GML THINK GREEN LE PLASTIQUE, ÇA SE RECYCLE…
Jetée dans la nature, une bouteille en plastique prend de 400 à mille ans, d’après certaines estimations, pour se dégrader. Pour empêcher cela, mieux vaut recycler. C’est ce que compte faire comprendre la GML Fondation Joseph Lagesse aux acteurs du tourisme Edition 137 – Mercredi 10 juillet 2013
LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU
Votre hebdomadaire à Rs 15
DIVIDENDES
DEVEN COOPOOSAMY
CEUX QUI ONT FERMÉ LE ROBINET
“THE FINANCIAL OPPORTUNITIES ARE SLIPPING AWAY”
SALES AND FINANCE EXPERT
Best Finance minister of the African continent, most performing African country in the fight against corruption, outstanding investment bank in Africa... Despite the awards Mauritius has received, for marketing, sales and finance expert Deven Coopoosamy, our mistake would be to compare ourselves to those countries who have been economically and financially lagging behind for decades. Progressing is one thing and keeping pace is another. Modern infrastructure is not enough and there is a need to reinstate the Ministry for Financial Services and Corporate Affairs
L'heure est à la déclaration des dividendes. Depuis la semaine dernière, plusieurs compagnies listées ont annoncé le dividende payable par action. Certains actionnaires risquent cependant d'être déçus, surtout si la tendance des dernières années se vérifie
WESTMINISTER FINANCIAL LTD
ENQUÊTE OUVERTE SUR LA COMPAGNIE DE FEROZ DAHOO
NTC
65 ANS DE MAURITIUS UNION
DEVA ARMOOGUM’S ET MAINTENANT, VERSION OF THE STORY L’AFRIQUE…
NAINA LAL KIDWAI, PRESIDENT OF THE FICCI
“GAAR’S IMPLICATIONS HAVE TO BE STUDIED”
FINAL REPORT
MERCREDI 10 JUILLET 2013 EDITION 137 | CAPITAL
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WESTMINISTER FINANCIAL LTD
ENQUÊTE OUVERTE SUR LA COMPAGNIE DE FEROZ DAHOO
Après les affaires Whitedot International Consultancy Ltd et Sunkai, la Financial Services Commission (FSC) est sur le qui-vive. L'organisme, qui propose maintenant des 'guidelines' quant aux publicités autour des produits financiers, enquête actuellement sur Westminister Financial Ltd, dont le Dr Feroz Dahoo est actionnaire. La police, également sur l'affaire, a saisi les documents qu'elle a trouvés au siège de la compagnie ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
E
viter de nouveaux Ponzi Schemes. Cela semble désormais être le motto de la Financial Services Commission (FSC) après avoir été mise à rude épreuve dans le sillage des affaires Whitedot International Consultancy et Sunkai. Un nombre élevé de personnes ayant investi en masse dans ces deux compagnies sont toujours dans l'attente de savoir si leur argent est récupérable. Pour éviter que n'éclate un autre scandale du même genre, la FSC a initié une enquête sur Westminister Financial Ltd, dont le Dr Feroz Dahoo et Subudh Caussy sont actionnaires. Selon certaines sources, c'est la police qui « a pris le devant » en saisissant les documents se trouvant dans les locaux de la compagnie à Port-Louis. La FSC a par la suite démarré son enquête « to ascertain whether the Company may have breached the relevant Acts and/or the conditions of its licence ». En effet, Westminister Financial Ltd détient une licence d'Investment Adviser (unrestricted) de la FSC depuis le 30 octobre 2012. C'est ainsi que le 18 juin dernier, les enquêteurs de la FSC se sont rendus au siège de la compagnie, avant d'émettre, dix jours plus tard, une 'direction letter', « on the basis of the findings of the investigation, and in line with its functions to protect consumers of financial services ». Ce n'est qu'à partir de ce moment que la FSC aurait pris connaissance des démarches de la police , ainsi que du fait que la compagnie ne pourrait pas lui fournir les informations requises. Les représentants de Westminister Financial et leur conseiller légal ont alors demandé
ÉTAPE. Feroz Dahoo devra prouver que sa compagnie est vraiment « no nonsense », comme il le décrit
La FSC a démarré son enquête « to ascertain whether the Company may have breached the relevant Acts and/or the conditions of its licence »
à ce que la date limite pour la soumission de leurs représentations soit renvoyée. Alors que l'enquête se poursuit, la question qui se pose est ce que reproche la FSC à Westminister Financial, qui se décrit comme ayant un « no-nonsense approach » et un portfolio d'investissements diversifié. La compagnie propose ainsi les trois packages qui suivent : « a. The High Yield investment package can offer upto 10% yield per annum b. The Gold Index investment package can be expected to offer up to 7% yield yearly c. The Personalised Yield investment package is a combination of securities that is designed for specific investors with certain desired requirements »
L'argent des investisseurs est, selon le site de la compagnie, réinvesti dans des portefeuilles spécifiques en prenant en compte les « contacts, previous dealings and experiences ». Westminister Financial estime qu'elle offre une tranquillité d'esprit à ses clients ainsi qu'un plus large choix de produits ('securities') auxquels ils ne peuvent accéder facilement en temps normal. La compagnie promet également des retours élevés et une réduction des coûts commerciaux ('high trading costs') dont les investisseurs doivent s'acquitter. Elle se démarque d'ailleurs des autres compagnies offrant plus ou moins les mêmes services en exemptant leurs clients de frais d'inscription et de sortie. L'équipe de Westminister Financial, qui se vante de réunir « only the best and brightest », comprend le Dr Feroz Dahoo. Ce dernier, un Fellow Chartered Certified Accountant et détenteur d'un doctorat en Business Administration, compte plus de 17 années d'expérience dans le 'top level management', ayant notamment été Chief Executive Officer de la branche mauricienne de la compagnie Thomas Cook. Quant à son partenaire – Subudh Caussy – il possède une expertise qui s'étend dans plusieurs domaines, dont le 'business development', l'informatique et la communication, les finances, le marketing et l'immobilier. Il a travaillé pour le compte de plusieurs compagnies, dont Superdist et XOCOM, avant de devenir, à partir de 2011, le CEO de la Société Aurcan Ltd, de Westminister Financial Ltd, de Westminister Commercial Ltd et de la Société Fedasurfe. Ce sont les informations disponibles sur le site officiel de la compagnie.
PUBLICITÉ, MENSONGÈRE TU NE SERAS PLUS ! Les Ponzi Schemes obligent, la Financial Services Commission (FSC) a lancé des 'Draft Guidelines for Advertising and Marketing of Financial Products'. Des consultations et commentaires sont attendus jusqu'au 26 juillet avant que celles-ci ne soient peaufinées et validées. Le but de ces 'guidelines' est de promouvoir une conduite responsable, éthique et
professionnelle des promoteurs, mais surtout de protéger les consommateurs qui se laissent souvent facilement influencer. On se souvient, à ce titre, que le 'billboard' de Sunkai avait fait beaucoup de bruit, avec son slogan 'Invest in Sunkai'. Les lignes directrices de la FSC sont comme suit : 1. The full name, license, au-
thorization or registration (as applicable) details of the Promoter shall be disclosed in the advertisement. 2. The advertisement shall give a balanced message about the returns, benefits and risks associated with the financial products. 3. An advertisement must not include wordings (such as 'safe', 'secure',
'risk-free', 'protected', 'warranty', 'guarantee' or 'promise') that may lead the consumers or potential consumers to believe that they cannot lose money or that capital is guaranteed. 4. Words including but not limited to 'get rich quick', 'greater wealth awaits you', 'you too can be rich', 'invest now before it is too late' shall be avoided.
5. Statements such as 'high rewards await you', 'you will reap high returns', 'you will be a winner' shall not be allowed. 6. An advertisement must adequately reflect and explain any special or unusual risks (for instance interest rate fluctuation risks, country and political risks etc) involved with the financial products.
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ACTA PUBLICA
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Best Finance minister of the African continent, most performing African country in the fight against corruption, or a at least second best, outstanding investment bank in Africa and the list goes on. For marketing, sales and finance expert Deven Coopoosamy, our mistake would be to compare Mauritius with thoses countries who are economically and financially lagging behind since decades. Progressing is one thing and keeping pace is another one...Modern infrastructure is not enough, there is a need to reinstate the Ministry for Financial Services and Corporate Affairs
DEVEN COOPOOSAMY, SALES AND FINANCE EXPERT
“The financial Opportunities are slipping away” ▼ RUDY VEERAMUNDAR ❚ During the visit of President
Obama, Senegal introduced itself as "The Front Door of Africa." As far as Mauritius is concerned, it's commonly said that we are the "Gateway to Africa." Which is which and where is the real door to Africa, as far as business and investment are concerned? Allow me first to place the visit of the President of the United States of America in its perspective. The White House stated that President Obama and the First Lady travelled to Senegal, South Africa, and Tanzania to meet with leaders from government, business, and civil society, and to reinforce U.S. commitment to expanding economic growth, investment, and trade; strengthening democratic institutions; and investing in the next generation of African leaders. Today, as most parts of the world are structurally slowing down – for reasons ranging from ageing population in some geographies to unsustainable debt levels in others; investors are increasingly looking at new avenues of growth in virgin markets - where population levels are high and yet, consumption is only at the cusp of explosion. According to the World Bank, in 2012 most economies in Europe and Central Asia region
grew with an average growth of 2.5 percent and are expected to grow at a slightly higher rate of 2.9 percent in 2013 while African economies are currently growing at 5.8 per cent, higher than the developing country with an average of 4.9 percent. SubSaharan Africa is on pace to achieve larger economic growth than the global average over the next three years coupled with an anticipated increase in foreign direct investment in Africa, which is expected to reach USD 54 billion by 2015. It is a foregone conclusion that the African continent whose population has hit the one billion mark is the “door of growth” for the world. You see that in many foreign policies – governments are in a chase to move into Africa, and concurrently you see global corporations in a race to “consumerize” Africa. While everyone wants to be well entrenched in the African game; the problem arises from or rather from the lack of many of the virtues that are necessary to conduct business in Africa. This is where Mauritius comes in as the “Gateway to Africa”, strategically located, it has a long history in international trade which goes back to the 16th Century and banking history which started in the early 19th Century. Over the years, Mauritius has gained a tremendous experience in the international financial industry.
DEVEN COOPOOSAMY Deven Coopoosamy is Head of Sales & Marketing at Cim Global Management Services Limited and was a Director of Multiconsult Ltd until August 2012. He has been working in the financial services industry in Mauritius since 1992 and has over 17 years of professional experience in the global business sector. He has advised several multinational corporations, fund managers and high net worth individuals on structuring, implementation and administration of companies, funds, partnerships and trusts in Mauritius as well as international tax planning. He holds a Certificate in Offshore Finance and Administration and has worked in the audit and business advisory practice of a leading CA Firm which was the representative of Arthur Andersen in Mauritius. Deven has participated in offshore international investment funds and tax conferences. In his role at Cim, he also promotes Mauritius as an international financial centre of repute. He acts as director for several client companies of Cim Fund Services Ltd including collective investment schemes and asset management companies as well as listed entities. He serves as Board Member of the Mauritius Broadcasting Corporation and is a member of the Mauritius Institute of Directors.
Mauritius has today all the ingredients such as social and economic stability, dynamic economy with good governance, a robust legal and commercial infrastructure, Secured preferential access to markets worth several hundreds of millions of consumers through its, tax efficiency treaty networks and bilateral trade agreements, competitive operational costs, a stable and fully convertible currency with no exchange control regulations, a reliable and modern infrastructure with state of art technology for multinationals to base their regional hubs that build good and sustainable business climate and attract investments. The success of the Mauritius financial centre is based on the proactivity of the legislator with the support of the industry which has continuously updated our legal and regulatory frame work in an investor friendly manner. This also includes measures to develop investors’ protection. Mauritius consistently ranks high in global rankings in terms of good governance and business climate and for its global business platform. In fact, for the fourth consecutive year, the World Bank’s 2013 Doing Busi-
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ness Report ranks Mauritius first among African economies (19th worldwide, out of 185 economies) in terms of overall ease of doing business. The country’s adoption of international best business practices and sustainable development policies has been acknowledge by international agencies such as the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD), the Financial Action Task Force (FATF) and the World Bank. Now, referring to your question as to “which is which” I shall quote the statement made in Africa by the former US State Secretary Mrs Hilary Clinton in 2009 : “Mauritius may be a small country, but it has the potential to make a big impact, by both contributing Africa’s overall prosperity and by showing the way, providing an example of how other nations can stimulate growth by setting clear and fair rules for the benefit of those who wish to do business in Mauritius.” ❚ As head of sales and market-
spoke solutions and advice, more specialist products than traditional products and services and finally we need to become smarter at understanding what clients really value, and in turn how much they will pay for value added. ❚ What are the major challenges
and how should we tackle them? The challenges the financial players are facing only increase the importance of this promotion to help bring new products, activities, new clients,
25 ministers is still a lot for a small country like Mauritius. I believe 18 ministers will be fair number and, will be efficiently managed by the Prime Minister
ing, is it easy or not to sell Mauritius as an investment and business destination? I would prefer to say that it is becoming more and more challenging to sell Mauritius as an investment and financial centre, with the emergence of credible competing jurisdictions with great visibility through structured marketing campaign, growth pressures in many markets due to an adverse macro-economic environment and continuing regulatory pressures from countries where Mauritius signed bilateral trade agreements. In his unique book “My Vision, Challenges in the Race for Excellence”, His Highness Sheikh Mohamed bin Rashid Al Maktoum, Vice-President and Prime Minister of UAE and Ruler of Dubai, Part I -The Pulse of Development and the First Chapter – The Lion and the Gazelle, quote: “ With each new day in Africa, a gazelle wakes up knowing he must outrun the fastest lion or perish. At the same time, a lion stirs and stretches, knowing he must outrun the fastest gazelle or starve. It is no different for the human race. Whether you consider yourself a gazelle or a lion, you simply have to run faster than the other to survive.” It is a fact that we are now living in a new “Era”, in a rapidly globalizing world where business opportunities do not come knocking at your door. In global business, we are witnessing a shift in our business model to meet challenges around a combination of major factors. There is pervasive regulatory pressures, a quest for continuous operational efficiency and differentiation through technology, to emphasize more on delivering be-
new investors and, ultimately, new employments to Mauritius. It is important for me to highlight that the financial sector remains one of the important economic pillars of the economy with a sustained GDP contribution of over 10 percent and an average growth of 4.8 percent over the last 3 years. It contributes not only to our national output and economic growth but also to employment and development. The sector accounts directly for around 14,000 people or 4.0% of total employment. Indirectly it employs a substantially larger number of people in the fields of legal, accountancy, audits, technology, outsourcing of fund administration and processing, and other services such as hotels, logistics etc. The Financial Services Consultative Council (FSCC) which falls under the aegis of the Ministry of Finance has set up seven sub-committees headed by some of the captains of the industry to tackle and find solutions to meet the challenges facing the financial services sector in Mauritius. These committees are looking at legislative and new products, tax treaties, Africa and new markets, Communication, Challenges, India and DTA related and integration of global business and domestic sectors. I have no doubt that the Ministry of Finance will see to it that the high level short-term, as well as medium and long term priorities which the FSCC will deliver will be executed. However, we all know that we need to be sharp and act swiftly, otherwise we
shall be left with only leftovers if we are lucky enough! The Ministry of Foreign Affairs and International Trade should ensure that all our ambassadors, high commissioners and trade advisers have the nececessary business acumen and act as real facilitators and gate openers for the mauritian business community. Subsequently, this will directly impact on our economic growth on the upward. Given the importance of the finance sector, I firmly believe that the Prime Minister should bring back a Ministry for Financial Services and Corporate Affairs given the contribution of this sector to our GDP and this ministry will no doubt be the key driver to increase our visibility and subsequently economic growth. Alongside this ministry, the Financial Services Promotion Agency (FSPA) should also be reinstated at it will be the catalyst to propel us to the next level, through a structured marketing strategy with targeted missions in the form of a public-private partnership with all the stakeholders in the industry such as the Association of Trust & Management Companies (ATMC), Global Finance Mauritius (GFM), Mauritius Bankers Association (MBA), Mauritius Insurers Association and the Mauritius Chamber of Commerce & Industry. In addition, with the means we have nowadays for research and marketing, this body will be able to study new market trends to develop new opportunities for the country as well as what our competitors are doing. Luxembourg is a very good example of this public-private partnership approach to promote the jurisdiction as a centre of excellence in international finance, with a great diversity and first class levels of competence. Based on my experience, I have learned that even financial professionals in many international financial centres across the globe very often do not know about the variety of activities handled in Mauritius. The promotion arm will need to continue our traditional road shows and conferences, while at the same time intensify our visibility in emerging economies through targeted meetings with important actors and use the relevant media partners including social media. I guess your next question will be whether I am proposing an increase in the cabinet, I shall simply say no as 25 ministers is still a lot for a small country like Mauritius. I believe 18 ministers will be fair number and, will be efficiently managed by the Prime Minister. ❚ It is a common political argument
to say that Mauritius has the ideal business climate with political stability, the required legal framework and all. What's your analysis? You are absolutely right on this
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statement which has helped the country to accomplish its success today and, we are committed to keep that stability. At the same time we need innovation, and stability does not need to exclude innovation and change. We have to use the opportunities from the changing world. Every change bring new opportunities and you will agree that our people have proved that they have the ADN to adapt with any change and meet challenges. Our greatest mistake will be to believe that we are progressing by when we are only keeping pace with general trends or compare with those which are not doing well, while the real financial opportunities are slipping away. To conclude, as Mauritius continues its path to become the emerging International Financial Centre from a regional hub, the creation of stronger educational facilities at the primary, secondary and tertiary level, will catapult itself in the league of the likes of Hong Kong, Singapore, and other major International Financial Centres. As Africa consumes, Africa will educate itself too. The United World Colleges (UWCs), the Stanfords, the Harvards, the Oxfords, the Etons and the Caltechs of the world have a true opportunity to be closer to a population that represents slightly more than 50 percent of the world population in Africa, India and China –all within a 3000 mile radius from Mauritius. ❚ How do you the see the current
political scene? Mauritius has the ADN to continuously reinvent itself and meet all challenges. Words will never be enough to say how grateful we are to great grandparents who have endured very tough times, nevertheless they took the challenge and had a vision for a better life for the generations to come. In fact, what they did hundred of years ago, we are labeling it today as “ a Vision for Excellence”. A modern infrastructure is not enough, a government must have the vision and flexibility to embrace change, to continuously adapt, and to improve its performance and commitment to serve the country by assuring economic growth, quality education & health, security, stability, comfort and leisure opportunities. In his task of nation building, the leader needs to ensure every citizen is engaged and contributing to the growth of the country with what he or she has. Let me quote Rwanda’s President Paul Kagame who in a recent address, emphasized the importance of everyone’s contribution to encourage his citizens to own the nation’s progress: “Your role is to believe in your own ability to transform the nation and to hold your leaders accountable for the work you have hired them to deliver.”
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OPPORTUNITIES
USA OPEN TO FOREIGN INVESTORS The Deputy Executive Director of SelectUSA, Aaron Brickman, briefed the Mauritian business community on the investment opportunities and incentives in the Land of Liberty, at a workshop, yesterday, in PortLouis. SelectUSA was initiated by President Barack Obama in 2011, in a bid to highlight the many advantages the United States offers as a location for business and investment ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
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n the past, there may have been a general impression that the U.S. market is “too far away, too big and too complex” for Mauritian investors. The workshop objective was to dispel this misconception and provide useful information on investment trends and recent investments made by businesses from various countries in the United States. Workshop participants had the opportunity to discuss U.S. investment opportunities and how Mauritian business people may take advantage of these opportunities. “So far, collaboration between our two governments has focused on ways to expand trade, primarily through the Africa Growth and Opportunity Act (AGOA). This workshop provides an opportunity to explore the possibilities of expanding investment relations between our two countries”, said U.S. Ambassador, Shari Villarosa. “President Obama has noticed that the US lacks foreign investment coming to the
US Ambassador Villarosa together with Aaron Brickman and David Campbell
United States despite that we have a large, diverse and secure economy. This is why we want to bank on these facilities in order to attract investors in the US”, said Political Officer and Second Secretary at the US Embassy of Port-Louis, David Campbell. The latter is of the opinion that besides Trade and Investment Framework Agreement(TIFA), the US and Mauritius need to have more agreements pertaining to trade
and investment in order to allow a better co-peration between the two countries. INVESTORS ARE WELCOMED “We already have TIFA and agreements pertaining to investment and trade but we need more agreements in order to avoid taxation problems as investors will tend to increase in the years to come. But even if we don't get extra agreements, we can bank on AGOA and TIFA”, he said.
ILE-AUX-CERFS
Ce n'est pas que du plaisir
PLUSIEURS BLESSÉS, sept arrestations, des touristes et des Mauriciens encore sous l’état de choc. Tel est le bilan de cet incident, qui a eu lieu, dans l'après-midi de dimanche dernier, sur la plage de l’île-aux-Cerfs. La famille Dardenne propriétaire de l’entreprise Bateaux Vicky et la direction de hôtel Le Touessrok se tirent chacun dans les pieds. «Les petits opérateurs sont à la merci des gros bonnets. Depuis plus de vingt ans, nous proposons des grillades. Depuis quelques temps, cet hôtel cinq étoiles nous a imités et voilà que maintenant ils veulent nous virer. Comme c’est le cas pour de nombreuses plages, bientôt l’île-aux-Cerfs
n’appartiendra plus aux Mauriciens, la direction de Le Touessrok veut en faire une île privée. Déjà, ils ont placé des bouncers sur l’île. Ces derniers n’hésitent pas à virer les clients si par mégarde, ils s’approchent du terrain qu’ils estiment appartenir à cet établissement hôtelier. Et ce n’est pas fini, les gardiens sont accompagnés de Doberman qui donnent des sueurs froides aux visiteurs. Voilà l’atmosphère qui règne sur l’île-auxCerfs. Est-ce là l'image du pays que les autorités veulent donner aux touristes qui viennent sur cette île ? » s’interroge Jonathan Dardenne, l'un des propriétaires de 'Bateaux Vicky.' Dans un communiqué
émis à la suite de ces incidents, Sun Resorts explique qu'un groupe «d’opérateurs illégaux» de barbecue sont venus s’installer sur une des plages de l’île-aux-Cerfs les samedi 6 et dimanche 7 juillet. Selon l'établissement hôtelier, des membres de l’équipe de sécurité de l’île-aux-Cerfs auraient approché les «petits opérateurs» dans le but de les demander de se déplacer des lieux «réservés aux clients de l'hôtel». Raison avancée : Sun Resorts est détentrice d’un bail commercial et détient le droit exclusif d'offrir des services de catering et de loisir en ces lieux. Une enquête policière est en cours.
Opportunities for business people around the world is similar for US business people that is to tap into the most dynamic, largest single economy in the world which is experiencing a cheap energy cost right now, says Deputy Executive Director of SelectUSA, Aaron Brickman as he added that businesses can gain access to a total market of ¾ of a billion consumers by investing in the US. He also stressed out the fact that it is important to make the
REGIONAL INTEGRATION
MAURITIUS RECEIVES RS 51,5 M FROM EU
IN A bid to support regional Integration, the European Union has disbursed a sum of EUR 1,288,000 (approximately MUR 51.5 million) to the Republic of Mauritius. It is the first tranche disbursed under the COMESA-led Regional Integration Support Mechanism (RISM) programme. According to the EU, the funds will be disbursed directly into the budget of the Government as untargeted financial assistance which shall provide the Mauritian Government with the maximum flexibility in the use of these financial ressources for its priority projects. « I am pleased that besides our long standing support at bilateral level, the
case around the world that the US is open for investors. “These are really dynamic in terms of opportunities for entrepreneurs across various industry sectors from IT Services to renewable energy and traditional manufacture”, highlighted Mr Brickman during his exposé. For many years, the US has experienced dynamic capital flows. With the creation of SelectUSA in 2011 by President Obama, the administration has demonstrated its prioritisation of global investment as one tool for job creation and economic growth. For the record, the U.S. attracted about $225 billion in foreign investment in 2011 and has a Gross Domestic Product of over $15 trillion dollars. America has got also a prosperous and open market of over 310 million consumers . The Governments of Mauritius and the United States expect to shortly conclude negotiations on a Bilateral Investment Treaty which will provide enhanced protection and encouragement to investments between both countries.
Government of the Republic of Mauritius is receiving funds directly today from the regional programmes. I am confident that there will be other such possibilities for Mauritius, which has always shown a very strong commitment for regional integration », stated the Head of the European Union Delegation to Mauritius, Ambassador Alessandro Mariani. For the record, in 2012, Mauritius was among the nine COMESA member countries found eligible to funding under the RISM programme, after a call for submissions by the COMESA. RISM is a programme funded by the European Union under the 9th European Development Fund. The specific objective of this programme is to support Member Countries to participate more fully in the COMESA, EAC and Tripartite Free Trade Areas and COMESA and EAC customs unions with minimum disruptions to public expenditure commitments, while enabling them to implement economic reform programmes in the context of regional integration.
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Le premier trimestre de cette année a été nettement meilleur que le deuxième sur le marché boursier. C'est le constat d'Anglo-Mauritius Stockbrokers Ltd dans son rapport « Market Review - 2nd Quarter 2013 », publié lundi. Investissements étrangers en baisse, excès de liquidité, capitalisation moyenne et recommandations... Capital vous propose un survol du rapport
MARCHÉ BOURSIER
▼ H.L-B
UN DEUXIÈME TRIMESTRE MITIGÉ
A
près une hausse enregistrée à partir du mois de mai, le marché boursier a connu une courbe descendante après la publication des résultats financiers intérimaires. C'est ce que note le rapport « Market Review 2nd Quarter 2013 » d'Anglo-Mauritius Stockbrokers Ltd. Une majorité de compagnies ayant connu un déclin au niveau de leurs chiffres d'affaires, les investisseurs ont quelque peu perdu confiance, ce qui a résulté en une baisse de la capitalisation boursière. Celle-ci est passée de Rs 3 milliards au premier trimestre, à Rs 2,2 milliards au deuxième. Même tendance pour les investissements étrangers sur le marché boursier, qui ont diminué de moitié, passant de Rs 513 millions à Rs 252 millions. Les deux titres les plus échangés en ce qui concerne le Net Foreign Purchase (NFP) ont été la Mauritius Commercial Bank (MCB) et le New Mauritius Hotels (NMH). A eux deux, ils représentent un total de 93% du NFP pour le deuxième trimestre. Quant à la capitalisation boursière, elle a été dominée par les deux plus grosses banques – la MCB et la SBM – qui représentent 51%. Par ailleurs, note le rapport, le trimestre a également été marqué par un placement d'obligations sous forme de 'Medium Term Note' et 'Multicurrency Term Note' par Cim Financial Services et Alteo respectivement. « They were both oversubscribed, showing the excess liquidity on the market », commente Anglo-Mauritius Stockbrokers. Dans un deuxième volet du rapport, la firme fait des recommandations - s'il faut acheter, vendre ou cumuler les actions - par rapport à certaines compagnies, en se basant sur leurs derniers résultats et la tendance actuelle. Nous vous présentons quelques-unes de ces recommandations :
Mauritius Commercial Bank – Accumuler Les bénéfices de la plus grosse banque commerciale ont accusé une baisse de 2,2% « due to higher allowance for credit impairment ». Les créances ont augmenté de plus de 71% pour atteindre Rs 296,9 millions, alors que les associés de la banque ont également enregistré des profits inférieurs. Sur le plan local, la MCB pourrait faire face à une compétition accrue vu que certains groupes sont en train d'acquérir des parts au sein de
différentes banques locales, bien que ces dernières prendront encore quelques années avant d'atteindre le niveau de capitalisation de la MCB. Cette dernière pourrait d'ailleurs connaître une croissance au niveau de son 'trade finance business'. Au vu de ces perspectives, Anglo-Mauritius Stockbrokers conseille d'accumuler les titres de la Mauritius Commercial Bank.
State Bank of Mauritius Accumuler Le Net Interest Income de la banque a connu une croissance de 16,1% pour atteindre Rs 995,5 millions, contrairement à l'Interest Expense (-14,1%). Par
groupe hôtelier persistera, bien que le projet Royal Palm Marrakech pourra apporter un brin d'air frais au niveau du 'cashflow'. Le groupe a, d'autre part, perdu des parts de marché dans le 'Lower Segment', ce qui a impacté sur ses profits. Le chiffre d'affaires a baissé pour atteindre Rs 2,2 milliards à cause du déclin au niveau des arrivées touristiques. Idem pour les profits, qui ont chuté de 21,6% pour atteindre Rs 278,6 millions. Par contre, il est à noter que les investisseurs étrangers ont démontré un intérêt particulier pour les titres de New Mauritius Hotels (NMH) au deuxième trimestre, avec un Net Inflow de Rs 118,2 millions. Il est donc conseillé aux actionnaires de retenir les titres de NMH.
Malgré tout, la firme de stockbroking est d'avis qu'il faut accumuler les titres d'Alteo.
Terra Mauricia Ltd – Acheter La stratégie de Terra pourrait lui être bénéfique. Au cours du mois de mai, le groupe a vendu les 2,8% qu'il détenait au sein du Maritim pour un montant de Rs 28,1 millions. En contrepartie, il a augmenté sa participation dans le secteur financier en faisant l'acquisition de 10% de Banyan Tree Bank. Ainsi, sa participation a été réduite dans un secteur en difficulté et accrue dans un secteur qui, selon Anglo-Mauritius Stockbrokers, l'aidera à croître. De plus, le groupe affiche un niveau d'endettement assez bas, comparé à d'autres, ainsi qu'un 'cashflow' positif. Le chiffre d'affaires de Terra Mauricia s'est également amélioré pour atteindre Rs 654,6 millions, alors que les 'Operating Losses' ont été réduites de 8,7%. Et puisqu'une production plus élevée et un prix plus ou moins stable sont prévus dans le secteur sucre, et que le groupe anticipe aussi de meilleurs résultats sur le plan de l'énergie, les actionnaires sont encouragés à acheter des titres de Terra Mauricia Ltd.
Rogers & Co Ltd – Retenir
ailleurs, le Net Fee, Commission Income et Non-interest Income ont dégringolé de 8,8%, ce qui a eu un impact sur les bénéfices de la State Bank of Mauritius (SBM), tandis que les profits ont augmenté de 12,8%. La banque a récemment envisagé d'investir dans de nouvelles technologies et de modifier sa 'Business Structure', ce qui aura un impact immédiat sur ses bénéfices dans le court terme. « SBM is highly capitalised (…) and may also consider the trade finance opportunities in Africa which are offering interesting margins », lit-on dans le rapport. D'où la recommandation d'accumuler les titres de la SBM.
New Mauritius Hotels - Retenir La firme de stockbroking est d'avis que la baisse au niveau des bénéfices du
Alteo Ltd – Accumuler Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de Rs 1,1 milliard, tandis que les profits ont atteint Rs 106,9 (-65,5%). Une performance qui ne serait pas comparable à celle de Deep River Beau Champ pour la même période en 2012, la fusion avec FUEL s'étant, depuis, concrétisée. Ce sont les secteurs sucre et énergie qui ont le plus contribué aux pertes pour le dernier trimestre. Même les opérations en Tanzanie n'ont pas été à la hauteur, alors que ce pays a été, par le passé, le 'main profit driver' de DRBC. Par contre, note Anglo-Mauritius Stockbrokers, Alteo Ltd pourrait bénéficier de l'expertise de DRBC à travers ses opérations tanzaniennes pour s'épanouir davantage en Afrique, bien que le groupe n'ait pas encore évoqué de projet futur.
Ce groupe est plutôt à risque, surtout si l'on tient compte du fait qu'il dépend largement de l'industrie touristique. Rogers & Co Ltd est tout de même une compagnie qui possède des actifs et s'implique dans diverses activités, dont l'aviation, les services financiers, l'hôtellerie, la logistique, l'immobilier et l'agroalimentaire. Mais au vu de sa dépendance d'un secteur qui traverse une période très difficile, le rapport recommande de retenir les titres de Rogers.
Cim Financial Services Ltd Acheter Cim Financial Services est l'un des plus grands opérateurs de services financiers non-bancaires de l'île. Sa performance s'est nettement améliorée ces six derniers mois, en raison d'une meilleure efficience au niveau de ses activités, à savoir la finance, le 'Global Management', l'investissement et l'immobilier. Mais ce qui tire réellement le groupe vers le haut, c'est Cim Finance. Prenant en considération ces facteurs, Anglo-Mauritius Stockbrokers recommande d'acheter les titres de Cim Financial Services.
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FEU ROUGE ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
L’
annonce des dividendes et leur mise en paiement anime actuellement le marché. Certaines entreprises ne vont probablement pas verser de dividende à leurs actionnaires, surtout si on prend en considération la performance de l'année dernière. Air Mauritius, LUX* Island Resorts et United Docks Ltd (UDL), qui n'ont pas payé de dividende durant les trois derniers exercices, de même que New Mauritius Hotels (NMH), qui ne l'a pas fait depuis 2011, prendront-elles, cette fois, une autre option. Plusieurs facteurs influent sur le paiement
Dans le passé, nous avons vu que les actions de Vivo Energy (Ndlr : anciennement Shell) ont pris l’ascenseur à cause d'un meilleur rendement au niveau des dividendes. Par contre, lorsque récemment, la Mauritius Commercial Bank (MCB) a annoncé qu’elle attribuerait un dividende plus élevé que l’année dernière, il n’y a pas eu de réaction positive sur le marché. D’autres facteurs doivent donc être pris en considération Kavissen Senivassen
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de dividende. Souvent, la détérioration de l'environnement économique n'est pas propice à la rémunération des actionnaires. Certaines sociétés préfèrent baisser le dividende, alors que d'autres décident utiliser les profits générés, en partie ou en totalité, pour renforcer leurs fonds propres afin de faire face à d'éventuels risques. En revanche, quelquesunes ne font tout simplement pas suffisamment de profits pour distribuer de dividendes. Comme l'explique Kavissen Senivassen, Research Analyst chez Anglo-Mauritius Stockbrokers Ltd, le dividende est la part du profit généré par une compagnie qui est versée aux actionnaires. En général, les compagnies ont tendance à trouver l'équilibre entre le montant attribué comme dividendes et la part du profit qui est retenue pour la croissance de l'entreprise. Le dividende peut être d'une importance capitale pour certains actionnaires qui se concentrent uniquement dessus comme source de revenus, alors que d'autres, comme les investisseurs institutionnels et étrangers, sont plus intéressés par l'amélioration des gains capitaux, et accordent moins d'importance aux dividendes. L'une des questions qu'on se pose sur le dividende, c'est si sa valeur détermine le prix de l'action. « C'est l'un des facteurs déterminants, et pas des moindres », acquiesce Kavissen Senivassen. Des fois, lorsqu'un dividende élevé est accordé, cela a un impact positif sur
le prix de l'action de la compagnie. La raison derrière est que la compagnie anticipe de meilleurs profits et en distribue donc une plus belle part aux actionnaires. « Dans le passé, nous avons vu que les actions de Vivo Energy (Ndlr : anciennement Shell) ont pris l'ascenseur à cause d'un meilleur rendement au niveau des dividendes. Par contre, lorsque récemment, la Mauritius Commercial Bank (MCB) a annoncé qu'elle attribuerait un dividende plus élevé que l'année dernière, il n'y a pas eu de réaction positive sur le marché. D'autres facteurs doivent donc être pris en considération », explique le Research Analyst. Toutes les sociétés ne versent pas de dividendes. Ce n'est d'ailleurs pas obligatoire. Si certains actionnaires y voient le signe d'une mauvaise santé financière, l'entreprise peut simplement préférer utiliser ses ressources financières pour se développer. « C'est-à-dire qu'une compagnie pourrait envisager de réinvestir son capital dans de nouveaux projets, ce qui fait qu'elle peut ne pas payer de dividendes », ajoute notre interlocuteur. Cette démarche évite à l'entreprise de devoir s'endetter davantage pour financer de nouveaux projets. « D'un autre côté, cela peut indiquer qu'une société fait face à des problèmes de 'cashflow' ou alors que les profits sont minimes. C'est pour cela qu'elle préfère ne pas octroyer de dividendes », explique Kavissen Senivassen.
DIVIDENDES
CEUX QUI ONT FERMÉ LE ROBINET
L'heure est à la déclaration des dividendes. Depuis la semaine dernière, plusieurs compagnies listées ont annoncé le dividende payable par action. Certains actionnaires risquent cependant d'être déçus, surtout si la tendance des dernières années se vérifie
FEU ROUGE
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La valeur d'une compagnie et de ses actions dépend en partie de la prévision que l'on fait des dividendes qui seront versés. Plus ces dividendes sont perçus comme incertains, aléatoires ou menacés, plus les actions d'une compagnie risquent de perdre de leur valeur. D'où l'importance pour les dirigeants des compagnies cotées en Bourse, selon certains experts, de faire en sorte que les dividendes évoluent suivant une croissance régulière et stable. Lorsque la croissance du dividende paraît réglée, selon eux, les investisseurs sont rassurés quant au risque que comportent les actions de la compagnie. En temps normal, les responsables d'une entreprise augmentent le dividende versé aux actionnaires dans la mesure où ils sont sûrs que les bénéfices à venir sont suffisants. « Même si les bénéfices viennent à chuter, ils tenteront par tous les moyens de maintenir le niveau de dividende, en espérant que la situation ne soit que temporaire », estiment les experts. Mais si la baisse des bénéfices se poursuit et qu'elle apparaît inéluctable, les dirigeants ne pourront maintenir très longtemps le dividende et devront, dans le pire des cas, le suspendre.
NICHOLAS LARCHÉ
DÉCRYPTER LES DIVIDENDES Ils peuvent même reporter indéfiniment le paiement des dividendes. « Cependant, la décision de ne pas verser en totalité ou en partie le dividende prévu risque d'entraîner des conséquences graves. La confiance des investisseurs étant ébranlée, cela peut faire chuter le prix de l'action », avancent les experts. Le tableau ci-dessous, établi à partir des données disponibles, dresse un constat des dividendes qui ont été versés aux actionnaires depuis 2007. Si des compagnies comme NMH, Air Mauritius, LUX* Island et United Docks ont éprouvé des difficultés, d'autres s'en sont bien sorties, à l'instar d'Harel Mallac, Ireland Blyth Ltd (IBL) et Mauritius Union, qui ont vu la valeur des dividendes augmenter au fil des années. En revanche, les dividendes versés par plusieurs compagnies, comme Rogers (Ndlr : avant la séparation Rogers-Cim), ont baissé. A noter cependant qu'en ce qui concerne l'année 2013, plusieurs données ne sont pas encore publiques, alors que pour certains des chiffres de 2011 et 2012, les 'Notice' ou communiqués de certaines compagnies ne sont pas accessibles sur le site de la Stock Exchange of Mauritius (SEM).
Dividend Per Share (Rs)
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
Air Mauritius Ltd Automatic Systems Ltd Harel Mallac Ireland Blyth Ltd LUX* Island Resorts Mauritius Commercial Bank MDIT Mauritius Stationery Manufacturers Mauritius Union Assurance New Mauritius Hotels Rogers United Docks Ltd
? ? 3.00 1.90 ? 3.35 ? ? 1.50 ? 6.00 ?
4.00 4.00 1.50 3.25 0.41 ? ? -
2.75 2.10 5.75 0.32 5.00 2.00 7.00 -
6.50 2.38 0.60 5.25 0.25 4.40 2.50 9.00 -
9.00 2.10 1.00 0.50 5.25 0.42 1 9.40 4.00 12.00 1.20
1.50 5.00
3.00
1.2 2.00 4.55 0.38 1 3.90 6.00 14.50 1
1.65 3.00 2.90 2 3.50 6.00 12.00 -
LE TOP FIVE En se basant sur les données disponibles à la Bourse de Maurice et les dernières cotations, Capital a dressé le tableau des cinq compagnies présentant le Highest Dividend Yield sur le marché officiel : Div Yield (%)
Div Per Share (Rs)
6.81 6.02 5.71 5.69 5.54
1.60 2.80 0.37 0.31
ENL Commercial Ltd Automatic Systems Ltd ENL Land Ltd (Preference Shares) POLICY Ltd The Mauritius Development Investment Trust Ltd (MDIT)
A noter que ces chiffres sont variables, dépendant du marché et des conditions économiques.
« L’HÔTELLERIE, L’AÉRIEN ET LA CONSTRUCTION ONT SOUFFERT »
Le dividende est-il simple à calculer pour une compagnie ? Peut-on s'appuyer dessus pour prendre une décision qui peut ne pas plaire aux actionnaires ? Kavissen Senivassen répond à nos questions ▼ H.L-B ❚ Comment calculer la valeur du dividende à être octroyé aux ac-
COMMENT CHOISIR LES MEILLEURES VALEURS Pour un investisseur à long terme, le dividende a une importance capitale et peut constituer une source passive de revenus. Les meilleures valeurs de rendement distribuent des dividendes réguliers et croissants, le tout sans dégrader la situation financière de la société. Des informations sur les dividendes historiques sont également disponibles dans les rapports annuels, ainsi que sur les sites internet des entreprises. Pour gagner de l'argent en Bourse grâce aux dividendes, il est important que le versement soit régulier pour pouvoir réinvestir ensuite ces montants dans de nouveaux titres. Une société qui verse des dividendes en augmentation depuis plusieurs décennies est une société rentable, dont le modèle économique est solide. Finalement, il est utile de se rappeler qu'un bon portefeuille de valeurs de rendement est diversifié, et doit être réparti sur plusieurs titres, puisque nulle société n'est à l'abri de difficultés.
tionnaires ? Cela dépend du 'dividend policy' de la compagnie, ainsi que de sa capacité à payer les dividendes, comme préconisé par le 'Solvency Test'. En bref, le conseil d'administration de la compagnie détermine le montant après l'obtention du résultat de l'exercice et la constitution des réserves légales et statutaires. Le montant des dividendes est ensuite décidé par les associés en fonction des besoins exprimés dans le rapport de gestion, par exemple les investissements prévus et l'évolution de l'activité. Le montant décidé est par la suite divisé par le nombre d'actions de la compagnie pour obtenir le 'Dividend Per Share'. ❚ A Maurice, quelles sont les compagnies qui offrent des dividen-
des appréciables ? Il serait plus apte de prendre en considération le rendement (dividend yield) plutôt que la valeur nominale du dividende à payer. Par exemple, une compagnie peut offrir un dividende de Rs 100, mais si le prix de l'action est de Rs 10 000, le rendement serait de 1% uniquement. Par contre, si une compagnie offre un dividende de Rs 5 par action, et que l'action est à Rs 10, le rendement serait alors de 50%. ❚ Quelle a été l'évolution, au niveau des dividendes, ces dernières
années ? Tout dépend du domaine dans lequel évolue les compagnies... Certains secteurs, comme le transport aérien, l'hôtellerie et la construction, ont connu des résultats négatifs, donc moins de profits. Ce qui implique moins de dividendes ou pas de dividendes. Toutefois, les banques ont été résilientes et ont offert de meilleurs dividendes. Il y a également d'autres compagnies qui ont pu maintenir leurs 'dividends per share'.
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INSIDE
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COMMUNICATION FINANCIÈRE
DONNEZ-NOUS DES INFORMATIONS UTILES
Pour être utile à son destinataire, le document financier de l'entreprise doit fournir des informations ...utiles. En sachant quoi donner à qui, sans oublier le comment. Le ‘Reporting Intégré’ permet une communication transparente et ciblée. Un modèle que les entreprises mauriciennes gagneraient à mettre en pratique, affirme Michel Ho Wan Kau, Partner chez PricewaterhouseCoopers (PwC) ▼ HERRSHA LUTCHMAN-
quantifiées. En revanche, la plupart ont choisi d’acheter lorsqu’ils disposaient d’informations plus intégrées.
BOODHUN
T
rois heures passées dans un atelier de travail organisé par le Mauritius Institute of Directors (MIoD), à l’intention des directeurs de compagnies sur le thème ‘Disclosure & Transparency’, vendredi dernier, et on aura compris une chose : Il faut suivre l’exemple d’Omnicane ! En adoptant le ‘Reporting Intégré’ (Integrated Reporting en anglais). Omnicane est la première, et à ce jour la seule compagnie mauricienne à avoir obtenu le label Global Reporting Initiative (GRI). Qu’est-ce qui change dans une entreprise optant pour le Reporting intégré ? Michel Ho Wan Kau, Partner chez PricewaterhouseCoopers (PwC), en élabore les points saillants pour Capital. En matière d'informations les entreprises ont rarement une politique définie. Certaines en fournissent trop, n'arrivant pas à faire la différnce entre l'essentiel et l'accessoire. Tandis que d'autres optent pour le strict minimum, convaincues que ces informations appartiennent au conseil d'administration et au top management et doivent être jalousement protégées. « LE REPORTING INTÉGRÉ » Alors, quelles informations donner et comment ? Encore faut-il savoir faire la différence entre informations financières et non-financières. Les premières se trouvent dans le Balance Sheets, le Cash Flow Statement ou encore les Income Statements ; tandis que les objectifs de la compagnie, l’actionnaire majoritaire, la rémunération des directeurs, la structure de l’entreprise font partie des informations non financières. Cette distinction faite, il convient de se demander comment rendre les informations pertinentes et percutantes tout en répondant aux besoins de tout un chacun.
Loin d’être une nouvelle contrainte réglementaire imposée aux entreprises, le Reporting intégré est un outil de sélection d’informations
Car l'actionnaire et l'employé n'ont pas les mêmes préoccupations, le fournisseur et le régulateur ne cherchent pas les mêmes informations. Même les journalistes, dépendant de la ligne éditoriale de leur publication, aborderont la lecture d'un bilan financier de différents angles. Le « reporting intégré » permet de structurer l’information et la communication des entreprises pour les rendre plus utiles. Le «reporting intégré» regroupe l’ensemble des informations clés sur les mesures qui contribuent à la création de valeur de l’entreprise à court, moyen et long terme. C’est une nouvelle vision
du reporting centrée sur le modèle économique et qui rassemble les données financières et extra financières qui sont essentielles à la prise de décision de la direction et des investisseurs. Loin d’être une nouvelle contrainte réglementaire imposée aux entreprises, le Reporting intégré est un outil de sélection d'informations pertinentes et utiles. RÉPERCUSSIONS NÉFASTES Selon Michael Ho Wan Kau, l’entreprise doit « engager une réflexion visant à définir et à formaliser de façon schématique son modèle économique. C’est le pas le plus important vers le reporting intégré ». Cela nécessite de déterminer plusieurs aspects dont: les activités principales de l’entreprise, son besoin en capitaux de toutes natures (financière, matérielle, intellectuelle, humaine, sociétale et relationnelle, environnementale), les produits finis et/ou services offerts, les conséquences de l’activité de l’entreprise. C’est l’International Integrated Reporting Council
(IIRC), comité international pour le « reporting intégré » regroupant investisseurs, entreprises, autorités de régulation, organismes de normalisation et profession comptable qui a lancé ce projet. Une phase de consultation de 90 jours, dont le projet a été publié le 16 avril dernier, est actuellement en cours. Pour l’IIRC, les entreprises sont vivement encouragées à présenter « des informations plus complètes concernant l’élaboration de leur stratégie et leur processus de prise de décisions critiques, afin de renforcer la confiance chez les investisseurs et de les préparer au mieux pour les dix années à venir ». Selon le comité, les faits montrent qu’un modèle économique mal défini et mal expliqué a des répercussions néfastes. D’après une étude menée par PwC au niveau international sur un petit groupe d’investisseurs, les évaluations de ces derniers sont influencées par le reporting d’entreprise. Ainsi, 80% des investisseurs ont choisi de vendre lorsqu’ils ne disposaient pas d’informations extra financières
POUR UNE VISION PLUS COHÉRENTE L’IIRC souhaite donc recueillir les commentaires d’un grand nombre d’acteurs du marché sur son projet de cadre international de reporting intégré. Ce cadre a été testé au cours de sa phase de développement par le biais d’un programme pilote regroupant plus de 85 entreprises et 50 investisseurs à travers le monde. Ce programme fournit des preuves supplémentaires de l’utilité du reporting intégré, tant pour l’entreprise que pour les parties prenantes de ses opérations et notamment pour les investisseurs. D’après les résultats d’une étude menée auprès des entreprises ayant pris part au programme pilote, 95% considèrent que le reporting intégré offre une vision plus claire du modèle économique, 93% estiment qu’il permet de faire tomber les cloisonnements internes et 95% jugent qu’il aide le conseil d’administration à définir précisément les indicateurs clés de performance (KPI) de l’activité. Il apparaît de plus en plus clairement que les entreprises qui donneront une vision plus cohérente de leur activité auront un meilleur accès aux capitaux et aux ressources. Les entreprises qui utilisent les meilleures informations pour prendre des décisions éclairées sont également les plus susceptibles de développer des stratégies et des modèles économiques gagnants. Dans un contexte où le grand public, les investisseurs, les autorités de régulation et les hommes politiques ne cessent de reprocher aux entreprises de ne pas communiquer efficacement, l’enjeu est aussi celui de la confiance. Une vision moins cohérente ou partielle des perspectives et performances d’une entreprise peut également entamer la confiance des acteurs, fait ressortir l’IIRC.
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Il existe encore trop de confusion dans la compréhension des rôles ,et tâches des auditeurs d'entreprises, déplore Michael Ho Wan Kau. Le Partner de chez PricewaterhouseCoopers (PwC), riche d'une vingtaine d'années d'expérience dans le secteur, insiste beaucoup sur l'importance de se mettre au diapason des nouveaux standards
MICHAEL HO WAN KAU
« LE MANAGEMENT REPOSE TROP SUR L’AUDITEUR » ▼ H.L-B
❚ Vous avez dit, lors de l’atelier de
travail du MIoD, la semaine dernière, que le Management a tendance à trop se reposer sur les auditeurs. Vous pourriez élaborer ? Il faut savoir que chaque année apporte son lot de changements dans le monde de la gestion financière des entreprises. Or, le Management ne suit pas forcément cette évolution. Il a plutôt tendance à reproduire ce qui a été fait année après année au lieu de se demander si telle méthode est applicable cette année ou s’il y a d’autres aspects qui doivent être dévoilés dans les comptes suivant les nouveaux règlements, les nouveaux
C’est important d’avoir une personne qui possède non seulement un background financier, mais aussi compétent en comptabilité et qui met à jour ses connaissances
standards qui sont en vigueur. Donc, il y a un certain travail que le Management doit accomplir en premier et garder les comptes à jour. Mais on comprend que c’est difficile dans la mesure où il s’occupe d’autres opérations de la société négligeant à garder contact avec la comptabilité. L’auditeur se retrouve alors à faire beaucoup plus de la comptabilité que l’audit.
PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
qu’on a déjà des safeguards, à l’instar d’une rotation des Audit Partners. Cela se fait déjà au niveau des compagnies cotées. Si rotation il y a, cela va créer une coupure entre le Management et la personne qui signe le rapport. A chaque fois, c’est-à-dire après chaque 5 ou 7 ans, ce sera une nouvelle personne. Elle prendra plus de la moitié du temps pour se familiariser avec la compagnie et ses comptes. Ce qui n’est pas évident. ❚ Vous avez également évoqué le
Audit Committee où, dans beaucoup de cas, les membres n’ont pas la formation nécessaire. C'est un gros risque que prend l'entreprise... Qu’est-ce que la responsabilité d’un Audit Committee ? Il est appelé à vérifier certains processus, mais aussi de superviser les comptes et par extension la préparation des comptes. Je peux vous assurer que cette situation s’améliore. Deux années de cela, on s'est retrouvé avec un comité où finalement personne n’était comptable. Je ne dis pas que la présence d'un comptable est une garantie, car il existe bien des comptables qui n’arrivent pas à mettre les comptes à jour. Or, c’est important d’avoir une personne qui possède non seulement un background financier, mais aussi compétent en comptabilité et qui met à jour ses connaissances. C'est un domaine qui évolue sans cesse et il faut se mettre au diapason. Si on ne connaît pas les exigences des nouveaux standards, il y a un risque qu’on ne fournit pas le travail qui est attendu. ❚ On parle de plus en plus de cette
❚ La rotation des auditeurs est
fortement recommandée par les institutions internationales. Votre compagnie, PricewaterhouseCoopers, on le sait, s’y oppose farouchement... Pour l’instant, le débat autour de la rotation s’applique aux auditeurs externes parce que les internes font déjà partie du Management. Sauf quand c’est outsource à quelqu’un d’autre. Au niveau de PricewaterhouseCoopers (PwC), on pense qu’il y a plus de risques et de coûts que de bénéfices. Toutefois, il faut savoir
nouvelle mesure préconisée qu’est le Compliance Statement par rapport au Corporate Governance. Est-ce que cette mesure vient compliquer les choses pour l’auditeur ? Disons que c’est une difficulté pratique. Pour pouvoir dire que la compagnie est en train de faire les choses correctement, quel est le benchmark ? Il faut un cadre légal, un benchmark, une reference framework. Le Code of Corporate Governance n’est pas une référence framework. Par exemple, les di-
LES CINQ PILIERS DE LA TRANSPARENCE Le Mauritius Institute of Directors (MIoD) a préparé un livret intitulé 'Disclosure and Transparency', deux éléments clés du reporting intégré. La transparence tourne autour de cinq piliers : 1. Véracité – l'information dévoilée doit fournir une description précise des circonstances. 2. Complétude – l'information doit être suffisante pour aider les investisseurs à prendre des décisions. Les détails financiers et non-financiers doivent être intégrés. 3. Importance de l'information – l'information fournie doit être importante dans le sens que cette information précise peut influencer les prises de décisions. 4. Opportune – l'information doit être dévoilée à un moment idéal pour que les investisseurs puissent réagir rapidement. 5. Accessible – l'information doit être accessible par tous, et surtout aux investisseurs, à un coût approprié.
recteurs doivent s’assurer qu’ils fournissent un «full and fair view of the performance». Comment les auditeurs vont-ils mesurer cela ? Combien de temps devrons-nous y consacrer ? Aujourd’hui il n’existe pas suffisamment de framework pour cette tâche. C’est pour cela que
des discussions entre les régulateurs et les grandes firmes comptables sont en cours pour se pencher sur son implémentation. Ce qui est important, c’est que le régulateur consulte les gens qui auront à mener ce travail pour s’assurer qu’il sera fait d’après les normes.
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POST SCRIPTUM
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NTC
I
MY VERSION OF THE STORY
have been reading with considerable interest everything that is being published on the National Transport Corporation: all the articles, comments and parliamentary debates as reported by the press. There are not only views about how the crisis happened, but also intense debate about the future of the corporationwhether it can be profitable and whether it ought to be privatised or not. I have been involved with the NTC right from its inception in 1979 until April 1987, in various capacities, starting as project consultant at the Ministry of Finance, then within NTC, as management consultant, financial controller, deputy general manager and finally as acting general manager for two years until I resigned. I have lived through the exhilarating experience of seeing the corporation evolve to become the leader in public transport, a model of innovation and management for all parastatal organizations. One can therefore imagine how grieved I am to witness its present predicament. It is not my intention in writing this article, to pass any judgement whatsoever, though I strongly feel that nothing short of a commission of inquiry is called for to unravel the various intrigues that have led to its present demise. Rather I wish to envision what the future could
DEVA ARMOOGUM CHAIRMAN AT THE MAURITIUS INSTITUTE OF DIRECTORS
or should be for the NTC, using my past experiences and the key issues in public governance, and try to answer the two important questions about profitability and privatisation. We need first of all to put NTC in its historical context, not only locally but worldwide. It is a paradox that NTC took birth through the acquisition of defunct private companies at the very precise moment when a revolution was about to take place in public governance. What was predicated to become the New Public Management (NPM) doctrine took form in the minds of ultra liberalist economists on both sides of the Atlantic, and rallying support by political leaders like Thatcher and Reagan, rapidly spread to almost the entire anglophone world. It saw the massive sale of state enterprises to the private sector, the state receding from the commanding heights and leaving the market to once reign supreme. This came as a result of the chronic inefficiencies and waste that bedeviled government and public sector organizations at the time. Such a situation was not dissimilar to what prevailed in Mauritius and the eventual success story of NTC stood in stark contrast to many other organizations that eventually had to be closed down, such as CHA and DWC, and still many others that still require intensive care. However NTC was
not a unique case. Other state enterprises also saw the day that rapidly took leadership positions in their respective sectors, such as SBM and SICOM. What was unique to NTC was that it took over decrepit assets from the private companies and absorbed their entire manpower. It rapidly expanded its network, providing services on many unprofitable routes, in the process innovating in many areas. It became the first bus company to invest in a new fleet of modern and comfortable buses, to be fully computerized, to have its own retreading plant, to provide intensive training to all operatives, to have a staff newsletter, to have consultative councils (functioning like quality circles, this being over and above the joint negotiating council with trade unions), to have worker directors, to have two tier maintenance routines, to submit monthly operational and management reports to the board, and many more. NTC became near breakeven if not profitable when most other private companies were on their knees, putting pressure on the Government to increase bus fares. I recall that at one point in time, we were even contemplating the takeover of the United Bus Service, and all employees had to pledge their salaries to stave off the potential threat. What then led to the gradual decay and the disas-
POST SCRIPTUM
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trous financial situation is an enigma that may call for investigation, but more compelling is the question: what next? Three years after I left NTC , I was asked by the Minister for Transport to prepare a corporate plan, which I completed and submitted in June 1990. What came of it, I hardly know. However, around 5 years back, I was asked by management to submit another copy as there was no trace of my report, and this was apparently being queried by the National Audit Office. As much as my stunt in NTC remains the most rewarding part of my career (professionally speaking), so was my report one I had every reason to be proud of. Besides numerous recommendations to improve the governance, management and operations of NTC (some of which may still be very topical), backed by a complete rationale of transport economics and international best practices, a specific feature of this corporate plan was that it was developed from a fully parameterized and integrated financial model, quite unique at the time since the PC had barely come into popular and practical use and financial modeling was almost unheard of. It was indeed an interesting experience to revisit and evaluate the operations, this time with the help of a computerized model. What I found was rather appalling: there has been massive intake of staff since 1987 (40%) with no corresponding increase in operations, many important functions such as internal, information technology and traffic planning had become unoperative. Similarly many control systems, such as fuel and tyre control systems, had been abandoned. More importantly however, my model
allowed me to predicate a sound and financially viable operation for the NTC. As I said earlier, it was fully parameterized and integrated. What this means, is that using as few key parameters as possible I was able to construct a full set of operational and financial forecasts. There were parameters for traffic (trip time, turnaround time, and distance for every
profitable in 1992/93, with a forecasted surplus of Rs12 million. Capital injection to the tune of Rs40 million was needed to restore the balance sheet to a healthy situation. Based on the information I had at the time and my intimate knowledge of the operations, I have the utmost conviction that NTC can still be made profitable. There are however certain preconditions to it. There is first and foremost the need to restore good governance and sound and participatory management to at least it original forms. This has to be done before considering any possibility of injecting new funds and address the chronic balance sheet problem of capital deficit. Then, there have to be public policies that resolutely aim at modernization of operations and making public transport the preferred mode of commuting to work, complementing and integrating with the light rail system. There is also the need for a regulatory framework that ensures fair and equitable distribution of routes so that all operators share the same burden of cross subsidization, or alternatively are compensated for providing minimal services on unprofitable routes. Finally there is the important need to ensure that the fare level allows the industry as a whole (not just NTC) to support and sustain a fair distributive policy towards all its employees. Having addressed the question of whether NTC can be made profitable, I would like to address the other questionwhether NTC should continue to exist as a parastatal, in other words should it be privatised or not? The question is far more complex. In a well regulated industry, there is no reason why all operators cannot be from the private sector. Experience elsewhere has proved that public transport cannot be left entirely
There has been massive intake of staff since 1987 (40%) with no corresponding increase in operations, many important functions such as internal, information technology and traffic planning had become unoperative. Similarly many control systems, such as fuel and tyre control systems, had been abandoned route on every day of the week and school and non-school days), consumables (fuel consumption for different buses and age categories, tyres and battery life), maintenance (replacement for every major assembly (engines, gearboxes etc.), fleet replacement policy, capital investment etc. This model is generic enough to be used in any mass transit system (such as light rail), and can therefore easily be customised and extended to provide sound analysis for pricing and other strategic decisions. Coming back to the forecasts, what I worked out was that NTC could become
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to the forces of the market because of the significant impacts it can have on the economy and on society. There is always a need for regulation and state intervention. In addition the financial crisis has shown the limits of the unfettered market system, and the need for the state to backstop any potential failure in the market or of mismanaged companies. The governance model developed by NTC can certainly be improved upon (can it for instance perform better under a corporatized regime rather than being a statutory body?), but there is certainly a case to keep alive forms of institutions that can provide alternatives to the pure market system. NTC was actually created when private operators failed to provide a decent public transport, public subsidies were being siphoned off to other businesses, and the standard of service was very poor. Furthermore, NTC has been a vivid example of good governance and participatory management that worked effectively. I can still remember the days when, having no funds to buy new tyres, drivers showed their spirit of solidarity and took the buses with worn out tyres, thereby risking personal contraventions. Or the case when management and board all stood as one person to resist the ministerial directive to sack a driver who had the impudence to road-test his bus in front of a Ministerâ&#x20AC;&#x2122;s bungalow. And still better, in the early formative months, how the board fiercely defended its decision to buy Isuzu buses, resisting government directives to use the Indian line of credit. Had it been otherwise we would have seen the demise of NTC, there and then. Rarely have I seen employees, management and the board work in such perfect harmony. It is my view that the governance models and management practices that helped to make NTC a success story need to be perpetuated and improved upon, if only to provide backup solutions to a still imperfect market system. But more importantly there is clear evidence that public sector organizations, under the right conditions, can aspire to efficiency and effectiveness.
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ENTRETIEN
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There is no reason to fear the General Anti Avoidance Rules (GAAR) put in place by India if these are correctly followed and the spirit in which Double Taxation Avoidance (DTA) treaties are drawn up is respected. Such is the opinion of Naina Lal Kidwai, President of the Federation of Indian Chambers of Commerce and Industry (FICCI), who led the Indian delegation at the first Business Conference of the Indian Ocean Rim – Association for Regional Co-operation, held last week, at Le Méridien
NAINA LAL KIDWAI, PRESIDENT OF THE FEDERATION OF INDIAN CHAMBERS OF COMMERCE AND INDUSTRY (FICCI)
“GAAR’S IMPLICATIONS HAVE TO BE STUDIED” ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
❚ How can this conference benefit
the state members of the IORARC? The idea mooted by the Trade Ministers was to have more business engagement and therefore to bring the Business Chambers of Commerce in. The evidence is already there because we have had over 200 attendees from the business world of the member countries. The delegation from India comprised 46 members coming from a very wide range of businesses such as fisheries, IT, telecom, food processing and tourism. There have been many one to one business meetings. The purpose is to grow the business relationships between the member countries and at the Ministers’ level, to make sure that there is an enabling environment. A suggestion made from FICCI’s perspective, for instance, is that the EXIM banks of the member countries engage more with each other so that issues can be sorted out in terms of financing and to look at better integration of the capital markets, so that some of the financing needs can be met through the capital market activity. ❚ Would a harmonized legal frame-
work be an advantage for the state members? It would be too ambitious. In theory, it is great, but it is not practical. But by creating the dialogue between the countries, what we can do is at least to have the process engagement be made easier and clearer. So even if the legal framework is not fully harmonized, at least the process works in such a manner that does not become an impediment for industry. India’s chairmanship is over. This year, India is going to hand it over to Australia. India’s role was really to bring the awareness to businesses higher into the framework of discussions, so it moves just off the ministerial level into the real business level. ❚ Have the financial and economic
crises led to more regional cooper-
You can be protectionist today for the short term, but in the long run, you will only render your business less competitive, which is like shooting at your own feet ation? The financial crisis did not impact on all countries, but it has caused a slowdown in the European Union, which is still ongoing. Many of our economies were quite export oriented towards the EU. While the US looks like they are returning to a slow growth since the last three years, it is important for all of us emerging countries to look at new markets. In that search, it becomes important to have these connections in the spaces around us. In our case, it is the Indian Ocean. So the maritime links, the shipping links and the logistics links become very critical in enhancing trade and investment. The security and the safety of those links are crucial. ❚ How to address the fact that there
is not enough inter-regional trade, with a lot of supply constraints? Businesses are well known to find
ENTRETIEN
MAHATMA GANDHI’S INSPIRATION The Federation of Indian Chambers of Commerce and Industry (FICCI) is an association of business organizations in India which was established in 1927, on the advice of Mahatma Gandhi and Purushottam Das Thakurdas. Today, the chamber has a portfolio of more than 250,000 companies from both private and public spheres, including SMEs and MNCs from various regional chambers of commerce, making it the largest, oldest apex business organization in India. Involved in specific business policy consensus building, and business promotion and networking, FICCI is headquartered in the national capital New Delhi and is present in 11 states in India and 8 countries across the world. The president, Naina Lal Kidwai, is a chartered accountant by profession and is currently the Group General Manager and Country Head of HSBC India. She was the first Indian woman to graduate from Harvard Business School, for which she now acts as a Global Advisor. She currently sits on several prestigious boards such as the India Advisory Board, the City of London’s Advisory Council for India and the World Economic Forum’s Global Agenda Council on Climate Change.
solutions. Policy makers have to make sure there is an enabling environment. If you look at entire groups of industries, they do account for a pretty large formation of FDI’s in the world, in terms of total trade. So given these aspects, the answer has to be that we encourage and enable the business communities in different countries to deal more effectively with each other. ❚ Is protectionism growing in the
region? There is an admission that protectionism is increasing in the world. Every country, developed or not, is looking to create more jobs and to protect them. Clearly, it is an aspect which people, at business and government levels, should be mindful of, because you can be protectionist today for the short term, but in the long run, you will only render your business less competitive, which is like shooting at your own feet. So the idea is to have a more open world where you encourage your businesses to be more competitive and to be part of global supply chains, so that they are not only competitive in terms of price, but quality also. Mauritius and Seychelles, we learnt, have a good maritime engagement together. You have two countries which are similar and one would think they would compete with each other in tourism. They probably do. But there is a huge engagement on the maritime front, which is deemed to be a big success. ❚ Should our maritime connectivity,
which is very important for trade, be reviewed? There is reasonable engagement on the safety of the waters to ensure that
piracy is kept within limits. I think the issue, now, is about making sure that we have high quality ports to encourage shipments through the region. So there should be investment on the infrastructure side. We have the natural resource, which is the sea, but now we must focus on other resources.
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PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
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❚ How does FICCI view the revi-
sion of the Double Tax Avoidance Treaty between Mauritius and India? The DTA is there. It has facilitated investment in India. The purpose of this treaty has been well served and I am sure that it is well recognized by the Indian government. ❚ Do you think the General Anti
Avoidance Rules are objective? GAAR is about each country, anywhere in the world, trying to enhance taxes. In the desire to enhance tax, the issue of what to collect and what you give up to be an attractive destination will have to be evaluated. To the extent that there are taxes which the country believes are due to it, but are in fact being legally avoided, is a much tougher discussion. The broad tenants have been framed through a GAAR knowledge paper which is a very practical document, but there is no desire to actually take it forward for implementation. The GAAR, which many countries struggle with because they are not easy to interprete, nor to implement, are still, from India’s perspective, at least two or three years away. Well, GAAR will be implemented in some form, but we are not going to rush into it, because the implications have to be studied and the provisions have to be clearly thought through. ❚ Can India sacrifice growth for tax
revenues? I think that the two are tied. You are not going to grow if you do not have cash in your exchequer. Without cash, you cannot invest in infrastructure nor have programs to help people who need that support, because India has to grow collectively. It is not about industries growing and people getting left behind. So in order to grow, we need to have revenues, and therefore the two need to go hand in hand. It is about striking balance. You need the revenues but not at any price. If you are over taxed or create structures which are unattractive, then the growth will suffer. On the other hand, you cannot say you are not going to collect any tax just to be an attractive destination. At the end of the day, you would have no money to put into the enabling environment for industries to grow. I think GAAR needs to be evaluated and tax regimes always need to be revised. If there are loopholes, then they should be flagged. In India’s case, there are
many areas where we can do better in terms of tax collections domestically. The rules are there, but we have a very small number of tax payers, thus the need to increase the tax net. GAAR, of course, has implications for corporates and the interpretation therein. So I would say that as long as we follow international practice in tax definition and determining tax avoidance, then we would be moving in a manner which does not render us less competitive. ❚ Do FICCI's members have any
concern about the upcoming GAAR? There is no issue if the rules are correctly followed. As long as the bilateral tax treaty exists and is implemented in the spirit in which it was drawn up, there is no issue. The problem would only be if there was deliberate erroneous interpretation or if there were Indian residents veiling off round tripping. The good news is that is not the case. Mauritius’ quality of financial service is such that there
is a knowledge base which would prevent misuse of the treaty. The fears are always around the edges and as long as the treaty is sacrosanct, there would be no issue. I hope that Mauritius’ services to the investors will always improve and be maintained at a high level. ❚ Is the Indian press right when it
labels Mauritius a tax haven? I have got a 46 business members delegation here, and I can assure you they are not here because Mauritius is a tax haven. They are here for real business and opportunities. It is that engagement which is important. Mauritius does provide a service to India in terms of being a conduit for FDI, but I don't know if that is called a tax haven. I do not want to argue on the semantic of it, but Mauritius certainly provides an advantage in terms of tax treatment which comes out of the bilateral treaty. So it is different from a tax haven, because there is a business as well which drives the dialogue and the engagement.
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ACTA PUBLICA
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IOR ARC ECONOMIC AND BUSINESS CONFERENCE
OPEN REGIONALISM IS THE WAY FORWARD
Sixteen years after its inception, the Indian Ocean Rim Association for Regional Cooperation (IOR ARC) organised its first Economic and Business Conference on the theme “Deepening Economic Linkages for Balanced, Inclusive and Sustainable Growth”. Ministers and delegates from 19 IOR-ARC member states attended the two day conference held at the Le Méridien Hotel. Trade relations, tariffs and protectionism were among the topics discussed ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
T
he Indian Ocean region boasts a growing Gross Domestic Product (GDP). Last year, the combined GDP of Indian Ocean Rim Association for Regional Cooperation (IOR ARC) members increased to an estimated USD 6.9 trillion, compared to USD 6.7 trillion in 2011 and USD 5.8 in 2010. According to eminent speakers, this number is poised be reach than USD 9 trillion by 2016. So it is only natural to keep economic linkages by giving a thrust to both trade and investment, as Dr Jyotsna Suri, Vice president of the Federation of Indian Chambers of Commerce and Industry (FICCI), said during her speech at the Economic and Business Conference organised by IOR ARC at the Le Méridien Hotel, in Pointe-aux-Piments, on 4th and 5th July. Since the beginning of the financial and economic crisis in 2008, the global focus has moved to emerging economies. New levels of sustainable growth and market integration are attainable through the concept of open regionalism. This is why the opposite concept of protectionism can be a danger. Ali Masoud Al Sunaidy, minister of Commerce and Industry of Oman, replying to a question on protectionism, stressed that countries have recourse to it when they think their industries are suffering from unfair competition. Described as a defensive measure, it is also politically motivated. Ali Masoud Al Sunaidy noted that, no matter what countries say, there is a very obvious rally to protectionism. “It can often work, but only in the short run. However, in the long run, it usually does the
opposite of what it is intended to. A country can be less competitive on the global marketplace. Sadly, that has been growing and it does not look like there is a very good light at the end of the tunnel. Look at telephony. The device is made everywhere by different bits and pieces. The growth today is not just on the item itself, but on software being added as an application. “The first thing to do is to bring it out to the open. I think if one wants to talk about it, there should be some kind of website in the Indian Ocean to reveal how many cases are out there, by whom and to who. So that at least we can acknowledge the fact that it is there. Once we do that, it would seem to be putting barriers, then we will start to realise that these cases are true or they are merely based on comparative advantage. “For example, this is an ocean which is abundant in water. There is no way for Oman to be competing against Mauritius in terms of bottling water, no matter how hard we try. On the other hand, Oman is a hydro carbon nation, so it is very unlikely for someone who does not own oil or gas to be competitive. Maybe one day we will rediscover ourselves again and say the only reason why the world has opened up and became so competitive is because we did not have as much barriers as in the 40’s or 50’s. It is nonsensical to go back to these ages,” says the minister. That is why the concept of open regionalism is being advocated, whereby open markets for goods, services and investment help countries to use their resources, human and physical, in the most efficient way. It follows on from a country’s own liberalization and gives it access to others’ markets through multilateral trade treaties.
Maybe one day we will rediscover ourselves again and say the only reason why the world has opened up and became so competitive is because we did not have as much barriers as in the 40’s or 50’s. It is nonsensical to go back to these ages Masoud Al Sunaidy, Minister of Commerce and Industry of Oman MAIN RECOMMENDATIONS OF THE CONFERENCE The consequences of the weak global economic environment have been that low rates of growth in advanced economies have impacted developing economies through slower international trade and decreased FDI inflows. This is why IOR ARC urges member States to consider and adopt measures consistent with their WTO obligations to stimulate growth and development in the Indian Ocean region. The concept of 'Open Regionalism' being the way forward, Member States have been advised to harmonize trade practices in line with international norms and take steps to minimize barriers to trade in the Indian Ocean region and emphasize the need to build on the complementarities of our economies and identify key growth sectors. A study on “Trade and Investment Prospects of the IOR-ARC in the New Millennium”, which was released in 2011 during the Council of Ministers Meeting in Bengaluru, highlighted ten areas of cooperation, namely trade cooperation, tariffs, food sector trade, standards cooperation, regional value chains, mining, pharmaceutical and traditional medicine, coordination among EXIM Banks, investment and trade facilitation. Members of the IOR ARC believe it is time for them to cooperate further in these sectors, as well as emerging ones, such as the ‘ocean economy’.
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K. V. BHAGIRATH, SECRETARY GENERAL TO THE IOR ARC
“NELSON MANDELA TALKED ABOUT REGIONAL COOPERATION YEARS AGO”
“Since 1995, Nelson Mandela talked about regional cooperation within the Indian Ocean. I think this great leader was able to see, as early as the late 90s, that there is a need to have smaller regional arrangements where you try and find common strengths, mutual capabilities and then try and build on those common areas. That is the way forward,” K.V. Bhagirath, Secretary General to the IOR ARC said to Capital at the end of the conference. IOR ARC, he noted, was born in 1997, at a time where the states were very keen on having a regional cooperation architecture. These states, according to him, perhaps felt that the huge multilateral organisations were not doing what was expected of them as far as development and growth for the developing countries was concerned. But the association never really took off, as confirmed by Anand Sharma, Indian minister of Trade, and Rundheersingh Bheenick, Governor of the Bank of Mauritius, in their speeches. “One of the main reasons was to a great extent the lack of interest by the member states in putting together programs and projects which would strengthen regional cooperation. It only took form in 2011, when India became the chair of IOR ARC, and took the initiative of revitalizing it by putting together an agenda of six priority areas, which was not there in the same form earlier. So we immediately had an agenda of maritime security, trade and industry, education, disaster risk management and fisheries. “Once this was done, member countries immediately came and said that these were areas where they could have projects which could bring everybody together. That is how it got revitalized. Member countries have taken a lot of interest since then. By including the private sector and policy makers, there is a possibility to improve trade and commerce,” K.V. Bhagirath stated. One of the main projects of IOR ARC is the maritime connectivity, which still remains a concern. The Secretary General of the organisation acknowledged that there is a real need for modern ports, while stressing that trade facilitation has several other components, which are artificial and non-artificial. For example, trade barriers, tariffs, port authorities, customs, transportation, and insurance aspects all have to be taken, at different levels, into consideration. IOR ARC, says K.V. Bhagirath, is planning to have a series of trade facilitation workshops which will bring together customs and ports authorities, those in charge of insurance costs, ship carriers and suppliers to see how to standardize the processes. “If all the stakeholders of trade get together and have as level a playing field as possible, then we can deliver. It is almost imperative to do it because the traditional trade patterns are changing. Buyers of goods from developed countries like Europe and the USA are having their own kind of trouble, so we have to generate demand within our own countries. And the only way to do it is if regional arrangements bring together countries to do trade and commerce,” he concluded.
COOPERATION. It is now expected that ministers of IOR ARC region implement policies for open regionalism’s concept
What they said
On the Mauritian side, the conference was attended, among others, by Prime Minister Navin Ramgoolam, a number of ministers, and Bank of Mauritius Governor Rundheersingh Bheenick. Here is what they had to say: NAVIN RAMGOOLAM, PRIME MINISTER “MAURITIUS WILL PROVIDE INTERNATIONAL ARBITRATION”
Commercial disputes are bound to occur with more accrued business dealings in the context of the IOR ARC region. But Prime Minister Navin Ramgoolam left no stones unturned to reassure the participants that Mauritius is aiming to offer a modern and attractive jurisdiction for international arbitration. “My Government has embarked on an ambitious project to establish Mauritius as an International Arbitration Centre. In 2011, Mauritius signed a joint venture agreement with the London Court of International Arbitration for the creation of a state-of-the-art international arbitration centre. The Mauritian International Arbitration Centre is now fully operational,” he said at the inaugural session of the conference. Navin Ramgoolam also confirmed that Mauritius won the bid to host the 2016 Congress of the International Council for Commercial Arbitration, which will see this biennial gathering of the world’s pre-eminent arbitration practitioners held, for the first time in its 50-year history, in Africa. ARVIN BOOLELL, MINISTER OF FOREIGN AFFAIRS “WE NEED A COMMON AGENDA”
“I plead in favour of a greater involvement of African states of the IOR ARC in the global and regional chain of supply through greater value addition to the nat-
ural resources of Africa. Our objective should be to build bridges with the Continent by supporting sustainable development. I suggest that the IOR ARC looks into the creation of an enabling business environment within the IOR ARC and the development of a process whereby our member states will be supported to improve their ease of doing business indexes individually and collectively. Let us work towards a common agenda for cooperation between our countries and our two billion people with the active participation of the business community,” minister Boolell said CADER SAYED-HOSSEN, MINISTER OF INDUSTRY AND COMMERCE “TRADE IS STILL LOW”
Minister of Industry and Commerce Cader Sayed-Hossen urged the more developed countries in the rim to try and help the less developed ones through cross-border investment and information exchange, in the spirit of regional collaboration. All state members of the association should, according to him, strive to bring intra IOR ARC's trade on a higher curve. “The Rim remains a growing market and there is immense scope to promote intra IOR-ARC trade. In fact, total intraregional trade has almost doubled during the decade ending 2010 (UNCTAD Report). However, intra IOR-ARC trade is relatively low at 22% compared to many other regional communities. Total trade of IOR-ARC countries amounted to USD 4.4 trillion in 2012 and trade among IOR-ARC countries amounts to 24% of global trade,” minister Sayed-Hossen said.
He further argued that the members should come up with new policies, devise innovative mechanisms and take concrete measures to broaden the existing potential for trade. RUNDHEERSINGH BHEENICK, GOVERNOR OF BANK OF MAURITIUS “TIME TO WALK THE TALK”
Bank of Mauritius Governor Rundheersingh Bheenick highlighted the fact that banks in our region have seized opportunities, while their European counterparts have struggled to build up adequate capital. According to him, the African region, with its high growth rate, low banking penetration rates and still sky high interest margins, remains a land of opportunity for partnership with existing local banks. However, he regretted that IOR ARC members have left it late when it comes to unlocking the potential in the services sector in our region “Our biggest weakness is that we have not exploited our resources better as we have been pulling different ways. We have to come closer together and find synergies through partnerships and use our emerging financial sectors as leverage for greater cooperation for our mutual benefit. Post crisis, we will be confronted with a rather different economic landscape. The peak of the crisis saw the BRICS as the saviours to lift the global economy out of recession. Global rebalancing is here to stay. Aren’t we lucky that two of the BRICS are in our membership? This is the opportunity that beckons on the regional side. Now we must walk the talk at the level of IOR ARC,” governor Bheenick said.
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GROS PLAN
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BRAMER ASSET MANAGEMENT LTD
Des produits d'investissements 100% conformes à la Shari'ah
La Bramer Asset Management Ltd (BAML) vient d'étendre son réseau de partenariat et compte depuis la semaine dernière, deux nouveaux fonds d’investissements à son actif. L’Emirates NBD Islamic Global Balanced Fund et l’Emirates Global Sukuk Fund ont été présentés par Lawrie Chandler, Head of Europe, Emirates NBD Asset Management, jeudi dernier ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
I
ssus de l’EMIRATES NBD Asset Management, une compagnie de gestion d’actifs basée à Dubai, ces deux fonds d'investissements présentent d'excellentes opportunités d'investissement, selon le Group President and Ceo de Bramer Corporation, Tarun Gulati. « BAML has teamed up with Emirates NBD Group in order to bring the best in class regarding investment products », fait-il ressortir. De son côté, la présidente et CEO de la BAML, Jaya Allock, a précisé que les nouveaux produits offrent des retours sur investissement plus importants que les taux qui existent actuellement sur le marché. « Ces deux fonds d’investissements permettent ainsi à la BAML d’ajouter à son portefeuille des produits suivant les principes de la Shar-
BAML has teamed up with Emirates NBD Group in order to bring the best in class regarding investment products Tarun Gulati, Group President and Ceo de Bramer Corporation
PARTENARIAT. Tarun Ghulati, Group President et CEO de la Bramer Corporation, Sulliman Moollan, Chairman de Bramer Asset Management, Moosa Rawat, Chairman de la Bramer Corporation, Jaya Allock, Presidente et CEO de Bramer Asset Management et Lawrie Chandler, Head of Europe, Emirates NBD Asset Management.
i’ah qui n’étaient pas disponibles avant. De plus, cela nous permet d’offrir des fonds en ‘hard currency’, soit le dollar américain », at-elle expliqué. Selon Moosa Rawat, Chairman de la Bramer Corporation, la BAML compte 5 000 clients et gère des actifs de l'ordre de plus de Rs 5 milliards. « La BAI touche plus de 200 000 familles à Maurice y compris à Rodrigues », a-t-il indiqué. Il est à noter qu’Emirates NBD Asset Management, agence mondialement reconnue, a reçu plusieurs prix, dont le MENA Sukuk Manager of the Year au
Global Investor/ISF Investment Excellence Awards de 2012 et le Best Islamic Wealth Management Services Provider au London Sukuk Summit Awards, toujours en 2012. Quant à l’Emirates NBD Group, il a été formé en 2007 suite à la fusion de l’Emirates Bank International PJSC et le National Bank of Dubai PJSC, deux des plus importantes institutions financières des Emirats arabes unis. Ce groupe détient la plus grande base d’actifs au Moyen-Orient (plus de 77 milliards dollars américains), et est également la plus grande banque de Dubai.
Direct Flight to Beijing is a Reality WITH 200 passengers on board, the first flight from Beijing landed at the Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport on Monday at 9hr30 after facing a delay of 2 hours and 50 minutes due to bad weather condition in Beijing. On arrival, the passengers were welcomed by sega dancers and a distribution of gifts was carried out by Air Mauritius staff. The objective of this new flight is to promote Mauritius as a holiday destination in Beijing where 3 million people travel every year. The inaugural flight to
Beijing, MK 686 left the island on Saturday 06 July, at 12h55 together with an important delegation including the Vice-President of the Republic, Monique OhsanBellepeau amongst other
distinguished guests. This new weekly airline inaugurated on Friday at Labourdonnais Hotel in the presence of Xue Fang, representative of Beijing Tourism Bureau, brings the number of flights
to destinations in Chinaa to nine. The number of seats increases from 596 to 894. Raj Deenanath, Vice-President Sales support and distribution states: “with the recession prevailing in the European countries, we have decided to diversify our destinations. Along with the aim to attract Chinese tourists, we have also noted that Beijing is an interesting holiday and shopping destination for our Mauritian folks.” He also announced that the national airline company is working on a project for the elimination of visas to stay in China.
Des prestataires de service se regroupent
UN CONSORTIUM d'une dizaine de prestataires de services est en voie de formation, a indiqué, mercredi dernier, Boopen Doobah, Chairman de l'IOCDAfrica. Affilié à la Mauritius Chamber of Commerce and Industry, l'IOCDAfrica ne se limite pas de représenter un groupement d'operateurs, investisseurs, fournisseurs de services mais aussi plusieurs organisations publiques et la presse, impliquées dans des partenariats pour le développement durable de l'Afrique et de l'océan Indien. Selon Boopen Doobah, la globalisation et l'évolution regionale et économique requièrent des prestations de service sans reproche et efficace à tous les niveaux. L'IODCAfrica s'est associée avec différentes compagnies. Cette collaboration propose toute une gamme de services dans divers secteurs tels que l'implémentation des normes de qualité, l'optimisation de la productivité et de la croissance, la restructuration financière des entreprises, la formation dans les métiers de l'hôtellerie, le secteur manufacturier entre autres.
La FSC se fait amie des écoliers
LA FINANCIAL Services Commission (FSC) a offert une trentaine d'ordinateurs ainsi que deux imprimante/scanner/copieurs à l’école primaire St-Antoine RCA, à Goodlands, le mardi 2 juillet. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la politique sociale de la Commission. La FSC était représentée par sa Chif Executive Officer, Clairette Ah-Hen. Remerciant la FSC pour ce geste, la directrice de l’établissement Gladys Vivien devait dire: « Grâce à ce don, les élèves auront un outil important pour approfondir leurs connaissances dans plusieurs domaines tout en ayant l’occasion d’être autonomes et créatifs ». Pour sa part, Clairette Ah-Hen devait souligner que l’ordinateur est un outil essentiel pour le développement des enfants qui représentent l’avenir de l’île Maurice. «Nous nous réjouissons de cette collaboration avec l’école St-Antoine RCA qui permettra un meilleur épanouissement des élèves », devait-elle dire.
GROS PLAN
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JOURNÉE INTERNATIONALE
Jim Seetaram exhorte les coopératives à découvrir leur force
Centenaire cette année, le mouvement coopératif mauricien ne peut continuer à se satisfaire de son glorieux passé. L'avenir s'invente. En invitant les coopératives à fusionner sur des bases régionales ou selon leurs activités, le ministre de tutelle Jim Seetaram se dit convaincu que le secteur coopératif peut devenir une véritable force économique
Le ministre Jim Seetaram remettant un prix à un représentant de Morcellement St-André, la première Cooperative Credit Society de l'histoire de Maurice
Simon Springett, United Nation Resident Coordinator remettant un prix à une des participantes de la Project Writing Competition.
L
coopératif dans le développement économique et l'histoire du pays. C'est également une plate-forme pour les coopératives de tisser leur réseau de contacts et d'élargir leur clientèle, a dit le ministre, procédant à l'ouverture officielle de la foire. Maurice et Rodrigues comptent 927 sociétés coopératives dénombrant un peu plus de 120 000 membres. Elles opèrent dans une trentaine de secteurs et réalisent un chiffre d'affaires de près de Rs 5,5 milliards. La cérémonie de samedi a aussi vu la remise de prix aux gagnants de diverses compétitions de dessin et de rédactions organisées traditionnellement dans le cadre de la Journée internationale chaque premier samedi de juillet.
e ministre s'exprimait à la célébration de la Journée internationale des Coopératives, à Réduit. Evénement rehaussé, cette année, par la célébration par cinq coopératives de leur centième anniversaire. Tout en rendant un vivrant hommage aux pionniers qui ont écrit, depuis 1913, la riche histoire du mouvement à Maurice, Jim Seetaram a surtout invité la génération actuelle de coopérateurs à relever les défis de l'avenir. « L'avenir est dans la fusion, a soutenu le ministre avec force, imaginez seulement ce que peuvent réaliser et accomplir trois ou quatre coopératives qui mettraient en commun leurs capitaux, leurs compétences et leurs énergies ». Pour appuyer son argument d'un exemple concret Jim Seetaram a déclaré que des coopératives qui fusionneraient peuvent facilement créer leur propre fonds d'assurance. La fusion, a poursuivi le ministre apporte de nombreux autres bénéfices aux membres ; de meilleurs produits et services, des baisses dans les coûts d'opération résultant en des surplus plus conséquents etc. L'avenir c'est aussi les jeunes, a encore dit le ministre, appelant les management bodies des coopératives à faire de la place aux jeunes en vue d'insufler un nouveau dynamisme et d'assurer la relève et la pérennité du mouvement. Il faut montrer aux jeunes que le mouvement coopératif est un mouvement crédible et qui peut offrir de merveilleuses perspectives de développement, il faut leur inculquer les valeurs coopératives, a plaidé le ministre, se réjouissant par là-même du vif intérêt des jeunes des collèges dans les diverses compétitions organisées à
leur intention dans le cadre de la Journée internationale. Parlant des initiatives du ministère de tutelle, Jim Seetaram a indiqué la mise en place, prochainement, d'un fonds central à l'intention des coopératives. Ce fonds, dont les détails de fonctionnement sont actuellement en voie d'élaboration, aura pour objectif principal la promotion du mouvement. Plusieurs schemes seront conçus à cet effet. Le ministère accorde également une attention particulièrement au réseautage des sociétés coopératives, a déclaré Jim Seetaram. La foire qui s'est tenue samedi et dimanche, sur le terrain des jeux de l'Université de Maurice, dans le cadre la Journée internationale, se voulait une occasion de sensibiliser le public sur les activités et la contribution du mouvement
LES COOPÉRATIVES TRÈS RÉSILIENTES À LA CRISE À l'occasion de la Journée internationale des coopératives, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a rappelé que les coopératives contribuent au renforcement de la résilience dans toutes les régions et dans tous les secteurs économiques. «Dans le contexte des crises financières et économiques mondiales qui se poursuivent, les coopératives financières ont prouvé leur force et leur capacité de résistance, au bénéfice des membres, des employés et des clients. Elles ont maintenu des cotes de solvabilité élevées, augmenté leurs avoirs et leurs revenus et élargi leur composition, ainsi que la base de leur clientèle », a affirmé Ban Ki-moon dans son message. «À la suite de catastrophes, comme les séismes, les tsunamis et les inondations, les coopératives ont montré qu'elles pouvaient mobiliser la solidarité de leurs membres à des fins de reconstruction», a-t-il souligné. Selon le chef de l'ONU, les coopératives agricoles améliorent la productivité des exploitants en facilitant l'accès aux marchés, aux crédits, à l'assurance et à la technologie. Les coopératives sociales peuvent offrir un filet de sécurité très utile, compte tenu de la réduction des prestations au titre de l'aide sociale ou de leur niveau minimal. Elles montrent aussi qu'elles peuvent dans une très large mesure donner des moyens d'action aux jeunes et atténuer la crise mondiale croissante de l'emploi dans cette catégorie de population. En conclusion, le secrétaire général de l'ONU demande aux gouvernements d'encourager « les politiques visant à soutenir et renforcer les entités coopératives afin qu'elles puissent contribuer pleinement à un développement inclusif et durable».
L'avenir est dans la fusion, a soutenu le ministre avec force, imaginez seulement ce que peuvent réaliser et accomplir trois ou quatre coopératives qui mettraient en commun leurs capitaux, leurs compétences et leurs énergies Jim Seetaram
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POST SCRIPTUM
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SOCIÉTÉ SPECTACLE OPINION JEAN-PIERRE LENOIR
« Un professeur devrait valoir cent fois plus que le footballeur Neymar transféré de Barcelone pour 57 millions d’euros... », a déclaré à la télévision brésilienne un de ceux qui étaient descendus dans la rue. De quoi faire réfléchir !
LE BRÉSIL, LE PROFESSEUR ET LE FOOTBALLEUR
U
n million de personnes dans la rue au Brésil. Un million de personnes pour protester – enfin – contre l'indécence des onze milliards d'euros prévus pour l'organisation de la prochaine Coupe du monde dans ce pays. Onze milliards d'euros ! Voilà, tout compte pas encore faits, ce que coûtera au pays l'organisation de cet événement. Le monde fourmille depuis quelque temps de manifestations de rue qui, comme au Moyen-Orient par exemple, débouchent sur des révolutions le plus souvent instrumentalisées par des intérêts extérieurs (pétrole, géopolitique, ou prosélytisme religieux). Dans le cas du Brésil, rien de tout cela. Contrairement au Moyen-Orient qui a toujours été à la croisée des chemins religieux, pétroliers ou de lutte d'influence entre grandes puissances, le Brésil n'est pas l'objet de convoitises extérieures ou de luttes religieuses. Pour la première fois depuis très longtemps les gens sont descendus dans la rue pour crier leur colère contre ce qui est probablement le clou de la société-spectacle mondiale : la Coupe du monde de football. Quelle mouche a donc piqué les Brésiliens pour qu'ils manifestent ainsi contre la grand-messe du football mondial dans leur pays ? Tout simplement la disproportion entre les implications financières de l'événement et la situation sociale dans ce pays. Qui dit football dit Brésil. Qui dit Brésil dit football. Depuis longtemps à la pointe de tout ce qui touche au football, ce pays caracole en tête des amateurs de ballon rond. C'est pour cette raison qu'il est intéressant d'analyser la réaction de la rue, pour le moins inattendue, mais ô combien légitime et salutaire dans cette affaire. Pays riche et pourtant à la traîne sur
le plan social et celui des infrastructures, le Brésil est aujourd'hui gangrené par une corruption galopante et un système d'éducation gratuite complètement pourri. Après la parenthèse Lulla qui avait remis le pays de façon assez médiatique sur la carte mondiale à travers un style de présidence assez original, le Brésil de Dilma Roussef s'est réveillé avec la gueule de bois d'une réalité économique où rien n'était résolu malgré les grandes déclarations "lullatiques" des années précédentes. Jusqu'ici, la population brésilienne, très bon enfant, est restée cantonnée devant la télévision pour se gaver de ces Novelas à bon marché dont le pays est de loin le premier producteur mondial. Gavés et abêtis par ce genre télévisuel à l'eau de rose, les Brésiliens n'avaient d'yeux par ailleurs que pour la Seleceao, l'équipe de foot nationale, qui, depuis les Pelé et autre Garrincha, rythmaient la vie de tout un pays. On croyait la chose entendue pour de bon et la Coupe du monde dans le pipeline sans autre forme de procès. Mais c'était sans compter, heureusement, avec la nature humaine qui, dans certains cas et dans un ultime geste de défense, s'est révélée sous son meilleur jour. La réaction contre "l'indécence" s'est donc manifestée là où on ne l'attendait pas. Enfin ! Il est intéressant de noter que, dans ce cas, il ne s'agit nullement de manifestations anti-socialistes ou anti-capitalistes, (le gouvernement en place, faut-il le préciser, est de gauche) mais seulement d'une réaction de bon sens contre ce qu'on pourrait qualifier « d'inversion des valeurs ». En effet, dans le même temps où les premiers millions allaient être investis dans les infrastructures, le gouvernement augmentait de vingt centimes le ticket d'autobus des Brésiliens déjà en butte aux pires
difficultés financières dans leur vie de tous les jours. A travers ce geste de mauvaise humeur spontanée c'est tout le matérialisme triomphant qui dirige le monde qui est remis en cause. L'historien Marcel Gauchet avait jadis qualifié les événements de Mai 68 en France de « désenchantement du monde ». C'est un peu à la même chose que nous assistons aujourd'hui. « Un professeur devrait valoir cent fois plus que le footballeur Neymar transféré de Barcelone pour 57 millions d'euros... », a déclaré à la télévision brésilienne un de ceux qui étaient descendus dans la rue. De quoi faire réfléchir ! Le plus terrible aujourd'hui, c'est que partout dans le monde, gauche et droite sont devenus copains comme cochons de ces standards mondialistes qui ont imposé une quête permanente de jouissance qui a débouché sur cette inversion des valeurs. Cette inversion qui fait, qu'effectivement, aujourd'hui, un joueur de foot vaut mille fois plus qu'un professeur ou un chercheur. Et le drame dans toute cette histoire, c'est que les gouvernements gauche et droite confondues - sont souvent impuissants à enrayer ces travers indécents dans la mesure où ils échappent totalement à leur contrôle. La société néolibérale dans laquelle nous vivons aujourd'hui a mis en place des relais événementiels destinés à ponctionner un maximum d'argent ; des pompes à fric qui déversent sur les argentivores du monde entier des sommes colossales qui auraient pu, si elles étaient restées dans le circuit d'un développement cohérent, améliorer sensiblement le fonctionnement de notre monde qui ne sait plus où il va. Le Brésil vient de marquer un but qui sera peut être capital pour la suite...
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I
t just takes a single, tiny, insignificant tinsel to set the tinder ablaze. Such is the “Power of one”. Sadly though, we as individuals are unaware of this latent power within us and easily give in, against our moral grain, to group dynamics - be it in a committee, society or assembly. In such groups, the test of tolerance (to hear the opinions of others) is when we are in a majority, and the test of courage (to speak out against all odds) is when we are in a minority. However, time and again, it is just the opposite that happens in such collective assemblies. Instead of overcoming individual biases, for which the group is set up in the first place, group-think holds sway; whereby, weak minded individuals flock to the majority due to the comfort in numbers. But personal ethics and integrity, the very fibers of our character, are not dependent on numbers. These are the driving forces behind the “Power of one”. Nothing is more illustrative than a good old fashioned grandma’s parable to make the point. Well, long ago or so the story goes, there was a just king who wanted his subjects to realize the “Power of
POST SCRIPTUM OPINION BY NOUSHER SAIT, B.E.(HONS), M.S., M.B.A. ADVOCACY CHAIR, CFA SOCIETY MAURITIUS
THE POWER OF ONE one”. So, he got made a large metal pot and invited all his subjects to a special prayer for the welfare of the country. The only condition was that each of the subjects was to bring and pour a bowl of milk in the metal pot after dark on the eve of the prayers. The train of subjects continued throughout the night, each bringing and pouring their share of the milk as ordained and this till the break of dawn. At sunrise, the subjects were shocked to find that the pot was mostly filled with water than milk!! The disheartening truth was that most of the subjects had felt that their individual contribution did not matter and had brought water instead of milk as nobody would notice in the dark. It is true, that each individual bowl on its own was insignificant compared to the volume of the metal pot. However,
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each individual mattered and by not realizing the “Power of one”, they had spoilt or diluted the efforts of the genuine few. Realization of this simple universal truth shifts the loci of our woes from the environmental to the self – from being a hapless pawn in a harsh society to being an agent of change within the society. Over the last few years, the global investment industry too is riddled by woes, most of which are selfafflicted due to unbridled cupidity. Our local homegrown mini-Madoff ’s too have had their illgotten cut of lucre over the last year. Surveys mentioned in previous articles show that the trust in the investment industry is at its lowest. So far, we as individual participants or professionals of this industry have parried by trying to heap the blame on the economic environment, the regulations and everything else but self. To responsiblise the self and to avoid shirking our individual shortcomings, the CFA Institute has put forth a proactive Integrity List highlighting 50 ways to restore trust in the Investment Industry. It is high time to tap into our “Power of one” by adapting these percepts of ethics and integrity.
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GREEN BUSINESS
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Optimising resources, reducing energy consumption and moving towards a 'green port' are the aims of the Mauritius Ports Authority. In this regard, a team of specialists has been appointed to prepare a Port Energy Efficiency and Renewable Energy Strategic Plan. Last week they presented the draft report during a workshop hosted at Labourdonnais Waterfront Hotel
GREEN PORT PROJECT
Towards Energy Efficiency ▼ LEENA GOORAYA
Hans Tom Jansen also highlighted that training the staff of the concerned authorities is an important element of the project, which is expected to be a reality in about 5 years, depending on other recommendations that have to be included. Tjasa Zivko, programme manager of the European Union delegation in Mauritius, explained that the objective of the Greenport Project is to identify a broad range of measures in strategic energy management that can be implemented in the port sector to make the harbour more energy efficient, environmentally friendly and also to reduce the carbon footprint. She stated that over the last 50 years, the Mauritian population has grown threefold. Mauritius has experienced sustained economic growth since its independence with the resulting increase in market and consumer demands and inevitably, higher energy needs.
T
he Mauritius Ports Authority (MPA) and the Cargo Handling Corporation Ltd (CHCL) have embarked on a project, named Green Port, to investigate ways and means to implement measures in strategic energy management that will make the port more energy efficient and environmentally friendly. In light of this, Montgomery Watson Harza (MWH) – a team of experts in the related field – was appointed in December 2012 for the preparation of a Port Energy Efficiency and Renewable Energy Strategic Plan. After a series of filed visits, meetings with MPA, CHCL and port stakeholders among others, the consultants have submitted three draft reports with respect to an energy audit, an energy management plan and the renewable energy potential. In order to disseminate their findings and broad recommendations to port stakeholders, a workshop was organised last Wednesday. It was a platform for participants to be apprised of the main findings and recommendations of the consultants and also to brainstorm on the challenging issues. STRATEGY ENERGY MANAGEMENT As explained by Hans Tom Jansen, team leader of Montgomery Watson Harza, the implementation of the project has been split into three time frames, namely the short term, medium term and the long term. The short term implementation involves zero to little investment cost. However, it is expected to save Rs30 million per year in terms of energy. “It includes basic actions such as optimise on and off for yards and street lightings and reinstate power-factor correction equipment on ship-to-shore cranes to avoid Rs 0.8 million penalty per year,” he pointed out. For the medium term – a period of 1-3 years – Commercial Variable Refrigerator Volume (VRV) units will be installed as,
STATISTICS. 80% of world trade by volume is carried out by the sea
according to the expert, they energy saving electric RTGs, an offer higher efficiencies than the onshore power supply for tugs standard small split units, thus and small vessels and the instalreducing energy consumption lation of solar panels on all port and maintenance costs. Other area yard buildings. examples of medium term measures include installaFOLLOWING THE TREND tion of LED lamps for yard The Green Port project is in line with the and street lighting and opgoals of the International Association for timisation of vehicle paths Ports and Harbours (IAPH) under the in the CHCL yard. World Ports Climate Initiative (WPCI). “For the long term period, Under this programme, launched in 2008, signatory ports contribute to studies, it involves a much more strategies and actions to reduce greencostly investment and therehouse gas emissions and improve air qualfore it will take much more ity. It also provides a platform for ports to time,” said Hans Tom exchange information about the effects of Jansen. Among the main climate change and measures that can be adopted for its mitigation. Till now, 55 keys projects he mentioned are ports in the world have subscribed to the the introduction of an elecGreen Port Initiative (GPI) in a committrical vehicle fleet for MPA ment to reduce their greenhouse gas emisand CHCL, the use of hysions while continuing their role as transportation and economic centres. brid tug, the installation of
GREEN HOUSE GAS The programme manager also stated that in 1975-76, total traffic through Port Louis was 1.5 million tonnes, some 1000 containers were handled and 982 vessels called in the harbour, while the corresponding figures for last year were 7.1 million tonnes – almost a fivefold increase over 37 years – while the port handled 418,000 twenty-foot equivalent units (TEUs) containers and registered 3,476 vessels. According to her, last year, in the midst of the world economic crisis, the port achieved its best operational performance as a result of the strategies developed by the authority to position Port Louis as a major regional logistics and maritime hub connecting Asia, Africa, Europe and Australia. “Total cargo traffic expanded by 9.2 % compared with 2011, while total container traffic increased by 19.1%, boosted by the transhipment segment, an increase of 37%. Vessels traffic registered a growth of 31%,” she highlighted.
From the shipping perspective, Tjasa Zivko stated that 80% of world trade by volume is carried out by sea. “In 2007, it was estimated that international shipping was responsible for approximately 870 million tonnes of carbon dioxide (CO2) emissions, accounting for 2.7 % of global CO2 emissions. Domestic shipping and fishing activity bring these totals to 1050 million tonnes or 3.3 % of global CO2 emissions,” she pointed out. According to the programme manager, landside operational activities and tug operations in the harbour also have a significant impact on the environment through the use of electricity and diesel as energy sources. Today, electricity (approximately 8.8 million kilowatt hours (kWh) annually) and diesel (approximately 2.6 million litres) are the main sources of carbon emissions in the port. “Yard equipment and tugs powered largely by diesel, air conditioning equipment, ship-toshore cranes, and electrical points used for refrigerated containers have been identified as the largest contributors to emissions,” she said. As for the carbon footprint, it is estimated at 16,000 tonnes of CO2 per year based on the annual consumption of electricity and diesel. The MPA has no control over electricity production but intends to introduce efficiency measures to optimise on energy use. The authority also intends to diversify its sources of electricity by considering renewable energy options. Tjasa Zivko strongly believes that greenhouse gas emissions are related to the devastating effects of global climate change. Transport through ports, port operations and industrial activities contribute to Green House Gas (GHG) emissions. “It is therefore the responsibility of all actors in the port sector to initiate appropriate measures to reduce greenhouse gas emissions within their respective installations. We believe that a concerted and coordinated approach would be more effective,” she claimed.
GREEN BUSINESS
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GML THINK GREEN
LE PLASTIQUE, ÇA SE RECYCLE…
Jetée dans la nature, une bouteille en plastique prend de 400 à mille ans, d’après certaines estimations, pour se dégrader. Un laps de temps durant lequel elle causera potentiellement des dégâts tant au paysage qu’à la chaîne alimentaire, qui est directement affectée par sa décomposition. Pour empêcher cela, mieux vaut recycler les déchets plastiques. C’est ce que compte faire comprendre la GML Fondation Joseph Lagesse aux acteurs de l’industrie du tourisme
S
elon la GML Fondation Joseph Lagesse (GML FJL), à Maurice, plus de la moitié des déchets plastiques est jetée dans la nature, soit environ 45 millions de bouteilles chaque année. C’est pourquoi, dans le cadre de son programme GML Think Green, en partenariat avec l’Association des Hôteliers et Restaurateurs de l'île Maurice (AHRIM) et Polypet Recyclers, la fondation a lancé, mercredi dernier, au LUX* Grand Gaube, la campagne « Ensam Anou Recycler Plastik ». GML Think Green est un programme environnemental qui a pour but d’élaborer des plans d’action internes visant à réduire l’impact écologique des activités de chaque filiale, ainsi que du Groupe dans son ensemble, mais aussi à développer des projets externes d’éducation environnementale auprès de la population mauricienne. ACCENT SUR L’IMPACT NÉGATIF DU PLASTIQUE La campagne « Ensam Anou Recycler Plastik » vise quant à elle à mettre en place une politique de recyclage cohérente dans chaque hôtel, en mettant à leur disposition les moyens nécessaires pour le faire. Ainsi, au terme de la campagne, la GML Fondation Joseph Lagesse et l’AHRIM espèrent toucher plus de 28 000 employés à Maurice. Le président de GML Fondation Joseph Lagesse, Arnaud Lagesse, pour qui tout le monde est concerné par le recyclage du plastique, a expliqué que la fondation a choisi d’exploiter son savoir-faire dans le domaine de l’éducation pour apporter une dimension nouvelle à ce combat. « Encourager les employés de l’industrie touristique à utiliser principalement ce qui est produit ou proposé dans le respect de l’en-
LA MINISTRE FRANÇAISE DE L’ÉCOLOGIE LIMOGÉE
OBJECTIF. La GML Fondation Joseph Lagesse vise une soixantaine d’hôtels appartenant à différents groupes hôteliers pour le projet de recyclage
28 000 Le nombre d’employés que compte conscientiser la GML Fondation Joseph Lagesse à travers cette campagne vironnement pourrait avoir un impact très bénéfique sur l’environnement à court et long termes. Nous leur donnons non seulement les bons arguments pour comprendre cet enjeu national et mondial, mais également les bons outils pour opérer des changements sur leur lieu de travail et chez eux », a-t-il déclaré. La campagne de sensibilisation au recyclage concernera au total une soixantaine d’hôtels appartenant à différents groupes hôteliers. Des sessions d’infor-
mation à l’intention des employés et des distributions de posters sur l’importance du recyclage et sur l’impact négatif du plastique se tiendront dans les hôtels. Un système de collecte des bouteilles sera également installé avec l’aide de Polypet. Certaines sessions, ayant débuté sur une base pilote depuis le mois de mai dans certains établissements, ont rencontré beaucoup de succès. Aussi, une première journée de nettoyage a eu lieu sur la plage de Grand-Gaube le mardi 2 juillet, en présence d’environ 130 volontaires, y compris des employés de l’hôtel LUX* Grand Gaube et de Paul & Virginie, des membres de la force policière, du Fisheries Post, de l’école ANFEN de GrandGaube (Paille-en-Queue), de l’école gouvernementale de la localité, du ‘Village Council’, ainsi que des habitants de la région.
Le président français François Hollande a mis fin, le mardi 2 juillet dernier, aux fonctions de Delphine Batho à la tête du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. Celle-ci a été remplacée par le député socialiste du Gers, Philippe Martin. Delphine Batho avait critiqué, le matin-même, sur la radio RTL, le « mauvais budget » alloué à son secteur pour 2014. Elle avait ensuite été convoquée dans l'après-midi par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Selon la presse française, le gouvernement prévoit de dégager 14 milliards d'euros d'économies l'an prochain et d'augmenter les prélèvements obligatoires de 6 milliards d'euros. Ces économies se traduisent par des coupes pour de nombreux ministères, celui de l'Écologie voyant ses crédits amputés de 7 %. Suite au limogeage de la ministre, les écologistes, dont les élus d'Europe écologie-Les Verts (EELV), ont réagi avec colère. Quant au nouveau ministre de l'Écologie et de l'Énergie, il a souligné, au cours de sa première intervention, que l'enjeu écologique était « une exigence absolue ».
SEVEN TONS OF HEAVY OIL SPILLED INTO THE HARBOUR In what was nearly an ecological disaster, seven tons of heavy oil spilled into Port Louis harbour last Wednesday, following a rupture of a pipeline belonging to Vivo Energy, during an unloading operation. While a pumping operation was launched on Thursday, the investigation into the reasons behind the leak is being conducted by the Ministry of Environment, the Mauritius Ports Authority (MPA) and the police. According to the MPA, during the unloading of oil from the Red Eagle oil tanker to Vivo Energy Ltd, three tons of heavy oil spilled into the sea and four tons on the site. Once the leak was identified, the company put the operation on hold and followed its contingency plan, with the support of the MPA. They isolated the location of the leak before beginning the pumping operation.
MARKET
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BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, JULY 9, 2013
This report has been prepared by Vanee Seeneevassen of Island Premier Traders FX Ltd. (FOR MORE INFORMATION, PLEASE VISIT OUR WEBSITE: HTTP://WWW.ISLANDPREMIERTRADERS.COM)
BUYING
EXCHANGE RATES EUR/USD The Report has been prepared by Nishal Babooram
Island Premier Foreign Exchange (www.iptfx.com)
MARKET OVERVIEW OIL The price of oil slipped below $103 a barrel yesterday as traders awaited news on U.S. crude supplies, OPEC production and the Federal Reserve’s monetary policy stance. By early afternoon in Europe, benchmark crude for August delivery was down 19 cents at $102.95 a barrel in electronic trading on the New York Mercantile Exchange. The contract slipped 8 cents to $103.14 a barrel on Monday in New York. Last week, oil was pushed above $100 a barrel for the first time since May 2012 by worries that turmoil in Egypt could disrupt oil and gas shipments through the Suez Canal. Although new elections and a referendum on a new constitution are to be held before the end of this year, it is questionable whether this will bring about a quick-fire solution to the disputes between supporters and opponents of the ousted President Morsi. The situation remains tense in other Middle Eastern countries too, meaning that lasting risk premium of $5-10 per barrel….. Wish you a nice end to the week.
At the time of writing, the euro was showing signs of recovery after the sharp losses we saw late last week. EUR/USD was trading in the mid-1.28 range in European session. In economic news, German releases continued to look weak, as Trade Balance and Industrial Production missed their estimates on Monday. Markets were waiting for the release of the minutes from the last Federal Reserve policy meeting later today. The US dollar was enjoying broad strength against the major currencies, thanks to a solid Non-Farm Payrolls release on Friday. The key indicator hit a four-month high, posting 200 thousand new jobs. This was well above the estimate of 163 thousand. Earlier in the week, Unemployment Claims came in just below the estimate. The unemployment rate was unchanged at 7.6%. There are two factors here which have contributed to the dollar’s strength. First, last week’s strong employment data points to an improving US economy. Second, there is increased likelihood that the Federal Reserve could taper QE, which would be a dollar-positive event. The political crisis which gripped Portugal last week is over, at least according to Prime Minister Pedro Passos Coelho. The country has been struggling with austerity measures as part of its bailout program, and the government looked like it might fall after the the finance and foreign ministers tendered their resignations. Coelho said a deal had been reached with a junior coalition party, which would ensure that the government remains in power. There was concern in the Eurozone that the crisis could derail the 78 billion bailout agreement which Portugal received. The deal which would keep the government afloat is subject to the approval of Portugal’s president, Ani-
bal Cavaco Silva. He continues to meet with the country’s political parties, and a decision is expected shortly. Eurozone financial ministers met on Monday, and decided to release more bailout aid to Greece, but with a catch, as only part of the scheduled tranche of 8.1 billion euros will be transferred to Athens. Under the new arrangement, Greece will receive 3 billion euros in July and additional funds in August and October. The Eurogroup decision to give Greece only a portion of the funds currently reflects growing unease with the lack of progress by Athens in implementing the bailout conditions, including improved tax collection and cuts to the bloated public service. Greece has been put on notice that it will have to show more progress in economic restructuring before the troika releases more bailout funds.
STERLING BBH Global Currency Strategy Team said Sterling had initially extended Monday's recovery and traded near $1.4980 prior to the poor Industrial Production report and series of other negative UK data releases. They explained that the Friday-Monday base just below $1.4860 has been penetrated and the year's low was set in March near $1.4830 and below that the $1.4780-$1.4800 area may offer the next level of support. They also note the euro is trading at four-month highs against sterling near GBP0.8660. The GBP 0.8600 area, which had been the upper end of a 3-4 month trading range, should now offer support. “GBP 0.8700 is the next immediate target, but given that the BOE is seen more likely to ease before the ECB, there may be potential toward GBP 0.8800”.
MARKET SHARES – TUESDAY, JULY 9, 2013 COMPANY AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT
NOMINAL
LAST CLOSING PRICE
LATEST
CHANGE
% CHANGE
10.00 1.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 1.00 10.00 -
13.80 34.50 6.54 46.00 28.55 115.00 87.00 22.00 179.50 124.00 69.00 85.00 181.50 1.02 28.70 40.70 6.40
13.85 34.40 6.70 44.00 28.55 115.00 87.00 22.15 180.00 124.00 69.00 85.00 181.50 1.03 28.10 40.30 6.40
0.05 -0.10 0.16 -2.00 0.15 0.50 0.01 -0.60 -0.40 -
0.36 -0.29 2.45 -4.35 0.68 0.28 0.98 -2.09 -0.98 -
10.00 10.00 1.00 1.00
3.00 22.30 22.80 50.00 42.50 7.18 52.00 9.10
3.00 22.30 22.80 50.00 41.70 7.12 52.00 9.10
-0.80 -0.06 -
-1.88 -0.84 -
VOLUME
VALUE
"3,020.00" "41,630.00" "3,730.00" "128,473.50" "1,400.00" "9,380.00" "2,297.00" "102,268.00" "4,825.00" "419,775.00" 600.00 "13,290.00" "17,723.00" "3,188,032.75" 200.00 "24,800.00" 600.00 "51,000.00" "1,800.00" "326,700.00" "193,400.00" "198,818.00" "1,229.00" "35,032.60" "25,200.00" "1,017,480.00" "5,600.00" "35,840.00" 32.00 "5,700.00" 100.00 -
92.80 "237,690.00" 712.00 -
SELLING
Country
Currency
TT
DD
Notes
AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.
AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1
27.7531 28.7787 39.4362 30.0776 23.6779 23.7516 2.9915 31.4561 45.8307 30.7007
27.5935 28.5964 39.2792 29.793 23.5356 23.6327 2.9521 31.2815 45.6542 30.6085
27.2984 28.378 39.1319 29.4153 23.2679 23.5111 2.8961 31.0704 45.463 30.5651
TT/DD/Notes
28.9814 30.0435 40.6037 31.4343 24.743 24.8733 3.1423 32.8274 47.1939 31.5839
GOLD COINS TUESDAY, JULY 9, 2013 Denomination
Weight(gm)
Diameter(mm)
Price (Rs)
100 250 500 1000
3.41 8.51 17.03 34.05
16.5 22 27 32.69
5440 13220 26290 52270
MARKET ACTIVITY TUESDAY, JULY 9, 2013 Market Capitalization
190,610,849,927.25
Total Volume Traded
435,695
Total Value Traded
7,364,797.85
TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol B.MARE HOLDING BRAMER BANKING MDIT SBM LUX ISLAND
Open 199.75 6.54 5.60 1.02 22.00
Latest 205.75 6.70 5.68 1.03 22.15
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Volume 193,400 137,110 25,200 17,723 10,000
TOP GAINERS - DEM Symbol SIT LAND HDG OPT SODIA MED & SURG MOST ACTIVE – DEM Symbol MEDINE (O) ENL LTD (P) SODIA BLUELIFE LIMITED ENL INVESTMENT
Open 19,100.00 0.21 1.89
Latest 21,000.00 0.22 1.98
% Change 3.00 2.45 1.43 0.98 0.68
% Change 9.95 4.76 4.76
Volume 35,730 34,650 26,700 19,800 5,700
DISCLAIMER: Publication of the above figures has been done with reasonable care and diligence. However, Capital makes no representations, gives no warranty and disclaims all liability in respect thereof and shall not be held liable for any damage, loss or costs incurred resulting from any error in the information or any use of the said information. Appropriate independent advice should be obtained before making any investment decision.
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GROS PLAN
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PwC nomme Robert Coutet Assurance Partner L a nomination de Robert Coutet en tant qu'Assurance Partner – effective à partir du 1er juillet 2013 – porte à dix le nombre d'associés de la firme PriceWaterhouseCoopers (PwC). Agé de 39 ans, Robert Coutet a rejoint la firme en 1996 après avoir
complété ses études en Comptabilité à l'Université de Maurice (UoM). Son champ d'expertise s'étend à l'audit des compagnies multinationales à Maurice et dans la région (Seychelles et Madagascar). Il a aussi été Learning & Education Manager de PwC pendant trois
ans. Robert Coutet est également membre de l'Association of Chartered Certified Accountants (ACCA). André Bonieux, Country Senior Partner de PwC, a déclaré à l'occasion que le paysage financier ne cesse de se modeler. Ainsi, deux des défis majeurs auxquels les
firmes ont à faire face est la rétention des personnes talentueuses et la formation des leaders de demain. Il se dit confiant de la capacité technique et de leadership de Robert Coutet, qui pourra apporter un peu d'air frais au sein de la firme.
Pas d'accès VIP pour la délégation des EAU LE MINISTRE de l'Economie des Emirats arabes unis (EAU), Sultan Bin Saeed Al Mansouri, n'était pas de bonne humeur, mercredi dernier, à sa descente à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam. Contrairement à sa personne, la délégation d'hommes d'affaires qui l'accompagnait n'a pas eu accès au Very Important Person (VIP) Lounge. INSATISFACTION La délégation était à Maurice pour assister à la conférence de l'Indian Ocean Rim Association for Regional Co-
IMPAIR. Sultan Bin Saeed Al Mansouri n'a pas apprécié que les hommes d'affaires de son pays n'aient pas eu accès au VIP Lounge de l'aéroport
PAUVRETÉ ABSOLUE
Le seuil de Rs 6 200 par famille sera revu CHACUN Y va de ses chiffres. Alors que Statistics Mauritius révèle, dans un récent rapport, que le pays compte 33 800 familles vivant dans la pauvreté, voilà que le ministre de l'Intégration sociale vient contredire l'organisme. Au Parlement, hier, Suren Dayal a indiqué qu'il y a 152 poches de pauvreté à travers l'île, et que12 839 foyers sont concernés. 25 poches de pauvreté se situent dans la région de Rivière-Noire et 15 dans le district de Savanne. Ces chiffres, a expliqué le ministre, émanent d'un recensement mené entre juillet et décembre de l'année dernière. Quand le leader de l'opposition, Alan Ganoo, a demandé si le nombre de poches de pauvreté n'étaient pas en hausse comparé aux chiffres de 2007, Suren Dayal a argué que non, s'appuyant sur le seuil de pauvreté absolue. La pauvreté absolue, déterminée par rapport aux revenus mensuels d’une famille, concerne celles disposant de moins de Rs 6 200, excluant les aides sociales. Selon le ministre, en 2007, le seuil de pauvreté absolue était de Rs 4 500, et le fait qu'un seuil de Rs 6 200 a été utilisé pour le dernier recensement a influé sur les statistiques Suren Dayal a par ailleurs annoncé que le seuil de Rs 6 200 serait bientôt révisé et que son ministère travaille actuellement, avec la Banque mondiale, à la mise sur pied d'un observatoire de la pauvreté.
An Advance Visit scheduled for next month in Sri Lanka AT THE National Assembly yesterday, Prime Minister Navin Ramgoolam announced that the Government of Sri Lanka, in collaboration with the Commonwealth Secretariat, is organising an “Advance Visit” for member country officials and security services, next month, ahead of the Commonwealth Heads of Government Meeting. “The purpose of organising such Advance Visits is to provide participating countries with an opportunity to discuss and finalise various logistical arrangements for
operation (IOR ARC), qui s'est tenue la semaine dernière à l'hôtel Le Méridien, à Pointe-aux-Piments. Sultan Bin Saeed Al Mansouri y a coprésidé la session 'Creating agri-business linkages, addressing food security and sustainable development'. Les organisateurs de l'évènement se sont d'ailleurs déclaré insatisfaits de l'accueil reçu par les Emiratis. Selon eux, « la façon dont opèrent les autorités à l'aéroport est trop stricte et ne prend pas en considération le côté pratique des choses ».
the delegations that will attend CHOGM,” answered the Prime Minister in reply to a question raised by MMM MP Deven Nagalingum. In response to a supplementary question put forward by the leader of the Opposition, Alan Ganoo, on the unfavourable situation prevailing in Sri Lanka, Navin Ramgoolam pointed out that “if Sri Lanka does not respect its engagement regarding the security of the delegation, then Mauritius will have to review its position regarding its participation in this summit.” The Prime Minister also stated that since Mauritius will be hosting CHOGM 2015, an Advance Team will be sent to Sri Lanka to familiarise itself with all the organisational aspects of hosting such an event.
COMESA-CAE-SADC : Harmoniser les programmes L'AFRIQUE, AVEC ses 53 Etats, compte quatorze communautés économiques régionales. Ce qui est incohérent, étant donné les multiples adhésions des pays à ces communautés, de même que la mise en oeuvre des engagements juridiques. Il existe également trop de mesures prises par ces communautés qui ont les mêmes buts. D'où l'importance de regrouper au moins les trois principales communautés, à savoir le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC). C'est dans cette optique que le comité ministériel tripartite COMESA-CAE-SADC sur le Commerce et l’Industrie se réunit aujourd'hui à l'hotel Le Méridien, à Pointe-aux-Piments. Quelque 250 participants venant de 26 Etats membres assisteront aux réunions. Il sera surtout question d'établir une zone de libre échange afin de permettre aux trois communautés économiques régionales de travailler vers un processus de synchronisation de leurs programmes d'intégration régionale et de politique commerciale, de même que de résoudre le problème d'interêts divergents en ce qu'il s'agit d'adhésion au sein des communautés économiques régionales. Le comité ministériel compte aussi examiner les progrès établis lors des négociations tripartites sur le commerce et guider le processus de négociation. Il se penchera également sur la préparation du 3rd Tripartite Summit and Tripartite Council, prévu cette année en Egypte. Rappelons que la décision de créer l'accord de libre-échange COMESA-EAC-SADC a été prise lors du premier sommet tripartite qui s'est tenu à Kampala, en Ouganda, en octobre 2008. Deux décisions majeures avaient alors été prises en termes de déplacement vers un marché unique, à savoir la création d'une zone de libreéchange élargie englobant les États membres de la COMESA-EAC-SADC avec la perspective d'une seule 'Customs Union', et la réalisation de la Communauté Economique Africaine.
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GROS PLAN
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FOURNITURE EN PRODUITS PÉTROLIERS
Le directeur de Mangalore irrite la partie mauricienne
Le client est roi, dit l'adage. Peut-être que ce dicton ne s'applique pas dans le cas du renouvellement du contrat de Mangalore Refinery and Petrochemicals Limited (MRPL) en ce qu'il s'agit de la fourniture en produits pétroliers à Maurice
L
ors d'une conférence de presse, vendredi dernier, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Cader Sayed-Hossen, de même que Megh Pillay, directeur de la State Trading Corporation (STC) ont soutenu, haut et fort, que le gouvernement mauricien n'apprécie pas les propos tenus par le Managing Director de MRPL dans la presse internationale et locale plus tôt dans la journée. En effet, en pleine négociation en vue du renouvellement du contrat qui arrive à terme à la fin de juillet, P.P. Upadyah a affirmé qu'il y existe des points de divergence, notamment les termes de crédit, la période de facturation entre autres. “There appears to be a lack of seriousness on the part of the State Trading Corporation Mauritius in concluding the contract”, a déclaré P.P Upadyah dans le journal indien The Hindu du vendredi 5 juillet. Propos que la partie mauricienne n'a guère apprécié. Face à la presse convoquée d'urgence dans l'aprés-midi même, le ministre du Commerce et de l'Industrie devait affirmer
L'INITIATIVE DE la campagne « Gerizon komans par twa » revient au Collectif Citoyen Maurice Environnement soutenu par le groupe Terra. Cette vaste campagne que l'on dit d’envergure vise à alerter la population sur l’état de santé de notre pays. Cette initiative cherche à sensibliser les Mauriciens afin qu'ils adoptent une attitude plus écologique et responsable sur les problèmes environnementaux auxquels fait face notre île. « Nou pei bien malad », dit le
RENOUVELLEMENT. Le contrat a été paraphé d’un nouveau bail de 3 ans
qu'il n'existait aucun point de désaccord et que tout avait été réglé. La signature de l'accord entre les deux parties est attendue
avant la fin du mois”, avait tenu à rassurer Cader Sayed-Hossen. Selon nos renseignements, les propos du MD de MRPL aurait fortement embarassé l'Etat mauricien, car c'est ce dernier qui est en position de force, “c'est l'acheteur qui choisit où s'aprovisionner”. Il faut rappeler que contrairement à d'autres contrats d'achat, il n'y a pas eu d'appels d'offres pour la fourniture en produits pétroliers. Le contrat avec MRPL, ont rappelé Cader Sayed-Hossen et Megh Pillay, General Manager de la STC, est nettement bénéfique pour Maurice en termes de logistiques. Cader Sayed-Hossen a aussi déclaré que par mesure de précaution, le contrat stipule que MRPL s'engage à s'assurer que le pays soit aprovisionné jusqu'en septembre prochain, soit deux mois après l'expiration du présent contrat. Voulant dire par là qu'il n'y avait aucun souci à se faire même en cas de problème de quelque nature que ce soit. Le nouveau contrat, a aussi confirmé le ministre du Commerce, sera de la même durée, soit de trois ans.
Ils trouvent « nou pei bien malad »
cri d'alarme du collectif sur les billboards et sur les affiches. Cette campagne vise à déclencher une prise de conscience citoyenne sur les problèmes environnementaux de l’Ile Maurice, et notamment sur l’utilisation abusives des engrais chimiques et pesticides, la protection maritime et de l’eau. Les
Sensation assurée avec la FT 86
principaux animateurs du collectif, Sébastien Rousset de FlowerAD, Edwige Gufflet de l’Aventure du Sucre et Aisha Allee-Mosaheb de Blast Communications, veulent favoriser « l'action citoyenne pour un changement de comportement ». « Gérizon komens par twa » ne veut pas être une énième
AVEC UN capot long et bas, des ailes relevées et un habitacle porté sur l’arrière, la FT 86, la nouvelle voiture sportive de Toyota, a été présentée le week-end dernier. Cette nouvelle voiture fera certainement des heureux, car entre dynamisme, souplesse et puissance, ce véhicule arbore un design très séduisant et offre de belles sensations de conduite. La FT 86 a été présentée lors des Heat Tuning Awards 2013, au Caudan Waterfront. Sur le marché japonnais depuis l’an dernier, la FT 86 a suscité l’intérêt de nombreux automobilistes. Ceux de Maurice, ne sont pas en reste. Selon Pascal Lelong, National Sales & Marketing Manager de Toyota (Mauritius) Ltd, plusieurs demandes ont été enregistrées, avant l’arrivée même de cette voiture. La FT 86, est dotée d’un moteur de 200 ch et d’une boîte manuelle six vitesses. Les concepteurs mettent aussi l’accent sur son concept stylistique baptisé “Beauté Fonctionnelle” par ED2 – le centre de design européen de Toyota. La FT 86, disponible en neuf différentes couleurs, s'achète à Rs 2 millions.
campagne liée à l’environnement. Elle ne cherche pas non plus à stigmatiser les consommateurs ou les entreprises, mais apporte plutôt un message positif : « Notre pays est gravement malade mais il y a de l’espoir. Le soigner, c’est changer ! », rappelle le Collectif Citoyen Maurice Environnement. Cette campage de sensibilisation sera étalée sur plusieurs mois, soutenue par une page Facebook de même que des émissions de télé et de radio.
America celebrates its 237th anniversary
US, Ambassador Villarosa sharing a toast with Prime Minister Ramgoolam and Foreign Minister Boolell
"WE...SOLEMNLY Publish and Declare, that these United Colonies are, and of Right ought to be, Free and Independent States," says the historical document. On July 4, 1776, the Second Continental Congress adopted these words, and a new nation was born with the promise to secure the rights of life, liberty, and the pursuit of happiness for each and every one of its citizens. Embarking on this motto, the Embassy of the United States of America in Mauritius has celebrated the 237th Independence Day by a traditional toast at the Macarty House in Floréal on Wednesday July 3th. The President of the Republic, the Prime Minister, Ministers, delegates from other embassies, officials, high ranked police officers, participated in the celebrations. Independence Day is commonly associated with fireworks, parades, barbecues, carnivals, picnics, baseball games, and various other public and private events throughout America.
La MTPA en Russie La Mauritius Tourism Promotion Authority était en Russie du 24 au 28 juin. Tournée qui devait conduire la vingtaine d'hôteliers et de voyagistes locaux à St-Petersburg, Ekaterinburg et Moscou à la rencontre d'environ 135 représentants d'agances de voyages et des médias spécialisés. La MTPA a également participé aux manifestations de LUX* Island Resorts pour promouvoir leur nouvelle marque auprès de la clientèle russe. Sur le plan local, une dizaine de consultants d'Emirates Holidays est actuellement à Maurice pour la découverte des hôtels et des attractions de la destination. Cette initiative a pour objectif de fidéliser ces consultants en voyage afin qu’ils puissent vendre la destination Maurice auprès de leurs clients. Le ministre du Tourisme, Michael Sik Yuen et le directeur de la MTPA, Karl Mootoosamy ont eu une rencontre avec ce groupe.Le ministre soutient que l’île Maurice s'est démarquée en jouant la carte de la variété sur les produits touristiques : le tourisme vert, les activités nautiques dont le Kitesurf et le golf entre autres.
COMMUNIQUE State of Mauritius Postgraduate Scholarships Scheme 2013 Applications are invited from suitably qualified Mauritian candidates for nine scholarships offered by the Government of Mauritius under the above-mentioned scheme to undertake a Master’s degree in a recognized University locally or abroad. The scholarship will cover expenses for one year only.
4. Mode of Application 4.1 Applications must be made on the prescribed form available at the Scholarships Section, Ministry of Education and Human Resources, 1st Floor, MITD House, Phoenix, or downloaded from the Ministry’s website:
2. Field of Study http://ministry-education.gov.mu 2.1 Preference will be given to candidates whose fields of study appear on the List of Indicative Priority Fields of Study available for consultation on the Notice Board, Ministry of Education and Human Resources, Ground Floor, MITD House, Phoenix, or on the following website: http://ministry-education.gov.mu 3. Eligibility Requirements
4.2 Applicants may also submit applications online on the following website: http://citizen.gov.mu However, applicants should submit to the Scholarships Section certified copies of all supporting documents after online application which should not be later than the closing date specified below.
3.1 Qualifications (i) SC/GCE ‘O’ Level with credits in five subjects including English at one and the same sitting; (ii) HSC/GCE ‘A’ Level in three subjects at Principal level obtained at one and the same sitting; and (iii) a minimum standard of upper 2nd class Bachelor’s degree or equivalent from a recognized University. 3.2 Age Limit Candidates should not have reached 35 years of age by the closing date. 3.3 Conditions of Scholarships 3.3.1 The scholarship will cover tuition fees, a monthly living allowance at the approved rates and airfares, if applicable, to and from the place of study. 3.3.2 Candidates having previously benefitted from a scholarship through the Government of Mauritius are not eligible to apply for this scholarship. 3.3.3 Candidates who are already holders of a Master’ degree or a higher qualification will not be considered for this scholarship. 3.3.4 Applicants should seek admission in a recognized university of their choice and should submit proof of offer of seat (firm or conditional) from the University together with their application form. 3.3.5 Beneficiaries of scholarships, if they choose to study overseas, will be required to sign an undertaking, thereby committing themselves to return to Mauritius immediately after completion of their studies and work for at least two years in the public or private sector.
4.3 Candidates should ensure that certified copies, transcript of final university results/marksheets and all other relevant documents relating to their qualifications are submitted to the Scholarships section by the closing date. Non-submission of these documents on time will result in their elimination from the selection exercise. Certification of documents may be done at the Scholarships Section of the Ministry or at the Careers Guidance Service in Rose Hill. N.B In case final degree Certificates are not yet available, provisional degree Certificates, form local Public Universities only, will be accepted. 4.4 The completed Application Form along with all supporting documents should be submitted to the Scholarships Section of the Ministry by Friday 26 July 2013 at 14.00 hours at latest. 4.5 Responsible parties of applicants not in Mauritius may apply on behalf of their wards. 4.6 Applicants already in employment, whether public or private, must fill in the application forms in duplicate. One copy thereof along with the relevant supporting documents should be submitted to the Scholarships Section, and the other to the applicant’s employer to enable the latter to decide on the release of the applicant for the course and the terms and conditions for the release. Such information should be made available at the time of submission of application. 5. Candidates who have not been informed of their selection within eight weeks as from the closing date for application should consider that they have not been selected. A Communiqué will be placed on the website of the Ministry to inform applicants when the selection exercise has been completed.
If they opt to study locally, the undertaking will be to the effect that they commit themselves to work for at least two years in the public or private sector at the end of their studies. 3.3.6 Only the best qualified candidates satisfying the various criteria will be selected.
Ministry of Education and Human Resources MITD House, Phoenix 4 July 2013
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WIDE ANGLE
MERCREDI 10 JUILLET 2013 CAPITAL | EDITION 137
La mythique Morris Minor
65 ANS DE MAURITIUS UNION
Et maintenant, l’Afrique…
Fêter le passé en jetant les bases de l’avenir. C’est ce qui est ressorti du cocktail dînatoire tenu à la River House, jeudi dernier, par la Mauritius Union. La société d’assurances, à travers son CEO Designate, Bertrand Casteres, a laissé entendre qu’elle vise maintenant le continent africain Sunil Dutt Benimadhu et Marc Hein
Coupe traditionnelle du gâteau par le ministre des Finances Xavier Luc Duval, assisté du CEO de MUA, Kris Lutchmenarraidoo, le CEO Designate Bertrand Casteres et le président du conseil d'administration Dominique Galéa
▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
O
rchestre, mannequins, spectacle... tout était de mise, jeudi dernier, à la River House, pour célébrer les 65 années d'existence de la Mauritius Union. Lors du cocktail dînatoire organisé à cette occasion, le CEO Designate, Bertrand Casteres a affirmé les ambitions régionales de l’entreprise. La société d'assurances, qui a vu le jour le 26 juillet 1948, lorgne en effet le continent noir. « On va s'étendre en Afrique de l'Est dans un futur très proche. On n'a pas une idée claire à ce stade, mais on prospecte à différents niveaux, vu qu'on a commencé des discussions avec les régulateurs et assureurs de différents pays sur le continent », a souligné ce dernier. Bertrand Casteres a également ajouté que Maurice, malgré sa
petite taille, est un pays dynamique ayant une grande capacité de réactivité, ce qui lui permet de proposer rapidement des produits qui sont extrêmement novateurs. La Mauritius Union, qui est listée à la Bourse mauricienne depuis 1993, cherche d’ailleurs toujours à innover. Elle a ainsi en projet de développer des produits d'assurances sur le marché mauricien. « C'est dans cette optique qu'on entreprend en ce moment une étude technique », a expliqué le CEO Designate. Quant au Chairman, Dominique Galéa, il a passé en revue les étapes du développement de la compagnie, ainsi que son bilan financier. « La société a enregistré un bénéfice après impôt de Rs 236 millions contre Rs 354 millions pour l'année précédente, malgré
l'environnement très concurrentiel. Globalement, les actifs du groupe sont passés de Rs 8,1 milliards à Rs 8,6 milliards », a-t-il déclaré. Pour marquer d’une pierre blanche son anniversaire, la compagnie d’assurances a souhaité faire voyager les Mauriciens à travers le temps, vendredi dernier, en proposant un défilé de voitures anciennes dans les rues de la capitale. La vedette était la Morris Minor, voiture mythique de l’île, où elle a fait son apparition en 1948, année de la fondation de la Mauritius Union. A noter également qu’au cours des prochains mois, la société d’assurances proposera des offres exceptionnelles au public et des « avantages » à ses clients actuels pour les remercier de leur fidélité.
Anthony Withers et Patrice Doger de Spéville
Les couples Venkiah et Desvaux
De gauche à droite: Antish Ramdhany, José Hitié, Clairette Ah-Hen et James Ngny
De gauche à droite: Gilbert Ferrière et son épouse, Sybille, aux côtés de Lawrence Poisson
De gauche à droite: Caroline Chen, Varsha Ramchurn et Shindy Herchenroder
WIDE ANGLE
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VULNÉRABILITÉ DES PEID
A
LES JEUNES EXPRIMENT LEURS PRÉOCCUPATIONS
mbiance inabituelle au siège de la Commission de l'océan Indien, samedi. Un petit groupe de jeunes y avait rendez-vous pour préparer leur dossier en vue de la 3e Conférence internationale des Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), à Samoa, en 2014. Cet atelier de consultation pré-régional a été présidé par le
secrétaire général de la COI, Jean Claude de l'Estrac en présence d'Arvin Boolell, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international et de Deva Virahsawmy, ministre de l'Environnement et du développement durable. Une délégation de jeunes de la région AIMS (Cap Vert, Union des Comores, Guinée Bissau, Maldives, Maurice et Seychelles) se réunira
du 11 au 16 pour proposer des recommandations aux gouvernements devant se réunir aux Seychelles du 17 au 19. Ces recommandations seront ensuite prises en considération lors des conférences inter-régionales puis à la Conférence internationale, contribuant ainsi à la rédaction du nouveau Plan d'Action pour les PEID. Brossant un tableau général
de la situation des Petits Etas insulaires en développement, Arvin Boolell devait souligner que l'absence de critères définissant « petit » et « insularité » représente une difficulté majeure dans les revendications des petits Etats auprès des organisations de développement ou des pays donateurs. « Ainsi, il est nécessaire de faire les choses différemment à Samoa pour explorer de nouvelles
pistes plus concrètes, pragmatiques et innovantes pour les PEID », a dit le ministre. Arvin Boolell devait aussi déplorer que malgré de nombreuses réunions onusiennes au cours des deux dernières décennies sur la vulnérabilité des PEID, le soutien international en faveur des PEID n'a pas été à la hauteur de leurs besoins et de leurs attentes.
NISSAN SENTRA allie élégance et économie Georges Lising, Managing Director de Lising & Co Ltd, Philippe Lo Fan Hin, Senior Manager de la Swan Insurance, Dean Ah Chuen, Executive Director, ABC Automobile Division et Charles de Loppinot, Director de Sky Flyers
NISSAN ÉLÈVE les standards de sa catégorie avec la nouvelle Nissan Sentra. ABC Motors, représentant exclusif du constructeur automobile japonais à Maurice, a lancé la nouvelle identité de la Nissan Sentra 2013 à son showroom à PortLouis, vendredi. Décrit comme une berline compacte par excellence, la Nissan Sentra est
disponible en deux versions, soit Executive et Elegance. Représentant la prochaine génération de Nissan Sylphy, la Nissan Sentra conserve les traits populaires des modèles existants, mais rehausse le design, la qualité, la performance et l’espace intérieur, sans oublier un moteur pas du tout gourmand en carburant.
Le prix de lancement sur route de la Nissan Sentra Executive 1,598 cc est à partir de Rs 988 000, alors que celui de la Nissan Sentra Elegance 1,598 cc est à partir de Rs 1 188 000, assurance pas comprise. Des clients d'ABC Motors étaient présents pour la cérémonie de lancement de la Nissan Sentra.
Mungu Amurduth, Sales Representative ABC Motors Co ltd, Ashvin Sewsurn, étudiant, Lalita Sewsurn, femme au foyer et Navin Sewsurn, retraité