INFOTECH 2013 Jeudi s’est ouvert le rendez-vous annuel des ‘geeks’ mauriciens. Férus d’informatique et simples curieux se sont rendus au Centre Swami Vivekananda pour découvrir les derniers gadgets exposés lors du salon Infotech. Avec un petit billet de Rs 2000 à dépenser, nous nous sommes lancés sur les traces de la bonne affaire Edition 157 – Mercredi 27 novembre 2013
LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU
Votre hebdomadaire à Rs 15
BINGUMAL THEWARATHANTHRI,
RAOUL GUFFLET,
“IT WILL BE DIFFICULT FOR BANKS TO PLAY THEIR TRADITIONAL ROLE…”
« LE RWANDA PRÉSENTE DE RÉELLES DISPOSITIONS D’OUVERTURE »
The Standard Chartered Bank launched the Liquidity Management platform for Mauritius Regional Treasury Centre. In an interview to Capital, its Head of Transaction Banking explains the intention behind such an initiative and why “Mauritius is and is not in Africa”
L’intérêt de la Mauritius Commercial Bank pour l’Afrique ne date pas d’hier. Sa conférence « Africa Forward Together », tenue la semaine dernière, en était déjà à sa cinquième édition. Raoul Gufflet, Head of International Division de la MCB, parle de la stratégie de la banque sur le continent
HEAD OF TRANSACTION BANKING, STANDARD CHARTERED BANK
HEAD OF INTERNATIONAL DIVISION, MCB
L’objectif du gouvernement est de trouver la bonne clé pour faire de Maurice la véritable étoile commerciale de la mer des Indes. Quoi de mieux, pour y arriver, que le stockage et la vente de produits pétroliers aux nombreux navires traversant la région ? Reste maintenant à les attirer. Capital vous propose, en primeur, les grandes lignes du mécanisme derrière le projet de ‘bunkering', dans lequel le rôle de la State Trading Corporation sera primordial
STOCKAGE DE FUEL
LE ROAD MAP DU PROJET ‘BUNKERING’ DEMOGRAPHIC TRANSITION
RAVIN DAJEE, MANAGING DIRECTOR, BARCLAYS BANK MAURITIUS LIMITED
THE AGEING PROBLEM MISSED IN THE MAURITIAN BUDGET?
AFRICA’S RISE A BANKING PERSPECTIVE
2>
FINAL REPORT
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
STOCKAGE DE FUEL
LE ROAD MAP DU PROJET ‘BUNKERING’ L’objectif du gouvernement est de trouver la bonne clé pour faire de Maurice la véritable étoile commerciale de la mer des Indes. Quoi de mieux, pour y arriver, que le stockage et la vente de produits pétroliers aux nombreux navires traversant la région ? Reste maintenant à les attirer. Capital vous propose, en primeur, les grandes lignes du mécanisme derrière le projet de ‘bunkering', dans lequel le rôle de la State Trading Corporation sera primordial
▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
U
n comité de stratèges au plus haut niveau du gouvernement se penche, depuis quelque temps, sur plusieurs schémas dans le but de permettre au pays de bénéficier au maximum de sa situation géographique et d'assurer une rentrée de capitaux sur une base régulière. Le secteur portuaire ayant été identifié comme le noyau d'un développement important, les discussions du comité ont débouché sur le 'bunkering', ou le soutage, comme évoqué par Capital dans son édition du 4 septembre dernier, bien avant le discours du Budget. Afin de connaître le 'way forward' maintenant que l'idée de bunkering a été arrêtée, ainsi que le mécanisme proposé afin de mener à bien ce projet, nous avons contacté certaines personnes proches du dossier. Selon nos recoupements d'informations, la State Trading Corporation (STC) sera dotée de nouveaux statuts. Elle sera ainsi appelée à agir en tant que régulateur du marché des produits pétroliers jusqu'à ce qu'une structure plus solide soit mise en place. Ainsi, bien que la STC continuera à importer la majorité des produits
pétroliers, qui sera par la suite revendue aux compagnies locales, dans l'éventualité que celles-ci nécessitent une quantité additionnelle, elles pourront en assurer elles-mêmes l'importation, le tout sous le contrôle du ministère du Commerce. La STC continuera à jouer un rôle important, puisqu'elle sera alors appelée à superviser les stocks, les achats et les ventes. Il ressort des discussions tenues pendant près d'une année que les compagnies distributrices sont favorables à cette idée, vu l'expérience de la STC dans le domaine. Mais pour s'assurer, après la libéralisation du marché, que tout se passe comme prévu et que les intérêts des parties prenantes soient sauvegardés, un cadre légal sera semble-t-il également mis en place. TEMPS D’ADAPTATION Les discussions entre la STC et les compagnies locales auraient par ailleurs abouti à un accord pour que la transition se fasse en douceur, sur une période initiale d'une année. Un temps d'adaptation nécessaire puisque des changements seraient à prévoir du côté des compagnies distributrices. Ces dernières, selon nos sources, seraient appelées à augmenter leurs capacités de stockage et investir dans de nouvelles structures pour le stockage de produits
pétroliers spécifiques, tels le HSFO 380. Ce dernier requiert en effet une température spécifique, car il se solidifie lorsque la température tombe. Si le mécanisme est adopté, poursuivent nos sources, la STC devrait, dans un premier temps, fonctionner sans faire de profits. Dans l'éventualité que le gouvernement donne son aval pour ce mécanisme, l'organisme aurait en effet à 'forego' plus de 200 millions de roupies chaque année. Cette somme provient de la marge de profit sur les produits destinés à l'exportation, comme les bunker fuels. Une marge qu'elle ne pratiquera plus sur le volume basique qu'elle conti nuera à importer pour les compagnies locales, ainsi que sur toute volume additionnelle que les pétroliers importeront par eux-mêmes. A l'heure actuelle, les sommes ainsi récoltées sont utilisées pour financer les subsides sur les différents produits de base comme le riz, la farine et le gaz. Si la STC y a recours, c'est parce que la
marge de profits découlant de la vente du Mogas et du Gasoil serait insuf fisante. A noter également qu'afin de limiter les frais maritimes, il serait convenu que la STC puisse utiliser au maximum le Red Eagle, le pétrolier de la firme Betamax, pour l'importation de produits pétroliers. POSITION STRATÉGIQUE Si le gouvernement accorde tant d'importance au bunkering, c'est parce qu'actuellement, Port-Louis n'offre que 300 000 tonnes métriques de 'bunker fuels', ce qui ne représenterait qu'environ 30% de notre capacité. Une lacune importante, d'autant plus que le marché devrait croître de 3 millions de tonnes d'ici cinq ans. Selon les statistiques, en 2012, plus de 130 000 transporteurs ont accosté à Singapour pour le ravitaillement en bunker. A Maurice, alors que plus de 30 000 navires sont passés au large de nos côtes, seuls 3 000 d'entre eux y ont ac-
300 000 tonnes métriques La quantité de 'bunker fuels' disponible à Port-Louis, ce qui ne représenterait qu'environ 30% de notre capacité
FINAL REPORT
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
RESPONSABILITÉS. Si la mission de régulateur de la STC se confirme, son CEO, Megh Pillay, aura un travail important à abattre
costé afin d'être ravitaillés. En fait, outre Singapour, dans la région, c'est l'Afrique du Sud qui se taille la part du lion en termes de bunkering. Trois types de produits particuliers sont concernés : le Marine Gasoil de 2500 Parts per million (ppm), le High Sulfur Fuel Oil, plus connu sous le nom de HSFO 180, et le HSFO 380. A Maurice, les compagnies locales s'approvisionnent auprès de la STC pour le Marine Gasoil et le HSFO 180, tandis que le Central Electricity Board (CEB) achète le HSFO 380 pour ses générateurs. Ce produit est d'ailleurs en plus grande demande que les deux autres, ce qui explique la difficulté éprouvée à s'en procurer. Port-Louis se situant stratégiquement entre l'Afrique du Sud et Singapour, le bunkering est un attrait
majeur pour le pays. Pourtant, ajoutent nos sources, le port mauricien n'a pas encore connu le développement tant attendu pour qu'il soit compétitif et attrayant. Ceci pour deux raisons particulières. Le bunker fuel ne serait disponible, à Maurice, qu'en quantité limitée, et il y serait vendu plus cher que dans d'autres ports stratégiques de la région, tels Saldanha Bay, Durban, Richard's Bay et Singapour. A titre d'exemple, Port-Louis vend le fuel entre USD 60 et 100 plus cher que les autres ports. De plus, le fait que la STC importe les produits pétroliers à une intervalle de 22 jours, le prix affiché à Maurice ne reflète pas celui du cours mondial. D'où l'intérêt de laisser davantage de libertés aux compagnies pétrolières opérant à Maurice. S'exprimant dans nos
La State Trading Corporation (STC) sera dotée de nouveaux statuts. Elle sera ainsi appelée à agir en tant que régulateur du marché des produits pétroliers jusqu'à ce qu’une structure plus solide soit mise en place colonnes le 13 novembre dernier, André Bonieux, Senior Partner chez PriceWaterhouseCoopers abondait dans ce sens : « Les opportunités sont bonnes. Tout ce qui encourage le business, tout ce qui encourage l'investissement (...) ne peut qu'être une bonne chose pour l'île. Pour le bunkering, il y a des gens d'ici, de Shell et de Total, qui sont très motivés. Ils voient déjà des opportunités. Et qui dit investissement dit aussi création d'emploi et valeur ajoutée. C'est dans cette directionlà qu'il faut aller », nous avait-il confié. Pour pleinement s'engager dans cette voie, et malgré les contraintes, Maurice a déjà des atouts, puisqu'il offre de meilleurs tarifs au niveau de l'accès et des services portuaires. Reste à traduire la volonté politique affichée en actions concrètes...
<3
POINT FORT DU BUDGET L'un des éléments forts du Budget 2014, présenté par le ministre des Finances Xavier-Luc Duval le vendredi 8 novembre dernier, est la création d'une Marine Services Hub, avec un accent particulier sur le bunkering. Nous reproduisons ci-dessous les points y relatifs :
❚ 72. Mr Speaker, Sir, Government will promote the creation of a Marine Services Platform, a second new pillar for our economy. It will be centered on growing the bunkering facilities and the various economic activities that are linked to that trade, such as ship chandling, repairs and maintenance of vessels, crew management and ship leasing.
❚ 73. The demand for bunkering in the region is expected to rise to around 8.6 million tonnes
❚ 74. Currently, we attract bunkering traffic for only 300,000 tonnes and our aim is to triple that in the medium term.
❚ 75. We are impressed by the keen interests of international companies to invest in bunkering and oil storage. It is an opportunity that we should not miss.
❚ 76. To make it happen, we are liberalising the bunker trade which will bring a fall in the price of bunker fuel.
❚ 77. Thus operators other than the STC will be able to import petroleum products including bunker fuel.
UN PROBLÈME DE STOCKAGE Il y a deux mois déjà, Capital titrait sur le bunkering, plus précisément sur le problème de stockage rencontré par le pays. Nous évoquions ainsi, dans notre édition du 4 septembre, que les routes traditionnelles du commerce Asie-Europe étant menacées par la piraterie et les menaces terroristes dans le Nord-Est de l'océan Indien, les activités de soutage (bunkering) dans le canal de Suez s'en trouvent perturbées. Une aubaine pour Maurice, qui envisage sérieusement de se positionner sur ce marché pour inciter les armateurs à s'intéresser à Port-Louis. Dans un premier temps, expliquionsnous, ce sont les navires et porte-conteneurs provenant de la Chine, de l'Inde et de la Thaïlande qui sont visés, car ces derniers auront inévitablement besoin d'une nouvelle route pour accéder à l'Europe si des problèmes perdurent au niveau du canal de Suez. Pour atteindre cet objec-
tif, Maurice devra surmonter d'importants obstacles. Le plus important d'entre eux demeure le prix des produits pétroliers, le pays devant débourser une somme conséquente en termes de 'freight services', ce qui a une répercussion sur le prix final. Nos produits pétroliers, rappelons-le, proviennent principalement de Mangalore Refinery & Petrochemicals Ltd, notre fournisseur depuis 2006, et dont le contrat a été renouvelé en août dernier pour une fourniture de 1,3 million de tonnes pendant trois ans. L'autre obstacle majeur est que le pays n'est pas doté de facilités de stockage suffisantes. A ce jour, le port ne compte que trois 'bunker barges' – MT Louis 1, MT Tristar Glory et MT Minorque – pour le déchargement des produits pétroliers à usage local, et qui sont utilisées par les compagnies pétrolières Indian Oil, Engen, Total et Vivo Energy. Aucune n'est ainsi destinée au 'bunkering'.
❚ 78. The liberalisation of bunkering will increase the number of ships calling at Port Louis leading to greater transhipment and the growth of feeder services to Africa, resulting in more competitive tariffs.
❚ 79. It will also bring about substantial investment in facilities, in and around the port.
❚ 80. The liberalisation of bunkering will give rise to additional private investment of Rs 2.5 billion and increase storage capacity from 120,000 tonnes to 270,000 tonnes by 2016.
❚ 81. Mr Speaker, Sir, this is a tremendous opportunity for our country to regain its place as the Star and Key of the Indian Ocean.
4>
ENTRETIEN
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
BINGUMAL THEWARATHANTHRI, HEAD OF TRANSACTION BANKING, STANDARD CHARTERED BANK
“It will be difficult for banks to play their traditional role…”
The Standard Chartered Bank launched the Liquidity Management platform for Mauritius Regional Treasury Centre. In an interview to Capital, its Head of Transaction Banking explains the intention behind such an initiative and why “Mauritius is and is not in Africa” ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN ❚ Mauritius aspires to become the
has been a key driver in some of the Middle East markets. Another important factor is air connectivity with Africa. It's extremely important to have direct flights at least to the top markets of the continent. Otherwise the country offers an excellent lifestyle, very good security levels and one of the best places in Africa to raise kids. From an expatriate perspective, there are certain things which could be improved. There is a need to beef up the International Education system to cater to the growing demands of expat children.
leading Regional Treasury Centre. What does it mean and how does it work? Let us begin with the history of Regional Treasury Centres (RTCs). It started in London, Netherlands, and Ireland for Europe, and moved to places like Hong Kong and Singapore for Asia. When we say Mauritius is a leading treasury hub, the emphasis is on the connectivity to Africa. Mauritius is located outside Africa, while being a part of Africa. It is very well placed to become a leading Regional Treasury Centre for Africa even if there are other Liquidity Management helps countries competing with Mauritius. That is why I repeat: you access trapped cash and get better yield for idling balances in Mauritius is in Africa but not in Africa. This gives the oppor- restricted markets. One of the tunity for Mauritius to be an main objectives of Liquidity independent jurisdiction but Management is to reduce cost with excellent accessibility to mainland Africa. More and for the client more corporates are looking at Mauritius as a central location to access Africa. It's a process that is evolving. It's not only about corpo❚ When corporates set up a RTC, rates setting up their offices here. they often focus on how their Now that we have taken the first step banks can support them. Is it not and have basically created some also crucial to put the right legal framework for RTCs, it can only structure in place? evolve. It is crucial to have the right structure in place for Regional Treasury ❚ Which structures need to be put Centers. While looking at jurisdicin place in order to facilitate the tion, banking facilities and resources set up? on the ground, it is vital to work with We need to look at the existing RTC hubs such as London, Nethera law firm or a management company lands, Ireland, Hong Kong and Singa- to design the right legal structure for a pore. These are very mature markets. Treasury centre from the beginning. If you go into any of these markets to Different corporates require different set up a regional centre, there are very legal structures. Some use their holdclear guidelines and benefits for coring company structure while some set porates. In Mauritius, we have created up a separate shared service centre. It a framework for RTCs in the last two all depends on what stage you are, years. But we need to broaden the and how you want to move in the benefits and guidelines by looking at short and long term. And also it varies other RTC hubs. depending on the kind of activities If a corporate comes to Mauritius, the RTC will carry out. For example, what are the benefits it will get as a re- some manage only liquidity and subgional treasury hub? It's not only sidiary funding while some work as about what the corporate gets, but it re-invoicing and procurement. is also about what the employees get when they set up the offices here. ❚ In what way the new product of Some jurisdictions offer zero tax for the Bank – the Liquidity Managethe employees to attract business. This ment tool – represents an added
ENTRETIEN
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
value? It's all about having the right amount, in the right currency at the right place and at the right time to meet the company's obligations. If you are in multiple markets in Africa, you have different types of regulatory environments and restrictions. So there is a need to manage and maximize liquidity as and when the need arises. This is what we are offering at Standard Chartered Bank. Liquidity Management helps you access trapped cash and get better yield for idling balances in restricted markets. One of the main objectives of Liquidity Management is to reduce cost for the client. You might pay interest on a huge overdraft in one location while having excess liquidity sitting in another location. Having your liquidity structure in Mauritius can help you overcome these challenges. Obviously, Liquidity Management offers better returns and helps increase profits. It also helps the control environment and creates better efficiency. This whole process introduces the client to in-house banking. Which means excess liquidity is used to fund own subsidiaries instead of borrowing from financial institutions. ❚ China, for instance, has certain
currency restrictions. What about Mauritius? China is one of the restricted markets. There are also other examples like India, Nigeria, and South Africa. That's where the Mauritian advantage comes in. We have no currency restrictions here and free flow of capital is allowed. You can bring your liquidity here and repatriate without a regulatory approval. It's a proper International Financial Centre (IFC). A corporate can keep its excess liquidity in Mauritius since the regulatory environment is open and stable. We have been smoothly running the IFC of Mauritius for the last twenty plus years. ❚ Is there any disadvantage for cor-
porates when talking about moving towards a RTC? No, but again, it depends on what stage you are. If you are only in one market in Africa and have a holding company in Mauritius, why will you need an RTC? It will only add complexity to the structure. The need for a RTC arises when you are in multiple markets with complex regulatory environments. It is important to have a central place to manage this liquidity pool and one which understands the market dynamics of the multiple jurisdictions. A mature RTC hub would have around 300 to 400 RTCs, and Mauritius is evolving with around 7 to 10. There is still a long way to go. ❚ There is an increasing interest for
Liquidity Management, for both banks and corporates, since the financial crisis. Why is this so?
❚ Liquidity is often termed as the
It is extremely important to be vigilant about liquidity for both banks and corporates to avoid a crisis situation. Corporates need to take risk management very seriously to navigate safely through a liquidity crunch
'invisible risk'. How important is liquidity to a corporate's treasury and what happens if early signs of risks are not detected? Mismanagement of liquidity position leads to multiple short term and long term issues in a corporate. Short term issues might include paying higher interests, no access to trapped cash, more borrowings... As a result, the gearing goes up and the networking capital is impacted negatively. In the medium and long term it can lead to lower rating and less appetite from banks to lend. This impacts the expansion plans of the entity and can slow down the business drastically. ❚ How can the management of a
Since the economic crisis in 2008, liquidity risk has suddenly become an important part in risk management, having proven itself as one of the most important risks during the financial crisis. Banks received a lot of attention during the crisis, with many of the world’s largest banks failing to survive due to their inability to refinance themselves. The new banking regulations mean that a future crisis will create a ripple effect on corporates. New Basel 3 rules to be imposed on banks has specific guidelines on liquidity risk. This means it will be difficult for banks to perform their traditional role in the future when there is a liquidity crisis. This will impose certain amount of pressure on the corporates. Therefore it is extremely important to be vigilant about liquidity for both banks and corporates to avoid a crisis situation. Corporates need to take risk management very seriously to navigate safely through a liquidity crunch.
corporate body detect a liquidity problem? There are various risk triggers in corporates. They carry out stress testing in various scenarios. At the moment, the ratios are off the mark, the treasury is alerted and the necessary remedial actions taken. This depends on the size of the company and the complexity around it. There are very serious guidelines and monitoring in place, especially in large corporates. Smaller corporates have their own way of managing it. It depends on the size of the company and the complexity around it. ❚ How will the Standard Chartered
Bank benefit from the Liquidity Management Tool and eventually the Regional Treasury Centre? This is definitely a win-win situation. Our Liquidity Management platform and the whole concept around launching the Regional Treasury Centre concept for Mauritius is more of a long term commitment that
<5
we are trying to deliver. It's a journey we embark on together with our clients, the regulators and other stakeholders in the economy. It's a process which can take at least two years for a corporate to decide on a jurisdiction and set up a treasury centre. It does not happen overnight. As other factors get better and market matures, clients and their operations will begin to grow in Mauritius. This process will be advantageous for us since we are an early mover in this space. In Mauritius, we are the only international bank with a strong presence in Asia and Africa and we are continually leveraging on our network and product capabilities to help our client realize this African opportunity. We have been present in most of our 16 markets in the continent for well over a century, and we are a market leading bank in most countries. Given our 150 years history and footprint, we are well placed to set aside the current hype about Africa and instead seize the genuine opportunities the continent now offers. ❚ Is there a demand, in Mauritius,
for the concept of Liquidity Management, or does the demand come from foreign investors? It is both from foreign corporates and from the local corporates. The top tier Mauritian corporates are already in Africa. Therefore, setting up a proper treasury centre in Mauritius to access these markets is key. But the larger demand will come from the global business clients. I would say the demand will be more from emerging Chinese, Indian and African corporates. We are more concerned about the regional corporates which have a presence in multiple African and Asian markets. Multinational corporates will follow later.
6>
ACTA PUBLICA
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
CRIMINAL VULNERABILITIES
FSC amends its code on the prevention of money laundering “Amendments will be brought to the AML/CFT Code with respect to the new legislative enactments and the FSC will publish an information booklet for Management Companies before the end of 2013,” announced FSC Chief Executive Clairette Ah-Hen, during a presentation on “The Criminal Vulnerabilities of International Financial Centres”, held at the FSC House, Thursday last ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
T
he presentation was conducted by Stephen Platt of Stephen Platt & Associates LLP, one of the world’s most experienced practitioners in the conduct of regulatory investigations, and a leading expert in the criminal abuse of financial services and related regulatory issues with specialisation in anti-money laundering, sanctions and U.S. extra-territoriality. The training session was attended by executives from Management Companies. Ms. Ah-Hen spoke on the new supervision mechanism adopted by the FSC for the Global Business sector, which entails the technical compliance procedures, effectiveness assessment producing expected results and outcomes, and AntiMoney Laundering/Combating the Finance of Terrorism (AML/ CFT) risk management as an integral part. The Chief Executive of the FSC highlighted in her opening address that “the
international FATF (Financial Action Task Force) principles and the Code on the prevention of Money Laundering & Terrorist Financing are valuable instruments to fight against global crimes which are a threat to sustainable economic growth. While the Anti-Money Laundering policies and procedures must be based on local regulations and global best practices, the challenge is always the same ; to ensure that those actions designed to combat and prevent crimes, in addition to being well designed, are also effective,” she argued.
Risk Management and Corporate Governance are different sides of the same coin. We need to get it right at the top Stephen Platt , Stephen Platt & Associates LLP
For his part, Mr Platt discussed the responsibility of industry operators to ensure that the reputation of the Mauritius jurisdiction is upheld “in their choice of who they do business with”. The FSC’s guest speaker shared his experience of regulatory investigations and spoke on AML/CFT vulnerabilities, Corporate Governance, Risk Management and Risk Profile Monitoring. EFFECTIVE STANDARDS The guest speaker also provided a model of a criminal’s objective in money laundering, and stressed the importance of implementing effective standards of Corporate Governance, as well as ensuring that proper Risk Management procedures are applied by Management Companies. “Risk Management and Corporate Governance are different sides of the same coin. We need to get it right at the top”, he observed. According to him, an effective system of monitoring of the ‘control’ framework
Clairette Ah-Hen
is crucial. He further spoke on risk profiling and risk grading of clients in assessing the potential threat of money laundering. He also highlighted the major factors influencing the degree of money laundering risk, and explained that not all clients pose the same level of risk, stressing the need for operators to ensure that clients are attributed a risk grade in a transparent and verifiable process. Tom Devlin, of Stephen Platt & Associates LLP, for his part made an exposé on Customer Due Diligence. He said that service providers must ensure that the proper procedures for the verification of the identity of applicants for a business are applied in all circumstances.
La HSBC garde son Retail Banking
La FSC sanctionne deux compagnies LA FINANCIAL Services Commission (FSC) a sévi contre deux compagnies d'investissement hier. Ces compagnies opéraient dans le segment de Global Business. Le régulateur a procédé à la suspension des licences de Surplus Finance S.A et de BFS Markets Ltd. Lesdites compagnies ne respecteraient pas les normes d'opération prescrites. Concernant la compagnie Surplus Finance S.A, la FSC a procédé à la suspension de deux licences, notamment une Investment Adviser Licence et une Category 1 Global Business Licence pour «
non compliance with rules and regulations of the FSC ». Selon le Communications Manager de la FSC, Amit Ramjeet, le régulateur a émis un ordre à ladite compagnie de cesser toutes ses activités. « In accordance with Sections 27(5) and 74(3) of the Act, the Company shall cease to carry out the activity authorised by its licences. However, it remains subject to the obligations of a licensee and to the directions of the Commission until the suspension of the licences is cancelled », peut-on lire dans le communiqué émis hier par le régulateur.
Quand à BFS Markets Ltd, elle n'arrivait pas à satisfaire le régulateur quant à sa façon d'opérer. C'est pourquoi, comme nous l'a expliqué Amit Ramjeet, la FSC a révoqué sa Category 1 Global Business Licence, comme le permet la Section 74 (5) de la loi. A ce jour, la FSC compte plus de 15 300 compagnies mauriciennes qui sont licenciées sous les GBL2 et 15 324 licenciées sous les GBL1. La FSC compte aussi quelque 169 Management Companies et 905 Global Funds enregistrés.
LA HONG Kong and Shanghai Banking Corporation (Mauritius) ne va pas disposer de son Retail Banking, a appris Capital. C'est au cours de la journée de lundi que la décision a été prise. Dans un communiqué datant du 26 mars 2012, la banque avait indiqué être en discussion pour un projet de vente de ses activités « retail » et de « wealth management » : « The Hongkong and Shanghai Banking Corporation Limited (“HSBC”), a wholly-owned subsidiary of HSBC Holdings plc, advises that it is in discussions concerning a possible sale of its Retail Banking and Wealth Management business in Mauritius ». Les négociations avec une banque qui avait manifesté un vif intérêt pour le projet avaient atteint un stade assez avancé. « HSBC will retain business in Mauritius », nous a confirmé un cadre de la cellule de communication de la banque, hier, ajoutant que la banque continuera à honorer ses engagements au niveau du marché local et maintiendra ses investissements dans la croissance de ses activités de Global Business et de Corporate Banking. La HSBC est présente sur le sol mauricien depuis 1916 et gère actuellement onze branches à travers le pays.
ACTA PUBLICA
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
BARCLAYS STRENGTHENS ITS TREASURY DEPARTMENT THE BARCLAYS Bank (Mauritius) Ltd has recently appointed a new Head of Treasury Sales and a Treasury Sales Dealer in a bid to boost its Treasury Department. Vishal Joyram, the new incumbent, will be overseeing the optimisation of service delivery to both institutional and private customers whereas Shalinee Ramphul-Rampadaruth, Treasury Sales Dealer, will be managing and growing the customer portfolio and improving the sales processes and environment with regard to treasury products. After starting his career within PriceWaterhouseCoopers’ Corporate Finance department, Vishal Joyram spent nine years in France and the United Kingdom advising on investment portfolios and specialising in alternative investments. Prior to joining Barclays, he was heading the Wealth Management division of the State Bank. He holds a Master’s Degree in Applied Economics with specialisa-
tion in banking and monetary economics earned at Paris IXDauphine University, France. Shalinee Ramphul-Rampadaruth boasts a very rich banking experience on the front of Futures trading and treasury sales. Her track record includes working as Future Trader for a leading financial institution handling hedge funds. She has gathered 10 years experience at the State Bank of Mauritius where her talent brought her to grow from Treasury Dealer to Head of Treasury Sales, in which position she has worked for the last six years. Beyond holding a Bachelor’s Degree in Financial Services from Newcastle Business School, UK, Shalinee RamphulRampadaruth has been, for the last three years, the President of the ACI Financial Markets Association which regroups some 13,000 wholesales financial market professionals across 60 countries.
<7
UNE FORMATION POUR MIEUX MAÎTRISER LE COMMERCE INTERNATIONAL
A
ccrocher le bon wagon du commerce international. C'est dans cette optique que la Chambre de commerce et d'industrie de Maurice (CCIM), en partenariat avec plusieurs organisations internationales, tente de fourbir les armes des acteurs locaux concernés de près ou de loin par le secteur. « Il faut préparer les entreprises à faire face à la compétition internationale », a souligné Ganesh Ramalingum, président de la CCIM, mardi, à l'hôtel Maritime, à Balaclava. Ce dernier s'exprimait lors de la cérémonie d'ouverture d'une session de formation de trois jours sur les standards internationaux en matière de commerce, notamment sur les contrats commerciaux et les mécanismes de paiements internationaux. La formation, qui a pour objectif de « promouvoir les meilleures pratiques à l'export pour les entreprises à l'île Maurice », cible les petites et moyennes entrerpises (PME) « qui n'ont pas toujours accès au service des avocats » dans leurs démarches, ou encore « aux avocats qui ont besoin de se renseigner », comme l'explique Jean-François Bourque, conseiller juridique principal au Centre de commerce international (ITC), l'agence technique de l'Organisation des Nations unies
(ONU) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Une trentaine de responsables d'entreprises, de juristes, voire d'enseignants de droit à l'université, ont répondu à l'appel. Ils souhaitent, entre autres, enrichir leurs connaissances sur les thèmes traités, ou connaître l'évolution des conditions internationales de vente. Les organisateurs attendent d'eux un partage des connaissances acquises dans leur milieu respectif. Le choix de l'île Maurice n'est pas fortuit. Il découle en fait d'une réorientation, alors que l'accent était jusqu'ici mis sur les pays les moins avancés (PMA). « Il vaut mieux travailler avec les économies émergentes, avec un certain niveau de développement… Je vois un avenir à travailler avec vous », avance JeanFrançois Bourque. A noter que plusieurs organisations internationales prennent part à la session de formation organisée par la CCIM. C'est le cas de l'Institut africain de développement (IAD), de la Banque africaine de développement (BAD) et de l'ITC.
ALAIN ILONIAINA
8>
PARLEMENT
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
DÉBATS BUDGÉTAIRES
Navin Ramgoolam: « Un étranger pour diriger le Serious Fraud Office » D eux rapports confidentiels - et qui ne seront donc pas rendus public, ont souligné le manque de collaboration entre les institutions financières dans la gestion (“unprofessionnal treatment”) des crimes financiers qui ont fait surface depuis le début d'année. C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre, hier, au parlement. Pourtant, dans une réponse parlementaire à Mahen Jhugroo, le 16 juillet dernier, sur les fraudes de Ponzi, Navin Ramgoolam laissait entendre que “(…) the Bank of Mauritius, the Financial Services Commission, the Financial Intelligence Unit, the Registrar of Companies, the Mauritius Revenue Authority and the Asset Recovery Unit of the Office of the Director of Public Prosecutions are collaborating with the Police by offering their expertise in their respective fields and assisting the Police in carrying out money trail and tracing out the money defrauded”. Dans la foulée, le chef du gouvernement a annoncé la création prochaine d'un Serious Fraud Office
Parlant du budget 2014, le Premier ministre trouve que c'est un budget responsable qui trace le chemin pour une île Maurice du futur
pour lutter contre les crimes économiques. Le nouvel organisme sera placé sous la responsabilité d'un ressortissant étranger afin de démontrer clairement son indépendance. Parlant du budget 2014, le Premier ministre trouve que c'est un budget responsable qui trace le chemin pour une île Maurice du futur. « The Min-
ister of Finance has acted responsibly and adopted measures according to numerous changes in the world economic landscape. But we must never lose sight of the long-term strategy vision of the country. We need to have more growth - at least 6% to be able to achieve our goal of transforming our country from a middle income country to a high income country (…) Clearly, it is not a budget about economic management only. It is a budget that is reconstructing the economy, creating a new economic architecture so we can create a new wave of prosperity for our people », a soutenu Navin Ramgoolam.
MAURITIUS REVENUE AUTHORITY
Un centre de formation multilingue pour les douaniers FORMER POUR accroître ses capacités. L'organisation mondiale des douanes (OMD) a choisi l'île Maurice pour implanter un Centre régional de Formation Multilingue pour les douaniers d'Afrique australe et orientale. Le Centre a été inauguré lundi à la Customs House de la Mauritius Revenue Authority (MRA), en présence des responsables de l'administration douanière des régions concernées, mais également de Kunio Mikuriya, secrétaire général de l'OMD. Le 'Training Facility' au Customs House est le dernier-né d'une vingtaine de centres dans le monde. Selon le directeur général de la MRA, Sudhamo Lall, ce centre aura pour but « d'optimiser les ressources dans la région ». Le centre aidera l'OMD à « réaliser sa mission d'améliorer l'efficacité des administrations des douanes » dans les régions concernées. Il suscitera également la contribution des administrations douanières pour le développement du commerce international. Pour la MRA, ce type de formation « permet de mutualiser et d'optimiser les ressources. Il permet également aux
douaniers des pays voisins de tisser des liens et facilite le suivi des programmes de l'OMD dans la région ». Xavier-Luc Duval, vice-Premier ministre et ministre des Finances, s'est réjoui du choix de l'île Maurice pour abriter ce centre de formation. Il a mis le principe du partage au centre de son discours lors de la cérémonie d'inauguration. « Maurice aspire à devenir un centre d'excellence dans la région,
en particulier dans la diffusion des connaissances. Je suis donc heureux de voir que la MRA participe activement à l'objectif du gouvernement », a-t-il avancé. « Ce centre aidera la région à exploiter sa diversité et à partager les connaissances, les aptitudes et les compétences », devait-il ajouter.
ALAIN ILONIAINA
DR RASHID BEEBEEJAUN:
« Government will not invest in wind farms »
THE DEPUTY Prime minister and Minister for Energy and Public utilities has said in his post budgetary address that « Things do not happen, they are made to happen. » He has laid emphasis on the need for the country to face both dry and wet seasons. The immediate priority of the ministry will be to increase the surface of water capacity with the construction of new dams. Dr Beebeejaun calls for an efficient running of water authorities. To ensure operational efficiency, a new Water Authority will be set up. This will merge the Central Water Authority (CWA), the Wastewater Management Authority (WMA) and the Irrigation Authority (IA). However, the running of the new authority is a controversial issue as it will not be administered by the State. The government will invite proposals from a shortlist of international water operators for a management contract. Talking about renewable energy, the Deputy Prime Minister paid tribute to Rodrigues, saying the island is producing 10% of its electricity from wind farms. However, he said, this is not a constant source of electricity production, as « when there is no wind, there is no electricity ». Hence, the Government cannot invest public funds in « technologies our own experts know little about ».
XAVIER-LUC DUVAL:
« Un budget réaliste »
DANS SON 'summing up' des débats budgétaires, le ministre des Finances a argué que « le budget ne comporte pas des mesures en l'air, mais bien des mesures réalisables afin de faire de Maurice un 'high income country' ». XavierLuc Duval est également revenu sur différentes mesures budgétaires, à l'instar des réformes administratives. Ce dernier s'est aussi apesanti sur la création d'un Board of Inquiry qui aura pour tâche de passer en revue le rapport annuel de l'Audit, de permettre de situer les responsabilités en cas de gaspillage des fonds publics ou de 'mismanagement', et, le cas échéant, de réferer l'affaire à la Public Service Commission. En ce qui concerne les intérêts bancaires, qui ne devraient plus dépasser le capital sur tout nouvel emprunt contracté à partir du 1er janvier 2014, Xavier-Luc Duval a lancé un appel aux banques afin qu'elles en fassent de même pour les prêts existants. Le Grand Argentier a également estimé qu'après être passé par le stage agraire, textile et de service, il est temps que l'économie mauricienne se tourne vers l'informatique. Il a par la même rappelé que les fonds alloués à la recherche ont augmenté de plus de Rs 100 millions, cela afin de développer une culture de l'innovation.
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
ACTA PUBLICA
<9
RAOUL GUFFLET, HEAD OF INTERNATIONAL DIVISION MCB
« Le Rwanda présente de réelles dispositions d’ouverture » L’intérêt de la Mauritius Commercial Bank pour l’Afrique ne date pas d’hier. Sa conférence « Africa Forward Together », tenue la semaine dernière, en était déjà à sa cinquième édition. Raoul Gufflet, Head of International Division de la MCB, parle de la stratégie de la banque sur le continent ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY ❚ L’Afrique, qui est sur toutes les
lèvres, demeure un continent fort complexe. Comment la MCB s’y prend-elle ? Vous avez raison, l'Afrique n'est pas un pays mais un continent avec de très très grandes disparités entre chacun de ses pays. Personnellement, je crois que la force de la MCB est sa capacité de prendre en considération les spécificités de chacun de ces pays et d'adapter ses propositions de produits et de services aux besoins spécifiques de chaque banque avec qui elle a développé un partenariat. Il faut reconnaître que toutes les banques africaines avec qui la MCB travaille n'ont pas toutes la même taille, le même volume de clients, le même 'business model' et n'opèrent pas dans le même environnement. Notre expérience de 175 ans nous a appris de concevoir, pour l’Afrique, des produits et des services qui puissent répondre aux besoins de chaque banque que nous voulons comme partenaire et ceux de sa clientèle. Notre stratégie en Afrique, est de travailler avec les banques locales. Nous n’allons pas en Afrique en conquérant ou en concurrent des banques locales. Nous n’imposons pas de solution unique aux besoins qui ne sont jamais les mêmes d’une banque à l’autre. D’ailleurs, notre conférence annuelle « Africa Forward Together », dont la cinquième édition s’est tenue la semaine dernière, est bien explicite de nos intentions en Afrique : We want to be partners of African Banks and go forward together.
Il faut reconnaître que toutes les banques africaines avec qui la MCB travaille n’ont pas toutes la même taille, le même volume de clients, le même ‘business model’ et n’opèrent pas dans le même environnement. Notre expérience de 175 ans nous a appris de concevoir, pour l’Afrique, des produits et des services qui puissent répondre aux besoins de chaque banque que nous voulons comme partenaire et ceux de sa clientèle
nous avons invité plusieurs banques rwandaises à notre 5ème conférence annuelle « Africa Forward Together ». Cela démontre notre intention stratégique de nous positionner sur le marché rwandais et d'offrir une vraie palette de produits et de services aux banques rwandaises qui veulent se développer dans un pays qui présente de réelles dispositions d'ouverture. ❚ La restructuration en cours à la
MCB affecte-t-elle vos activités en Afrique ? Ce n’est pas à l'ordre du jour pour l'instant. Notre Chief Executive, Pierre Guy Noël, l'a d'ailleurs dit ; l'idée, c'est de finaliser la structuration du groupe au niveau de la gouvernance et au niveau de la structure organisationnelle. Nous avons mis en place des structures pour pouvoir déterminer quel type de croissance externe nous pouvons envisager. Il est évident que dans les débats stratégiques que nous au niveau de la direction générale de la MCB, nous pensons à la croissance externe et nous réalisons que notre modèle de croissance en 'green field' a atteint ses limites. Ce que nous avons fait au Mozambique et à Madagascar est une très belle réussite. Mais, si nous voulons vraiment nous attaquer au continent africain, il est certain que la croissance ne se fera pas par croissance externe. Valeur du jour, nous sommes en discussion avec quelques banques. Mais nous n’avons encore pris aucune décision quant à savoir quel sera le premier pays ou quelle sera la première banque. Vous serez informé en temps et lieu.
❚ Existe-t-il des 'potential new mar-
❚ Comment trouvez-vous la compéti-
kets' sur le continent africain ? Nous en dénichons pratiquement tous les ans. Au fait, notre stratégie africaine, c'est de prendre le temps de nous déplacer et de comprendre quels sont les fondamentaux économiques du pays qui nous intéresse. Le plus important, toutefois, c’est de comprendre comment les banques opèrent sur les différents marchés et de faire un choix ciblé. D'ailleurs, nous avons commencé il y a six ans avec le Nigeria, l'Éthiopie et le Kenya. Cela a abouti à l’ouverture d'un 'Representative Office' à Nairobi. Cela nous a quand même pris quatre ou cinq ans de réflexion, d’observation et d’études. Et aujourd'hui, nous regardons des pays qui sont plutôt des 'landlocked countries' comme le Rwanda. D'ailleurs,
tion entre les banques africaines ? La compétition en Afrique, nous ne la connaissons pas vraiment, parce qu'en fait, comme nous le disons, nous ne faisons pas de compétition avec les banques africaines. Nous sommes vraiment à la recherche d'un partenariat pour un développement mutuel. Vous parlez de compétition, bien sûr qu’elle existe la compétition, elle est même féroce. Je ne dirais pas que nous la sentons pas, la compétition, mais nous vivons avec, et elle nous est très bénéfique, car elle nous oblige à toujours innover, à toujours être à l’écoute pour répondre aux besoins. Nous avons des partenariats croisés avec les banques de second rang, mais également avec les banques internationales présentes sur le continent.
10 >
POST SCRIPTUM
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
AFRICA’S RISE A BANKING PERSPECTIVE
BY RAVIN DAJEE Managing Director, Barclays Bank Mauritius Limited and Member of the Barclays Africa Group Limited Executive Leadership Team
Before we take a closer look at the challenges and opportunities, let us understand what Africa stands for: ■ Africa is home to 1 billion people, spanning 54 countries and with an economy that is estimated to have reached $2 trillion in 2012 ■ North Africa consists of 7 countries, 205mn people, and an economy that measured $744bn in 2012 ■ Sub Saharan Africa has 47 countries, economy of $1.3 trillion and a population of 863mn ■ Though it is tempting to see the continent as highly fractured - the six largest together are a $1.4 trillion economy (South Africa, Nigeria, Egypt, Algeria, Angola and Morocco) ■ The number of countries with international credit ratings have increased from 5 in 2000 to 24 currently as African governments opened themselves to scrutiny…and for business.
DEALS REWARDED Africa provides the Group with emerging market exposure and a promise of growth. Recently, Barclays completed the largest acquisition by a bank in Africa when it consolidated eight of Barclays Africa operations together with Absa into Barclays Africa Group Limited. The combined business serves over 15 million customers through a network of more than 1,500 outlets and over 10,400 ATMs. It employs more than 43,000 people across 12 countries. In 2012, together with Deutsche Bank, Barclays successfully managed to lead arrange the Government of Zambia’s first international bond issue of US$750 million (GBP 480 million at current value). The 10-year bond was significantly oversubscribed as the government had originally planned to raise US$500 million (GBP 320 million at current value) but high levels of interest led it to increase the target. The deal won Global Trade Review Finance Magazine’s Best Sovereign Bond Award in Europe, Middle East and Africa. In the same year, Barclays and the Government of Ghana signed a US$190 million (GBP 122 million) deal to finance the design, construction and equipping of seven district hospitals in rural Ghana. Led by Barclays with participation from Citi and JP Morgan, the financing package included an Export Credit Facility from the UK Government’s Export Credit and Guaranties Department in a 13-year US$162.8 million (GBP 104 million) syndication. Barclays Ghana also funded the Government of Ghana to complete funding for the project to the tune of US$29 million (GBP 19 million). The integrated financing package was named ‘Deal of the Year’ (2012) by the renowned international finance magazine, The Banker.
Africa has also endeavoured to shun off the somber garb that it had worn too long… What I mean by that is that Africa has gradually freed itself from the shackles of negative perception. The Hopeless Continent as it was deemed to be in 2000 has evolved along the years to gradually become Aspiring Africa! There is no doubt that the Africa opportunity is significant – but so are Africa’s challenges! No other continent offers such a unique mix of opportunities and challenges as Africa. With its population, huge land area and untapped natural resources, Africa’s potential is significant, which has considerable implications for businesses and investors. But Africa has always had potential – what is different now is that we have wit-
nessed a decade and more of fundamental shift in the improvement of macroeconomic management and stability: ■ Average decline in inflation from 22% in the 90’s to 8% in 2000’s ■ Foreign debt from 82% to 59% of GDP ■ Budget deficit from 4,6% to 1.8% of GDP
In Africa, business opportunities are available across 54 diverse markets, and most with their own regulatory, political and tax regimes. This can pose a challenge, but change is happening. The task remains to successfully navigate these issues in order to maximise trade. There are even greater opportunities for businesses prepared to enter the market and establish operations on the ground. AGRICULTURE According to the McKinsey Global Institute, Africa is currently home to 60% of the world’s total uncultivated, arable land. So agriculture offers real investment opportunities in Africa. With the world’s population increasing rapidly, global agricultural production will need to rise to meet food requirements for the ever increasing global population. Africa has both unexploited large tracts of land water bodies to lead in agricultural production. TOURISM According to the United Nations World Tourism Organization, tourist arrivals into Africa were projected to have passed the 50 million mark in 2012. In fact, many African countries such as Kenya, Mauritius, Seychelles and Tanzania have become some of the world’s favourite tourism destinations. MINING Many African countries boast of large mineral resources deposits which can easily be exploited provided there is sufficient financial capacity to invest in such capital intensive projects, eg: ● 57% of the world’s copper ● 53% of the world’s diamonds ● 21% of the world’s gold ● 39% of the world’s manganese ● 31% of the world’s phosphors ● 80% of the worlds’ PG Metals ● Discoveries in coal, gas and oil FAST MOVING CONSUMER GOODS With the rise of the middle class (over 300 million people), Africa’s fast moving consumer goods sector is on the rise. The growing middle class is placing a huge need for products ranging from food, beverages to home care and personal care products, creating further investment
opportunities in the FMCG sector. International banking and financial institutions in Africa have the capability to offer businesses full support when setting up or expanding operations on the continent. The support is in terms of the best ways to overcome the perceived barriers, such as acquiring local knowledge and guaranteeing payments in unfamiliar territories. A truly continental network across Africa is what will allow banks to thrive. SUPPORTING AFRICA’S INFRASTRUCTURE DEVELOPMENT It is well known that infrastructure deficit is a major growth constraint in developing countries. The recognition that the infrastructure gap is enormous and poses a severe threat to development has reached consensus among the international development community and governments alike. According to the Africa Infrastructure Country Diagnostics (AICD) estimates, Africa’s total infrastructure financing needs amounted to US$ 93 billion a year in 2008, with only US$ 45 billion being financed (AICD, 2009). Even if all the inefficiencies were eliminated, including low-quality management and poorly targeted subsidies or tariffs, a deficit of US$ 31 billion per year would remain. Other estimations situate the financing requirements at US$ 153 billion annually until 2020 (AfDB, 2010c). These financing requirements, even at the lower estimations, represent a huge challenge. African governments therefore need to come up with a wide range of financing options, including new funding sources, to complement traditional financing alternatives. There is no doubt that Africa’s future is indeed a promising one… The potential for growth on the Continent is a clear indication; especially if we take a close look at the trade patterns since year 2000 and which give Africa an empirical reason to be optimistic. Foreign Direct Investment inflows to Africa are expected to rapidly increase as from next year, to peak at US$150 billion by 2015, having increased by 87% over the past 10 years, according to Ernst & Young's first Africa Attractiveness Survey. When it comes to future investment strategies, Africa is high on the agenda of global investors, with 42% of the businesses surveyed considering investing further in the region and an additional 19% of executives confirming they will maintain their operations on the continent," says the report.
POST SCRIPTUM
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
AFRICA TODAY AND IN 2020 Facts and figures speak for themselves when we look at the current situation in Africa and what is expected to be reality in less than ten years’ time. Up until now, traditional partners and the public sector have been the main financing sources for Africa’s infrastructure. The key challenge is to close the infrastructure gap by attracting private and innovative financing solutions, on favourable terms and also mitigating the associated risk. The four main challenges facing Africa are: ● Faster structural transformation ● More inclusive growth and job creation ● Better management of natural resources ● A stronger financial sector In order to address the challenges posed by the infrastructure gap, the following innovative financing solutions should be considered: GOVERNMENT REFORM STRATEGIES ■ Implement policies that ensure the affected countries are attractive destination for foreign investment ■ Establish clear legal rules for the full spectrum of public procurement options (including PPPs), and by enhancing the capacity and co-ordination of all agencies engaged in public procurement (from procurement authorities to dedicated PPP units) ■ Design and implement fair and sensible tax regimes to capture a fair proportion of rents and then use these rents to invest in upgrading capabilities, such as infrastructure and human capital ■ Create a level playing field between
public and private providers of infrastructure services – that is, to make more room for the private sector to participate on an equal footing with public providers. This requires action to: improve the corporate governance and efficiency of State-Owned Enterprises (SOEs); unbundle infrastructure networks and regulate utility markets EXPANDING SCOPE OF PUBLIC – PRIVATE PARTNERSHIPS By taking advantage of the Programme for Infrastructure Development in Africa (PIDA), which has led to a priority action plan for 50 projects across energy, transport, water and ITC sectors. PIDA will cost $68 billion by 2020 and 50% of this funding will come from domestic and private resources. Also the SADC Regional Infrastructure Development Master Plan (RIDMP) which was approved in 2012 with capital requirements of $500 billion of which $100 billion will be funded from the private sector. DEVELOPING DOMESTIC CAPITAL MARKETS ● Local Currency Infrastructure Bonds - infrastructure & municipal bonds, pension funds and syndicated loans. ● Commodity-linked Bonds VENUES FOR ACCESSING INTERNATIONAL CAPITAL MARKET ● Sovereign External Bonds ● Diaspora Bond ● Private Equity Funds TARGET ALTERNATIVE FUNDING AND SUSTAINABLE INCOME STREAMS ● Tapping Reserves in ‘Excess-Savings’ Countries ● Establishing Sovereign Wealth Funds to house rents from extraction industries
●
Securitising Remittances
RISK MITIGATION ● Risk mitigation through significant equity contribution by international funds and credit support by multilateral institutions will be required to structure many of these projects specially cross border ones PRODUCT & CHANNEL INNOVATION In the retail segment, the opportunity for the banking industry in Africa lies in the millions of the continent’s unbanked population. In terms of increasing access to financial services to the unbanked, opportunities largely exist in the expansion of product offering and penetration. Prioritising electronic channels such as mobile banking (mobile payment services) will help to offer financial services to unbanked/unbankable populations. Customers want simplicity in their lives, and they want solutions that easily resolve their financial needs. That is the reason why we see banks competing to offer customers innovative solutions such as Mobile and Tablet Banking on Apple and Android technology. With these types of solutions, customers that might live in rural areas no longer have to travel long distances for services like checking balances, moving money and making payments. THE YOUTH DIVIDEND Africa is one of the youngest markets in the world. According to the United Nations Population Fund and the African Union Commission, about 65% of the total population of Africa, estimated to be One Billion people, is below the age of 35 years and over 35% are between the ages of 15 and 35 years. This makes Africa the most youthful continent in the world at present. It is estimated that this could double by 2045.
< 11
The young Africans are different from their parents because they are educated, mobile and connected as they increasingly rely on technology for their day-today interaction with society. They belong to a new consumer class who prefer innovative solutions. They are ambitious and will play a key role in creating a thriving market for the continent. We see Africa’s young people as the continent’s future. Increasingly, banks are designing their product suites around the ever changing needs of Africa’s young consumer market. BANKS AS CATALYSTS FOR THE DEVELOPMENT OF AFRICA In many of the African markets, true and tangible support for catalysing socioeconomic development will come from banks and financial institutions proportionally with the extent that they are able to offer a full suite of advisory services and financing solutions, especially through investment banking – This will have to encompass ECM, DCM, M&A or project finance to name a few examples. The competitive edge certainly is on the front of Corporate banking services with global solutions such as lending, cash management, deposits and treasury, trade and risk management solutions. An important differentiator is that of putting at the disposal of African customers and clients a comprehensive market business across fixed income, credit commodities, or equities. While it is clear that Banks will and must position themselves as a centrepiece in an enabling ecosystem for firms wanting to start or build their business in Africa, they must also keep in focus their vital importance as enablers to Africa’s future as the next socio-economic Eldorado!
12 >
INSIDE
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
INSTITUTIONS
WHY NATIONS FAIL, WHY THEY THRIVE...
In recent times, the Mauritian recipe for success has been to open up the economy to actors previously under the shade of traditional, white-dominated capital. While that is a step in the right direction, the country needs another major revolution: political institutions must become inclusive ▼ ARVIN MOOTOOCURPEN
S
uccessful institutions drive nations to prosperity, failing ones to poverty. The view of Professor James Robinson, from Harvard University, applies to Mauritius. What people see when they come here is a modern country with good institutions and a working government. Compared to many African countries, which are experiencing political instability, Mauritius seems to be pleasant to live in. Yet, although statistics say otherwise, the price-hike of daily commodities and property has left Mauritians feeling aggrieved that they cannot raise their real standard of living. To many, we are close to a polarization of our society. Part of the population can afford satellite television and internet, effective tools in education. They are more educated and are able to earn more once they enter the job market. There is a divide, both culturally and financially, between them and the lower working class, who cannot afford foreign television channels, and have to make do with the MBC's programs, often in creole or bhojpuri, whose speech patterns and poor vocabulary the audience tend to acquire. This widening divide puts into the
limelight the issue of inclusiveness, which is crucial to ensuring prosperity for the next fifty years. What do we need to do to achieve that? Professor James Robinson's answer in his book 'Why nations fail, why nations thrive' is inclusive institutions. Earlier this year, Rundheersing Bheenick, Governor of the Bank of Mauritius, said in an interview that more than attempts to steer the economy with monetary and fiscal policies, we need structural reforms. Though he did not elaborate on this topic in the interview, in light of what Professor James Robinson says, a country like ours needs solid institutional reforms that are able to include all segments of the population to comfort our economic progress over the years, so that in the face of critical events, we do not only survive, but thrive. Reaching into the past, the economist and political scientist supports his stance through a case-study of the economic success of the small Republic of Venice, which controlled trade between two continents, two different set of cultures; Europe and Asia. If we think about it, what Venice did from the years 800-1500 in the history of mankind is exactly what our country has the ambition of doing in the coming years, that is to control trade and communication between two
continents, Asia and Africa or at least to act as facilitator, thereby bringing wealth and glory to its own shores. As a cautionary tale, Professor Robinson goes on to relate how Venice fell when executive power became hereditary and its institutions became hostage to conflicting interests. Does Mauritius have what it takes to follow in the steps of those countries that made it? For us to do so, we have first to understand what made them great and what institutions they developed that enabled them to call the shots. In his analysis, the Harvard University academician says that it took him fifteen years of research to build up his theory. It can be summed up as such: countries with ‘extractive institutions’ cannot prosper. They will ultimately fail. Countries with 'inclusive institutions', however, will prosper. Institutions are of two kinds, there are political institutions and economic institutions. The basic idea is that political freedom begets prosperity. The message of the theory shows the primacy of politics in determining economic progress or failure. On BBC programme ‘Hardtalk’, star interviewer Stephen Sackur asked Professor Robinson the following question: “If physical geography does matter, why is it
that countries like Bolivia or Ethiopia are very unlikely ever to have a highly mature, developed, industrialised economy, surely the answer is because they are landlocked, because they have extremely difficult mountainous terrain, surely the infrastructure including transport will never be easy in those sorts of countries?” “No, I don’t agree with that. I think that the reason Bolivia is poor is not because it is landlocked or mountainous. I think the reason is that for the last 500 years, Bolivia has suffered terribly from a particular structure of economic and political institutions, which we call ‘extractive institutions’. If you go back and look at the history of Bolivia and the Spanish colonial period, you will see the centre of the most hideous system of labour coercion. They had these huge silver mines in Potosi and the Spanish created this massive system of forced labour to mobilize labour in the mines in Potosi (a town in Bolivia). If today you go to the boundary of where the Potosi catchment area used to be and you look at places just inside, they are much poorer. Even today, you can see the footprints of those institutions. You have massive racial discrimination,” replied Professor Robinson. WHAT ARE ‘EXTRACTIVE INSTITUTIONS’ ? According to the economist, “extractive institutions mean a lot in terms of eco-
INSIDE
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
nomic institutions. Here is a simple way to think about it: what a society needs to be prosperous is the talent, the skills, the energies of its people. And those are widely distributed in a society. If you look at the United States in the 19th century, who took out the patterns, who took out the vents? Who are these people? They were from everywhere, artisans, farmers, poor people, rich people, elite, non elites. In Bolivia, what you have is a very hierarchical society based on the exploitation of indigenous people, without any of those opportunities that were present in the U.S at that time.” 19th Century Mauritius was very much governed by extractive institutions. While the French were there, the settlers would gladly import slaves to work in the plantations. This was coercive labour. When the British came, they made a deal with the settlers. They would not interfere is their business matters if they would leave the administrative matters to them. In 1835, Slavery was abolished. It became law, and thus had to be applied in all colonies and the country was not exempted. But there and then was born another form of coercive labour; ‘coolie labourers’. This was only brought to a halt during the 1930s, with the rise of the India independence movements. With the independence of Mauritius from the British rulers, the settlers had lost their political protection. A new pact had to be renegotiated. Political power, with the right to vote given to every adult male, had shifted to the hands of the non-whites. A new elite was born. This transformation of the elite’s face had brought about the opportunity for nonwhites to become business owners, and their kins to obtain jobs as civil servants and the privileges of power having been left intact after independence, grants and loans with low interest, that could help finance the ownership and development of businesses. This oversaw the birth of most Small and Medium Enterprises as an institution we now know. But the question remains: are our economic institutions extractive in nature? Historically, there are still footprints of three centuries of colonialism. To answer this, we need to look at the level of inequality in the country. INEQUALITY AND INCLUSION Professor Robinson has this to say about inequality: “The inequality you see in the world today was not caused by the difference in agricultural productivity. It was caused by innovation in power, in transportation, in manufacturing and that the technologies and the institutions that generate them, and the future technologies, spread to some part of the world but not others.” In the light of what he says, why nations succeed is accordingly interpreted in terms of what these countries do to ensure they have the people to bring in innovative ideas or innovative technologies in the country. Whether they have institutions that guarantee the right transportation facilities so that the country is able to live at a faster pace, meaning more business opportunities.
< 13
HARDTALK TACKLES THE INCLUSION ISSUE On 13th July 2012, Professor James Robinson was the guest of interviewer Stephen Sackur for the well-known BBC programme ‘Hardtalk’. The two engaged in an interesting dialogue, of which we provide a short transcript:
Stephen Sackur : “Elites enjoyed high capital gains but the masses of the poor were being exploited, we were part of a very extractive economy. Yet, you depicted Britain as a highly functional economy. Again,
this idea of inclusion leading to economic success, it actually seems to be taking place the other way round...”
Professor Robinson : “Inclusion is not about having all sorts of completely exposed equal society. It's about equality of opportunity. You look at somebody like Richard Arkwright, the man who invented the factory, where was he from? Or any of these people... They were not elites. They were all from very poor
Also, it is as important to know whether the economic institutions of the country are able to have a clear vision of the technologies that are going to be highly influential in strengthening a country’s economy. The Prime Minister’s Office came up with the idea of a 'blue economy', that is using oceanic currents to generate energy. This is interesting, but sadly, this idea did not come from a purely economic institution, but rather one with a nominally political function. To become a highly efficient economy, initiatives have to start coming from the private sector and the government should not interfere in the creation of wealth unless it believes it will have heavy social ramifications, that is inequality. Professor Robinson argues that though inequality may exist in certain societies, how you evaluate the health of their institutions is by looking at whether the society in question enables people from poor backgrounds to climb up the ladder and make use of their talent to the benefit of society. POLITICAL INSTITUTIONS Inclusion within the political institutions is very important to ensure progress on the long term. Professor Robinson believes that for a political institution to be inclusive, there must be rule of law and also a proper working mechanism of checks and balances. Also, it is about the quality of the leaders. In that respect, corruption and protectionism, often because of major overlapping between the organs of power, can be major issues. Lee Kwan Yew, in ‘Hard Truths To Keep Singapore Going’, was asked a critical question. What is the “talent” that Singapore’s leaders must possess? Lee admitted right off the bat that it is not enough to find people who graduated 'summa cum laude' from Ivy League Universities, or top surgeons and lawyers. It is not enough to be a good orator or popular at the polls. The Singapore government uses Shell’s method of selecting its executives and looks for character, motivation and “helicopter
backgrounds, yet they could all develop their talent.”
Stephen Sackur : “But the fact that they could not vote, that the law did not actually regard them as equal citizens in many respects, is this immaterial?” Professor Robinson : “It is not immaterial. It is actually true that 20th century Britain was a highly unequal society, but as we try to show, it was very open and responsive to what
As a cautionary tale, Professor Robinson goes on to relate how Venice fell when executive power became hereditary and its institutions became hostage to conflicting interests
people wanted. So Richard Arkwright or Wanlton Bolton, they could take out patterns and they could get Parliament to grab the patterns, to protect their intellectual property rights and that was crucial for the scientist, for innovation and investment. Arkwright became a wealthy man. Of course, there were aristocrats who valued their land, but the fundamental story is that of a society of opportunity, in which most of the innovations were done by new people.”
quality”, or the ability to assess situations through analysis, sense of reality and imagination. “Talent” therefore takes in not only raw academic or professional success, but also the fuzzier concept of having the “right” personality and outlook. Integrity and honesty are vital. In comparison to Mauritius, Singapore is way ahead. If we compare our two cabinets, we find that ours is composed of either top surgeons, or those assumed to be, lawyers, and some who have been to top universities. They are generally good orators, but in the public’s mind, they are far from having been chosen because they are talented professionals who have the right personality traits. 'Clientélisme', that is providing a service or help of any kind to someone in the exchange of gratitude and loyalty can be a problem. A recent study published by Transparency Mauritius on youth and corruption reveals that about 15% of the participants have been solicited already and about 19% have been rewarded for their support. Transparency Mauritius called the figures “alarming”, because the youth are the future of the country. Yet, if we look at it from a different perspective, inclusion can be a difficult process as Mauritius suffers from communalism. When the Prime Minister names someone of a particular community as minister, some see it as the beginning of a recruitment programme based on religion, race or caste. Is this typical Mauritian problematic not the footprint of the old colonial divisions? This leads us to say that our political institutions are extractive in nature, though our economic institutions are showing signs of transforming into inclusive ones. It could also be said that the extractive political institution has in fact supported and encouraged the economic institutions to become inclusive. But if Professor James Robinson is right, this kind of economic growth is not sustainable. We need reforms in our political institutions if we want to become another Singapore.
14 >
POST SCRIPTUM
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
The Minister of Finance provided his budget speech for the forthcoming year on Friday 8 November. Many new measures were announced, albeit, ageing, which is deemed to be one very important issue which is raising its ugly head, has not been spoken of. This article gives a bird’s eye view about the problem of ageing in Mauritius and gives some possible solutions
DEMOGRAPHIC TRANSITION
THE AGEING PROBLEM MISSED IN THE MAURITIAN BUDGET?
T
REVIEW BY ECONOMIST VIRENDRA POLODOO
he year 1999 was declared, by the United Nations, as the International Year for the Older persons. More than a decade has passed since then and it is essential that we take stock of the advancement done to improve the welfare of the ageing population. A ‘prise de conscience” among the World Population, which has reached above 7 billion recently, is more than necessary given the new challenges awaiting us all to make the lives of the elderly enjoyable. Some years back, this ageing issue was a concern of mostly the European countries which had already completed their demographic transition. Today, population ageing has become a global phenomenon with serious implications for the developing countries as well. Consequently, governments in developing countries have started developing plans and programmes to address the challenges posed by ageing. From high fertility and mortality rates in the 1960’s, Mauritius has seen a demographic transition such that today population growth is among the lowest in the developing world. This has inevitably brought about the problem of ageing. In Mauritius, the official age of retirement has recently been changed from 60 to 65 years. However, we are still in a transition period where age 60 and above continues to be considered as the threshold for old aged and even the universal basic retirement pension is provided as from this age. Therefore, in this article, by ‘ageing’ is meant those in the age group 60 years and above. The Total Fertility Rate (TFR) which was an average of 6 children per woman in the 1960s fell to an average of 3 children per woman in the 1970s and now it is around 1.8 children per woman. The fall in TFR after 1980s can be explained by the fact that many women joined the labour force, mainly in the newly established Export Processing Zone sector and also the impact of free education where more girls started to go for higher education. Consequently, girls preferred marrying late and choose to have fewer children.
The Total Fertility Rate (TFR) which was an average of 6 children per woman in the 1960s fell to an average of 3 children per woman in the 1970s and now it is around 1.8 children per woman Moreover, there was already a latent demand for birth control among couples. Since 1960s, the Mauritius Family Planning Association and the Action Familiale have played a vital role in bringing down TFR. The declining fertility has contributed to bring about the ageing of the population in the sense that families were in a better position to cater for the health and welfare of the limited number of members at home. Consequently, people could live well and longer. The Infant Mortality Rate (IMR) is often considered as a revealing index of the quality of life of a population. The IMR which stood at 119.6 (per 1000) in 1946-1950 fell to 19.9 (per 1000) in 1990 and in 2012 it was 12.4 (per 1000). The main reason for this continuous decline was the tremendous improvement in public health and sanitation. Better medical facilities increased the chances of survival of the newborn. Consequently, this decline in mortality led to an increase in life expectancy of the people which resulted into
an ageing population. The expectancy of life at birth, is another important indicator assessing the overall health of a nation. The improvement in life expectancy has also contributed to the gradual increase in the numbers of aged people in Mauritius. Life expectancy at birth which was 58.7 years for male and 61.9 years for female in 1962 has progressively increased to reach up to 69.3 years for male and 76.5 years for female in 2012. Consequently, a process of ageing has taken place as more and more people are living up to more advanced ages. EFFECTS OF AGEING POPULATION The effects of an ageing population are: Firstly, an ageing population has got an effect on government policy. The government has to increase its expenditure on transfer payments in the forms of pensions and on health care provisions for the old. At the same time less revenue will be raised from taxation as there will be a heavily dependent population. However there will be some old people working. Yet, it will be unfair to tax them. The government will also have to spend more on training and relocation of industries. This is because an older labour force will be less mobile. Should an industry fail, the old, although having the necessary experience will have difficulties in finding an employment in an expanding sector. Besides, an ageing population also has an effect on production. Production will be geared mostly towards the production of consumer goods instead of capital (producer goods). Examples include bath chairs, medicines and even spectacles. These industries will expand, creating employment which in turn may give rise to economic growth and development. The problem is that a sacrifice of capital goods for more consumer goods may hamper economic growth. An ageing population will also bring with it a changing pattern of consumption. For example, there will be falling demand for baby products such as baby powder, pampers etc. At the same time consumption will shift towards goods for old people. However, it has been found
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
that nowadays, old people also consume some of the goods consumed by babies. Further, the old people feel self-actualised when reaching this age. They derive great personal satisfaction. Also, they acquire new roles through the state provision of certain facilities. However, not all are healthy. In addition, an ageing population has got an effect on the pattern of employment. For example there might be more opportunities in occupations dealing with the elderly. In addition, there will be more employment opportunities generally for school leavers such as in the health care sector, and other sectors dealing with the production of goods consumed by the elderly. Last, but not least, an ageing population may lead to social outcast. People neglect their old. Old people are sometimes marginalized. There is therefore an increasing need for the government to provide home care services (including old people’s home) HOW CAN THE GOVERNMENT SUPPORT? In Mauritius, the government has strongly upheld the belief that familial support of the elderly is the ideal. To a certain extent, we see that there remain very high-levels of family support, as measured
POST SCRIPTUM
by co-residence rates. Studies in Mauritius have shown that elderly live with at least one child. The challenge for policy makers is to develop sound systems to ensure economic and social well-being of the elderly. This means developing a delicate mix to enhance levels of familial support while at the same time ensuring individual preparation for old age. Understanding the role of policy in ensuring old age support necessitates a recognition that there exists a politics of ageing which involves the allocation of resources by age. Mauritius is not a full welfare state like US and individual responsibility is the mantra underlying most, if not all, policy making decisions. This attitude is reflected in the types of policies implemented. A Central Provident Fund may be established as a mechanism to provide Mauritians with financial security in old age. The CPF should evolve into a savings system that changes the whole concept of social security from provision for retirement to provision for life. It would be a mandatory savings scheme for all employees and employers in Mauritius. It is questionable, however, whether CPF savings will be sufficient for support in old age. Thus many elderly will have to resort to private savings and family support. A CPF member has three savings ac-
counts into which their contributions are transferred automatically; an Ordinary account, a Medisave account and a Special account (4%). Ordinary account savings can be used to purchase property, approved investments, insurance, to pay for children’s tertiary education, and to topup spouse’s or elderly parents’ CPF accounts. Medisave account savings are for meeting hospitalization and medical expenses and to buy medical insurance. Members must keep a minimum of money in their Medisave account to pay for medical expenses. The Government should also emphasize the importance of a shift in attitude among employers towards hiring older workers in certain traditional sectors. Job advertisements in Mauritian newspapers tend to specify preferred ages which disadvantage older applicants. Studies have shown that there is a growing pool of elderly persons who would like to work if given the chance to do so. This suggests that policies aimed at hiring older workers will be well received by the elderly themselves in future. The success of these policies, however, requires a change in mindset among many employers who retain ageist attitudes.
< 15
A Central Provident Fund may be established as a mechanism to provide Mauritians with financial security in old age. It should be a mandatory savings scheme for all employees and employers in Mauritius
16 >
OPINION
POST SCRIPTUM
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
« PETIT PAPA NOËL, QUAND TU DESCENDRAS DU CIEL... »
JEAN-PIERRE LENOIR
D
ans un mois, Noël. L'occasion de nous poser un certain nombre de questions sur cette fête dont l'origine se perd dans la nuit des temps et sur laquelle les historiens se perdent en conjectures. La grande question que se posent les catholiques c'est de savoir si oui ou non le Christ est né un 25 décembre. Il faut savoir que cela a pris trois cent ans après la naissance du Christ pour que l'église catholique romaine observe officiellement la fête de Noël. Au sujet de la date de la naissance du Christ les opinions divergent. La plus généralement retenue est que ce n'est pas le 25 décembre pour la raison suivante : si, comme la tradition le veut, un bœuf et un âne réchauffaient le nouveau-né dans la crèche, cela ne pouvait être à ce moment-là, en plein hiver, car aucune bête ne passe la nuit dehors. (Adam Clark Commentary, édition de New York). Le 25 décembre aurait par la suite, deux siècles après la naissance du Christ, été retenu pour célébrer sa naissance en réaction aux Saturnales romaines, qui célébraient de façon païenne le festival de la moisson à l'occasion du solstice d'hiver (retour du soleil) et
LA TEMPÉRATURE sur notre île varie entre 10 et 35 degrés Celsius. L'été pouvant également être humide et inconfortable, beaucoup de Mauriciens auront recours aux climatiseurs et ventilateurs. Pourtant, d’autres solutions existent. C’est là qu’intervient Tropical Living. Si la compagnie est encore jeune, ses employés comptent de nombreuses années d’expérience dans le domaine de la construction. C’est ce qui leur permet maintenant de proposer des maisons plus adaptées à notre climat. « Auparavant, l’île comptait de nombreuses maisons coloniales, parce qu’y vivre était plus confortable. Cependant, elles n’étaient pas solides. Tropical Living a voulu regrouper les deux qualités en créant ces nouvelles maisons », nous confie Ravi Rambujoo, un des responsables de Tropical Living. Cette entreprise propose ainsi des maisons plus adaptées aux conditions climatiques locales. L'accent est, de ce fait, mis sur les maisons mécaniquement ventilées, qui sont adéquatement protégées contre le soleil, et isolées afin de maintenir des températures agréables pendant les grosses chaleurs. Ravi Rambujoo explique qu’en dessinant la mai-
pour honorer Saturne, dieu des semailles. Ce n'est qu'en 529 après J.C, lorsque le christianisme est devenue religion d'État sous l'empereur Justinien, que la fête de Noël devint une fête officielle. Quant au Père Noël, on pense qu'il aurait pour origine Saint Nicolas, chez lequel on retrouve les mêmes attributs; barbe blanche, manteau rouge etc. Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne tandis que le Père Noël voyage en traîneau tiré par des rennes. La réforme protestante du XVI siècle supprima la fête de Saint Nicolas, mais les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas, nom hollandais pour Saint Nicolas ! Plus tard, aux États-Unis, les Américains en firent Santa Claus. Plusieurs représentations furent faites du Père Noël dans son traîneau jusqu'à ce jour funeste de 1931 où la firme Coca-Cola demanda au peintre Sund-
blom de dessiner ce vieux bonhomme en train de boire du coca-cola en rouge et blanc, couleurs fétiches de la célèbre boisson américaine. Ce jour-là, le matérialisme de la fête de Noël fit des pas de géant pour nous amener à ce que nous connaissons aujourd'hui. Le sapin de Noël quant à lui aurait une origine encore plus lointaine. On suggère qu'entre 2000 et 1200 avant J.C existait un arbre, l'Epicea, qu'on vénérait le 24 décembre, jour de la naissance du soleil chez les Celtes, qui avaient un calendrier lunaire. Plus tard, en 680, on affirme qu'un moine allemand du nom de Saint Boniface voulait convaincre les druides païens que le chêne n'était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un immense qui en tombant, écrasa tout sur son passage, sauf un sapin. On parla alors de miracle et Saint Boniface déclara alors que cet arbre s'appellerait
dorénavant l'arbre de l'Enfant Jésus. On pense par ailleurs que la symbo-lique du cadeau de Noël vient de ceux faits au nouveau-né par les trois mages Melchior, Gaspard et Balthazar, qui vinrent lui offrir de l'or, symbole de son futur statut de roi, de l'encens, qui symbolise sa divinité et de la myrrhe qui sert à embaumer les morts, pour lui rappeler qu'il était aussi homme et qu'il allait lui aussi mourir un jour. Quant à moi, je pense tout simplement que la fête de Noël n'est pas ce qu'elle aurait dû être. Cette débauche de consommation n'a plus rien à voir avec cette fête ultra millénaire qui vit naître le pivot d'une des trois religions du Livre. S'il revenait aujourd'hui, le petit Jésus constaterait avec effroi que l'encens a été remplacé par la voiture dernier cri, très chère si possible, la myrrhe par l'impunité des grands de ce monde et l'or symbolique par celui pour lequel on tue et trafique... La Tradition se perd dans les méandres d'un matéria-lisme effréné, tandis que le Christ salvateur aurait bien du mal à se retrouver dans ces fêtes discos du 24 décembre où la « Douce nuit, sainte nuit » a été remplacée par les platines hurlantes des disc jockeys...
TROPICAL LIVING
REDÉCOUVRIR LA VENTILATION NATURELLE
Nos ancêtres, qui ne disposaient pas des solutions technologiques qui sont les nôtres, avaient pourtant compris que pour résister aux grandes chaleurs sans fondre sur place, mieux valait avoir une maison bien conçue en matière de ventilation. L’entreprise Tropical Living s’en est inspirée pour proposer des demeures adaptées aux conditions climatiques prévalant à Maurice son, la direction du vent est prise en considération. De plus, si vous fermez les fenêtres, une canalisation ventilée, qui a été développée par rapport à la position de votre maison, y apporte de l’air frais. « Notre système de ventilation ne consomme que 80 watt d’électricité par heure, alors que le climatiseur, c’est 1 kilowatt par heure. Je peux ainsi dire que nous sommes non seulement écologiques, mais aussi économiques », estime Ravi Rambujoo. Tropical Living propose 12 types de maisons allant de 1 900 pieds carrés à 2 800 pieds carrés, à l’architecture contemporaine et fonctionnelle. Vu qu’une
maison est un investissement à vie, les matériaux et équipements utilisés sont de très bonne qualité. « Nous rajoutons également l’isolation et la mécanisation », ajoute notre interlocuteur. Les maisons Tropical Living, pour lesquelles il faut compter dans les Rs 2000 le pied carré, sont livrées huit mois après la signature du contrat. « Pour les permis, il nous faut deux mois, et ensuite la construction se fait en six mois. Nous livrons le logement clé en main », poursuit Ravi Rambujoo. DOROTHY BONNEFEMME
18 >
GREEN BUSINESS house gas emissions by 12%, its power consumption by 15% and its water consumption by 20%. Likewise, Consolidated Dyeing & Fabric Ltd was able to implement measures which allowed it to reduce its greenhouse gas emissions by 12.5% in the first year. The following year, reduction of its carbon footprint reached 26%, and that trend was confirmed in the third year, with a reduction of 34%. While the reduction of carbon emissions is about being energy efficient, it is also a tool of potential energy savings. Implementation of recommendation during Phase I of the project allowed the seven companies to save on their electricity consumption, with savings ranging from 11% to 50 %, while fuel oil consumption also fell 2 to 70%. In fact, it has been averred that every kilogram of CO2 reduced will save, in average, Rs 5.20.
CARBON FOOTPRINT MITIGATION PROJECT
SAVING THE WORLD SAVES YOU MONEY…
Every process used by an organisation is a source of carbon dioxide emission, thus contributing to global warming. Cutting down those emissions is essential to being environmentally friendly, but also allows industries to optimize their use of resources, which leads to substantial savings. To help Mauritian organisations in that quest, Phase II of the Mauritius Export Association’s Carbon Footprint Mitigation Project has moved on to the recommendation phase ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
R
s 15 million. This is the amount saved by seven companies after they implemented the recommendations of the Phase I of the Mauritius Export Association (MEXA) Carbon Footprint Mitigation Project. Launched in 2010 in the context of Maurice Ile Durable (MID) project, its aim is to reduce carbon dioxide (CO2) emissions by organisations during their processes, in the wake of global warming, but also to im-
prove energy efficiency. Phase I, which benefited from a Rs 3 million grant from the MID Fund, resulted the companies’ total emissions of CO2 falling by 7,179.6 tons, that is a 12.5% reduction compared to 2010. The seven enterprises which participated in the pilot project are Consolidated Dyeing & Fabric Ltd, Ferme Marine de Mahebourg, FM Denim Ltd, RT Knits Ltd, T&T International Ltd, Tamak Textile and Poster Graphics. Following the recommendations of the Phase I of the project, FM Denim Ltd managed to cut down its green-
SPECIFIC RECOMMENDATIONS The pilot project being viewed as a success, it was only natural that there would be a Phase II. This time, 22 public and private organisations are involved in the project, which was once again financed by the MID Fund, to the tune of Rs 4 million. Last Wednesday, the recommendations were presented to these organisations during a National Debriefing Workshop held at Domaine Les Pailles. These recommendations apply to the production patterns of the organisations, and are thus specific. “Reducing greenhouse gas emissions and improving energy efficiency have never been high up on the agenda of the business sector. Rising fuel prices mean that reducing energy use makes economic sense, but also promotes sustainability. In response to these trends, actions are being taken by organisations to ensuring that their energy use is as efficient as possible. These standards include greenhouse gas emissions measurement, energy management and efficiency, waste reduction, environmental management, green infrastructure, renewable energy, fuels origin and type control, raw materials sourcing control, sustainability, utilities consumption and others,” stated Lilowtee Rajmun, MEXA Director, during the workshop. Hemraj Ramnial, Chairperson of MEXA, is of the opinion that climate change cannot be dealt without a creative approach. According to him, more organisations are starting to gear towards environmental sustainability, as it has a large role in decision making among consumers. Retailers in major markets, he says, require that audits including environmental compliance are carried out by suppliers. At the same time, energy costs in the manufacturing sector represent around 25% of total costs, notwithstanding increasing price of fossil fuel on the world market. In response to these trends, actions are being taken by organisations to en-
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
sure that their energy use is as efficient as possible. This is where the carbon footprint project comes into play. “The Energy Programme of the MID Policy Strategy and Action Plan (PSAP) integrates the energy efficiency targets which include the reduction of energy consumption in non-residential buildings by 10% by 2020 as compared to 2010, and supporting industries in reducing their associated energy requirements and implementing energy efficiency measures amongst others. The Resource efficient and cleaner production Programme as approved in the MID PSAP and the budget this year will be jointly implemented by the MID Commission and the Ministry of Industry will, we believe, enhance efficiency in the industry,” Osman Mahomed, Executive Chairperson of the MID Commission stated.
Rising fuel prices mean that reducing energy use makes economic sense, but also promotes sustainability Lilowtee Rajmun, MEXA Director
Deva Virahsawmy, Environment and Sustainable Development Minister, stressed on the link between greenhouse gas emission and climate change. The flash floods which occurred in Mauritius last March and typhoon Haiyan, which brought devastation to the Philippines last week, are, he said, reminders of the negative effects of climate change. “Despite the fact that the contribution of Small Island Developing States like Mauritius to global greenhouse gas emissions is insignificant, our country, like other SIDS, is going to disproportionately face the high economic, social and environmental consequences of climate change. For instance, long-term observations of the Mauritius Meteorological Services depict several aspects: decreased trends in annual rainfall by 8 %, reduction of utilizable water resources up to 13% by 2050, increase in mean temperatures by around 1 degree Celsius, rise in sea level of the order of 3.8 millimeters per year and increase in the frequency of extreme weather events,” warned the Minister.
GREEN BUSINESS
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
< 19
There are multiple benefits for companies and even countries to tackle the carbon footprint issue. Natacha André, Regional Climate Change Development Manager (Africa) Environmental Services of SGS discusses them with Capital. She also talks about how Africa can benefit from the more developed countries’ need to respect the targets set in that matter
NATACHA ANDRÉ, REGIONAL CLIMATE CHANGE DEVELOPMENT MANAGER (AFRICA) ENVIRONMENTAL SERVICES OF SGS
“Africa must not follow in the footsteps of Europe” ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
C
limate change is a central topic nowadays, with tragic weather events happening all over the world. Natacha André, Regional Climate Change Development Manager (Africa) Environmental Services of SGS, believes that we have to change our way of thinking and doing things. “Following the Mauritius Export Association (MEXA)’s Carbon Footprint Mitigation Project, companies know where they are in terms of Greenhouse gas emissions and can now start thinking of reducing their impact on Climate Change. The carbon footprint of a company is directly related to its energy consumption. Therefore, reducing electricity consumption of a manufacturer, for example by improving the energy efficiency of its production process, will not only reduce the company’s greenhouse gas emissions, but will also cut its utility costs. “It is estimated that by implementing a proper energy management strategy, one could reduce its energy consumption costs by 10% during the first year. It is therefore worth doing it. The 11 private companies that SGS assessed in the second phase of the project emitted a total of 550
000 tons of greenhouse gases in 2012, so a 10% reduction would be quite significant for Mauritius,” she stated to Capital. Lots of Mauritian companies export products abroad, where more and more clients are looking for ‘green products’, with a low carbon footprint. By reducing its carbon footprint, a Mauritian company could be more competi-
DANS LE cadre de la campagne « Ensam Anou Recycler Plastik », de la GML Fondation Joseph Lagesse, cinq réceptacles à PET ont été placés, vendredi d’avant, devant les entrées des supermarchés Winners à Vacoas, Port-Louis, Chemin-Grenier, Bel-Air et Rivière-du-Rempart. D’autres réceptacles sont pris en charge par Scomat à Flacq, Boulet-Rouge et
tive, have access to new markets, improve the reputation of its company and use the carbon footprint as a marketing argument, especially as at the moment, reporting carbon emissions is not mandatory in Mauritius. On the other hand, GHG regulations, according to Natacha André, are also important at a country level, to develop national targets for reduction and go towards a low
carbon economy. One of MID’s objectives is to achieve the national target of 35% renewable energy by 2025. As most of the electricity nowadays is produced using fossil fuels, says Natacha André, a national framework to invest in renewable energy and attract investors in renewable projects would be an important asset. The regional Climate Change Development Manager (Africa) Environmental Services of SGS also says that Africa has a bright future in renewable energy. “The Kyoto Protocol target is to reduce greenhouse gas emissions by 5% worldwide compared to the 1990's emissions. The purpose of having targets for the most developed countries is that they are emitting more than less developed ones. They have the opportunity to reduce it to a certain extent, but in some countries with very efficient systems in place, it is difficult to further reduce their emissions, as it would cost a lot. The alternative, as allowed by the ‘flexible mechanisms’ described in the Kyoto Protocol, is to develop and invest in emissions reduction projects elsewhere. “That is where Africa comes in. The continent is a partner in the sense that developed countries are allowed to develop projects in Africa, reduce
RECYCLER POUR NE PAS POLLUER Coromandel, et par IBL Logidis à Riche-Terre. A Maurice, plus de la moitié des déchets plastiques (PET) est jetée dans la nature, soit environ 45 millions de bouteilles chaque année. « Cette pollution, souvent rapportée
par les citoyens et les touristes, ternit l’image de l’île et a des répercussions négatives sur l’activité touristique, mais aussi le bien-être de ses propres habitants. Avec la contribution des employés de GML sur le terrain pour les nettoyages et la mise en place de poubelles de tri, nous avons voulu
emissions there, get carbon emission reduction credits and then use them in order to reach their national emissions targets. This scheme gives incentives to invest in projects reducing carbon emissions. At the moment, Africa hosts less than 3% of the greenhouse gas projects worldwide, which is really small compared to the potential available,” states Natacha André. Africa is now the fastest growing continent in the world according to the African Development Bank's Annual Development Effectiveness Review 2013. Huge projects will inevitably be developed, while the level of poverty is also bound to drop. But such development should to be done in a sustainable way, warns Natacha André. The continent should not follow the same pattern used in some other parts of the world, like in Europe for instance, where development means increased production and consumption, therefore raising greenhouse gas emission. “There is a better way to go about it for a better welfare at country level than just to produce and consume as much as possible. Africa should be developed differently. That is the real challenge for the continent: achieve development in a sustainable way,” says Natacha André.
passer à l’action en montrant qu’il est possible pour tout en chacun, à son niveau, de montrer l’exemple et d’expliquer au public l’importance du tri des déchets et du recyclage », a déclaré Marie-Laurence Dupont, Coordinatrice de GML THINK GREEN. A noter que ce projet bénéficie également de la collaboration de Phoenix Beverages Ltd
20 >
FIL CONDUCTEUR
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
INFOTECH 2013
RS 2000, ÇA VA PAS BIEN LOIN…
Jeudi s’est ouvert le rendez-vous annuel des ‘geeks’ mauriciens. Férus d’informatique et simples curieux se sont rendus au Centre Swami Vivekananda, à Pailles, pour découvrir les derniers gadgets exposés lors du salon Infotech. Armés de notre calepin et de notre stylo, avec un petit billet de Rs 2000 à dépenser, nous nous sommes lancés sur les traces de cette bête si rare : la bonne affaire ▼ DOROTHY BONNEFEMME
R
écession oblige, ce n’est qu’avec Rs 2000 en poche que nous nous sommes rendus à la 20e édition du salon Infotech. En feuilletant le journal du matin, nous avions pris connaissance des juteuses promotions annoncées par les exposants, ce qui laissait espérer qu’on ferait de bonnes affaires. En fait, nous avons vite déchanté. Qui dit technologie de pointe dit aussi prix onéreux. Ainsi, mis à part quelques gadgets, nous n'avons pu trouver, dans les limites restreintes de notre budget, des équipements qui feraient pâlir d'envie notre entourage. Gravissant les marches du centre Swami Vivekananda, à Pailles, il était clair que l'événement était de taille. Les panneaux publicitaires ne manquaient pas. En effet, aussitôt arrivé à l'intérieur, nous tombons sur le spacieux stand occupé par Courts, qui a mis les petits plats dans les grands en ce qu'il s'agit du support publicitaire. Espérant que les rabais iront de pair, nous effectuons une petite tournée. Mais mis à part la souris Toshiba, qui coûte Rs 449, ainsi que d’autres petits gadgets, nous prenons conscience qu'ici, notre bourse ne fera pas le poids. Sur notre gauche, un jeune garçon posté devant le stand de Star Touch dis-
tribue des pamphlets. En y jetant un coup d'œil, nous nous disons, l’espace d’un instant, que nous n'allons pas rentrer bredouille. D'ailleurs, dès que nous mettons les pieds au stand, le bouillant Yousouf Palvez se jette presque sur nous pour nous présenter le Mini PC Google TV. Il nous conduit alors vers un ordinateur muni d'un boîtier et nous montre comment nous pouvons transformer notre écran d’ordinateur en télévision. Ce dernier ajoute que grâce au Mini PC Google TV, vous pouvez profiter de quelque 4000 chaînes de télévision gratuites, disponibles sur le net, sans oublier les innombrables chaînes de radio. De plus, ce gadget fonctionne également avec les portables androïdes. Enthousiasmés par le Mini PC Google TV, on s’empresse d’en demander le prix. Rs 5 500, répond Yousouf Palvez. Malheureusement, le montant dépasse notre budget. N’y a-t-il pas d'autres modèles à moins cher ? Rs 3750, avance notre interlocuteur. Devant notre mine déçue, il nous présente d'autres babioles moins coûteuses. ÉVITEZ LA CONTRAVENTION La plus intéressante demeure le hautparleur Bluetooth. Connecté à votre portable, il vous permet d’écouter de la musique dans votre voiture. Et si vous recevez un appel, il annonce le numéro et vous pouvez répondre sans pour autant devoir tenir votre téléphone et risquer
ainsi une contravention, explique Yousouf Palvez. Son prix : Rs 1 600. Heureux de constater que nos Rs 2000 pourraient nous payer un gadget, nous décidons de poursuivre notre visite au Centre Swami Vivekananda. Et là, surprise. Devant nous se tiennent des supports publicitaires affichant « Enrezistreman nouvo carte identité dilo disik !» Et si nous en profitions pour convertir la nôtre ? Décision prise, nous partons aux renseignements. Grosse déception : la préposée nous annonce qu'ils ne participent à Infotech qu'à titre informatif. « Quel âge avez-vous ? » demande la dame. « Ok, c’est en 2014 que vous devez avoir votre nouvelle carte. Cependant, si vous voulez le faire avant, vous devez vous rendre à notre bureau à Ebene. » Dommage. Nous poursuivons notre chemin avec regret, car nous avons bonne mine, ce qui est idéal pour se faire prendre en photo, surtout si la photo en question s’affichera sur la carte d’identité. Autre stand qui ne risque pas de passer inaperçu au salon Infotech : celui du National Computer Board. En fait, cet organisme a loué plusieurs stands pour promouvoir ses différents services. Toutefois c'est celui dont s’occupe Irshaad Kurmally qui retient notre attention. Entouré d'une équipe de professionnels, il a travaillé sur une application gratuite, appelée Tiombo.
Rs 28 999 Le prix de l’iPhone 5 au stand d’Orange, suite au rabais de Rs 10 000…
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
FIL CONDUCTEUR
< 21
PHOTOS : PATRICE BRETTE
« Vous n'avez qu’à la télécharger et l'installer sur votre androïde ou iPhone, et le connecter ensuite à votre GPS. Le matin, lorsque vous entrez dans votre voiture, Tiombo vous prévient s’il y a un accident qui est survenu et si la route est embouteillée. Idem s’il y a des travaux sur les routes. L’application va même plus loin : s'il y a des ‘speed zone’, il vous en informe. C'est tout nouveau », explique Irshaad Kurmally. Ce dernier nous confie que c'est surtout par rapport aux contraventions pour excès de vitesse qu'il a décidé de créer cette application. Comme quoi, quand on touche à votre porte-monnaie, cela vous pousse à faire preuve de créativité ! Continuant notre visite dans l’espoir de tomber sur d'autres nouveautés qui nous impressionneront, nous arrivons chez Hassam Rawat, qui y présente les derniers modèles de téléphones de la marque Nokia. L’animation y est vivante, puisqu’on propose aux visiteurs de grimper sur une colonne téléphonique. Leur temps est comptabilisé, et à la fin d'Infotech, les heureux gagnants repartiront avec des cadeaux. Optoma sort également du lot. Cette entreprise, qui propose des projecteurs 3 D, a aménagé son stand comme une petite salle de cinéma. Les visiteurs peuvent mettre les lunettes et visionner des films en 3D qui sont projetés sur un grand écran. Par souci de bien faire notre métier de journaliste, nous nous sommes prêtés au jeu. Notre impression ? Pas mal du tout. Mais ce ne sera, pour nous, qu’un petit souvenir à ranger dans un coin de notre cerveau, car à Rs 15 985, ce projecteur n’est pas fait pour nous… JOLI TÉLÉPHONE ROSE Nos Rs 2000 toujours à l’abri dans notre porte-monnaie, nous tombons ensuite sur le stand de Mauritius Post, qui annonce fièrement que la compagnie ne fait pas que vendre des timbres, et met en avant les différents services proposés. Plus loin, le spacieux stand de Cash and Carry saute aux yeux. Déjà, la Nokia à Rs 840 semble attirante, bien que vu le prix, le modèle en question doit dater de Mathusalem. Nous scrutons patiemment les autres
modèles, ainsi que les prix, jusqu’à ce qu’un joli téléphone rose retienne notre attention. Il s’agit d’un Nokia Asha 250, avec camera et Bluetooth, et qui coûte Rs 2190. Intéressant. Mais y’a mieux. Toujours à l'affut de la bonne affaire, nous examinons les autres vitrines et nous trouvons finalement notre bonheur sous la forme d’une caméra Nikon Coolpix de 10,1 mégapixels, qui se vend à Rs 1990. Trop contents, nous sortons nos Rs 2000 et l’achetons. Le fait de ne plus avoir un rond en poche ne nous empêche toutefois pas d'aller faire un tour au stand d’Orange. Ici, la musique menace de faire éclater les tympans et on arrive difficilement à communiquer avec les vendeurs. Mais cela ne nous empêche pas de demander des renseignements sur cette publicité qui cartonne à la radio.
« Oui, en effet, l’iPhone 5 est en promotion. Il y a Rs 10 000 de rabais, ainsi vous le paierez à Rs 28 999 et en cadeau, vous aurez un étui et une carte SIM », explique un dénommé Bavish. Lorsque nous lui expliquons que ce n’est pas donné, ce dernier avance l’éternel argument des facilités de paiement étendu sur douze mois, sans intérêts. « Mais pour cela, il vous faut détenir une ligne fixe », ajoute-til. Nullement tentés par cette offre, et encore moins par ce téléphone derniercri, nous remercions Bavish de sa gentillesse et quittons le centre Swami Vivekananda, heureux d'avoir notre appareil photo, qui nous permettra de poster de nombreuses photos sur Facebook. Et contents, aussi, d'avoir appris un peu plus sur les dernières technologies qui, malheureusement, demeurent inaccessibles à bon nombre de Mauriciens.
TROP DE CECI, TROP PEU DE CELA… Une fois de plus, le salon Infotech a attiré de nombreux visiteurs. Cependant, c’est un sentiment mitigé qui se dégage suite à cette 20e édition. Jeudi 21 novembre, le premier jour du salon. A midi, c’est déjà un va-et-vient incessant. Certains font des achats, d’autres hésitent pour de nombreuses raisons, à l’exemple de Mario. Cet habitant de Curepipe explique qu’il n’est pas un habitué, mais qu’il a fait le déplacement car son fils lui a demandé une tablette pour la fête de Noël. Ce dernier se dit d’ailleurs surpris du nombre de modèles disponibles. « J’ai vu des tablettes chez la majorité des exposants. Les prix diffèrent en fonction de la marque et du modèle. Certains nous demandent de réserver et les produits nous seront livrés dans deux semaines, à l’exemple de VJ Computer. D’autres précisent que les promotions ne durent que pendant le salon. « Malheureusement, je n’ai pas pu faire de choix, car je suis un novice dans le domaine. Je compte revenir durant le weekend, accompagné d’un ami qui est expert dans le domaine de l’informatique », nous confie-t-il. Si Mario est malgré tout satisfait de sa visite, tel n’est pas le cas pour Sweety. Cette dernière possède un ‘Eee pad’ Asus et est à la recherche d’un clavier. Elle a fait, en vain, le tour du Centre Swami Vivekananda. Idem pour sa copine, Mélanie, qui possède, elle, un iPad. N’étant pas fan de l’écran tactile, elle cherche aussi un clavier, mais elle n’a pas trouvé son bonheur. Fort heureusement, elle ne rentrera pas les mains vides, puisqu’elle a acheté un DVD player 3D. D’autres visiteurs, à l’exemple d’Anna, de Quatre-Bornes, ont surtout apprécié l’une des nouveautés de cette année : la Smart Home Corner dédié à la démonstration d’appareils « intelligents ». Du côté des exposants, la section Green IT, occupée par quatre entreprises britanniques, notamment Carbon3IT, Very PC, WEMS et ICEOTOPE, n’est pas passée inaperçue. On pouvait y trouver des ordinateurs à faible consommation d’énergie et faible émission de carbone, des serveurs à refroidissement liquide et des systèmes de gestion sans fil. L’objectif était de sensibiliser le public à la nécessité de réduire l’empreinte écologique, économique, et sociale des technologies de l’information et de la communication (TIC). Au total, trente-cinq compagnies ont participé à Infotech 2013, alors que 82 stands étaient mis à leur disposition par l’organisateur - le National Computer Board.
22 >
ENTREPRENDRE
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
LE BAZAR CHIC
L’ANTIQUAIRE S’OUVRE À L’ARTISANAT DE QUALITÉ
Amoureux de bonnes affaires, sachez que l’Antiquaire revient avec son Bazar Chic, du 27 au 30 novembre, dans ses locaux de Floréal. Y participeront toute une panoplie d’entreprises et d’artisans, qui ont en commun le goût de la qualité et de l’originalité. Petit avant-goût de ce qui vous attend… ▼ DOROTHY BONNEFEMME
A
ntiquités, décorations contemporaines, idées originales de cadeaux… C’est sûr que vous allez trouver votre bonheur au Bazar Chic qui se tiendra, du 27 au 30 novembre, chez L’Antiquaire, à Floréal. L’objectif : faire le bonheur des visiteurs et donner la chance aux artisans de bénéficier d’une plus grande visibilité. Satisfaite de la première édition (voir hors-texte), Géraldine Bouic, directrice de l’Antiquaire et organisatrice de l’événement, a tenu à ce que des artisans de qualité, appréciés pour l’originalité et la finesse de leurs créations, participent à l’événement. Une vingtaine d’exposants se retrouveront ainsi sous la marquise installée dans l’enceinte de l’Antiquaire. Véritable caverne d’Ali Baba, le magasin réunit en temps normal trois entités sous un même toit : L'Antiquaire (arts & antiquités), GB Interiors (meubles & objets de décoration contemporains) & GB Framing (création de cadres et encadrements sur mesure). Lors du Bazar Chic, les lieux accueilleront notamment les objets exposés par « Ailleurs et Demeures. » Cette boutique est synonyme d’élégance et d'originalité car elle est spécialisée dans le design contemporain, la fabrication de meubles et la décoration d'intérieur, de même que des objets tendance chinés aux quatre coins du monde. CORSETTERIE HAUT DE GAMME Le magasin Amamulya est quant à lui beaucoup moins connu. Pourtant, il regorge de trésors. Si vous souhaitez jouer la carte de l’originalité, si vous ne souhaitez pas que votre demeure soit le clone de celle de vos voisins, les professionnels de cette entreprise seront présents pour vous guider et vous conseiller dans vos achats. Ces derniers ont en effet un talent inné pour dénicher des objets témoins d’un grand savoir-faire et qui ont une histoire, donc du caractère... Du côté des Bling Bling de Cati, ce sont surtout les cadeaux exclusifs qui volent la vedette. Idem chez Ficelle et Chiffon, avec ses accessoires pour maman et enfants fabriqués en tissus et toiles cirées, le tout pour un résultat vraiment impressionnant. Aima Dora sera également de la partie. Créé en 2010, l’entreprise met en exergue un savoir-faire exercé depuis plus
de 20 ans dans la corsetterie haut de gamme en Europe. Une part de l’inspiration de ses créateurs vient d’ailleurs du mélange unique de la tradition reconnue de la lingerie française et de mille fantaisies glanées sur les rivages tropicaux. Ainsi, les amoureux de la belle lingerie retrouveront des couleurs, des fleurs, de la nature… Des lingeries qui font des heureux audelà des côtes mauriciennes, puisque des boutiques ont ouvert leurs portes à l’île de La Réunion et à Madagascar. Chez nous, vous pourrez retrouver toute la gamme de produits estampillés Aima Dora dans les deux magasins, situés au Ruisseau Créole, à Rivière-Noire, et au Designer Avenue, au Mont Choisy Shopping Promenade, à Grand-Baie. Le Bazar Chic devrait également intéresser celles qui aiment les tuniques en soie, les sarongs balinais ou encore ceux qui sont à la recherche de broderies qui, chez Michel Abad, se déclinent sur les nappes, oreillers, draps, pochons et pochettes... Autre stand qui ne passera certainement pas inaperçu : celui de Bijem. Opérant depuis une quinzaine d'années dans l'exportation de diamants d'Afrique du Sud, ce groupe a établi son siège, en 1994, à l'île Maurice. Il possède également, avec Creations Bijem Ltée (CBL), un atelier de création et fabrication pour les boutiques du groupe situées dans les hôtels les plus prestigieux de l’île, notamment au Constance Le Prince Maurice, au One & Only Le Saint Géran, au Four Seasons Resort at Anahita et à
ENTREPRENDRE
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
Confiture à base d’orange et de chocolat, ananas piquant, miel à la mandarine…
LES MARCHÉS DE NOËL En mars dernier s’est tenue la première édition du Bazar Chic. Une quinzaine d’exposants y avaient participé. Fort de cette expérience, Géraldine Bouic remet le couvert. Cette fois-ci, une vingtaine de stands seront aménagés sous une marquise. Les exposants présents seront L’Antiquaire, la Maison d’Autrefois, GB Interiors, White Mischief & Tafta Too, Aima Dora, Ailleurs et Demeures, Amamulya, les Bling Bling de Cati, Ficelle & Chiffon, Oxenham, Goodies Mauritius, Mère & Fille, Michel Abad, Toys of Mauritius, Zoozi’s Crafts, Poivre d’Or, BIJEM, Librairie Le Trèfle, Trade Secrets, Kusmi Tea et Brigitte Charoy. Comme l’heure est aux achats, le Domaine des Aubineaux, à Forest-Side, mettra également en valeur l’artisanat, les bijoux fait-mains et les poupées en chiffon lors du Christmas Craft market, qui s’y tiendra le 4 décembre, de 10 heures à 16 heures. Autre événement à ne pas rater : le Marché de Noël. La troisième édition de l’évènement, qui aura lieu le 29 novembre, est placée sous le signe du renouveau et de la conscience écologique, une partie des produits étant réalisés à partir de matériaux recyclés. L’initiative du Marché de Noël revient à la Fondation Nouveau Regard du Groupe Ciel, et au site web ACTogether.mu, avec le soutien de Caudan Communauté. Cette activité est le fruit d’un travail de longue haleine. En effet depuis trois ans, dès le début de l’année, grâce au soutien d’un coach artistique, le personnel des associations, les bénéficiaires de neuf ONG et les incubateurs du label Local Hands se mettent au boulot pour réaliser des objets qu’ils mettent en vente lors du Marché de Noël. L’année dernière, Rs 248 000 avaient ainsi été récoltées. L’Espace Solidarité, un nouveau stand animé par les volontaires de Caritas, y sera également présent afin de recueillir des fonds pour financer le Noël des enfants des familles bénéficiaires des programmes de l’association à travers l’île. Vous pourrez ainsi contribuer Rs 100 ou plus afin qu’un enfant reçoive un cadeau de Noël.
Quelques-unes des spécialités que Poivre d’Or présentera lors du Bazar Chic Grand Baie La Croisette. Les joyaux qui en sortent sont d’ordinaire destinés à une clientèle internationale séduite par la qualité des diamants et des pierres précieuses, le soin des détails et l'originalité du design. THÉS À VOLONTÉ Le Bazar Chic veut aussi promouvoir la marque Kusmi Tea. Créée en 1867 par Pavel Michailovitch Kousmichoff, la maison Kousmichoff s’est rapidement imposée sur le marché russe. Petit à petit, elle a étendu ses activités dans d’autres pays, jusqu’à atteindre notre petite île. Au Bazar Chic, vous aurez l’embarras du choix entre Anastasia (mélange de thés de Ceylan et de Chine parfumé au citron, à la fleur d’oranger et à la bergamote), Prince Wladimir (mélange de thés de Chine parfumé aux agrumes naturels et à la vanille, relevé de cannelle et d'épices), jugé meilleur thé de France, Bouquet de fleurs (Mélange de thés noirs de Chine, Ceylan et Inde aromatisés à la bergamote, aux agrumes et aux fleurs), ou encore Detox (mélange de maté et de thé vert aromatisé au citron, citronnelle). La styliste de renom Brigitte Charoy, à qui des personnalités françaises, telles Ségolène Royal et Anne Sinclair, ont fait confiance, accueillera également les visiteurs à son stand. Celle-ci propose surtout des vêtements en soie ou 100% coton. Pour cela, elle sillonne l'Inde, la France ou encore la Sicile pour mettre la main sur de véritables trésors. Poivre d’Or ne fera pas non plus les choses à moitié, puisqu’elle proposera de l’épicerie fine, dont de la confiture à base
< 23
d’orange et de chocolat, de l’ananas piquant, du miel à la mandarine. Bien d’autres saveurs et senteurs enivrantes, qui captent le palais et laissent parler l'imaginaire, vous attendent au Bazar Chic. Fabriqués depuis 15 ans à Maurice par une trentaine de femmes, ces produits sont principalement vendus à l'hôtel Belle-Mare Plage, à la Citadelle, à la Croisette et dans la boutique aménagée à l’hôtel Le Prince Maurice. Ils sont aussi
disponibles sur le marché international, notamment en Allemagne, en Suisse, en Italie et dans quelques villes des EtatsUnis. Autre présence qui fera plaisir à plus d’un : Goodies. Avec son sourire habituel, la Franco Suédoise Pauline Okasmaa charmera les visiteurs avec ses cookies au chocolat praliné, ses tartelettes choco-pistaches, ses madeleines à la fleur d'oranger, ses cookies mix, ou encore ses moelleux
au chocolat. Les fins gourmets trouveront aussi des gourmandises sans gluten, sans lait, sans œufs ou sans sucre. Alors rendez-vous du mercredi 27 au vendredi 29 novembre, de 10 heures à 18 heures, et le samedi 30, de 10 heures à 15 heures, pour découvrir toutes ces merveilles et vous mettre, avec un bon mois d’avance, dans l’ambiance festive de la fin d’année.
MARKET
MERCREDI 20 NOVEMBRE 2013 EDITION 156 | CAPITAL
THE MUR Stability in the MUR is the key for the moment. You would have noticed that versus the USD, the rupee has been oscillating in about a 10 cent range. Clues are still being sought from the EUR/USD which remain at a tricky level. The market seemed to have been resigned to a downside move in the pair. However this is still to materialise. In the meantime we see USD/MUR at the 30.50s and EUR/MUR close to 41.
MARKET OVERVIEW GOLD Gold prices were lower on Monday and scored another 4.5-month low in overnight trading, pressured in part by a weekend announcement that Iran has agreed to curtail its nuclear weapons ambitions. Technically related selling is also featured amid the bearish overall chart postures for both gold and silver. The key outside markets were also bearish for the precious metals, as the U.S. dollar index is higher and crude oil prices are lower. The surprise geopolitical news over the weekend is that Iran has reached agreement with the U.S., Russia and other major nations to see reduced economic sanctions against Iran in exchange for its pledge to stop its nuclear weapons development program. This news was not at all expected and has pushed crude oil prices lower and helped most world stock markets push higher Monday. Not only will there now be more oil on the world market place (from Iran) but also the Middle East just saw its geopolitical volatility downtick a notch or two. The U.S. and Iran had not had any diplomatic relations in over 30 years. The safehaven gold market saw selling pressure tied to the Iran news. Trading activity and market volumes may decline as this week progresses, due to the U.S. Thanksgiving holiday on Thursday.
T
he Mauritius Stationery Company initiated in 2011.» It Manufacturers Ltd should also be noted that MSM (MSM) could not do obtained approval from the Fimuch to reduce its debts and im- nancial Services Commission prove the company's financial (FSC) to delay the publication situation. The company em- of its accounts, and it is due 30th barked on a financial restructur- of November. The MSM was ing exercise since 2011 to turn founded in 1966 and was listed around its operations. Yesterday, on the Stock Exchange of MauMSM issued a communiqué to ritius (SEM) in 1989. The cominform its shareholders that the pany is part of the GML Group. Board of directors has taken the The Company offers a wide decision to put it under admin- range of printing products and istration. The main reason be- solutions to its customers, inhind this is that «the Company has been unable to secure the continued support of its main financiers», and the Board was left with no other option than put MSM under administration to protect the interests of the Company and the stakeholders. Gérald Lincoln of Ernst & Young has been appointed as administrator with immediate effect pursuant to the Insolvency Act 2009. We recall that the indebtedness of the Hervé Duranton ex-CEO of MSM Company, upto Rs 163 million in 2011, had be- cluding packaging, educational come unsustainable. In 2012, materials, printed products and the Board took the decision to consumables for banks and proceed with a Rights Issue so other companies, as well as inthat the proceeds be used to re- formation and publishing soluduce the indebtedness of the tions. After more than two years, Company and its subsidiaries as in October, the Chief Executive well as finance the restructuring Officer (CEO), Herve Duranof the operations. It was, accord- ton, left the Company. Frédéric ing to the Board, «the final step Martin-Milon was then nomiin the overall financial and oper- nated as CEO as from Septemational restructuring of the ber.
MARKET SHARES – TUESDAY, NOVEMBER 26, 2013 COMPANY AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM BLUELIFE LIMITED CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT
BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, NOVEMBER 26, 2013
MSM UNDER ADMINISTRATION
EXCHANGE RATES
NOMINAL
LAST CLOSING PRICE
LATEST
CHANGE
% CHANGE
VOLUME
VALUE
10.00 1.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 0.01 10.00 -
13.25 37.00 6.10 51.00 35.00 108.00 98.00 34.10 204.00 123.50 83.00 86.00 199.50 1.04 35.10 40.50 8.04
13.30 37.00 6.10 51.00 35.00 108.00 98.50 34.50 204.00 123.50 82.75 86.50 199.25 1.04 35.05 40.50 8.00
0.05 0.50 0.40 -0.25 0.50 -0.25 -0.05 -0.04
0.38 0.51 1.17 -0.30 0.58 -0.13 -0.14 -0.50
5,600 50,041 1,500 16,663 80,000 97,527 1,000 3,388 4,200 15,900 5,024,877 2,922 91,744 121,912
74,480.00 1,852,111.00 76,500.00 1,640,837.00 2,742,480.00 19,895,508.00 123,500.00 280,441.75 361,400.00 3,171,825.00 5,199,804.31 102,436.10 3,715,634.00 977,024.48
10.00 10.00 1.00 1.00
8.36 3.94 25.30 29.25 5.46 48.50 8.40 52.00 10.00
8.50 3.94 25.20 29.25 5.46 48.50 8.38 52.00 10.00
0.14 -0.10 -0.02 -
1.67 -0.40 -0.24 -
41,600 170,734 3,500 2,086 16,420 -
350,444.00 672,691.96 88,220.00 100,999.00 137,681.20 -
< 25
BUYING
SELLING
Country
Currency
TT
DD
Notes
AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.
AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1
27.2796 28.2231 40.5781 29.3008 24.5523 23.7329 2.956 32.5813 48.4642 30.061
27.1141 28.0434 40.412 29.0002 24.4059 23.6165 2.9182 32.4088 48.2753 29.9772
26.8286 27.8222 40.2445 28.5864 24.1352 23.4986 2.8621 32.1791 48.0677 29.9326
TT/DD/Notes
28.5025 29.4664 41.7546 30.6206 25.653 24.8571 3.1055 33.9963 49.8657 30.9464
GOLD COINS TUESDAY, NOVEMBER 26, 2013 Denomination
Weight(gm)
Diameter(mm)
Price (Rs)
100 250 500 1000
3.41 8.51 30.03 34.05
16.5 22 27 32.69
5340 12980 25810 51315
MARKET ACTIVITY TUESDAY, NOVEMBER 26, 2013 Market Capitalization
Rs 206,575,624,243.33
Total Volume Traded
5,632,095
Total Value Traded
Rs 47,334,506.32
TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol
Open
Latest
% Change
INNODIS LTD
51.00
52.00
1.96
LUX ISLAND
34.10
34.50
1.17
OMNICANE LIMITED
86.00
86.50
0.58
IRELAND BLYTH
98.00
98.50
0.51
AIR MTIUS LTD
13.25
13.30
0.38
MOST ACTIVE – OFFICIAL MARKET Symbol
Volume
SBM
5,024,877
CIM FINANCIAL
121,912
MCB
97,527
TERRA
91,744
LUX ISLAND
80,000
TOP GAINERS - DEM Symbol
Open
Latest
% Change
BLUELIFE LIMITED
8.36
8.50
1.67
MOST ACTIVE – DEM Symbol
Volume
SODIA
240,000
EUDCOS
177,572
CIEL INVESTMENT
170,734
MED & SURG
48,300
BLUELIFE LIMITED
41,600
DISCLAIMER: Publication of the above figures has been done with reasonable care and diligence. However, Capital makes no representations, gives no warranty and disclaims all liability in respect thereof and shall not be held liable for any damage, loss or costs incurred resulting from any error in the information or any use of the said information. Appropriate independent advice should be obtained before making any investment decision.
Une publication de Channel13 8, rue Mère Barthelemy, Port-Louis Tel : 213 1555 - Fax : 213 1552 Email : info@channel13.mu Imprimé par Yukondale Ltd - Plaine Lauzun
RÉDACTEUR EN CHEF Rudy Veeramundar (En congé) DIRECTEUR EXÉCUTIF Rajen Valayden CHEF D’ÉDITION Clency Lajoie RÉDACTION Herrsha Lutchman-Boodhun, Dorothy Bonnefemme, Jamirouddin Yeadally, Jessen Soopramanien PHOTOGRAPHE Nicholas Larché COLLABORATEUR Jean-Luc Balancy (En congé) CONCEPTION GRAPHIQUE Knivel Goonmeter, Ibrahim Atchia ADMINISTRATION Nishta Salandy, Essane Auleear RESPONSABLE PUBLICITÉ Steeven Pumbien Mob : 5788 5025 Email : steeven.p@channel13.mu
26 >
ENTREPRENDRE
U&D PAVING TILES
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
▼ DOROTHY BONNEFEMME
LE BÉTON P PEUT ÊTRE BEAU Il faut arrêter de dire du mal du béton. Les pavés pour l’extérieur de U&D allient parfaitement solidité et esthétisme. Conçus et fabriqués pour le confort des pieds et des roues, et pour le plaisir des yeux
remila Gopee est dans la fabrication de pavés en béton pour l’extérieur depuis douze ans. « Le pavé en béton décoratif est la solution par excellence pour le pavement des sentiers, des chaussées, des voies d’accès, des stationnements. Il a une durée de vie très longue. Ce revêtement peut être personnalisé à l’infini, que ce soit en termes de design ou de mélange de couleurs » : Premila Gopee, directrice de U&D Paving Tiles, parle avec conviction et passion de ses produits. Avec une grande fierté, également, de ses nouvelles conceptions ; les carreaux muraux lancés au Salon de la Maison et du Jardin. Premila Gopee se flatte d’avoir introduit le pavage en béton dans l’industrie de la construction à Maurice. Cela remonte à une douzaine d’années : « Lors d’une visite à Bangalore en Inde, j’ai vu ces pavages partout : dans les airs de stationnement et dans les garages, sur les chaussées… Ils avaient l’air d’être solides et pratiques. Alors je me suis renseignée et documentée sur leur fabrication et leurs caractéristiques ». Des connaissances qui allaient changer le destin de la jeune Mauricienne qui « ne fait jamais les choses à moitié et qui va toujours jusqu’au bout de ses idées ». Ainsi, pendant trois ans, elle va faire le va et vient entre Maurice et la Grande Péninsule pour s’initier à la fabrication de ces produits. Elle y prend vite du plaisir.
Mais aussi avec un objectif bien précis : commercialiser les pavés réalisés à partir de béton pressé à Maurice. L’industrie de la construction est alors en plein boom, les Mauriciens cherchent de la nouveauté, prennent conscience de l’esthétisme. Aucune hésitation ; Premila Gopee fait l’acquisition de machines et de moules, fait confiance à la technologie indienne et se lance dans l’aventure. Nous sommes en 2001. Elle baptise son entreprise U&D Paving Tiles ; U pour son deuxième prénom, Usha, et D, celui de son époux, Damramgay. PRÉCAUTION ET VIGILANCE Au tout début, c’était assez difficile, car il y a plusieurs techniques à respecter, nous confie la directrice de U&D ; « Il fallait s’habituer aux différents matériaux, aux machines, aux couleurs. Fabriquer des pavés en béton c’est pas construire des châteaux de sable ». Notre interlocutrice nous explique qu’il faut d’abord travailler le ciment et le rocksand, y rajouter d’autres matières premières qu’elle importe de l’Inde. Ensuite, cette pâte est placée dans une moule et c’est là que le choix du design entre en jeu. Puis le tout est pressé et les pavés prennent vie. Capacité ; 75 pavés en une heure. « Il faut être très vigilant sur le mélange des couleurs, autrement on risque d’être déçu du résultat », souligne notre interlocutrice. Le premier pavé sorti des moules de U&D Paving Tiles était de couleur marron : « Je l’avais baptisé crocodile, par rap-
ENTREPRENDRE
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
PHOTOS : PATRICE BRETTE
port à son design, malheureusement les autres pavés ne sont reconnus que par des numéros de référence ». Mais les débuts n’allaient pas être faciles. Fabriquer des pavés, c’était facile et bien plaisant, encore fallait-il les vendre : « C’était un vrai parcours de combattant. Je faisais du porte à porte et vu que c’était un nouveau produit, j’ai eu beaucoup de difficultés pour convaincre les clients ». Treize ans après, Premila Gopee se souvient encore de son premier client ; un Monsieur Jaulim, de Vacoas. « C’est très important, quand vous débutez une entreprise, de savoir qu’on croit en vous, qu’on apprécie ce que vous produisez. Je n’oublierai jamais la joie que j’ai ressentie à la première commande de ce Monsieur Jaulim », raconte la directrice de U&D. Et petit à petit, d’autres commandes allaient suivre. Quoi de plus naturel que d’élargir alors son offre. Ainsi, Premila Gopee travaille sur plusieurs modèles et couleurs et fera l’acquisition de plusieurs moules de l’Inde. U&D Paving Tiles propose actuellement 12 modèles de pavés avec des dessins de fleurs, de cercles, d’hexagone, de rectangle… Ils sont disponibles en neuf coloris. L’entreprise située à Mangalkhan, Floréal, emploie actuellement dix personnes, cinq indiens et cinq Mauriciens. Premila Gopee ne se fait pas prier pour parler d’autres caractéristiques de ses pavés. Un revêtement de sol fabriqué dans du béton pressé peut tenir jusqu’á 40 tonnes. En outre, les pavés sont faciles à nettoyer. Autre particularité : leur imperméabilité, leur résistance aux rayons UV, leur résistance aux changements soudains
< 27
Passage obligé Depuis 2006, Premila Gopee ne jure que par le Salon de la Maison et du Jardin pour son marketing. C’est grâce à cet événement que U&D Pavement Tiles a pu étendre ses pavages, affirme sa directrice. Le stand occupé par U&D Pavement Tiles au Centre Swami Vivekananda, Pailles était joliment aménagé. Premila Gopee a placé ses tuiles sur le sol, en y formant des dessins pour démontrer aux visiteurs comment ces produits peuvent embellir leurs cours, leurs escaliers et les alentours de piscine. Elle a tenu aussi à placer tous les modèles de pavés fabriqués par son entreprise l’un à côté de l’autre, afin que les clients puissent se rendre compte de la panoplie de ses produits. « Depuis sept ans, je ne manque pas une seule édition du Salon de la Maison. Je mets tout le paquet car U&D Paving Tiles ne fait pas vraiment de la publicité, en dehors du Salon. Chaque année, c’est ici que je viens remplir une grande partie de mon carnet de commandes », explique Premila Gopee. Capital peut en témoigner, car notre conversation a dû être interrompue à plusieurs reprises pour permettre à la directrice de répondre aux demandes de renseignements des visiteurs.
Il fallait s’habituer aux différents matériaux, aux machines, aux couleurs. Fabriquer des pavés en béton c’est pas construire des châteaux de sable de température. Question prix ; Rs 38, sans la TVA, pour un pavé de 12 x 12 cms et d’un pouce d’épaisseur. Dans le cadre du Salon de la Maison et du Jardin, Premila Gopee a aussi présenté des carreaux pour les murs. « C’est en ciment et nous avons plusieurs coloris. Ces pavés peuvent être utilisés à l’intérieur aussi bien qu’á l’extérieur. Ils mesurent 14 x 14 cms sur un pouce d’épaisseur et se vendent à Rs 15 la pièce. CACHET PERSONNEL Les pavés sont faciles à poser, souligne la directrice de U&D. Toutefois avant de passer à l’acte, il faut d’abord déterminer les motifs de pose. « Pour obtenir un agencement structuré et agréable pour les yeux, les motifs doivent s'harmoniser avec votre environnement. Ainsi, vous pourrez créer votre ambiance, votre décor et améliorer le cachet de votre résidence », con-
seille-t-elle. Autres point non-négligeable ; les pavés donnent également une possibilité étendue de replacement et de réutilisation. Et si l’installation est faite correctement, ce revêtement de sol résiste remarquablement à l’érosion. Le seul soin à apporter concerne peut-être la pousse d’herbe entre les dalles. Par ailleurs, avec un minimum de soins, ce revêtement en dalle de béton, peut procurer une bonne satisfaction pendant des décennies. Il évite les nombreuses mauvaises surprises de l’asphalte. Bien sûr, qu’au fil des années, la concurrence est venue s’installer, « ce qui est tout à fait normal, reconnaît Premila Gopee, mais heureusement mes clients continuent à me faire confiance ». Et on se plie en quatre pour entretenir cette confiance « dans du béton armé », conclut la femme d’affaires.
Toujours de mode Au cours des dernières décennies les revêtements de chaussée en pavés ont connu un regain en Europe, ceci en raison du développement des voies piétonnes dans les centres villes. Il existe plusieurs types de pavés : les pavés mécaniques en béton, moulés et de forme régulière, qui se posent généralement sur du sable. Ce revêtement qui s'encastre parfaitement les uns dans les autres rend inutile le jointement au mortier. Il est en revanche nécessaire de préparer avec soin le terrain où l'on va les poser. Alors que les pavés en pierre, sont posés depuis l'Antiquité dans les villes. Ils sont de tailles diverses suivant les chaussées et les traditions locales et la nature des roches environnant les villes où on les pose. Il existe également des pavés de bois. En 1913, certaines rues de Paris étaient recouvertes de pavés de bois de pin des Landes et plus rarement de mélèze des Alpes ; ce revêtement avait été choisi pour éviter les inconvénients de la pierre -les bruits de roulement- et ceux de l'asphalte -le ramollissement lors des saisons chaudes et les nids-de-poule après les gelées.
28 >
GROS PLAN
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 157
BRASSERIE
Partenariat Scott-Heineken H eineken, l'un des plus grands brasseurs du monde, a récemment signé un accord de partenariat avec la société Scott, qui assure ainsi, depuis le 1er novembre 2013, la distribution des produits de la marque néerlandaise sur le marché local. Heineken, présente à Maurice depuis plus de vingt ans, souhaite, à travers ce partenariat, renforcer sa présence. « Nous sommes ravis des perspectives que représente ce partenariat avec la société Scott. Cette dernière a des assises solides à Maurice et possède une grande connaissance du terrain », explique Koen Morshuis, directeur général d'Heineken pour Afrique de l’Est. « Je suis convaincu que cette association sera bénéfique aux consommateurs, à qui nous offrons un plus large choix de bières de qualité, ainsi qu’une expérience exceptionnelle. » Koen Morshuis explique que des recherches entreprises par Heineken sur le marché local ont démontré que les consommateurs apprécient beaucoup les produits de la marque et veulent en acheter, mais ne savent pas toujours où en trouver. « Notre priorité est donc de renforcer notre distribution et notre présence dans l’île, afin de mieux répondre aux demandes existantes », devait-il souligner. Pour Matthew Taylor, CEO de Scott, il s'agit d'une nouvelle opportunité de s’associer à un groupe de renommée mondiale, car Scott représente déjà des marques de prestige telles que Nespresso et Pernod Ricard. « Ce partenariat avec Heineken vient conforter notre position en tant que leader dans le secteur de l’importation et la distribution de produits de Matthew Taylor, CEO de Scott et Niek Vonk, Export Manager East Africa qualité pour le marché local », estime-t-il. d'Heineken
House of New Grove : le rhum local a une nouvelle adresse SITUÉE À l’Aventure du Sucre, au cœur de l’ancienne usine sucrière de Beau Plan, la House of New Grove a été officiellement inaugurée le mercredi 20 novembre. Au cœur des étagères de la boutique s’alignent les bouteilles d’un précieux nectar : la prestigieuse gamme des rhums l’Aventure by New Grove et les liqueurs d’exception façonnées par la distillerie de Grays et spécialement réalisées pour l’Aventure du Sucre. Les convives ont d’ailleurs été invités à découvrir le Solera en revivant les différentes étapes de la confection de ce rhum de 25 ans d’âge à travers son créateur et maître des chais, Christian Vergier. « Le Solera est issu d’un assemblage de rhums dont le plus vieux est âgé de plus de 25 ans. Avec le Solera, New Grove démontre toute la maîtrise de son savoir-faire et marque définitivement son style, unique et inimitable. Le Solera est intense et tonique et évoque les épices, les bois exotiques et le tabac. L’intensité aromatique est tout simplement remarquable avec des notes de
Christian Vergier, maître des chais et créateur de la gamme « le Solera »
pain d’épices, de fruits confits, de baies roses et de poivre gris. C’est, à coup sûr, une grande réussite ! » a soutenu Christian Vergier. L’ensemble de la gamme de rhums New Grove est disponible chez les cavistes 20/vin et dans les boutiques 'dutyfree'. Quant à House of New Grove, elle est ouverte 7 jours sur 7, de 9 heures à 17 heures.
BARCLAYS AUX CÔTÉS DES TI DIAMS
BARCLAYS MAURICE a été, pendant plusieurs années, étroitement associée à la lutte contre le diabète. Même si l’orientation de la politique de Corporate Social Responsibility a évolué et que l’autonomisation des générations futures est au centre des stratégies sociales de l’organisation, Barclays Maurice ne reste pas insensible à l’appel lancé par l’ONG Ti Diams. En effet la banque a pris l'initiative d'organiser les 29 et 30 novembre et le 1er décembre prochains, une marche en faveur de cette association. Le but de cet évènement baptisé ‘Fighting Diabetes One Step at a Time’ est de soutenir Ti Diams dans sa levée de fonds et aussi de contribuer à conscientiser les Mauriciens par rapport aux risques liés au diabète tout en promouvant l’activité physique et une meilleure hygiène de vie. L’initiative ‘Fighting Diabetes One Step at a Time’ verra des employés de la Barclays marcher ou courir – et dans certains cas les deux à la fois – sur des tracés prédéfinis autour de l'île les 29 et 30 novembre, afin de récolter des fonds auprès de leurs collègues ou de leurs sponsors. Comme le souligne Nathan Carr, Chief Operating Officer de Barclays Maurice et également responsable du projet, Le diabète a atteint des proportions alarmantes à travers le monde, et plus particulièrement à Maurice où il atteint 15% de la population adulte. Le public est aussi invité à se joindre à une marche symbolique le 1er décembre de 9 heures à 11 heures de la Barclays House à Ebène jusqu’au centre commercial de Trianon.
HSBC Mauritius appoints Chief Operating Officer THE HONG Kong and Shanghai Banking Corporation (Mauritius) recently appointed Jennifer Hau Kau Fong as its Chief Operating Officer (COO). She will succeed Bruno Lalanne, who has been appointed as Area Compliance Officer, with effect from 1 January 2014. Currently acting as SVP Customer Services, Jennifer Hau joined HSBC in 1993 and has held various roles in Trade Finance and Card Operations prior to moving to Corporate Banking as Relationship Manager. Commenting on those high level moves, HSBC Mauritius CEO Alastair Bryce said: “I am delighted to welcome another Mauritian lady to my Top Management Team. Jennifer Hau is a seasoned manager with proven track record of outstanding performance and I have no doubt that she will be a capable addition to the team. I am grateful to Bruno Lalanne for his valuable contribution to date. He moves to a vital position given the many changes now affecting the in-
Jennifer Hau Kau Fong, New Chief Operating Officer of HSBC (Mauritius)
dustry. His extensive experience will be critical in supporting the business as HSBC continues to implement its Global Standards programme. I wish them both every success in their new roles.”
GROS PLAN
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
U
n jeu d'enfant. Avec la Nokia Lumia 1020, qui bénéficie d'un capteur de deuxième génération de 41 mégapixels, il devient en effet possible de prendre des images de qualité professionnelle avec un smartphone. Les Mauriciens ont pu découvrir ce petit bijou au salon Infotech, la semaine dernière, au Swami Vivekananda International Convention Centre, quand la Nokia Lumia 1020 a été lancée par Hassam Moussa Rawat, Marketing Director de HM Rawat Ltd. Ce téléphone cellulaire regroupe, en un unique appareil, un smartphone haut de gamme, un appareil photo numérique ultra-performant et une caméra. Il réinvente par ailleurs le zoom, permettant aux utilisateurs de découvrir beaucoup plus de détails qu'à l'œil nu. Stephen Alvares, photographe professionnel travaillant pour National Geographic, et qui a comparé la Nokia Lumia 1020 à des DSLR, parle de rendements d'images comparables. « Le capteur de 41 mégapixels
IBL Foundation : tous contre la faim
< 29
NOKIA LUMIA 1020
LA DSLR DE POCHE
Hassam Moussa Rawat, Marketing Director de HM Rawat Ltd, présentant la nouvelle Nokia Lumia 1020
du Nokia Lumia 1020 est muni d'une optique ZEISS à six lentilles physiques et d'une fonction de stabilisation optique de l'image, pour une clarté incomparable, même dans des conditions de
SAMEDI DERNIER, l'IBL Foundation a organisé une collecte nationale de denrées alimentaires dans ses supermarchés Winner's. Devenu un événement incontournable ces dernières années, l'initiative « Nous + Vous ensemble pour ceux qui ont faim » a pour but de récolter le maximum de dons non-périssables pour les remettre, à travers les ONG identifiées par la fondation, à des familles vivant dans des poches de pauvreté. « Nos équipes de bénévoles sont comme chaque année motivées. La cinquantaine d'ONG qui, grâce à nos dons, servent de nombreux repas aux enfants défavorisés, attendent le résultat de cette collecte avec impatience. La mission d’IBL Foundation est de donner les moyens aux enfants de devenir de bons citoyens, notamment en leur apportant l'aide nécessaire afin de combler leurs besoins primaires. Les enfants qui ont faim ont besoin de nous. Tous ensemble, nous pouvons faire la différence ! » a souligné Nicolas Merven, Chairman d’IBL Foundation. Pour la 3e année consécutive, IBL et l'IBL Foundation ont donné l'exemple en contribuant chacune un montant de Rs 100 000, à laquelle s’ajoute une somme identique offerte par Winner’s. Avec un mécanisme maintenant bien rodé, 150 bénévoles provenant des diverses compagnies du groupe seront à pied d'oeuvre afin d'encourager la population à donner généreusement. Notons également que d'après le rapport de la National Empowerment Foundation (NEF) publié en novembre 2012, plus de 6000 familles mauriciennes vivraient sous le seuil de pauvreté.
faible éclairage. Il permet également de capturer des vidéos sans aucun flou et en son stéréo, même lors de concerts, où le volume est très fort, grâce à Nokia Rich Recording, qui capture les sons
jusqu'à 140dB », a expliqué Hassam Moussa Rawat. Les nouveautés se succèdent pour HM Rawat Ltd, puisqu'elle a également procédé, en partenariat avec Courts, au
lancement de la Nokia Lumia 925. C'était au cours d'une soirée cocktail organisée à l'hôtel Hennessy Park, à Ebène, le vendredi 15 novembre.
La SBM joue la proximité avec ses clients les plus fidèles LA STATE Bank of Mauritius Ltd (SBM) a réuni environ 120 associations du 3e âge lors de deux évènements qui se sont tenus, le samedi 9 novembre dans le sud, et le samedi 16 novembre, dans le nord de l’île. Le but de cette rencontre était de consolider les liens entre la banque et les 'stakeholders' de cette génération qui a permis à la SBM d’être aujourd’hui l’une des banques phares de la région. « Nous prônons la proximité avec nos clients et nous pensons que c'est l'un de nos principaux atouts. Vous vous rappelerez que dans les années 70 et 80, l'accès au financement était difficile, surtout dans les zones rurales. La SBM a été l'un des pio-
nniers de la démocratisation de l'économie en ouvrant des succursales à travers l'île, principalement dans les zones rurales, apportant ainsi des services bancaires de proximité », a souligné Eddirao Balloo, Head of Sales de la SBM. La banque a d'ailleurs été la pre-
mière à introduire un compte bancaire spécialement dédié aux aînés dans les années 2000, avec un meilleur taux d’intérêt sur l’épargne. Revu en janvier dernier, il est maintenant connu comme le SBM Senior Citizens Scheme.
LUX* Belle Mare désigné « Meilleur Hôtel d'outre-mer » DANS LE cadre de la Gold List Award of China Tourism, le guide touristique National Geographic Traveler China a désigné LUX* Belle Mare « Meilleur Hôtel d'outremer ». Lors d’une grande cérémonie organisée à cette occasion la semaine dernière, à Pékin, Paul Jones, CEO de LUX* Resorts, a reçu le trophée récompensant le gagnant devant plus de 600 invités, y compris de nombreuses célébrités et des spécialistes de l'industrie du
tourisme. « Ce trophée prestigieux témoigne de l'excellent service et du traitement fourni par l’équipe de LUX* Belle Mare à notre clientèle chinoise », a déclaré Paul Jones. « Nous sommes d’ailleurs ravis de voir le nombre croissant de clients chinois qui séjournent dans nos établissements. Avec une hausse dans les services aériens entre la République populaire de Chine et l'île Maurice l’année prochaine, ajouté au retrait des restric-
tions sur les permis de séjour et la vaste campagne de promotion, nous sommes confiants que davantage de touristes chinois visiteront notre île en 2014 », a poursuivi le CEO. Il est bon de souligner que le National Geographic Traveler China est un guide contenant des informations qui permettent au voyageur de découvrir les merveilles de la Chine à travers des textes de haute qualité, des photos et des cartes.
WIDE ANGLE
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 EDITION 157 | CAPITAL
La Collection de Grasse dans toute sa splendeur
L’OCCITANE PARFUMS DE FÊTES
C’
est dans sa boutique, récemment rénovée, sise au Caudan Waterfront, que L’Occitane a procédé, vendredi, à la présentation de deux nouveaux opus de sa Collection de Grasse : Fleur d’Or & Acacia de la famille Floral Musqué et Cèdre & Oranger de la famille Boisé Hespéridé. «Le parfum Fleur d’Or & Acacia a comme matière première l’absolue de mimosa de Grasse et l’acacia du bassin méditerranéen évoquant les premières floraisons et l’éclat orangé de la lumière de décembre. Tandis que l’eau de toilette Cèdre & Oranger arrive juste à temps pour cueillir les premiers fruits de l’été », explique Véronique Camille, de Grays. Fleur d’Or & Acacia est destinée à la femme, tandis que Cèdre & Oranger vise la gente masculine. A chaque étape de l’année son parfum, souligne Jean Edgar Merle, Responsable Marketing chez Grays : « Notre but est de plaire à nos clients qui sont toujours à la recherche de nouveautés. L’Occitane est très appréciée à Maurice et nous faisons en sorte que chaque client retrouve un parfum qui lui
THIS YEAR has seen a bumper crop of 5 new CFA charterholders joining the ranks of the 31 existing ones in Mauritius. It is a new record set for Mauritius; for, never in the past have we had so many candidates being awarded the charter in a single year. The achievement of the 2013 batch of 5 new charterholders: Rajeev Hasnah, Koraisha Jeewot, Shanaka Katuwawala, Christopher Li Ying and Nousher Sait, is no mean feat, given that the exams leading up to the designation are alleged to be the toughest in the investment industry. To cap it all, two of these five, namely Kuraisha Jeewot and Nousher Sait, passed each of the three levels at their first attempt and in three consecutive years in a row. This in itself is an achievement as the chances of this hat-trick are as low as 8% worldwide and slightly less than 2% in Mauritius. All the five new charterholders em-
rappelle une histoire, une expérience ou encore un évènement. Ces nouveaux opus feront également d’excellents cadeaux pour les fêtes qui arrivent ». Mis à part son eau de toilette, la gamme Fleur d’Or & Acacia comprend aussi d’autres produits, notamment ; l’huile lumière, le gel douche, le lait de corps, la crème pour les mains, le brillant à lèvres, le savon et la bougie parfumée. Dans la gamme Cèdre & Oranger, les hommes peuvent profiter, en sus de l’eau de toilette, du gel douche, du baume après-rasage et du savon parfumé. L’Occitane en Provence existe depuis 1976 et dispose de plusieurs boutiques à travers le monde. Ses différentes gammes de produits s’inspirent du Sud de la France, plus particulièrement de sa Provence avec des notes ensoleillées et légères. La marque est présente à Maurice depuis une dizaine d’années. On trouve les boutiques L’Occitane au Caudan à Port-Louis, ainsi qu’à Bagatelle, à Grand-Baie La Croisette et à Beau-Plan dans les boutiques Colors & Senses.
(De gauche à droite) Sandrine Arékion - Senior Sales Representative chez Grays et Roselyne Siew - Logistic and HR Executive à Coats Mauritius
(De gauche à droite) Anaïs Boullé - Head of Retail chez Grays et Silvana Grimaud - responsable du magasin Mikado au Caudan
(De gauche à droite) Stéphanie - Responsable Commerciale chez Sheetex Ltd, Lindsay Duclos et Marie Noëlle Duclos – retraités
(De gauche à droite) Caroline Loyeung - Manager Loyeung Store et Jean-Luc Camille - Channel Sales Manager chez Grays
Kudos for the 2013 batch of new CFA Charterholders
L to R: New Charterholder Nousher Sait, CFA with wife Yasmin, children Nismah and Zeeshan
phasized the rigour and discipline exercised during their study and paid tribute to the
< 31
infallible support of their respective families. The CFA charter is awarded
after taking three exams and after having clocked at least four years of experience as an
investment professional. It is considered a gold standard in the global investment industry and is recognized internationally. “It is imperative at this point in time when the Mauritian investment industry is gearing to add substance to its value offering as a financial center that we have the right people with the appropriate skills to turn this aspiration into reality”, indicates CFA Institute of Mauritius. Apart from the new charterholders, the two hundred odd candidates registered for the CFA 2014 exams spells good augur for the Mauritian investment industry in aspiring and ascertaining its rightful place as a leading financial hub in Africa. The CFA Society Mauritius lauds the new charterholders and welcomes them to the fraternity of financial analysts. The CFASM also hopes that a much larger wave of charterholders follows and swells its membership ranks in the years to come.