EMTEL, CE N’EST PAS QUE LA TÉLÉPHONIE
Lors de la deuxième édition de la MCCI Business Club, Emtel a présenté ses derniers Corporate Data Services. Des offres ciblées qui soulignent son ambition de devenir, au-delà de la téléphonie, une compagnie de télécommunication LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU
Edition 131 – Mercredi 29 mai 2013
Votre hebdomadaire à Rs 15
SUDHIR SESUNGKUR
KPMG AFRICA BOARD MEETING
EXPERT-COMPTABLE ET ASSOCIÉ AU SEIN DU CABINET MAZARS
MAURITIUS AS A GATEWAY FROM A TAX POINT OF VIEW
Talking about a gateway to the continent is a dated concept according to Yunus Suleman, Chairman of KPMG South Africa. A cluster approach is the way forward, rather than a competitive one, adds Josphat Mwaura, Chief Executive Officer of KPMG East Africa. As for Seyi Bickersteth, National Senior Partner of KPMG Nigeria, he identifies the continent's key issue as being financing
« IL Y A UN LEADERSHIP BICÉPHALE AUX FINANCES » Les récents scandales ayant secoué le secteur financier ont plongé dans la confusion régulateurs, législateurs et membres de l’exécutif. Pour Sudhir Sesungkur, du cabinet international Mazars, le faible niveau des compétences, les conflits de personnalité et les carences des systèmes de contrôle sont à blâmer
INVESTISSEMENT EN INDE
CINQ BANQUES
MAURICIENNES PERDENT
2
RS
MILLIARDS
DEVISES ÉTRANGÈRES
TELEVISION SETS
PRIX DE TRANSFERT
L’INTERVENTION DE L’ETAT N’EST PAS JUDICIEUSE
IT’S NOT ONLY SIZE THAT MATTERS
LES RUSES DES MULTINATIONALES
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FINAL REPORT
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Plusieurs milliards de roupies envolés ou difficilement récupérables. C'est la situation délicate dans laquelle se retrouvent certaines de nos banques, alors qu'elles voulaient faire fortune en Inde. La Banque de Maurice a été alertée depuis peu
INVESTISSEMENT EN INDE
Cinq banques mauriciennes perdent Rs 2 milliards ▼ RUDY VEERAMUNDAR ET
HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
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es placements qui devaient rapporter gros se sont avérés être les pires décisions d'investissement. Si la nouvelle n'est pas encore publique, l'une des parties concernées a toutefois pris l'initiative d'informer la Banque centrale de la tournure dramatique des événements et compte sur celle-ci pour inciter les autres parties à une « action commune ». Si l'action légale pour récupérer les sommes perdues risque de prendre bien des années, la Banque de Maurice prend ses précautions en demandant que les 'Domestic Systemically Important Banks' soient mieux structurées. Le malheur des uns faisant toujours le bonheur des autres, il se pourrait ainsi qu'un important groupe financier se positionne pour l'acquisition d'une des banques concernées, qui se trouve maintenant en difficulté. Comme révélé par Capital la semaine dernière, le bruit court sur le marché depuis une quinzaine de jours. Si le chiffre de trois se faisait entendre la semaine dernière, il est maintenant confirmé que ce sont cinq banques de l'île qui se retrouvent dans une situation embarrasante par rapport à des investissements qu'elles ont effectués en Inde l'année dernière. Dans les milieux de la finance, on évoque des investissements dans le secteur foncier qui ont mal tourné pour certaines banques, alors que pour d'autres, ce sont des placements dans des compagnies cotées en Bourse. Coïncidence ou pas, il s'avère que le contrat d'un des responsables des banques impliquées ne sera pas renouvelé, alors qu'il était jusqu'à tout récemment qualifié de « Monsieur le pionnier ». ACTION COMMUNE ENVISAGÉE La somme perdue avoisinerait les Rs 2 milliards, si on prend en compte le taux actuel du dollar américain. Les répartitions individuelles, en termes d'investissement, des banques affectées par les pertes mentionnées, tourneraient autour des chiffres suivants : USD 25 millions, USD 20 millions, USD 12 millions, USD 8 millions et USD 2 millions. De ces cinq banques, trois sont dans le 'retail banking', alors que les deux autres sont concernées par l''investment banking'. Il est à préciser que l'une des ces banques commerciales est même cotée en Bourse.
La Banque de Maurice est en pourparlers avec deux autres banques pour une action commune a déclaré un préposé de la BoM Sollicité par Capital hier après-midi, le gouverneur de la Banque de Maurice devait confirmer l'information en expliquant que l'une des banques concernées a informé la Banque centrale de la situation. « La Banque de Maurice est en pourparlers avec deux autres banques pour une action commune », a officiellement déclaré un préposé de la BoM. Quelle action commune ? Contre qui ? La Banque centrale a jugé prudent de ne pas s'aventurer, pour l'instant, dans les détails. L'on comprend peut-être mieux la déclaration du gouverneur Rundheersing Bheenick, jeudi dernier, lors d'une conférence de presse au sujet de la nouvelle
licence de Barclays. « Il y a une nécessité de protéger ces branches (Ndlr : les branches mauriciennes de banques étrangères) des problèmes qui peuvent surgir auprès de la maison-mère », avait en effet indiqué le gouverneur. ‘RING-FENCING’ Selon certains recoupements d'informations, l'une des cinq banques en question a en effet une branche dont la maison-mère se trouve dans un pays étranger. L'inquiétude se fait sentir au sujet du rôle joué par la branche locale quant aux investissements en Inde, et surtout par rapport aux fonds qui étaient en jeu. La struture des placements a-t-elle été faite par la branche mauricienne ou par la maison-mère ? Et vu la somme impliquée dans les transactions, la maisonmère optera-t-elle pour une fermeture de la branche locale ? Autant de questions que se posent les spécialistes du monde bancaire et financier. Annonçant que la Banque centrale se penche sur l'élaboration d'un cadre pour identifier les Domestic Systemically Important Banks (DSIB) afin de les rendre plus transparentes, Bheenick devait également souligner que « nos banques sont trop complexes structurellement, surtout les DSIB. La faillite d'une DSIB n'affecte pas uniquement les services financiers, mais peut également avoir des répercussions sur l'économie locale. Les DSIB devront réduire le degré de complexité en ayant recours au 'ring-fencing', c'est-à-dire
séparer les activités bancaires des activités non-bancaires ». Maurice, qui compte actuellement deux DSIB, totalise 21 banques, dont cinq sont des branches de banques internationales. Afin d'éviter tout problème financier qui pourrait nous affecter, surtout que des banques internationales prennent la décision de fermer certaines branches pour concentrer leur financement, Rundheersing Bheenick lance à nouveau un appel pour que nos branches deviennent des subsidiaires locaux et pour que les banques revoient leur structure. Le mythe des banques « too-big-tofail » ou « too-connected-to-fail » n'a pas résisté à la crise financière, qui a mis en exergue plusieurs faiblesses du secteur bancaire ces dernières années. Quelquesunes nous concernent directement et nous devons y remédier pour assurer la stabilité du système financier. A travers les amendements amenés à la Banking Act l'année dernière, le gouverneur de la BoM a d'ailleurs déjà demandé aux branches de banques internationales en opération à Maurice de revoir leurs structures. La Barclays, qui sera désormais connue comme la Barclays Bank Mauritius Ltd, est un exemple à suivre selon Bheenick. La banque devient ainsi un subsidiaire indépendant de la Barclays Bank PLC. Cependant, selon nos recoupements, les choses n'ont pas été aussi simples. Une banque commerciale concurrente de la Barclays aurait au préalable logé une objection contre la mise en oeuvre de la Barclays Bank Mauritius Ltd. Ce qui expliquerait la remarque du gouverneur à l'effet que la restructuration de la Barclays a rencontré quelques obstacles. « La loi locale ne faisant pas provision pour un « seamless transfer », la banque a dû avoir recours à un Scheme of Arrangement selon la Companies Act. Mais les obstacles n'avaient pas disparu pour autant. C'est alors que la Banque centrale a eu à apporter des amendements à la loi bancaire pour permettre ce type de transaction », a expliqué le gouverneur. Il semblerait d'ailleurs qu'après la démarche de la Barclays, un autre événement intéressant se dessine dans le secteur bancaire. Un important groupe financier local s'intéresserait en effet de près à faire l'acquisition d'une banque commerciale plombée par des pertes découlant de ses investissements en Inde. A en croire certains échos, le groupe financier ne manquerait que d'une banque pour être au complet.
ACTA PUBLICA
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es sommes détournées dans les arnaques financières du type Ponzi Scheme qu'a récemment connues le pays pourraient avoir été dispersées à travers une « toile d'araignée » de 54 compagnies. C'est ce qu'a déclaré hier, à l'Assemblée nationale, le ministre des Finances Xavier-Luc Duval, en réponse à une interpellation du député Reza Uteem. La question initiale du député du Mouvement militant mauricien (MMM) était axée sur le nombre de compagnies opérant dans la finance depuis 2005 sans détenir le permis de la Financial Services Commission (FSC). Une seule, à savoir Fast Leasing Co. Ltd, a répondu Xavier-Luc Duval. En 2008, la FSC découvrait en effet que cette en-
ARNAQUES FINANCIÈRES
54 COMPAGNIES POURRAIENT ÊTRE IMPLIQUÉES treprise locale proposait des activités de 'leasing' sans les permis nécessaires. Le régulateur a alors émis un 'freezing order' contre elle, avant de référer le cas à la police. L'affaire est actuellement devant un tribunal, a précisé le Grand Argentier. Toutefois, selon ce dernier, cinq compagnies n'étant pas incorporées à Maurice opèrent sur le web en prétendant détenir un permis de la FSC. Il s'agit de Ghana FX, International United FX Investments MA Ltd, Metal Roi and Tralian Trade Ltd, INVEST-CAPE TOWN Ltd et Nano4x Limited. Leur
Thierry Lagesse, Chairman of FUEL Properties Ltd
FUEL Properties Ltd enters the secondary Market
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THE LISTING Executive Committee of the Stock Exchange of Mauritius Ltd has granted, on Tuesday, approval to the admission of FUEL Properties Ltd (FPL) on the Development & Enterprise Market (DEM). The company will issue 146,687,586 ordinary shares of no par value, and dealings will start on 1 July 2013. The Board of Directors has already submitted its Admission Document. Fuel Properties Ltd is a public company limited by shares under the Companies Act 2001, and was incorporated in Mauritius on 16 April 2004. The main object for which FPL was established was to invest in real estate properties and property development projects. Earlier Flacq United Estates Limited (FUEL) was the immediate holding company of FPL and GML Investissement Ltée was its ultimate holding company. However, with effect from 19 July 2012, Union Flacq Ltd became the new immediate holding company of FPL and GML Investissement remained its ultimate holding company. One of the major projects of FPL is the Azuri Project in the north of the country. Its board of directors comprises Jan Boullé, Arnaud Lagesse, Thierry Lagesse (Chairman) and Anne Rogers.
cas a été signalé à l'International Organisation of Securities Commissions (IOSCO) pour les besoins d'une enquête internationale. L'aide technique du Fonds monétaire international (FMI) ayant été sollicitée dans les enquêtes sur les cas d'arnaques financières récemment enregistristrés à Maurice, des officiers de l'organisation de Bretton Woods sont attendus chez nous à la fin du mois, a expliqué le ministre des Finances. Ce dernier a cependant précisé qu'aucune pression « politique » n'a été exercée sur la FSC, la
Financial Intelligence Unit (FIU), ou encore la Banque de Maurice, par rapport aux enquêtes menées par ces institutions. Autre élément intéressant à signaler : en réponse à la question de Reza Uteem sur le nombre de personnes au sein de l'Enforcement Division de la FSC, Xavier-Luc Duval a répondu que « lorsque j'ai pris mes fonctions, il y avait un certain nombre de postes vacants. En tout cas, le poste de 'Director of Surveillance' a été rempli ». J.S
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FEU ROUGE
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DEVISES ÉTRANGÈRES
L’INTERVENTION DE L’ETAT N’EST PAS JUDICIEUSE
C'est devenu presque une obsession chez le deuxième député de Beau-Bassin/Petite-Rivière, et porte-parole de la commission économique du Mouvement militant mauricien (MMM), Kee Chong Li Kwong Wing. L'achat de devises étrangères, s'obstine-t-il à faire comprendre, n'est pas l'affaire du ministère des Finances ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
qui a poussé la BoM de se retirer du marché des changes pour ne vendre ses devises qu'après une semaine, le temps d'un retour à la normale. Je ne voulais pas être le dindon de la farce en vendant à, disons, Rs 30.40, alors que les banques qui s'approvisionnent chez nous les vendent à Rs 31.20 », déclarait le gouverneur lors d'une conférence de presse le 26 novembre. Kee Chong Li Kwong Wing ne voit qu'incohérence dans le discours et l'action du ministre des Finances. « N'avait-il pas crié sur tous les toits que la politique de roupie forte avait entraîné une baisse de 1% du taux de croissance économique ? Donc comment baisser la valeur de la roupie ? Le ministère des Finances a ainsi décidé de puiser des fonds du National Resilience Fund (NRF) afin de spéculer sur le marché des changes et causer la dévaluation de la roupie », avance notre interlocuteur. Nullement satisfait des réponses fournies par Xavier-Luc Duval une première fois, le 11 novembre, Kee Chong Li Kwong Wing reviendra à la charge à deux reprises, le 11 décembre de l'année dernière et le 7 mai dernier. C'est un document, contenant la liste des achats de devises étrangères, déposé à l'Assemblée nationale qui intéresse le député mauve.
C
'est début octobre de l'année dernière que le ministère des Finances annonce son intention d'intervenir sur le marché des changes pour l'achat de USD 100 millions en quatre mois. L'objectif est de forcer un changement vers le bas dans la valeur de la roupie. D'ailleurs, à cette même époque, lors d'une conférence de presse, le ministre des Finances, Xavier-Luc Duval, avait soutenu que la politique de la roupie forte avait coûté 1% de croissance économique au pays. Croissance chiffrée à 3,3% cette année-là. L'Accountant General lance donc un appel d'offres auprès des banques commerciales pour l'achat de USD 100 millions. Une aubaine pour les banques commerciales, déclarait le gouverneur lors d'une conférence de presse le 27 novembre. « Le 18 octobre 2012 le gouvernement achète pour USD 8, 5 millions (Rs 265 millions) à Rs 31,20 le dollar avec quatre banques commerciales ; la Mauritius Commercial Bank (MCB), AfrAsia, la Hongkong and Shangai Banking Corporation (HSbc), la Mauritius and Post Co-operative Bank (MPCB) et la Barclays.
« XLD A OUTREPASSÉ LES POUVOIRS DE LA BOM » Or le même jour, la Banque centrale vendait le dollar à Rs 30,40. D'où la grande bataille du député mauve : « Pourquoi lancer un appel d'offres alors que le ministère des Finances aurait pu acheter ces devises auprès de la Banque de Maurice, qui plus est le dépositaire de tous les fonds du gouvernement de par la Banking Act ? Xavier-Luc Duval a outrepassé les pouvoirs de la Banque centrale. Le ministre des Finances a induit le Parlement en erreur en déclarant que l'intervention du ministère des Finances sur le marché des changes a été judicieuse, alors que l'Etat a perdu plus de Rs 6 millions à travers cette opération. C'est pour cela que j'ai dû revenir à la charge avec d'autres questions parlementaires à ce sujet. Xavier-Luc Duval peut dire que je fais de la politique avec cette question, mais il s'agit de fonds publics. Dira-t-il que le gouverneur de la Banque centrale fait aussi de la politique quand il a désavoué le choix du ministère des Finances ? » En effet, la réaction de Rundeersingh Bheenick allait être on ne peut plus claire. « L'achat massif de dollars a créé une pénurie artificielle qui a conduit à une flambée des prix des devises étrangères. Ce
L’achat massif de dollars a créé une pénurie artificielle qui a conduit à une flambée des prix des devises étrangères. Ce qui a poussé la BoM de se retirer du marché des changes pour ne vendre ses devises qu’après une semaine, le temps d’un retour à la normale Rundeersingh Bheenick, gouverneur BoM
REVIREMENT DE 360 DEGRÉS « Dans ce document, que tout le monde peut consulter à la bibliotèque de l'Assemblée nationale, Xavier-Luc Duval concède qu'il a fait un revirement de 360 degrés en achetant la balance restante du montant, soit près de USD 83 millions, auprès de la Banque centrale en deux occasions. Et biensûr, à un taux nettement plus bas que ceux pratiqués par les banques commerciales », soutient notre interlocuteur. En effet, le 27 novembre, le lendemain même de la conférence de presse de Rundheersingh Bheenick, l'Accountant General a acheté USD 33,5 millions à Rs 30,8 le dollar et USD 50 millions, le 6 décembre, à Rs 30,7 le dollar. Ces taux sont déterminés par la Banque centrale. Pour Kee Chong Li Kwong Wing, le ministère des Finances a réalisé son erreur et a rectifié le tir. « Tout le montant est placé à la BoM selon la loi. A l'heure actuelle, ces fonds ne génèrent aucun interêt. Est-ce cela du fund management ? Il n'y a aucune stratégie d'investissement. Le ministre aurait pu investir ces fonds dans des projets d'infrastructure ou promouvoir l'émergence de nouveaux secteurs », conclut le député du MMM qui ne compte pas lâcher prise de sitôt sur ce dossier.
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XAVIER DUVAL, MINISTRE DES FINANCES
« Nous avons tout fait dans la légalité » CI-DESSOUS, un extrait de l'échange entre le ministre des Finances et le député Kee Chong Li Kwong Wing, à la séance parlementaire du 7 mai dernier. FOREIGN CURRENCY PURCHASE (No. B/245) Mr K. Li Kwong Wing (Second Member for Beau Bassin & Petite Rivière) asked the Vice-Prime Minister, Minister of Finance and Economic Development whether, in regard to foreign currency, he will, for the benefit of the House, obtain information as to the total amount thereof purchased by the Accountant General or any other Government Department, in 2012, indicating in each case, the (a) rate of purchase thereof in respect of each trade; (b) impact thereof on the – (i) rupee exchange rate, and (ii) inflation rate, and (c) reaction of the Bank of Mauritius in relation thereto, as at to date. The Vice-Prime Minister, Minister of Finance and Economic Development (Mr X. L. Duval): Mr Speaker, Sir, the Accountant General is the only institution res-ponsible to undertake purchases and sales of foreign currencies on behalf of Government. For the NRF, the Accountant General purchased last year Rs2.57 billion from the Consolidated Fund and around Rs265 m. from the market. I am tabling the details of all those transactions, including the rate of purchase in respect of each trade. Mr Speaker Sir, with regard to part (a) of the question, the rates are listed in the document I am tabling. All purchases made from Commercial Banks were done at the market exchange rate of the rupee, the rate being set by the tender. For the purchases from the Consolidated Fund, this rate is determined by the Bank of Mauritius. The impact of purchase transactions is al-
L'implémentation des recommandations du Rapport Manraj (Errors, Omissions and Anomalies Report) a donné lieu à une polémique depuis la fameuse déclaration du ministre des Finances sur les Rs 4 300 que devra casquer le contribuable mauricien pour son financement. Une déclaration lourde de sens qui ne sera pas sans conséquences sur les relations entre les deux partenaires de la coalition gouvernementale et sur l'évolution du paysage politique des prochains mois.
PARLEMENT. La question de l’achat de devises étrangères a donné lieu à de vifs échanges entre le député Kee Chong Li Kwong Wing et le ministre des Finances, Xavier-Luc Duval
ways determined by the total supply and demand conditions in the FOREX market adapt to integrated time. As regards part (b) of the question, a large number of factors affect the exchange rate, including the Bank of Mauritius decision to build up reserves through its Operations Reserve Reconstitution to around six months of imports. This amounts to adding to over Rs 20 billion of FOREX equivalent to the official reserves. Similarly a number of factors determine the inflation rate. It is difficult to single out the impact of the FOREX transactions of Government on the inflation rate. In fact, the inflation rate in 2012 declined to 3.9% from 6.5% in 2011. Mr Li Kwong Wing: Since the NRF, therefore, is a statutory fund, is the
hon. Minister aware that the Banking Act, under section 56(1), clearly states that “The Central Bank is the banker to Government and must be the depository of all foreign exchange reserves of Government Funds.” and under section 1 of the Banking Act, also says that - “The role of the Central Bank is to formulate and implement exchange rate policies” Since by buying directly from Commercial Banks the USD100 m., and on behalf of the NRF, the Minister of Finance is deliberately trying to depreciate the Rupee. Can I ask the hon. Minister why did he, therefore, seek to circumvent the powers of the Central Bank as a Government banker and frustrate the Bank of Mauritius the sole
role and prerogative to determine the Exchange Rate? Is, therefore, the Minister of Finance, not breaching the law and acting illegally? Mr Duval: Mr Speaker, Sir, I will take the last part first. We have advice from the State Law Office that what was done was totally legal. As far as being the sole banker to Government, the hon. Member is unfortunately misreading the Banking Act and the Bank of Mauritius Act. The hon. Member may be a Member of Parliament, but I do not think that he is a lawyer. He will not substitute himself for the State Law Office. The State Law Office has advised that what my Ministry did was totally legal.
RAPPORT MANRAJ : « L’ARGENT EST LÀ » Le rapport Errors, Omission & Anomalies devrait coûter un peu plus de Rs 1 milliard, en sus des Rs 4,6 milliards du rapport initial du Pay Research Bureau (PRB) l'année dernière. Pour Kee Chong Li Kwong Wing, le ministre des Finances a tort. Car « l'argent est déjà là ». D'ailleurs, le coût du PRB a déjà été budgeted l'année dernière. Rama Sithanen, alors qu'il était ministre des Finances, avait pu amasser
presque Rs 12 milliards. Il avait distribué cet argent dans plusieurs fonds : le MID Fund, le Food Security Fund, le Human Resource Development Fund, le Knowledge and Arts Fund, le Saving and Recovering Fund et autres Social Housing Fund. On sait que tous ces fonds n'ont jamais été utilisés. Ce qui a plus tard permis à Rama Sithanen de parler 'bumper crop or early harvest. Kee Chong Li Kwong Wing fustige ce qu'il appelle l'obses-
sion du ministère des Finances à vouloir contenir le déficit budgétaire. Il est d'avis qu'il faut plutôt prendre en considération le déficit social où la pauvreté continue à prendre des dimensions alarmantes. D'ailleurs, le dernier Household Survey, explique notre interlocuteur, démontre qu'il y a 122 600 pauvres à Maurice, 10% de la population vivent en-dessous du poverty-line. « C'est ça le plus grave, d'avoir un déficit et une récession sociale.
Alors pourquoi tant de rigueur ? Une explosion sociale est à craindre si on continue sur cette politique. Le rapport Manraj est une bouffée de soulagement pour tous. Maintenant il faut prendre les mesures qui s'imposent pour couper les dépenses inutiles, instaurer la méritocratie, revaloriser les fonctionnaires et reconnaître la compétence », observe le porte-parole de la commission économique du MMM.
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▼ JAMIROUDDIN YEADALLY ❚ Comment aurait-on pu
empêcher les ‘Ponzi Schemes’ à Maurice ? Notre pays est doté de mécanismes ayant pour but d’assurer la bonne marche de notre secteur financier et traquer toute activité susceptible de nuire à son image. Nous avons l’arsenal légal et les institutions telles que la police, la Banque de Maurice, la Financial Intelligence Unit, ainsi que la Financial Services Commission, pour traquer les maldonnes et autres activités louches. Il y a, à mon avis, les dispositifs légaux adéquats pour contrecarrer des délits financiers, le blanchiment d’argent, l’anonymat des transactions, etc. Il y aussi une obligation légale pour les institutions financières de bien connaître les activités de leurs clients et/ou de rapporter des cas suspects. La Banking Act et la Financial Services Act imposent des conditions strictes avant qu’une société puisse entreprendre des ‘regulated activities’ comme l’acceptation de dépôts ou l’investissement, car une licence est nécessaire pour chaque activité. La police, quant à elle, est censée protéger les gens et leurs biens. Cependant, l’échec de toutes ces institutions payées des deniers publics est choquant, surtout quand on considère avec quelle liberté ces activités ont été menées, et pendant combien de temps, sans que les instigateurs soient le moindrement inquiétés. Le nombre de policiers liés à ces réseaux, ainsi que l’implication de certaines grosses pointures de la profession légale, donnent le frisson. Il y a une perception, dans le public qu’il y a connivence en haut lieu. Pour répondre à votre question, le meilleur système au monde ne peut résister s’il y a connivence au plus haut niveau. Le plus étrange, d’où l’étonnement du public, c’est que certaines des sociétés dans le collimateur faisaient la publicité de leurs activités en grandes pompes sur des ‘billboards’. Les chiens de garde se sont malheureusement endormis et ont tous lamentablement failli dans leur rôle premier, qui est de mettre hors d’état de nuire ceux qui menacent l’intérêt public et le pays. ❚ Les derniers scandales fin-
anciers semblent démontrer un certain laxisme du régulateur. Peut-on parler de failles critiques dans les dis-
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SUDHIR SESUNGKUR, EXPERT-COMPTABLE ET ASSOCIÉ AU SEIN DU CABINET INTERNATIONAL MAZARS
« Il y a un leadership bicéphale aux Finances » Les récents scandales ayant secoué le secteur financier ont plongé dans la confusion régulateurs, législateurs et membres de l’exécutif. Pour Sudhir Sesungkur, du cabinet international Mazars, le faible niveau des compétences, les conflits de personnalité et les carences des systèmes de contrôle sont à blâmer
bataille à distance entre la FSC et la BoM, qui s’accusent mutuellement d’avoir failli dans leur devoir de régulateur ? Le rôle de nos institutions est d’assurer la protection des membres du public et non pas de ‘pass the buck when the shit hits the fan !’ Le moyen le plus sûr de réduire les risques est de confier aux régulateurs – Banque de Maurice et FSC – le contrôle rigoureux de toutes les opérations du secteur bancaire et financier, et d’appliquer des normes de réglementation et de contrôle appropriés. L’impression du vide légal peut découler d’une mauvaise interprétation des instruments financiers qui sont de plus en plus sophistiqués de nos jours. Alors que la Banque de Maurice s’occupe principalement du secteur bancaire, dont le ‘deposit taking’, la FSC, quant à elle, est censée contrôler les activités du secteur financier non-bancaire. Les contrats font un mélange des deux, d’où les difficultés de ces deux institutions à initier des actions. Selon mes analyses, le Suspicious Transaction Reporting des banques auraient dû alerter la Banque de Maurice de toutes ces pratiques douteuses dans le circuit financier. ❚ Est-il vrai de dire que nos
positifs de surveillance ? Les métiers de la finance deviennent de plus en plus sophistiqués et les instruments financiers de plus en plus complexes. Il est impératif pour les régulateurs d’avoir les meilleurs cerveaux, surtout si nous aspirons à devenir un centre financier régional. Je me pose souvent des questions sur le ‘capacity building’ et le ‘succession planning’ de ces institutions.
Le secteur financier est particulièrement à risque et les tentations de fraude et de détournements à grande échelle sont bien réelles. Ayant connu les cas Barings, Société Générale et plus récemment Chypre, on peut dire que les banques, assurances, fonds d’investissements ou autres entités engagées dans les services financiers présentent des risques importants. Je crains que nous puissions avoir
d’autres problèmes dans le secteur financier découlant des activités d’« investment banking » proposées par certaines banques, ou encore des plans proposés par des compagnies d’assurances, si nous n’ouvrons pas les yeux à temps. Il y a aussi d’autres opérateurs, comme les ‘credit unions’, qui sont actuellement en-dehors du périmètre de contrôle. ❚ Comment voyez-vous la
lois limitent le champ d’action de nos régulateurs et qu’il y a un vide légal concernant certaines activités des sociétés impliquées dans les récents scandales financiers ? L’ambigüité provient de l’interprétation du contrat proposé par ces sociétés à leurs clients. Lorsque que vous faites un dépôt auprès d’une banque, elle vous propose un taux d’intérêt en guise de retour sur votre dépôt. Le montant des intérêts est fixe pendant la durée et le remboursement du dépôt est garanti. Par contre, si vous investissez votre argent, le retour est variable et il n’y a aucune garantie sur le capital investi. Si je peux me fier à la copie du contrat publié dans un journal, celle-ci fait mention d’« investment », mais l’activité ressemble plus à du ‘deposit taking’. Le contrat stipule en effet un retour à un taux fixé d’avance, avec garantie d’un retour du capital. Notre secteur financier bancaire et non-bancaire est régi par des structures légales, telles la Banking Act, la Financial Services Act et l’Anti-money Laundering Act. Toutes ces lois
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contiennent suffisamment de provisions légales qui définissent les activités réglementées et qui auraient dû être utilisées pour contrer les activités de type Ponzi Scheme ou autres. Ces institutions auraient dû agir avec promptitude. Ce scandale est dû aux carences des systèmes de réglementation et de contrôle. Nous ne pouvons justifier l’incompétence des uns et des autres en parlant de vide juridique. ❚ A quoi bon, alors, avoir des
régulateurs ? Nous devons protéger l’image et la réputation de notre pays. Si un centre financier est jugé vulnérable, les investisseurs pourraient s’en détourner et sa viabilité pourrait être menacée. ❚ Justement, comment
préserver la réputation de Maurice face à des scandales pareils ? Il faut bien comprendre que la réputation d’un centre financier se construit dans le temps, afin que l’investisseur ait la confiance totale que son argent est ‘safe and secure’. Regardez ce qui vient de se passer en Chypre, où les gens ont perdu l’argent qu’ils avaient économisé pendant toute une vie ! L’investisseur doit avoir confiance dans le système et sa fiabilité. Si nous sommes incapables de prévenir des scandales du genre de ceux que nous venons de connaître, cela démontre des faiblesses et n’inspire pas confiance aux investisseurs étrangers. Il y de grands centres financiers dans le monde, comme Londres, New York, Hong Kong, Singapore, Tokyo, Zurich… Ils ont tous un point commun : la réputation de fiabilité qu’ils ont bâtie dans le temps, en mettant les investisseurs en confiance. Quant à Maurice, elle a atteint un niveau élevé de développement de son système financier et abrite aujourd’hui de grandes structures financières internationales, dont des banques, compagnies d’assurance, caisses de retraite, fonds d’investissements, etc. Nous sommes complètement intégrés dans le système financier global et sommes en passe de nous bâtir une réputation internationale de centre financier par excellence, comme Singapour, Hong Kong ou même la Suisse. Nous voulons inciter plus de compagnies étrangères à venir installer leurs sièges sociaux chez nous. Il est donc inconcevable que des activités
bancaires ou des investissements parallèles puissent avoir lieu sans que nos régulateurs, ou d’autres ‘law enforcement bodies’ ne soient au courant ! Cela démontre des failles critiques dans les dispositifs de surveillance de ces institutions. A mon avis, nous devons voir grand et acquérir les meilleures expertises, comme l’ont fait Hong Kong et Singapour. Il faut un transfert de connaissances si nous voulons mettre toutes les chances de notre côté.
ceux-ci cumulaient par la suite des responsabilités importantes au niveau du pays. Si nous voulons bâtir un secteur financier qui sera un pilier important de notre économie à l’avenir, il est impératif d’apporter des changements structurels nécessaires. Je dirais même qu’il faudrait créer un ministère des Services financiers à part entière. La formation de nos cadres est d’une importance capitale pour rivaliser avec les autres centres financiers.
Nous ne pouvons justifier l’incompétence des uns et des autres en parlant de vide juridique ❚ L’image de marque de
❚ Outre sa réponse à une ‘pri-
Maurice a-t-elle été éclaboussée sur le plan international ? Évidemment, parce que Maurice s’est bâti une réputation de centre financier international par excellence dans cette partie du monde. Nous voulons que les investisseurs étrangers placent leur argent en toute sécurité chez nous. Or, avec un tel scandale, qui me semble n’être que la partie visible de l’iceberg, il est clair que la réputation de Maurice a pris un sérieux coup, d’autant plus qu’il met à nu l’incapacité de notre système à détecter des activités suspicieuses et à prendre immédiatement les actions nécessaires. Il est impératif que des actions immédiates soient prises pour renforcer l’arsenal légal, afin d’éviter que de tels cas se reproduisent.
vate notice question’ sur la question des scandales financiers, le ministre des Finances a été très discret sur le sujet. Jusqu'où le législatif et l’exécutif peuvent-ils intervenir dans ce genre de cas ? Selon mes analyses, XavierLuc Duval n’a pas une grande liberté d’action. Il y a comme un leadership bicéphale aux Finances, qui résulte de l’inaction dans les axes de la stratégie gouvernementale pour résoudre les problèmes de fond, notamment en termes de changements structurels ou légaux. Maurice est peut-être le seul pays au monde où le secteur financier est administré par deux régulateurs. Je ne vous dis pas le nombre de duplications et l’inefficience qui sont engendrées par une telle situation. Et bien qu’il y ait deux institutions qui font le même travail, elles ont lamentablement failli dans leur tâche. Il faut une seule institution de surveillance du secteur financier bancaire et non-bancaire. La discordance entre XavierLuc Duval et le gouverneur de la Banque de Maurice, Rundheersingh Bheenick, est visible et palpable. Ils ne sont pas souvent sur la même longueur d’onde. Bheenick est en train de défier le ministre des Finances sur la stratégie économique, car il bénéficie de l’appui du Premier ministre. Tout cela affaiblit Xavier-Luc
❚ Quels sont les autres as-
pects du système financier qui n’ont pas fonctionné ? Je dois dire que les institutions, que ce soit la BoM ou la FSC, ont à leur tête des personnes très capables. Mais nous avons d’autres niveaux qui demandent des compétences afin que le système de supervision et de contrôle fonctionnent de façon efficace. Je vais peut-être vous choquer si je vous dis que les gens qui se trouvent à différentes échelles sont de niveau très moyen. Dans le passé, la BoM était un exemple, car elle attirait les meilleurs cerveaux, et
Duval dans ses actions. ❚ Comment peut-on faire de
Maurice un véritable centre financier ? Maurice a déjà un volume substantiel de flux financiers internationaux et aspire à devenir l’une des grandes places financières pour la région africaine. Nous avons un très grand avenir si nous développons notre secteur de services financiers. Ce secteur peut aider notre pays dans la création de richesse et peut être un grand pourvoyeur d’emplois pour nos jeunes professionnels, dont les experts financiers et les avocats. Nous pouvons inciter les grandes multinationales et les établissements financiers à délocaliser leurs activités financières à Maurice et ainsi encourager les banques privées, qui offrent aux particuliers fortunés des services spécialisés de premier plan : gestion de biens, planification successorale, commerce de devises et régimes de retraite. Certaines proposent aussi des services non bancaires, comme les services de fiducie et de garde. Maurice a déjà fait un long chemin pour devenir un centre financier sûr et crédible. La plupart de grandes banques internationales qui comptent développer leurs activités dans des pays émergent d’Afrique utilisent Maurice comme plateforme pour étendre leurs activités en Afrique. Je suis confiant que le secteur financier peut être transformé en l’un des plus importants piliers économiques de Maurice. Mais attention ! Dubaï veut également devenir un centre financier et un concurrent mondial. ❚ Estimez-vous nécessaire
d’avoir un genre d’ombudsperson pour le secteur financier ? La nomination d’un ombudsperson est prévue sous la Banking Act 2004. Il n’est pas clair pourquoi cela n’a pas été fait jusqu'à maintenant. Avec le nombre de litiges qui augmentent entre les clients et les banques, l’Office de l'ombudsperson aurait pu aider à résoudre ces problèmes. Mais il ne faut pas que nous créions des institutions qui ne soient que des boîtes postales et qui, par la suite, coûtent très cher aux contribuables. ❚ Certains groupes font des
milliards de roupies de profits en dépit d’une situation économique « mé-
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diocre ». Comment expliquez-vous cela ? Je suppose que vous faites référence à certaines institutions bancaires, qui ont posté des bénéfices chiffrés en milliards. Les banques se sont diversifiées et certaines sont très actives en matière d’‘international banking’. C’est une bonne chose que notre secteur bancaire ait démontré une résilience dans un contexte économique très inquiétant. Mais je suis d’avis que les banques peuvent faire mieux, surtout en apportant des changements opérationnels, structurels et technologiques. Il y a, par exemple, pas mal d’opérations qu’elles peuvent externaliser. Les banques peuvent aussi jouer un rôle de catalyseur dans la bonne gestion des projets et des entreprises qui bénéficient de crédits bancaires. Nous savons qu’il y a pas mal d’entreprises qui relèguent la gestion financière et ne produisent pas de comptes régulièrement. Les banques doivent exiger de chaque client emprunteur un compte dûment audité, afin de s’assurer que l’argent qui lui a été prêté a été correctement utilisé. Les banques peuvent même éduquer leurs clients à mieux gérer leurs finances et leur proposer des solutions adaptées. Malheureusement, certaines banques n’attachent pas de grande importance à cette pratique. Nous sommes un pays qui n’a pas de richesses naturelles, et l’argent que nous gagnons doit être géré de façon efficiente et efficace. Enfin, il serait souhaitable pour la BoM de demander un « IAS 39 audit » sur les banques afin d’avoir une bonne évaluation de la santé financière de certaines institutions.
Le meilleur système au monde ne peut résister s’il y a connivence au plus haut niveau
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INSIDE
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PRIX DE TRANSFERT
LES RUSES DES MULTINATIONALES La fraude est à l'évasion fiscale ce que l'obscurité est à l'ombre. Quand la première est là, on ne remarque pas la seconde. Alors que tous les regards se tournent vers la fraude, l'enjeu principal semble se trouver ailleurs : les schémas fiscaux qui exploitent les failles et lacunes des systèmes juridiques représentent la première cause de perte de recettes fiscales pour plusieurs Etats. Maurice, à l’inverse de nombreux pays, semble en bénéficier ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
L
e problème du prix de transfert a pris de l'ampleur. Détrompez-vous ! Il ne s'agit pas du tarif pour le transfert de l'aéroport à l'hôtel, mais d'un concept beaucoup plus complexe. Il y a peu, ce phénomène intéressait peu de monde. Or, ces derniers temps, des politiciens, économistes, hommes d'affaires et autres organisations non gouvernementales (ONG) ont réalisé l'importance de déterminer qui paie l'impôt sur quoi dans les transactions internationales intervenant entre les différentes branches d'une même société. La mondialisation est l'une des raisons de cet intérêt soudain, la prolifération des sociétés multinationales en est une autre. Invité d'honneur à l'occasion de la 7e Asia Pacific Tax Conference, qui s'est tenue les 16 et 17 mai derniers au Hilton Resort & Spa, l’ancien chef juge de l’Inde, Justice Sarosh Homi Kapadia, a axé son discours sur le 'Transfer Pricing'. Selon lui, résoudre les litiges concernant les prix de transfert n'est pas évident pour un juge de la cour suprême siégeant seul, vu leur nature technique et volumineuse. « Issues like this can be resolved by al-
ternate dispute mechanism, that is arbitration », a-t-il soutenu lors de la conférence. Il devait également affirmer que les entités qui ont recours à la fraude fiscale devraient plutôt s'adonner au principe du prix de pleine concurrence (‘at arm's length’). « The Supreme Court might say it will not interfere in these cases, which is why I talked of arbitration. But even we in India need investments; else we won't be economically strong like China. Likewise, I must say that people are not against investments coming through Mauritius. But cases of money-laundering instill a fear and need to be addressed. Nevertheless, India needs transfer pricing to evolve, but right now it is meandering, and not evolving. Investment is required to create employment in India », a lancé Justice Kapadia aux 250 participants à la conférence. “AT ARM’S LENGTH” Une réflexion reprise par Me Rajesh Ramloll, président de l'International Fiscal Association (IFA), l’organisatrice de la conférence. Pour lui, en principe, lorsque des transactions se font entre deux sociétés, cela doit être en toute transparence et « at arm's length », c’està-dire que deux individus qui sont totalement étrangers doivent effectuer la
I must say that people are not against investments coming through Mauritius. But cases of money-laundering instill a fear and need to be addressed. Nevertheless, India needs transfer pricing to evolve, but right now it is meandering, and not evolving. Investment is required to create employment in India
Justice Sarosh Homi Kapadia
transaction au prix du marché. Or, en réalité, tel n'est pas le cas, surtout que certaines multinationales s'implantent un peu partout à travers le monde. « Ils transfèrent donc leurs profits d'un pays où le niveau d'impôts est élevé vers un régime où la taxe est minimale, une ‘low-tax jurisdiction’, comme Maurice », explique Me Ramloll. L'étude réalisée par l'ONG internationale Action Aid en 2010 à propos du brasseur SABMiller en donne une parfaite illustration. « Cette entreprise, dont le siège social est à Londres, possède aujourd'hui plus de soixante-cinq filiales situées dans des paradis fiscaux. Une filiale de production implantée au Ghana, dont les bières sont commercialisées dans toute la sous-région, est artificiellement mise en déficit depuis plus de trois ans, de sorte que l'entreprise ne paie pas d'impôt sur les bénéfices dans ce pays. Ce résultat a été obtenu par toute une série de manipulations et de paiements à destination de paradis fiscaux, que les auteurs de l'étude ont réussi à mettre au jour », explique notre interlocuteur. Le schéma d'optimisation est mis en œuvre de la manière suivante: « D'abord, la société ghanéenne verse des redevances à une filiale des Pays-Bas, qui est propriétaire de la marque, alors même que cette marque a été développée en Afrique du Sud et
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Même Apple y aurait recours
qu'elle est utilisée seulement en Afrique. Ensuite, une filiale suisse apparemment sans réelle activité opérationnelle facture des services de gestion à la filiale ghanéenne, contribuant ainsi à amoindrir artificiellement ses bénéfices. En outre, une partie des matières premières, qui viennent pourtant d'Afrique du Sud, transitent sur le papier par une centrale d'achat située à l'île Maurice, où une partie de la valeur ajoutée est ainsi retenue. Surtout, la filiale ghanéenne est sous-capitalisée, c'est-à-dire qu'elle est endettée auprès d'une autre filiale du groupe, également sise à l'île Maurice, à laquelle elle verse des intérêts et des remboursements d'emprunts ». LES ‘LOW TAX JURISDICTIONS’ D’autres exemples sont mentionnés dans le rapport de CCDF-Terre Solidaire (Ndlr : première association française de développement contre la pauvreté et l'injustice), intitulé « L'économie déboussolée : multinationales, paradis fiscaux et captation des richesses », publié le 7 décembre 2010. Selon le rapport, Eva Joly, candidate d'Europe Écologie Les Verts à l'élection présidentielle de 2012, aurait entre autres rapporté que « la Zambie se servait de l'île Maurice pour exporter son cuivre. La filiale installée dans l'île achetait 2 000 euros la tonne de cuivre à la Zambie pour la revendre à 6 000 euros. Elle pouvait localiser 4 000 euros de bénéfice dans la filiale mauricienne... Bénéfice non taxé. Dans ce schéma, le gouvernement zambien ne touche pas un dollar au titre de l'impôt ». En 2009 déjà, un scandale retentissant de fraude comptable impliquant Maurice avait tué Satyam, le géant indien de l'informatique. La SEBI, autorité de régulation boursière de la Grande péninsule, accuse PriceWaterhouseCoopers d'avoir certifié des résultats financiers surévalués et faux dans cette affaire où les sommes concernées totalisaient près de 1,5 milliard d'euros. Autant d'exemples qui démontrent que des États concernés perdent des milliards chaque année, faute de multinationales intègres. « Les pays industrialisés n'en peuvent plus de perdre tant d'argent tous les ans. Ils ont besoin de ces capitaux,
Les prix de transfert sont utiles à plusieurs égards. Ils peuvent aider une entreprise multinationale à identifier les secteurs performants de l’entreprise et ceux qui ne le sont pas. Reste qu’une entreprise multinationale appliquant des prix de transfert corrects pourrait voir les mêmes bénéfices soumis à une double imposition en agissant différemment. Prenons l’exemple d’un fabricant français de bicyclettes qui distribue sa production par l’intermédiaire d’une filiale aux Pays-Bas. Le coût de fabrication de la bicyclette est de € 900, et sa distribution coûte à la filiale néerlandaise € 100. La société française fixe un prix de
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DÉBAT. Les multinationales doivent adopter le principe de pleine concurrence, même si Maurice bénéficie actuellement du prix de transfert, est d’avis Me Rajesh Ramloll
entre autres, pour des travaux d'infrastructure, d'éducation et de santé. Alors ils ont décidé de faire entendre leur voix et de rétablir la justice », explique Me Ramloll. Maurice, par contre, bénéficie d'une certaine manière de la situation actuelle. Notre pays a en effet une fiscalité légère de 15%, comparé à la France ou l'Angleterre, où le taux s'élève à environ 75% et 40-50% respectivement. De plus, il n'existe pas, chez nous, de règlements concernant le prix de transfert. « Nous
TROUVER LE JUSTE MILIEU
transfert de € 1 000 et l’entreprise néerlandaise vend la bicyclette au prix de détail de € 1 100 sur le marché néerlandais. Globalement, la société a ainsi réalisé € 100 de bénéfices, dont elle sait qu’ils seront normalement soumis à l’impôt. Cependant, lorsque la société néerlandaise est contrôlée par le fisc local, celui-ci note que le distributeur ne dégage aucun bénéfice : le prix de transfert de € 1 000, auquel s’ajoute les coûts de distribution de € 100 par unité, correspondent exactement au prix de détail de € 1 100. Le fisc néerlandais demande que le prix de transfert
Tim Cook, le successeur de Steve Jobs à la tête d’Apple, a été appelé à témoigner, le mardi 21 mai, devant une commission parlementaire du Sénat américain, sur les aménagements fiscaux mis en place par sa société, mais surtout sur sa préférence à s’endetter pour investir plutôt que de rapatrier ses fonds détenus à l’étranger. Apple n’aurait ainsi quasiment pas payé d’impôts ces dernières années sur ses bénéfices réalisés à l’étranger. La firme américaine détiendrait 102 des 145 milliards de dollars (112 milliards d’euros) de liquidités dont elle dispose sur des comptes offshore. Elle échapperait à l’impôt en ayant recours à des stratégies qui consistent par exemple à transférer des brevets à des filiales à l’étranger, ou à établir des filiales en Irlande, en négociant avec ce pays un taux d’imposition très bas. Mais Apple n'est pas la seule à être visée. Plusieurs géants – Google, Amazon ou Starbucks – sont également accusés de localiser des profits dans des juridictions peu ou pas taxées, afin d'échapper à l'impôt sur le lieu de leur activité. Ainsi, le schéma de base consiste à localiser les produits de vente dans des coquilles vides installées dans des paradis fiscaux. C'est la fameuse technique des « prix de transfert ».
bénéficions des multinationales parce qu'elles préfèrent les ‘low tax jurisdictions’. Mais au bout du compte, il faut qu'il y ait un partage de capitaux. Les multinationales doivent effectuer les transactions ‘at arm's length’ », estime Me Ramloll. Pour l'instant, poursuit-il cependant, ce sont les maisons-mères des multinationales qui fixent les prix, dépendant du pays, pour maximiser les profits et réduire les impôts.
soit fixé à € 900 pour que la filiale néerlandaise fasse apparaître un bénéfice de € 100, qui sera soumis à l’impôt. Ce montage soulève une difficulté pour la société française, qui acquitte déjà, en France, un impôt sur les € 100 de bénéfice par bicyclette qui apparaissent dans ses comptes. S’agissant d’un groupe, il est assujetti à l’impôt au sein de tous les pays dans lesquels il opère. Dès lors, ayant affaire à deux administrations fiscales différentes, il ne peut pas les renvoyer dos à dos, pas plus qu’il ne peut acquitter deux fois l’impôt.
Les prix de transfert peuvent ainsi priver les gouvernements d’une partie des recettes fiscales venant des multinationales, ou alors exposer celles-ci à une double imposition. Le principe de pleine concurrence décrit à l’Article 9 du Modèle de convention fiscale de l’OCDE peut aider à résoudre ces problèmes. Selon le principe de pleine concurrence, les multinationales doivent appliquer les prix du marché à leurs transactions intra-groupes, c'est-à-dire un prix qui serait celui qu'elles acquitteraient si leurs biens et services étaient échangés avec des tiers. Il constitue à ce titre la base
des traités bilatéraux conclus entre les pays de l’OCDE euxmêmes, mais aussi avec de nombreux pays non-membres. Dans l’exemple des bicyclettes franco-néerlandaises, l’entreprise multinationale française pourrait demander aux deux administrations fiscales de tenter de trouver un nouvel accord pour fixer, conformément au principe de pleine concurrence, le prix de transfert des bicyclettes et éviter ainsi une double imposition. (Documentation : Principes applicables en matière de prix de transfert à l’intention des entreprises multinationales et des administrations fiscales, OCDE 2001)
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ENTRETIEN
Yunus Suleman, Chairman of KPMG South Africa
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Seyi Bickersteth, National Senior Partner of KPMG Nigeria
Josphat Mwaura, CEO of KPMG East Africa
KPMG AFRICA BOARD MEETING
MAURITIUS AS A GATEWAY FROM A TAX POINT OF VIEW ▼ HERRSHA LUTCHMAN-
BOODHUN
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apital set out yesterday to meet Yunus Suleman, Chairman of KPMG South Africa, at Ebène. We ended up meeting Josphat Mwaura, Chief Executive Officer of KPMG East Africa, and Seyi Bickersteth, National Senior Partner of KPMG Nigeria, as well. The enriching trio, who were in Mauritius for the annual KPMG Africa board meeting, presented a global picture of the continent ❚ Mr Suleman, in one of your
interviews last year, you said the following: "The idea of 'Gateway to Africa' has become a dated concept. Can you please elaborate on this issue? Yunus Suleman: Historically, South Africa always presented itself as the gateway to Africa. But that's changed during the last few years, especially in the context of companies wanting to invest directly in countries like Nigeria, Angola and more recently Kenya and Ghana, in the oil and gas sector. That was the Foreign Direct Investment (FDI). In terms of Africa, if you look at the past few years, they have been the second largest recipi-
As the African story unfolds, we get to see multiple sides of it. Talking about a gateway to the continent is a dated concept according to Yunus Suleman, Chairman of KPMG South Africa, even if Mauritius remains an attractive location. A cluster approach is the way forward, rather than a competitive one, adds Josphat Mwaura, Chief Executive Officer of KPMG East Africa. As for Seyi Bickersteth, National Senior Partner of KPMG Nigeria, he identifies the continent's key issue as being financing, not infrastructure ent of FDI in the world, behind China. That's why we feel the gateway is more than just moving through the largest economy at the moment. It's moving in the countries where investments need to be made. Seyi Bickersteth: The economic activity is diversifying across the African continent, and there is a much more sustainable development. The economic development is not particular to one country but cross border, like South Africa, Nigeria, Kenya, Angola, Mozambique, Sierra Leone, Liberia... It's a broader-based development right now. We are not only looking at natural resources, but activities like financial services and the rise of middle-income Africa. We are very confident that if the development is inclusive, the whole population of Africa will benefit from it.
❚ Not so long ago, we were
mainly talking about the tug-of-war between South Africa and Mauritius to become 'the' gateway. But Egypt, Kenya and Nigeria are 'gateways' too. Can you brief us on the economic profile of Nigeria and Kenya? S.B: One thing about Nigeria is that it's the biggest oil producer in Africa, and proudly has one of the biggest reserves of gas in the world. We are a significant producer of Liquefied Natural Gas (LNG). Our population, around 170 million, has a level of income that is rising. Josphat Mwaura: We are in a unique position of being the only region that has serious economic integration in the East African community. Kenya, Uganda, Tanzania, Rwanda and Burundi come to-
gether in one market, which accounts to free movements of goods and services. It's a huge economic opportunity. Kenya is also one of the biggest economy in the region, with a population of about 44 million people, and is quite diversified. Agriculture, tourism, financial services, manufacturing... I don't think we should be talking of the competition between South Africa and Mauritius or Kenya-Mauritius, or about who is the gateway to Africa. We are different gateways and we are looking more at a cluster approach. Africa is a huge continent, so we need different gateways. South Africa, Nigeria or Ghana in West Africa, Egypt in northern Africa and Kenya in East Africa... The unique position that Mauritius has – because of the need for multijurisdictions operations – is that it is a low-tax base, a member of the COMESA (Com-
mon Market for Eastern and Southern Africa), and has treaties with a number of countries. Many companies which are interested in more than one country are actually looking to Mauritius as a place to locate their holding organization, their center, their management team, and run from there. Kenya is very clearly development-focused towards the 2030 plan. We have gone through a period of concrete growth during the last ten years by focusing on infrastructure, exploring energy reserves... Obviously, it was interrupted by the crisis we had in 2007 (Ndlr: political, economic and humanitarian), but that has settled down. Y.S: Mauritius remains an attractive location from a taxtreaty point of view. The extension of the treaties with South Africa and other countries is fundamental in having companies retain this sort of dual residency, especially by having Mauritius as a gateway from a tax point of view. ❚ A decade from now, will
those countries you mentioned earlier pose an economic threat to the rest of Africa? Y.S: I do not think it's a threat. If you look at South Africa, being the largest economy, it is going to end up in a
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situation where Nigeria, having a population of 170 million, will definitely overtake South Africa. That's just a fact of life, not a threat. Moreover, you have industries like oil and gas, which attract more investment. There is also the growing middle-class, which attracts growing consumption. But South Africa is still attractive for people to shop around. In the past, people would go to Europe to shop for luxury goods. Each of the countries could work together in actually complementing each other. If we take the example of Nigeria, it can supply oil to South Africa, which may in turn share skills that it has. J.M: If we are going to tell the African story, it's very important to avoid this narrative of competition. Let us focus on the cooperation and collaboration based on comparative advantage. South Africa has some advantages, just like Nigeria and Kenya and Eastern Africa. This cluster approach is very important to establish centres of excellence. We could exploit the resources that we have. Mauritius has positioned itself as an established centre. You do not have the natural resources discovered in Mozambique or Tanzania, but you want to position yourself as a service centre. So, it's not a competitive opposition or the feeling that Mauritius has an agenda against Kenya. S.B: It's a win-win situation for everybody. Your Finance Minister also talked about this issue of regional integration in Africa on Monday, when we had dinner with him. If this happens, growth will be more exponential. So, we need to cooperate with each other to physically develop the continent. ❚ Nigeria, despite the advan-
tages conferred by its natural resources, its size and its important population, more often makes the headlines for social and ethnic chaos than for its economic might. According to you, Mr Bickersteth, what are the challenges facing President Goodluck Jonathan in trying to wake up the sleeping economic giant? S.B: One of the things Nigeria is doing right now is a rebasing of the economy to correctly measure the Gross Domestic Product (GDP) by taking into consideration the values of certain sectors of the economy – something we have not done before – like the telecommunications, the infor-
mal sector, and our film sector, which is called 'Nollywood'. In this way, the gap between South Africa and Nigeria, in terms of GDP, will narrow considerably. But if I have one advice for the President of Nigeria, it will be to concentrate on the infrastructure, especially the power sector. We have a population of 170 million and the power generation is about 5,000 megawatt, compared to South Africa, with 40 million people and 40,000 megawatt. If we can increase ours to even 10,000 MW, we will see growth and a reduction in unemployment and the poverty level. Because at the very bottom of the issue of social tension in Nigeria, is the issue of poverty. If the economic development is inclusive, these issues will be less.
BRICS level, they have decided to create the BRICS Developing Bank to have funding for infrastructure. S.B: Most people realise what the issues are, and the infrastructure that we have are not ideal for the continent. But the key issue is the financing. We need to find creative solutions. We should ask ourselves how we can unlock long-term capital for infrastructure financing. In the years to come, we should also be able to develop an internal African market. Then we'll be ahead of the game. In terms of that, we have to commend Mauritius for what it has done. You have the ability for people to move very freely in Africa and create a sort of internal market, a regional integration. The other African countries should follow
If we are going to tell the African story, it's very important to avoid this narrative of competition. Let us focus on the cooperation and collaboration based on comparative advantage Josphat Mwaura, Chief Executive Officer of KPMG East Africa ❚ Investing in Africa has long
been viewed as difficult because of a lack of infrastructure. Has the situation evolved over the years? Y.S: You know, KPMG globally focuses on infrastructure. At the recent World Economic Forum that was held in Cape Town, our global head of Infrastructure and the African Union (AU) were present. They spoke about bringing the private and public sector to work together, including firms like KPMG, to work and implement infrastructure. It's important because we are now committed to working closely with the AU, who could be seen as a uniting factor across the continent, to facilitate the implementation of a number of projects. The Chairperson of the commission shared the actual number of projects in the continent, which exceed 51. She also spoke about bankable projects. We need to work as Africans to make it happen. She is working towards the Vision 2063, which is the next 50 years of the AU. Different sectors need to bring their skills together to ensure that we can actually expedite the connectivity of Africa, especially on the road and rail. It will make it easier and cheaper to travel around the continent. At the
this and make it easier for people to move around the continent. There needs to be a political will, so we, Africans, are able to travel freely in the continent. J.M: As we tell the story, yes, we need to develop infrastructure. Yes, we have had a governance challenge in Africa. But it's important to tell the story with a positive spin. Even today, when you look at global organisations which are doing business in Africa, they have been on the continent for more than twenty years. In regards to the problems of infrastructure and governance, although their share of revenue is limited to 5%, many of these organisations – Colgate, Palmolive or Nestlé among others – have their most profitable business in Africa, whether in consumer goods or the financial sector. With the development of infrastructure, you are looking at two major opportunities: expansion so that the revenue share increases to 10%, and efficiency to enhance profitability. The above mentioned firms have figured out distribution and packaging strategies that address both the infrastructure challenge and the poverty issue. You can find Nestlé selling half the content of its usual packaging to the village shops, and they are more affordable.
The African Union is very clear in its mind that, because of the scale of the continent, you need to have these regional developments in infrastructure. ❚ We are presently celebrat-
ing the 50th anniversary of the African Union Organisation. Can we say that the AU left no stone unturned for its members to close the economic gap to the other continents? J.M: One thing – and it goes for Mauritius as well as our country – is that leadership is critical to realise the transformation. We have engaged with the Chairperson of the African Union. She has a very clear vision of where she wants to take Africa, and that vision relates to transforming the lives of the people. The approach to do it is that firstly, we must make it possible for Africa to interact with itself through infrastructure development and the easing of the non-tariff barriers that are limiting our engagement. Secondly, Africans must be involved in the development and participate in the economic growth. The message which comes clearly to me is that Africa has the leadership and the vision to transform the continent. ❚ South Africa was subjected
to international sanctions, decades ago, in relation to the 'apartheid issue'. Are you of the opinion that the country would today be much better off economically if there had not been these sanctions? Y.S: The sanctions were very much focused on oil, because we are big importers of oil. The fact that we could not import as much as we'd have liked to, the transformation of gas-toliquids technology – a first in the world because no other countries developed such technology – was a major benefit to South Africa. Sasol, the major company in the field, is now exporting the technology to other countries in the world, including China and Qatar. We had to be creative in other sectors too, to become self-sustaining. If you look at it from a growth perspective, fair enough, South Africa could have been growing at a faster pace. But when you look at the investments by any company around and the returns, despite the sanctions, we attracted more or less the same level, or a bit lower than we'd have preferred, because companies were restricted in their investments
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due to U.S sanctions. ❚ Can we talk of true democratization of the economy and of political power in South Africa? Y.S: Yes. We have a capital market and any company can invest in South Africa without any risk or issues. Let's call it 'free movement of money', but we do have foreign exchange regulations. The largest investors on the stock exchange are foreigners, especially in South African bonds, since the interest rates are much higher compared to the rest of the world. Moreover, the actual environment is very democratic. But I think companies are looking for faster growth and the industries which generate higher returns. Which is why we find there are more direct investments in other regions of the continent because of the opportunities. ❚ China's presence in Africa
is much discussed. What do you make of it? S.B: China brings some benefits to the African countries. For me, as an African, it is clear that China has an African strategy. What African countries need to do is to develop a China strategy so that we try to find out how we benefit from China's appetite for African resources. At the end of the day, we both develop and have a win-win situation. J.M: It's important for Africa, from the leadership point of view I talked about earlier, to decide for itself it's strategy for an engagement with the rest of the world; be it China, the United States, the European Union, etc. Whoever wants to come into the continent, Africa has to decide its strategy for engagement. All the other parties are not coming for charity. Those individuals who have thought through their needs, their advantages, the benefits the engagement in Africa represents to them, are coming here clearly in a business-like manner. Which is what the China strategy for Africa is. It has realized that Africa has got a significant infrastructural and services deficit, and it has the capacity to provide these. In return, there are huge natural resources, huge markets... Thus, we should not be sitting in Africa thinking that China is coming to give away its goods. We, Africans, need to be clear in our strategy now and decide the net benefit of our engagement with other parties.
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POST SCRIPTUM
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SOCIÉTÉ OPINION JEAN-PIERRE LENOIR
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NA PAS COSTÉ... RESSE LOIN !
O
n prétend que le rêve de tout citoyen « normalement » constitué a toujours été de rencontrer au moins une fois un ministre dans sa vie de tous les jours. L'importance qui émane de ces glorieux serviteurs de la nation est telle que s'afficher avec l'un d'eux en public est un plus indéniable sur sa carte de visite. L'aura qui entoure leur inestimable fonction donne de l'éclat à celui ou celle qui en est irradié. Et si par chance, on arrive à traverser cette sorte de champ magnétique qui les accompagne là où ils vont, on en ressort comme une batterie rechargée à bloc. Si on arrive à toucher leurs mains ou encore leurs métacarpes lorsque nos routes se croisent, on aura gagné sa journée. Si, de plus, on peut avoir la chance d'être pris à bord de leurs luxueuses berlines pour échanger quelque fructueux dialogue, on en redescend ébloui par tant de silence motorisé et de souplesse mécanique. L'un ne peut bien évidemment aller sans l'autre et ça, nous l'avons tous bien compris : l'efficacité ministérielle, même lorsque celle-ci déambule au gré de nos routes et chemins, se doit d'être conditionnée par ces luxueux atours, catalyseurs à nuls autres pareils de la pensée et de l'action politiques. C'est alors qu'empreint de ces ondes bénéfiques, l'heureux citoyen peut débiter la phrase
lusieurs pays africains comptent actuellement parmi les économies les plus dynamiques au monde, avec une croissance alimentée, dans plusieurs cas, par les nouvelles découvertes de réserves de pétrole, de gaz naturel et de minerais stratégiques. Sur le continent, l'extrême pauvreté est en recul et la progression vers les objectifs du Millénaire pour le développement s'est accélérée. Plusieurs pays africains très pauvres, dont le Malawi, la Sierra Leone et l'Éthiopie, ont dernièrement considérablement réduit les inégalités de revenus. Pourtant, des millions d'Africaines et d'Africains ne bénéficient pas de la croissance impressionnante que connaît le continent. Un tiers des personnes les plus pauvres de la planète vivent en Afrique subsaharienne, laquelle compte six des dix pays les plus inégalitaires au monde. Là où les inégalités de revenus sont impor-
magique qu'on entend çà et là au gré des contentieux : « Gouvernement-la dans nous la main... » Oui mais voilà, on ne sait trop si c'est la faute au changement climatique ou à la dérive des continents, la rencontre citoyen-ministre ne donne plus les résultats escomptés par les pauvres électeurs que nous sommes. Elle est beaucoup plus chaude ! Normal non ?! Le réchauffement climatique réchauffe aussi le reste... Le champ magnétique dans lequel ils évoluaient auparavant a perdu ses repères et l'aura discret qui émanait d'eux a pris de dangereuses proportions. Que l'on soit à pied ou en voiture, ces rencontres sont devenues pour le moins imprévisibles... Du temps de la royauté en France, on avait coutume de dire à un ministre du Roy qu'on souhaitait ardemment « que nos routes se croisent dans l'avenir ». Les calèches dans lesquelles les représentants de la nation voyageaient à cette époque n'étaient tirées que par deux malheureux chevaux nourris à l'avoine, contrairement à ce nombre impressionnant de chevaux nourris à l'ego et qui rugissent aujourd'hui sous le capot des berlines ministérielles. Croiser ces calèches à un carrefour représentait donc un danger minime, et si par malchance les cochers oubliaient une priorité, les chevaux se croisaient avec un petit hennissement hautain.
Être voisin d'un ministre à l'époque était rassurant à tous points de vue. La police y faisait bonne garde. La sérénité nécessaire à la gent ministérielle de l'époque pour travailler ses dossiers à la maison était une garantie toute catégorie pour les bienheureux voisins, rassurés et flattés d'une telle proximité. Toute la famille se levait à l'aube pour voir s'en aller l'heureux élu et lui souhaiter une cogitation sereine et profitable au plus grand nombre, les chiens battaient la queue et les petits oiseaux sifflaient de bonheur à leur vue. Le soir venu, lorsque ces merveilleux représentants de l'État revenaient d'une journée de dur labeur, hommes et chiens rivalisaient de bonheur et de sourires pour leur montrer à quel point on appréciait leur travail. Voisins et voisines se permettaient même d'aller leur serrer la main ou les embrasser, selon le degré d'intimité avec tel ou tel ministre. C'était facile, puisqu'aucune clôture ni porte d'entourage ne séparait la maison de l'important personnage de celle de la vulgate... Heureuse époque à jamais révolue ?! Alors, un conseil : en attendant que les continents arrêtent de dériver, que le climat arrête de changer, que les pôles se stabilisent, que le réchauffement se ralentisse, « na pas costé ek ministre, ni dans l'auto, ni dans la cour... »
WINNIE BYANYIMA, DIRECTRICE GÉNÉRALE D’OXFAM INTERNATIONAL
L’AFRIQUE DOIT REPRENDRE LA MAIN SUR SES RESSOURCES NATURELLES
tantes, les bienfaits de la croissance économique demeurent inaccessibles aux couches pauvres de la population. La pauvreté et l'exclusion nuisent à la stabilité sociale, entravant la productivité des investissements et jusqu'à la croissance même. Le potentiel du continent est en outre affaibli par l'hémorragie de capitaux – souvent due à l'évasion fiscale et la manipulation des prix de transfert par les sociétés pétrolières, gazières et minières, et ce avec la complicité de fonctionnaires corrompus. En 2010, les exportations africaines de pétrole, de gaz et de minerais s'élevaient à 333 milliards de dollars. Mais selon les estimations, l'Afrique perdrait jusqu'à 200 milliards de dollars par an dans le cadre de flux illicites de capitaux. En comparaison, l'aide au
développement reçue paraît dérisoire. Les inégalités de revenus et les flux illicites de capitaux dépouillent l'Afrique de ses richesses et de précieux moyens d'investir dans l'éducation, l'agriculture et la santé – des secteurs essentiels à une population active. Les dirigeants d'entreprises et les responsables politiques africains réunis au Cap du 8 au 10 mai à l'occasion du Forum économique mondial sur l'Afrique doivent entendre le message suivant : pour que l'Afrique puisse réaliser tout son potentiel, vous devez soutenir les millions de laissés-pourcompte de la croissance économique. Sinon, le progrès social et économique restera au ralenti sur le continent. (…) Quelques États africains prennent des mesures pour gérer leur pat-
rimoine naturel de façon responsable. Au Ghana, la loi sur la gestion des recettes pétrolières nationales rend obligatoire la déclaration trimestrielle des paiements et des volumes de production, tandis qu'au Liberia, l'Initiative volontaire pour la transparence dans les industries extractives (EITI) a désormais force obligatoire. Mais l'Afrique ne pourra pas s'en sortir seule. Moteur de l'économie africaine, le secteur privé détient, s'il se comporte de manière responsable, la clé d'un développement économique équitable et durable. Les politiques et les pratiques des entreprises doivent respecter les droits des populations des pays où elles opèrent. Les sociétés doivent informer et consulter les communautés locales touchées par les projets d'extraction et leur accorder la possibilité d'approuver ou de
rejeter un projet avant le début des opérations. Pour leur part, les partenaires du développement de l'Afrique peuvent apporter une aide qui favorisera la bonne gouvernance et donnera à la société civile les moyens de rappeler les dirigeants à leur obligation de rendre des comptes. Nous assistons à une ruée sur les ressources naturelles de l'Afrique, qui n'est pas sans rappeler l'époque de la révolution industrielle en Europe. Il est urgent et impératif que, dans chaque pays, des politiques se mettent en place pour protéger les droits et les intérêts des Africaines et Africains, et plus particulièrement celles et ceux qui vivent dans la pauvreté. (…) Il est temps de changer la donne pour les populations pauvres d'Afrique, de leur accorder plus d'équité pour que les ressources de l'Afrique bénéficient à tous ses habitants.
SOURCE : LE MONDE.FR
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For a national Planning Commission
GANESSEN CHINNAPEN Development Economist, OIKONOMIKOS AFRICA LTD
T
here is an urgent need to set up a National Planning Commission to make a complete situational analysis of Mauritius in all spheres of the economic, social and financial frameworks. Reports for 2012 from the National Audit Office and the Public Accounts Committee have confirmed the alarming sign on expenditure flows and their sustainability. Mauritius should not be in a similar position to Italy, Spain and even worse like Greece. For how many more years the Government Mauritius can and will sustain of being a Welfare State while countries like UK, Australia, Singapore and Japan have reduced their expenditures on pensions and other social benefits. The mandate of this proposed National Planning Commission would be to take a broad, cross-cutting, independent and critical view of Mauritius, to help define the Mauritius we seek to achieve in 20 yearsâ&#x20AC;&#x2122; time and to map out a path to achieve those objectives. The commission should be expected to put forward solid research, sound evidence and clear recommendations for government. The commission would also work with broader society to draw on the best expertise, consult the relevant stakeholders and help to shape a consensus on what to do about the key challenges facing us. Government has often taken a sectoral and short-term view that has hampered development. Taking a longterm and independent view will add impetus, focus and coherence to our work. Over the last decade, it has been observed that many public sector investment projects have failed in terms of its viability after completion, project delays and cost overruns. It would be the pri-
mary function of the National Plannning Commission to ensure that a sectoral strategic plan is devised for each Ministry or sector in consultation with the several stakeholders. The same mechanism should be extended to town planning and country planning. To add, Port-Louis needs a redesigned and innovative town planning taking into consideration the flash floods and other contingencies which happened in late March this year. Given its advisory role, the commission would need to convince the country and Cabinet of its arguments through evidence, well-considered proposals, and ideas that are tested with the public and experts. The mandate of the commission allows it to be objective and, where necessary, critical. These criticisms are made with an understanding of our historical context and an acknowledgement of our achievements so far; driven by a commitment to do better, to fix what is wrong and to deliver a better life for all. KEY SHAPING FORCES Mauritiusâ&#x20AC;&#x2122;s future will be shaped by a number of forces, both external and internal. In the short term, the impact of the recent international downturn will continue to affect Mauritius large trading partners in Europe. In the longer term, however, it is likely that a substantial shift in global economic power will continue with rapid growth in Brazil, Russia, India and China and other middle income countries. These changes will have significant direct implications for the Mauritian economy as well as for the wider African region. A combination of rising energy prices, a desire for energy security and the threat of climate change will continue to drive changes in the way societies work. Similarly, rising demand for food is likely to result in higher food prices globally. Beyond their direct impact on Mauritius,
FOOD FOR THOUGHT. "For how many more years the Government Mauritius can and will sustain of being a Welfare State while countries like UK, Australia, Singapore and Japan have reduced their expenditures on pensions and other social benefits", economist Chinnapen states
ORGANISATIONAL INSTABILITY AND THE POLITICAL-ADMINISTRATIVE INTERFACE Drastic performance in many government institutions and parastatal bodies can be reflected by their essence of leadership that are prevailing. They are characterised by the stability of their leadership and policy approach, but the level of political influence over the daytoday operations of the public service often serves to undermine this stability. Public servants are employees of the state and accountable to elected leaders. The nature of this accountability should be managed in such as a way that it does not blur the distinction between political party mandates and the need for professional, non-partisan obligations of the bureaucracy. It is critical for public servants to forge a collective professional identity and loyalty to the values of the Constitution rather than any political party. Mauritius needs leaders and citizens to commit to a bold programme to build a better future, based on ethical values and mutual sacrifice. Leadership should think and act long term, rising above short-term personal or political gain. They should think and act in the inter-
Mauritius needs leaders and citizens to commit to a bold programme to build a better future, based on ethical values and mutual sacrifice these drivers will have profound effects for our economy and society, both offering opportunities and posing threats. Beyond the transition to new energy technologies, developments such as the convergence of nanotechnology, biotechnology, information technology and cognitive science in new configurations will almost certainly reshape eco-nomies, societies and lifestyles.
ests of the nation as a whole. Countries which have set up a National Planning Commission have reaped the potential benefits. Such countries generally prefer investment over consumption, have high savings rates, sound fiscal policy, high levels of fixed investment, a high degree of policy certainty and clear rules of engagement for the private sector. A clear and predictable po-licy environment enables businesses to take a longer-term perspective on growth and development. Countries with a future orientation generally spend more on education, and value it more in communities and households. Such countries continuously invest in their financial resources through high rates of saving. They invest in their human resources through extensive and effective education and skills training. They invest in innovation and technology to ensure their place in an increasingly competitive global economy. They constantly expand, maintain and renew both the physical and human infrastructure that makes inclusive economic growth possible. They constantly deepen social cohesion through ensuring high levels of social solidarity and equally high levels of social mobility. This is where Mauritius should focus on.
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TRADE
AN URGENT NEED FOR
EXPORT DIVERSIFICATION
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xport diversification is variously defined as the change in the composition of a country’s existing export product mix or export destination, or as the spread of production over many sectors. For many developing countries, and as part of an export led growth strategy, export diversification is conceived as the progression from traditional to non-traditional exports. By providing a broader base of exports, diversification can lower instability in export earnings, expand export revenues, upgrade value– added, and enhance growth through many channels. These include: improved technological capabilities via broad scientific and technical training as well as learning by doing, facilitation of forward and backward linkages within output of some activities which then become input of some other activities; increased
The ensuring crisis in the eurozone and the recent recession from France mandates an urgent need to further diversify our exports, be it in terms of product as well as in terms of markets. This article explains what export diversification is, its pertinence and how to do it as well as providing an insight of how Mauritius can further diversify its market and product mix as regards its export by drawing lessons from other countries of similar levels of development sophistication of markets, scale economies and externalities, and substitution of commodities with positive price trends for those with declining price trends. Export diversification can take several dimensions and can be analyzed at different levels. There are two well known forms of export diversification: horizontal and vertical. Horizontal diversification takes place within the same sector (primary, secondary or tertiary), and entails adjustment in
the country’s export mix by adding new products on existing export baskets within the same sector, with the hope to mitigate adverse economic (to counter international price instability or decline) and political risks. Vertical diversification into processing of domestic manufactured goods entails a shift from the primary to the secondary or tertiary sector. It entails contriving further uses for existing products by means of increased value added activities such as processing, marketing or
other services. Vertical diversification can expand market opportunities for raw material and help enhance growth and stability since processed goods generally have greater price stability than raw commodities. Diagonal diversification entails a shift from imported input into secondary and tertiary sector Requirements for successful horizontal, vertical or diagonal diversification can vary considerably in terms of skills and capital investments, technology, managerial competences and
marketing skills. Sustainable long term export growth requires both horizontal (e.g. adding new products on existing ones), and vertical (e.g. move from commodity to higher value added manufactures), diversification. This can be achieved either by adjusting shares of commodities in the existing export mix or by adding new products to the export mix. ECONOMIC AND POLITICAL RISKS Export diversification can also be analyzed at many levels (farm, plant, region, country, or regional level). At each level, a focus can be put on different forms of diversifications (horizontal, vertical, or diagonal). Although exports are important for growth and development for macroeconomic and microeconomic reasons previously highlighted, developing countries have been struggling with the challenge of expanding
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and diversifying their export baskets for a long time. When export is concentrated in a few primary commodities, there can be serious economic and political risks. Export diversification aims at mitigating these economic and political risks. Economic risks to be mitigated include: in the short term, volatility and instability in foreign exchange earning which have adverse macroeconomic effects (on growth, employment, investment planning, import and export capacity, foreign exchange cash flow, inflation, capital flight an undersupply of investments by risk averse investors, debt repayment); and in the long term secular and unpredictable declining terms of trade trends which exacerbate short run effects. Political risks include worsened governance and risk of civil war in fragile states; as recent research shows that primary commodity dependence is associated with various dimensions of poor governance; and the risk of conflict is strongly related to the level and growth of income, and to its structure as reflected in the dependence upon a few primary commodity exports. Another objective of diversification is to reduce dependence upon one or a limited number of geographical destinations for its exports. Diversification can also aim at expanding opportunities for export and improvement of backward and forward linkages to domestic inputs and services. Heavy dependence on a small number of primary commodity products exposes a country to the negative effects of unfavorable characteristics of world demand and negative supply side features of these primary products. On the demand side, the low income elasticity of world demand of primary commodities can lead to falling export revenues which can be exacerbated by historically downward trends in primary commodities relative to manufactures. Although, real commodity prices have declined by about 1% per year over the last 140 years, volatility and persistence of commodity price shocks can have more dramatic consequences than the long term downward trend of commodity prices. On the supply side, the combined effect of lower skills and technology content of commodity production and its negligible backward and forward linkages with the rest of the economy usually lead to little growth spillovers. Hence the need for diversification as a di-
versified portfolio could help minimize volatility in export earnings and boost overall growth by replacing commodities with positive price trends products and adding value through additional processing or marketing. Diversifying away from traditional exports is supposed to raise growth rates as traditional exports face limited demand due to their low income elasticity and declining terms of trade, and to lower variability of growth rates as traditional exports are particularly vulnerable to exogenous shocks. HOW TO DIVERSIFY? There is no simple and unique response to this challenging question. Building on the experience of several countries in Asia and Latin America, it is now clear that when appropriate policies are in place, low skills manufacturing can be viable options in countries where human capital is not the major driver of comparative advantage. However, diversifying towards manufacturing may not necessarily be the only alternative for developing countries like Mauritius. Despite impressive increases of manufactured export goods in successful developing countries like Mauritius during the recent decades (shares of world manufacturing exports from developing countries increased from 10.6% in 1980 to 55% in 2012), the value added in manufacturing from developing countries did not increase as much (from 16.6% in 1980 to 49% in 2012 ), possibly due to the fallacy of composition “What may be good and possible for one exporting country may be less attractive when done by all countries”. Also, there is growing evidence that most dynamic agricultural commodities have outperformed most manufactured goods in terms of export volumes and values (e.g. silk, beverage, cereals preparation, preserved food, sugar preparation, manufactured tobacco, chocolate, fish and sea food). On the basis of the above, rather than following the exclusive route of low skills manufacturing based on relocative FDI and exports relying on labor intensive parts of wider manufacturing processes which may not necessarily yield sustained benefits in the long term (“fallacy of composition”), pursuing different alternatives combining resource based manufacturing and commodity processing should be vigorously explored. Expanding non-traditional primary ex-
For a country to achieve sustainable long term growth, it should not only diversify from the primary sector into high value added manufactured goods, but combine wherever possible actions to expand the manufacturing sector with measures to strengthen the primary sector and the service sector
ports can be achieved for example by increasing efficiency of firms operating in the agriculture and natural resources sectors; building on recent technological advances in food packaging and transportation; producing new types of commodities such as off season speciality, fresh vegetables or cut flowers), as well as trade in services. Although service trade is the fastest growing segment of the global economy and an important component of many developing countries exports, (business services exports, R&D, IT, health services), there is an interplay between technology, endowments, institutions, and infrastructure in determining the pattern of trade in services; and opportunities in the neglected services of insurance, water, electricity, management, retail and wholesale trade should also be explored. Hence, for a country to achieve sustainable long term growth, it should not only diversify from the primary sector into high value added manufactured goods, but combine wherever possible actions to expand the manufacturing sector with measures to strengthen the primary sector (as Chile did) and the service sector. FISCAL AND CREDIT INCENTIVES Overall, for policy makers seeking good practice and guidance for diversification of their economies, the policy package should be multifaceted and comprehensive (covering constraints at the borders, behind the borders (supply side), and beyond the borders (market access issues). Addressing constraints at the borders implies a focus on tariff and non-tariff barriers to imports and exports, as well as better customs facilitation; against a background of appropriate macroeconomic framework (including low inflation, realistic exchange rate, low fiscal and external deficits), antiexport bias policies, and measures to mitigate adverse social consequences of reforms needed to align domestic to international prices. Addressing constraints behind the borders implies addressing supply side constraints (Infrastructure, Institutions (trade related), policy constraints (including adequate business regulatory framework, and investment policy regime), competitiveness constraints (standards, packaging, quality, and delivery in time), and needed support incentives (fiscal incentives and credit incentives). Addressing constraints be-
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yond the borders implies addressing market access barriers to export growth. Effective negotiations skills can be useful in this context to enhance the benefits of bilateral, regional, and multilateral negotiations. Expanding exports to respond to increase regional and global market demands requires increased production (supply) of goods and services in many sectors (agriculture, industry, services). This in turn, requires not only adequate infrastructure (telephone, services, electricity, water), but also adequate trade related institutions, good policies, and the ability to deliver quality products in needed quantity and in a timely manner. Hence, a multi-faceted approach is essential for a successful export development strategy. A successful export development and diversification strategy should also build on the lessons of experience of successful exporting countries. From these experiences, it is now increasingly well recognized that: Trade reform will not by itself be sufficient to deliver large supply responses in terms of expanding trade volumes, increasing export varieties, and attracting FDI inflows, as other considerations including lack of adequate infrastructure and institutions can prevent local farmers or producers from expanding production of raw material materials for export, and the lack of an enabling environment can stifle entrepreneurship and innovation. Besides “getting fundamentals right”, it is now recognized that successful countries did adopt a wide range of selective measures [e.g. fiscal and direct credit incentives, selective subsidies, local content requirements]. These selective interventions can under right conditions help firms improve their export competitiveness by solving coordination failures and providing services which have the nature of public goods. Reducing transaction costs and improving local business conditions can help firms expand more quickly to emerging opportunities and challenges coming from ongoing policy reforms. International trade negotiations at the bilateral, regional, and multilateral levels could help reduce market access constraints, and open opportunities to tap into regional and global production and distribution chains.
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GREEN BUSINESS
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JEAN-MARC DARBOUX, PRÉSIDENT SCHNEIDER ELECTRIC INTERNATIONAL
« ON EST FORT LORSQU’ON EST DIFFÉRENT » La problématique énergétique prend de l'ampleur. Parmi les principaux enjeux : la demande en énergie qui va doubler d’ici 2050 et l'urgence de diviser, dans le même temps, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) par deux. Schneider Electric International, spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, en fait le cœur de son activité. Jean-Marc Darboux, son président, nous en dit plus
PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
▼ LEENA GOORAYA ❚ Qu'est-ce qui fait la spécificité de
Schneider Electric ? C'est une très bonne question à laquelle nous cherchons toujours des réponses. Nous pensons que c'est la différence qu'on doit apporter à notre clientèle pour la fidéliser. Pourquoi on se dit différent ? C’est parce qu'on est très proche de nos clients, très à l'écoute de leurs besoins. Notre principale préoccupation c'est d'apporter la meilleure solution à nos clients, qu'il s'agisse d'industriels ou d'hôteliers. On est différent aussi parce qu'on a le souci de simplifier la vie de nos clients. ❚ Que faites-vous pour protéger la
planète ? La protection de la planète est un enjeu vital. D’un côté, la demande en énergie va doubler d’ici 2050 et de l’autre, il est indispensable, voire urgent de diviser dans le même temps les émissions de CO2 par deux pour éviter des changements climatiques dramatiques. C'est un 'challenge' pour les gens comme nous, car notre participation c'est de trouver des solutions techniques qui vont permettre de diminuer les consommations tout en conservant le niveau de confort et de productivité. Ensuite, nous essayons de voir comment promouvoir les énergies renouvelables et apporter des solutions dans le solaire, le photovoltaïque, le thermique etc. ❚ Quel est le champ d'activité de
Schneider Electric en Afrique ? Nous sommes près de l'Afrique et nous souhaitons y être plus présent. Je pense que c'est vraiment un endroit où les défis économiques, énergétiques et socio-humains sont importants. L'Afrique abrite plusieurs milliards d'habitants et possède d'immenses ressources naturelles et humaines. C’est un pays où la population est extrêmement jeune. On a vu des changements vraiment importants pendant ces dernières années et la capacité de la
INTÉGRATION. Schneider Electric International, explique son président, veut contribuer au projet Maurice Ile Durable
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LONG BEACH HOTEL : 20 À 25% D'ÉCONOMIE D'ÉNERGIE
population a fait des sauts technologiques extraordinaires. Je pense que l’Afrique a un gros sens d'efficacité énergétique. Il y a des pays qui sont gigantesques en termes de superficie. Je pense qu'il est impossible de recopier ce qu'on a pu faire, par exemple, dans les pays développés. La solution passera dans le 'off-grid', c'est-à-dire ne pas produire des centaines de mégawatt d'électricité dans un endroit pour les transporter plusieurs kilomètres pour monter des villages, mais chercher des ressources hydropiques. Il y a aussi suffisamment de soleil dans ces pays pour des projets photovoltaïques. L’énergie solaire peut aussi être exploitée sous forme de centrales de production à grande échelle qui se substitueront progressivement aux centrales à énergies fossiles pour assurer l’autonomie des pays africains. A notre avis, il faut produire de l’énergie nécessaire afin de survivre sur le plan social et économique. Par exemple, produire de l'énergie dans un village avec la rivière qui passe à côté. C'est un des gros projets qu'on a développé sur le continent africain. Quand vous avez la chance d'avoir autant de rivières et de fleuves dans un pays, il faut les utiliser efficacement. Je profite de l'occasion de parler sur notre projet qui s'appelle BipBop. Ce projet nous permet à apporter de l'électricité aux familles défavorisées. Aujourd'hui, les populations les plus pauvres consacrent jusqu'à 30 % de leur budget pour obtenir une énergie peu fiable et
Voir des enfants qui chantent pour vous, vous remerciant que « grâce à vous on reçoit de la lumière », cela va droit au coeur. C’était un vrai moment d’émotion
nuisible à leur santé comme à l'environnement. Schneider Electric apporte non seulement des produits et des solutions, mais propose également des formations et des services conseil. Ces services répondent au besoin d'accès à l'énergie de manière durable, en s'appuyant sur les populations et les économies locales. Ces derniers années nous avons accéléré le développement de nouveaux produits et solutions pour satisfaire la demande d'accès à une énergie fiable, abordable et propre dans ces pays. ❚ Quelles sont vos dernières ac-
tions dans le domaine de l'efficacité énergétique ? Il y en a tellement. Je vais prendre l'exemple de Long Beach Hotel où l'investisseur a fait le choix d'avoir un 'hôtel vert'. Je pense que pour Maurice c'est un très bon exemple. Ensuite, il y a les objectifs du gouvernement mauricien qui sont de rendre l’île plus autonome sur le plan énergétique et économique via des projets d’efficacité énergétique, d’améliorer la qualité de l’énergie par la modernisation et la maintenance du réseau, de décarbonner et d’abaisser les émissions de gaz à effet de serre. Schneider Electric propose donc des produits et services qui répondent aux préoccupations locales, tout en travaillant aussi sur d’autres domaines, tels que le photovoltaïque, encore sous-utilisé. ❚ Proposez- vous des programmes
d'emploi spécifiques à l'intention des jeunes professionnels débutants ? Le but d'une entreprise c'est la diversité ; la diversité en terme de ressources humaines. Je suis très fier de dire qu'en Afrique, les postes de gestion sont occupés pour la plupart par des Africains, à Maurice nous avons trois Mauriciens à la direction. Ensuite, on a besoin de différentes compétences. Il faut des gens qui sont dans la finance, dans la technique et dans le management. Il y aussi la pyramide des âges parce
L’hôtel a été construit sur le site précédemment occupé par le Coco Beach. Les concepteurs ont voulu réaliser un hôtel vert, en intégrant un système de GTB (Gestion Technique de Bâtiment) pour améliorer la performance énergétique du bâtiment et ainsi réduire sa facture d’énergie, tout en maintenant le niveau de confort des clients. Et ainsi, contribuer au projet Maurice Ile Durable (MID). Schneider Electric a été choisi comme le partenaire principal pour fournir l’ensemble des équipements moyenne tension, basse tension, transformateur et le système de GTB dans sa globalité, en partenariat avec un installateur local. Le projet a été divisé en deux phases. La première, réalisée sur la saison 2011/2012, avait pour objectif d’avoir une vue globale du bâtiment, notamment sur les équipements tel que l'alimentation électrique, le chauffage, la ventilation et la climatisation. Les données recueillies ont permis d’établir une analyse précise de la consommation aux différentes périodes de l’année, dans les différentes parties de l’hôtel. Après avoir pris connaissance des résultats, les équipes de l’hôtel ont pu optimiser le fonctionnement de ses équipements pour faire des économies d’énergie de 20 à 25%. La phase 2 du projet qui va démarrer dans les prochains mois sera réalisée d’ici fin 2013 et permettra d'améliorer davantage la performance énergétique du bâtiment grâce aux fonctions comme le régulation du chauffage, du refroidissement, de la ventilation et de la climatisation.
BIENTÔT BI-CENTENAIRE Créé en France en 1836, Schneider Electric, alors Groupe Schneider, a commencé son activité dans l’industrie de l’acier et plus particulièrement dans les chemins de fer. Les descendants d’Eugène Schneider ont ensuite des ambitions internationales et investissent dans de nombreux pays, se tournant vers la sidérurgie et l’électricité. Dans la seconde partie du 20e siècle, l’entreprise se réoriente complètement vers ce qui deviendra le cœur de son activité : « Le Power & Control », tout d’abord, grâce à l’acquisition de Merlin Gerin et de Télémécanique en France, ainsi que de Square D et de Modicon aux EtatsUnis. Ces acquisitions ont permis à Schneider de devenir leader dans la distribution électrique et les automatismes et contrôles et à internationaliser son activité (en Inde depuis 1963, et en Chine depuis 1988). C’est à la fin des années 90, pour marquer son recentrage sur le « Power & Control », que le Groupe Schneider devient Schneider Electric. En 2001, Schneider Electric réalise des acquisitions ciblées pour passer du « Power & Control » à la gestion de l’énergie. L’entreprise a alors acquis MGE dans l’énergie sécurisée, complétée par le numéro 1 dans ce domaine. Enfin, Schneider Electric acquiert en 2008 Xantrex, un acteur important dans la connectivité et la fiabilité des énergies renouvelables.
qu'on est fort lorsqu'on est différent. Les jeunes sont différents des moins jeunes. Donc, une entreprise a besoin de se renouveler. Oui, on a des programmes pour les jeunes. On recrute souvent des jeunes ingénieurs, des jeunes diplômés qui sortent de l'école. On a également des programmes qui permettent à des gens sortant de l'université d'aller s'enrichir d'expériences dans d'autres pays pour revenir ensuite dans leur pays d'origine. ❚ Parlez-nous de votre parcours
personnel chez Schneider... J'ai fait toute ma carrière chez Schneider. J'y suis entré à 23 ans, en 1980, comme jeune ingénieur mécanique. J'ai eu la chance, très vite, de rejoindre le département d'exportation. J'étais fasciné par la vie et le business à l'étranger, j'ai vécu plus de vingt ans ans en dehors de mon pays d'origine, La France. C'est une expérience extraordinaire et fabuleuse. J'ai passé plus de 33 ans de ma vie à travailler à travers le monde, sur tous les continents. Et tous les jours j'apprends de nouvelles langues, je m'enrichis de nouvelles cultures, je rencontre des gens différents. ❚ Et quel serait le moment le plus
fort que vous avez vécu chez Schneider que vous souhaiteriez partager avec nous ? Je vais choisir un moment émouvant. J'ai parlé de BipBop et de ces petits projets qu'on établit pour les gens les plus défavorisés. Un mois et demi de cela, j'étais au Cameroun. J'ai eu l'honneur d'être invité pour l'inauguration d'un petit projet villasol pour alimenter un petit village de 64 habitants en éclairage. Et donc nous sommes allés avec les autorités camerounaises pour couper le ruban d’une microcentrale de production d’électricité. Voir des enfants qui chantent pour vous, vous remerciant que « grâce à vous on reçoit de la lumière », cela va droit au coeur. C'était un vrai moment d'émotion. Des instants comme ça donnent un sens à la vie.
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FIL CONDUCTEUR
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With the hundreds of television sets available out there, purchasing the perfect one has always been a dilemma. So how do you go about getting the best one? From bargain TVs that keep your whole family happy to 90 inch behemoths that give you a cinema experience from the comfort of your sofa, several factors need to be taken into consideration
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It’s not only Size that matters
▼ LEENA GOORAYA
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f we look back some 25 years ago, the most frequently asked question was “do you have a colour or a black and white TV?” Since that time, the television has made the leap from blurry black and white pictures to stunning high definition images with life-like depth, realism, colour and resolution. Today, people do not even ask if you have one. The common question, now, is “what type of television set do you have, LCD, LED, Plasma or the Smart TV?” Add to that list the 3D TV, a luxury as of now on the Mauritian market, but
whose price should eventually fall into the ‘affordable’ bracket. To better understand what sells and what does not, Capital went for a shopping spree of some sort in Port-Louis. The thing, these days, is all for TVs to be slim and, preferably, LED. If they come with a built-in decoder (DVBT), all the better! Patrick Lim How, Vice President of the Buying department at Courts, highlights that young people like the Smart TV with built-in decoder for internet browsing, downloading, Skype, Facebook, etc. One predictable absentee from this ‘slim only’ party is the Cathode Ray Tube (CRT) TV, the one with the big, fat behind.
One predictable absentee from this ‘slim only’ party is the Cathode Ray Tube (CRT) TV, the one with the big, fat behind
While it can still be found in some Mauritian homes, it has completely disappeared from major shops. It’s been a while now that this technology has been superseded by the LCD (Liquid Crystal Display). In turn, Patrick Lim How explains, this technology evolved into the LED (Light Emitting Diode). PICTURE QUALITY, SOUND AND PRICE But what about the comparison between the two? Well the LED TV wins hands down. It is better in terms of display quality, contrast level and even power consumption. An important argument, as according to Dominique Woomed, General
Manager of Red Line Distributor LTD, Mauritians seek ever more technologically advanced products. “They also pay particular attention to eco-friendly TV, which will allow them to cut electricity cost, even though 70” and 80” LED TVs are sold, on average, once in a month,” he adds. Those monsters are out of the price range of Meera and Lovina, a mother and her 18 years old daughter, whom we met while they were in PortLouis to buy a new television for their living room and shift the old one to the kitchen. They first enter a famous shop in the capital, where the sheer variety of television sets on display can
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FIL CONDUCTEUR
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she can see herself stuck in front of the TV all day long and enjoying a good film and the popcorns that go with it. “But what about the price”, she asks. “Think of buying a television as buying a car when considering extra bells and whistles. You get what you pay for and the more features, the higher the price”, comes the answer.
be confusing. The prices for television sets varying between 32” and 55” – the range they are looking at – go from Rs 8,999 to Rs 170,000. As Mother's Day is around the corner, the shop is congested with people who have the same look on their faces: they’re lost! Lost among the brands, the technologies, the different functions and their own inability to make a final choice… Having recovered from their initial shock, our motherdaughter combo start hunting for the perfect television. Perfect, in this case, means, among other things, the best combination of looks, screen resolution, picture quality, sound and price. For Meera, an ordinary TV displaying images and emitting sound, with the basic functions, is perfectly fine. What she doesn’t want is to spend a fortune to get one. “I am not fussed about advanced features like 3D or Smart TV functionality. So there may not be any need to spend more. I just can’t keep up with all this high tech stuff. I want a small one from which I can watch my favourite daily soaps while you are enjoying your stupid movies,” she says to her daughter. She also reminds
her, before she can phrase an answer, that they cannot buy a TV set bigger than 40”, as it will not fit their newly bought piece of furniture. Lovina, on the other hand, can’t accept the fact that she won’t be getting a Smart TV to be on Facebook everyday. So she sets about convincing her mother. “You know Mum, today the world has evolved. We can't stick to the traditional TVs. The Smart TV is not that expensive… only a few thousands more. We must look for the long term,” she says in the most polite and convincing manner. EXTRA BELLS AND WHISTLES Their discussion attracts a salesgirl. Usually, in this situation, you will find that salespersons are your well-wishers. And why not? After all, they are trained to consider the customer as the 'king'. But understanding who you are dealing with is crucial while buying any product. Do they work on commission or not? Are they really experts in their field, or are they filling in from another department? The truth is you don't know. However, if you're armed with a holster of knowledge and fo-
cused on what you want, there's less likely a chance you'll get talked into buying something you don't want or need. Keep in mind that they are only doing their job, which is to get you to spend money, and no matter how hard they push, the final decision, irrespective of their powers of persuasion, must be yours. Back to our story: the salesgirl approaches Meera and Lovina and asks if she can help them. “It seems you are confused regarding the purchase of a TV. I am here to serve you. You can rest assured that you won’t regret receiving my assistance”, she says in very formal tone. She then begins to explain the features of the different types of television sets displayed in the showroom. “Other than a great picture at a great price, what do you want out of your television? Do you want it to be digital cable ready, have parental controls, or be compatible with your digital camera? What about better built-in audio or picture in picture?” she asks. Meera is speechless. She didn’t understand a single thing the salesgirl said. Fortunately – or not – Lovina is not TV-illiterate. She has already started building castles in the air where
WHAT ABOUT WARRANTLY ? Another factor that needs to be taken into account while investing in any high priced product is the length of warranty. Most manufacturers offer a oneyear warranty on television sets, although some limit it to 6 months and encourage you to buy an extended warranty through the manufacturer, a retail outlet or a third party business. If warranties are important because they fix defects at little or no cost to the consumer, extended warranties can be expensive. So it is advisable to contact your home insurance or credit card company to see if they offer some sort of added protection by paying an extra premium or by purchasing with their card. In Meera and Lovina’s case, the salesgirl confirms that the company will offer a one-year warranty and deliver the product free of charge. “But what's so special about this offer? I guess this is the minimum service we must surely receive,” says Meera firmly. “You will also get facility of payment. You can also buy on credit if you are not in a position to pay the whole amount at one go,” the salesgirl continues. Meera smiles thinking about the interest she’ll have to pay. After getting all the information they wanted, mother and daughter thank the salesgirl. She looks disappointed as they briskly walk out of the store. Their search for the perfect TV goes on...
WORLD’S LARGEST LED TV UNVEILED IN MAURITIUS
LAUNCH. From left to right: Manu Mahdi, General Manager Consumer Electronics Division, Yasuharu Tagami, Director Consumer Electronics Division, Sunil Heerah, Marketing Manager of Redline and Dominique Woomed, General Manager Redline
The world’s largest commercially available 90 inch AQUOS LED television was unveiled on Friday, at Hilton Resorts, during a regional event hosted by Sharp. The launch was attended by Red Line, the sole distributor of Sharp in Mauritius, and customers in Sub-Saharan countries. The much anticipated product on display – Sharp's 90 inch wall of entertainment – is a breathtaking marvel of technology. It weighs a mere 64 kg and roughly measures 2 metres in width and 1.2metres in height, with a diagonal screen size
of more than 2.2 metres. As such, it is three times bigger a 55” television. All this means the 90 inch AQUOS LED comes with a hefty price tag: Rs799,000! During the launching ceremony, Yasuharu Tagami, Director of Sharp’s Consumer Electronics Division, stated that “with a very strong appetite amongst consumers in the region for modern technology, Mauritius continues to be one of our key markets in the large TV segment. Our focus is on nurturing this demand and growing the market share in countries such as Mauritius, Angola, Kenya and
Nigeria.” As the inventor of the LCD technology which eventually led to LED TVs, Sharp's proposition is leading the demand in the region for the ‘60”and above’ TV segment. “ What differentiates us from our competitors is our lead and superiority in LED/LCD technology, which together with our brand values, help us offer customers state-ofthe-art products at prices that meet their aspirations,” added Manu Mahdi, General Manager of the Consumer Electronics Division at Sharp Middle East.
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Après Maurice, IndianOil lorgne l’Afrique Indian Oil Corp Ltd (IOC) prévoit de nouveaux investissements en vue d'accroître sa capacité et de s'imposer comme un détaillant de carburant majeur dans l'île
A
près avoir commencé ses opérations dans l'île en 2004, la compagnie indienne envisage maintenant d'élargir ses activités dans le continent africain en utilisant le territoire mauricien comme base d'opération pour la région, indique Ranjan Kumar Mohapatra, directeur général du subsidiaire mauricien. Dans un premier temps, l'IOC compte exporter son produit lubrifiant Servo en Afrique et compte bénéficier de son statut d'entité de port franc à Maurice pour obtenir divers allègements fiscaux en ce qui concerne les exportations à partir de Port-Louis vers l'Afrique. Le chiffre d'affaire de l'IOML pour l'année financière écoulée tourne autour de Rs 7,2 milliards et la société prévoit d'investir Rs 175 millions en 2013-2014 dans des projets de développement et d'expansion. Pour Ranjan Kumar Mohapatra, il existe d'autres possibilités de
croissance dans le segment du carburant pour le secteur de l'aviation. Ainsi, le directeur général de l'IOML annonce la construction de réservoirs pour augmenter l'aviation fuel facility' de la compagnie à Maurice. L'IndianOil Mauritius Ltd occupe actuellement 23,4% du
MEXA records 1.2% Rise in Exports for first three Months MAURITIAN EXPORTS is gradually adapting to the crisis in the Euro-Zone and is striving to uphold its main markets. This was indicated in the recently published report of the Mauritius Export Association (MEXA) for the first three months of the year. It is to be noted that exports for the first three months 2013 stood at Rs 11.10 billion compared to Rs 10.88 billion for the corresponding period representing a nominal increase of 1.2 per cent. This increase is a result of the pick up in the United States markets as well as the timid recovery in the European market. “Indeed, the three months recorded an increase in total exports to the traditional markets. While total exports to the United Kingdom increased by 1.3%, exports within the Eurozone, that is, Germany &
Netherlands increased by 28.47%, and 99.67% respectively,” highlights MEXA. It is also stated that the increase in exports to Netherlands is explained by the significant increase of 177% in exports of fish from Rs 142 million in Jan-Mar 2012 to Rs 394 million in Jan-Mar 2013. At the same time, exports to South Africa and Madagascar have recorded an increase of 3.9% and 2.3% respectively illustrating the shift of the Mauritian exports from the conventional markets to the region thereby reinforcing the diversification strategy adopted by the operators some years back. To note, the export sector represents around 6.2% of the Mauritian Gross Domestic Product (GDP), generating some 55,000 jobs directly and around 150,000 jobs indirectly.
marché des produits pétroliers. Au niveau des stations-service, la compagnie indienne ambitonne de toucher jusqu'à un quart du marché, soit un peu plus que 40 stations-service sur les 170 existantes de différentes compagnies pétrolières. Elle en compte actuellement 18.
RELATIONS BILATÉRALES
Maurice et Turquie en accord L'ACCORD DE libre-échange (Free Trade Agreement) entre Maurice et la Turquie, signé le 9 septembre 2011, entre en vigueur le 1er juin prochain. L'objectif est de consolider les relations commerciales entre les deux pays et de créer plus de synergies entre les communautés des affaires à travers des projets d'entreprises communs. L'accord avait éte signé à Istanbul par le ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et du Commerce international, Arvin Boolell et Zafer Caglayan, ministre de l'Economie turque. A partir du 1er juin 2013, la Turquie fournira un accès en franchise de droits aux exportateurs mauriciens sur tous les produits industriels, à l'exception de 70 produits textiles où l'exemption tarifaire sera étalée sur quatre ans. Les opérateurs mauriciens pourront également profiter des règles d'origine plus flexibles, y compris la règle de simple transformation pour les vêtements et le thon. Pour les produits agricoles, les exportateurs mauriciens bénéficieront d'un accès préférentiel sur une liste de 46 produits, y compris le poisson réfrigéré, les fleurs coupées, les fruits tropicaux comme l'ananas, la mangue et la goyave, les légumes, les conserves de thon, les biscuits sucrés, entre autres. En ce qui concerne l'exportation du poisson et des produits agricoles vers la Turquie, les opérateurs devront se conformer aux réglementations imposées par les autorités turques. Les exportateurs mauriciens devront également s'assurer que leurs homologues turcs ont obtenu une licence d'importation auprès de leur ministère de l'Economie. L'accord contient également une offre d'accès préférentiel à Maurice pour les importations en provenance de Turquie. L'offre de Port-Louis comprend une liste de produits sensibles qui seront exclus de la libéralisation, tels que des biscuits, de la viande, des pâtes, des peintures, du savon, du fer et de l'acier, entre autres.
CONCOURS DE RÉDACTION
Les Royalistes de Curepipe se distinguent
C’EST L’ÉQUIPE du collège Royal de Curepipe qui a remporté le concours de rédaction de la première édition de Cité Zen sur la sécurité routière. La seconde place revient au collège Sodnac SSS Filles. Suivent dans l’ordre ; le Droopnath Ramphul State College, le Hindu Girls College et le Mayflower College. Cité Zen, un projet d’éducation routière de Vivo Energy Mauritius Limited, était réservé Keshav Rajiv Balloo, Girish Ramloul, aux établissements secondaires de Maurice et GAGNANTS. Novesh Soocdeo de la Royal College of Curepipe de Rodrigues. Les cinq meilleures entrées ont été désignées à la suite d’un vote du public réal- « Une gorgée de trop » (Droopnath Ramphul isé du 16 au 23 mai 2013 sur le site web de Cité State College) ; « L'excès de vitesse » (le Hindu Zen. Les membres du public étaient invités à Girls College) et « Conduite en état d'ivresse » noter les dix rédactions qui étaient présélec- (Mayflower College). Les lauréats remportent tous une bourse d’étionnées par un jury indépendant. tude dans une Académie d’animation 3D. La bourse comprend 40 heures de formation aux PARTICIPATION À LA RÉALISATION DE CLIPS « Cette initiative a pour objectif d’engager la techniques d’arts visuels (écriture de scénario et jeunesse de manière active pour améliorer durable- de synopsis, conception du scénario-maquette ment les conditions de la circulation routière. (story-board), Infographie, 3D, effets spéciaux Nous sommes heureux de l’intérêt démontré par numériques, animation, modélisation, monles collèges, les élèves et le public en général pour le tage, son et rendu. Les élèves participeront à la concours de rédaction sur la sécurité routière et réalisation de clips à partir de leur écrits. En sus de cette formation, une somme de Rs pour l’ensemble du projet Cité Zen » devait affirmer Kiran Juwaheer, Managing Director de 25 000 sera remise à chacun des trois élèves de la première équipe. Les représentants de la secVivo Energy Mauritius Limited. Les rédactions primées sont : « Time seemed onde équipe obtiendront chacun un montant to slow down » (collège Royal de Curepipe) ; de Rs 10,000. Ceux de la troisième équipe ob« La Fatigue au volant » (Sodnac SSS Filles) ; tiendront chacun une somme de Rs 5 000.
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ASSISTANCE RÉGIONALE
L’AFD octroi 6 millions d’euros au projet « veille sanitaire »
L’
Agence française de développement (AFD) et la Commission de l’océan Indien (COI) ont tous les deux participé, la semaine dernière, à la signature de la convention de financement de la seconde phase du projet « Veille sanitaire ». Cette convention, d’un montant de 6 millions d’euros, a été cosignée par l’ambassadeur de France à Maurice, Jean-François Dobelle, la directrice de l’AFD Maurice, Laurence BretonMoyet, le président du conseil de la COI et ministre des relations extérieures et de la Coopération régionale de l’Union des Comores, SE Mohamed Bakri et le secrétaire général de la COI, Jean-Claude de l’Estrac. NOUVELLES AMBITIONS Ce nouveau projet va permettre de poursuivre la dynamique enclenchée dans l’actuel projet RSIE, commencé en 2006 en réaction à l’épidémie de chikungunya. Cette première phase a été unanimement saluée comme une réussite par tous les représentants des États membres et parties prenantes de la COI. Comme l’a souligné Jean-Claude de l’Estrac, ce projet est emblématique de la mission de la COI : « Il s’agit d’être solidaires - c’est la raison d’être de la COI - de protéger nos populations, et aussi d’éviter que nos économies ne soient ébranlées. On se rappelle de l’impact négatif de l’épidémie de chikungunya sur le tourisme régional et la productivité des entreprises. La Réunion a perdu 0,9 point
Jean-François Dobelle échangeant une poignée de main avec Mohamed Bakri sous les regards de Jean-Claude de l'Estrac et de Laurence Breton-Moyet
de croissance entre 2005 et 2006 ». Si demain, la région doit faire face à une nouvelle crise sanitaire, la COI est prête à y faire face grâce au projet RSIE et au Réseau SEGA créé [SEGA - Surveillance des épidémies et gestion des alertes]. Cette seconde phase a en effet de nouvelles ambitions et est très novatrice à deux égards particulièrement. Il s’agira tout d’abord de mettre en œuvre le concept « Une seule santé » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à travers une forte collaboration entre santé humaine et santé animale. Ensuite, parce qu’à travers le projet, le secrétariat de la COI a l’opportunité de développer des compétences techniques en matière de santé publique. C’est donc à un réseau régional intégré de surveillance des maladies à l’horizon 2017 que le projet aboutira. A terme,
la COI sera dotée d’un département santé publique à l’instar des grandes organisations régionales comme la Communauté du Pacifique (CPS). « Il s’agit maintenant de franchir deux étapes déterminantes : la concrétisation sur le terrain du concept de « one health » et la création de la première unité technique permanente de la COI, qui serait dédiée à la veille sanitaire au sein de la COI », a déclaré la directrice de l’AFD, Laurence Breton-Moyet. La signature s’est déroulée au siège de la COI à Ebène jeudi dernier, en présence du ministre de la Santé par intérim, Mookhesswur Choonee, des officiers permanents de liaison de la COI, des partenaires techniques et financiers, des responsables des services de la veille sanitaire des les Etats membres et de l’Unité de veille sanitaire de la COI.
INVESTMENT PACKAGE EN DEVISES ÉTRANGÈRES
Plus de Rs 100 millions de demandes COMPAGNIES EXPORTATRICES, vous pouvez désormais emprunter en dollar ou en euro, dépendant du pays avec lequel vous êtes en affaire. En effet, le ministre des Finances a, lors d'une conférence de presse mercredi dernier, annoncé l'implémentation d'une nouvelle mesure en faveur de ces entreprises, un Investment Package. La particularité de cette ligne de crédit, à travers les 'leasing companies' demeure le faible taux d'interêt à l'emprunt. Ainsi, le taux d'interêt, fixe sur une durée déterminée, sera de 2,9% en ce qui concerne un emprunt en dollar et 2,75% pour l'euro.
CRÉDIT. Le nouveau Investment Package, présenté par le ministre Duval, vise à soutenir la création d’emploi
Des taux plus que la moitié que ceux pratiqués par le Leasing Equipement Modernisation Scheme (LEMs) qui est de 7, 5%. Qui plus
est, les prêts sous le LEMs ne sont qu'en roupie. A noter qu'en trois ans, Rs 1,4 milliard de prêts ont été accordés.
« Le taux de 7,5% est trop élèvé. Il faut faire un effort pour soutenir la création d'emploi », a exhorté le ministre des Finances. De ce fait, avec l'Investment Package, le coût de l'emprunt sera réduit, de même que le 'currceny risk'. Pour l'instant, l'Investment Package comprend un capital de Rs 1 milliard. Et déjà, selon nos renseignements, une dizaine d'entreprises se sont manifestées pour des prêts à hauteur de Rs 100 millions. Le but de cette ligne de crédit, selon Xavier-Luc Duval, est de relancer l'investissement dans les outils de production.
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MCB lance le « Instakit »
LA MAURIITUS Commercial Bank (MCB) a lancé la semaine dernière son nouveau service «Instakit ». Une simple visite en agence permet au client d’obtenir sa carte de débit et son code PIN, les codes d’accès à Internet Banking ainsi que l’activation des services Internet Banking, SMS Refill et SMS Banking. Le tout ne nécessitant qu’une petite quinzaine de minutes. Auparavant, explique Dominic Provençal, Business Development Manager chez MCB, il fallait attendre une bonne semaine pour recevoir sa carte bancaire, son PIN et l’accès à Internet Banking alors que l’activation des services SMS prenait deux jours. «Instakit » permettra à toute personne venant en agence pour l’ouverture d’un compte de s’équiper instantanément de toutes les solutions clés en main. Ce service répond principalement aux exigences d’une clientèle qui désire gérer son argent de manière simple, efficace, rapide, flexible et autonome, souligne Dominic Provençal. La MCB note que la majorité des Mauriciens préférent le self-service pour leurs transactions bancaires. Les guichets automatiques, les cartes bancaires, l’Internet Banking et le Mobile Banking ont la cote car ce sont des canaux de proximité accessibles 24h/24 et offrant beaucoup de liberté et de flexibilité aux clients. Selon le Business Development Manager, à ce jour, le nombre de transactions effectuées quotidiennement aux guichets automatiques de la MCB varie entre 55 000 et 150 000 (en fin de mois). Les statistiques démontrent une préférence croissante des clients pour les guichets automatiques. Aujourd’hui, 80% des retraits et dépôts y sont effectués.
PROXIMITÉ. Dominic Provençal explique que les nouveaux produits répondentaux besoins de la clintèle
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PSYCHO
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Henry Ford disait : « Échouer c’est avoir la possibilité de recommencer, de manière plus intelligente ». Si l’échec fait partie de la vie de tout homme, la manière de le gérer et de rebondir dessine la suite du parcours
GÉRER L’ÉCHEC POUR MIEUX REBONDIR
L FANNY BAUER-MOTTI Directrice de Think&BE Ltd ● Psychologue, psychanalyste ● Spécialiste de l’individu au cœur des fonctionnements d’entreprise ● Coach professionnel et privé ●
Tel : 403 4414 Mob : 478 5778 Email : fannybauermotti@gmail.com
a réussite professionnelle, on en rêve tous, avec plus ou moins d’ambition, des raisons diverses, des parcours hétéroclites. Que ce soit l’écrivain, le chef d’entreprise, ou le commercial en devenir, chacun essaye de progresser et d’avancer en pointant avec précision ambitions et objectifs. Seulement, comme le dit l’ingénieur et industriel japonais Soichiro Honda, « Beaucoup rêvent de succès. A mon sens, le succès ne peut être atteint qu’après une succession d’échecs et d’introspections. » En d’autres termes, il faut envisager l’échec comme un moyen d’évoluer professionnellement et intérieurement. La force se mesure dans la tempête et non lorsque l’on est bien à l’abri. TOUT CHEMIN PROFESSIONNEL EST UN CHEMIN D’APPRENTISSAGE Une route sans échec n’est pas celle du succès, car la prise de risque est nécessaire pour réussir et l’échec bien sûr en fait partie. A divers degrés, il faut apprendre à le gérer et à rebondir. Etre licencié, avoir lancé un produit qui ne marche pas ou tout simplement ne pas être pris à un
poste convoité… tout ceci a un coût psychique et donne à celui qui le vit un sentiment d’insécurité ou de dénigrement de soi. Il s’agit bien d’une route, d’un chemin… C’est la différence entre gravir la montagne ou s’y faire déposer en hélicoptère ; se retrouver au sommet sans avoir parcouru un chemin est extrêmement trompeur : on ne connaîtra rien de ses propres capacités, on ignorera la richesse du parcours qui mène tout en haut, on ne saura même pas à quelle hauteur on est ! Savoir rebondir après l’échec est primordial pour avancer et en faire une pièce maîtresse de réussite. En clair, il y a deux voies qui s’offrent à vous après une déception professionnelle : vous restez à votre place, vous limitez la prise de risque et vous vous auto-accablez tous les jours. Cette voie-là, rares sont ceux d’entre vous qui la choisissent, elle vous est plutôt imposée. Et vous finissez par ne plus croire en vous et votre belle épopée professionnelle s’arrêtera là ! Soit vous choisissez d’emprunter une voie dont vous êtes le maître et vous donnez sens à cet échec. Ce n’est pas un ex-
ercice inabordable, chacun d’entre nous a en lui de rebondir. Si cela ne va pas de soi dans votre personnalité, rassurez-vous car cela s’apprend, cela a même un nom : la résilience. A la base, ce terme désigne la faculté d’un matériau à reprendre sa forme initiale après un choc. En psychologie, il désigne la capacité de chacun à rebondir après un traumatisme. Vous devez décider d’en acquérir les moyens. Persuadé que vous avez en vous de quoi rebondir, ayez une idée de vers quoi vous souhaitez aller. C’est le principe de tout élan : on prend son élan vers une visée précise. Etablissez donc de nouveaux objectifs DÉBRIEFEZ ET ANALYSEZ Avant tout, faites un auto-débriefing de ce qui vous a amené à ce que vous ressentez comme un échec. Dans quelle mesure en êtes-vous responsable ?Répondre à cette question par un « c’est ma faute » ou « la chance était contre moi » n’est pas efficace, vous devez rentrer en profondeur dans le sujet. Quelle est la place du hasard, quelles sont les autres variables qui sont entrées en jeu. Faites cela avec rigueur, sans avoir
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peur de regarder la situation bien en face. Au contraire même ! Représentez-vous ce « face to face » très particulier comme une perspective constructive, celle d’avoir une image de vous au plus juste. Souvent cela sera pour vous l’occasion de découvrir à quel point la représentation que vous avez de vous est bien plus négative, imaginaire, que ce que la réalité, fondée sur des éléments concrets, vous renverra comme image. Repérez qui est autour de vous. Généralement quand il y a échec, il y a une rencontre entre quelque chose de soi, une problématique personnelle par exemple, et sur le terrain des éléments propices à ce qu’elle trouve à éclore. Tout se situe souvent dans l’attitude que l’on adopte spontanément et la relation à l’autre.La manière dont s’exprime votre pensée a une répercussion.Si vous pensez fortement « Je souhaite qu’on me charge de ce projet ». L’impact sur votre interlocuteur sera radicalement différent selon que dans votre formulation s’entendra « je vous en supplie donnez-le moi » ou « je le mérite vous allez me le confier », tout peut basculer d’un côté ou de l’autre. C’est souvent là que se niche l’échec : une mauvaise appréciation de celui que l’on a en face de soi, celui qui va acheter, la cible, le client potentiel. Vous devez noter où selon vous réside l’erreur qui vous est propre et le retenir comme une leçon de vie. Puis dans le futur, arrangezvous pour ne plus vous retrouver dans une situation qui comporte une problématique similaire, sauf si la leçon a servi. Prenez du recul et observez les faits tels qu’ils sont. Vous êtes angoissé ou en colère, peut-être ne voyez-vous pas d’issue, ou vous avez une baisse d’estime de vous ? Abordez ces sentiments comme une création physiologique et psychologique générée par le choc émotionnel que vous avez ressenti à la suite de l’échec. Observez vos émotions de loin, prenez du recul sur vous-même. Avec cette technique vous réaliserez sûrement que vous dramatisez les enjeux. Apprendre à gérer ses émotions est essentiel pour surmonter un échec. Cela vous rend maître du jeu : apprenez à distinguer ce qui est de l’ordre de l’émotion et de l’ordre de la raison. DÉGAGEZ-VOUS DU REGARD DES AUTRES Souvent ce qui est le plus dur dans l’échec, c’est le regard de l’autre. Celui de notre famille, de nos enfants, de nos collaborateurs, ceux qui d’une manière ou d’une autre comptent sur nous. La res-
CETTE MAXIME illustre bien la place que doit prendre l’échec dans nos parcours, une pierre à notre édifice professionnel. Une pierre qui construit mais qui ne plombe pas. Faites confiance à votre itinéraire, et surtout, avant tout à vous- même. Si une porte se ferme, guettez la suivante qui s’ouvrira à vous. La vie appartient à ceux qui croient en eux, car ce sont ceux qui repéreront les opportunités.
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Oublie les conséquences de l’échec. L’échec est un passage transitoire qui te prépare pour ton prochain succès Denis Waitley, auteur de Best-seller de développement personnel
ponsabilité importe peu pourtant, car ce qui est fondamental après un échec, c’est la suite et la manière dont on va avancer autrement. Seulement le regard inhibe, et si l’on se sent un perdant aux yeux du monde il y a de fortes chances qu’on le devienne et qu’on entre dans la spirale infernale des échecs à répétition.
Construisez-vous une mise en mots rassurante de ce que vous vivez comme un échec, que vous servirez à ceux qui vous poseront des questions. Ne dites pas « j’ai complétement échoué à cet entretien », mais plutôt « cet entretien ne m’a pas inspiré ». Ne dites pas « les ventes de cette année sont un échec », mais « la conjoncture
économique actuelle rend les ventes plus complexes qu’avant ».Ni l’une ni l’autre de ces phrases ne reflète exactement la vérité, tout est question de point de vue. Mais le point de vue que vous donnerez à entendre sera celui à travers lequel les autres vous jugeront.Vous pourrez le laisser entendre parce que vous-même vous y adhérerez. Il est important et rassurant de bien travailler la mise en mots de ce que vous vivez comme échec ; faites constamment cette analyse qui permet de trouver des repères pour que le traumatisme qui en a découlé ne vous marque pas et ne marque pas la suite de votre projet professionnel. Denis Waitley, auteur de Best-seller de développement personnel et consultant de leader de renom, a construit sa carrière dans cette visée. « Oublie les conséquences de l’échec. L’échec est un passage transitoire qui te prépare pour ton prochain succès. » Exprime toi en toile de fond de tout ces livres. Pour que l’échec soit un passage et non une fin, bâtissez-vous de suite de nouveaux objectifs, et envisagez-les positivement. Essayez de les visualiser à long terme. Votre regard doit visualiser l’objectif final, puis les étapes qui peuvent vous y mener. En êtes-vous loin ? Proche ? Quelle pourrait être l’étape suivante ? Et l’avant-dernière étape ? Ainsi, si une des étapes s’écroule, si votre sol devient chancelant, la simple vue de là où vous voulez aller et d’une autre étape possible vous remettra sur les bons rails.
Un parcours professionnel prend sens dans sa finalité
L’échec doit être vécu et considéré uniquement comme un apprentissage possible. Observez ce que vous auriez pu faire de mieux, ce que vous referiez différemment, mais surtout ne vous appesantissez pas. Faites cette démarche avec rigueur. La réussite, cela se construit
en tâtonnant, en apprenant ; tout chemin est un chemin d’apprentissage. Il faut accepter que l’on ne peut avancer sans erreur, c’est le ciment du savoir. Pas même un puissant bagage théorique ne surpasserait ce qu’offre le terrain. Pour rebondir il faut apprendre à sortir du fil de pensée négatif et ac-
cusateur envers sa propre personne. Et après ? Reprenez votre chemin de toute urgence. Que ce soit après un licenciement, un projet non abouti, ou des objectifs jamais atteints : reprenez très vite votre route. Le psychisme est ainsi fait que plus on recule, plus on perd la ca-
pacité de sauter. Votre cerveau aura bien plus en mémoire l’effet de ce que vous avez vécu comme un échec que les nouveaux projets envisagés. Ce pourquoi il est conseillé de se relancer dans le grand bain des possibles dès que de nouvelles opportunités s’offrent à vous.
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RENDEZ-VOUS
▼ DOROTHY BONNEFEMME
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inies les excuses pour ne pas s’occuper de vous. Well'n Fit s'invite au sein de votre entreprise ou à votre domicile, à l’heure qui vous convient, pour des séances de remise en forme, d’aquagym, de yoga, de taï-chï, de zumba, ainsi que pour des massages, des suivis diététiques, des soins du corps, des manucures-pédicures, ou encore pour le maquillage et la coiffure. Well’n Fit est opérationnel depuis janvier. L'objectif du sportif dans l’âme qu’est Emmanuel Corneillet, le directeur, est d'apporter une solution aux différents problèmes qui empêchent les Mauriciens de pratiquer du sport, tout en offrant des services innovants et de qualité aux clients. « Nous sommes une équipe jeune et pleine d’ambition. Nous souhaitons pouvoir faire ce que nous aimons et partager notre passion avec tous ceux qui veulent se sentir mieux », explique-t-il. Une offre qui, pour l’instant, a attiré une clientèle satisfaisante. « Des centres d’appels et des établissements hôteliers ont déjà signé des contrats avec nous. Les cours vont démarrer d’ici peu. Ces entreprises ont compris que pour les employés, c’est plus pratique de s’adonner à ces activités sportives pendant l’heure du déjeuner ou à un autre moment de la journée, mais au bureau », ajoute Emmanuel Corneillet. Pour ce dernier, avoir un coach sportif en entreprise permet au personnel d’avoir un bien-être moral et physique, assure une meilleure résistance au stress dans l’environnement professionnel et permet d’évacuer les tensions. Il permet aussi d’améliorer la concentration et la gestion de la fatigue au travail et prévient les
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problèmes de santé liés à la sédentarisation. « Les employés vont moins en conflit, évacuent leur stress et parviennent à prendre plus de recul. Ces exercices permettent également de développer la cohésion de groupe et de renforcer les liens entre les salariés », poursuit le directeur de Well’n Fit. MASSAGE ASSIS Outre le sport, l’entreprise offre aussi un service de coach nutritionnel en entreprise. Emmanuel Corneillet explique que l’objectif est d’apporter de l’énergie en prodiguant des conseils pour une bonne hygiène de vie, afin de rendre le personnel plus performant. « La productivité et la qualité du travail s’en trouvent améliorés », assure notre interlocuteur. D'autres préféreront peut-être le massage. Well'n Fit a opté pour le massage assis AMMA (shiatsu), pratiqué sur une chaise ergonomique, et où aucune huile n’est utilisée. Ses objectifs : éliminer les blocages énergétiques et maintenir le bien-être et la santé par des manœuvres le long des méridiens, des muscles et des articulations. De plus, il augmente l'énergie, améliore la confiance en soi, soulage les tensions, la fatigue et le stress, et détend les articulations. Durant le massage, qui se pratique au travers des vêtements et est de courte durée – entre 15 et 30 minutes – le masseur intervient sur le dos, les épaules, les bras, les hanches, la tête et la nuque.
WELL’N FIT
Rs 1 500 à Rs 2 500 Le prix d’une séance en entreprise
LE SPORT DÉBARQUE CHEZ VOUS
Un coach à domicile ou sur votre lieu de travail pour vous encourager à faire du sport ou pour des séances de bien-être et de diététique. Emmanuel Corneillet, directeur de Well’n Fit, y a pensé. Ses services, disponibles à travers l’île, s’adressent aux entreprises comme aux particuliers
RENDEZ-VOUS
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Well'n Fit, dont le siège a été aménagé dans le nord de l’île, dispense des services sur mesure. « Une société a fait appel à mes services pour son prochain exercice de ‘Team Building’. Je lui ai soumis une proposition qui a été accueillie favorablement. Dans quelques semaines, je serai ainsi sur place avec des coachs professionnels et les équipements nécessaires », nous confie Emmanuel Corneillet. La compagnie ne fait pas les choses à moitié. De ce fait, si vous préférez pratiquer le sport à domicile, avec un coach privé, il n’y a pas de souci. « Parfois, vous avez envie de vous adonner à des exercices, mais c’est difficile à concrétiser par manque de temps ou de motivation. Ou encore par faute de moyen de prendre un abonnement dans une salle de gym. C’est là que Well'n Fit intervient avec ses services à domicile. C’est plus facile, sans stress et en toute confiance. Lors de ces séances vous pouvez choisir d'être seul(e) ou accompagné d’autres ami(e)s. Ces services sont dispensés sur toute l’île, » explique Emmanuel Corneillet. SERVICES POUR TOURISTES Le coach s’adapte ainsi à vos contraintes d’heures et de jours, développe un programme adapté à vos aptitudes et vous prodigue des conseils personnalisés. De plus, si le client souhaite être suivi sur le plan nutritionnel, Well'n Fit a les compétences nécessaires. Le nutritionniste fait d’abord un point sur ses habitudes alimentaires et analyse ses placards et frigo. Place ensuite à un bilan corporel: mesure de la masse grasse, masse musculaire, masse osseuse, taux hydrique… Autre étape : l'élaboration des menus et corrections alimentaires. Si besoin est, le coach peut même accompagner le client au supermarché pour l’aider à faire les bons achats, lui apprendre à lire les étiquettes et à choisir les aliments les mieux adaptés à son programme. Avec les services de Well'n Fit vous aurez inopportunité d’optimiser votre santé et d’équilibrer votre poids, car précise notre interlocuteur, « vous apprendrez à équilibrer vos repas en fonction ou non d’une pathologie. Nous vous encadrons aussi pour booster vos performances physiques et vous redonner le plein d’énergie ».
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Si vous êtes plus portés vers le bienêtre, Emmanuel Corneillet a tout un éventail de soins à vous proposer. « Après une dure journée de travail, si vous voulez retrouver votre tonus ou tout simplement vous sentir bien, quoi de plus agréable qu’un massage à domicile, une séance de manucure, pédicure, de coiffure, d'épilation... », suggère-t-il. Ces services, Well'n Fit compte également les promouvoir auprès des touristes. « Étant en vacances dans l’île et occupant des villas ou des maisons individuelles, ils n’ont pas l’occasion de pratiquer le sport. Ainsi, nous nous mettons à leurs dispositions », ajoute notre interlocuteur. Pour Emmanuel Corneillet, les services à domicile, qui sont d’actualité en Europe, devraient entrer dans les mœurs mauriciennes au fil du temps. Pour s’assurer de cela, le professionnalisme sera important. Lui dit ne travailler qu’avec des professionnels diplômés et qualifiés. A ce jour, Well'n Fit, qui compte devenir une one-stop-shop dans le domaine du bien-être, emploie une dizaine de coachs de fitness répartis à travers l’île, ainsi que cinq masseurs. « Nous nous engageons à toujours être disponible pour répondre au mieux aux attentes des clients, à être le plus réactif possible, à les contacter régulièrement pour un suivi satisfaction », ajoute le directeur. Concernant les prix, les séances en entreprise coûtent entre Rs 1500 à Rs 2500 par heure et par groupe, peu importe le nombre de personnes. Pour les soins à domicile, cela va de Rs 700 à Rs 1000 par heure, et il est conseillé de prendre rendez-vous la veille.
PROFESSION. Emmanuel Corneillet propose des coachs professionnels à travers l'ile
CUISINE, JARDINAGE ET VINS…
Well'n Fit c'est du yoga, du zumba, de l'aquagym....
Well'n Fit est active dans plusieurs domaines, dont des cours de cuisine, d'œnologie et de jardinage. Durant les cours de cuisine, le client va apprendre les bases ou améliorer sa maîtrise en s’amusant avec des amis ou seul(e) avec un chef. Les enfants peuvent aussi s’inscrire. Passons au jardinage. Si vous n’avez pas les mains vertes, vous aurez l’occasion d’apprendre à faire pousser des légumes et créer votre potager grâce aux enseignements de jardiniers expérimentés. Finalement, et cela risque d’intéresser nombre de personnes, les cours d’œnologie promettent d’apprendre à ceux qui s’y lanceront à apprécier le vin, à connaître les différents cépages, à associer un vin à un plat et à savoir quel vin acheter en toutes circonstances. S’occuper des autres, les guider... C’est avec cette idée en tête qu’Emmanuel Corneillet a d’ailleurs lancé son entreprise après une carrière professionnelle riche. Cet habitant du nord de l’île a fait ses premiers pas dans le monde du travail en 1995, en France, avant de retourner à Maurice, où il a pris de l'emploi en tant que Manager chez Croisières Australes Ltd. Voulant changer d’air, il a ensuite intégré Book Printing Services Ltd, en juillet 2003, avant de travailler comme Manager chez Proximax Opération Ltd, de juillet 2008 à septembre 2012.
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GROS PLAN
Aliff Fazelbuoy d’AMLT Legal, Inde, Dr. Rama Sithanen, Chairman d’IFS, Rajesh Ramloll, Chairman de l’IFA
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Pratik Ghosh, Head of Global Business MCB, Aisha Timol, Chief Executive de la Mauritius Bankers’ Association
ÉVÉNEMENT
CONFÉRENCE DE L’IFA À MAURICE LA 7E édition de l’Asia/Africa Regional Conference de la branche mauricienne de l’International Fiscal Association (IFA), s'est tenue les 16 et 17 mai 2013 à l’hôtel Hilton à Wolmar, et a accueilli de nombreux experts internationaux dans le domaine de la taxe et de la
fiscalité. Parmi les personnes qui ont fait le déplacement pour cet évènement on retiendra les noms de Justice Sarosh Homi Kapadia, ancien chef Juge de l’Inde, et Donal Godfrey, chef de l'Unité sur les Pratiques Fiscales Dommageables, Centre de
COMMUNIQUE DAAD SCHOLARSHIP PROGRAMME FOR DEVELOPMENT-RELATED POSTGRADUATE COURSES FOR YOUNG PROFESSIONALS FOR ACADEMIC YEAR 2014-2015 The Deutscher Akademischer Austausch Dienst (DAAD) of the Federal Republic of Germany is inviting applications from suitably qualified Mauritian nationals for the offer of scholarships for DevelopmentRelated Postgraduate Courses for Academic Year 2014-2015. 2. General Information The Scholarships are meant for young professionals of maximum age of 36 years and holders of a Bachelor’s degree which must have been: (i)
Of four years duration;
(ii)
Of an overall equivalent academic standard of 70%; and
(iii) In a field related to the course applied for. Potential candidates should also have at least two years of related professional experience. For more information, candidates are invited to consult the following website: http://www.daad.de 3. Mode of Application Complete Scholarship applications must be submitted directly to the Office of the Honorary Consul of the Federal Republic of Germany, Mauritius by 23 July 2013 at latest at the following address: Honorary Consul of the Federal Republic of Germany Royal Road St Antoine Goodlands Ministry of Education and Human Resources MITD House, Phoenix 21 May 2013
Politique et d'Admi-nistration Fiscales à l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE). Cette conférence a réuni plus d'une centaine de participants venant de Maurice et de nombreux pays étrangers.
Sushil Kushiram, CEO de CIM Finance, et Vinay Juwaheer, Partner Bedell Cristin
AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR
Mobalpa à Forbach LA CÉLÈBRE enseigne française Mobalpa est désormais visible au Circle Square, à Forbach. Depuis l’ouverture de ce showroom, le 5 avril dernier, Sandrine et Bernard Fanchette, experts de l'aménagement et de la décoration intérieurs, et détenteurs de la franchise à Maurice, se disent fiers et heureux de cette nouvelle aventure. Privilégiant les ambiances contemporaines, ce nouveau magasin offre plus de proximité aux Mauriciens pour un accompagnement optimal dans leurs projets d'aménagement de cuisines, salles de bains et rangements. UN VASTE CHOIX DE SOLUTIONS C’est en présence de Sandrine Bosson, responsable Export Francophone de Mobalpa France, que le second magasin Mobalpa de Maurice a été officiellement inauguré devant un parterre de clients et opérateurs du domaine de l’aménagement intérieur. Ce nouveau lieu de découverte est dédié à l’aménagement de la cuisine et de la salle de bains, tout en offrant un vaste choix de solutions de rangement et de dressings. « Dans ce nouveau magasin, nous avons souhaité créer des ambiances épurées et contemporaines qui mettent à l’honneur les aménagements ergonomiques et fonctionnels. Ce nouvel espace s’adresse à une clientèle en quête d’aménagements de qualité, à la fois esthétiques et fonctionnels, et de solutions clés en mains pour des
projets menés l’esprit libéré et léger, tant pour le neuf que pour la rénovation », fait ressortir Bernard Fanchette, directeur de MobalpaMaurice. QUALITÉ, INNOVATION... Quant à Sandrine Bosson, Responsable Export Francophone, de Mobalpa France, elle a parlé de Mobalpa en tant que spécialiste de l’agencement sur-mesure des pièces à vivre. Elle se félicite que les
valeurs véhiculées par le Groupe Fournier soient partagées par le couple Fanchette : « La puissance du Groupe Fournier sur le marché, la qualité, l’innovation des produits et surtout la politique commerciale tournée vers la satisfaction client sont des valeurs importantes à nos yeux ». L'enseigne du Groupe Fournier s'affiche aujourd'hui dans une vingtaine de pays et compte un réseau de 400 points de vente en France.
MARKET
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BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, MAY 28, 2013
AFRICAN ECONOMIC OUTLOOK - MAURITIUS
Projected Growth of 3.8% and 4.2% in 2013/2014 ▼ HERRSHA LUTCHMAN-
BOODHUN
T
he annual African Economic Outlook covers economic, social and political development in 53 of the continent’s 54 countries. It is published with financial support from the European Union and the Committee of African, Caribbean and Pacific Group of States (ACP). This year, it is entitled 'Structural Transformation and Natural Resources' and was launched on Monday, in Marrakesh. Africa’s agricultural, mining and energy resources could boost the continent’s economic growth and pave the way for a breakthrough in human development, according to the African Economic Outlook 2013. The continent’s economic outlook for 2013 and 2014 is promising, confirming its healthy resilience to internal and external shocks and its role as a growth pole in an ailing global economy. Africa’s economy is projected to grow by 4.8% in 2013 and accelerate further to 5.3% in 2014. The report shows this growth has been accompanied by insufficient poverty reduction, persisting unemployment, increased income inequalities and in some countries, deteriorating levels of health and education. The report argues that African countries must tap into their natural resource wealth to accelerate the pace of growth and ensure the process can benefit ordinary Africans. “Growth is not enough”,
BUYING
said Mario Pezzini, Director at the OECD Development Centre. “African countries must provide the right conditions for turning natural resources into jobs, optimise their resource revenues through smart taxation and help investors and locals to make the most of linkages.” According to the report, four key elements are needed to achieve that objective. Firstly, African countries should create the right conditions for such a transformation to take place, including infrastructure, education and the creation of larger and more competitive markets. As regards Mauritius, the followings points were noted: 1. The Mauritian economy has held up well against persistent global economic turbulence, although its growth momentum has eased with the real Growth Domestic Product (GDP) growth rate estimated at 3.3% in 2012, down from 3.8% in 2011. Forecasts for 2013 and 2014 show a gradual recovery with growth rates rising to 3.8% and 4.2% respectively, driven by continued expansion in the financial services, ICT, and seafood sectors. 2. 2013 outlook is positive, but may be tempered by downside risks if external demand remains timid. 3. Public Finance Management (PFM) systems and institutions are generally strong but more reforms are needed to address emerging challenges related to public sector efficiency and re-
cent transparency concerns. 4. Social and human capital development is high, and supported by robust economic freedoms and a strong social welfare system. Nonetheless, further improvements in education quality and relevance are needed to enhance the country's competitiveness. 5. The current account balance should continue to narrow gradually in 2013 and 2014 as the government slowly addresses the terms of trade shocks emanating from the soft euro area economy. Plans to reduce the fiscal deficit, as well as improve skills and infrastructure should help address these bottlenecks. 6. Agriculture remains Africa's main source of employment with around 60%. However, in South Africa and Mauritius employment in the sector is less than 10% of the labour force and the share in GDP is less than 5%. 7. The main destinations for South African investments in Africa are Mauritius and Nigeria. Mauritius acts as a hub for investment in third countries. Mauritius has consolidated its position as an investment gateway to Africa, with USD 15 billion in portfolio investment stock, second to South Africa. 8. Indirect taxes represented more than 10% of GDP for Zimbabwe, Mauritius, Morrocco, Mozambique, Djibouti, Senegal and Seychelles.
MARKET SHARES – TUESDAY, MAY 28, 2013 COMPANY OFFICIAL MARKET AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT
NOMINAL
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LAST CLOSING PRICE
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% CHANGE
VOLUME
VALUE
10.00 1.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 1.00 10.00 -
14.00 35.50 7.50 48.50 28.85 125.00 92.00 20.50 194.50 125.00 71.00 79.00 189.00 1.04 28.25 41.85 6.30
14.10 35.50 7.44 48.00 28.85 125.00 92.00 20.70 194.75 123.00 71.00 80.00 190.00 1.04 28.25 41.85 6.30
0.10 -0.06 -0.50 0.20 0.25 -2.00 1.00 1.00 -
0.71 -0.80 -1.03 0.98 0.13 -1.60 1.27 0.53 -
"5,579.00" "5,600.00" "12,500.00" "1,100.00" "1,100.00" 10.00 "11,500.00" "31,785.00" "3,500.00" "54,744.00" 300.00 "7,800.00" "1,199,300.00" "4,606.00" "10,600.00" "150,700.00"
"78,206.00" "199,210.00" "93,000.00" "52,850.00" "31,795.00" 830.00 "237,750.00" "6,186,857.50" "432,150.00" "3,888,432.00" "23,975.00" "1,481,200.00" "1,247,272.00" "130,154.50" "443,610.00" "949,410.00"
10.00 10.00 1.00 1.00
3.00 25.00 20.00 50.00 44.00 6.22 52.00 9.00
2.90 25.00 20.00 50.00 43.00 6.22 52.00 9.00
-0.10 -1.00 -
-3.33 -2.27 -
"22,300.00" 49.00 "19,400.00" "17,300.00" -
"65,350.00" "1,200.50" "834,200.00" "107,406.00" -
SELLING
Country
Currency
TT
DD
Notes
AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.
AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1
29.2535 29.322 39.5617 29.8025 24.5251 23.9969 3.1566 31.3431 46.2659 30.6337
29.0844 29.1284 39.4111 29.5121 24.3795 23.8752 3.1143 31.1658 46.1004 30.557
28.7903 28.9086 39.2485 29.1396 24.1078 23.7718 3.059 30.9716 45.8735 30.4945
TT/DD/Notes
30.5763 30.6242 40.7565 31.1748 25.6225 25.1361 3.3209 32.7322 47.6613 31.5297
GOLD COINS TUESDAY, MAY 28, 2013 Denomination
Weight(gm)
Diameter(mm)
Price (Rs)
100 250 500 1000
3.41 8.51 17.03 34.05
16.5 22 27 32.69
5990 14560 28955 57570
MARKET ACTIVITY TUESDAY, MAY 28, 2013 Market Capitalization
197,818,173,489.08
Total Volume Traded
1,538,575
Total Value Traded
16,206,174.30
TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol Open OMNICANE LIMITED 79.00 LUX ISLAND 20.50 NIT 22.80 AIR MTIUS LTD 14.00 ROGERS 189.00
Latest 80.00 20.70 23.00 14.10 190.00
MOST ACTIVE – OFFICIAL MARKET Symbol SBM CIM FINANCIAL NMH MCB MDIT
Volume 1,199,300 150,700 54,744 31,785 13,300
TOP GAINERS - DEM Symbol SODIA CONSTANCE ALMA INVESTMENT PHOENIX INV ENL LTD (P)
Latest 0.36 108.00 102.00 125.00 4,600.00
MOST ACTIVE – DEM Symbol EUDCOS CIEL INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD SODIA
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% Change 1.27 0.98 0.88 0.71 0.53
% Change 16.13 3.85 3.03 0.81 0.44
Volume 97,502 22,300 19,400 17,300 11,078
DISCLAIMER: Publication of the above figures has been done with reasonable care and diligence. However, Capital makes no representations, gives no warranty and disclaims all liability in respect thereof and shall not be held liable for any damage, loss or costs incurred resulting from any error in the information or any use of the said information. Appropriate independent advice should be obtained before making any investment decision.
Une publication de Channel13 8, rue Mère Barthelemy, Port-Louis Tel : 213 1555 - Fax : 213 1552 Email : info@channel13.mu Imprimé par Yukondale Ltd - Plaine Lauzun
RÉDACTEUR EN CHEF Rudy Veeramundar DIRECTEUR EXÉCUTIF Rajen Valayden CHEF D’ÉDITION Clency Lajoie RÉDACTION Herrsha Lutchman-Boodhun, Dorothy Bonnefemme, Jamirouddin Yeadally, Jessen Soopramanien, Leena Gooraya PHOTOGRAPHE Nicholas Larché COLLABORATEUR Jean-Luc Balancy CONCEPTION GRAPHIQUE Knivel Goonmeter, Ibrahim Atchia CHEF DE PRODUCTION Roland Nicolas Cheneya ADMINISTRATION Nishta Salandy, Essane Auleear, Vishesh Koonjobeeharry
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CORPORATE
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WORKPLACE
SEDUCTIVE OPERATIONAL BULLY Corporate genius or psychopath? It’s a thin line that divides them. Most people who work in companies run afoul of such a person at least once during their career. Some rise to astonishing heights, and they can cause enormous damage. Dealing with them can be tricky, but here are some tips
I
n Costa-Gavras’s film Le Capital, an unscrupulous banker sends his bank’s shares crashing in an insider-trading scam. Does he get fired? Not a bit of it! An adulating board re-confirms him as chairman, applauding him as he pledges to go on stealing from the poor to enrich the wealthy. Sounds preposterous? Well, the movie is indeed a bit over the top. But real life often comes close to imitating fiction. From Enron to the LIBOR interest-rate fixing scandal that saw the demise last July of Barclays CEO Bob Diamond, corporate annals are packed with individuals whose sense of what’s right and what’s wrong differs starkly from that of most ordinary people. Some walk off with hefty bonuses. A few end up in jail. Others poison the workplace long-term, putting the health of both companies and their staff at risk. In an article entitled “The Psychopath in the C Suite”, Manfred Kets de Vries, INSEAD’s Raoul de Vitry d’Avaucourt Chaired Distinguished Clinical Professor of Leadership Development and Organisational Change, defines a type of personality that he calls SOB, for Seductive Operational Bully.
SOBs can be found wherever power, status, or money is at stake Manfred Kets de Vries
Without going so far as to commit murder or arson, but unburdened by the pangs of conscience that moderate most people’s interactions with others, such people qualify, he argues, for the label of “psychopath lite’. NO SENSE OF SHAME “SOBs can be found wherever power, status, or money is at stake,” he writes. “Outwardly normal, apparently successful and charming, their inner lack of empathy, shame, guilt, or remorse, has serious interpersonal repercussions, and can destroy organisations.” For their own self-preservation, companies should do more to guard against them, either by identifying them and weeding them out or by avoiding hiring them in the first place, Kets de Vries told INSEAD Knowledge in an interview. “To have an SOB in your company can be very costly.” Greed, ambition and selfish disregard for others are nothing new in business. Bob Sutton, a professor of management science and engineering at Stanford University, has been writing for years about corporate types that he calls assholes. “Based on what I've seen in law firms, corporate America, and Silicon Valley start-ups,” he observed in a 2007 interview with Inc. magazine, “there's no danger that companies are going to stop hiring assholes.” Nearly six years later, he is still busy analysing the bad behaviour of American executives and advising on how to deal with their excesses. While typical assholes are difficult to ignore, however, Kets de Vries’ SOBs can be hard to spot, due to their manipulative personalities. “Ironically,” he observes, “many of the qualities that indicate mental problems in other contexts may appear appropriate in senior executive positions.” That is particularly the case, he says, in “organisations that appreciate impression man-
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agement, corporate gamesmanship, risk taking, coolness under pressure, domination, competitiveness, and assertiveness.” SOBs have no sense of conscience or of loyalty to their colleagues or their organisation, Kets de Vries explains in his paper. Kets de Vries is also a psychoanalyst and has been a member of the Canadian Psychoanalytic Institute since 1982. They often do long-term damage to both through their deceitful, abusive, and sometimes fraudulent behaviour. Because of the way they operate, however, they are often “hidden in plain sight”. EMOTIONAL POVERTY Exactly what makes a psychopath is still open to discussion. According Kets de Vries, both inherited factors and upbringing can lead to psychopathic tendencies, and those of the ‘lite’ variety often gravitate towards business. “Estimates vary, but approximately 3.9 percent of corporate professionals can be described as having psychopathic tendencies,” he as-
If you are so unfortunate as to have an SOB as your boss or even as CEO of the company, recognise that you are unlikely to be able to get him or her to change serts. Even traits that reflect a severe lack of human feeling or emotional poverty, such as a lack of remorse, guilt, and empathy, can be used to advantage by SOBs. They shine in situations that call for “tough” and unpopular decisions such as to lay off staff. The financial sector has become a playground for such people, says Kets de Vries, because “that’s where the money is.” So what can be done to prevent such people causing havoc?
THANKS TO Costa-Gavras, Le Capital looks amazing. It’s crisp, it’s vibrant and it’s beautiful. For a movie about financial corruption, it moves along relatively quickly and with a lot of visual flair. The problem with Le Capital, though, is that it’s really a very simplistic version of a story we’ve all seen countless times before. A person assumes a large amount of power, only for that power to have a potentially corrupting influence. Okay, Marc Tourneuil is already a successful executive when good fortune thrusts him into the role of CEO of one of France’s largest banks, and he’s certainly not naive when he negotiates his salary and bonus scheme, but Le Capital hints early on that there is some level of decency to Tourneuil before the wealth and influence start chipping away. As such, as the movie explores his corruption and the way that power erodes him, Le Capital feels like an engaging modern telling of a story that we’ve already heard quite frequently. To be fair, there is a lot to recommend Le Capital. For one thing, as mentioned, there is the superb direction from Costa-Gavras. He does an excellent job rendering a movie about investments and corporate take-overs in a visually compelling manner. Some of the best sequences see Tourneuil directly addressing the camera in the style of Francis Urquhart, or a few brief tangents into Tourneuil’s imagination as he visualises different ways that particular meetings could play out. Le Capital is also anchored in Gad Elmaleh’s central performance as the corporate flunky who inadvertently
Ideally, says Kets de Vries, organisations should fine-tune their recruitment procedures in order to avoid hiring them in the first place. To help managers recognise them, Kets de Vries sets out a checklist of clues. Does the person come across as too glib and too charming? Is he or she very self-centred? Lacking in empathy? Sexually promiscuous? Able to lie? If the answer is yes to more than a few such questions - and the list goes on then the chances, says Kets de
Vries, are that you are dealing with an SOB. SOME LINES OF DEFENCE If you haven’t yet hired the person, there is still time to avoid trouble. Take a closer look at the résumé and scrutinise it for inconsistencies. Try putting the candidate through multiple interviews. SOBs have a tendency to tell interviewers what they think they want to hear, and different interviewers can elicit different, sometimes contradictory, responses. If a candidate is fawning to a senior interviewer but condescending to someone more junior, he or she should be watched carefully. Such behaviour, says Kets de Vries, corresponds exactly to what you should expect from a psychopath “lite”. But what if the SOB is already on your staff? The best line of defence then, says Kets de Vries, is “a coaching culture where trust and openness prevail and where people can speak their mind.” First of all, you need to identify the SOB. Watch out for behavioural clues.
THE MIRROR OF MANY
finds himself promoted to CEO of the Phenix Bank. Le Capital plays a bit coy with Tourneuil as a character. He’s not an idiot. He has wormed his way to a position of great power before the movie starts, without presenting himself as a threat. That requires some major political savvy and a great deal of cynicism. When the CEO of a European bank becomes ill he passes the executive reins to his protégé who suspects that he is merely a sacrificial pawn in a larger financial conspiracy. What the board members soon come to realize is that their puppet has every intention of holding onto his newfound position.The new CEO is very clever at working to retain that
position, and isn’t shy about making necessary enemies. At the same time, Le Capital suggests that Tourneuil is a decent man. He genuinely feels bad about the things that he is coerced into doing. When his uncle attacks his position as a betrayal of social justice, Tourneuil mounts a defence that sounds reasonably convincing, only to privately concede that his uncle is entirely right. There’s enough doubt there that there’s some suspense – is Tourneuil just a shrewd political operator, or is he a decent man doing what he can with what he has? It’s enough to sustain the film, and Elmaleh’s performance is pitch perfect. Unfortunately, the movie’s outlook
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If you see talented people leaving a project or a company, find out why. They may have been driven away by bullying or other kinds of misbehaviour of which you are not aware. Then you need to take corrective action. To ensure accountability, try introducing key performance indicators clearly tied to outcomes. Psychopaths typically don’t like to be called to account. Encourage team work, as that’s something that psychopaths don’t feel comfortable with. And take steps to develop a culture in which junior employees can feel able to express concerns about their colleagues and superiors without fears of recrimination. Finally, if you are so unfortunate as to have an SOB as your boss or even as CEO of the company, recognise that you are unlikely to be able to get him or her to change. Trying to oust the SOB is likely to be difficult and attempts to do so might jeopardise your own career. His advice? Don’t stick around. “Cut your losses, preserve your self-esteem, and move on.”
is a little simplistic. The French are in the thrall of the Americans. The Americans, for their part, are deeply indebted to others. When an American group fronted by a deliciously slimy Gabriel Byrne attempts to coerce Tourneuil into doing their bidding, the cultural divide between America and France is rather clumsily stated. “They like Paris, not France,” he explains to his board. “They dislike the social laws.” The Americans adhere to the philosophy of “cowboy capitalism.” In one meeting, Byrne’s corrupt executive explains, “Money is the master.” While some might see it as “a tool” to accomplish a goal, the executive sees money as an end to itself. It’s not an especially complex position, and Le Capital is certainly lacking in subtlety on this point. Indeed, Byrne’s character is fronting an organisation known as “the Bull Fund Group.” It’s hardly the most nuanced exploration of the attitudes that generate and fuel the economic crisis. Still, that doesn’t mean that it isn’t accurate, and Le Capital earns points for dealing the sociopathy that seems deeply-rooted in this particular banking culture. However, the film doesn’t seem to question French practises and philosophy in this area. The dichotomy is quite clear: American banking bad, American influence on French banking bad, French banking itself good. The Phenix becomes quite a corrupt and immoral organisation when Tourneuil is coerced into adopting the American policies, but there’s never any real exploration of whether the institution might have been morally questionable before that point.
WIDE ANGLE
MERCREDI 29 MAI 2013 EDITION 131 | CAPITAL
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TÉLÉCOMMUNICATION
EMTEL ce n’est pas que la téléphonie Loïc Noret, responsable du département entreprises d'Emtel, expliquant les nouveautés de la compagnie aux opérateurs
Boopen Doobah, président de l'IOCDAFRICA Consortium, Michael Thisbe, vice-président de l'Association des contracteurs et Priya Seewoochurn-Dey, responsable de Communication de la MCCI
La Mauritius Chamber of Commerce & Industry a organisé vendredi dernier la deuxième édition de la MCCI Business Club. C'est la compagnie Emtel qui était invitée pour présenter ses derniers Corporate Data Services aux opérateurs économiques. Deux représentants d'Emtel ont ainsi procedé à la présentation des offres ciblées et adaptées aux besoins des entreprises. Loïc Noret, responsable du département entreprises d'Emtel, devait souligner que l'ambition de la compagnie est de se faire connaître comme une compagnie de télécommunication en général et non uniquement comme une de téléphonie Fazlee Dhuny, Analyst chez la MCCI et Narvada Dewkurrun, Product Management chez Emtel
Marie-France Chamary-Samy, Managing director d'ISYS Evolution Ltée, Margaret Pan Sin, présidente de l'Association mauricienne des femmes chefs d'entreprise et Priya Hurry, Marketing Consultant de Crains Technologies
Rajesh Desai, Directeur de Crains Technologies, Baljinder Sharma, directeur de Bharat Telecom et Ganesh Ramalingum, président de la MCCI
Lindsay Morvan, Managing Director de TLC, Barlen Pillay, Manager, Legal and Business Facilitation Division à la MCCI et Rajnish Hawabhay, Acting Director de Central Informatics Bureau
Neecharl Ramprosand, IT Manager chez Angsana, John Laguette, Chief Information Officer chez Terra, Ashvin Betchoo, IT Manager chez MFD et Prayank Chandorkar, Enterprise Support Specialist chez Emtel