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THE PERFECT ALL MOUNTAIN ADVENTURE Je repars pleine de confiance en moi

Au début de l’hiver 2020, Daniela Barmettler suivait sa première formation dans la discipline Nordic. Depuis, tous ses cours ont toujours donné lieu à des expériences positives.

TEXTE: SSSA, PHOTOS: MAD

Cette Stansoise de 35 ans travaille à l’école de sports de neige Engelberg, comme professeure de ski de fond en hiver et comme guide de VTT en été. Elle explique: «Que l’on soit homme ou femme, la fréquentation de cours de formation est un impératif. Pour moi, la dynamique de groupe est le souvenir le plus positif de ces cours.» Au début du mois de janvier, Daniela a pu achever le degré d’Aspirant.e en fréquentant le module technique Nordic. Comme elle l’explique, une expérience en particulier est révélatrice de ses impressions: «Au début du cours, la technique classique me donnait un peu de fil à retordre. Par chance, mon groupe comportait, en la personne de Livio Bieler, un ancien coureur de coupe du monde. Comme j’étais sur mes skis lorsqu’il s’est adressé à moi, nous avons remarqué que leur dureté ne me convenait pas de manière optimale. Livio m’a accompagnée au magasin de sport et, avec une nouvelle paire fraîchement louée, ma technique s’est tout à coup considérablement améliorée.»

Dernière venue dans l’univers M-Line, la nouvelle gamme M-Cross a été spécialement conçue pour les skieurs sur piste qui ne résistent pas à quelques incursions sur les bords non damés. Les M-Cross sont des skis joueurs au rayon court. Leur construction garantit accroche et performance sur la piste tout en déjaugeant facilement en bords de piste.

Les modèles M-CROSS 88 et M-CROSS 82 bénéficient de la nouvelle technologie écoconçue Hybrid Core 2.0.

Naturellement, Daniela se sent toujours un peu nerveuse avant les cours, mais ceci est davantage redevable à l’incertitude éprouvée quant à ce qui l’attend.

«C’est aussi normal d’une certaine façon», poursuit cette femme originaire de Suisse centrale pleine de joie de vivre. «Si je devais donner un seul conseil à tous, ce serait qu’il faut s’embarquer dans la nouveauté, et que si l’organisation n’est une fois ou l’autre pas tout à fait parfaite, il faut le prendre avec humour.»

Elle en a elle-même fait l’expérience au début de la semaine. Elle a tout à coup remarqué qu’on l’avait placée dans un groupe où se trouvaient plusieurs hommes très sportifs, et même, avec Livio Bieler, un ancien coureur. Cependant, son scepticisme s’est rapidement évaporé: «Le soutien que Livio et toutes les autres personnes de la classe m’ont apporté a été une des plus belles choses que j’aie jamais vécues. Nous étions une troupe vraiment éclectique, avec des jeunes, des vieux, des femmes, des hommes. Je n’ai jamais eu l’impression que quelqu’un était traité de manière différente. C’était génial.» Cependant, comme dans toute formation, Daniela s’est aussi heurtée à des défis: «La compétition en fin de semaine n’était certainement pas la discipline dans laquelle je me suis spécialisée. Malgré tout, j’ai pu énormément profiter du cours et je repars pleine de confiance en moi, car je me suis rendu compte que dans mon rôle d’enseignante, même si je ne faisais naturellement pas tout parfaitement, il y avait beaucoup de choses que je faisais juste.»

Lorsqu’on lui demande comment elle perçoit les cours de formation auxquels l’un et l’autre sexe participent, elle se met à sourire: «Dans ma vie privée également, je suis habituée à exercer un sport au côté d’hommes; c’est sans doute un avantage. Mais ce n’est pas du tout un problème. Au contraire, les hommes nous demandent même souvent de l’aide à nous les femmes, et précisément en technique de ski de fond, car dans cette discipline, nous avons un meilleur sens du rythme et n’avons pas systématiquement recours à la force. Ce commentaire, je l’entends très souvent dans la bouche des autres participantes, et nous trouvons cela bien sûr super. Nous bénéficions les un.e.s des apports des autres.» •

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