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Non, les véhicules électriques ne sont pas nécessairement plus chers

À l’heure actuelle, on pense que si l’on souhaite acheter une voiture électrique il faut y mettre le prix fort. Et on pense souvent aussi que cela implique d’électriser tout le parc automobile de l’entreprise. En réalité, il n’en est rien.

Même si le prix moyen des véhicules électriques a considérablement diminué ces dernières années, les voitures électriques restent chères à l’achat. La majorité de la population pense donc qu’il est plus onéreux de rouler à l’électricité qu’avec un combustible fossile. « La mobilité durable est surtout l’apanage de quelques privilégiés », imagine-t on.

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Mais cette façon de penser est en décalage avec la réalité, explique Lieselot Vanhaverbeke, attachée au Centre de recherche sur la mobilité, la logistique et la technologie automobile (MOBI) à la VUB, qui mène des recherches sur l’impact socio-économique de la mobilité électrique. Selon Lieselot Vanhaverbeke : « Si l’on considère ce que l’on appelle le Total Cost of Ownership (TCO), à savoir le coût total de possession d’un véhicule sur toute sa durée de vie, à l’heure actuelle une voiture électrique est parfois plus intéressante qu’une voiture diesel ou à essence classique. [...] Cela s’applique en particulier au segment “haut de gamme”. Dans le segment intermédiaire, les coûts sont assez similaires. Les voitures traditionnelles sont donc toujours moins chères uniquement dans le segment des citadines, les plus petites voitures.»

Geert Degroote de Certipower, une entreprise qui installe des bornes de recharge, est également de cet avis : « Une voiture électrique est déjà très intéressante actuellement, surtout pour ceux qui parcourent de nombreux kilomètres par an ». Selon Lieselot Vanhaverbeke, peu de consommateurs tiennent compte du TCO d’un véhicule lorsqu’ils envisagent d’acheter une nouvelle voiture, c’est ce qui explique cette perception répandue de la majorité de la population en décalage avec la réalité. « Les recherches montrent que seul un quart des consommateurs raisonnent de cette manière. Le prix d’achat reste un facteur décisif. »

On perçoit en même temps sur le terrain que l’approche TCO s’impose de plus en plus dans la population. « Tout le monde s’accorde sur le fait que les coûts de consommation prennent le dessus sur le prix d’achat, certainement en raison des prix actuels de l’énergie », explique Geert Degroote. Lieselot Vanhaverbeke prévoit dès lors que les augmentations actuelles des prix de l’énergie nous feront passer encore plus rapidement à une mobilité plus durable. « Les véhicules électriques sont plus efficaces en ce qui concerne la conversion énergétique et donc plus intéressants en période de forte hausse des prix du carburant. »

Qui plus est, ce décalage entre la perception et la réalité est aujourd’hui, totalement révolu sur le marché des voitures de société. « Les entreprises raisonnent de toute façon toujours sur la base du TCO. Pour elles, le choix de l’électricité est donc une évidence. En outre, les voitures de société se situent généralement dans le segment légèrement supérieur », explique Lieselot Vanhaverbeke.

Cela se reflète aussi dans les chiffres : l’an dernier, pas moins de 9 nouvelles immatriculations sur 10 concernaient des voitures de société. Dans la pratique, nous constatons que les entreprises misent de même pleinement sur les systèmes qui transposent la carte carburant traditionnelle à la nouvelle réalité électrique. Ainsi, de plus en plus d’entreprises font installer une borne de recharge au domicile de leurs collaborateurs et supportent elles-mêmes les frais d’électricité afférents.

Le cadre fiscal existant ayant pour objet d’augmenter l’attrait du passage aux voitures électriques joue un rôle majeur à cet égard. « On constate aussi que la politique de nos gouvernements est de plus en plus clairement axée sur la mobilité à plusieurs échelons. Dans ce cadre, le principe de base est le recours à différents modes de transport. L’Europe montre nettement la voie en la matière », ajoute Lieselot Vanhaverbeke. Cette dernière prévoit par conséquent que le problème de perception qui entoure le coût de l’électrification (sur le marché privé essentiellement) se dissipera au cours des prochaines années.

Par Bavo Boutsen

La protection de propriété intellectuelle, un enjeu primordial pour les start-ups

Avoir une idée originale ou inventer un nouveau produit, c’est bien. Protéger cette idée, c’est mieux. La fi rme juridique AContrario Law s’est spécialisée dans l’accompagnement des entreprises et start-ups désireuses de préserver leur propriété intellectuelle. Un service très bénéfi que économiquement et fi nancièrement pour ceux qui en bénéfi cient.

Brevet, licence, propriété intellectuelle, secret professionnel, transfert de propriété … Ces termes juridiques sont parfois très complexes à appréhender pour ceux qui ne sont pas spécialisés dans le droit. En 2017, Magali Feys lance son bureau d’avocats, AContrario Law, axée sur le droit commercial, la protection des données, l’IT, et surtout, la propriété intellectuelle. « C’est primordial pour une startup qui souhaite se lancer sur le marché d’avoir une protection autour de son idée et ce même sans avoir forcément recours à un brevet. Il existe d’autres moyens afi n de protéger les propriétés intellectuelles. Il ne faut pas attendre qu’il y ait un objet physique. Il faut protéger aussi le processus, l’idée » affi rme Magali Feys. « On a déjà vu des entreprises qui invitent des petites start-ups à venir pitcher leurs idées, les débouter et ensuite copier leur idée parce qu’ils ont les moyens de la produire », poursuit-elle. Comptez un budget entre 1.500 et 8.500 euros afi n de bénéfi cier de l’expertise d’AContrario Law. « Le montant va varier en fonction du nombre de parties présentes, de la complexité de l’accord, … Nous n’avons pas de modèle prédéfi ni. Tout se fait au cas par cas », explique la fondatrice d’AContrario. Une somme que Magali Feys admet être élevée, mais qui assure la bonne conduite de l’entreprise. « Si, quand on arrive sur le marché, on se rend compte que l’on n’a pas tous les droits, alors on arrive dans des procédures beaucoup plus lourdes et onéreuses et cela peut complètement enrayer la commercialisation d’un produit », appuie la juriste. Elle rajoute qu’il est important dès le départ pour une start-up de s’entourer d’experts et de se protéger du mieux possible. « Tout n’est pas faisable au début, mais nous pouvons accompagner l’entreprise dans l’évolution du projet ».

Une stratégie de PI à 360°

La fi rme AContrario Law travaille avec de nombreuses entreprises issues de milieux diff érents. « Les start-ups, des ScaleUp, des hôpitaux, des industries, de grandes entreprises pharmaceutiques, le gouvernement fédéral et des entités fédérées pour lequel on a rédigé des législations COVID, la Flandre… », énumère Magali. Afi n d’accompagner au mieux leurs clients, AContrario Law s’est entouré d’experts de diff érents domaines liés au secteur de la recherche et du développement. « Nous off rons un service unique en Belgique. Nous avons au sein de la fi rme des experts, non seulement des avocats, en protection des données, en cybersécurité, en droit de la technologie informatique, … et nous combinons leurs expertises afi n d’off rir à nos clients un service juridique optimal. C’est essentiel d’avoir une stratégie de PI à 360° », confi e la fondatrice.

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