HASSAM MOUSSA RAWAT LA QUALITÉ SE MOQUE DE L’ÂGE
Si le Marketing Manager de HM Rawat occupe un poste aussi important à son jeune âge, c’est parce qu’il a appris tous les rouages de la boîte depuis l’enfance et que ce perfectionniste a fait siennes les valeurs de discipline, d’esprit d’équipe et d’innovation Edition 142 – Mercredi 14 août 2013
LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU
Votre hebdomadaire à Rs 15
BANK OF AMERICA-MERRILL LYNCH
SANCTIONS
QUELS RISQUES POUR LE CRESCENDO NOTE DE LA MCB ?
DEUX BANQUES S'ACQUITTENT DE RS 1,5 MILLION
Deux plaintes ont été logées, la semaine dernière, aux États-Unis, contre la Bank of America Corporation. Un événement non sans importance pour les investisseurs mauriciens ayant choisi les Crescendo Notes de la Mauritius Commercial Bank. Ces obligations ont en effet pour indice de référence le Multi-Asset Strategy Index de Merrill Lynch, une filiale de Bank of America
Trois banques ont été sommées de payer une amende à la suite des scandales financiers de type Ponzi Scheme, telle l'affaire Whitedot. A ce jour, deux banques ont obtempéré. Une somme totale de 1,5 million de roupies a ainsi été récupérée par la Banque de Maurice. L'institution poursuivant son enquête relative aux scandales, d'autres pénalités ne sont pas à écarter
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AFFAIRE THIERRY LAGESSE
LES TRANSFERTS BANCAIRES
● Toolsee serait impliqué dans 8 autres cas
ZIVEN SCOTT BIRDWELL
PROFESSOR SEIICHIRO YONEKURA
“I SERIOUSLY DOUBT THAT PONZI SCHEMES CAN EVER BE AVOIDED ENTIRELY”
“MAURITIUS AND AFRICA WILL FACE AN ENERGY CRISIS”
FINAL REPORT
MERCREDI 14 AOÛT 2013 EDITION 142 | CAPITAL
AFFAIRE THIERRY LAGESSE
LES TRANSFERTS BANCAIRES Thierry Lagesse soutient avoir simplement avancé une certaine somme d'argent à Dhanishwar Toolsee, mais qu'il n'était jamais question d'achat de la Mercedes SLS 63 AMG à son compte. Les documents bancaires que publie Capital devraient faire l'objet de minutieuses analyses au niveau des enquêteurs ▼ RUDY VEERAMUNDAR
L’
affaire Thierry Lagesse ne serait qu'une affaire sur une vingtaine. Ford, Mercedes, Porsche, Maserrati et BMW seraient l'objet de sous-évaluation douanière au profit de quelques compagnies et quelques gros patrons, dont un propriétaire de grandes surfaces. Dans ces transactions illicites, huit seraient à mettre au compte de Dhanishwar Toolsee. Comme dans presque toutes les enquêtes criminelles, s'il y a des suspects et des accusations, il doit bien y avoir des preuves et des témoins. Et comme dans toutes les enquêtes de grande envergure, où les conséquences peuvent se révéler être très lourdes, la tactique est souvent de jouer la carte joker : obtenir le statut de témoin. En attendant que l'homme d'affaires Thierry Lagesse se décide à rentrer au pays, l'un des suspects a pris les devants en jouant la carte joker. Ainsi, le propriétaire de SS Motor Point, Dhanishwar Toolsee, passe à table et explique la transaction de la Mercedes SLS 63 AMG. Capital fait parler les documents bancaires. Le 5 janvier 2011, Thierry lagesse fait un versement de 90 000 livres sterling sur le compte de SS Motor Point. Cinq jours plus tard, nous notons une transaction bancaire entre SS Motor Point et Houston Motor Cars, la compagnie étrangère qui aurait vendu la Mercedes SLS 63 AMG. Montant : 89 995 livres sterling. LEASING D'autres rélevés bancaires démontrent des transferts du compte de Thierry Lagesse en faveur de SS Motors Point à trois reprises, dont une à la hauteur de plus de Rs 1 million. Si Thierry Lagesse dit avoir avancé une certaine somme d'argent à Dhanishwar Toolsee, ce dernier donne une autre version. Selon nos recoupements, le temps de résistance de Toolsee face aux enquêteurs n'aurait duré que le temps de quatre questions. Le propriétaire de SS Motors allègue que Thierry Lagesse se serait présenté à son bureau, et après avoir pris connaissance des différentes options pour importer la Mercedes SLS 63 AMG, il aurait été d'accord pour l'astuce de 'returning resident'. Selon nos recoupements, un document de leasing, de la Mercedes SLS 63 AMG, au nom de Ashis Seeburrun aurait été retrouvé chez SS Motors, mais la signature de Thierry Lagesse n'y figurait pas.
Dans un communiqué, Thierry Lagesse nie tout en bloc et charge l'agence Media Talks de sa communication. «Nous voudrions donc réitérer, ici, que notre client (Ndlr : Thierry Lagesse) n’a commis aucune infraction de quelque nature, inclus la loi régissant l’importation de véhicules », peut-on lire dans un communiqué de l'agence. Depuis environ deux semaines, les regards sont en effet braqués sur les trois protagonistes de l'affaire : Ashis Kumar Seebarrun, le 'returning resident' en question qui déclare être le propriétaire du bolide ; Dhanishwar Toolsee, le propriétaire de SS Motors, ayant importé la Mercedes et l'homme d'affaires Thierry Lagesse, qui se décrit comme utilisateur occasionnel de la voiture en question. Dans un communiqué de presse, ce dernier explique d'ailleurs que, «Rien n’empêche un ‘Returning Resident’ de permettre à une autre personne d’utiliser la voiture qu’il a importée. » Pour sa part, la Mauritius Revenue Authority (MRA) est d'un avis contraire. Le 24 octobre 2012, l'officier O. Persand, demande à Thierry Lagesse de s'expliquer sur les suivants : «(...) An investigation carried out by this office (Ndlr : MRA) on the above mentionned vehicule (Ndlr : Mercedes Benz SLS 63 AMG) has revealed the following : (1) The said vehicule was in your posession and put to use other than that in respect of which the exemption was granted and this consitutes an offence in breach of section 5 (1) of the Customs Tariff Act 1969. (2) There has been a false declaration as regards the value of the said vehicule and this constitutes an offence by virtue of Section 158 (3) C of the Customs Act 1988. Subsequently the amount of duty and VAT shortpaid is Rs 7,966,850 and interest at the rate of 12% per annum is chargeable from the date of validation of the Bill of Entry till the date of payment. The above sum remains payable along with the penalty provided for under Section 5 (4) of the Customs Tariff Act and Section 160 (1) of the Customs Act 1988. Your are therefore required to submit your explanations as regards the above offences and requested to inform this office within ten days from the date of this letter whether you wish to have the case settled by the Director General by way of compounding.» Dans un autre communiqué de presse lundi, Thierry Lagesse explique n'avoir «rien à faire concernant les démarches relatives au paiement des taxes douanières et le dédouanement de la voiture...»
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ACTA PUBLICA
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BANK OF AMERICA-MERRILL LYNCH
Quels risques pour le Crescendo Note de la MCB ?
Deux plaintes ont été logées, la semaine dernière, aux États-Unis, contre la Bank of America Corporation. Un événement non sans importance pour les investisseurs mauriciens ayant choisi les Crescendo Notes de la Mauritius Commercial Bank. Ces obligations ont en effet pour indice de référence le MultiAsset Strategy Index de Merrill Lynch, une filiale de Bank of America ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
L
a mondialisation comporte des risques. Il en va de même pour l'inter-connectivité des institutions.
L'affaire Bank of America, dans laquelle la deuxième banque du continent est poursuivie par l'État américain pour fraude dans la commercialisation de 850 millions de dollars de crédits immobiliers titrisés, en est un exemple. A première vue, cette affaire semble n'avoir aucun lien avec Maurice. Mais si on prend en considération que certains produits financiers d'investissements proposés chez
Note holders shall be aware that in the event Merrill Lynch International & Co C.V and/or Bank of America Corporation (or any of their assigns and successors) defaults or fails to honor its obligations under the Reference Index towards the Issuer, they may lose all their rights, entitlements or interests, present or future including any return, pay out or such other income pertaining or linked to the Reference Index Extrait du prospectus de la MCB sur le Crescendo Note
nous sont liés au Multi-Asset Strategy Index développé par Merrill Lynch avant le rachat de la banque par Bank of America, une question se pose : nos investisseurs sont-ils à risque ? En juin, la Mauritius Commercial Bank (MCB) a lancé le Crescendo Note, un investissement à retour garanti sur cinq ans. Cette obligation est placée sous MCB Structured Solutions Ltd, tandis que la MCB se porte comme garant. A travers ce produit, les investisseurs ont accès à un portefeuille diversifié et sûr, qui permet, à maturité, de récupérer au minimum la totalité des investissements initiaux. LE 'COUNTERPARTY RISK' ÉVOQUÉ L'indice de référence du Crescendo Note étant le Merrill Lynch Multi-Asset Strategy Index, certains investisseurs se demandent à quels risques ils pourraient être exposés. Dans son prospectus ayant trait au Crescendo Note, la MCB fait d'ailleurs mention de certains risques associés à l'investissement, dont le 'Counterparty Risk'. « Any rights, entitlements or interests, present or future, that an investor may have or derive, by investing in the Notes, from the Reference Index including any return, pay out or such other income that may be or become payable by Merrill Lynch International & Co. C.V and/or Bank of America Corporation (i.e Merrill Lynch International & Co C.V ultimate parent company) shall be subject, in all material respects, to the default risk of such counterparties (whatever be the reasons). Note holders shall be aware that in the event Merrill Lynch International & Co C.V and/or Bank of America Corporation (or any of their assigns and successors) defaults or fails to honor its obligations under the Reference Index towards the Issuer, they may lose all their rights, entitlements or interests, present or future including any return, pay out or such other income pertaining or linked to the Reference Index. The Issuer endeavoured, as far as possible,
AVERTISSEMENT. Parmi les risques identifiés par la MCB par rapport au Crescendo Note, on note le ‘Counterparty Risk’
to mitigate such counterparty risk through the use of reputable counterparties, namely Merrill Lynch International & Co C.V and its ultimate parent company, Bank of America Corporation », peut-on y lire. Ainsi, tout événement ayant un im-
pact sur la capacité de Bank of America d'honorer ses obligations aurait un impact désastreux sur les sommes investies dans le Crescendo Note. Le procès intenté par l'Etat américain pourrait tomber dans cette catégorie...
LES DÉBOIRES À RÉPÉTITION DE BANK OF AMERICA La Bank of America (BofA) est visée par les enquêtes de plusieurs régulateurs aux États-Unis concernant ses activités pendant la crise financière. Les journaux internationaux avancent que deux procédures civiles ont été ouvertes mardi dernier à l'encontre de la banque, qui est accusée de fraude dans la commercialisation de 850 millions de dollars de crédits immobiliers titrisés. Ces plaintes déposées par les autorités américaines sont les dernières en date d'une longue série pour la deuxième banque du pays, qui a déjà accepté de verser plus de 45 milliards de dollars pour mettre fin à des procédures ouvertes contre elle dans le sillage de la crise financière. Si la plupart des plaintes qui visaient BofA trouvaient leur origine dans le comportement de ses filiales Merrill Lynch ou Countrywide, celles qui ont été déposées le mardi 6 août l'ont été à l'encontre de la banque elle-même. Elles concernent des titres adossés à des actifs immobiliers dont la qualité était réputée supérieure à celle des 'subprimes' et leur commercialisation remonte aux environs de janvier 2008, précise le gouvernement. Le département de la Justice et la Securities and Exchange Commission (SEC) - le gendarme américain de la Bourse - ont ouvert deux procédures parallèles devant une juridiction du district de Charlotte, en Caroline du Nord, où se situe le siège de BofA. Cette dernière est accusée d'avoir émis des documents trompeurs et de ne pas avoir révélé des éléments essentiels sur le contenu de crédits immobiliers auxquels étaient liés les produits commercialisés aux investisseurs. La décision de Bank of America d'acquérir Countrywide Financial et Merrill Lynch au plus fort de la crise l'a obligée à provisionner plus de 42 milliards de dollars pour des litiges, des remboursements et des réserves, selon les chiffres du groupe. Le parquet de New York a d'ailleurs indiqué à la banque qu'il comptait recommander une action en justice contre Merrill Lynch au sujet des prêts immobiliers résidentiels dits « jumbo », c'est-à-dire non garantis par les agences Fannie Mae ou Freddie Mac. C'est le 15 septembre 2008 que la BofA a acheté Merrill Lynch pour 50 milliards de dollars, cette dernière ayant perdu 52 milliards depuis la crise des subprimes. Le PDG, Stanley O'Neal, avait dû démissionner suite à de nombreuses critiques concernant sa gestion de la crise. Un 'rebranding' a alors donné naissance à 'Bank of America-Merrill Lynch', nom commercial des activités et services bancaires mondiaux offerts par la Bank of America Corporation; Merrill Lynch étant une banque d'investissement affiliée à la corporation.
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SANCTIONS
DEUX BANQUES S’ACQUITTENT DE RS 1,5 MILLION ▼ HERRSHA LUTCHMAN-
BOODHUN
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eux mois se sont écoulés depuis l'annonce du gouverneur de la Banque de Maurice (BoM), suite à une vagues de scandales financiers de type 'Ponzi Scheme', à l'effet que certaines banques écoperaient de lourdes sanctions. Alors que l'enquête initiée par l'institution se poursuit, le directeur des poursuites publiques (DPP) a, entre-temps, donné son consentement afin que des pénalités soient imposées à trois banques, auxquelles sont reprochées plusieurs infractions. Deux d'entre elles se sont déjà acquittées d'une somme totale s'élevant à 1,5 million de roupies. Si cette somme semble loin d'être colossale, selon Rajshri Jutton-Gopy, Chief Compliance de la banque centrale, « d'autres sanctions seront imposées à la lumière des conclusions de l'enquête ». Cette dernière soutient cependant qu'elle ne peut ni révéler si les dossiers d'autres banques ont été remis au DPP, ni l'identité des banques concernées par l'enquête sur les scandales financiers. « Lorsque des manquements font surface, la BoM impose des sanctions. Cependant, nous avons un devoir de confidentialité et nous ne pouvons citer les noms des banques auxquelles nous avons imposé des pénalités », explique Rajshri Jutton-Gopy. FAIBLESSE SYSTÉMIQUE? Par contre, poursuit-elle, la BoM peut divulguer des statistiques par rapport aux pénalités imposées, sans dévoiler l'identité des banques concernées (Ndlr : voir hors-texte). Ce que l'on sait aussi, c'est que les sanctions sont en partie liées à des lacunes perçues au niveau du KYC (Know-YourCustomer) des banques. Est-ce là une faiblesse systémique de nos banques ? Non, soutient la Chief Compliance de la banque centrale, car le mécanisme est vraiment ancré dans notre culture et les banques savent que c'est d'une
Trois banques ont été sommées de payer une amende à la suite des scandales financiers de type Ponzi Scheme, telle l'affaire Whitedot. A ce jour, deux banques ont obtempéré. Une somme totale de 1,5 million de roupies a ainsi été récupérée par la Banque de Maurice. L'institution poursuivant son enquête relative aux scandales, d'autres pénalités ne sont pas à écarter
MISE EN GARDE. « D'autres sanctions seront imposées à la lumière des conclusions de l'enquête » a déclaré Rajshri Jutton-Gopy
LE ‘NAMING AND SHAMING’ POURRAIT DEVENIR RÉALITÉ La Reserve Bank of India (RBI) a rendu publique, en juillet, une liste de 22 banques qui ont été pénalisées pour n'avoir pas respecté le mécanisme de KnowYour-Customer (KYC). Par contre, chez nous, la Banque de Maurice a choisi de ne pas dévoiler l'identité des banques mauriciennes qui auraient failli à leurs obligations dans le cadre des scandales financiers de type Ponzi Scheme. « Nous avons affaire à un régime légal différent du nôtre. En Inde, il y a le 'Right to Information Act' qui requiert une transparence accrue des autorités, tandis qu'à Maurice, le devoir de confidentialité prévaut, sauf dans certains cas, ou sous certaines conditions spécifiques prévues par le législateur », explique Rajshri Jutton-Gopy Chief, Compliance de la BoM. Ainsi, pour le moment, le cadre légal ne permet pas le 'naming and shaming'. Mais des amendements ont été apportés à la Bank of Mauritius Act, en décembre 2012, qui font que la Banque est désormais en mesure d'imposer des sanctions administratives. Ces sanctions ont trait aux pénalités imposées aux banques pour ne pas avoir respecté les directives de la banque centrale. Il n'est donc pas nécessaire, pour les imposer, de chercher l'aval du DPP. C'est la BoM qui juge et qui prend la décision, sur la base de l'offense, quant au montant de la pénalité. Deux facteurs sont pris en considération pour cela : la gravité de l'infraction et la durée. En ce qui concerne les sanctions administratives, la loi permet aussi à la BoM de publier les informations relatives à ces sanctions. Mais le meilleur reste peut-être à venir. « Alors que pour l'instant, elle ne peut que rendre publiques les statistiques et non dévoiler les noms des banques concernées par la pénalité, suite au discours du Budget, la Banque centrale envisage de faire des propositions pour amender la loi pour pouvoir publier les informations sur le 'compounding of offence'», explique notre interlocutrice.
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Nous avons demandé aux banques de renforcer leur conformité aux règlements en place. Il est nécessaire que toutes les banques réalisent l'importance de la conformité et la nécessité de mettre en place un système efficace pour lutter contre le blanchiment de capitaux Rajshri Jutton-Gopy
grande importance, même si des manquements ont été notés au niveau de certaines banques, qui ont été sanctionnées. En fait, selon notre interlocutrice, le manquement principal concerne la non-conformité aux recommandations des 'Guidance Notes' émises par la BoM. « Mais de là à dire qu'il existe une culture de 'non-compliance' ne serait pas approprié. Les banques avaient déjà soumis des Suspicious Transaction Reports (STR) dans le cadre des Ponzi Schemes, donc elles savent les identifier », ajoute-t-elle. METTRE EN PLACE UN SYSTÈME EFFICACE CONTRE LE BLANCHIMENT Ce qui n'a pas empêché la Banque centrale de prendre certaines actions. « Nous avons demandé aux banques de renforcer leur conformité aux règlements en place. Il est nécessaire que toutes les banques réalisent l'importance de la conformité et la nécessité de mettre en place un système efficace pour lutter contre le blanchiment
de capitaux », explique Rajshri Jutton-Gopy. LE SUIVI PERMANENT DES COMPTES PRÉCONISÉ Un tel système ne dépend pas uniquement de l’identification du client - le KYC - mais comporte également d'autres mesures, telles que le suivi permanent des comptes, une vigilance renforcée pour les clients à haut risque, la déclaration des transactions suspectes et la formation du personnel. Des manquements persistent malgré tout, concède-t-elle. D'où les pénalités qui ont été imposées et qui suggèrent que la Banque centrale « means business ». En d'autres termes, il faudra tenir compte à chaque instant que les règlements sont là et qu'il incombe aux banques de les suivre. « Si on constate une non-conformité, en n'importe quelle circonstance, on prend les actions qui s'imposent. C'est le signal fort que souhaite lancer la Banque centrale », affirme la Chief Compliance.
FRAIS BANCAIRES : UN DOSSIER COMPLEXE Suite à de nombreuses doléances des consommateurs eu égard aux frais et clauses abusives des 'loan agreements', la Banque de Maurice avait institué une Task Force sur les 'Unfair Terms' sous la direction de Sonali Sewraj-Reetoo, son Chief of Legal Services. « La Task Force n'a pas encore terminé son travail », indique Lily BastienSylva, de la Policy Unit. Au vu de la complexité du dossier, un travail plus approfondi est nécessaire. La principale difficulté vient du fait qu'il faut comparer les frais perçus par les différentes banques. Les banques fonctionnent chacune selon leur propre modèle adapté à leur clientèle, elles ont leur stratégie et leurs objectifs selon le marché ciblé. Un sous-comité a été mis sur pied pour se pencher uniquement sur les frais bancaires. « Nous espérons que d'ici la fin de l'année la Task Force soumettra ses recommandations, à la lumière de quoi nous pourrons émettre un document de consultation publique », rassure-t-elle.
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ÉDUQUER, TOUJOURS ÉDUQUER... Faut-il durcir les lois par rapport aux situations inattendues comme le Ponzi Scheme ? La Banque de Maurice se dit tout à fait consciente de la nécessité d’imposer des pénalités proportionnées aux manquements des banques – comme on dit ‘the penalty has to be proportionate to the offence committed’. C’est dans cette optique qu'elle a fait porter des amendements à la Bank of Mauritius Act en décembre 2012 et qui permettent à la Banque de Maurice d’imposer des sanctions administratives. Elle a également mis en place une politique de zéro tolérance, dans la mesure où toute infraction aux lois bancaires sera dorénavant sanctionnée par des pénalités proportionnées à ces infractions. Il est donc important, selon la Chief Compliance, que les banques évaluent convenablement leurs risques et revoient leur système de compliance : « Nous collaborons étroitement avec les banques afin d’identifier les ‘red flags’ pour que de tels problèmes, comme les Ponzi Schemes, ne se reproduisent pas. Il est primordial que le régulateur ainsi que les banques soient ahead of the curve et soient en mesure d’identifier les signes avant-coureurs d’une escroquerie potentielle afin de tuer le poussin dans l’œuf ». Cependant, alourdir les peines n’est pas nécessairement une panacée, selon elle, car cela peut effectivement contribuer à rehausser le niveau de vigilance dans les banques : « Nous pensons qu’il est aussi important de promouvoir l’éducation des consommateurs sur les produits financiers pour qu’ils puissent à l’avenir être en mesure d’identifier des Ponzi Schemes, entre autres ». Un programme d’éducation financière a été mis en place par la Banque centrale en collaboration avec les banques, le ministère de l'Éducation et les médias. « Nous considérons cela comme notre responsabilité envers la société et nous sommes convaincus que ce programme sera une réussite si tout le monde y contribue effectivement », affirme Rajshri Jutton-Gopy.
QU’EST-CE QUE LE ‘COMPOUNDING OF OFFENCE’? Le ‘compounding of offence’ prévu sous la Banking Act et la Bank of Mauritius Act prévoit que la Banque de Maurice peut ‘compound’ certaines infractions commises sous ces lois – ou encore une infraction aux directives émises par la Banque centrale – et imposer une pénalité sur la ‘defaulting institution’. Cependant, avant que la Banque de Maurice ne puisse procéder à un ‘compounding of offence’, il est nécessaire au préalable que : ❚ Premièrement, l’infraction soit compoundable – à titre d’exemple une infraction aux directives émises par la Banque centrale est un ‘compoundable offence’; ❚ Deuxièmement, la Banque centrale obtienne le consentement du directeur des poursuites publiques (DPP) «to compound the offence and impose a penalty»; ❚ Troisièmement, la ‘defaulting institution’ consente à s’acquitter de l'amende. Si ces éléments sont réunis, la Banque centrale peut imposer une pénalité sur la ‘defaulting institution’. La loi prévoit aussi qu’aucune poursuite ne sera entamée contre cette institution, si elle décide de s’acquitter de la pénalité. Il est donc dans l’intérêt de ces institutions de payer ces amendes. Au cas contraire, elles peuvent faire face à des poursuites criminelles, car ces infractions sont considérées comme des délits criminels, passibles d’amende ou de peine d’emprisonnement.
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INTERNET
MAURICE EN QUEUE DE PELOTON
Nous sommes effroyablement lents. Du moins, notre vitesse moyenne de téléchargement l’est. C’est ce qu’a établi le rapport Net Index publié en avril dernier. Non content d’être parmi les plus mauvais élèves de la classe à ce niveau, Maurice l’est aussi pour les prix. L’Internet, chez nous, est beaucoup plus cher qu’ailleurs ▼ DOROTHY BONNEFEMME
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72e sur 182. C’est la position peu enviable qu’occupe Maurice dans le classement des pays établi par le rapport Net Index, en avril dernier, par rapport à la vitesse de téléchargement. Alors qu’à Hong Kong, le numéro un mondial, celleci s’élève en moyenne à 46,86 Mégabits par seconde (Mbps), Maurice fait figure de tortue au ralenti, avec son 1,53 Mbps. Nous sommes même pratiquement neuf fois plus lents que la moyenne mondiale, qui est de 13,69 Mbps. Mais comparons ce qui est comparable. Depuis le dernier rapport du genre, publié au mois d’août 2012, les vitesses de téléchargement ont progressé en Afrique. Le Rwanda, qui est le premier pays du continent (69e mondial), avec 7,43 Mbps, a gagné trois places depuis l’année dernière. Il doit sa progression aux efforts de MTN RwandaCell, dont les utilisateurs téléchargent maintenant des fichiers à la vitesse de 4,44 Mbps, contre 1,25 Mbps en 2012. MAURICE À LA TRAÎNE AU NIVEAU DES TARIFS S’il se trouve certains pour protester que le Rwanda, c’est encore trop loin de chez nous, rapprochons-nous de la région, avec nos voisins malgaches. Madagascar, qui se trouvait en tête du classement l’an dernier, a perdu du terrain pour se retrouver à la 2e place en Afrique (76e mondial), avec une vitesse de téléchargement de 7,02 Mbps qui ferait pâlir d’envie Maurice et sa « cyber-île ». C’est le fournisseur Internet Data Telecom Service qui offre le service le plus rapide dans la Grande Ile, avec une vitesse moyenne de 7,45 Mbps. L’Ethiopie arrive en 3e position et le Ghana en 4e avec 5,34 Mbps. Ce pays réalise une ascension de six places dans le Top 10 africain par rapport au mois d’août 2012, grâce à l’opérateur Scancom Ltd, qui propose une vitesse de téléchargement moyenne de 9,14 Mbps.
LA VITESSE MOYENNE MONDIALE EN HAUSSE Dans son rapport du premier trimestre 2013 sur l’état des lieux de l’Internet, Akamai, spécialiste dans l'optimisation de déploiement de contenus, note que la vitesse globale a augmenté en moyenne de 4% par rapport au trimestre précédent, et s’établit désormais à 3,1 Mbps (contre 2,9 auparavant). L’analyse a été faite sur plus de 733 millions d'adresses IPv4 distinctes en provenance de 243 pays/régions qui se sont connectés à l'Akamai Intelligent Platform. Le Guatemala est le pays où ce chiffre a le plus augmenté (75%). Le haut débit (4 Mbps et plus) concerne désormais 46% des connexions (en hausse de 5,8% sur le trimestre) et le très haut débit (10 Mbps et plus) est constaté sur 13% des connexions (+10% sur la période). Au niveau du nombre d’adresses IP, la croissance annuelle est de 10 %. Les États-Unis et la Chine sont les pays enregistrant le plus grand nombre d'adresses IP, avec respectivement 147 et 110 millions. Ils sont suivis par le Japon (42 millions), l'Allemagne (38 millions) et le Royaume-Uni (29 millions). La France, quant à elle, se classe en sixième position avec 27 millions. Les croissances annuelles les plus fortes sont enregistrées au Brésil (+38 %), en Chine et en Italie (+20 % pour les deux pays) et en Russie (+15 %).
Madagascar (7,02 Mbps), La Réunion (4,55 Mbps), Les Seychelles (2,07) et Maurice (1,53)
LE CLASSEMENT AFRICAIN DE NET INDEX
Afrique 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
Vitesse de téléchargement au 5 mars 2013
Monde 69 76 87 88 90 95 96 100 101 106 110 116 113 126 130 134 144 148 151 154 155 158 163 164 171 172 174 176 178 179 181 182
Rwanda Madagascar Ethiopie Ghana Libye Mali Kenya Cap-Vert Réunion Zimbabwe Maroc Afrique du sud Ouganda Angola Mauritanie Tunisie Swaziland Lesotho Mozambique Nigeria Zambie Côte d’Ivoire Seychelles Malawi Soudan Maurice Egypte Sénégal Botswana Algérie Bénin RDC
7,43 Mbps 7,02 Mbps 5,39 Mbps 5,34 Mbps 5,18 Mbps 4,87 Mbps 4,83 Mbps 4,67 Mbps 4,55 Mbps 4,43 Mbps 4,11 Mbps 3,86 Mbps 3,54 Mbps 3,37 Mbps 3,23 Mbps 3,03 Mbps 2,65 Mbps 2,56 Mbps 2,43 Mbps 2,37 Mbps 2,28 Mbps 2,26 Mbps 2,07 Mbps 2,01 Mbps 1,80 Mbps 1,53 Mbps 1,35 Mbps 1,27 Mbps 1,16 Mbps 1,12 Mbps 0,74 Mbps 0,60Mbps
Viennent ensuite la Libye avec 5,18 Mbps, le Mali, qui intègre le Top 10 continental et gagne 63 places d’un coup au niveau mondial, avec une vitesse de 4,87 Mbps contre 1,64 l’année dernière. A la 7e place, on retrouve le Kenya (4,83 Mbps), puis le Cap-Vert (4,67 Mbps), La Réunion (4,55 Mbps) et le Zimbabwe (4,43 Mbps). Au niveau des tarifs mensuels, Maurice est de nouveau à la traîne, avec des offres très peu compétitives en comparaison à ce qui se fait ailleurs. A Madagascar, par exemple, l’opérateur Telma offre une connexion Internet avec un débit de 8 Mbps et une capacité de téléchargement illimitée pour Rs 1 840. L’offre comprend également une heure d’appels gratuite. En comparaison, pour un débit deux fois moindre, l’offre de l’opérateur phare qu’est Mauritius Telecom est de Rs 2 349, alors que celui de Bharat Telecom est de Rs 2 369. Pour ce qui est de la vitesse de téléchargement au niveau mondial, d’autres chiffres peuvent surprendre. Ainsi, en Europe, c’est la Roumanie qui arrive en tête, avec 42,6Mbps. Puis viennent la Lettonie (39,4Mbps), la Suisse (34,2Mbps), ou encore la Belgique (33,4Mbps). La France est assez loin derrière avec ses 21,1Mbps, de même que l'Italie (19,4Mbps). Et si certains croient que les USA sont l’Eldorado du web à haute vitesse, détrompez-vous. Le rapport fait état d’un débit moyen de 17,7 Mbps, bien qu’il note également une certaine volonté d’améliorer les choses. Reste à espérer qu’au-delà des effets d’annonce, la même intention existe à Maurice…
FEU ROUGE
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▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
CHARLES CARTIER, VICE-PRÉSIDENT DE L’OUTSOURCING AND TELECOMMUNICATION ASSOCIATION OF MAURITIUS (OTAM)
« LE COÛT DE NOS INTRANTS DOIT ÊTRE COMPÉTITIF »
« LE PRIX ÉLEVÉ DE LA BANDE PASSANTE EST UN OBSTACLE » Il en va de même pour le tourisme, selon notre interlocuteur, où les chambres des pensions de famille peuvent être plus facilement vendues, ce qui leur permet de toucher de nouveaux marchés touristiques. Tous, cependant, n'en prennent pas avantage. « Beaucoup de PME ne maîtrisent pas cette nouvelle technologie et ne profitent pas de ce qu'elle peut leur apporter. Il y a aussi le fait que la pénétration de l'internet est encore faible. Est-on arrivé à une situation où on exploite au mieux cette nouvelle technologie ? Je n'en suis pas sûr », juge Charles Cartier. Le coupable selon lui : le prix de la bande passante, qu'il juge trop élevé. Ses répercussions sont multiples. Pour le vice-président de l'OTAM, il s'agit de l'un des facteurs qui empêchent l'industrie mauricienne des télécommunications de croître davantage. « Le potentiel est là, mais le prix élevé de la bande passante est un obstacle », affirme-t-il. C'est ce même obstacle qui, selon lui, a découragé certaines entreprises internationales qui envisageaient d'implanter une filiale dans certains segments à Maurice. Pour Charles Cartier, on est clairement à la traine. Il ne faut plus, dès lors, parler de justification des tarifs, mais plutôt se concentrer sur le 'ranking'. En effet, selon le rapport Net Index paru en mars dernier, avec une vitesse de connexion moyenne de 1,53 Mégabits par seconde (Mbps), Maurice figure à la 172e place sur 182 pays, alors que le premier du classement, Hong Kong, bénéficie d'une vitesse de connexion moyenne de 46,86 Mbps. La faible vitesse de connexion, couplée à leur prix élevé, pose problème. « Aujourd'hui, il ne suffit plus de dire qu'on a baissé les prix de la bande passante, parce que sur le marché international, nous sommes face à des concurents qui pratiquent des prix d'intrants qui sont beacoup
Un accès adéquat à l'internet est important pour toute économie. Mais le prix élevé de la bande passante et la faible vitesse de connexion posent problème à Maurice, notamment pour les entreprises du secteur des télécommunications. Charles Cartier, vice-président de l'Outsourcing and Telecommunication Association of Mauritius (OTAM), estime que si le potentiel existe pour une forte croissance du secteur, il faudra d'abord que les opérateurs télécoms « prennent leurs responsabilités » PHOTO : NICHOLAS LARCHÉ
L
a performance économique d'un pays dépend de la pénétration de l'internet, de la qualité de la bande passante et de la compétitivité des prix. C'est l'avis de Charles Cartier, vice-président de l'Outsourcing and Telecommunication Association of Mauritius (OTAM). « Il faut regarder audelà du secteur BPO. La capacité d'un pays à s'interconnecter a aussi un impact sur l'économie en général », explique-til. Ce dernier prend en exemple le cas des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Avant le boom de l'informatique quelques années de cela, une PME devait résoudre plusieurs problématiques d'administration, ce qui fait que le schéma de commercialisation était très complexe. Avec l'internet, on arrive à identifier les acheteurs potentiels et des moyens efficients d'acheminement, soit de nouvelles technologies qui facilitent l'opération de l'entreprise.
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Une baisse de 5% des prix n’a aucun impact sur notre compétitivité si, de l’autre côté, nos concurrents pratiquent une baisse de 10% Charles Cartier
moins chers que les nôtres. La responsabilité des opérateurs telecoms est très importante. Si on veut que le BPO se développe, il faut que le coût de nos intrants soit compétitif », estime Charles Cartier. LA CRÉATION D’UN MARCHÉ UNIQUE AU NIVEAU DE LA COI SOUHAITÉE Alors que le prix de l'internet baisse presque tous les ans, les sociétés de télécommunication répercutent-elles cette baisse sur leurs clients ? Oui, répond
notre interlocuteur, tout en ajoutant qu'elles le font souvent avant même la baisse des prix. « Une des caractéristiques des entreprises exportatrices, c'est qu'elles sont sur un marché très compétitif, où de nouveaux opérateurs naissent tous les ans, grâce à des mesures favorables. Cela implique qu'elles proposent leurs services à nos clients à meilleur prix. On est donc obligés de baisser nos prix. On doit absolument trouver des avenues pour réduire nos coûts tous les ans, sinon on perd des clients, car ils ne sont pas attachés à nous. Malheureusement, nos fournisseurs, ici, ne subissent pas cette pression de constamment baisser leurs prix. Nos opérateurs telecoms doivent prendre pour référence les prix de nos concurents. Une baisse de 5% des prix n'a aucun impact sur notre compétitivité si, de l'autre côté, nos concurrents pratiquent une baisse de 10% », constate Charles Cartier. Alors que les autorités prennent souvent Singapour comme référence en matière de développement économique ou sociale, il estime qu'elles doivent revoir leurs ambitions à la baisse. Prenons pour référence La Réunion, propose Charles Cartier, étant donné que l'île Soeur opère avec le même opérateur majeur. L'autre piste de réflexion au niveau de l'OTAM pour doper la croissance dans le secteur de télécommunication est la création d'un marché unique au niveau de la Commission de l'océan Indien (COI). « Pour qu'un opérateur puisse se développer, il faut une taille de marché intéressante. Pour qu'il y ait de la concurrence, il faut cette taille de marché. Si on veut sérieusement arriver à des tarifs comparables à ceux de nos concurents, il faut s'intégrer à un plus grand marché. L'océan Indien est idéal, car les îles sont connectées sur la même bande passante. La prochaine étape sera le marché de la SADC et de la COMESA. Si un opérateur a une licence qui lui permet d'opérer sur un plus grand marché, ça nous apportera beaucoup », explique Charles Cartier. Au final, selon le vice-président de l'OTAM, le prix de la bande passante devra absolument baisser. Il y va de la croissance du secteur, de même que sa contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) du pays.
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INSIDE
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Create your own identity and sell it to the world. Such is the advice of Japanese Professor Seiichiro Yonekura, speaking at a private conference at the Mauritius Chamber of Commerce and Industry, last Thursday. In this interview, he explains to Capital how the ‘Made in Japan’ concept rose out of necessity, why it worked, and how Mauritius should go about writing its own success story
PROFESSOR SEIICHIRO YONEKURA, INSTITUTE OF INNOVATION RESEARCH
“MAURITIUS AND AFRICA WILL FACE AN ENERGY CRISIS”
▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
NICHOLAS LARCHÉ
❚ 'Life long service' is the trademark
of Japanese companies. How do you manage to keep people happy working as a team for the same company, for 20-30 years, when conflict is part and parcel of the human nature? We must attribute our success to the 'rotation system.' We must understand that though they work for the same company, people experience several functions. The diversification must not only be inland and restricted to the product line. Japanese companies got their employees to be rotated in different countries, where branches were set up as well. This is what made it fun and not boring. With competitors like China, and Korea, this brought us some kind of excitement. So, though employed for one company, we actually felt we worked for a number of companies at the end of the day. ❚ What makes you so confident when
competitors like China and the USA are around? When speaking of China and the United States, they are resourceful countries. We do not have any resource. So we have made ourselves very good in technology and it all goes back to quality. Korea faces a similar situation to us. We indeed have to fight, but competition always brings better results. ❚ Japanese people are
called the 7/11. Does this mean that there was a need for them to socialize? Was it a company policy? The people used to leave home at 7 hours in the morning and came back home at 11 p.m. Some even made it to midnight. They worked so hard during those
hours. Afterwards, they met during the last hours to sing, drink, do karaoke… It’s fun! But no, there wasn’t any company policy as such which compelled them to do so. And nowadays, it is not really in practice. PROFESSOR YONEKURA’S MANY HATS Professor Seiichiro Yonekura is Director and Professor of the Institute of Innovation Research of Hitotsubashi University, in Tokyo. The holder a Ph.D. from Harvard University in the United States, Dr. Yonekura has been Dean of Mori Ark Academy Hills for lifetime education in Roppongi Hills since 2001. He has also served as Co-president of the Institute of Strategy at Sony Corporation, which aim is to supervise Sony’s long-term business and organizational strategy. He has also been chief editor of Hitotsubashi Business Review since 1994.
❚ You also mentioned that employees
are allowed to use 15% of their budget and time to innovate. Can you explain this concept? It started through the Japanese company 3M, where employees were allowed to use 15 percent of their time to pursue their own research outside their usual course of work. Other new companies are adapting to it now. We believe any individual can be very innovative, but companies tend to suppress these people. Therefore, allocating freedom – free time and budget – to their dreams is an important aspect. New management extracts its energy, innovativeness and creativity through this medium. ❚ Are you present enough in Africa,
taking into account the high degree of penetration of China in the continent? The Chinese are more aggressive, unfortunately. In the last twenty years, we were so happy in Japan, and also through our presence in the United States. The market is still here. How-
INSIDE
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as no Japanese product as being high quality. We made efforts to improve ourselves and build the ‘Made in Japan’ concept. It equals quality now. We had a common goal.
ever, when you look at Africa, you see that the Chinese and Koreans are already present on the continent. So we have to bring new aspects of industrialization. China has the same problem as Africa, that is wide gaps between the haves and the have nots, and also some kind of dictatorship. How to reconcile the free competition, as well as display, are some of our advantages. So, we’ll come soon. Be prepared!
❚ How do you identify the common
goal? In 1945, nothing was left after the two atomic bombs. Hence, we had to have some common goals. We had to build up our nation again through peaceful ways. Industries increased their productivity and competitiveness. Just like your country, we don’t have any oil resources. But Japan developed its heavy chemical industry in the 70s. At a point of time, the price of petrol increased tenfold and we could not do anything. Mr Honda minimized the energy consumption and, applying the ‘just in time’ concept for delivery, we brought smaller, better and cheaper products, but all quality ones. It was all out of necessity. Then we had the tsunami, nuclear problems… We did everything out of necessity. In this sense, we are lucky.
❚ Why have Asian countries experi-
enced growth a long time back and Africa only now? It’s a good question… Maybe the other countries did not consider Africa as a market or partner, and also the African people did not think about the global economy. Suddenly, in the 21st century, we talk about emerging markets and globalization. So now the African continent is a part of the world. The eastern Asian countries have become a part of the concept. I would not talk about Africa lagging behind. I think it is not necessary for every country to try to, or want to, be like the US or Japan. It’s okay! You have to think of your own happiness, comfort, as well as objective. Don’t be like us! Create your own identity. I really envy you living here.
❚ Now Japan is betting on the energy
sector… Definitely. We are focusing on energy saving. In Africa, there is so much wasted energy and high energy consumption. It’s not good. Sooner or later, you will face energy shortage. You have got to introduce more hybrid cars.
❚ Which part do you envy?
The nature and the fact that life is very easy and slow. Whenever you go to Tokyo, everybody is only rushing. It’s only business, money… It’s not good.
❚ A local company did introduce the
❚ How did Japan overcome its bad
reputation after the Pearl Harbor attack and its role in World War II? It was not easy. We actually declared a ‘No War’ policy since 1945. We
Problems are not the source of stagnation, but of growth. These words might not convince some experts, but no one knows it better than Japan. The country is presently in trouble. It is losing its global competitive edge, has got a huge cumulative national debt and is considered as the least entrepreneurial country. Japan has been all too happy to rely on its past success, says Professor Seiichiro Yonekura, of the Institute of Innovation Research in Tokyo. However, the country is ready to bounce. “Be prepared!” advises the Professor. And we better be, because throughout its history, Japan has shown that it has been able to bounce back after every crisis, be it colonialism and imperialism, World War II (1945), the oil crisis (1973) or the multiple earthquakes it has known. “We have been so successful and managers stuck to past successes. This is very hard to change, but glob-
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maintained our decision during the last 60 years in order to win our international reputation, and simultaneously, our older generations worked very hard
to improve themselves and make Japan respected. We focused on business, trade, quality… In the 1950s, no one regarded Japan as a good citizen, as well
Nissan Leaf, but it’s not on the road yet due to fiscal issues. The price is too high… Really? That’s so bad. Sooner or later, you will face an energy crisis.
Japan will bounce back… as always alization is so much faster that we are compelled to change,” adds Professor Yonekura. For example, when Japan, which does not possess oil resources, faced the oil crisis, prices increased tenfold. This pushed entrepreneurs the likes of Soichiro Honda – founder of the company which bears his name – to develop new methods to be fuel efficient. Now Japan meets about 30% of its energy needs through nuclear power, although it aspires to be a leader in nuclear-free and low-carbon energy. “We have got to change through innovation. We have technology which is three times more energy efficient,” says Professor Yonekura. The latest technologies being developed include the ‘Aqua Auto Eco’, the ‘Spiber Inc’ and the electric motor vehicle for a decentralized power
system (Nissan Leaf ). The first innovation relates to water generated on demand by electricity, through perpetual motion. “By 2025, India and China will face serious water shortage. Japan is already preparing itself”, says the Professor to explain the importance of such a technology. As for the second, it concerns one of the strongest, lightest, cheapest and more flexible spider silk reproduced by a student through DNA analysis. The silk thus produced will have mass industrial uses. According to Professor Yonekura, three pillars are important if developing countries are to be able to bounce back like Japan. First, the country invested heavily in education since 1968. It also introduced the concept of employees staying in the same company for
15 to 20 years. The employees underwent rotation within the company and also worldwide, in the overseas branches that were set up. They benefited from seniority wage and team work was given more importance than individual work. The system worked as long as there was growth. But after 1985, says the Professor, Japan’s economy began to stagnate. This encouraged the younger generation to start “job hopping.” Japan also developed a dynamic knowledge creating process between government and the business community. For Professor Yonekura, the middle management is as important as the top management. While the latter shows a vision, the middle management makes it a concrete goal, and the lower management/ workers make it happen.
Therefore, he adds, the government uses industrial association – a knowledge factor – to gather knowledge “so that firms know what the government wants them to do.” But above all, Japan developed a common goal. It had to rebuild itself after each crisis, especially after the World War. Who could have imagined such a rapid recovery? How did Japan manage? According to Professor Seiichiro Yonekura, Japan laid much emphasis on competition, intervention by phase and function, as well as the relationship between government and business community. “Historically, Japan had a common goal…to be independent, which explains why it is a ‘problem driven growth country’,” he says. Whenever it faces problems, Japan will innovate out of necessity.
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POST SCRIPTUM
MERCREDI 14 AOĂ&#x203A;T 2013 CAPITAL | EDITION 142
FDI has been very successful in most emerging economies of the world especially in developing countries such as China, India and very recently, Taiwan. Mauritius remains thus one of the highest recipients of FDI per head of population with 217 USD. However, to what extent FDI is regulated in Mauritius is very often unknown
ANALYSIS
LEGISLATIONS AND FOREIGN DIRECT INVESTMENT IN MAURITIUS
W
REVIEW BY ECONOMIST VIRENDRA POLODOO
hat is known about FDI is that there are strong determinants such as government policies, growth prospects, infrastructures, labour force in the country, market size, socio-economic stability. Another important determinant of FDI in Mauritius is its legal culture and structure, and despite the fact that there is a very broad and wide spectrum of local legislations some of them are either unknown and/or often overlooked by practitioners, academics and/or investors when the economic and financial development of the island is concerned. Historically, the establishment of the first bank (Mauritius Commercial Bank) in Mauritius as from 1838 and which is still operating also sends a strong signal to what extent business, trade and finance were vibrant among traders on the island. When the first Banking Ordinance was passed in 1958 (Ordinance No 1 of 1958) followed by the Bank of Mauritius Ordinance in 1966 (Ordinance No. 43 of 1966) it explains to what extent the Mauritian legislator intervened to pass legislations which would certainly pave the way for a more secured banking and financial environment in Mauritius. MIXED SYSTEM Laws and regulations encourage foreign investors to invest in a sane society (consumer protection) devoid of financial chaos and disorder such that the three powers (legislative, judiciary and executive) operate jointly but separately in a very healthy environment. In addition, they ensure that social stability is maintained not to say imposed coupled with political stability and within a government whereby investors can trust and invest massively. As a result, amongst the African countries, Mauritius is the jewels of the crown with its good political, economical and social stability, but above all there is a spirit of liberal investment policy by the Mauritian government in various sectors of the economy (manufacturing, information technology, knowledge industry, regional headquarters, tourism and leisure, financial services, Freeport activities amongst other
Mauritius has inherited a mixed system with both English and French law which provide the necessary legal and institutional framework for it to promote business, trade and commerce fairly and efficiently, in almost every emerging sector of the economy emerging sectors. Mauritius has inherited a mixed system with both English and French law which provide the necessary legal and institutional framework for it to promote business, trade and commerce fairly and efficiently, in almost every emerging sector of the economy. Because without law there are various economic crimes and violations to intellectual property rights (State of Mauritius v. V Street International & Anor 2008 SCJ 84 where the State was suing a business enterprise for violation of intellectual property rights, thereby claiming Rs million from the defendants, where the main issue was whether there was a breach of the Copyright Act; and Nissan Jidosha
Kabushi Kaisha-Nissan Motors Co. Ltd v. Zario Ltd 2009 SCJ 261where an interim order was converted into an interlocutory order prohibiting the defendant to import Nissan cars), fraud (Bank of Scotland PLC v. Barclays Bank PLC & Anor. 2009 SCJ 304 concerning fraudulent transactions), chaos and disorder (Jean Michel Drouin & Ors v. Bank of Baroda & Ors 2008 SCJ 304 concerning lack of confidentiality of information). Consequently, foreign investors prefer to settle business elsewhere. With a view to enhance business in Mauritius the legislator has borrowed legislations from other countries (England, France, New Zealand, Hong Kong, Singapore) implementing them in our domestic law. As a result, there are a very large number of legislations which deal both directly and indirectly, and most of them are very often unknown, with business and investment. For instance, in addition to a Penal Code (1789), Napoleonic Code (1804) and a Commercial Code (1807) borrowed from France, which constitute the basic general law of Mauritius the procedure is again and once more inspired from English law with injunctions (interlocutory injunction, prohibitory injunction, interim injunction, Mareva injunction), criminal procedure (habeas corpus, judicial and preliminary enquiry) and civil procedure (proecipe, Supreme Court Rules) among others. IMPORTANT FOR BUSINESSMEN TO KNOW THE LEGAL ENVIRONMENT THEY ARE INVOLVED The judiciary is now well equipped to deal urgently with cases involving fraud, white collar crime, money-laundering, swindling, embezzlement. And in the presence of strong pieces of legislations foreign investors found it safe to invest and transact in offshore companies. It is important for businessmen (foreign investors and directors for example) to know the legal environment they are involved, whether it is sane or not and legislations they will have to deal with most frequently in case of serious criminal offences committed in the company for instance since prevention is better than care. Whatsoever, most of these common legislations in a mixed system like ours are, inter alia, the Banking Act 2004, Bank of
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Mauritius Act, Business Facilitation (Misc. Provisions) Act, Civil Code, Code de Commerce, Code de Procédure Civile, Companies Act, Export Processing Zone Act, Finance Act, Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act, Financial Services Act, International Arbitration Act, Patent Act, Industrial Designs and Trademarks Act, Prevention of Corruption Act, Protected Cell Companies Act, Securities Act, Prevention of Corruption Act, Stock Exchange Act, Reciprocal Enforcement of Judgments Act 1923 (Act 14/1923), Foreign Judgments (Reciprocal Enforcement) Act 1961 (Act 35/1961 and the Trusts Act just to name a few and the link with investment in Mauritius in emerging sectors of banking law, business law, patent law and/or securities law among others. Today, it is judicial notice that the Mauritian government strategy is focused on foreign investment and has attracted more than 90,000 offshore entities. Openness to FDI and merging sectors (Real Property) are therefore favourable to the economic and financial development of Mauritius during a transitional economy, shifting from the exportation of sugar to an aggressive development of its tourism (the tourism sector attracts Rs 3,5 billion in terms of foreign currency) and textile sector with advanced technology and informatics in most of its emerging sectors. THE DOUBLE TAXATION AVOIDANCE AGREEMENT PAVING THE ROUTE FOR FDI Mauritius is a virtual bridge between the two great continents, Asia and Africa, and it encourages Indian investors as a tax haven allowing a good channel and significant savings for investors. According to The Economic Times of India, India’s FDI through Mauritius has crossed 50 billion dollars accounting for 42 per cent of the total FDI inflows. These encouraging figures are enhancing trade and business in Mauritius and the trend is on the increase. Indeed, all countries which have low (South Korea, Taiwan) or high (Malaysia, Hong Kong and Singapore) FDI are leaders experiencing incredible growth rates in the last two or three decades. This is due to the fact that India has a Double Taxation Avoidance Agreement (DTAA) with Mauritius which allows them to be exempted from capital gains tax either in Mauritius or India and if there is any additional tax to pay they still prefer Mauritius because of a very low corporate tax (3%) on the foreign companies incorporated in Mauritius. In the overall, the Double Taxation Avoidance Treaty allows a higher return to foreign investors. The Double Taxation Avoidance Agreement between Mauritius and foreign countries especially India in a network of 33 tax treaties where neither capital gains nor withholding taxes are levied and the Integrated Resort Scheme projects-infrastructure just to name a few are also very promising. Nevertheless, the natural gateway to openness to foreign investment remains Mauritius strategic position in the Indian
POST SCRIPTUM
Ocean. Its Double Taxation Avoidance Agreement (supra) with India has encouraged Indian investors to settle in Mauritius and the Indian government to provide additional financial support with low interests to promote business and trade with India, using Mauritius as a platform to penetrate the African markets and its various regional blocks (SADC, COMESA, IOC) and to which Mauritius has various regional economic partnership agreements though China has already acquired international recognition in terms of trade and business in Africa. Its know-how (its products are also less expensive) has inevitably bypassed all other competitors. There are loopholes in the DTAA and consequently the reverse of the medal is threefold (fraud, tax resident certificate and treaty shopping) that there have been serious abuses ( tax fraud, white collar crime and money laundering) in the past concerning the Double Taxation Avoidance Agreement since the famous Vodafone case (2.2 billion dollars tax dispute between Britain and India but the Supreme Court of India suggested that the Indian government could not tax Vodafone’s purchase with Essar as the deal was done through a holding company registered in the Cayman). To respond to fraud, the legislator has reacted with the passing of The Anti-Money laundering (Miscellaneous Provisions) Act 2003 (Act No. 34 of 2003). As a result, and with a view to resolve this issue, Mauritius has responded by proposing a Tax Residency Certificates (TRCs) to be issued locally to serve as a proof that a foreign investor is resident in Mauritius since a decision of the Supreme Court of India (known as the Azadi Bachao case) where some Mauritian resident companies in India were denied the Double Taxation Avoidance Agreement on the ground that their beneficial ownership was outside Mauritius and they
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were investing in India just to escape tax). Another virus which may infect the Double Taxation Avoidance Agreement is ‘treaty shopping’. In fact, third countries unknown to the DTAA are also benefiting from it by taking a beneficial tax treaty between two countries to escape tax and to lower their tax liability. INTEGRATED RESORT SCHEME: PROPERTY AND REAL ESTATE CONTRIBUTING TO FDI Actually, with a view to facilitate business in Mauritius, the Banking Act 2004 has merged the global business sector (Category 1 banking licence) and the domestic sector (Category 2 banking licence ) by cancelling the two types of banking license such that the same banking licence now applies to both sectors. In the same line, the Finance (Miscellaneous Provisions) Act 2008, Act No. 18 of 2008 came into force on the 18th July 2008 and has brought some amendments to our Registration Duty Act by imposing duties on any document witness sign a transaction, other than a transfer of an immoveable property or a moveable property in Mauritius, between a non -citizen and a company holding a Global Business License (infra) under the Financial Services Act 2007. Indeed, it used to be a requirement to have a document registered for its admissibility before a court of law, this has been now abolished. It is in this spirit that the Non-Citizen (Property Restriction) Act 1975 and later the Investment Promotion Act 2000 came into force with a view to promote business in Mauritius and the following legislations are usually resorted to conduct the above transactions in Mauritius: the Land (Duties and Taxes) Act, Land Acquisition Act, Landlord and Tenant Act, Morcellement Act, Pas Géométriques Act, Planning and Development Act, Registration Act, State Land (Alienation) Act and the State Land Act.
The judiciary is now well equipped to deal urgently with cases involving fraud, white collar crime, moneylaundering, swindling, embezzlement
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ACTA PUBLICA
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ZIVEN SCOTT BIRDWELL, ASSISTANT DIRECTOR, OFFICE OF INTERNATIONAL AFFAIRS OF THE U.S. SECURITIES AND EXCHANGE COMMISSION
“I seriously doubt that Ponzi Schemes can ever be avoided entirely”
Ziven Scott Birdwell was invited by the Financial Services Commission to share his expertise and knowledge to investment advisors and other stakeholders of the Capital Markets industry last week. This industry update was part of the regional training programme on “Effective Oversight of Capital Markets: Compliance, Examinations, Investigations and Prosecutions of Securities Fraud and Abuse” ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY
Investors want and need the confidence that the market is transparent and that they are investing in the enterprise that was represented to them. Also, investors need to know that if they have a problem or dispute there will be a tribunal or dispute resolution mechanism to settle matters. Capital that is tied up in disputes is useless to the economy. I will also add that Industry stakeholders are the eyes and ears of the regulator and should report any malpractices happening in the industry.
❚ No arrest or prosecution
pertaining to insider trading in Mauritius. What a good performance, isn't it ? In my view, insider trading is present on all capital markets to some degree. The goal of a securities authority is to minimize it to the lowest level possible. Detecting, investigating and prosecuting insider trading requires specialized surveillance and investigative tools and techniques. We have discussed these tools and techniques during the training program last week. Insider trading is a crime of communications – so it is essential for a securities authority to have access to phone records, e-mails and other means of communication so investigators can determine who traders communicated with just before and after they placed their suspicious trades. ❚ This also implies proper
training to police personnels, I suppose... Anti-Money laundering requires special techniques. Many agencies have a role to play, including the Financial Intelligence Unit (FIU), banking authorities and securities authorities. Securities authorities must promulgate Anti-Money Laundering (AML) rules for their industry and licensees, examine the licensees for compliance and bring enforcement actions against firms that do not comply. Additionally, the intelligence that is gained from AML efforts can also be used by securities authorities to investigate securities fraud. Securities fraud is a predicate offence to money laundering. Financial intelligence and suspicious activity reports have
❚ Offshore States like
greatly assisted the SEC in detecting and prosecuting insider trading, Ponzi schemes, financial accounting fraud and other market abuse. ❚ What happens when fraud
is not taken seriously? If investors perceive that a capital market is full of insider trading, market manipulation, stock issuing companies that are cooking their books and Ponzi schemes, then they will either stay out of the market or demand a higher cost of capital to compensate for the extra risk they are taking. Either way, fraud destroys capital markets. Investors are always willing to assume the risk of their investment, but they are much less willing to assume the risk of fraud. ❚ There exists a perception
that emerging countries are most likely to be involved in corruption, money laundering or any other fraud relating activities... Fraud is a problem on all capital markets. The only
Capital Markets have a vital role to play in economic development and this is why securities regulators should be well equipped to deal with cases of fraud question is whether the securities authorities have been properly equipped with the right tools to deal with it when it arises, and if there is the political will to use those tools. Modern capital markets require modern tools. Fortunately, emerging markets have the opportunity to study the growing pains of the developed markets and can avoid making the same mistakes. ❚ According to you, what
are the strength on which Mauritius can bank on to continue attract investors and what are the weaknesses of the country?
Mauritius are often seen as targets of international organisations like OECD (Organisation for Economic Co-operation and Development), IMF (International Monetary Fund) and even the World Bank. It gives the impression that something wrong is happening. Why is this the case in as much as there is nothing illegal in being an offshore centre? My concern with “offshore” centres is that regulatory and law enforcement authorities are given proper gateways to pierce secrecy laws when necessary to investigate financial crime. Capital Markets have a vital role to play in economic development and this is why securities regulators should be well equipped to deal with cases of fraud. ❚ The KYC (Know Your
Customer) system can help in reducing risks... Know your customer requirements work. They have facilitated the discovery of many financial crimes. Financial institutions are in the best position to know their customers and are therefore cru-
cial partners with regulatory and law enforcement authorities in detecting fraud and abuse. ❚ How can we avoid Ponzi
Schemes? I seriously doubt that Ponzi schemes can ever be avoided entirely. The most important thing in my view is that the FSC have the standing capacity to shut them down as early in their life cycle as possible. In my view, asset freezes are the most effective way to shut down a Ponzi scheme and I was pleased to see that authority in Section 50 of the Financial Services Act of 2007. This is typically done as soon as it is determined that new investor funds are being used to pay off old investors, or that the investor funds are not being used as represented. I also think it is essential to explore whether the definition of a “security” under the Securities Act can be interpreted to include “investment contracts.” Additionally, securities authorities need authority to compel information from “any person,” not just licensees. For example, when we investigate Ponzi schemes at the SEC, we routinely get bank records, phone records, e-mails, and now even computer hard drives. If the Acts cannot be interpreted in this way then it might be important to explore legislative amendments. I also note that the tools and investigative techniques used to detect, investigate and prosecute Ponzi schemes are the same tools and techniques used to deal with other securities frauds. I recognize that the power to obtain this type of information might be controversial, but securities fraud can be perpetrated by any person, not just licensees.
ACTA PUBLICA
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SEC ELECTS KARA M. STEIN AS COMMISSIONER Kara M. Stein was sworn in as the new Commissioner for the U.S. Securities and Exchange Commission (SEC) on Friday August, 9 in replacement of the former Commissioner Elisse Walter. Each Commissioner has an option to serve a further 18 months subsequent to the expiry of their term, at which point Ms. Walker was elected for a four month period as Chairperson whilst the SEC sought a candidate for full-term election.
President Barack Obama nominated Ms. Stein to the SEC on May 23 and her nomination was confirmed by the U.S. Senate on August 1, along with that of Dr. Michael S. Piwowar, who is expected to be sworn into office this week. “It is an honour to join my fellow Commissioners and the talented staff of the Securities and Exchange Commission as we carry out the vitally important mission of the SEC,” said Commissioner Kara M. Stein.
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INDUSTRY UPDATE ON MAJOR ISSUES Development of Capital Markets and effective regulation were some of the themes discussed during the Industry update held at the FSC House, Ebene on Wednesday last. Mr Birdwell was the resource person for this session where FSC licensees, investment dealers, investment advisors and other stakeholders of the Capital Markets industry were present. This industry update is part of the regional training programme on “Effective Oversight of Capital Markets: Compliance, Examinations,
Investigations and Prosecutions of Securities Fraud and Abuse” hosted by the Financial Services Commission and facilitated by representatives of the US SEC. “Industry stakeholders are the eyes and ears of the regulator and should report any malpractices happening in the industry” according to Scott Birdwell. Stating the example of the US SEC, he said that the enforcement function carried out by the regulator effectively leads to market development. Capital Markets, according to him, have a vital role to
play in economic development and this is why securities regulators should be well equipped to deal with cases of fraud. Having been through numerous corporate scandals in the US, Scott Birdwell said that the US SEC is well placed to give all the necessary tools and support to its counterparts in their fight against fraud and abuse. Delegates from 13 regulatory bodies as well as representatives of local regulatory and enforcement authorities and FSC officers participated in the training programme.
FINANCIAL CRIMES
The FSC extends its awareness Campaign
T
he 'warriors' of the Financial Services Commission (FSC) are not ready to lower down their weapons. After the recent education and explanation campaign that were carried out across different parts of the island, the FSC plans to raise awareness on the theme “understanding the financial system” amongst women's associations and women entrepreneurs of the region of Rose-Belle, in the South. For the record, the previous campaigns of the FSC saw the attendance of NGO's, public officers and the elderly. The FSC believes that informed consumers make better financial decisions, and given the complexity of the financial services sector and in an effort to reach out and be more visible to the public, the FSC started its outreach programme in 2012. This 14th campaign of the FSC will take place at the Women Centre of Rose-Belle during the last week of August and should note the participation of at least 50 or more women. During the previous campaigns, the FSC highlighted the importance for consumers of financial services and products to understand the risks and benefits, as well as the terms and conditions before investing. The FSC, thus, explained to the public the importance of verifying and ensuring that companies offering financial products and services are duly licensed and authorised by the FSC or the Bank of Mauritius (BOM). The Rose-Belle Consumer Outreach Programme will be more of a targeted approach adopted by the FSC. The FSC strongly believes that this infor-
FINANCIAL EDUCATION. Coordinator of the Consumer Outreach Programme, Amit Ramjeet will discuss issues pertaining to the financial sector during the meeting at Rose-Belle
mation session is important in the implementation of its consumer education strategy as women entrepreneur are very much acquainted with the public and traders. The objective is to provide them with the necessary infor-
mation they need to adopt in their business in order to avoid financial related problems. Promoting public understanding of the financial system including awareness of the benefits and risks associated
with different kinds of investment and to take measures for the better protection of consumers of financial services are the key objectives that the FSC has set up 2012.
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OST SCRIPTUM
Combattre l’obsolescence!!!
A
ASHRAF JOOMUN DIRECTEUR, MCCI BUSINESS SCHOOL
u début du 20e siècle, les connaissances et le savoir étaient essentiellement créés par le système éducatif. Les acquis d'un diplôme étaient valables pour toute la vie professionnelle de son titulaire. Les acquis d'un diplôme étaient valables pour toute la vie professionnelle de son titulaire. Parallèlement, l'entreprise s'appuyait sur des marchés stables et des produits durables. C'était l'endroit où l'expertise s'exerçait et l'organisation était basée sur une logique de stock de connaissances et une hiérarchie très pyramidale. Le patron était celui qui était censé tout savoir. La production était basée sur la division du travail et le taylorisme était roi. Un siècle après, la situation a profondément changé. Les connaissances se développent de plus en plus vite, de nouvelles sciences et technologies apparaissent sans arrêt. Les organisations se sont modifiées, les produits sont de plus en plus nombreux et plus éphémères, le marché, devenu mondial et concurrentiel, dicte sa loi et le client est roi. De manière schématique aujourd'hui, de nombreuses technologies, de nombreux produits, de nombreux savoirs ont une durée de vie inférieure à la durée des études dans une université ou une école. Cela signifie que le rôle des acteurs en présence a changé : la création et la production du savoir n'est plus l'apanage du système éducatif. Il est créé
et mis en œuvre autant, sinon plus, dans les entreprises. Il en résulte plusieurs conséquences : ❚ Les entreprises se sont organisées autrement: moins de niveaux hiérarchiques, structure plus horizontale, en réseau, importance de la conduite de projets et des chefs de projets, organisation basée sur une logique de flux de connaissances. Le patron est désormais celui qui gère le flux des savoirs et qui met en relation les différents rouages de l'entreprise.
pétences dans un monde changeant. Cela requiert une synergie étroite entre les différents acteurs du savoir : universités, entreprises etc... Une telle synergie nécessite de la part des protagonistes une écoute mutuelle, un langage commun, des objectifs bien identifiés avec une compréhension des besoins des partenaires. Dans ce cadre général, la formation continue apparaît comme une nécessité sousjacente à toute activité. Elle concerne le système éducatif, les entreprises et les personnes :
❚ De nouvelles compé-
A) LE SYSTÈME ÉDUCATIF Grâce à son professionnalisme en matière de formalisation et de capitalisation du savoir, le système éducatif peut générer de nombreux modules qui sont proposés en formation individuelle ou collective, intra-entreprise ou inter-entreprise, et, grâce aux nouvelles technologies et au e-learning, en présentiel ou à distance.
tences, de nouveaux métiers apparaissent et les économies industrielles s'appuient davantage sur le capital humain que sur les ressources matérielles. On s'est mis à parler dans les années 90 de « knowledge management », parallèlement au développement de la formation continue et du concept du "life long learning". ❚ Les universités et autres
écoles se focalisent, non seulement sur la création du savoir, mais sur l'acquisition des compétences en formation initiale et formation continue, et désormais l'on assiste à l'apparition d'une profusion de nouveaux cours, nouvelles options, nouveaux programmes. La pratique du métier s'est progressivement délocalisée du système éducatif à l'entreprise. Tous les bons programmes futurs seront nécessairement hybrides et montés en partenariat entre universités et entreprises. Le futur de la société est ainsi lié à l'aptitude à gérer le savoir, l'expertise et les com-
DR PATRICK GILBERT
COMMENT LE MBA INTERNATIONAL PARIS PEUT BOOSTER VOTRE CARRIÈRE?
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Depuis 2006, 74 cadres mauriciens ont décroché un MBA (Master in Business Administration) International délivré conjointement par deux prestigieuses universités françaises, l’IAE de Paris et l’Université Paris-Dauphine. Ce MBA International Paris a permis à la plupart d’entre eux de gravir la hiérarchie de leur entreprise mais à plusieurs de poursuivre une carrière à l’étranger et à certains de donner une nouvelle orientation à leur avenir
L
B) LES ENTREPRISES Pour une entreprise, la formation est désormais un outil stratégique, déterminant pour l'avenir. Faut-il sous-traiter cette formation, suivant quelle méthodologie, avoir son propre centre de formation ou au contraire créer sa propre université d'entreprise? Un autre débat pour l'entreprise dans le futur est la place de l'expertise. Comment atteindre l'excellence et la garder, quelle place donner aux experts dans l'entreprise, et par voie de conséquence, comment former les dirigeants pour qu'ils améliorent leur rôle décisionnel dans un tel dispositif ? C) LES PERSONNES C'est à elles que s'adresse la formation, elles sont au
e fait d’être reconnu internationalement leur a offert une visibilité sur le marché du travail tout en attestant leur maîtrise des enjeux et des problèmes liés à la gestion. D’ailleurs l’Université de Paris – Dauphine est premier au classement dans la catégorie Executive MBA en France en 2013 et second en Europe. Ce MBA International Paris qui est composé de dix modules, couvre tous les aspects opérationnels d’une entreprise, de l’analyse financière aux ressources humaines en passant par le marketing international. Grâce à ces
cœur du dispositif de formation continue. Comment les maintenir au plus haut niveau de leur compétence, comment leur permettre d'évoluer vers de nouveaux métiers, de nouvelles fonctions, comment les rendre plus autonomes, plus responsables, et comment reconnaître de manière aussi universelle que possible l'acquisition de leur savoir et savoir-faire ? Il existe des lois qui encouragent la formation du personnel. Mais au-delà des textes et des lois, une bonne formation est celle qui valorise l'individu tout en améliorant la stratégie de l'entreprise. C'est pourquoi le triangle personne-système éducatif-entreprise devra être renforcé en termes de contenu, de validation des acquis, de pédagogie, d'évaluation, de reconnaissance et de certification. Il est étrange de constater que si la formation est aussi vieille que le monde, la formation continue est encore, dans certains secteurs, à se chercher et l'innovation dans ce domaine est encore potentiellement considérable. Par ailleurs, le système éducatif traditionnel est dimensionné pour fournir des cadres avec une croissance raisonnable. Le monde industriel par contre a des besoins en matière de recrutement très élastiques en fonction de la conjoncture : Tantôt un recrutement normal, tantôt un recrutement démesuré et parfois un refroidissement important du recrutement. La formation continue est une des façons de répondre aux besoins en personnes qualifiées. Elle seule peut éviter de fabriquer des professionnels ou des techniciens "jetables".et de repousser l’obsolescence.
connaissances à la fois théoriques et pratiques, ces anciens étudiants devenus cadres dirigeants, peuvent travailler de manière interactive avec les autres responsables d’une compagnie. Un de leurs professeurs, le Dr Patrick Gilbert de l’IAE de Paris, qui fait régulièrement le déplacement à l’île Maurice pour dispenser les cours en ressources humaines de ce MBA International Paris, attribue leur réussite professionnelle à la « réflexion à laquelle cette formation oblige, une hauteur de vue par rapport aux problèmes auxquels on est confronté dans le monde des
GARAGE POLITIQUE OPINION JEAN-PIERRE LENOIR
Alors qu’il aurait fallu que tout tourne autour de l’EXIGENCE sur laquelle on bâtit du solide, on nous sert dans beaucoup de domaines un discours seulement destiné à nous épater à coups de faux-semblants
LA SOCIÉTÉ ‘QUICK FILL’ *
L
a société de maquillage dans laquelle nous vivons aujourd'hui fait que pour les besoins de la cause (souvent électorale), mais le plus souvent de la simple convenance ou encore d'une malhonnêteté évidente, nous ne voulons voir ou présenter aux autres que la partie visible des problèmes récurrents qui minent le fonctionnement de notre pays. Et comme la société « d'hébétude » dans laquelle nous vivons aujourd'hui se contente de plus en plus de l'apparence plutôt que du réel, nos professionnels du maquillage s'en donnent à coeur joie pour nous persuader en deux temps, trois mesures, et à coups de grandes déclarations vaseuses mais impressionnantes, que les problèmes sont réglés ! Un peu comme ces petits malins qui ont une voiture délabrée à vendre et qui la maquillent à outrance à coups de ‘quick fill’ pour lui donner l'apparence du neuf et surtout du SOLIDE. L'acheteur n'y voit que du feu et tant qu'aucun obstacle ne se présente, il roule pépère et sans problème, persuadé qu'il a fait une très bonne affaire. Mais lorsqu'il a à freiner brutalement, tout se déglingue et va à la catastrophe. Notre société est au-
jourd'hui à l'image de cette voiture. Lorsqu'on la regarde, elle paraît fonctionner à merveille, mais lorsqu'on gratte le vernis, on s'aperçoit qu'elle est maquillée à outrance et qu'elle peut partir en miettes à la moindre occasion. La sanction est là pour nous rappeler la dure réalité des choses. Alors qu'il aurait fallu que tout tourne autour de l'EXIGENCE sur laquelle on bâtit du solide, on nous sert dans beaucoup de domaines un discours seulement destiné à nous épater à coups de faux-semblants. Dans cette société mauricienne friande de voitures rutilantes, signes indéniables de la réussite et de l'honorabilité, j'ai donc choisi la voiture qu'on maquille; mais j'aurais pu aussi choisir les dalles de construction comme exemple du faux-semblant. La pauvreté des matériaux qu'on y met souvent n'a d'égal que la pauvreté du discours politicien. Elles sont dramatiquement creuses, mais d'apparence correcte, jusqu'au jour où les fissures deviennent de plus en plus grandes pour laisser finalement passer des torrents de pluie, pour la dalle en question, ou des rivières (soyons indulgents) d'inepties et d'explications bancales pour le politicien.
L'apparence, aujourd'hui, c'est le discours qu'on nous vend pour les besoins de la cause de la facilité et de l'action à bon marché. C'est le semblant de sécurité qu'on a en montant dans un autobus. Ce sont les quelques actions d'éclat qu'on nous propose dans les domaines de la protection du patrimoine, de la lutte contre la pollution, de l'efficacité scolaire, de la sécurité routière, de la lutte contre la corruption, la drogue, des certificats de complaisance en matière de construction et d'occupation des sols, des dangers des pesticides, et j'en passe et des meilleures. Tant que le bon peuple est satisfait, tout va bien, même si en réalité rien ne va. Mais qu'importe ! On n'affronte pas l'obstacle, on le contourne. Dans le même temps, le vrai baromètre que sont les STANDARDS n'arrête pas de baisser. On va donc s'évertuer à ne pas le regarder, ou alors, comme certains médecins de circonstance, suggérer au malade de casser le thermomètre pour faire passer sa fièvre... * Le Quick Fill est une pâte vendue en tubes ou en pots dont se servent certains garagistes automobiles lorsqu'ils veulent maquiller une voiture rongée par la rouille. On remplace alors le métal abîmé par cette pâte qui, une fois polie et peinte, redonne à la voiture l'apparence du neuf...mais pas sa solidité.
ZIMBABWE
La fraude électorale en chiffres...
G
ale Bates, directeur d’International Business Coach-Corporate Consultancy, a publié cette semaine les derniers chiffres sur la gigantesque entreprise (le mot n'est pas trop fort !) de fraude qui a ramené pour la énième fois au pouvoir Robert Mugabe. Voici ces chiffres qui, malgré leur côté incomplet, donnent la mesure de ce qui s'est passé et les raisons de la défaite du candidat de l'Opposition.
❚ Un million de morts ont voté, pour un corps électoral d'envi-
ron six millions d'inscrits. ❚ 350 000 votants avaient plus de 85 ans, 109,000 avaient plus
de cent ans. Le record est détenu par un officier de l'armée, qui avait... 135 ans ! ❚ 838 000 électeurs portaient le même nom, avaient la même adresse, la même date de naissance mais des cartes d'identité... différentes. ❚ 500 000 personnes ont été transférées de leur zone de rési-
affaires. » Il a constaté que ce MBA International Paris agit comme un accélérateur de carrière. Un ingénieur qui aspire à occuper des fonctions managériales, pourrait élargir ses compétences en suivant ces études. «Faire le MBA lui donnerait une visibilité d’ensemble, la capacité d’appréhender dans leur complexité des problèmes d’affaires qui ne sont jamais des problèmes spécialisés, mais qui sont plutôt des problèmes qui combinent plusieurs domaines fonctionnels », ex-
plique le Dr Patrick Gilbert. D’ailleurs, une des anciennes étudiantes du MBA International Paris, Caroline Rault faisait remarquer récemment « que de nos jours, avoir un MBA, c’est effectivement un plus mais ce qui est surtout plus intéressant, c’est de pouvoir démontrer dans son travail qu’on a gagné en termes d’expérience et de vision globale du business. » Caroline Rault gère aujourd’hui une centaine d’employés après avoir été promue à la direction des opérations de l’usine de Maurilait Production du groupe Food & Allied.
dence à d'autres régions électoralement plus... sensibles.
❚ 45 000 personnes ont changé d'identité sous la menace. ❚ 250 000 familles (un million de personnes) ont été transférées
sur des fermes appartenant à des sympathisants ZANU/PF, où des ventes fictives de petits terrains ont été faites, moyennant un vote pour le parti de Mugabe. ❚ Plusieurs milliers de soldats fidèles à Mugabe ont été transférés dans la région de Chirungwiza et basées à Koala Park, une ferme appartenant à des sympathisants ZANU/PF, pour « s'assurer que le vote se passe bien... » ❚ Les chefs coutumiers des régions défavorables à Mugabe ont été menacés de mort au cas où leurs régions voteraient pour le MDC. ❚ Les structures du MDC de Morgan Tsvangirai ont été détruites et, dans beaucoup de cas, leurs leaders tués ou battus... J. P. LENOIR
Dr Patrick Gilbert, enseignant chercheur à l’IAE de Paris Panthéon-Sorbonne et responsable du Master Gestion des Ressources Humaines. Auteur de nombreux ouvrages comme la gestion prévisionnelle des ressources humaines, il a également exercé des responsabilités de DRH dans de grands groupes, notamment MATRA. Membre de l’AGRH (Association Francophone de Gestion des Ressources humaines) et de l’AIPTLF (Association Internationale de Psychologie du Travail de langue Française). Source : http://www.meilleurs-masters.com/master-executive-mba-part-time.html ; http://www.best-masters.com/ranking-master-executive-mba-in-western-europe.html
Pour plus d’informations sur le MBA International, n’hésitez pas à contacter : Stephanie Pellegrin Analysis Institute of Management - 31, rue St Georges - Port Louis Tel. : 202 0055, Fax: 208 3560 Mail : stephanie@analysis.im - Sites web: www.mbaip.com et www.analysis.im
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PARCOURS
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PERFECTIONNISTE. Hassam Moussa Rawat s'inspire des grands de ce monde
HASSAM MOUSSA RAWAT
LA QUALITÉ SE MOQUE DE L’ÂGE
C’est un fils à papa. Il a tout eu sans avoir à bouger le petit doigt. Ce genre de critiques, Hassam Moussa Rawat a dû souvent les entendre murmurer derrière son dos. Ce serait oublier que si le Marketing Manager de HM Rawat occupe un poste aussi important à son jeune âge, c’est parce qu’il a appris tous les rouages de la boîte depuis l’enfance et que ce perfectionniste a fait siennes les valeurs de discipline, d’esprit d’équipe et d’innovation ▼ DOROTHY BONNEFEMME
C
omment occuper un poste de directeur au sein de la compagnie familiale sans être qualifié de fils à papa ? Tout simplement en faisant ses preuves. C’est ce que s’attelle à faire Hassam Moussa Rawat, Marketing Manager de HM Rawat. Le jeune homme est passionné par les affaires. Quand il parle des téléphones que commercialise la compagnie et de l’équipe avec lequel il travaille, ses yeux brillent. Enfant, Hassam Moussa Rawat rêvait de devenir espion. L’adulte qu’il est devenu explique que c’était « tout simplement parce qu’en exerçant ce métier, vous devez être bon dans tous les domaines ». Bien que ce rêve de gamin ne se soit pas accompli, le domaine qui est maintenant le sien demande la même recherche de l’excellence dans plusieurs domaines. Il lui faut, par exemple, être irréprochable en marketing, en gestion des ressources humaines, en 'people skills'… RESPONSABILITÉS ÉNORMES Très tôt, le jeune directeur Marketing de HM Rawat s’est démarqué des autres. Ainsi, à l’âge de 10 ans, pendant les vacances scolaires, il a travaillé comme vendeur au sein de la compagnie familiale et a fait de meilleures ventes que des em-
Hassam Moussa Rawat en quelques mots ❚ Statut : Je préfère garder le secret ❚ Passe-temps : La nature, la plage et les voyages. ❚ Pays préféré : Dubaï. Ils sont partis de rien et aujourd’hui, ils possèdent presque tout. ❚ Ville fétiche : Miami ❚ Meilleure façon de se détendre : pratiquer la boxe thaïe, qui booste l’esprit, ou alors lire un bon livre. Mais pas la télévision, car on n’y apprend pas grand-chose. Je fais attention à tout ce qui entre dans ma bulle. Il y a de la place pour les gens qui m’inspirent, mais pas pour la négativité. ❚ Nombre de portables et modèles : Je dirais deux. J’en change souvent car je dois connaître mes produits. ❚ Personne qui l’influence le plus : Mon père. J’ai quasiment tout appris de lui. Il est comme une université. Et surtout, il est loin du stéréotype de l’homme d’affaires ennuyeux et coincé. Il est 'cool' et ne pratique pas la langue de bois. ❚ Moto : Je n’abandonne jamais. Si cela ne marche pas, j’en tire des leçons et je me dis que j’y ai malgré tout gagné quelque chose, car je ne ferai pas la même bêtise la prochaine fois. ❚ Inspiration : Si vous voulez progresser dans n'importe quel domaine, il faut se comparer aux meilleurs. Etudiez-les, adaptez leur façon de travailler à votre style et essayez de faire mieux. ❚ Petit secret : Je déteste tous les légumes, sauf les frites.
PARCOURS
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C’est important pour moi de ne pas dévier de mes buts
ployés expérimentés. A 14 ans, il a animé sa première conférence de presse. Et quand il a décidé de suivre des cours en Advanced Leadership et Sales and Marketing à Cambridge et Kellogg, ses camarades de classe avaient en moyenne 40 ans, alors qu’il n’en avait que la moitié. S’il est fier du parcours déjà accompli, Hassam Moussa Rawat sait cependant qu’il faudra continuer à travailler dur pour consolider davantage la compagnie familiale. Depuis les deux ans et demi que le jeune homme assume le poste de Marketing Manager au sein d’HM Rawat, ses responsabilités sont énormes. La compagnie, qui compte des bureaux dans plusieurs pays, représente en effet une vingtaine de marques de renom, dont Puma, Nokia, Aston Martin, Ferrari… UN GRAND BOSSEUR Il va donc de soi que celui qui est aussi le directeur de W Media International passe de longues heures au bureau. Chaque jour, il prend des décisions énormes, brasse des millions de roupies, gère son personnel... Hassam Moussa Rawat en est tout fier. Etre directeur à son âge n’est pas offert à tout le monde. Justement, quand nous avons voulu savoir son âge, ce dernier a rétorqué : « Est-ce que c’est important ? » Malgré notre insistance, notre interlocuteur a joué la carte du mystère, en disant
UN CONSEIL : FONCEZ ! Hassam Moussa Rawat n’a pas entamé de longues études universitaires classiques après le cycle secondaire. Il a préféré opter pour une voie qui le mènerait plus directement vers ce monde des affaires qui est le sien depuis toujours. C’est pourquoi il estime que si les gens ont un idéal, un rêve, ils doivent foncer pour essayer de l’atteindre. « Tout est possible. ‘Just make it happen’. Même si certains ne croient pas en vous, n’abandonnez pas. C’est certain que vous allez tomber à un moment ou à un autre, mais vous n’avez qu’à vous remettre debout et à continuer votre route », explique-t-il. Lui a suivi le sien. L’un des murs de son bureau est d’ailleurs tapissé de certificats qui attestent qu’il a suivi des cours à Whitefields, à l’Université de la Technologie ou encore au prestigieux Judge Business School de Cambridge et à Kellogg à Chicago.
NOKIA ASHA 501 : COLORÉ, RAPIDE, ABORDABLE Fini les portables noirs, gris, dénués de vie. Le Nokia Asha 501 est arrivé. Très fantaisiste, avec des coloris qui vont du blanc au rose en passant par le jaune ou le bleu, ce nouveau Smartphone comporte plusieurs avantages. Le premier d’entre eux est son prix, puisqu’il ne coûte que Rs 5 900, TVA comprise. « Notre but est de démocratiser le marché des Smartphones. Ce téléphone comprend les applications les plus utilisées : tweeter, facebook, angrybirds… Autre atout : une quarantaine de jeux du développeur Electronic Arts (EA), d’une valeur de Rs 2 000, ont été préinstallés sur le Nokia Asha 501, dont la batterie peut tenir 48 jours lorsqu’elle est en veilleuse. En outre, avec son écran en verre anti-rayures, vous pouvez le trimballer presque partout sans crainte de l’abîmer. Pour info, le Nokia Asha a été le portable le plus vendu en 2012, ce qui a encouragé la firme finlandaise à concevoir le 501, dont le système d’exploitation a été amélioré afin de rendre encore plus agréable son utilisation.
qu’il avait l’âge qu’on voulait bien lui donner en le regardant. Le plus important pour lui, c’est le travail bien fait et la capacité d’assumer ses responsabilités. D’ailleurs, il a toujours été de ceux qui adorent sortir des sentiers battus. Après des études à Clavis et au Bocage, la candidature du jeune homme est acceptée dans deux prestigieuses universités. Cependant, il ne va pas pour suivre un cursus classique pour les étudiants de son âge, mais pour des Executive Scholars. « J’ai refusé de faire la fête pendant trois ans, car c’est surtout à cela que se résume la vie universitaire ‘normale’ », dit-il en
riant. Son entrée dans le monde du travail, qu’il côtoyait déjà depuis son enfance, s’est faite tout naturellement : « Pendant mes vacances scolaires, je bossais déjà au sein de la compagnie. Je me souviens avoir battu le record des ventes alors que je n’avais que 12 ans. Quatre ans après, au Salon Infotech, j’ai animé ma première conférence de presse. Lorsque j’ai pris de l’emploi définitivement, j’avais déjà travaillé dans quasiment tous les départements de la compagnie: vente, après-vente, stockage, CRM, Technique… » C’est ainsi qu’en 2011, son père, Mohamad Ameen Rawat,
le Group Chairperson et CEO de HM Rawat, lui confie le poste de Marketing Manager. Depuis, le jeune homme s’attelle à la tâche. « Je mets l’accent sur une approche plus systématique. Lorsque nous choisissons un produit, ce n’est pas parce qu’il est vendable, mais c’est par rapport à sa valeur ajoutée. Nous étudions aussi notre clientèle, ses habitudes, son comportement… Par exemple, si nous visons les jeunes, nous utiliserons Facebook, car environ 450 000 personnes de 13 à 35 ans sont inscrites sur ce réseau social. Nous ne négligeons pas non plus l’aspect émotionnel », explique-t-il. PERFECTIONNISTE SUR LES BORDS En fait, le jeune homme ne néglige rien. Chaque matin, le Marketing Manager de HM Rawat est debout dès 5 heures. Après la prière du matin, c’est parti pour une séance de gymnastique. « Transpirer est idéal pour les hormones. Vous avez une pêche tout au long de la journée », ajoute-t-il. Hassam Moussa Rawat s’accorde ensuite une petite séance de lecture. Ses sujets de prédilection : le marketing et la psychologie. Vient alors le temps de revoir ses objectifs : « C’est important pour moi de ne pas dévier de mes buts ». Ce n’est qu’après ce rituel que notre interlocuteur se rend à son bureau à Beau-Bassin. Il y arrive à 8 heures, soit une heure avant les employés, et n’en repart que très tard le soir. Visant la perfection, Hassam
Moussa Rawat suit régulièrement des cours de formation. « Il y a quelque temps, j’ai suivi un cours en Marketing and Sales à Kellogg. Mes camarades de classe étaient des Executive Directors de Coca-Cola, par exemple… et j’avais la moitié de leur âge. Les côtoyer a été extrêmement instructif », nous confie celui qui nous a reçus dans son bureau magnifiquement décoré. D’ailleurs, son cercle d’amis n’est pas composé de jeunes dans la vingtaine. En effet, il fréquente surtout des hommes d’affaires, car il estime que c’est primordial d’être entouré de gens qui dégagent réussite et positivité. « You are the equivalent of the five persons you surround yourself the most with », lance-t-il. Le jeune Marketing Manager tient d’ailleurs à ce qu’un esprit positif anime son équipe. « Pour moi, la compagnie, c’est un groupe de personnes. L’humain passe avant tout. J’apprécie ceux qui sont motivés et ont des buts. Je considère également que l’être humain est comme une fleur. Il est essentiel de le féliciter pour ses qualités pour qu’il donne le meilleur de lui-même. Un diplôme universitaire, ou encore l’âge, ne veut rien dire. Je suis en quête de gens de talents et qui sont loyaux. Plus une équipe est diverse, plus il y a de décalages et plus il y a d’idées innovantes », avance-t-il d’une voix remplie de détermination. Hassam Moussa Rawat, on l’aura compris, n’est pas un homme à tergiverser.
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ENTREPRENDRE
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IN’FUSION VINTAGE SOAPS
La savonnette se marie au champagne Quelque part à Cap Malheureux se trouve ce qu’on pourrait comparer à un laboratoire de savant fou. Nathalie Marot et sa fille Sarah Hoffmann, les directrices d’In’Fusion Vintage Soaps, y mélangent des ingrédients aussi farfelus que de la bière, du champagne ou de la soie, pour confectionner les savonnettes les plus improbables que vous ne verrez jamais ▼ DOROTHY BONNEFEMME
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lle a une âme d’artiste. Mais si l’esthétique et la beauté l’ont toujours fascinée, Nathalie Marot a choisi un drôle de médium pour exprimer son talent. Elle s’est, en effet, lancée dans la fabrication de savonnettes en créant l’entreprise In’Fusion Vintage Soaps. Cette femme joviale et remplie d’humour a également transmis sa passion à sa fille Sarah Hoffmann. C’est ainsi que depuis le 15 juillet 2012, mère et fille fabriquent des savonnettes et visent l’exportation vers les pays d’Afrique. In’Fusion Vintage Soaps, qui est née en 2008 d’un simple coup de tête, est aujourd’hui une entreprise qui marche plutôt bien. Une fois dans le local qui l’abrite – deux pièces annexées à la maison familiale
COMPLICITÉ FILIALE
de Nathalie Marot à Cap Malheureux et qui ont été converties en atelier – on est ébloui par les senteurs, les couleurs et les petits pots rangés par-ci, par-là. « Vous voyez sur cette étagère ? Nous y plaçons les épices mauriciennes. Nous les utilisons pour la composition de nos savonnettes », explique Nathalie Marot. UNE PANOPLIE DE PRODUITS En effet, In’Fusion Vintage Soaps propose des produits à base de safran, de cannelle, de cardamome, de miel, d’huile d’olive, d’huile de canola, de cacao, de vanille… Même la soie n’échappe pas à la créativité de la mère et de sa fille. Elles ne reculent en fait devant rien et leurs mélanges sont les uns plus extravagants que les autres. A titre d’exemple, vous n’avez certainement jamais dû vous laver avec du savon à base de bière. Dommage pour vous ! Nathalie Marot, qui en fab-
« Maman, j’ai encore une fois bu ton café et c’est dégueulasse. C’est tout le temps ainsi, on se trompe de tasse », lance Sarah Hoffmann en faisant la grimace. A les voir, on dirait deux copines. Pourtant, Nathalie Marot est la mère de Sarah Hoffmann. Un lien qui, pour elles, ne fait que renforcer leur complicité. « Nous sommes comme des folles. Nous sommes passionnées par notre métier et nous sommes des femmes qui pensons beaucoup », explique Nathalie Marot. Avant d’ajouter : « Nous mourons toutes les deux d’amour pour les chiens et nous en avons plusieurs. »
COMPLICITÉ. Nathalie Marot et sa fille Sarah Hoffmann bouillonnent de passion
rique, trouve ce produit surprenant. Et si la bière, ce n’est pas assez fin pour vos palais ou vos aisselles, l’imagination débordante de la directrice d’In’Fusion Vintage Soaps en fabrique également à partir de champagne français. « J’ai été à une soirée où les invités ont boudé
ENTREPRENDRE
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CACHET AUTHENTIQUE In’Fusion Vintage Soaps ne lésine pas non plus sur la décoration de ses produits. A certaines savonnettes sont rajoutées des fleurs naturelles, des perles et autres, et le produit fini est placé dans de magnifiques emballages. Avant d’en arriver là, il y a le processus au moulage, dont le résultat, en lui-même, est parfois surprenant. « Lorsque nous faisons le moulage, nous ne savons pas exactement à quoi ressemblera le produit fini. Lorsque nous mélangeons les couleurs et les plaçons dans les moulages, il n’y a pas d’exactitudes. Il faut attendre 24 heures. C’est une attente excitante. Le jour du démoulage, dès que j’ouvre les yeux, j’accours dans mon atelier pour voir le produit fini », ajoute en riant Nathalie Marot, qui vient tout juste de célébrer ses 50 ans. Si pendant quatre ans, elle a surtout fait des savonnettes décoratives très artistiques, depuis que sa fille a rejoint l’entreprise,
EMMA AWARDS ET FORMATION L’an dernier, Nathalie Marot avait été l’une des lauréates des Emma Awards organisées par Bank One afin de valoriser la femme et l’encourager à faire montre de ses talents dans différents créneaux. Elle s’était distinguée dans la catégorie l’entrepreunariat, ce qui a contribué à mieux faire connaître In’Fusion Vintage Soaps à Maurice, ainsi que sa directrice. Son expérience, Nathalie Marot aura l’occasion, dès le mois de septembre, de la partager avec d’autres Mauriciennes à travers des cours. Un projet semblable est également prévu à Rodrigues. « Les gens en ont un peu marre des bougies. Par contre, la fabrication de savonnettes peut être une entreprise viable. Nous disposons des matières premières à Maurice, à Agaléga et à Rodrigues. Alors pourquoi ne pas en profiter ? De plus, se lancer dans une savonnerie ne demande pas un investissement colossal et fabriquer des savonnettes n’est pas la mer à boire », explique Nathalie Marot.
PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
cette boisson. En partant, j’ai demandé à mon hôte si je pouvais emporter la bouteille et je l’ai ramenée à la maison. Après avoir procédé aux mélanges, j’ai eu un résultat impressionnant », nous confie-t-elle. Pour ceux qui aiment leurs savonnettes non-alcoolisées, il y a également des savonnettes à base de chèvrefeuille rouge et de letchis, qui ressemblent à des bûches de Noël, et d’autres à base de baies, et avec un air de génoise. Vu la panoplie de produits, Nathalie Marot et Sarah Hoffmann ont décidé de mieux s’organiser et de travailler par thème. « Prochainement, nous allons regrouper nos productions en catégories : peaux sèches, hydratants, produits tonifiants, exfoliants, régénérant… », expliquent nos interlocutrices. D’ailleurs, quand on lui demande combien de produits fabrique In’Fusion Vintage Soaps, Nathalie Marot répond, en riant, 400 000. « Au fait je ne sais pas. Vous savez, je peux créer une vingtaine de parfums différents. Puis j’en ai rapidement marre et j’en fabrique d’autres », ajoute-t-elle.
In’Fusion Vintage Soap met un peu plus l’accent sur le côté business. « Les savonnettes créées par ma mère étaient tellement belles que les gens préféraient les offrir en cadeau. Celles qui en recevaient les conservaient précieusement. C’est bien, mais après un an et demi, ces produits perdent de leurs bienfaits. Alors j’ai décidé de concevoir également des savonnettes plus simples. Ainsi, ces produits respectent leur but, c’està-dire qu’ils sont utilisés », explique Sarah Hoffmann. Si les ingrédients restent les mêmes, en mettant un peu moins l’accent sur les emballages fantaisistes et les décorations, elle espère vendre plus de produits. Jusqu’à maintenant, les créations d’In’Fusion Vintage Soaps trouvaient preneur surtout durant la période de fin d’année. C’est ainsi que durant
quatre années consécutives, les deux femmes ont écoulé tout leur stock pendant le mois de décembre. « Même si chaque année, j’en fabriquais plus, en janvier, je n’avais plus aucun produit. Les gens adorent offrir mes savonnettes en cadeau », explique Nathalie Marot. Maintenant, avec leur look plus formel, elle espère que les clients penseront aussi à utiliser ses créations tout au long de l’année. Le duo mère-fille souhaite également mettre ses savonnettes, qui se vendent à partir de Rs 125, à la portée d’un plus grand nombre de personnes. En effet, jusqu’à présent, les produits de l’entreprise étaient surtout destinés aux hôtels et aux spas. Sarah Hoffmann veut changer la donne en mettant en
place des « Branded Shelves » dans des parfumeries, qui seront décorées par les doigts de fée de Nathalie Marot et de sa fille, afin que leurs produits gardent un cachet authentique. Un autre projet pourra les aider dans cette démarche. Comme l’explique Nathalie Marot, elles font partie d’un groupe d’artisans entrepreneurs qui entament des démarches pour créer un genre de marché. Ils y aménageront leurs ateliers et vendront leurs produits sur place. BUSINESSWOMAN AGUERRIE Les deux femmes, qui voient l’avenir avec optimisme, suivent des cours auprès d’Enterprise Mauritius, depuis deux semaines, afin de mieux comprendre les ficelles de l’exportation. « Nous fabriquons des produits qui sont excellents. De plus, nos prix sont meilleurs que ceux des autres pays qui exportent des savonnettes. Alors je ne vois pas pourquoi nous ne pouvons pas viser le marché international », estime Sarah Hoffmann, qui a déjà tout de businesswoman aguerrie. Malgré tout, les deux
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femmes restent prudentes et préfèrent patienter jusqu’à l’an prochain pour se jeter à l’eau. En attendant, elles continuent à créer des savonnettes, des crèmes et des produits de gommage qui étonnent par leur aspect, aussi bien que par les ingrédients qui les composent. Un véritable plaisir pour Nathalie Marot, qui se considère avant tout comme une artiste. « Enfant, j’ai toujours été passionnée par la beauté et l’esthétique. A 7 ans, je voulais déjà en avoir 15, car ma mère m’avait dit que ce n’est qu’alors que je pourrais porter du mascara », se souvient-elle en rigolant. Ce goût du beau ne l’a jamais quitté. C’est ainsi qu’avec l’aide d’une amie, elle s’est lancée dans la fabrication de savonnettes. « Mes parents vivent en Australie. Lorsque je leur rendais visite, je voyais les gens vendre toutes sortes de savonnettes. Je me suis dit pourquoi ne pas tenter le coup », poursuit-elle. Elle fait alors des recherches sur Internet et comprend rapidement que fabriquer des savonnettes, ça n’a rien de sorcier. Elle maîtrise très vite le sujet, au point d’inventer ses propres recettes. A l’époque, Sarah, sa fille, suit des études de ‘design’ à Durban, en Afrique du Sud. C’est durant ses vacances à Maurice que Nathalie Marot l’initie à la fabrication de savonnettes. Y ayant pris goût, la jeune fille en fabrique à son tour en Afrique du Sud, où le succès est au rendez-vous. Puis, fin 2008, elle rentre au pays, et ensemble, les deux femmes laissent parler leur imagination. « Je voulais laisser un cadeau de vie à ma fille. Je pense qu’In’Fusion Vintage Soaps est idéale », nous confie d’ailleurs Nathalie Marot. L’entente mère-fille est d’ailleurs presque parfaite, même quand il s’agit de boulot. « Nous faisons toutes les deux les mêmes choses. On s’entend plutôt bien sur toutes les décisions », explique Sarah Hoffmann en riant. Une chose est certaine : entre Sarah, plutôt orientée affaires, et Nathalie, qui a l’âme d’une artiste, In’Fusion Vintage Soaps a devant elle de belles années.
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Il est urgent d'élaborer des standards pour l'industrie de la construction, qu'il s'agisse de bâtiments résidentiels, industriels ou administratifs. Kendall Tang dit croire dans le dévelopement durable, mais insiste pour des actions concrètes au lieu de discours et d'interminables ateliers de travail. Et comme charité bien ordonnée commence par soi, l'usine qu'il dirige peut bien servir d'illustration à ce qu'il prêche
KENDALL TANG, DIRECTEUR DE RICHFIELD TANG KNITS LTD
« IL FAUT UN AUDIT ENVIRONNEMENTAL DANS LES ENTREPRISES » ▼ LEENA GOORAYA
RT
RÉCOMPENSE. RT Knits a été l'un des pionniers de la zone franche textile à Maurice. Kendall Tang, son directeur, reçoit, ici, un prix des mains du ministre de l'Industrie, Cader Sayed-Hossen, dans le cadre du quarantième anniversaire de ce secteur de l'économie
Knits a élaboré et développé une stratégie basée sur la production verte pour réduire les coûts de production et améliorer l’environnement de travail. La stratégie verte fait partie intégrante des composantes de l'entreprise, dit-il, « aussi importante que la productivité, la compétitivité et la responsabilité sociale. Il ne faut pas séparer le ‘Green Business’ du reste ». Ce discours n'est pas pour faire joli ou pour être dans l'actualité du MID. Il se souvient de la genèse du nouvel emplacement de son usine, à La Tour Koënig, en 2007 (800 000 pieds carrés sur 30 arpents). Ensemble avec les architectes et les ingénieurs, raconte-t-il, « on a passé beaucoup de temps à étudier la situation et les caractéristiques du lieu, à concevoir le bâtiment en tenant compte des sources de lumière ». Le but recherché était une utilisation optimale de lumière du jour en vue d'une diminution de la dépendance sur l'électricité. « Nous avons ensuite évalué toutes les technologies disponibles, nous avons fait confiance à la ventillation naturelle, pour certaines opérations, nous avons installé 150 panneaux solaires pour le chauffage de l'eau dans les processus de lavage et de teinture », explique Kendall Tang. Précisant, entre parenthèses, qu'à l'époque, un panneau solaire coûtait dix dollars le watt, contre 2 dollars actuellement. A l'époque, ajoute-t-il, encore, il n'existait pas de fonds de soutien aux initiatives visant à la protection de l'environnement et à la promotion du développement durable, terme alors encore inconnu dans le vocabulaire des décideurs politiques. Le toit incliné du bâtiment permet également de collecter l'eau de pluie à être réutilisé dans certaines opérations de production. Précisant qu'on ne recycle pas l’eau parce qu’on a une pluviométrie assez irrégulière dans la région, mais on a installé un système de récupération. L'eau collectée sur le toit converge vers des bassins reliés aux forages. Cette eau aurait été autrement gaspillée. Un engagement et des initiatives qui n'ont pas tardé à donner des résul-
tats escomptés. Prenant l'exemple de l'unité de tricotage, le directeur de Richfield Tang Knits Ltd indique que l’usine a réduit de 40 % sa consommation électrique en adoptant le système de ventilation naturelle et le besoin de l’éclairage pour la production a été réduit par 70%. L'énergie éolienne est également utilisée directement dans l'usine par des panneaux spéciaux installés dans le mur faisant face au vent. Le vent est utilisé pour enlever l'excès de coton qui est produit pendant le traitement des tissus, quelque chose fait habituellement par des ventilateurs électriques ou des aspirateurs. Quand et où nécessaire, on a opté pour des lampes économiques, des LED (4 W). L'entrepôt de l’entreprise, poursuit notre interlocuteur dans sa démonstration, utilise seulement la lumière naturelle pendant la journée et l'énergie solaire stockée, pendant la nuit. Le cafétéria, le dortoir de même que les bureaux ont tous été construits avec des fenêtres qui donnent un éclairage naturel pour aussi longtemps que possible pendant la journée. NON À LA RENTABILITÉ À TOUT PRIX D'autres initiatives environnementales incluent la surveillance constante de tous les procédés de teinture pour optimiser l'utilisation la plus faible possible de produits chimiques, de l'eau, le fuel lourd et l'utilisation de produits chimiques respectueux de l'environnement et des colorants. Des séances de sensibilisation sur les économies d'énergie et la protection de l'environnement sont régulièrement organisées à l'intention des employés. Encore une fois, joignant le geste à la parole, l'usine a récemment remis des chauffe-eau solaires partiellement financés à travers le MID Fund, à un premier groupe de deux cents employés. Mais Kendall Tang, pas prétentieux pour un sou, dit détester les slogans et les clichés. Ainsi, dire que RT Knits est une entreprise verte est un pas qu'il refuse de franchir. « Nous sommes bien loin de ça, soyons réalistes, tout processus de production a inévitablement un impact sur l’environnement. Tout ce que nous pouvons faire, c'est de faire le max-
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Greening Europe’s Seaports and Freight Terminals A new collaborative research project called 'Green Efforts ' has been launched this month tasked with the mission of improving strategic energy management in ports. Green Efforts - or Green and Effective Operations at Terminals and in Ports, is co-founded by the European Commission and has been furnished with a total budget of €2million. The project aims to raise awareness of energy consumption and its environmental and economic effects on ports as well as present the importance and possibilities to save, reduce and manage energy consump-
tion and minimize CO2 emissions. Therefore, it will not focus on energy saving measures alone - but also how to implement external supplies of regenerative energy production on site, exploitation of liquefied natural gas (LNG), or other gases, and short-based power. One of the project's key outcomes will be a new information and management tool, the 'Port and Terminal Knowledge Landscape '. This is essentially a virtual 3-D simulator that can model all port operations, from cargo handling to container cooling and provide
related information. The simulator will allow managers to assess any planned measures while calculating their costs and benefits both financially and in terms of productivity. By focusing on efficiency and sustainability, Green Efforts is helping ports and terminals to achieve their own visions for 'greener' operations. Additionally to better environmental performance the project will also help port operators provide their customers with more accurate carbon footprint calculations, a key demand within the transport and freight network.
Green EFforts is also active worldwide, capitalising on opportunities to share valuable knowledge and practical experience while strengthening trade relations with key stakeholders in the international port community, from South Asian to Latin America and beyond. The project's consortium includes major port operators in Germany and Sweden. Along with a number of associated terminals in Europe and Latin America, they will provide the operational data needed and will validate the project's results.
imum pour un minimum d'impacts. Le développement d’une entreprise est basé sur la rentabilité d’abord, mais pas de la rentabilité à tout prix, il faut essayer d'être rentable tout en étant responsable », plaide le directeur de Richfield Tang Knits Ltd. Satisfait de donner le bon exemple à travers son usine, Kendall Tang ne s'épargne aucun effort pour sensibiliser autour de lui aux préceptes du développement durable. « Les Mauriciens sont très peu sensibilisés aux normes utilisées ailleurs pour la construction. Si on veut faire quelque chose pour le pays, dit-il, il est urgent de conscientiser l’ensemble des professionnels de l'industrie de la construction ; architectes, ingénieurs, contracteurs, mais aussi le grand public. PLAIDOYER POUR UN AUDIT DES INITIATIVES Le directeur Richfield Tang Knits Ltd dit déplorer « un manque d’intérêt de la part du gouvernement et des entreprises pour la promotion du développement durable à Maurice ». Le concept Maurice Ile Durable, c’est quoi, se demande-t-il ? Des subsides pour l'achat de chauffes-eau des plans de financement pour les photovoltaïques, c'est bien, ,mais c'est pas ça qui va rendre notre économie plus verte, avance-t-il. Et au niveau des entreprises aussi, il pense qu’il n’y a pas un grand intérêt. Il en appelle également à ses confrères de l'industrie ; « Nous y avons un grand rôle à jouer, nous devons collaborer avec les autorités. Il existe, de nos jours, suffisament de connaissances et de technologies pour nous aider à réduire les effets néfastes de nos opérations de production sur l'environnement, nous devons nous informer, nous former et adopter les bonnes habitudes et adapter nos modes
de fonctionnement. Nous sommes aussi en contact avec des dizaines de milliers de familles, notre politique sociale nous appelle à les sensibiliser aux bonnes habitudes à adopter, chez elles comme à l'usine, pour limiter les impacts de nos activités sur l'environnement ». Kendall Tang trouve également qu'il est grand temps qu'on introduise un audit des politiques environnementales dans les entreprises : « Il y a bien un audit financier, un audit de la bonne gouvernance, voire pour la responsabilité sociale, pourquoi pas un audit des initiatives en faveur du développement durable ? » Cela, penset-il, encouragera les industriels à être plus responsable en ce qui concerne l’environnement. Il y a aussi le grand public. « Les gens sont encouragés à collecter les déchets qui peuvent être recyclés et réutilisés. Mais si on n’a pas l’infrastructure nécessaire et suffisamment d’endroits où on va déposer les
différents types de déchets, cela ne sert à rien. Des campagnes de sensibilisation sans des dispositions concrètes ne mènent pas bien loin », analys enotre interlocuteur. Mais comme toute chose a un coût, la transition vers l'entreprise verte n'est pas donnée, se plaignent souvent les industriels. Kendall Tang répond que c'est là qu'il devient important de bien réfléchir avant de poser la première pierre de son bâtiment. Car après c'est trop tard. « C'est avant qu'il faut observer la provenance des lumières, du vent. C'est avant qu'il faut décider si on veut d'un toit incliné pour la collecte d'eau de pluie. », dit-il, ajoutant que même si ça peut coûter dans le court terme, mais on gagne dans le long terme : « On peut trouver les équipements et les installations pour les énergies renouvelables cher, mais à long terme on réalise d'intéressantes économies. Les énergies renouvelables sont économiquement viables ».
Le mobile solaire bientôt lancé au Cameroun Le marché des portables entament un nouveau boom au Cameroun. Après les téléphones IC et JAM, téléphones typiquement camerounais, X-Net phone annonce son premier mobile solaire qu'il doit proposer dans les prochains mois sur le continent africain. Selon Benjamin Lekoua, promoteur de la marque X-Net phone : « C’est un modèle qui va répondre aux sollicitations des Camerounais en particulier et aux autres clients de notre marque. X-net phone est une marque qui est appelée à évoluer et elle évolue en fonction de la demande de sa clientèle. La fabrication du téléphone est achevée et il sera mis sur le marché dans quelques jours. C’est un téléphone aux couleurs verte rouge et jaune. » Ces couleurs se retrouvent sur les drapeaux d'au moins 27 pays africains. En mettant son premier mobile solaire sur le marché, X-netphone estime que « non seulement c’est l’énergie la plus abondante, la moins chère, mais aussi parce que c’est une exigence pour rendre l’industrie africaine plus concurrentielle et plus résistante face aux chocs exogènes ». L’appareil est doté d'un petit écran tactile, en couleur. Il sera commercialisé autour de 150 euros sur le marché camerounais. Un marché en contraction est donc à prévoir dans les prochains mois non seulement dans les pays africains, mais également au Cameroun. Déjà en début d’année 2013, la société des établissements L&F SARL, promotrice de la marque X-net phone avait lancé sur le marché africain, un nouveau produit appelé : « Jam » . Un nom qui représente les valeurs intrinsèques du X-net phone. C’est un téléphone qui regorge non seulement de l’intelligence camerounaise, mais aussi le patrimoine culturel de cette Afrique en miniature qu’est le Cameroun. Depuis 2010, la croissance des ventes de mobiles connaît une hausse considérable au Cameroun. Les analystes, eux, tablent sur une croissance à deux chiffres d’ici 2015. Désormais, les outils de communication moderne font partie du quotidien de la plupart des Camerounais, riches ou pauvres, fonctionnaires ou paysans. Le pays est probablement un des Etats africains où l’utilisation du téléphone portable a pris des tendances non prévues par les fabricants des pays du nord. Dans les pays développés, où les applications énergivores se multiplient, le chargeur restera nécessaire. Mais les pays du Sud, comme le Cameroun, le Tchad, le Soudan…très ensoleillés, pourront eux totalement s’en passer.
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GROS PLAN
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Ce n'est pas une institution supérieure comme les autres. La MCCI Business School offre des formations poussées aux détenteurs du Higher School Certificate (HSC), mais aussi aux professionnels qui souhaitent enrichir leur curriculum vitae. Méconnue du grand public, elle organise une journée porte ouverte, mardi prochain, pour expliquer son offre
MCCI BUSINESS SCHOOL OPEN DAY
UN « MODÈLE INSTITUTIONNEL UNIQUE » NICHOLAS LARCHÉ
▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
D
issipons les doutes dès le départ. La MCCI Business School n'est pas une école d'élite réservée à une catégorie de personnes. Comme l’explique son directeur, Ashraf Joomun, il s’agit d’une institution de formation ouverte à toutes les classes et communautés de la population. « Les activités de l'école, sise à Ebène, est méconnue et suscite des appréhensions. Nous souhaitons que les gens comprennent que c'est l'école de tous les Mauriciens », lance-t-il. D'où l'idée d'organiser une 'Open Day'. Elle aura lieu le mardi 20 août, au siège de l'école, de 9 heures à 17 heures. « Ce sera l'occasion de venir voir ce qu'on fait et propose, s'enquérir des programmes de formation, discuter avec les professeurs… Nous espérons que les gens s'intéressent à ce modèle institutionnel unique à Maurice », explique Ashraf Joomun. Quant à ceux qui ne peuvent s'y rendre, mais qui sont intéressés, ils peuvent prendre contact par voie téléphonique avec l’institution pour se renseigner, ou simplement visiter le site web. Vieille de 28 ans, la MCCI Business School, poursuit le directeur, est complémentaire aux autres institutions telles l'Université de Maurice (UoM). C’est en 1985 que le Centre d'Études Supérieures (Ndlr : appellation initiale de l’institution) voit le jour. Le déclic est le manque aigu d'informaticiens au moment même où l'informatique commence à faire son apparition à Maurice et que les entreprises ont déjà commencé à investir dans les systèmes informatiques et l’achat d’ordinateurs. DU BREVET À LA MAÎTRISE D'autres, qui n'avaient pas le moyen financier ou encore le personnel nécessaire pour ce faire, étaient gérées par ce qu'on appelait à l’époque les 'service bureau'. C'était une agglomération de quelques entreprises qui géraient les données de certains secteurs, comme le sucrier. « Nous avons débuté avec une société de service, tout en offrant des formations très terre à terre. On ne comptait qu'une quinzaine d'étudiants à l'époque », raconte Ashraf Joomun. Les étudiants effectuaient un stage obligatoire et ceux qui complétaient la formation étaient rapidement opérationnels. « Le diplôme était délivré par la Chambre de Commerce. Mais nous étions conscients qu'on ne pouvait aller loin avec un diplôme local », poursuit-il. C’est ainsi qu’avec l'avènement de la Tertiary Education Commission (TEC), la MCCI s’est lancée dans des formations
Nous avons débuté avec une société de service, tout en offrant des formations très terre à terre. On ne comptait qu’une quinzaine d’étudiants à l’époque Ashraf Joomun
internationales. L’école est venue de l'avant avec le Brevet de Technicien Supérieur (BTS), diplôme d'État français reconnu mondialement. Le premier BTS lancé concerne l'Informatique, suivi de la Gestion (1994) et du Marketing (1999). Alors que l’institution bénéficiait de l’assistance technique de la France, celle-ci prend fin suite à l’adoption, en 2002, d’une mesure budgétaire. A partir de ce moment, l’école commence à voler de ses propres ailes. Elle signera par la suite un accord avec l'Université de Poitiers pour le lancement d'une maîtrise en Science de Gestion, qui sera suivi de plusieurs autres. A noter que suite à la journée porte ouverte organisée à la MCCI Business School à Ebène, le mardi 20 août, une deuxième est également prévue le 22 août. Elle aura lieu à Antananarivo, à Madagascar, où l'école espère attirer environ 120 personnes.
PEU D’ÉLÈVES, AUCUN CHÔMEUR… La MCCI Business School – sous l'égide de la Chambre de Commerce et d'Industrie, qui compte maintenant 163 ans d'existence – offre plusieurs formations, dont le prix varie en fonction de l'échelon. Pour un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) dont les cours s'étalent sur deux ans, il faut compter Rs 250 000. Une Licence de Gestion coûte environ 3 900 euros et le Master I et II 6 000 euros pour les deux ans. L'institut offre le Master en Administration des Entreprises, en Management International, en Information Stratégique, en Affaires Internationales et en Ressources Humaines, alors que dans les années à venir, le Master en Administration Publique sera introduit. « Nous offrons des formations qui touchent aux domaines du service, puisque nous n'avons pas le moyen d'investir dans des secteurs ‘capitalintensive’ », explique le directeur, Ashraf Joomun. Il n'empêche, ajoute-t-il, que selon les statistiques compilées sur dix ans, ceux qui sont formés à l'institut trouvent un premier emploi en l'espace de trois mois. « Nous n'avons pratiquement pas de chômeur selon les données ! » Depuis peu, la MCCI Business School s'est associée à Science Po Aix, « une institution qui forme des élites. » Les formations dispensées par les professionnels de l’institution française ciblent un type de public précis. Pour y être admis, il faut avoir un certain niveau, quoique l'admission soit plus facile à Maurice. Il faut commencer par un entretien, suivi de l'exercice d’admission, pour terminer avec la sélection à la sortie. C'est là que les choses se corsent, avoue Ashraf Joomun. « Le diplôme est celui qui est délivré en France. Par contre, si vous n'avez pas atteint le niveau voulu à la fin de la formation ou que le mémoire que vous avez soumis n'est pas à la hauteur, vous n'obtenez tout simplement pas le diplôme ! Nous misons cependant sur la qualité de polyvalence et la compétence de nos étudiants », poursuit notre interlocuteur. De plus, grâce au ECTS (European Credit Transfer System), un étudiant peut être admis dans des institutions offrant des formations similaires en France ou ailleurs, s’il veut y poursuivre ses études entamées à Maurice. A la MCCI Business School, dix étudiants ont déjà complété un Master. Un nombre insuffisant, selon la direction, qui l’impute à la méconnaissance de formations offertes. « Les jeunes peuvent utiliser partout ce qu'ils apprennent ici. On essaie de maintenir le même niveau qu'ailleurs et de croître en même temps », explique Ashraf Joomun.
MARKET
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BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, AUGUST 13, 2013
This report has been prepared by Vanee Seeneevassen of Island Premier Traders FX Ltd. (FOR MORE INFORMATION, PLEASE VISIT OUR WEBSITE: HTTP://WWW.ISLANDPREMIERTRADERS.COM)
MARKET OVERVIEW
EXCHANGE RATES
BUYING
EUR/USD
The Report has been prepared by Nishal Babooram
Island Premier Foreign Exchange (www.iptfx.com)
GOLD Gold has staged a big comeback in the recent weeks, rebounding over 13 percent since hitting a near three-year low late June, raising the question of whether investor sentiment towards the embattled yellow metal is about to shift, again. The precious metal, which traded close to a three-week high of $1,336 yesterday, has been supported by short covering and robust physical buying especially from China. Latest data from the China Gold Association (CGA) on Monday showed that the country's gold consumption rose 54 percent in the first half of the year, compared to the year-ago period. Separately, in a sign that investment demand may be returning, holdings in the world's largest gold ETF SPDR Gold Trust rose by nearly 2 metric tons to 911.13 metric tons on Friday, representing the first increase since June 10. "There is a clear conflict between physical and speculative demand right now, but as things stand, China's buying spree has been the bigger influence right now and has driven leveraged funds to cover shorts,", I heard a chief market strategist at IG Markets saying. He also noted that if gold moves above $1,348, it could test the $1,370 level and then $1,400….. All the best friends and have a nice end to the week.
Here we go guys……..The dollar rose against the euro as we started the week as investors snapped up greenback positions on hopes that official U.S. retail sales data due for release on Tuesday will come in strong and reaffirm sentiments that the Federal Reserve will scale back stimulus programs soon. EUR/USD was likely to find support at 1.3233, last Monday's low, and resistance at 1.3399, Thursday's high. Trading sessions remained quiet, however. Market consensus reports peg July retail sales rising 0.3% compared to June's 0.4% growth. Investors were hoping the data will provide insight as to when the Federal Reserve will begin tapering monetary stimulus programs. The Fed is currently buying USD85 billion in Treasury holdings and mortgage debt a month from banks to keep long-term interest rates low across the economy, a stimulus tool known as the famous quantitative easing, which weakens the dollar as a side effect.
STERLING Given the BoE’s track record of struggling to achieve the 2% target for inflation, a stronger-than-expected inflation report was expected to heighten the scope of seeing the central bank implement its exit strategy ahead of schedule, but a slower rate of price growth was expected to trigger a sharp selloff in the GBPUSD. By the way, the figures turned out as expected at 2.8%. Bright signs coming out of the U.K. economy may prompt businesses to hike consumer prices, and a faster rate of price growth may dampen speculation for additional monetary support as the BoE adds
the inflation ‘knock-out’ to its forward guidance. Nevertheless, U.K. firms may offer discounted prices in order to draw increased demands, and a marked slowdown in consumer prices may threaten the bullish trend in the GBPUSD as Governor Mark Carney keeps the door open to expand the Asset-Purchase Facility (APF) beyond the GBP 375B limit. Expectations for a slower rate of inflation did cast a bearish outlook for the sterling, but a positive development would have set the stage for a long British Pound trade as it raises the BoE’s scope to implement its exit strategy ahead of schedule. On the other hand, the persistent margin of slack in the real economy might have dragged on consumer price growth, and a soft CPI print may have triggered a sharp selloff ahead of the BoE Minutes as it heightens bets for more quantitative easing. As a result, if the headline reading for inflation slipped to 2.8% or lower, we would implement a strategy for a short pound-dollar trade.
THE MUR Our local currency has been seen to trade below the psychological MUR 31/USD level throughout last week. Against the EUR I saw prices in the range of MUR 40.50 – 41.00. These levels have proved attractive for both exporters who would come in to sell their EURs while buyers seemed happy to buy below MUR 31.00. Any move in the benchmark USD/MUR price will as usual respond to moves in EUR/USD. It works that way… USD/MUR responds inversely to EUR/USD… check it out.
MARKET SHARES – TUESDAY, AUGUST 13, 2013 COMPANY AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM BLUELIFE LIMITED CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT
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LAST CLOSING PRICE
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VOLUME
VALUE
10.00 1.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 1.00 10.00 -
13.50 34.00 6.30 42.80 29.00 114.00 86.00 22.50 190.00 121.00 64.00 79.50 177.00 1.02 28.05 40.15 6.50
13.35 34.10 6.00 42.00 29.00 114.00 86.00 22.60 190.00 120.00 64.00 79.50 177.00 1.02 28.00 40.15 6.96
-0.15 0.10 -0.30 -0.80 0.10 -1.00 -0.05 0.46
-1.11 0.29 -4.76 -1.87 0.44 -0.83 -0.18 7.08
"70,420.00" "74,400.00" "6,956.00" "9,452.00" "29,000.00" "28,900.00" "40,214.00" "15,850.00" 542.00 "3,301.00" "1,976,100.00" "6,173.00" "37,200.00" "341,801.00"
"940,427.00" "2,533,680.00" "42,102.86" "396,994.40" "835,300.00" "652,610.00" "7,640,668.00" "1,906,750.00" "34,688.00" "582,079.00" "2,013,872.00" "172,862.10" "1,492,385.00" "2,326,714.80"
10.00 10.00 1.00 1.00
6.40 2.99 23.75 22.00 49.00 42.00 6.30 52.00 8.20
6.40 2.90 23.75 22.00 49.00 42.00 6.30 52.00 8.20
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"40,101.00" "447,320.00" "14,075.00" "11,300.00" "2,600.00" 800.00 -
"256,647.00" "1,267,308.06" "334,381.28" "553,700.00" "109,200.00" "5,042.00" -
SELLING
Country
Currency
TT
DD
Notes
AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.
AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1
27.4244 29.1271 40.3406 30.9063 23.9888 23.7728 3.0453 32.3858 46.8477 30.3479
27.266 28.9409 40.1872 30.6073 23.8446 23.6571 3.0064 32.2146 46.6678 30.2601
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TT/DD/Notes
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Diameter(mm)
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MARKET ACTIVITY TUESDAY, AUGUST 13, 2013 Market Capitalization
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Total Volume Traded
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Total Value Traded
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TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol
Open
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CIM FINANCIAL
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6.96
% Change 7.08
CAUDAN
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0.93
LUX ISLAND
22.50
22.60
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ALTEO LIMITED
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SBM
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CIM FINANCIAL
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ALTEO LIMITED
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MDIT
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Volume
CIEL INVESTMENT
447,320
BLUELIFE LIMITED
40,101
CIEL TEXTILE LTD
14,075
DEEP RIVER INV
11,300
ENL INVESTMENT
2,600
DISCLAIMER: Publication of the above figures has been done with reasonable care and diligence. However, Capital makes no representations, gives no warranty and disclaims all liability in respect thereof and shall not be held liable for any damage, loss or costs incurred resulting from any error in the information or any use of the said information. Appropriate independent advice should be obtained before making any investment decision.
Une publication de Channel13 8, rue Mère Barthelemy, Port-Louis Tel : 213 1555 - Fax : 213 1552 Email : info@channel13.mu Imprimé par Yukondale Ltd - Plaine Lauzun
RÉDACTEUR EN CHEF Rudy Veeramundar DIRECTEUR EXÉCUTIF Rajen Valayden CHEF D’ÉDITION Clency Lajoie RÉDACTION Herrsha Lutchman-Boodhun, Dorothy Bonnefemme, Jamirouddin Yeadally, Jessen Soopramanien, Leena Gooraya PHOTOGRAPHE Nicholas Larché COLLABORATEUR Jean-Luc Balancy CONCEPTION GRAPHIQUE Knivel Goonmeter, Ibrahim Atchia CHEF DE PRODUCTION Roland Nicolas Cheneya ADMINISTRATION Nishta Salandy, Essane Auleear RESPONSABLE PUBLICITÉ Steeven Pumbien Mob : 788 5025 Email : steeven.p@channel13.mu
GROS PLAN
MERCREDI 14 AOÛT 2013 EDITION 142 | CAPITAL
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TÉLÉPHONIE MOBILE
Migration de 7 à 8 chiffres : Orange vient à votre secours
L'entrée en vigueur de la migration de sept à huit chiffres sur le réseau de téléphonie mobile, à partir du 1er septembre, vous donne la migraine. L'application Orange Care est une offre gratuite d'Orange à tous les utilisateurs mauriciens de mobile, même ceux de ses concurrents. Une démarche patriotique, selon la direction de l'opérateur
L
'application Orange Care, créée en collaboration avec un groupe de jeunes développeurs, pourra être téléchargée à partir du 22 de ce mois du site de la compagnie (www.orange.mu), et sera disponible dans les 'apps stores' tels que Apple Apps Store pour les iPhones, Google Play pour les téléphonies mobiles Android, BlackBerry App World pour BlackBerry. Cette application permet d'ajouter automatiquement le préfixe '5' devant les numéros de téléphone mobile. L'annonce de cette offre a été faite par le CEO, Sarat Lallah, mercredi dernier, lors du lancement de la ‘Phablette Orange’, dans le showroom d'Orange à Grand-Baie La Croisette. Dotée d'un écran tactile Haute Définition (HD) de 5,7 pouces, du système d’exploitation Androïd 4.2.2 (Jelly Bean), d’un processeur quad core 1,2
INNOVATION. Des Digital Coaches de l’Orange Shop de Grand-Baie La Croisette présentant la phablette Orange
GHz, d’un appareil photo 8 mégapixels et vidéo HD, et de nombreuses applications, dont la compatibilité avec la technologie ‘trois dimensions’ (3D), la
Phablette Orange a été fabriquée par le partenaire de MT, Pantel Technologies. « Notre objectif est de favoriser l'inclusion numérique de tous les Mauriciens,
RESTAURATION
EDITION LIMITÉE
Le design de Fabien Manuel sur la bouteille KGB POUR LA troisième année consécutive, KGB vodka lance une bouteille en édition limitée pour la fin de l'année. Le caractère unique de cette bouteille KGB édition limitée vient du fait qu'elle est le fruit de l’imagination des fans de la marque. Cette année, c’est le jeune Fabien Manuel, qui verra sa création graphique habiller les bouteilles de la célèbre boisson. Également connu sous le nom de «Gomez», Fabien s'est inspiré de l’artiste Moebius, combinant des éléments de design organiques et floraux. Ce qui l’a motivé à participer à l’édition limitée de KGB c’est « la réelle motivation de la page Facebook de KGB à promouvoir les artistes locaux, et non pas une énième page essayant de faire de la publicité », commente-t-il. LA VODKA KGB 2013 SUR LE MARCHÉ FIN NOVEMBRE L'innovation est une des qualités intrinsèques de la marque KGB. La marque a été l'une des premières au monde à commercialiser de la vodka dans une bouteille en aluminium. Sans compter que c’est l'une des premières vodkas mauriciennes à être exportées et vendues dans maintenant 11 pays différents. Le fabricant Grays s’est inspiré du concept de
grâce à la phablette, le tout dernier type d'appareil de communication et ainsi, ouvrir les portes de l'ère numérique au plus grand nombre de nos compatriotes. En tant que principal opérateur sur le marché des télécommunications, Mauritius Telecom estime qu'il est de son devoir social de s'assurer que des Mauriciens ne soient pas laissés sur le côté de l'autoroute de l'information mais qu'ils soient pleiement impliqués et deviennent parties prenantes de la nouvelle societé numérique qui émerge », a soutenu Sarat Lallah. Avec déjà 22,6 millions d'appareils vendus dans le monde en 2012, il est attendu que cette année-ci, les chiffres de ventes de la Phablette Orange doublent, allant jusqu'à 60 millions. Le prix de cette phablette, qui regroupe les techniques d'une tablette et celles d'un smartphone, est à Rs 8 999 (TVA incluse) dans les Orange Shops à travers l'île.
EIH Flight Services à bord de la SAA
CRÉATIVITÉ. Fabien Manuel, le lauréat de l'édition de 2013
«crowdsourcing» inventé en 2006 par les rédacteurs en chef du magazine « Wired », Jeff Howe et Mark Robinson. La technique du "crowdsourcing" consiste à s'appuyer sur de larges réseaux d'internautes pour réaliser une enquête ou lancer un appel à solutions. Les fans sont ainsi impliqués dans le développement de la marque car la parole leur est donnée sur la plate-forme virtuelle. Le gagnant voit également son nom figurer sur la bouteille. Seuls 2 500 exemplaires de l'Edition Limitée sont alors produits. L'édition 2013 a vu la participation de 28 designers qui ont soumis 56 designs. L'édition limitée de Vodka KGB 2013 sera disponible à partir de la fin de novembre chez tous les cavistes 20/Vin et dans les supermarchés de l'île.
A PARTIR du 1er septembre prochain, EIH Flight Services du groupe Oberoi, fournira des services de restauration à bord de la South African Airways. Après avoir renouvelé son contrat avec Air Mauritius, elle est également présente au salon d'affaires Amédée Maingard, à l'aértoport Sir Seewoosagur Ramgoolam depuis le 1er août 2013. L'unité de restauration qui approvisionne déjà les vols de la British Airways fait ainsi ses premiers pas dans le marché du transport aérien africain. « La signature de ce prestigieux contrat est le résultat de la qualité du service que nous offrons et de l'équipement de pointe disponible dans notre cuisine de 10 000 mètres carrés », explique le directeur général Sumeet Raina. EIH Flight Services possède déjà une grande expérience dans la gestion des salons dans les aéroports, car la compagnie gère le salon de British Airways à l’aéroport de Mumbai. EIH
Flight Services exploite également son propre salon de restauration, le Clipper Lounge, à Mumbai, Chennai, Cochin, Kolkata de même que l’Executive Lounge à Bangalore. « La nourriture proposée dans les salons offre une première impression de la compagnie aérienne et nous espérons que nos prestations et nos menus VIP (Very impressive palates) sauront répondre aux attentes des passagers », explique Sumeet Raina. Avec un buffet chaud ou froid pour le petit-déjeuner, le déjeuner, le diner ou le thé de quatre heures, gérer un salon demande un investissement particulier, affirme le directeur général d’EIH Flight Services : « Compte tenu des restrictions dues à la sécurité, l’unité doit suivre les réglementations de l'IATA tout en répondant aux différents besoins des passagers. Nous devons ainsi planifier les repas en conséquence, et en accord avec la compagnie aérienne ».
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PSYCHO
MERCREDI 14 AOÛT 2013 CAPITAL | EDITION 142
« Le bonheur, c’est un rêve d’enfant réalisé à l’âge adulte », disait Freud. Est-ce parce que l’on oublie nos aspirations, nos envies et nos rêves d’enfant que le travail n’a jamais été aussi éloigné du bonheur qu’aujourd’hui ? Pour bon nombre d’entre nous, aller au boulot c’est synonyme de stress, de pression, d’ambition avortée ou de frustration constante
ASPIRATIONS
ETRE HEUREUX AU TRAVAIL, COMMENT Y PARVENIR
O
ui, le monde du travail est un terrain bien anxiogène et pour différentes raisons. Que ce soit par mauvaise orientation, contexte économique ou difficultés relationnelles au travail, les barrières au bonheur sont multiples. Pourtant, l’épanouissement personnel passe forcément par le bien-être au travail. Nous y vivons plus de la moitié de la journée, nous nous y structurons, l’activité journalière a directement un impact sur notre moral du jour. Veiller à instaurer l’environnement professionnel optimal, et s’arranger pour s’y sentir heureux est un but à poursuivre.
FANNY BAUER-MOTTI Directrice de Think&BE Ltd ● Psychologue, psychanalyste ● Spécialiste de l’individu au cœur des fonctionnements d’entreprise ● Coach professionnel et privé ●
Tel : 403 4414 Mob : 478 5778 Email : fannybauermotti@gmail.com
LE BON INVESTISSEMENT S’investir dans son travail, c’est avant tout une démarche personnelle et non collégiale. Avant d’attendre des autres, c’est de soi-même que doit venir le changement. Si la réussite est une collaboration de potentiels, la passion et l’investissement qui en découlent sont avant tout un atout individuel qui, par la suite, se partage. Bien sûr, on ne fait pas tous un métier qui nous passionne. Certains d’entre
En fait, la clef du bon investissement, c’est de sentir que l’on est occupé à apprendre et que ce travail que l’on fournit est utile pour soi-même comme pour son parcours
nous s’y ennuient, d’autres en souffrent, et d’autres passent leur journée sur Myjob à chercher mieux. Pourtant, quelle que soit votre activité professionnelle du moment, vous lecteur, vous pourriez trouver satisfaction dans votre job si vous le vivez comme une marche de votre parcours et non pas un aboutissement en soi. Car même dans le plus ennuyeux des postes, ce que vous êtes en train d’y apprendre vous servira dans vos futurs challenges. L’investissement, donc, passe par trouver l’utilité de votre activité professionnelle actuelle avant tout pour vous-même. Penser uniquement à la finalité de votre fonction pour l’entreprise, à ce que votre poste crée pour elle, est une chose. Prendre conscience de ce que cela vous apporte à vous en est une autre, encore plus importante. Si vous pensez que cela n’a que peu d’intérêt pour vous… croyez-moi, c’est que vous ne regardez pas au bon endroit. Le commercial qui n’aime pas son produit peut, au lieu de sombrer dans l’amertume, se concentrer sur les techniques de vente possibles, qui l’enrichiront dans son savoir professionnel pour son futur job ou sa future boîte à lui. L’a-
PSYCHO
MERCREDI 14 AOÛT 2013 EDITION 142 | CAPITAL
Tous vos buts ne doivent pas directement être liés à votre profession. Le travail doit être un moyen d’accomplissement et non un but en soi gent administratif qui est écoeuré de ses démarches routinières peut les vivre comme autant de lignes qui enrichissent son CV pour la prochaine étape de son parcours professionnel. Le senior-manager qui croule sous la pression et le stress peut se concentrer sur le statut qu’il se donne et sur quelle stratégie mettre en place pour vivre mieux la pression. En fait, la clef du bon investissement, c’est de sentir que l’on est occupé à apprendre et que ce travail que l’on fournit est utile pour soi-même comme pour son parcours. Aussitôt que vous sortirez de votre impression de n‘être qu’un petit pion dans l’organisation professionnelle de votre entreprise, vous serez dans le début de votre construction à vous en terme de projet et d’ambition. NE SOYEZ PAS ALIÉNÉ L’aliénation est un terme psychologique, entre autres, qui désigne un processus inconscient. C’est un as-
servissement ou une frustration inconsciente d’un individu face à des contraintes extérieures. Son libre arbitre est touché. Cette situation, même si peu de nous en ont conscience, est très fréquente dans tous les secteurs d’activité. Car bien souvent nous perdons de vue notre individualité pour répondre à la demande pressante de l’organisme professionnel auquel nous appartenons. Le travail nous constitue, et si nous ne gardons pas en tête ce que nous sommes, nous risquons de devenir uniquement ce que l’on attend de nous. Et où que nous nous situions sur l’échelle sociale, c’est un problème car nous perdons de vue notre individualité. Pour ne pas être aliéné ou pour sortir de l’aliénation, vous devez prendre conscience qui vous êtes. N’imitez pas un modèle pour devenir comme ceux que vous admirez dans vos secteurs d’activité. Si votre passion c’est l’athlétisme, ne vous forcez pas à vous passionner pour le golf. Si autour de vous exister passe par posséder une belle voiture et que, vous, vous aimez votre petite Nissan March, n’en soyez pas complexé. Tout changement pour ressembler à, ou pour être assimilé à ce que vous visez comme poste ou statut, vous dépersonnalise. Deuxième point important, sachez repérer vos ambitions et vos envies, à vous distinguer de celles de l’entreprise pour laquelle vous travaillez. Si les visées et buts sont trop divergents, sachez créer des points de contact. Mais ne perdez pas trop de temps dans une boîte qui ne vous ressemble pas ou qui vous étouffe. La perte de temps réside dans l’immobilisme, demandez-vous toujours pourquoi vous êtes à un endroit qui ne vous plaît pas. La réponse sera toujours la même : parce que vous y restez ! Vous devez toujours prendre du recul par rapport à votre être social sur votre lieu de travail et celui que vous êtes vraiment dans vos travers et vos aspirations.
Travaillez avec vos valeurs, vos ambitions à vous, et à partir de là rejoignez celles de l’entreprise. Faire le contraire génère frustration et rancoeur. SACHEZ DIRE NON Il ne s’agit pas de se mettre des pauses toutes les cinq minutes, les doigts de pied en éventail, non. Il s’agit de mettre en place des journées où vous pouvez produire une à deux activités qui vous passionnent. Vous ne pourrez pas éviter les tâches rébarbatives, tous les jobs en ont. Mais si vous veillez à ce qu’y soient intercalées les fonctions qui vous font vibrer, vous verrez que la journée passera différemment. Vous êtes fan de négociation mais détestez l’administratif ? Gardez-vous toujours un temps pour les préparatifs liés justement aux meetings de négociation, et ces meetings-là, dispatchez-les tout au long du mois afin d’en avoir toujours la perspective. Enfin sachez dire non. Il se peut, cela arrive toujours, que l’on profite de votre gentillesse ou de votre envie de bien faire en vous confiant des tâches fastidieuses ou complexes qui ne vous passionnent pas et qui prennent tout votre temps. Si cela dépasse le cadre de vos fonctions ou de votre volume horaire, n’hésitez pas à dire non. Poliment, mais certainement. Dire oui à tout, c’est la certitude que vous serez toujours le dernier à quitter le bureau, les dents serrées, pendant que vos collègues auront déjà tourné les talons. Le « non » est bien plus important que le « oui », il montre votre caractère et vos capacités à vous affirmer. AYEZ DES BUTS Ne soyez pas uniquement engoncé dans votre poste à vous, avec la vision rétrécie que cela offre. Soyez polyvalent dans vos intérêts, cherchez à acquérir une culture générale. Etre constamment en apprentissage, c’est se sentir assuré de ses opinions et donc de ses choix, en con-
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stante évolution. Et votre lieu de travail peut être un formidable lieu d’apprentissage. Que ce soit du côté du relationnel, ou du travail factuel, cherchez toujours à en connaître plus que ce qui apparaît sous vos yeux, dans une perspective d’évolution. Souvent, on se sent déprimé au travail lorsque l’on a perdu de vue ses objectifs personnels. Que, à l’horizon, on n’a plus trop de but ou d’ambition. Vous devez donc garder toujours en tête l’étape d’après. L’évolution dans un travail, c’est le garant du bonheur professionnel, car se sentir avancer contrecarre cette sensation de stagnation et participe à notre bonheur personnel. A notre construction de vie. C’est plus qu’un plan de carrière que vous devez garder en tête, ce sont des envies professionnelles qui vous suivent dans vos valeurs et idéaux. Si vous avez toujours un train d’avance dans le déroulement de votre parcours, vous évitez du même coup l’impression de routine et d’ennui. Vie privée et vie professionnelle doivent être gérées en y accordant la même importance puisque en interdépendance. Passer des heures au bureau au détriment de votre famille, ou de votre envie liée à la sphère privée, vous frustrera et vous rendra moins efficient au travail. Vous devez donc toujours garder un sas bien à vous, qui ne dépende pas de votre travail. Tous vos buts ne doivent pas directement être liés à votre profession. Devenir ceinture noire au taekwondo, s’acheter un kayak, partir à l’autre bout du monde pour un voyage d’ordre privé… tous ces objectifs de la vie intime jouent sur votre humeur et sur vos potentiels. Le travail doit être un moyen d’accomplissement et non un but en soi.
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GROS PLAN
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MEDINE EDUCATION VILLAGE
Une école primaire à Cascavelle Médine continue à modifier le paysage infrastructurel de l'Ouest. Le Groupe vient tout juste de démarrer les travaux de construction d'une école primaire à Casca-velle qui sera louée à l'opérateur Westcoast International Primary School (WIPS), selon la formule « Build to suit »
C
e développement s’inscrit dans le cadre du projet Médine Education Village (MEV) présenté l’année dernière. Le MEV verra la concrétisation, à terme, d’un hub d’éducation comprenant université, amphithéâtre, résidences estudiantines, écoles primaire et secondaire, infrastructures sportives, aménités médicales et de transport attenantes. Sise à l’arrière du ‘Cascavelle Shopping Village’, sur une superficie de cinq arpents, cette future école dont le permis de construction a été obtenu à la mi-juillet, répond à la volonté des partenaires (Médine et
WIPS) d’offrir un lieu d'apprentissage complet et de qualité au cœur d’une région en pleine mutation. L’école sera d'une superficie de 3 000 m² et comprendra
Vêtements : Les grandes marques plus accessibles
PORTER DES vêtements griffés Karl Kaiser, Cerruti, Hugo Boss ou même Armani le jour de son mariage ou celui de ses proches et amis, c'est possible nous dira le Luxury Bridal and Fashion Show 2013. Le promoteur, Courts, offrira ces grandes marques à des prix promotionnels le 31 août et le 1er septembre, au J&J Auditorium, à Phoenix. Ce salon, entièrement dédié à l'industrie du mariage, a été conçu par la société évenmentielle Fireworks Event Ltd qui, on se rappellera, a été la cheville ouvrière derrière le succès du Engen Motor Show l'année dernière. Contrairement à l'habituelle disposition en « stands », la société a imaginé un agencement style boudoir qui sied parfaitement à l'esprit du mariage, offrant donc plus de convivialité et favorisant une atmosphère plus intimiste. Ce salon, comme le prévoit les organisateurs, sera agrémenté de défilés de mode mis au point par les designers les plus en vue du pays, dont Sanjit Boolell et Lionnet & Fauzou, entre autres. Des jeux concours sont aussi prévus durant l'évènement et cerise sur le gâteau, trois mariages civils seront entreprit au frais de l'organisateur. Les exposants seront au nombre de 40 et occuperont un surface d'exposition de 1 500 mètres carrés. En ce qui concerne le nombre de visiteurs attendus, les organisateurs prévoient environ 25 000 et plus. L'entrée sera de Rs 40.
une douzaine de salles de classe, une salle de théâtre, une bibliothèque, une salle multimédia, des salles d’activités (art, musique, etc.) ainsi qu’un bloc administratif. De vastes
terrains de sport ceintureront l’enceinte scolaire. Selon le Development Manager au sein du pôle foncier de Médine, Edgar Jullienne, ce projet s’intègre parfaitement dans le Masterplan développé par Médine dont l’objectif à terme est la création d’une ville nouvelle avec des facilités et des infrastructures intégrées. L'école primaire en chantier, les partenaires se penchent déjà sur la faisabilité d’une école secondaire privée anglophone sur un site avoisinant. C’est également un projet très attendu par la population résidant dans la région ouest de l’île.
FORMATION
Dix-huit jeunes reçoivent leur « Skipper License » AFIN DE mieux encadrer la communauté de la mer opérant dans la région de Rivière-Noire, La Balise Marina a financé la formation de skippers. Ceux-ci ont reçu leur « Skipper license » jeudi dernier. Suite à une ‘Social Needs Analysis’ en vue de définir les difficultés existantes des habitants de Rivière-Noire, et afin de répondre aux besoins sociaux spécifiques de cette région, La Balise Marina a alloué un important budget pour la mise en place d’un plan social, dont une part importante est destinée à la formation, afin de favoriser l’employabilité des chômeurs et ainsi contribuer au développement socio-économique de la région. Ces cours de skippers ont été dispensés par des professionnels homologués par la Tourism Authority. Les thèmes abordés durant ces formations sont la sécurité et les règlements de navigation en mer, la maintenance du moteur des bateaux, la pollution marine, les techniques de sauvetage en mer, le code de la mer et la météo. Une fois leur formation complétée, les skippers ont la possibilité de chercher de l’emploi à La Balise Marina ou ailleurs s’ils le préfèrent. Avec ses 148 unités, presqu’autant de bateaux privés, ainsi que la présence future d’opérateurs proposant des activités nautiques aux clients locaux comme étrangers, La Balise Marina commence d’ores et
déjà à étoffer l’offre d’emplois dans ce domaine d’activités. Ayant pris ces éléments en considération, c’est donc tout naturellement que la formations de skippers a été intégrée au plan de formation mis en place par La Balise Marina. FAVORISER L’EMPLOI « Avec l’obtention d’une licence de skipper, les employés de ce secteur pourront bénéficier de meilleures conditions de travail et par la même occasion, améliorer les conditions de vie de leurs familles. Cette initiative vise non seulement à favoriser l’emploi, mais aussi à encourager l'entrepreneuriat ; ce qui permettra à certains skippers de se lancer dans leur propre affaire. Notre souhait aujourd’hui est que cette cérémonie agisse comme élément catalyseur auprès des jeunes et des moins jeunes de Rivière-Noire afin de leur montrer que de nombreuses perspectives s’offrent à eux, d’autant plus avec l’ouverture de La Balise Marina », a déclaré Gilbert Espitalier-Noël, CEO d’ENL Property, promoteur du projet. Le ministre du Tourisme, Michael Sik Yuen, a quant à lui souligné l'importance de l’économie océanique appelée à évoluer grandement dans les prochaines années. Toutefois, une sensibilisation adéquate et la formation des jeunes sont des éléments essentiels pour la réussite de nouveau secteur.
L'entrepreneuriat enseigné aux femmes sans emploi du Sud
UNE SOIXANTAINE de femmes sans emploi des villages du sud du pays, ont bénéficié d'un programme de formation sur l'entrepreneuriat la semaine dernière au Petit Sable SubHall. Organisé conjointement par la National Empowerment Foundation (NEF), le National Institute for Cooperative Entrepreneurship (NICE) and la Petit Sable Women Association, le programme comprenait plusieurs modules incluant la pâtisserie, la broderie, la décoration florale et les coopératives. Les dirigeants politiques présents à l'ouverture du programme, Arvin Boolell, ministre des Affaires étrangères, Sutyadeo Moutia, ministre du Service Civil et Jim Seetaram, en charge du ministère des Coopératives, ont tous mis l'accent sur l'empowerment des femmes et sur les facilités mises en place par le gouvernement en vue d'encourager l'entrepreneuriat.
La SBM marque l’Eid-Ul-Fitr
DES HÔTESSES spécialement habillées pour l'occasion, tapisseries, sucreries et musique d'Orient. Le décor était planté pour l'accueil des clients, lundi et mardi, à la State Bank of Mauritius, à la Queen Elizabeth II Avenue, à Port-Louis, et dans ses branches de Plaine-verte et de Mesnil. Des gâteaux traditionnels de la fête de l’Eid-Ul-Fitr ont été distribués à tous les clients et pour marquer symboliquement cette fête, les employés de la banque étaient vêtus pour l’occasion et n’ont pas manqué d’envoyer une carte de vœux électronique personnalisée à leurs clients, fournisseurs ainsi qu’à leurs amis et proches. Cette activité de la SBM cadre avec son programme Equality & Diversity, lequel concept est aussi intégré dans les opérations quotidiennes de la banque ainsi que dans ses décisions et autres activités, avec comme but d’offrir le meilleur des services à sa clientèle multiculturelle.
GLOBE
MERCREDI 14 AOÛT 2013 EDITION 142 | CAPITAL
Londres accusé d’entretenir une bulle immobilière
A LA grande joie des Conservateurs au pouvoir outre-Manche, l’économie britannique repart, et ce plus vigoureusement qu’ailleurs. Certains spécialistes craignent cependant que le gouvernement ne soit en train de la doper artificiellement à sa drogue favorite, à savoir la hausse du marché immobilier. Celui-ci envoie en effet depuis plusieurs semaines des signes d’une reprise marquée, en particulier à Londres et dans le sud-est du pays. Ce mardi, le Royal Institution of Chartered Surveyors (RICS) a indiqué que son indice très suivi mesurant les anticipations de prix des biens signalait une hausse à venir d’une ampleur jamais vue depuis 2006. Le nombre de gens se renseignant pour acheter une maison a, lui, connu sa plus forte hausse en 4 ans. Selon Halifax, le prix des logements au Royaume-Uni a par ailleurs bondi de 4,6 % en juillet, sa plus forte hausse depuis 3 ans. L’indice LSL Acadametrics, qui mesure l’évolution des prix en compulsant le cadastre britannique, montre enfin que le pic de 2008 a été dépassé en juillet. Cette belle santé s’explique en grande partie par deux mesures prises par le gouvernement. En juillet 2012, Londres a lancé un plan de soutien au financement de l’économie dans son ensemble (« Funding for lending ») par le biais de la Banque d’Angleterre. En mars 2013, il a ensuite annoncé son plan « Help to buy » ciblant spécifiquement le marché immobilier en deçà de 600 000 livres ( 700 000 euros), d’abord dans le neuf mais également dans l’ancien à partir de janvier. Du coup, les prêts immobiliers sont en hausse, notamment pour ceux qui veulent louer leur bien, à un plus haut de presque cinq ans. Pour certains économistes, Londres entretient une bulle immobilière à un moment où les particuliers britanniques restent très endettés par rapport à ceux des autres pays occidentaux. Selon ces critiques, il le fait par dépit parce qu’il n’arrive pas à faire repartir l’investissement des entreprises. Le pari du gouvernement est cependant que la hausse de l’immobilier stimule la confiance des ménages, dont le principal actif est bien souvent leur maison. Par ricochet, la consommation devrait s’en porter mieux. Or elle représente les deux tiers de l’économie. A terme, cela peut avoir pour effet de relancer les investissements des entreprises, à qui le programme « Funding for lending » n’a guère profité jusqu’alors. Pour l’instant cette stratégie économique a l’air de fonctionner. Mais il faut que les investissements et les exportations des entreprises prennent le relai avant que la hausse de l’immobilier ne s’essouffle… SOURCE : INTERNET
CE N’EST qu’une question de mois. Selon une projection de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), dès le mois d’octobre, les importations nettes de pétrole de Pékin devraient dépasser celles de Washington. Pour l’EIA, qui dépend du ministère américain de l’Energie (DoE), ce résultat s’explique par « une hausse continue de la demande chinoise, une hausse de
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JAPON
Les entreprises se méfient des « Abenomics » Le rythme de la croissance a ralenti à 0,6% au deuxième trimestre. L'investissement ne décolle pas, en dépit de la forte hausse des profits
L
a quasi-totalité des grandes entreprises japonaises formant l'indice Nikkei 225 ont maintenant dévoilé leurs résultats pour le trimestre allant d'avril à juin. Et en moyenne, ces groupes ont vu leurs profits doubler sur un an. Selon les dernières projections de Bloomberg, la hausse atteindrait même 103%. Profitant du recul du yen qui dope mathématiquement dans sa comptabilité ses résultats réalisés à l'étranger, Toyota a, par exemple, vu ses bénéfices nets bondir de 93,6% entre le second trimestre de 2012 et le deuxième trimestre de cette année. Les titres des grandes sociétés s'envolent à la Bourse de Tokyo. Et leurs caisses s'emplissent de liquidités. Pourtant, elles hésitent encore à investir. En dévoilant, hier, les dernières données sur la croissance japonaise, le gouvernement de Shinzo Abe a reconnu que les dépenses en capital des entreprises du pays avaient enregistré le trimestre dernier leur sixième baisse de suite, à - 0,1%. Les analystes et l'exécutif, qui avaient parié sur une progression d'au moins 0,7%, s'interrogent désormais sur cette apparente prudence des groupes du pays qui ne semblent pas encore totalement convaincus par la robustesse du plan de relance tenté par le Premier ministre et célébré, par les marchés, sous le nom de « Abenomics ». Le pouvoir a pourtant placé les entreprises au coeur de son projet. Rêvant du ré-enclenchement d'un cercle vertueux, le pouvoir a lancé un vaste plan de dépenses publiques - elles ont encore progressé de 1,8% sur le trimestre - et contraint la banque centrale à se lancer dans un spectaculaire programme d'assouplissement quan-
titatif. Il espère ainsi réorienter les prix à la hausse dans l'Archipel afin d'inciter les sociétés à produire plus et à distribuer de meilleures paies à leurs employés. Mais pour l'instant, les salaires continuent de stagner ou de reculer. Seuls des bonus - une pratique traversant la plupart des secteurs - un peu plus généreux ont été distribués en juillet. LA PRUDENCE DE MISE Encore optimistes, les ménages, notamment les plus aisés, continuent de dépenser et s'imposent comme les principaux moteurs de la croissance. Leur demande a progressé de 0,8% sur la période avriljuin, ce qui a permis au PIB d'enregistrer une hausse de 0,6% par rapport au trimestre précédent. En rythme annualisé, la croissance aurait atteint 2,6% sur le deuxième trimestre quand cette
PÉTROLE
LA CHINE EN PASSE DE DEVENIR LE PREMIER IMPORTATEUR MONDIAL la production aux Etats-Unis et un niveau stationnaire de la demande en pétrole sur le marché américain », souligne l’EIA. Dans le détail, la production de pétrole des Etats-Unis devrait enregistrer une hausse de 28%
de 2011 à 2014, pour atteindre près de 13 millions de barils par jour, grâce à ses forages offshore dans le Golfe du Mexique et à son exploitation en pleine essor des ressources non conventionnelles (huile de schiste, sables bi-
tumineux). L’EIA s’attend par ailleurs à ce que la demande en carburants liquides de la Chine augmente de 13% entre 2011 et 2014, pour atteindre plus de 11 millions de barils par jour, tandis que la demande aux EtatsUnis tournerait autour de 18,7 millions de barils par jour, nettement moins que le record de 20,8 millions en 2005. Premier marché automobile mondial et premier consomma-
dynamique était mesurée à 3,8% sur les trois premiers mois de 2013. Pour convaincre les entreprises de se rallier à sa stratégie, Shinzo Abe a promis de lancer les grands chantiers de réformes structurelles que le monde des affaires nippon réclame depuis des décennies, mais il a pour l'instant peu clarifié ses projets. « Les groupes restent prudents. Leurs résultats apparaissent meilleurs mais ils ne veulent pas pour autant modifier trop brutalement leurs stratégies », explique Raymond Van Der Putten, chez BNP Paribas. Japan Inc. guetterait aussi l'évolution de la situation chez ses grands partenaires économiques étrangers avant, enfin, de s'adonner aux Abenomics.
SOURCE : INTERNET
teur d’énergie du monde, la Chine mène une diplomatie énergétique active pour diversifier ses sources d’approvisionnement, notamment en Asie centrale et en Afrique. Pékin a notamment signé en juin avec Moscou un méga-contrat de 270 milliards de dollars sur 25 ans qui double les exportations de pétrole russe à la Chine. SOURCE : INTERNET