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Eloi Delmotte
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S T R T C ON CE
MUS IQU EE Ex pé r
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Un petit festival organisé par une bande de jeunes agriculteurs (JA) du canton dont je fais partie. Programmé pour le 4 septembre 2021, on le préparait depuis au moins six mois. Ce festival était animé par plusieurs groupes de rock qui réalisaient des reprises. La manifestation était accompagnée d’une course nommée Agrirun, avec des obstacles et également une course de moiss’bat’cross, c’était vraiment incroyable… voire un peu dangereux ! Arrive le soir avec la musique de plus en plus forte, les gens arrivent dans une ambiance terrible. On rigole beaucoup, car nous sommes tous jeunes avec une passion commune, l’agriculture, et nous partageons les mêmes délires. Nous rencontrons beaucoup de gens très sympas ou pas d’ailleurs, mais en général la bière rend gentil. La soirée se poursuit, on boit des bières, on chante, on danse … puis tout commence à s’éteindre tranquillement vers deux heures du mat’. Gros rangement le lendemain matin.
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FestiRock dans le Châtillonnais
Écrit, illustré et imprimé par Louis Caudy, Fabien Dechoz, Cheikh Deljoor, Eloi Delmotte, Amaury Fabry, Clotilde Fruscini, Gabriel Gaidot, Lucie Gillet, Éloïse Grand, Edgar Guenin, Maelis Jean, Nicolas Prost, Louis Seguin, Teyie Mounpain, Mathieu Paut, Baptiste Terrillon, Paul Trommenschlager À l’initiative du lycée Olivier de Serres et de La Vapeur Avec l’aide de Sparse pour la rédaction Et le Tache Papier pour la mise en forme et l’impression Imprimé à Dijon en risographie en 100 exemplaires
Une corde bien accordée « Je joue de la guitare depuis l’âge de 17 ans, une amie de mes parents, ayant perçu mon intérêt pour l’instrument, m’avait prêté sa guitare classique pour que j’essaie. J’ai toujours joué en groupe, et j’ai du mal à jouer seul. Mon premier groupe a été un groupe de twist avec deux amis d’enfance de la région de Semur en Auxois, où je suis né. Arrivé à Dijon en 1985, j’ai joué dans un groupe de Rhythm’n’Blues dont faisaient partie le batteur et le chanteur harmoniciste du groupe dans lequel je joue aujourd’hui, Gabuzomeu. J’ai pu faire de belles premières parties au cours de cette petite épopée avec quelques américains célèbres : Calvin Russel à Marseille, Moon Martin et les Dogs au Castelet, l’harmoniciste d’Elvis Presley, Charlie Mc Coy à Nuits St Georges. Je ne sais pas lire la musique et je joue à l’oreille et avec les tripes. Ma passion pour l’instrument m’a amené à en « collectionner » plusieurs avec l’idée de pouvoir les prêter pour qu’ils puissent être joués par d’autres musiciens locaux. Je fabrique des micros pour guitares et basses électriques depuis quelques décennies, et collabore aujourd’hui avec Philippe Bouyou de Phiguitars avec un projet de fabrication de micros d’une basse à cinq cordes, destinée au bassiste de Garou. »
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Une soirée au Vyv Festival
Dijon, un festival en plein air en septembre dernier. Dès notre arrivée sur place, la première opération est une pinte pour tout le monde. 47 TER Edgar Guenin débute son show. L’ambiance est chill. Le soleil se couche. Atmosphère un peu reggae en début de soirée. Cela s’est nettement amplifié Il débute son set après, la foule s’est animée. Fin à minuit, le noir est de 47 TER, les pintes s’enchainent, complet, le ciel étoilé est la motivation monte avec l’alcool. magnifique. Ça y est, ça comOn enchaine PLK. La foule devient mence, les jeux de lumière se compacte, la musique commence… mettent en danse. Le flot euLes pétards s’allument dans tous phorique d’humains part dans les sens. La masse humaine tous les sens. J’en ai perdu ma se met en mouvement. On est copine dans un pogo improbable. bousculés de partout. Encore C’est incroyable… à ce moment-là, une bière ! On mange, puis la musique hypnose ton cerveau. État on attaque le dernier interd’extase complet. Vladimir fait des prète de la soirée : Vladimir remerciements, il est 1h30 du mat’. Cauchemar, artiste électro. C’est le moment ou il faut redescendre, quitter son état de transe. La partie la moins drôle… Une soirée entre potes, musicalement incroyable !
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À la découverte d’un nouveau style musical
Le Manga Rap un genre musical apparu en 2010 pour la première fois, ce genre musical mélange à la fois le Rap et les références liées au Manga, on pourrait même dire que c’est la fusion ultime de ces 2 mondes. Certains chanteurs sont devenus connus grâce à ce style de musique comme Negrito Senpai, D’Ace ou encore Zoro Le Frérot, pour ne citer que les plus connus dans ce domaine. Le rap français et les mangas shônen partagent une logique, une histoire et un message communs. Cette interview a été réalisée dans le but de faire découvrir le Manga Rap a des personnes qui n’en n’écoute pas forcément. Samuel Sacqet, 21 ans et étudiant en classe vétérinaire se lance à la découverte d’un nouveau style de musique. Lors de cette interview il découvrira le Manga Rap, un monde merveilleux rempli de références en tous genres.
Edgar Guenin et Fabien Dechoz
Pour découvrir l’intégralité de l’interview, scannez ce QR code
La musique, ma culture, ma vie ! Par Teyie MOUNPAIN Nicolas PROST
Un concert encore imaginaire
Zénith de Dijon, début du concert de Ninho. Cheveux coiffés, t-shirt, short, installé dans la fosse, le concert débute avec mon son préféré « La vie qu’on mène » : celui-ci me fait ressentir une certaine joie et me fait penser à de bons moments passés. Ce soir-là, en plus du gros son, j’imagine aussi tous les gens en train de danser, chanter avec les flashs des téléphones allumés. Voir tout le monde dans l’euphorie, se faire des amis le temps d’une soirée… ou plus si affinité. Une bière à la main, en train de chanter, ce concert sera mon premier, avec un chanteur que j’apprécie beaucoup. J’aime ce qu’il produit, puisque je trouve ses musiques émotives (joie, extase, bonheur, amusement…). J’ai souvent l’occasion d’écouter ses musiques le temps d’un trajet, d’une soirée ou pendant mon temps de travail.
Dans le Royaume d’où je viens, la musique constitue le cœur de ma culture. Et je suis attachée à ma culture comme je suis attachée à la musique, car elle fait partie intégrante de moi. La musique permet l’éducation des jeunes, la transmission de ce qui s’est passé dans l’histoire, notamment à travers les contes.
Thérapie Musique Un jour, il ne va pas bien. Il découvre alors une musique. Il ne connait pas, ne comprend pas vraiment les paroles mais se trouve après dans un drôle d’état. Il pleure, est énervé, tremble, est en colère. Cette voix opératique semble venir du ciel, couplée à ce son guttural surgissant des profondeurs : cette dualité, il la ressent depuis de longs mois. Alors il s’interroge. Sur le monde, l’existence, la vie, SA vie, la mort… Il ne sait pas l’expliquer mais cette musique lui a fait un bien fou. Aujourd’hui, il va mieux. Cette musique, il l’écoute encore comme une thérapie, pour ne pas oublier ce qui s’est passé. Cette musique a signé sa renaissance. Éloïse GRAND
Les instruments sont aussi importants : je me souviens quand j’étais plus jeune, mon oncle avait un « tenrre », en français on pourrait dire « les défenses de l’éléphant magique ».
LE CONCERT DE MA VIE Corrida, rencontrer des gens, s’amuser, faire la fête et surtout musique et concert étaient au rendez-vous ! Malgré mon jeune âge, j’ai pû profiter pleinement de la journée et de la soirée. Pour l‘aspect musical, mon but était de découvrir de nouveaux styles et de nouveaux artistes. Et j’ai réussi ! À chaque coin de rue un nouveau concert était présent, on découvrait toutes sortes d’instruments en passant par évidemment la guitare, la batterie et le saxophone. La musique régnait comme élément principal. S’il n’y avait pas de concert, des fanfares divaguèrent dans les rues de Dax. La musique nous a transportés moi et mes potes tout au long des férias. Elle nous donnait un sentiment de liberté et de satisfaction énorme. Dès que possible on s’est promis d’y retourner et de repasser des journées et surtout des soirées de malade. Louis SEGUIN
Un jour, un homme a osé souffler à l’intérieur et sa gorge a gonflé jusqu’à exploser. C’est le tenrre qui choisit la personne qui l’utilisera et non le contraire. Dans mon pays, le Ngoukrrne permet de juger le Roi tous les deux ans, le Nsorrok danse et joue de la musique pour la fin du jugement, le Nkinarrann chante et danse pour aller à la guerre, le Mkpealum chante et danse pour le retour victorieux après la guerre, et le MBiachar pour des fêtes comme le mariage. Comme je l’ai dit : la musique fait partie intégrante de ma culture.
Jeudi 30 décembre, au soir je prends ma place de concert pour mon rappeur favori. C’est à la Rodia, une salle de concert à Besançon, le 15 février 2022. L’attente entre ses deux dates est immense. Je suis de plus en plus excité. Le jour J, 3 mots résument cette journée : attente, envie, excitation. Le moment venu, il y a des lumières bleues, une petite mélodie de musique que je connais si bien. Zola apparait enfin, habillé d’un jogging et d’une chemise Lacoste. Sur la piste, il n’a fallu que 5 petites secondes pour que la salle soit en feu. Tout le monde saute partout et il y a de grandes bousculades. Mes musiques préférées s’enchaînent et je ne peux pas rêver mieux. Il n’y a même plus de mots pour décrire la situation, c’est la folie. Quelques moments de folie après, Zola annonce la dernière musique, « Extasy », son premier et plus réussie morceau. Tout le monde est mains en l’air, c’est pogos sur pogos et une grosse dose de plaisir pour toutes les personnes réunies dans la salle. C’est seulement après la fin qu’on s’est rendu compte qu’on avait passé un des meilleurs moments de notre vie.
Gabriel GAIDOT
eorgio G c e av
oir s Ce jeudi 31 mars 2022 je me suis un rendue au concert de Georgio, à la Vapeur, accom-
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Par Mathieu PAUT
pagnée de mes deux sœurs. Première chanson et déjà tout le monde est à fond ! Tout est vraiment bien : le son, les lumières, les musiciens, etc. J’ai pû partager un super moment avec mes deux sœurs. Petit fail : en pleine chanson Georgio a perdu son monitoring… Heureusement, une dame de son équipe est venue lui remettre. De plus, quand il a chanté sa chanson la plus connue (et sûrement sa meilleure), il a fait venir un garçon avec lui sur scène. Quelle chance ! Le concert était vraiment incroyable. Nous étions toutes les trois trop contentes d’y être allées ! Avant de partir, petite séance de dédicace et photos avec Georgio, afin d’un maximum de souvenirs !
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Harmonica à la bouche
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Les Eurocké enn es
pieds dans le sable…
! he, j porte ’éta m i eu is se Après m’être déb é. P ul, o n attu d’une g s a o p g u tou peut être accom po bonté sans nom ête. te l r es i . Vin a a temp n i a journ l u s t l’in g rè ée dans de san a k. Les doigts de pie stan e ap ds e m amelb l c a t de l n c n év u e d’ a découverte. L tête ent Comme une vag enu v ent de ail. ue d t i m e o r v U e po n breuvage tout d ou in était coordonné udr le m , ’une f au s e d e g e a en ra i l on d jo ve partie sur la p de de festival accom es p e, la u g offran i plie t e u a r n f c e ussions. Un élan de , un ev on à la musique. À it d cad a t é ses, m cet i o r s l e c p r nsta sompt o nt ueux ; mon co nt, oreille s’est mise se s s e le te à vib r v m rer. l e s lè Osm ps s’est arrêté, ose d ’une foule créée. Fabien Dechoz
Ma première fois sur scène était accompagné de mon harmonica. Nous étions cinq jeunes à nous livrer en concert, dont mon frère. Jour de st Blaise, synonyme de fête au village, la salle des fêtes se remplit petit à petit.
Âgé de 8 ans, j’étais le cadet du groupe, on avait pris l’habitude de répéter les mercredis après-midi. J’ai souvenir que le professeur nous faisait réciter « À la claire Fontaine ». J’étais l’élément perturbateur du groupe,celui qui mettait des coups de pieds à son voisin de table. Les habitants arrivaient les uns après les autres et s’installaient autour de notre table. Étant le plus jeune, j’ai ouvert le concert avec le refrain de « Petit papa Noël », puis mes quatre autres camarades ont repris la suite de la musique. La pression était importante, j’étais très tendu à l’idée de faire une fausse note, mais finalement ce petit concert s’est bien déroulé,j’en suis ressorti fier de moi et du groupe. Le seul point noir est venu d’une aînée du village qui m’a fait remarquer que j’avais joué moins longtemps que les autres… Le moment avait été immortalisé, et aujourd’hui j’ai un sentiment de fierté lorsque je regarde ces photos. L’harmonica est toujours en état et les notes intactes.
Mon premier souvenir de concert Je dois avouer que je n’ai pas une grande culture musicale. J’habite dans un village paumé, à cent cinquante bornes des grandes villes les plus proches. Autant vous dire qu’il y a peu d’ambiance dans le coin ! Cependant je me souviens de ces petits concerts qui avaient lieu dans le village voisin, là où il y a un très vieux château médiéval. L’enceinte du château était blindée de monde, du jamais vu par chez moi. Il y avait une bonne ambiance
dans cette nuit colorée par les nombreux éclairages. Assis en haut de la petite colline au milieu du château, j’ai passé une bonne partie de la soirée à écouter et regarder les différents groupes de musiciens amateurs, qui jouaient sur une petite estrade en bas de la colline. Un style de musique eighties que j’ai beaucoup apprécié, depuis j’y retourne tous les ans. Louis Caudy
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