Fokus Qualité Wallonne

Page 1

C E D O S SI ER E S T P U BL I É PAR S M AR T M ED I A E T N'EN G A G E PA S L A R E SP O N S ABI L I T É D E S ÉD I T EU R S N I D E L A R ÉD A C T I O N D U V I F / L'E X PR E S S

FIER COMME UN COQ

AVRIL 2017

RENÉ COLLIN La Wallonie, une terre de saveurs!

JEAN-CLAUDE MARCOURT La transition entre « études » et « vie professionelle »

ÉCONOMIE Le grand boom du business

Les villes

L'apparence du futur

Culture Tout le monde acteur

Gastronomie Trois gourmands et leurs plats favoris

LOÏC NOTTET

« Quand on reçoit un prix dans son propre pays ça fait du bien parce qu'on sait que c'est la base et qu'elle n'a pas bougé. »

LISEZ-PLUS SUR FOKUS-WALLONIE.BE

#CESTBONCESTWALLON

mskgent.be


2

ÉDITO RENÉ COLLIN

FOKUS-WALLONIE.BE Bonne Lecture Ines Sinatra

La Wallonie, une terre de saveurs!

Project Manager

ÉQUIPE Project Manager: ines.sinatra@smartmediagency.be

Après une année 2016 consacrée au vélo, la thématique 2017 est placée sous le signe de « La Wallonie gourmande ». C’est bien connu, le Wallon affiche un goût particulier pour la convivialité, ce qui le rend si sympathique.

Country Manager: Ruben Lancksweerdt

TEXTE RENÉ COLLIN

Rédacteur en chef: Elke Ramsdonck

géographique protégée) ou STG (Spécialité traditionnelle garantie) et 7 produits qui sont reconnus au niveau de la Wallonie en qualité différenciée: le jambon d’Ardenne, le fromage de Herve, le beurre d’Ardenne, le pâté gaumais, la tarte au maton, le peket…

blondes, rousses, fruitées artisanales ou trappistes! La Wallonie, c’est aussi plus d’un million de bouteilles de vin produites. Un savoir-faire et une recherche gustative que l’on retrouve dans nos chocolats, nos charcuteries,

C

’est l’occasion avant tout de rendre hommage aux femmes et aux hommes qui ont décidé de faire de leur passion un métier! Une passion qui régale toute la Wallonie! Notre région se démarque par la diversité, la qualité mais également la typicité de ses produits. On compte désormais plus de 500 variétés de fromages, des durs, des bleus, de lait de vache ou de brebis, de chèvre… Une large panoplie de bières brunes,

La Wallonie c’est, avant tout, un modèle agricole familial et à taille humaine

C’EST CETTE WALLONIE que je sou-

Équipe éditoriale:

haite vous faire découvrir à l’occasion de cette année gourmande. 365 jours pour vous rappeler que notre art de vivre et les plaisirs de la table sont à votre porte! Une démarche qui encouragera les synergies entre agriculture, économie, tourisme et horeca!

Elise Lenaerts, Aubry Touriel

LA GOURMANDISE, c’est aussi le point

notre pain… Une carte qui donne l’eau à la bouche et qui associe la gourmandise à notre région, un art de la table que sublime nos chefs!

C’est le challenge constant de nos agriculteurs et de nos artisans qui se battent pour vous proposer chaque jour le meilleur!

LA SPÉCIFICITÉ WALLONNE se décline

LA WALLONIE C’EST, avant tout, un

également au travers de 11 produits qui bénéficient d’une appellation de qualité européenne AOP (Appellation d’origine protégée), IGP (Indication

modèle agricole familial et à taille humaine. Il garantit aux consommateurs un savoir-faire et une authenticité sans nul autre pareil.

de départ de la découverte d’un territoire unique par son histoire, sa culture, son folklore, son patrimoine! Notre tourisme de proximité et d’innovation consacre la Wallonie comme la terre du « bien-vivre ». Je vous invite tout au long de cette année, et bien au-delà, à partir à la découverte d’événements inédits, d’itinéraires gourmands que vous proposeront l’ensemble des acteurs de terrain. Ne l’oubliez pas #cestboncestwallon!

Frédéric VanDeCasserie Nathalie Deneumoustier Photo en couverture: ©Zeb Daemen Layout: Baïdy Ly Impression: Roularta Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Anvers Tel +32 3 289 19 40 meerinfo@smartmediaagency.be redactie@smartmediaagency.be

À PROPOS DE SMART MEDIA Smart Media est un acteur de renom

CONTENU

en matière de content marketing et

04 La Wallonie: championne culturelle

de native advertising. Nos campagnes

05 Les villes en route vers le futur

paraissent sous forme numérique mais

06 L'entreprise s'y est bien prise

également en format print dans les

08 Interview: Loïc Nottet 10

C'est inventé près de chez vous

11

La Wallonie se la coule douce

04

05

journaux majeurs. Une priorité mise sur le sujet, des médias créatifs: ce sont nos ingrédients pour vous assurer une visibilité percutante auprès de votre

12 Bon appétit!

groupe cible. Grâce à nos contenus

14

Le bio a le vent en poupe

15

Faciliter la transition entre « études » et « vie professionnelle »

06

10

qualitatifs, nous veillons à ce que vos clients, nos lecteurs, passent à l'action.

Réservez vos séjours et voyages en ligne sur

OUFTITOURISME.BE

© Forestia

THEUX FORESTIA

DÈS 15,50€ / Ad.

Parc animalier, parc aventure avec tyrolienne géante et mur d’escalade pour des journées inoubliables !

© FTPL P. Fagnoul

LIEGE AQUARIUM-MUSÉUM

DÈS 7,50€

Admirez les 2500 poissons, requins, sans oublier le musée consacré à la diversité animale.

Hébergements, activités, spectacles, évènements... une seule adresse : OUFTITOURISME.BE

/ Ad.

© IPW

LIEGE ARCHÉOFORUM

DÈS 6€ / Ad.

Muni d’une tablette Ipad interactive, voyagez à travers 9000 ans d’histoire, au cœur des racines de la Cité ardente.


Du 4 juin au 8 octobre, participez aux évènements de l’été au Pays des Vallées

Découvrez les «Ravels des BBQ», 7 balades vélos gourmandes avec dégustation d’un menu terroir concocté par les restaurateurs. Animations gratuites sur le parcours.

Nouveauté 2017! Nos 18 balades pique-nique vous invitent à parcourir les plus beaux lieux de la province de Namur et à participer à un grand pique-nique sur l’herbe en présence des producteurs locaux.

www.ravelbbq.be

www.baladepiquenique.be

Avis aux sportifs! Les 23 et 24 septembre, un ultra trail en solo ou en relais, 3 trails et une rando de 45 km vous emmènent sur les traces de SaintJacques de Compostelle. www.trailsaintjacquesnamur.com

Fédération du Tourisme de la Province de Namur Avenue Reine Astrid 22 - 5000 Namur info@paysdesvallees.be - www.paysdesvallees.be

n Actio

17 0 2 le a i c spé

! s lle

e n n o i t p e c x e

40.000 m²

d’espaces multifonctionnels pour vos salons, congrès, conférences, séminaires, réunions professionnelles, réceptions, présentations de produits…

CHARLEROI EXPO CONGRÈS Tél. : 071 20.99.90

ivoituron@charleroiexpo.be

www.charleroiexpo.be

©www.beertourism.com

EN 2017, LE BRABANT WALLON SERA RÉSOLUMENT GOURMAND !

© WBT - Bruno d’Alimonte

WWW.DESTINATIONBW.BE

© WBT-VisualNews

© WBT-Philippe Lermusiaux

© www.beertourism.com

info@destinationbw.be • +32 (0)10 23 61 08

LE BRABANT WALLON… VOTRE PROCHAINE DESTINATION ?


4

APPROFONDIR CULTURE

FOKUS-WALLONIE.BE

Nous disposons d'un patrimoine exceptionnel dont il fallait redonner la fierté aux habitants - ANNE-SOPHIE CHARLE

La Wallonie, championne culturelle La culture, un bien grand mot qui recouvre une multitude de formes, des bâtiments classés, en passant par la musique ou les arts vivants. En Wallonie, elle s'est modernisée et occupe une place de choix, en tenant compte des envies du public. TEXTE ELISE LENAERTS

E

n Wallonie, la culture revêt une importance grandissante, quelle que soit la forme qu'elle prenne. Le patrimoine wallon, tout d'abord, avec 220 édifices classés, châteaux, théâtres et autres sites archéologiques. Au-delà des biens immobiliers, la culture, au sens large, est promue dans toutes les villes wallonnes. De Liège à Namur, en passant par Charleroi, et sans oublier Mons, capitale européenne de la culture en 2015.

« C'est une manière de multiplier les expériences culturelles », analyse la responsable, qui souligne également l'importance de s'ouvrir à d'autres formes contemporaines. « Nous avons tendance à nous entourer de personnes qui partagent les mêmes centres d'intérêt, mais le fait de découvrir d'autres cultures permet

également d'élargir nos horizons. » C'EST CE QU'A essayé, avec succès, Mons en 2015. Alors Capitale européenne de la Culture, la ville a amené la culture dans les rues, pour la rendre accessible à tous. Aujourd'hui, après un bilan positif, l'équipe rebaptisée Mons 2025 s'attaque à un nouveau projet: organiser une biennale,

dès 2018. « Nous disposons d'un patrimoine exceptionnel dont il fallait redonner la fierté aux habitants », se réjouit Anne-Sophie Charle, secrétaire générale de la Fondation Mons 2025. La clé du succès? Proposer une offre diversifiée et dynamique soutenue par des intérêts communs. En effet, tous les acteurs

CET ENGOUEMENT POUR les arts plas-

tiques, les expositions, la scène, le cinéma ou encore la musique est relayé par les centres culturels, des lieux de rencontre chargés de rendre la culture accessible à tous. « La culture est partout et vitale », dit Liesbeth Vandersteene, responsable de l'ASTRAC, le réseau des professionnels en centres culturels. « Le but d'un centre culturel est de mettre sur pied des projets pour que chacun puisse s'épanouir dans la société via la culture. » L'ENJEU DE CES dernières années a

été d'intéresser toutes les couches sociales à la culture et de lui ôter cette image de hobby de niche qui lui colle parfois, à tort, à la peau. « Il faut travailler sur le vécu de chacun, pour que tout le monde se sente acteur de la culture », poursuit Liesbeth Vandersteene. Un exemple? La frite et la bière, désormais inscrits au Patrimoine immatériel de l'Unesco.

Il faut travailler sur le vécu de chacun, pour que tout le monde se sente acteur de la culture - LIESBETH VANDERSTEENE

culturels travaillent main dans la main afin d'offrir au public un programme clair et alléchant. MAIS IL NE suffit pas d'amener la culture aux gens, il faut également la remettre au cœur d'une démarche associative. « La Ville de Mons est divisée en huit zones », rapporte Anne-Sophie Charle. « Chaque quartier possède sa propre histoire que nous avons mise à profit lors de festivals organisés par les habitants de chaque zone. » Autrement dit, de la culture créée par les citoyens, pour les citoyens. Le succès est tel, qu'ils travaillent en ce moment pour réitérer l'activité en 2018. CES NOUVELLES FORMES culturelles n'éclipsent pas pour autant les grandes traditions que sont l'opéra, la musique classique ou le théâtre. « Notre but est de multiplier les expériences culturelles et d'utiliser les nouvelles formes pour amener un certain public qui ne s'y intéresse pas naturellement vers les formes plus classiques », termine Anne-Sophie Charle. La culture, finalement, peut être assimilée au vivre ensemble. Pour preuve, les retombées d'une politique culturelle efficace sont extrêmement importantes pour une ville. Ainsi, Mons 2015 a attiré de nombreux touristes qui ont fait vivre d'autres secteurs économiques. Un exemple à suivre pour toutes les villes wallonnes.


URBANISME FUTUR

#CESTBONCESTWALLON

5

3 QUESTIONS À...

PAUL-EMILE MOTTARD

PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DU TOURISME DE LA PROVINCE DE LIÈGE Comment développer le tourisme en Province de Liège? « Comme l’ont souligné la Fédération du Tourisme et les 84 communes de la Province de Liège, le tourisme lent figure parmi nos atouts. On a dès lors travaillé sur deux secteurs: le système points-nœuds et le fleuve qui traverse Liège. »

Les villes en route vers le futur

Le développement urbain connaît de nombreux changements liés à l'évolution de la société. De nouveaux quartiers voient le jour pour faciliter la mobilité et faire face aux défis démographiques. Tout comme les Smart Cities, l'idéal à atteindre. TEXTE ELISE LENAERTS

P

artout dans le monde, c'est un fait, la population vieillit et la taille des ménages diminue. Conséquence, on estime que la Région wallonne comptera plus de 300.000 ménages et 435.000 habitants supplémentaires en 2040. POUR Y REMÉDIER, la stratégie

consiste, à créer une nouvelle ville dans la ville. On cherche ainsi à optimiser le territoire en mettant l'accent sur les schémas plutôt que sur la réglementation. Selon Marc Jortay, président de la Chambre des Urbanistes, le principal défi qui attend les cités wallonnes à l'avenir est lié à leur ancienneté. « Il est très difficile de mettre en place de nouveaux concepts comme la mobilité ou les bâtiments intelligents au sein de vieilles structures. » Il s'agit donc de repenser l'organisation des villes du sud du pays.

les espaces de co-working et le codéplacement, grâce à des bâtiments regroupés selon leur fonction. TOUJOURS DANS L'IDÉE d'un développement urbain adapté à notre époque, les projets de Smart Cities se multiplient en Wallonie. Natalie Crutzen dirige le Smart City Institute, un centre académique qui tient compte de l'aspect management dans la conception

des villes intelligentes. Pour elle, les Smart Cities représentent un idéal vers lequel doivent tendre les villes wallonnes. « Une vraie Smart City se basera sur un mélange complexe de nouvelles technologies, de facteurs sociaux, humains, économiques, environnementaux et institutionnels », explique-t-elle. « L’humain, via le mieux vivre ensemble, la gouvernance, la créativité, fait donc partie intégrante de la dynamique. »

LA MOBILITÉ EST ainsi devenue essentielle lorsqu'on parle d'aménagement du territoire. « Ces nouveaux quartiers sont conçus pour éviter un maximum de déplacements », explique Marc Jortay. Il s'agit, par exemple, de favoriser

En quoi consiste le système de navette fluviale? « Nous avons lancé un projet pilote durant l'été dernier qui a rencontré un beau succès. On a donc décidé de renouveler l’offre et d'élargir les différentes haltes. Il y a désormais un bateau toutes les trente minutes. Vous pouvez choisir de faire une seule halte à 1€, d'acheter un billet pour toute la journée, ou un abonnement mensuel à 30€ avec, évidemment, une volonté de renforcer la mobilité. »

AUJOURD'HUI, la société évolue

très vite. Pour Marc Jortay, « Le développement de l'aménagement du territoire ne permet pas, à l'heure actuelle, de suivre ces changements. Nous, les urbanistes, travaillons sur du 10-20 ans, alors que les décideurs politiques sont limités à leur mandat de 5-10 ans », conclut-il.

FACE À CES DÉFIS, le Ministre wallon

de l'Aménagement du territoire, Carlo di Antonio, a prévu un plan de dix nouveaux quartiers à Andenne, Arlon, Bastogne, Binche, Charleroi, Leuze, Liège, Marche, OttigniesLouvain-la-Neuve et Tubize. Un projet ambitieux qui ne consiste pas, comme on pourrait le croire, à créer de nouveaux centres urbains.

LORS DU SALON des mandataires le 16 février dernier, son équipe a présenté un premier baromètre des communes belges. Pour Nathalie Crutzen, « le concept a évolué en associant une réflexion sur la gouvernance et la créativité, tout en mettant au centre l’humain et l’amélioration de la qualité de vie sur le territoire. » Selon l'enquête menée par le Smart City Institute, ce sont les autorités publiques qui embraient majoritairement sur les projets Smart City. Quatre domaines principaux sont visés: Smart Environnement (éclairage intelligent, diminution de la pollution), Smart Gouvernance (administration 2.0, décision participative), Smart Living (logement, santé, culture) et Smart Mobility (système de transport durable, multimodal et interconnecté).

Pouvez-vous expliquer le réseau cyclable points-noeuds? «On a inauguré, en mars, le premier tronçon des 2.500 kilomètres de points-nœuds que nous allons installer sur le territoire de la province. La colonne vertébrale reste le Ravel, mais la pertinence du projet va être de trouver des promenades qui s'en éloignent et permettent de faire des boucles. En parallèle, on va informer sur l’horeca disponible autour du parcours, mais aussi les attractions touristiques, culturelles, ou les enjeux patrimoniaux et naturels. »

Il est difficile de mettre en place de nouveaux concepts comme la mobilité ou les bâtiments intelligents au sein de vieilles structures - MARC JORTAY

POUR NATHALIE CRUTZEN le fait que les communes semblent s'impliquer davantage dans ce type de projets, est plutôt positif. Pour elle, une approche « multi-acteurs » est réellement essentielle pour aborder les enjeux complexes des Smart Cities. En clair, il faut donc stimuler la participation citoyenne et entrepreneuriale pour arriver à la ville du futur.

IMMEUBLE AGRITECTURAL

L'architecte belge Vincent Callebaut a imaginé la ville du futur près de New Delhi. Il s'agit d'une structure autosuffisante écologique faite de 6 tours-arbres de 36 étages construites en bois avec des fondations en acier béton. On y retrouve des parcelles cultivables dont la production peut atteindre 20 kg par an. Aussi des lampadaires éoliens, un système de climatisation naturelle et des murs à écailles photovoltaïques et thermiques.


6

FOCUS BUSINESS

FOKUS-WALLONIE.BE

GAGNEZ! GAGNEZ! GAGNEZ!

Vous cherchez une sortie à faire à deux? N’attendez plus et tentez de gagner deux places pour le Musée des Beaux-Arts à Gand et admirez l’Agneau mystique! Pour ce faire, répondez à la question ci-dessous et envoyez votre réponse, nom et adresse avant le 31 avril 2017 à concours@smartmediaagency.be. Les gagnants seront prévus par écrit. Bonne chance! Question: Qui est le couple donateur de l’Agneau mystique?

L’entreprise s’y est bien prise Les chiffres et la réalité du terrain le prouvent. La Wallonie, qui avait mal à son industrie depuis quelques décennies, reprend des jolies couleurs. En attirant des entreprises étrangères, développant quelques solides pôles de compétence, et ciblant mieux les aides accordées. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

ÇA CIRCULE BIEN À NAMUR

À l’heure de la révolution numérique et des embouteillages qui font perdre du temps et de l’argent, Be-Mobile progresse à vive allure. Active dans plusieurs villes du nord du pays ainsi qu’aux PaysBas, l’entreprise vient d’inaugurer, à Namur, son siège wallon. Parmi les innovations récentes: un système qui exploite les sources classiques d’informations routières en les complétant par des données collectées par géolocalisation et par des applications mobiles.

«L

’autonomie de la Région wallonne ne suffit pas à jeter les bases d’un redéploiement industriel. Il faut de profondes réformes structurelles qui garantissent à la Wallonie le maintien d’une capacité d’action financière dans le cadre d’une politique industrielle valorisant les ressources humaines, matérielles et technologiques de sa région. Mais il faudra encore du temps… ». Ce constat posé par Michel Quévit, professeur d’économie politique, remonte déjà à… 1978. Mais, après quelques fausses bonnes idées et autant d’égarements, la Wallonie semble avoir retrouvé du poil de la bête.

LÀ, PRESQUE 40 ans plus tard, nous

EN ROUTE VERS LA FRANCE…

Pour accélérer son internationalisation, Universem, le spécialiste wallon du marketing digital annonce l’ouverture d’une entité à Paris, lui permettant de trouver de nouveaux clients. Il faut dire que la société réussit un beau parcours pour le moment, et qu’elle voit déjà bien plus loin que le marché belge…

y sommes! En résumé: l’économie wallonne est redevenue saine. Elle est même en plein développement. Dans de nombreux secteurs, elle s’affiche à la pointe du développement technologique: dans l’industrie du médicament, en particulier les vaccins; dans l’aéronautique, avec une participation à Airbus, notamment. Mais aussi dans les industries chimiques et pétrochimiques, technologies de l’espace, programme Ariane, satellites, nucléaire médical avec l’Institut national des Radioéléments, et IBA (Ion Beam Applications, ndlr.), accélérateur de particules… « Je confirme cette nouvelle dynamique.

Puisque je la constate tous les jours », s’enthousiasme Michel Foucart, fondateur de Technord, structure qui rassemble toutes les compétences nécessaires à la conception, et la mise en service d’équipements industriels. « LE PREMIER CHOC positif date de l’an 2000 », continue Michel Foucart. « Avec le contrat d’avenir pour la Wallonie. Concrètement, la Wallonie disposait enfin d’un plan stratégique de redressement. Tout cela a jeté les bases d’une véritable révolution culturelle consistant à travailler

L’AUTRE GRANDE AVANCÉE est que, avant, les politiciens se basaient sur des enquêtes théoriques afin d’envisager leurs mesures. Michel Foucart: « Mais cette fois-ci, nous avons pris les choses à l’envers. Ou plutôt, en fait, dans le bon sens: en partant des besoins du marché! » ENSUITE, troisième chose: l’obligation

de nouer des alliances entre le secteur privé et des centres collectifs de recherche issus du secteur public. Cette façon de procéder a accéléré cette nouvelle dynamique, en

Nous sommes aussi dorénavant très reconnus dans le secteur de la radiothérapie et dans le numérique - ANNE PRIGNON

à travers ce que l’on appelle des pôles de compétitivité. » Quelques secteurs d’activité capables de percer au niveau mondial ont donc été identifiés, et ont bénéficié de gros moyens. Cette technique a permis de mettre fin au saupoudrage financier. Qui, en voulant aider tout le monde, ne venait finalement au secours de personne. Puisque chaque secteur disposait finalement de très peu d’argent…

dopant l’innovation. Enfin, il nous est aussi revenu que les priorités de chaque projet ont été objectivées, histoire de distinguer l’essentiel de l’accessoire. Ce qui n’était pas le cas, non plus, auparavant. BREF, le développement économique de la Wallonie est bel et bien en marche. Les économistes doivent le comprendre et bannir des expressions comme déclin, crise, lent réveil… à

propos de l’économie wallonne. C’est, en effet, le plus mauvais service qu’ils peuvent lui rendre. C’est, aussi, une certaine forme de mépris à l’égard des Wallons eux-mêmes. « Parce que nous sommes bel et bien sur la bonne voie », appuie Anne Prignon, administratrice de Sambrinvest, qui accompagne le développement des PME dans la région de Charleroi. « Nous sommes passés d’un secteur manufacturier à bout de souffle au domaine du B2C en général, et des services en particulier. Avec, à la clé, l’installation de beaucoup de start-up, de même que l’éclosion de spin-off, principalement dues à la présence de l’ULB à Gosselies. » EN OUTRE, corollaire de cette Wallonie sur la (bonne) voie de la guérison industrielle: des entreprises étrangères reviennent s’y implanter. Et des mastodontes, dont l’arrivée a été très médiatisée, comme Google et quelques autres, ne sont pas les seuls. Loin de là… Anne Prignon reprend: « Nous sommes aussi dorénavant très reconnus dans le secteur de la radiothérapie et dans le numérique, par exemple. Avec, à la clé, des structures qui viennent s’installer chez nous. » Avec, comme conséquence immédiate: de l’emploi et des investissements, les deux conditions indispensables pour retrouver une dynamique positive et « l’envie d’avoir envie »… comme disait l’autre!

2017, la Citadelle de Namur, Patrimoine exceptionnel et gourmand de Wallonie Un dimanche par mois, d’avril à octobre : les balades saveurs nature Les 1, 2 et 3 juillet : le W Food Festival (Festival international de la gastronomie) Les 11, 12, 13, 14, 15, 17, 18, 18, 19, 20 août : Spectacle en plein air « Vauban est son double », précédé d’un banquet d’époque 18 novembre : balade aux flambeaux “bières et Histoire”

www.citadelle.namur.be

Nombreuses possibilités pour vos groupes tout au long de l’année


ADVERTORIAL

La qualité amène la qualité Notre agence est certifiée ISO 9001 depuis

2002. Nous nous considérons comme une entreprise au service des autres entreprises. C’est pourquoi, il est primordial de montrer

projets font l’objet d’appels d’offre internationaux. Dans ce contexte, la certification des entreprises est de plus en plus souvent imposée au cahier

l’exemple en interne et vers l’externe. C’est le

des charges pour pouvoir remettre une offre valable.

l’étranger. Nous nous en félicitons car cette

Pour une région comme la nôtre, la sous-traitance est une activité extrêmement importante et par

maîtrise sur la gestion découlant de l’analyse approfondie du fonctionnement de notre

participent à de vastes projets à l’international en tant que fournisseurs de grands groupes

cas de nos services généraux, de nos centres régionaux et de la gestion de notre réseau à certification nous a apporté une plus grande

organisation effectuée en amont de ladite certification.

ce biais nos PME ou entreprises de taille moyenne

internationaux ou de très grandes entreprises locales. Ne pas être certifié, c’est potentiellement se priver d’opportunités majeures de travailler avec des entreprises importantes et reconnues.

Une certification vous aide à :

commerciaux dans un contexte de simplification

Le Mouvement Wallon pour la Qualité (MWQ) a par ailleurs mené une étude plus approfondie du lien potentiel entre certification et exportation.

1.

Concurrencer les grandes entreprises sur un pied d’égalité

des formalités administratives et douanières diverses, de rapidité et de traitement des informations relatives aux produits exportés ou

Les résultats de celle-ci montraient que parmi les entreprises clientes de notre agence il y

4.

Renforcer l’efficacité de vos activités

aux firmes exportatrices et de traçabilité des produits. Les entreprises certifiées selon des

Un challenge important pour le commerce mondial

est

la

poursuite

des

échanges

standards internationaux ont plus de facilité à

avait 12% d’entreprises certifiées de plus que parmi l’ensemble des sociétés présentes sur le

s’intégrer à ces nouveaux systèmes.

territoire Wallonie-Bruxelles ! L’étude montrait

Du mondial au local… ou l’inverse Ce

label

de

qualité

également que les grandes (67%) et moyennes (64%) entreprises clientes chez nous étaient davantage certifiées que les petites (56%) et

indépendant, reconnu

très petites entreprises (41%). Ce qui est logique

mondialement, permet de démontrer notre sérieux et est un atout auprès de sociétés

puisque les petites structures en ont moins besoin que les grandes mais cette proportion est

disposant d’établissements dans différents pays

loin d’être négligeable même pour une structure

mais également en Wallonie. De plus en plus de

de 5 personnes.

2. 3. 5. 6. 7. 8. 9.

Ouvrir les marchés d’exportation pour vos produits et services Vous initier aux meilleures pratiques Renforcer votre crédibilité et la confiance des clients Ouvrir de nouvelles possibilités d’affaires et de ventes Vous conférer un avantage concurrentiel Vous donner une image de marque internationale Développer votre entreprise

10. Utiliser un langage commun dans un secteur industriel

THE VISUAL COMMERCE PLATFORM Your passionate fans are your content marekting team

GETFLOWBOX.COM


8

INTERVIEW LOÏC NOTTET

FOKUS-WALLONIE.BE

« En Wallonie, on n’est pas formaté » Depuis The Voice Belgique, Loïc Nottet n'arrête pas une seconde. Malgré son succès à l'étranger et sa participation à l'Eurovision, le Courcellois est resté attaché à son pays et compte sur ses racines pour garder les pieds sur terre. TEXTE ELISE LENAERTS

E

ntre la sortie de son premier album The Reign of Selfocracy le 31 mars et la préparation de ses concerts à Forest National et à l'AB, Loïc Nottet a pris le temps de nous faire part de ses souvenirs en Wallonie et de son avenir dans la chanson.

Quels sont les plus beaux coins de Wallonie, pour vous? « Je trouve qu'en Wallonie on a un beau patrimoine. La première chose qui me vient à l'esprit, c'est la citadelle de Namur. Je me souviens que quand j'étais petit, j'y allais souvent avec ma famille, parce qu'il y a souvent des marchés médiévaux. C'est quelque chose que j'adorais faire. On allait se promener dans la citadelle et voir les expos, à l'intérieur. »

Vous habitez toujours en Belgique. Vous n'avez pas envie de vous installer dans un autre pays? « Là, je suis bien chez papa et maman. Même si j'ai de plus en plus envie d'avoir mon “chez moiˮ, parce que nous n'avons plus les mêmes vies. Mes parents ont un quotidien très métro-boulot-dodo et moi c'est tout ce que je déteste, donc j'essaie d'être au maximum à l'encontre de ça. On se croise dans l'escalier, la nuit, quand moi je monte dormir et qu'eux partent travailler. Donc j'aimerais partir de chez moi, mais sinon j'aime bien la Belgique. Je trouve qu'on est bien, on est simple, on ne se prend pas le chou. J'aime mieux les ambiances comme ça que les ambiances un peu “prout-prout”. »

PHOTO ZEB DAEMEN

Vivre à Paris ne vous fait pas rêver? « Ce sera plus pour le boulot. Mais à Paris j'adore certains quartiers comme Montmartre. Il y a une âme qu'il n'y a pas forcément ailleurs. Mais pour le moment je ne me vois pas partir. À part peutêtre pour un pays très froid comme le Canada parce que je n'aime pas du tout la chaleur. »

Les artistes belges ont beaucoup de succès en France. Qu'est-ce qui explique cela, selon vous? « Je pense que dans notre pays on a la chance d'avoir deux cultures

Je suis quelqu'un de très film, j'adore les histoires vraiment différentes. Grâce au flamand, on a une touche anglo-saxonne que les Français n'ont pas. C'est peut-être ça qui fait que dans les sonorités, les mélodies, les styles artistiques, on se démarque plus des Français qui sont très... français. Ils ont leur style de musique à eux et ne vont pas forcément chercher ailleurs, dans d'autres pays. Tandis qu'une artiste comme Alice on the Roof, moi je ressens beaucoup ses influences nordiques. Personnellement, depuis que je suis petit, j'écoute essentiellement de la musique anglophone, donc je me suis beaucoup inspiré du côté américain. »

On incite peut-être aussi les Wallons à développer leur créativité? « Je pense qu'on n’est pas vraiment formaté. C'est plus l'art qui est mis en valeur que le côté marketing. Ce n'est pas toujours très facile. Sur l'album, j'avais des idées parfois complètement arty que j'ai dû mettre de côté. Pour l'instant, parce qu'il y a un côté “marketing” qu'on ne peut pas négliger, surtout quand on commence. Donc il y a quand même des codes, des règles qu'on est obligé de suivre mais, après, c'est clair que personnellement je ne me disais pas: “Je dois faire telle mélodie pour que ça passe en radio”. »

Vous venez d'être désigné pour la deuxième fois « Artiste masculin solo de l'année » par les D6Bels Music Awards. Est-ce différent de recevoir un prix dans son propre pays plutôt qu'à l'étranger? « Ce n'est pas la même fierté. En fait, c'est un métier tellement difficile que c'est important de savoir d'où on vient et de se sentir “aimé”. Quand on reçoit un prix dans son propre pays ça fait du bien parce qu'on sait que c'est la base et qu'elle n'a pas bougé. Les fondations ne se sont pas écroulées et on peut continuer à construire le building. Quand on reçoit un prix dans un autre pays ce n'est pas la même. En Belgique, les gens ont envie de suivre un artiste rien que parce qu'il est belge, parce qu'ils sont fiers qu'un artiste soit belge. Alors que les Français n'ont “aucun intérêt” à me suivre. Pour Danse avec les stars, on se dit “j'ai réussi à les convaincre”. »

Deux nouveaux bassins à l’Aquarium-Muséum de Liège depuis le 1er avril…

QUARIUM

MUSÉUM

L’Aquarium-Muséum a récemment inauguré deux nouveaux bassins. Le premier de 270 litres, « Poissons au

près de la paroi. Des petits poissons plats comme le turbot ou la sole, des invertébrés peu communs (cnidaires, crus-

courant », aborde le thème des poissons électriques ! Il accueille une petite population de poissons-éléphants, des poissons d’eau douce originaires d’Afrique. Un système d’électrodes a été mis en place pour capter et amplifier les signaux électriques émis par les poissons, puis les transformer en son et lumière. Une fiche d’identification, une application didactique interactive, des quiz… apportent aux visiteurs des informations supplémentaires sur cet animal étonnant. Le second bassin, « Cache-Cache sous l’eau », d’une capacité de 900 litres, permet de mettre en évidence des espèces habituellement difficiles à observer… Les langoustines se croient bien à l’abri, pourtant elles pourront être observées à souhait grâce aux tunnels aménagés

tacés...), mais aussi des poissons tels que des blennies ou des vives… viendront compléter le tableau. Gnathonemus petersii, poisson-éléphant également appelé mormyre ©Aquarium-Muséum

« TréZOOr »

À l’occasion du bicentenaire de l’Université de Liège, le 16 juin 2017, l’Aquarium-Muséum ouvrira au public un nouvel espace muséal, « TréZOOr », qui fera la part belle à des spécimens d’une valeur scientifique inestimable : une collection de modèles en cire, de modèles en verre (Blaschka), un loup de Tasmanie naturalisé… seront exposés. Le tout dans un nouvel espace spécialement conçu pour accueillir ces objets exceptionnels.

L.Hubens

Un Blaschka : Physophora - ©Aquarium-Muséum


LOÏC NOTTET INTERVIEW

#CESTBONCESTWALLON

J'aime bien la Belgique. Je trouve qu'on est bien, on est simple, on ne se prend pas le chou

Votre album est un concept-album. En quoi cela consiste-t-il? « Je suis quelqu'un de très film, j'adore les histoires. Dès le départ, j'ai composé l'album comme si j'écrivais un film ou un livre. Je faisais tout en même temps, je composais et en même temps je réfléchissais à la scénographie du concert. J'ai vraiment essayé de construire des liens, même si tout n'est pas lisible du premier coup, parce que j'aime les deuxièmes lectures. Un concept-album, c'est plus qu'une série de chansons à la suite des autres. »

La scène semble très importante pour vous. « Oui, c'est pour ça que j'ai choisi ce métier, aussi. Ça me permet de faire tout: on peut être photographe, scénariste, danseur, comédien, chanteur. La partie que j'aime le moins ce sont les shooting photos. En général, le photographe éprouve des difficultés parce que je mets du temps à m'ouvrir et je ne suis pas très à l'aise. Mais tout le reste de la création j'aime vraiment. La réalisation est plus longue et plus fatigante, par contre. »

Je pense que dans notre pays on a la chance d'avoir deux cultures vraiment différentes

Quelle place prend la danse dans votre vie et vos projets? « J'ai quand même envie de revenir à ça. Si on me demandait “est-ce que tu préfères qu'on te coupe les jambes ou qu'on te coupe la gorge?”, je crois que je ne pourrais même pas choisir. Ce sont deux arts qui me procurent des choses totalement différentes. C'est un peu bateau de dire ça, mais

LES PLUS GRANDES LIBRAIRIES DE BANDES DESSINÉES, MANGAS, COMICS, POSTERS ET OBJETS BD SONT EN WALLONIE. Retrouvez les coups de cœurs de nos libraires et leurs meilleurs conseils chez Slumberland et BD World. À Bruxelles (Musée de la BD), Charleroi (Rive Gauche), Jambes (Acinapolis), Liège, Louvain-La-Neuve (Esplanade), Mons (Les Grands Prés), Namur, Uccle, Waterloo, Wavre et Woluwé-Saint-Lambert.

je ne pourrais pas vivre une seule journée sans chanter, par exemple. Et quand un son me plaît, je ne peux pas m'empêcher de danser tout seul dans ma chambre. C'est clair que la danse fera partie de mon avenir, mais je ne sais pas pour combien de temps, parce qu'il faudra à un moment que j'apporte autre chose. »

Une carrière aux États-Unis fait partie de vos plans pour le futur? « Oui, j'aimerais vraiment. Car la plus belle reconnaissance que je pourrais avoir c'est que les Américains aiment ce que je fais. Ce serait une reconnaissance de la part de mes mentors, ça me ferait vraiment chaud au cœur. Après je suis déjà content avec ce que j'ai. Je me rends compte que j'ai seulement 20 ans, que je sors un album et que Forest National est déjà complet. Je sais que ça n'arrive pas souvent et que j'ai de la chance. »

SMART FACTS Si Loïc Nottet n'avait pas été chanteur, il serait devenu… « Si vous m'aviez posé la question il y a deux ans je vous aurais dit “je n'en sais rien” parce que c'est vraiment ça que je veux faire. C'est toujours le cas, mais en grandissant on se dit que si tout s'écroule il faut toujours pouvoir rebondir sur quelque chose et c'est vrai que je suis fort intéressé par la psychologie humaine. J'aimerais beaucoup travailler dans un asile avec des personnes malades pour les comprendre. »

LE BRABANT WALLON ENTRE DÉTENTE, DÉCOUVERTES ET… GOURMANDISES ! Situé au cœur de la Belgique, le Brabant wallon offre une multitude d’activités. Cette région vous emmène au Moyen Âge en passant par l'Abbaye de Villers-la-Ville, ou sur les traces de Napoléon afin de revivre la Bataille de Waterloo! Les amoureux d’art pourront admirer les œuvres de Folon à la Ferme du Château de La Hulpe ou encore les planches de BD du père de Tintin, au musée Hergé à Louvainla-Neuve. Surnommé « jardin de Bruxelles », le Brabant wallon invite à la détente dans ses nombreux parcs et jardins comme le domaine régional Solvay. Les aventureux peuvent faire le plein de sensations à Aventure Parc sur la Fly-Line, la première tyrolienne à virages de Belgique! Ravivez vos papilles en dégustant les spécialités. De la tarte al djote de Nivelles à la tarte au sucre de Waterloo, les plus gourmands sont à la fête. Dégustez aussi la célèbre noix de Piétrain, un jambon aux sept épices et au sel marin ou encore le boudin vert d’Orp-Jauche. Et terminez en goûtant les bières et vins locaux en terrasse. Plus d’infos sur www.destinationbw.be.

9


10 UTILE INNOVATION

FOKUS-WALLONIE.BE

C’est inventé près de chez vous Carrefour de l'Europe ouvert à ses influences, la Wallonie a, de tout temps, été traversée par les grands courants d’innovations. Les Wallons ont ainsi participé, parfois de façon décisive, à l’évolution de la connaissance et à l’amélioration de nos vies au quotidien. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

Et la lumière fut

Le sac-carpette

Soline gère

Ce doudou qui deviendra, à coup sûr, le meilleur allié de votre bébé lors de ses craintes nocturnes, vient de Nil-Saint-Vincent! Une idée lumineuse dans tous les sens du terme. Puisque cet ami en peluche s’allume dix minutes lorsque bébé est en larmes. Et le rassure généralement dans les plus brefs délais…

Comme qui cherche ne trouve pas toujours, des Hennuyers ont cogité sur ce sac avec carpette intégrée, après l’avoir cherché dans le commerce sans l’avoir trouvé! Pour ne plus jamais traîner les pieds mouillés après s’être essuyé en sortant de baignade. Bref, ici, tout baigne…

Soline s’occupe de tout. Elle allume la radio, ouvre les portes, régule le chauffage… et fait même les courses à votre place ! Plus besoin de main ni de bras. Ni de prise de tête. Un système révolutionnaire pour les personnes handicapées physiquement, paraplégiques ou tétraplégiques.

Calla, la lampe qui arrose les aromates

Le mot « euro »

Le « passe-vite »

Tout le monde sait bien qu’une plante se morfond et meurt dès que l’on oublie de l’arroser! Mais c’était sans compter l’imagination de deux jeunes Liégeois. Qui ont sorti « Calla », une lampe qui illumine les plantes et les arrose en même temps, de leur esprit forcément fertile. Il faudra délester votre portefeuille de 160 bons euros pour en acquérir une. Mais quand on aime, on ne compte pas!

En 1995, soit quelques bonnes années avant que l’euro ne sorte des distributeurs, Germain Pirlot a proposé au président de la Commission européenne de l’époque que l’on utilise le mot « euro » pour la nouvelle monnaie. Et son idée a été retenue, comme on s’en souvient dès qu’on met la main au portefeuille…

C’est Victor Simon, de Carnières, qui, en 1928 a inventé cet outil génial permettant de réduire les aliments en bouillie et de rendre le quotidien de la ménagère nettement plus vivable. Puisque cette invention a enfin permis de se passer du pilon. Qui représentait un travail pénible, long et difficile.


SANTÉ APPROFONDIR 11

#CESTBONCESTWALLON

NE TOMBEZ PAS DANS LE PIÈGE DE L’ORTHOREXIE

Les diététiciens et les médecins constatent que de plus en plus de patients présentent les symptômes de l’orthorexie, l’obsession du manger sain. En raison des peurs (additifs, sucre), la personne orthorexique ne va plus au restaurant ou chez des amis. Elle se replie sur elle-même et risque de s’enfoncer dans cette obsession. L’aliment n’est plus considéré comme une source de plaisir, mais comme un danger.

La Wallonie se la coule douce

Si les médecines douces ou alternatives mènent la vie de plus en plus dure aux pratiques plus « traditionnelles » un peu partout, elles sont particulièrement prisées en Wallonie… Mais pourquoi y recourt-on de plus en plus? TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

S

elon l’enquête « Santé et bienêtre » 2013, 9,2 % de gens sur un échantillon représentatif de 10.000 Belges déclarent faire appel à la médecine douce, ou « alternative ». Alors que 9,1 % de la seule population wallonne, sur un échantillon de 4.211 personnes, se déclarent aussi utilisateurs de ce type de médecine. Ce qui montre bien l’engouement général. « Pour commencer: la Wallonie compte une concentration assez élevée d’écoles de naturopathie », explique Patricia Vloeberghs, Directrice de l’Institut Européen de Médecine Naturelle. Vu la taille de notre territoire, c’est assez impressionnant.

effets secondaires. « Même si, parfois, le médicament de synthèse est inévitable », constate Thierry Schmitz, Médecin et spécialiste en médecines naturelles. « Outre le fait que la médecine traditionnelle n’a pas réponse à tous les besoins, je pointerais une autre explication à l’engouement actuel pour les solutions alternatives: l’information. » ON NE COMPTE effectivement plus les

forums et autres sites spécialisés proposant d’autres moyens de traiter

un mal. S’il faut, bien entendu, prendre certains d’entre eux avec un maximum de précautions, car ils ne sont pas tous le fruit de spécialistes avisés mais parfois de charlatans, il n’en reste pas moins que le web a profondément modifié notre rapport à la médecine, quelle qu’elle soit! Thierry Schmitz précise: « Aujourd’hui, la plupart des gens se rendent compte que leur médecin a parfois trop vite tendance à leur prescrire de la cortisone. Alors qu’elle n’est pas toujours indiquée. Dans

MÊME SI LES soins ne sont pas rem-

boursés par les mutuelles, les médecines douces connaissent une belle popularité en région wallonne. P. Vloeberghs poursuit: « Les médecins pratiquant les médecines douces, naturelles ou alternatives, voient souvent arriver des gens déçus par la médecine traditionnelle. » Par exemple, un médecin classique aura sans doute tendance à prescrire un somnifère à quelqu’un qui dort mal. Mais n’ira pas voir plus loin. Les tenants de la médecine douce essayent, quant à eux, de se poser des questions supplémentaires, de considérer les choses dans une perspective plus large… bref, d’identifier les causes du mal. PRINCIPE DE BASE des médecines

alternatives: essayer, dans la mesure du possible, de soigner à l’aide de remèdes naturels. En évitant les médicaments et, surtout, leurs

certains cas, des conseils nutritionnels ou des plantes permettent bien mieux d’atteindre un objectif donné. » PUISQU’ON EST SOUVENT ce que l’on

mange, il n’est pas surprenant que la nutrition se classe au premier rang des médecines naturelles. Avec un souci permanent: remonter aux racines du souci dont se plaint le patient. « La plupart des médicaments traditionnels portent un nom commençant par “antiˮ. Ce qui montre bien qu’ils s’attachent à effacer la douleur, mais pas à en effacer la raison principale. » C’est pour cette raison qu’il importe d’opérer une stricte distinction entre les termes « soigner » (qui décrit le fait de réduire temporairement le mal) et « guérir » (proposant de tenter d’éradiquer définitivement un problème). « Nous nous positionnons bien entendu dans la seconde alternative », pointe T. Schmitz.

SANDWICHS: CHANGEZ VOS HABITUDES

Les Belges sont de grands consommateurs de sandwichs au filet américain ou au poulet curry. Ces sandwichs contiennent beaucoup de graisses et peu de nutriments. À la place, prenez une baguette aux céréales avec de la cressonnette, des tomates, éventuellement deux tranches de mozzarella et de jambon de Parme, des feuilles de basilic, un filet d’huile et de jus de citron. Régalez-vous en faisant attention à votre santé!

ET LES RÉSULTATS semblent souvent

La Wallonie compte une concentration assez élevée d’écoles de naturopathie - PATRICIA VLOEBERGHS

probants. T. Schmitz souligne: « Chez moi, une grippe dure 48 heures car je la traite à l’aide d’huiles essentielles. » Preuve que les médecines alternatives peuvent aussi aboutir rapidement à de bons résultats. « Certains de mes traitements s’inscrivent dans la longueur. Mais d’autres sont très efficaces, même en phase aiguë! Bref, ils offrent le même résultat qu’un traitement traditionnel mais sur la longueur », continue-t-il. « Ce qui achève de convaincre les gens qui se sont tournés vers ce type de médecine. » Et explique sans doute aussi en grande partie l’engouement pour les options alternatives.

LES FRANÇAIS NE SE PLANTENT PAS Avec 149 plantes inscrites à la Pharmacopée française, la phytothérapie – la médecine basée uniquement sur les plantes – représente un marché porteur. La moitié des Français aurait d’ailleurs recours à cette méthode. Pratiquée depuis des millénaires, elle connaît un véritable retour dans les officines hexagonales depuis quelques années. La Wallonie pourrait donc, elle aussi, bientôt, se tourner vers cette alternative.


12 PANEL D'EXPERTS GASTRONOMIE

FOKUS-WALLONIE.BE

Bon appétit!

La qualité wallonne a toujours été de pair avec le bon goût et les plaisirs du palais. Entre haute gastronomie, charmes du terroir et petits plats vite faits qui n’empêchent pas le bienfait. Trois questions à trois fines bouches… TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

VIRGINIE TAITTINGER

créatrice de la Maison de Champagne « Virginie T. », venue en droite ligne de Reims

DANY BOON

acteur, originaire du Nord de la France. Mais notre « Ch’ti » favori a passé de longues années d’études du côté de Tournai

BENJAMIN SCHOOS

artiste liégeois qui célèbre ses 20 ans de carrière solo cette année

Les Wallons sont-ils des fins gourmets, en fait?

« Depuis toute petite, je traîne dans les cuisines! Et quand je suis arrivée en Belgique en 2001, cela n’a pas changé. Bien au contraire… D’autant plus que la plupart de mes contacts étaient, logiquement, des professionnels de la gastronomie, du fooding et de la boisson. Je passe souvent le week-end en balade dans les Ardennes belges, et je vous confirme que les Wallons sont de fins gourmets! Cela se remarque immédiatement aux produits, frais et excellents, que l’on croise sur les marchés. La saisonnalité revient, elle aussi, très à la mode. Une bonne habitude que les Wallons ont su allier à leur cuisine, utilisant surtout des produits de saison… »

« Je le pense bien, oui! Durant mes années d’études à Tournai, j’ai pu me rendre compte à quel point le Belge pouvait être festif, mais aussi gourmet. En Wallonie, tout se passe autour d’une bonne table: c’est là que l’on se retrouve entre potes, qu’on parle de nos vies, que l’on cause boulot, que l’on négocie des contrats… Bref, toute occasion est bonne pour bien manger! Dans un premier temps je pensais que, chez vous, la table était surtout un prétexte pour se retrouver, et que le contenu des assiettes importait peu. Mais non! C’est un plaisir en soi! Qui peut même entraîner des conséquences sur le reste. Un menu gourmet bien fait peut mettre les gens dans de meilleures dispositions pour discuter argent, par exemple… »

« Je les qualifierais de “gourmets complexés”. À savoir que, comme pour le reste, le Wallon souffre d’un complexe d’infériorité. Et se laisse beaucoup trop influencer par la France, par exemple. Où chaque village met en avant une spécialité culinaire, parfois quelconque. Mais comme s’il s’agissait de la huitième merveille du monde! Face à cela, au lieu de dire que nous avons aussi de quoi faire, on a tendance à trop jouer la modestie. Et c’est bien dommage. »

Quel est le produit (ou le plat) wallon qui recueille vos faveurs?

« Il y en a plusieurs! Au niveau des purs produits, je citerais des choses comme les chicons, les choux ou la charcuterie… Surtout que ces ingrédients se prêtent à une variété incroyable de préparations… Donc, quand je sillonne la Wallonie, je choisis toujours mes itinéraires et mes arrêts en fonction de mes plats favoris, ou de ceux que j’ai envie de découvrir. De bons chicons au gratin ou un lapin-chasseur bien relevé peuvent me pousser à parcourir quelques kilomètres de plus, d’ailleurs… »

« J’aime les choses simples, bien nourrissantes. Question bière, je suis assez Chimay. Et question fromage, je penche bien entendu vers le Maroilles, qui ne se déguste pas que dans le Nord de la France, mais aussi en Wallonie. D’ailleurs, l’Auberge de Poteaupré, à Bourlers, près de Chimay, a ajouté, à sa carte, quelques plats à base de ce fromage. En souvenir de notre passage dans la région avec Benoît Poelvoorde, à l’occasion du tournage de Rien à déclarer… »

« C’est sans doute assez cliché pour un Liégeois comme moi. Mais je vous avoue qu’un bon boulet sauce lapin, ça n’a pas de prix! Je ne parle pas de sa version vite faite mal faite dans une friterie sans âme. Mais de boulets bien cuits, avec des frites faites maison. Rien que d’en parler, j’en ai l’eau à la bouche. Ce n’est pas du chauvinisme, mais j’adore les spécialités liégeoises sucrées aussi. Comme les lacquemants, la vraie gaufre de Liège, ou la tarte au riz de Verviers. En revanche, une autre règle de base pour faire un bon repas: ne pas manger seul. Parce que la qualité des mets ressort encore mieux quand on les déguste en bonne compagnie! »

Vous mangez toujours sainement? Aucun « plaisir coupable »?

« Tout d’abord, je n’éprouve de culpabilité pour rien! J’ai la chance d’avoir une constitution qui me permet de ne pas prendre de poids. Alors que certains s’alourdissent de deux kilos juste en lisant la carte du resto. Mais je respecte cependant deux règles à la lettre: je ne mange que deux fois par jour, et ne grignote jamais entre les repas. Mon seul péché mignon, mais pas coupable du tout, consiste juste à terminer les repas sur une notre sucrée. Avec un morceau de chocolat, par exemple… Pour le reste, oui, je crois pouvoir dire que je mange sainement! Avant de venir habiter en Belgique, j’ai beaucoup voyagé aux quatre coins du monde. Mais, où que je sois, j’ai toujours veillé à manger des fruits et des légumes. »

« J’ai un souvenir en forme de madeleine de Proust, qui n’est d’ailleurs pas inscrit que dans ma lointaine mémoire puisque je craque encore parfois: j’adore la fricadelle! Qui n’est pas une spécialité flamande, alors qu’on le pense souvent… à tort. On en trouve des délicieuses à de nombreux endroits en Wallonie. La célèbre “scène des fricadelles” dans Bienvenue chez les Ch’tis vient donc de mon goût pour cette gourmandise. Quant à savoir si, outre la fricadelle, je mange sain. Disons que… j’essaye! Mais la vie, en tournage ou sur la route pour le one-man show, ne favorise pas toujours une alimentation particulièrement diététique. Parce qu’on mange à des horaires irréguliers et qu’on termine souvent la soirée au resto. Ce qui ne me fait pas toujours manger spécialement léger… »

« J’ai beaucoup ironisé sur la mitraillette, cette spécialité consistant à remplir une baguette ouverte en deux de frites! J’en ai même fait le sujet de sketches lorsque je faisais mes chroniques à la RTBF en radio. Mais, oui, j’avoue: de temps en temps, j’adore ça. Ce qui nous amène au fait que, non, je ne mange donc pas toujours très sain! Je fais ce que je peux. Mais quand on bosse toute la nuit en studio, en cas de fringale, on a trop souvent tendance à se rabattre sur le kebab du coin. Par contre, quand je suis en tournée, je suis assez tatillon sur ce que l’on me sert avant ou après un concert. Et là, je demande des légumes et des fibres le plus souvent possible… »



14

FOCUS BIO

FOKUS-WALLONIE.BE

Selon les estimations, on pourrait produire quatre fois plus de porcs bio en Belgique par rapport à la demande - PHILIPPE GROGNA

Le bio a le vent en poupe

Plus de 10 % des exploitations agricoles sont biologiques en Wallonie. Et la tendance n’est pas près d’être à la baisse, étant donné que l’offre est encore bien inférieure à la demande. Mais pourquoi un tel engouement? TEXTE AUBRY TOURIEL

«L

e secteur bio en Wallonie a évolué très fortement notamment depuis qu’il existe une politique du service public dans le domaine », avance Lionel Delvaux, Chargé de mission Milieu rural à la Fédération Inter-Environnement Wallonie. La Région wallonne a adopté en 2003 un plan stratégique de développement de l'agriculture biologique à l’horizon 2020. Depuis lors, on constate une augmentation linéaire du nombre d’agriculteurs bio.

LES PRODUCTEURS ONT différentes

motivations qui les poussent à passer au bio. Ils ont envie de se diversifier et de redevenir maîtres de leur production. Les primes allouées au secteur bio les attirent aussi, mais ils veulent également changer leur approche de l’agriculture. Ils désirent travailler de manière plus autonome pour se passer de produits chers qui polluent

l’environnement, comme les pesticides. « L’aspect économique reste quand même important », indique L. Delvaux. « Il y a une stabilité des prix qu’on ne retrouve pas dans l’agriculture conventionnelle. Pour le lait, le prix reste relativement plus stable. » LES MESURES PRISES au niveau politique

n’expliquent toutefois pas à elles

seules cet engouement pour le bio. Les consommateurs cherchent en effet un produit de qualité qui soit bon pour la santé. Que ce soit au niveau européen ou belge, la demande ne cesse de grimper selon L. Delvaux: « De plus en plus de ménages en consomment et plus souvent. La consommation en fruits, légumes et laitages bio est particulièrement élevée ».

citoyennes comme les groupes d’achat commun facilitent aussi la consommation de produits bio. « Les consommateurs sont aussi acteurs et soutiennent son développement », dit-il. « Ils sont particulièrement friands de produits en maraîchage et achètent en circuit court. Il y a 10 ans, ce phénomène n’existait pas dans cette ampleur. » AVEC L’AUGMENTATION de la demande en bio, certains envisagent la production de masse. De très grosses exploitations peuvent en effet passer en bio pour autant qu’elles s’inscrivent totalement dans une démarche bio. P. Grogna nuance: « Le but n’est pas de chercher à produire 10.000 litres de lait par vache. On ne va pas commencer à rentrer dans des situations où il y a un jeu de concurrence tel qu’on soit obligé de vendre à perte. »

SELON PHILIPPE GROGNA, Directeur de

Biowallonie, l’offre est en moyenne 15 % inférieure à la demande. Le secteur de la production bénéficie ainsi d’une stabilité des prix qui lui permet de se développer sereinement. Dans toutes les branches, on constate une évolution constante. La production d’ovins (moutons) a, par exemple, progressé de 20 % en un an. LA VIANDE PORCINE bio fait pourtant figure d’exception. Malheureusement, le secteur fait face à un problème de rentabilité qui s’explique par un coût élevé pour l’alimentation des animaux, et un prix de valorisation trop bas. « On l’achetait trop bon marché par rapport à son coût de production. Le producteur ne s’y retrouve pas. Selon les estimations, on pourrait produire quatre fois plus de porcs bio en Belgique par rapport à la demande », s’exclame Grogna.

POUR L. DELVAUX, les initiatives

Les consommateurs sont aussi acteurs et soutiennent le développement du bio - LIONEL DELVAUX

À EN CROIRE les experts, le secteur bio a encore de beaux jours devant lui. C’est actuellement un secteur très dynamique qui est en train de se structurer pour s’adapter à l’évolution des attentes citoyennes: circuits courts, relocalisation de l’économie. Lionel Delvaux de conclure: « À mon sens, l’attention des citoyens pour la qualité des produits ne va que s’accroître et ces filières vont continuer à se développer. »


FOKUS-WALLONIE.BE

CHRONIQUE JEAN-CLAUDE MARCOURT

Faciliter la transition entre « études » et « vie professionnelle » Lorsqu’ils ont terminé leurs études, les jeunes diplômés doivent chercher un travail. Mais est-ce que ces jeunes ont les compétences suffisantes et les aptitudes qu’il faut avoir sur un lieu de travail? Comment pouvons-nous les améliorer? TEXTE JEAN-CLAUDE MARCOURT, VICE-PRÉSIDENT DU GOUVERNEMENT WALLON ET DU GOUVERNEMENT DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES, MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

L

es universités francophones belges ont récemment sondé leurs anciens étudiants afin de savoir combien de temps après leurs études ceux-ci avaient décroché un emploi. Les résultats de ces études montrent qu'en moyenne, 90 % des jeunes diplômés ont signé leur premier contrat de travail au bout d’un an. Selon certaines universités, entre 20 % et 38 % d’entre eux avaient même trouvé un job ou signé un contrat avant d’avoir terminé leur cursus.

PLUS GÉNÉRALEMENT, les données disponibles les plus récentes de l’OCDE (décembre 2016) montrent ainsi pour la Belgique que le taux d’emploi pour les individus âgés de 25 à 64 ans varie de 36 % (enseignement primaire et secondaire inférieur) à 64 % (secondaire supérieur) et culmine à près de 82 % pour les détenteurs d’un diplôme supérieur. CES CHIFFRES SONT encourageants

et démontrent, s’il le fallait encore, qu’un diplôme de l’enseignement supérieur peut augmenter considérablement les chances pour un jeune de s’insérer sur le marché du travail. LES PRINCIPALES FÉDÉRATIONS d’en-

treprises en Fédération Wallonie-Bruxelles constatent en plus que l’entrée dans la vie professionnelle exige de la part des jeunes diplômés une faculté d’adaptation et des aptitudes qu’ils n’ont pas toujours

acquises durant leurs études. Certaines compétences transversales, comme le travail d'équipe, leadership, sens de l'organisation… qui favorisent l’insertion socioprofessionnelle et l’employabilité figurent déjà dans les profils d’enseignement. MAIS NOUS N’AVONS pas seulement

besoin d’étudiants qui ont des compétences transversales, nous avons aussi besoin d’entrepreneurs. Si les études montrent combien les jeunes ont une attitude favorable à l’entrepreneuriat et sont désireux de développer des activités répondant aux défis actuels de la société, il n’en demeure pas moins que beaucoup hésitent encore à passer à l’acte. Afin de ne pas laisser dormir les bonnes idées, un statut d’« étudiant entrepreneur » a vu le jour, conjugué au lancement d’incubateurs de start-up créés par les étudiants. Ces incubateurs se développent autour des universités et hautes-écoles et connaissent un franc succès! Ce cadre propice permet désormais de concilier cursus académique avec le test « grandeur nature » d’un projet d’entreprise. AU FINAL, POUR certains cursus il est donc primordial de faciliter la transition entre « études » et « vie professionnelle » en donnant aux étudiants une première expérience professionnelle leur permettant d’élargir leurs compétences au niveau technique mais aussi en « soft skills ».

Nous n’avons pas seulement besoin d’étudiants qui ont des compétences transversales, nous avons aussi besoin d’entrepreneurs

15


TOURNAI Le cachet et la qualité de l’ancien alliés à la garantie et au confort du neuf

LE PRIVILÈGE DE LA QUALITÉ Lofts et appartements de grand standing De 45 à plus de 400m² À 20 minutes de Lille Matériaux de qualité, performance énergétique Cachet, originalité et sécurité

Situé à proximité immédiate du centre de Tournai, l’ILOT DESCLEE se déploie autour de la réhabilitation complète de l’ancienne imprimerie DESCLEE-DE BROUWER, véritable fleuron de l’architecture industrielle du début du XXème siècle.

Livraison en cours

Du studio de 45 m² au penthouse de plus de 400 m² avec piscine, tous les lofts et appartements disposent d’une véritable terrasse. Si vous ajoutez à cela une performance énergétique exceptionnelle, une isolation phonique renforcée, la récupération de l’eau pluviale, l’électricité commune fournie par des panneaux photovoltaïques, tous les parkings en intérieur de bâtiments, des portes d’appartement « haute sécurité » et un site entièrement clos dont chaque accès est contrôlé, vous obtenez ce qui se fait de mieux actuellement à Tournai en matière de rapport qualité/prix.

RENSEIGNEMENTS :

+32 491 97 78 82 +32 475 70 75 72 VISITEZ L’APPARTEMENT TÉMOIN Rue Barthélémy FRISON, 13 à TOURNAI (BELGIQUE)

Jours et heures d’ouverture au public sur

www.klaryspromotion.com

Duplex 3 chambres avec terrasse

annonce_ilot_desclee_2017_A4.indd 1

L’ILOT DESCLEE vu de la rue Barthélémy FRISON

04/01/2017 11:21:24


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.