C E D OSS I E R E ST P U B L I É PA R S M A RT M E D I A E T N ’ E N GAG E PAS L A R E S P O N SA B I L I T É D E S É D I T E U RS N I D E L A R É DACT I O N D U V I F/ L’ E X P R E SS
JAN ‘21
PERSONAL FINANCE Etienne de Callataÿ La Bourse survit à la crise
Investir « vert » La finance écoresponsable
Karel Baert
Epargne, placements ou les deux ?
Bruno Colmant
« L’économie m’intéresse, car elle représente un mélange parfaitement dosé entre intuition et érudition. » Découvrez-en plus sur fokus-online.be • #fokusfinance
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FOKUS-ONLINE.BE
ÉDITO
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CONTENU... 04 Les banques doivent se mettre à la page 05 Penser sa pension 06 Vers une finance plus écoresponsable 08 Interview : Bruno Colmant (Degroof) 12
Panel d’experts : les investissements de niche
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Chronique : Karel Baert (Febelfin)
ÉQUIPE.
Étienne de Callataÿ
COUNTRY MANAGER
Peur sanitaire, confiance boursière Qui aurait imaginé un tel contraste ? D’un côté, une année 2020 dominée par la peur du virus, avec ses effets sur les comportements individuels et les politiques publiques et, en résultante, une terrible contraction de l’activité économique, de loin la pire depuis la Seconde Guerre Mondiale. De l’autre, une année 2020 où la bourse affiche des performances positives.
S
i la bourse tient le cap quand l’économie, mise en régime « congélation », est prise par les glaces, est-ce parce que les marchés financiers sont devenus inconscients ou, au contraire, parce qu’ils sont devenus plus raisonnables ? Il serait fou de prétendre que la folie est impossible, et il n’y a pas de raison de penser que les mouvements financiers de frénésie et de frayeur que nous avons pu observer au fil des derniers siècles appartiennent au passé. Entre ce qui a pu entraîner l’emballement pour les tulipes dans les Provinces-Unies, les Pays-Bas de l’époque, au XVIIème siècle et ce qui porte le bitcoin aujourd’hui, il y a vraisemblablement des différences, mais aussi des convergences. Mais il serait tout aussi fou de dénier toute rationalité à des marchés parce qu’ils résistent à la tourmente de la COVID. Ce ne serait pas voir les bonnes raisons derrière leur ressaisissement après la chute initiale au début de l’année. La plus importante d’entre elles est qu’aussi traumatisante que soit la situation actuelle, il n’y a pas de raison de penser que les bénéfices des entreprises cotées en bourse seront durablement affectés par la pandémie. Il s’agit d’une crise profonde,
CHRISTIAN NIKUNA PEMBA CREATIVE DIRECTOR
BAÏDY LY RÉDACTRICES EN CHEF
ELLEN VAN HOEGAERDEN JULIE GARRIGUE ÉQUIPE ÉDITORIALE
FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
Il serait fou de dénier toute rationalité à des marchés parce qu’ils résistent à la tourmente de la COVID.
mais temporaire. Et les mesures prises pour y faire face favorisent en particulier la bourse, que ce soit l’assouplissement budgétaire, l’accommodement monétaire, le relâchement de règles de concurrence ou le sauvetage de grandes entreprises. L’histoire financière a été résumée de formidable manière par le titre d’un ouvrage académique qui fait autorité, Le triomphe des optimistes. Bien sûr, il faut être mesuré en toute chose, et en particulier dans la prise de risques patrimoniaux, mais le contraste de 2020 invite chacun à envisager activement le triple mérite potentiel de faire évoluer la composition de son patrimoine, même modeste, de passer à une gestion dite responsable et de changer de gestionnaire. En finance aussi, il s’agit d’être un « consomm’acteur ». Il faut « se bouger », et cela commence par se renseigner pour voir s’il n’y pas mieux, que ce soit autrement ou ailleurs, pour vos placements. Cela tombe bien, c’est ce que vous êtes précisément en train de faire en lisant ce supplément !
CÉLIA BERLEMONT IMPRESSION
ROULARTA
SMART MEDIA AGENCY LEYSSTRAAT 27 2000 ANTWERPEN +32 3 289 19 40 REDACTIE@SMARTMEDIAAGENCY.BE
BONNE LECTURE SOPHIE FARROUL
Par Étienne de Callataÿ, Chief Economist, Orcadia
PROJECT MANAGER
#FOKUSFINANCE
NAGELMACKERS • BRAND REPORT 03
Le Wealth Management ou l’art de la gestion de patrimoine de haut niveau Dans le Wealth Management, la relation de confiance est plus que primordiale pour assurer la meilleure gestion du patrimoine familial. Lionel Henrion, senior Wealth Manager chez Nagelmackers, lève un coin du voile sur ce domaine d’activité florissant. De quoi parle-t-on quand on évoque le Wealth Management ? « C’est l’ensemble des services dédiés à la gestion du patrimoine familial global de hauts niveaux de fortune. C’est un service pointu, mais également pluridisciplinaire qui englobe la gestion de portefeuille, l’estate planning, la transmission d’entreprise, la gestion immobilière, les œuvres d’art, les véhicules ancêtres, le service des assurances ainsi que la philanthropie. Chez nous par exemple, la prise en charge en termes de Wealth Management commence à partir de 2 millions d’euros de patrimoine. »
Le Wealth Management, c’est l’ensemble des services dédiés à la gestion du patrimoine familial global de hauts niveaux de fortune.
Comment se passe la création d’une offre sur mesure dans le Wealth Management ?
La crise sanitaire a-t-elle beaucoup impacté ce secteur d’activités ? « Si certaines personnes ont pu céder à la panique vu l’ampleur de la crise, nous avons remarqué que la plupart des clients étaient généralement assez rassurés. Il n’y a pas non plus eu de véritables chamboulements dans les portefeuilles. » Est-ce grâce à la relation de confiance qu’a su installer le conseiller avec ses clients ? « Effectivement ! La stabilité des relations entretenues avec les clients est essentielle, ainsi que la longévité du conseiller dans ce domaine d’activité. Si c’est un conseiller actif depuis une bonne dizaine d’années, et si ses clients n’en changent pas, c’est un bon indice de professionnalisme et d’efficacité. Il faut
discussions autour du portefeuille des clients. La partie Estate Planning quant à elle regroupe une équipe de juristes et de fiscalistes qui accompagnent les private bankers et les clients. Ils doivent faire preuve de créativité en maniant leurs outils juridiques pour cadrer avec le besoin des familles. On leur confiera des missions spécifiques de planification pour également répondre à l’aspect civil. »
savoir que celui-ci devient un véritable homme de confiance de la famille. Il doit donc être à l’écoute, proactif et faire preuve de disponibilité en cas d’urgence. Mais surtout, le conseiller en Wealth Management doit avoir une connaissance approfondie de l’ensemble des services proposés par son entreprise. » Il est donc la pièce maîtresse de ce domaine d’activité… « Oui ! Je le comparerais à un chef d’orchestre.
Il connaît aussi bien la musique que les instruments, mais ce n’est pourtant pas lui qui en joue. Lui est là pour faire naître l’harmonie entre les différents acteurs au bon endroit, au bon moment et de la bonne manière. » Quels sont les autres acteurs majeurs de cet orchestre ? « Nous ne pourrions pas faire du bon travail sans l’Asset Manager et l’Estate Planner ! L’Asset Manager est celui qui va mener les
À propos de... Nagelmackers, spécialiste de l’accompagnement des familles dans la constitution, la gestion et la protection de leur patrimoine. Nagelmackers place le contact personnel entre le client et le conseiller au cœur de son approche. Soutenu par le Personal Investment Assistant (PIA), l’outil de conseil qui regroupe l’expertise de Nagelmackers, le conseiller fait une proposition d’investissements adaptée à la situation de son client. Les entretiens se déroulent, au choix du client, en agence, à domicile ou à distance par visioconférence, avec dans ce cas, une signature numérique des ordres. Toute personne pouvant investir 75 000 euros peut bénéficier des services de Nagelmackers.
« Le Wealth Manager va d’abord voir les différents critères que le portefeuille d’investissement doit rencontrer. Il rencontre ensuite l’Asset Manager qui va élaborer une proposition de portefeuille cohérente avec la situation et les envies du client. Il faut savoir que nous intervenons souvent dans des périodes chargées d’émotion pour ce dernier (ex. : cession d’une entreprise familiale). Il est donc primordial de le connaître et d’analyser sa situation personnelle. Quand on intervient, la structure du patrimoine est souvent sujette à différents changements. C’est là que l’Estate Planner intervient ! » Quelles seraient selon vous les erreurs à ne pas commettre dans le domaine du Wealth Management ? « Il ne faut pas être trop démonstratif. On a plus d’outils à notre disposition qu’on ne peut en proposer aux autres clients. Il ne faut pas vouloir à tout prix tous les utiliser. Des solutions simples sont parfois plus adaptées tout en restant personnalisées. »
04 PRIVATE BANKING
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Banques en mutation : l’impulsion des millenials Poussé dans le dos vers la digitalisation par des clients qui se renouvellent, le « private banking » vit une période jamais vue, remplie de défis… Ajoutez-y une solide dose de pandémie et vous comprendrez pourquoi le secteur se trouve à un moment clé de son existence !
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uand on pense « private banking », on songe immanquablement à des clients fortunés, souvent âgés, disposant d’une ligne directe avec un banquier zélé pour placer leur argent au mieux. « Cette conception des choses existe encore », confirme Peter Van der Smissen, Secrétaire Général de la PBA, la « Private Banking Association », qui regroupe 24 banques, et dont le rôle s’est élargi de l’unique formation des banquiers à d’autres activités tenant du networking. « Mais il faut comprendre que le métier du ‘’private banking’’ est en train de subir de profondes modifications. Les clients ‘’historiques’’ de ce type de banque vont progressivement céder la place aux millenials. Et ce public attend évidemment autre chose que des conseils avisés : du digital, du multicanal, davantage de transparence sur les offres, des solutions durables sur le plan éthique, et moins de paperasse. » De quoi bouleverser toute l’architecture du secteur ? C’est aussi ce que pense Isabelle de Laminne, responsable du blog moneystore.be. « Les millenials ne se satisferont effectivement plus d’une ‘’gestion de papa’’ ! Ils sont aussi demandeurs d’une gestion financière simple, compréhensible, et accessible facilement. Le tout avec une rapidité accrue dans laquelle ils ont toujours baigné. D’où la nécessité d’un virage indispensable vers la digitalisation. » Mais le secteur est-il armé pour réussir cette transition vers une numérisation accrue ? On imagine le chantier gigantesque. « Le modèle du private banking, articulé autour du conseil en
Les millenials ne se satisferont plus de la ‘gestion de papa’ ! — Isabelle de Laminne, moneystore.be
placement financier, va effectivement rapidement changer », confirme Peter Van der Smissen. Et, sans se réjouir de la situation actuelle, notre interlocuteur constate que la pandémie de Covid aura accéléré la transition. « Je dis souvent que la pandémie de la COVID agit comme une sorte de ‘’wake up call’’ pour le secteur. Car nous n’avons pas eu d’autre choix que
de passer à la digitalisation. La COVID aura donc exercé un impact disruptif sur la relation entre le client et son banquier. » « De toute façon, il a urgence pour le secteur de se réinventer », réagit Isabelle de Laminne. Et là, le meilleur indicateur, outre le type de services proposés, reste peut-être bien la baisse de ce fameux « seuil d’entrée »
pour accéder à la sphère du private banking. « Effectivement, le montant du portefeuille du client devait, auparavant, culminer au moins au million d’euros. Mais, désormais, certaines banques baissent ces seuils jusqu’à 250 000 euros tant les défis sont gigantesques et constants pour le secteur du ‘’private’’. » Car outre les défis déjà évoqués en matière de digitalisation, les private bankers font face à quatre autres complications. « Tout d’abord, je pointerais les taux d’intérêts plancher. Dont la conséquence directe est que la performance n’est plus au rendez-vous pour les portefeuilles de type ‘’défensif ’’. Ensuite, le coût de la gestion, souvent élevé et opaque, se heurte à un public plus jeune et plus informé. Ce public n’est plus du tout prêt à payer cher pour des services qui ne sont pas toujours à la hauteur. Viennent ensuite les règlementations de plus en plus exigeantes auxquelles sont soumises les banques. Avec leur corollaire immédiat : ces fameux coûts de gestion qui peuvent encore augmenter. Enfin, les banques sont confrontées à la montée des ‘’robots de gestion’’. L’avantage de ceux-ci étant que l’on ne vous réclame aucun montant pour le ticket d’entrée. Et que l’on pourra donc procéder, en leur compagnie, à des micro-investissements, très recherchés par un public plus jeune. Et puis, de manière générale, un public plus jeune ne s’embarrasse plus pour changer de banque, alors que c’était peut-être moins le cas de leurs aînés. Cette volatilité représente peutêtre bien l’un des défis majeurs pour l’avenir du private banking ! » Par Frédéric Vandecasserie
#FOKUSFINANCE
ÉPARGNE 05
Pensions tous risques ? La pension légale en fin de carrière n’est pas toujours aussi rondelette qu’on le souhaiterait. Pourquoi ne pas se pencher du côté des autres solutions existantes ? Plus qu’une épargne, il s’agit d’un véritable investissement, avec les risques plus ou moins importants que vous êtes prêts à encourir.
S
chématiquement, le paysage des pensions en Belgique repose sur quatre piliers. Tout d’abord, et assez logiquement, la « pension légale », c’est-àdire la pension de retraite, ou pension mise en place par l’État. Son montant dépendra de votre situation familiale, du nombre d’années travaillées, de votre salaire et de votre statut. Mais quoiqu’il en soit, elle ne suffira sans doute pas à maintenir votre niveau de vie actuel. C’est pourquoi d’autres piliers de pension sont essentiels !
Chaque produit induit aussi ses propres risques. Mais qui dit plus de risques dit plus d’opportunité de rendement. — Catherine Douchamps
Le 2e pilier est donc la pension complémentaire. Pour les salariés, on songe généralement à l’assurance groupe. Ou à un fonds de pension prévu par l’employeur. Pour les indépendants existe aussi la Pension Libre Complémentaire pour indépendants (PLCI). Viennent suite l’épargne-pension et l’épargne à long terme en 3e pilier. Un petit exemple permet d’illustrer les situations possibles dans ce cadre assez large de ce que l’on appelle l’« épargnepension », notamment sur la question des risques. Avec une assurance épargnepension, on souscrit en fait un contrat d’assurance-vie auprès d’une compagnie d’assurance. Et vous pouvez choisir la répartition des primes payées entre capital vie et capital décès. Votre rendement est constitué du taux garanti et d’une participation aux bénéfices. Quant au compte épargne-pension, vous investissez dans le fonds d’épargne-pension dans une banque. Le fonds investit à son tour dans des actions et obligations. Le rendement est donc aléatoire : d’élevé à
négatif ! « C’est une bonne illustration de la notion de risque », approuve Catherine Douchamps, courtière en assurances. Enfin, le 4e pilier n’est autre que l’épargne libre, tout simplement. Il regroupe les efforts d’épargne personnels ne donnant pas droit à un quelconque avantage fiscal. Quelques exemples : le compte épargne,
l’investissement immobilier, le portefeuille de titres (actions et obligations), ou même certaines assurances-vie… Là, le choix est particulièrement vaste. « Chaque produit possède ses propres conditions de souscription », résume Catherine Douchamps. Avec trois aspects à ne jamais négliger : « d’abord, chaque produit induit ses propres risques. Mais qui dit plus de
risques dit aussi plus d’opportunité de rendement. Ensuite, plus on commence tôt, mieux c’est. Enfin, je préconise de diversifier l’investissement entre les différents produits, les piliers et fonds. C’est de la prudence élémentaire ! » Il n’existe pas de profil type de l’investisseur prêt, ou non, à prendre des risques pour sa pension. « Tout dépend, en fait, du client, de ses objectifs et de sa capacité financière », précise le gérant d’une agence bancaire proposant cette gamme de services. « Nous travaillons dans le sens d’un service personnalisé, sinon, cela me ferait un peu penser au vendeur de voitures qui vous montre tous ses modèles, mais oublie juste de vous demander combien vous êtes dans la famille avant. L’idéal est bien entendu souvent de commencer jeune. En n’oubliant jamais que ce n’est pas toujours possible pour tout le monde d’être précoce. » Et c’est bien sur cet aspect que l’expert doit se montrer autant fin psychologue que conseiller avisé explique Catherine Douchamps. « Une chose est claire : je vois rarement des gens très sûrs d’eux débarquer face à moi. Pour le moment, beaucoup de personnes sollicitent surtout des produits flexibles, comme les produits d’assurancevie. C’est-à-dire ceux où l’on peut, assez facilement, suspendre temporairement le paiement des primes si nécessaire. Ce type de situation [Covid-19, NDLR] n’est bien entendu pas l’idéal, mais c’est surtout la qualité de vie des gens qui doit primer. » Par Frédéric Vandecasserie
06 DURABILITÉ
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Vers une finance plus écoresponsable Au départ, il y avait la rentabilité. Désormais, il y a l’impact environnemental, l’empreinte écologique et les valeurs sociétales. Et si une « cohabitation » était possible ? Partons à la rencontre de l’investissement durable et de ses multiples facettes.
F Investissement multifacette Au sens propre comme au figuré, l’investissement durable ne se traduit pas uniquement par des placements financiers qui “rapportent”. Sous forme de travaux d’isolation ou d’installation photovoltaïque, les particuliers qui n’envisagent pas encore de s’essayer à la finance peuvent, eux aussi, investir de manière durable. À la maison, l’argent dépensé pour réduire leur facture énergétique va, après plusieurs années, leur offrir un rendement satisfaisant.
C’est l’intention qui compte Dans le monde de la finance, il existe de grands investisseurs qui, comme Bill Gates, gèrent leurs investissements de manière rationnelle, c’est-à-dire dont le but reste le lucre. Cependant, une fois bien gérés, ils affectent une partie significative (souvent au-delà de 50 %) de cette « manne d’argent » au profit de causes sociétales via des fondations, par exemple. Ainsi, un investissement réalisé de manière tout à fait classique peut, lui aussi, venir soutenir une cause durable qui vise le bien-être collectif !
aire avancer le monde des finances vers une société qui intègre des notions de durabilité à l’agenda, voilà un programme qui donne envie. À l’heure d’une prise de conscience collective et d’un enthousiasme grandissant pour les initiatives vertes, l’investissement durable, intrigue, interpelle, évolue. Et sa promesse, elle, séduit. De plus en plus populaire, celui que l’on qualifie de « durable », « éthique », «socialement responsable » ou « vert» n’en reste pourtant pas moins un placement financier.
valorisation des déchets, l’eau ou même l’éducation, ce secteur d’activité offre déjà une belle variété de placements. Phénomène de mode ou réel intérêt, le marché de l’investissement durable est en pleine expansion. Avec un nombre d’acteurs internationaux qui ne cesse de croître, l’Union européenne a d’ailleurs décidé d’examiner attentivement le sujet : uniformiser
les règles, s’assurer du respect de certaines bonnes pratiques. En effet, les qualificatifs pour définir ce type d’investissement se multiplient, leurs définitions et leur interprétation aussi. Pour naviguer ces eaux troubles, la Commission européenne entend bien accorder dès 2022 les violons des différents acteurs financiers. Alors qu’en Europe, de nombreux pays développent des labels de
garantie (exemple de Greenfin en France) afin de réglementer la qualité verte des fonds d’investissement proposés, ce n’est pas encore le cas chez nous. En Belgique, c’est le mouvement citoyen Réseau Financité qui se charge d’investiguer en profondeur et de classer, à titre strictement informatif, les acteurs financiers selon : la qualité des produits proposés (respect de l’impact social et environnemental promis) et la quantité de parts d’investissements socialement responsables présents sur l’ensemble du marché.
L’investissement durable a désormais l’ambition de devenir l’élève modèle de la finance, voire même son délégué de classe. Pour Bernard Bayot, directeur du Réseau Financité, une ASBL qui se bat depuis plus de 25 ans déjà pour une utilisation responsable et solidaire de l’argent, investir de manière durable c’est tout d’abord « s’assurer que son investissement va soutenir des activités à plus-value sociale ou environnementale. »
Reflet de valeurs écoresponsables ou décision purement stratégique surfant sur la tendance solidaire, l’investissement durable a en réalité bien plus d’un visage. Alors, rentable et engagé ou rentable et stratégique ? Pour Roland Gillet, professeur de finance à la Sorbonne (Université Paris I) ainsi qu’à l’ULB (Solvay), « investisseurs altruistes et investisseurs opportunistes peuvent coexister, cela ne fait aucun doute. »
Là où l’investissement régulier se focalise sur la seule rentabilité, l’investissement durable y incorpore une dimension solidaire. Pour B. Bayot, il faut « ne pas fermer les yeux sur la destination de son argent.» Loin de secteurs controversés tels que les fabricants d’armes chimiques, l’industrie du tabac, la pornographie ou encore les jeux de hasard, pour n’en citer que quelquesuns, l’investissement durable ajoute un filtre qualitatif pour financer des projets écoresponsables. Du développement d’énergies renouvelables en passant par la
Même s’il le rappelle : «aujourd’hui, l’investissement durable est rentable, mais la plus haute rentabilité reste encore souvent l’apanage des secteurs les ’’moins vertueux’’. » Alors pour vraiment investir de manière durable, il faut avant tout s’interroger sur sa propre philosophie de départ. « Jusqu’où suis-je prêt à aller dans le sacrifice de mon rendement au compliment, et non au détriment, du bien que je fais autour de moi ? » Par Célia Berlemont
Nordea lance une stratégie innovante pour l’investissement social
La crise sanitaire met en lumière de nombreuses inégalités sociales, tout en révélant des possibilités pour construire un monde plus juste, basé sur une croissance globale au profit du plus grand nombre. Pour Nordea Asset Management, branche du groupe bancaire Nordea spécialisée dans la gestion d’actifs et les stratégies d’investissement, c’est donc le moment de se pencher sur les opportunités qu’offre le pilier social du développement durable. Des opportunités réelles... Le pilier social est souvent sous-estimé, alors que son équivalent environnemental capte de plus en plus de capitaux. «Pourtant, sur les 17 objectifs relatifs au développement durable identifiés par les Nations Unies, 64 % sont dédiés à la responsabilisation sociale », explique Hilde Jenssen, Head of Fundamental Equities chez Nordea Asset Management. « L’Organisation estime par ailleurs que, pour résoudre toute une série de problèmes sociaux à l’échelle mondiale, un investissement annuel de 5 à 7 trillions de dollars est nécessaire. Actuellement, on serait à 3 trillions, ce qui laisse un trou à combler de 2 à 4 trillions. C’est une opportunité réelle pour placer des capitaux. » Pour Nordea, établir une stratégie d’investissement crédible dans ce domaine n’était cependant pas gagné d’avance. « Les problèmes sociaux n’ont rien de nouveau, mais nous sommes parmi les premiers à essayer de les quantifier, ainsi que l’impact des investissements pouvant les résoudre. » Cela dit, le groupe finlandais est peut-être un des mieux placés pour relever le défi : depuis 2008, sa stratégie autour des investissements environnementaux lui a donné une solide expérience en matière
de développement durable. L’équipe en charge du pilier social peut d’ailleurs compter sur des membres expérimentés, déjà aux manettes, pour certains, au sein de la stratégie environnementale.
« Les problèmes sociaux n’ont rien de nouveau, mais nous sommes parmi les premiers à essayer de les quantifier, ainsi que l’impact des investissements pouvant les résoudre. » …Et variées Concrètement, Nordea a identifié environ mille entreprises à travers le monde, qui proposent des biens et des services à caractère social. Elles constituent potentiellement un investissement solide, tout en ayant la capacité de générer un impact social durable. « Ce sont généralement des entreprises de tailles moyennes, plus flexibles et plus aptes à développer rapidement des solutions innovantes. Les chiffres peuvent évoluer, mais nous estimons les possibilités d’investissement à 8 trillions de dollars. » Entre, par exemple, une entreprise proposant des snacks sains, une
www.nordea.com
plateforme d’interaction ludique pour les écoles, ou une société produisant un logiciel de gestion des soins hospitaliers, les possibilités d’investissement ne manquent pas. Ces dernières sont par ailleurs réparties dans une pyramide à trois niveaux. De bas en haut : besoins vitaux (alimentation, logement, accès à l’eau…), inclusion (capital humain, digitalisation des échanges et éducation) et « empowerment » (qualité de vie : accès aux soins de santé, bien-être, innovation…). Cette répartition a servi de grille de lecture pour analyser plus avant les besoins réels, les solutions proposées par les entreprises – on voit que les critères du développement durable euxmêmes sont donc pleinement intégrés à l’analyse – les risques et les opportunités réels, ainsi que l’impact potentiel des investissements. Les allocations de portefeuille se basent sur une analyse détaillée de chaque société, afin de déterminer leur attractivité relative. La taille de l’investissement résulte de trois facteurs : l’évolution attendue du prix de l’action, le profil de risque spécifique du titre et le niveau de risque global du portefeuille. Chez Nordea, s’attend-on toutefois à devoir convaincre les clients d’investir dans des projets sociaux ? « Je pense que tout le monde comprend la nécessité d’apporter des solutions aux différents problèmes évoqués. Le vrai défi sera plutôt de montrer une totale transparence dans nos analyses de risques et nos reportings. » Pour ces derniers, l’alignement avec les objectifs des Nations Unies sert d’étalon, afin de démontrer l’impact réel des investissements sur l’évolution du bien-être social à travers le monde.
08 INTERVIEW
FOKUS-ONLINE.BE
Bruno Colmant
« Varier les plaisirs ! »
Quand on a une brique dans le ventre, encore faut-il veiller à ce qu’elle ne nous tombe pas sur l’estomac ! Pour disposer d’un parc locatif la cinquantaine venue, il faut avant tout varier les plaisirs et éviter les écueils. Quelques conseils en compagnie de Bruno Colmant, économiste belge et CEO de la Banque Degroof Petercam. Par Frédéric Vandecasserie
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O
n considère souvent le cap des 50 ans comme un palier de l’existence où il est bon de disposer d’un portefeuille d’investissements, si on en a les moyens. Dans ce contexte, l’immobilier est-il une bonne solution ? « À cet âge-là, il importe avant tout d’examiner la totalité de son patrimoine, que l’on aura pu se constituer au fil des années, si on en a eu la chance. Mais d’abord, une chose essentielle : tout mettre dans l’immobilier n’est de toute façon pas souvent une bonne solution. » Pour quelle raison ? « Mon avis est que l’immobilier doit toujours être vu de manière différenciée. Il faut varier ses investissements financiers. Préalable absolu pour l’immo : avant de penser à d’autres investissements immobiliers, il importe déjà d’être propriétaire de son propre logement. C’est la base ! Ceci constitue ce que j’appellerais ‘‘une saine donnée patrimoniale’’. Et confirme aussi que l’adage selon lequel ‘‘le Belge a une brique dans le ventre’’. De plus, être soi-même propriétaire de son habitation confère plus d’autonomie et de sécurité pour penser à la suite... »
L’immobilier possède un avantage en ce sens que le bien existe et incarne matériellement l’investissement, ce qui rassure. Quand on possède sa propre habitation, l’immobilier peut alors être une bonne option ? « L’immobilier possède un avantage en ce sens que le bien existe et incarne matériellement l’investissement, ce qui rassure l’investisseur. Mais c’est parfois une fausse impression. Parce qu’en revanche, le désavantage tient au fait par exemple qu’il n’existe aucune diversification quand on possède des biens immobiliers, contrairement à un portefeuille d’actions. C’est-à-dire que le risque est, par définition, plus présent et massif dans quelque chose de non-diversifié. Donc cela peut être intéressant, mais attention ! » La constitution d’un parc locatif demande aussi un investissement conséquent dès le début, non ? « Oui. L’immobilier représente de gros frais d’entrée à l’achat. Les sommes demandées ne sont pas toujours à portée de tous. De plus, quand on songe à la constitution d’un parc locatif, il ne faut jamais oublier que les premiers revenus ne sont pas immédiats. Dans l’immobilier neuf, par exemple, on paie le logement par tranches, à mesure de l’avancement des travaux. Ce n’est que lorsqu’il est terminé que l’on peut se mettre en chasse d’un locataire pour percevoir des revenus. Bref, on dit souvent, et à juste titre, aussi, que l’investissement en bourse représente des risques. Mais c’est également le cas des investissements immobiliers ! Enfin, on n’est jamais à l’abri d’un accident de la vie. Et, si on a
INTERVIEW 09
La crise de la COVID-19 provoque évidemment des érosions de revenus chez de nombreuses personnes, dont certaines pourraient dès lors éprouver des difficultés à payer leur loyer. urgemment besoin d’argent, vendre un bien immobilier n’est pas toujours la solution la plus rapide pour retrouver des liquidités. »
« Exact ! L’endettement via un prêt n’est quasiment plus permis vers la cinquantaine. Ou alors pour des montants assez réduits. »
La crise de la COVID-19 modifie-t-elle les choses dans un sens ou dans l’autre ? « Je dirais de cette crise qu’elle joue dans les deux sens. Dans une période tourmentée comme celle que nous traversons, l’investisseur a parfois besoin de concret et de tangible pour se sentir sécurisé. Et un parc immobilier répond idéalement à ces préoccupations. Mais, dans l’autre sens, la crise de la COVID-19 provoque évidemment des érosions de revenus chez de nombreuses personnes, dont certaines pourraient dès lors éprouver des difficultés à payer leur loyer. Avec les conséquences néfastes que l’on imagine pour les propriétaires. »
Outre l’investissement « dans la brique », existe-t-il d’autres méthodes pour investir dans l’immobilier ? « Oui ! On peut, par exemple, acquérir des actions de sociétés immobilières. Qui, elles, se chargeront ensuite de faire fructifier l’investissement. Cette formule est moins connue, donc moins populaire. Mais, selon moi, à tort. Cette façon de procéder est un bel exemple qui prouve que l’économie regorge de possibilités encore à explorer. Et c’est valable dans tous les secteurs de l’économie. »
L’option qui consiste à louer son bien via une Agence Immobilière Sociale, générant des revenus un peu moindres, mais, par contre, totalement garantis, est-elle une bonne alternative ? « Oui. Pour les biens qui s’y prêtent, c’est-àdire pour les biens pas trop chers à l’achat, c’est à envisager. C’est une formule qui débouche sur une situation sans stress. La résistance de chacun est différente face au stress. Et dans l’optique d’un parc locatif varié, pourquoi ne pas envisager de mettre, également, des biens en location sous ce régime. » Quels autres conseils donneriez-vous ensuite à quelqu’un qui voudrait bel et bien se constituer un parc locatif ? « Tout d’abord, il importe d’acquérir des biens pour lesquels on ne s’endette pas trop ! Sinon, le remboursement d’un prêt peut devenir une source de tensions en cas de chute temporaire de revenus, par exemple. Ensuite, il faut miser sur le flair, en optant pour un bon rendement locatif, dépendant souvent, entre autres, d’une bonne localisation. Dans ce contexte, se situer près de facilités ou d’un centre de business constitue toujours un plus appréciable. De manière générale, dans le cadre d’investissements, je conseille toujours de choisir un immeuble qui se situe proche des lieux de vie. Les études montrent que c’est ce type d’endroit qui a, encore et toujours, la cote. » De toute façon, ne pas trop s’endetter est presque une obligation passé un certain âge. Vu que plus on vieillit, plus les prêts sont difficiles à obtenir…
C’est cet « infini de possibilités » qui vous passionne dans votre métier d’économiste ? « On peut dire ça, oui. L’économie m’intéresse, car elle représente un mélange parfaitement dosé entre intuition et érudition. Il y a une somme gigantesque de connaissances théoriques à acquérir, mais il faut sans cesse mélanger ces dernières avec les bonnes réflexions aux bons moments pour arriver à de bonnes performances. J’ai l’impression que je n’arriverai jamais au bout de toutes les possibilités offertes par ce secteur. Et c’est tant mieux ! Car c’est exactement ce que je recherche… »
Smart Fact. Sa passion, la transmission ! « Ce qui m’inspire au jour le jour, dans mon métier en particulier et ma vie en général, n’est autre que le concept de ‘‘transmission’’ ! Si j’ai bel et bien obtenu mon Doctorat à Solvay, je n’ai cependant pas compris tous les cours que j’y ai suivis. Et je suis sorti de là en me disant que, plus tard, je serai professeur pour mieux expliquer les choses aux gens, tout simplement. Voilà pourquoi, outre mon poste de CEO chez Degroof Petercam, je suis également chargé de cours à l’UCL, notamment. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai dû croiser près de 10 000 étudiants. Et je me dis souvent que si j’ai pu leur transmettre ne fût-ce qu’une phrase qui a pu aider à changer leur vie, même un tout petit peu, je suis heureux ! »
3 questions à...
David Favest General Manager Bentley-Lamborghini-Bugatti
Peut-on évaluer un retour sur investissement sur une voiture de luxe ? De quoi est-il fonction ? « La valeur de revente non spéculative est un paramètre bien maîtrisé par les constructeurs et les banques. Cette valeur est liée à plusieurs facteurs, dont la marque, le modèle, sa rareté, sa conservation, et, surtout, le ‘‘timing’’. Même si chaque voiture se déprécie avec le temps, certaines marques se déprécient moins que d’autres sur long terme. » Existe-t-il de bons moments pour investir dans ce secteur ? « Oui clairement. On le voit actuellement : l’adage ‘‘never waste a good crisis’’ s’applique. Pour l’automobile de prestige, les clients utilisent souvent de l’excès de liquidités. Une stratégie d’investissement dans ce secteur est judicieuse : vous allez profiter du plaisir immédiat que procurent ces biens uniques et, sur le long terme, de la valeur qu’ils peuvent acquérir. » Donc, malgré le COVID, le marché de l’auto de prestige se porte très bien ? « Très bien même. Puisque, là où le marché belge a dévissé de plus de 20 % en 2020, nos marques ont fait +9 %, dont Lamborghini +21 % ! On assiste à un épiphénomène paradoxal, favorisant l’achat de biens à haute valeur ajoutée, qui permettent à leurs acheteurs de se faire, à la fois plaisir immédiatement, et d’investir dans du ‘‘vrai’’, du ‘‘fait main’’ ! »
010 BRAND REPORT • IMMOWEB
FOKUS-ONLINE.BE
Les bons plans immo ! Investir dans la brique ne s’improvise pas. Comment choisir la bonne formule, le bien le plus adapté à vos projets, et qu’espérer en retour ? Une spécialiste nous éclaire.
O
n sait déjà depuis un moment que de plus en plus de Belges choisissent d’investir dans l’immobilier. Notamment à cause des taux d’intérêt presque nuls sur les comptes d’épargne et des fluctuations très fortes du cours des actions. « Au-delà de ça,
Il est généralement plus prudent de mettre deux studios en location plutôt qu’une seule maison. beaucoup de personnes se rendent compte que leur pension ne suffira pas pour vivre décemment plus tard. Ils cherchent donc une source supplémentaire de revenus. Dès lors, un investissement immobilier peut se révéler intéressant pour eux », complète Alexandra Belcheva, Chief Marketing Officer chez Immoweb, le plus important
portail immobilier belge. « De plus, ce type de placement est devenu de plus en plus accessible. On recense un nombre croissant de personnes vivant seules qui préfèrent vivre dans un apparemment modeste ou dans un studio plutôt que dans une maison trop grande pour eux. Ce qui implique donc des prix d’achat plus bas. » Pour autant, même si l’investissement immobilier demeure une valeur sûre, il ne faut pas perdre de vue certaines contraintes. Alexandra Belcheva précise : « chaque bien est unique et entrainera des revenus et des coûts qui lui sont propres. Généralement, il faut considérer la plus-value, le rendement locatif et les impôts. Pour un bien neuf, un rendement brut autour de 3 % est généralement possible. Mais une partie de ce rendement sert à payer les coûts inhérents à la mise en location, sans oublier les frais d’entretien et de réparation par exemple. Enfin, il ne faut pas négliger les éventuels impôts sur les revenus locatifs et sur la plus-value. » Par ailleurs, quand on observe le marché, on constate vite que certains types de biens recueillent davantage
les faveurs des investisseurs. « Les appartements en ville sont très prisés, surtout dans le segment des nouvelles constructions. Mais le projet d’investissement le plus courant réside sans doute dans les appartements à la mer. Parce que l’affectation flexible de ce type de bien, le louer et y résider soi-même une autre partie du temps, constitue un excellent atout. Enfin, en raison de leur disposition compacte et de leur prix d’achat légèrement inférieur, les studios représentent un premier projet idéal pour investir dans l’immobilier. » Toutefois, il ne faut évidemment jamais oublier deux choses. Tout d’abord, un besoin d’argent frais peut intervenir subitement, à la suite d’un accident de la vie, par exemple. L’immobilier n’étant pas un placement liquide, impossible de vendre un immeuble rapidement en cas de besoin de liquidités. Pour faire face à ce genre de souci, un seul mot d’ordre : la diversification. « À côté des investissements dans l’immobilier, nos utilisateurs investissent également dans la bourse ou dans une assurance-
À propos de... Expert de l’immobilier et du numérique depuis près de 25 ans, Immoweb, avec ses 550.000 visites quotidiennes, est le plus grand portail sur lequel les acheteurs rencontrent les vendeurs. Chaque Belge construit sa propre histoire, du premier appartement à la maison de ses rêves. Et Immoweb fait partie intégrante de la ligne du temps de chacun d’entre eux. C’est sur immoweb.be que se trouve l’offre la plus complète de biens mis en vente ou en location : maisons, appartements, terrains à bâtir, garages, bureaux, commerces, industries, maisons neuves et appartements neufs. Le site compte plus de 150.000 biens en ligne, dont 1.000 nouveaux biens chaque jour. Immoweb est au cœur de l’actualité du marché immobilier et partage des conseils de spécialistes très avisés.
vie. Moins fréquemment dans l’or ou le crowdfunding », nous confirme notre interlocutrice. Ensuite, il importe de ne jamais perdre de vue un certain principe de précaution dans la constitution de son portefeuille immobilier.
Les studios représentent un premier projet idéal pour investir dans l’immobilier. « Il est généralement plus prudent de mettre deux studios en location plutôt qu’une seule maison. En cas de problème avec l’un des deux logements, qu’il s’agisse de frais importants ou d’absence temporaire de locataire, on pourra alors toujours compter sur les revenus locatifs du second bien pour pallier ceux du premier. » Un investisseur averti en vaut deux… au moins !
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012 PANEL D’EXPERTS • INVESTISSEMENTS MATÉRIELS
FOKUS-ONLINE.BE
Investir dans sa passion À côté des formules plus traditionnelles, certains secteurs, tels que le fashion, l’automobile ou l’art, sont de plus en plus prisés des investisseurs. Bonnes idées ou simples effets de… mode ? Trois experts nous répondent…
ELS KEYMEULEN & KRISTIN STOFFELS.
ROMAIN MONTEAUX-SARMIENTO. Directeur Communication & Marketing chez TAJAN Auction House
PIERRE VAN VLIET. Journaliste automobile, écrivain, consultant en sport automobile
Fondatrices du Curated vintage webshop lefreddie.com
Est-il nécessaire d’engager une certaine somme dès le départ pour investir dans votre secteur ? « La somme consacrée vous permettra de diversifier vos achats et de faire grossir votre investissement. Mais, à la base, il suffit d’une bonne idée pour se lancer, plus que d’une grosse somme de départ ! Bien que nous soyons spécialisées dans le vintage, tendance large s’il en est, et qui offre un excellent poste d’observation du secteur, je serais en revanche incapable de déterminer une période ou un style qui aurait particulièrement la cote. Tout dépendra du flair des acheteurs. Ces derniers sont perpétuellement en quête de durable dans tous les sens du terme, du beau, de ce qui faisait l’innovation. Ils cherchent principalement sur les médias sociaux. Bref, il faut savoir où aller fouiner. »
« Forcément, une voiture représente une certaine somme. Donc, par nature, le ticket d’entrée est assez élevé pour investir dans l’automobile. Ensuite, c’est un secteur où prédomine encore un aspect affectif, sans doute absent dans d’autres domaines. Les gens qui investissent ici sont avant tout passionnés par les voitures, parfois même par certaines marques. Après, le marché de l’investissement automobile connait, lui aussi, des hauts et des bas. Par exemple, le prix de la Porsche 911 année 60 a été gonflé de manière artificielle. Et des gens ayant acheté ce modèle très cher se sont finalement retrouvés avec une voiture qui ne valait plus autant quand on a découvert que les prix avaient été surfaits. »
« Dans l’art, il n’y a pas d’apport minimum, la variété des objets et œuvres d’art que l’on peut acquérir est très large. D’autant plus qu’à côté du marché du neuf, dit ‘‘1er marché’’, existe aussi celui de l’occasion, le ‘‘2nd marché’’, c’est-à-dire les ventes aux enchères, accessibles au plus grand nombre. La valeur moyenne d’un objet d’art sur le 2nd marché est de l’ordre du millier d’euros. Un montant qui permet de faire de bonnes affaires si on suit attentivement les évolutions du marché. Concernant le 2nd marché, la stratégie idéale des maisons de vente consiste à toujours afficher des prix attractifs au départ. Car c’est le meilleur gage de bons résultats pour les vendeurs. »
L’investissement dans votre secteur est-il judicieux ? « Bien entendu ! Les gens auront toujours besoin de porter des vêtements spéciaux, ou d’en posséder de rares dans leur garderobe. C’est pour cette raison que les vêtements bien faits, et qui durent, ont la cote. Et que cela ne changera jamais. Un produit platement commercial, sans aucune attention pour l’éthique et le concept, a peu de chance de séduire des acheteurs. Le côté positif des réseaux sociaux tient au fait qu’il est possible de dénicher des choses très rares assez facilement. Les marques de vêtements ont toujours eu comme stratégie de toucher le public avec les bonnes pièces au bon moment. Quelque part, les acheteurs doivent donc faire de même dans leurs recherches. »
« Oui ! Le spectre des modèles susceptibles de prendre de la valeur est très large. C’est bizarre à observer : deux des modèles les plus recherchés se situent aux deux extrémités de la ligne des prix du neuf. La célèbre 2CV Charleston, est très prisée en bon état alors qu’elle ne coûtait pas très cher à l’époque ; et la Ferrari 250 GTO crève les plafonds à chaque enchère. Il n’en existe que 39 exemplaires, qui se négocient entre 50 et 70 millions d’euros quand l’un d’eux débarque sur le marché. Les voitures de sport connaissent aussi un certain engouement. La ‘‘Vaillante’’, signée Rebellion, qui a été alignée aux 24h du Mans 2017 s’est revendue récemment à 5 fois son prix initial. »
« Oui, mais c’est sur le ‘‘moyen de gamme’’ que l’on peut faire de bonnes affaires, entre 20 et 100 000 €. Il faut veiller à six choses : suivre les tendances artistiques du moment et essayer d’anticiper les modes à venir ; ensuite, il vaut mieux acheter des œuvres originales donc uniques, les séries ou éditions limitées ayant un moins grand potentiel de valorisation. Ensuite, il faut veiller à la technique utilisée et faire attention à l’état général et à la période de création de l’artiste. Puisque certains moments de sa carrière sont plus recherchés que d’autres. Enfin, la provenance de l’œuvre est, elle aussi, essentielle. Parce qu’elle se vendra mieux si elle vient d’une collection prestigieuse. »
À quel profil d’investisseur s’adresse cette formule ? « Pour moi, ce type d’achat s’adresse à des gens possédant quand même une notion du fonctionnement du marché de la mode, de ce qu’il représente et de ce qu’il comporte comme possibilités. Par nature, le business de la mode est très dépendant de… la mode. Et c’est valable pour les vêtements usuels autant que pour les pièces plus rares. Contrairement à d’autres secteurs restés très traditionnels, la mode se cherche, et se vend, sur un principe résolument multicanal. Notamment via WhatsApp. Mais, là encore, et surtout parce qu’il n’existe aucune structure pour conseiller les acheteurs, des connaissances minimales sur ce secteur sont indispensables pour faire de bonnes affaires. »
« Pour résumé, je dirai avant tout à des passionnés qui ont les moyens ! Les gros collectionneurs, purs et durs, ont souvent investi dans des modèles rares et chers. Pour eux, c’est un peu ’’no limit’’ au niveau du budget ! Mais ce sont vraiment des fortunés, et ils sont rares. À titre d’exemple, au rayon sport, Sebastian Vettel, pilote de F1 plusieurs fois champion du monde, dont on pense qu’il n’est pas vraiment dans le besoin, a récemment expliqué « ne pas avoir eu les moyens », ou l’envie de les mettre, pour la Ferrari F2004 avec laquelle roulait Michael Schumacher. Si même lui a reculé devant l’obstacle, on n’ose pas imaginer le prix de vente de cette voiture ! »
« L’investisseur doit bien entendu suivre de près l’actualité artistique. Par exemple, quand un artiste connait une grande exposition, le prix de ses œuvres va grimper et permettre des plus-values en cas de passage aux enchères au bon moment. Mais il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas trop d’offres d’un artiste au même moment. Pour cette raison, le profil de l’investisseur doit être aussi financier qu’intéressé. Il existe des bases de données et des sites de cotation, comme artnet.fr, permettant d’analyser le marché et les cotes des artistes, tout comme cela se faite en Bourse. Enfin, certains artistes étant plus recherchés que d’autres, le commissaire-priseur aura également une vocation de conseil. »
Par Frédéric Vandecasserie
CARITAS • BRAND REPORT 013
Le don de donner Ce n’est pas parce qu’on en parle moins, vu que l’actualité est largement trustée par la COVID, que d’autres causes et urgences n’existent plus à la surface du globe. L’importance d’effectuer des dons, de son vivant ou juste après, est donc toujours aussi essentielle.
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« Précisons aussi qu’il y a généralement moyen de se tenir au courant de l’état d’avancement d’un projet auquel on a participé via un don conséquent », ajoute encore notre interlocuteur. « Souvent, le projet terminé, une association enverra à ses principaux donateurs la preuve que le projet en question a bel et bien été finalisé. »
ous voulez aider une cause ou une association vous tenant à cœur ? Le fait de « donner » de l’argent demeure bien entendu le moyen le plus direct de marquer concrètement votre support. En fait, il existe trois moyens de « donner ».
© Katie Orlinsky
Tout d’abord les dons dits « normaux », qui s’effectuent par simple virement. Viennent ensuite les donations. Un acte qui s’effectue devant un notaire, par lequel la personne effectuera un don important en payant les droits de donation. Troisième moyen : le leg, consistant à inscrire sa volonté de don dans son testament pour léguer des fonds après son décès. « Et, quelle que soit la formule choisie, la COVID n’a pas eu de conséquences néfastes sur la hauteur des dons pour nous », nous indique Gonzalo Dopchie, ancien directeur d’une association, qui continue à s’y impliquer comme bénévole dans le domaine des testaments et des legs. « Forcément, les donateurs qui ont souffert de la crise aident temporairement moins. Par contre, on observe que d’autres gens aident plus qu’avant. La modification pour l’attestation fiscale, les dons effectués en 2020 donnaient droit à une réduction d’impôt de 60 % au lieu de 45 auparavant, a sans doute joué un rôle. Bref, la solidarité est toujours de mise ! »
Gonzalo Dopchie poursuit : « soit la personne à l’origine du don fait entièrement confiance à l’association pour faire bon usage de son argent. Soit elle fait part de son souhait de voir son apport utilisé dans le cadre d’une cause ou d’un projet précis. »
Quand le don se voit matérialisé, suit l’utilisation de l’argent reçu. Là, deux formules !
Au rayon des aides possibles, le choix s’avère très large. Il existe bien entendu les causes
urgentes et très médiatisées, donnant lieu à des apports rapides. Ce fut, par exemple, le cas du tsunami de 2004, du tremblement de terre de 2010 en Haïti, ou de la dramatique explosion intervenue au port de Beyrouth l’an dernier. Mais il existe également une multitude de projets de développement à moyen ou plus long terme. Que ce soit en Belgique ou partout ailleurs dans le monde.
À propos de... Caritas International vient en aide aux victimes de guerres, de violences, de catastrophes et de pauvreté, en collaboration avec ses réseaux locaux, nationaux et internationaux. En Belgique, elle apporte une réponse humaine et individuelle au parcours migratoire de chacun et défend les droits des migrants et réfugiés. Elle les accompagne aussi dans la recherche de solutions durables, avec une attention particulière aux personnes les plus vulnérables. Au-delà de l’urgence, Caritas mène des projets de réhabilitation et de développement. Avec un objectif global : améliorer drastiquement la vie des personnes les plus vulnérables. www.caritasinternational.be
Dernière bonne chose à savoir : plus l’association à laquelle on choisit de donner possède une large structure internationale, plus elle sera capable d’intervenir rapidement. « Par exemple, une association comme Caritas est présente dans presque tous les pays du monde », poursuit Gonzalo Dopchie. « Des partenaires locaux permettent non seulement de pouvoir réagir très vite, mais surtout de suivre les évolutions d’un projet presque au quotidien. De plus, dans le cadre de Caritas International, nous suivons tous les projets avec le personnel du siège à Bruxelles, qui se rend très régulièrement sur le terrain. Pour certains pays et projets très importants, nous envoyons même du personnel sur place pour une durée limitée. Enfin, grâce à son réseau mondial et ses relais locaux, Caritas est aussi très active dans les phases de reconstruction ». Parce qu’une catastrophe ne cesse pas instantanément quand les caméras s’éteignent ou que les yeux se détournent.
© Isabel Corthie
#FOKUSFINANCE
014 BRAND REPORT • UMANI
FOKUS-ONLINE.BE
La gouvernance familiale au centre de toutes les attentions ! Pour accompagner les familles dans l’organisation et la transmission de leur patrimoine, en ce compris les entreprises familiales, Thomas de Wouters d’Oplinter, fondateur du Family Office Umani depuis l’année 2000, nous éclaire sur l’importance de la gouvernance familiale.
L
a gouvernance familiale est un prérequis indispensable, selon Thomas de Wouters, « car elle permet de définir les objectifs de l’entrepreneur et de la famille à l’égard de l’entreprise familiale. En effet, des questions relatives à la transmission ou à la cession de l’entreprise se poseront inévitablement. » Comme le précise Charles de Moffarts, Conseiller financier et patrimonial chez Umani, « lorsque nous recevons nos familles, nous commençons toujours par procéder à un inventaire de la structure familiale et de l’ensemble du patrimoine familial (immo-
bilier, portefeuilles, entreprise familiale, œuvres d’art) afin d’avoir une vision globale, indispensable pour ensuite établir des pistes de structuration de ce patrimoine. Ces pistes sont analysées au regard de tous les aspects civils, juridiques, fiscaux et réglementaires afin de mettre en œuvre les outils les plus appropriés. » « La structuration des actifs est une réponse technique à la gouvernance familiale », précise encore Thomas de Wouters. Manuella Verhaeghe de Naeyer, Conseiller juridique et patrimonial, nous précise que la législation fiscale dans les trois régions du pays prévoit un régime fiscal
avantageux pour le transfert des sociétés familiales par voie de succession ou de donation. Plusieurs conditions doivent être respectées et varient d’une région à l’autre mais ces conditions ont trait au caractère familial de l’actionnariat et à la poursuite de l’activité pendant un certain nombre d’années. « C’est néanmoins une matière assez technique qui nécessite un bon encadrement. On voit donc bien l’importance de la gouvernance familiale au regard de la planification successorale qui tiendra compte des souhaits et objectifs de l’ensemble de la famille notamment à l’égard de l’entreprise familiale, » souligne-t-elle.
« La question de la cession de l’entreprise familiale (à un tiers) requiert également une réflexion en amont de l’opération de vente », précise Thomas de Wouters, « afin d’organiser la transmission, la gestion et l’optimisation des revenus des liquidités issues de la vente. » Il conclut : « nous ne sommes plus dans les mêmes situations familiales et patrimoniales qu’il y a 30 ans. La transmission doit être pensée dès l’âge de 50 ans. L’objectif du Family Office est de privilégier les intérêts économiques des familles dans une vision transgénérationnelle. »
À propos de... Umani offre un service global d’organisation patrimoniale (conseil stratégique, opérationnel et familial, ingénierie financière, juridique, fiscale et successorale). Nous encadrons, en toute indépendance, le patrimoine des familles en vue d’en assurer la pérennité et de permettre sa transmission dans les meilleures conditions. La particularité essentielle d’un « Family Office », tel que le nôtre, est donc d’être et de rester indépendant. Nous ne pratiquons aucune gestion financière, nous ne vendons pas de produits, et notre rémunération est essentiellement liée à l’activité de conseil. Engagement, indépendance, absence de conflits d’intérêts, transparence et expertise sont les critères auxquels nous nous engageons.
Planification successorale : créez un projet sur mesure à l’UNamur À qui ira mon patrimoine quand je ne serai plus là ? En fera-t-on « quelque chose de bien » ? Ces questions surgissent inévitablement dans le contexte d’une gestion patrimoniale ou d’une planification successorale. Saviez-vous qu’au-delà des termes juridiques et financiers, il est possible d’y associer une dimension humaine, en soutenant un projet au travers d’une donation (de son vivant) ou d’un legs par testament ? Plusieurs personnes ont fait ce choix durant les dernières années et ont créé à l’Université de Namur un projet qui correspond à leurs valeurs et qui respecte leurs souhaits. L’Université de Namur est en effet agréée par le SPF Finances et peut recevoir donations et legs à un taux avantageux de 7 %. Tout en optimisant fiscalement leur succession, au bénéfice parfois de leurs héritiers éloignés ou de leurs connaissances hors parenté, ces personnes ont soutenu des projets qui leur tenaient à cœur dans le domaine de la recherche scientifique (lutte contre le cancer, maladies dégénératives, santé et bien-être des animaux…). Autant d’initiatives porteuses d’impact et d’espoir pour les scientifiques et pour les générations futures. Cette démarche vous intéresse ? Prenez contact avec notre équipe. Nous étudierons ensemble votre situation, en collaboration avec votre notaire, et nous créerons ensemble un projet qui vous ressemble et qui respecte vos choix.
WWW.UNAMUR.BE/SOUTENIR UNIVERSITÉ DE NAMUR ASBL • N° D’ENTREPRISE 0409.530.535 • RUE DE BRUXELLES, 61 • 5000 NAMUR
CONTACT
Mme MORGANE BELIN RESPONSABLE DONS & LEGS morgane.belin@unamur.be • 081/72 50 36
#FOKUSFINANCE
CHRONIQUE 015
Karel Baert
Épargner ou investir ? L’impact de la pandémie est toujours présent, la période, toujours incertaine. La volatilité qui caractérise les cours boursiers ne facilite pas la tâche de l’épargnant moyen qui doit décider comment, combien et quand épargner ou investir.
A
lors que les Belges peuvent hésiter devant les marchés chamboulés, la politique monétaire souple de la BCE, devant stimuler l’économie et l’investissement, n’est pas favorable à l’épargnant, puisqu’elle entend précisément décourager l’épargne. Il appartient aux asset managers et aux banquiers de proposer aux clients des solutions d’épargne leur offrant la perspective du maintien de leur pouvoir d’achat et de leur niveau de vie. L’investissement peut être une bonne alternative au compte d’épargne traditionnel, tant que l’on garde à l’esprit les risques éventuels et l’importance du long terme. L’époque où il était possible d’obtenir des rendements élevés en investissant dans des obligations ou des liquidités est révolue. À côté de cela, la partie à revenu fixe d’un portefeuille d’investissement permet de garder le risque global sous contrôle. Par ailleurs, les investissements en actions sont toujours rentables. L’Histoire nous apprend que les actions, à long terme, rapportent plus que les autres investissements.
Ne vous contentez pas de parier sur un seul cheval : diversifiez vos investissements. Elles méritent donc une place dans un portefeuille d’investissement. De la crise sanitaire, nous retiendrons qu’il existe une grande différence entre les secteurs économiques. Leur vision de l’avenir et la manière dont les secteurs réagissent à la numérisation rapide sont certainement des éléments à prendre en compte dans l’évaluation. Mais ne vous contentez pas de parier sur un seul cheval : il est important que votre portefeuille d’investissement soit suffisamment diversifié. Investir dans
différentes actions et différents secteurs est un bon conseil. Il est une tendance majeure ces dernières années, c’est l’évolution vers une société plus durable. En témoignent l’importance croissante des activités bancaires durables et les attentes plus élevées concernant l’intégration d’éléments de durabilité dans l’offre de produits financiers. Afin de vous repérer dans le large éventail de ces produits, un label de durabilité a été créé il y a un an : le Towards Sustainability, qui distingue actuellement plus de 500 investissements. Vous pouvez investir directement, mais vous pouvez aussi choisir de confier la composition de votre portefeuille à des gestionnaires professionnels. Celuici constituera un fonds d’investissement en fonction de votre profil d’investisseur, qui pourra être axé sur la préservation ou sur la croissance du capital. Dans ce cadre, il est toujours important de garder à l’esprit vos objectifs d’investissement. Par Karel Baert, CEO de Febelfin
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