Félicitations pour le 20 e anniversaire Timeline Mauro etStephanTerribilini,MüllerRafaelRatti Roundtable École Suisse de Ski Flumserberg Vali Gadient SNOWSPORTSSWISS MagazineN o 1 –Septembre2023
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Swiss Snowsports fête ses 20 ans –beaucoup de choses ont été réalisées, il reste encore beaucoup à faire!
Chers professeurs.es de sports de neige, cari maestri, liebe, Schneesportlehrer:innen!
Jürg Friedli, Président Swiss Snowsports
Les objectifs primaires de l’époque de la création de Swiss Snowsports, tels que l’élaboration d’un nouveau matériel péda gogique moderne et la création d’une institution touristique qui collabore plus étroitement avec Suisse Tourisme, la fédération suisse du tourisme, les remontées mécaniques suisses, Swiss Ski et Jeunesse+Sport, afin de grandir ensemble, n’ont rien perdu de leur actualité. Aujourd’hui, nous sommes à nouveau confrontés au grand défi de créer un nouveau matériel pédagogique moderne. Contrai rement à il y a 20 ans, les exigences ont nettement augmenté, notamment en ce qui concerne le critère «moderne». Outre la technique et la méthodologie, il s’agit de faire le grand écart entre le papier et les médias électroniques. Un autre défi se profile à l’horizon avec le déménagement local de notre bureau de Belp à l’Arastrasse 6, 3048 Worblaufen, prévu l’année pro chaine. La collaboration locale avec Swiss Ski qui en découlera aura également pour but de mieux exploiter les synergies entre les deux associations dans leurs propres domaines d’activités. Swiss Snowsports a réalisé de nombreuses choses au cours des 20 dernières années. Ainsi, Swiss Snowsports est au jourd’hui incontournable dans le domaine de la formation aux sports de neige et de l’enseignement du ski. La formation unifiée au niveau national dans le domaine des sports de neige et des professeurs de sports de neige sur la base des manuels de Swiss Snowsports est un fait. L’ensemble du pool d’experts avec l’Academy de Swiss Snowsports, la Swiss Snow League ainsi que le Swiss Snow Kids Village peuvent être cités à titre d’exemple pour les 20 ans de succès. Il s’agit d’utiliser ces acquis pour renfor cer les sports d’hiver alpins et le tourisme dans les mon tagnes suisses en général à l’avenir également et pour les préparer aux changements à Lavenir.vitesse à laquelle les circons tances extérieures changent s’est nettement accrue au cours des 20 dernières années. Avec l’intro
duction de l’Euro en 2002, le terme «Teuro» qui avait été élu mot de l’année et qui coïncide avec la création de Swiss Snows ports, n’est même plus connu aujourd’hui. La réservation d’un hôtel par téléphone a aujourd’hui quelque chose de nostal gique, pour autant qu’elle soit encore possible par ce biais. Ces derniers temps, les écoles publiques, les hôpitaux et les compagnies aériennes ne sont pas les seuls à manquer de personnel bien formé, les écoles de ski manquent également de plus en plus de professeurs de sports de neige en hiver. La pénurie de professeurs n’est que partiellement liée à l’augmen tation du nombre d’hôtes. Cette situation est plutôt à mettre sur le compte de l’évolution des influences extérieures. Le carac tère unique du métier de professeur de sports de neige, qui consiste à faire naître un sourire de fierté sur le visage des hôtes dans un paysage hivernal enneigé grâce à un enseigne ment de qualité, n’a rien perdu de sa fascination! Afin de pouvoir continuer à proposer à nos hôtes une offre suffisante de cours de sports de neige de très bonne qualité, il convient de s’attaquer au problème du manque de logements abordables pour les professeurs dans les stations. Des solu tions de raccordement professionnel avant et après la saison d’hiver sont également une condition importante pour une profession attrayante de professeur de sports de neige. Pour atteindre de tels objectifs, une collaboration efficace entre tous les prestataires touristiques est indispensable. Avec ses do maines clés «rouge» (secteur commercial des écoles de ski) et «bleu» (formation), Swiss Snowsports continuera à l’avenir à s’engager pour optimiser, outre une formation de très haute qualité, les facteurs externes de la plus belle des professions: celle de professeur de sports de neige.Swiss Snowsports conserve le caractère unique de pouvoir vivre sur une ou deux planches l’énergie positive qui se dégage d’un paysage hivernal et de la faire dé couvrir aux Réjouissons-noushôtes! avec vous des «Magic Moments» à venir, que seul l’hiver peut offrir! •
3EDITORIAL
Il y a environ 100 ans, le ski alpin a connu son premier essor dans les Alpes. C’est pourquoi le canton des Grisons a édicté en 1920 la première loi sur les activités de professeur.e de ski et de guide de montagne. Il y a environ 90 ans déjà, les organi sations nationales Interassociation pour le ski (IASS) et Asso ciation suisse des écoles de ski (AESS) ont été fondées. Il a ensuite fallu attendre environ 70 ans pour que ces deux organi sations donnent naissance, en 2002, à l’actuelle association faîtière Swiss Snowsports.
MAIN PARTNER PARTNERSTRATEGICTECHNICALCO-PARTNERPARTNERPARTNER SNOWSPORTSSWISS Le magazine officiel
5SOMMAIRE 86 6 TIMELINE Les moments forts de 20 ans de Swiss Snowsports et des voix célèbres à l’occasion du jubilé 8 ROUNDTABLE Mauro Terribilini, Stephan Müller et Rafael Ratti en grand entretien 18 VALI GADIENT La vie du directeur de l’école de ski Flumserberg est entièrement placée sous le signe de l’école de ski 24 ISA JUD Un grand amour pour le snowboard et première cheffe de discipline 26 YANNIC LERJEN Le Zermattois fait des études postdiplômes29EDUCATION Changements dans la formation pour le brevet fédéral 31 MEMBER BOOKLET Offres pour les membres attrayantes des partenaires de la SSSA 33 ACADEMY EN LIGNE Informe-toi sur les thèmes actuels et optimise tes cours leçons18
La descente du Lauberhorn recèle de nombreux défis et moments forts –tout comme les 20 ans d’histoire de Swiss Snowsports, illustrés par la piste. légendaire est brièvement présentée. En outre, quelques personnes expliquent personnalités évoquent leur relation avec SSSA. Grâce à Swiss Snowsports, j’ai eu l’opportunité de développer mes connaissances et ma vision de l’enseignement du snowboard avec une équipe formidable, et ainsi de faire progresser de nombreux.ses profes seur.e.s de snowboard. de faire progresser et d’inspirer les autres.
2019 2015 2022 Isa Jud DC Snowboard Urs Rüdisühli ancien membre
Points forts de 20 ans de SnowsportsSwiss
Le projet de manuel «Sports de neige en Suisse», exigeant en termes de contenu et socialement enrichissant, a fait partie des les tâches les plus passionnantes de ma carrière professionnelle. Merci pour cette formidable Opportunité, Swiss Snowsports! du
comité directeur 6 TIMELINE 2019: Interski Pamporovo 2015: Interski Ushuaia 2015: Equipment Stories 2018: École Suisse de ski pour tous
une
qui
Joyeux anniversaire Swiss Snowsports que la fête soit belle et que notre futur soit radieux.
Swiss Snowsports signifie pour
sports
neige. Marc-Henri Duc membre du comité directeur 2002 2003 20112007 Claude Meyer ancien membre du comité directeur 7 2015: Invasion de moniteurs de ski 2015: Trick Diary 2007: Interski Pyeongchang 2011: Interski St. Anton 2007: 75 ans de SIVS 2020: Stay Ready2017: Improve your Skills 2014: Swiss Snow Academy est introduite
C’est avec une grande satisfaction que je constate l’évolution et le parcours réalisé par notre associa tion ceci grâce à l’engagement et à l’apport de toutes les personnes y ayant participé durant ces 20 années. Merci à toutes et tous, Bravo et Félicitations. moi l’achèvement d’une volonté commune était de créer seule organisation réunis sant la formation des professeurs de de neige de toutes les institutions de Suisse avec Ecoles suisses de sports de
les
ANDY MASCHEK, PHOTOS: PIUS
MAD
En qualité de responsables de formation et dans le cadre d’autres fonctions, Mauro Terribilini et Stephan Müller ont marqué les deux dernières décennies de Swiss Snowsports. Rejoints par Rafael Ratti, le responsable de formation actuel, ils jettent un regard sur le passé – et l’avenir.
TEXTE: KOLLER,
Chef de formation à Swiss Snowsports, c’est un job super
De gauche: Stephan Müller, Mauro Terribilini et Rafael Ratti.
Rafael Ratti (RR): à l’Interassociation, étais-tu responsable technique, ou comment est-ce que ça s’appelait à l’époque?
MT: j’ai d’abord été collaborateur de Riet R. Campell, et nous n’avons créé la position de responsable de formation qu’ensuite. À l’époque, les chefs de discipline n’existaient pas non plus. Il faut dire qu’avant de commencer avec les autres formations de sports de neige, nous n’avions que le ski.
M 10 ROUNDTABLE
MT: ç’a été un travail monumental, un processus laborieux qui a duré trois ou quatre ans. Les Grisons et les Valaisans ensemble – ça n’a pas été facile. Les deux cantons voulaient continuer à proposer leur propre formation, mais nous y sommes arrivés à la fin. En même temps, nous avons déménagé à Belp, nous sommes devenus plus grands. Nous avons fondé un Education Pool en ski, en snowboard, en ski de fond et en télémark. En 1999, au Congrès Interski de Beitostølen en Norvège, nous avons présenté notre manuel-clé applicable à toutes les disci plines. Ce manuel a ensuite été repris par d’autres pays. Une chose formi dable! Nous avions fondé la famille des sports de neige, nous étions le seul pays à présenter les quatre disciplines à un congrès de ce type. Les manuels spéci fiques ont suivi environ une année plus tard.
Mauro Terribilini (MT): en 1996, j’ai débuté à l’Interassociation pour le ski. J’ai occupé le poste de chef de forma tion de 2002, après la fusion de l’Inte rassociation pour la formation de profes seur de sports de neige et de l’Association des Écoles Suisses de Ski en Swiss Snowsports, à 2007. Ensuite, j’ai eu la chance incroyable de devenir directeur de l’école de sport de Tenero et de rentrer au Tessin.
Stephan, vous avez succédé à Mauro en 2007. L’empreinte qu’il laissait était considérable… SM: oui, à ce moment-là les domaines de disciplines étaient en place, la fusion était consommée, l’association avait trouvé sa voie, la Snow League avait été développée, la figurine de Snowli inven tée. Ma première grande tâche a alors été la consolidation. Autrefois, j’avais déjà établi des règlements, mais il fallait à présent se concentrer sur les struc tures. Il s’agissait par exemple de s’as surer que la formation présente le même nombre d’examens, la même durée de cours, quelle que soit la discipline – une standardisation était nécessaire. Ce qui était aussi important à l’époque, c’était le financement de la formation avec l’accord sur les écoles professionnelles, après la mise en place de la reconnais sance professionnelle. RR: établir ces règlements a été un travail énorme. SM: c’était une construction complexe qui, rétrospectivement, a fait ses preuves. On continue à travailler avec les structures de l’époque. MT: auparavant, nous avions plutôt été dans une phase créative, et Stephan était et est quelqu’un de très précis. Il a veillé à mettre de l’ordre dans tous les modules et les règlements, ce qui était vraiment nécessaire. RR: ce que vous dites là sur les règle ments est passionnant. Je suis entré en fonction en 2020, à une période plutôt instable pour l’association, et je peux me référer à ces règlements aujourd’hui encore. C’est là un travail énorme qui a été accompli! Stephan, vous étiez issu du ski de fond. Les professeurs de ski alpin vous ont-ils eux aussi accepté comme chef de formation sans SM:problème? si je n’avais pas déjà collaboré avec l’association pendant des années et si on ne m’avait pas connu, ç’aurait peutêtre été plus difficile. Bien sûr, je viens d’une discipline mineure et j’ai toujours été le skieur de fond. Mais ceci ne joue aucun rôle.
Stephan Müller (SM): la formation de professeur de ski comptait comme aujourd’hui un deuxième engin, et cet engin a été le ski de fond pendant très longtemps. Parallèlement à ceci, il y avait la formation de professeur de ski de fond proposée par l’Association des écoles suisses de ski nordique, associa tion membre de Swiss Snowsports. Plus tard, tous ces éléments ont fusionné les uns avec les autres. Point essentiel, il y a eu centralisation des formations canto nales.
Stephan, vous avez contribué à la conception de ces manuels pour le ski de fond, n’est-ce pas? SM: la base pour aboutir à quelque chose avec plusieurs disciplines, c’était le regroupement des formations. J’étais moi aussi présent à Beitostølen et jusque là, la formation de ski de fond était ancrée dans l’Association des écoles suisses de ski nordique. Nous avons été invités à collaborer à la rédac tion des manuels, et ce qui était spécial pour moi, c’est d’avoir travaillé comme auteur pendant une année environ, mais de n’avoir reçu mon contrat d’auteur que lorsque l’Association des écoles de ski nordique a cédé la formation à l’Interas sociation pour le ski de l’époque. En suite, tout s’est mis en mouvement, j’ai été chef de discipline ski de fond pen dant quelques années, et en l’espace de trois ou quatre ans, tous les éléments ont convergé. C’était une période pro pice au développement, progressive, dynamique. MT: ç’a été une période de chance incroyable, d’autant plus que le virage coupé se développait au même mo ment. Nos démonstrateurs pouvaient travailler avec les fabricants de ski et développer le matériel. En l’an 2000, Snowli et la Swiss Snow League sont venus s’y ajouter. SM: pour ce qui est de la commerciali sation, nous vivions de belles années, c’était impressionnant. Swissair était le sponsor du Demo Team, qui apparais sait sur les écrans de chaque avion de la flotte. Ce type de présence avait de l’impact.
auro Terribilini, quand êtes-vous devenu chef de formation?
Rafael Ratti, actuel chef de la formation chez Swiss Snowsports
c’est intéressant, ce que j’ai enten du sur les phases créative et de consoli dation. Nous sommes dans une phase qui devrait être plutôt créative, après quoi il faudra à nouveau quelqu’un pour veiller aux structures. De l’appréhension oui, mais aussi beaucoup de joie. C’est un honneur que de pouvoir réfléchir aux manuels. Il y a du très bon matériel à disposition et il ne s’agit donc pas d’un manuel entièrement nouveau, mais d’une adaptation. Le marché, les hôtes, les écoles, l’environnement ont changé.
SM: d’un autre côté, j’avais du flair pour les disciplines mineures, ce qui m’a permis de les développer. En tant que chef de formation, on est à vrai dire aussi généraliste, et ce sont les projets qui définissent le cadre du travail.
SM: c’est en effet le cas et ça peut être laborieux. Lors de la rédaction des manuels 2010, nous avons eu des dis cussions difficiles avec les Romands. Elles portaient sur l’intégration et sur des termes spécifiques.
MT: à ce moment-là, la famille des sports de neige avait déjà été fondée. À Beitostølen ce n’était pas encore le cas, les skieurs voulaient clairement être «numéro un». Mais pas à pas, la famille des sports de neige est devenue une réalité.
RR: lorsqu’on est skieur de fond, on a l’habitude de jouer les outsiders.
RR: écrire un manuel est une chose. Mais le grand défi, c’est la façon de transmettre son contenu. Un manuel doit pouvoir être compris, c’est pour moi la clé. Moins, c’est parfois plus, et le retour à la simplicité est un bon moyen. Juste après le début des travaux, nous 12 Rafael Ratti
SM: je ne pense pas; là, nous avons de la pratique. Le principal défi, c’est l’ac tualisation, ce que le marché fait au jourd’hui et ce dont il a besoin. Quel est le regard des écoles sur le marché? Il ne faut pas vivre en vase clos avec les experts et les groupes; il faut aussi demander aux écoles leur avis sur les besoins du marché. Le profil du profes seur de sports de neige et des disci plines individuelles doit être rafraîchi et aiguisé. Avec la numérisation, la pandé mie a introduit de nouvelles formes d’enseignement, et il nous faut mainte nant choisir avec quelle combinaison nous allons aborder l’avenir.
Rafael, vous êtes assis entre deux sages, à l’époque desquels ont été conçus les manuels 2000 et 2010. À présent, un nouveau remaniement est prévu. Ce projet vous inspire-t-il de RR:l’appréhension?
SM: le ski revendiquait davantage d’es pace au sein des manuels à cause de son importance, selon le principe: «Parce que nous sommes plus nom breux, il nous faut davantage de pages.» Mais ces pages, il faut aussi les lire (rires). RR: il y a plus de gens qui souhaitent contribuer, ce qui rend une prise de décision et sa communication plus difficiles. Il faut plus de temps. Mais il ne faut pas l’oublier: le ski est un moteur important.
Il y a certainement beaucoup de défis qui nous attendent, sur le plan des langues également.
Les questions linguistiques et le regroupement des disciplines sont-ils les principaux défis qui attendent Rafael dans le cadre du remaniement des manuels?
RR: en ce qui concerne les experts, il est important de penser aux possibilités de développement après la formation pour que nous puissions les retenir à Swiss Snowsports plus longtemps. Nous constatons que les gens vraiment compétents se voient toujours proposer
Mauro
SM: il y avait là aussi une formation d’expert, mais elle durait deux jours.
une alternative intéressante. Il nous faut veiller à disposer d’un éventail d’experts plus large, d’un nombre d’experts plus important mais qui est peut-être moins chargé. En revanche, il faut aussi souli gner que les expériences vécues par l’expert – devant la classe, avec le pu blic, le recrutement, la gestion, la forma tion –, représentent un enrichissement sur le plan personnel.
SM: la formation d’expert est impor tante. Swiss Snowsports n’a jamais disposé d’un surplus d’experts, et il serait à mon avis important que ce groupe se joigne à nous dans le cadre d’un projet de manuels. MT: je pense que les experts ont besoin d’une formation meilleure encore. Lorsque j’ai commencé, la formation était orientée sur la technique, puis avec le manuel-clé, la pédagogie et la métho dologie sont venues s’y ajouter. Nous sommes devenus plus polyvalents, alors qu’au début il fallait simplement être bon skieur.
Un autre legs de la génération de l’époque de Mauro et de Stephan est la Swiss Snow League. Vous pouvez en être fiers, n’est-ce pas?
avons appelé Stephan et lui avons de mandé quelles leçons il avait tirées du projet 2010 – après deux heures, il nous a fallu nous arrêter parce que je devais filer à un rendez-vous…
MT: nous en sommes très fiers, c’était une révolution. Jusque là et pendant des décennies, nous avions eu le système des médailles de bronze, d’argent et d’or, avec pour chaque niveau trois ou cinq examens techniques. La Swiss Snow League existe encore, avec quelques variations naturellement, et peut rester utile à l’avenir. Au même moment que naissait la Swiss League, naissait Snowli. Lors du Congrès Interski 2003 de Montana, nous avons présenté notre mascotte à tous les pays – en
skieur…êtresimplementdébutalorspolyvalents,devenussommesNousplusqu’auilfallaitbon Terribilini Terribilini
13 Mauro
Parmi les experts se trouvaient à vrai dire toujours des pédagogues profes sionnels – par exemple des maîtres de sport –, ainsi que d’excellents skieurs et démonstrateurs. Certains avaient une lacune ici, d’autres là. Les experts étaient un groupe de gens panaché, il ne fallait pas tout leur apprendre. Comme ils étaient issus d’autres profes sions, ils étaient nombreux à disposer aussi de compétences transversales. Le métier de professeur de sports de neige est en fait plutôt un deuxième ou un troisième métier, et chacun y contribue à sa façon. Il vaut la peine de réfléchir à écourter le manuel de quelques pages en pensant aux participants, à le garder mince afin d’investir plus d’énergie encore dans les experts.
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Mauro Terribilini en action
MT: la collaboration entre Swiss Snows ports et les écoles de ski est un point crucial. Dans quelle position Swiss Snow sports se trouvera-t-elle dans 20 ans?
Peut-être que pratiquer les sports de neige deviendra encore plus sélect – si bien que ces moments deviendront encore plus précieux et qu’il nous faudra offrir à l’hôte plus encore. Le rôle d’em bellisseur de vacances deviendra encore plus prépondérant, alors que l’aspect de la technique du ski est un présupposé.
Stephan Müller, Interski Corée 2007
pourquoi. Et ils.elles veulent apprendre. Il faut présenter cela dans un certain contexte et là, les experts sont sollicités.
SM: je me pose la question de ce qu’il y aura dans 20 ans du point de vue de l’école de ski. Si je peux recommander à mes enfants qui suivent momentané ment eux aussi une formation ou qui travaillent chez nous le même chemin que j’ai pris. Ça devient difficile, pour des raisons liées au climat entre autres.
MT: il est clair que nous allons collabo rer avec Swiss-Ski davantage encore en ce qui concerne les idées, les dévelop pements, et aussi entre écoles de ski et ski-clubs. RR: c’est une période captivante, le développement de l’emploi à l’année est intéressant lui aussi. Les coopérations deviennent de plus en plus importantes. Renforcer les écoles de sports de neige et la profession est un défi.
SM: autrefois, les programmes de for mation et les modules comportaient beaucoup plus de temps consacré aux examens. Aujourd’hui, on réfléchit à la façon de consacrer un maximum de temps à la formation et moins de temps aux examens. Et ne l’oublions pas: les deux tiers du temps de formation se déroulent sous forme de stage à l’école de ski - peut-être faudra-t-il à l’avenir aussi insister davantage sur ce thème.
SM: pour moi, je suis heureux de voir que mes enfants travaillent eux aussi à l’école de ski aujourd’hui, que cette passion a été transmise.
RR: à vrai dire, je ne suis là que depuis deux ans. Pour moi, il est important que l’équipe de Belp ait dans une certaine mesure repris le bon cap après une période difficile, et que nous ayons pu maintenir notre formation en dépit de la pandémie. C’est une base que mon prédécesseur Michael Brügger avait considérablement préparée.
RR: les sports de neige sont importants et au centre, et ne sont pas remplacés par le VTT par exemple. Les ensei gnant.e.s s’affranchissent peut-être du modèle de formation classique. La formation se compose peut-être d’un tronc obligatoire auquel s’ajoute une sorte de système de modules à choix, qui permet de se spécialiser. Ainsi, on n’aboutit pas à un seul type d’ensei gnant.e de sports de neige, car nous avons en réalité affaire à toute une varié té d’individus. Là, on diversifiera peutêtre, aussi en coopérant avec d’autres associations, afin d’offrir ce dont le marché a vraiment besoin.
Quels sont vos plus beaux souvenirs de la période passée à Swiss Snow MT:sports? le développement de Snowli, qui a débuté autrefois à Whistler, lorsque nous avons découvert les pistes de ski pour enfants et que j’ai écrit l’histoire de Snowli pendant le vol retour. À ceci se sont ajoutées de nombreuses autres choses, par exemple le congrès de Crans-Montana ou encore celui de Beitostølen, qui a été très spécial. RR: pourquoi? MT: nous étions là, toutes les disciplines de sports de neige ensemble, même si au début, les skieurs avaient voulu prendre l’avion pour la Norvège seuls. Là-bas, nous avons entamé une nou velle ère, fondé la très importante famille des sports de neige.
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TEXTE: ANDY MASCHEK, PHOTOS: MARIO CURTI, MAD Porteur de drapeau Gadient
Les années passées au Demo Team, et, plus tard, au poste de chef de discipline Ski, ont été intenses, passionnantes et instructives à la fois. Instructives, entre autres, en raison de la conception de manuels et de programmes d’enseigne ment. Vali Gadient explique: «J’ai pu participer au développement des ma nuels ’Sports de neige Suisse’ et Manuel spécifique ski» dès le début; ceci a duré de 1997 à l’an 2000. Ces années ont été des années focalisées sur l’enseigne ment par excellence, le fruit d’une colla boration avec des professeur.e.s, des spécialistes en sciences du sport ainsi
Les débuts sont ceux que vivent bien d’autres, et rien ne les distingue réelle ment. Dans sa jeunesse, Vali Gadient a participé à des courses de ski, sans jamais vraiment percer. Sa passion pour l’hiver, la nature et finalement aussi le ski explique que ce natif de Flumserberg ait poursuivi dans cette voie, entamé une formation de professeur de ski, soit devenu instructeur de ski en 1984 et ait obtenu, un an plus tard, la patente de professeur de ski VOSS (Association des écoles de ski de Suisse orientale). «J’ai toujours aimé faire du ski, passer du temps à l’air libre, sillonner la nature avec des hôtes et de ’jeunes talents’, et je voulais leur donner quelque chose, une chose qu’ils pourraient prendre avec eux», explique-t-il en faisant le bilan des débuts d’une longue carrière, d’une relation amoureuse intense qui se pour suit jusqu’à ce jour. Cette période a été suivie d’une forma tion après l’autre, d’un perfectionnement après l’autre: expert.e en matière de formation de professeur.e de ski (1986), directeur.trice d’école de ski (1991), expert.e J+S (1992), entraîneur.e d’asso ciation (1994), professeur.e de ski degré III (1995), Professeur.e de sports de neige avec brevet fédéral (2004) et enfin Directeur.trice d’école d’une discipline sportive avec diplôme fédéral (2017). Miroirs de cet éventail de qualifications, les activités de Gadient pratiquées au cours de ces décennies. En effet, rares sont les domaines de l’univers des écoles de ski où il n’a pas été actif.
C’est pour moi comme une grande famille
19VALI GADIENT
Une curiosité croissante En 1986, il a commencé à travailler comme expert en formation de profes seur.e de ski et est resté dans ce do maine. Plus de 120 cours de formation ainsi que d’innombrables cours de perfectionnement, de tous les niveaux, ont sollicité son expertise. Avec la crois sance de son savoir-faire, sa curiosité est elle aussi allée plus loin. «Je suis entré en contact avec des personnalités très intéressantes dans l’univers des professeur.e.s de ski. De ces rencontres, j’ai toujours tiré de nouvelles expé riences et connaissances», confie Ga dient. En 1993, après avoir intégré le Swiss Snow Demo Team, il a parcouru le monde en revêtant divers costumes: «D’un côté, pour capturer des ten dances comme le carving et développer le contenu de la formation et du perfec tionnement nationaux; de l’autre, pour représenter l’univers suisse des profes seur.e.s de ski aux congrès internatio naux, tout comme pour des projets de films et les relations publiques.» En 2007, Vali Gadient a souhaité diminuer son activité dans ce domaine en raison de son âge et a accepté une nouvelle tâche: celle de chef de discipline Ski à Swiss Snowsports à la suite de Mauro Terribilini. Il a occupé cette position jusqu’en 2012.
Il y a 40 ans, il commençait à travailler à l’école de ski Flumserberg, et depuis 31 ans, il en est le directeur: la vie de Vali Gadient (59 ans) est intimement liée à l’univers des écoles de ski – et à Swiss Snowsports.
1998:
Gadient sur des skis en bois
Théorie et pratique «Lors du développement des ma nuels-clés, la question a été de décou vrir la nature du dénominateur commun aux diverses disciplines en matière de thèmes pédagogique, méthodologique et technique. En ce qui concerne les manuels spécifiques Ski, Snowboard, Ski de fond et Télémark, il s’agissait de représenter l’’ADN’ de chaque discipline dans ses spécificités uniques et illimi tées, d’une façon qui combine attrait et besoins du marché», poursuit Gadient. «Ceci constituait pour moi la base com mune de l’enseignement, et nous avons ainsi pu développer un concept utilisable par tous, même par Jeunesse+Sport et Swiss-Ski. En l’an 2000, nous en étions arrivés au point que les grandes asso ciations et institutions de sports de neige suisses disposaient à présent de manuels communs pourvus d’une termi nologie harmonisée. Aujourd’hui, ces organes partagent le même programme d’enseignement aux structures de for mation perméables. Ce succès est partiellement dû au directeur de Swiss Snowsports de l’époque, Riet R. Cam pell», explique-t-il avec le recul. En ce qui le concerne personnellement, il a tou jours eu l’avantage de pouvoir établir, dans son activité, des ponts de la théo rie à la pratique, et inversement. «Pré tendre qu’une chose est correcte ne signifie pas qu’elle l’est réellement, et ce qui est correct ne se fonde pas néces sairement sur une majorité démocra tique», précise Gadient, qui a toujours cherché à réunir autant de savoir-faire que possible. De plus, lorsqu’il avait des doutes en biomécanique, il a pu comp ter sur l’appui du scientifique Jörg Spörri. «Il s’agissait également de décomposer le contenu à tel point qu’il devienne logique, compréhensible, tout en restant complet et correct, et en fin de compte utile à l’hôte, à l’élève ou à l’athlète qui se trouve sur les pistes. Les manuels doivent être exhaustifs et pra tiques. Leur contenu doit être vivant et rédigé de façon intelligible.»
que la guilde de la formation des profes seur.e.s de ski. On mentionnera égale ment l’élargissement d’horizon culturel et linguistique grâce aux échanges avec les régions et les groupes linguistiques, les diverses disciplines de sports de neige et les associations. «Du point de vue des exigences, ces années ont été les plus intéressantes, je pense que c’est là que j’ai personnellement appris le plus.» Lors de la rédaction du manuel spécifique «Ski Suisse», qui s’est éten due de 2007 à 2010, Gadient, fort de sa fonction de chef de discipline Ski, a été engagé comme auteur principal.
La combinaison de la théorie et de la pratique convient à Vali Gadient, qui souligne l’importance d’adapter un contenu à son destinataire. Lui-même a toujours été enclin à fouiller dans les archives, à aller au fond des choses. Par ailleurs, cet entraîneur professionnel qualifié a toujours gardé la compétition à l’esprit, a été et reste engagé dans la politique de la jeunesse («Si j’additionne le temps passé avec des groupes de compétition composés d’enfants et de jeunes sur les glaciers aux alentours de Saas-Fee et de Zermatt, sur le Stelvio et dans le Kaunertal, il équivaut à plusieurs années»), a tenu un journal et a ainsi acquis un savoir immense. Interrogé sur ce qui l’a incité à écrire ces œuvres, à investir tout ce temps dans ces activités, il répond: «La passion se développe lorsque l’activité est pleinement vécue. Plus on a de connaissances, plus on en saisit le caractère en réalité minime. De là, le désir d’approfondir les choses toujours davantage. Lorsqu’un manuel est imprimé, il constitue le bilan d’un développement qui se poursuit. C’est pourquoi il est important que les rema 20
paroletirerauquelgnardj’étaisAutrefois,unmonta-taciturne,ilfallaitchaquedunez…
Photo: Hans Peter Jost 2002: Gadient montre son talent
niements ne soient pas trop espacés, d’autant plus que l’apprentissage en ligne permet aujourd’hui d’insérer un contenu sous forme numérique.» Le remaniement des manuels étant immi nent, Gadient a cette fois-ci décidé de rester en marge et d’apporter son conseil uniquement sur demande. Cofondateur de la Swiss Snow League Vali Gadient a également été impliqué dans la transition du «système de test obsolète» à la Swiss Snow League, ou, comme il dit: «J’ai été parmi les cofon dateurs et les coconcepteurs de la structuration, de la conception et de la mise en œuvre de ce nouveau système. Mais en général, les discussions qui avaient lieu lors des travaux de groupe ont toujours mis au jour énormément de créativité.» La Swiss Snow League et la Swiss Snow Academy plus récemment ont ainsi constitué les véhicules de l’application pratique des manuels dans l’enseignement. Par un effort commun, la Swiss Snow League est devenue un produit de Swiss Snowsports et des écoles de ski très populaire. «C’est à la fois un plan d’enseignement avec des programmes clairement structurés pour les enfants et les jeunes et une sorte de programme de fidélisation», explique cet originaire de Flumserberg, qui a été co-auteur de la «Mine d’idées Swiss Snow League» avant de devenir auteur principal de la version actualisée parue en 2006. Il a en général contribué comme auteur à de nombreuses autres Avecpublications.l’évolution des sports de neige, les tâches exécutées par Gadient à son poste de directeur d’école de ski ont elles aussi évolué. Entre-temps, cette fonction est devenue pour cet homme de 59 ans un emploi à l’année qui nécessite l’enga gement d’une collaboratrice en été également. Là, il s’attelle aux domaines suivants: pré- et post-traitement de la saison, comptabilité, vente et marketing, personnel, communication, entretien des relations avec les partenaires, instal lations, infrastructure et autres. Dans ce but, des spécialistes ont été mandatés dans les secteurs les plus divers: infor matique, fiduciaire, assurances, conseil juridique entre autres. «Il y a 30 ans, on parvenait à générer autant de recettes qu’aujourd’hui avec le tiers d’efforts. Quoique l’effort soit aujourd’hui bien plus important, les affaires restent inté ressantes grâce aux nouvelles opportu nités que présente la numérisation», explique Vali Gadient. 21
Spectacle nocturne de l’école de ski de Flumserberg en 2018.
Vali
Depuis longtemps au service des écoles de ski
Swiss Snowsports existe à présent depuis 20 ans, et pendant toute cette période, le lien de Vali Gadient avec l’association a été étroit. «C’est pour moi comme une grande famille, avec des gens aux origines et aux personnalités les plus diverses, aux opinions les plus diverses également. Ça reste extrême ment intéressant», précise-t-il au sujet de cette relation. Au cours de sa car rière, Vali Gadient a vécu de nom breuses expériences, et lorsqu’on l’inter roge sur les moments-phares de ce parcours, il répond: «Il y en a beaucoup. Ce sont en premier lieu les innom brables rencontres et souvenirs enrichis sants et les nombreux amis, anciens et nouveaux, qui accomplissent leurs tâches avec beaucoup de savoir-faire, de joie et de passion. Naturellement, les congrès internationaux et les voyages dans la sphère du ski, ainsi que les succès sportifs en compagnie du Demo Team de l’école de ski Flumserberg, sont eux aussi mémorables. En 2003, j’ai eu l’occasion de porter le drapeau suisse lors de la fête d’ouverture à Crans-Montana. Le remaniement des manuels et le remaniement des pro grammes d’enseignement ont eux aussi été pour moi des morceaux volumineux et intensifs. J’adresse mes sincères remerciements surtout à mes chefs de l’époque, Riet. R. Campell, Mauro Terribilini et Stefan Müller, mais aussi à tous mes collègues et compagnons, pour le temps passé ensemble et la confiance témoignée.» Humilité et authenticité Avec le recul, si tout était à refaire, Vali Gadient ne ferait pas les choses bien différemment, et qui plus est, il qualifie cette période d’extrêmement enrichis sante: «Nous pouvions faire des erreurs et les défendre. Je referais le même chemin, j’ai été exigeant envers moimême; je me suis épanoui dans les diverses tâches et j’ai été encouragé. Autrefois, j’étais un montagnard taci turne, auquel il fallait tirer chaque parole du nez», se souvient-il en souriant. Il continuerait à recommander aux jeunes de devenir professeur.e.s de sports de neige, car ce métier constitue une ligne de conduite et une philosophie de vie. «Il faut être ouvert, prêt à adopter des nouveautés, mais aussi à se remettre en question. Il est extrêmement exigeant d’accueillir les individus avec leurs be soins, de les accepter tels qu’ils sont, et, en tenant compte de ces facteurs, de susciter des souvenirs durables qui les incitent à revenir – on n’a jamais fini d’apprendre. Toutefois, ce travail impose aussi humilité et pragmatisme.» Aussi longtemps qu’il sera en bonne santé et aura du plaisir à travailler, cet homme de 59 ans compte rester à la tête de l’école de ski Flumserberg. Ce pendant, pour qu’il y ait un jour une transition sans accrocs, il s’agira de déployer ses antennes à temps. Comme lui, ses successeurs auront de nom breux problèmes à résoudre. En effet, l’évolution des exigences envers les services de sports de neige se poursui vra au cours des 20 prochaines années. Ou, comme le dit Vali Gadient: «Les crises et les changements rapides en traînent de l’incertitude et nous donnent toujours plus à faire. Swiss Snowsports et les écoles de ski se concentrent déjà davantage sur l’été, à travers les offres qu’elles conçoivent pour attirer les hôtes à la montagne à cette saison. Afin que l’évolution vers les emplois à l’année se déroule avec une bonne utilisation des capacités, il faut que créativité et coopé ration touchent aussi d’autres domaines que le VTT. Et pour conclure, il s’ex clame: «Bon anniversaire Swiss Snows ports! Et merci beaucoup!» • 23 Gadient avec Riet R. Campell lors du Swiss Snowsports
Forum 2007
L’objectif final est peut-être différent, mais le chemin pour y arriver n’est pas radicalement autre. On travaille avec des personnes qui poursuivent des objectifs individuels, et il nous faut soutenir ces objectifs et accompagner la personne, qu’elle soit un hôte, un enfant qui parti cipe à un camp ou encore une sportive d’élite.
Vous a-t-il fallu surmonter des obstacles importants? En tant que cheffe de discipline à Swiss Snowsports, absolument pas, car cela faisait longtemps que l’équipe m’avait acceptée, sur le plan professionnel comme humain. Mais lorsqu’ils se re trouvent devant un formateur de sexe féminin, de nombreux jeunes hommes se font la réflexion: qu’est-ce qu’elle va me dire celle-là? Mais ils se rendent rapidement compte que je peux beau coup leur apprendre.
Vous vivez ce sport, cette passion. Quel a été votre plus beau moment? Il n’y a pas qu’un seul moment, les moments spéciaux surviennent sans cesse. Le développement de mon équipe et de la formation me rend très fière. Aussi, voir de jeunes snowboar deur.euse.s et leur enthousiasme est toujours un moment fort. En tant qu’en traîneure, c’est un bonheur lorsqu’on découvre que les jeunes filles qu’on a accompagnées depuis toutes petites se retrouvent en finale des Jeux olym piques.
Le nom de l’établissement redevient École de ski et de snowboard et nous parlons toujours de sports de neige. La vision en matière de formation, c’est d’adapter le chemin de la formation à son époque. En Suisse, les sports de neige sont un bien culturel qui devrait rester accessible à un vaste public, pour autant qu’il y ait encore de la neige dans 20 ans. Et ma grande vision, c’est qu’il y ait entre les genres un rapport d’au moins 40:60 pour cent dans les écoles de sports de neige comme dans la formation de Swiss Snowsports. Enfin, la formation doit se présenter de ma nière à encourager les femmes à l’achever. • performance également. Le snowboard est et reste attrayant! Les membres de mon équipe sont actifs dans les écoles de ski également, ce qui leur donne l’occasion d’y promouvoir la qualité. Ainsi, la formation reste à l’écoute des souhaits des hôtes. Le snowboard offre des émotions fun et a été une bénédic tion pour le ski.
C’est-à-dire? Le snowboard a beaucoup contribué au développement dans le domaine du matériel. Le snowboard a été détermi nant pour les skis destinés au carving, le domaine du freestyle ou les skis de freeride larges. Au sein de Swiss Snowsports, nous sommes le moteur qui pousse à introduire de nombreuses nouveautés. Ici, il y a un échange pro ductif. On nous écoute. Les enseignant.e.s ont-ils.elles évolué ou plutôt changé? Dans la formation, il y a eu une évolution importante dans la connaissance des disciplines sportives, et donc aussi chez les enseignant.e.s. Les snowboardeur. euse.s. ne connaissent pas encore la peur du contact avec les choses nou velles ou la remise en question de ce qui existe. Par exemple, lorsque nous avons vu d’autres pays faire usage de l’e-lear ning, nous avons voulu introduire cet outil dans le snowboard. Nous avons donc constitué l’impulsion pour d’autres disciplines. Les snowboardeur.euse.s sont et restent ouvert.e.s.
En fin de compte, le ski et le snowboard, c’est le passage d’une arête à une autre. je me tiens et je descends sur la neige, je souhaite la passer sur un snowboard. C’est ma passion. Quand êtes-vous devenue cheffe de discipline? Il y a exactement dix ans. J’avais terminé mes études, je dirigeais le département de snowboard à Davos. J’ai intégré l’Education Pool en 2005. Matthias Plüss était alors chef de discipline, j’ai ensuite eu l’occasion de contribuer au manuel 2010 comme co-auteur sous la direction de Renato Semadeni. Je faisais partie du Demo Team depuis un certain temps déjà, et le reste s’est développé de façon naturelle en quelque sorte. Vous êtes la première femme à être devenue cheffe de discipline… Ce n’est pas si difficile, car il n’y a et il n’y avait malheureusement pas autant de femmes que ça dans les sports de neige. C’est l’objectif de Swiss Snows ports, et le mien, d’accueillir définitive ment plus de femmes dans l’association.
On entend souvent que le snowboard est en recul. En tant que snowboardeuse-en-chef de Suisse, comment parvenez-vous à assurer l’attrait de votre sport? Intuitivement, je dirais que c’est le seul thème dont les directeur.trices d’école de ski discutent avec moi, depuis dix ans. Les chiffres reculent pour les sports de neige en général. La question est de savoir ce que nous faisons pour y remé dier. En snowboard, naturellement trop peu à mon avis. Autrefois, chacun es sayait de faire du snowboard au moins une fois. Nous voyons à présent arriver les enfants des snowboardeur.euse.s. Nous avons donc plus de petit.e.s snowboardeur.euse.s que jamais. Une génération forte arrive – en sport de 25
Vous êtes cheffe de discipline ainsi qu’entraîneure auprès de Swiss-Ski depuis dix ans. Entre les deux associations, y a-t-il synergie ou plutôt force centrifuge?
Techniquement, la base est la même, tout comme la joie et la passion que l’on communique. Au cours des dix der nières années passées dans le sport d’élite, j’ai incroyablement profité de l’échange avec d’autres coaches et mes athlètes. J’ai pu transmettre le savoirfaire acquis dans le sport d’élite au sport de masse. De façon similaire, le sport d’élite profite du sport de masse pour ce qui est des connaissances en matière de transmission du savoir.
À votre avis, comment se présenteront Swiss Snowsports et le snowboard dans 20 ans?
J’ai commencé cette année, à la fin du mois d’avril. En fait, j’aurais déjà voulu débuter un trimestre plus tôt, mais il me fallait encore m’occuper d’hôtes à Zer matt et diriger des cours, puisque je suis aussi expert. Je n’avais pas assez de temps pour me préparer, et ç’aurait été trop de choses à la fois.
Mon père a lu un article sur ce pro gramme d’études dans la «Sonntagzei tung» et a pensé que ce serait vraiment quelque chose pour moi. J’ai toujours cherché une deuxième corde à mon arc. La nouvelle de ce programme est appa rue à point nommé, juste au moment où je me disais qu’avec l’âge, il ne sera peut-être plus possible d’enseigner. Le programme m’a semblé une bonne idée. Je me suis alors assis avec Beat Wälti, mon chef et par ailleurs directeur de l’école de ski «Zermatters», qui m’a ensuite guidé dans mon choix. Je me suis inscrit et suis ravi d’avoir osé fran chir ce pas.
J’ai cordecherchétoujoursunedeuxièmeàmonarc
Comment finances-tu tes études? En principe, je paie ces études de ma propre poche. En réalité cependant, l’Aide suisse à la montagne prend en charge la moitié des frais d’étude, et j’ai reçu 20 pour cent de réduction de l’IST elle-même, comme j’étais un des pre
Quand as-tu débuté ces études?
Oui, c’est possible. Les études sont réparties sur quatre trimestres regrou pés en deux semestres, et on peut commencer au début de chaque tri mestre. C’est là que j’ai remarqué pour la première fois l’importance considé rable que l’IST accordait à la pratique, non seulement dans son enseignement, mais aussi dans son organisation. En tant qu’étudiant, on se sent compris, et l’école fait preuve de flexibilité lorsqu’il s’agit de concilier formation et vie pro fessionnelle.
TEXTE: MATHIAS IMOBERDORF, PHOTOS: MAD 26 YANNIC LERJEN
Le Zermattois Yannic Lerjen est skieur et professionnel du tourisme jusqu’à la moëlle. En parallèle à son travail à l’École Suisse de Ski Zermatters et au restaurant de ses parents, il suit le programme d’études post-diplôme «Manager en tourisme diplômé EPD ES» offert par l’IST (École supérieure de tourisme & outdoor) de Zurich.
Quelle importance le ski a-t-il pour toi? J’ai grandi à Zermatt, fils de guide de montagne et professeur de ski. Dès lors, il allait de soi que je monterais sur des skis dès ma plus tendre enfance. Après une formation de spécialiste en hôtelle rie, j’ai troqué mes skis pour le carving contre des skis «twin tip» et me suis consacré à ma carrière professionnelle en freestyle. En parallèle à mon parcours de professionnel, j’ai aussi régulièrement travaillé comme professeur de ski et suivi un cours de formation chaque année. J’ai ainsi pu opérer une transition
Comme tout Zermattois qui se respecte, Yannic Lerjen a grandi sur des skis. Lors de sa carrière de «freeskier» profession nel déjà, il s’est attaqué à la formation de professeur de sports de neige, qu’il a conclue avec succès ensuite. Actuelle ment, il étudie le management en tou risme à l’IST. L’«IG Outdoor» («groupe ment d’intérêt outdoor»), regroupement de partenaires de la branche de l’out door en Suisse, dont Swiss Snowsports fait également partie, a contribué au développement de cette formation et apporte un soutien compétent au pro gramme d’études. Ceci doit permettre à des professionnels du tourisme tels que Yannic de se perfectionner.
en douceur du sport d’élite à l’enseigne ment du ski et j’enseigne encore plus régulièrement depuis lors.
Comment t’est venue l’idée d’étudier à l’IST?
Peux-tu encore rattraper le trimestre manqué?
Quels projets poursuivras-tu une fois tes études terminées? À «Zermatters», notre idée est de créer un poste supplémentaire et de me permettre de soutenir l’équipe active ment grâce au savoir que j’aurai acquis pendant mes études. Les négociations sont encore en cours, mais j’ai bon espoir que mon avenir se fera avec Zermatters. J’espère y obtenir un poste fixe et y planter ainsi fermement une deuxième corde à mon arc. • miers à m’inscrire à ce programme. En fin de compte, je ne paie donc même pas la moitié, ce qui est très attrayant et m’a certainement aussi incité à m’inscrire.
Je peux prendre congé les jours de cours et, la veille, je peux quitter mon travail plus tôt, ce qui me permet d’arri ver chez ma sœur à Berne suffisamment tôt également. Il est toutefois impossible de savoir comment se présentera l’hiver prochain, lorsqu’il me faudra aussi don ner des leçons de ski.
L’enseignement en classe a lieu toutes les trois semaines, sur deux jours d’affi lée. Les allées et les retours ne sont donc pas trop éprouvants. J’ai une sœur à Berne chez qui je peux passer la nuit; j’économise donc une heure et demie de voyage par trajet. Actuellement, je tra vaille dans le restaurant de mes parents.
Zermatt – Zurich – retour. Comment fais-tu pour concilier travail, études et changements de lieu constants?
Ces journées sont, sans aucun doute, intenses. Oui, c’est intense. Et lors du temps consacré à l’étude individuelle, il me faut assimiler ce que j’ai appris et trouver des solutions à des problèmes. Je consacre beaucoup de temps à mes études, mais je prends ce temps avec plaisir, car en fin de compte, cela vaut vraiment la peine.
Le contenu est transmis au moyen de modules. Entrepreneuriat, numérisation, développement durable et gestion des finances ne sont que quelques-uns des thèmes étudiés. Tous les sujets relatifs au tourisme qui sont pertinents en ma tière d’outdoor sont traités. Et le mieux dans tout cela, c’est le lien avec la pra tique. Il permet de mieux comprendre l’enseignement. Les professeur.e.s sont issu.e.s de la pratique et ont déjà tout vécu. La réponse à chaque question leur est connue. De plus, je peux beaucoup profiter de mes camarades de classe, tous/toutes doté.e.s d’une certaine expérience professionnelle, et nous partageons nos connaissances en pratique. Cela ouvre de nouvelles pers pectives.
Tu es maintenant plongé dans la vie d’étudiant. Comment se déroulent les études? Pour être admis, il faut disposer de deux ans d’expérience pratique ainsi que du brevet fédéral au moins. De plus, il faut travailler à côté, à 50 pour cent au mini mum. En tant que professeur de sports de neige qualifié, je remplissais tous les critères. Les études sont réparties sur quatre trimestres. Lorsque tous les trimestres ont été suivis avec succès, il ne manque plus que le travail de di plôme pour recevoir le diplôme fédéral. L’enseignement est segmenté en blocs intensifs. Une semaine sur trois, il y a deux jours d’enseignement à Zurich et une soirée d’enseignement en ligne. De plus, il y a des blocs qui se déroulent hors-campus. Là, des workshops et des exposés concentrés, combinés à la visite d’une entreprise, permettent d’ap profondir le contenu appris.
Quels sont les sujets transmis?
Cela ouvre de perspectives…nouvelles
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Nouveautés à partir de la saison 2022/2023
nousdotéssenterceci,depant.e.sconçueau11deuxteurLaSnowboardcoursProjet-piloted’Instructeursaisonprochaine,lecoursd’InstrucSnowboarddeDavosseradiviséenvolets.Lepremiersedérouleraduau19mars2023etleseconddu1015avril2023.Cettepauseaétéafindepermettreauxparticid’appliquercequiaétéapprisets’exercerentoutetranquillité.Aveclesparticipant.e.spourrontsepréauxexamensdudeuxièmevoletd’uneexcellentepréparation.Viensrejoindre!.•
Âge minimum pour entamer une formation de la SSSA Il est possible de s’attaquer à la forma tion d’admission et aux modules Tech nique et/ou Méthodologie à partir de 18 ans (année de l’anniversaire). Pour entamer une formation de Kids Instruc tor, l’âge minimum est de 17 ans; c’est l’année de l’anniversaire, et non le jour qui est déterminant.
Dorénavant, la réussite du cours d’Instructeur Ski, Snowboard ou Ski de fond permettra une admission directe au cours d’Instructeur Télémark. En ce qui concerne les aspirant.e.s, la réglementation existante reste en vigueur. Cette nouveauté offre aux enthousiastes de télémark la possibilité d’une exploration approfondie de l’univers du talon libre! Faute d’intérêt suffisant, le module Technique Télémark ne sera plus proposé à partir de la saison 2022/2023. •
Disabledcours.
Nouveau: changements dans la formation de Professeur.e de sports de neige avec brevet fédéral. Une version actualisée du Règlement d’application est disponible sur www.snowsports.ch.
29EDUCATION
Les inscriptions au-delà du délai d’ins cription seront acceptées contre un supplément de CHF 150.-, pour autant qu’il reste des places disponibles.
Conditions d’admission au cours d’Instructeur Télémark
Conditions d’inscription Pour les cours de Backcountry (SR et VT), le délai d’inscription est de quatre semaines avant le début du cours; pour tous les autres cours, il est de deux semaines avant le début du cours.
Sports S’ajoutant au cours de Kids Instruc tor, à la formation d’admission et à celle de moniteur J+S, la formation Disabled Sports Specialist est désormais elle aussi reconnue comme module à choix Deuxième engin. Les personnes souhaitant faire reconnaître leur formation Disabled Sports comme module à choix Deuxième engin doivent s’adresser directement à educa tion@snowsports.ch •
Améliore tes aptitudes spécifiques à la compétition. Du 27 au 31.03.2023 aura lieu à Davos un «Race Camp» (camp de compéti tion), avec en points de mire technique personnelle et slalom géant. Un «ISIA Technical Test Training» (entraînement au test technique de l’ISIA) y sera égale ment organisé les 30/31 mars Conditions2023. d’admission: à partir du niveau ZA (Kids Instructor)
Race Camp et ISIA Technical Test Training
Les frais de cours devront être payés avant le début du cours. Le dossier d’inscription devra parvenir à la SSSA au plus tard trois jours ouvrés avant le début du cours. Faute de respecter ce délai, il y aura exclusion du cours immédiate.
Toute inscription a une valeur contrai gnante. Les frais de cours seront facturés même en cas d’absence du
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Tu es directeur/-trice d’une école de sports de neige et souhaites qu’un diplôme fédéral recon nu atteste ton expérience? Si oui, l’examen fédéral supérieur (EPS) de directeur d’école d’une discipline sportive est exactement ce qu’il te Afinfaut.de se préparer à l’EPS de façon optimale, il est recommandé de participer au module pré paratoire 2, d’une durée de trois jours. Le pro chain module de ce type aura lieu du 27 au 29 avril 2023 à Berne. Il constitue la suite du Cours des candidats directeurs d’école et se greffe sur son contenu. Les deux premiers jours mettent en scène un jeu de simulation. Très instructif, cet outil facilite l’approfondissement des aptitu des théoriques et pratiques acquises. De plus, il fournit une compréhension globale d’une station touristique et de la façon dont les décisions d’un seul prestataire de services influencent toutes les autres exploitations partenaires. Le troisième jour est quant à lui exclusivement consacré à la préparation de l’examen fédéral final. Dans le cadre de workshops sur les thèmes de l’EPS, les participants reçoivent des informations essentielles sur le contenu et le déroulement de l’examen et peuvent, à l’occa sion d’une séance de questions/réponses, éclaircir leurs derniers doutes.
Backcountry – Freeride défi pour les directeurs d’école
Dès à présent, tu trouveras toutes les éditions d’ACADEMY en ligne. Informe-toi des thèmes du moment liés à la formation des pro fesseurs de sports de neige et optimise ainsi tes leçons.
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Organe officiel de Swiss Snowsports 20 e année, 4 numéros par an Février, mai, septembre, novembre
exemplaires Délai rédactionnel
Production/impression Michel Bongard, IMS Marketing SA Rédaction Adina Krähenbühl, Swiss Snowsports Mathias Imoberdorf, Swiss Snowsports Andy Maschek, IMS Marketing SA Traductions Agata Markovic Mise en page Tom Page, IMS Marketing SA Photographes Michael Portmann, Louise Flüeler, Pius Koller, Chantal Stucky, Raphael Wernli, Urban Engel, Romano Salis, Mario Curti, Hans Peter Jost Annonces IMS Marketing GartenstadtstrasseSA 17, 3098 Köniz Sonja michel.bongard@ims-marketing.chMichelsonja.schnider@ims-marketing.chSchniderBongard Impression Jordi AemmenmattstrasseSA 22, 3123 Belp www.jordibelp.ch Tirage 13 550 29.8.2022
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