Fokus Ville Du Futur

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VILLE DU FUTUR PORTEUSE D'AVENIR

JUIN 2016

PIERRE CASTELAIN Le hub: l'outil vers une ville connectée

CÉDRIC BRÜLL L'année record pour l'énergie renouvelable

SMART GRIDS Moins consommer grâce au réseau intelligent

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Smart city

Plus qu'un mot trending?

Trafic

Mobilité douce expliquée

Urbanisme Habiter dans un éco-quartier

WILLY DEMEYER

« Chaque habitant doit trouver un espace public vert dans un rayon de 10 minutes à pied autour de son domicile. »

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ÉDITO PIERRE CASTELAIN

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Le hub: l'outil vers une ville connectée

Une tendance économique émerge dans les villes européennes, celle des « hubs créatifs ». Les hubs apparaissent comme un point de connexion dans un écosystème donné. Où trouver le bon partenaire, comment démarrer une activité, comment éviter les pièges de l'entrepreneur? TEXTE PIERRE CASTELAIN, CONNECTEUR D’IDÉES POUR PLUG-R, LE HUB CRÉATIF DE LIÈGE.

avec les partenaires et inversement, en appuyant les différents acteurs aux différents paliers de leurs défis.

L

e « hub », voilà un mot étrange pour la plupart des personnes. Il s'agit d'un tiers lieu, un espace de rencontre ou de valorisation de divers créatifs. Pourquoi ces hubs? La dynamique qui s’empare de ce concept est fondamentale dans sa dimension « test »: l’erreur est tolérée, donc essayons encore et encore, sans tabou ni censure. Il découle aussi d'une culture visant à gagner du temps dans le parcours économique, ainsi que du plaisir au travail, en agissant dans une logique collaborative. En somme, un hub joue un rôle d'animateur économique visant à « brancher » les utilisateurs

CE RÔLE DE GPS économique prend naturellement une coloration assez locale, avec une valorisation des forces en présence, sur un bassin de vie donné. Bien souvent, l’existence des nombreux services existant à proximité est méconnue. Le hub se doit de valoriser les intelligences en place, sur un territoire où les complémentarités ne demandent qu’à exister. En effet, trouver le partenaire idéal sans bonne connaissance du terreau peut faire perdre du temps, mais aussi priver l’entrepreneur de nombreuses opportunités. LA DYNAMIQUE DE hub est aujourd'hui facilitée par la logique de ville intelligente, la bien nommée « smart city », où les investissements en capitaux humains, sociaux et infrastructures alimentent un développement économique pérenne visant une qualité de vie élevée pour cha-

cun(e). Si la smart city vise bien sûr d’importantes économies d’échelle, notamment sur le plan environnemental, c’est aussi une formidable

Le hub joue un rôle d'animateur économique

l’aider à démarrer, c’est bien, mais le hub est avant tout là pour permettre à ceux qui ont un projet innovant de le réaliser, en bonne intelligence avec son environnement.

opportunité de développement économique, dans une perspective d’économie collaborative.

MOTIVÉ PAR LE fait que le numérique n'est pas une fin en soi, le défi est de le prendre comme outil pour transformer et développer les villes. Une logique dans laquelle un hub créatif s’inscrit à 200%. Un hub, dans sa caractéristique de facilitateur, trouve toute cohérence à participer au développement de la smart city, en réconciliant jour après jour redéploiement économique et qualité de vie, dans toutes les dimensions de la vie économique.

PARMI LES CONVICTIONS: celle que la proximité et la complémentarité d’acteurs économiques sur un territoire donné permettent du 1+1=3. Un gain en efficacité, certes, mais aussi et surtout en qualité de vie dans le monde du travail bien souvent trop procédurier, trop cassant. Si un hub peut trouver le futur Zuckerberg et

POUR DES RAISONS écologiques, économiques et sociales la smart city nous apparaît comme une promesse pour l’avenir, vertueuse tant sur le plan social qu’économique. Si tous les acteurs économiques se saisissent de ce défi majeur, nous franchirons certainement un pas décisif dans la transition vertueuse de nos sociétés.

Bonne Lecture Fanny Grailet Project Manager

fanny.grailet@smartmediaagency.be

ÉQUIPE Country Manager: Ruben Lancksweerdt Rédacteur en chef: Elke Ramsdonck, redactie@smartmediaagency.be Équipe éditoriale: Gabriel Hahn, David Hainaut, Magali Veronesi, Frédéric Vandecasserie Photo en couverture: John Swijsen Layout: Baïdy Ly Impression: Roularta Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Anvers, Tel +32 3 289 19 40, meerinfo@smartmediaagency.be

À PROPOS DE SMART MEDIA Smart Media est un acteur de renom en matière de content marketing et de native advertising. Nos campagnes paraissent sous forme numérique mais également en format print dans les journaux majeurs. Une priorité mise sur le sujet, des médias créatifs: ce sont nos ingrédients pour vous assurer une visibilité percutante auprès de votre groupe cible. Grâce à nos contenus qualitatifs, nous veillons à ce que vos clients, nos lecteurs, passent à l'action.

CONTENU...

DÉCOUVREZ-EN PLUS SUR

04 L'avenir s'ouvre aux réseaux électriques intelligents 05 En route vers des villes intelligentes

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06 Mon quartier à l'ère durable

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08 Interview: Willy Demeyer 10 Consommer moins au travail: un acte citoyen

#VILLEDUFUTUR

12 Un pas de côté vers une autre mobilité 14 L'année record pour l'énergie renouvelable

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FUTUR ÉNERGIE

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Ce compteur vous dit que votre frigo consomme trop - Florian Chapalain

L’avenir s’ouvre aux réseaux électriques intelligents Nos réseaux électriques s’essoufflent. Smart grids et compteurs intelligents présagent d’une future petite révolution dans la distribution et la consommation d’électricité. Et si nous devenions tous acteurs d’une énergie plus verte? TEXTE GABRIEL HAHN

L

a transition énergétique qui se dessine aujourd’hui associe pratiques innovantes et technologies, pour réduire l’impact environnemental de notre production d’énergie. Ainsi l’électricité se tourne vers les smart grids. Des réseaux intelligents qui misent sur le numérique pour fournir une électricité plus rentable et efficace. Verte aussi. Tout en analysant plus finement l’offre et la demande, ils combinent énergie traditionnelle et renouvelable.

LA PART DES énergies vertes dans la production d’électricité est croissante. De plus en plus, entreprises et particuliers se tournent vers les panneaux solaires et les parcs éoliens redessinent nos paysages. « On souhaite aller vers une transition énergétique avec une diminution de la production de carbone », avance Jean-Claude

Maun, professeur à l’ULB. « Donc on se tourne vers des sources d’électricité vertes qui sont plus aléatoires et nécessitent une flexibilité plus importante de la production et de la consommation. Elle peut être obtenue grâce aux smart grids ». Ceux-ci faciliteront l’accès des usagers en gérant mieux les flux.

CES NOUVELLES SOURCES d’énergie renouvelable sont raccordées près des habitations, voire directement sur celles-ci. Le réseau intelligent permettra de les redistribuer plus efficacement mais aussi de les stocker temporairement. Notamment en régulant plus facilement leurs pics et baisses de production. Pour Florian Chapalain, conseiller chez European Distribution System Operators For Smart Grids (EDSO), des équipements intelligents « permettront au

distributeur de rediriger l’électricité par une autre partie du réseau, en la renvoyant de l’endroit où elle est produite à l’endroit où elle est nécessaire. L’objectif est de donner une

Les sources d’électricité verte sont plus aléatoires - Jean-Claude Maun meilleure visibilité aux distributeurs et aux usagers ». Il ajoute que « le réseau actuel n’est pas vraiment équipé pour gérer cette situation. En gérant mieux les flux, on diminue les pertes

sur le réseau. Un gain d’énergie qui sera au bénéfice de tout le monde ».

CONCRÈTEMENT, CELA PASSE notamment par l’installation de smart meter. « C’est un compteur intelligent qui permet de respecter les impositions de l’Europe en terme de réduction de CO2 », explique Jean-Claude Maun. « Ce compteur vous dit que votre frigo consomme trop, que votre éclairage est hors normes ». Ainsi ajoute Florian Chapalain, « le smart meter donne accès à des tarifs plus variables. En ayant une offre plus adaptée à chaque profil de consommateur, on pourrait faire des économies. De plus, le distributeur sera au courant plus rapidement en cas de panne ». Sur le compteur ou via internet, nous aurons accès en temps réel à notre consommation et devenons des « consomm’acteurs ». On adapte notre

demande en fonction de nos besoins concrets. Le Smart Meter pourrait ainsi faire baisser notre facture et sécuriserait le réseau. Enfin, il nous donnerait la possibilité de contribuer à la réduction des émissions de CO2 en se connectant aux réseaux d’énergie renouvelable.

EN EUROPE, 19 des 28 membres de l’Union ont déjà décidé d’installer ces compteurs. Florian Chapalain pointe l’exemple des Pays-Bas: « Ils sont en avance sur le contrôle et le monitoring de leur réseau et ont le temps moyen d’interruption par habitant et par an le plus faible d’Europe: moins de 20 min ». Dans un monde avec 50% de véhicules électriques, le public devra être flexible, sans perdre de qualité de vie. « Le réseau intelligent permet cette flexibilité », conclut Jean-Claude Maun.

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SMART CITY ACTUEL

En route vers des villes intelligentes

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3 QUESTIONS À

Face aux bouleversements qui attendent les villes dans les années à venir, celles-ci réfléchissent déjà à leur mutation. Lentement mais sûrement, un concept, celui de smart city, commence à faire parler de lui, aux quatre coins du pays. TEXTE DAVID HAINAUT

L

a tendance est planétaire. Aujourd'hui, plus de la moitié de la population mondiale habite dans – ou autour – des villes. Un pourcentage qui grimpe à près de 70% au sein de l'Union Européenne et même à... 98% en Belgique. Un record! Des chiffres en constante augmentation dans notre pays, qui comptera douze millions d'habitants en 2030. Raison pour laquelle spécialistes s'affairent, en ce moment, pour penser au meilleur fonctionnement possible de la cité. Celui-ci porte même un nom: smart city. Autrement dit, celui de la ville intelligente, qui constituerait, en fait, l'intersection idéale entre facteurs économiques, environnementaux, humains, institutionnels, sociaux et technologiques qui composent et régissent n'importe quelle ville.

À LIÈGE S'EST ainsi créé le smart city Institute, un nouvel établissement spécialement imaginé pour répondre à ces défis du futur. «La smart city est une sorte d'idéal que nous devons tous essayer d'atteindre», précise Nathalie Crutzen, directrice et professeur à la HEC-Ecole de Gestion de l'Université de Liège. En marge d'une utilisation optimale des nouvelles technologies et outre une mission de recherche, le Smart City Institute entend stimuler des projets susceptibles de transformer la ville. «Il s'agit d'une dynamique et d'une réflexion sur du long terme, mais c'est quelque chose qui se met en place dès aujourd'hui, avec tous les acteurs d'un même territoire. » En d'autres termes, une ville intelligente

se devra d'être une cité capable de maintenir à la fois la prospérité économique, le bien-être de ses citoyens et la gestion respectueuse des ressources.

L'OBJECTIF EST DE réfléchir à moyen, voire à long terme, sur une optimalisation maximale de toutes ces données. Cela, en incluant les notions de bonne gouvernance et bien sûr, de développement

durable. Car à une époque où les ressources naturelles mondiales se raréfient, les villes, justement, tablent leur croissance sur leur attractivité urbaine et leur développement touristique. On peut là parler de mini-révolution en cours.

EXEMPLAIRE À CE niveau chez nous, la ville de Gand envisage, de son côté, de devenir complètement neutre sur le plan climatique d'ici 2050. Après

Une smart city est indissociable d'une citoyenneté intelligente - Daniël Termont

une première phase de diminution du CO2, autorités, citoyens et entreprises espèrent arriver, dans trente ans, à un niveau où les émissions de CO2 seront absorbées et compensées à 100% localement. Le confirme Daniël Termont, son bourgmestre: « Les smart cities sont indissociables d'une citoyenneté intelligente. Les citadins, via les entreprises ou même des initiatives locales, peuvent eux-mêmes devenir les acteurs pour rendre leur ville plus agréable à vivre. Indirectement, cela crée même de l'emploi, dans un écosystème qui devient alors propice à la créativité et à l'innovation. » Habitants, entreprises et universités: absolument tout le monde est impliqué, à travers n'importe quel type d'événements (concerts, conférences, visites guidées, etc.) capables de favoriser la cohésion sociale.

ON L'AURA COMPRIS, les enjeux sont nombreux et les moyens d'action diversifiés. Mais à coup sûr, tous auront comme point commun d'abondamment se servir des technologies numériques, car on les annonce déjà comme le critère déterminant pour distinguer les smart cities dans les années à venir. Utilisée à bon escient, la technologie offre, en effet, de nombreuses possibilités pour délivrer de nouveaux, ou de meilleurs services à chacun, de façon à rendre la vie en ville plus agréable, et développer des endroits où il fait bon vivre ensemble. À l'ère où l'on dit l'individualisme roi, on ne peut que s'en féliciter. Oui, l'avenir des villes est bel et bien en marche.

LE RESPONSABLE MARKETING ET CONSULTANT EN COMMUNICATION AU BENELUX POUR TOSHIBA En quoi votre société peut-elle soutenir le développement de « smart cities » ? « Nous sommes en permanence en contact avec les organisations européennes qui désirent favoriser ces démarches. L'entreprise a construit des capteurs d'énergies mobiles, qui fonctionnent même dans le désert ! On pourrait véritablement construire une ville entière grâce au recyclage de ces énergies. Le but est de préparer le futur aux éventuelles pénuries d'énergie, nous sommes complètement engagés auprès de la population et des générations à venir. » Comment une entreprise high-tech peut-elle devenir « green» ? « Comme leader d'innovation, une société comme la nôtre se doit d'être alignée aux nouvelles démarches écologiques, avec en premier lieu une production éco-responsable. Par exemple, dans notre dernière gamme de produits informatiques, nous avons créé des chargeurs d'ordinateur portable adaptables à n'importe quel autre accessoire, ce qui sera encore valable dans trois ans ou plus. Nous voulions nous axer sur la durabilité et non la consommation. » Quels sont les systèmes qui permettent de respecter l'environnement ? « Le matériel technologique que nous innovons est soutenu par des logiciels faisant en sorte de limiter un maximum les effets de notre empreinte sur la planète. Il y a également le programme « Zéro Carbone » que nous utilisons, ainsi que notre modèle de transport « H2One » qui permet un stockage d'hydrogène très dense. Avec ça nous facilitons les besoins des consommateurs tout en respectant notre environnement. »

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FOCUS URBANISME

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BÉTON DE BOIS

Concevoir des quartiers en améliorant la biodiversité

Prefer, société du groupe belge Portier, spécialisée dans le béton, a développé un procédé de minéralisation des copeaux de bois qui, ajoutés à une structure bétonnée, forment des panneaux préfabriqués en ‘béton de bois’. Assemblés comme de gros Lego, ils sont utilisés dans la construction de bâtiments à faible consommation d’énergie, en proposant une isolation thermique et acoustique supérieure à celle du béton traditionnel, tout en étant très légers.

- Damien Franzen

Mon quartier à l’ère durable

Face aux enjeux environnementaux et sociaux, l’urbanisme évolue, nos quartiers font leur mue. Ainsi s’est développé le concept d’écoquartier, solution durable adaptée à un contexte local. Pas toujours aisé à définir, il n’en constitue pas moins l’avenir. TEXTE GABRIEL HAHN

RÉFÉRENTIEL QUARTIERS DURABLES Face à la multiplication de projets d’éco-quartiers et de quartiers durables, la nécessité d’avoir un outil de référence pour les définir s’est faite sentir. Pour y répondre, la Wallonie a publié en 2014 le Référentiel Quartiers Durables. Conçu par l’administration et un groupe d’experts universitaires, ce document est téléchargeable en ligne. Il reprend les enjeux spécifiques à ces quartiers et propose un tableau récapitulatif des différents critères.

BO01 À MALMÖ L’éco-quartier Bo01 situé à Malmö en Suède est un exemple de réussite. Créé en 2001, il a été conçu comme le quartier écologique du futur. En collaboration avec ses futurs habitants, le projet s’est concrétisé dans une ancienne zone industrielle. Il dispose de 3000 logements et utilise 100% d’énergie renouvelable. Stockage d’eau chaude naturelle, présence de parcs et de mares, véhicules électriques, pistes cyclables et piétonnier, rien n’a été oublié.

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éfini comme un projet d’aménagement urbain respectant les principes du développement durable, l’éco-quartier doit, par essence, s’adapter au territoire sur lequel il est développé. Pour Damien Franzen, architecte, administrateur d’Ecorce et du cabinet d'architectes FHW et conférencier sur les thèmes de l’éco-construction et des éco-quartiers, il n’est pas toujours simple à définir. « Chacun y va de son interprétation, beaucoup de projets fleurissent un peu partout et il n’y a pas vraiment de cadre dans lequel on puisse clairement inscrire la notion d’éco-quartier. Dans celui-ci, la qualité de vie, le vivre ensemble est primordial. Si on parle plus largement de quartier durable, alors on intègre un pilier économique, écologique et social. »

LE RACCOURCI SERAIT, en effet, aisé de n’associer l’éco-quartier qu’au simple aspect environnemental. Benjamin Robinson, architecte du cabinet ARTAU de Malmedy qui mène plusieurs projets d’éco-quartiers, y voit une zone d’habitations durables visant à l’équilibre entre les pôles économiques, sociaux et environnementaux. « D’un point de vue de durabilité environnementale, on veille à ce que les matériaux et les techniques mises en œuvre soient les moins polluantes et les plus respectueuses de l’environnement », explique-t-il. « On tend vers l’utilisation de matériaux issus de filières naturelles, recyclables, moins énergivores, et qui produisent peu de CO2. On parle de plus en plus de filière locale pour les matériaux et la fabrication, en limitant les coûts de

transport. » Idéalement, l’éco-quartier intègre de nombreux espaces verts, parcs, potagers collectifs et autres petits bouts de nature. « Il est intéressant de concevoir des quartiers en améliorant la biodiversité, par l’accueil de la faune et de la flore. Ce contact avec la nature est précieux pour les habitants », note encore Damien Franzen.

L’AUTRE OBJECTIF MAJEUR est de redonner du sens à la notion de quartier que les zones pavillonnaires privilégiées

dans les années 1980 et 1990 ont parfois mis à mal. L’échelle du quartier permet d’incorporer la notion de mixité sociale, culturelle et générationnelle. En misant sur des espaces publics communs, on favorise échange et partage des expériences. Benjamin Robinson: « Créer des lieux de rencontre entre les familles et les personnes isolées est tout aussi important que d’avoir des panneaux solaires sur les logements ». Pour son projet le plus avancé, au quartier de la

Créer des lieux de rencontre est aussi important que d’avoir des panneaux solaires - Benjamin Robinson

fontaine Saint Jean, à Engis, l’accent a été mis sur une grande place, lieu de rassemblement vers lequel toutes les portes d’entrées sont orientées. On y trouve une crèche et une plaine de jeu. Venelles, jardins, potager collectif et mare didactique alimentée par les eaux de pluie complètent le tableau.

TOUT EST FAIT pour partager mais aussi conscientiser. Ainsi, impliquer les habitants dans la réalisation, par une approche participative, permet d’adapter ces solutions globales au contexte local. Et par là même de contribuer à une appropriation des lieux. Damien Franzen évoque l’exemple du quartier nord de Liège où « des ateliers et des groupes d’achats collectifs ont été mis en place pour procéder à l’isolation des bâtiments, à l’achat de panneaux solaires thermiques ». Des solutions qui développent toutes sortes de solidarités entre les riverains. EN DÉFINITIVE, une kyrielle de critères définissent les éco-quartiers: mixité sociale, mobilité douce, espaces partagés et approche participative, accès aux personnes à mobilité réduite, optimisation énergétique, présence d’espaces verts,… Mais cette liste n’est aujourd’hui pas réellement arrêtée et varie selon les projets. Evidemment, ces éléments ne sont pas transposables partout et contribuent, parfois, à en rendre la définition floue. L’éco-quartier peut, avant tout, être envisagé comme un espace conçu pour que ses habitants se l’approprient et bâtissent ensemble une existence tournée vers les notions de collectif et d’éco-responsabilité.


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Vivre en Eco-Quartier est un excellent compromis pour les gens qui ont envie de vivre en ville tout en profitant des joies de la campagne. Aubry Lefebvre, Administrateur Thomas & Piron Bâtiment

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L’ECO-QUARTIER, l’habitat de demain

L’entreprise de construction Thomas & Piron existe depuis près de 40 ans et ne cesse d’évoluer dans un marché toujours plus exigeant. En septembre 2015, la société belge a lancé la construction de son premier Eco-Quartier à Liège : un concept innovant qui propose des logements passifs et basse énergie. Les ventes y ont connu un tel engouement que l’entreprise s’est lancée le défi de retenter l’expérience. En mai 2016, Thomas & Piron a posé la première pierre de l’Eco-Quartier de Jambes.

JAMBES

Un Eco-Quartier à proximité du domaine universitaire liégeois

Des logements aux performances énergétiques élevées à Jambes

En 2010, la Ville et l’Université de Liège lançaient un appel à projet afin de valoriser des terrains inoccupés au Sart Tilman. Thomas & Piron, désigné lauréat, s’est alors lancé dans la construction de son premier Eco-Quartier. Afin d’être « labélisé » comme tel, plusieurs critères du référentiel « quartier durable » émis par l’Université elle-même, ont été pris en considération. Ces nouveaux logements répondent donc aux principes de développement durable et proposent des techniques d’isolation et de ventilation performantes qui apportent un confort maximal aux habitants.

L’Eco-Quartier de Jambes propose, quant à lui, 35 appartements composés d’1 à 3 chambres dont 4 penthouses de haut standing. Ces logements répondent aux critères du référentiel « Quartier durable » émis par le bureau d’ingénieurs Néo-Ides ainsi qu’aux performances énergétiques imposées par la législation PEB en vigueur et atteignent un label B. Le futur Eco-Quartier met également en vente 23 maisons qui répondront aux exigences énergétiques imposées par la législation PEB à partir de 2017. Pour Thomas & Piron, l’habitat de demain doit prendre en considération son impact énergétique : il se doit également d’être durable et l’aménagement du territoire doit être bien réfléchi pour que le logement reste efficient pour les prochaines générations.

De plus, pour dynamiser la vie interne dans le quartier, une mixité des logements a été implantée : 97 logements comprenant des appartements de 1 à 3 chambres, des duplex, des maisons de 3 à 4 chambres, ont été construits. Dans une logique de convivialité, les logements ont été conçus pour créer des liens intergénérationnels. Plusieurs fonctions complémentaires, telles que des professions libérales ou des petits commerces, ont également été intégrées. Un des points forts du projet est la réalisation de nombreuses connexions, qui sont notamment piétonnes et cyclistes afin de favoriser la mobilité douce au cœur du quartier. La fin des travaux est prévue en 2017.

Les Eco-Quartiers sont encore peu répandus en Wallonie et, selon Aubry Lefebvre, Administrateur Thomas & Piron Bâtiment, « c’est une réelle question d’apprentissage pour les gens de vivre dans des logements basse énergie : on ne peut pas ouvrir ses fenêtres à n’importe quel moment sinon on dérègle son système de ventilation et il faut entretenir correctement ses installations. » Nos modes de vie évoluent, nos logements aussi. 8 des 35 appartements sont regroupés par deux pour créer des unités intergénérationnelles. De nombreux espaces verts sont également implantés afin de permettre aux habitants de retrouver des espaces de convivialité et de rencontre. « Créer un Eco-Quartier, ce n’est pas simplement construire des logements passifs ou basse énergie, c’est l’aménager pour qu’il soit agréable à vivre », explique Aubry Lefebvre.

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INTERVIEW WILLY DEMEYER

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« Vivre mieux et moins cher dans une smart city » La ville de Liège fait aujourd'hui partie des sept premières smart cities belges. Une fierté pour son bourgmestre, Willy Demeyer, qui pense aux pistes pour encore l'améliorer. TEXTE MAGALI VERONESI

C

'est entre une séance plénière de la chambre des représentants et une réunion de la commission d'enquête sur les attentats, que le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, nous a confié ses grands projets pour rendre sa ville bien aimée encore plus intelligente.

Que représente la ville du futur? « La ville du futur est une ville intelligente où on vit plus nombreux, mieux, et de manière moins coûteuse, grâce à des pratiques de bonne gouvernance et grâce aux outils technologiques. À cet égard, la ville de Liège n'est pas mal classée. En 2012, elle était à peine 22e sur 25 au classement Agoria des smart cities belges. En 2015, elle est remontée en 7e position sur 25. Ce qui témoigne de la pleine mutation de la métropole liégeoise. »

L'an dernier, vous avez reçu le prix Belfius Agoria. Pour quel projet? « Nous avons choisi de ne pas développer la technologie Cyclocity Decaux comme à Bruxelles ou à Paris. Nous avons préféré lancer, en partenariat avec la SNCB, un système de location de vélos à moyenne et longue durée qui a connu un succès fulgurant. Nous l'avons donc étendu au vélo électrique. Nous achetons des vélos électriques et les mettons à disposition de la population à bas prix. C'est ce qui nous a valu cette distinction. Liège est dans une vallée encaissée, ce n'est pas un terrain plat comme la Flandre, ce qui veut dire qu'il faut grimper et que le vélo électrique est la solution idéale en matière de mobilité douce. »

PHOTO JOHN SWIJSEN

Les smart cities investissent aussi l'immobilier: en quoi consiste le projet pour lequel vous avez été récompensé? « En mars, nous sommes revenus du MIPIM, le salon international des professionnels de l'immobilier, avec la récompense la plus prestigieuse: celle du meilleur projet du futur 2016. Nous y avons présenté 5 grands projets métropolitains prioritaires qui généreront, ensemble, plusieurs milliers de logements à Coronmeuse, Bavière,

La ville de Liège n'est pas mal classée Droixhe et Val Benoît. C'est le projet d’aménagement du quartier des Guillemins, “Paradis Express” , développé par Fedimmo entre la gare TGV des Guillemins et la Meuse, qui a séduit le jury international. Il aidera à faire face à un défi majeur de la ville du futur: la croissance démographique urbaine. »

Tout ça est évidemment lié à votre projet de tram qui est à l'arrêt pour l'instant... « Disons qu'il est remis sur le métier. Il est retardé, mais pas abandonné. Je viens de rencontrer le gouvernement wallon pour faire le point à ce sujet. Ce nouveau tram ira de Coronmeuse au stade du Standard de Liège sur un parcours de douze sur cinquante

kilomètres carré de renouvellement d'espaces urbains, suivant un itinéraire jalonné de services publics et de nouveaux investissements privés. Tout s'articule autour de ce parcours. C'est indispensable pour vivre mieux et moins cher dans la ville du futur, puisque ce tram transportera 312 personnes toutes les quatre minutes. »

La solution à la mobilité sera-t-elle résolue par de grands piétonniers comme celui de Bruxelles? « Certains parlent de rendre les boulevards de la Sauvenière et d'Avroy piétonniers. Les espaces piétons sont importants pour le futur, mais je ne suis pas pour faire les choses brutalement comme à Bruxelles. Historiquement, Liège compte beaucoup de rues piétonnes et notre stratégie, cohérente me semble-t-il, consiste à agrandir la zone un peu chaque année. Là, nous venons d'interdire les voitures dans la rue de la Casquette et les gens sont globalement contents. Et nous avons encore quelques projets comme rendre la rue Feronstrée et la place Saint Lambert piétonnes, sauf pour le tram. »

En fait, tout votre plan mobilité est basé sur ce fameux tram? « Outre notre stratégie vélo et vélo électrique, il est vrai que la réorganisation des bus, par exemple, passe par ce tram du futur. Pour l'instant, ils passent tous par quatre gares des bus situées dans l'hypercentre de Liège. L'idée, c'est de rabattre les bus vers des arrêts de tram pour assurer de meilleures correspondances. En adéquation, des parkings seront dispersés

« Les espaces piétons sont importants pour le futur, mais je ne

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L'idée c'est de rabattre les bus vers des arrêts de tram pour assurer de meilleures correspondances

aux entrées de la ville pour désengorger, apaiser le centre. »

En matière d'économies d'énergie, comment se positionne la ville de Liège? « On est en train de modifier l'éclairage public, notamment grâce à SmartNodes, une spinoff de l'ULG qui exploite une technologie innovante. En s’adaptant aux besoins des usagers, elle peut engendrer près de 80% d’économie d’énergie. En pratique, chaque point d’éclairage est équipé d’un module intelligent pourvu de capteurs lui permettant de détecter les usagers de la route, d’anticiper leurs besoins de lumière et de créer une bulle lumineuse autour d’eux. Sans voiture, piéton ou cycliste, l’éclairage est éteint ou minimum. On les a commandés et on devrait les installer dans l'année. »

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e souhaite pas réaliser les mêmes choses qu'à Bruxelles . »

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« Disons que, comme il est impossible de raser ce bâtiment des années soixante pour des raisons purement techniques, nous avons décidé de le rénover au mieux, avec l'aide des fonds européens Feder. L’objectif est ambitieux: proposer un bâtiment présentant des performances énergétiques très élevées, via la mise en œuvre de techniques rentables, dans le cadre de la norme européenne Nearly zero-energy. La rénovation de ce bâtiment constituera un témoin de l’innovation et un exemple en matière d’architecture bio-climatique. »

Votre grande fierté, c'est de regrouper les talents et de les cueillir très jeunes? « On travaille en partenariat avec l'université de Liège et HEC pour stimuler la recherche, la formation, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le domaine de la ville intelligente. Je vais donner un séminaire et, en fin d'année, les cinq meilleurs projets des étudiants seront soumis au collège communal pour éventuellement les développer dans le cadre de la ville de Liège. Il y a aussi une zone qui regroupe, dans le centre, incubateurs d'entreprises, fab-lab et start-up. Cet endroit se veut un véritable district dédié à l'innovation et la créativité. »

La ville du futur se veut plus verte. Liège aussi? « Vu du ciel, nous avons déjà pas mal d'espaces verts en ville, cela ne fait aucun doute. Mais notre stratégie vise encore à les agrandir et les multiplier. L'objectif, c'est que chaque habitant doit trouver un espace public vert dans un rayon de 10 minutes à pied autour de son domicile. Ça aussi, ça rend la vie en ville plus douce! »

SMART FACTS Si Willy Demeyer n'avait pas été avocat et investi en politique, il aurait été... « Plus jeune, j'étais attiré par l'enseignement. J'aurais aimé être prof de français. À une époque, j'étais aussi attiré par les sciences. »

©SMART GASTRONOMY LAB

WILLY DEMEYER INTERVIEW

UNE IMPRIMANTE CHOCOLAT 3D L'ULg vient d'inaugurer à la faculté Agro Bio Tech de Gembloux un cooking lab. On y trouve, notamment, un prototype d'imprimante chocolat 3D. Depuis un an, Gaétan Richard, le manager scientifique teste l’impression en trois dimensions de toutes sortes de figurines: vases, pyramides, logos, etc. Ces formes de plus en plus complexes aident à fixer les variables à changer lors de l'impression. La route vers l'alimentation du futur est ouverte.

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GASTRONOMIE ET TECHNOLOGIE Le Smart Gastronomy Lab présente une approche multidisciplinaire. Il intègre la gastronomie, la science, la technologie et l'art. Le but n'est pas de trouver des produits de niche, mais de permettre un développement économique en intégrant le futur client/utilisateur tout au long du processus. Ses projets: les nouveaux aliments, mais aussi la cuisine hyper connectée, voire des aliments qui ne sont plus consommés comme le chanvre ou le quinoa.

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10 TENDANCE ENTREPRISES

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Consommer moins au travail, un acte citoyen Par réalité économique ou par réelle volonté de diminution de leur impact environnemental, les entreprises modernes maîtrisent de mieux en mieux leur consommation. De nombreuses astuces existent, valables au travail et même au bureau chez soi.

La force du papier recyclé

L'émergence des fontaines à eau

En Belgique, on estime la consommation de papier à 250 kilos par an et par personne. Les inconvénients écologiques de la consommation de papier sont connus: déforestations en masse, usage de produits polluants et coûts importants en énergie. Pour les atténuer, mieux vaut opter au bureau pour du papier recyclé, qui peut se trouver au même prix et peut réduire le gaspillage de moitié.

De plus en plus courante en entreprise, la fontaine à eau permet de filtrer l'eau, tout en extrayant les mauvais goûts et les mauvaises odeurs. Distribuée en grandes bouteilles, l'eau disponible en fontaine permet d'importantes économies face aux petites bouteilles. Boisson idéale pour la réhydratation, l'eau aide à lutter contre la fatigue et à être plus productif. En plus, elle est aussi d'une dimension conviviale non négligeable.

Réduire les coûts liés à l'informatique

Des transports en pleine mutation

Prépondérant dans le monde du travail, le matériel informatique augmente consommation et factures d'électricité. Or, de simples gestes permettent de les réduire de 50%, comme l'emploi du mode veille. Il est prouvé que les portables consomment jusqu'à 80% de moins qu'un ordinateur fixe. Les appareils fonctionnant avec télécommande (projecteur, écran, lecteur vidéo, lecteur DVD, etc.) ou avec témoins lumineux consomment, eux aussi, beaucoup de courant. À bon entendeur!

Vu l'engorgement des villes, la pollution et le prix des énergies, constructeurs auto et start-up imaginent, en ce moment, les transports de demain: dans un futur proche, les voitures électriques devraient (enfin) émerger. Le covoiturage, gain financier évident, offrant de nombreux avantages aux sociétés, comme une diminution des frais de remboursement, de parking et autres, est lui aussi en vogue. Plusieurs plateformes web existent, comme Blablacar, ComOn ou Karzoo.

Le design végétal est en marche

Moins de maladies

À l’heure où les entreprises misent sur le bien-être au travail, le concept de design végétal s'inscrit parfaitement en phase avec l'époque, puisqu'il s'agit là de concevoir – sur mesure – cadres, cloisons, murs, objets variés et tableaux garnis de végétal. De quoi rendre plus agréable n'importe quel lieu de travail. Esthétique, pratique, économique et ne nécessitant aucun entretien, le design végétal a de beaux jours devant lui.

L'absentéisme coûte cher aux sociétés et peut réduire de moitié la productivité d'un département, en causant une importante chute de ventes et de service à la clientèle. Pour réduire ces risques, il est capital de maintenir un environnement de travail propre. Principales sources de contamination visées et donc, à entretenir: claviers, fontaines à eau, lavabos, machines distributrices, portes de micro-ondes et de réfrigérateurs, robinets, souris et téléphones.

TEXTE DAVID HAINAUT

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12 EXPERTS TRANSPORT

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Un pas de côté vers une autre mobilité Marcher, rouler, glisser. Voilà à quoi la mobilité de demain devrait ressembler. Encouragée par les pouvoirs publics, la mobilité douce est peu à peu adoptée par les particuliers. Quelles solutions existent et comment les développer? TEXTE GABRIEL HAHN

CHLOÉ VINCENT CONSEILLÈRE À LA CELLULE MOBILITÉ DE L’UNION WALLONNE DES ENTREPRISES

HÉLÈNE MARCELLE

FRÉDÉRIC VERDIN

SOCIOLOGUE ET MOBILITY MANAGER AU SERVICE PUBLIC FRANCOPHONE BRUXELLOIS

DIRECTEUR DE TRACÉ LIBRE, SOLUTIONS POUR UNE MOBILITÉ DURABLE

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STÉPHANE BRASSEUR GÉRANT DES CYCLES BRASSEUR À LIÈGE

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Que recouvre le terme de mobilité douce?

« Il comprend tous les moyens de déplacement considérés comme étant propres et respectueux de l’environnement. On pense à la marche, au vélo, à la trottinette, aux patins à roulettes. Les transports en communs sont, quant à eux, considérés comme de l’éco-mobilité dans le sens où ils génèrent quelques émissions de gaz à effet de serre. Même s’ils sont moins polluants que l’utilisation de la voiture particulière, ils n’entrent pas dans le concept de mobilité douce. »

« Je parle plutôt de mobilité durable qui associe à la fois l’aspect social, économique et environnemental de la mobilité. La mobilité douce est aussi, pour moi, de l’éco-mobilité. C'est-à-dire la mise en place de systèmes d’organisation alternatifs et innovants, en vue d’être plus en accord avec l’aspect social, économique et environnemental des villes ou des sociétés au sein des entreprises. C’est, enfin, la proposition de solutions de mobilité comme des modes de transports innovants et alternatifs, domaine que je traite avec Tracé Libre. »

« La mobilité douce offre la possibilité de vivre une expérience de mobilité plus en phase avec l’expérience que nous ressentons avec nos cinq sens. La marche ou le vélo ont un impact en terme de déplacement, de qualité de vie, de rapport à la ville. Elle porte mal son nom et devrait s’appeler mobilité efficace. La mobilité liée aux machines produit des contre-effets d’immobilité et n’est plus le paradigme actuel. La mobilité d'aujourd'hui est à la fois entre l’idée de mobilité prétendument lente et physique et celle de communication, avec l’usage des technologies de l’information. La mobilité douce est une catégorie relevant d’un champ et d’une vision politique où la machine et la voiture restent le référentiel. »

« La mobilité douce a de beaux jours devant elle en ce qui concerne le vélo et la marche à pied. On est dans cette ère où les gens font plus attention à leur santé tandis que dans les villes les transports saturent. Cela constitue l’avenir car c’est naturel de se maintenir en forme. Si le vélo traditionnel et le vélo électrique ont beaucoup d’avenir, je miserais plus sur le second car on peut toucher beaucoup plus de personnes qui s’en serviront dans le futur et ainsi contrôler la pollution. »

Quelles solutions constituent l’avenir et sont à privilégier?

« Au niveau des entreprises, on va encourager les employeurs à privilégier le vélo et la marche à pied en mettant en place des infrastructures. On développe des parkings vélo mais aussi des douches et des vestiaires. Quand une entreprise développe l’infrastructure en ce sens, elle peut bénéficier d’une déduction fiscale. On leur conseille également de mettre en place des incitants financiers pour le vélo avec une indemnité de 0,22 euro/km non imposable pour les personnes venant à vélo. Les employés venant à pied, eux, ont droit à 0,15 euro/km. Les avantages sont environnementaux, économiques et bénéficient aussi au travailleur qui sera plus productif et en meilleure santé. »

« Le vélo aura certainement sa place. Mais les systèmes d’organisation vont se modifier au sein des communautés de citoyens. Il y aura beaucoup plus de partage et de systèmes collaboratifs mis en place. Avec notamment des systèmes de vélos communs munis de cadenas électroniques connectés permettant d’ouvrir ou de fermer la serrure avec un smartphone. Je vois plutôt une inter-modalité de différents systèmes pour se déplacer. On tend vers une plus grande mise à disposition de modes de transports doux et une approche collaborative. L’usager va de plus en plus vers une utilisation multiple des modes de transport. Il va y avoir une mutation, c’est en ce sens que tend la politique de la mobilité. »

« Il n’y a pas de rupture entre des solutions matérielles et comportementales. Les grandes politiques et aménagements de mobilité ont été faits sur base d’une action publique coordonnée qui impacte les niveaux individuels, collectifs, structurels et technologiques. Sans ces quatre dimensions, on loupe des facteurs de faisabilité. À Bruxelles il y a des débats autour du péage urbain, de la piétonisation, des parkings de dissuasion, du RER. On peut se placer d’un point de vue plus transitionnel et non de développement durable. La mobilité de demain est une mobilité de résilience, sans faire un choix d’un mode contre un autre. Cela doit passer par le collectif, la mise en commun des ressources. »

« Les grandes villes sont souvent trop polluées à cause des voitures, des mobylettes et des motos. Avec le vélo électrique on peut se déplacer presque aussi vite qu’avec une mobylette tout en faisant un peu de sport et sans polluer. D’ici 5 à10 ans il prendra beaucoup plus de place, c’est aujourd’hui le moyen de transport le plus démocratique si on compare à une moto ou à une voiture. Dans notre gamme on a un très bon vélo avec une autonomie de 200 km à 2000 euro et dans le futur on aura des systèmes encore moins onéreux. Ensuite le prix au kilomètre est ridicule. Vélo, mobylette et voiture électrique sont les seules alternatives non polluantes que l’on ait pour le moment. »

Quels peuvent être les moteurs de croissance d’une telle mobilité?

« En Wallonie, le meilleur objet de croissance est le vélo à assistance électrique car un des freins récurrents ici sont les montées. Or le vélo électrique est une solution à ce problème et, du coup, il se développe. Les entreprises, les communes, les provinces et la Wallonie mettent en place de plus en plus d’infrastructures comme les pistes cyclables pour faciliter son utilisation. Nous agissons au sein des entreprises afin de les aider à conscientiser les travailleurs. Mais les entreprises ne sont pas toutes seules sur ce terrain et on a clairement besoin du soutien des administrations et des politiques pour étendre ces modes doux. »

« Les facteurs de croissance viendront des citoyens qui sont les premiers utilisateurs, mais ils doivent être soutenus par la politique. L’explosion d’internet et des smartphones fait en sorte que le citoyen peut prendre en charge sa mobilité beaucoup plus facilement qu’avant. Notamment par les applications permettant une gestion optimale d’un trajet. La sphère politique doit vraiment prendre en compte l’explosion de ces outils, comme les applications facilitant la mobilité, en les intégrant dans leur politique de déplacement. »

« Tant qu’on considère la mobilité douce comme une solution sans un projet de société, on n’aura pas de réponse aux enjeux de demain. La question est structurelle, il faut une approche globale. On pourrait construire autre chose que des voitures non polluantes, par exemple. Le recyclage et le partage sont la vraie innovation sociale de demain. On n’utilise pas notre voiture 90% du temps, elle est donc polluante et inutilisée. Il faut soutenir les grandes entreprises qui produisent des voitures pour les amener à produire autre chose. »

« En Wallonie pas grand chose n’est prévu pour le vélo. C’est une question de culture mais aussi de moyens qu’on nous donne. Il faut des infrastructures pour que plus de monde roule à vélo. Dans les villes actuellement vous avez peur pour votre vie car les gens ne respectent pas les vélos. A Liège j’ai vu des pistes cyclables sur lesquelles sont prévues des places de parking, c’est très mal pensé. On prend du retard à cause des infrastructures. L’état investit dans des rouleaux pour contrôler que les vélos ne dépassent pas 25km/h. On prône la mobilité douce mais on ne se donne pas les moyens, c’est une question de réflexion sur notre évolution. »


CRÉATEUR DE SOLUTIONS

EN ÉCLAIRAGE PUBLIC ORES accompagne 75% des villes et communes de Wallonie dans la gestion de leur réseau d’éclairage public. Rénovation, modernisation du parc de luminaires, mise en valeur de l’espace public et du patrimoine architectural… Dans chacune de ces missions, nos équipes développent des solutions innovantes pour les villes de demain, notamment sur la base des technologies LED et de l’éclairage intelligent et dynamique. Depuis l’étude technique jusqu’à la réalisation, elles veillent à concilier créativité, modernité, maîtrise des coûts et efficacité énergétique. Avec un mot d’ordre : faciliter l’énergie, faciliter la vie.

Plus d’informations : contact@ores.net

www.facebook.com/ores.net et www.facebook.com/workatores.net

Photo : Led en situation, rue des Alliés - Frameries / ©Schréder – M. Detiffe


14 CHRONIQUE CÉDRIC BRÜLL

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L’ année record pour l’énergie renouvelable Alors que la Belgique entame une réflexion au niveau du secteur de l'énergie avec pour objectif de bâtir une vision à long terme, il est intéressant de prendre de la hauteur et d’analyser les différents signaux venant de ce secteur, au niveau mondial. TEXTE CÉDRIC BRÜLL, DIRECTEUR DU CLUSTER TWEED

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algré une période de faibles prix du pétrole et du gaz, l’année 2015 confirme la tendance: la capacité de production d'énergie renouvelable a augmenté de 8,3%, c'est-à-dire le taux le plus élevé jamais enregistré, selon le dernier rapport de l'Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA).

2015 A ÉTÉ une année record pour l'éolien et l'énergie solaire grâce à une baisse continue des coûts technologiques: depuis 2010, le coût des turbines éoliennes onshore a diminué de près de 45%, pendant que le prix des modules solaires photovoltaïques baissait d'environ 75%. CE DÉPLOIEMENT DE l’énergie renouvelable est confirmé par les chiffres enregistrés par Bloomberg New Energy Finance dans sa dernière étude: en 2015, les investissements dans le secteur des énergies propres représentaient 329 milliards de $, une valeur jamais atteinte, notamment grâce à la croissance rapide des énergies renouvelables en Asie (Chine) et dans les pays en voie de développement. POUR BEAUCOUP DE pays à travers le monde, le choix de se tourner de plus en plus vers les énergies renouvelables dans leur mix énergétique est devenu naturel. Ces dernières sont,

en effet, devenues compétitives au niveau des coûts, sans parler de leurs avantages socio-économiques: sécurité d’approvisionnement, moindre dépendance à la volatilité des prix des énergies fossiles, créations de valeurs et d’emplois au niveau local, etc.

L’ACCORD MONDIAL SUR le climat obtenu lors de la dernière COP21 à Paris, qui vise à maintenir un réchauffement de la terre « bien en dessous » de 2° C par rapport au début de l’ère industrielle, représente une étape majeure dans la volonté collective de décarboniser le secteur énergétique. MÊME SI LE dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) montre, pour la première fois, une stabilisation des émissions de CO2, il est important de noter que les objectifs nationaux déclarés à l’heure actuelle sont, à ce jour, insuffisants pour répondre à l’objectif fixé à Paris. En tenant compte de l’ensemble des plans « climat », la terre se réchaufferait quand même d’au moins 3° C. LE SECTEUR ÉNERGÉTIQUE étant la source principale des émissions de CO2, la transition vers un secteur énergétique efficace et durable représente certainement le défi le plus important de notre génération, mais il est également une opportunité unique pour transformer notre société.

La transition énergétique est en marche à travers le monde et en faveur des énergies renouvelables


Les poumons verts qui laissent la ville respirer Les villes intègrant d’agréables espaces verts publics pour leurs citoyens, lieux essentiels à une société saine, peuvent sans conteste être considérées comme des Smart Cities. Ces lieux sont essentiels à une société saine et de nos jours, nous pourrions difficilement imaginer une ville sans ses “poumons verts”. Outre les parcs, on peut inclure les jardins qui poussent sur les murs ou les toits, de plus en plus populaires. Non seulement bons pour la santé, ils favorisent les relations sociales. Se détendre en plein air reste simple. Vous pouvez promener vos enfants dans des aires de jeux, laisser votre chien dehors, rencontrer des amis pour pique-niquer, faire du sport, voire encore, cultiver vos propres légumes savoureux. Par ailleurs, la législation européenne stipule que les citadins bénéficient d’un espace vert à maximum 300 mètres de leur habitation, de sorte à créer un équilibre entre béton et sites verts. Songez aussi aux fleurs de saisons qui ornent les ronds-points - constituant un contraste frappant avec l’asphalte - ou aux avenues bornées d’arbres. Les chiffres attestent qu’en France, sept personnes sur dix choisissent un lieu de résidence en fonction de la présence d’endroits verts, tandis qu’une sur deux mise sur un pourcentage minimum de verdure, lorsqu’elle se trouve face à des projets résidentiels et commerciaux. Et il va de soi que pour nous, Belges, c’est pareil. Rue des Scabieuses 10 | B-5100 Naninne | T +32 81 40 24 00 | info.naninne@krinkels.be

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