HERBICIDES : WEEDING OUT THE RISK
If you’ve got a little garden of your own, chances are you’ve never been in contact with herbicides. Its main purpose is to kill off weeds. However, recent events have highlighted that it is also used during suicide attempts. We ventured out to know why Edition 135 – Mercredi 26 juin 2013
LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU
RYUHEI HOSOYA
Votre hebdomadaire à Rs 15
ANGLETERRE
JAPANESE AMBASSADOR TO MADAGASCAR
“LACK OF DIRECT FLIGHTS DISCOURAGED JAPANESE INVESTMENT IN MAURITIUS” According to Ambassador Hosoya, Japanese business promotion agencies are coming down the pike for business missions in the region. He also underlines that business prospects are not well marketed from the Mauritian side despite the fact that Japanese business tycoons are aware that the country is the number one in the list of doing business in Africa
L'AFFAIRE MCB-HESTIA POURRAIT FAIRE JURISPRUDENCE
Passée quasiment inaperçue à Maurice, l'affaire qui oppose la Mauritius Commercial Bank (MCB) à Hestia Holdings Ltd a suscité la réaction de la profession légale en Angleterre. Pour cause, le 25 mai dernier, le juge Popewell a rejeté la demande de Hestia pour que l'affaire soit entendue en vertu du droit mauricien. Une décision qui risque de faire jurisprudence
Inspiré par le rapport de Tim Taylor sur la bonne gouvernance, il joue aux ‘cowboys’ lors des assemblées générales. Les conclusions de Feroze Bundhun sont cinglantes : les étrangers n'investissent pas à Maurice. Ce qui fait que les cours à la Bourse ne grimpent pas, parce qu'il n'y a pas de demande. Pour Feroze Bundhun, si le rapport sur la bonne gouvernance et la transparence était pris au sérieux, les choses iraient beaucoup mieux
FEROZE BUNDHUN
EXPERT IMMOBILIER ET INVESTISSEUR
« PIERRE GUY NOËL EST MAL PAYÉ ! »
TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES
CYBER-SURVEILLANCE
TINA ROSE, ANTI-COUNTERFEIT PROGRAMME MANAGER
LE LINGE SALE SE BLANCHIT EN FAMILLE
LA FIN DE LA VIE PRIVÉE…
“MAURITIUS CAN BE SEEN AS A GATEWAY FOR COUNTERFEITING”
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MERCREDI 26 JUIN 2013 CAPITAL | EDITION 135
TRAITÉ DE NON-DOUBLE IMPOSITION MAURICE-AFRIQUE DU SUD
DUVAL MÉCONTENT DE LA NOUVELLE VERSION
La révision des traités de non-double imposition entre deux pays s'avère souvent être un exercice délicat. L'exemple des négociations sur la révision du traité entre Maurice et l'Inde en est la parfaite illustration. Celui entre Maurice et l'Afrique du Sud n'est pas exempt de difficultés et de contradictions ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
HISTORIQUE DU TRAITÉ
L
e différend a été soulevé par la presse sud-africaine en début du mois, alors que l'accord signé le 17 mai dernier n'a pas encore été ratifié. S'exprimant à une réunion organisée par Abax Services la semaine dernière, le ministre des Finances devait informer son auditoire de la difficulté d'un aspect du traité portant sur la question de savoir où l'opérateur sera taxé entre les deux pays. Mais le ministre avait eu l'occasion d'aborder la question une première fois le 18 juin à l'Assemblée nationale. Répondant à une question de Reza Uteem, Xavier-Luc Duval avait exprimé des craintes sur la façon que l'article 4 de ce traité serait interprété. “It has not yet been ratified. I spoke to the High Commissioner for South Africa. We are going back to the South Africans. We want to ensure that, at least, between South Africa Revenue Service (SARS) and the MRA, there is a clear understanding of how this article is going to be interpreted both ways. It is not always good to discuss openly about negotiations, but there are also other avenues that we are looking into. We are not all that happy with this agreement as it stands”, devait préciser le ministre, prenant la peine de souligner, à plusieurs reprises, que les discussions avaient été entamées et finalisées bien avant son arrivée aux Finances. Les appréhensions sur certaines provisions du traité surviennent surtout du camp de l’Afrique du Sud, devait ajouter Xavier-Luc Duval. A commencer par les 'dual resident companies' à Maurice et en Afrique du Sud. Johan Hatting, Senior Manager International Tax
Le traité de non-double imposition entre Maurice et l'Afrique du Sud signé en juillet 1996 est entré en vigeur en juin 1997. En 2009, les autorités sud-africainnes estiment que le traité pourrait entraîner des abus et attirent l'attention des autorités mauriciennes. En novembre de la même année, les deux parties commencent à discuter des changements à apporter au document. Les discussions devaient déboucher sur un accord en janvier 2011. Le nouveau traité signé le 17 mai 2013, attend d'être ratifié. Mais des difficultés refont surface.
chez PricewaterhouseCoopers résume ainsi la situation. “Such dual residents are subject to double taxation and classically, OECD model-based tax treaties resolves such double taxation by determining that the company shall be solely tax resident in the treaty state in which its ‘place of effective management’ is situated,” note-t-il. Selon l'expert, sous le nouveau traité, le critère de 'effective management' a été remplacé par une 'administrative discretion'. Ce qui revient à dire que les organismes des deux pays (le South African Revenue Service et la Mauritius Revenue Authority) pourraient décider, chacun de son côté, où un 'dual resident operator' sera taxé. Ce qui pourrait déboucher sur une situation où le 'dual resident operator' se voit taxé sur les juridictions des deux pays. D'où la proposition de Johan Hatting que le SARS et la MRA s'efforcent à trouver un accord mutuel sur la question, sinon la societé détenant une 'dual residence' serait assujettie à une 'double taxation'.
AMEER MEEA FLAUNTS MANSOOR’S INITIATIVE IN RESPONSE to a question of MMM MP Ameer Meea regarding the terms and conditions of high ranking officials on contract on the government website, Navin Ramgoolam highlighted that the terms and conditions of appointment of contract officers are generally set in accordance with the recommendations of the Pay Research Bureau (PRB). He said that the PRB has also recommended that the salary of officers appointed on contract against established posts should normally be the salary attached to the established post. Further-
more he informed that there are also specific recommendations which have been made by the PRB regarding leave, travelling and car benefits, gratuity, loan facilities, etc. applicable to contract officers. « The PRB Report is already available on the government Web Portal and therefore the information pertaining to contract officers is accessible to the whole public, » he added. Ameer Meea also wanted to find out the number of boards on which the high profile officers are members . Likewise, the Prime Minister stated that information
regarding membership of statutory boards and committees, and company boards is also already in the public domain, as required by the Code of Corporate Governance. Their annual reports are also published on the websites of these entities. The Opposition MP also praised the Financial Secretary for posting his salary and all fringe benefits on the government website. “I believe that this is a good cause on his part and the same should be extended to all officials,” he said.
NAVIN RAMGOOLAM : “AIR MAURITIUS DOES NOT OWE GOVERNMENT” AT THE National Assembly yesterday, Navin Ramgoolam stated that Air Mauritius had obtained bank guarantees from the government, but no loan as such, further adding that the company had always met its obligations. The Prime Minister was replying a parliamentary question of MMM MP Reza Uteem, who wanted to know whether the government had been providing financial support to the company. Reza Uteem followed up on the answer by asking to know the amount of debt guaranteed by the government, but Navin Ramgoolam pointed out that Air Mauritius Ltd is a company listed on the Stock Exchange and that any disclosure of information regarding its financial affairs would not be proper. “Be-
yond disclosures required by law to be made in its Annual Report, other details may affect the price of its shares and the shareholders' value. Therefore, it is not appropriate for me to give the information requested,” he said. Interestingly, the same question was asked, on the 29th May of last year, by MMM MP Kee Chong Li Kwong Wing, to Finance Minister Xavier-Luc Duval. However, it was the Prime Minister who replied to it. In response to PQ B/181, he said : “Air Mauritius has only benefited from bank guarantees from government and the company has always paid appropriate commission to Government for such guarantees.” L.G
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RESTRUCTURATION DE LA MCB
La séparation des activités suscite le débat
La Mauritius Commercial Bank (MCB) avait annoncé, le 28 mars dernier, qu'elle envisageait de séparer ses activités bancaires et non-bancaires. Pour compenser la réduction du capital qui s'ensuivra, le conseil d'administration a validé la levée de capitaux à hauteur de Rs 5 milliards. D'autres problèmes risquent de surgir, à en croire l'expérience internationale, où le bien-fondé de la séparation des activités est sujet à discussion ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
L
a Mauritius Commercial Bank (MCB) ira de l'avant avec son plan de levée de fonds sur la Bourse. Le conseil d'administration a affirmé, vendredi, avoir donné son aval pour que la banque mobilise des capitaux de l'ordre de Rs 5 milliards à travers une « issue of Floating Rate Subordinated Notes by way of an offer for subscription to the public ». Cette décision est nécessaire car la MCB envisage de séparer ses activités bancaires et non-bancaires, ce qui aura un impact sur son capital. Elle transférera en effet les investissements dans ses subsidiaires et compagnies associées – estimées à Rs 4,6 milliards – à la nouvelle holding, ce qui réduira son capital d'environ Rs 3,1 milliards. La séparation des activités est un sujet pressant. Le gouverneur de la Banque de Maurice (BoM) avait, dans son discours prononcé à l'occasion de la nouvelle licence octroyée à la Barclays, le 23 mai dernier, mis l'accent sur la nécessité pour les banques importantes de simplifier leurs structures. « The new provisions of the law allow us to require big banks to separate their banking and non-banking activities in an expedient manner », avait-il soutenu. Cet impératif concerne surtout les Domestic Systemically Important Banks (DSIB). Toutefois, l'urgence que prend la situation suscite le débat. Plusieurs experts se demandent si une séparation des activités de banque de détail (recueil des dépôts, prêts aux ménages et aux entreprises, gestion des moyens de paiement...) et de banque d'investissements (création de produits dérivés, courtage, activités de banque
THE BANKING landscape in Mauritius could welcome another institution. The Industrial Credit and Investment Corporation of India Limited (ICICI), India’s second largest bank, is looking for foreign expansion by opening branches in Australia, South Africa and Mauritius. This information was shared by the Managing Director and CEO, Chanda Kochhar, during the bank’s 19th annual general meeting (AGM), held on Monday last.
FUELSTOCK-MCB : EN PANNE DE CONFIANCE ? Une des éditions de la Lettre de l'Océan Indien (LOI) fait état de certaines difficultés de Fuelstock Madagascar vis-à-vis de MCB (Madagascar). Fuelstock est une filiale de la société mauricienne Fuelstock International, qui est liée à la maison-mère éponyme au Royaume-Uni. Selon LOI, la MCB serait inquiète par rapport aux conditions de remboursement d'un prêt de USD 2,7 millions par Fuelstock. La banque aurait constaté que son compte en banque était insuffisamment approvisionné. De ce fait, la compagnie « a dû négocier serré avec la filiale malgache de la MCB, qui lui a réclamé des garanties de remboursement de son prêt. » LOI aurait contacté le PDG du groupe Fuelstock, Peter Hanratty, pour avoir sa version des faits, mais il aurait nié la situation conflictuelle.
ICICI TO SET UP MAURITIAN BRANCH
“We have sought Reserve Bank of India (RBI) ’s clearance and the same is awaited. We already have a representative office in China, where we will open a full-fledged branch,” said Chanda Kochhar, addressing the shareholders in Vadodara. Nevertheless, much depends on how the local authorities, es-
d’affaires…) permettra d'atteindre les buts fixés. Ceux-ci comprennent que les dépôts des particuliers soient protégés, que le contribuable ne coure pas le risque de devoir mettre la main à la poche en cas de difficultés des banques et que la gestion de la liquidité des banques soit facilitée par une telle séparation. L'objectif fondamental est d'interdire l'utilisation des dépôts pour financer les activités de banque de financement et d'investissement et de les réserver à la banque de détail afin d'éviter tout risque de perte aux déposants. L'autre argument en faveur de la séparation des activités est que certaines banques sont 'too big to fail'. Vu leur taille, si elles venaient à rencontrer des difficultés, les risques seraient en effet trop importants. Pas sûr, cependant, que cette « séparation » suffise. Ainsi, en France, le Sénat a validé à une majorité, malgré les débats heurtés, le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires adopté, le 22 mars dernier, par l'Assemblée nationale. Or, les banquiers admettent que la loi ne sépare à peu près rien. « Le projet de loi de séparation bancaire présenté au Parlement, malgré les améliorations apportées par les parlementaires, notamment sur les paradis fiscaux, ne protège rien. Ni les finances publiques, ni les déposants, ni même les banques contre leurs futurs débordements », estiment-ils dans un article du Nouvel Observateur, en date du 14 juin. Pour ces derniers, qui font notamment référence à la Glass-Steagall Act votée en 1933 aux Etats-Unis et abrogée en 1999, il n'est pas prouvé que scinder les banques en deux est efficace.
pecially the Bank of Mauritius and the Ministry of Finance, will view the arrival of another banking institution. This particular aspect was raised during the parliamentary session of June 4th by Opposition member Cehl Meeah. In his reply, Finance Minister Xavier-Luc Duval said that 21 commercial
banks with 219 branches nationwide and eight non-bank deposit taking institutions are operating in Mauritius, which he considers to be sufficient, given the small size of the economy. As of March 31st, ICICI Bank had the largest number of foreign branches (10) among private sector banks in India. The bank also has three subsidiaries and eight representative offices located in different countries, RBI data showed.
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Shumba Coal : la Bourse, c’est pour bientôt
LES DIRECTEURS de Shumba Coal peuvent se réjouir. Cela faisait quelque temps déjà qu'ils avaient les yeux rivés sur la Stock Exchange of Mauritius (SEM). Bien que la chose ne soit pas encore faite, la société cotée à la Botswana Stock Exchange sera bientôt chez nous. La compagnie minière compte une capitalisation d'environ USD 22 millions, ce qui la positionne parmi le 'Top 3' des compagnies minières listées au Botswana. « Nous disposons d'une équipe dirigeante qui compte plus d'une centaine d'années d'expérience dans l'exploitation minière », ont fait ressortir les directeurs, qui envisagent de présenter Shumba Coal au Labourdonnais Waterfront Hotel mercredi prochain. Un des objectifs phares de la compagnie demeure la fourniture durable de 'thermal coal'.
Quatre firmes intéressées à fournir du GPL SUITE À l'appel d'offres international lancé le 8 mars dernier par la State trading Corporation (STC) pour la fourniture de 65 000 tonnes métriques de gaz de pétrole liquéfié (GPL) pour la période allant du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014, quatre firmes ont exprimé leur interêt à la date de clôture, soit le 19 avril dernier. C'est ce qu'a révélé le ministre de l'Industrie et du Commerce, Cader Sayed Hossen, hier, au Parlement, en réponse à une interpellation du député Reza Uteem. Les quatres firmes sont Aqualine General Trading LLC, Geogas Trading, Petredec et A-Z Petroleum Products Ltd. L'offre la plus basse est celle d'Aqualine General Trading LLC, qui propose un Premium de USD 98 et des droits de stationnement de l'ordre de USD 3 000. A noter, cependant, la précision apportée par le ministre Sayed Hossen, à l'effet que « the lowest bidder is not always the best supplier ». Quant aux autres offres, elles sont comme suit : Premium
Droits de stationnement USD/MT USD Geogas Trading 155 20 000 Petredec 125 23 500 A-Z Petroleum Products Ltd 112 25 000
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L'AFFAIRE MCB-HESTIA POURRAIT FAIRE JURISPRUDENCE Passée quasiment inaperçue à Maurice, l'affaire qui oppose la Mauritius Commercial Bank (MCB) à Hestia Holdings Ltd a suscité la réaction de la profession légale en Angleterre. Pour cause, le 25 mai dernier, le juge Popplewell a rejeté la demande de Hestia pour que l'affaire soit entendue en vertu du droit mauricien. Une décision qui risque de faire jurisprudence
▼ HERRSHA LUTCHMAN-
CE QU'ON SAIT SUR SUJANA UNIVERSAL ET HESTIA HOLDINGS
BOODHUN
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e litige entre la Mauritius Commercial Bank (MCB) et Hestia Holdings Ltd, qui est considéré comme une référence par les institutions financières et les hommes de loi en Angleterre, a été appelé devant la cour commerciale, soit le High Court of Justice – Queen's Bench Division. Le premier jugement rendu par le juge Popplewell vient affirmer que le « one-way jurisdiction clause is valid under the English law ». Pour certains hommes de loi mauriciens contactés par Capital, cette affaire vient démontrer l'étendue des affaires de la plus grande banque mauricienne, de même que le nombre élevé de 'loan agreements' qu'a la MCB à l'étranger. Cette dernière observation est non sans rappeler la mésaventure indienne qu'ont connue quatre de nos banques quelques semaines de cela. MCB versus Hestia a pour toile de fonds le non-paiement d'emprunts par Hestia Holdings Ltd, société enregistrée à Maurice, et dont la société mère - Sujana Universal Industries Ltd est basée en Inde. Le 9 novembre 2010, la MCB approuve un emprunt de USD 10 millions à Hestia. Le 12 juillet 2011, les deux parties procèdent à des amendements en augmentant le plafond à USD 20 millions. Sujana offre alors des garanties à la banque pour couvrir la somme additionnelle empruntée par sa filiale. Toutefois, une année plus tard, Hestia n'arrive plus à respecter ses engagements. Le 6 septembre 2012, les deux parties consentent à ce que la MCB « waive its rights against Sujana for 7 business days pending the repayment of the facility by Hestia ». Mais une nouvelle fois, la compagnie enregistrée à Maurice ne peut rembourser ses prêts dans le délai accordé. De nouvelles négociations sont engagées en octobre de la même année, suite
auxquelles Hestia et Sujana acceptent un Amendment and Restatement Agreement, dont les termes sont au cœur du litige. POINT DE DROIT Mais lorsque les mêmes difficultés refont une fois de plus surface, la MCB porte l'affaire en cour, en Angleterre, le 16 janvier 2013. Pour leur défense, Hestia et Sujana soulèvent un point de droit : la cour d'Angleterre n'a pas de juridiction sur ces compagnies. Ils avancent également que «England was not the proper forum because contracting parties cannot simply amend the governing law of their agreement after it has become effective. [...] to modify the law governing the agreement, it would have been necessary to discharge the agreement and enter into a new one. Therefore Mauritian law should govern the contract. » En effet, sous l'Original Facility Agreement, il avait été convenu entre les deux parties que les garanties offertes par Sujana seraient « governed by the law of Mauritius and that disputes were to be referred to the exclusive jurisdiction of the courts of Mauritius ». Cette clause, selon les défendeurs, n'aurait pas été modifiée quand le prêt accordé avait été revu à la hausse, ni dans l'Amendment and Restatement Agreement. Ces derniers ont ainsi argué que l'affaire ne pouvait être entendue qu'en vertu du
Le 6 septembre 2012, les deux parties consentent à ce que la MCB « waive its rights against Sujana for 7 business days pending the repayment of the facility by Hestia ». Mais une nouvelle fois, la compagnie enregistrée à Maurice ne peut rembourser ses prêts dans le délai accordé. De nouvelles négociations sont engagées en octobre de la même année, suite auxquelles Hestia et Sujana acceptent un Amendment and Restatement Agreement droit mauricien. Un argument que rejette le juge Popplewell, dont les explications ont donné lieu à de nombreux commentaires dans le milieu légal britannique. JURISDICTION CLAUSE « Mauritian law is based on French law, and the Mauritian courts are guided by, and usually follow, French jurisprudence, but do not always do so. In Rothschild, the bank's customer, Mme X,
brought a claim against the bank in Paris alleging negligent management of her investments. The bank relied on a jurisdiction clause which provided for exclusive Luxembourg jurisdiction subject to the bank's right to sue the customer elsewhere. The Cour de cassation held that the jurisdiction clause did not fulfil the requirements of Article 23 of the Judgment Regulation and refused a stay. « In its very brief reasons for doing so it described the clause as "potestativité", a concept of French droit commun based on provisions of the Civil Code, provisions which have an equivalent in the Civil Code in Mauritius. It is not necessary in this judgment to explain and explore the concept of potestativité, or to set out the extensive argument rehearsed in the reports as to whether a Mauritius court would apply the Rothschild decision so as to treat clause 24.1 of the RFA as void. The decision is controversial and has been subjected to criticism by commentators, both domestically and in the context of Article 23 which requires an autonomous interpretation. It is arguably inconsistent with previous decisions of the Cour de cassation, although consistent with decisions of the lower courts. « The Defendants' expert's opinion was that for these and a number of other reasons it was a matter of controversy and difficult to predict whether it would be applied in this case by a Mauritius
Peu d'informations circulent sur Hestia Holdings Ltd. On sait simplement qu'elle est devenue une filiale de Sujana Universal Industries Ltd en 2011 et qu'elle a généré un chiffre d'affaires de Rs 19 946 'lakhs', soit 1,9 milliards de roupies indiennes. La maison-mère, quant à elle, est engagée dans diverses activités, dont l'infrastructure, la vente de ventilateurs et autres accessoires, ainsi que le 'light engineering'. Les principaux directeurs, au 31 décembre 2012, étaient Y.S Chowdary et K. Srinivasa Rao. A noter également que Sujana Universal est cotée à la Bombay Stock Exchange et à la National Stock Exchange of India.
court so as to treat clause 24.1 as invalid. His opinion was that the likelihood of it doing so was 50/50. MCB's expert, on the other hand, opined that he saw no compelling reason why the Mauritian courts would follow Rothschild. Miss Wood on behalf of MCB argued that the Defendants had failed to discharge the burden of proof on the relevant foreign law issue, which was a question of fact, because their own evidence suggested no more than a 50/50 prospect. « This is to mistake the interlocutory nature of the inquiry. The issue of Mauritian law is a disputed question of fact which the Court cannot resolve upon the application. The hypothesis upon which this aspect of the argument proceeds (albeit a mistaken one for the reasons given below) is that jurisdiction can only be established by MCB by establishing the validity of the jurisdiction provisions in clause 24.1. » La demande de Hestia et Sujana a donc été rejetée. Plusieurs hommes de loi britanniques concèdent que cette décision est une première, mais elle n'empêche pas que le “concern caused by the decision of the French Cour de cassation” et d'autres décisions similaires prises en Pologne et en Suisse montrent qu'il existe des divergences sur le sujet au sein même de l'Union européenne.
FINAL REPORT
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Inspiré par le rapport de Tim Taylor sur la bonne gouvernance, il joue aux ‘cowboys’ lors des assemblées générales. Les conclusions de Feroze Bundhun sont cinglantes : les étrangers n'investissent pas à Maurice. Ce qui fait que les cours à la Bourse ne grimpent pas, parce qu'il n'y a pas de demande. Pour Feroze Bundhun, si le rapport sur la bonne gouvernance et la transparence était pris au sérieux, les choses iraient beaucoup mieux. Rencontre
FEROZE BUNDHUN, EXPERT IMMOBILIER ET INVESTISSEUR
« PIERRE GUY NOËL EST MAL PAYÉ ! » ▼ RUDY VEERAMUNDAR ET
année, on décide de ne pas déclarer de dividende. Selon le président du conseil d'administration, Hector Espitalier-Noël, c'est par prudence financière. Moi, je dis bravo, félicitations ! Mais, expliquez-moi comment vous indemnisez Jean-Marc Lagesse de Rs 40 millions, qui représente 10% des profits. Pourquoi ? C'est confidentiel, répond Monsieur Espitalier-Noël. Le conseiller légal, Maxime Sauzier, devait abonder dans le même sens.
HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
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nfin l’âge de la retraite ! Adieu boulot infernal ! Il est temps, maintenant, de passer du bon temps avec ses petitsenfants, se reposer et se consacrer à ses passe-temps. Feroze Bundhun les aime bien, ses petits-enfants, et c'est pour cela qu'il a investi pour eux en Bourse, afin qu'ils en profitent à l'avenir. Mais malgré son expérience enviable en tant que professionnel de niveau international du secteur immobilier et dans le monde de l’investissement, les choses ne se passent pas comme prévu. Investir, on le fait pour gagner en retour et non pour perdre, se dit-il en toute logique. Mais comment se fait-il que les actions sur lesquelles il a misées chutent de façon inquiétante ? Pas content du tout le papi ! Au nom des petits-enfants, il entreprend de faire le ménage dans certaines assemblées générales… L’HEURE DE LA RETRAITE A SONNÉ POUR HERBERT COUACAUD Nous sommes au mois de décembre de l’année dernière et Feroze Bundhun vient passer des vacances chez lui, à Maurice. Il en profite pour acheter des actions de la United Docks, conscient des actifs importants que compte celle-ci, notamment des terrains de grande valeur dans la région portuaire. Quand on a ces informations-là, on achète, surtout qu'on ne sait jamais ce qui sera fait de ces terrains, se dit-il. Et puis l’expert immobilier a du flair... Il achète donc pour Rs 1 million d'actions, à Rs 97 l'unité. Mais l'inquiétude ne tarde pas à se faire sentir, quelque temps après, quand la valeur de l’action de United Docks baisse par Rs 27. « A l'heure des questions, j'ai gentiment demandé au président du conseil d'administration les raisons qui avaient causé la chute des actions. Ils ne savaient vraiment pas quoi répondre et ils ont sorti des arguments, qui, selon moi, ne tenaient pas la route. En tant que professionnel de l'immobilier, je pouvais dire ce qu'on pouvait faire avec tous ces actifs. Savez-vous en quoi consiste mon métier ? C'est de conseiller les gens qui achètent, qui vendent et qui construisent un bâtiment. Je suis basé à Istanbul et j'ai conseillé de grands investisseurs qui achètent des hôtels. Je vous parle ici de transactions entre USD 300-400 millions. « Les investisseurs du Moyen-Orient achètent beaucoup et de grosses sociétés américaines et européennes sont passées par
nous pour vendre leurs projets. Nous sommes le numéro un mondial de l'immobilier, présents dans 50 pays, avec 50 000 employés, et l'an dernier, nous avons fait un chiffre d'affaires de plus de USD 6 milliards, avec des bénéfices dépassant les USD 1 milliard. Et, nous avons, dans notre boîte, une tradition selon laquelle un CEO ne sert jamais plus de 10 ans. Le quatrième CEO que j'ai connu, il est parti au mois de décembre, à l'âge de 50 ans, et il touchait USD 500 000 par mois », explique Feroze Bundhun. Pour ce dernier, après 10 ans à la tête d'une compagnie, on dit au revoir. Il estime également qu'il est important d'avoir du sang neuf au sein d'un conseil d'administration pour que la compagnie soit bien gérée. Un exemple lui vient en tête. Il dit avoir acheté quelques milliers d'actions de la Lloyds Bank, en Angleterre, pour environ 2 000 euros, alors que le monde était en pleine crise financière et économique. Pourquoi ? Son explication est que la banque avait changé de CEO et que ce changement avait eu des effets des plus positifs sur la valeur
boursière de la banque. Le prix de l'action avait doublé, avait-il observé. Dans certains cas, quand on change de direction, il y a un mouvement à la hausse des cours à la Bourse, a noté Feroze Bundhun Une observation qui l'amène à parler du cas New Mauritius Hotels (NMH), où il a placé des investissements. « Lorsque vous gérez une entreprise pendant 30 ou 40 ans, comme Herbert Couacaud au New Mauritius Hotels, c'est l'arbre qui commence à cacher la forêt. Lors de la dernière assemblée générale de NMH, j'ai ainsi demandé, gentiment, s'il n'était pas temps qu'Herbert Couacaud commence à préparer sa retraite. A juste titre, quand on tient en compte que les actions, que j'avais achetées à Rs 227, ont baissé jusqu’à Rs 70, et qu’ils me fournissent comme explications que c'est le mécanisme du marché ! « Je suis désolé, mais c’est trop simpliste. La valeur d'une action en Bourse représente la qualité de la gestion. L'année dernière, on avait déclaré des dividendes, et cette
RELATION INCESTUEUSE « Comment ça confidentiel ? C'est bien une boîte cotée en Bourse ? C'est contraire à ce que préconise le rapport de Tim Taylor sur la bonne gouvernance. Savez-vous pourquoi les investisseurs étrangers ne viennent pas à Maurice ? C'est parce qu’il n'y a pas de transparence ! Qui sont les fournisseurs ? Qui assure la sécurité dans les hôtels ? Qui fournit les serviettes, les vêtements, le savon, la nourriture et les boissons ? Est-ce que ces fournisseurs sont aussi actionnaires ? « A Londres, il y a eu l’assemblée générale de la Barclays Bank au mois de mai de cette année. Au moment d'adopter la résolution de rémunération des directeurs de la banque, une dame à la retraite a regardé le président du conseil d’administration et lui a lancé : « You are a bunch of greedy bastards ! » Cela après avoir pris note qu’il y avait 25 personnes touchant £ 1 million par an. Nous, ici, on doit le dire gentiment à Monsieur Couacaud et à certains autres. « J'ai aussi assisté à l'assemblée générale de United Docks Ltd. Vers la fin, il faut réélire les External Auditors. Ils sont là depuis combien de temps ? Dans le cas de NMH, c'est le même auditeur depuis le début, c'est-à-dire depuis 40 ans. Et l'Union européenne qui recommande qu'il faut changer d'auditeur après sept ans ! L'affaire Enron, ça vous dit quelque chose ? Les auditeurs et les membres de la direction deviennent tellement copains que la relation devient incestueuse », martèle-t-il. A son avis, l’une des rares compagnies listées à la Bourse qui soit transparente à 100% demeure la Mauritius Commercial Bank (MCB). L’action ne cesse de progresser. Pour Feroze Bundhun, les Rs 22 millions que perçoit Pierre Guy Noël par an sont amplement justifiées, car le CEO fait son job correctement. « Guy Noël touche Rs 22 millions. Il est mal payé à mon avis ! S'il fait monter les actions de la banque par Rs 100 chaque année, je crois qu'il faudrait le rémunérer pour ça. Je m’en fout de ce qu'il gagne », conclut notre invité, qui était de passage à Maurice.
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ENTRETIEN
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RYUHEI HOSOYA, JAPANESE AMBASSADOR TO MADAGASCAR
“Lack of direct flights discouraged Japanese businessmen from investing in Mauritius” PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
According to Ambassador Hosoya, Japanese business promotion agencies are coming down the pike for business missions in the region. But he also underlines the fact that business prospects are not well marketed from the Mauritian side despite the fact that Japanese business tycoons are aware that the country is the number one in the list of doing business in Africa. He is of the view that business opportunities need to be explained more and sees Mauritius as an important key player and platform for investing in Africa ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY ❚ In which areas can Mauritius and
Japan co-operate? I must admit that Prime Minister Navin Ramgoolam had a very fruitful meeting with Shinzo Abe during the TICAD V summit in Tokyo, and they discussed how to explore further co-operation at the commercial and business level between Japan, Africa and Mauritius. I would like to put Japan and Mauritius relationship on a more strategic level. Firstly, to focus more on the relationship between the private sector at a business and commercial level. This is an area which I feel Japan has been missing out a lot as there is a great potential to develop our relationship in this particular area. I would say that the Japanese commercial presence in Mauritius is still quite 'symbolic'. We only have one or two companies and about 20 nationals living in Mauritius which is insignificant compared to the other countries like France, China and the United Kingdom. I feel, however, that there is much scope for contributions that Japanese enterprises can make, drawing on their comparative advantage. For this to take place, we need to see what is possible and how the Mauritian Government can help. The signature of a grant pertaining to the purchase of a meteorological radar and set up of a radar tower is a very good example of Development Assistance Program. This has to be seen as an exception and Japan will try to continue helping Mauritius in this area despite that Mauritius has reached a major level of development. There is also a need to bring forward a much more multilateral approach into our relationship. We should put more emphasis on the multilateral side. But, on the other hand, we need to keep in mind the constraints as our distance remains very far and there is no direct flight between our two countries. ❚ Do you think that direct flights be-
tween Mauritius and Japan could boost up this multilateral relationship? Absolutely. That is the very key in de-
ENTRETIEN
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veloping out commercial relations. Lack of direct air connection and also the rather high rate of airfares between Japan and Mauritius has been one of the main constraints which have prevented the Japanese business community to consider more seriously about investing in Mauritius. There are direct flights from Mauritius to China and If they could be extended to Japan, it would help both countries enormously. It would also help the area of tourism. Mauritius is a very attractive destination for tourists including Japanese tourists. We end up having a very few number of tourists from Japan, about 2,000 a year. But again, there is potential and we can try to improve this a lot. From what I could understand, there are actually discussions to have direct flights between the two countries. ❚ A Japanese embassy in Mauritius
could help in addressing these matters more efficiently. We have always covered Mauritius from our embassy in Madagascar. We have had about 30 missions throughout Africa. So necessarily we cannot have actual presence in all the countries. The matter pertaining to have an embassy in Mauritius has been under consideration and we are trying to increase our presence in Africa but because of the budgetary austerity, we are not able to increase our embassies as much as we would like to. It remains a matter to be studied and discussed. Other countries are also asking for direct Japanese presence in Africa. I can say that we have assistance for Mauritius from our honorary consul who is Mr Anil Currimjee. We have had very fruitful discussions on this topic and with his assistance, help and advice, I am very hopeful that we will be able to take our relationships further steps forward. ❚ At a point of time, rumours were
circulated that Japan was interested with uranium present in the Indian Ocean, primarily in the seas of Mauritius. Yet we know that the land of the rising sun is against the use of nuclear power... I am not so sure if I can really answer this question. I am not aware of that. This is a very political issue whether or not to continue with nuclear power generation and there has been a lot of debate on this topic in Japan. I would rather stay back from commenting on this issue. ❚ Let's talk about possible areas of co-
operation between the two countries. Do you think Japan will be ready to help us in our seafood hub? Mauritius has been a seafood hub for some time. Japanese Maritime Industries have been present in Mauritius since a long time ago. In terms of new co-operation, I think we are really starting to review the potentials of the area of Maritime Industries as well as all the
related fields like energy, medicine, power generation by using temperature of sea bed water. ❚ At the cultural level it seems Japan
has given up its cultural and linguistic identities at the benefit of Chinese Mandarin in Africa? I don't think this is a question of giving way to the Chinese culture but rather it is where we both have to flourish. This is not either or. In fact, where we go, we go together and I know that there is a great interest in the Chinese culture as well as the Chinese language on the African continent and I welcome that. Japan and China have always been good business partners and we both came here and installed our economic as well as cultural presence. We shall not see it as a detriment for each other. We both have our cultural identities. Perhaps you are being right that there has not been as many people learning the Japanese language. I would say that there is considerable level of interest in the Japanese culture in Madagascar and I am very happy to say that. In fact, they have close to 2,000 people learning Japanese language. There is also much interest in the recent trends of Japanese animé and Manga as well as in the traditional martial arts. We are trying to promote Japansese cuisine in Madagascar. I must admit that there is a few Japanese restaurants in Mauritius but none in Madagascar. Generally speaking, the area of general exchange of students is also important. ❚ Is Japan worried about China's ex-
pansion in Africa? Not really. Not at all. As I said earlier, we work together. Japan and China are neighbouring nations in East Asia. Of course, we have had our unfortunate history and so on. In my government's official view, we cannot afford to have anything less than a very good co-operative relationship. Our cultural, economic relationship is very important for the stability of the whole region and the rest of the world. The Chinese have got a very big presence in Africa which I respect of course. Neither of us are perfect, I know there are some issues but I tend to think that China is a close friend in a way and also a good competitor. We play different roles but we have a healthy competition. I may sound a little idealistic but that is the way it should be. ❚ Mauritius is a very large importer of
Japanese cars. But their prices are high. Is the Japanese Government afraid to ask its automotive sector to review the prices of cars meant to be sold in Mauritius? I suspect that most of the Toyota's and Nissan cars that are running on the Mauritian roads are imported from Europe. These manufacturers are global and multinational companies although the cars have got their origin in Japan. I am proud to see these products of Japanese origin running here on your
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roads. In term of the prices, I am not a businessman, I suspect the exchange rate has a lot to do in this. That is in a way a more dominant factor than anything else. In the recent few years, the Yen has come down a little bit. It has been rather high compared to the dollar for some years. This makes the Japanese cars more competitive for the time being. ❚ What has been the outcome of your
meetings with Mauritian Prime Minister and officials? In fact one specific proposal that we had from the Mauritian Government is to discuss and conclude two conventions namely an Investment Protection Agreement and a Double Taxation Treaty. We are presently looking into these two requests. It may not be easy to conclude these two conventions soon because it will cost a lot of time and effort. So, we need to look into what measures we can best take. There are other measures which can help as well and can lead to these conventions. Business missions for example. There is already a business mission being planned in the region. It will be organised by the Japan External Trade Organization (JETRO). They are organising a business mission in this region from their office in Johannesburg and this will take place in November next. Japan International Cooperation Agency (JICA) is also doing what they can to help promote business relations. They are planning a seminar in October to help Japanese investors discover and identify business opportunities in Mauritius. I have encouraged my counterparts at the Foreign Ministry in Mauritius to consider sending their people to hold seminars and meet people in Japan to raise awareness on investment opportunities in Mauritius. The Japanese business circle is aware that Mauritius is the number one country in the list of doing business in Africa but the opportunity has to be explained more. ❚ What can Mauritius bring to Japan
in terms of investment? Mauritius can bring to our private sector opportunities to invest in Africa. That is the major policy of the Mauritian government. It is a win win proposal. In fact, a lot of Japanese FDI has been coming through Mauritius already but ended up in India. Going through Mauritius as a financial centre in a way, not actually as FDI into Mauritius but in India which is not bad. There should be more investment into Mauritius and be used as a platform for other countries. ❚ What are the scopes for Mauritian
business people in Japan? This really depends on the comparative advantage. I would see for an example the area of tourism, an agency set up in Tokyo, Yokohama or Osaka. I am not a business expert and I believe the Japanese government would like to hear suggestions.
A PROFESSIONAL Appointed by the Japanese government in January 2013, Ryuhei Hosoya took up the post of Japanese Ambassador to Madagascar in February. Before that he was serving as Deputy Director in the Office of the Director-General of UNESCO since June 2010. Born in 1953, Ryuhei Hosoya studied Natural Science at the University of Tokyo, acquiring his first degree in 1976. He joined the Ministry of Foreign Affairs of Japan the same year, after passing the Higher Diplomatic Service Examination. The following year Government sponsored him to read Philosophy, Politics and Economics at Hertford College, University of Oxford, which earned him his second Bachelor of Arts degree in 1979 and a Master of Arts degree in 1984. Back to Tokyo he worked for various offices in the Foreign Ministry. In 1988, he was assigned to the Embassy of Japan in Myanmar as First Secretary, a post he held throughout the political turbulence in that country. In 1991, he became the first Head of the Non-Member Countries Division B at the International Energy Agency (IEA) in Paris. His main task there was to develop and implement the IEA’s programme of outreach to countries in the Asia-Pacific and Latin America regions. Ryuhei Hosoya’s subsequent postings were to the Japanese Embassies in Canada where he was Counsellor, then Minister in charge of public relations and cultural affairs, and Kenya where he served as Deputy Chief of Mission and as Chargé d’Affaires .
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FEU ROUGE
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TINA ROSE, EMEA ANTI-COUNTERFEIT PROGRAMME MANAGER OF HEWLETT-PACKARD (HP)
“Mauritius can be seen as a gateway for counterfeiting” Make no mistake about it: Counterfeiting is an international issue, affecting businesses and impacting on economies. An organized crime syndicate operates underground for this purpose. Tina Rose was in Mauritius for a seminar on how to detect HP fake products ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
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less she is on the defensive. “We have to be on our guard here because ports like Port Louis are quite often seen as a gateway to distribute counterfeit goods further. For example, Dubai is a place which has a big problem with counterfeiting. The majority of products seized in Dubai are actually not sold in the local market. They are sent to Dubai for further distribution. And for places like Mauritius, sometimes that can be the same thing where
roduct counterfeiting is a big underground business. A study by the International Chamber of Commerce (ICC) in 2008, indicated that the global economic and social impacts of counterfeiting and piracy was worth $ 775 billion per year. More worringly, in 2011 the ICC estimated that this illegal trade will reach $1.3 trillion by 2015 putting 2.5 million legitimate jobs at EASY, BUT VITAL CHECKS ROUTINES risk each year. Counterfeiting also impacts negatively Tina Rose wants people to be cautious before buying the economy in lots of ways: products. The EMEA Anti-counterfeit Programme Manager of Hewlett-Packard (HP) believes it is time people tricked into buying to educate and empower everybody so that they are fake products, law abiding not fooled into buying counterfeit HP products and manufacturers have to invest to verify for themselves. According to her, an averin safety and quality manuage guy on the street, as well as the top guy in the office, should be equipped to be able to spot the diffacturing processes, legitiference between genuine and fake products. mate jobs are lost, retailers Three ways for extra re-assurance on purchasing providing safe, reliable proHP toners and cartridges: ducts find unsold stocks 1. Look at HP security labels. By tilting the box front to back or right to left, 'OK' and 'tick' symstacking in their stores. Govbols should move in the same directions. New ernments are also directly afsecurity labels' symbols move in different direcfected: less tax revenues tions, and covers ¾ of the label. Counterfeit sewhile incurring costs in curity labels have been seized since but if combating the problem. carefully monitored, one can find that they are not originals.
2. Use a smartphone with internet access. Use apUNDERGROUND TRADES plication such as i-nigma (recommended) or any Tina Rose, Anti-counterQR code reader for verification. With the app feit Programme Manager of open, simply capture the Quick Response (QR) code printed on the security label which commuHewlett-Packard (HP) for nicates directly with HP servers. The application the Europe, the Middle East will verify, from HP, if the label is genuine or not and Africa (EMEA) region, in a matter of seconds. Another way, is to go to believes that counterfeiting the HP Mobile Authentification website on www.hp.com/go/ok and enter the label's serial trade is not in any way slowunique number to validate the security label. ing down. In fact, she says 3. All inject printers and laserjet printers have softthat it would not surprise her ware embedded in them. So when you put your that the estimates of ICC cartridges in for the very first time, a program have gone up once more. runs automatically and the screen on the inject printers will reveal if the cartridge is genuine or Tina Rose was in Mauritius not. last week for a session with HP partners and resellers to talk about counterfeit, what HP is it can be used as a gateway to other doing about it to protect businesses, but countries in the region rather than also how to be able to spot the differ- goods being set here only to be sold. We ence between genuine and fake HP certainly have a lot of work to do, we have seen positive signs of the work that products. The expert is of the opinion that, Customs are doing, by seizing counterglobally, counterfeiting is on the rise. feit products of HP” noted Tina Rose. As a matter of fact, Mauritian auMore and more seizures of fake products prove it. While Tina Rose believes thorities have recently intercepted large that HP has developed a very good re- shipments of fake hardware and printlationship with the Mauritian customs ing supplies. Between October 2012 and works closely with them, neverthe- and February 2013, five shipments
FEU ROUGE PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
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containing 4,300 counterfeit items, including fake HP printing supplies, packaging and PC accessories, were seized in Mauritius. Last April, United Arabs Emirates (UAE) authorities seized 1million fake HP printer cartridges as part of its biggest ever counterfeit goods bust. But how much does the counterfeit trade affect HP financially? According to Tina Rose, it is virtually impossible to put a price on the counterfeit products because no one knows for sure how many underground trades are operating. In fact, no brand can openly say it knows how many counterfeit products are there. These businesses have certainly got internal estimates but once again it can be misleading. ORGANIZED CRIMINALS SYNDICATE Fake products, not just HP ones, are seen everywhere in Mauritius, no one can deny that. Port-Louis, Rose-Hill, Flacq, Curepipe, you name any big town in Mauritius, fake products are being sold on broad daylight. Tina Rose, nevertheless, sees it in another way. According to her, there exists organized crime syndicate behind counterfeit products. So if you are buying fake products, obviously you are putting money in the criminals' pockets. But counterfeit is not just about that common guy but also affects the corporate world. “If a reputable company gets tricked into buying counterfeit products, it will be very detrimental to the reputation of the said company. A good reputation takes very long time to build. If an HP partner, is found selling counterfeit products, then he will lose all of his partner benefits and will be removed from the program. Well, we have found some partners, in the EMEA region, indulged in counterfeit products. Some of them were not aware but others knew. If customers found out they bought counterfeit items at original prices, then the word is going to spread out very quickly. The reseller or the customer can face also criminal action in court. Not to forget that use of fake products can damage original equipments” Tina Rose said. What about the fact that some duly registered companies, knowingly, have recourse to counterfeit? The Anticounterfeit Programme Manager of HP says that cutting-cost process must not undermine the business' first and primary operations. Do they realize they are giving money indirectly to organized criminals, she asks. That is why education is so important, according to the expert. If you think a counterfeit product is the same as the original, then you are wrong. Tina Rose is of the opinion that all well known brands can do is to provide people with information of potential risks as a seller or a consumer of counterfeit. And then they are free to make their own choices. Since a few years now, the hotspot for counterfeiting seems to be concentrating in the Middle East, Africa and Eastern Europe. The Middle East,
mostly Saudi Arabia and United Arabs Emirates (UAE), is the place where HP have confiscated the most fake products, but that is mainly because that is where the counterfeiters have moved some of their operations from Asia. Information becomes very difficult to trace in such circumstances. CHINA, HOTSPOT FOR COUNTERFEIT PRODUCTS “There was an operation in Kenya last year, and we seized a number of products coming from China. The consignee of the products was a chinese restaurant, in Mombassa. In the majority of cases the information is false, they say it comes from X company on Y street, which obviously do not exist. We do not just stop when we seize the fake product, we want to know who made them, who distributed them. If you can find the factory or even better the distribution network, then it is much more difficult and costly for a counterfeiter to re-setup the factory. We have to be patient and try to get to the source” explains Tina Rose. Another hotspot for counterfeit products is China. But according to Tina Rose, until a few years ago, it was difficult to get the Chinese authorities to understand the issue of counterfeiting. “Culturally, imitation is a sort of
flattery to them” according to the expert. But luckily, the World Customs Organizations (WCO) had been working really hard to make China aware of the fact that this was not acceptable. China has certainly done a lot to change that and amend its behavior since. What about refilling cartridges factories? For the Anti-counterfeit Programme Manager of Hewlett-Packard (HP), it is completely a legal parallel industry. They take the same cartridges and refill them. Nothing to report, because the customer knows what he is buying. But what makes it counterfeit, explains the expert, is when these companies refill the cartridges and put them inside a copy of HP’s packaging or a reused original box, then it is a problem, because it will be sold at HP's prices. To try to curb this international phenomenon, HP has invested heavily in new programmes and in terms of staff and logistics since 2006. Tina Rose says that “this threat will be growing and it is better to be prepared and educate our customers and partners now than waiting till the problem has increased and be out of control”. Currently, HP boasts having 800 investigators all around the world. Can there be one day a counterfeit
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Me SANJEEV GHURBURRUN : “THERE IS NEED TO UPDATE OUR LAWS” The discussion forum on Thursday last at Labourdonnais Hotel was essential to have a more global aspect of counterfeiting in Mauritius. Eminent participants gave their views on the subject, namely Tina Rose, HP ACF Marketing Programme Manager, lawyer Sanjeev Ghurburrun, from Geroudis Ghurburrun Glover Chambers, Vincent Bourelly, Channel Lead Microsoft, and Tassarajen Pillay Chedumbrum, minister of ICT. According to Sanjeev Ghurburrun, there is need to update our existing laws to match new technologies. “We have a legal framework that actually enforces against infringements. However, we need to update them on the basis of new technologies like internet, cloud computing and so on. Certain aspects of enforcements should also be reviewed. The Technology, Patent, Industrial Designs and Trademark Act of 2002 and the Copyright Act of 1997 are good, but they have to be bettered because times have changed. We must have laws that provide a fair playground for everyone”, suggests lawyer Sanjeev Ghurburrun. According to the lawyer, there are no small customers and consumers, small or great must also face legal action. The scale might be different, but it still remains a criminal offence. Sanjeev Ghurburrun is of opinion that counterfeit trade have a negative impact on the economy. “Our whole economic development system here for the last few years have been based on real estate development. Always an IRS or ERS for sale. Even if no one can afford it anymore, but it is still here. The engine of development being construction in real estate; Bagatelle, Shoprite, La Croisette. Imagine the guy who has to pay a rent there. You get the same product somewhere else, on the streets where you do not have to pay rent. How will these buildings ever get tenants? How do you want to sustain the economic model of Mauritius? 10 years ago, there was a well known brand here for being counterfeit. Customs helped us and we stopped a $ 7 million turnover industry in one year. That is how much counterfeiting of that one brand was here. Four thousand people worked in it. But the reaction afterwards was that people started giving work to Mauritian factories again. Mauritian factories were blacklisted, now they are getting orders. You cannot scare those brands. With the recession, people are more value conscious” says the lawyer. On the other hand, Tassarajen Pillay Chedumbrum, minister of Information Technology and Communication says that one will get value for money only by buying genuine products. But he believes that it is a question of affordability that forces a person to turn towards fake products. Hence his request with dealers to try to bring the price down. But Tina Rose does not share the minister’s views, arguing that no matter what the prices are, a counterfeiter will always find a way to drop the price down. It is not a fair competition. According to the third speaker, Vincent Bourelly, Channel Lead Microsoft, a Dangerous World of Counterfeit and Pirated Software study by International Data Corporation (IDC) says that 78 % of the software piracy comes from the internet. With the scope changing, there is a need to find new ways to fight them. “The purchase of fake goods is not a victimless crime. Behind counterfeit business, people think it is just a small business. Instead, it a is a very big crime syndicate, this business is worth more than drug trafficking” says Vincent Bourelly
free world? No, replies Tina Rose, with an air of desperation. “I do not think we will be able to stop it, certainly not at the rapid growth we are fore-seeing it. It is a crime that is growing, and until the punishment fits the crime, it will continue to grow. It is a very attractive activity for counterfeiters to get involve in. Just look at numbers, there is 500% profit on account of an HP toner while there is 200% profits in drugs”, concludes Tina Rose.
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Prendre de la main gauche pour donner à la main droite, afin de dire que celle-ci est pleine, souvent en passant sous silence que l’autre main, du coup, est vide. Confus ? C'est pourtant l'analogie qu'on peut faire lorsqu'on évoque les transactions entre parties liées (Related Party Transactions). L'expert-comptable Neellen Karuppannan nous en explique les principes et les risques
TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES
LE LINGE SALE SE BLANCHIT EN FAMILLE ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
Cela découle d'un système de gouvernance qui comprend la mise en place d'un comité d'audit qui a libre accès au conseil d'administration. Une bonne structure permet l'identification et la comptabilisation des RPT », explique l’expert-comptable. Or, des fois, on a l'impression que les liens familiaux entre les directeurs font que ces transactions ne sont pas forcément mentionnées dans les rapports. Neellen Karuppannan juge ainsi qu'il y des progrès à faire, mais pas qu’au niveau des RPT.
S
i vous dirigez un établissement hôtelier, et qu'en parallèle, vous gérez d'autres business qui fournissent des légumes ou des services de blanchisserie à votre établissement, cela constitue-t-il une Related Party Transaction (RPT) ? Oui, si vous contrôlez toutes ces entités. Ainsi, dans la pratique, il se peut que toute vente à votre établissement hôtelier se fasse au prix coûtant. Une condition avantageuse dont ne bénéficieront pas nécessairement d’autres clients. « Puisque vous parlez du secteur hôtelier, si vous regardez le dernier état financier de la New Mauritius Hotels Limited (NMH), vous verrez sans doute dans les notes explicatives que l’établissement est allé jusqu’à vous dire la facture payée à une entreprise associée pour le service de blanchisserie », explique Neellen Karuppannan, Senior Manager chez Nexia Baker & Arenson. Mais, prévient cet expert-comptable comptant plus de 17 années d'expérience en audit et conseils, on ne doit pas être surpris de ne pas voir le libellé « fourniture de légumes », car souvent, ce genre de transaction est regroupé sous le libellé « transaction commerciale ». Cependant, la décision de donner, ou pas, plus de détails, tient en ligne de compte l’ampleur de la transaction (materiality). Ce dernier dépend de quel angle on voit les choses, mais aussi de la responsabilité du conseil d'administration. LE RÔLE DES AUDITEURS Selon notre interlocuteur, il faut d'abord comprendre le fonctionnement d'une entité. Les actionnaires désignent les administrateurs qui feront partie du conseil d'administration lors de l'assemblée générale. Ces mandataires doivent exécuter la politique décidée par celle-ci et veiller à la bonne exécution de leur mandat. Ceci comprend l'ensemble des actes permettant à l'entité de maintenir son fonctionnement quotidien, y compris à travers la gestion des relations avec les fournisseurs. « Le conseil d'administration se doit d'assurer que l'entité bénéficie d'un bon rapport qualité-prix », explique-t-il. D'ailleurs, la responsabilité ultime de mettre en place un processus décisionnel et de validation quant au choix et au respect des normes comptables applicables pour l'entreprise revient au conseil. «
Concernant la RPT, le FRC a attiré l’attention sur le fait que certaines PIE n’ont pas indiqué la rémunération des principaux dirigeants dans le format requis, notamment concernant les avantages du personnel à court terme, les avantages postérieurs à l’emploi, les autres avantages à long terme, les indemnités de fin de contrat de travail et les paiements fondés sur des actions
Les différents rapports du Financial Reporting Council (FRC), qui a pour rôle principal de promouvoir le haut niveau de l’information financière et non-financière présentée par les entreprises d’intérêts public, plus connues comme des Public Interest Entities (PIE), donnent une idée de certains cas de non-respect des normes comptables. Concernant la RPT, le FRC a attiré l’attention sur le fait que certaines PIE n’ont pas indiqué la rémunération des principaux dirigeants dans le format requis, notamment concernant les avantages du personnel à court terme, les avantages postérieurs à l’emploi, les autres avantages à long terme, les indemnités de fin de contrat de travail et les paiements fondés sur des actions. « Comme tout autre professionnel, j’ai suivi avec beaucoup d’attention les dernier Corporate Reporting Awards organisés par FAILLE. Il existe un risque de manipulation dans le système de transactions entre parties liées, dénonce Neellen Karuppannan de Nexia Baker & Arenson
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INSIDE
PricewaterhouseCoopers. André Bonieux, en parfait gentleman, n’est pas passé par quatre chemins pour mettre les points sur les i ! » lance-t-il. Et ce n’est pas la seule faille. En effet, ce dernier explique qu’il décèle régulièrement une absence totale de termes et conditions des transactions entre parties liées. Vu les manquements notés, ne revient-il pas aux directeurs indépendants de prendre des mesures adéquates ? Ces derniers ont effectivement un rôle clé à jouer au niveau des comités d’audit, afin de prouver ce qu’ils peuvent ‘bring to the table’, explique notre interlocuteur. Il est d’ailleurs souhaitable, poursuit-il, que les comités d’audit soient composés, en majorité, de directeurs indépendants. En tant que membres de ce comité, ils doivent veiller à ce que la direction mette en place des contrôles capables d’identifier, de comptabiliser et de communiquer les relations et les transactions avec les parties liées. Des contrôles sont aussi nécessaires pour autoriser et approuver les transactions et les accords importants intervenus avec les parties liées, ou qui sortent du cadre normal des activités. Cependant, avertit-il, il faut garder en tête que tous les directeurs indépendants ne sont pas forcément des experts en Normes Internationales d'Information Financière (IFRS) et en code de gouvernance d'entreprise. « Les IFRS deviennent de plus en plus complexes et se prêtent à des interprétations très subjectives », ajoute-t-il. Outre les directeurs indépendants, le rôle des auditeurs est également remis en question, car ce sont eux qui garantissent la fiabilité d'un rapport financier. Pour Neellen Karuppannan, les auditeurs effectuent leur travail conformément aux normes internationales d’audit (ISA), en vue d’exposer aux actionnaires si les états financiers de la société donnent une image sincère et fidèle de sa situation à la fin de l’année financière, du résultat de ses opérations, ainsi que des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, en accord avec les IFRS. FAUT-IL UNE LOI PLUS STRICTE ? La Norme Internationale d’Audit 550 détaille la responsabilité des auditeurs par rapport aux parties liées. Pour se forger une opinion sur les états financiers d’une société, les auditeurs doivent apprécier si les relations et les transactions avec les parties liées ont été correctement comptabilisées et si les informations fournies les concernant sont pertinentes, conformément au référentiel comptable applicable. Ils doivent aussi apprécier les conséquences des relations et des transactions avec les parties liées qui peuvent aboutir à ce que les états financiers ne donnent pas une présentation sincère, ou soient trompeurs. « Cependant, il faut reconnaître que les incidences potentielles des limites inhérentes sur la capacité de l’auditeur à détecter des anomalies significatives sont plus grandes parce que la direction peut ne pas être au courant de l’existence de toutes les relations et transactions avec les parties liées, ou du fait que les relations avec les parties liées
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N’OUBLIEZ PAS L’AFFAIRE ENRON
puissent présenter une opportunité plus grande de collusion, de dissimulation ou de manipulation par la direction », soutient l’expert-comptable. L'omission de ces RPT fausse-t-elle alors les comptes ? Toute omission de transaction entre parties liées est significative si elle peut influencer les décisions économiques que prennent des utilisateurs sur la base des états financiers. L’importance relative dépend de la taille et de la nature de l’omission ou de l’inexactitude, appréciée par rapport aux circonstances particulières. L’inclusion des notes explicatives par rapport aux RPT permet aux utilisateurs des états financiers d’avoir une meilleure compréhension et appréciation des transactions, soldes et relations d’une entité avec des parties liées. Ils sont alors plus à même de déterminer l’ampleur de la dépendance de l’entité sur des parties liées et peuvent ainsi prendre la mesure des risques et opportunités que connaît l’entité. « Il faut souligner qu’une entité doit décrire ses états financiers comme étant conformes aux IFRS que s’ils sont conformes à toutes les dispositions des IFRS, y compris IAS 24 », ajoute Neellen Karuppannan. Quelles sanctions sont donc prévues pour les entreprises qui ne sont pas en conformité ? Une loi plus stricte est-elle requise ? Pour notre interlocuteur, pour toute omission de transaction, jugée significative, entre les parties liées, un cabinet d’audit qui se respecte doit émettre une opinion avec réserve (qualified opinion). Par contre, affirme-t-il, toute nouvelle loi ne viendra que s’ajouter à l’arsenal de lois et de règlements déjà existants. LA GOUVERNANCE D’ENTREPRISE A Maurice, nous avons, entre autres, la Mauritian Companies Act 2001, qui traite des parties liées. Les articles 147 à
157 de cette loi guident nos entreprises au sujet des transactions avec des directeurs. D'ailleurs, les ‘listing rules’ de la Stock Exchange of Maurice (SEM) sont assez explicites par rapport aux transactions entre parties liées. De son côté, le régulateur du secteur bancaire, en l’occurrence la Banque de Maurice, a déjà mis en place des directives concernant les transactions entre parties liées. De plus, il ne faut aussi pas oublier la section 8.4 de notre code de gouvernance d’entreprise (Code of Corporate Governance) qui indique que le rapport sur la gouvernance d’entreprise doit aussi contenir des détails des transactions entre les parties liées. Qui plus est, en vertu de la section 39(3) de la Financial Reporting Act 2004, les auditeurs sont tenus de venir dire de manière explicite, dans leur rapport d’audit, si le rapport sur la gouvernance d’entreprise, tel que présenté par l’entité, est en conformité avec le code de gouvernance d’entreprise. « Je souhaite aussi souligner le rôle du Registre du Commerce, où le bilan financier de toute entité locale est logé. Il passe à la loupe les états financiers déposés et attire l’attention de l’entité sur les manquements par rapport aux normes comptable internationales », ajoute notre interlocuteur. En dernier lieu, il faut savoir que le FRC veille au grain. Il passe au crible les états financiers de bon nombre d’entreprises. Pour cela, il dispose de plusieurs panels, dont le Financial Reporting Monitoring Panel et l’Enforcement Panel. Le premier s’assure du suivi, par les entreprises et les cabinets d’audit, des normes qui leur sont imposées par la Mauritian Companies Act 2001. « En me basant sur les derniers rapports du FRC, je peux vous dire que l’organisme fait un travail minutieux, qui contribue à rehausser notre niveau à un niveau comparable à celui des pays développés », conclut Neellen Karuppannan.
Qui dit transactions avec des personnes physiques dirigeantes, dit possibilités de fraude, telles que par exemple, déclarations non approuvées, avantages particuliers consentis, etc. Les auditeurs ont une obligation de vigilance en matière de risque de fraude dans les transactions entre parties liées. Les affaires Enron et Parmalat sont là pour nous le rappeler. Dans l’affaire Enron, soutient Neellen Karuppannan, il était question d'engagements hors-bilan à travers des entités adhoc qui masquaient des risques : « Quand les risques se sont avérés, il était trop tard et il est advenu ce que l’on sait avec la disparition de l’auditeur, Arthur Andersen ». Le sujet des parties liées est transversal et intéresse les pays engagés dans le commerce international, car le prix des transactions transfrontalières constitue la base de la détermination des droits de douane et des bénéfices enregistrés par chaque partie concernée dans la transaction et, partant, la répartition des impôts entre les pays. Les transactions entre parties liées ou entreprises associées ne sont pas soumises aux mêmes tendances du marché que les transactions entre acteurs indépendants. En conséquence, il existe un risque de manipulation, par le biais de la sous facturation ou de la surfacturation, de la base des droits de douane et du report d’impôts. Du point de vue d’audit, poursuit-il, les transactions entre parties liées augmentent toujours le risque, en particulier lorsque des opérations sont menées à l’étranger par l’entremise d’un éventail complexe de relations et de structures d’entreprise. Souvent, les auditeurs limitent leurs procédures d’audit aux parties liées avec lesquelles la direction a déclaré avoir effectué des transactions au cours d’un exercice, ou qui présentent un solde à la fin de l’exercice. « On se trouve alors dans un schéma où il peut s’agir d’un groupe avec des sociétés à l’étranger, des transactions internationales, des prix de transfert, bref, des choses assez complexes à identifier ». Ce qui explique pourquoi la Norme Internationale d’Audit 550 exige qu’il y ait des procédures d’audit appropriées afin de repérer des parties liées et des transactions n’ayant pas été révélées par la direction. Or, selon notre interlocuteur, le défi demeure l’identification et la communication sur toutes les relations, les transactions, les soldes, mais aussi sur les engagements hors bilan. En cas d'identification de transactions importantes hors champ d'activités ordinaires de l'entité, il faut interroger la direction sur la nature, sur le fondement de ces transactions et sur l'implication éventuelle des parties liées dans la transaction en question. « Je me réjouis que le IFRS Interpretations Committee ait positivement considéré les commentaires reçus par rapport à l’extension de la définition d'une 'partie liée' afin d’inclure des entités de gestion (management companies). Si l’International Accounting Standards Board (l’IASB) approuve ces commentaires en apportant des modifications à la norme IAS 24, les management companies à Maurice auront à communiquer dans les notes explicatives des états financiers les honoraires qu’elles perçoivent ». Certaines le font déjà, alors que d’autres en sont moins enclin.
INSIDE
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CE QUE DISENT LES LISTING RULES DU SEM
Si on évoque les transactions entre parties liées en terme général, il faut savoir qu'elles sont d’autant plus significatives pour les compagnies cotées en Bourse. D’où l’existence de certains paramètres à leur intention dans les Listing Rules du Stock Exchange of Mauritius (SEM). En voici les éléments majeurs : Qu’est-ce qui constitue des Related Party Transactions (RPT) pour les compagnies listées ? As per the Listing Rules, an RPT is a transaction between a company and a related party. The Listing Rules define a related party in relation to a company means a director, chief executive or controlling shareholder of the company or any of its subsidiaries or associates of any of them. In relation to a controlling shareholder which is a company means any other company which is its subsidiary or holding company or is a fellow subsidiary of any such holding company or one in the equity capital of which it and/or such other company or companies taken together are directly or indirectly interested so as to exercise or control the exercise of 20 per cent or more of the voting power at meetings of shareholders, or to control the appointment and/or removal of directors holding a majority of voting rights at board meetings on all or substantially all matters. Si j'ai un établissement hôtelier, et qu'en parallèle, j'ai d'autres business qui fournissent des produits et services à l'établissement, est-ce que cela constitue un RPT ? If you hold more than 20% or more of the shares of any listed company, you would be classified as a controlling shareholder of the hotel and therefore, you are related party to the listed company. A test would need to be carried out under chapter 13 of the Listing Rules to assess the materiality of the transaction. The Listing Rules prescribes two ratios (the ‘Relevant Ratios’) which are used to calculate the materiality of such transactions. The ratios are: (a) Consideration to market capitalisation - the consideration divided by the aggregate market value of all the equity securities of the issuer; or (b) Dilution - the number of securities issued by an issuer as consideration for an acquisition compared to those in issue prior to the transaction.
The Listing Rules require that a listed company who proposes to enter into a related party transaction to consult the Listing Executive Committee at an early stage. If the Listing Executive Committee considers the related party to have a significant interest in, or influence over the related party transaction, it may, at its sole discretion, impose the requirements set out in Rules 13.23 and 13.24.
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Quelle est la responsabilité du conseil d'administration par rapport à cela, surtout dans les compagnies listées ? Listed Companies are required to comply with all Listing Rules applicable to them. If they do not comply, the Listing Division can sanction such companies. Dans quels cas les transactions ne représentent-elles pas une RPT ? In addition to transactions excluded from the scope of Chapter 13 by Rule 13.4, the Rules in relation to related party transactions do not apply to the following transactions: • the grant of credit (including the lending of money
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or the guaranteeing of a loan) to a related party upon normal commercial terms in the ordinary course of business; the grant of an indemnity to a director of the issuer (or any of its subsidiaries) to the extent permitted by section 161 of the Companies Act, subject to full disclosure in the Annual Report; an underwriting (or subunderwriting) by a related party of all or part of an issue of securities by the issuer (or any of its subsidiaries) subject to the requirements of Chapter 9 and the consideration to be paid by the issuer (or any of its subsidiaries) in respect of such underwriting is no more than the usual commercial underwriting consideration and is the same as that to be paid to the other underwriters (if any), subject to full disclosure of the terms and conditions of that underwriting (or sub-underwriting) in the Listing Particulars; or the transaction is one where both of the percent-
QU'EST-CE QUE LES RELATED PARTY TRANSACTIONS ? Pour mieux comprendre la notion de transaction entre parties liées (Related Party Transactions), il faut d’abord bien appréhender ce que c’est qu’une partie liée. Une partie liée est une personne ou une entité qui est liée à l’entité qui établit ses états financiers. Une personne, ou un membre de la famille proche de cette personne, est liée à l’entité présentant l’information financière si la personne a le contrôle ou participe au contrôle conjoint de l’entité présentant l’information financière. Cette relation est aussi établie si la personne exerce une influence notable sur l’entité présentant l’information financière, ou si la personne est l’un des principaux dirigeants de cette entité ou d’une société mère de celle-ci. Dans le cas des sociétés, la relation existe quand une entité et l’entité présentant l’information financière sont membres du même groupe ou l’une des entités est une entreprise associée ou une co-entreprise de l’autre entité. Elles sont aussi liées quand les deux entités sont des co-entreprises d’une même tierce partie ou quand l’une des deux entités est une co-entreprise d’une tierce partie et l’autre est une entreprise associée de cette tierce partie. Une transaction entre parties liées, plus connue comme Related Party Transaction (RPT), est un transfert de ressources, de services ou d’obligations entre l’entité présentant l’information financière et une partie liée, qu’un prix soit facturé ou non. Le résultat et la situation financière d’une entité peuvent être affectés par une relation entre parties liées même si aucune transaction entre parties liées n’a lieu. La simple existence d’une relation peut suffire à affecter les transactions de l’entité avec d’autres parties. La norme comptable internationale IAS 24 traite de l’identification de relations et de transactions entre parties liées. L’objectif d'IAS 24 est d’assurer que les états financiers d’une entité contiennent les informations nécessaires pour attirer l’attention sur la possibilité que la position financière et le résultat puissent avoir été affectés par l’existence de parties liées et par des transactions et soldes, y compris des engagements, avec celles-ci.
age ratios (where applicable) referred to in Rule 13.32 are less than 5%. Que devrait faire une compagnie listée lorsqu'elle s'engage dans une RPT ? For an RPT where the Relevant Ratios are 5% or more but less than 15%, the company must prior to completing the transaction: (a) inform the Listing Executive Committee in writing of the details of the proposed transaction; (b) provide the Listing Executive Committee with a valuation report certified by an independent professional expert acceptable to the Listing Executive Committee and with written confirmation, that the terms of the proposed transaction with the related party are fair and reasonable so far as the shareholders of the company are concerned; and (c) undertake in writing to the Listing Executive Committee to include details of the transaction in the company's next published Annual Report, including, where relevant, the identity of the related party, the value of the consideration for the transaction (including, where relevant, interest rates, length of repayment period and security, if any) and all other relevant circumstances. Ne revient-il pas aux directeurs indépendants de prendre des mesures adéquates ? All directors are required by the Companies Act 2001 to exercise their powers honestly in good faith in the best interests of the company. If any transaction is not in the best interests of the company, a director has a duty to prevent the company to enter into this transaction. Section 160 of the Companies Act provides that subject to section 149 and without limiting any liability of a director under section 143, where an officer commits a breach of any duty under this Part • the officer and every person who knowingly partici-
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pated in the breach shall be liable to compensate the company for any loss it suffers as a result of the breach; the officer shall be liable to account to the company for any profit made by the officer as a result of such breach; and any contract or other transaction entered into between the officer and the company in breach of those duties may be rescinded by the company.
Listed companies can delegate the supervision of related party transactions to a subcommittee of the Board or to the Corporate Governance Committee of the Board which is usually chaired by an independent director or composed of a majority of independent directors. Quelles sanctions sont prévues contre les entreprises qui n'incluent pas les RPT, et sous quelles lois ? The laws and regulations are already in place. It is the role and responsibility of Directors to ensure their application and to embed an ethical culture in the company. Under the Listing Rules, if the SEM considers that an issuer has contravened the Listing Rules it may do one or more of the following: (a) censure the issuer, which may include a formal written notice of censure being served upon the issuer and the requirement that the issuer provide a written explanation of its actions to the SEM and an undertaking to rectify the breach immediately; (b) publish the fact that the issuer has been censured for failing to comply with the Listing Rules; (c) refer the matter to the FSC for appropriate action; and (d) where Rule 3.9 applies, suspend or withdraw a company from the Official List of the SEM.
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ACTA PUBLICA
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OMBUDSMAN REPORT
338 NOUVEAUX CAS ENREGISTRÉS Comme tous les ans, 2012 a été chargé pour l’Ombudsman. Au total, le bureau de Soleman Hatteea a reçu 338 nouvelles doléances et plaintes. S’il a pu en résoudre une majorité, certains sont loin d’être faciles à gérer. Pour rendre ce travail plus simple et accélérer le processus, la loi y relative a été amendée le 18 décembre dernier ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
U
ne augmentation salariale non perçue, un cadre qui bénéficie d’un salaire pas conforme à ses qualifications, un éleveur de bétail sans permis dont les activités nuisent aux voisins, ou encore un ‘leave without pay’ non-approuvé à cause d’un manque de personnel… Ce sont là quelques-uns des cas sur lesquels l’Ombudsman, Soleman Hatteea, a dû intervenir en 2012. Dans son rapport annuel pour l’année 2012, qui a été rendu public la semaine dernière, celui-ci explique que son bureau a enregistré 338 nouveaux cas l’année dernière, soit 257 doléances concernant des ministères et départements et 54 liés aux municipalités, alors que 27 concernent Rodrigues. Près de 30% de ces cas ont été résolus et le bureau est également parvenu à réduire le nombre de cas en attente de 178 (2011) à 106. Soulignons également que bien qu’elles ne soient pas comptabilisées dans le total, 36 plaintes ont aussi été enregistrées contre des corps paraétatiques et 125 autres contre diverses institutions. CHANGEMENTS MAJEURS Au-delà des chiffres, ce qui interpelle, c’est que le premier réflexe de celui qui se sent lésé ne devra plus être de rédiger une doléance à l’Ombudsman. L’Etat a en effet jugé nécessaire de revoir certains aspects de l’Ombudsman Act, qui date de 1969. Dans le but d’améliorer et d’accélérer le processus afin de satisfaire les citoyens, cette loi a ainsi été amendée le 18 décembre 2012, sous l’Economic & Financial Measures (Miscellaneous) Provisions Act 2012, et est entrée en vigueur le 22 décembre. Un des changements majeurs est qu’un plaignant ne devrait envoyer sa doléance à l’Ombudsman que s’il n’est pas satisfait de la réponse ou des actions du ministère ou de l’institution contre lequel il a un grief. « The amendments require all complainants to first make written representations to the relevant department
PLAINTES EN SÉRIE Pour permettre à nos lecteurs d’avoir un aperçu de la grande variété des affaires référées à l’Ombudsman, voici quelques-uns des cas enregistrés ces deux dernières années.
ZEP ALLOWANCE: MANQUE À GAGNER Un Deputy Head Master a rédigé une plainte pour expliquer que depuis plusieurs années, il connaît un manque à gagner au niveau de son allocation ZEP. Ses démarches auprès de la section Finance du ministère de l’Education n’ayant rien donné, il saisit l’Ombudsman pour réclamer son dû. Selon l’Ombudsman, la plainte est justifiée, « as there was indeed a shortfall in respect of payment of the ZEP Allowance payable to the complainant ». Quelques semaines plus tard, l’affaire est réglée.
AUGMENTATION SALARIALE NON PERÇUE En octobre 2011, un Radiographic Assistant saisit l’Ombudsman car il n’aurait pas reçu l’augmentation salariale qu’il aurait dû en respect des recommandations des rapports du PRB 2003 et 2008, alors qu’il occupe ce même poste depuis 1978. De plus, ceux qui ont été employés après lui ont perçu leurs augmentations. Le ministère de la Santé dément, mais affirme avoir malgré tout référé l’affaire à celui de la Fonction publique. « As the Ministry of Health was in February 2012 still awaiting a reply from the Ministry of Civil Service, I had to press for the matter to be treated urgently », fait ressortir l’Ombudsman dans son rapport. Finalement, le plaignant reçoit son augmentation salariale.
PMO : NON SATISFACTION PAR RAPPORT À UNE DÉCISION
The amendments require all complainants to first make written representations to the relevant department or authority against which they have a complaint to make before submitting their complaint to the Ombudsman Extrait de l’Ombudsman Act suite aux amendements apportés en décembre dernier or authority against which they have a complaint to make before submitting their complaint to the Ombudsman. Once such a complaint is made to the department or authority concerned and the complainant does not, within five working days, receive either a written substantive reply or a written reply wherein the department or authority informs the complainant of action being taken and of the date by which a substantive reply would be made, being
not more than 45 days of the date of receipt of the written representation, then only can the complainant seize the Ombudsman », explique la nouvelle mouture de la loi. A partir de là, l’Ombudsman informera le plaignant, dans un délai de cinq jours, des actions qui seront prises. Ou alors il demandera aux autorités visées par la plainte de répondre au plaignant dans un délai de sept jours.
Un haut officier du Prime Minister’s Office (PMO) se plaint, en 2011, de la façon dont sa requête pour le paiement d’une ‘monthly car allowance’ a été traité au niveau du High Powered Committee (HPC). Sa demande auprès du HPC a en effet été rejetée à deux reprises et il considère cette décision « unfair and discriminatory ». L’Ombudsman, convaincu que le cas du plaignant est authentique, demande au HPC de reconsidérer la demande du haut cadre. Lorsque celle-ci est finalement acceptée, le plaignant fait parvenir une lettre à l’Ombudsman, afin de « take the opportunity to express my deepest gratitude to you, in as much as I consider that this issue would not have been treated favourably, had it not been the intervention of your Office. »
‘LEAVE WITHOUT PAY’ PAS APPROUVÉ Z.N, un Medical Laboratory Technician, rédige sa plainte, en date du 22 janvier 2012, afin de soutenir que son application pour un ‘leave without pay’ n’a pas été approuvé, alors que des demandes similaires de ses collègues ont, par le passé, été approuvées. Selon le ministère concerné, l’application de Z.N, « which was for a three-year period, was not recommended by the Consultant-in-Charge (Pathology Services) due to shortage of staff. » Sollicitant le ministère, l’Ombudsman apprend que Z.N a fait une nouvelle demande pour un congé à partir du 11 juin 2012. Celle-ci est finalement recommandée par le Consultant-in-Charge.
POST SCRIPTUM
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DES ZANIMOS ET DES ZOMMES...
OPINION JEAN-PIERRE LENOIR
I
l ne croyait pas si bien dire notre ministre. Il tombe pile poil notre bon monsieur Baichoo. Pile poil, parce que son intervention remarquée à l'égard des journalistes relève à merveille de notre dicton local "Rod pis pou grate..." Les puces sont légion dans ce domaine monsieur le ministre. Mon statut d'exjournaliste me permet d'en parler avec vous aussi librement qu'un chien parlerait à son maître ! Connaissez vous Konrad Lorentz ? Ce fabuleux biologiste-zoologiste autrichien, né à Vienne en 1903 et mort en 1989, a consacré sa vie à l'étude des animaux, et plus particulièrement des oies dont il louait l'intelligence qu'il rapprochait de celle des hommes. Même si je ne me prends pas pour une oie, je me console en me disant qu'animal moi-même, puisque vous le voulez ainsi, j'aurai la chance de vous approcher un jour ou l'autre en intelligence, sans avoir, bien sûr, l'outrecuidance de vous dépasser dans ce domaine... De l'animal à l'homme, dit on, il n'y a qu'un pas. De tous mes congénères j'en ai choisi quelques-uns pour me consoler de mon état. De nature gourmande, j'ai choisi pour commencer, l'animal dont on fait le foie gras ! Les oies qui ont sauvé Le Capitole il y a 2400 ans en cacardant à tout va pendant que les Gaulois essayaient de pénétrer dans Rome. Elles vous seraient certainement utiles pour vous prévenir aujourd'hui des graves dangers qui vous menacent, vous et votre gouvernement, si vous persistez à cultiver l'insulte comme
COURRIER
SUTTYHUDEO TENGUR PRÉSIDENT, ASSOCIATION POUR LE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET DES CONSOMMATEURS
Qui a intérêt de sonner le glas de l’Observatoire des Prix ?
D
epuis la mise sur pied de l’Observatoire des Prix en 2011 découlant d’une décision administrative, cet organisme a effectué un travail remarquable qui a eu un impact très positif sur le poids de la corbeille ménagère. Malgré la hausse des prix des denrées courantes, la corbeille a enregistré une baisse de 5% par an et a montré une différence de Rs 1 500 - Rs 1 800 entre le point de vente le plus cher et le point de vente le moins cher. Cela est le résultat direct de l’Observatoire des Prix des prix notés dans les centres commerciaux et leur diffusion directe pour le grand public. Une politique qui s’est avérée payante car cet exercice a entraîné une compétition
un jardinier de bas étage et à allier l'indécence au n'importe quoi pour diriger ce pays. Hannibal le Carthaginois a traversé les Pyrénées pour aller attaquer Rome grâce à quelques éléphants qui lui ont permis de passer là où les chevaux ne pouvaient pas. Il vous en faudrait plus d'un aujourd'hui pour bousculer l'inefficience de certains de vos pairs. Mais comme vous n'êtes probablement pas masochiste, je pense que vous écarterez cette solution. Et le lion ? Ah le lion ! Le roi des animaux ! Son courage et sa fierté vous aideraient à retrouver les vôtres afin d'affronter les vrais problèmes de ce pays, mais hélas il n'est probablement pas de votre savane ! L'aigle peut être, dont le regard perçant vous donnerait une vue plus large que l'œil étriqué que vous promenez sur mes confrères journalistes. Hélas pour vous, l'aigle, lui, vole très haut... Savez-vous monsieur le ministre ce que le grand Lorentz a dit à la fin de sa vie après avoir observé inlassablement le comportement des hommes et des animaux ? Tout simplement ceci: « Plus je regarde les hommes, plus j'aime les animaux... » Et pourtant il a vécu bien avant vous ! Je sors donc quelque peu réconforté de vos commentaires sur moi et mes congénères... Lorentz n'est pas le seul qui pourrait vous empêcher de dormir. George Orwell et sa Ferme des Animaux (1945) est là pour nous rappeler aussi à quel point le fil entre l'homme et l'animal est ténu. Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire, c'est celle d'une ferme imaginaire où les
féroce parmi les grandes surfaces au point même qu’il y a eu dans certain cas, braderie des prix. Ce qui a fait profiter les consommateurs. L’exercice de l’Observatoire des Prix a été fait de manière transparente et ouverte, ce qui a apporté une certaine crédibilité à son action. Cependant l’opération de l’Observatoire des Prix a été faite de manière administrative, car cet organisme n’a pas encore un encadrement légal qui puisse lui donner une certaine force légale. Une législation préliminaire a déjà été soumise au ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Protection des Consommateurs, mais dort dans un tiroir quelque part et mérite d’être dépoussiérée. Le pire : les hauts fonctionnaires qui étaient censés faire partie de cette instance ont pour la plupart du temps brillé par leur absence. Ce qui démontre non seulement un manque d’intérêt mais l’absence de professionnalisme. Plus grave, ils s’amusent à mettre les bâtons dans la roue de cet organisme en faisant cause commune avec les gros commerçants véreux. A travers une telle action, ils deviennent leurs intermédiaires et cela ne fait que profiter le gros capital aux dépens du petit consommateur. L’objectif : tuer l’organisme qui les empêche de faire la pluie et le beau temps. Certains commerçants ont même demandé que l’on fasse une enquête sur l’action de l’Observatoire des
animaux se révoltent pour prendre le pouvoir, chasser les hommes pour les punir du peu de considération qu'ils ont à leur égard. Animal pour animal, je me verrai bien dans le rôle de Sage l'Ancien, le cochon de la ferme qui rêve de débarrasser le monde des politiciens (sauf vous monsieur le ministre). Mais, voyez-vous monsieur le ministre, puisqu'on dit « qu'en tout homme il y a un cochon qui sommeille », on peut aussi penser qu'en tout cochon il y a un homme qui sommeille... Les cochons de la ferme commencent à boire et à manger et volent de l'argent pour s'acheter une caisse de whisky. Et finalement ce qui devait arriver un jour arriva. Au fil des bagarres pour le pouvoir et des vols en série, les cochons commencèrent un jour à marcher sur deux pattes... Je vous remercie donc, monsieur le ministre, de m'avoir accordé le statut animal. Promis, juré, je n'irai jamais habiter sur une ferme ! J'espère, monsieur le ministre, que ce que je vous ai dit vous mettra la puce à l'oreille. Ne soyez pas vache car il n'y a pas de quoi fouetter un chat ou de casser trois pattes à un canard sous prétexte que vous nous menez une vie de chien. Comme le rat des champs ou le rat des villes (je ne sais pas où vous habitez), il ne faut pas tomber dans le piège de l'insulte à bon marché, car à ce rythme-là vous pourriez être payé en monnaie de... singe. Merci donc d'arrêter de chercher des poux dans nos têtes...
Prix. Cette proposition est même relayée par certain hauts fonctionnaires du ministère de l’Industrie et du Commerce qui se sont mis carrément au service des gros commerçants. Le comble c’est qu’ils veulent mettre en accusation la compétence de la personne qui dirige cette instance et qui est elle-même un ancien directeur du Bureau central des statistiques. Le titulaire à ce poste est un professionnel de calibre et jusqu’à l’heure a fait preuve d’un professionnalisme que certains hauts fonctionnaires lui envient. Ils exercent une pression pour que les politiciens décident de mettre un terme aux activités de l’Observatoire des Prix, donc un coup de massue aux consommateurs. Il ne faut pas oublier que ce sont les consommateurs qui élisent les représentants politiques. Et toute action qui va à leur encontre ne pourrait avoir un ‘backlash’ sur le dos des politiciens. Attention au retour de la manivelle ! Nous faisons un appel au Premier ministre et aux parlementaires de rappeler à l’ordre ces brebis galeuses de la fonction publique qui ne rêvent que de leurs fringe benefits et autres voitures hors taxe. Il faut ramener ces ‘duty free wallas’ à leur juste proportion. Sinon, le régime aura à faire les frais lors de la prochaine consultation populaire en 2015, et peut-être même plus tôt vu la situation politique actuelle !!
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FIL CONDUCTEUR
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If you’ve got a little garden of your own, chances are you’ve never been in contact with herbicides. Part and parcel of agricultural life, its main purpose is to kill off weeds, so that crops can grow properly. However, recent events have highlighted that it is also used during suicide attempts. We ventured out to know why ▼ LEENA GOORAYA
I
t was a usual working day on a Tuesday. I was busy writing a text when I heard flash news on the radio that the ex-Attorney General attempted to kill himself by swallowing herbicide. Like most Mauritians I was shocked by the news. Some people then started saying that it was just a misunderstanding and Yatin Varma had not been able to differentiate between a bottle of herbicide and a bottle of water. We do not know how far this might be true, but it does raise questions about herbicides, their availability and their threat. The first one is why the ex-Attorney General, who lives in Quatre Bornes, needed herbicides, which we associate more commonly with agricultural practices and the rural areas. At any small planter’s residence, there must be at least one bottle of herbicide, this is clear enough. If you look at it from an economic point of view, using herbicides is both cost effective and quick. If his land has been overwhelmed by weeds and labour is in short supply, he might want to consider the use of herbicides as an alternative to hand weeding.
Basta, Touch Down, Mamba, Scaran, Sanco, Round up… Some of the herbicides on sale in Mauritius
HERBICIDES
WEEDING OUT THE RISK
GASTROINTESTINAL IRRITATION But unless one is fond of gardening and needs the herbicide to get rid of persistent weeds, you wouldn’t expect to find it in many households. Unless, that is, the substance is meant for some darker motive. Indeed, swallowing herbicides has become a common means for people who attempt to commit suicide. Why? Does this guarantee death?
FIL CONDUCTEUR PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
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From our sources, some herbicides do, while others can affect part of the victim's organs, but do not ensure death. Commenting on the impact of the use of herbicide in a suicide attempt, Dr Satish Boolell, who is also a toxicologist, pointed out that the effect will depend on many factors, such as type of herbicide, the amount consumed, the age of the victim… “There are some herbicides that, after swallowing, will not have an immediate effect. However, after some days, the kidney can be severely affected,” he says. This can also cause gastrointestinal irritation and usually requires a stomach wash. However, there are some types of herbicides of which a single sip can be enough to take the life of a person, with no chance of survival. We will not reveal the name of that product. Neither will we say where it can be obtained. But if one wants to get an herbicide, the most common ones are available at the 13 Farmers Service Centres on the island, whose role is not only to provide the product, but to give directions to the targeted customers on how to use it.
From Rs275 to Rs300 per litre The price of liquid herbicides Out of curiosity, I called at one Farmers Service Centre. A person sounding quite old picked up. “Good morning Sir, I wish to buy an herbicide, as weeds have completely taken over my garden. What types of herbicide do you have?” I asked. “Well, it depends on the types of weed and what you are actually cultivating. Here, we have Basta, Touch Down, Mamba, Scaran, Sancor,” he said. He went on for quite some time with the list before I finally interrupted him. “Okay. Thank you very much for the information. I will call you later,” I replied, before hanging up the phone. The names themselves sounded terrifying, but they didn’t really mean much. So I decided to go to a Farmers Service Centre in my region. When I entered to inquire about the types of herbicide they had, the officer looked surprised. “Are you sure you want the herbicides in your garden?” he asked in a suspicious manner. '' What else can I do with it,” I argued. POTENTIALLY DANGEROUS PRODUCT Then later, much later, I understood. Maybe I looked like a heart-broken lover whose sudden fondness for herbicides had nothing to do with gardening… Still, I needed to find someone who would not believe I was about to commit suicide, agree to talk to me, and not launch himself in a barrage of names or technical terms. Someone who was in continuous contact with herbicides… In trying to find one, I almost forgot
to ask an important question: taking into consideration that the product can be potentially dangerous, if ever someone needs an herbicide, does he need a permit to purchase one? I guess not everyone can be allowed to buy one, right?! Well, to an extent only. When I asked Prakash Dowlut, a well-known farmer in the North of the island, he stated that some herbicides can be sold to anybody. If you have a small garden at your place and the weeds are causing trouble, you can easily find different herbicides on open sale at Farmers Service Centres, or, for that matter, at large specialized stores like Espace Maison et Jardin.
HERBICIDES ARE IMPORTED However, the more effective – and dangerous – ones, are only available upon the presentation of a special permit issued by the Agricultural Research and Extension Unit (AREU). On top of it, the authorities will only sell you a certain quantity of herbicide depending on the acres of land under cultivation. Prakash Dowlut, who owns three acres of land in the North, is very familiar with these products. He explained that there are different types of herbicides for different types of weeds, with the most commonly used one being the ‘Round up’, because of its cheap cost.
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Another crucial aspect that he pointed out is the need to properly store the product. “Herbicides are usually kept in a safe place, such as a locker, and away from children,” he said. Indeed, several cases have been reported where children have accidentally swallowed toxic products due to the negligence of parents. Now that I had finally found out how to get my hands on the most potent pesticides, I wanted to know if any were manufactured locally. The answer is no. There is not a single type of herbicide that is produced in Mauritius. In fact, there is no such manufacturing plant here. According to the Mauritius Cooperative Agricultural Federation Ltd (MCAF), most herbicides on sale on the island are imported from India, China, South Africa, Kenya and Germany, among others. They come in bulk and are bottled and packed in Mauritius by local distributors. One particular aspect where emphasis has to be laid on is the form of the products. An officer at the MCAF stated that before, most of the herbicides were in liquid form, which is now gradually disappearing. Most of the herbicides are now available as granules. “It is observed that the liquid substance is easier for people to kill themselves as they can swallow it at one go. But the granule is much more complicated for someone to eat and this reduces the risk of a suicide attempt,” he explained. In regards to the price of herbicides, it varies from Rs100 to Rs500 for a packet of 500 grams for the granulated type, while the price of liquid herbicides ranges from Rs275 to Rs300 per litre. MISUSE OF HERBICIDES CAN PROVE TO BE A THREAT When talking about herbicides, we also need to be aware that they are different from pesticides and insecticides. Herbicides are used to kill herbs only, so a farmer will never apply it directly on the plants. If by mistake, it falls on the plant, the risk remains minimal. After speaking to several planters, I found out that herbicides are used only when the plants are very small and certainly not when they are about to be harvested. Therefore, by that time, any residue would have already been washed away. However, the farmer needs to know exactly which herbicide to use, the correct dosage and during which period to apply it. Its misuse can indeed prove to be a threat. Dr Satish Boolell believes that a ‘poison centre’ under the aegis of the Ministry of Health and Quality of Life must be established in Mauritius following the increasing number of victims of herbicide poisonings. “I know it's not an easy task to set up a centre of such a kind, as we also need specialists to be in-charge. However, with the advent of globalisation and communication facilities, we can at least get in touch with foreign specialists to seek their expertise. In this way, whenever there are such cases, which are often very complex, suitable and prompt actions can be undertaken,” he suggests.
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CYBER-SURVEILLANCE
LA FIN DE LA VIE PRIVÉE…
Sur internet, en quelques clics, tous vos secrets les plus intimes peuvent être mis au grand jour. Avec les nouvelles technologies, vos faits, gestes et propos sont ainsi observés, enregistrés, compilés... et pourraient un jour être utilisés contre vous ▼ DOROTHY BONNEFEMME
L’
espionnage 2.0, vous connaissez ? Alors qu’auparavant, obtenir des informations sur quelqu’un nécessitait de longues heures de filature ou d’attente, le commun des mortels installe maintenant, de son propre chef, des mouchards dans sa vie quotidienne. Parfois, pour trouver ce que l’on cherche en termes d’information, il suffit en effet de profiter des mines d’or que sont les réseaux sociaux de type Facebook, Twitter ou Instagram. Le cyber-surveillance, qui n’est plus un mythe depuis longtemps, va en décuplant et donne des résultats allant sou-
vent au-delà des espérances. Cette « surveillance » peut simplement être le fait d’une personne soucieuse de se renseigner sur quelqu’un avant de lui proposer du travail, comme le fait Gérald, directeur d’une entreprise, qui n’hésite pas à consulter la page Facebook de quelqu’un avant même de l’appeler pour un entretien d’embauche. Mais à l’autre bout de l’échelle de grandeur, les gouvernements peuvent également être de gros consommateurs de données censées être personnelles. C’est ainsi que Facebook a révélé avoir reçu, pour le second semestre de 2012, entre 9 000 et 10 000 requêtes, émanant du gouvernement américain, pour que des don-
La Stasi, avait des yeux et des oreilles partout. Ainsi, lorsque le mur de Berlin finalement tombée en 1989, il a été rapporté que le « ministère » comptait plus de 90 000 employés et 170 000 informateurs
nées d’utilisateurs lui soient fournies. Ces demandes étaient fondées sur des problèmes allant de la disparition d'un enfant à des menaces terroristes. LA STASI : DES YEUX ET DES OREILLES PARTOUT Revivons-nous l’époque de la Stasi – nom communément donné au ministère de la Sécurité d’Etat de l’ancienne RDA – une police politique dont le rôle était de fournir au régime mis en place par l’URSS des capacités de renseignement, d’espionnage et de contre-espionnage ? Un professionnel du domaine, qui a préféré garder l'anonymat, acquiesce. Ce dernier rappelle que la police secrète de l’Allemagne de l’Est infiltrait la vie des citoyens dans les usines, les
écoles, les immeubles résidentiels… La Stasi, en fait, avait des yeux et des oreilles partout. Ainsi, lorsque le mur de Berlin finalement tombée en 1989, il a été rapporté que le « ministère » comptait plus de 90 000 employés et 170 000 informateurs. Pour impressionnante qu’elle était, la Stasi ne pouvait rêver collecter autant d’informations que le font maintenant les services de renseignement rien qu’en se penchant sur ce que les internautes mettent sur la Toile. Tout, en fait, n’est qu’une question de technologie. De ce fait, selon notre expert, la surveillance qui a émergé de nos jours est plus pernicieuse, puisqu’on peut non seulement obtenir des renseignements sur une per-
ACTA PUBLICA
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UNE OPINION PUBLIQUE DIVISÉE
PETIT MANUEL DE LA PRUDENCE Comment sortir (presque) entièrement du prisme, quitte à sacrifier votre confort et vos habitudes ? Ce sujet intéresse de nombreux internautes depuis le scandale du Prisme, ce programme permettant aux Etats-Unis d’intercepter les communications d'internautes étrangers. Pour commencer, concernant le téléphone mobile, l’utilisation des Smartphones, dont le système d'exploitation est presque toujours fourni par Google (Android), Apple (iPhone) et Microsoft (Windows Phone), est déconseillée. S’agissant des courriels, les experts invitent les internautes à préférer à Gmail, Hotmail (Outlook), Yahoo! Mail et AOL d’autres services de messagerie comme Voila.fr (France Télécom), La Poste.net, Zoho Mail, ou encore le logiciel de messagerie open source Thunderbird. En payant, il est aussi possible de configurer une adresse mail sur son propre site Internet (il suffit d'acheter un nom de domaine et un hébergement). Si vous souhaitez naviguer sur la Toile, plutôt que Chrome (Google), Internet Explorer (Microsoft) et Safari (Apple), qui représentent tout de même 80 % du marché, optez pour Opera ou Firefox. Ou, mieux encore, utilisez un serveur proxy pour masquer votre adresse IP, comme le réseau Tor, ou un réseau privé virtuel (VPN), qui permet de se connecter anonymement à Internet. S’agissant des recherches en ligne, fuyez la domination de Google Search, Yahoo! et Bing (Microsoft) – 98 % du marché à eux trois – pour le Français Le Moteur, le dernier-né Qwant, le scientifique Wolfram Alpha, l'antique Alta Vista, ou encore le rigoureux DuckDuckGo, seul à proposer des requêtes anonymes. Pour les réseaux sociaux, si Facebook et Google+ se sont ouverts à la NSA, Twitter échappe quant à lui à la surveillance de l'agence américaine, même si les tweets, publics, sont « soigneusement archivés depuis 2010 à la bibliothèque du Congrès américain ».
sonne, mais également sur sa famille, ses amis, ses collègues, ses connaissances… bref tous ceux avec qui il communique. DÉMENTI À PROPOS DES « PORTES DÉROBÉES » Notre interlocuteur avance que la plupart des gens ne réalisent pas le nombre de renseignements que quelqu’un peut obtenir sur eux grâce à l’internet. « Chaque tweet, chaque interaction sur Facebook, chaque photo sur Instagram renferme toute une série d'informations. Il en va de
même pour vos conversations sur Skype, ou encore vos recherches sur Google, vos achats sur eBay ou Amazon, vos téléchargements, ou encore lorsque vous sauvegardez le contenu de votre ordinateur portable sur le ‘Cloud’. Tout peut être retracé », explique-t-il. Idem pour chaque minute que vous passez au téléphone, chaque e-mail que vous écrivez, chaque message instantané que vous envoyez. En outre, chaque transaction qui passe par votre carte de crédit est enregistrée. Au final, les technologies
numériques laissent derrière eux une traînée incroyablement riche en détails sur la vie des individus. Un réservoir dans lesquels certaines autorités n’hésitent pas à puiser. Parfois, certaines « fuites » permettent de comprendre l’étendue du phénomène. Le cas de l’Américain Edward Snowden, par exemple, occupe en ce moment le devant de la scène aux Etats-Unis et ailleurs. Cet informaticien de 29 ans aujourd'hui exilé à Hong-Kong est un ancien employé de la Central Intelligence Agency (CIA) et a travaillé pendant quatre ans pour l'Agence de sécurité nationale (NSA). Ce qui lui a permis d’entrer en possession d’informations secrètes qu’il communiquera à la presse internationale. C’est ainsi qu’à partir du 5 juin, on apprend que les services de renseignement américain utilisent deux programmes secrets : l'un permettant la récolte, depuis 2006, des données d'appels téléphoniques aux EtatsUnis, notamment via l'opérateur Verizon; l'autre, nommé Prism, visant à intercepter les communications d'internautes étrangers se situant hors des États-Unis, sur neuf grands réseaux sociaux, dont Facebook. Potentiellement, ce sont les données de l'ensemble des utilisateurs mondiaux d'AOL, Apple, Facebook, Google (et You Tube), Microsoft (et Skype), Paltank et Yahoo qui sont concernées. Deux d'entre eux – Facebook et Google – ont
cependant démenti avoir des « portes dérobées » dans leurs services. UNE BOUTIQUE OUVERTE SUR LA VIE PRIVÉE Savoir que quelque part quelqu'un vous surveille, alors qu'on parle de liberté d'expression et de droit humains ne peut que donner des frissons. Toutefois, ce genre de pratique est approuvée par plus d’un. Ainsi, Barack Obama, le président des États-Unis, a-t-il justifié les mesures de surveillance des communications par téléphone et internet, qui, selon lui, ne violent en rien la Constitution américaine. Au contraire, arguet-il, elles permettent d’assurer la sécurité nationale. D’ailleurs, fait ressortir notre interlocuteur, on se souvient qu’en mars 2013, Google avait publié près de 1000 lettres de demande de surveillance de comptes d’internautes. Ce géant de la Toile avait alors expliqué qu’il publiait des éventails de chiffres, mais pas de chiffres exacts. Il avait souligné que c’était pour répondre aux demandes du FBI, du département de la Justice et d’autres agences, qui craignaient que la publication de chiffres exacts révèle des informations sur les enquêtes en cours. Vu la tendance, lance notre expert, si jusqu’ici, lorsque les policiers appréhendent un suspect, ils l’informent que tout ce qu’il dira pourra être retenu contre lui, bientôt, ils diront « tout
Selon un sondage réalisé entre le 6 et le 9 juin, auprès des Américains, une majorité d'entre eux pense que le programme fédéral de surveillance téléphonique est un moyen « acceptable » d'enquêter sur la menace « terroriste », quitte à empiéter sur la vie privée. 56 % des personnes interrogées approuvent la surveillance des communications téléphoniques de millions d'Américains, contre 41 % qui jugent cette pratique « inacceptable ». Ils sont beaucoup plus divisés sur la question de la surveillance sur Internet : seuls 45 % d'entre eux sont d'accord pour que le gouvernement ait un droit de regard sur leurs activités en ligne (e-mails, messageries instantanées), afin de prévenir d'éventuelles attaques terro-ristes, contre 52 % de réponses négatives. De l’autre côté de l’Atlantique, en Allemagne, près d'une personne sur deux estime qu'il est légitime que les Etats surveillent l'Internet à titre préventif. 40% des personnes interrogées approuvent le fait que les pays surveillent les communications, 39% s'y disant opposées. Tel est le résultat d’un sondage réalisé par l'Institut allemand YouGov. Pour ce qui est des Français, dans un sondage réalisé en 2010, 53 % d'entre eux se disaient inquiets que les pouvoirs publics puissent avoir accès à leurs données personnelles.
ce que vous avez écrit ou posté sur Facebook, Twitter, Instagram... pourra être ‘consulté’ contre vous ». Conscient du danger, certaines presses internationales crient d'ores et déjà au scandale. Ces publications s’interrogent, à titre d’exemple, sur « le trésor de données personnelles » accumulé par Facebook sur 800 millions d'individus. Certains se demandent aussi comment réagirait le public si le gouvernement faisait ce que fait Facebook. Est-ce qu’on serait d’accord pour que nos données personnelles soient accessibles à des milliers de personnes ? Chaque utilisateur de Facebook ouvre une boutique avec vitrine sur sa vie privée. A partir de toutes les informations que nous publions sur sa plateforme, soit nos centres d'intérêts, nos photos, nos vidéos, notre situation familiale, nos idées politiques, notre style vestimentaire, notre ADN comportemental devient gratuit pour qui s’y intéresse. Et si on en croit l’actualité récente, ils sont nombreux à s’y intéresser…
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POST SCRIPTUM
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The job of a client-focused bank is to serve its clients, and the growing demand for Islamic products is something any bank in the region might seek to satisfy. The growing pertinence of Islamic finance has been recognised in Mauritius with some financial players of the like of Bramer Banking and Century Banking offering Islamic banking finance products. However, there are still room for development of this sector in Mauritius. This article lays down the main financial products as well as financial innovations that might be adopted to strengthen the industry
ISLAMIC FINANCE
HOW TO STRENGHEN THE INDUSTRY IN MAURITIUS?
A
REVIEW BY ECONOMIST VIRENDRA POLODOO
survey of the scene reveals Islamic financial institutions that now provide investment banking, asset and portfolio management, financial advisory, underwriting, syndication, and private and public placement services. In fact, virtually the entire range of modern financial techniques is being adopted and adapted to suit the principles of Islamic finance. Of notable interest over the last five years has been the development and growth of instruments on the liability side of the balance sheets of Islamic banks and, in particular, the establishment of collective investment schemes. These funds now cover a broad spectrum of investments, including real estate, trade finance, leasing, and commodities. The growth of these funds over the last five years has been a very significant development for the Islamic financial industry. The opening up to Islamic investors of equities as an asset class, following approval from shar a scholars, has added a new dimension to the industry. A broad pool of Islamic equity funds is now in operation, from plain vanilla funds to more sophisticated products with particular emphasis, in recent years, on technology and health care. In fact, because of their emphasis on health care and technology, Islamic funds have outperformed the market in recent years. Certainly, top-tier asset management companies from the Western world are bringing their considerable experience in fund management to the Islamic financial industry, and combining it with the shar a-structuring expertise of Islamic financial institutions in order to create acceptable and well performing Islamic equity products. Asset securitization is another important trend in the Islamic financial sector. Islamic financial institutions have viewed asset securitization as a vehicle to permit extending maturities in transactions while providing liquidity for investors. Securitization products in some Middle Eastern markets, especially for infrastructure projects, are likely to be offered. A particularly interesting transaction that suggests possible applications in the Islamic world was in the United Kingdom, where car leases were se-
curitized into an asset with a maturity of 7 years. Private equity, too, is emerging as an asset class for Islamic investors. The drive toward enhanced yields and the desire to manage their funds more efficiently has led Islamic investors to seek opportunities in private equity markets in the OECD as well as at home. The IDBâ&#x20AC;&#x2122;s efforts in the recent establishment of a private equity technology fund for the Middle East, through its subsidiary the Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD), are to be applauded. The emergence of the contemporary Islamic financial industry is one of the key developments in modern banking and finance because of the impact it has had on its core markets over a short period of time. The fact that a certain financial system, whose core values and principles are based upon specific religious and ethical precepts, has taken root deserves due recognition. In an era of global and increasingly complex financial markets, Islamic finance, with its focus toward the real-value-producing areas of the economy and the equitable sharing of risk, has significant relevance to conventional financial markets. However, it is important to recognize that this is still a growing industry that in many ways has yet to mature. Five areas of innovation, if successful in the next few
years, will allow the industry to strengthen. A. INTERNATIONAL ISLAMIC MONEY MARKET One of the most obvious needs is the creation and development of Islamic money and capital markets, i.e., short-term and long-term instruments and the ability to trade them. Islamic investors, like other investors, have varying liquidity and maturity preferences, and a money market is necessary in order to uncouple decisions about the maturity of an instrument from decisions about the management of the balance sheet. Most Islamic financial institutions in the Middle East prefer to invest their funds in short-term investments resembling the risk-return profile of conventional money market instruments. Currently, the great majority of such shortterm investments is invested in commodity mur bara transactions with creditworthy Western financial institutions. The industry is in dire need of alternative modes of short-term financing that have a range of risk-reward profiles at once compatible with the sharia, permitting the development of liquidity, and allowing bankers to apply real balance sheet techniques. The Islamic Development Bank, with the Labuan Offshore Financial Services Authority (Malaysia) and the Bahrain Monetary Agency, are working together to devise an international Islamic money mar-
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POST SCRIPTUM
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ket (â&#x20AC;&#x153;IIMMâ&#x20AC;?). The primary purpose of the IIMM will be to provide a platform for participants in the Islamic financial market to issue Islamic money market instruments in primary as well as secondary markets so that a real market yield curve can be constructed. Without an IIMM, the Islamic financial market is likely always to be hindered and fall short of assets B. NEED FOR LEGISLATIVE REFORMS The drivers of the IIMM will have to persuade governments in some countries to reform laws and regulations that are unhelpful to Islamic finance. For example, ij ra (leasing) transactions cannot be structured Islamically in some nations that enforce restrictive land ownership laws. While conventional financiers can provide conventional loans and take charges over a property, Islamic financiers cannot provide financing via ij ra due to their inability to own land on a cross-border basis during the ij ra period. In some countries, Islamic financial institutions are unable to offer ij ra financing for indigenous property because under existing land laws the institutions are not considered to be local. Furthermore, the taxation regime in countries such as Egypt, Malaysia, and Turkey imposes strict withholding taxes on all cross-border leasing. Inasmuch as ij ra is the most suitable mode of financing for long-term facilities (those longer than two years), the restrictions due to existing laws have seriously impeded the development of long-term Islamic finance. These laws were often enacted before the birth of contemporary Islamic finance and thus did not consider its requirements. Reform of these laws is essential to the successful development of an Islamic capital market as well as an Islamic money market. C. HARMONIZATION OF SHARÄŞA STANDARDS The successful development of a primary market for international Islamic money market instruments hinges upon the harmonization of shar a standards. It would be desirable to inhabit a world in which the pronouncements of a respected authority in a recognized center would freely be accepted throughout the market. The path to that state involves intensive dialogue among the various centers for Islamic finance and a move towards gradual harmonization, taking into account the subtleties of Islamic jurisprudence. D. NEED FOR QUALITY ISSUERS Any successful primary market also requires quality issuers to establish benchmark issues. It would be good to see sovereigns, multilateral and public-sector development institutions, and top-tier corporations issuing into the market on an Islamic basis in order to establish benchmark levels of risk-reward-maturity profiles. The more this happens, the broader and more liquid the market will become, attracting even more investors as part of a snowball effect. Islamic financial paper could thus potentially offer an alternative source of funding as well as a wider investor-base for issuers. In order to attract conventional investors, Islamic issues will need to be rated by the established rating agencies. This means that the rating agen-
cies must be educated about the subtleties of Islamic finance as well as about the risks involved. If required, a different rating grade for Islamic issues must be developed. E. MARKET MAKING The development of a secondary market for Islamic money and capital market instruments also calls for financial institutions with market-making abilities. Market-making expertise in the conventional market resides mostly in London and New York. It is a highly technical activity that depends on technical knowledge as well as on experience, but that can only be learned on the job. The Islamic financial industry faces the task of building market making expertise within the various institutions that participate in the market. This can be achieved by training, recruiting, and inviting the participation of institutions that have the needed market-making expertise. The more that happens, the more primary issuers will be enticed, and the more investors will come forward, rounding out a virtuous circle promising rapid growth. In the beginning, most international Islamic money market instruments would be denominated in U.S. dollars, requiring market makers with sufficient expertise in that currency. F. GOING FORWARD The advent of the Internet and the ecommerce revolution is affecting all major industries in Mauritius with the advent of the MeRP project (Mauritius eRegistry project). The financial services market is at the center of these changes, with the Internet already having a profound effect on the delivery of banking and financial services. The Internet in its early stages has affected some sectors of financial services, such as securities and brokerage, more directly than others, such as insurance. Nevertheless, the Internet promises to alter the way that customers perceive value and the way that value is delivered. The Internet offers the Islamic financial market the opportunity to expand its global reach and target customers who previously were unreachable, in the Muslim world as well as in the significant Muslim communities
in the Western world. This will help aggregate demand for shar a-based products and services to an economically viable scale. A number of Internet initiatives in Islamic finance have emerged recently. iHilal.com, IslamiQ.com, and Islamic Investors Online, among others, are all vying for this untapped market segment. Three thoughts headline how banking and financial entities should respond to the challenge: 1. E-commerce is not about glitzy Web sites and storefronts, and it is not about fancy interactive screen technology. If it is only that, it will fail. 2. An effective e-commerce financial offering is about richness, in terms of a sound product offering. In the end, clients are not fools. They want to know that there is real value-added to the service, and the Internet easily allows them to shop around for competitive products, breaking down monopoly profits. 3. E-commerce is not the stand-alone delivery of financial services. As the Internet matures, it will become clear that any e-commerce venture should serve as one of many modes of interaction between suppliers and consumers. Ventures that will succeed will be those that success fully dovetail their e-commerce ca pabilities with their ordinary serv ices. While it is not clear who the winners and losers will be when things settle down, the Internet un questionably provides the customer with new opportunities and pres ents financial institutions with chal lenges to which they must respond. While Islamic finance has rich promises, much remains to be done. Its progress resembles that of the climber of a high mountain. The climber looks down and realizes that he has come a long way, then looks up and knows that a long ascent beckons. It is an exciting time and place to be for those in this growing industry as it moves toward the next stage of its evolution.
In order to attract conventional investors, Islamic issues will need to be rated by the established rating agencies. This means that the rating agencies must be educated about the subtleties of Islamic finance as well as about the risks involved. If required, a different rating grade for Islamic issues must be developed
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CORPORATE
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INTELLIGENT BUSINESSES USE
E C H O L O C AT I O N !
In an environment driven by speed and dominated by growing uncertainties, businesses are having more and more difficulties to sustain and improve their competitive position. Mighty companies such as IBM, Kodak, Yahoo, Xerox or Nokia do know that success in business is never an “acquis” and that any long-time leadership position can get eroded within weeks or even days in some sectors
THIRUTHIRAJ A.PATHER Thiruthiraj Pather has several years of experience in business analysis, research and reporting, working with leading public and private institutions in Mauritius. He is a former scholar of the French government and holds a Bachelor in Business Administration and Management, a Diplôme Grande Ecole (Master in Management) and a Master of Science in European Business from the Edhec Business School, a triple crowned institution (AACSB, EQUIS & AMBA) ranked among the top business schools in Europe. He also sits on the Council of the Mauritian Institute of Management since 2009.
J
ust some months ago, the buyout project of the American multinational company Dell Inc. by its founder Michael Dell and a consortium of investors comprising Microsoft and the private equity firm TPG Capital and Silver Lake was made public. The estimated USD 24.4 million deal was viewed as an attempt to rescue the company and ensure its longterm survivability. Established in 1984, Dell Inc. revolutionised the PC market in the 1990s and 2000s with its disruptive supply chain approach and was regularly acclaimed as the largest PC manufacturer in the world. The success story of the company was applauded and analysed in many a business school (I still remember working on the Dell case study some 8 years back). Yet, it must now face the tough realities of the new business environment. Growing competition from the Asian Lenovo and Acer coupled with techno-
logical innovations, notably tablets and smartphones, have contributed to the erosion of its market leadership position. The company’s share of the world PC market plunged to 11% in 2012 from 18% in 2005. Traded on the Nasdaq, the market capitalisation of Dell lost around 68% of its value between 2005 and 2012. Over the same period, Apple recorded a whopping 923% increase of its market capitalisation. Under the leadership of late Steve Jobs, the bittenapple-brand company launched its first ultra-portable notebook MacBook Air in 2008 and radically changed the business paradigm of the telephony and computer markets with the introduction of the iPhone and iPad in 2007 and 2010 respectively. Dell Inc. is a clear example that there are no definite winning rules in business; any competitive environment can be disrupted anytime. The rules can now be reinvented and imposed by new entrants. It is no longer the privilege of the big or the mighty. In this ever-changing playground, it is crucial for companies willing to survive and thrive over the long run to understand their environment, track their competitors, critically review their position and never ever fall in the trap of complacency: this is the very concept of business intelligence (BI). A quick Google search pulls out millions of internet pages on BI but many of them focus on the information technology component. They are wrong! The website searchdatamanagement.com defines BI as “a broad category of applications and technologies for gathering, storing, analyzing and providing access to data to help enterprise users to make better decisions”. On another website, www.cio.com, one can read "business intelligence, or BI, is an umbrella term that refers to a variety of software applications used to analyse an organization’s raw data." The use of Big Data instead of BI nowadays is an example of the IT-biased approach. And the mix between BI and IT can have serious implications for companies. In a number of companies, the roll-out of BI tools is led solely by the IT Manager and it eventually fails despite massive investments. Very often IT Managers do not have the required strategic vision and understanding of the overall business to ensure that the configuration and deliverables of the BI system are aligned with the final users’
needs at each decision level of the company i.e. operational, tactical and strategic levels. Yes indeed! Though IT is at the heart of BI, particularly in the case of Big Data that need to be crushed, BI is not IT as some might claim. IT IS JUST AN ENABLER! To define business intelligence and illustrate its importance for companies, a simple and natural technique used by bats (Yes Bats!) can be referred to. Bats emit, in the dark, high-frequency ultrasound signals through their mouths and noses as they fly. These signals are then bounced back to them as echoes which allow them to form images of their surroundings in their brains. If their ears get injured or clogged, they are unable to receive any echoes. They therefore lose their ability to locate themselves and move accordingly. This continuous process known as echolocation is a sine
qua non for the survival of bats as it allows them to scan their environment, track their prey, devise their future movements and eventually feed themselves. Business Intelligence is echolocation for businesses. With the new dynamics of business games, it is vital for companies to echolocate themselves on a constant basis, to critically assess their position and adapt their strategic movements accordingly. Some entrepreneurs and Business Managers claim that Business Intelligence is useless and that their flair and experience are enough to ensure their path to success. Sure, flair, experience and even luck help, but without a proper understanding of their business environment and analysis of their competitive position, businesses are condemned to failure. To those who want to succeed and survive, keep this in mind: Intelligent Businesses use Echolocation!
GROS PLAN
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ILS VONT SE FORMER EN ANIMATION 3D
L'ACADÉMIE CITÉ ZEN, une première à Maurice, a ouvert ses portes pour accueillir les 15 lauréats du concours de rédaction sur la sécurité routière réservé aux écoles secondaires. Ce concours était organisé par Vivo Energy Mauritius Limited dans le cadre de sa campagne d'éducation sur la sécurité routière intitulée Cité Zen. Pendant 10 semaines, les 15 "académiciens" apprendront à maîtriser les techniques de l’animation 3D en vue de réaliser des vidéoclips à partir de leurs rédactions primées au concours. Ils bénéficient, en effet, d’une bourse d’étude qui comprend 40 heures de formation aux techniques d’art visuel (écriture de scénario et de synopsis, conception du scénario-maquette, Infographie, 3D, effets spéciaux numériques, animation, modélisation, montage, son et rendu). Les cours sont animés par Avarts, spécialiste de l’animation 3D. Les lauréats font partie des équipes gagnantes venant du Collège Royal de Curepipe, Sodnac SSS Filles, Droopnath Ramphul State College, Hindu Girls College et Mayflower College. Ces équipes furent désignées à la suite d’un vote du public réalisé du 16 au 23 mai 2013 sur le site officiel de Cité Zen. Un jury indépendant avait précédemment établi une liste de 10 finalistes. « L’Académie est une composante très importante de l’ensemble du projet d’éducation routière Cité Zen. Les élèves vont apprendre comment adapter leurs écrits à l’écran. Les clips seront ensuite remis au ministère de l’Education et des Ressources humaines pour servir de support à d’éventuelles campagnes d’éducation routière », explique Belinda Ramtohul, Communications Manager de Vivo Energy Mauritius Limited. Et d’ajouter : « ces étudiants sont en train de créer quelque chose de fort utile pour la communauté, ils ont besoin d’être encadrés de manière optimale pour que cette première expérience se révèle enrichissante et fasse des émules au sein de l’ensemble de la population estudiantine ».
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Inculquer le sens de l’éthique dans l’administration publique Composante essentielle de la bonne gouvernance, l'éthique au travail permet d'améliorer la performance et la productivité. Hauts cadres et Human Ressources Officers du service public seront exposés aux divers aspects de la question lors d'un programme de formation de trois jours qui débute demain
C’
est le Human Resource Development Council (HRDC) qui abritera ce programme de formation, à son siège, à Ebène, à l'intention d'une quarantaine de participants. Les cours seront dispensés par des chargés de cours de l'Université de Maurice et des responsables des départements éducation de l'Equal Opportunities Commission (EOC) et de l'Independent Commission against Corruption (Icac). C'est le ministre de l'Education et des Ressources humaines, Vasant Bunwaree, qui y prononcera le discours officiel d'ouverture. L'objectif de ces 3 jours auront pour but de mieux comprendre les bases même de l'éthique au travail. L’éthique fait référence à des valeurs, per-
La HSBC a un nouveau MD
DEAN LAM devient, à partir de juillet, Managing Director de la Hongkong and Shanghai Banking Corporation Limited (Mauritius). Il occupait auparavant le poste de Chief Financial Officer. Cette nomination intervient après que son prédécesseur, James Boucher, a été affecté vers une nouvelle position auprès de la HSBC à Hong Kong après avoir travaillé trois ans et demi à Maurice. L'annonce officielle de cette nomination avait été faite le 18 juin. Le CEO de la banque, Alastair Bryce, devait saluer James Boucher qui a su amener la banque vers la profitabilité malgré les conditions économiques difficiles. Le nouveau MD s'est fixé comme priorité d'augmenter la visibilité de l'île Maurice le long des itinéraires principaux du commerce et d'investissement entre l'Asie et l'Afrique. Il compte aussi aider à rehausser le profil de Maurice comme étant un centre financier de confiance et fiable.
L'administration publique appelée à développer une éthique du travail (Photo d'archives : des hauts fonctionnaires en formation)
sonnelles et organisationnelles, qui se traduisent à travers les décisions et actions des employés. Pour éviter certaines situations délicates, pouvant déboucher des fois sur des conflits, l’entre-
prise peut se doter d’un code d’éthique. Cet atelier de travail permettra aux participants d'identifier les concepts de base d’une éthique au travail visant à créer
un environnement de travail fondé sur des valeurs communes. Lesquelles valeurs sont à vivre dans tous les aspects du travail. Les normes éthiques sont particulièrement importantes car elles représentent l'image, la réputation et la crédibilité d'une institution. En s'y inspirant, les employés peuvent maintenir le plus haut niveau de conduite professionnelle dans l'accomplissement de leurs tâches. Tout le monde y gagne, finalement : les employés, l'institution ou l'entreprise et la clientèle. A un moment où il est tant question de performance et de satisfaction clientèle dans l'administration publique, ce genre de formation ne peut que faire du bien à ceux chargés et payés pour servir le public.
Secteur financier : Marc Hein invite les jeunes à développer un esprit de recherche de solutions L'ÉDUCATION FINANCIÈRE, que tout le monde s'accorde à dire qu'elle est devenue une urgence, passe également par des compétitions. Le monde scolaire est un terrain privilégié pour ce genre d'activités. La deuxième édition du Young Talent Competition qui a attiré soixante-seize participants a vu la consécration des équipes des collèges Droopnath Ramphul, MGI Secondary School Moka, Hindu Girls et de l'Université de Maurice. Le président de la Financial Services Commission, Marc Hein se réjouit du « rapprochement des jeunes avec le régulateur, ce qui permet un fructueux échange de points de vue sur les questions financières ». Il encourage également les jeunes à développer une attitude de « rechercher des solutions » tout en faisant des choix de carrière qui aideront le pays à se développer davantage. Propos tenus lors de la cérémonie de remise de prix, jeudi dernier, au siège de la FSC, organisatrice du concours, à Ebène. Cérémonie qui s'est déroulée en la présence des représentants de l'Insurance Institute of Mauritius, de la Insurance Brokers Association, de la Insurer’s Association of Mauritius, dont les cadres avaient la tâche d'évaluer les envois. Le choix du jury s'explique par le thème du concours ; « Mauritius Insurance Industry in year 2020: What will make the insurance sector successful in meeting the changing needs of the young generation of consumers? »
Les étudiantes de la Droopnath Ramphul State Secondary School, catégorie projet, en compagnie de Clairette Ah-Hen
Les participants du secondaire ont soumis des projets ainsi que des travaux créatifs (clip vidéo, slam, brochure), alors que les étudiants du tertiaire ont présenté des projets et des travaux de recherche. Suite à une évaluation initiale, les candidats présélectionnés ont été appelés à présenter leur projet devant le jury, les 11 et 12 juin. « Cette deuxième édition, qui fait partie de notre programme de pédagogie financière, avait pour but d’encourager les jeunes à mieux connaître le secteur financier. Cette année le thème choisi fait honneur au secteur des assurances qui a démontré, malgré la crise économique, une forte résilience dans le monde entier avec une croissance continue impressionnante », a affirmé pour sa part, Clairette Ah-Hen, Chief Executive Officer de la FSC.
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GREEN BUSINESS
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SÉCURITÉ DES ALIMENTS
PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
DES RISQUES À PRENDRE AU SÉRIEUX
Produire et transformer des produits alimentaires tout en respectant les normes en vigueur afin d’assurer la sécurité de ceux qui sont appelés à les consommer et en privilégiant un développement durable. C’est ce qu’a expliqué à Capital Olivier Boutou, ingénieur développement à l’Agence française de normalisation (Afnor) et expert en agro-alimentaire
▼ LEENA GOORAYA
C
OPINION. Selon Olivier Boutou, la sécurité des aliments est l'un des enjeux du développement durable
omment s’assurer que ce qu’on mange ne risque pas de nous rendre malade. C’est autour de ce sujet d’actualité qu’Olivier Boutou, ingénieur développement à l’Agence française de normalisation (Afnor), a tenu, du 17 au 21 juin, une semaine de formation. Il a été invité par la branche locale d’Afnor afin de permettre aux Mauriciens de mieux comprendre les enjeux du 'food safety' – soit la sécurité sanitaire des aliments –, les recommandations et spécifications internationales, ainsi que les dernières avancées dans le domaine. D’emblée, il faut dire que la sécurité sanitaire des aliments est à ne pas confondre avec la sécurité alimentaire, qui concerne le fait de s’assurer que dans l'ensemble des pays du monde, les gens aient à manger en quantités suffisantes. « Quand vous allez en Afrique et que vous parlez de sécurité alimentaire, les gens comprennent que cela concerne la lutte contre la famine », explique notre interlocuteur. Selon l’expert agro-alimentaire, en matière de sécurité sanitaire des aliments, tout commence par de bonnes pratiques hygiéniques, c’est-à-dire le lavage des mains,le nettoyage, la désinfection et le respect de la chaîne du froid. « A Maurice, on est dans un pays où effectivement, le climat est incertain. Même en hiver, il fait chaud, et donc, quand on a des produits surgelés ou frais, on doit quand même garantir une certaine continuité dans la chaîne du froid », avance ce dernier. Olivier Boutou fait aussi ressortir que
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GREEN BUSINESS
MID PROJECTS: RS 720 MILLION EARMARKED OVER A PERIOD OF THREE YEARS
l’hygiène du personnel manipulant les aliments est importante, parce que la majorité des intoxications alimentaires sont causés par ces manipulations inadéquates. Un opérateur pourrait, par exemple, sortir les poubelles ou aller aux toilettes et ensuite toucher des produits alimentaires sans se laver les mains. Notre interlocuteur explique que les intoxications alimentaires sont souvent liées à des bactéries, par exemple la salmonelle, qui est une bactérie pathogène. Une intoxication peut causer des diarrhées qui sont particulièrement dangereuses pour les enfants, qui ont un système immunitaire moins performant que celui des adultes. L’IMPORTANCE D’UNE ÉDUCATION Le cancer est également un risque réel, notamment en raison de la consommation de produits contenant des résidus de pesticides et d'insecticides. « Par exemple, à Maurice, les gens cultivent pas mal de légumes. Quelle est la maîtrise des apports au niveau des champs, en matière de produits phytosanitaire? Est-ce que les entreprises se préoccupent du résidu des produits sanitaires sur les légumes ? » demande Olivier Boutou. C’est la dose, en fait, qui fait le poison.« Si tous les jours, vous consommez des produits qui, effectivement, contiennent des résidus, dans 10 à 20 ans, vous risquerezde développer un cancer », souligne-t-il. Les aliments bios sont-ils la réponse ? Pas forcément, répond l’expert. « Vous devez consommer beaucoup d'énergie et beaucoup d'eau pour produire des aliments bio, mais ce n’est pas pour autant que c'est bon pour l'environnement », estime-t-il. Pour ce dernier, il faut privilégier les circuits courts :« Je ne connais pas les modalités des consommations à Maurice, mais en France, on s’aperçoit que quand on achète un morceau de viande, parfois, il a fait 600 km entre le moment où il a été abattu et le moment où il est dans notre assiette. » D’où la nécessité de consommer des produits dont la zone de production est proche. «Le plus souvent, cesont des produits sûrs. De plus, ça ne va pas passer par un intermédiaire, qui appliquerait une marge commerciale », explique-t-il. Selon l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), chaque année, 1,3 milliard de tonnes de nourriture est gaspillée. Pour l’expert, ce gaspillage n’est pas à chercher au niveau de la production alimentaire, mais dans la grande distribution et la restauration. « Dans les restaurants et les cantines scolaires, il y a pas mal de travaux qui sont menés sur comment faire pour réduire les gaspillages alimentaires. On a énormément de produits qui sont sûrs et sains, qui pourraient être consommés par des personnes touchées par la famine », déplore-t-il. Il y a donc, à son avis, tout un travail d’éducation à mener pour que les futures générations considèrent qu’au même titre que l'eau, la nourriture est essentielle et précieuse, et qu’il faut absolument éviter d’en gaspiller. Olivier Boutou estime d’ailleurs que le secteur de l’alimentaire est un des en-
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A Maurice, les gens cultivent pas mal de légumes. Quelle est la maîtrise des apports au niveau des champs, en matière de produits phytosanitaire? Est-ce que les entreprises se préoccupent du résidu des produits sanitaires sur les légumes jeux forts en matière de développement durable. « Une entreprise agroalimentaire ou une paysanne peuvent être délocalisées comme on peut délocaliser, là oùelle est la plus rentable,une entreprise qui fabrique des pneus ou des voitures. Le paysan,on ne peut pas le délocaliser, car c’est sa terre qu’il travaille », poursuit-il. Un autre de ces enjeux concerne la protection des consommateurs, qui fait partie des éléments centraux d’ISO26000, la norme internationale sur la responsabilité sociétale. Ainsi, l’année dernière, les travaux normatifs au niveau de l’Afnor se sont concentrés sur l’application de cette norme au niveau de l’agro-alimentaire. Des outils d'évaluationont été développés et des pratiques recommandées, en matière de développement durable,ont été établies à l’intention des entreprises eu secteur. CONTRÔLES INDÉPENDANTS Selon Olivier Boutou, pour l'instant,on ne peut pas vraiment dire que les entreprises qui se sont lancées dans des démarches de développement durable aient pris un avantage concurrentiel. « On ne va pas dire ‘Voilà, nous sommes entrés dans le développement durable et on va ajouter plus d'argent et vendre nos produits plus cher’. Mais on est vraiment dans une logique d'approche à long terme. Le développement durable, c'est une longue route », explique-t-il. Les parties prenantes de l’industrie agroalimentaire, c’est-à-dire les producteurs, les ‘transformateurs’ et les distributeurs, doivent eux-mêmes, selon notre interlocuteur, démontrer qu’ils sont en développement durable. « On a pu constater que pour l'instant, les entreprises se préparent mieux aux changements qui leur
sont proposés. Une entreprise en développement durable est une entreprise qui est agile et qui est capable de s'adapter rapidement à des modifications de l'environnement », souligne-t-il. Selon lui, ce ne sont pas les plus gros qui vont manger les plus petits, mais plutôt les plus rapides qui vont manger les plus lents. Les référentiels privés ou publics s’étant multipliés dans le domaine de l’agroalimentaire ces dernières années, les opérateurs et les fournisseurs font de plus en plus appel aux contrôles indépendants pour répondre aux obligations légales et afficher la traçabilité de leurs produits. Pour autant, Olivier Boutou estime qu’assurer un développement durable ne nécessite pas forcément des investissements coûteux. « Le développement durable, ça peut faire peur à des entreprises agroalimentaires qui se disent que c’est quelque chose de très compliqué et des concepts difficiles à appliquer. La première des choses qu'on doit faire, c'est passer au révélateur les pratiques de développement durable de l'entreprise », explique-t-il. L’Afnor a de ce fait développé un outil pour aider les entreprises du secteur à adopter les bonnes pratiques en matière de développement durable. Cet outil, qui s'appelle la 3D (destination développement durable), permet à l’agenced’évaluer les pratiques d’une entreprise et de l’aider à structurer son plan d'action. « Il est difficile de dire si une entreprises est en développement durable ou non. C'est tellement complexe et ça fait appel à tous les acteurs d'une société. Donc, nous allons aider les entreprises à se structurer », dit-il. Il est également nécessaire que les entreprises se comparent à la concurrence. Le ‘benchmarking’ est un aspect important en matière de développement durable pour que les entreprises puissent se positionner par rapport à d'autres. « On travaille sur des systèmes en réseau pour que les entreprises puissent échanger des bonnes pratiques, que ce soit sur le plan social ou celui du recrutement », souligne-t-il. Olivier Boutou conclut que lorsqu’une entreprise a de bonnes pratiques en matière de recrutement, peu importe le secteur d'activité, elle pourra effectivement partager ses pratiques avec d'autre entreprises, et petit à petit, les pratiques s'amélioreront.
The Maurice Ile Durable (MID) Policy and Strategy Action Plan, which is prepared by a team of consultants from Mott Macdonald (UK) Ltd was presented last week by the Minister of Environment and Sustainable Development, Devanand Virahsawmy. The plan outlines four priority programmes namely Energy Conservation and Renewables; Cleaner, Greener and Pollution free Mauritius; Green Economy; and Ocean Economy. The preliminary cost estimates for the priority programmes are as follows: Energy - Rs 5.1 billion; Cleaner, Greener, Pollution-free Mauritius - Rs 1.0 billion; and Green Economy - Rs 0.16 billion. However, costing for the implementation of the programme on Ocean Economy has been excluded, for it will be developed at a later stage. During his speech, Minister Virahsawmy pointed out that the Action Plan is not here to replace existing policies but rather provides better ideas which will help making MID a success. Government has earmarked Rs 720 million over a period of three years for MID projects and a sum of Rs 200 million has already been approved. Out of the Rs 200 million, Rs 118 million will be used for renewable energy, and the rest will go for other projects. Some 130 projects/activities have been proposed under the 5Es, that is, Energy, Environment, Employment, Education and Equity. Their implementation in the short, medium and long terms aims to bring coherence and upgrade existing activities with the introduction of new ideas for better sustainable development. The MID is a societal project that aims to deliver sustainable growth, with a vision to make of Mauritius a model of sustainable development. The MID Action Plan will be implemented alongside the economic and social transformation plan. This interaction will provide the operational link between the long-term objectives and the threeyear Programme Based Budgeting of Ministries, thus charting across the implementation and monitoring of set targets. According to the Action Plan, the principal challenges are: establishing a clear pathway to achieve national and sectoral targets; ensuring that all Ministries give priority to the realisation of MID; reversing the decline of ecosystems and the natural environment; and ensuring that future investments in land development and infrastructure do not further reduce the sustainability of the country. MID is fundamentally dependent on collaboration across the public, private and non-profit sectors and will transcend political cycles without having a life-expectancy attributed to it. The MID objectives will be promoted through quality of life being endorsed as the overarching goal composed of economic, social, cultural and personal factors. The minister of Envrionment recalled that the successful implementation of the Action Plan warrants a change in mindset and invited the public to give their comments on the MID Action Plan which is available online.
MARKET
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BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, JUNE 25, 2013
SEPT ANS DE MRA
Une «Tax Payers Week» au centre des célébrations La Mauritius Revenue Authority (MRA) célébrera bientôt son septième année d'existence. Ainsi la société responsable pour la collecte d'impôts des contribuables a choisi de commémorer l'évènement avec le lancement d'une «Tax Payers Week» qui sera suivie par l'annuel «Blood Donation Campaign» ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
C’
est parce que la Mauritius Revenue Authority (MRA) tient à cœur la sensibilisation et aider la présente génération d'étudiants mauriciens à mieux comprendre tout ce qui a trait aux impôts que celle-ci lancera officiellement sa «Tax Payers Week» le 1er juillet, soit la date de sa première année d'opération, à la Customs House, Mer Rouge. Les étudiants de plusieurs établissements secondaires du pays seront invités par la MRA ce jour précis. Ils auront l'occasion de côtoyer les personnels de la MRA ainsi que son directeur général, Sudhamo Lal. Ils auront également l'opportunité d'améliorer leurs connaissances en matière de fonctionnement de ce corps para-étatique. «Le but de cette initiative est surtout de sensibiliser les étudiants du cycle secondaire à mieux comprendre l'importance et l'aspect pour la col-
lecte d'impôts», devait souligner un préposé de la MRA. Ainsi, cette nouvelle initiative de la MRA est censée mettre l'emphase sur le projet «promoting a tax culture in Mauritius». Lancée dans les écoles secondaires de l'île peu de temps de cela, la «Tax Sensitisation Campaigns at School» (TSCS) vise surtout à expliquer, d'une façon simple et explicite aux futurs 'tax payers', l'importance de payer l'impôt. « La TSCS qui a pour thème 'Taxation in a modern Society' a été mise sur pied afin de créer une culture fiscale parmi les étudiants», soutient le cadre de la MRA. Selon lui, cette culture de la taxe permettra aux élèves, des contribuables en devenir, de se positionner comme des ambassadeurs de la MRA car ils seront plus aptes à passer le message à leurs supérieurs et parents. D'autres activités pour marquer la célébration, dont l'annuel «Blood Donation Campaign» qui se fera
FEDERAL RESERVE'S ANNOUNCEMENT SET MARKETS UPSIDE DOWN Ben Bernanke suggested, last week, that the Federal Reserve might begin to taper its bond-buying program by the year’s end, and then end the program altogether sometime in 2014. It’s been obvious in the past few months that expectations about the Federal Reserve’s intentions on the future of its easy-money policies have been a bigger influence on the stockmarket than any other economic data. That was made clear again last week when U.S. stocks plunged after Fed chairman Ben Bernanke indicated that his agency might scale back its asset-purchase program if the labor market continued to improve. As such, Wall Street will once again turn to the central bank for potentially market-moving
dans tous les bureaux de la MRA, soit à Port-Louis, Mer Rouge, l'aéroport entre autres et un «Open Day» dans ses locaux à Port-Louis. «Le but de cette journée portes ouvertes est de rapprocher les contribuables avec la MRA. Ils seront accueillis d'une façon différente dans notre bâtiment et auront l'occasion de s'entretenir avec nos directeurs et personnels. Dans la même foulée nous leur offrirons un corporate gift», devait ajouter le cadre. Par ailleurs, la MRA vise à lancer une compétition sur le réseau social, Twitter. Les contribuables auront à s'inscrire auprès de Twitter par le biais de la MRA ,sur son site internet, afin d'y participer. Ils auront à répondre à la question suivante en 140 caractères seulement; «Why pay taxes?». Celui qui aura twitter la meilleure réplique remportera plusieurs cadeaux, parmi un Ipad.
news this week. Several members of the Fed will give speeches this week, and investors are hoping that they might provide greater clarity on the Fed’s plans to taper its $85-billion-amonth bond-buying program. Given how the market has tanked on the mere possibility of the tapering of the Fed’s quantitative easing, some experts in the financial world doubt that the central bank will actually cut back on its bond purchases. “Investors reacted ... like trust fund kids being told that daddy is going to cut their monthly allowance. How are they going to cope without the Fed’s largesse?” commented The Economist’s Buttonwood column. “It is a sad state of affairs that the supposed ‘Masters of the Universe’ who pride themselves on their Darwinian skills in beating the market should be so dependent on what is, in effect, an arm of central government.”
MARKET SHARES – TUESDAY, JUNE 25, 2013 COMPANY OFFICIAL MARKET AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT
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10.00 1.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 1.00 10.00 -
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13.60 35.70 7.00 46.00 28.65 115.00 89.00 23.00 186.50 124.50 71.25 88.00 179.75 1.03 29.40 41.50 6.14
-0.30 -1.00 -1.50 0.25 -0.25 4.75 -0.01 -
-0.83 -1.11 -0.80 0.35 -0.28 2.71 -0.96 -
300.00 9,277.00 5,184.00 1,100.00 5,000.00 25,800.00 4,300.00 106,876.00 1,200.00 36,254.00 700.00 692.00 5,430,225.00 709.00 7,537.00 1,300.00
4,080.00 331,186.20 36,288.00 50,600.00 143,250.00 2,296,200.00 98,900.00 19,992,137.00 149,400.00 2,587,609.00 61,600.00 121,915.00 5,587,946.75 20,841.00 312,842.40 7,982.00
10.00 10.00 1.00 1.00
2.84 22.00 24.00 49.50 43.20 6.88 52.00 9.30
2.84 22.00 24.00 49.50 43.00 6.88 52.00 9.30
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154,616.00 533,240.00 10,320.00 -
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BUYING Country
AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.
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Total Value Traded
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20,000
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7,028
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RÉDACTEUR EN CHEF Rudy Veeramundar DIRECTEUR EXÉCUTIF Rajen Valayden CHEF D’ÉDITION Clency Lajoie RÉDACTION Herrsha Lutchman-Boodhun, Dorothy Bonnefemme, Jamirouddin Yeadally, Jessen Soopramanien, Leena Gooraya PHOTOGRAPHE Nicholas Larché COLLABORATEUR Jean-Luc Balancy CONCEPTION GRAPHIQUE Knivel Goonmeter, Ibrahim Atchia CHEF DE PRODUCTION Roland Nicolas Cheneya ADMINISTRATION Nishta Salandy, Essane Auleear
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WIDE ANGLE
▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
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ost would agree that time spent at the college are the best and will forever remain stored in the memory. What could be best apart from inviting your friends one day and bring back again those cheerful anamnesis! This is what the Raghvans did on Sunday June 23 at La Plantation Hotel. The Raghvans are students from the Baba Raghav Das Medical college in Gorakhpur, India. Over a couple of decades has passed and the 1972 Raghvans batch chose our beautiful Island to celebrate their long-awaited reunion. Some 50 renowned international doctors including specialists, surgeons and professor-doctors gathered to celebrate with glitz, their first overseas reunion ever. The chief guest of the event, renowned Paediatrician and Principal of the BRD College, Professor K.P. Kushwaha, delivered an impromptu speech which plunged everybody present, down memory lane. “Memories of the college are the best in our lives and Doctor Balbir Singh Verma has scratched that memory by organising such an event”, stated the principal of BRD College as he urged all doctors present to stay connected. The famous Urology and Renal transplant guru of the Fortis Clinique Darné, Dr Verma - mastermind behind the 'plot' - was visibly joyous and could not contain his emotions at seeing all his mates who responded to his invitation. The idea, he said, was to thank every body that had supported him and made him reached to where he stands right now.
UNITED AS ONE
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Raghvans Reunion brings back Memories, Tears and Happiness
Hip Hip Hip... Hurray
WIDE ANGLE
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CONTREFAÇON
HP SE PROTÈGE
Déclarant la guerre aux revendeurs illicites de ses produits, Hewlett Packard (HP) a introduit une technologie d’authentification permettant aux consommateurs d’identifier en quelques secondes si l’encre et la cartouche toner d’imprimante qu’ils viennent d’acheter sont d'authentiques produits HP. C'est dans cette optique que Tina Rose, EMEA Anti-counterfeit Programme Manager de HP, a rencontré les revendeurs et les professionnels locaux afin de leur faire découvrir les dernières solutions mobiles d’authentification des produits HP. C'était jeudi dernier au Labourdonnais Waterfront Hotel
Grace Guimbeau d'Originate, Mike Commins, Managing Director d'Express Stationery et Martine Gillette de Superdist
Mr Benoit Debellaire, Business Manager HP Maurice
Rao Latchmoodoo, IT Office de la SBM, Vimen Muhem Head of ICT System (MPCB) et Vimal Bocho Naiko, HP Account Manager
L'équipe de HP Maurice
Edward Sardes, Managing Director EMP et Rakesh Rajroop, IT Lead Vivo Energy
Girish Boojhawon, de l'Université de Maurice et Jananda Moothoo, Managing Director HP Maurice
Gilles Debert, Managing Director MC3 et Ludovic Laviolette de la MCB
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GROS PLAN
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ACCORD
LA FSC VEUT ATTIRER PLUS D’INVESTISSEURS EUROPÉENS
La signature d'un protocole d'accord entre la Financial Services Commission et la European Securities and Markets Authority (ESMA) est une nouvelle incitation visant à attirer les investisseurs européens à Maurice
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ous les rapports d'experts et les agences de notation internationales le disent : Maurice est une juridiction de choix pour les investisseurs. La stabilité politique, un système juridique qui inspire confiance, un cadre réglementaire fondé sur les normes internationales ainsi qu'un climat économique favorable aux affaires, entre autres, sont des arguments que les gens d'affaires veulent entendre avant d'investir dans un pays étranger. Des atouts qui ont fait la renommée du pays à l'étranger. Mais cela ne suffit pas. Car c'est dans la pratique que l'investisseur étranger doit se sentir à l'aise et encouragé. D'où l'importance de toujours se renouveler, d'introduire de nouvelles structures, d'établir de nouvelles avenues de collaboration avec les institutions internationales, d'établir de nouveaux partenariats avec des agences soeurs étrangères. L’introduction récente, par la FSC, de Special
Des officiels de l’autorité régulatrice donnant des explications sur le protocole d’accord avec l’ESMA, jeudi dernier
Purpose Funds (SPF) et la signature d'un Protocole d’accord avec la European Securities and Markets Authority (ESMA) vont dans cette direction. RENFORCER SA COMPÉTITIVITÉ Ces deux initiatives, estime l'organisme régulateur, de-
Lumia 520 et 720 rejoignent la famille Nokia
LES DERNIERS nés de la famille Nokia Lumia sont le 520 et le 720. Ils viennent agrandir la famille déjà existante de Lumia 620, 820 et 920; ce dernier demeurant le modèle phare de la gamme. Les 520 et 720 ont été présentés lors de la première de 'Man of Steel' au Star Bagatelle, mercredi dernier. HM Rawat décrit le Lumia 520 comme étant le «More fun Smartphone». Fonctionnant sous Windows Phone 8, le 520 est doté de filtres numériques exclusifs, d'un processeur double coeur de 1 Ghz et d'un écran tactile qui fonctionne même avec les ongles ou des gants. On peut également ajouter du mouvement aux photos avec Cinémagraphe ou prendre des photos en rafale d'une simple pression sur le déclencheur avec Photo intelligente, afin de les combiner facilement pour créer la photo
parfaite. Ce portable est disponible à Rs 8 990, incluant VAT. Par contre, le 720 coûte plus cher. On devrait compter Rs 14 950, incluant VAT. Le «chic and social» smartphone est un design monobloc fin avec toute une gamme de coques de chargement colorées et sans fil. Il est doté de deux appareils photo/caméras avant et arrière avec objectif grand angle ainsi qu'une batterie longue durée.
vraient contribuer au développement des activités dans le centre financier mauricien tout en renforçant sa compétitivité vis-à-vis d’autres places financières internationales. Commentant la démarche de la FSC, jeudi dernier, Max Fulton, directeur de surveillance à la com-
mission, soutenait qu'« en entretenant la commercialisation des fonds d’investissement en Europe à travers l’Alternative Investment Fund Managers Directive (AIFMD), , la FSC renforcera sa contribution au développement économique de Maurice ». Grâce à cet accord, les fonds
d’investissement bénéficiant d’une licence octroyée par Maurice pourront continuer à être, à partir du 22 juillet 2013, commercialisés en Europe sous le régime des placements directs des États membres de l’Union européenne. Parmi les premiers 34 pays à signer l’accord de principe ESMA, se trouvent les ÉtatsUnis, la Suisse, le Brésil, l’Inde, Singapour, Hong Kong, Dubaï, entre autres. Cet accord placera Maurice à égalité avec d’autres centres financiers importants et permettra à Maurice de mieux faire jouer la concurrence sur la plateforme de fonds d’investissements. La direction de la FSC a rencontré durant la soirée de jeudi dernier, des gestionnaires de fonds et d’autres opérateurs du secteur du Global Business pour expliquer le bien-fondé du protocole d’accord avec l’ESMA et les retombées attendues des SPF.
Sensations fortes signées Red Bull TROIS CHAMPIONS internationaux de Skate, BMX et de Trialbiking étaient à Maurice du 12 au 23 juin. Senad Grosic, Maxim Habanec et Robert Kovacs ont fait montre de leurs talents au Caudan à PortLouis, au centre commercial de Bagatelle, au Grand-Baie Cœur de Ville (Super U), au centre commercial d’Ebène et à Forbach. Cette tournée était sponsorisée par la boisson énergisante Red Bull. Les adeptes de ces disciplines, venus en masse, ont pu non seulement admirer ces spectacles inédits, mais ont pu rencontrer les trois champions internationaux après leurs démonstrations. Pour les représentants de Red Bull, la venue de ces trois pros à Maurice a été une belle occasion pour les jeunes de rencontrer des athlètes passionnés et talentueux pour un partage d'expériences. Cet évènement a également permis de populariser davantage la pratique de ces sports à Maurice et d’encourager les amateurs.
GROS PLAN
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AVIATION
Oberoi Flight Services ouvre ses cuisines
« Vous avez fait bon voyage ? ». Comment répondre oui à cette question, si, malgré tout le charme des hôtesses et un vol sans turbulences, le beurre avait comme un petit goût de rance ? L'alimentation compte pour beaucoup dans la politique satisfaction clientèle des compagnies d'aviation
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beroi Flight Services, société de restauration aérienne, a accueilli pendant tout le long du mois de juin les membres d’équipage et des employés d’Air Mauritius ainsi que les représentants d'agences de voyage afin de les familiariser avec ses différentes unités de production, notamment la cuisine chaude et froide, la section boulangerie /pâtisserie ainsi que le laboratoire et ses équipements. Pour faire la démonstration, surtout, de la qualité de ses services et de ses produits. Oberoi Flight Services Maurice a une capacité de production de 10,000 plateaux-repas par jour et approvisionne les grosses pointures de l’aviation mondiale, dont British Airways et le Yu Lounge, salon de luxe de l’aéroport ouvert aux passagers des vols commerciaux, comme des jets privés. La société de restauration offre un large éventail de menus à bord comprenant, entre autres, cuisines créole, indienne, orientale et italienne. Ravi Ramdoss d'Air Mauritius trouve ce genre
CONNAISSANCE. La chaîne du froid a été expliquée durant la démonstration
d'activités fort instructives : « En tant que personnel de cabine, nous avons la responsabilité de donner la bonne information aux passagers sur les repas servis à bord. Avec les vols long-courriers, il devient indispensable pour nous d’apprendre le mode d’opération de la chaîne du froid. Ce que nous avons pu constater jusqu’à présent c’est que le service de restauration aérienne d’Oberoi respecte les règles d'hygiène et les normes de qualité dans la manutention et la préparation des plateauxrepas », observe-t-il. S'adressant au personnel de cabine lors de la session de présentation des plats, le
Cette unité de restauration ultra moderne se positionne comme étant l’une des meilleures au sein du groupe Oberoi et aussi dans le monde. le directeur général
directeur général devait souligner l'importance accordée par Oberoi Flight Services à la qualité de ses services et de ses produits : « Cette unité de restauration ultra moderne se positionne comme étant l’une des meilleures au sein du groupe Oberoi et aussi dans le monde. Nous pouvons assurer une capacité de production totale de 10 000 repas par jour à la satisfaction des attentes et des goûts de tous les passagers. Nos processus et les ingrédients utilisés sont certifiés halal et nos menus sont conformes aux règles alimentaires de l’International Air Transport Association (IATA) ».
TOURISME
Le ministre Sik Yuen plaide pour une coopération durable avec Rodrigues UNE DÉLÉGATION mauricienne, dirigée par le ministre du Tourisme, Michael Sik Yuen, était à Rodrigues le weekend dernier, le temps d'élaborer les prémices d'une collaboration que les opérateurs touristiques des deux îles veulent solide et durable. Les discussions avaient réuni, du côté mauricien, outre le ministre, le directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), le Dr Karl Mootoosamy, Derek Shanks Chief Commercial Officer d'Air Mauritius
et Ghislaine Henry, présidente du Tourism Employees Welfare Fund, et du côté rodriguais, le chef commissaire de l'Assemblée régionale, Serge Clair, le commissaire de la Pêche, de l’Environnement et du Tourisme, Richard Payendee. VISION COMMUNE Michael Sik Yuen devait souligner l’importance d’une vision commune pour promouvoir davantage Rodrigues. A cet effet, plusieurs activités
sont prévues, notamment des voyages de presse et des campagnes de promotion dans les provinces de France. Tandis que la compagnie nationale d'aviation prêtera son concours en offrant des tarifs réduits sur ses billets. Les hôteliers seront également invités à se joindre à ces initiatives. Le ministre a aussi invité les employés rodriguais à des stages dans les entreprises touristiques mauriciennes, à la Tourism Authority, à la MTPA et au Tourism Employees Welfare Fund.
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Total lance l'Effimax
EFFIMAX ET DIESEL Effimax, déjà distribués avec succès par Total à l’international, sont désormais disponibles dans l’ensemble des stations-service Total à Maurice. L'annonce a été faite jeudi dernier, en présence d’Anne-Solange Renouard, directrice générale et de Sekar Naidu, directeur commercial. Fruit de l’expertise en recherche et développement du groupe Total, Total Effimax est une nouvelle génération de carburants avec des additifs innovants qui visent à améliorer les propriétés des carburants et leurs actions sur le moteur. Ainsi, le plein de Total Effimax permet à chaque conducteur de faire plus d’économies en termes de consommation de carburant par kilomètre parcouru. Plusieurs tests et essais ont été éffectués afin de s’assurer que le produit s’adapte à tous les types de moteurs et de tout âge. « Notre objectif est d’offrir aux automobilistes le meilleur de la technologie. Nous prenons à notre charge tous les coûts associés à la commercialisation d’Effimax afin que le prix à la pompe reste inchangé », déclare AnneSolange Renouard. « Total Effimax répond aux attentes de nos clients qui sont à la recherche de solutions économiques, de produits innovants et respectueux de l’environnement », souligne pour sa part Sekar Naidu.
Télécommunications: Orange et Huawei lancent la phablette Ascend Mate LES TECHNOLOGIES bougent à la vitesse de l'éclair. Pour preuve, les tablettes se voient détrônées par une nouvelle arrivée: la phablette, un appareil hybride entre le smartphone et la tablette tactile qui répond davantage à des considérations marketing. La Huawei Ascend Mate possède un grand écran HD de 6,1 pouces, un processeur « quad core » 1.5GHZ Hi-Silicon et une batterie de 4050 mAh offrant une autonomie de plusieurs jours. Audelà de sa capacité d’itinérance mondiale, l’Ascend Mate fonctionne sur cinq bandes de fréquence, ce qui en fait le smartphone idéal pour les voyageurs internationaux. L’appareil, commercialisé à Maurice par Huawei en association avec Orange, se vend avec une garantie d’un an à Rs 17 999. « L’Ascend Mate casse tous les codes en offrant une expérience optimisée de divertissement, de communication et de création de contenu qui répondra à toutes les attentes, qu’elles soient personnelles ou professionnelles. Ces performances cumulées font de l’Ascend Mate une phablette leader dans son secteur », souligne Anson Yang Chen, directeur genéral de Huawei Maurice.