PAINS SPÉCIAUX UNE FOURNÉE TRÈS SALÉE
« Le pain, un plaisir renouvelé tous les jours. » C’est le slogan choisi par Les Moulins de La Concorde pour la Fête du Pain. Un plaisir pas toujours partagé par les boulangers et consommateurs qui se plaignent des prix des pains spéciaux Edition 130 – Mercredi 22 mai 2013
LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU
LUTTE CONTRE L’ÉVASION FISCALE
LE SECRET BANCAIRE À L’ÉPREUVE DE LA FATCA
Maurice est déjà en pourparlers en ce qui concerne la Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) pour l'éventuelle signature de l'Intergovernmental Agreement (IGA) avec les États-Unis. Une préoccupation majeure, d’autant que si certains pays y sont opposés, l'Europe semble vouloir imiter les Américains
Votre hebdomadaire à Rs 15
DAN MARAYE,
ANCIEN GOUVERNEUR DE LA BANQUE DE MAURICE
« APRÈS LES PONZI SCHEMES, ATTENTION AUX ‘CREDIT UNIONS’... » Un certain flou règne, au sein du secteur financier, dans les fonctions et responsabilités de plusieurs orga-nismes. Selon Dan Maraye, les législations sont à revoir afin de clarifier les choses. L'ancien gouverneur de la Banque de Maurice prône également davantage de professionnalisme ainsi qu'une meilleure coordination. Il tire également la sonnette d'alarme sur les 'credit unions', dont il faudrait, selon lui, revoir le fonctionnement
PONZI SCHEME
LE SITE WEB DE SUNKAI TOUJOURS OPÉRATIONNEL La FSC, à travers une mise au point adressée à Capital, a réaffirmé ne pas avoir été en mesure d'intervenir dans l'affaire Sunkai, celle-ci n'opérant pas dans les services financiers. Notre enquête révèle pourtant que le site de la compagnie, toujours en ligne, ne laisse aucun doute quant à ses activités. De plus, la FSC a, selon la loi, le pouvoir d'enquêter sur une compagnie opérant sans licence
BRUNEAU WOOMED, MD DE FINANCIAL SENSE LTD
MIKE WALSH, EX-CEO, OGILVY & MATHER (EUROPE MIDDLE EAST & AFRICA)
« ATTENTION AUX VENTES PYRAMIDALES ! »
“SOME AFRICAN MARKETS ARE DEVELOPING FASTER THAN MAURITIUS”
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ACTA PUBLICA
MERCREDI 22 MAI 2013 CAPITAL | EDITION 130
LUTTE CONTRE L’ÉVASION FISCALE
LE SECRET BANCAIRE À L’ÉPREUVE DE LA FATCA
Maurice est déjà en pourparlers en ce qui concerne la Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) pour l'éventuelle signature de l'Intergovernmental Agreement (IGA) avec les États-Unis. Une préoccupation majeure, d’autant que si certains pays y sont opposés, l'Europe semble vouloir imiter les Américains ▼ HERRSHA LUTCHMAN-
BOODHUN
L
e secret bancaire estil menacé avec l'avènement de la FATCA ? Le président de l'International Fiscal Association (IFA) Mauritius, organisateur de la conférence, est d'avis qu'on ne devrait plus parler de « secret bancaire », mais de confidentialité. Malgré les débats que suscite la Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA), Maurice a déjà engagé des discussions avec les États-Unis pour la signature de l'Intergovernmental Agreement (IGA) afin de devenir « FATCA compliant ». C'est ce qu'a soutenu le secrétaire financier Ali Mansoor lors de la 7e Asia Pacific Tax Conference, qui s'est tenue du 16 au 17 mai, au Hilton Resort & Spa. Ce qui est important, selon lui, c'est l'échange d'informations, ainsi qu'avoir accès à ces informations quand il le faut. ECHANGE D’INFORMATIOM Pour Me Rajesh Ramloll, président de l’IFA, la confidentialité bancaire est très importante pour l'opération des banques, pas uniquement pour contrer l'évasion fiscale. Elle permet de faire une demande auprès d’une banque pour l’obtention de certaines informations à partir d’un traité existant ou un ordre de la cour. Sous la FATCA, l’échange d’informations devient automatique; alors qu’avec le secret bancaire, les informations ne sont pas accessibles, même lors d’une investigation ou échange. « Lorsque vous avez un litige entre époux pour le partage des actifs matrimoniaux, pensez-vous qu'un des époux serait ravi à l’idée que la banque fournit des informations à l’autre ? La confidentialité bancaire demeure donc importante. Mais lorsqu'il s'agit de fraudes, on bouge vers le côté pénal des choses. A ce moment, il doit y avoir un cadre légal pour donner la possibilité aux banques
EVOLUTION. Pour Me Rajesh Ramloll il serait temps de parler de confidentialité, et non de secret bancaire
de partager ces informations », souligne-t-il. Pour avoir des échanges, il faut d'abord que l'information existe et qu’elle soit accessible. De ce fait, ajoute-t-il, il ne faut pas considérer le secret bancaire comme une barrière. La FATCA, qui doit entrer en vigueur l’an prochain, impose en effet à toutes les banques du monde de transmettre aux États-Unis des informations sur les revenus financiers des Américains, sous peine de lourdes pénalités. Les pays sont en train d'étudier les deux modèles proposés afin de voir lequel s'adaptera à leurs systèmes. Le premier se résume à un protocole entre l’Internal Revenue Service (IRS) américain et l'autorité compétente, qui sera chez nous la Mauritius Revenue Authority (MRA). S'il n'y a pas échange d'informations entre les deux entités, cette dernière devra alors s'acquitter d'une pénalité. « Si vous ne faites pas cela, les multinationales vont être péna-
lisées. Ces multinationales n'investissent pas dans un pays particulier, mais dans plusieurs pays. Si la société est ‘american-based’ et qu’elle constate qu'un pays ne possède pas cet accord, elle ne va pas investir. Que se passera-t-il alors ? Le pays en question éprouvera des difficultés à attirer des investisseurs. Ils vont préférer aller ailleurs. La FATCA entrera en vigueur l'année prochaine, mais on ne sait pas encore sous quelle forme. En pratique, il faudra attendre pour voir », explique notre interlocuteur. DIMENSION MULTILATÉRALE L’autre attente concerne la possibilité que l’Europe suive le pas des Américains. Le ministre de l’Economie et des Finances français, Pierre Moscovici, et ses homologues britannique, allemand, espagnol et italien, ont en effet adressé, le 9 avril dernier, un courrier au Commissaire européen en charge de la fiscalité, Algirdas Semeta. Dans ce courrier, les ministres faisaient part de leur demande
commune d’instaurer un projet multilatéral d’échange de renseignements inspiré de la FATCA américaine, et de voir ce type d’échange s’étendre aux autres Etats membres de l’Union européenne. Après avoir construit ensemble un modèle d’accord bilatéral pour mettre en œuvre la législation américaine, les ministres souhaitent donner à celui-ci une dimension multilatérale, en s’engageant à échanger entre eux les mêmes informations que celles qu’ils transmettront aux autorités fiscales américaines. Pierre Moscovici, avec le ministre du Budget Bernard Cazeneuve, manifeste ainsi la mobilisation totale de la France pour que l’échange automatique devienne la règle, afin de mettre fin au secret bancaire et à la dissimulation des avoirs. Signe que le secret bancaire se fissure parmi ceux que les fiscalistes surnomment les « coffres-forts de l'Europe ». Tous ne sont pas, cependant, en faveur de la FATCA. Ainsi, aux États-Unis, Rand Paul – sénateur américain républicain du Kentucky – est opposé à la mise en œuvre de la FATCA. Il a, au début du mois de mai, présenté un projet de loi au Parlement pour abroger la FATCA, arguant que cette loi défective ne parviendrait pas à éradiquer l’évasion fiscale. Allant plus loin, il avance que cette loi « infringes upon basic constitutional rights, for under FATCA, private data of anyone considered a ‘U.S. Person’ would have details of their financial assets provided to the IRS without a warrant requirement, suspicious activity report (SAR), or any allegation of wrongdoing at all. Stated in its simplest form, FATCA would require every nonAmerican financial institution (such as banks, credit unions, pension funds, stock and investment firms, etc.) to register directly with the IRS and agree to provide specified financial data on the accounts of any ‘U.S. Person’. »
LE SYSTÈME ACTUEL V/S LA FATCA Qu’est-ce qui différencie le système actuel de celui lié à la Foreign Accounts Tax Compliance Act (FATCA) ? Aujourd'hui, l'échange d'informations bancaires entre pays se fait « à la demande ». Ce système au cas par cas n'est pas efficace vu les réticences de certains pays à collaborer, notamment les paradis fiscaux. En outre, pour demander des renseignements sur un individu à un autre pays, le fisc doit déjà avoir des soupçons de fraude fiscale. En France, l'affaire Cahuzac illustre bien les limites de ce système. L'administration fiscale française a adressé, en janvier dernier, une demande d'entraide à la Suisse pour savoir si Jérôme Cahuzac avait eu un compte chez UBS entre 2006 et 2013. La réponse transmise à Paris, une semaine plus, tard est négative. Et pour cause : l'ex-ministre avait transféré ses fonds dans une autre banque, puis vers un autre pays (Singapour). Avec la FATCA, les ÉtatsUnis instaurent un système d'échange automatique d'informations bancaires. Votée en 2010, cette loi entrera en vigueur au 1er janvier 2014. Le mécanisme est expliqué cidessous : - Les banques hors des ÉtatsUnis doivent identifier les comptes détenus par des Américains (dont le solde est supérieur à 50 000 $) et par des entreprises américaines. - Chaque année, les banques doivent communiquer au fisc américain (IRS) le solde le plus élevé atteint par le compte dans l'année, afin de repérer une possible évasion fiscale. - Les banques qui ne le font pas sont sanctionnées par une taxe de 30%, à la source, sur leurs revenus américains, et ne peuvent plus exercer aux États-Unis. Le fisc américain espère engranger 800 millions de dollars (612 millions d'euros) par an grâce à la FATCA.
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DAN MARAYE, ANCIEN GOUVERNEUR DE LA BANQUE DE MAURICE
« Après les Ponzi Schemes, attention aux ‘credit unions’... »
Un certain flou règne, au sein du secteur financier, dans les fonctions et responsabilités de plusieurs organismes. Selon Dan Maraye, les législations sont à revoir afin de clarifier les choses. L'ancien gouverneur de la Banque de Maurice prône également davantage de professionnalisme ainsi qu'une meilleure coordination. Il tire également la sonnette d'alarme sur les 'credit unions', dont il faudrait, selon lui, revoir le fonctionnement ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
titularisée à ce poste. Toute personne agissant de façon temporaire à un poste de telle responsabilité pour une si longue période ne peut être motivée à accomplir la mission du poste. Je ne serais donc nullement surpris si certaines sociétés coopératives allaient à l’encontre de la philosophie du mouvement coopératif.
❚ Dans un entretien accordé à l'heb-
domadaire Week-End, vous dites qu'il faudrait un audit de la Financial Services Commission (FSC), car le laisser-aller au sein de cette institution est inacceptable. Que voulezvous dire par cela ? Il est clair que la réputation de la FSC a pris un sale coup avec le dévoilement des Ponzi Schemes et surtout avec les arguments des responsables de la FSC dans les médias parlés et écrits. Cela a mis en évidence une certaine ignorance des fonctions et responsabilités de l’institution. Il est important de gérer une institution régulatrice à un niveau de professionnalisme comparable à d’autres centres financiers de bonne réputation internationale, pour pouvoir développer notre secteur financier à un niveau plus élevé. La confiance est donc un élément primordial. Cela dit, certains membres du conseil d'administration de la FSC sont des professionnels à la hauteur de leur tâche. Mais je ne peux affirmer que c'est le cas pour la majorité des membres. ❚ Vous vous demandez également,
dans l’entretien, si les membres de conseils d'administration ont les compétences et expériences nécessaires. Laissez-vous entendre que tel n'est pas le cas ? D’abord et avant tout, la qualification première de tout membre d’un conseil d’administration doit être l’intégrité. D’autre part, il faut s’assurer qu’il n’y ait pas de possibilités de conflit d’intérêts. La compétence professionnelle et une certaine expérience du domaine concerné doivent aussi être prises en considération. C’est la responsabilité de ceux qui ont le pouvoir de nommer les membres de conseils d’administration d’assurer ces qualités premières avant toute nomination. C’est comme cela qu’on va créer la confiance dans nos institutions. Pour maintenir une certaine indépendance de nos institutions, on devrait éviter de nommer des membres de conseils d’administration à partir de leur appartenance politique et/ou associations culturelles. ❚ Vous avez mentionné, en parlant
d’intégrité d'une simple vendeuse qui roule, aujourd’hui, en BMW. Pouvez-vous élaborer ?
❚ Un régulateur est-il nécessaire dans
Il est tout à fait légitime qu’on se pose des questions quand une personne s’enrichit du jour au lendemain. Même une certaine démocratisation de l’économie prend beaucoup d’années! Toute personne qui aura réussi d’une façon honnête vous dira que cela demande beaucoup de temps et d’efforts. L’honnêteté et l’intégrité peuvent nous mener très très loin dans la vie. Certes, on passera plusieurs moments très difficiles, mais à la longue, l'intégrité est toujours payante.
tout problème systémique. Toutefois, une institution régulatrice doit toujours être proactive et sur le qui-vive. ❚ La FSC pointe du doigt la BOM
dans les affaires Sunkai et Whitedot. Which is which ? A mon avis, il y a eu un manque de coordination et de compréhension des responsabilités de certaines institutions. C’est pour cela qu’on devrait revoir la législation. ❚ Peut-on dire la même chose du
❚ Dans les affaires Sunkai, Whitedot
ou Deep River Investment Limited (DRIL), la FSC a adopté la même défense, qui consiste à dire que ce n’est pas à elle d'intervenir. Êtesvous d'accord avec cette prise de position ? Ce serait dans l’intérêt du secteur financier que les autorités concernées revoient les législations ayant trait à certaines institutions. Peut-être que cela apporterait bien plus de clarté en ce qui concerne la responsabilité des institutions du secteur. ❚ En tant qu'ancien gouverneur de la
Banque de Maurice, êtes-vous d’avis que la FSC a respecté les lois qui la régissent ? Le reproche qu'on fait à la FSC, c’est qu’elle a pris bien trop de temps pour réagir. Il faut pouvoir prendre des décisions et agir très rapidement pour éviter
secteur des coopératives, où certains iraient à l'encontre de la philosophie même des coopératives d'épargne et de crédit (credit union) ? Il existe environ 400 sociétés coopératives, y compris des credit unions, qui sont enregistrées, dont une centaine est ‘dormant’. Les sociétés coopératives dont les chiffres d’affaires ne dépassent pas les Rs 10 millions sont exemptées de la publication de leurs comptes. Une société coopérative est avant tout un groupement de personnes de bonne volonté ayant pour but de promouvoir certaines activités économiques communes et morales, pour le bien-être de la société en général et de ses membres en particulier. La responsabilité d’assurer que ces sociétés coopératives épousent leur philosophie incombe au ‘Registrar of Cooperatives’. Malheureusement, ces trois dernières années, personne n’a été
ce secteur ? Le mouvement coopératif couvre une large panoplie d’activités. Une réglementation sérieuse et efficace est nécessaire pour empêcher toute activité frauduleuse. En l’absence d’un système de suivi rigoureux, le secteur devient plus exposé à des risques de fraude et de corruption. A mon avis, la publication des comptes dûment audités par un corps indépendant de professionnels aiderait à prévoir de possibles cas de corruption et éliminer les failles existantes du système. D’autre part, d’après les règlements existants, le mandat de président d’une société coopérative, ainsi que des membres du comité de direction, ne devrait pas dépasser trois années consécutives. Je souhaite que toute entreprise du secteur respecte ce règlement. Après les Ponzi Schemes que nous avons vus et qui ont été un coup dur pour notre secteur financier et pour l'image de notre pays en général, une attention très particulière est souhaitable quant aux 'credit unions'. Il faut surtout revoir le fonctionnement de certains 'credit unions' qui s’engagent dans des secteurs tels que l'immobilier, parce que là, on parle de chiffres très conséquents, qui pourraient même, à mon avis, être équivalent aux chiffres mentionnés dans les Ponzi Schemes. Ce serait dommage pour le pays et pour le secteur financier. Je dirais qu'il faut aussi surveiller de près ce qu’on appelle les ‘non-performing advances’. ❚ Comment voyez-vous l'avenir des
'credit unions' à Maurice ? Nous avons vu, ces dernières années, l’effondrement du système financier occidental, basé purement sur la déréglementation et un capitalisme à outrance. Le secteur coopératif prône un certain type de société progressive. Son avenir dépend nécessairement de la qualité de ses dirigeants et d'un encadrement légal approprié. La création d’un ‘cooperative audit bureau’ est aussi souhaitable.
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FINAL REPORT
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PONZI SCHEME
LE SITE WEB DE SUNKAI TOUJOURS OPÉRATIONNEL
La Financial Services Commission, à travers une mise au point adressée à Capital, a réaffirmé ne pas avoir été en mesure d'intervenir dans l'affaire Sunkai, celle-ci n'opérant pas dans les services financiers. Notre enquête révèle pourtant que le site de la compagnie, toujours en ligne, ne laisse aucun doute quant à ses activités. De plus, la FSC a, selon la loi, le pouvoir d'enquêter sur une compagnie opérant sans licence ▼ RUDY VEERAMUNDAR
A
la suite d'un éditorial publié dans notre précédente édition sous le titre « L'honneteté de Clairette Ah-Hen », nous avons reçu par courriel, lundi, une mise au point de la Financial Services Commission (FSC). Ladite mise au point était accompagnée d'une photo d'un billboard de Sunkai Ltd, avec les commentaires suivants : « En ce qui concerne le «Billboard» mentionné dans ce même éditorial (Ndlr : l'éditorial de la semaine dernière), veuillez trouver joint à ce document, une photo du panneau en question (que vous pouvez publier à l’attention de vos lecteurs). Les activités mentionnées en l’occurrence sur le « Billboard » sont: “Real Estate, Car Rental, Tourism, Consultancy, Promoter et Privilege Card”. Ces activités ne sont pas du ressort du service financier. D’ailleurs, la société est une compagnie privée et n'a ni le droit ni l’autorisation de demander au public d'investir / souscrire dans ses actifs et avoirs. » Entre mercredi dernier et lundi, la FSC a fait l'effort de prendre ou de se procurer une photo du panneau publicitaire situé à l'arrière de la prison de La Bastille, Phoenix. La commission a par la suite décortiqué le panneau pour conclure que les activités proposées par la compagnie Sunkai « ne sont pas du ressort du service financier ». Ça c'est du beau travail ! Capital a fané bonhomme ! Le 'Billboard' en est la preuve, envoyez la mise au point ! LE BILLBOARD DE SUNKAI Sauf qu'à l'extrême gauche de la photo envoyée par la FSC, nous avons vu, puisqu'elle était facilement lisible, l'adresse web suivante : www.sunkailtd.com. Puisque celle-ci était sur le Billboard, nous avons accepté l'invitation de visiter le site web (hier soir), comme ont dû le faire de nombreux Mauriciens avant nous. « Welcome to Sunkai Co Ltd. (…) we can help organizations to maximize their potential towards achieving sustainable growth and higher financial returns », disait le message d'accueil. Ce qui ressemble, à s'y méprendre, à des services financiers... Que devons-nous conclure ? Que la FSC n'a pas jugé utile de visiter le site ? Si tel est le cas, nous avons maintenant une idée très claire quant à la façon d'opérer, ou de ne pas opérer, de la FSC. Com-
Coupons également court à l’argument avancé ces derniers temps par la FSC, à l’effet que le régulateur n’a pas de droit de regard sur les compagnies qui ne détiennent pas de permis d’opération. L'article 44 (7) (b) (iii), qui se veut explicite, précise ainsi que « licencee includes (…) any person who ought to have been licensed under this Act » ment expliquer, sinon, que les différentes Ponzi Schemes dont nous entendons maintenant parler n'aient pas été détectées alors que certaines compagnies impliquées opèrent depuis trois ans ? Dans un entretien paru hier dans le quotidien l'express, le Chairman de la FSC, Marc Hein, défendait l'institution qu'il dirige en regrettant que personne n'ait cru bon crier à l'incendie alors que celui-ci était en train de prendre forme, allant même jusqu'à accuser la police d'avoir failli à son devoir d'enquêter. QUI CHERCHE, TROUVE Pas un mot, cependant, sur les propres pouvoirs de la FSC en la matière. Pourtant, l'article 44 de la Financial Services Act stipule clairement que « the Chief Executive may order that an investigation be conducted into the business or any part of the business of the licensee or its associate. » Coupons également court à l'argument avancé ces derniers temps par la FSC, à l'effet que le régulateur n'a pas de droit de regard sur les compagnies qui ne détiennent pas de permis d’opération. L'article 44 (7) (b) (iii), qui se veut explicite, précise ainsi que « licencee includes (…) any person who ought to have been licensed under this Act ». En expliquant, en page d'accueil de son site web, qu'elle vise à « help organizations to maximize their potential towards achieving sustainable growth and higher financial returns », Sunkai n'offrait-elle pas un service financier ? Ne tombait-elle pas, si tel était le cas, sous la Financial Services Act ? Ne devait-elle pas, à ce titre, être régulée par la FSC, dont elle
INITIATIVE. Cette photo a été envoyée par la FSC, lundi, à l’intention de Capital
aurait dû détenir la licence pour opérer ? Et si elle n'avait pas la licence, à qui, sinon à la FSC, incombait-il d'enquêter, en respect des pouvoirs et des devoirs dictés par la loi ? Et une toute dernière question : estce normal, plus de deux mois après le début de l'enquête criminelle sur l'affaire Sunkai, que le site de la compagnie soit toujours opérationelle, incitant le public à investir (voir capture d’écran plus haut) ? Ne serait-il pas judicieux de le mettre hors-ligne? A Capital, notre métier nous pousse à
nous poser des questions quand quelque chose semble louche. Nous interpellons alors ces responsables censés aller au fond du problème. Nous ne renvoyons pas la responsabilité de notre inaction, comme le fait la FSC, à ce « monde qui vit proche du peuple... en premier lieu des politiciens de tous bords, des municipalités, des conseils de district, des syndicalistes, des religieux, des journalistes, etc. ». Nous ne clamons pas que « les responsables sont tout autour de nous ». Nous croyons, au contraire, que qui cherche, trouve...
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KEE CHONG LI KWONG WING, PARLEMENTAIRE ET MEMBRE DE LA COMMISSION ÉCONOMIQUE DU MMM
« La FSC se défile »
Le parlementaire Kee Chong Li Kwong Wing, membre de la commission économique du MMM trouve que la FSC aurait dû mettre sous scellés les documents de Whitedot et Sunkai dès l'alerte de la Banque centrale ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN ❚ A propos de l'affaire White-
dot, le président du conseil d'administration de la Financial Services Commission (FSC), Marc Hein, persiste à soutenir que l'organisme ne pouvait être au courant puisque personne ne lui a rapporté l'arnaque financière. Votre avis. Ce n'est pas le rôle de la police d'enquêter, mais bien celui des institutions comme la Financial Services Commission (FSC), la Financial Intelligence Unit (FIU) et la Banque centrale. En ce moment, la FSC et la FIU 'pe tir zot kanet dan zwe' en se dédouanant. Ce n'est pas une question de trouver un bouc émissaire ou de désigner un coupable, mais plutôt de les mettre devant leurs responsabilités et de les rendre 'accountable'. Qu'ont-elles fait pendant tout ce temps ? Elles veulent détourner la question essentielle.
Personne n'est sans reproches. Tout le monde a des comptes à rendre. C'est pour cette raison qu'elles se renvoient la balle. On doit situer la faille. Ce n'est pas une chasse aux sorcières. On veut seulement comprendre comment une telle arnaque a pu avoir lieu et durer pendant trois ans. Comment expliquer les 300 Office Cheques valant Rs 128 millions ? Les banques concernées ont-elles effectué un exercice de 'due diligence' avant d'émettre ces chèques ? Ils portent les signatures de qui ? On veut seulement des réponses. ❚ Est-il juste de dire que la
FSC ne peut agir que par rapport aux compagnies détenant une licence délivrée par le régulateur ? Le Financial Services Act donne beaucoup de pouvoirs à la FSC. La commision peut entreprendre des 'on site inspections', saisir des documents, mettre un terme aux activités d'une compagnie, même si
TROIS BANQUES ET UN SCANDALE FINANCIER
DEPUIS UNE dizaine de jours, le secteur bancaire est devenu le 'talk of the town' dans les 'boardrooms'. Les rumeurs veulent que trois banques implantées à Maurice aient fait d'importants investissements à l'étranger, croyant ainsi pouvoir faire fructifier davantage leurs affaires et saisir des opportunités qui s'offraient à elles. Mais au final, ces transactions pèseraient très lourd au niveau des comptes, puisque les banques en question auraient essuyé d'énormes pertes. L'autre « information » qui intéresse actuellement la communauté des affaires dans son ensemble a trait à ce qu'on pourrait qualifier de suite de l'affaire Whitedot. Cette fois, cependant, le scandale financier qui risque de faire grand bruit menace d'éclater dans le secteur d'investissement non-traditionnel. Certains citent déjà un montant de plus d'un milliard, ou du moins un chiffre très conséquent, qui pourrait être de l'ordre de ceux évoqués depuis l'éclatement de l'affaire Whitedot.
cette dernière ne détient aucune licence délivrée par le régulateur lui-même. L'article 44 (7) (b) (iii) est, on ne peut plus clair : “licensee” includes any person who ought to have been licensed under this Act. En tout cas, Whitedot tombe dans cette catégorie. Où sont les enquêteurs de la FSC ? La Banque de Maurice avait déjà tiré la sonnette d'alarme, alors que la FSC continuait avec son 'Intelligence Gathering'. Ce n'est pas son rôle d'ailleurs, c'est celui de la FIU. La FSC aurait dû mettre sous scellés les documents de Whitedot et Sunkai dès l'alerte de la Banque centrale. Dans le cas de Whitedot, il y a eu plusieurs personnes impliquées qui sont des high profile persons et des gens détenant des postes de responsabilité. Ce qui peut laisser comprendre qu'il y a eu des ramifications à
La Banque de Maurice avait déjà tiré la sonnette d'alarme, alors que la FSC continuait avec son 'Intelligence Gathering'. Ce n'est pas son rôle d'ailleurs, c'est celui de la FIU un très haut haut niveau. Ce qui n'aurait pas pu, selon moi, échapper à la FSC. Sinon à quoi bon avoir un régulateur ? Pourquoi critiquer les lois et dire que le régulateur n'a pas assez de pouvoirs ? ❚ Marc Hein avance que c'est
la FIU qui aurait dû obtenir les renseignements et enquêter ? Est-ce exact ? Marc Hein est en train de
'duck and dive' sur les responsabilités de l'organisme qu'il préside. C'est grotesque. Il est clair que les escroqueries financières ont tout le temps existé à Maurice, mais toujours à un niveau, disons, “amateur”. C'est-à-dire quelqu'un qui vous promet un job à l'étranger contre de l'argent et puis disparaît dans la nature. Il faut être extrêmement vigilant quand il s'agit d'escroqueries à grande échelle comme dans le cas qui nous intéresse Je suis d'accord que c'est le rôle de la police d'enquêter sur des petites escroqueries, mais quand il s'agit d'arnaques impliquant des institutions financières, des professionnels, des notables et même des membres de la force policière, et où il y a des milliards en jeu, là ça devient un crime financier, voire une arnaque organisée.
PARLIAMENT
New Declaration of Assets Bill presented soon PROPOSALS FOR a new Declaration of Assets Bill are presently being examined. The draft legislation will address the issue as to what additional assets will have to be included in the declaration as well as the issue of public disclosure. This piece of information was given by the Prime Minister while answering a question from Reza Uteem in Parliament, yesterday, in regard to consideration to be given for amendments to be brought to the existing legislation. The Opposition parliamentarian further wanted to know the issues regarding the scope and content of asset declarations and public disclosure.
Navin Ramgoolam stated that the ICAC Parliamentary Committee has submitted a Report containing numerous proposals aimed at reinforcing the anticorruption framework. The draft legislation will address the issue as to what additional assets will have to be included in the declaration and also the issue of public disclosure. The Prime Minister also explained that the Prevention of Corruption Act provides for a Parliamentary Committee for the monitoring of the Independent Commission Against Corruption(ICAC) and one of the main functions of the said Parliamentary Committee is to re-
port to the Assembly on the need for further related legislative reforms. The Parliamentary Committee is an independent mechanism which has been set up by law to ensure that ICAC is monitored. “The Select Committee Report on Fraud and Corruption states that ICAC will need to expect that it will be under constant scrutiny by Parliamentarians. The Committee must also follow up on the Legislation on Corruption and Money Laundering and will make such recommendations as it feels necessary with regard to any amendments required in the Law,” the Prime Minister pointed out.
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ENTRETIEN
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“I visited the Mauritian cyber city. Can you tell me what's cyber in that?” stated Mike Walsh, who was invited by Maurice Publicité, local partner of leading global group Ogilvy & Mather, to deliver a series of talks from the 13th to the 17th of May. For some, it may be harsh words, for others, simply a fair analysis. The international advertising expert's warning could be interpreted as follows: Wake up Mauritius, you are lagging behind!
MIKE WALSH, EX-CEO, OGILVY & MATHER (EUROPE MIDDLE EAST & AFRICA)
“SOME AFRICAN MARKETS ARE DEVELOPING FASTER THAN MAURITIUS” ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN ❚ How do advertising firms avoid
situations of conflict of interest? The only answer is to have a dialogue with the client. To talk and never try to hide! One of the things advertising firms do is very much the same as management consultants do, putting up a wall between the two different teams. There is a lovely phrase which says that “two is a conflict, three is a specialization” (Laughs), which is always nice. If clients want to go to good agencies, they sometimes have to put up with some kind of conflict. The media agencies are better at handling conflict than the creative agencies, because clients need to be with those big media agencies where they get the benefit of size and volume. ❚ Back in the 1980s, Ogilvy and
Mather faced some kind of conflict of interests. What were the lessons learnt from this experience? What Ogilvy tried to do, globally,
when the conflicts arose, was to set up separate companies within the Ogilvy group. So you can keep some of those brands separate, but you will always find that sometimes, you have to take a decision for the future of the agency and go with one particular client. If you remember, in the 1990s, when Ogilvy won IBM, it had to resign Compaq and AT&T Microsoft. That was quite a decision. It was based on the fact that IBM wanted to be global, and the other clients had not committed to Ogilvy globally. ❚ What are your observations regar-
ding the advertising business in Mauritius, which, despite being a small country, has many advertising agencies? I think the advertising business has a lot to learn. I will say that the business does not necessarily learn the lessons from elsewhere. I go down the roads and try to read posters in Mauritius. You put far too much information on the ads. These fifty years of learning
KNOW-HOW SPANNING 30 YEARS Michael J. Walsh, who has over 30 years of experience working in the advertising industry, serves as Senior Vice President of Business Development – Europe at Velti SA. since 2011. The group was was founded in 2000 as a way of providing brands, ad agencies and mobile operators with mobile marketing solutions. Walsh previously served as Chief Executive Officer of Ogilvy & Mather Europe Middle East & Africa at The Ogilvy Group Inc., a position he held for 13 years, and where he managed 66 countries. In late 1983, he was given responsibility for the Account Management Department, before being appointed Director of Client Services in January 1985, then Managing Director of Ogilvy & Mather in September 1986. Before joining the group in 1983, he spent11 years at Young & Rubicam, where he worked on a number of the agency's major clients, including IDV, Cadburys, Johnson & Johnson, Heinz...
from sophisticated countries suggest you need to put only six words on a poster, or it does not communicate to people. But Mauritius does not seem to take any notice of that. I think that, as a small market, you have an opportunity to be creative and more flexible. I am surprised. I have been to Mauritius four times, but its thirteen years since I have been here. I expected you to be a much more connected economy than you are. I guess if I were running Mauritius, I'd be spending more on broadband than building roads (Laughs). Broadband brings the revenue in, and you use this to build the roads! Building roads does not necessarily bring revenue. I expected much more connectivity, a much more digital economy than it is. It’s a great move on Maurice Publicité's part to have a ten-person digital company here. It quite leads the rest of the African network. Apart from South Africa, it has probably got the biggest digital capability in the African countries. ❚ Especially now that advertising is
moving more and more towards digital modes... Advertising is not advertising anymore. If you look at the traditional way, an advertisement was there and it existed for the day. In the digital world, it exists forever. It becomes an event. It lasts for days this way and also expands quickly through different channels. ❚ Do we necessarily need to keep the
clients' profiles in mind? Yes. We always need some of the traditional advertising on the television and in the print, to keep the awareness
ENTRETIEN
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of the brands which helps when you go online. It works against that background.
❚ What brand-building experience is
The mentality you need is, now that every piece of communication is an event, to consider that is expands time wise and channel wise.
your favorite? One that I have been involved in is Lucozade, and it's my favorite one. I started on Lucozade in 1983, when I joined Ogilvy. At that point in time, it was a fizzy drink which provided glucose energy. We turned it, over years, into a major sports drink, obviously in partnership with GSK. Now they want to sell it for close to a billion pounds! That's just a bottle of fizzy drink! I feel proud being associated to it.
❚ According to reports, Ogilvy was
the first PR agency to launch a unit dedicated to helping clients respond to terrorism after the 9/11 events. How did this idea crop up? Just because Ogilvy likes to lead the way in the way the world's going. When the Web first started in the late 80s, we were the first to have dedicated people working on the Internet. The sad thing was, because we were first, others came to hire our people, particularly the clients, and paid them a lot more money! Ogilvy developed socially. The issue is not only being connected, but being able to use that connectivity to know more about your customers and get better quickly for the clients. So, we have always been pioneering. Digital is everywhere and it should be. The service was designed to help clients anticipate in emergency scenarios, including widespread communications and business disruption, which could result from a terrorist attack. ❚ Can we say that terrorism was the
new market for agencies at that time? Terrorism? (Laughs) I do not think it was kind of new market as such. I think people learned a lot from the 9/11 incident, and also about the way media works. I worked for a newspaper group in the United Kingdom. We have a system called “Eye witness”, where people download photographs because people out there, with their iPhones, are seeing news being made before the journalists. Just as for the Boston bombing. It was very interesting how quickly people downloaded photographs! My children, through their smartphones, were listening to Boston radios as everything was happening. There was a special Internet access. Things happen really quickly!
❚ Since we are talking of the digital
world, will we give up billboards in the years to come? Well, you now have interactive billboards. There is one in Germany where you hold up your smartphone to a cue for a pet food, and a little door opens itself. Dog owners were conditioned to check in at the billboard that dispensed dog food. Surprisingly, I have not seen many electronic billboards here in Mauritius. In other places in Africa, they have lots of electronic billboards. Fair enough in Mauritius, apart from the daylight debate, you'll be running billboards with solar panels, and having different images with different interactions. ❚ So, our little country still has a long
way to go? Yeah, but I always thought of you as a very entrepreneurial country. And, you know, I hope you keep your own entrepreneurial spirit. But it goes back, doesn't it? Training and skilling your people in order to do that, and of course, if you are better connected, you can move to on-line training. I helped a company in the UK called Discover Digital, and they have a long-run programme training people in the digital world. It's very good for employers, because what we found in the on-line training programme is that people do not do it in the office, but at their own time at home. It's very efficient that way. I guess in Mauritius as well – because you are a small island – you are looking into African markets. But you need to look at the African market to see how competitive you are. Some of those markets are developing faster than you are. ❚ Can we know which ones are more
❚ Has the transition to the new digi-
tal world been smooth? It's difficult. I think people struggled with the fact that if they talk about it to a client, he'll go “Oh no, not another platform!” But you have a digital platform and you are already moving into m-commerce with the mobile. In a way, what clients want is simplicity. One of the ways is not to be obsessed with these different channels, but to do what good agencies do best: focus on the brand. To the consumer, it does not matter where they buy the stuff from, or where they see the message from. The message to them comes through the brand. So, how you make that transition is firstly by making sure people are still investing in the brands, and secondly, getting real time data so you can assess the best channels. Finally, you need to look at the ideas you are developing in a totally different way. When looking at it, you are not asking “Am I doing a print out or a television commercial?” You should just start with an idea and see how best you exploit it.
competitive? I am impressed with how Kenya is doing. It has its own Silicon Valley, even though Nairobi is a tough city to work in. It is attracting people as an African hub. South Africa would love to be a hub, but the rest of Africa sees it as being a bit imperialistic. I think Botswana is a quite entrepreneurial market as well, and Uganda also, because the Asian influence there makes a huge difference. ❚ And we are here talking about Mau-
ritius being the most developed African country... You'd want to be, wouldn't you? You should be. But as I said, to my senses, it did not develop as fast as I would have expected it to. Again, if you commit to a Cybercity, you have to be “cyber” and not just erect six nice new buildings. To become a cyber-country needs a bigger commitment. But I guess your generation is going to drive it since you are the ones on smartphones, Facebook and all. It's funny though. I talked to
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❚ There is usually one criticism in re-
someone – I would not say who – and he said Mauritius is not like that – I mean connected – because Mauritians go out, talk to one another and meet people, so they do not need Facebook. That's misunderstanding what Facebook is about. It's like a social wealth.
gards to the advertising sector. It is costly! As an investment, with the return on it, it's not expensive! If you say a TV spot looks very expensive, but you look at the return, you'd be amazed. Had you not made the investment, you would not have got all that. Actually, the advertising is very cheap, and it is getting cheaper. If you spend lots of money on a poster or a billboard on the highroad and you don't use it properly, then it's very expensive. It goes back to the importance of getting the ideas, which are still incredibly cheap. The medium may be more expensive.
❚ So you've been to our Cybercity al-
ready? Have you tried to get a Wi-Fi connection there? Yeah, I attended a meeting there. I asked where I was, and they replied it's the Cybercity. What's cyber in that? When people go somewhere, they expect to travel and get Wi-Fi. I am staying in a lovely hotel, but every time I need to get connected, I need to walk to the reception, which is the only place where they have Wi-Fi. As regards entertainment, they probably have got the cheapest package. I am a British tourist, and all I can see is CNN and some French and German channels. Where is BBC or Sky? You need to see the offer. You go to other tourist destinations and you get to personalize your own entertainment. ❚ What about the potential of Africa,
in terms of advertising? Is it a new emerging market? Well, I thought it was an emerging market when I started the networking in 1995! (Laughs) So it's been emerging a long time! But there is a bit more momentum now. It has really come with the mobile since the latter is Africa's new highway. Interestingly, what you started to get was the big mobile operators like Vodacom coming and spending a lot of money across Africa, which stimulated growth. And now you get some of the traditional advertisers coming back. Some of the global advertisers reduced their expenditure in Africa in the 1990s because their budgets went mostly to China and Asia. Africa was forgotten. Now you see better GDP growth rates here. But you are still a long way away. When you begin to get an African middle-class, that's when the markets really take off, like you see in South Africa.
❚ To conclude, what really attracts the
public to an advertising spot? Involvement. Some way to draw them in. Sometimes, they have to work a bit to understand the communication. But if it drags them as a person, it means something to them. Involvement can be an image or a phrase. I take the example of the post-riot period in London. The vandalism still took place on the shutters of the shops. We did an exercise where we painted babies' faces on the shutters and the vandalism stopped. You are involving the community. ❚ And not give too much information
on adverts... Yeah, no information at all. I haven't seen one powerful vision or poster here at all. Not one! It might cost someone ten minutes to figure out the advert for a smartphone if you talk about a twelve-month warranty or the shops you buy it at or the Wi-Fi connectivity... Does it make someone want to buy it then? Image is why people buy things. Why would I buy a smartphone with that kind of ad, if the image does not excite me? ❚ What would have been your input
to attract buyers? It's a very easy thing. When somebody asks you why you bought such a phone, you don't go telling them that it's because of the one year warranty. You talk about its capability, the cool things you can do with it. To me, it's very simple and I fail to understand why there isn't this kind of learning here. It's so easy to learn the lessons of history. But for some reason, in advertising, people do not necessarily want to do that. They think they know better.
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INSIDE
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Les scandales financiers, qui se succèdent à un rythme éffréné ces derniers temps, étonnent ; tant par le volume d'argent impliqué, que par le profil des protagonistes – les auteurs comme les victimes. La conférence tenue à l'initiative du Mauritius Institute of Directors, jeudi dernier, ne pouvait tomber à un meilleur moment
SCANDALES FINANCIERS
Démystifier les crimes de col blanc ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
M
ais l'événement était programmé depuis le début de l'année, a tenu à préciser un dirigeant du MIoD, ajoutant que l'actualité s'est chargée de convaincre la trentaine de participants sur la pertinence du sujet et doubler leur motivation et intérêt. Le MioD voulait conscientiser ses membres sur les différents types de crimes financiers, ainsi qu'à la mise en place des mécanismes appropriés pour les déceler. Cette conférence a été animée par David Hotte, Senior Manager dans une institution bancaire à Maurice et ancien Group Head Anti-Money Laundering and Combating the Financing of Terrorism Compliance à la Banque Populaire Caisses d’Epargne (BPCE) en France, ainsi que Bruneau Woomed, Managing Director de Financial Sense Ltd. POLICIERS « AGENTS RECRUTEURS » L'exposé de David Hotte était basé sur les différents types de crimes financiers : fraude interne, blanchiment des fonds, larcin, falsification de signature, contrefaçon, blanchiment d'argent, la chaîne Ponzi etc. Les crimes financiers se chiffrent à plus de USD 10 millions par jour, et USD 652 milliards annuellement, ce qui représente au moins 5% des revenus mondiaux, estime le Commercial Crime Bureau. Pire, 42% de cette somme ne sont plus 'recoverable'. Des chiffres que David Hotte qualifie de « démentiels ». Le mode opératoire des escrocs a été un point fort de l'exposé de David Hotte. Tous les coups sont permis, selon David
Hotte, pour être crédible. Les arnaqueurs utilisent souvent des sociétés offshore au nom des proches des banques ou autres établissements financiers existants. Autre astuce : crédibiliser en utilisant des tiers personnes, commes des notaires, des notables, des politiciens et autres personnes dans le secteur de l'assurance. Le conférencier n'a pas eu à chercher bien loin pour illustrer ses propos, l'affaire Whitedot qui défraie la chronique depuis des semaines, s'y prêtant à merveille. N'a-ton pas vu des membres de la force policière agir comme « agents » dans cette affaire... Mais comment identifier et reconnaître l'escroc. Il n'existe pas un profil type de l'arnaqueur, répond David Hotte, l'arnaqueur ressemble à Monsieur Toutle-monde. Mais les nombreuses expériences de par le monde ont permis de dresser une liste de facteurs susceptibles de démasquer l'escroc. « Généralement, le fraudeur a fait des études bien poussées, il est intelligent et sait faire fonctionner les ressorts. Il est souvent marié, car il doit donner l'impression d'être sérieux, responsable et stable. Dans une entreprise, il pourrait être le 'most loyal employee', il n'a pas de casier judiciare, il est bien apprecié par ses collègues. Il mène un style de vie extravagant et vit au-dessus de ses
moyens », explique David Hotte. D'autres facteurs peuvent aussi influencer des gens honnêtes à modifier leur système de valeurs. Plusieurs conditions peuvent y contribuer ; le manque de reconnaissance des chefs sur les valeurs d'honnêteté et d'intégrité, des employés sous-payés, des règles trop rigides, pas de possibilités de promotion et défaut de formation. LE RÔLE DES BANQUES Il est donc impératif d'éliminer les opportunités de fraude en créant une crainte de la punition, en mettant en place un système de vérification de manière proactive, en décourageant la collusion et en faisant provision pour la formation de Fraud Awareness. Mais, parfois, certaines mesures peuvent être à double tranchant, explique David Hotte ; le Fraud Examiner ou le Fraud Officer peuvent aussi s'adonner à des pratiques irrégulières. Dans la foulée, David Hotte raconte une anecdote, où il fut choqué : Pour éviter des tentatives de collusion, les dirigeants d'une entreprise ont déclaré éviter de mettre des gens de la même communauté ensemble dans le même département. Comment donc prévenir les fraudes et mettre en place des systèmes pour la prévention ? « Il faut être plus proactif que
Il est donc impératif d'éliminer les opportunités de fraude en créant une crainte de la punition, en mettant en place un système de vérification de manière proactive, en décourageant la collusion et en faisant provision pour la formation de Fraud Awareness
réactif. Etre tout le temps en avance du processus, se renseigner et embaucher un Fraud Officer. De penser en termes de risques de fraude et imaginer des solutions, ne pas hésiter à parler de fraude et focaliser sur l'éthique et la transparence. C'est beau d'avoir des conseils d'administration, mais il faut mettre les choses sur la table et renforcer les moyens de détection avec des systèmes d'informatique fiables par exemple », propose David Hotte. L'expert plaide pour l'instauration d'une culture d'honnêteté, pour un environnement de travail positif et épanouissant et pour l'élaboration de codes de conduite pour tous les employés. Exemple simple pas difficile à comprendre ; le système d'alimentation en carburant de la flotte de véhicules de l'entreprise. Comment savoir si le chauffeur, à qui revient la responsabilité de cette activité, ne fausse pas les données ? Et comment savoir s'il ne le fait pas en collusion avec le Transport Officer ? Le recours aux cartes électroniques spécialement conçues pour ce type d'opération est à recommander. Et le système bancaire ? Les banques ont un grand rôle à jouer, laisse comprendre David Hotte. Les institutions bancaires, explique le conférencier, doivent veiller à entraver le développement des escroqueries. Cet exercice de 'due diligence' se fait en prenant un maximum de garanties lors de l'ouverture de comptes courant, comme l'identification des clients sur leur profession, leurs adresse et l'origine des fonds. En cas de doute, il incombe aux banquiers, selon David Hotte, d'alerter les autorités. Car, prévient l'expert contre le blanchiment d'argent, la responsabilité de la banque est engagée dans toute opération.
INSIDE
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BRUNEAU WOOMED, MANAGING DIRECTOR DE FINANCIAL SENSE LTD
« Attention aux ventes pyramidales ! » Co-animateur de la session sur les 'Financial Crimes' de la MIoD, Bruneau Woomed se dit guère étonné par l'ampleur des crimes financiers qui déferlent sur le pays depuis le début de l'année. Le Managing Director de Financial Sense Ltd met en garde, d'ailleurs, contre un autre système dérivé de la chaîne de Ponzi, qui est déjà en opération à Maurice
«I
t can be the next big thing », prédit Bruneau Woomed. Le système de ventes pyramidales, apparenté au système de Ponzi, avertit le Managing Director de Financial Sense Ltd (FSL), doit être dénoncé et démantelé avant qu'il ne ne prenne des proportions incontrôlables. Le principe de la vente pyramidale, appelée aussi vente "en boule de neige", est simple. Elle est même présenté comme un business opportunity, a expliqué Bruneau Woomed en réponse à des interpellations de l'assistance à la conférence du MioD. Il s'agit de recruter des personnes susceptibles de vendre un produit. Par exemple, avec Rs 50 000, vous achetez un ticket ou un siège. Mais après il vous faudra trouver deux autres clients. Cet objectif atteint, vous êtes nommé responsable de ventes junior. Maintenant si vos clients recrutent d'autres clients à qui elles proposeront la même chose, vous êtes promu encore une fois. Et en atteignant deux niveaux de clients, vous touchez une prime – disons Rs 200 000. LA PRUDENCE DE MISE Les ventes pyramidales se donne un cachet d'entrepreunariat, souligne notre interlocuteur. Ce système, affirme Bruneau Woomed, commence tout juste à se développer à Maurice. Tout en mettant en garde contre ces systèmes qu'on présente comme du 'business opportunity', Bruneau Woomed souligne qu'une telle activité n'est pas régulée. Si on veut tirer des leçons des affaires Whitedot, il est conseillé de faire preuve de prudence avant d'investir dans des plans hors du circuit traditionnel. Il est fortement recommandé d'alerter les autorités si on est approché par des représentants de plans nonrégulés. « Ça paraît intéressant. Mais encore une fois, ce n'est pas soutenable dans le long terme. Il arrivera un moment où la pyramide s'écroulera. C'est pour cela que c'est frauduleux. La fraude, c'est
urs. En tout cas, les arnaqueurs opèrent de façon très psychologique. A remarquer que les agents étaient des policiers, des fonctionnaires, des gens bien placés, des clients étaient des gens importants, en somme des gens dignes de confiance. Ils ont promis un retour d'investissement des plus alléchants et ils ont payé aux premiers. Donc tout était fait pour inviter ou inciter les gens à investir davantage. En général, le public mauricien n'était pas très bien averti des risques d'une telle fraude financière. Il y a nécessité pour plus de formation et de conscientisation à tous les niveaux, remarque Bruneau Woomed.
parce que plus loin ça ne va pas tenir. Ce qui est frauduleux, c'est que le promoteur sait très bien qu'un jour ou l'autre il ne pourra pas rembourser tout le monde et le système va 'crash' », explique le MD de FSL. Est-ce que vous auriez investi dans un tel système comme celui préconisé par Whitedot ? La plupart des participants à la conférence du MioD ont répondu par la négative à cette question. Ce qui est loin d'être un indicateur du degré de prudence des Mauriciens en de telles circonstances, l'auditoire de Bruneau Woomed réagissant en connaissance de cause, après que des centaines de personnes, dont, comme on dit, des notables et des bien placés, se sont fait piéger. Toutefois, une participante a souligné que ceux qui sont dans la finance se montreront davantage sceptiques que les gens qui ne maîtrisent absolument pas les outils de la financial literacy. Ceux-là ne réfléchiront pas deux fois avant de faire confiance aux arnaque-
Si on veut tirer des leçons des affaires Whitedot, il est conseillé de faire preuve de prudence avant d'invesrtir dans des plans hors du circuit traditionnel. Il est fortement recommandé d'alerter les autorités si on est approché par des représentants de schemes non-régulés
« VICTIMES CONSENTANTES » En réponse à une question sur la 'lenteur' de la Financial Intelligence Unit sur ces dossiers, notre interlocuteur estime que personne n'a réalisé l'envergure qu'ils allaient prendre. Mais on ne peut s'empêcher de s'interroger sur la responsabilité des banques dans cette affaire. Comment elles n'ont pas pu détecter qu'il y avait des 'suspicious transactions' ? Certaines banques pourraient s'exposer à des poursuites pour n'avoir pas rapporté ces activités douteuses, fait ressortir Bruneau Woomed. Si certains souhaitent un régulateur super puissant dans le secteur financier à Maurice, notre interlocuteur plaide davantage pour plus de communication et de concertation entre les différents régulateurs. C'est une nécessité, voire une urgence, insiste Bruneau Woomed. Il dit partager l'idée de créer un poste de « Financial Intermediary », c'est à dire une personne ou une entité qui peut enquêter, conseiller les gens, mais qui n'est pas nécessairement un régulateur. Les investisseurs, surtout ceux qui se sont sentis lésés, peuvent se tourner vers ce système pour des conseils, propose Bruneau Woomed. Et la question que se posent la plupart d'entre nous : Les vic-
QUI VEUT SE JOINDRE AU CYCLE ? Qu'en est-il du fameux « cite » (cycle) qui a été, pour de nombreuses générations de Mauriciens de la classe ouvrière du siècle dernier, le seul moyen d'épargne ? Ça l'est encore pour beaucoup. Ça n'a rien de frauduleux, c'est quelque chose qui existe dans d'autres pays. Le 'cycle', c'est un groupe de personnes qui se mettent ensemble, décident d'une contribution mensuelle, et chacun touchant le total à son tour jusqu'à la fin du cycle. Le seul risque est qu’un des participants se défile, mais en règle générale c’est rare, car ils se connaissent bien entre eux. Ce système, à bien voir, n'est pas l'exclusivité d'aucune classe, il n'est pas rare de voir dans des bureaux des cadres se mettre en cycle pour une contribution mensuelle de Rs 5 000 ou Rs 10 000. On peut même imaginer des cycles de millionnaires (cela existe en fait dans des pays africains !) C'est un système qui a fait ses preuves, faisant partie du patrimoine financier local, sans compter sa dimension humaine et sociale.
times de ces arnaques financières retrouveront-elles leur argent ? « Une partie peut-être, si c'est resté à Maurice. Mais peu de chances si c'est déjà à l'extérieur. Mais ni le gouvernement, ni la Financial Services Commission (FSC) et ni la Banque centrale n'ont aucune obligation de dédommager les victimes. Car ces dernières sont des victimes consentantes, si l'on peut s'exprimer ainsi. Sans compter celles qui auront du mal à expliquer la provenance de leur investissement. D'ailleurs, la MRA risque d'avoir beaucoup d'enquêtes sur les bras. Mais d'autres cas, il faut le reconnaître, sont 'genuine', car ils ont emprunté parce que l'occasion semblait trop intéressante pour la rater. S'ils arrivent à retrouver ne serait-ce qu'une une petite partie de leur investissement, ils devront remercier le ciel, mais malheureusement, beaucoup d'entre eux ne vont rien recouvrer », conclut Bruneau Woomed.
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GROS PLAN
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« Kingdom Bank Limited (KBL) has the approval of the Reserve Bank of Zimbabwe and has no impact on AfrAsia Bank’s future business operations and services locally or internationally », fait ressortir James Benoit, CEO d'AfrAsia. Le problème survenu chez Kingdom Bank Limited, une subsidiaire d’AfrAsia Kingdom, n’affecte en aucun cas les activités d’AfrAsia à Maurice, rassure-t-il
INVESTISSEMENTS D’AFRASIA AU ZIMBABWE
James Benoit: « KBL is in a good financial State » ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
L
a direction de la banque avaient réuni la presse, mercredi dernier, pour dissiper tous les malentendus qui circulent suite à des articles parus dans la presse zimbabwéenne, faisant état d'un possible écroulement de KBL, en conséquence d’un cas de « non-performing loan » d'un client particulier, Valley Technologies Ltd. James Benoit devait souligner que les détails et les chiffres mentionnés en public sur KBL étaient simplement erronés, précisant que la Kingdom Bank Ltd avait le soutien total des autorités zimbabwéennes, dont le gouvernement et la Banque centrale. Il devait faire ressortir que la Reserve Bank of Zimbabwe (RBZ) à réagi promptement en initiant une enquête suite aux premiers commentaires dans les médias sur sa situation financière. La RBZ a même, à travers son gouverneur, le Dr Gideon Gono, émis un communiqué pour affirmer que la situation était sous contrôle. Tout en reconnaissant l'existence d'un contentieux avec Valley Technologies Ltd, James Benoit devait insister que « KBL est dans une bonne situation financière malgré la sous-performance de la facilité accordée à Valley Technologies Ltd. Rien n'est à craindre, car les opérations au Zimbabwe n’ont aucun impact sur celles de Maurice ». Il devait faire ressortir que le conseil d’administration d’AfrAsia à Maurice a une vue complète de tous les aspects des opérations au Zimbabwe. «The regulator is fully aware of the present situation and has provided its support to act as mediator with a view to resolve the situation amicably, » devait indiquer le CEO d'AfrAsia. « AfrAsia Bank has always been taking the appropriate steps to protect the interest of all its stakeholders. Our foundation for effective corporate governance is embedded within our principles of integrity, transparency and competency, all of which permeate through the way the AfrAsia Group conducts itself », devait, pour sa part, déclarer Arnaud Lagesse, président du conseil d'administration. A noter qu'AfrAsia Bank a investi un montant de USD 9,5millions depuis janvier 2012 dans AfrAsia Kingdom Zimbabwe Limited, société holding du Kingdom Bank. Cette investissement au Zimbabwe représente 1% du total des actifs bancaires d'AfrAsia au 30 avril, total qui se chiffrait à Rs30,0bn.
LE CÉLÈBRE acteur du cinéma chinois, Shao Bing, est actuellement à Maurice dans le cadre d’une visite de prospection afin d’identifier des sites pour le tournage de son prochain film intitulé « Love in Port-Louis ». Faire sa promotion sur grand écran, à travers une comédie romantique de
FINANCE. James Benoit, CEO et Arnaud Lagesse, Chairman d’Afrasia Bank ont tenu à rassurer leurs clients locaux
AFRASIA TARGETS USD 20–50 M INVESTMENT EXPANSION IN AFRICA Chief Executive Officer James Benoit reiterates that Africa is still the land of opporunities for AfrAsia, be it in Zimbabwe or elsewhere. Unwilling to answer on the legal aspects of the «non performing loan» issue, «everything is under control», AfrAsia's boss states ❚
What was the intention of AfrAsia Bank Ltd (ABL) when deciding to invest in Kingdom Bank Ltd (KBL) in Zimbabwe? This is part of AfrAsia’s regional expansion stragegy and we reiterate our investment in KBL is for the long term. Our aim is to position KBL among the top 5 banks in the country in the years to come. ❚
Of all african countries, why was Zimbabwe a target for ABL's investment? The country has all resources for a successful economy including abundant natural resources, a well educated and competitive labour, dollarization, access to regional and world markets and protection of investments through membership of international treaties and bilateral invest-
ment protection agreements. ❚
What are the measures taken by KBL to regularize and address the recent «non performing loan» matter? There are a number of strategic and operating reviews ongoing at AfrAsia Kingdom Zimbabwe Ltd. These are primarily aimed at growing and scaling up our business to position the Group as a top 5 competitor in Zimbabwe. This may well entail raising further capital and is under review but we do not have specific details at this time. ❚
What is the position of the Reserve Bank of Zimbabwe in the matter? The Governor has in a press statement reaffirmed KBL is in a position to conduct
business as usual. It is encouraging to have the undertaking of the Zimbabwe regulators to facilitating our legal and administrative requirements where required. ❚
Does ABL regret the african banking adventure? Not at all. AfrAsia’s core expansion strategy is in Africa and we are looking at opportunities to continue the adventure. ❚
Any idea about your next african investment destination? We have recently completed a shareholder strategy workshop. We are devising plans to make a further USD 20m to 50 m expansion into the continent. We are very optimistic to expand there.
Les Chinois produisent « Love in Port-Louis » cent-dix minutes, c'est une visibilité garantie. Quelques sites ont déjà été identifiés, entre autres, GrandBaie, la capitale et les hôtels Sun Resorts, principal sponsor du film. Plus de 50% du film sera tourné à Maurice et mo-
bilisera une bonne quarantaine d'opérateurs et d'acteurs. Le tournage est prévu pour septembre prochain. Cette initiative bénéficie de la bénédiction de l’Office du Tourisme qui multiplie ses efforts en vue d'attirer plus de
touristes chinois, cela en ligne avec la politique de diversification prônée par le ministère. L'acteur Shao Bing qui est également le producteur de « Love in Port-Louis », sera entouré de plusieurs acteurs et actrices les plus appréciés des
cinéphiles chinois. Il est prévu que « Love in Port-Louis » touchera plus de 15 millions de Chinois, uniquement en Chine. Sortie en salle en mai 2014, soit dans une année exactement.
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GROS PLAN
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PERSPECTIVES
Commerce : La MCCI prévoit 3,9 % de croissance ▼ LEENA GOORAYA
L
a reprise ne sera pas pour 2013. Conclusion de la Mauritius Chamber of Commerce and Industry dans ses « Perspectives économiques » communiquées à la presse, lundi. Ses prévisionnistes tablent sur un taux de croissance de 2,9% du Produit intérieur brut, confirmant les observations faites en octobre dernier. Un rythme de croissance insuffisant pour une économie en transition, écrivent-ils. Les analystes de la MCCI ont pris en compte plusieurs éléments dans leur rapport. Sur le plan de l'environnement international, ils constatent : un redressement graduel de l'activité mondiale qui retrouvera un rythme plus soutenu en 2014 ; une amélioration du climat des affaires ; une amélioration des perspectives américaines ; une zone euro toujours en récession ; une économie japonaise qui fait exception dans le paysage et les pays émergents qui font oeuvre de locomotive.
Au niveau local, le document de la MCCI note : un raffermissement de la conjoncture mondiale ; une amélioration de l'indicateur synthétique du climat des affaires ; les soubressauts de la crise européenne qui enrayent l'activité locale ; un marché des changes secoué ; une politique budgétaire restrictive et l'investissement en baisse. Ces observations amènent les économistes de la Chambre à prévoir un taux de croissance de 2,9% du PIB, soit un taux en baisse par rapport à celui de 2012. Cette baisse continue de l'activité pèsera inévitablement sur l'emploi. « Les crises économiques, en réduisant le volume de la production et donc les besoins en main-d'oeuvre, entraînant une hausse du taux de chômage. Une partie de cette hausse résulte d'une variation du taux de chômage conjoncturel liée à l'insuffisance de la croissance économique. Ainsi, le taux de chômage continuerait de progresser pour atteindre 8,6% en 2013 après 8,1% en 2012 », écrivent les analystes de
L'équipe dirigeante de la MCCI : Renganaden Padayachy, économiste, Mahmood Cheeroo, secrétaire général, Ganesh Ramalingum, président, et Raju Jaddoo, secrétaire général designate.
la MCCI. Les Perspectives économiques 2013 de la MCCI procèdent également à une évaluation sectorielle. Le secteur manufacturier est considéré à la croisée du chemin : « Malgré le statut de premier contributeur au PIB, le secteur manufacturier continue de marquer le pas. En 2012, le taux de croissance était de 1,5% après un taux de 0,7% en 2011. Pour 2013, dans l'ensemble cette ten-
dance va se poursuivre avec une progression de 1,4% de la production réelle ». Le secteur commercial est qualifié de « résistant » par les analystes de la MCCI. Sa croissance de 3,9% en 2012 est supérieur au taux de croissance réel du PIB. « Pour 2013, l'ajustement salarial conséquent du secteur public devra être un élément favorable à ce secteur. Toutefois, la baisse des investissements
aura des conséquences sur le potentiel de ce secteur », note le document de la MCCI, qui prévoit un taux de croissance de 3,9% pour 2013. Les performances remarquables du secteur financier, malgré la persistance de la crise, en font un secteur « robuste » dans l'analyse de la Chambre. La crise a eu un impact sur ce secteur, mais le potentiel de croissance reste élevé. La MCCI prévoit un taux de croissance de 5,5% en 2013, un taux légèrement inférieur au taux de croissance de 5,7 % de 2012. Les économistes de la MCCI parlent également du secteur du tourisme « fragilisé » et de la construction « en danger ». Une « croissance nulle en deça de son potentiel » prévoit le document pour le premier nommé, et une « contraction de 5,0% après la baisse de 3,0% en 2012. Les TIC sont vues comme « toujours dynamiques ». Les investissements « toujours consistants » dans ce secteur permettent « une projection du taux de croissance de 8,1% pour 2013 ».
Les projets Success.mu en voie de concrétisation
DETERMINATION. Le syndicaliste Rashid Imrith (à droite) a dû avoir recours à une grève de la faim pour forcer la publication du rapport de Dev Manraj
RAPPORT ERRORS, OMISSION & ANOMALIES
Entre Rs 175 et Rs 1 000 de plus RS 1 MILLIARD. C'est ce que coûtera l'implémentation des conclusions du rapport Errors, Omission & Anomalies, avec effet rétroactif à partir de janvier 2013. Cette somme s'ajoute à l'enveloppe financière de Rs 4,6 milliards du dernier rapport du Pay Research Bureau (PRB). Au final, le réajustement des salaires et des conditions de service des fonctionnaires coûtera donc au pays Rs 5,6 milliards. C'est à l'issue d'une réunion spéciale du conseil des ministres, hier, que le Premier ministre a rendu public le rapport préparé par Dev Manraj. Principaux
faits à retenir : la hausse salariale tourne autour les 22%, alors que l'écart entre le General worker – le plus bas salaire – et celui du Permanent Secretary a été réduit, passant d'un ratio de 1 : 8.9 à 1 : 7.5 et le 'Top Salary' de plusieurs postes, dont celui d'enseignant du primaire, a été substantiellement revu à la hausse. Toutefois, il est intéressant de noter qu'en termes réels, si on se base sur l'EOAC Master Conversion Table, les fonctionnaires ne toucheront qu'entre Rs 175 et Rs 1000 de plus par mois suite au rapport Errors, Omission & Anomalies.
LES TROIS gagnants de Success.mu voient leur rêve d'entreprise se réaliser. Depuis vendredi dernier, ils sont en présence de leur contrat de financement signé par la British American Investment, organisateur de la compétition. « Les contrats finalisés, nous passons à la prochaine étape – celle de la mise en œuvre de Les gagnants entourés du panel responsable de la leurs projets d’entrepre- présélection neuriat », a expliqué Rajanah Seemadree, Chief Operating et une formation, entre autres. Somraj Bhurtun de SS Waste ManOfficer de la BAI. Ainsi, chaque gagnant recevra un agement vise le marché asiatique pour montant d'un Rs 1million comme son projet de recyclage de caoutchouc capital initial pour démarrer son en- usé. Quant à Khemraj Persand, avec treprise. Cette étape comprend égale- la Persand Royal Company, il propose ment un accompagnement pro- un projet d’élevage d’huîtres en mer pour le marché local et international. fessionnel. Dans un deuxième temps, les lau- Enfin, l’équipe de Pro-Rehab comréats recevront aussi une aide supplé- posée de huit personnes, propose mentaire justifiable évaluée à Rs 2 quant à elle, la mise sur pied d’un cenmillions sur trois ans qui inclura des tre de santé pour les Mauriciens souféquipements, l’infrastructure, une as- frant de difficultés physiques au sistance professionnelle et technique quotidien.
POST SCRIPTUM
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OPINION JEAN-PIERRE LENOIR
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LE PAYS DU SOURIRE...
...est une opérette romantique en trois actes que beaucoup de nos aînés, friands de ce genre de comédie musicale, ont pu voir lors de passages de troupes théâtrales diverses dans notre île au siècle dernier. Ces troupes théâtrales ont progressivement disparu du paysage culturel mauricien au fur et à mesure que des genres musicaux plus bruyants et modernes ont fait leur apparition sur la scène locale. Mais je me console, cependant, à la lecture de nos journaux et de la relation qu'ils font, photos à l'appui, des turpitudes de nos concitoyens qui relèvent, elles aussi, du plus grand art théâtral. Lorsqu'ils sont interpellés ou carrément arrêtés, pour des délits divers et variés, ils ont tous la même caractéristique : le sourire. Et il semblerait que plus ils sont coupables plus ils sourient... Tantôt narquois, tantôt figé, ce sourire est la preuve
que : (a) rien ne peut leur arriver, car s’ils n'étaient pas coupables ou suspectés de l'être ils ne laisseraient pas ainsi se détendre leurs lèvres, preuve de leur totale décontraction et donc de leur innocence ; (b) et (ou) que des relations bien placées leur garantit une immunité totale qui éloigne de leurs perspectives immédiates celle de finir derrière les barreaux avec du pain sec et de l'eau... Sourires pour sourires celui des avocats
qui accompagnent les interpellés est lui aussi significatif de cette sérénité affichée lorsqu'ils marchent à côté de leurs clients vers les locaux des enquêteurs. Loin de moi l'idée d'imaginer, un seul instant, que ces sourires sont provoqués par la perspective d'honoraires correspondant à la gravité des faits de leurs clients. La plupart de ces défenseurs de la veuve et de l'orphelin ont, au même titre que la plupart de nos médecins, fait serment de non exagération des honoraires... Il faut chercher ailleurs. Et je crois finalement qu'ils sont sincèrement convaincus de la justesse des déclarations de leurs clients et clientes : « Je ne suis pas coupable » ; « je suis serein(e) » ; « C'est un complot monté contre moi »... C'est fou ce qu'il peut y avoir comme comploteurs dans ce pays. Ils sont au moment de dépasser en nombre nos trop célèbres zougader...
OPEN LETTER
Mr President,
Time to STEP UP Mr President
I am deeply honoured that my comments during the Grand Journal have prompted you to intervene on Radio Plus. The purpose of this letter is to respond to your request that I should enlighten those who cared to listen to me as to whether I brought them into error when I suggested that the President could and should exercise his function under the Commission of Inquiry Act (“the Act”). I understand that the State House has secured a copy of the recording of my intervention. I therefore assume that you are aware that my main assertion was that it is for you to act under the Law. Asked whether in so doing you would be bound by the advice of the PM, I answered in the negative. I was then asked whether I meant that the President could act “de son propre chef ” to which I answered “bien sûr” before adding that the S.2.2 of the Act did not direct the President to exercise his function after consultation with the PM or any person. I maintain everything I said on air. I did not then deem it necessary to expatiate the most basic principle relating to the exercise by the President of his functions under the laws of this country. However since you have personally and publicly invited me to comment on the provisions of s.64 of the Constitution, I shall gladly oblige. S.2.2 of the Act, read in conjunction with s.64 (1) of the Constitution, con-
fers on the President (not the PM!), acting in accordance with advice of Cabinet (not the PM!!!), the power to appoint a Commission of Inquiry. The interpretation suffers no ambiguity. I pause here to address a common misapprehension: S. 64(1) of the Constitution stipulates that, unless otherwise provided, the President shall, in the exercise of his functions act in accordance with the advice of the Cabi-
net. Our Constitution does not say that the PM’s desires are the President’s command. And although we tend to forget that Mauritius is a democracy, our Constitution also provides that the Cabinet is collectively responsible to the National Assembly for the advice given to the President. Another misapprehension is that the President merely executes the decision of the Cabinet unless the law specifically provides that he may act in his own deliberate judgment: The general rule that the President acts upon the advice of the Cabinet, in no way prohibits the President from taking the initiative. To hold otherwise would be tantamount to turning our Constitutional Head of State into a glorified puppet. I much prefer to read the Constitution as providing that where the President considers that he SHOULD act, he must first seek the advice of the Cabinet as to whether he MAY do so. I am comforted in my view by the provisions of s. 64(2) of the Constitution, which provides that where the President considers that the advice given to him is not correct then he may request the Cabinet to reconsider that advice and the provisions of s.64(5)(a) which preclude any court of law from inquiring into whether the President did in fact act in accordance with the advice given to him. At least this is the theory. What advice can the President in truth hope to obtain from the Cabinet? The PM is losing it - and it is not the first time that
he usurps the function of the President; the other ministers are so worried about holding on to their seats that they cannot find their own way to save their dignity let alone guide the PM towards wisdom and grandeur! They are inspired by boxers: the only art they master is that of ducking and diving. The rest of us, Mr President, are looking for another kind of inspiration. We may have given up on our politicians but we still want and need to look up to someone to reassure us that the institutions are here to protect us from the failings of those men and women who have embezzled our most precious property – our votes. If the President thinks that he should, then he must call on Cabinet to give him advice as to the appointment of one or more commissioners to inquire into the conduct of the Minister of Interior and the Commissioner of Police, and any other concerned officers in the public service, in relation to the tragic events of 30th March 2013 as well as the Soreze Accident; And more generally as to the conduct and management of the concerned departments of the public service. You SHOULD and you MUST, Mr President, because YOU CAN. This is the time to STEP UP Mr President, before our country goes down on its knees. Hervé Duval, Bar-at-law, 17 May 2013, at Port-Louis.
GROS PLAN
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YOUTH FORUM
CHÔMAGE :
Microsoft s'engage au nom des jeunes
Microsoft voit grand et veut influer sur les enjeux de société. Le chômage, par exemple, auxquels sont confrontés des milliers de jeunes Mauriciens, est l'un des problèmes sociaux qui l'interpellent. Son YouthSpark initiative entend toucher 150,000 jeunes pour les aider à révéler leur potentiel. Caroline Koa Wing, Citizenship and Partners in Learning Project Manager, Microsoft Indian Ocean Islands and French Pacific, nous en dit plus CONFIANT. Le ministre Devanand Ritoo estime que le YouthSpark Initiative aidera à réduire le taux de chômage
EXECUTIVES. Vedant Seeam, Advisor Prime Minister’s Office; Neeraj Mounien, Public Sector Manager, Microsoft Indian Ocean Islands & French Pacific; Caroline Koa Wing, Citizenship and Partners in Learning Project Manager, Microsoft Indian Ocean Islands and French Pacific; Ludovic Froget, Public Relations Specialist, Microsoft Indian Ocean Islands & French Pacific
▼ LEENA GOORAYA ❚ Microsoft a lancé le YouthSpark Ini-
tiative. Pouvez-vous nous expliquer le but de ce projet ? YouthSpark a été lancé en septembre 2012. Cette initiative de Microsoft part d’un constat simple : riches de potentiels, animés de passion, les jeunes sont pourtant les plus vulnérables face à une crise économique qui ne cesse de creuser l’écart entre ceux qui disposent du réseau, de l’accès aux compétences et des opportunités pour réussir, et les autres. L’enjeu de YouthSpark est de remédier à cette fracture, en se concentrant autour de trois champs d’action, notamment : (a) favoriser l’accès à la formation, en particulier dans les situations où le lien avec l’éducation est difficile, voire rompu ; (b) libérer le potentiel des talents de demain, en nourrissant leur inspiration et en les dotant d'outils dont ils ont besoin et (c) favoriser l’accès à l’emploi ou à la concrétisation de leur aventure entrepreneuriale. A travers YouthSpark, nous avons pour ambition de soutenir 300 millions de jeunes dans le monde entier et 150 000 à Maurice. Nous avons la conviction qu’en travaillant avec nos partenaires, nous pouvons les aider à réaliser leur rêve et à changer le monde, et nous nous engageons à mettre nos technologies, nos talents, notre temps et nos ressources au service de cette ambition. ❚ Quelles sont les opportunités of-
fertes aux jeunes qui seront con-
cernés par ce programme ? YouthSpark est une initiative qui couvre de nombreux programmes. Nous avons déjà un certains nombre de projets en place à Maurice et à Rodrigues, ceuxci continueront et nous espérons en mettre d’autres sur pied. Quelques exemples : les jeunes sans-emploi pourront bénéficier de formations en informatique à travers l’ICT Academy, les technopreneurs peuvent avoir accès au programme Bizspark à travers la NCB. Ce programme leur permet d’avoir accès à des outils de développement professionnels de Microsoft gratuitement pendant trois ans, d’avoir des conseils d’experts de Microsoft et de rencontrer d’éventuels partenaires et investisseurs à travers le réseau mondial de Bizspark. Nous soutenons aussi des organisations nongouvernementales qui travaillent avec des jeunes sur l’intégration numérique, la sécurité en ligne et l’éducation. Il est à noter qu’à travers le Software Donation de Microsoft, toute ONG est éligible à bénéficier de dons de logiciels pour leurs besoins. Elles peuvent en faire la de-
mande en nous contactant. Nous avons également certains projets en cours au sein des universités pour donner accès à nos technologies aux étudiants. ❚ Sur quels critères les jeunes seront-ils
choisis pour bénéficier du programme ? Cela varie selon les projets, nous nous chargeons de choisir les bons partenaires et nous faisons en sorte que ces projets bénéficient au plus grand nombre. Le critère majeur est l’âge, avec des programmes adaptés aux différentes tranches d’âge: 6-12, 13-18, 19-24 ans. Mais à Maurice nous étendons la dernière catégorie jusqu`à 29 ans. ❚ Qui sont les partenaires impliqués
dans ce projet ? Il y a les autorités, pour l'instant les ministères de l’Informatique et de l’Education, nous envisageons une collaboration également avec celui de la Jeunesse et des Sports. Parmi les autres entités il faut parler du National Computer Board, des institutions tertiaires et leurs
DEVANAND RITOO COMPTE SUR MICROSOFT Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Devanand Ritoo, présent au Youth Forum, a félicité Microsoft pour son projet YouthSpark. « Je suis confiant que cela va aider à réduire le taux de chômage chez les jeunes et contribuera au développement économique du pays », devait-il dire. Le ministre a souligné que plus de la moitié de la population a moins de 27 ans et un grand nombre de jeunes n'ont pas un bon travail. « Durant ces dernieres années, notre économie a connu une croissance rapide qui a besoin d'être soutenue et pour cela nous devons investir dans le développment des jeunes », a-t-il affirmé. Parlant de l'employabilité des jeunes, le ministre a déclaré que de nombreux jeunes ont de très bonnes qualifications académiques mais manquent de compétences. Il a affirmé que le projet YouthSpark permettra aux jeunes de se former pour devenir dans l'entrepreunariat et de se préparer pour un meilleur avenir.
étudiants, des écoles et collèges, des enseignants et aussi des ONG. ❚ Aujourd'hui le taux de chômage chez
les jeunes Mauriciens est très inquiétant. Dans quelle mesure l’initiative YouthSpark peut-elle contribuer à résoudre ce problème ? Ce problème de chômage chez les jeunes est un phénomène mondial auquel YouthSpark ne peut rester indifférent. L’industrie informatique est un secteur porteur pour les années à venir. YouthSpark prépare les jeunes en leur offrant des opportunités dont ils ont besoin pour pouvoir jouer un rôle dans ce secteur. Nous voulons les préparer à être des entrepreneurs ou à développer leur employabilité. ❚ L'objectif du gouvernement
mauricien est de promouvoir le secteur des TIC et d'en faire le premier pilier de l'économie. En tant que représentant d'une compagnie de logiciels, pensez-vous que c'est réalisable ? Maurice a le potentiel de faire des TIC le premier contributeur à son Produit intérieur brut (PIB). Pour cela le pays a besoin de suffisamment de ressources humaines qualifiées pour soutenir l’expansion de ce secteur. Il est aussi très important de promouvoir l’innovation et l’entrepreunariat local. Nous y croyons fermement et à travers YouthSpark nous espérons contribuer à atteindre cet objectif.
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FIL CONDUCTEUR
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BEL-AIR TO PORT-LOUIS
THE NEVER-ENDING RIDE
Someday, I’ll lose my job at Capital. Don’t blame it on laziness, poor mastery of French or English, or the inability to see a story, get to the sources and beat rival newspapers to them. No. What I fear the most is the Bel-Air to Port-Louis trip I have to endure, both ways, each day. So I told myself that maybe the boss would be merciful if he and our readers could understand why I’m late at work. Here goes… ▼ LEENA GOORAYA
I
t's 5.30 am and I wake up to the irritating noise of the alarm clock. I need to reach work at 9.30 am and the thought of the harrowing journey to PortLouis makes me jump to my feet. Don’t get me wrong; I like traveling by bus, but my trip from Bel-Air to the capital has always been stressful, daunting even!
First up, I need to decide whether to go to Flacq to take a “taxi marron” or to wait for the bus from Bel-Air, which only runs in the morning. If I take the first option, I need to go to Flacq first, which will cost me Rs25. At the taxi stand, I will find a mass of people scurrying around looking for a transport. A first taxi will come. The amazing thing is that it will accommodate six passengers, two at the front and four at
the back. When you’re an illegal operator, laws are things to be toyed with… In any case, people have no time to think about road safety and their own security when their job’s at stake. Neither will they complain about being all cramped up for the 45 minutes it takes to reach the capital. LAME EXCUSE Once a taxi is free, it’s every man, woman or child for him-
self! Either you throw yourself on it as if there were no other transport available in the world, or you don’t get in. Fights, you can imagine, are not uncommon. The driver, acting as peacemaker, will often break up the fight by jumping on the opportunity to raise the fare. The “normal” fare from Flacq to Port-Louis is Rs 40, but the driver will gladly apply the 'demand and supply' concept. More passengers + less taxis =
money! “Rs50 per seat. Those interested can get in, or else just too bad. You won't find any taxi for the next hour,” shouts the taximan. Now, those who are not used to travelling in these “taxi marron” won't know that the driver is blatantly lying. As they have other option, more often than not, they often agree to pay Rs50, albeit with the knowledge they’ve been had… Not me. Not today I won’t!
FIL CONDUCTEUR
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My mind’s already made up to take the bus. If I take the taxi, I will spend some Rs75 in all if the driver increases the fare. By bus, the trip from Bel-Air to Port-Louis will only cost Rs32. But I need to be quick and get ready if I don't want to miss the bus. Out of the question, either, to miss breakfast. So I hurriedly swallow some cereals and leave home. I reach the bus stop at around half past seven. As usual, there are many students waiting for their school bus. I ask one of them if the Port-Louis bus has already gone, and feel relieved when she says no. It's 7.45. Several Flacq buses have stopped and gone with their human cargo. When I inquire about the Port-Louis bus, I’m told that it’s on its way. 25 minutes later, as the bus from God knows where is still making its way to where I am, all kinds of thoughts start running through my mind. Should I call up at work and inform my boss that I will be late, because the bus, somehow, did not show up in time? What if the boss thinks it’s only a lame excuse? TORTOISE PACE Resigned to my fate, I hop on a taxi to get to Flacq. The scene, there, is a déjà-vu. Several desperate and irritated people are hunting for a “taxi marron”. A lost cause for latecomers like myself! Judging my patience too thin to wait anymore, I veer left to the bus terminal, hoping to get an express bus. First in line, however, is the “111 Port-Louis” bus, which I will certainly not take. Unless, that is, I want to take the longest possible route to the capital, via L'Aventure village. It is past 8.35 when I finally see the bus with the tag “176 express” coming. Despite my desperate situation, I feel a kind of solace when it appears in front of me. The bus conductor shouts, as usual, “l’express, l’express PortLouis.” More passengers jump in and the bus departs at 8.45. I mentally reassure myself that everything will be alright, because normally, in this bus, I should reach work within an hour. Unfortunately, as if by mischief, the bus keeps stopping
25 minutes later, as the bus from God knows where is still making its way to where I am, all kinds of thoughts start running through my mind. Should I call up at work and inform my boss that I will be late, because the bus, somehow, did not show up in time? What if the boss thinks it’s only a lame excuse?
at every bus stop, even when there is no passenger getting down or into the bus. On top of it, an annoying song is blaring out from loudspeakers in the bus. Sat on a bench in front of me, two old ladies are screaming out their conversation as the “music” is deafening. The driver, perhaps believing he is over the speed limit at 20 km/h, decides to wait for one or two passengers, obviously those who pay their fares. Senior citizens waiting at the bus stop, whose fares are paid for by the State, tend to be invisible in such a case. A few painstaking kilometers later, the tortoise pace of the bus finally starts hitting on the nerves of the passengers. I can even hear people at the back asking if this is really an “express” bus. Hearing this, the driver feels kind of insulted and decides to show them who’s the boss by slowing down even more. As I often do in that case, I take out my earphones from my bag and put on some soft music to keep cool. From the corner of my eyes, I notice a passenger pointing fingers at the driver as if he is threatening him. Off come the earphones in an attempt to understand what’s going on. Apparently, the passenger gave the bus conductor a Rs500 note and he got furious. “I told you I don't have change. You should have taken your precautions before entering the bus. If you do not have change, you better get down at the next bus stop,” he threatens. The passenger starts yelling back. “Why
should I get down? I have the right to travel on this bus and you should have made your arrangement in case you get a big note. This is not my problem if you don't have change,” he shouts. As they keep on arguing louder and louder, my head feels like it’s about to explode at any time. But it doesn’t, somewhat unfortunately, as I need to see the trip out. The bus keeps moving at its own – desperately slow – pace until we reach d'Epinay. Without giving prior notice of coming back to life, the driver slams down on the accelerator. A miracle! Or is it? When I look behind, I see another Port-Louis bus coming. The race – those who are used to traveling in individual buses will know what I’m talking about – is most definitely on! SLOW NIGHTMARE Stuck in a kind of torpor a few minutes ago, standing passengers now seem to be dancing on a song. The driver is driving so recklessly that it crosses my mind that this could be my last journey. My ultimate Bel-Air to Port-Louis hell ride! But let’s not go there. After all, this isn’t a Blue Line CNT bus. At Terre-Rouge, we get stuck in traffic. It’s already 9.45. Now, I do understand that in the morning, there are lots of vehicles heading towards the capital. But I don't think there is such a thing at “peak time”, as the roads seem to be congested throughout the day. From Terre-Rouge to Abercrombie, to Saint-Croix, to Plaine-Verte, it
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is one slow nightmare. Even though Port-Louis is within touching distance, the bus takes more than 30 minutes to reach the promised land. It is 10.15 when I get off the bus. After spending two and a half hours traveling, I can say my day hasn’t gotten off to a perfect start. Like me, many people must face the same problems every day. Two of my colleagues, residing at Saint Julien d'Hotman and Mare d'Australia respectively, are on the same route I take. To avoid the hassle, they take their own car. I don’t have one. And neither should all the people working in the capital be expected to have their own means of transport. Somewhere out there, there must be a solution. I believe this is a real problem and that the authorities need to ponder upon it. We are today talking about the democratisation of the economy. If traveling from Bel-Air to Port-Louis is such a big worry, I am sure that other rural regions of the island must know the same problem. Where is the democratisation when you are already less interesting, as a possible employee, when you live in a region far from the capital, where transport facilities are lacking. Qualifications and experience mean nothing to your employers when you are in danger, on a regular basis, of reaching work, though no fault of your, own at 10.30. Everybody is talking about Mauritius as a gateway to Africa and I do not begrudge our willingness to dream. But how about helping us get to PortLouis first?
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riving to work is what economists call a negative externality: an action taken by one person that affects the wellbeing of another. For example, my decision to drive my car to work makes the road a little more crowded, making your commute a little bit longer. My contribution to traffic congestion is small, but when there are thousands of other drivers like me, the problem becomes huge. Economists dislike negative externalities because they cause inefficiencies. This simply means that people drive even though they shouldnâ&#x20AC;&#x2122;t from a societal point of view. For example, if you calculate that the benefits of driving - such as a more comfortable and flexible commute - outweigh its costs, such as petrol and maintenance, you would drive to work. But you have left something out of the calculation, namely, the cost of a longer commute that you inadvertently impose on others. This is why too many people drive: some people drive even though the benefits of driving are not greater than the total cost to society.
Pricing can also be defined as an umbrella for any pricing structure in which motorists pay a user fee in exchange for driving on a particular roadway. There are various successful implementations around the world. Examples of these can be found in, Sweden, Singapore, Japan and the USA.
My decision to drive my car to work makes the road a little more crowded, making your commute a little bit longer. My contribution to traffic congestion is small, but when there are thousands of other drivers like me, the problem becomes huge
STUCK PUBLIC TRANSPORT
IN THE JAM
Traffic congestion plagues almost all large urban areas. It's one instance in which economists believe there is reason for government intervention. For instance, a Road Pricing System, while showing numerous advantages, may also have repercussions as well as social and political implications
ROAD PRICING SYSTEMS To discourage people from driving, the government can intervene to make commuting more expensive to better reflect its true cost. In the US, the government often does not intervene in the market, maybe because individuality rules. As expected there are huge rushhour backups in cities like New York and Los Angeles. On the other hand, in Mauritius, given its small size, urban planning is viewed as essential and the introduction of light rail would not seem to reduce congestion problems. Economists have observed and recommended that a Road Pricing System would be better, albeit may have several repercussions. Road Pricing Systems (RPS) refer to a method of road access management, involving the use of computers and other technical equipment, used to charge motorists a fee for using a particular section of road. Road
Evidence from various countries demonstrates that congestion pricing does significantly reduce congestion during peak traffic periods. USA top scientific organisations also support congesting pricing; they believe it encourages people to share journeys (car-pool), use alternative transport, work from home (telecommute), vary times of travel, alter their routes, choose other destinations, avoid or combine some trips. Furthermore, various reports indicate that an RPS would make road networks more efficient by improving traffic flow and eliminating trips valued at less than their cost. An RPS could raise significant revenues that may be dedicated to developing new transportation alternatives and improving those already in existence (Union of Concerned Scientists, Cambridge USA). Congested traffic involves considerable stop-start driving, which causes excess exhaust emissions. Introducing an RPS would reduce these emissions by improving the flow of
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For Road users
SOCIAL AND POLITICAL IMPLICATIONS
Freedom to access the road system is essential in the design of any RPS. Therefore, any system introduced must interface with the existing system, with as little disruption as possible. The RPS must not restrict access to roads. The system will have to be designed in conjunction with current legislation. There are various Acts that need special attention, such as the Privacy Act, and the Data Protection Act.
response from environmentalists worldwide, as it is aimed at reducing congestion, which in turn will reduce pollution. However, the system will be subjected to great scrutiny by these bodies which will monitor its progress. They will pay particular attention to adverse effects that may occur. For example: local traffic on alternative routes may become more congested, and thus increase pollution in villages. Safety may be compromised, by increased local traffic, and frustrated drivers. Consideration of the situation, type, colour and size of physical structures is important in designing the system. Equipment should not be obtrusive, or damaging to the surrounding countryside, particularly in areas of conservation. Recent reports indicate that smart-cards are becoming very popular world-wide. Motorola for example has manufactured millions of smart cards in the past 10 years. The materials used are PVC and plastic. Neither of these
For Environmentalists Environmental issues are gaining considerable recognition by Government’s throughout the world. The Government’s aim is to improve transportation services. This will involve greater emphasis upon environmentally friendly means for moving from place to place. There are many groups and organisations who promote awareness of environmental concerns. The RPS should receive a welcome
traffic. A study carried out in the USA found that RPSs support initiatives to reduce congestion, improve air quality, reduce energy consumption, and overall improving the efficiency of the transportation system. The advantages of the introduction of an automated Road Pricing System in Port-Louis, are summarised as follows: Congestion reduction. By introducing an RPS, users will choose alternative routes, thus reducing the number of vehicles on congested roads. This will provide an overall improvement in journey time, and increase the productivity and efficiency in work places. Revenue generation. The RPS will be self-funding, and profits will be used to maintain the road infrastructure, therefore providing an overall improved road service. Air Pollution. Emissions from vehicles are increased in stop-start conditions, caused by congestion. This is hazardous to the environment, and people. Thus, with the introduction of the RPS, and the resulting decrease in congestion, we will get an improved traffic flow, and ultimately improved levels of vehicle emissions. However, introducing new systems will always present new problems. Major influencing factors will include the reaction of the road users to the charges, and their fairness. The difficulty with this problem, is the fluctuation in the economy. During the past15 years, Mauritius has experienced severe fluctuating
economic behaviour. There has also been world economic recession during this time. Statistics show that trends of this nature have not been recorded previously. Therefore the economic climate is extremely unpredictable. The pricing structure will need to be dynamic, to take account of these likely economic events. The allocation of the revenue generated from the RPS is a highly political issue. Users will not want to see the revenue spent in other areas. There will be considerable demand for improved driving conditions, namely congestion free journeys. Public financial reports, maintenance and future enhancements will be required to
materials is recyclable, therefore, if we project these figures, we can forecast billions of smart cards in circulation by the year 2020. The manufacturing of smart cards for the system must address how to re-cycle the cards. REQUIREMENTS OF THE ROAD PRICING SYSTEM The road pricing system should offer a fully automated system that would take into consideration, the following requirements: -
-
User: The system should offer a fully automated service that does not interfere with the existing freedom road users enjoy. The system must adhere to current privacy legislation and data security. The system must not slow down existing traffic speeds. The system should not make mistakes while calculating the charge
The number of private car owners is increasing tremendously. However, not much is being done to relieve the problem of traffic congestion. In fact some of the short-term solutions are simply shifting the congestion from one point of a route to another
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used by a particular vehicle. - Emergency vehicles must be allowed to drive with highest priority. - The system should not favour any particular type of user. Controllers - The system should be able to generate enough revenue to sustain itself and maintain the roads. - The system must operate at least at 95%. System Developers - During maintenance of the road, the whole system must be closed. Policy Makers - The system must adhere to existing data protection act. Charges - Charges should be based on three scales: peak morning, non-peak mid day, and evening peak.
ensure that the road users do not interpret the fees as another form of taxation. This indicates that careful budgeting and planning will be imperative to the success of the system. The introduction of a Road Pricing System could also have some repercussions. These are summarised as follows: Low Income Earners. The introduction of the Road Pricing system will actually affect the people with lower income, in the sense that their expenditure will increase. Thus it will seem that this system would actually discourage low income earners from having the luxury of private vehicles. Movement of congestion from motorway to side roads.
In order to avoid using paid roads, drivers will try to shift their journey to side roads and thus increasing the traffic congestion elsewhere. This could also lead to low revenue generation by the Road Pricing System. Privacy of drivers. The fact that the system can record the movements of people using the charged road, the data can be used for other purposes, against them. Thus drivers may be reluctant to accept such a system. At the moment there is no road pricing system in Mauritius. Under the Government’s strategy for improving the road infrastructure, there is a plan for a series of route action plans developed to make improvements in existing safety and journey time on specific major routes. These include: the Metro Leger from Curepipe to Port-Louis, new roads as alternatives to major roads etc. The ‘Metro Leger’ System will be constructed under the Build Operate and Transfer plan. Increase in passenger travel is becoming a major problem in Mauritius. The number of private car owners is increasing tremendously. However, not much is being done to relieve the problem of traffic congestion. In fact some of the short-term solutions are simply shifting the congestion from one point of a route to another. Everybody has to waste at least 45 minutes or more in the morning and another 45 minutes or more in the afternoon, due to traffic congestion. This is causing hindrance to productivity at work places.
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CORPORATE
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Au boulot, c’est lui qui ordonne, autorise, interdit, récompense ou sanctionne. Le patron représente l'autorité. Cependant, cette image du boss autoritaire, auquel on obéit par peur plus que par respect, n’est pas forcément fidèle à la réalité. Fanny Bauer-Motti, psychologue et psychanalyste, de Think & Be Ltd, et Bryan Gujjalu, CEO d’Apave Indian Ocean Ltd, partagent avec nous leurs points de vue
PATRONS
GÉRER N’EST PAS DOMINER ▼ DOROTHY BONNEFEMME
J
e suis le boss, tant pis si vous ne m’aimez pas ! Telle est la réflexion, à tort ou à raison, que ce font certains patrons. A 37 ans, Bryan Gujjalu, le CEO d’Apave Indian Ocean Ltd, dirige une boîte de 52 employés. Il incarne le patron New Age. Pour lui, la plus grande ressource d’une entreprise demeure la main-d’œuvre. Quant à Fanny Bauer-Motti, de Think & Be Ltd, elle est d’avis que si chercher à être apprécié de ses employés n’est pas efficient en termes de management et de communication, ne pas prendre en compte l’image que vous donnez de vous-même et vous positionner en leader tout-puissant ne l’est pas non plus. Entre les deux il y a un juste milieu à trouver, et qui permet la collaboration. En tant que directeur, vous avez besoin d’être respecté pour conduire vers la réussite des individus. Ce respect se gagne au travers de décisions, de choix, mais aussi de
l’image que vous renvoyez à vos tellement proches que je me sens treprise prospère sont infimes. « employés d’eux-mêmes et de redevable envers lui. J'essaie au- Si l'être humain faillit, l'entrevous, car l’attitude du directeur tant que possible de ne pas m'ab- prise ira à la dérive. Les crises qui a un impact sur la productivité. senter et de me donner à fond bouffent la majeure partie de mon Ainsi, le patron d’aujour- dans mon job. Toutefois, si le tra- temps, justement, sont celles qui d’hui n’a plus rien à voir avec vail est mal fait, il n’hésite pas à concernent les employés. Il faut nous tirer les oreilles », leur donner plus de valeur pour celui d’autrefois. Fini conclut cette pétillante qu'ils donnent plus de fruits », l'autorité incontestable, secrétaire, les yeux rieurs. nous confie-t-il. les ordres et l'intimidation. C'est ce que pense Sylvia. Cette trentenaire nous avoue qu'elle n'acceptera jamais de travailler avec un directeur qui lui aboie des ordres ou qui est, à longueur de journée, sur son dos. « Pendant huit ans, j'ai bossé avec un directeur qui me respectait. C'est pour cette raison que j'ai refusé de le quitter pendant tout Fanny Bauer-Motti, psychologue ce temps. Cependant, lorsque je me suis mariée, Même discours du côté de la L’atmosphère dans laquelle le lieu de travail était trop éloigné de ma nouvelle maison. Alors j'ai évolue Sylvia n'est pas unique. psychologue Fanny Bauerpris de l'emploi dans une autre Pour Bryan Gujjalu, quelle que Motti, qui estime qu’on reconboîte. Ici aussi, l'ambiance est soit l'activité de la boîte, l'inter- naît l’arbre à ses fruits. « Si le super. Les employés sont jeunes, je vention humaine est nécessaire. boss adopte l'attitude ‘je suis le tutoie mon boss, nous parlons de Si un patron ne s’entend pas maître des lieux’, il peut obtenir tout et de rien… J'ai tellement de avec ses employés, s’il ne les res- des résultats. Il peut mener SES respect pour lui, car nous sommes pecte pas, les chances que l’en- troupes à SA victoire. Mais sa
réussite ne sera pas forcément des meilleures, et elle ne s’étendra pas forcément sur le long terme, car cette attitude entraîne l’inhibition de troupes (donc pas de créativité) et le désinvestissement », explique-t-elle. « MISER SUR LE RELATIONNEL » Conscient de cette réalité, Bryan Gujjalu estime nécessaire de s'accorder du temps pour comprendre les aspirations de ses employés et leur offrir des opportunités pour qu'ils évoluent. Notre interlocuteur explique que « plus une boîte devient grande, plus la base de la pyramide devient anonyme. Au fil des ans, ces employés pourraient devenir des matricules, parce que la base, qui produit les richesses, n'est pas mise en valeur. Cette situation pourrait être néfaste pour l'entreprise, car si la base a des fissures, le haut de la pyramide peut s'écrouler. Pour chaque projet, il faut, par exemple, interroger les ressources d'expertises qui vous entourent et vous demander si vous
Si vous envoyez comme message à vos employés que vous croyez en eux, vous leur donnez confiance en eux-mêmes, mais aussi en vous
CORPORATE
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avez suffisamment de ressources humaines pour réaliser le travail dans le temps imparti ». Le CEO d’Apave Indian Ocean Ltd nous confie que selon lui, un bon patron est celui qui cimente les blocs pour construire l’édifice. Compétent, il ne doit pas être qu'un financier ou technicien. « Aujourd'hui, les penseurs disent que le patron doit avoir l'esprit large et aider les ressources humaines à grandir en compétence », ajoutet-il. En agissant ainsi, il crée un certain sens d’appartenance. « Miser sur le relationnel impacte sur la productivité, car si un individu se sent bien dans son environnement professionnel, sa créativité, son investissement et ses objectifs personnels rejoignent totalement ceux de la boîte pour laquelle il travaille », estime Fanny Bauer-Motti. Tel ne sera pas le cas si le boss est un ‘patron tyran’. « Les employés n’auront pas un fort sentiment d’appartenance à leur boîte lorsque la hiérarchie se positionne ainsi. Au contraire, cela entraînera le désinvestissement, moins d’implication… » poursuit la psychologue. « IMAGE D'OUVERTURE » Même dans les moments de crise, le patron, pour Bryan Gujjalu, doit rester optimiste. « Si personnellement, il ne croit pas en la réussite de son entreprise, comment les employés y croiront-ils ? Le patron doit avoir la capacité d’inspirer les siens en étant passionné et motivé. Il doit tenir des discours optimistes, mais rationnels. Lorsqu'il y a une discussion, il est important, par exemple, d'émettre les raisons derrière telles ou telles démarches. Les salariés sauront alors dans quelle direction avance l’entreprise », explique-t-il. A Fanny Bauer-Motti de renchérir : « Un patron positif, qui sait donner à entendre à ses employés que son optimisme et sa confiance dans la réussite de l’entreprise les prend en compte, a toutes les chances d’être un patron qui saura leur donner motivation, confiance en eux et respect envers lui. Si vous envoyez comme message à vos employés que vous croyez en eux, vous leur donnez confiance en eux-mêmes, mais aussi en vous. » L’écoute est donc importante. Cependant, dans bien des cas, le patron peut faire la sourde oreille quand un employé vient se plaindre d'un problème. Il peut lui répliquer qu’il ne veut pas savoir, et que seul lui importe les résultats. Pour Bryan Gujjalu, ce n’est pas une solution. Pour faire face à
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DES FORMATIONS POUR EXCELLER « L’art du management proactif » et « Manager au quotidien pour Managers », deux formations dispensées par Apave Indian Ocean Ltd, s’adressent aux Managers, responsables ou chefs d’équipe. Parmi les thèmes qui sont abordés durant la première formation, on note : « Mieux se connaître et connaître ses forces et ses faiblesses », « Définir ses objectifs personnels et professionnels », « Comprendre la différence entre leadership et management et découvrir son propre style de leadership et de management », « Mieux gérer ses réunions »…. Quant à la formation « Manager au quotidien pour les Managers », elle est axée sur « Qu’est-ce qu’un Manager ? », « Rôles et responsabilités du Manager », « Différence entre Manager et Leader », « Les comportements clés et qualités d’un bon Manager »…
des conflits, le patron ne doit surtout pas employer la politique de l'autruche. « Le manager doit pouvoir fédérer les gens et les canaliser dans la même direction. Il doit prendre le temps d'écouter les employés, obtenir les différents points de vue, proposer des solutions… Hors de question de trancher dans les cas humains et jouer à Salomon en coupant le bébé en deux. Régler ce type de problèmes requiert beaucoup de temps, mais il faut le faire », affirme-t-il. La porte du bureau du CEO d’Apave Indian Ocean Ltd est, quant à elle, toujours ouverte. Littéralement. « C'est intéressant, car vous prônez ainsi l'image d'ouverture et vous encouragez les ‘feedbacks’. L'employé sent qu'il a le support de la direction. Cepen-
BOSS. Bryan Gujjalu, CEO de Apave Indian Ocean, incarne l’image du patron New Age
dant, il faut éviter le laxisme. L'être humain étant ce qu'il est, il est difficile d'éviter les dérives. Il faut savoir maintenir une certaine distance, car si certains ont assez de maturité pour comprendre, d'autres n'hésiteront pas à abuser. Ils finiront par vous prendre pour leur psychologue, leur confident... Le patron New Age doit rester vigilant et savoir prendre du recul lorsqu'il faut, et faire comprend au travailleur que vous n'avez pas gardé les cochons ensemble », modère le jeune CEO. « STYLE PARTICIPATIF » Fanny Bauer-Motti va dans le même sens en rappelant qu'un patron est avant tout le boss : « Coaching, enseignement et monitoring se déploient dans d’autres registres. Bien sûr, d’un point de vue relationnel et personnel, un employé peut éventuellement voir son boss comme l’accompagnant bien,
comme lui apprenant beaucoup de choses ou même comme un guide. Il y a de grandes entreprises qui instaurent entre leurs employés des liens du genre senior-junior, une forme de tutorat. Mais c’est très particulier et cela passe encore un fois par l’image que le boss donne de lui-même, et le respect qui en découle. Pour se positionner ainsi, il faut miser un minimum de temps sur le relationnel. » En fait, le directeur version 2013 a le choix entre plusieurs types de management, avance la psychologue. A lui de découvrir le plus efficace et qui correspond le plus à sa personnalité. Avoir l’étoffe d’un directeur capable de choisir le management participatif n’est pas donné à tout le monde. Cela ne peut passer que par un travail de rigueur sur son image et sur la juste mesure des relations avec ses employés dans ses interactions.
Le manager doit pouvoir fédérer les gens et les canaliser dans la même direction. Il doit prendre le temps d’écouter les employés, obtenir les différents points de vue, proposer des solutions… Hors de question de trancher dans les cas humains et jouer à Salomon en coupant le bébé en deux. Régler ce type de problèmes requiert beaucoup de temps, mais il faut le faire Bryan Gujjalu, lui, a fait son choix : « Il y a quelques années, le style de management penchait vers celui où on imposait. Moi, je préfère le style participatif. Je laisse les salariés proposer leurs idées et trouver des solutions, car ils seront plus motivés. » Au patron, au final, de choisir d’être la copie conforme de Meryl Streep dans « Le Diable s’habille en Prada », ou prendre en considération les propos du sociologue Angelo Soares, qui est d’avis que « mes concurrents peuvent avoir tout ce que je possède, sauf une chose : mes employés. Ce sont eux qui donnent à mon organisation son identité. Ils me permettent de me distinguer, d’offrir un service unique et de qualité. C’est pourquoi je dois les traiter aux petits oignons... »
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ENTREPRENDRE
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PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
TENDANCE. les pains spéciaux causeraient la perte des pains traditionnels
PAINS SPÉCIAUX
UNE FOURNÉE TRÈS SALÉE « Le pain, un plaisir renouvelé tous les jours. » C’est le slogan choisi par Les Moulins de La Concorde (LMLC) pour l’édition 2013 de la Fête du Pain. Un plaisir pas toujours partagé, cependant, par les boulangers et consommateurs qui se plaignent des prix des pains dits « spéciaux »
▼ DOROTHY BONNEFEMME
L
a manne ne vient pas que du ciel. Parfois, elle vient de beaucoup plus près de chez nous. Il en va ainsi pour les boulangers, puisque seuls les prix du pain « maison » et de la baguette de 200 grammes sont contrôlés par le ministère du Commerce. Ce qui fait que certains boulangers sans scrupule fabriquent des pains auxquels ils ajoutent quelques graines de sésame pour les vendre plus cher. D’autres font le choix des pains à l’ancien, des pains viennois ou encore des pains aux céréales, au poids et au prix qui leur conviennent. Conséquence de cette politique du ministère concerné : certains boulangers ne fabriquant que du pain traditionnel ont dû fermer boutique, car la situation est telle qu’ils sont obligés de se tourner vers les pains spéciaux pour que leur entreprise survive. « Depuis un an, je n’ai pas mis les pieds dans cette boulangerie de Quatre-Bornes. Pourtant, j’habite à quelques mètres », lance Dylan, la trentaine. « Vous trouverez des baguettes, oui, mais on a rajouté quelques, je dis bien ‘quelques’ graines de sésame, et on les vend plus cher. La boulangerie propose aussi des moules tranchées et plusieurs autres pains, mais pas de pains ronds ou de baguettes, dont les prix sont fixes. C’est du vol ! » martèle ce professionnel de la communication. Après des années de dur labeur, Oo-
daye Jacdeosing, 63 ans, a quant à lui dû cesser de préparer du pain. Depuis l’an dernier, sa boulangerie – Le Bon Pain Quotidien – à Lallmatie, est au point mort à cause de la compétition dans ce secteur, la cherté des équipements, le prix fixe du pain qu’il vend d’ordinaire, ainsi que le fait que la relève n’est pas assurée. PROFIT MICROSCOPIQUE L’homme est rempli d’amertume. « 23 ans de carrière dans la boulangerie et je peux dire que je n’ai pas réalisé grand-chose. Pourtant, pendant toutes ces années, je me suis battu, car je ne voulais pas baisser les bras », nous confie-t-il. Il est maintenant bien loin du succès de ses débuts. « Lorsque j’ai embrassé cette carrière en 1989, il n’y avait qu’une boulangerie dans la région et elle avait fermé ses
portes. Alors j’ai préparé des pains, et de fil en aiguille, je me suis bâti une bonne réputation », poursuit notre interlocuteur. C’est ainsi que vers la fin des années 90, il employait pas moins d’une dizaine de personnes. Les concurrents, cependant, ont vite commencé à apparaître, la majorité d’entre eux optant pour les pains spéciaux. Une nouvelle donne à laquelle Le Bon Pain Quotidien ne peut pas faire face. « Si je veux m’y mettre aussi, je dois acheter de nouveaux équipements, qui me coûteraient dans les deux millions de roupies. Vu mon âge, je ne crois pas que ce serait une bonne chose, d’autant plus que j’ai trois enfants qui ont eu la chance de bénéficier d’une bonne éducation, mais qui ne prendront pas ma relève », explique-t-il. Ainsi, Oodaye Jacdeosing se contente-
Les pains que nous fabriquons connaissent autant de succès car l’accent est mis sur la qualité et nous avons le savoir-faire nécessaire Hervé Prinet, Manager des produits frais chez Jumbo/Spar
ENTREPRENDRE
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t-il pour l’instant d’acheter du pain chez ses concurrents et de les revendre dans sa boulangerie. Bien évidemment, le profit est microscopique. « Je pense que le gouvernement doit penser à libéraliser le prix du pain. La compétition serait plus saine », lance-t-il avec amertume. C’est justement en raison du prix fixé du pain « maison » et de la baguette de 200 grammes que certains boulangers se concentrent sur les pains spéciaux. Un argument que Suttyhudeo Tengur, le président de l’Association for the Protection of Environment and Consumers (APEC), n’accepte pas. « Oui, le prix du pain est fixé, mais les boulangers trouvent des ruses pour se remplir les poches. Avec ces pains dits spéciaux, le poids n’est pas pris en considération. Ils peuvent ainsi dévier de la loi et produire des pains en mettant quelques graines de sésame dessus, ou en les faisant plus pointus, et les vendre à des prix exorbitants », dénonce-t-il. LA QUALITÉ AVANT TOUT Cela, nous avons pu le constater de visu. Dans un supermarché des PlainesWilhems, le fameux pain maison, ou on a simplement fait une petite rosette, coûte Rs 6,95. La petite baguette d’à-côté, se vend, elle, à Rs 12, parce que sa pâte est viennoise, alors que la petite baguette parisienne est à Rs 10, et la fameuse baguette à l’ancienne à Rs 17,50. S’il est certain que sur le plan légal, ces boulangers n’enfreignent aucune loi, Suttyhudeo Tengur est d’avis que la loi, justement, n’est pas assez précise au sujet des prix du pain. « Quotidiennement, nous recevons un minimum de deux plaintes. Nous ne pouvons pas prendre des actions, car il n’y a pas d’offense. Néanmoins, nous ne restons pas les bras croisés. Nous référons ces cas au ministère pour leur montrer le mécontentement des consommateurs, en espérant qu’un jour, ils réagiront », explique-t-il. Si certains estiment que ces pains spéciaux équivalent à du vol, d’autres rétorquent que c’est par amour pour le métier et pour répondre à la demande qu’ils en fabriquent. Pour rencontrer quelques-uns de ces boulangers, nous avons été faire un tour au Caudan Waterfront, vendredi dernier, où les petits plats avaient été mis dans les grands dans le cadre de la Fête du Pain. Une chose est certaine : les pains spéciaux volaient la vedette. Par exemple, au stand de L’épi d’Or, les clients pouvaient savourer du pain au seigle, multigrains ou au tournesol, à Rs 50 l’unité. Toutefois, l’échoppe qui tenait la vedette était celle occupée par Jumbo/Spar. Une trentaine de variétés de pain y était présentées. Hervé Prinet, Manager des produits frais chez Jumbo/Spar, nous a expliqué pourquoi les pains spéciaux étaient autant mis de l’avant. « Nous voulons mettre en exergue le savoir-faire de nos boulangers. Chaque mois, nous proposons une nouveauté. Le tout dernier est le ‘salsa bread’, qui est préparé avec des oignons, des épices et du fromage. Elle se vend à Rs 40 », nous a-t-il confié. La vedette du jour était cependant le « Napolitain », fait à partir d’une pâte à pain, avec du fromage, des herbes de Provence et de la sauce tomate. Sur l’in-
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COURS ET CONCOURS… Entre Le Moulin de La Concorde (LMLC) et la Fête du Pain, c’est une longue histoire d’amour. Cette année, certaines activités étaient destinées aux professionnels, et d’autres au grand public. Les premiers ont d’abord eu droit à des concours en ‘live’. Nous avons pu ainsi pu voir à l’œuvre les apprentis de l’École Hôtelière Sir Gaëtan Duval, les boulangers des grandes surfaces commerciales et les employés des boulangeries traditionnelles. Quant aux boulangers des établissements hôteliers, ils ont participé à des concours de pièces artistiques conçues autour du thème « Héros de notre enfance : personnages de mythes, contes et bandes dessinées ». La Fête du Pain, c’était aussi des séances de formation, dont une première s’est tenue chez des boulangers traditionnels, qui arboraient à l’occasion de nouvelles enseignes. A noter également que du 3 au 7 juin, et ce à l’initiative de France Export Céréales, Olivier Magne, formateur à l’Institut National de Boulangerie-pâtisserie de France, animera une session destinée aux professionnels de l’hôtellerie et des grandes surfaces. Et si la Fête du Pain, version mauricienne, vous a plue, sachez que l’île Rodrigues fêtera la sienne les 28 et 29 juin prochains.
Quotidiennement, nous recevons un minimum de deux plaintes. Nous ne pouvons pas prendre des actions, car il n’y a pas d’offense. Néanmoins, nous ne restons pas les bras croisés. Nous référons ces cas au ministère pour leur montrer le mécontentement des consommateurs, en espérant qu’un jour, ils réagiront Suttyhudeo Tengur
sistance de notre interlocuteur, nous avons goûté à ce fameux pain, dont le goût était, en fait, proche de la pizza. Nous en avons fait la remarque à Hervé Prinet. « C’est vrai, c’est le même principe, mais le prix est moins coûteux », nous a-t-il répondu. Nous avons également voulu savoir, auprès du Manager des produits frais chez Jumbo/Spar, à quand remonte le ‘craze’ pour les pains à l’ancienne, pains de campagne, pains multicéréales et autre pains aux graines de pavot. 2 à 3 ans, explique notre interlocuteur, avant d’ajouter que « les pains que nous fabriquons connaissent autant de succès car l’accent est mis sur la qualité et nous avons le savoir-faire nécessaire ». PAIN AU MIEL RODRIGUAIS Le prix onéreux de ces produits s’explique en effet, du moins en partie, par leur préparation, qui requiert plus de savoir-faire, des équipements spéciaux et un surplus d’ingrédients. Un investissement considérable, mais qui ne fait pas forcément tiquer les professionnels du domaine, qui estiment que la diversification est devenue un élément nécessaire. « Tout le monde ne peut vendre la même chose, car le marché est restreint et le prix du pain normal est fixé. Alors, nous tenons à nous démarquer », nous a d’ailleurs indiqué un autre exposant. L’île Rodrigues a également compris le message. Delly Monan et Jane Félicité, de l’entreprise Mezon, étaient ainsi présentes à l’exposition, où elles ont proposé des pains d’épices préparés avec du miel et du limon. « Notre objectif est de valoriser les produits rodriguais, et surtout de nous différencier de ce que font les autres », nous ont expliqué les deux femmes entrepreneuses. Un but qu’elles ont atteint, car lors de la Fête du Pain, nombreux étaient ceux qui s’étaient massés autour de leur échoppe pour goûter à ce nouveau produit. Car après tout, tant que le goût y est, chacun finit par trouver son compte…
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GREEN BUSINESS
▼ LEENA GOORAYA
K
endra commercial centre, a creation of the ENL Group situated at Saint-Pierre, wants a cleaner and greener environment. The group believes that our environment is a precious yet a fragile asset. In order to put meaning into these words, Kendra organised a cleaning campaign under the theme 'Kendra Clean Our Town - Clean St-Pierre' on Saturday. The activity mobilised some 100 volunteers. The staff of ENL Group rolled up their sleeves to clean four determined zones in SaintPierre on Saturday. The volunteers were divided into four groups with one team leader. Each volunteer wore a red Tshirt with the Slogan: “Kendra Cares for our town”. The starting and finishing point for the clean-up campaign was also accompanied with some animation creating a buzz. The event was also marked by the participation of Non-Governmental Organisations such as Don't Waster, Mission Verte and also the Winners Supermarket. Permanent bins were also placed at different parts of the village. GREEN MOVEMENT With a total investment of Rs 350 million, the Kendra commercial centre covers an area of 6,500 m2. It forms part of a master plan developed by ENL Property Ltd for the planned long-term regional development of Moka. Indeed, in order to ensure sustainable development of Saint-Pierre, MDA Properties Ltd., a sub-
ET PUISQU'IL faut une dose officielle à tout ce qui s'organise à Maurice, le lancement de la Semaine rodriguaise 2013 se fera samedi, au Bagatelle Shopping Mall. C'est le Chef Commissaire de l'Assemblée régionale, Serge Clair, qui y prononcera le discours de lancement. L'organisation de cette manifestation en revient à la Commission du Tourisme et de l’Environnement et la Commission de l’Entrepreunariat de l’Assemblée Régionale de Rodrigues, en collaboration avec l’Office du Tourisme. La délégation rodriguaise chargée de l'animation de cette semaine comprendra des opérateurs économiques, des hôteliers, des artisans, des petits entrepreneurs, des cuisiniers, des musiciens et des artistes. La troupe folklorique Bois Pasner sera aussi du nombre.
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ENVIRONMENT
KENDRA GOES GREEN
sidiary of ENL Property Group, wanted to offer the local population a fully integrated mall will all the facilities under one roof. Kendra meets the immediate daily needs of the population, while respecting the standards set by the group such as development planning, quality of infrastructure and the preservation of green areas. During the clean up operation, Capital met with Melissa Dalais, Marketing and Events manager for Kendra Commercial Centre and Les Allées D’Helvétia to have an overview of the 'Green' precautions taken into consideration before the
construction of the Kendra Shopping Mall. She explains that Kendra has a very good system of refuse disposal where all the waste is sorted for recycling. Moreover most of the rain water collected in the parking and roof is collected in a canal to be used for irrigation. “We also worked on the natural ventilation for the common areas of the centre produced by fossil energy. Our aim is not to have air conditioning so that electricity can be saved,” says Melissa Dalais. Prior to the construction, the group emphasized on having many green and planted areas while preserving old trees that
were already on the site .The manager points out that the objective is to initiate a green movement in the neighbourhood and preserve the beautiful natural area. LACK OF AWARENESS “We are constantly looking on ways how to improve and become greener. An example is to be the more efficient possible in the consumption of electricity,” she adds. She believes that residing in a clean village help harmony to prevail among the residents. We wanted to know if the cleaning campaign is to be carried out only in the village of
Saint-Pierre. Melissa Dalais replies; “for the time being we are concentrating our efforts in SaintPierre as we have to start somewhere. Once this is done in the most sustainable way, we plan other projects with the collaboration of the ENL Foundation to go further.” According to the Manager, there is a lack of awareness on cleanliness of the environment. “Mauritians must be more serious and feel involved towards the cleanliness of the environment. If everyone looks after the island as his/her own house, it will be a more welcoming and pleasant place to live,” she says.
Rodrigues à nos portes
Et revoilà leur semaine mauricienne ! Du samedi 25 mai au dimanche 2 juin, Rodrigues dévoilera ses atours à son premier marché touristique. Question de faire découvrir ou redécouvrir aux Mauriciens tout ce qui fait sa spécificité et son charme Cette semaine de promotion vise à toucher le plus grand nombre. Ainsi, la Semaine rodriguaise sera itinérante et posera sa tente dans divers endroits de l'île : Pointe Canon Mahébourg, Jumbo Phoenix, VIP Commercial Centre à Flacq, La Place Cap Tamarin et Super U Cœur de Ville à Grand-Baie. La Soirée rodriguaise, le 31, aura lieu à «Le Bambou» à Grand-Baie. « Nous voulons qu’au cours de cette semaine, toute l’île Maurice vienne à la rencontre de Rodrigues, en mode découverte
pour les uns ou redécouverte pour d’autres. Maurice est le premier marché touristique de Rodrigues et il existe encore beaucoup de possibilités de développer ce marché en donnant encore plus de raisons pour que les Mauriciens visitent Rodrigues. C’est pourquoi nous souhaitons mettre le paquet afin que tous les regards de Maurice soient braqués sur Rodrigues pendant toute cette semaine et même longtemps après », a déclaré le Commissaire du Tourisme, Richard Payendee.
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GROS PLAN
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ABC Capital Markets cible les petits épargnants
Créer une nouvelle approche ainsi que des opportunités pour les épargnants à travers des plans d'investissement accessibles et flexibles. Tel est le but que s'est fixée la société ABC Capital Markets LTD, filiale d'ABC Group, avec le lancement de son fond d'investissement, Prime Ebony Fund, la semaine dernière
U
n minimum de Rs 2 000 suffit pour accéder au Prime Ebony Fund (PEF) d'ABC Capital Markets, clame Krishna Pather, Senior Investment Officer (SIO) de la société. Le PEF est en fait un Mutual fund taillé sur mesure dont les fonds seront investis dans des entreprises listées à la Stock Exchange of Mauritius (SEM) ainsi qu'à l'étranger. « L'investisseur peut à n'importe quel moment alimenter son investissement et 60% des investissements sera investi à la Bourse de Maurice et 40% sur les marchés émergents », explique le
SIO Krishna Pather, qui tient à préciser, actualité oblige, sans doute, que ce fonds est reconnu et régulé par la Financial Services Commission (FSC). Krishna Pather se dit d'avis, par ailleurs, que les Mauriciens n'ont pas assez d'opportunités d'investissement. Ce fonds d'investissement à risques modérés permettra aux jeunes professionnels mauriciens, explique-t-il, d'obtenir une croissance de leur investissement à long terme. Petite précision : Un investisseur peut se retirer à n'importe quel moment du fonds sans avoir à s'acquitter d'exit fees.
Formation pour 22 entrepreneurs rodriguais
LE HUMAN Resource Development Council (HRDC), en collaboration avec l’Assemblée régionale de Rodrigues et la Small and Medium Enterprises Development Authority (SMEDA), a lancé un programme de formation pour 22 entrepreneurs rodriguais, jeudi dernier, afin de promouvoir et soutenir l’entrepreneuriat et le développement des ressources humaines à Rodrigues. Ces entrepreneurs se verront offrir un placement en stage dans 16 petites et moyennes entreprises(PME) à Maurice, pour une période de quatre semaines. Ils bénéficieront d’une formation dans diverses filières telles que le textile, la décoration, l’imprimerie, la coiffure, l’artisanat, la pâtisserie, l’horticulture et la photographie. Présent lors de l’événement,leministre de l’Education et des Ressources humaines, Vasant Bunwaree,a affirmé que « l'éducation et la formation sont au cœur même de notre stratégie de relance économique. Elles sont le moteur de la croissance économique durable ». Dans son discours, le directeur de la HRDC, Raj Auckloo, a quant à lui annoncé qu’une somme de Rs 3 millions avait été approuvée pour financer divers projets à Rodrigues. « Je suis fier de dire qu’on a ouvert un bureau à Malabar l’année dernière,pour être encore plus proche de nos partenaires rodriguais », a-t-il ajouté. L.G.
Pour ce qui est des frais justement, le SIO d'ABC Capital Markets LTD indique que le frais d'entrée est à 1% de l'investissement et les management fees de 2,5 à 3% par an. En matière de communication, il sera publié un rapport chaque trois mois sur la performance des actifs des investisseurs ainsi que des updates sur des nouvelles possibilités d'investissement chaque trois semaines.
ACCA Mauritius a un nouveau président
A L'ISSUE de son assemblée générale annuelle qui a eu lieu vendredi dernier à Trianon, l'Association of Chartered Certified Accountant (ACCA) Mauritius s'est dotée d'un nouveau Network Panel. Son nouveau président se nomme Vashist Sharma Gohee. Expertcomptable ACCA, diplômé en économie et détenteur d'un MBA avec spécialisation en Financial Management, il occupe actuellement la fonction de Chief Financial Officer d'Apollo Bramwell. Le nouveau Network Panel compte neuf membes: Wahab Mohammad Tahir Abdul, Bharatee BholahBissonauth, Varsha Bishundat, Vashist Sharma Gohee, Sivakrisna Goinden, Hema Pawan, Rakesh Sharma Rajcoomar, Vasant Ramphul et
Mohammad Sallah-Ud-Din Surfraz. Ce dernier a été désigné vice-président de l'association. Le nouveau président, Vashist Sharma Gohee, est membre de l'organisation depuis dix ans. Il avance être heureux de sa nomination qui témoigne de la confiance des membres à son égard. Il devait également déclarer : « C'est aussi pour moi une grande joie de voir que le Network Panel accueille trois dames cette années, après une longue période sans présence féminine dans cette instance. Ce Network Panel va rapidement se mettre au travail, notamment à travers l'action de trois comités techniques, consacrés au CSR, aux normes IFRS et aux PME ».
Mauritius to host KPMG Africa Board Meeting
THE PURPOSE of the Africa Board Meetings is to coordinate the efforts of different partner firms in Africa and harmonize their strategy in the context of the current dynamics of the region. This year, Mauritius will host the KPMG Africa Board Meeting which will be held on May 27. KPMG Africa Board delegates include Mr. Yunus Suleman from South Africa, Chairman KPMG Africa and Senior Partners from Angola, East Africa, Francophone Africa, Mozambique, Nigeria, South Africa, West Africa, Zimbabwe and Mauritius. KPMG EMA (Europe Middle East Africa) will be represented by its ViceChairman, Jean-Luc Decornoy and its Chief Operating Officer, Tony Thompson.
La SBI contre l'extrême pauvreté
DANS LE sillage de son programme de Corporate Social Responsibility (CSR) pour l'année financière 2012/2013, la State Bank of India (Mauritius) Ltd (SBI), a fait un don de Rs 1,9 million à l'intention de quatre organisations nongouvernementales et à la National Empowerment Foundation. Le CEDEM (Centre d'Education et de Développement pour les Enfants Mauriciens) et la Do Right Foundation ont tous les deux bénéficié d'une enveloppe de Rs 244 000 chacun, Etoile du Berger Rs 400 000, Save Our Planet Earth Rs 300 000 et la NEF Rs 750 000. La cérémonie de remise de chèques a eu lieu jeudi dernier au siège de la banque à Ebène. Jagadish Hiremath, Managing Director et CEO de la SBI soutient que la banque, ayant mis beaucoup d'emphase sur l'éradication de l'extrême pauvreté, s'est concentrée sur le besoin des enfants vulnérables, ainsi que la construction de logements aux nécessiteux à travers la NEF.
MARKET
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BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, MAY 21, 2013
LOCAL VIEWS
BUYING
DEM'S SECOND HIGHEST SESSION
ACCORDING TO reports of AXYS Stockbroking, in a high turnover session, the Semdex remained flat at 1,948.36 (+0.0%). Alteo, Terra and Cim were highly traded. On the other hands, Ireland Blyth inched lower to Rs 90, while Swan dropped to 5 months low at Rs 324. Even Meritt Holding was at its lowest, Rs 10.30, since its listing. On a brighter note, the report stated that the Development & Enterprise Market (DEM) registered its second highest 2013 trading session with a turnover of Rs 19.9 million. In its Investment Outlook for May, the stockbroking firm concedes that the interim results were mostly disappointing, bit there were several pleasant surprises, especially within the tourism sector. RUNDHEERSING BHEENICK AWARDED 3RD TERM
AT THE beginning of the year, in his first interview to Capital, Rundheersing Bheenick expressed the wish for a renewed contract as the Governor of the Bank of Mauritius. It is done! He has been given another three years to pursue his work at the Central Bank. It will be his third term since he took up the challenge back in 2007, in the middle of bursting economic and financial crisis. ESSAR ENERGY MAURITIUS TO BUY STAKE IN ESSAR OIL
LONDON-LISTED Essar Energy plc said, on Monday, that its Mauritius-based unit will buy 2.41 per cent stake in Essar Oil for over Rs 267 crore. " Essar Energy Holdings Ltd, Mauritius has agreed to purchase 32,947,191 shares in Essar Oil Ltd representing a 2.41 per cent interest (including Global Depository Securities), from Imperial Consultants and Securities Pvt Ltd," the company said in a statement here.
INTERNATIONAL AS APPLE faced criticism in Washington for not paying more in taxes, Ireland defended its low rates that made it easy for multinational corporations to do business there, instead blaming “loopholes” in other European countries for enabling companies like Apple to avoid taxation. Deputy Prime Minister Eamon Gilmore of Ireland told reporters in Brussels on Tuesday that his government supported efforts to close “loopholes” in corporate taxation, but said these did not stem from Irish taxation policy. “They’re issues that arise from the taxation system in other jurisdictions, and that’s an issue that has to be addressed first of all in those jurisdictions, and secondly, insofar as there is an international dimension to this, it needs to be tackled by having robust international agreements, and Ireland very much is in favor of that,” he said. Prime Minister David Cameron of Britain has said corporate taxes will be a main focus of the Group of 8 meeting that he is scheduled to convene next month at Lough Erne in Northern Ireland. “We need a truly global solution,'’ Mr. Cameron wrote in a letter to Herman Van Rompuy, president of the European Council, in April. “As I am sure you will agree, the path to reform starts with the basic recognition that current global tax rules do not reflect the modern and globalized economy that our citizens live and trade in.” In February, at a meeting of the Group of 20 in Moscow, the governments of Britain, France and Germany pledged to work together to update international tax guidelines for the Internet era, in an effort to collect more tax revenue from foreign companies. “Globalization requires rules,” Finance Minister Wolfgang Schäuble of Germany told reporters at the time. “Multinational companies should not have the possibility of using globalization as a means to exploit tax loopholes.'’ Ireland has a long tradition of luring American companies with tax incentives. In 1959, it created a low-tax business development zone around Shannon Airport in western Ireland, which was used at the time as a refueling stop for trans-Atlantic jetliners.
OFFICIAL MARKET AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT
NOMINAL
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LATEST
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10.00 1.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 0.01 10.00 -
14.10 37.00 7.26 48.60 28.50 125.00 90.25 21.20 193.00 125.00 71.00 79.00 192.00 1.04 28.50 42.00 6.30
14.10 37.00 7.26 48.60 28.50 125.00 90.00 21.00 193.50 125.00 71.00 79.00 192.00 1.04 28.50 42.00 6.30
-0.25 -0.20 0.50 -
-0.28 -0.94 0.26 -
10.00 10.00 1.00 1.00
3.09 24.50 20.00 50.00 41.00 6.98 52.00 9.70
3.09 24.50 20.00 50.00 44.50 6.96 52.00 9.70
3.50 -0.02 -
8.54 -0.29 -
VOLUME
"41,100.00" "356,330.00" "18,902.00" "2,900.00" 306.00 "48,147.00" "294,790.00" 13.00 "61,805.00" "28,085.00" 900.00 "1,375,500.00" 30.00 "64,535.00" "394,044.00"
VALUE
"582,510.00" "13,184,208.50" "137,228.52" "82,650.00" "27,512.75" "1,011,086.00" "56,897,445.00" "1,625.00" "4,388,155.00" "2,218,715.00" "172,800.00" "1,430,520.00" 855.00 "2,709,270.00" "2,482,477.20"
"1,513,193.00" "4,6600,626.50" "25,795.00" "631,982.25" "4,722.00" "203,734.00" "62,170.00" "432,753.20" 39.00 378.30
SELLING
Country
Currency
TT
DD
Notes
AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.
AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1
29.7435 29.557 39.4626 29.6024 24.7806 24.1648 3.2247 31.2617 46.6925 30.6105
29.5653 29.3554 39.3075 29.3093 24.6332 24.0389 3.1824 31.078 46.5188 30.5282
29.2737 29.1287 39.1606 28.934 24.361 23.9327 3.1271 30.8888 46.2827 30.4756
IRELAND DEFENDS ATTRACTIVE TAX RATES
MARKET SHARES – TUESDAY, MAY 21, 2013 COMPANY
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TT/DD/Notes
31.0931 30.8786 40.665 30.9734 25.899 25.3165 3.3915 32.6406 48.0868 31.5203
GOLD COINS TUESDAY, MAY 21, 2013 Denomination
Weight(gm)
Diameter(mm)
Price (Rs)
100 250 500 1000
3.41 8.51 17.03 34.05
16.5 22 27 32.69
6010 14610 29050 57765
MARKET ACTIVITY TUESDAY, MAY 21, 2013 Market Capitalization
197,960,334,671.60
Total Volume Traded
2,825,019
Total Value Traded
87,860,150.28
TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol Open PAD 76.00 MEI 98.00 MOROIL 28.70 MCB 193.00 VIVO ENERGY 165.00
Latest 78.25 100.00 28.90 193.50 165.25
MOST ACTIVE – OFFICIAL MARKET Symbol SBM CIM FINANCIAL ALTEO LIMITED MCB MDIT
Volume 1,375,500 394,044 356,330 294,790 70,745
TOP GAINERS - DEM Symbol ENL INVESTMENT MEDINE (P) MEDINE (O) MOST ACTIVE – DEM Symbol CIEL INVESTMENT EUDCOS SODIA UNION FLACQ LTD MEDINE (O)
Open 41.00 61.25 64.00
Latest 44.50 64.50 66.00
% Change 2.96 2.04 0.70 0.26 0.15
% Change 8.54 5.31 3.12
Volume 1,513,193 94,635 90,130 62,170 45,365
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RÉDACTEUR EN CHEF Rudy Veeramundar DIRECTEUR EXÉCUTIF Rajen Valayden CHEF D’ÉDITION Clency Lajoie RÉDACTION Herrsha Lutchman-Boodhun, Dorothy Bonnefemme, Jamirouddin Yeadally, Jessen Soopramanien, Leena Gooraya PHOTOGRAPHE Nicholas Larché COLLABORATEUR Jean-Luc Balancy CONCEPTION GRAPHIQUE Knivel Goonmeter, Ibrahim Atchia CHEF DE PRODUCTION Roland Nicolas Cheneya ADMINISTRATION Nishta Salandy, Essane Auleear, Vishesh Koonjobeeharry
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PSYCHO
MERCREDI 22 MAI 2013 CAPITAL | EDITION 130
HERITAGE
SIR ALEX FERGUSON SOURCE D’INSPIRATION POUR NOTRE ÉPOQUE
Qu’est-ce qui fait que l’on s’attache à ce point à un entraîneur d'une équipe de football. La figure mythique le devient quand les hommes commencent à croire en lui, à le suivre en le magnifiant au-delà de sa simple dimension humaine. Voilà pourquoi Sir Alex Ferguson a pris une telle envergure. Parce qu’il a accompli dans le sport ce que nous attendrions de notre monde politique, dans notre entreprise, dans nos institutions...
A
FANNY BAUER-MOTTI Directrice de Think&BE Ltd Psychologue, psychanalyste ● Spécialiste de l’individu au cœur des fonctionnements d’entreprise ● Coach professionnel et privé ● ●
Tel : 403 4412 Mob : 478 5778 Email : fannybauermotti@gmail.com
près trente-huit trophées et vingt-six ans à la tête du club mythique Manchester United, le légendaire Sir Alex Ferguson tire sa révérence. Lui succède David Moyes, un homme peu habitué à être sur le devant de la scène. Nommé à la tête des Diables rouges, il va devoir avec rigueur atteindre la légitimité d’un poste qu’il occupe déjà. Comme doivent le faire tous ceux qui prétendent remplacer un leader mythique. Sir Alex Ferguson prend sa retraite au bout de vingt-six ans de succès incontestable. Son club, Manchester United, il en a fait une légende. Wilf McGuinness, Frank O‘Farrell, Tommy Docherty, Dave Sexton, Ron Atkinson : d’autres avaient essayé avant lui. Mais lui seul a réussi à conduire Manchester United vers la gloire. A ses débuts en 1986, Sir Alex Ferguson prend la tête d’un club qui va d’échec en échec. Les joueurs sont démotivés, « déprimés », comme il le raconte luimême, mais très vite ils remportent leur premier trophée. Sir Alex Ferguson est un manager, il sait potentialiser la réussite, repérer les jeunes talents, il a en ses mains de l’or et c’est ainsi que l’épopée Manchester United commence. Vingt-six ans plus tard, le club est à son apogée : il vient de gagner son vingtième titre de champion d’Angleterre. C’est dans cette euphorie que Sir Alex Ferguson a rendu son tablier, ce dimanche 19 mai, au bout de mille cinq cents matches sur le banc mancunien. L’heureux remplaçant, c’est David Moyes. Cadeau empoisonné ou défi à relever, l’histoire écrira la suite pour cet homme qui va devoir avancer à l’ombre d’une légende. Si le club dont il prend la tête est bien parti pour rester au summum de ses capacités, cela va être complexe pour David Moyes d’arriver à
prendre la relève tant dans le regard des autres que pour lui-même. LA CRÉATION D’UNE LÉGENDE La vénération que suscite Ferguson dit quelque chose de lui en tant qu’homme, de ce qu’il a construit mais aussi de notre époque. C’est un homme qui vient d’en bas, exemple type de l’ascension sociale. Dans une société où l’on a érigé des élites, et où on limite les voies d’accès à la réussite, un exemple de la sorte prend forcément de l’ampleur. Dans l’imaginaire de chacun, inscrit dans une société et une époque élitiste, Sir Alex Ferguson est une exception qui véhicule des valeurs. D’ailleurs, ce qu’il a produit avec le club, lié à sa fonction de manager, les médias l’extrapole à sa vie quotidienne. On fait de lui un homme d’éthique et de convictions qui a su aller au delà des embûches, dans sa carrière, mais aussi dans sa vie d’homme. On l’établit en modèle de réussite, on le pose en référence à une société qui déplaît par ses vices . « Il a su faire monter l’ascenseur social » ; « une leçon dans un monde tristement capitaliste », titrent les journaux….. Chacun voit en lui ce qu’il attend d’un homme de talent. Sir Alex Ferguson agit dans l’imaginaire comme une planche de Rorschach, on projette sur lui ce que l’on a besoin de trouver chez nos leaders de tous les jours. Son diktat de la réussite, sa poigne de fer dans sa manière de gérer les hommes de son équipe ; on cherche dans son personnage les causes de sa si grande réussite. Ce qui pouvait le rendre parfois désagréable, on le reçoit maintenant comme moteur du succès. Remplacer une figure du monde sportif, politique ou tout simplement professionnel, est bien plus difficile que de succéder à quelqu’un qui n’a pas marqué son temps. Celui qui prend la suite devrait soit se différencier, soit faire
mieux ; On l'évaluera et on le jugera toujours « en comparaison », et avec le risque d’être perçu comme moins bien, moins performant. L’ombre de celui qui a donné son aura au club Manchester United, voilà ce à quoi est confronté David Moyes. Il y a fort à parier qu’il aura à se forger un personnage et fort à craindre qu’il ne soit finalement qu’un maillon de la chaîne de ceux qui vont essayer de remplacer la légende. APRÈS LA LÉGENDE, LE SUCCESSEUR Davis Moyes est entraîneur depuis onze ans du club d’Everton, numéro 2 de Liverpool. Ferguson a accépté ce choix, il part en validant son successeur. On leur trouve des points communs : une éthique, d’excellentes qualités de manager, capable de tirer le maximum de joueurs dont le potentiel passerait inaperçu pour d’autres. Pourtant, il n’a pas encore à son actif de grandes réalisations. Depuis 2006, son club Everton n’a jamais fini plus loin que la huitième place. Néanmoins, il sait reconnaître les joueurs prometteurs ; à titre d’exemple, c’est lui qui a lancé Rooney. Deux ans plus tard, le joueur était vendu quelques trente et un millions d'euros à Manchester, le transfert le plus élevé jamais réalisé pour un jeune joueur. Mais succéder à un manager sportif charismatique, un leader respecté, un homme de terrain adulé, est complexe tant sur le plan concret du travail que
Chacun voit en Sir Alex Ferguson ce qu’il attend d’un homme de talent. On projette sur lui ce que l’on a besoin de trouver chez nos leaders de tous les jours
PSYCHO
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dans son rapport à l’équipe, à ceux qui devront le suivre. Que ce soit dans la sphère du sport ou en politique, la création d’une légende se fait sur la longueur, tributaire de ce qui s’y est écrit. Un leader bienveillant et charismatique qui s’en va laisse sa trace. Cette trace, c’est comme une ombre qui surplombe toutes les actions de celui qui suit. Vous remplacez une légende, alors vous devez travailler, évoluer sous le regard de ceux qui voient en vous uniquement un remplaçant. Et du temps s’écoulera avant que vous soyez vécu comme vous-même et non plus comme celui qui suit. Du temps et la prise en compte des schémas psychiques qui sous-tendent l’attachement à celui qui est parti. On déplore le départ de Sir Alex Ferguson, le père du club en quelque part. On voit une filiation entre lui et son équipe, on le met à l’origine du succès bien plus que ses joueurs. Davis Moyes devra donc accepter ce statut de remplaçant, comme on accepte d’être «le fils de…» et, tout en se cherchant, parvenir à œuvrer dans une différence peu à peu perceptible et assumée. Surtout ne pas imiter un modèle, encore moins s’en différencier trop vite. Il faudra, avec patience et rigueur, écrire son rôle sans laisser trop clairement apparaître ce qu’on fait de mieux ou de différent. Echapper à la comparaison, qui risque d’être constante, en se rendant insaisis-
sable. Le successeur aura plus à prouver que Ferguson lui-même lorsqu’il a débuté en tant que manager. Trop semblable, David Moyes doit trouver son identité propre. Il commence avec une pression folle, une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, car il doit tenter d’être à la hauteur de celui qui l’a précédé. Les sélectionneurs ont choisi un homme qui semble avoir les mêmes capacités. Cependant être ce manager-là, être un Alex Ferguson, cela ne s’apprend pas. NOTRE ÉPOQUE A BESOIN D’EMBLÈMES La reconnaissance vient des autres, de nous-même observateurs des acteurs de notre société. Notre époque génère-t-elle justement, dans ce monde de politiciens, de vices exacerbés, le besoin de s’attacher à des figures emblématiques, encore plus lorsqu’il s’agit de la sphère sportive ? Notre époque est le reflet d’une insécurité grandissante. Nous avons besoin d’icônes, de modèles de réussite sur lesquels nous appuyer. Un manager d’une équipe de foot, un conférencier orateur d’une communauté, un directeur éclairé, l’homme a besoin de voir en certaines personnes de l’éthique, du sens dans la réussite, des valeurs. Nous sommes tous très attachés au sport dans notre société, ici comme partout ailleurs dans le monde. Le football a un sens pour la planète toute entière. Les matchs
accompagnent la vie de tous les jours, le foot est clairement un élément de notre culture mondiale. Chaque pays a ses équipes, chaque individu se met derrière une équipe et la soutient, cela crée un sentiment d’appartenance. Cette appartenance suscite attachement, affection et attente. C’est ce qui sous-tend nos liens affectifs à un entraîneur, un joueur, un représentant de ceux qu’on regarde évoluer en marge de notre vie quotidienne. Notre société plus ou moins viciée laisse place à ces modèles forts mais uniquement dans la sphère artistique et sportive. La scène des hauts dirigeants professionnels d’aujourd’hui a été déserté par les icônes. Ni charisme ni éthique, seules la toute-puissance et la non prise en compte d’autrui y sont présentes. Alors chacun de nous se nourrit de modèles et d’exemples, dans nos loisirs, dans des occupations diverses. On ne s’attend plus à les voir, ces modèles, droit devant nous. Voilà pourquoi Sir Alex Ferguson a pris une telle envergure, parce qu’il a accompli dans le sport ce que nous attendrions de notre monde politique, dans notre entreprise, dans nos institutions : avec une rigueur bienveillante, et à la force de son mérite et non de son nom, il a su aller au-delà des obstacles et a grandi avec son club. Sa légende est née en même temps qu’il a créé un club mythique.
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Notre époque est le reflet d’une insécurité grandissante. Nous avons besoin d’icônes, de modèles de réussite sur lesquels nous appuyer. Nous avons besoin de voir en certaines personnes de l’éthique, du sens dans la réussite, des valeurs
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WIDE ANGLE
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Maurice Publicité La Maurice Publicité House se dresse fièrement à quelques kilomètres du centre commercial Jumbo Riche-Terre
emménage à Riche-Terre Une terre fertile pour la créativité. C'est ce que compte trouver Maurice Publicité Ogilvy & Mather en s'installant dans ses nouveaux locaux à Riche-Terre. Ceux-ci ont été présentés, vendredi, aux clients et partenaires de l'agence
Jean-Jacques de Robillard, le Managing Director en compagnie de Géraldine Neubert et Mike Walsh, le géant publicitaire qui était récemment à Maurice
C
fierté pour nous d’être installés dans la Maurice Publicité Ogilvy & Mather House, qui nous offre un espace unique de travail, de vie et de création. Nous avons tenu à faire découvrir à nos clients et partenaires le lieu dans lequel nous concevons et réalisons, pour eux, ces campagnes qu’ils apprécient tant », a déclaré à cette occasion Jean-Jacques de Robillard, le Managing Director de Maurice Publicité Ogilvy & Mather.
'est dans une ambiance de fête que l’agence Maurice Publicité Ogilvy & Mather a présenté son nouveau quartier général, vendredi, à Riche-Terre, non loin du centre commercial. Le tout en présence de Mike Walsh, un invité d'envergure (Voir entretien en pages 6 et7). Loin de l’ambiance turbulente du centre de Port-Louis, où elles étaient installées auparavant, les équipes de Maurice Publicité Ogilvy & Mather comptent garder, dans les 680m2 de bureaux neufs et fonctionnels, la même activité créatrice et le contact efficace avec les clients et les partenaires, qu'elles ont eu pendant les près de 90 ans d'existence de la compagnie. SOIRÉE « FANCY-FAIR » La Maurice Publicité Ogilvy & Mather House accueille, depuis la fin de l’année 2012, l’équipe de l’agence, une pionnière dans le domaine publicitaire à Maurice, qui est affiliée au groupe mondial Ogilvy & Mather depuis 1996. L’installation complétée et la vitesse de croisière atteinte dans les opérations, c’était le moment pour la compagnie de faire découvrir ses nouveaux locaux. Pendant la soirée « fancy-fair » organisé en ce sens, ceux présents ont pu valser d'échoppe en échoppe. Restauration, buvette, barbe à papa, coin photo-fun, musique et jeux de fléchettes, entre autres, étaient au programme. « Maurice Publicité a contribué, pendant près de 90 ans, à la création publicitaire et à la vie économique de notre pays, grâce au travail formidable de nos équipes. C’est une
Le quartier général Maurice Publicité était très animé vendredi lors de son inauguration
LA PLUS ANCIENNE Lancée en 1924, l’agence est la plus ancienne et l’une des plus grandes de l’île. Pionnière de la pub chez nous, Maurice Publicité gère un portefeuille de clients qui comprend de grands conglomérats mauriciens et des marques internationales de renom. Depuis 1996, elle est affiliée au groupe de communication Ogilvy & Mather (un des plus importants au monde, avec 450 bureaux dans 169 villes), ce qui lui permet de bénéficier de l'importante expertise, des outils professionnels, des technologies et du réseau mondial de ce groupe leader dans la publicité. Maurice Publicité Ogilvy & Mather intervient également sur le marché panafricain. Elle a notamment réalisé dans la région une campagne de communication soutenue par la Banque mondiale et a conçu un guide touristique de la SADC. En tenant compte de l’évolution des plateformes médiatiques mauriciennes et du potentiel de la communication numérique, Maurice Publicité Ogilvy & Mather a aussi développé, en joint-venture, la société Touch Point, et a investi dans Tryangle, dont elle est devenue l'actionnaire majoritaire.
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Les fondateurs du MIoD recevant tous un certificat de reconnaissance
Le MIoD fête ses 5 ans d’existence L Vidou Seetaram, Roshan Seetaram, respectivement CEO & Directeur d'AceTer Global Ltd, et Reena Seetohul, Manager de Learn & Progress Ltd
e Mauritius Institute of Directors (MIoD) a célébré, vendredi dernier, ses cinq ans d’existence. L'événement a été marqué par un Special Members Networking Evening à l’hôtel Angasana Balaclava, en présence du président de la République, Kailash Purryag. Lors de la cérémonie protocolaire, Deva Armoogum, Chairman du MioD, a tenu à préciser que l'organisme se prépare déjà à relever les défis de la réactualisation éventuelle du code national de gouvernement d’entreprise. « Le code est vieux de neuf ans déjà et il a grand besoin d’une remise à jour si l’on veut que Maurice ne soit pas à la traîne. Nous attendons avec beaucoup d’intérêt la révision du code. Cela va propulser le gouvernement d’entreprise à une étape supérieure de développement », soutient Deva Armoogum.
Jane Valls, Chief Executive Officer, Rizwana Eathally, Membership & Marketing Officer, Georges Leung Shing, directeur, tous trois de la MioD, et Georges Dumbell, Chairman du groupe Constance Michel Juanico, directeur général délégué de Parabole Réunion, Jean Michel Loulié, Manager B2B de J.M Goupille, Jean Pierre Lim Kong, Chief Finance Executive de CIM Group, et Matthew Taylor, Chief Executive Officer de Scott & Co Ltd
Navin Bobeechurn, Managing Director de Soproges Ltd, Arnaud Godère, Chairman de Mauritius Post Ltd, et Asraf Dulull, président du conseil d'administration de Mauritius Telecom
Bryan Gujjalu et Natacha Emilien, respectivement CEO et COO d'APAVE Indian Ocean, et Christian Ferrière, COO du groupe Leal
Gavish Seetohul, Manager de Temple Court, Satyam Jaggeshar, HR Manager de la National Empowerment Foundation, Sandra Jaggeshar, Compliance Consultant de Temple Consulting, et Roland Fan Lan, Finance Manager de Karl Kaiser Ltd