fameuse RC. Alors certes, ne pas payer d’assurance vous fera faire des économies, mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Sachant que rouler sans assurance vous expose à une amende de 6000 € et jusqu’à six mois de prison, sans compter un retrait de permis d’une durée comprise entre huit jours et cinq ans !
Deuxième conseil : comparez les couvertures plutôt que les prix. Toutes les assurances ne se valent pas. Elles proposent des tarifs et des couvertures totalement différents. Alors, plutôt que d’économiser sur le prix, maximisez votre protection. Le principe est de trouver le meilleur rapport qualité-prix avec comme but ultime d’être indemnisé au mieux pour le meilleur tarif. Et, même si des comparateurs en ligne existent, il n’est pas évident de s’y retrouver dans la jungle des contrats d’assurance. Alors, petit conseil supplémentaire : faites appel à un courtier qui, en général, collabore avec plusieurs compagnies et trouvera donc le contrat le mieux adapté à votre situation.
Troisième conseil : assurez-vous en fonction de vos besoins. En plus de la RC obligatoire, vous pouvez souscrire d’autres contrats d’assurance pour protéger votre véhicule, vos passagers ou vous-même. Une assurance omnium couvre les dommages subis par votre véhicule. Si elle est bien utile pour un véhicule neuf, elle l’est beaucoup moins pour une vieille guimbarde. Une protection juridique peut s’avérer utile en cas de sinistre puisqu’elle prend en charge une multitude de démarches administratives afin que le sinistre soit géré au mieux. Enfin, en vacances ou en déplacement professionnel, une assistance auto peut vous sortir d’un mauvais pas en cas de problème technique ou d’accident, en Belgique ou à l’étranger.
Quatrième conseil : misez sur les véhicules électriques ou à faible émission de CO2 et sur les aides à la conduite pour réduire votre facture. Grâce aux avancées technologiques en termes d’aide à la conduite, les véhicules sont de plus en plus sûrs. Les compagnies d’assurances octroient donc des réductions en fonction de la présence de certains systèmes d’aide à la conduite. N’hésitez donc pas à informer votre courtier de ceux dont votre véhicule est équipé. De plus, certains assureurs proposent également des réductions pour les voitures électriques ou à faible émission de CO2. Un petit plus pour le portefeuille, mais aussi pour la planète.
Cinquième conseil : assurer votre vélo n’est pas obligatoire, mais cela peut s’avérer bien utile. La loi belge n’oblige pas les cyclistes à souscrire une assurance vélo. Une assurance familiale suffit, puisqu’elle couvre les dommages que le cycliste pourrait causer à autrui. Mais une assurance spécifique offre bien entendu des garanties supplémentaires. De plus, une assurance vélo couvre tous les véhicules à deux roues (trottinettes, segways, hoverboards…). Mais attention : si vous roulez en Speed Pedelec, un vélo électrique autonome atteignant une vitesse supérieure à 25 km/h, une RC est alors obligatoire. Aux yeux de la loi, ces derniers sont en effet considérés comme des cyclomoteurs.
Sixième conseil : regroupez vos contrats pour faire des économies et faciliter leur gestion. Assurances auto, moto, vélo, familiale, habitation… Tout le monde possède un nombre incalculable de contrats d’assurance et il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Mais saviez-vous que les regrouper chez un même courtier vous permettra de bénéficier de tarifs plus avantageux et de négocier plus facilement une baisse de vos primes ? De plus, si une seule personne gère vos différentes assurances, elle aura une meilleure vision de votre dossier et pourra donc répondre plus facilement et plus efficacement à vos questions. Les démarches administratives n’en seront que plus simples et plus rapides.
Dans un monde en constante évolution, où le passage à une mobilité plus durable est non seulement souhaité, mais également imposé par des changements réglementaires, Ethias Lease se positionne comme le partenaire privilégié pour accompagner les entreprises et leurs employés dans cette transition. Erwin Ollivier nous partage la vision et la promesse d’Ethias Lease afin de nous guider dans cette transformation majeure avec une simplicité sans égale.
Une approche innovante
Ethias Lease n'est pas un simple “converti” à l'électrique ; il est conçu à partir d'une feuille blanche. Alors que beaucoup s'adaptent à l'électrique, Ethias Lease en a fait son cœur de métier. Ce choix audacieux permet d'éviter les contraintes traditionnellement associées aux véhicules à combustion interne. Ethias Lease a également repensé le concept de l'amortissement du véhicule, en misant sur une durée de contrat standard de six ans, au lieu des quatre ans habituellement observés sur le marché. Cette vision o re un double avantage : un amortissement du véhicule sur une période plus longue, se traduisant par des coûts de leasing compétitifs, et une stabilité des tarifs sur une période étendue. « Bien sûr, cela reste le client qui décide sur la durée du contrat sur lequel il s’engage », précise Erwin. En outre, Ethias Lease o re plus de flexibilité en matière de kilométrage annuel contractuel. Contrairement aux standards actuels, qui révisent les contrats dès un dépassement de 10% des kilomètres parcourus, Ethias Lease repousse cette limite à 30%. Ainsi, vous bénéficiez d’une meilleure adéquation entre vos besoins réels et votre contrat. Erwin poursuit : « Avec ces deux éléments-là, on donne une réponse aux soucis des sociétés actuelles qui voient que les coûts de leur flotte explosent car les voitures électriques sont plus chères que les traditionnelles. »
Erwin Ollivier souligne l'importance d’accompagner les utilisateurs tout au long de cette transition vers l’électrique, qui représente un bouleversement : « Dans la transition vers la mobilité électrique, les acteurs du marché
actuel sous-estiment l’impact émotionnel que ça a pour les gens qui sont confrontés à ces choix ». Finis le simple calcul basé sur le budget et la consommation. Aujourd'hui, nous parlons kilowattheures, autonomie de la batterie, impact météorologique, temps de recharge, etc. Ces nouveautés peuvent intimider. Pour beaucoup, le passage à l'électrique est un terrain inconnu, semé de termes techniques et de considérations nouvelles. Ethias Lease l’a compris et s'engage à devenir un guide dans ce voyage. La mission ? Faire en sorte que vous ne vous sentiez jamais perdu dans cette nouvelle ère de la mobilité. Erwin encourage donc les entreprises à aider leur personnel à franchir le pas vers la mobilité électrique. « La plupart des gens sont absolument ravis de l’expérience une fois qu'ils s'y adaptent », ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de regarder vers l'avenir et de s'adapter aux évolutions technologiques.
Une solution complète
Avec Ethias Lease, dire adieu à l'essence ne signifie pas dire adieu à la simplicité. La proposition d'Ethias Lease est globale. « Nous o rons une solution totale. Du point de recharge domestique à une carte recharge publique et privée, nous prenons en charge chaque élément, jusqu’au support technique. Et tout cela, avec un seul point de contact », assure Erwin Ollivier. Ethias Lease aspire ainsi à simplifier l'expérience de la voiture électrique, en fournissant une assistance technique et une assurance pour couvrir tous les aspects du processus de recharge. Une solution clé en main, conçue pour vous faciliter la vie.
Une expertise sans frontières
« Notre focalisation est actuellement sur les véhicules personnels 100% électriques, c’est notre domaine d’expertise », déclare Erwin. Ethias Lease se positionne comme la référence dans ce domaine, avec une vision d'étendre cette expertise aux véhicules utilitaires électriques dans le futur. En choisissant Ethias Lease, qui collabore avec Santander Consumer Leasing, filiale de Banco Santander, vous profitez d'une expertise internationale, adaptée aux spécificités du marché belge.
Dans un paysage automobile en pleine mutation, marqué par les défis écologiques et technologiques, Ethias Lease se démarque par une approche résolument moderne, complète et tournée vers l’avenir. Grâce à un accompagnement de qualité, des solutions innovantes, une flexibilité contractuelle sans précédent et un engagement fort envers la mobilité électrique, Ethias Lease se profile comme le partenaire idéal pour guider toute entreprise souhaitant adopter une approche plus verte et économique de la mobilité. Le monde est en train de changer, et avec Ethias Lease, vous êtes assuré de rouler sur la voie de l’avenir avec confiance et tranquillité d’esprit.
Ethias Lease : La solution électrique de référence pour une mobilité d'avenirNancy Ferroni
Chaque jour, 30 accidents cardiaques se produisent en dehors de l’hôpital. Dix minutes : c’est le délai moyen pour l’arrivée d’une ambulance. Rapide… et pourtant si long quand chaque minute compte pour la survie. D’où l’importance d’oser agir !
Avec 49.000 personnes formées chaque année aux premiers secours, soit 555 par jour en moyenne, la Croix-Rouge de Belgique est leader dans le domaine.
Un mot d’ordre anime les équipes : que dans chaque famille du pays, au moins une personne soit formée et capable de passer immédiatement à l’action !
Lorsqu’une personne est victime d’une crise cardiaque, sa circulation sanguine et sa respiration s’arrêtent. L’oxygène n’arrive plus à son cerveau. Or, si l’humain peut survivre des semaines sans aliments et quelques jours sans eau, il survit à peine quelques minutes sans apport d’oxygène…
Chacun a la capacité de sauver une vie, mais, hélas, le nombre d’apprenants reste insuffisant. À la demande de la Croix-Rouge, une enquête a été réalisée en juin 2023 auprès d’un échantillon représentatif de 1000 Belges. Elle confirme qu’à peine 1 Belge sur 3 a suivi une formation aux premiers secours ces 5 dernières années, et cela alors que près d’1 Belge sur 2 (42%) a déjà vécu
une situation nécessitant l’usage des premiers secours… Heureusement, plus de 8 Belges sur 10 estiment que la formation aux premiers secours est importante !
Depuis 5 ans maintenant, cette formation aux premiers secours a été rendue obligatoire à Bruxelles dans le cadre de l’obtention du permis de conduire. Elle est totalement gratuite et intervient après l’examen théorique. Un peu plus de 46.000 candidats ont été formés par la Croix-Rouge de Belgique depuis 2018. Après un lent démarrage, interrompu rapidement par la crise Covid, les formations s’enchaînent aujourd’hui au rythme de 1.200 personnes formées par mois, soit 40 par jour ! Les candidats au permis suivent d’abord un e-learning, avant un cours pratique d’1h30 sous forme de simulation dans un contexte routier : comment intervenir adéquatement face à un conducteur accidenté, un cycliste inconscient… En résumé : oser agir, garder son sang-froid, appeler correctement le 112, tout en respectant les consignes de sécurité.
Premiers secours : 49.000 personnes formées chaque année par la Croix-Rouge
Si l’humain peut survivre des semaines sans aliments et quelques jours sans eau, il survit à peine quelques minutes sans apport d’oxygène.
— NANCY FERRONI CROIX ROUGE
Leader des assistants d’aide à la conduite depuis plusieurs années, Coyote est un outil de sécurité routière dont le succès repose avant tout sur sa communauté.
En pratique, les utilisateurs informent les autres conducteurs des dangers potentiels présents sur leurs trajets et s’assurent mutuellement un trajet sécurisé grâce à un partage d’alertes vérifiées, notamment par le biais de la Police fédérale.
Grâce à la forte implication de sa communauté, Coyote se trouve donc en mesure de délivrer des informations fiables, le tout en temps réel (à titre d’exemple, 109 089 informations confirmées par les utilisateurs Coyote ont été échangées en juillet concernant le signalement de « véhicule arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence »).
Et si bénéficier des services Coyote passe par la souscription d’un abonnement payant, c’est parce que Coyote propose aux automobilistes un éventail de fonctionnalités de pointe leur permettant de rouler dans les meilleures conditions. Parmi les alertes et assistances les plus singulières, Coyote comprend entre autres la prévention somnolence, des alertes précises en amont de tous types de perturbations ou bien encore des fonctionnalités uniques telles que l’alerte des véhicules fantômes (véhicules à contre-sens) et la sécurité prédictive, étudiée à l’approche de tous les virages dangereux en Belgique et d’autres pays en Europe.
Comme le précise Vincent Hébert, Directeur Général de Coyote Systems Benelux, « la sécurité de nos utilisateurs est notre responsabilité et nous avons vocation à guider les automobilistes, au quotidien, sur une route sans danger en leur garantissant un trajet en toute sérénité, partout et à chaque instant. Nous continuerons à aider les automobilistes à rouler prudemment ! ».
Coyote est utilisable sur smartphone via l’application Coyote ou en boîtier physique, et disponible en Belgique dans les « Coyote store », dans les « Coyote center », chez les revendeurs agrées ou sur le site coyotesystems.be
coyotesystems.be
Rouler en sécurité n’a jamais été aussi simple avec Coyote.
Regardez autour de vous. Vous voyez Bruxelles changer ? Au centre de ce magnifique projet, il y a le port de Bruxelles. Avec ses berges, ses nouveaux ponts, ses kilomètres de balades et de pistes cyclables. Ici, le temps s’écoule à la vitesse des bateaux. Ce port, c’est le cœur d’une ville plus durable, avec près de 2000 camions en moins chaque jour et la création de nouveaux emplois. Un véritable trait d’union entre les quartiers qui le bordent. Alors, soyez tous les bienvenus sur nos quais. Le cœur qui fait battre Bruxelles.