Notre Corps

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C E D O S SI ER E S T P U BL I É PAR S M AR T M ED I A E T N'EN G A G E PA S L A R E SP O N S ABI L I T É D E S ÉD I T EU R S N I D E L A R ÉD A C T I O N D U V I F / L'E X PR E S S

NOTRE CORPS

MAXIME PRÉVOT Une Wallonie en pleine MARS 2017 santé à l’horizon 2030

NOTRE TRÉSOR

ALAIN PIETTE Notre corps au travail

ALIMENTATION ET SANTÉ À la recherche d’un aliment miracle

Le sport? Oui mais pas n'importe comment

Mode de vie Les secrets de trois seniors pour rester en forme

Technologie médicale La lutte contre le cancer

ADRIEN DEVYVER

« J’étais un gamin agité, une vraie pile électrique. À l’époque, on ne parlait pas encore de TDA, on considérait ça comme normal, après tout j’étais un garçon, les garçons, ça remue! »

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ÉDITO MAXIME PRÉVOT

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Une Wallonie en pleine santé à l’horizon 2030 Aujourd’hui, il est prouvé que de nombreuses maladies pourraient être évitées grâce à un cadre de vie favorisant les modes de vie sains. Pour Maxime PRÉVOT il est donc primordial de passer à l’action pour maintenir une vie de qualité! Une Wallonie en pleine santé à l’horizon 2030!

L

a 6e réforme de l’État a confié de nombreuses compétences en matière de santé à la Wallonie. C’est le cas notamment de la prévention et de la promotion de la santé. Je veux saisir cette opportunité pour impulser une nouvelle stratégie qui contribuera à l’amélioration de l’état de santé de la population wallonne grâce à un dispositif solide dont les effets se déploieront sur le long terme.

SELON L’OMS, 75 % des maladies chroniques pourraient être évitées en adoptant un mode de vie sain. Investir dans la prévention et la promotion d’un tel mode de vie s’impose dès lors comme une question de bon sens! Concrètement, sur base d’une analyse de la situation de l’état de santé de la Wallonie, cinq priorités ont été définies: la promotion des modes de vie et des milieux de vie

favorables à la santé, l’importance d’une bonne santé mentale et du bien-être global, la prévention des maladies chroniques et des maladies

Selon l’OMS, 75 % des maladies chroniques pourraient être évitées en adoptant un mode de vie sain infectieuses y compris la politique de vaccination. Enfin il y a la prévention des traumatismes non intentionnels et la promotion de la sécurité comme 5e priorité.

CES THÉMATIQUES SANTÉ seront traitées selon des principes transversaux fondamentaux que sont notamment la lutte contre les inégalités sociales de santé, ou encore la santé dans toutes les politiques. EN WALLONIE, je suis donc en train de mettre en place un Plan de Prévention et de Promotion de la Santé. Sa méthodologie a été présentée aux experts de l’Organisation mondiale de la Santé. J’en fais un des axes forts de la politique que je mène en matière de Santé publique. D’ici la fin de l’année, la concertation avec les acteurs de terrain va se poursuivre pour définir l’ensemble des actions concrètes qui seront mises en œuvre lors des 15 prochaines années. C’est un travail sérieux, de longue haleine et qui vise le long terme. C’est notre qualité de vie qui est en jeu, la vôtre et celle de nos proches!

CONTENU 04 Le sport, oui, mais pas n'importe comment 05 Alimentation et santé 06 La technologie au service de la lutte contre le cancer

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08 Interview: Adrien Devyver 10

Réparer sa peau après l'hiver

12 Chacun son mode de vie 14

Notre corps au travail

Project Manager fanny.grailet@smartmediaagency.be

ÉQUIPE

TEXTE MAXIME PRÉVOT, MINISTRE WALLON DE LA SANTÉ

NOTRE MODE DE vie a considérablement évolué favorisant l’émergence de certaines maladies, davantage de sédentarité, de surpoids… Grâce aux progrès de la médecine, on vit plus longtemps et en meilleure santé. Cet allongement de la vie s’accompagne toutefois d’une incidence accrue de maladies qui demandent aujourd’hui une prise en charge plus complexe et une autre approche, le patient devant lui-même comprendre sa maladie et interagir.

Bonne Lecture! Fanny Grailet

Country Manager: Ruben Lancksweerdt Rédacteur en chef: Elke Ramsdonck Équipe éditoriale: Magali Veronesi, Aubry Touriel Photo en couverture: John Swijsen Layout: Baïdy Ly Impression: Roularta Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Anvers Tel +32 3 289 19 40 meerinfo@smartmediaagency.be redactie@smartmediaagency.be

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TENDANCE SPORT

Faire du sport, oui, mais pas n'importe comment Avec le printemps, l'envie de se remettre au sport ressurgit. Ne vous en privez surtout pas. Mais ne zappez pas quelques étapes essentielles au bon déroulement des opérations. Pour y prendre du plaisir et en noter des effets bénéfiques sur votre corps. TEXTE MAGALI VERONESI

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ous avez hiberné tout l'hiver, voire plusieurs années d'affilée? Vous avez envie de sculpter votre corps ou simplement de vous oxygéner? Ne vous privez pas de redémarrer une activité physique. Mais pas n'importe laquelle: celle que vous aimez, celle qui vous videra la tête et où vous irez avec le sourire. Pourquoi s'obliger à pratiquer l'aquabiking, qui brûle effectivement beaucoup de calories et muscle le cœur, si vous détestez le vélo et n'avez pas envie d'avoir les cheveux mouillés? Si vous savez que vous trouverez la bonne excuse pour ne pas y aller une semaine sur deux... Par contre, une séance de body-balance très soft vous fera travailler sans que vous vous en rendiez compte et vous aurez peut-être l'envie irrépressible d'embrayer avec une séance de zumba. UNE FOIS CHOISIE votre discipline,

n'oubliez pas la case docteur. Quelle que soit votre condition physique, il est important de s'assurer qu'on peut se remettre au sport sans risque. Il n'est pas anodin qu’un bon nombre de salles de sport demandent un certificat médical aux nouveaux adhérents. Votre médecin de famille peut faire l'affaire. Mais pourquoi ne pas pousser les portes d'un spécialiste? « Je m’occupe de toutes sortes de sportifs, des amateurs comme des

professionnels », explique Hervé Auquier, médecin du sport. « On ne pense souvent à moi qu'après un traumatisme – tendinite, entorse, fracture de fatigue – alors que je peux aider à préparer à la reprise d'une activité physique et renforcer certaines zones plus faibles pour éviter les accidents. » SUR PLACE, ce n'est pas parce que

vous êtes en pleine forme qu'il faut vous épuiser en salle. Même s'il est conseillé de bouger 30 minutes par jour, une véritable séance de sport doit être suivie d'une journée de récupération. Donc même si vous êtes motivé, allez-y mollo: trois fois par semaine maximum. Et en douceur, pas au top de vos capacités au risque de se faire mal. « Au sortir de l’hiver, après plusieurs mois d’inactivité, nous recevons pas mal de joueurs de tennis », raconte Joachim Van Cant, kinésithérapeute du sport et coordinateur de l’antenne du Centre sportif de la Woluwe. « Quant aux 20 km de Bruxelles, c’est un gros pourvoyeur de patients! Dès février, certains augmentent leur cadence de façon exagérée. Le corps ne suit pas et ils se blessent. » IMPORTANT AUSSI: l'équipement.

Pas besoin de se ruiner, mais il faut se fournir au bon endroit et

demander conseil. La jolie petite sneaker au look sportif vendue dans un magasin de chaussures généraliste fera son effet en ville, mais ne conviendra pas à la pratique d'un sport. Seule une boutique spécialisée multisports proposera des modèles à bon amorti pour des sports d'impact ou des chaussures de running dignes de ce nom qui vont limiter les risques de foulures, d’entorses ou de chocs sur les articulations. Faites appel au vendeur pour déterminer votre pointure et la chaussure la plus indiquée pour votre fitness ou kick boxing. ET COMME LE SPORT est indissociable d'une bonne hygiène de vie, veillez à bien boire, par petites gorgées, avant et après le sport, voire pendant si c'est possible. Comptez un demilitre par heure d'activité. Mais pas seulement: une bonne hydratation tout au long de la journée vous permettra d'être plus performant, mais aussi de vous protéger. Tout comme le manque de sommeil, la perte d'eau amoindrit les capacités physiques, augmente la fatigue et le risque de blessures. Capital pour diminuer les blessures et les courbatures: l'échauffement ou warm-up et les étirements ou stretching. Cinq minutes de chaque exercice marque une énorme différence. Essayez et vous verrez!

Les amateurs ne doivent pas avoir peur d'aller voir un médecin du sport même s'ils ne sont pas blessés - Hervé Auquier


NOURRITURE FOCUS

Le Wallon a la réputation d’être un épicurien et de savourer de bons petits plats. Une alimentation trop riche en sel ou en cholestérol risque cependant de nuire à la santé. La clé, c’est une alimentation équilibrée. TEXTE AUBRY TOURIEL

E

n 2014, un Belge sur cinq suivait un régime alimentaire spécifique. Dans le même temps, les émissions culinaires se multiplient à la télévision depuis des années. Force est de constater que les Belges prennent de plus en plus le dicton « on devient ce qu’on mange » à la lettre. Mais comment s’y prendre pour manger sainement?

POUR CERTAINS, les super-aliments

constitueraient la solution pour une alimentation saine. Qu’entend-on exactement par « super-aliment »? « On pourrait dire que ce sont des aliments qui prétendent, à tort ou à raison, avoir des nutriments bons pour la santé », explique Éric Birlouez, sociologue de l'alimentation, en ajoutant qu’il n’existe pas de définition officielle ou réglementaire pour ce terme.

mode. » Il met également en garde contre les fausses vérités. À ses yeux, il est préférable de privilégier une alimentation équilibrée en mangeant des fruits, des légumes, des aliments complets. « Il n’y a pas d’aliment miracle pour la santé. » LE DIÉTÉTICIEN Serge Pieters remarque, quant à lui, que le nombre de plats préparés a augmenté dans les grandes surfaces, ce qui incite la popula-

tion à mal manger: « Dans les plats préparés, les aliments sont très gras. Les portions sont trop grandes et contiennent trop de sel et beaucoup de sucre. » Il estime également qu’il faut réapprendre à cuisiner pour lutter contre des maladies comme l’obésité, le diabète de type 2, l’hypertension et l’excès de cholestérol. Il est important de prendre en compte ce dernier facteur, car un taux de cholestérol trop élevé dans le sang

la pulpe de baobab

constitue un facteur de risque de développement de maladies cardiovasculaires. L’excès de cholestérol se dépose sur la paroi des artères, ce qui peut, à terme, provoquer un infarctus du myocarde ou une thrombose cérébrale. POUR RÉDUIRE SON taux de choles-

térol, il est conseillé de surveiller son alimentation. Les fruits et les légumes contiennent naturellement des stérols végétaux, mais en quantité trop faible que pour réellement influencer le taux de cholestérol. Sous forme de suppléments alimentaires, ils diminuent significativement le taux de cholestérol. Lorsqu'on prend une quantité suffisante (de 1,5 à 3 g) de stérols végétaux au moment d'un repas, ceux-ci entrent en compétition, au moment de la digestion, avec le cholestérol provenant des aliments.

PARMI LES SUPER-ALIMENTS, on citera

PAR CONSÉQUENT, moins de choles-

les plus connus comme les baies de Goji, choux de kale, graines de Chia, la pulpe de baobab… Pour les amateurs de super-aliments, les baies de Goji, c’est déjà ringard. D’année en année, les super-aliments sont remplacés par d’autres. É. Birlouez: « C’est un terme de marketing fourre-tout. Comme souvent dans les tendances alimentaires, ce sont les gens du showbiz, les sportifs et les personnalités politiques qui ont démarré l’effet de

térol est absorbé dans la circulation sanguine et le taux de cholestérol diminue. Les stérols végétaux, combinés à une alimentation plus saine, ont donc une place en première ligne chez toutes les personnes présentant une hypercholestérolémie débutante. En d’autres termes, pour éviter que votre alimentation ne vous tue à petit feu, choisissez en toute connaissance de cause les aliments et informez-vous sur la réelle valeur nutritionnelle du produit.

Il n’y a pas d’aliment miracle pour la santé - Éric Birlouez

SANDWICHS: CHANGEZ VOS HABITUDES Les Belges sont de grands consommateurs de sandwichs au filet américain ou au poulet curry. Ces sandwichs contiennent beaucoup de graisses et peu de nutriments. À la place, prenez une baguette aux céréales avec de la cressonnette, des tomates, éventuellement deux tranches de mozzarella et de jambon de Parme, des feuilles de basilic, un filet d’huile et de jus de citron. Régalez-vous en faisant attention à votre santé!

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TROP DE CHOLESTEROL ? Pas au point que votre médecin vous prescrive déjà un médicament mais il est temps de surveiller votre alimentation: moins de graisse, moins de viande rouge, plus de fruits et de légumes. Les stérols végétaux contribuent à maîtriser le cholestérol de manière totalement naturelle.

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NE TOMBEZ PAS DANS LE PIÈGE DE L’ORTHOREXIE Les diététiciens et les médecins constatent que de plus en plus de patients présentent les symptômes de l’orthorexie, l’obsession du manger sain. En raison des peurs (additifs, sucre), la personne orthorexique ne va plus au restaurant ou chez des amis. Elle se replie sur ellemême et risque de s’enfoncer dans cette obsession. L’aliment n’est plus considéré comme une source de plaisir, mais comme un danger.

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TECHNOLOGIE MÉDICALE

PLUS DE PRÉCISION La technologie du « Cone Beam CT » permet d'obtenir une image directement dans la salle de traitement pour un meilleur positionnement du patient dans le cadre d’un traitement d’une tumeur par protonthérapie. Avec le Pencil Beam Scanning, on va traiter la tumeur pixel par pixel, ligne par ligne et dans sa profondeur. L’objectif est d’aller attaquer la tumeur avec plus de précision sans toucher aux organes à proximité.

La technologie au service de la lutte contre le cancer Les tumeurs cancéreuses tuent de nombreux Belges, mais les chercheurs développent des technologies afin de détecter et de traiter au mieux le cancer tout en améliorant le bien-être des patients. TEXTE AUBRY TOURIEL

L ÉCHO-ENDOSCOPIE: DEUX EN UN L’écho-endoscopie est la combinaison d'une échographie et d'une endoscopie. Elle permet d'examiner une partie du système digestif. Il n’y a pas seulement une imagerie au bout de l’endoscope, mais une sonde d’échographie qui permet de voir à travers la paroi et de guider des interventions ou des prélèvements. Cela permet d’avoir accès à tout ce qui se trouve à 3-4 cm du tube digestif.

LA TUMEUR, 2E CAUSE DE DÉCÈS EN BELGIQUE Selon la DG Statistique du SPF Économie, 28,6 % des décès étaient liés aux maladies circulatoires en 2014, suivies de près par les tumeurs (27,2 %). En 1998, les décès liés aux maladies du système circulatoire représentaient 36 %. Depuis, les tumeurs gagnent chaque année du terrain. C’est particulièrement le cas chez les hommes où elles sont déjà responsables de 30,6 % des morts.

e cancer constitue la deuxième cause de décès dans le monde et a fait 8,8 millions de morts en 2015. Près d’un décès sur six est lié à cette maladie et le nombre de nouveaux cas devrait augmenter de 70 % environ au cours des deux prochaines décennies, estime l’Organisation mondiale de la Santé. Pour lutter contre cette évolution, les scientifiques du monde entier ne cessent d’essayer de développer de nouvelles techniques de traitement et de dépistage ou d’améliorer celles déjà existantes. C’EST LE CAS de l’endoscopie, une technique qui existe depuis plus d’un siècle, mais dont les avancées technologiques s’accélèrent ces dernières années. Concrètement, il s’agit de l’examen d’une cavité interne du corps, comme le rectum, côlon, bronche… à l’aide d’un tube qui permet de diagnostiquer des lésions, de détruire des tumeurs ou d’extraire des corps étrangers. « Nous avons accès à tout le tube digestif supérieur, de plus en plus à l’intestin grêle et à tout le côlon », explique Jacques Devière, chef du service de gastro-entérologie à l’hôpital Érasme à Bruxelles. « Les endoscopes ont évolué ces 10 dernières années et permettent quasiment de faire de la microscopie in vivo. » LES TRAITEMENTS PROPOSÉS diffèrent en fonction des organes touchés: pour le côlon, beaucoup de personnes sont traitées par voie chirurgicale alors qu’elles pourraient être traitées par endoscopie. « Malheureusement la technicité n’est pas toujours disponible localement et le chirurgien a plus d’expérience que l’endoscopiste », avance Jacques Devière.

EN CE QUI concerne l’œsophage, une affection assez répandue a été découverte à la fin des années 50: l’“œsophage de Barrettˮ. Entre 10 et 15 % de la population développe cette affection et elle est un facteur prédisposant au cancer de l’œsophage. Le chef de service explique: « On a établi toute une série de critères pour surveiller les patients

à cette méthode, le traitement est beaucoup moins invasif. Avant, les patients restaient 10 jours à l’hôpital avec un taux de mortalité de 3-4 % et de morbidité de 30 %. Aujourd’hui, ils repartent le lendemain. SI L’ENDOSCOPIE EST répandue pour le

années. De plus en plus de centres de protonthérapie voient le jour aux quatre coins du monde. En Belgique, le premier ouvrira d’ailleurs ses portes l’année prochaine à la suite d’une collaboration entre l’Université catholique de Louvain, la KU Leuven et l’UZ Leuven.

traitement de cancer dans le système digestif, on a recours à différentes

« LA PROTONTHÉRAPIE EST une forme de

L’avantage de la protonthérapie, c’est qu’on préserve les cellules saines à proximité de la tumeur - Thomas Ralet qui appartiennent à cette catégorie. Je traite plus de cancers précoces de l’œsophage par endoscopie que les chirurgiens n’enlèvent d’œsophages pour un cancer avancé. » Grâce

méthodes pour les autres parties du corps. Les plus connues sont la radio- et la chimiothérapie ainsi que la chirurgie. Mais la protonthérapie prend aussi de l’ampleur ces dernières

radiothérapie plus précise », explique Thomas Ralet, responsable de la communication pour IBA, l’entreprise belge qui est pionnière dans la conception de centres de protonthérapie. Cette technique a la particularité de concentrer un maximum d’énergie à un endroit précis. On va donc préserver les organes sains à proximité de la tumeur. « Cela réduit considérablement le risque de cancer secondaire », assure Thomas Ralet. Cette méthode est très utile quand il y a une tumeur près d’autres organes sains que l’on veut préserver. On parle ici par exemple de tumeurs au niveau de la tête et du cou, au cerveau, au bassin, au poumon et pour les tumeurs pédiatriques. DU CÔTÉ DU patient, le traitement

par protonthérapie est divisé en 30 sessions pendant un mois. Chaque jour, il reçoit une fraction du traitement et la tumeur est traitée dans sa position et configuration du jour. La qualité de vie pour le patient est bien meilleure qu’avec la radiothérapie conventionnelle. « Après un traitement conventionnel, le patient risque des inconvénients et effets secondaires alors qu’avec la protonthérapie, il se sentira bien mieux pendant et après le traitement», assure Thomas Ralet. « Il pourra généralement continuer ses activités journalières. »


ADVERTORIAL

Aujourd’hui la médecine doit répondre à la règle des 4P: elle doit être prédictive, préventive, participative et personnalisée. Lorsqu’un patient est diagnostiqué comme souffrant d’un cancer métastatique, il reçoit le même traitement que les autres patients atteints d’un cancer similaire. La plupart des médecins suivent les recommandations standards et traitent leurs patients avec des chimiothérapies ciblant leur type de cancer (sein, poumon, colorectal, …). Ces traitements standards ne sont pas toujours la meilleure option. Quelques tests sont effectués en routine pour guider les oncologues dans leur décision pour les traitements de première ligne. Cependant, lorsque ceux-ci échouent (dans presqu’un cas sur deux), le nombre grandissant d’options thérapeutiques rend le choix difficile pour l’oncologue qui doit décider de la suite du traitement. Tous les individus sont uniques et il en est de même pour les cancers, même s’ils ont la même origine primaire. Le cancer ce n’est pas une maladie, mais des centaines de maladies. Durant les 10 dernières années, des progrès majeurs dans la compréhension du comportement du cancer au niveau moléculaire permettent aux docteurs de sélectionner des traitements sur base de signatures génétiques particulières et donc de personnaliser le plan de traitement pour chaque patient. En plus d’augmenter les chances de survie, le profilage moléculaire permet également d’éviter les traitements non nécessaires et leur toxicité potentielle. Les patients ne sont plus traités en fonction de leur type de cancer, mais bien en fonction d’altérations moléculaires spécifiques trouvées dans LEUR tumeur. Chaque cancer possède un point faible, qui peut être ciblé par une drogue précise. La médecine de précision prend en

compte ces variations individuelles en se basant sur l’analyse de biomarqueurs clés. En utilisant le profilage moléculaire pour identifier ces marqueurs prédictifs dans votre tumeur, les oncologues peuvent identifier quelles thérapies ont le plus de chances de tuer les cellules cancéreuses dans votre corps. Chaque cancer est différent. Il possède ses propres altérations génétiques qui lui permettent de grandir et de se répandre. Ces variations sont propres à chaque individu et ne se retrouvent pas forcément chez d’autres patients souffrant du même type de cancer. De même, une même mutation peut se retrouver dans des types de cancer différents. À cause de ces différences au niveau de l’ADN de la tumeur, chaque personne répondra différemment au traitement. Il est essentiel aujourd’hui d’identifier la signature clé de la maladie, plus que l’organe où elle se situe. La médecine d’aujourd’hui doit répondre à la règle des 4P. Elle doit être prédictive, participative, préventive et personnalisée. Chez OncoDNA, nous offrons la médecine des 4P aux patients atteints de cancer depuis 2012. Notre stratégie est de réaliser un profil moléculaire large et complet de chaque tumeur, analysant à la fois une biopsie du tissu et un échantillon sanguin et de comparer l’information obtenue pour chaque patient avec notre base de données et avec la littérature médicale mondiale, associant cette signature unique avec une prédiction positive ou négative de réponse aux différentes thérapies existant sur le marché. Pour chaque analyse, un rapport est produit. Celui-ci présente à l’oncologue toutes les possibilités thérapeutiques.

Notre rapport personnalisé présente la liste des drogues qui peuvent présenter un bénéfice pour le patient, les études cliniques en cours dans lesquelles leur patient pourrait être enrôlé ainsi que les traitements qui pourraient être associés à des résistances ou réactions négatives. Le but de nos services est d’assurer que les médecins aient la meilleure information afin de choisir le meilleur traitement pour chaque patient. Le cancer est une maladie qui évolue avec le temps. Il est très important d’être capable de suivre son évolution pendant le traitement et d’adapter la thérapie si une résistance au médicament apparaît. Des avancées récentes en génétique ont rendu cela possible de façon rapide et non invasive. Des traces des cellules cancéreuses sont en effet fréquemment trouvées dans le sang, comme des messages dans des bouteilles à la mer. Ces traces sont appelées le ctDNA (circulating tumour DNA ou ADN circulant de la tumeur). La biopsie liquide est la nouvelle technologie qui permet de détecter et de lire cette information à partir d’un simple prélèvement sanguin. Comme cette technique est non invasive, elle peut être répétée régulièrement afin d’améliorer le suivi de la maladie et de son traitement. Grâce à sa sensibilité, la biopsie liquide peut mesurer facilement si la tumeur répond au traitement, si elle est devenue résistante à celui-ci ou, dans le cas de rémission ( ) elle peut détecter une rechute éventuelle plusieurs mois avant l’imagerie médicale conventionnelle. Les thérapies inopérantes peuvent donc être stoppées rapidement et l’oncologue peut changer la ligne de traitement avant que les cellules tumorales ne recommencent à se multiplier et à devenir plus agressives. Le temps est précieux dans la lutte contre le cancer.


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INTERVIEW ADRIEN DEVYVER

« Mon corps est au diapason de ma tête »

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Adrien Devyver, c'est le journaliste présentateur le plus vitaminé de la RTBF. À la télévision, il nous aide à nous sentir bien du lundi au vendredi et nous fait rire un jeudi soir sur deux. À la ville, c'est un trentenaire qui a fait de son corps un allié. TEXTE MAGALI VERONESI

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PHOTO JOHN SWIJSEN

'est dans sa salle de sport à La Rasante qu'Adrien Devyver nous a fixé rendez-vous. Pas pour poser, mais parce qu'il y passe beaucoup de temps. Le tennis et le dépassement de soi constituent en effet une part importante de sa vie.

totale, en symbiose. Je fais ça via une application sur mon smartphone. C’est un travail de respiration pendant 5 minutes et on ressent le bénéfice pendant 4 heures. On est plus zen, moins stressé par ce qui nous entoure. »

des objectifs avec des échéances. J'en ai déjà atteint quelques-uns. Et puis j'ai besoin de me dépenser. Même si je travaille beaucoup et si j'ai pas mal de déplacements, je garde du temps pour le sport. »

« Disons plutôt que c'est un partenaire que j'ai appris à connaître au fil des années. Il est au diapason de ce qui se passe dans ma tête. Par exemple, si je suis stressé, cela va se traduire physiquement par des maux de ventre. Donc j'essaie de garder un certain équilibre. »

Être TDA, c'est aussi être flexible, créatif, innovant, bref, différent

« À l'époque, on ne mettait pas une étiquette sur ça, mais oui. Je n'ai été diagnostiqué que récemment. J’étais un gamin agité, une vraie pile électrique. À l’époque, on ne parlait pas encore de TDA (troubles de l'attention, ndlr.), on considérait ça comme normal, après tout j’étais un garçon, les garçons, ça remue! C’est à l’adolescence que ça s’est compliqué. Heureusement, j'ai trouvé ma voie dans le journalisme où mon hyperactivité est valorisée. Mais il aura fallu de longues années avant de mettre des mots sur cette façon particulière de fonctionner. »

L'équilibre dans l'alimentation aussi? « Pas vraiment. Je mange ce que je veux quand j'en ai envie. Si j'ai envie d'une frite ou d'un burger, je ne vais pas me priver. Pourtant, ma femme mange très sainement et fait attention. Moi, je sais qu'il y a une limite à ne pas franchir pour que je me sente bien physiquement. Donc je vais limiter ma consommation d'alcool ou de malbouffe si je sens que j'ai atteint cette limite. C'est comme la barbe. Je dois la raser pour la télé. Parfois, je la laisse pousser plusieurs jours. Mais je sens quand la limite est atteinte. »

Cela vous a pris beaucoup de temps pour connaître votre corps? « Assez. Avec le temps, j’ai mis en place des stratégies. Par exemple, je pratique la cohérence cardiaque, cela m’aide vraiment. Elle permet de mettre le fonctionnement de ton cœur et ta respiration en harmonie

Vous pratiquez d'autres médecines parallèles? « Je fais beaucoup de réflexologie plantaire, de l’ostéopathie, j’utilise la kinésiologie pour soigner quelques trucs. J’ai toujours été très concerné par ça. Et j’aime surtout bien diffuser l’info auprès de mes potes quand je m'occupe d'eux en interclubs de tennis. Ça tombe bien que j'anime une émission comme Vis ta mine aussi. Et comme je suis un peu hypocondriaque, je fais un check-up auprès de mon médecin tous les ans! »

Parlons-en, du tennis. Vous en faites beaucoup? « En été, cinq fois par semaine. En hiver, un peu moins, trois fois par semaine environ. Quand je m'y suis remis sérieusement, je me suis fixé

C'est lié à vos troubles de l'attention?

Comment est-ce arrivé? « Il y a deux ou trois ans, une maman a pris contact avec moi afin de m'expliquer que son fils de 9 ans était TDA/H. Une visite à la RTBF était prévue avec toute sa classe et son école estimait qu'il serait trop turbulent pour le voyage. Cette histoire m'a touché car c'était mon histoire. J'ai téléphoné à ce petit garçon pour l'accueillir avec moi toute une journée sur le tournage d'Un gars, un chef. Et je me suis associé à l'association TDA/H en Belgique afin que cette affection soit mieux connue du public. »

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#NOTRECORPS

ADRIEN DEVYVER INTERVIEW

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Être différent, c’est toujours un défi, mais un défi qui vaut la peine d’être relevé

Finalement, cette particularité est-elle devenue une force?

Quelles sont vos astuces santé personnelles ?

« Toutes ces épreuves m’ont forgé, constituent ma force. Il y a eu des années difficiles. Être TDA/H, c’est aussi et surtout disposer d’incroyables ressources physiques et mentales. Être différent, c’est toujours un défi, mais un défi qui vaut la peine d’être relevé. À la clé, il y a le bonheur d’être soi-même. Là, je suis épanoui. »

« Prendre du temps pour contempler. Ça m’arrive assez régulièrement de m’asseoir sur ma terrasse et de regarder le jardin pendant 5 minutes, sans rien, sans téléphone. Privilégier les moments de discussion avec son entourage comme faire un débriefing de la journée. Sinon, en matière de compléments, je prends de la vitamine C toute l'année et j'ai un produit magique: la spiruline. Ce sont des algues, bourrées de fer et de protéines et qui sont excellentes pour l’entretien des muscles et des articulations. C'est naturel et ça m'aide à moins me blesser en faisant du tennis. »

Cette conscience du corps, vous l'avez depuis tout petit? « Oui, comme mon papa est kinésithérapeute. Il pratique la kiné très traditionnelle où il n’y a pas de machine. C’est du massage, c’est du contact, de la discussion. On a toujours été très baigné là-dedans. J'ai même voulu devenir secouriste. Suite à un accident, je me suis découvert une passion pour les ambulances. »

Vis ta mine, que vous présentez chaque jour sur La Une, c'était donc prédestiné?

ton cœur et ta respiration en harmonie totale, en symbiose. »

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« Presque. Cela fait plusieurs années que je l’avais suggérée au sein de la RTBF. Cette émission santé d'accompagnement, je l'avais proposée en version hebdomadaire. Puis la place a été laissée vacante par Un gars, un chef et on s’est rendu compte qu’il y avait une forte demande du public et que ça pouvait passer en quotidienne… J’ai pris beaucoup de responsabilités sur ce projet. Je suis content parce que j’ai réussi à y mettre ma patte. Et on continue à faire évoluer le programme. »

SMART FACTS Si Adrien Devyver n'avait pas été journaliste, il serait...? « J'aurais sans doute exercé une profession liée au médical ou au paramédical. J’ai commencé des études d’infirmier. Ça s’est bien passé, mais mes profs m’ont dit que la kiné me correspondrait sans doute mieux. Après deux ans d'études de kiné, je travaillais avec des polytraumatisés et je me suis rendu compte que je prenais beaucoup sur moi. J'ai alors bifurqué vers le journalisme. Et je ne le regrette pas. Mais à l'avenir, je n'exclus pas de devenir coach. Pas sportif car je ne suis pas qualifié pour. Mais mental pour les gens qui font du sport. »

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LE CROSSFIT EN PROGRESSION Quoi de neuf du côté des salles de sport? Le CrossFit: un mélange de musculation et de gymnastique, comme du fitness, mais sans les miroirs. Le CrossFit, c’est un retour au goût de la sueur, à la performance du corps, mais sans le culte narcissique. Les exercices s'adressent à tous les âges et poussent chacun à se dépasser. Sans compétition car le plus important, c’est l’encouragement du coach. Ce qui entretient le côté positif et donne envie de revenir.

LE XBODY, SPORT DES PARESSEUX? Les salles de sport équipées d’une borne diffusant des impulsions électriques voient le jour un peu partout en Belgique. Le Xbody, c'est la démocratisation des électrostimulations jusqu'ici délivrées par des kinésithérapeutes. La promesse? 20 minutes de Xbody équivaudraient à 2 heures de fitness avec un résultat visible à la fin de chaque séance. Deux séances par semaine à un intervalle de 3 jours suffiraient. Certains appellent cela le sport des paresseux...

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10 UTILES PEAU SAINE

Réparer sa peau après l'hiver Avec le printemps qui se profile et l'énergie qui revient, pourquoi ne pas en profiter pour prendre soin de soi et chouchouter son corps? Hommes et femmes ont des besoins différents et des produits spécifiques. Voici les bons plans du moment. TEXTE MAGALI VERONESI

Baume super hydratant

Huile de chanvre bio

Rêve de miel mains et ongles

Même si la peau masculine est plus épaisse, elle a aussi souffert de l'hiver, du froid et du vent. Conçue avec de l'extrait de chardon bleu des Alpes, la crème Clarins Men super hydratante contient un actif particulièrement adapté à la peau des hommes. À appliquer chaque matin après le rasage pour un effet apaisant supplémentaire. Les auxines de tournesol lissent et raffermissent le visage. Bonus: elle constitue une barrière anti-pollution très utile en ville.

Avec les alternances de chaud/froid, les peaux réactives présentent des rougeurs persistantes. L'huile de chanvre aura un double effet très apprécié. Sèche, sans dépôt gras, elle nourrit en profondeur et peut être utilisée sous la crème protectrice de jour pour un effet immédiat lisse et doux. À moyen terme, elle favorise la micro-circulation qui efface ou diminue rougeurs, rosacée et améliore la couperose. Bio, elle est sans additif.

Qu'on aime ou pas multiplier les tubes de crème, un soin spécifique pour les mains est indispensable pour limiter les effets des années. Au sortir de l'hiver, la peau a tendance à plisser plus que de coutume. Une réponse: la crème pour mains désséchées de Nuxe. Avec ses huiles précieuses, son miel et sa vitamine E, elle répare, nourrit, protège et prévient le vieillissement cutané. En prime, elle fortifie les ongles. À glisser dans son sac absolument.

Désincrustant visage

Émulsion hydratante SPF15

Lait corps sous la douche

Une fois par semaine, les messieurs qui veulent avoir une peau nettoyée en profondeur des impuretés à l'origine des boutons et comédons feront un gommage. Sous la douche, cela ne prend pas de temps et a l'avantage de rendre la peau douce. Le plus pratique est de choisir un exfoliant qui convient pour le visage et le corps. Parmi nos préférés: Biotherm propose un exfoliant pour homme qui peut convenir au corps en cas de peau sensible.

Même si on n'est pas en été, impossible de faire l'impasse sur les filtres solaires dans sa crème de jour à longueur d'année. Les UVA et UVB sont non seulement responsables des taches, du vieillissement cutané, mais aussi de certains cancers. On n'en est pas protégé derrière les vitres. Avec sa texture légère, l'émulsion hydratante de Shiseido protège tous les types de peau des agressions extérieures tout en améliorant le fini. Disponible en version antirides.

Ce n'est pas parce qu'on cache sa peau sous les pulls à manches longues qu'il ne faut pas en prendre soin, histoire de dégainer une peau superbement hydratée dès les premiers rayons de soleil! Pour gagner du temps, plusieurs marques ont ajouté un lait aux gels douche traditionnels. Notre chouchou: l'hydratant minute anti-irritations de Mixa. Riche d'huile pour nourrir et d'allantoïne pour apaiser, il plaira aux peaux sensibles ou épilées.

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#NOTRECORPS

RÉCUPÉRATION APPROFONDIR

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Votre propre corps, le meilleur remède Le corps humain est une donnée miraculeuse, surtout parce que dans de nombreux cas il est capable d’assurer son auto-guérison. De la production de nouvelles cellules, par la guérison de fractures au renouvellement de notre sang. TEXTE FLEUR BOURGEOIS

N

otre corps est composé de millions de cellules constituant les éléments de notre organisme. Chaque vie nait d'une seule cellule qui se divise continuellement jusqu'à ce qu'elles forment un homme parfait. Mais leur tâche ne se limite pas à cela. Tout au long de notre vie, elles assurent autant que possible notre équilibre. Les cellules ont la capacité de guérir et de produire de nouveaux exemplaires pour remplacer celles qui sont endommagées.

C’EST POURQUOI NOTRE organisme

produit à chaque seconde 25 millions de nouvelles cellules. Bien que chaque jour de nombreuses cellules soient endommagées, notre organisme parvient toujours parfaitement à amortir le problème en les remplaçant directement. Mais parfois le destin nous mène à un accident, endommageant d’extrêmes quantités de cellules. Tudor Momoiu peut en témoigner. Le 20 octobre il fut renversé de son vélo en cours de route vers le travail. Depuis lors, il est paralysé à partir de la poitrine. Un coup dur tant au sens propre qu’au sens figuré. APRÈS UN ACCIDENT il est souvent

nécessaire de suivre une rééducation. Dans ce cas, il s’agit toujours d’une approche multidisciplinaire impliquant la coopération de médecins, physiothérapeutes, ergothérapeutes, logopédistes, psychologues et assistants sociaux. Lors de la rééducation, les physiothérapeutes vont se concentrer sur des exercices de mobilisation et/ou de renforcement musculaire, des exercices d'équilibre et des méthodes de traitement qui favorisent la circulation sanguine. Ces interventions renforcent le corps dans son processus de guérison et augmentent les chances de guérison des cellules. « Je monte tous les jours sur un vélo mécanique afin de maintenir mes

muscles en mouvement, sinon ils vont s’atrophier », nous raconte Tudor Momoiu. « Je travaille très dur et je me repose suffisamment. Je sens que je fais des progrès et que je peux déjà à nouveau utiliser mes mains. La route est encore longue, mais pas impossible. » UN ACCIDENT EST généralement

accompagné de fractures, de plaies ouvertes et de lésions cérébrales. Ainsi Tudor a gardé de son accident une sévère commotion cérébrale. Il s’en est rétabli en se reposant suffisamment. Seulement, le traumatisme cérébral peut tout aussi bien être plus grave tandis que la victime se retrouve avec une lésion cérébrale permanente. Selon Wouter Lambrecht, neuropsychologue clinique, rattaché à l’unité NAH de PC Caritas et à la Pratique

des Lésions Cérébrales, la plupart des études montrent qu’une fois les cellules du cerveau sont détruites ou endommagées, elles ne peuvent en majeur partie plus se régénérer. « Pourtant, il est partiellement possible d’établir de nouvelles liaisons dans notre cerveau, car certaines zones du cerveau peuvent compenser ou reprendre certaines fonctions des parties endommagées. » LORS D’UN ACCIDENT, les plaies

ouvertes saignantes, sont presque inévitables. À l’endroit de la blessure les vaisseaux sanguins vont se contracter pour arrêter le saignement. Ensuite, les plaquettes vont coaguler le sang pour former un bouchon au même endroit. Les globules blancs à leur tour, vont se rassembler pour détruire les cellules mortes. Ainsi, les substances

mortes sont éliminées pour faire de la place aux nouvelles cellules. Ce processus remarquable et automatique s’arrête dès que la guérison est complète. CE PROCESSUS DE guérison ne vaut

pas seulement pour les blessures, mais il assure également le remplacement des nombreuses cellules mortes ou endommagées, comme celles de la peau, de la bouche, de l'intestin ou du sang. Voilà la raison pour laquelle le niveau du plasma est rétabli 24 heures après un don de sang. Ceux que cèdent des globules rouges par contre, devront attendre un peu plus longtemps, car de plus grandes quantités sont extraites ce qui fait que vous devrez compter sur quatre à six semaines de rétablissement.

Nous avons découvert que le sommeil est très important lorsqu’il s’agit de la récupération - Jan Bourgois

LA FRACTURE D’UN os guérit également de soi-même, le plâtre emballant la partie fracturée, aide simplement à accélérer le processus de guérison. Et si nous sommes forcés de prendre des médicaments, ce sera seulement pour donner un coup de pouce à notre propre pouvoir de guérison. BIEN QUE LE corps soit lui-même

capable d’assurer une partie importante d'auto-guérison, il existe quand-même certains facteurs qui peuvent favoriser le rétablissement et la guérison, tels que le repos, le sommeil, l’alimentation et l'approvisionnement en eau. Le professeur Jan Bourgois, rattachée à la faculté des sciences de l’éducation physique et du sport de l'Université de Gand, est spécialisé dans la matière de la récupération des athlètes, mais là aussi s’appliquent des règles qui valent pour tout le monde. « Nous avons découvert que le sommeil est très important lorsqu’il s’agit de la récupération. Le sommeil est indispensable pour le rétablissement à la fois physique et psychologique ». LA MÊME CHOSE vaut pour la nutrition ;

une alimentation suffisante et variée est essentielle tout comme boire de quantité suffisante est essentiel pour l'hydratation. Bourgois: « L'avantage est que le suivi est facile, et qu’en plus, il est gratuit. » Cependant, il faut qu’il y ait un équilibre suffisant entre le repos et l’activité. Le manque d’exercice dans notre société est la principale raison pour laquelle nous sommes confrontés à une augmentation des maladies chroniques. Selon Jan Bourgois au point de vue évolutif, l’homme n’est génétiquement pas fait pour rester assis pendant toute la journée. Lorsque vous manquez d'exercice, l’organisme va commencer à protester parce qu'il ne produira pas certaines protéines dont il a justement besoin pour fonctionner convenablement.


12 PANEL D'EXPERTS VIEILLIR

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Chacun son mode de vie

Nous vivons de plus en plus longtemps. Partons à la rencontre de trois seniors qui ont opté pour trois styles de vie différents. Elles racontent comment elles perçoivent la vie et dévoilent leurs secrets pour rester en forme. TEXTE AUBRY TOURIEL

JACQUELINE DEFOSSEZ

BRIGITTE KAQUET

MARIA MARTIN

86 ANS HABITE SEULE À LA MAISON

65 ANS VIT EN HABITATION PARTAGÉE

90 ANS HABITE EN MAISON DE REPOS

Quel est votre secret pour rester en forme?

« Rien ne m’effraie, j’ai été opérée à la suite d’une prothèse de hanche cassée, je suis restée 3 mois à l’hôpital, mais j’ai toujours gardé à l’esprit que tout va aller. Le moral est très important. Avant, j’étais secrétaire de direction. Il y avait une téléphoniste qui habitait à 5-6 km du bureau. Je faisais parfois le chemin avec elle à vélo. J’allais à pied 2-3 fois par semaine rendre visite à ma grand-mère qui vivait à 3 km du bureau. À part ça, j’ai toujours essayé de bien manger. En fin de cinquantaine, j’ai acheté une petite ferme et j’y cultivais des légumes, on y plantait des tomates. J’y élevais également des brebis. J’aurais pu être fermière! (rires). »

« C’est équilibrer un maximum tous les ingrédients de la vie: pas seulement l’alimentation, l’activité physique, mais aussi ce qu’on a dans la tête, ce qu’on veut accomplir. Ma meilleure force, c’est de tout le temps regarder vers l’avenir, même quand il y a des bifurcations, j’ai la volonté de continuer. C’est ma dernière année de travail, je m’occupe de l’organisation du festival Voix de Femme. Je pourrais très bien me laisser aller et me dire que c’est fini, mais je fais absolument le contraire. J’ai un nouveau projet autour de l’écriture. Le fait de se battre pour faire une activité à laquelle on tient, c’est clair que ça mobilise. »

« Les médecins! Je n’ai jamais fait beaucoup attention au sport, je prenais la vie comme elle arrivait. J’ai eu beaucoup d’opérations, mais les médecins arrivent toujours à trouver une solution. Avant, j’étais secrétaire de direction, je m’occupais aussi de la comptabilité. Je m’adonnais à des activités cérébrales: la lecture, le scrabble ou les mots croisés. La maison de repos propose différentes activités pour stimuler l’esprit. On joue aux cartes, au scrabble, etc. J’étais toujours très occupée avant. Quand je revenais du bureau, il y avait le ménage à faire, je m’occupais de mon petit gamin, j’étais morte fatiguée quand j’allais au lit. »

Quels sont vos projets dans un futur proche?

« Ma filleule m’a payé la place pour aller voir un concert de Franck Michael, j’y suis allée la semaine dernière. Tous les 3 mois, on organise un dîner avec d'anciens collègues. Pour les vacances, j’avais fait une croisière aux Caraïbes où j’ai rencontré des gens qui m’avaient invitée dans le sud de l’Espagne. En avril, je suis partie près d’un mois sur l‘île de Grande Canarie, dans un hôtel 4 étoiles, c’est la deuxième année que j’y vais. Une des personnes là-bas m’a demandé: “Madame, à l’âge que vous avez, vous venez seule ici?ˮ Mais peu importe l’âge, si je veux partir en vacances, je le fais! »

« J’ai laissé tomber ce qui me tenait le plus à cœur quand j’étais jeune: l’écriture. À 65 ans, la vie est loin d’être finie, il nous reste encore presque un tiers de vie. Je vais écrire de façon littéraire, mais comme je n’ai pas une pension suffisante pour ne faire que ça, je vais mettre en place une activité qui s’appelle cahier d’écriture. Avec des recueils de récits de vie, des ateliers professionnels. Ce type d’initiatives existe à Bruxelles, mais à Liège, ça manque. »

« Mon fils vient régulièrement et ma belle-fille travaille ici. Ils viennent dire coucou. Je suis assez timide, je n’arrive pas à vraiment nouer contact avec les autres. Pourtant la maison de repos propose de nombreuses activités: il y a des sorties au théâtre, des chanteurs viennent ici. Dans la salle polyvalente, on peut jouer au lotto, des séances de tricot sont également organisées. Tout le monde a ses occupations, il y a une bibliothèque, des grilles de mots croisés. »

Que vous procure votre choix de vie?

« J’habite depuis 10 ans dans cette maison. J’ai décidé de m’installer ici, car je voulais me rapprocher de la famille. Aller en maison de repos? C’est s’asseoir à une table ou dans un lit et attendre la mort! Ma filleule vient régulièrement à la maison pour m’aider à faire les courses. Le principal avantage d’habiter seule, c’est la liberté! Je vais dormir quand je veux, je me lève quand je veux, je mange quand je veux… J’essaie quand même d’avoir un horaire. Je fais encore du feu de bois, un ami me le rentre à l’intérieur. »

« 28 ménages se sont retrouvés pour commencer la construction d’une habitation depuis le début. C’est le côté collectif qui m’a poussée à le faire, on a appris à se connaître. On a aussi un très grand jardin commun. On y organise des chantiers jardin, c’est un peu le symbole de l’habitat groupé. À chaque fois qu’on en termine un, on boit un verre, on mange un bout ensemble. Ça procure une meilleure dynamique de vie. Ça peut paraître tout bête, mais si j’ai besoin d’un œuf, je peux aller le demander à la voisine. En plus, c’est intergénérationnel : il y a à peu près 4 générations. Je peux rester tranquille chez moi sans bouger en ne me sentant pas isolée. »

« Je suis venue en maison de repos en raison de ma santé. Je souffrais du cœur, comme je tombais et m’évanouissais toute seule, je ne pouvais plus rester toute seule. C’est pour ça que je suis venue ici en maison de repos. J’y suis très bien! L’habitation a plutôt l’aspect d’un hôtel que d’une maison de repos. Propreté impeccable, on n’a rien à critiquer. Le matin, le petit-déjeuner est servi à 7h15 au plus tard. Le personnel médical est très encadré pour que toutes les règles soient parfaites. À midi, on va prendre le dîner dans la salle à manger. »


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14 CHRONIQUE ALAIN PIETTE

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Notre corps au travail Au travail, notre corps est soumis à des contraintes physiques et mentales. Si certaines contraintes peuvent être inhérentes à l’activité de travail, d’autres sont souvent liées à de mauvaises conditions de travail. Une prévention efficace est l’affaire de tous pour le bien de tous. TEXTE ALAIN PIETTE, ERGONOME EUROPÉEN, SPF EMPLOI, TRAVAIL ET CONCERTATION SOCIALE

N

otre corps est exposé à toutes sortes de risques professionnels et de contraintes au bureau qui touchent à la santé physique et mentale. Certains risques, liés principalement à la sécurité, peuvent entraîner un dommage immédiat souvent le plus visible. Mais, au vu de l’évolution du monde du travail, la plupart des dommages sur la santé des travailleurs résultent de l’exposition répétée des contraintes physiques et mentales journalières. On appelle ces problèmes les troubles musculosquelettiques (TMS) et les risques psychosociaux (RPS).

CES DEUX PROBLÉMATIQUES expliquent à elles seules la grande majorité de l’absentéisme au travail (plus de 80 %) et de l’invalidité (70 % des plus de 470.000 invalides en Belgique en 2016). Le coût de l’invalidité a même dépassé le coût du chômage en Belgique. Elles pèsent donc aussi sur la santé, la durabilité des entreprises, et sur la société. DES SOLUTIONS EXISTENT mais elles nécessitent que tous les acteurs de l’entreprise se mobilisent. Depuis 20 ans, la loi du bien-être au travail intègre la santé, la sécurité, les aspects psychosociaux, l’ergonomie et l'hygiène. Elle doit être perçue et utilisée comme une aide face

à ces problèmes rencontrés dans les entreprises. Aussi, des outils développés par le SPF Emploi sont mis gratuitement à la disposition des entreprises pour les aider dans cette démarche. Des spécialistes de différentes disciplines, les conseillers en prévention, sont disponibles en interne et/ou en externe pour aider les entreprises à trouver les solutions à leurs problèmes. AU FOND C’EST la prévention qui est le plus important. La prévention primaire se concentre à éviter tout dommage, la secondaire à limiter les dommages et le maintien au travail des personnes déjà en souffrance, et la tertiaire à favoriser le retour au travail après dommage. Les entreprises devraient alors organiser des actions collectives sur l’organisation du travail et sur les conditions de travail pour éliminer ou réduire les contraintes. Mais aussi des actions de formation pour permettre aux travailleurs de mieux participer aux actions collectives et faire face aux contraintes. Enfin des actions visant à améliorer la santé des travailleurs, comme des vaccinations, des activités sportives, une nourriture saine… sont également nécessaires pour un environnement professionnel sain. Tout le monde est gagnant lorsque la santé du corps est préservée aussi au travail.

Le coût de l’invalidité a même dépassé le coût du chômage en Belgique



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