Ecomeca magazine- Septembre 2012

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septembre 2012

N o 52

Spatial Aéronautique

À la conquête du ciel SUPPLÉMENT DU MAGAZINE

Curiosity, sur mars. En être est le rêve de tout mécanicien…

DOSSIER

MICRONORA

ENVIRONNEMENT

Le CTDec a cinquante ans

L’énorme potentiel des microtechnologies

Le trichlo, ou comment s’en débarrasser


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L’ERP des métiers de l’industrie et de la sous-traitance mécanique et décolletage

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N o 52

Spatial Aéronautique

À la conquête du ciel SUPPLÉMENT DU MAGAZINE

Curiosity, sur mars. En être est le rêve de tout mécanicien…

DOSSIER

MICRONORA

ENVIRONNEMENT

Le CTDec a cinquante ans

L’énorme potentiel des microtechnologies

Le trichlo, ou comment s’en débarrasser

Supplément trimestriel de l’hebdomadaire économique «Eco des Pays de Savoie» n°38/1213 Ne peut être vendu séparément C.P. 0715 I 79304 - ISSN 2104-4899 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Alain Veyret ASSISTANTE DE DIRECTION Rachel Desbenoit Tél. 04 50 33 35 37 RÉDACTION Tél. 04 50 33 35 31 - Fax 04 50 52 11 06 p.claret@ecosavoie.fr RÉDACTEUR EN CHEF Philippe Claret ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Dorothée Thénot, Patricia Rey RÉDACTEUR GRAPHISTE Laurent Lamet l.lamet@ecosavoie.fr INFOGRAPHISTES Olivier Baulet, Sophie Caquineau, Gaëtan Perrotin, Myriam Rippert RESPONSABLE PUBLICITÉ Blandine Mathieu Tél. 04 50 33 35 35 Port. 06 60 60 24 94 b.mathieu@ecosavoie.fr ABONNEMENTS ET DIFFUSION abonnement@eco-des-savoie.com BP 9017 - 74990 Annecy cedex 9 www.ecosavoie.fr DISTRIBUTION : Partenaires, marchands de journaux TIRAGE : 3 500 exemplaires GROUPE DE PRESSE ET D'ÉDITION

SIÈGE SOCIAL SOPREDA 2 - 7, route de Nanfray 74960 Cran-Gevrier Tél. 04 50 33 35 35 Fax 04 50 52 11 06 Société de presse et d’édition savoyarde, SA à directoire et conseil de surveillance au capital de 665 415 € PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Jean-Michel Delaplagne PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE Alain Veyret COMPTABILITÉ Karine Lambert Marie-Françoise Henri Caisse d’Epargne Rhône-Alpes. RIB : 13825/00200/08770436670/60 Crédit Agricole des Savoie RIB : 18106/00019/96711417270/40 IMPRESSION : Savoy Offset (74)

ÉDITION, RÉDACTION, PUBLICITÉ B.P. 9017 - 74990 ANNECY cedex 9 Tél. : 04 50 33 35 35 - fax : 04 50 52 11 06 info@ecosavoie.fr Photo couverture : © NASA-JPL-Caltech

Investir ou délocaliser ? Yves Bontaz aime bien faire visiter son “atelier Hollande” : un espace désespérement vide dans une de ses usines à Marnaz. Les machines qui auraient dû s’y trouver ont été envoyées à El Jadida, au Maroc, où il va construire sa nouvelle usine. Une décision prise, clame-til sur tous les toits, pour protester contre la politique menée par le nouveau président de la république… difficile de ne pas être courant de cette affaire, tant elle a “créé le buzz” en ce début d’automne. Normal : enfin un chef d’entreprise qui illustre concrètement ce concept un peu “abstrait” de désindustrialisation. Et puis, pour des journalistes, Yves Bontaz, avec sa gouaille, son franc-parler, est un “bon client”. Pourtant, à Marnaz même, d’autres entrepreneurs font des choix différents, loin des micros. Quelques centaines de mètres suffisent pour se rendre au groupe Fabrications automatiques Gerbelot. Alain Parmentier, son dirigeant, avait besoin de sécuriser son approvisionnement matières premières spéciales pour développer son entreprise. Il s’apprête donc à investir 4 millions d’euros dans la construction d’une fonderie. Un investissement qui va permettre la création de 15 à 20 emplois à terme. Un peu plus loin, BouveratPernat termine le doublement de la surface de son usine. 6000 m2 de terrains sont achetés par Swisstools, une entreprise appartenant à un certain... Yves Bontaz, qui vient d’agrandir par deux fois ses sites. Et puis, partout dans la vallée, le projet Expansion 2020 fait souffler un vent nouveau sur les entreprises. Des entrepreneurs mettent des moyens en commun pour créer un groupement d’achat. Coup sur coup, deux groupements d’employeurs permettent de mutualiser des responsables des ressources humaines, des responsables qualité-sécuritéhygiène-environnement ; ou bien l’insertion de nouveaux talents. Crédit Agricole et Banque Populaire participent à des fonds d’investissement locaux pour faciliter l’émergence d’entreprises de taille intermédiaire. Une task force est en train de se mettre en place pour se développer à l’international. La profession travaille à la création d’un technocentre pour valoriser les savoir-faire locaux. Pourquoi pas à Marnaz ? Philippe Claret rédacteur en chef ECOMECA

«Pourtant, à Marnaz même, d’autres entrepreneurs font des choix différents, loin des micros».

ECOMECA N°53 (NOVEMBRE 2012) DOSSIER : Ce qu’a changé le “lean” NOUVEAUX PRODUITS : Spécial environnement MARCHÉ : l’électro-technique SPÉCIAL : la machine intelligente SALON : Swisstech

breves

entreprises

marche

dossier

actualite

procedure

nouveaux produits

techniques

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reperes

ÉDITORIAL

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BRÈVES

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ACTUS La mécanique, secteur gagnant PSA, l’effet domino dans la filière auto Trophées Simodec : Fuchs se distingue dans les services

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NOUVEAUX PRODUITS Bien manager, c’est gagner

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PORTRAIT Bontaz Centre étend son monopole à l’international

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SPÉCIAL Un monde minuscule au potentiel énorme

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ENVIRONNEMENT Le trichloréthylène en question après le décès d’un décolleteur p22 Arve pure pas encore tout à fait p23 MARCHÉ S’organiser pour conquérir le ciel... et les étoiles

p24

DOSSIER CTDEC : 50 ANS ET UN AVENIR À ÉCRIRE p29 Cinquante ans d’une histoire turbulente p30 Thierry Guillemin : «La référence au décolletage va disparaître» p34 SALONS Micronora géant du tout petit p38 Agenda p38

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en bref LABEL

MONT-BLANC EXCELLENCE INDUSTRIES, LA HAUTE-SAVOIE A SON FANION

NANOS La direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services publie une étude sur la réalité des nanomatériaux en France. 260 entreprises en France déclarent avoir une activité dans ce domaine. Essentiellement des PME (62 %). Les principaux marchés sont assez diversifiés : transport, bâtiment, santé, luxe, défense. http://www.industrie.gouv.fr/guides/

© Yannick PERRIN

ABB Serge Nadreau a été nommé directeur de l’activité robotique d’ABB France. Il conserve sa position de directeur de la division Discrete automation et motion. Ingénieur généraliste, Serge Nadreau est diplômé de l’école nationale supérieure des arts et métiers en 1983.

Se différencier pour être plus visible, plus ensemble, plus fort. Voilà l’objectif poursuivi par le pôle de compétitivité Arve Industries Haute-Savoie Mont-Blanc et le conseil général de la Haute-Savoie avec la création du label industriel Mont-Blanc excellence industries. Dix entreprises sont d’ores et déjà labellisées, le pôle vise un rythme de 30 par an. Mais pas en bradant le label. Pour l’obtenir, il faudra continuer à répondre à un cahier des charges exigeant : un questionnaire de plus de 200 questions inspirées de l’EFQM (fondation euro-

péenne pour la gestion de la qualité) ; un rapport diagnostic à 360° qui présente au dirigeant son score comparé à la moyenne de ses confrères labellisés ; une feuille de route élaborée en concertation avec le dirigeant, et qui trace les pistes de progrès ; un club d’excellence tous les deux mois pour se former et s’améliorer ensemble.

SCIONZIER

PROTO LABS

L’agence haut-savoyarde du géant de la métrologie a été créée en 2001. Elle emploie aujourd’hui cinq personnes : le responsable Laurent Michoux et son assistante, deux formateurs-démonstrateurs et un technicien SAV. Les locaux abritent une salle de démonstration et d’essais de 250 m2 et une salle de formation. Du micromètre aux machines de mesure tridimensionnelle CNC, en passant par la microscopie, la mesure de dureté, la mesure de formes et de rugosité, ou encore les règles de mesure opto-électroniques, les cales étalons, l’interférométrie laser, Mitutoyo aligne une gamme extrêmement large de solutions.

L’entreprise anglaise a basé son agence française à Savoie Technolac. Elle participe au salon Micronora pour vanter ses solutions : des prototypes bonne matière fonctionnels et des pièces de production en petites séries livrées en un temps ultra-court, jusqu’à un seul jour ouvré. Proto Labs propose deux services principaux : Firstcut, jusqu’à 10 pièces dans plus de 30 plastiques, deux nuances d’aluminium et le laiton. Et Protomold, jusqu’à 100 000 pièces en plastiques moulés par injection. Devis obtenus en chargeant le modèle CAO 3D de la pièce sur le site internet de Protomold ou Firstcut.

L’AGENCE MITUTOYO FÊTE SES DIX ANS

Dix entreprises font déjà partie de la cordée “Mont-Blanc excellence industries”.

LES PROTOTYPES EN TEMPS RECORD

ITALIE Luigi Galdabini est le nouveau président d’Ucimu – Sistemi per produrre, l’association italienne des constructeurs de machines-outils. Né en 1958, il a créé en 1990 son entreprise à Cardano Al Campo (Varèse), leader dans la production de machines-outils usinant par déformation et machines pour tests mécaniques. Les vice-présidents sont Massimo Carboniero, Giuilo Maria Giana, Riccardo Rosa. Le comité de présidence intègre aussi ses prédécesseurs Giancarlo Losma et Pier Luigi Streparava. ENTREPRENDRE Le réseau Entreprendre Haute-Savoie a fêté avant l’été son 100e lauréat. Depuis sa création, elle estime avoir aidé à la création de 730 emplois, dans 41 projets de reprise et 59 de création. Entreprendre Haute-Savoie affiche un taux de pérennité de 81 % à cinq ans. ANTHOGYR L’entreprise de Sallanches, spécialisée dans la sous-traitance pour le médical, a annoncé avant l’été l’acquisition de Simeda, une entreprise luxembourgeoise de 25 personnes, spécialisée depuis sept ans dans la conception de prothèses dentaires et implantaires numériques élaborés, à partir de la technologie Cad Cam. Anthogyr réalise un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros (dont 60 % à l’export) avec 250 salariés. MARCHETTA Henri Marchetta a pris la suite de Jean-Claude Cornier à la présidence du Medef de Haute-Savoie. Le dirigeant de Mecalac présidait également le conseil syndical de la métallurgie. En HauteSavoie, le Medef regroupe 2 000 entreprises , soit deux tiers des salariés du département.

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BARFIDE

en bref

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Accessoires pour machines-outils

DISTINCTION

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Tubes de récupération pièces longues

Tubes de guidage pour machines à cames

THÉSAME REÇOIT LE PRIX DE LA NORMALISATION La plateforme technologique Thésame vient de recevoir le prix national de la normalisation 2012. André Montaud a reçu le trophée lors de l’assemblée générale de l’Union de la normalisation de la mécanique (UNM) à Paris. Thésame s’emploie depuis plusieurs années à rapprocher les PME du monde de la nor- Avec André Montaud, Thésame a su faire de la malisation. Avec le syndicat normalisation un outil de progrès pour les PME. de la mécatronique Artema, l’organisme haut-savoyard s’est employé à définir les premières normes mondiales dans cette technologie. Il a signé la première convention avec le ministère pour intégrer les travaux de normalisation dans les pôles de compétitivité. On sait qu’il mène au sein d’Arve Industries le projet sur le tolérancement inertiel. Il accompagne le laboratoire Symme de l’Université de Savoie dans ses travaux. En recevant le prix, André Montaud a expliqué que la normalisation bien comprise peut-être un outil de rééquilibrage des forces entre PME et grands groupes, mais est aussi un excellent outil de diffusion de nouvelles méthodes. EMM

LES TROPHÉES 2012

Vente de tubes ébauches redressés.

C’est déjà un peu loin : en juin dernier, les Mechatronics Awards ont récompensé six structures. Le grand prix va à NTN-SNR Annecy pour un projet de moteur-roue intelligent. Le prix grand groupe revient à Sew-Usocom (Bas-Rhin) pour une unité d’entraînement mécatronique Movigear ; le prix ETI à Poclain Hydraulics (Oise) pour un moteur hybride thermique-hydraulique appliqué aux véhicules utilitaires ; Le prix PME à Tecnalia et au laboratoire Lirmm de Montpellier pour le projet de plateforme robotique Remora ; le prix start-up à Cimtech (Ille-et-Villaine) pour le projet Vilo ; le prix enseignement et recherche à Eco Solar Breiz (Bretagne) pour son projet de véhicule solaire capable de concourir au world solar challenge.

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MALHE CHOISIT L’ASIE L’équipementier automobile se tourne vers l’Asie. Fin août, le groupe allemand a annoncé sa décision d’agrandir à la fois son centre de recherche et développement de Chine, deux usines en Thaïlande et de construire une nouvelle usine au Japon. Pour expliquer ces choix, Malhe constate que «l’on prévoit que la production de véhicules va passer de 20 à 30 millions d’unités en Chine à l’horizon 2017». Le nouveau centre de R & D fait plus que doubler : de 7 000 à 16 000 m2, de 230 à 450 personnes. La nouvelle usine japonaise est annoncée à 7 500 m2 «dans un premier temps». Des chiffres qui confirment que le centre de gravité de l’industrie automobile mondiale a basculé en Orient.


Midest 2012-95x270-visiteurs_Mise en page 1 05/09/12 14:59 Page1

Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle

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LOGICIELS

L’éditeur annécien de logiciels a reçu cet été le trophée Pro NTN-SNR dans la catégorie secteur tertiaire. Pour l’équipementier, c’était une occasion de revenir sur vingt ans de travail en commun. A l’origine, la suite Quasar avait été implantée en vitrine technologique chez SNR. Quasar, partenaire privilégié de NTN-SNR (ici le L’éditeur a ensuite accomdirigeant Henri Romagny) reçoit le prix. pagné le fabricant de roulements dans sa démarche qualité totale, puis SPC. C’est ainsi que la suite s’est adaptée aux demandes de SNR : autocontrôle, cadences élevées, traçabilité. Quasar a également su accompagner son client dans la mise en place d’un module d’appairement (pour faire correspondre des bagues intérieures et extérieures en respectant des tolérances de 10 à 15 µ). Quasar devrait continuer à travailler avec SNR, et se verrait bien récupérer le projet de récupération des données de métrologie. Un joli défi : il faut récupérer 40 années de données et optimiser le système pour une gestion plus fine. MIDEST

LA HAUTE-SAVOIE EN ROUTE

Les partenaires de Haute-Savoie sous-traitance (l’agence économique départementale, le pôle de compétitivité Arve Industries Haute-Savoie Mont-Blanc, la chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Savoie et le syndicat national du décolletage) seront comme les années précédentes au Midest, du 6 au 9 novembre. En 2011, 37 entreprises de Haute-Savoie ont participé au plus grand salon mondial de la sous-traitance industrielle. Elles ont bénéficié d’un accompagnement logistique, d’actions de communication ciblées, d’actions de promotion auprès des donneurs d’ordre en amont du salon, de la mise à disposition d’une liste de prospects qualifiés, de la base de données clients-fournisseurs du site www.haute-savoie-sous-traitance.com... et de tarifs avantageux si elles sont adhérentes du pôle. Avec 1 750 exposants et 40 000 visiteurs en moyenne, le Midest est le plus grand salon mondial de la sous-traitance. FRONTIÈRE

JOB DAYS À SAINT-JULIEN Dans le cadre de la semaine “une semaine pour un emploi”, Pôle Emploi organise le 16 octobre un “job day” sur la frontière : au stade de la Paguette, à Saint-Julien-en-Genevois, sur le thème «pas de frontières pour les métiers technologiques de demain». Ce forum de recrutement s’adresse aux entreprises high-tech de Haute-Savoie et Ain, mais également de Lyon, Grenoble, voire de Suisse. En 2011, la manifestation avait aligné 115 stands dont 80 entreprises. Il avait accueilli 3 500 visiteurs. 300 offres d’emploi avaient été proposées et placées à 85 %. Le 16 octobre de 9 h 30 à 17 h.

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en bref

MICRONORA

ET LES MICRONS D’OR SONT… On connait déjà les lauréats des microns d’or 2012 du salon Micronora. La récompense va aux réalisations microtechniques les plus innovantes présentées pour la première fois sur le salon. Elles sont décernées par un jury d’industriels et de chercheurs. Pour les composants microtechniques, le micron d’or est remis au suisse Mimotec pour son micromarquage de type hologramme pour identifier et authentifier des produits haut de gamme. Le micron d’or «sous-ensemble associant des composants microtechniques» Quatre des six microns d’or : Percibio va au pôle européen de plasturrobotics, PEP/Radiall, XPress gie et radiall (Oyonnax) pour leur Precision, Femto-ST connecteur coaxial plastique “tout en un” qui permet de réduire le nombre des composants… et du métal. Pour les «appareils intégrant des composants microtechniques», le micron d’or est décerné à Percipio Robotics (Besançon) pour son système robotique miniaturisé d’assemblage à reconnaissance conçu pour assister les opérateurs horlogers lors d’opérations de déplacement, préhension et manipulation de très haute précision (jusqu’au micron). En «outillages et instruments de production», Xpress Precision engineering (Pays-Bas) reçoit le prix pour une machine de mesure tridimensionnelle pour objets microtechniques, basée sur un concept original permettant d’obtenir des précisions de mesure d’une centaine de nanomètres. Pour les «machines-outils et machines de production microtechniques, automatismes et accesoires», le micron d’or va au japonais Yasda (distribué par le haut-savoyard Celada) pour la nouvelle génération de machines d’usinage trois axes, avec des précisions de l’ordre de quelques centaines de nanomètres dans les trois axes. Enfin, en catégorie «prototypes microsystèmes réservés aux organismes de recherche», le micron d’or est attribué au laboratoire FemtoST (Besançon) pour une horloge atomique basée sur les technologies Mems. MACHINES-OUTILS

BAISSE DE 20 % EN ITALIE Tous les indicateurs vont dans le même sens. Le suisse Tornos, qui se plaint d’un recul brutal des commandes en 2012 (notre article page 9), n’est pas seul dans ce cas. L’association italienne des fabricants de machines-outils livre le même constat. «Au deuxième trimestre, l’indice des commandes a baissé de 20,6 % par rapport à la même période de l’année précédente», indique un communiqué de Ucimu – Sistemi per produrre. L’indice des commandes intérieures (du marché italien, donc) recule de 11,5 %, tandis que l’export fléchit de 23 %. Le nouveau président de la fédération italienne, Luigi Galdabini, relativise cette dernière baisse, qui intervient après un excellent second trimestre 2011. En revanche, il se montre très inquiet sur les chiffres de la demande intérieure, «dont la réduction est désormais devenue structurelle».

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STRATÉGIE

TORNOS REVOIT SON MODÈLE LE FABRICANT SUISSE DE TOURS SUPPRIME 225 EMPLOIS ET SE TOURNE VERS L’ASIE.

16-19 AVRIL

EUREXPO LYON

34 %. C’est le recul enregistré par Tornos mise sur son produit phare l’entreprise de Moutier pour ses Cyklos pour remonter la pente. commandes du premier semestrre 2012, par rapport à la même période de l’exercice précédent. A peine sorti de la nasse des années 2008-2009, le fabricant ne s’attendait pas à un tel ralentissement. Pas si tôt, pas si fort. Mais à y regarder de plus près, c’est logique. Les dirigeants énumèrent les causes : déplacement des marchés dans l’industrie de la machine-outil vers les pays émergents, cycles conjoncturels toujours plus courts et de plus grande amplitude, persistance de la force du franc suisse et crise de la dette dans les marchés clés de Tornos en Europe du Sud. Conséquence de cette chute des commandes : le chiffre d’affaires plonge lui aussi, à 97 millions de francs suisse. Le résultat d’exploitation est négatif de 2,5 millions (contre 11 millions de bénéfice en 2011). Au total, le groupe enregistre une perte nette de 3,4 millions. D’ores et déjà, Tornos annonce un chiffre d’affaires 2012 sous les 200 millions et un déficit. Comme d’habitude, le fabricant ne perd pas de temps et adapte la voilure. Ou plutôt, avec sa “stratégie 2017”, définit un nouveau cap : plus d’internationalisation pour plus de ventes, et plus de flexibilité pour mieux absorber les chocs. Tornos annonce ainsi une «présence renforcée dans les pays du BRIC grâce à des produits spécifiques». Cela concerne aussi bien l’outil industriel que les structures de vente et de services. Tornos continue à servir les secteurs de l’automobile, les technologies médicales et dentaires, l’électronique et la micromécanique. Mais va mettre l’accent sur la production de produits moyen de gamme en Asie, et sur le développement des produits Cyklos de traitement de surface. Au plan de l’organisation, cap sur la flexibilité : organisation centrale allégée et recours plus important à la sous-traitance. Le siège de Tornos restera à Moutier, où les produits haut de gamme et les composants clés continueront à être produits. La direction elle-même est allégée, avec notamment la création d’un département “market & sales support” regroupant responsables produits et fonctionnels. L’objectif clairement affiché est d’abaisser le seuil de rentabilité, donc de réduire ses coûts opérationnels de 30 à 35 millions de francs suisses. Cela veut dire supprimer jusqu’à 225 postes de travail sur les sites de Moutier et la Chaux-de-Fonds.

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actualite MÉCANIQUE LA FÉDÉRATION DES INDUSTRIES DE LA MÉCANIQUE LANCE UNE GRANDE CAMPAGNE POUR REVALORISER LES MÉTIERS.

La mécanique, secteur gagnant Quel secteur a augmenté son chiffre d’affaires de 8,3 % entre 2010 et 2011, tandis que la part à l’export bondissait de 8,5 % ? La mécanique française. Le président de la fédération des industries de la mécanique (FIM) Jérôme Frantz était à Cluses récemment pour présenter la nouvelle campagne de communication de la profession, et rappeler son importance dans la société française. «Nous regroupons 11 000 entreprises de plus de dix salariés, soit 620 000 salariés. C’est un chiffre d’affaires de 109 milliards d’euros en 2011. C’est 20 % des effectifs industriels de la France, ce qui fait du secteur son premier employeur industriel». C’est, enfin, 40 000 embauches attendues chaque année dans les cinq ans qui viennent. Soit 200 000 personnes avant 2017. Or «nous formons au maximum 25 000 personnes par an, constate Jérôme Frantz. Le calcul est simple : il va nous en manquer 15 000. D’où l’absolue nécessité pour nous d’améliorer l’image de nos métiers. Selon une étude Opinion way réalisée pour le compte de la FIM et du centre technique de la mécanique, 59 % des chefs d’entreprises souhaitent embaucher dans les trois prochaines années. Mais près de neuf sur dix regrettent de ne pas trouver de personnes suffisamment qualifiées. Paradoxalement, la mécanique jouit plutôt d’une bonne image. Le sec-

teur est perçu positivement par 87 % des français, en particulier pour sa culture de l’innovation, ses débouchés en terme d’emploi, la qualité de ses produits. «Les français ne s’y trompent plus, constate Jérôme Frantz. Ils voient bien que nos professions proposent du travail et qu’il est souvent bien payé». Qui faut-il alors toucher pour attirer les jeunes ? La première cible, ce sont… les dirigeants et les cadres des entreprises mécaniciennes eux-mêmes. «S’ils ne sont pas convaincus, ils ne convaincront personne», raisonne Jérôme Frantz. La seconde, ce sont les spécialistes de l’orientation scolaire. «Nous traînons encore une image de métiers sales, dangereux, sous-payés. Mais ces vieux clichés ne résistent pas à la réalité».

Jérôme Frantz et Lionel Baud : à fond pour la mécanique.

La FIM est consciente qu’elle ne changera pas le regard sur la mécanique en six mois. C’est pourquoi sa nouvelle campagne «la mécanique en France, bien plus qu’une industrie» est lancée pour trois ans. Un manifeste va être distribué aux acteurs politiques et économiques. Un site internet dédié (www.bienplusqu1industrie.com) présente la diversité des métiers. Enfin le 13 février, la FIM organise à Paris les assises So Mécanique, un temps fort de rencontres, de partages et d’échanges entre tous les acteurs. Philippe Claret

EN SAVOIR PLUS

EXPANSION 2020 EST BIEN STRATÉGIQUE C’est une bonne nouvelle : le projet hautsavoyard Expansion 2020 fait bien partie des investissements d’avenir retenus par l’Etat. L’appel à projets avait été lancé à la suite des Etats généraux de l’industrie en 2009. Onze filières industrielles stratégiques avaient été sélectionnées : services et technologies de l’information et de la communication, éco industries, aéronautique, automobile,

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ferroviaire, naval, chimie et matérieux, technologies de santé, luxe et création, biens de consommation et de l’aménagement, agroalimentaire. Autant de secteurs pour lesquels travaille le décolletage, pour l’essentiel. Le président du syndicat national du décolletage Lionel Baud est ravi de cette «reconnaissance du caractère stratégique

du décolletage pour l’industrie française». C’est aussi une reconnaissance de la qualité et de l’originalité du projet Expansion 2020. Qui avance, merci. Deux groupements d’employeurs viennent d’être créés, l’un pour mutualiser des postes de fonction support (7 embauches dès septembre), l’autre pour former des techniciens qualifiés, en insertionqualification (16 créations d’emploi).


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actualite CRISE APRÈS L’ANNONCE DU PLAN DE RESTRUCTURATION DE PSA, IL Y A DES RISQUES DE CASSE CHEZ LES ÉQUIPEMENTIERS ET LEURS FOURNISSEURS.

La nouvelle est tombée en juillet : PSA annonce un vaste plan de restructuration et la suppression en 2014 de la production dans l’usine d’Aulnay qui emploie 3 000 personnes. Le site de Rennes aussi est particulièrement concerné. Au total, 8 000 emplois sont menacés par ce plan d’économie. Ils viennent s’ajouter aux 1 900 annoncés en novembre 2011. Mais, pour un emploi chez un constructeur, il faut en compter deux ou trois chez les sous-traitants. On estime que 600 000 personnes au moins travaillent dans la production de véhicules en France (voitures, camions, véhicules utilitaires ou caravanes). Après plusieurs plans de suppression de postes ces dernières années chez Renault et PSA, les effectifs de la sous-traitance sont passés de 320 000 en 2005 à 260 000 personnes fin 2010, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). La taille des entreprises concernées entre en jeu lorsque la conjoncture se dégrade : les équipementiers de rang 1 ont davantage la possibilité de se tourner vers l’international, tandis que ceux de rangs 2 et 3 sont mobilisés pour leur survie. Le premier constructeur français affiche une perte de 819 millions d’euros pour le premier semestre 2012. Renault affiche un recul de ses ventes de 3,3 % à la première période. Une baisse essentiellement enregistrée en

© PSA PEUGEOT CITROËN Direction de la Communication Dominique PIZZALLA

PSA, l’effet domino dans la filière auto

Europe, tandis que les autres marchés se portent bien. Pour certains analystes, le marché européen est en surcapacité et aucun constructeur ne sera épargné, que ce soit Fiat, Ford, Renault ou Opel. Dès mars, c’est le dirigeant de Fiat, Sergio Marchionne, qui préconisait de fermer une dizaine d’usines sur le continent. La banque américaine Morgan Stanley vient de conseiller à General Motors de se défaire d’Opel, les analystes estimant que ces douze dernières années, GM aurait perdu 16 milliards de dollars (12,6 milliards d’euros) avec la marque. La crise touche aussi les équipementiers. Le constructeur suisse de machines-outils Tornos va supprimer 225 emplois (page 9). Quant à l’alle-

La voiture est toujours un produit d’avenir. Mais où la construire ?

mand Mahle, il se développe, mais en Asie où le marché est en pleine expansion (notre brève page 4). En France, les signaux négatifs se poursuivent. Le 7 septembre, PSA est sorti du CAC 40, l’indice vedette de la Bourse de Paris. Tout un symbole ! Le groupe a perdu près de 43 % de sa valeur lors du premier semestre, ce qui a fait fondre sa capitalisation boursière à un peu plus de 2 milliards d’euros. La filière auto ne compte plus dans le CAC que Renault et le groupe de pneumatiques Michelin. Dorothée Thénot

EN SAVOIR PLUS

LES SOUTIENS NATIONAUX ET EN RÉGION Le 26 juillet, le ministre du redressement productif a présenté en conseil des ministres son plan de soutien à l’ensemble de la filière automobile : promotion des véhicules verts grâce à un système de bonus-malus. Le bonus maximum pour l’achat d’un véhicule électrique sera porté de 5 000 euros à 7 000 euros. Par

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ailleurs, le fonds de modernisation des équipementiers automobiles est renforcé. 600 millions d’euros seront mobilisés par l’État et Oséo pour les investissements et les besoins de liquidité éventuels. Rhône-Alpes a exporté en 2011 près de 2 milliards d’euros d’équipements automobiles. 200 établissements ont pour

clients directs au moins un constructeur automobile, français ou étranger et de nombreuses TPI-PMI sont des sous-traitants de rang 2 ou 3. En cas de sous-activité, les entreprises peuvent se tourner vers des cellules de prévention des difficultés dans les CCIT.


TROPHÉES LORS DU DERNIER SIMODEC, LES PRODUITS LES PLUS INNOVANTS ONT ÉTÉ DISTINGUÉS.

Fuchs se distingue dans les services Nous poursuivons la présentation des trophées Simodec remis lors du dernier salon. La compétition, rappelons-le, avait pour ambition de distinguer les produits les plus réellement innovants. A ce jeu, une marque sort du lot : Fuchs, qui est reparti avec deux trophées : celui des “matériel et produits de coupe”, avec sa nouvelle gamme Anticorit ; et celui de “l’équipement” avec sa Livecase. Les nouveaux Anticorit – fluides hydrofuges de protection contre la corrosion – se distinguent des autres produits “dewatering” par une formulation innovante, sans baryum, qui permet de combiner une excellente protection anticorrosion à de bonnes

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Posez, cliquez, c’est mesuré ! Le système de mesure dimensionnelle par imagerie fait la part belle à l’automatisme. Il suffit de poser la pièce à contrôler, d’appuyer sur le bouton et jusqu’à 99 côtes sont mesurés en quelques secondes avec une précision de 0,5 micron, grâce à la méthode iPASS (intelligent pattern analysis search system) de recherche de forme (par rapport à des cibles déjà enregistrées. Les données peuvent être sauvegardées numériquement. FABRICANT : KEYENCE CARACTÉRISTIQUES : - pour des pièces dont la plus grande cote est inférieure à 100 mm. - objectif télécentrique double de Ø 100 mm - Jusqu’à 99 pièces mesurées en même temps.

propriétés de séparation de l’eau. Ils permettent dans une même opération l’élimination des résidus aqueux présents sur les pièces et la dépose d’un film protecteur ultrafin qui ne nécessite aucun dégraissage avant usage ou mise en service. Le tout en réduisant l’impact sur la santé puisque le baryum est évité. L’intérêt de la gamme est aussi qu’elle permet un choix sur mesure de la durée de protection, de la vitesse de séchage, de l’épaisseur, de la nature du film protecteur. Le Livecase est un séparateur portatif, qui permet d’éliminer les huiles de graissage qui polluent les fluides de coupe hydrosolubles. Peu encombrant, facile à installer, il est bien adapté

LOGICIELS QUASAR COPILOT

Le trophée des “services à l’industrie et logiciels” va à l’annécien Quasar pour sa plate-forme Copilot Quasar, associant le superviseur Copilot Pro, développé au CTDec, et le module SPC de la suite logicielle Quasar. Soit une solution complète pour un réglage facilité des outils. Lors d’un contrôle, l’opérateur rentre ses mesures, qui lui donne automatiquement les valeurs de correction à apporter pour optimiser le réglage. FABRICANT : QUASAR CARACTÉRISTIQUES : - disponible en technologie tactile - un logiciel unique de la mesure au réglage - procédures de pilotage d’une fabrication formalisées

Fuchs, une entreprise deux fois distinguée au dernier Simodec.

pour l’équipement de machines-outils avec bacs individuels. Le livecase est livré avec un support magnétique permettant un positionnement sur le bâti d’une machine-outil. Il est discret (478 x 363 x 119) pour une adaptation sur tous les bacs à lubrifiants. Il aligne un débit de traitement de 650 litres à l’heure. Philippe Claret

COUP DE CŒUR WIBEMO - MOWIDEC TT

L’alignement de la pointe des forets par rapport à la broche ou la contre broche est depuis toujours une opération longue et délicate. Spidi Rollier, à Cluses, est l’agent exlusif d’un produit mis au point par le suisse Wibemo. La méthode permet un réglage au micron en moins de cinq minutes. L’astuce a été remarquée par les journalistes du jury des trophées, qui ont inventé le “coup de cœur de la presse” pour l’occasion. FABRICANT : WIBEMO CARACTÉRISTIQUES : - un temps de préparation divisé par dix ou vingt. - Dans la valise : plusieurs bagues métalliques, une sonde inductive, une liaison USB, un boîtier électronique.

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nouveaux produits PROGICIELS MESTRIA 2.0 SERA LE PRODUIT-PHARE DU PROCHAIN SALON PROGICIELS, LE 18 OCTOBRE À ANNECY-LE-VIEUX.

Bien manager, c’est gagner 50 conférences, 80 exposants, 2 500 visiteurs, 400 outils et produits : jeudi 18 octobre, Thésame propose son 17e rendez-vous de la performance industrielle en Rhône-Alpes. Le thème : bien manager c’est gagner. Pour le collectif Mestria, ce sera l’occasion de présenter la version deux de son offre logicielle. La plateforme est conçue pour déployer facilement les processus MES de l’entreprise dans le respect de la norme Isa-95. La nouvelle version intègre plusieurs évolutions fonctionnelles dont un connecteur SAP Mestria. Un assistant permet d’importer dynamiquement les fonctions business SAP. Le protocole technique BAPI garantit

MESURER LES TEMPÉRATURES GRÂCE À L’INFRAROUGE

Le fabricant allemand Optric lance un système de contrôle de la température sans contact et dans des environnements extrêmes (champ de visée perturbé par des fumées, par exemple) : le CTratio 1 M utilise la visée infrarouge pour aller chercher la donnée au plus près de la pièce. Le pyromètre bichromatique à câble optique est efficace dans la plage de 700 à 1 800° C, pour les industriels du métal et du verre par exemple. La mesure est particulièrement rapide : 5 milliseconde. FABRICANT : OPTRIS CARACTÉRISTIQUES : - de 700 à 1 800°C - Efficace même un degré de souillure de 90 %. - Jusqu’à 22 m de câble - Six interfaces différentes.

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une utilisation large et simple de ce connecteur. La solution Mestria repose sur une plateforme à bases de services. Une approche qui favorise des interopérabilités fonctionnelles, technologiques (sur les standards du web 2.0 et du modèle d’architecture SOA) et par les processus. Mestria est issu d’un projet de R & D labellisé par le Cluster Edit au niveau régional, et notamment haut-savoyard. Il se transforme aujourd’hui en une marque déposée par un consertium d’éditeurs informatiques (Agilium, Quasar, Jam, Courbon, Cincom ECM, Carl Software, Alpha 3i), assistés des laboratoires Listic de l’université de

STRADIVALTO ENRICHIT SON ERP

L’éditeur strasbourgeois Divalto enrichit son ERP avec l’annonce d’un nouveau module GRM (Gestion des ressources matérielles, notamment métrologie et maintenance des moyens de production). Son produit Stradivalto, spécialisé pour la soustraitance mécanique et le décolletage, a été élaboré avec les industriels haut-savoyards. Logique : le produit est issu de l’activité Progiciels du CTDec et de l’entreprise IBS.

FABRICANT : DIVALTO CARACTÉRISTIQUES : - Un seul logiciel pour gérer métrologie et maintenance. - Fiches de vie identiques pour tous les objets, du pied à coulisse au centre d’usinage.

La première version de Mestria avait été présentée à Progiciels 2011.

Savoie et Disp de l’Insa de Lyon, le tout animé par le centre de compétence Thésame. Pour travailler ensemble, les partenaires ont élaboré un label garantissant à chacun le respect des engagements techniques, le suivi méthodique pour la réussite du projet, le respect des bonnes pratiques pour l’entreprise, l’accompagnement solidaire du client. Philippe Claret

CARL SOFTWARE KEEP IN TOUCH Sur Progiciels, Carl Software est présent sur Mestria, mais également sa nouvelle application mobile Carl Touch, un nouveau concept implémenté sur smartphone ou tablette numérique pour satisfaire les besoins terrain des techniciens et les exigences de pilotage de leurs managers. L’application permet un pilotage des logiciels de GMAO de la marque avec un seul doigt, sans formation et quasiment sans utiliser le clavier.

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portrait INDUSTRIE LE GROUPE DE MARNAZ OUVRIRA TROIS NOUVEAUX SITES AU MAROC, EN CHINE ET EN INDE ET VISE L’INDÉPENDANCE DE SES FILIALES.

Bontaz Centre étend son monopole à l’international Depuis la semaine dernière, l’information est sur toutes les lèvres et a fait l’effet d’une bombe (même le premier ministre a réagi à cette annonce, cf. émission du 04/09 sur RTL) : Bontaz Centre, dirigé par le très médiatique Yves Bontaz, ne construira pas son septième site de production à Marnaz dans la vallée de l’Arve mais bien au Maroc «pour, explique-t-il, se rapprocher de ses clients… et aussi damer le pion à la gauche (François Hollande, en ligne de mire) qui, depuis son arrivée au pouvoir, met tout en oeuvre pour que les chefs d’entreprise n’investissent pas et s’acharne contre eux». Avec en cause, la re-fiscalisation des heures supplémentaires et la suppression de la TVA sociale qui signe, selon lui, l’arrêt du développement en France. OBJECTIF : DEVENIR INCONTOURNABLE DANS LE MONDE Au Maroc, le site sera opérationnel à la fin de l’année. A terme, il réunira quelques 400 salariés sur 15 000m2 de bâtiments construits à une vingtaine de kilomètres d’El Jadida, «où nous possédons déjà, soit dit en passant, une petite unité de montage et d’assemblage, que nous avons créés lors de la Révolution arabe à la demande de nos clients américains», précise Yves Bontaz. Ce site - la copie conforme

de Marnaz - sera dédié à l’usinage, à la mécanique et à la conception de prototypes et servira le marché américain. «Et quand on sait que le chiffre d’affaires de la filiale US fait cinq fois celui de la France, c’est une question de bon sens… On ne peut donc pas parler de délocalisation, ne peut s’empêcher d’ajouter le dirigeant, puisque le site de Marnaz existe tou-

jours et qu’il continue de faire vivre 300 personnes. Mieux, le groupe crée 10 à 20 emplois par an en France». A Marnaz, pour commencer, où l’équipementier automobile vient d’ouvrir deux nouvelles unités de 2 000m2 chacune (au total, 20 salariés), Bontaz Logistic et Bontaz Prototypes… «Cela devenait indispensable. Avec 15 à 20 % de croissance par an, il faut s’organiser pour être efficace». Dans la même logique de réactivité et de performance, les filiales étrangères vont toutes devenir indépendantes… Ce qui explique aussi l’ouverture en 2013 d’un deuxième site en Chine à Vuan, au centre du pays (le premier est à Shanghai). Et en Inde où le groupe est en passe d’acheter une usine pour répondre aux attentes de ce marché, commandes à l’appui. A terme donc, chaque filiale concevra et fabriquera ses propres pièces en fonction du cahier des charges de ses clients. Majoritairement des sous-ensembles, type électrovannes et pompes à huile, que l’équipementier fabrique en grandes séries, à raison de 10 millions d’unités par mois (+ 1 million de pièces de direction assistée/mois) pour optimiser les performances des moteurs des voitures, mais aussi limiter l’émission de gaz à effet de serre. Patricia Rey

chiffre d’affaires de 111 M€… je n’ai de leçon à recevoir de personne, et encore moins de la gauche. Que ceux qui me jettent la pierre commencent par en faire autant», s’indigne Yves Bontaz, le fondateur et président du conseil de surveillance de Bontaz, aujourd’hui un des leaders

mondiaux sur le marché des fonctions hydrauliques des voitures par la conception et l’industrialisation, pour les plus grands noms de l’automobile (Porsche, Hyundai, Volkswagen… pour ne citer qu’eux) des sous-ensembles de refroidissement de moteurs.

A 73 ans, Yves Bontaz, toujours entre deux avions, entreprend encore et toujours. Après avoir créé un dispensaire pour orphelins et une école d’agriculture à Madagascar (avec ses propres deniers, assure-t-il), il ouvrira un centre de loisirs à Thyez, fin 2012.

EN SAVOIR PLUS

UN PARCOURS IDÉAL «J’ai commencé comme salarié chez Zedcé et Rosset Cotterlaz avant d’hypothéquer mes biens pour acheter mes deux premières machines et démarrer avec un ouvrier, rappelle Yves Bontaz. Aujourd’hui, Bontaz Centre, c’est 1 880 salariés, sept sites de production à l’international et un

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Pénétrer dans le monde des micro et nanotechnologies, c’est tutoyer l’infiniment petit. DU RÊVE À LA RÉALITÉ L’heure est à la miniaturisation “intelligente“ et à la généralisation des micropuces. Les progrès réalisés sont tels que les dernières techniques sont capables de voir et manipuler la matière à une échelle en-dessous de la centaine de nanomètre, et plus spectaculaire, de construire atome par atome de nouvelles molécules et d’exploiter leurs propriétés en vue de nouvelles applications. L’impact des micro et nanotechnologies

sur l’économie est considérable. Chaque jour, elles transforment notre quotidien. Le fait de pouvoir réduire les objets tout en optimisant leurs performances donne naissance à des objets toujours plus petits (la voie que suit la microélectronique depuis plus de 30 ans), plus légers, plus puissants et plus intelligents à des coûts encore plus abordables. Témoignage de cette évolution fulgurante, les centaines de produits intégrant des micro et nanotechnologies présents actuellement sur le marché mondial dans des domaines comme les technologies de l’information, la santé (nanomédicaments, outils de séquençage ADN…), l’énergie, etc. Et ce n’est

Grenoble (ici, le pôle Minalogic) et Besançon, capitales des micro et nanotechnologies.

que l’aube d’une nouvelle ère, prédisent les chercheurs. Reste à relever un défi de taille : étendre les méthodes de nanofabrication à la grande production de l’industrie. Car progressivement c’est notre vie toute entière qui sera impactée. Le potentiel de ce marché est immense. A l’horizon 2015, 15 % de l’activité manufacturière mondiale pourrait être concernée par des dispositifs ou des matériaux utilisant des avancées issues des nanotechnologies. Selon la National science foundation, le

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EASYTECH, UN PROGRAMME DÉDIÉ AUX PME Piloté par Minalogic et financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et les collectivités, Easytech est un programme de transfert industriel des laboratoires de recherche publics, dans le cas précis le CEA et Grenoble INP, qui s’adresse aux PME issues des industries traditionnelles. «Ce dispositif vise à leur permettre d’intégrer des composants innovants dans leurs produits afin qu’elles puissent étendre leur offre», explique Isabelle Millet, en charge de ce programme chez Minalogic. Mission : mettre les PME en relation avec

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les bons partenaires technologiques. En bref, le pôle Minalogic (micro et nanotechnologies, logiciel embarqué), c’est 203 membres dont 156 entreprises (83 % de PME), 12 centres de recherche et universités, 15 collectivités territoriales, 16 organismes de développement économique et 4 investisseurs privés. Depuis sa création, le pole de compétitivité a labellisé 220 projets financés à hauteur de 615 millions d’euros de subventions publiques (enveloppe globale R&D : 1,7 Mds d’euros).

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montant du marché mondial, estimé à 500 milliards de dollars en 2008, devrait doubler en 2015. Au-delà, son développement pourrait générer l’emploi de plus de 2 millions de personnes. DE LA MATIÈRE GRISE… ET DES MOYENS D’ailleurs, et preuve de l’intérêt que l’on porte à ces technologies, tous les pays industriels investissent massivement. La France, bonne élève, se place au 2e rang européen (juste derrière l’Allemagne) et au 6e rang mondial, et au 5e en terme de brevets déposés. Plus d’un milliard d’euros de fonds publics auraient été investis entre 2001 et 2005 pour développer le secteur des nanotechnologies et des nanosciences. Plus récent, le programme Nano12 représente des dépenses en R&D de 2,3 milliards d’euros sur cinq ans. C’est dire si le jeu en vaut la chandelle. Résultat, les recherches dans ces domaines s’accélèrent. Nouvelles recherches, nouvelles institutions, nou-

Le japonais Yasda sort un centre d’usinage d’une précision de quelques centaines de nanomètres (micron d’or 2012, cf page 8).

velles formations, nouveaux métiers (cf. Adixen) voient le jour, révélant de nouvelles opportunités d’interaction entre les activités. A l’instar, dans notre région, de Minatec à Grenoble, qui se définit comme un campus d’innovation en micro et nanotechnologies… un concept unique en Europe avec ses 2 400 chercheurs, 1 200 étudiants et ses 600 industriels et spécialistes du transfert technologique, qui chaque

ADIXEN DANS LE MICRO Chef de file dans son domaine, Adixen Annecy (ex-Alcatel) développe et fabrique des technologies de conditionnement et de contrôle des microprocesseurs intégrant entre autres les tablettes, les mobiles…

année déposent 300 brevets et signent plus de 1 600 publications. Sans parler des start-up qui en émergent dans des secteurs aussi divers et variés que la conception de circuits, la biotechnologie, la capture de mouvement… ou encore l’optronique. Comme Wavelens qui démocratise l’autofocus pour smartphone grâce à des lentilles à focale variable intégrées sur silicium (en remplacement des micromoteurs actuels). Ce nouveau dispositif, mis au point par trois ingénieurs du LETI, serait deux fois moins encombrant, consommerait 25 fois moins et coûterait, au final, beaucoup moins cher. La même technologie pourrait également servir à d’autres fonctions comme le zoom et la stabilisation d’images. Néanmoins, le développement des nanotechnologies soulève de nombreuses interrogations, éthiques et sanitaires : Sommes-nous à terme capables de pouvoir maîtriser toutes les propriétés des nanostructures que nous fabriquons ? Et existe-t-il un risque pour l’homme (surtout quand il s’agit de systèmes in vivo) ou pour l’environnement ?... Autant de questions vitales auxquelles il faudra un jour que les pouvoirs publics et les acteurs répondent. Patricia Rey

Les techniques développées permettent de détruire les molécules contaminantes que l’on trouve dans les produits intégrés, mais aussi de protéger le produit. Les champs d’application se multiplient, depuis les semi-conducteurs jusqu’à l’alimentation pour bébé en passant par la biotechnologie.

EN SAVOIR PLUS

CAP’TRONIC FAVORISE L’ÉLECTRONIQUE DANS LES ENTREPRISES En marge des micro et nanotechnologies, le CEA – LETI pilote un programme d’appui technique aux PME-PMI. Via Cap’tronic, les entreprises (peu importe leur secteur d’activité) peuvent bénéficier d’une expertise pour introduire des technologies électroniques ou du logiciel embarqué dans leurs produits. Un moyen efficace pour les entreprises de moderniser leurs produits et de gagner des

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parts de marché. Certaines sont basées en pays de Savoie, parmi lesquelles Hulltimo qui a travaillé à l’élaboration d’un robot sousmarin de nettoyage de bateau. Ou encore Solisart, laquelle a mis au point un système de régulation de chauffage et de chauffe-eau solaire. De son côté, le fabricant de remontées mécaniques GMM a conçu un dispositif de sécurité sur les pylônes des télésièges.


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Laser Cheval 40 ans de savoir-faire en micro-usinage laser Depuis 40 ans, Laser Cheval spécialiste français des micro usinage laser, issue du groupe IMI (Industries Micromécaniques Internationales) utilise ses multiples compétences pour fournir à ses clients des systèmes laser standard ou spécifiques qui mettent en oeuvre des procédés laser qu’elle a mis au point pour des besoins en marquage, microsoudage et micro-découpe. Les connaissances et le savoir faire constamment enrichis par son activité de sous-traitance, par une équipe de techniciens expérimentés et par ses prestations de service et de formation complètent ainsi son offre globale. LASRE CHEVAL MARQUE SON EMPREINTE L’activité phare de la société reste évidemment le marquage laser. En complément de son LEM2 – un réel succès tant au niveau de sa fiabilité, de son ergonomie, succès tant au niveau de sa fiabilité, de son ergonomie, de sa facilité d’utilisation et d’évolutions logicielles et matérielles permanentes, Laser Cheval se voit enrichir sa gamme par une machine de marquage laser automatique LEM IOLITE, dédiée aux pièces de petites dimensions conditionnées en plateaux. Son système de recalage par vision industrielle, couplé au marqueur laser monté sur un portique 3 axes, garantit une précision de positionnement de marquage inférieure à 50 microns. Cette machine automatique assure une bonne productivité pour le marquage de moyennes et grandes séries de pièces. Ses avantages principaux à citer sont évidemment le temps de cycle, la localisation automatique, le positionnement précis, le contrôle qualité réduite, un pilotage simple,flexible et sécurisé.

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Le LEW, machine compact de micro-soudage

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ZOOM : les 40 ans de la technologie laser. LE MICRO-SOUDAGE LASER Le nouveau laser ultra compact, le LEW qui soude par technologie galvanométrique fonctionne avec un laser fibré pulsé de 150W ou continu de 250W. Il permet de souder des pièces de très petites dimensions en point par point ou en cordon. Il fait preuve d’une rapidité d’exécution et d’une excellente qualité du cordon de soudure obtenue grâce au positionnement de la pièce par caméra intégrée. À découvrir en fonctionnement sur stand 309 HALL C. MARQUAGE ET DÉCOUPE FINE LEM2 EMERAUDE : UN BIJOU TECHNOLOGIQUE Présente dans de nombreux secteurs tels que l’automobile, l’aéronautique, le médical, l’horlogerie. Laser Cheval a complété son offre avec le LEM2 Emeraude, qui combine marquage et découpe fine, spécialement dédié aux métiers de la bijouterie joaillerie. Ce système qui intègre un laser fibré est équipé entre autre d’un dérouleur de bandes qui répond aux besoins de découpe de précision de métaux précieux. Ergonomie, modularité, ultra précision, sont les touts majeurs de ce laser. Ses options matérielles : dérouleur de bande, plateau rotatif, unité de rotation à double motorisation, mandrins spécifiques, logiciels de pilotage et de paramétrage optimisent ses performances de qualité et de précision pour la réalisation de tous les bijoux. Une solution de marquage laser inaltérable, automatisée, sécurisée et validée par les Douanes françaises, du poinçon de maître et du logotype.

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ENVIRONNEMENT

SANTÉ AU TRAVAIL PAS SI FACILE DE “PRODUIRE PROPREMENT DES PIÈCES PROPRES”. NI DE SE PASSER DU “TRICHLO”.

Le 27 août, un chef d’entreprise de 46 ans a été retrouvé mort dans une usine de décolletage de Scionzier. Les salariés l’ont trouvé dans la “machine à laver”, une salle de 3 m sur 1 m 50 qui sert à nettoyer les pièces. L’homme aurait inhalé les vapeurs d’un produit dérivé du trichloréthylène. Ce solvant chloré est utilisé dans tous les métiers du travail des métaux. Mais il est fortement toxique. La législation impose depuis 2002 de le substituer ou, en cas d’impossibilité technique prouvée, de l’utiliser dans des conditions bien définies. Les chefs d’entreprise doivent alors trouver une solution alternative qui corresponde avec le niveau d’exigence de leurs clients. «La réglementation évolue, les besoins du marché aussi, les chefs d’entreprise sont contraints, ou vont l’être, de trouver des solutions alternatives, précise Thierry Guillemin, directeur général du CTDec. Mais cela ne doit pas être au détriment de la qualité de la production qui doit rester compétitive.» CHANGER DE MACHINE En 2008, le CTDec a mis en place le programme d’accompagnement “Action 4P” (Produire Proprement des Pièces Propres), en partenariat avec le CETIM, la CRAM (Caisse régionale d’assurance maladie) et l’ANACT (Agence nationale pour l’améliora-

© RomainQuéré - Fotolia.com

Le trichloréthylène en question après le décès d’un décolleteur

tion des conditions de travail) pour le compte du pôle Arve Industries. Dix entreprises de Haute-Savoie en ont bénéficié jusqu’en décembre 2011. La région Rhône-Alpes vient d’accorder un financement pour étendre le périmètre du projet à 30 entreprises rhônalpines. Cela comprend un diagnostic sur les solutions utilisées au vu des exigences des clients, ainsi qu’un accompagnement pour le choix d’autres produits ou d’autres machines. «Nous examinons les solutions de nettoyage existants sur le marché, celles qui vont émerger, poursuit Thierry Guillemin. Parfois, il suffit de changer de machine à laver.» Ces investissements peuvent s’avérer lourds pour les TPE et petites

EN SAVOIR PLUS

UNE QUESTION DE SANTÉ La Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) de Rhône-Alpes est partenaire du programme “Nettoyage propre et sain” dans un but de prévention des accidents et des maladies professionnelles. «Nous accompagnons les professionnels pour trouver une solution de substitution, explique Jennifer Malterre, technicien conseil de la CARSAT de Rhône-Alpes.

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C’est un processus de longue haleine car cela demande de la part des entreprises un changement de culture et de stratégie. Remplacer les solvants chlorés est un enjeu de santé pour les entreprises et les salariés. Ils sont classés cancérogènes de catégorie 2, irritant pour les yeux et la peau, nocifs pour les organismes aquatiques. Mais c’est un produit compliqué à substituer.»

PME, d’où le soutien financier apporté aux entreprises. Pour certaines typologies de pièces néanmoins, il semblerait que les solvants chlorés soient encore les plus efficaces. Les organismes professionnels préconisent la mise en place de nouvelles pratiques, ou d’externaliser cette tâche. «Les entreprises spécialisées disposent du matériel adapté, explique Jean-Marc Reydet, chargé du développement environnemental du SNDec. Mais il est évident que cela a un impact sur les coûts et les délais. De nombreuses entreprises continuent d’intégrer les opérations de dégraissage.» Localement, de nombreuses entreprises (Alpagem, Petit-Jean pour ce citer qu’eux) proposent matériel moderne et conseils aux entreprises. L’autre point de réflexion du projet “Nettoyage propre et sain” portait sur les méthodes industrielles en elles-mêmes : faut-il effectuer autant de lavages et faut-il dégraisser les pièces après chaque opération ? L’état de la réflexion est disponible sur le site www.action4p.net, ainsi que des informations sur les préconisations et bonnes pratiques. Dorothée Thénot


ENVIRONNEMENT

MÉTAUX LOURDS LA QUALITÉ DE L’EAU S’AMÉLIORE MAIS LA POURSUITE DU PROGRAMME EST ENCORE INCERTAINE.

Arve Pure pas encore tout à fait

Lorsque l’opération collective a été lancée il y a cinq ans, l’Arve était menacée par des pollutions dues aux métaux lourds et aux hydrocarbures. “Arve Pure 2012” a été initié par quatre partenaires : le SIVOM de la Région de Cluses, le SNDec (Syndicat national du décolletage), le S.M.3.A (Syndicat mixte d’aménagement de l’Arve et de ses abords) et l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse. Pour rappel, le principe du programme est le suivant : les quatre collectivités signataires (Sivom de Cluses, Annemasse agglo, le Syndicat Intercommunal du Foron, la Communauté de Communes Faucigny-Glières) interviennent chez les entreprises volontaires, dressent un diagnostic et proposent un accompagnement. «Il s’agit de conseils dans le cas de petits aménagements, comme la couverture de bennes à copeaux, explique Benjamin Monconduit, chargé de mission environnement industriel du Sivom de Cluses. S’il y a des travaux plus importants à effectuer, les entreprises peuvent obtenir un soutien financier grâce à l’Agence de l’eau. Il a été bonifié en 2010 et peut atteindre 70 % du montant pour les petites entreprises de moins de 50 sala-

riés.» Cette collectivité est la première qui s’est lancée dans la démarche en 2007 : sur les 891 entreprises identifiées comme susceptibles de présenter des risques pour l’environnement, près de 450 ont été diagnostiquées. 53 avaient déposé une demande de subvention à la fin 2011, sans doute 70 à la fin 2012. LA MOITIÉ SONT CONFORMES Car le temps presse pour bénéficier de conditions avantageuses : Arve Pure 2012 s’inscrit dans le cadre du 9e plan pluriannuel de l’Agence de l’eau, qui s’achève à la fin de l’année. Son devenir dépendra du contenu du 10ème

plan, en cours d’élaboration, et surtout du montant des aides allouées. Tous les intervenants interrogés s’accordent à dire qu’elles ne seront plus aussi intéressantes. En général, plus d’une entreprise de décolletage visitée sur deux avaient un stockage des déchets conformes ou nécessitant un faible investissement, comme l’installation d’un bac de rétention. Les principaux travaux réalisés ou diagnostiqués concernent les bennes à copeaux et le stockage des liquides dangereux, qui doit être réalisé en extérieur, à couvert et sur sol étanche. Le bilan du programme à quelques semaines de sa fin sous sa forme actuelle est plutôt jugé positif par les partenaires interrogés. La qualité des eaux de l’Arve s’est améliorée, avec encore quelques traces de nickel et de mercure. Et surtout, soulignent-ils, les différentes parties ont pris l’habitude de travailler ensemble. «Il faut poursuivre dans cette dynamique, insiste Hervé Fauvain, directeur du SM3A, pour entretenir ce partenariat. D’autant qu’il y a toujours des risques de retour en arrière.» Nombre d’entreprises passent désormais par des filières agréées pour la collecte et le traitement de leurs déchets. Sur le territoire couvert par le Sivom de Cluses, des aides à hauteur de 3 millions d’euros ont été allouées pour plus de 60 entreprises. Dorothée Thénot EN SAVOIR PLUS

DIFFICILE DE RECRUTER En 2010, la Communauté de communes Faucigny-Glières a rejoint le programme Arve Pure 2012. Depuis mai dernier, il n’y a plus de chargé de mission pour l’animer. L’avenir du projet pèse sur ce recrutement. «C’est un poste subventionné car il y a une participation de l’Agence de l’eau pour le financer», explique Chistelle Repiquet, directrice

des services techniques. Sur ce territoire, 200 entreprises ont été ciblées, 35 ont été visitées. «Nous ne sommes pas aussi avancés que nous l’aurions souhaité. Quelques chefs d’entreprise ont refusé de nous recevoir, mais en général, il n’y a pas de points noirs majeurs sur notre territoire, seulement des mises en conformité et des pratiques à changer.»

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marche AÉRONAUTIQUE-SPATIAL LE MARCHÉ EST PORTEUR, MAIS LES ENTREPRISES DE HAUTE-SAVOIE DOIVENT S’ORGANISER ET S’ÉQUIPER POUR PESER.

Les résultats 2011 du secteur aéronautique confirment la reprise amorcée en 2010. Selon les résultats présentés en avril par le GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) qui réunit 299 entreprises, des grands maîtres d’œuvres aux PME, le chiffre d’affaires de l’industrie aéronautique, spatiale, d’électronique de défense et de sécurité française a augmenté de 3,3 %, soit 38,5 milliards d’euros (dont 23,5 milliards d’euros à l’export). Cette tendance favorable s’est traduite en 2011 par 13 000 embauches, ce qui porte les effectifs en France à 162 000 personnes (+ 3,2 %). Les commandes ont augmenté de 17 % pour un total de 53,9 milliards d’euros. 82 % d’entre elles concernent le secteur civil. De nouveaux programmes ont été lancés : l’A320neo, le moteur Leap, les avions régionaux ATR. Quant à l’activité spatiale, elle reste soutenue : 4 milliards d’euros en 2011. AMÉLIORER LA VISIBILITÉ DU TERRITOIRE Les équipementiers français sont en phase de croissance soutenue selon le GIFAS, avec un chiffre d’affaires qui

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atteint 11,4 milliards d’euros (+ 13,8 %) et des prises de commandes en hausse de 20,5 %. Elles totalisent 14,3 milliards d’euros (dont 6,3 milliards à l’export). «Le marché aéronautique est porteur. Mais il dépend de la situation économique mondiale, modère Laurence Dumazer, nouvelle présidente de l’association Air Mont-Blanc. Les commandes d’Airbus et de Boeing ne se traduisent pas immédiatement dans nos carnets de commandes et beaucoup de marchés ont été reportés.» L’activité en Haute-Savoie représente aujourd’hui un chiffre d’affaires global estimé à 170 millions d’euros, selon l’Agence économique de Haute-Savoie. «Il faut que l’on sache que les entreprises de l’aéronautique sont en HauteSavoie, pas seulement en Ile-de-France et dans le sud-ouest, précise Laurence Dumazer. Il y a ici un savoir-faire industriel, dans le décolletage et l’usinage qui nous distingue.» Un savoirfaire que l’on retrouve d’ailleurs dans les satellites... mais pas (encore), à notre connaissance, sur Mars. Même si Curiosity a embarqué un témoignage de Thésame... L’association Air Mont-Blanc est née

en 2011 à à l’initiative du pôle de compétitivité Arve Industries, afin d’améliorer la visibilité des sous-traitants haut-savoyards vis-à-vis des donneurs d’ordre. «Les avioneurs ont érigé des règles strictes quant à la population des entreprises de la chaîne approvisionnement et cela a entraîné un sérieux écrémage, explique Frédéric della Faille, chargé de mission pour Arve Industries qui a piloté la création de l’association. Seules les entreprises qui ont la taille suffisante ou une offre particulière peuvent rester fournisseurs.» Ses adhérents représentent un chiffre d’affaires de plus de 25 millions d’euros et un effectif supérieur à 250 personnes. Pour les entreprises de Haute-Savoie, répondre aux exigences nouvelles des donneurs d’ordre nécessite pour beaucoup de monter en compétences. «Pour notre population industrielle, cela sera peut-être difficile, reconnaît-il, car il faut être présent dans la conception et être capable d’intégrer plusieurs technologies.» PETITES ET MOYENNES SÉRIES Pour se positionner dans le secteur aéronautique, les entreprises doivent

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avoir la certification EN 9100 afin que tous les maillons de la chaîne de création des pièces répondent aux exigences de qualité et de réactivité. «Ici, des chefs d’entreprise ont compris que même s’ils font peu de chiffre dans l’aéronautique, il y a là des parts de marché à prendre, précise Pascal Roger, responsable conseil et formation du CTDec. Nous aidons les entreprises à mettre en place un système de management qui prenne en compte les exigences de la filière.» Le CTDec et Thésame ont monté une opération collective en avril destinée à cinq entreprises de la vallée de l’Arve. Pré-requis, être certifiée Iso 9001, gage de maturité industrielle. Cet accompagnement s’étend sur 15 mois. Un nouveau groupe d’entreprises

De l’Akoya (du savoyard Lisa Airplanes) au robot Curiosity, le marché est extrêmement segmenté.

devrait débuter en janvier 2013. Outre des compétences en organisation, le marché aéronautique nécessite des moyens de production différents que ceux utilisés pour l’automobile par exemple. «Il y a surtout une autre approche de l’usinage avec des machines à commandes numériques, ajoute-t-il. Et puis l’aéronautique fabrique de la petite et de la moyenne série.» La diversification pour une PME-TPE implique donc une organisation industrielle adaptée. Dorothée Thenot

NOUVEL ARRIVANT POUR AIR MONT-BLANC Supermétal est l’adhérent le plus récent de l’association Air montBlanc. Spécialisée dans l’usinage et la mécanique de haute précision pour les secteurs des hautes technologies, l’entreprise emploie 75 personnes. Le secteur aéronautique a représenté plus de 43 % de son chiffre d’affaires en 2011. L’entreprise gère en maîtrise d’ouvrage l’ensemble du process (usinage, rectification, traitement de surfaces, peinture, soudure, marquages), l’approvisionnement des kits ainsi que des sous-ensembles montés, et celui des magasins avancés de ses clients. «L’industrie aéronautique profite de la croissance des pays émergents, estime la direction, ainsi que de la volonté des compagnies aériennes de remplacer des appareils trop gourmands en kérosène par des avions éco-efficients.» Supermetal est certifié ISO 9001 et EN ISO 9100.

INTERVIEW LA PRÉSIDENTE D’AIR MONT BLANC EST LA COGÉRANTE D’ALPES USINAGE DECOPREM.

Laurence Dumazer : «Pour une PME, il est coûteux d’accéder à l’export à titre individuel.» Que recherchent les entreprises en adhérant à Air Mont-Blanc ? Nous sommes 10 PME, fournisseurs du secteur aéronautique qui se sont réunies pour atteindre une taille critique et proposer une offre plus globalisée. Notre objectif est de faire plus qu’un travail de sous-traitant mais aussi d’accompagner les clients dès la création du produit, de faire des propositions d’amélioration jusqu’à la livraison du produit fini, voire de l’ensemble. Quels sont les critères pour compter dans le secteur ? Les stratégies d’achat ont évolué et les clients en demandent davantage. Il faut

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des entreprises capables de lire des fichiers informatiques CATIA, d’agir en autonomie, de s’approvisionner en matière première, de gérer les soustraitants de procédés spéciaux afin de raccourcir les cycles de fabrication. Il était devenu nécessaire de se structurer pour répondre à cette demande. Cela explique aussi que les membres d’Air Mont-Blanc sont tous certifiés EN 9100. Après 18 mois d’existence, quel est le bilan d’Air Mont-Blanc ? Cela nous permet de nous rencontrer, entre entreprises du même domaine ayant les mêmes exigences pour échanger sur les mises en pratique. Nous connaissons

mieux le tissu industriel local en activité dans ce secteur. Nous avons déjà collectivement approché de nouveaux marchés, en particulier Eurocopter que nous avons rencontré en juin. Les marchés à l’export sont aussi une cible, or pour une PME, il est coûteux d’accéder à l’export à titre individuel. En y allant groupés, les frais sont partagés. Quelles seront vos priorités pour 2013 ? Nous visons le salon du Bourget où nous comptons être présents sur un stand commun au titre d’Air MontBlanc avec le soutien du pôle. Dorothée Thenot


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Anniversaire

CTDec : 50 ans et un avenir à écrire © CTDec

Il a été créé en 1962. Le Centre technique du décolletage a cinquante ans cette année. Mais il ne les fêtera pas : un an après le second plan social en dix ans, ce serait mal venu. Et surtout, l’équipe en place est mobilisée pour écrire l’avenir. Un avenir qui, à en croire le directeur général Thierry Guillemin, devrait voir le centre abandonner la référence au décolletage. Place au centre technique de l’usinage de précision ? Ces dernières années en tout cas, le CTDec a su se rendre indispensable pour accompagner le changement dans la vallée de l’Arve. Dossier réalisé par Philippe Claret

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Le CTDec a 50 ans

dossier

Cinquante ans d’une histoire turbulente 1956

À Cluses, l’industriel Roger Frank (co-fondateur de Frank et Pignard) réunit d’autres grands patrons de la vallée (Paul Béchet, André Gaillard…) pour lancer l’idée de la mise en commun de moyens, au niveau des décolleteurs, et mener ensemble des actions de formation, de recherche, etc. Le projet sera porté par le Syndicat national du décolletage (SNDec). Lequel passe plusieurs années à réfléchir à la future forme du centre. Le développer en interne ? Mais les travaux bénéficieraient aux adhérents… et aux non-adhérents. Rejoindre le Centre technique de la mécanique (Cetim) alors en création ? Mais le décolletage ne pèserait que 5 % de

l’ensemble. La forme s’impose donc d’elle-même : ce sera un centre technique indépendant. Des organismes créés en 1948, soumis au contrôle de l’État, dont la gestion est largement confiée aux professionnels, et financés par une taxe parafiscale, donc obligatoire. Où implanter ce centre technique ? En ces temps de centralisme, Paris a la faveur de certains, mais pas des Hautsavoyards, qui veulent l’outil près de chez eux. 16 MARS

1961

Lors de son assemblée générale, le SNDec adopte le principe de la création.

Le directeur général Roger Bonhomme, figure de proue du CTDec pendant trente ans.

28 JUILLET

1962

Parution de l’arrêté ministériel créant le CTDec. Paradoxalement, c’est maintenant que les ennuis commencent. Car les opposants au projet ne désarment pas, et ils sont nombreux : d’une part des industriels et artisans de HauteSavoie refusant le principe d’un nouvel impôt, d’autre part des décolleteurs d’autres régions contestant l’implantation en Haute-Savoie.

1966

La grogne bat son plein. De nombreux décolleteurs refusent de payer la taxe. Les percepteurs appliquent les majorations règlementaires… Roger Frank réunit

Des objets sortis d’une autre époque... merci au CTDec pour nous avoir ouvert ses archives !

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© CTDec

ANNIVERSAIRE DEPUIS SA NAISSANCE EN 1962 JUSQU’À AUJOURD’HUI, LA VIE DU CTDec N’A JAMAIS ÉTÉ UN LONG FLEUVE TRANQUILLE.


publi-information

ArcelorMittal Revigny, fournisseur d’aciers étirés de haute qualité pour l’Europe Le groupe ArcelorMittal, premier producteur d’acier dans le monde, a investi dans une nouvelle ligne de fabrication automatique sur son site de production français de Revigny sur Ornain. Pôle dédié à l’étirage à froid de précision et aux aciers de décolletage à haute résistance, ArcelorMittal Revigny s’organise sur trois sites pour une meilleure proximité avec ses clients : un site de production à Revigny sur Ornain (Meuse) et deux dépôts à Vougy (Haute-Savoie) et à Wolterdingen (Allemagne). Les trois sites bénéficient d’une équipe commerciale et logistique dédiée. Avec le démarrage de cette nouvelle ligne d’étirage de gros diamètres à partir de couronnes de fil, ArcelorMittal Revigny double sa capacité et peut désormais envisager les 100 000 tonnes qui lui tenaient depuis longtemps à cœur : «Notre usine a maintenant les moyens d’assurer un partenariat fiable avec ses clients, tant sur un plan commercial avec la réorganisation de son équipe ventes pour l’Europe, que sur le plan technique avec sa gamme de ronds, hexagones et produits spéciaux», explique Dominique Maure, responsable commercial pour la Haute-Savoie.

Une offre très diversifiée

ArcelorMittal Revigny propose une large gamme de produits sous forme de barres et de profilés : - Aciers de décolletage avec et sans plomb - Aciers de décolletage pour traitement thermique - Aciers au carbone avec et sans plomb - Aciers pour cémentation - Aciers courants - Aciers spéciaux Des produits d’étirage standards, rectifiés pour l’industrie tels que le décolletage, l’automobile, le bâtiment (volets roulants), le secteur agricole, l’électroménager et la mécanique générale.

Spécialiste des aciers à haute résistance et à usinabilité améliorée

Toujours à l’écoute de ses clients, ArcelorMittal Revigny travaille en étroite collaboration avec le Centre de Recherche ArcelorMittal dédié aux produits longs pour le développement de produits toujours plus performants comme le L’Usimax® D38 en usinabilité ou en résistance mécanique. L’Usimax®

D950, le fer de lance des aciers à haute résistance d’ArcelorMittal Revigny, fait l’objet d’une étude d’amélioration pour un meilleur compromis résistance/usinabilité. «Chaque opportunité d’amélioration de l’usinabilité de nos aciers doit être explorée, souligne Jean-Luc Dieudonné, directeur du site de Revigny. C’est la priorité n°1 de nos équipes de recherche et de développement. Notre filière intégrée Recherche/Aciérie/Laminage/Etirage doit nous permettre d’apporter des solutions toujours plus performantes à nos clients.»

www.arcelormittal.com/brightbars Dominique Maure Tel. +33 (0)4 50 34 58 07 dominique.maure@arcelormittal.com

Alain Vinckel Tel. +33 (0)3 29 79 79 00 alain.vinckel@arcelormittal.com

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Le CTDec a 50 ans

dossier

Cinquante ans d’une histoire turbulente tout le monde dans la station de ski de Cordon. Après un discours enflammé, il parvient à faire comprendre à tous l’intérêt de l’outil. Pour le financement, un compromis est trouvé.

1982

Le CTDec emploie une trentaine de personnes et s’intéresse déjà à la commande numérique et à la métrologie.

Un même geste, des machines (et des coiffures) différentes...

Vulcain fait un passage éclair. Bernard Jeglot lui succède, le temps de bâtir le premier plan social de l’organisme : 19 départs et filialisation de l’activité progiciels (10 personnes).

1970

1988

2005

1972

1992 2002

2011

2003

2012

Huit ans après sa création, le centre dispose enfin de locaux. Il emploie trois personnes.

Ils sont déjà dix dans leurs propres locaux, en zone industrielle des Grands Prés, sur 400 m2. Roger Bonhomme est nommé directeur général. Il va constituer avec Roger Frank un tandem d’une efficacité redoutable et s’impliquer corps et âme, pendant plus de trente ans, dans le développement du centre.

1981

Le CTDec anticipe la révolution informatique, commence à produire des logiciels dont le succès sera national.

SNDec et CTDec se mettent d’accord pour confier au second les missions de formation du premier. C’est un tournant pour le centre, puisqu’il va devoir construire un second bâtiment. Le centre emploie 80 personnes sur 3 800 m2.

Pour ses quarante ans, le CTDec compte une centaine de personnes. Roger Bonhomme, figure incontournable du CTDec, prend sa retraite… mais son ombre continue du planer sur le centre, à tel point que sa succession sera particulièrement difficile. François

Thierry Guillemin est finalement nommé directeur. Les années suivantes, il s’emploie à ouvrir le CTDec sur son environnement. C’est lui qui négocie un second plan social. Huit départs, essentiellement à des postes administratifs. FÉVRIER

Un partenariat stratégique avec le Cetim est annoncé. Le CTDec devient officiellement “centre associé” du géant de la mécanique. Il emploie une cinquantaine de personnes.

Formation, conseil, expertise : les décennies passent, les missions restent.

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SEPTEMBRE 2012 - ECOMECA 52


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web - Photo Serge Chapuis

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par l’article L 512.2 du Code Monétaire et Financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de Crédit – Siren 605 520 071 RCS GRENOBLE – activité annexe Société de courtage d’assurance – garantie financière et assurance responsabilité civile professionnelle conformes aux articles L 530.1 et L 530.2 du Code des Assurances.

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Le CTDec a 50 ans

dossier

INTERVIEW POUR SON DIRECTEUR, LE CENTRE TECHNIQUE DU DÉCOLLETAGE EST APPELÉ À CHANGER DE NOM

Thierry Guillemin : «La référence au décolletage va disparaître» Où en est le centre technique du décolletage aujourd’hui ? Il va mieux que l’an dernier. Nous sortons de deux vagues de licenciements. Elles étaient malheureusement nécessaires pour nous adapter à un environnement budgétaire de plus en plus contraint. Nous avons maintenu nos activités stratégiques et allégé la structure administrative. Nous retrouvons l’équilibre. Cette pression budgétaire n’est pourtant pas une nouveauté ? Elle a clairement monté d’un cran. C’est ce qui a le plus changé ces dix dernières années. Depuis 2008, l’État ne donne plus de dotation globale aux centres techniques, mais finance les projets au cas par cas, souvent via les pôles de compétitivité. Nous fonctionnons de plus en plus comme une entreprise. Nous avons des clients à servir, des moyens à optimiser, des contraintes d’équilibre financier à respecter. On nous demande également plus de réac-

tivité, des contenus techniques affinés, des résultats plus fiables… C’est le sens du partenariat signé sur le dernier Simodec avec le Cetim ? Il trace les lignes d’avenir du centre. Nous voulons continuer à proposer les services attendus par les industriels locaux, et donc nous adapter aux évolutions des professions. La réalité est que les décolleteurs font de moins en moins de décolletage… ils deviennent usineurs, mécaniciens, ensembliers… La spécificité du décolletage se dilue dans le temps. On le voit dans les machines. Elles sont de plus en plus polyvalentes : décolletage, tournage, mais aussi fraisage… Le centre technique va-t-il rester celui du décolletage ? Je suis persuadé que la référence aura disparu dans cinquante ans… et même bien avant. Nous serons le centre technique de l’usinage complexe, de l’usinage de précision, que sais-je…

LE CTDec AUJOURD’HUI Le Centre technique du décolletage, c’est aujourd’hui une cinquantaine de personnes pour assurer quatre missions principales : de la formation, des activités de recherche et développement, du conseil, de l’information. La formation reste l’activité la plus connue. Elle est aussi bien technique (conception, méthodes, industrialisation, production, contrôles) que managériale (cap lean, relations clients, organisation…). Le centre s’est équipé en moyens de recherche dans plusieurs domaines. Il possède des laboratoires haut de gamme en métrologie, matériaux et méthodes. Il effectue également un travail de veille, installant par exemple une plate-forme de marquage laser ou des micro-machines. Ses activités de conseil se déploient dans trois directions : le système de management, la performance industrielle, la maîtrise technique.

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l’évolution est inscrite dans le mouvement d’internationalisation qu’il faut impérativement réussir. Le mot même “décolletage” se traduit mal. Nous avons un problème de visibilité. Le projet Expansion 2020 prévoit la construction d’un technocentre. Je pense qu’il ne sera pas celui du décolletage, mais d’un ensemble plus vaste et correspondant mieux à la réalité du tissu économique actuel. Le risque n’est-il pas de perdre son identité, et finalement de n’être plus qu’un établissement du Cetim ? Nos problématiques sont diamétralement opposées. Nous sommes trop spécialisés sur une seule technologie, le centre technique de la mécanique de son côté est très généraliste, puisqu’il réunit quarante professions très diverses. Nous allons évoluer, mais en nous appuyant sur cinquante ans d’une histoire industrielle forte, qui a forgé notre identité. Ce projet du technocentre devrait cristalliser ce que va être ce “CTDec 2.0”. Où en est-on du projet ? Le comité de pilotage est en place et nous travaillons aux pré-études. Nous visitons d’autres technopôles, en France et à l’étranger, nous recueillons les besoins des industriels, nous réfléchissons au contenu, à la forme juridique qu’il pourrait prendre. Et nous nous employons à convaincre les industriels, car il doit être avant tout un projet collectif. Nous voudrions aller


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Pince de serrage avec dépôt de carbure.

Guy Roch avec Lionel Sublet, chez Techhplus.

Moyens de serrage... agrippez vous ! Le monde de l’usinage vit une phase de très forte innovation des processus (Outils, machines, lubrification…). Cela se traduit généralement par une augmentation des conditions de coupe significative. On constate alors que les limites à cette augmentation de productivité sont souvent générées par la faiblesse des moyens de serrage. Pour que nos clients puissent bénéficier pleinement des améliorations que les fabricants d’outils leur proposent, nous avons développé un dépôt de carbure destiné aux outillages de serrage. C’est un procédé qui augmente la performance de serrage (+ 30 % à + 50 %) ainsi que la durée de vie de vos outillages. Il s’agit d’un dépôt rugueux en carbure de tungstène que nous pouvons appliquer uniquement sur les zones utiles. Il se réalise sur tous types de pinces à partir de Ø4 mm et sur des mors en acier ou aluminium.

Le dépot de carbure en bref : Pinces de serrage, d’avance, mors, bridages… Supprime les phénomènes de glissement entre la pièce à usiner et le dispositif de serrage. Augmentation de vos conditions de coupe. Réduit les phénomènes vibratoires. Augmente la durée de vie de vos outillages. Permet d’envisager des opérations d’usinage avec une zone de serrage très limitée. Remplace très avantageusement les solutions standards (picots rapportés, mors ou pinces quadrillées…). Sur machines outils, le meilleur maintien des pièces à usiner augmente la durée de vie des outils en baissant le niveau de micro-vibrations.

Chez Perrotton, entreprise renommée de production en grande série, différents outillages sont traités chez Roch. Des pinces pour le travail en barre ou en lopins sur tours multibroches CNC, des mors sur machines transfert ainsi que des zones anti usures sur des outillages. «Cela nous a apporté de nombreux gains de productivité. Nous apprécions le conseil apporté par Roch mécanique concernant le choix du type de dépôt suivant l’application requise ainsi que la réactivité de l’équipe pour nous assurer des délais très courts quand cela est nécessaire» Pierre PERROTTON

Chez Techplus, «Le chargement robotisé implique une fiabilité maximum dans le positionnement de la pièce. En évitant le “glissement” le dépôt de carbure permet un positionnement de pièce plus sûr dans le montage et des vitesses de déplacement plus élevées améliorant ainsi la productivité et le TRS de l’installation.» Lionel SUBLET

www.depot-carbure.com 565 route de Findrol - Zone de l’Eculaz - 74930 REIGNIER Tél. 04.50.36.43.22 - Fax : 04.50.36.48.86


Le CTDec a 50 ans

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Thierry Guillemin : «La référence au décolletage va disparaître» relativement vite, puisque nous visons l’échéance 2014-2015. Mais tout dépendra, bien sûr, des moyens financiers.

Les professionnels suivent ? À 200 % ! Lionel Baud s’emploie à faire passer le message.

Avant l’été, vous attendiez des financements. Où en êtes-vous ? C’est le programme Expansion 2020 qui pilote le projet. Nous avons reçu dans l’été une réponse positive d’Oseo. Soit une enveloppe de 3,5 millions sur cinq ans. Nous demandions plus, mais par les temps qui courent…

Quelles sont les pistes de l’avenir en matière de recherche et développement ? Nous restons pour l’essentiel sur nos thèmes de prédilection : l’usinage complexe, l’usinage de précision. L’avenir est sans doute à chercher dans la diversification des marchés. Nous pensons que celui du médical va monter en puissance. Cela veut dire apprendre à maîtriser de nouveaux matériaux, adopter de nouvelles normes, acheter de nouvelles machines…

Justement. En période de crise, est-il indispensable de construire cet équipement ? Oui. Les locaux actuels atteignent leurs limites. Il nous est devenu difficile de développer les partenariats que nous voudrions avec des constructeurs pour des problèmes d’agencement, de confidentialité, etc. Difficile également, dans la configuration actuelle, d’aménager la plate-forme partagée avec les industriels que nous appelons de nos vœux. La surface permettrait aux adhérents de réaliser ici des productions spécifiques sur des machines de haute technologie. Cela veut dire des quais de chargement, etc. Nous en sommes loin. Et plus globalement, nous avons besoin d’un équipement phare pour montrer ce que sont aujourd’hui nos professions.

Où en est-on du projet de machine auto-adaptative ? Cela ne reste-t-il pas une sorte d’utopie ? Les premiers résultats sont prometteurs. En cinq-six ans, nous sommes passés du rêve à la réalité, au moins pour ce qui concerne l’adaptation aux cotes des pièces, grâce au logiciel Copilot Pro. Pour les autres paramètres d’usinage, le programme Usitronic prend le relais. Notre travail est suivi avec beaucoup d’attention en France mais également en Allemagne, en Suisse. Les avancées sont vraiment très concrètes.

L’avenir du CTDec, c’est aussi l’avenir de la profession. Comment le voyez-vous ? Sans doute pour partie du côté des micro-machines. Nous ne sommes pas les seuls à nous y intéresser. Allemands, Suisses, Espagnols font également une veille active sur le sujet, les Japonais nous sollicitent fréquemment… on sent que le sujet va passer du mythe à la réalité. C’est assez logique : ces micro-machines apportent une réponse aux contraintes actuelles en matière économique, écologique (elles consomment moins, produisent moins de copeaux…) et de flexibilité. Elles correspondent tout à fait à l’esprit du lean management. L’autre grande tendance sera la poursuite de l’ouverture à l’international. C’est aussi l’avenir du centre technique du décolletage ? Nous essayons de développer nos activités marchandes en Suisse, en Italie et en Allemagne. Nous sommes déjà présents de l’autre côté du lac, où nous délivrons des formations et effectuons quelques interventions de conseil. C’est une obligation pour nous : comme je l’ai déjà dit, nous sommes absolument obligés aujourd’hui d’équilibrer nos comptes.

Puisqu’il fait partie du réseau des centres techniques nationaux, le CTDec est placé sous la tutelle de l’État. Mais il n’en reste pas moins proche du terrain puisque l’organisme est administré par un conseil d’administration exclusivement professionnel (représentants des chefs d’entreprise, du personnel technique et personnalités “particulièrement compétentes”). Il est présidé depuis 2003 par Lionel Baud. Un comité scientifique et technique de 15 membres (3 personnalités retenues en raison de leur compétence et 12 représentants des entreprises adhérentes : là encore, il s’agit de coller aux besoins des entreprises) assiste et conseille le directeur général Thierry Guillemin sur les pistes à suivre. Ce même souci a poussé le Centre technique du décolletage à s’ouvrir très largement à son environnement. Il est naturellement membre du réseau des centres techniques industriels. Il a noué d’autres partenariats avec le Cetim, mais aussi les arts et métiers avec la plate-forme Intercut. Localement, il travaille étroitement avec le Syndicat national du décolletage, l’observatoire stratégique de la sous-traitance, Thésame… Et puis, Le CTDec est un membre particulièrement actif du pôle de compétitivité Arve Industries Haute-Savoie Mont-Blanc, dont il pilote les principaux projets de recherche-développement : approche globale de la coupe (programmes Copilot Pro, Cut Optimiser entre autres) , métrologie inertielle, assemblage, performance industrielle (programme lean).

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© Phillipe Claret

L’OUTIL DE LA PROFESSION

Le président Lionel Baud, acteur des récentes évolutions du CTDec


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584 exposants, 300 marques ou firmes représentées, 25 000 m2 de surface d’exposition, 8 800 m2 de stands : le salon Micronora (du 25 au 28 septembre prochain) est devenu une manifestation géante au service de la miniaturisation. Les deux secteurs de prédilection sont la sous-traitance microtechnique et les technologies de production (machines-outils, outils coupants, automatisation, robotique, fournitures industrielles, matières et semi-ouvrés…). 15 000 visiteurs sont attendus pour cette manifestation phare des micro et nanotechnologies. Médical, luxe, aéronautique, armement, nucléaire, automobile, ferroviaire, télécommunications… les secteurs représentés sont plus nombreux à chaque édition, preuve que ces technologies sont de plus en plus utilisées. Donc

LE LASER À L’HONNEUR Le zoom Micronora 2012 est consacré aux technologies laser et leurs applications industrielles. L’objectif est de promouvoir sur 300 m2 les applications industrielles au sein de six îlots thématiques : le laser pour les nuls, usinage, fabrication additive, assemblage, métrologie, domaines d’application. Plusieurs démonstrations de systèmes laser sont également proposées : marquage laser par Laser Cheval, soudage métallique par Rofin Baasel, soudage de thermoplastique par Lasea,

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15 000 visiteurs sont attendus pour se pencher sur des pièces minuscules....

mises en œuvre par de plus en plus d’entreprises. «Les microtechniques représentent l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale», confirment les organisateurs de Micronora. Cette année, le salon s’accompagne les 27 et 28 septembre d’une bourse de technologies européennes des micro et nanotechnologies, organisée avec le réseau Enterprise Europe Network, et des 8e rencontres technologiques européennes. Enfin, comme chaque édition, le concours des microns d’or distinguera les réalisations microtechniques les plus innovantes. www.micronora.com Philippe Claret

métrologie laser par Blum Novotest, reconnaissance de forme par triangulation par Keyence. Deux sessions de conférences sont prévues les 25 et 27 septembre de 15 h à 17 h, mercredi 26 de 10 h à 12 h 30 (les procédés laser dans la filière des métaux en feuilles, par le Gimef). Enfin jeudi 27 de 10 h à 18 h, Femto-st consacre des sessions techniques au laser . Pas moins de 39 entreprises participent à ce zoom. Le zoom est organisé par Micronora en partenariat avec le pôle des microtechniques de Franche-Comté (www.polemicrotechniques.fr) et le club Laser & Procédés (www.laserenligne.fr).

Du 8 au 11 octobre BONDEXPO – STUTTGART (ALLEMAGNE) REVÊTEMENTS Tél. : 04 73 61 95 57 - Fax : 04 73 61 96 61 www.motek-messe.de Du 8 au 11 octobre MICROSYS – STUTTGART (ALLEMAGNE) NANOTECHNOLOGIES Tél. : 04 73 61 95 57 - Fax : 04 73 61 96 61 www.motek-messe.de Du 23 au 27 octobre EUROBLECH – HANNOVRE (ALLEMAGNE) TRAVAIL DE LA TÔLE Tél. : 00 44 172 781 440 0 Fax : 00 44 172 781 440 1 www.mackbrooks.co.uk Du 23 au 25 octobre MESUREXPO - PARIS INSTRUMENTATION POUR LA RECHERCHE, LES ESSAIS ET L’INDUSTRIE. Tél. : 01 44 31 83 38 - Fax : 01 44 31 83 42 www.mesurexpovision.com Du 23 au 25 octobre SIANE -TOULOUSE SOUS-TRAITANCE, FOURNITURES INDUSTRIELLES ET SERVICES SIANE Tél. : 05 61 24 93 37 - Fax : 05 61 24 86 37 www.salonsiane.com Du 24 au 25 octobre CIEN - PARIS CARREFOUR DE L’INDUSTRIE ÉLECTRONIQUE ET NUMÉRIQUE Tél. : 01 44 31 83 38 - Fax : 01 44 31 83 42 www.cien-expo.com Du 6 au 8 novembre VISION – STUTTGART (ALLEMAGNE) TRAITEMENT INDUSTRIEL DE L’IMAGE ET DES TECHNOLOGIES DE L’IDENTIFICATION Tél. : 00 49 711 258 961 0 Fax : 00 49 711 258 937 9 messe-stuttgart.de/vision Du 6 au 9 novembre MIDEST - PARIS SALON DE SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE Tél. : 01 47 56 50 00 - Fax : 01 47 56 21 40 www.midest.com


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