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La Belgique, Silicon Valley de la biotech ?
La Belgique, paradis des vaccins contre la covid-19
En 2021, la Belgique a joué un rôle majeur dans la gestion de la crise sanitaire grâce à la production massive de vaccins, et plus particulièrement du Pfizer. En effet, de janvier à septembre, ce ne sont pas moins de 16,6 milliards d’euros de vaccins qui ont été exportés à travers le monde. La Banque Nationale estime d’ailleurs que le PIB belge a augmenté de 0,25 % en 2021, et ce uniquement grâce à la production de vaccins.
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La Belgique dans le top 5 des essais cliniques par habitant
Outre les subsides délivrés par les gouvernements régionaux, ces derniers sont également chargés de l’approbation des essais cliniques effectués sur l’homme. Alors que la France met en moyenne une quarantaine de jours pour les approuver, de notre côté les autorités donnent leur accord dans les 15 à 20 jours suivant la demande. Grâce à cette rapidité, ce ne sont pas moins de 1500 essais cliniques qui sont réalisés par an, ce qui classe la Belgique dans le top 5 pour les essais cliniques par habitant.
La Belgique représente 7 % des sociétés biotechnologiques en Europe et génère 16 % du chiffre d’affaires du secteur au niveau européen. Comment expliquer ce succès ? Entre les financements des Régions et les facteurs de croissance, zoom sur l’évolution de la biotech en Belgique.
La crise du coronavirus l’a largement prouvé, la Belgique est devenue un acteur essentiel dans les secteurs de la biotechnologie et de la biopharmacie, et ce grâce à la production et à l’exportation de milliers de vaccins. Il faut dire que notre pays est considéré comme un bon élève en matière de ressources académiques scientifiques puisqu’il « performe par la qualité de sa recherche académique et clinique ainsi qu’au niveau de sa formation », confirme Sylvie Ponchaut, Managing Director chez BioWin.
Cette success story se justifie notamment par la collaboration performante et continue entre les divers acteurs du secteur tels que les universités, les centres de recherches, les hôpitaux et de multiples entreprises à l’échelle internationale ou nationale. Le Professeur Jean-Michel Foidart, cofondateur de Mithra Pharmaceuticals, souligne que la Belgique dispose d’un « esprit d’initiative entrepreneuriale ainsi que d’une proximité de compétences complémentaires. En effet, lorsqu’un produit est proche d’une application, qu’elle soit diagnostique ou thérapeutique, il est essentiel de le tester. La proximité et la collaboration entre les chercheurs, les cliniciens et les CHU est donc primordiale». D’autres facteurs de croissance entrent également en jeu, parmi lesquels nous comptons l’excellence de nos cursus universitaires ainsi que l’innovation. Autrement appelée « l’économie de la connaissance», elle est développée en université ainsi qu’en centres de recherches et est ainsi considérée comme l’un des moteurs fondamentaux de la croissance du secteur.
Les moyens financiers mis en place pour le domaine sont également un facteur déterminant pour sa croissance et son succès en Belgique. En effet, depuis au moins quinze ans, la biotechnologie bénéficie, d’une part, d’un soutien financier continu de la part des gouvernements régionaux, et d’autre part, d’incitants fiscaux développés par le Fédéral. « Sur les cinq dernières années, on remarque également un soutien de la part d’investisseurs privés venant d’Europe, des États-Unis et d’Asie, ayant financé la croissance de jeunes entreprises de recherche et d’innovation », ajoute Sylvie Ponchaut.
D’ailleurs, ces subsides et plans financiers régionaux ont permis à la Belgique d’atteindre une renommée internationale, puisqu’aujourd’hui de nombreuses entreprises étrangères pharmaceutiques et de recherches scientifiques sont implantées chez nous et investissent également dans diverses activités et technologies. Ces dernières décident aussi de poser leurs valises chez nous pour la qualité de notre environnement de travail et des outils de recherche et de développement mis à disposition.
La Belgique peut-elle dès lors être considérée comme la « Silicon Valley » de la biotechnologie ? Oui ! Grâce à l’amélioration spectaculaire du secteur depuis une quinzaine d’années, sa réputation n’est plus à faire. Dès lors, notre pays n’a plus à prouver la qualité de son écosystème permettant non seulement à la recherche d’évoluer mais aussi, de créer des milliers d’emplois dans le domaine, de la manutention à la recherche et à la production.

— Sylvie Ponchaut, Managing Director chez BioWin
OIP : quand les grands esprits se rencontrent…


Depuis 1919, la société OIP, basée à Oudenaarde et à Tournai, conçoit et produit des équipements d’optique innovants pour le secteur spatial et militaire. Ce sont aujourd’hui 120 personnes qui œuvrent chaque jour à imaginer et appréhender le monde de demain pour répondre à certaines grandes questions sociétales.
OIP : une société à la pointe de l’innovation
Chez OIP, chaque mission est unique et représente un véritable défi technologique. Pour le relever, l’entreprise peut compter sur une équipe d’ingénieurs hyper qualifiés. Et pour les soutenir dans leur travail, OIP met à leur disposition des infrastructures de pointe grâce auxquelles ils pourront suivre chaque étape de leur projet, depuis la conception jusqu’à la livraison chez le client. Bart Desoete, Business Development Manager, le confirme : « c’est très gratifiant pour nos collaborateurs de se dire que les appareils qu’ils ont conçus sur papier, puis tenus dans leurs mains, continuent leur vie dans l’espace ! »
Et pour rester compétitive, l’entreprise mise aussi énormément sur la formation de ses collaborateurs, tant en interne qu’en externe, afin qu’ils puissent maîtriser leur sujet au mieux tout au long de leur carrière.
Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles et le regard tourné vers demain !
Pour travailler chez OIP, il faut posséder un solide bagage technique, que ce soit dans le secteur technologique ou scientifique, mais pas seulement… On vous demandera aussi de rêver en gardant les pieds sur terre et l’esprit ouvert. Les compétences sociales sont également primordiales. À ce sujet, Bart Desoete précise : « Les projets sur lesquels nous travaillons sont parfois tellement complexes qu’ils demandent que beaucoup de personnes s’impliquent et y réfléchissent ensemble. C’est de cet esprit d’équipe qu’émanent les meilleures idées. »
Consciente de l’importance de la cohésion au sein de ses équipes, l’entreprise a à cœur d’offrir à tous ses collaborateurs un cadre de travail sain. Créativité, communication, entraide et échange, autant de valeurs clés pour OIP.
Et comme la mission de l’entreprise est de penser et créer les techniques du futur, posséder un esprit ultra créatif et innovant est également une qualité indispensable pour travailler chez OIP. Bart Desoete ajoute, en souriant : « Tous les profils sont les bienvenus ! Il ne vous reste qu’à nous convaincre que vous êtes la bonne personne pour réaliser la mission proposée ! »
Des projets de grande envergure
OIP souhaite aujourd’hui agrandir ses équipes pour avancer sur deux projets spécifiques. ALTIUS d’abord, qui consiste en la création d’un instrument permettant de surveiller les gaz de l’atmosphère. Grâce à lui, il sera possible de « prévoir » le climat de ces prochaines années et de progresser sur diverses problématiques climatiques. CLIM, ensuite, qui est un instrument sur un satellite visant à monitorer la concentration de CO2 dans l’atmosphère et déterminer ainsi une politique plus claire en termes d’émissions polluantes.
OIP offre des postes vacants attrayants, pour les ingénieurs et des profils techniques, ainsi que pour le renforcement d’autres départements oipspace.be/careers.
Nous cherchons des volontaires (H & F) pour des études cliniques

Rémunération attractive
