Capital Edition 145

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SI MAURICE AVAIT UN GARETH BALE À VENDRE...

Cent millions d'euros ! Soit, un peu plus de 4 milliards de nos roupies ! C'est le montant du transfert du Gallois Gareth Bale de Tottenham vers le Real Madrid. Qu'est-ce que cette somme représente pour l’économie de la petite île Maurice ? Edition 145 – Mercredi 4 septembre 2013

LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU

Votre hebdomadaire à Rs 15

CONTRAT DE DRAGAGE

GAZ

BOSKALIS EN EAUX TROUBLES EN INDE

2 MDS DE ROUPIES DE CONSOMMATION

L'Inde envisage des poursuites pénales à l'encontre de la compagnie néerlandaise Royal Boskalis Westminster NV pour rupture de contrat. Un nom connu à Maurice, puisque Boskalis y est mêlée à une affaire de pots-de-vin qui auraient été versés à deux anciens cadres de la Mauritius Ports Authority. Cette fois, il est question de non-respect d'une clause liée à l'âge des bateaux de dragage utilisés

Plus grand consommateur de gaz de pétrole liquéfié (GPL) de l’océan Indien, Maurice assure à la région une économie d’échelle. Ajoutez à cela le travail de l’importateur : la State Trading Corporation, la concurrence au niveau de l’approvisionnement, les promesses du Liquefied Natural Gas (LNG) et du CNG (Compressed Natural Gas), ainsi que les subsides de l’Etat, et vous comprendrez pourquoi le gaz a de l’avenir chez nous

Les routes traditionnelles du commerce Asie-Europe étant menacées par la piraterie et les menaces terroristes dans le nord-est de l'océan Indien, les activités de soutage (bunkering) dans le canal de Suez s'en trouvent perturbées. Une aubaine pour Maurice, qui envisage sérieusement de se positionner sur ce marché. Reste à résoudre les problèmes de coût du pétrole et de stockage

BUNKERING

UN PROBLÈME DE STOCKAGE RETARDE LE DOSSIER

BSP GROUP OF COMPANIES

FRANÇOIS PIERROT, SENIOR RESEARCHER AU CNRS

SHAM MATHURA AU SECOURS DES « BAD BUSINESSMEN »

« LA ROBOTIQUE PEUT AIDER MAURICE À EXPLOITER SES FONDS MARINS »


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ACTA PUBLICA

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Selon les dernières indications de Statistics Mauritius, publiées lundi, la balance des échanges internationaux pour le deuxième trimestre de 2013, soit pour la période d'avril à août, se chiffrait à Rs 60,386 milliards, ce qui représente une hausse de 4,8% comparé aux Rs 57,632 milliards du premier trimestre. Cette hausse est légèrement élevée par rapport au trimestre précédent, et légèrement inférieure de 0,7 % par rapport à la période correspondante de 2012

COMMERCE EXTÉRIEUR

HAUSSE DE 4,8% AU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013 ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY

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e rapport indique qu'au cours du deuxième trimestre, les exportations totales du pays se chiffraient à Rs 21,746 milliards contre les importations qui se chiffraient à Rs 38,640 milliards. Par contre, Statistics Mauritius note que le déficit commercial pour la période de avril à août 2013 est de Rs 16,894 milliards, soit 0,1% plus bas que le trimestre précédent. Ce pourcentage est de 15,2% de moins que le trimestre correspondant de 2012. Cette progression est expliquée principalement par la hausse des exportations des « Manufactured goods classified chiefly by material » (19,7 %), « Ships stores and bunkers » (+ 8,3 %), « Chemicals & related products » (+17.8%), « Fish & fish preparations » (+8.0%), « Articles of apparel & clothing accessories » (+7.6%). Par rapport au trimestre correspondant de 2012, les exportations totales du deuxième trimestre ont cependant augmenté de 6,4 %. Ceci est expliquée principalement par l'augmentation des exportations du « Cane Sugar » (+45.5 %), des « Chemicals & related products » (+21.0%), des « Manufactured goods classified chiefly by material » (+16.1%)

et des « Fish & fish preparations » (+10.2%). Quant aux exportations domestiques qui représentait 69,1 % des exportations totales, elles ont augmenté de 9,0 % passant de Rs 13,799 milliards au premier trimestre à Rs 15,036 milliards au deuxième trimestre. Par ailleurs, la banque de Maurice (BOM), note que l'économie mauricienne est demeurée vulnérable face aux développements économiques chez les principaux partenaires commerciaux de Maurice. Analyse publiée hier matin dans la 11éme édition du Financial Stability Report (FSR) de la banque, consacré aux développements micro financiers du pays. “The domestic economy remained vulnerable to economic developments in its main trading-partner countries. Nevertheless, diversification efforts away from the traditional European markets and consolidation of new sectors have contributed in mitigating the adverse impact of reduced demand from Europe. The economy recorded a y-o-y growth rate of 3.7 per cent in 2013Q1 compared to 3.1 per cent in

2012Q1, with ‘manufacturing’, ‘financial and insurance activities’, ‘wholesale and retail trade’,‘information and communication’ and ‘professional, scientific and technical activities’ contributing the most to output growth. In June 2013, Statistics Mauritius revised downward its growth projection for 2013 to 3.3 per cent. Looking forward, the main downside risk to domestic growth outlook remains a prolonged downturn in the euro area”, indique le rapport de la Banque centrale. En revanche, le FSR note que les banques, malgré qu'elles ont eu à faire face à un contexte économique difficile, sont restées généralement profitables et bien capitalisées : “Private sector credit growth has increased and overall asset quality is relatively good”.

AFFAIRE MICHÈLE TSANG PING

Eddy Jolicoeur interrogé APRÈS ROXANNE Potié, Dominique d'Unienville, et Roselyne Lebrasse-Rivet, hier c'était au tour d'Eddy Jolicoeur d'être entendu par les officiers du Central CID dans l'affaire des comptes joints valant près de Rs 4 millions à la MCB. Le directeur des ressources humaines de la banque, assisté de Me Angélique Desvaux de Marigny, a été interrogé sur le limogeage de Michèle Tsang Ping. Cette dernière, ancienne manager SWIFT Services, rappelons-le, avait été suspendue, puis licenciée le 27 novembre 2012 par la banque. Cette affaire tourne autour de la déposition de Michèle Tsang Ping contre un groupe de 'top' responsables de la Mauritius Commercial Bank (MCB). Elle allègue que ce groupe lui aurait refusé l’accès à ses comptes joints (plus de Rs 4 millions). Michèle Tsang Ping estime qu'elle a été privée de ses droits de cliente sur ses deux comptes joints, après le décès de l'autre co-détentrice dudit compte, Patricia Smith en août 2011. Les millieux de l'enquête laissent entendre que le Chief Executive Banking, Anthony Withers et l'ancien numéro 2 de la banque, Philippe A. Forget, pourraient être les prochains sur la liste, leurs noms ayant été cités dans la déposition de Michèle Tsang Ping.


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CONTRAT DE DRAGAGE

BOSKALIS EN EAUX TROUBLES EN INDE L'Inde envisage des poursuites pénales à l'encontre de la compagnie néerlandaise Royal Boskalis Westminster NV pour rupture de contrat. Un nom connu à Maurice, puisque Boskalis y est mêlée à une affaire de pots-de-vin qui auraient été versés à deux anciens cadres de la Mauritius Ports Authority. Cette fois, il est question de non-respect d'une clause liée à l'âge des bateaux de dragage utilisés ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN

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a nouvelle a éclaté jeudi dernier. Le ministère indien du Transport maritime envisagerait des actions pénales contre la firme néerlandaise Royal Boskalis Westminster NV, qu'il accuse d'être en violation d'une clause importante du contrat de plus de 12 milliards de roupies indiennes pour l'approfondissement et l'élargissement du canal du port Jawaharlal Nehru, Navi Mumbai. Long de 33,5 km, il s'agit de l'une des passerelles les plus utilisées de l'Inde. C'est en 2012 que le ministère a lancé un appel d'offres pour le dragage de 67 millions de mètres cubes de sable, d'argile et de roches du sous-sol marin, un travail prévu pour durer deux ans. Royal Boskalis, qui a décroché le contrat, a démarré le dragage en septembre de l'année dernière. Toutefois, parmi d'autres bateaux du genre, la firme néerlandaise aurait déployé un bateau de dragage (dredger) vieux de 40 ans pour effectuer les travaux, ce qui serait en violation des normes spécifiées dans les documents d'appel d'offres. Celles-ci stipulent en effet que les 'dredgers' – qui sont des bateaux spécialisés utilisés pour le dragage près des ports – ne devraient pas avoir plus de 15 ans. « C'est une violation majeure des conditions de l'appel d'offres en rapport aux dredgers, ce qui est passible d'une amende », aurait déclaré, selon un journal, un officier du gouvernement ayant eu vent de cette affaire. EN VIOLATION DES RÈGLEMENTS Les responsables du port Jawaharlal Nehru avaient exigé des 'dredgers' ayant au maximum 15 ans parce que, selon les autorités, ils seraient plus efficients et comporteraient moins de risques que les vieux bateaux. De plus, ils consommeraient moins de carburant et seraient moins polluants. Le 'dredger' vieux de 40 ans aurait été utilisé pendant 30 jours, soit entre février et mars de cette année. Il aurait ensuite été remplacé par un autre, qui correspond à l'âge imposé dans l'appel d'offres, après que certaines personnes aient attiré l'attention des responsables de Boskalis sur la question. Pour sa défense, la compagnie a expliqué avoir utilisé le vieux 'dredger'

PROCÈS. Les représentants de la firme Boskalis lors d’une comparution en cour de Maurice cette année

pour enlever quelques 'un-anticipated obstructions', soit des obstacles imprévus. Un préposé de la firme devait même soutenir que pour ce faire, Boskalis ne pouvait pas utiliser de 'dredger' permanent. Des explications qui n'auraient pas convaincu, puisque lors d'une réunion tenue le 5 juillet, certains membres du conseil d'administration du port ont demandé à ce qu'une pénalité soit imposée à Boskalis et que des actions soient prises à l'encontre des officiers du port qui auraient failli à leurs devoirs. Une demande que le ministère du Transport maritime est en train d'étudier. Cependant, le gouvernement indien a d'ores et déjà soutenu qu'il ne pouvait prendre le risque de résilier le contrat de la compagnie. « Le port a dû faire face à de nombreux obstacles avant que les travaux de dragage ne puissent démarrer, et il y a déjà un retard au niveau du projet. De plus, personne ne voudra reprendre les

POTS-DE-VIN : BOSKALIS BIENTÔT FIXÉ SUR SON SORT C'est ce jeudi que seront fixés Siddick Chady et Prakash Maunthrooa, deux anciens cadres de la Mauritius Ports Authority. En 2008, Siddick Chady est accusé d'avoir accepté des pots-de-vin de la firme néerlandaise Boskalis dans le cadre d'un contrat portant sur des travaux de dragage dans le port. Plus tard, le nom de Prakash Maunthrooa sera également évoqué dans cette affaire. Si les deux anciens cadres ont plaidé non-coupable, par contre, Boskalis a décidé de plaider coupable. La compagnie sera fort probablement fixée sur son sort vers la fin de ce mois.

travaux au prix que Boskalis avait proposé », explique-t-on. Mais les ennuis de la firme néerlandaise ne s'arrêtent pas là. Il semblerait qu'elle soit également en violation des règlements émis par le directeur général des affaires maritimes, qui est à la tête du corps régulateur du secteur. Ce dernier

avait stipulé que les bateaux loués par les entités locales ne devaient pas être âgés de plus de 25 ans. En attendant de dénouer toute cette affaire, le port Jawaharlal Nehru, qui accueille plus de la moitié des activités maritimes de l'Inde en termes d'embarquement et de débarquement de conteneurs, risque de devoir patienter un peu plus. Cela fait déjà huit ans que la direction essaie de mettre en place le projet de dragage. En effet, le port ne faisant que 11,5m de profondeur, il ne peut accueillir que des bateaux d'une capacité de 3 000 conteneurs. L'objectif est d'atteindre une profondeur de 14 m pour que des bateaux transportant environ 6 000 conteneurs puissent y jeter l'ancre. Malgré cette nouvelle « affaire Boskalis », le gouvernement indien s'attend à ce que le projet soit complété d'ici fin d'août 2014.


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GAZ

2 MILLIARDS DE ROUPIES DE CONSOMMATION Plus grand consommateur de gaz de pétrole liquéfié (GPL) de l’océan Indien, Maurice assure à la région une économie d’échelle. Ajoutez à cela le travail de l’importateur : la State Trading Corporation, la concurrence au niveau de l’approvisionnement, les promesses du Liquefied Natural Gas (LNG) et du CNG (Compressed Natural Gas), ainsi que les subsides de l’Etat, et vous comprendrez pourquoi le gaz a de l’avenir chez nous NICHOLAS LARCHÉ

▼ JAMIROUDDIN YEADALLY

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5 000 à 67 000 tonnes. C’est la quantité de gaz de pétrole liquéfié (GPL) importé par an par Maurice. Ce qui, selon le Managing Director de la State Trading Corporation (STC), Megh Pillay, fait du pays le plus gros consommateur de gaz dans la région de l'océan Indien. « Ce chiffre démontre que la consommation est en très faible croissance », fait-il ressortir. Publié le 14 juin dernier, l'indicateur économique et social du bureau des statistiques abonde dans le même sens, puisqu’il indique qu’entre 2011 et 2012, la consommation de gaz et d'électricité a augmenté de 1,7% et 3,7% respectivement. 98% des foyers mauricien utilisent du gaz, principalement pour un usage domestique qui comprend la cuisson et le chauffage de l'eau, surtout en hiver. Néanmoins, selon Megh Pillay, la vulgarisation des panneaux solaires et photovoltaïques pourrait faire chuter ce chiffre. FACTEURS GÉOPOLITIQUES En ce qui concerne le prix du gaz, le Managing Director de la STC explique qu’en tant que « plus gros acheteur stable de la région, nous influençons fortement le marché régional ». Cela se traduit par une économie d'échelle bénéfique à tous les autres importateurs de la région, y compris La Réunion, qui a vu sa consommation de gaz prendre la pente descendante avec les progrès enregistrés en matière d'énergies renouvelables, qui deviennent des alternatives intéressantes. Quant au prix du gaz, Megh Pillay soutient qu’il dépend de deux facteurs, notamment le prix initial d’achat et la prime demandée par le fournisseur. La bonbonne de 12 kg, qui est destinée à la consommation domestique, coûte environ Rs 502 à la STC pour le mois de juillet, mais n’est revendue qu’à Rs 330 par les détaillants, ce qui fait de Maurice le pays de la région où le gaz ménager est le moins cher. Le gaz pourrait d’ailleurs

Entre USD 850 et 1330 Le prix d’achat du gaz par la STC peut grandement fluctuer d’une cargaison à l’autre coûter encore moins à l’avenir, surtout si les LNG (Liquefied Natural Gas) et les CNG (Compressed Natural Gas) confirment leurs promesses. « On a commencé à découvrir des gisements de LNG et de CNG dans la région », soutient le Managing Director de la STC. Megh Pillay est même d'avis que le secteur gazier va connaître une transformation d'ici quelques années, avec une plus grande utilisation des produits LNG et CNG que ceux du GPL. « Le CNG coûte beaucoup moins cher que le GPL », explique-t-il. D’autant plus que le marché du gaz destiné à la consomma-

tion domestique est aujourd'hui ouvert à la concurrence. Le contrat d’approvisionnement pour Maurice et la région est actuellement détenu par Petredec, alors que le prix est fixé par l'Arabie Saoudite. Outre l’offre et la demande, parmi les éléments qui peuvent influer sur l’indice, on retrouve les facteurs géopolitiques, qui sont particulièrement sensibles dans cette région du monde. LES SUBSIDES DE L’ETAT... Le prix FOB, qui est basé sur l’indice Saudi CP (contract price), fixe chaque mois le prix d’achat, auquel il faut ajouter la prime du fournisseur, qui comprend le coût du fret, ses frais et sa marge. A titre d’indication, le prix rendu à Port-Louis en juillet 2013 est de USD 915 la tonne. Mais même si, au final, le prix peut fluctuer entre USD 850 et 1330, ce qui, avec les quelque 67 000 tonnes de gaz que Maurice consomme par an, coûte au-delà des Rs 2 milliards, le consommateur est mis à l’abri d’une hausse grâce aux subsides

ET SI ON FABRIQUAIT DU GAZ ? Avoir du gaz sans attendre des millions d’années est tout à fait possible grâce aux biogaz. Le biogaz, composé principalement de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2), est produit par un processus de fermentation anaérobie (c’est-à-dire en l’absence d’oxygène) des matières organiques. Cette fermentation, ou méthanisation, se produit dans des milieux naturels, tels que des marais, ou dans des milieux contrôlés, notamment des décharges qui contiennent des déchets organiques. La méthanisation peut également être provoquée de manière artificielle, en faisant fermenter des boues provenant des eaux usées, des déchets organiques industriels et ménagers ou provenant des cultures agricoles. Selon le magazine « Biogasmax », le biométhane, issu de la biomasse, est par conséquent une énergie renouvelable qui ne contribue pas à l’effet de serre. La production de biogaz à partir des décharges ou de déchets organiques permet de réduire davantage les émissions de CO2, puisque les fuites de méthane sont éliminées (les effets de ces fuites, s’agissant d’un gaz à effet de serre, s’avèrent 23 fois supérieurs à ceux des émissions de dioxyde de carbone). Pour GRTgaz, principal gestionnaire de réseaux de transport de gaz naturel en France, le bio-méthane – biogaz purifié et débarrassé de la plus grande partie de son gaz carbonique – pourrait représenter en 2020 de 1 % à 2 % du gaz consommé dans la métropole. D'ailleurs, Méthavalor, une usine de méthanisation française qui a commencé à fonctionner en 2011, vient récemment d’injecter du biométhane, produit à partir de la dégradation de déchets organiques, dans le réseau de gaz naturel en Moselle.

accordés par l’Etat. « C'est grâce à la STC que le prix du gaz est compétitif. Si un autre opérateur en était responsable, le prix en aurait été le double », fait ressortir Megh Pillay. L’île n'ayant pas de capacité de

stockage suffisante, le réapprovisionnement se fait chaque quinzaine. « En moyenne, les bateaux nous livrent environ 2 500 tonnes de gaz toutes les deux semaines », explique le Managing Director de la STC.


FINAL REPORT

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BUNKERING

UN PROBLÈME DE STOCKAGE RETARDE LE DOSSIER

Les routes traditionnelles du commerce Asie-Europe étant menacées par la piraterie et les menaces terroristes dans le nord-est de l'océan Indien, les activités de soutage (bunkering) dans le canal de Suez s'en trouvent perturbées. Une aubaine pour Maurice, qui envisage sérieusement de se positionner sur ce marché. Reste à résoudre les problèmes de coût du pétrole et de stockage ▼ HERRSHA LUTCHMAN-

L'autre obstacle majeur est que le pays n'est pas doté de facilités de stockage suffisantes. A ce jour, le port ne compte que trois 'bunker barges' – MT Louis 1, MT Tristar Glory et MT Minorque – pour le déchargement des produits pétroliers à usage local, et qui sont utilisées par les compagnies pétrolières Indian Oil, Engen, Total et Vivo Energy. Aucune n'est ainsi destinée au 'bunkering'. Il faudra donc investir dans des facilités de stockage pour les fiouls et huiles nécessaires à l'avitaillement des navires en transit. Surtout en ce qu'il s'agit de l'huile '360', qui est principalement utilisée par les navires, et dont le Central Electricity Board (CEB) assure actuellement le stockage.

BOODHUN

L

e dossier atterrira bientôt au cabinet. Selon des recoupements d'informations, il semblerait que le ministère des Finances soit bien décidé à faire bouger les choses dans le port-franc, et de faire de Maurice un 'Petroleum Hub'. Le gouvernement s'engagerait principalement à faire du soutage (bunkering) une réalité. Deux firmes étrangères ont déjà signifié leur intérêt dans ce projet. Certains ports, à l'instar de ceux de Gibraltar, Singapour, Rotterdam, Houston et de la Nouvelle-Orléans, font de l'avitaillement des navires leur activité principale. Si le projet de Maurice se concrétise, le pays pourra éventuellement fournir des carburants de soutage, des lubrifiants marins ou autres services spécialisés en haute mer, répondant ainsi aux besoins de navires de commerce ou de flottes de pêche, entre autres. SÉCURITÉ RELATIVE Depuis peu, plusieurs facteurs jouent en faveur de notre île pour le soutage. La situation dans la région africaine en est une. Ainsi, le samedi 31 août, un porte-conteneurs transitant par le canal de Suez a fait l'objet d'une tentative d'attaque terroriste, alors que la piraterie semble s'être durablement installée sur la côte orientale de l'Afrique et le nord-est de l'océan Indien. Les routes traditionnelles étant devenues plus dangereuses, les armateurs des longs porteconteneurs qui relient la Chine ou l'Inde à l'Europe, et qui, comme 30% du trafic maritime mondial, transitaient par le canal de Suez, n'hésitent plus à chercher ailleurs. Ils envisageraient ainsi de passer par l'Afrique du Sud. Face à ces nouveaux développements, le ministère des Finances serait prêt à agir et présenterait, selon des sources

sûres, le dossier du 'bunkering' au cabinet d'ici la fin de l'année. Maurice a en effet les atouts nécessaires pour devenir un 'hub' pour les produits pétroliers : une bonne position géographique, des échanges commerciaux en hausse avec les pays d'Afrique et une sécurité relative au vu des menaces de piraterie qui existent sous d'autres latitudes. Fort de cela, le gouvernement souhaiterait tirer profit du fait que le canal de Suez n'attire plus autant les armateurs pour les inciter à s'intéresser à Port-Louis. Dans un premier temps, ce sont les navires et porte-conteneurs provenant de la Chine, de l'Inde et de la Thaïlande qui sont visés, car ces derniers auront inévitablement besoin d'une nouvelle route pour accéder à l'Europe si des problèmes perdurent au niveau du canal de Suez. Pour atteindre cet objectif, Maurice, où le 'bunkering' est actuellement assuré par la seule State Trading Corporation (STC), devra surmonter d'importants obstacles. Le plus important d'entre eux demeure le prix des produits pétroliers, le pays devant débourser une somme conséquente en termes de 'freight services', ce qui a

Le prix n’est pas compétitif à Maurice. Par exemple, Total ne peut pas savoir combien va coûter le pétrole dans six mois. Il y a donc un problème de coût et de prédictibilité de prix qu’il faudrait régler explique une source proche du ministère des Finances

une répercussion sur le prix final. Nos produits pétroliers, rappelons-le, proviennent principalement de Mangalore Refinery & Petrochemicals Ltd, notre fournisseur depuis 2006, et dont le contrat a été renouvelé en août dernier pour une fourniture de 1,3 million de tonnes pendant trois ans. « Le prix n'est pas compétitif à Maurice. Par exemple, Total ne peut pas savoir combien va coûter le pétrole dans six mois. Il y a donc un problème de coût et de prédictibilité de prix qu'il faudrait régler », lance une source proche du ministère des Finances. D'où l'importance, d'abord, de faire de Maurice un centre de ravitaillement pour la région, et d'explorer de nouvelles avenues de coopération en matière de stockage et d'infrastructures. En décembre de l'année dernière, le ministre du Commerce et de l'Industrie avait d'ailleurs soutenu, dans un discours, que « The Port Louis Harbour has shown a marked potential to emerge as an important bunkering station. [...] Port Louis has an advantage over competing ports such as Singapore and Durban despite the fact that it does not have a refinery nearby and its products are subject to the cost of freight from Mangalore. »

‘FEEDER SERVICES’ Le gouvernement envisagerait de remédier à cette situation. En effet, un document intitulé 'External Communications', portant sur les réalisations et obstacles dans les secteurs de l'aviation et du port, explique que « The State Trading Corporation is to set up additional tankage facilities (25,000 tons) for the storage of fuel. A land reclamation of about 4 ha at Mer Rouge for the storage of petroleum products is being considered, as well as proposals of private promoters for the setting up of additional storage tanks of petroleum products for bunkering activities in the port area. » Si l'objectif du gouvernement, en termes de 'bunkering' est atteignable, le pays pourrait également offrir d'autres services tels le transbordement, c'est-àdire le transfert de cargaison d'un navire à un autre, ou encore des services destinés au personnel à bord des navires. « Ce qui manque à Maurice, ce sont des 'feeder services' d'ici vers l'Afrique. Pour l'instant, notre port-franc ne fonctionne pas comme il faut, car les services offerts sont trop chers », ajoute-t-on au niveau du gouvernement.


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Pendant longtemps, le premier défi c'était l'information. Mais aujourd'hui, l'emphase doit être mise sur la communication. A Maurice pendant quelques jours, Dominique Wolton explique la nuance entre informer et communiquer et nous conseille de ne pas oublier nos racines dans la quête de la mondialisation

DOMINIQUE WOLTON, DIRECTEUR DE L’INSTITUT DES SCIENCES DE LA COMMUNICATION DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (CNRS)

« Pas de démocratie sans communication »

▼ JESSEN SOOPRAMANIEN

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l n'y a pas de vie sans communication ». Dominique Wolton donne le ton à son exposé intitulé « Communication et Interdisciplinarité », dans le cadre de l’inauguration de l’Université des Mascareignes. Informer n'est pas communiquer, lance le directeur de l’Institut des sciences de la communication du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). « Nous venons de vivre un siècle où la liberté d’expression est devenue de plus en plus facile, et c’est un immense progrès. Mais le premier paradoxe c’est qu’au fur et à mesure que la liberté de communication devienne plus facile, on s’aperçoit qu’on a plus de mal à communiquer », observe Dominique Wolton. Pour le conférencier français, la communication, c’est de la négociation, que ce soit dans la vie privée, dans la vie publique, dans la politique, bref partout : « On n’est pas d’accord, mais on ne va pas se battre mais plutôt trouver un terrain d’entente. La démocratie, c’est la négociation, soit la possibilité de discuter, de se disputer

et de trouver une solution dans la négociation. Le coeur de la communication est la tolérance et le respect d'autrui ». Or trop souvent, la communication passe mal. Surtout au niveau des politi-

La communication est un capital qui ne se renouvelle pas. Ce n’est pas parce que vous répétez constament la même chose au peuple qu’il va l’accepter

ciens, estime le directeur de l’Institut des sciences de la communication du CNRS. S'entretenant avec Capital, Dominique Wolton revient sur ce qu'il appelle un faux schéma des responsables de communication des poltiques. « La tragédie des responsables de communication c'est qu'ils sont dans un faux schéma croyant que plus ils communiquent, plus ça va passer. Il ne suffit pas d'informer pour que le récepteur soit d'accord. Plus vous bombardez d'informations le récepteur, plus il se ferme. Les conseillers en communication des hommes politiques devraient leur conseiller d'être plus économes. Mais ils pensent que plus le président ou le Premier ministre parle, c'est bien. La communication est un capital qui ne se renouvelle pas. Ce n'est pas parce que vous répétez constament la même chose au peuple qu'il l'accepter», fait observer l'expert. POUR UNE TÉLÉVISION OUVERTE Si l'invité de l'Université des Mascareignes critique les stations de télévision qui opèrent comme des boîtes de propagande au service du régime du jour, il ne souhaite pas, pour autant, qu'on les supprime. Face à la mondialisation, dit-il, il

VANITÉ, QUAND TU NOUS TIENS... Ce n'est pas la règle, mais il est chose courante que les politiques n'attendent, presque jamais, la fin d'une conférence pour se retirer. Parfois, même pas sur la pointe des pieds. En effet, après la conférence de François Pierrot sur le 'Robotique et Innovation', le ministre de l'Enseignement supérieur Rajesh Jeetah, suivi de quelques personalités qui étaient à ses côtés à la première rangée, ont quitté le 'Lecture Theatre'. Ce manque de politesse n'a pas échappé à Dominique Wolton, et il a communiqué ses sentiments à sa façon. « Vous remarquerez que le politique s’en va toujours fatigué, très occupé, parce qu’il gère la paix et la guerre dans le monde. Et ceux qui l’accompagnent sont encore plus occupés que lui, parce qu’il est encore plus important d’accompagner le politique. C’est stupide, et c’est universel. Ah vanité, vanité, vanité…», a dit Dominique Wolton, sous l'approbation, par applaudissements, d'une bonne partie de l'auditoire. Mais, tentons une petite explication ; peutêtre que Rajesh Jeetah voulait-il communiquer, à sa façon, son mécontentement pour n'avoir pas été invité à prendre la parole à la cérémonie inaugurale de l'université, le matin. Le nom du ministre de l'Enseignement supérieur ne figurait pas, non plus, sur la plaque commémorative...


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L'UDM PREND VIE L'Université de Mascareignes, à Camp Levieux, Rose-Hill, créé en 2012, a accueilli ses premiers étudiants le 5 août dernier. L'inauguration officielle a eu lieu, lundi, en présence du Premier ministre, Navin Ramgoolam. Dans son discours, le PM s'est flatté d'être un ardent promoteur de l'éducation tertiaire, rappellant que son premier mandat au gouvernement avait vu l'implantation de l'Université de Technologie, à La Tour Koënig. « Ce développement fait partie de notre vision de diversification des sites de nos universités pour que tous nos jeunes sans distinction, puissent avoir les mêmes accès et les mêmes opportunités d’accéder à l’éducation tertiaire », a-t-il dit. Le PM a fait ressortir que le nombre d'étudiants qui fréquentent les établissements d'enseignement supérieur a augmenté, passant de 16 735 en 2000 à 49 625 en 2012. « 43,4% de ces étudiants fréquentent des établissements financés par l'État, mais nous voulons d'atteindre plus de 70% d'ici 2015, » a-t-il ajouté . L'Université des Mascareignes est organisée autour de trois facultés, notamment; la Faculté de Commerce et de Gestion, la Faculté du Développement durable et de l’Ingénierie et la Faculté de Technologie de l’Information et de Communication. Elle opère également 7 départements d’enseignement et de recherche. L'UdM a accueilli pour l’année 2013/2014 plus de 1,100 étudiants, dont 550 suivent les nouveaux cursus de licence/BSc. La première promotion des Masters est prévue à la rentrée de 2014. L’UdM qui comprend un personnel de 116 académiques et non-académiques, est implantée sur les deux campus de Rose-Hill et de Pamplemousses et se veut complémentaire des autres institutions de l’enseignement supérieur. Ainsi, les diplômes délivrés le sont à la fois par l’UdM et par l’Université de Limoges en France. Cette double diplômation organisée dans le système européen LMD permet aux étudiants d’obtenir à Maurice des diplômes reconnus à l’International. Autre spécificité; les cours de l'UdM sont bilingues et les programmes sont conçus en tenant compte des besoins du monde socio-économique.

faut conserver des produits nationaux. Tout en constatant que c'est 'dommage' quand la chaîne est trop controlée par le pouvoir politique, l'expert propose qu'il faut se battre pour qu'elle ne soit pas uniquement le reflet du point de vue politique du pouvoir et qu'elle soit plus ouverte. C'est une bataille jusqu'ici perdue en Europe, selon lui. Supprimer les chaînes nationales ne serait pas la solution, selon Dominique Wolton. Le plus important c'est de les préserver, car c'est plus dur de créér les conditions culturelles d'une chaîne nationale que de faire une chaîne privée. « PRÉSERVEZ VOTRE PATRIMOINE » Et justement face à la mondialisation, les petits Etats et autres pays sont appelés à rattraper la concurrence mondiale scientifique et économique. Mais, fort de son expérience, Dominique Wolton conseille aux Mauriciens de ne pas négliger leurs patrimoine historique, culturel, re-

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ligieux et géographique. « Sur ce plan, vous avez une spécificité à préserver. D'autres, comme les Emirats Arabes unis, sont une conglomération d'identités qui n'existe pas. C'est une fragilité gigantesque. Vous ici, c'est plus ancien. L'ancienneté dans la gestion du climat, du territoire, géographique, dans vos relations avec l'Inde et l'Afrique, c'est un patrimoine qui ne se mesurera jamais. C'est comme le paysan irakien qui a 5 000 ans d'histoire. Alors n'abandonnez jamais vos histoires car ici c'est un carrefour d'histoire. Ce sont les histoires qui vous permettront progressivement de réintégrer les sciences et les techniques dans une autre perspective. Vous vous êtes très petit, vous avez un sacré patrimoine. Je dirais la même chose si j'étais aux Comores : dans l'histoire de la mondialisation, les plus petits térritoires ne sont pas forcément les plus pauvres intellectuellement et culturellement. Le problème c'est qu'il ne faut pas lâcher la mondialisation, mais il faut en même temps ne pas lâcher ses racines », conclut Dominique Wolton.

FRANÇOIS PIERROT, SENIOR RESEARCHER AU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

« La robotique peut aider Maurice à exploiter ses fonds marins »

François Pierrot, roboticien de formation, conseille d'être réaliste et prudent quand il s'agit de l'utilisation de la robotique. Certaines installations sont très coûteuses. Il faut aussi identifier ses besoins avec justesse ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY

A

ussi directeur de recherche en robotique au Laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier, François Pierrot avait été invité par l'Université des Mascareignes, lundi, pour disserter sur le thème ; « Robotique et Innovation ». Il devait longuement élaborer sur les différents domaine qu'est la robotique durant devant un parterre d'invités, comprenant ministres et académiques, au centre Swami Dayanand, à Pamplemousses. Parlant de ce qu'il croit utile pour Maurice, le chercheur devait dire que notre pays a beaucoup de potentiel dans le domaine de la recherche marine et océanographique. Il croit sérieusement que le pays peut avancer dans la recherche marine à travers l'investissement dans la formation des chercheurs.

La Californie qui a mis en place, grâce à la robotique, un laboratoire de recherche sous-marine qui a culminé en un grand aquarium devenu un site touristique qui attire des millions de visiteurs Maurice, devait dire François Pierrot, peut s'abreuver en France, en matière de connaissances en robotique, même si son pays ne produit des robots sur une échelle industrielle, comme la Suède ou l'Allemagne. La France, dit-il, opère de nombreux laboratoires de recherche couvrant à peu près tous les champs, depuis la robotique très proche du besoin des entreprises jusqu'à la robotique

très évoluée comme l'exemple des humanoïdes. « Nous avons à la fois des formations pour les écoles et université et des laboratoires de recherche. Donc, du point de vue de la formation universitaire et de la recherche, bien sûr, il existe des avenues de coopération très fructueuses entre l'île Maurice et la France », affirme l'éminent visiteur. D'aucuns pourraient trouver que la robotique est bien loin de

nos préoccupations, voire de nos besoins. Soit. A cette objection, François Pierrot répond : « La robotique peut aider Maurice dans le domaine de l'océanographie et de la biologie marine. Je pense bien que la recherche sur les drones militaires est peu utile pour Maurice, mais en revanche, le domaine des robotiques peut s'avérer important pour le pays si toutefois vous voulez aider les océanographes à suivre l'évolution de l'état de la barrière corallienne et de faire des relevés plus précis ». Et de citer l'exemple de la Californie qui « a mis en place, grâce à la robotique, un laboratoire de recherche sous-marine qui a culminé en un grand aquarium devenu un site touristique qui at-

tire des millions de visiteurs ». Pour ce qui est de la nanotechnologie, le célèbre roboticien pense, d'un point de vue conceptuel, qu'il n'y a pas de doute que Maurice peut y investir et lancer des équipes de recherche sur le terrain. « Mais en revanche, on ne peut pas se laisser prendre dans le jeu de la recherche en nanotechnologie à l'échelle mondiale si on n'a pas un accès facile à des sites pour tester et expérimenter ces nanocomposants et nanomatériaux. La question c'est de savoir si Maurice possède les moyens de financer l'installation et la maintenance de ce genre de choses. Et je peux vous dire que c'est extrêmement coûteux » , a conclu le conférencier.


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ACTA PUBLICA

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ONLINE TRANSACTIONS

The Constant Need for Framework Harmonisation During the 9th Annual General Meeting of the Association of Regulators for Information and Communications in Eastern and Southern Africa (ARICEA)’s AGM last week, emphasis was put on cyber security and online threats to e-commerce in the region. While delegates acknowledged that the use of Public Key Infrastructure is the key for online transactions, harmonization of the regulatory framework was also advocated ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN

M

auritius’ expertise and infrastructure in the Information and Communication Technology domain is attracting interest from African countries. During the 9th Annual General Meeting of the Association of Regulators for Information and Communications in Eastern and Southern Africa (ARICEA), which took place at Intercontinental Hotel, in Balaclava, last week, several member countries expressed their interest in the Mauritian Public Key Infrastructure (PKI). The basic aim of PKI is to increase electronic commerce and online sales by securing online transactions and ensuring confidentiality. The technology behind the cyber security infrastructure ascertains the identity of people, websites and computer programs with the use of digital certificates stored on an online database, thus making online transactions secured. It is believed that use of PKI is the key for developing e-commerce, not just in Mauritius, but in the region as well. According to Alfred Marisa, Deputy Director General of The Post and Telecommunications Regulator Authority of Zimbabwe, and Chairperson of ARICEA, “digital economy has growth potential for any economy in the world, thus developing countries cannot be an exception. Countries which embrace ICTs as one of their main catalysts for economic growth and harness its potential to the fullest are better positioned to be more competitive in the global economy.”

REGIONAL COOPERATION However, development in the ICT sector does not come alone, according to Dr. Abu Sufian Dafalla, acting Director of Infrastructure of the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA). It also brings about rapid growth in the number and scale of cyber threats, vastly increasing the dangers online. “Attempts to attack government networks around the world, including African ones, are numerous,” he says. Aware that everybody is at risk of identity theft, the COMESA, says its acting Director of Infrastructure, has developed cyber security policy, model law and implementation roadmap, which has been adopted by the policy organs. One of the main measures of the roadmap is the use of PKI for Critical Information Infrastructure Protection (CIIP) within the COMESA’s cyber-se-

COOPERATION. Stakeholders urged for more regulatory harmonisation in the ICT sector in the region

curity policy and legal framework. “Awareness is growing and member States are working to develop the local technical expertise to help design and implement CIIP. It also became clear that efforts on the E-government are ignoring the CIIP in most member States. The study’s major outcome included the fact that CIIP is missing with a tremendous gap, and the risk is high in most of the member States. However, all screened member States have either taken or are considering major steps

Countries which embrace ICTs as one of their main catalysts for economic growth and harness its potential to the fullest are better positioned to be more competitive in the global economy Alfred Marisa, Chairperson of ARICEA

towards the implementation of PKI for CIIP,” Dr. Abu Sufian Dafalla stated. Another important “measure” advocated during the conference was regional cooperation, which member countries have often been urged to look at. In this context, Mauritius could emerge as a trusted hub for e-commerce by providing safe and secured online transactions in the region. BROADBAND ECOSYSTEMS To bolster regional cooperation in the ICT sector to boost growth and trade, delegates present in the ARICEA’s threeday conference emphasized the need to implement a cross-border agency to harmonize the legal framework. According to Krishna Oolun, Executive Director of the Information & Communication Technology Authority (ICTA), a concerted approach, through regional conferences like ARICEA’s, will pave the way to chart out a harmonized regulatory framework for the region. “The ICT world around us is undergoing dramatic changes. After all, what can definitely be said of the ICT marketplace is: ‘Nothing is as constant as change’. Against this backdrop, we, regulators, should always demonstrate our strength, exhibit flexibility, adjust to new market conditions and continue to develop by always holding on to those regulatory principles that are good and have proven themselves,” he stated. For his part, Tassarajen Pillay Chedumbrum, Minister of Information and Communication Technology, put

forward the opinion that there is real need for evolution of regulatory frameworks to better operate in broadband ecosystems. However, he added, they must not be a barrier to development. “We are aware that the new ICT ecosystem that will be developed over the next generation broadband infrastructure is bound to set new regulatory challenges. In this sense, we are already very conscious of these challenges and we have begun to take the appropriate steps that will bring more benefits than harm. The ICT sector depends on the kind of policy and regulatory reforms that we bring to ensure a widespread integration of the ICT society. Only then can we develop creative solutions and new models that will reshape businesses and make a significant change to our lives,” the Minister stated. Changes, however, have already happened in Africa. According to Dr. Abu Sufian Dafalla, opportunities for economic and social growth are enabled with the use of advanced telecommunication networks. Mobile telephony, for instance, has been a growth industry in the ICT sector in Africa, as total subscriptions stood at 182.6 million in 2010, up from 141.9 million in 2009. “Indeed, mobile telephone service inventions have revolutionized the way people conduct business. For example, mobile money transfer services have enabled transfer of money and payment transactions that go beyond the traditional and tedious banking processes. This has in effect captured a sizeable population to do business using IT based solutions,” said Dr. Dafalla.



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INSIDE

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Do you shake hand with your business partner or do you expect to be kissed? Should you accept a late night treat before a big deal, knowing you might be expected to forego some of your principles or do you decline the offer, knowing it might offend the future business partners? Sounds difficult to do business in other countries, but it might all be simple if…you do your homework first! During a workshop last week, Kim Andersen, a consultant, explained about culture intelligence

▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN

“I

t is very acceptable to sniff in Japan, as well as snorting. But never ever blow your nose in Japan, if you don’t want to lose an important business deal!” Kim Andersen, consultant on Culture Intelligence, is a no-nonsense, although we felt like laughing on hearing this bit. But it was not as funny for the other business people attending the workshop organized by the Mauritius Institute of Directors (MIoD) last Wednesday. And believe it or not, it was one of the most entertaining workshop Capital has ever attended. International studies show that the globalization of business and the increasing number of contacts across national boundaries mean that cultural intelligence has become an indispensable asset for today’s ambitious executives. Evidence about what personal qualities, information and skills are required for success on an international assignment is also growing. But many organizations, according to the studies, seem unaware of these findings and provide very little in the way of cultural preparation, often with damaging consequences to their reputation. Recent figures have shown that one in seven managers around the world fail on international assignments and this implies huge financial losses. “You need to treat the people the way they want to, in the country you go, if you want to finalise your business deal.” In other words, it is important to be ‘culture intelligent’. According to Kim Andersen, it is not a company capability but a key individual capability. This means it is not an aspect of personality or personal interests. It is a set of capabilities that leads to specific outcomes - such as decision making, performance, and adjustment in culturally diverse settings. It reduces the use of overly simplistic stereotypes, enhances sensitivity to cultural differences and enhances relationship. This notion evolves around four dimensions: strategy, or a person’s capability to make sense of intercultural experiences; knowledge or the capability to decide what to do or not; motivation or the chanelling of attention towards other cultures and behavior which relates to verbal and nonverbal flexibility. According to Harvard Business Review article on the matter, it should come as no surprise that the human actions, gestures and speech patterns a person encounters in a foreign business setting are subject to an even wider range of interpretations, including ones that can make misunderstandings likely and cooperation impossible. Therefore, in a world where crossing boundaries is routine, Cultural Intelligence or CQ becomes a vitally important aptitude and skill. Cultural Intelligence is related to emotional intelligence, but it picks up where emotional intelligence leaves off. A person with high emotional intelligence grasps what makes us human and at the same time what makes each of us different from one another. A person

CULTURE INTELLIGENCE

Adopt or forego your Business Deals FROM THEOLOGY TO PROJECT FACILITATOR Starting her career as an ordained minister with her qualification in Theology and Psychology, Reverend Kim Andersen is widely used to enable people to discuss their concerns in a safe and objective space. She is a specialist Project Facilitator with vast experience in project and program management with international exposure. Kim now practices in Mauritius, Madagascar, South Africa and Mozambique as an organizational development expert specializing in leadership and developmental forums. Kim Andersen is widely utilized in the areas of Executive coaching, crisis project management and has experience in turnkey projects in a number of industries. Training with a refreshingly engaging approach makes Kim the obvious choice for adult training. She is one of the world’s leading experts on developmental forums for organizational and individual development. She is an associate of the Global Corporate Governance Forum and a member of the Institute of Directors in Southern Africa, The Coaching and Mentoring Association of Southern Africa and Ethics SA.

International studies show that the globalization of business and the increasing number of contacts across national boundaries mean that cultural intelligence has become an indispensable asset for today’s ambitious executives with high Cultural Intelligence can somehow tease out of a person’s or group’s behavior those features that would be true of all people and all groups, those peculiar to this person or this group, and those that are neither universal nor idiosyncratic. That is he is attuned to the values, beliefs, attitudes, and body language of people from different cultures; and they use this knowledge to interact with empathy and understanding. Culture Intelligence also relates to the ability to make sense of un-

familiar contexts and adapt to them. Some people are naturally skilled at determining whether a person’s behavior is unique to him or determined by his culture. For others, this process requires more effort. Regardless, this ability is important for successful international negotiations. Christopher Earley and Soon Ang introduced the concept of Cultural Intelligence in their 2003 book of the same name. They define Cultural Intelligence as someone's ability to adapt successfully


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to a new cultural setting. Cultural Intelligence is related to emotional intelligence, but it goes a step further. People with high Cultural Intelligence are not experts in every culture; rather, they use observation, empathy, and intelligence to read people and situations, and to make informed decisions about why others are acting as they are. They also use Cultural Intelligence to monitor their own actions. Instead of making quick judgments or relying on stereotypes, they observe what is happening, and they adapt their own behavior accordingly. There are many reasons to develop Cultural Intelligence. First, building Cultural Intelligence helps you work effectively with people who are different from you. Whether you're working abroad or leading a culturally diverse team, it can mean the difference between success and failure, and the difference between solving problems and creating them. High Cultural Intelligence will also help you build rapport with a new team, adjust to a new department, or work well with a cross-functional team. Last, high Cultural Intelligence is a predictor of strong job performance in a new culture. Research shows that professionals with high Cultural Intelligence are more successful in international assignments. They work more effectively with different groups, and they adjust more easily to living and working in the new culture.

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What you should avoid or not

❚ Do not offer to pay in Africa, and if the African busi-

If you think it is easy to conduct business in other countries, then you should think about it again! There are things which are acceptable in some countries, but totally against in others. Reverend Kim Andersen provided a broad view of the cultural side of doing business, or in simpler words, the business etiquettes. ❚ While it is acceptable to sniff and snort in Japan, one is not expected to blow his nose in the public! ❚ Men shake hands with men when meeting or leaving. Men do not touch women when meeting or greeting. It is not acceptable for women to extend her hand for a hand shake in India, Saudi Arabia and other Muslim countries ❚ You should expect to be kissed on the cheeks in Tunisia even if you are a man. Unlike Westerners, Japanese people do not greet people by kissing them on the cheek - but they will make exceptions to shake hands with you if you are a foreigner. When you see a person for the first time that day, greet and bow to them. You are always expected to bow, especially to seniors who are more superior to you. ❚ The sense of humour is extremely cultural in some countries; but be careful when doing jokes to someone. And you laugh like hell when they crack a joke! ❚ In some countries, it is considered rude to immediately talk business; they might invite to dinner on the first day, and conduct business on the next day. ❚ It's unusual in Europe for people to use first names immediately. Wait until he asks you to call him by his first name or uses a familiar form of address with you. ❚ In Africa, 'food' is the business currency. Meetings are not conducted without food, and business deals are always done at breakfast. And mind you, breakfast starts around 6hrs30! In Europe business is usually conducted late at night, and at lunch in the Mediterranean countries and America. Europeans don't do business breakfasts. In France, Austria, Germany, Great Britain, The Netherlands, Norway, Denmark, Sweden, Finland, Portugal, and Spain, talking business over lunch is not a violation of etiquette. In the Czech Republic, Italy, and Greece, on the other hand, you do not talk

ness partners come to Mauritius, it is always best to invite them at home rather than in a restaurant. They prefer the bonding relationship. ❚ Do not stick your chopsticks upright in the rice bowl in Japan because it's the way a bowl of rice is offered to the spirit of a dead person, at the deathbed or in front of their photograph. ❚ How do you place your knives and forks after eating? Knives together with the forks facing down in France, but facing up in England. ❚ What about the soup bowl? The latter is usually kept away from you, and when you finish, you leave the spoon inside the bowl (in France) and outside (in England). ❚ In Asia, you offer business cards with two hands, and a bow, with the name facing up so they can read it. ❚ In Africa and the USA, you offer the business card with the left hand and shake with the right hand so that there is a cross movement. ❚ Never leave someone's business card on the table. It is considered as the ultimate insult. ❚ Do not use emoticons (smileys) in business mail or messages. It is always better to write in full, and not use SMS language. ❚ In Australia, Canada and America, it is considered rude if you ask your business partners to join your social media accounts. The workshop session ended with an enigma. There was no straight forward answer. You can give it a try! Suppose your boss sends you to Japan to finalise a business deal, if not THE most important deal for the company. Most business entertaining is done in restaurants or bars after business hours. Often in karaoke or "hostess bars." Japanese do not conduct deals on the very first day, and they invite you to a karaoke night, which is the norm in Japan. Knowing that you are married and you don't drink, what do you do? And above all, knowing that the night might end up with sex, how do you proceed, keeping in mind that you should respect the culture of the host country and the importance of the deal? How do you please both the Japanese and your boss?

business over lunch unless your host initiates it.


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FIL CONDUCTEUR

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FORTUNE

SI MAURICE AVAIT UN GARETH BALE À VENDRE... Cent millions d'euros ! Soit, un peu plus de 4 milliards de nos roupies ! C'est le montant du transfert du Gallois Gareth Bale de Tottenham vers le Real Madrid. Qu'est-ce que cette somme représente pour l'économie de la petite île Maurice ?

▼ LEENA GOORAYA

A

près plusieurs semaines de longues et laborieuses négociations entre les deux équipes, Gareth Bale a officiellement rejoint les Madrilènes lundi. A l'occasion, l'attaquant gallois détrône alors l'actuel star de l'équipe du Real, Cristiano Ronaldo, comme joueur le plus cher du monde. Le Portugais avait signé à Madrid pour 80 millions de livres (94 millions d'euros) en 2009 pour son transfert de Manchester United. Bale a signé pour un salaire annuel de 12 millions d'euros (Ndlr : 480 millions de roupies mauriciennes), et

se retrouve dans la même tranche des Cristiano Ronaldo et Kaka. Pour le football européen, c'est simplement un transfert de champion, un transfert de marque qui demeurera longtemps dans les annales. Mais, essayons un petit jeu. Que représente cette somme dans l’économie mauricienne ? Quels sont les projets qui auraient pu être financés par le gouvernement avec environ 4 milliards de roupies ? Qu'estce qu'on aurait pu changer ou améliorer avec une telle somme ? LE NOUVEAU TERMINAL EN TROIS TRANCHES Prenons, pour commencer, l'exemple le plus récent : le nouveau terminal du Sir Seewoosagur Ramgoolam Interna-

tional Airport, inauguré vendredi dernier. Au coût de Rs 11 milliards, ce nouveau terminal est considéré comme le fleuron des infrastructures aéroportuaires dans l’océan Indien. Un simple petit calcul nous montre que le transfert historique de Gareth Bale représente environ un tiers de ce qu’a coûté le nouveau terminal. Pensez-y la prochaine fois que vous prendrez l'avion à Plaisance. MID : LA PART DU SECTEUR PRIVÉ Le financement des 130 projets du plan d’action du projet Maurice Île Durable (MID) pour les trois prochaines années coûtera un total de Rs 6,26 milliards. Le « MID Policy, Strategy and Action Plan », préparé par la firme

britannique Mott Macdonald, a été approuvé le 14 juin par le conseil des ministres. Le financement, à hauteur de Rs 6,26 milliards, ne comprend pas la composante “Ocean Economy”. De cette somme Rs 5 milliards proviendront du secteur privé tandis que le gouvernement central y injectera Rs 720 millions. Le transfert de Gareth Bale pourrait facilement compenser la somme avancée par le secteur privé. TERRE ROUGE-VERDUN, ALLER-RETOUR Le budget 2013 prévoit un fonds de Rs 4,3 milliards pour aider à décongestionner les routes mauriciennes à travers, entre autres, leur élargissement, leur maintien et la création de nouvelles


FIL CONDUCTEUR

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COMPARAISON. Bagatelle a coûté à ENL Property Rs 3,6 milliards, soit Rs 1,4 milliards de moins que le coût du transfert de Gareth Bale

mercial Bank, est inférieur au prix du transfert du footballeur. De juillet 2012 à mars 2013, le Groupe MCB a réalisé des bénéfices après impôts de Rs 3,2 milliards. Tandis que son nouveau siège social, à St-Jean, n'a coûté que Rs 1,6 milliards...

routes. Par conséquent, nous pouvons noter que le prix du transfert de Gareth équivaut presque au montant investi pour décongestionner nos routes. Pour ce qui est du projet Terre Rouge-Verdun, actuellement en voie d’achèvement, le gouvernement dépense un peu plus de Rs 2,2 milliards. DÉFICIT, VOUS AVEZ DIT ? Selon le relevé mensuel publié par Statistics Mauritius, les échanges commerciaux de Maurice avec l’extérieur ont été déficitaires de Rs 5,1 milliards en juin 2013 comparativement à Rs 5,8 milliards pour le mois correspondant de 2012. Si Maurice avait un Gareth Bale à vendre dans ses mains, ce déficit aurait pu être compensé aux trois quarts. UNE BAGATELLE ! Si le Real Madrid n'avait pas choisi

LA VIE ne leur a pas fait de cadeau, la chance ne leur a jamais souri. Et ils se voient représenter leur pays à la Coupe du Monde 2014 ! C'est l'incroyable bonheur qui a frappé aux portes de huit petits Mauriciens. Ces huit jeunes petits Mauriciens viennent de l'Organisation non-gouvernementale SAFIRE. C'est-à-dire qu'ils sont des enfants de rue, sans de véritable ancrage familial, sans rêves à nourir. Et à qui les dévoués animateurs de l'Ong essaient de donner un peu d'espérance. La Coupe du Monde des enfants de rue, qui réunit une vingtaine de pays, a pour objectif de réunir des équipes d'enfants de rue de plusieurs pays afin de faire connaître leur situation et faire une campagne mondiale pour défendre les droits des enfants. Dans le cadre de cette participation, SAFIRE a tenu, du 05 août au 08 août, un premier

d’investir 100 millions d’euros pour s’offrir les talents de Gareth Bale, l'équipe espagnole aurait pu être le propriétaire du grand projet d'ENL Property à Bagatelle. Ce projet, qui a coûté Rs 3,6 milliards, comprend également des infrastructures routières, dont l'auto-pont reliant les deux côtés de l'autoroute, un hôtel d’affaires trois-étoiles de 100 chambres et une Motor City de 6 000 m2. Le projet Integrated Resorts Scheme (IRS), La Balise Marina à Rivière- Noire, porte sur la construction de 113 unités résidentielles. Alors que les projets IRS s’articulent généralement autour d’un golf, les investissements se chiffrent à environ Rs 4 milliards. Un projet à la portée des Meringues. BALE, THE BEST ! Même le bénéfice net de la première banque mauricienne, la Mauritius Com-

PERFORMANCE APPRAISAL Intéressons-nous maintenant à ce que le montant de ce transfert historique représente comparativement aux montants déboursés annuellement par le Pay Research Bureau (PRB) pour les salaires de nos 83,000 fonctionnaires. Le dernier rapport du PRB coûtera Rs 5,6 milliards de roupies par an. La valeur marchande du jeune Gallois n'est pas bien loin de cette somme. Et nul ne contestera le Performance Appraisal du footballeur. DE L’EAU À GOGO ! Le montant du transfert de Gareth Bale pourrait facilement résoudre notre problème de l'eau. Une stratégie axée sur l’augmentation de la capacité de stockage d’eau à travers le pays, nécessitant des investissements de Rs 3,8 milliards, est en cours d’exécution. Ce projet vise à apporter une meilleure fourniture et une meilleure distribution. Le ministère des Utilités publiques, la Water Resources Unit (WRU) et la Central Water Authority (CWA) ont eu une série d’importantes réunions portant sur la mise en place de ce vaste plan. Cette stratégie permettra aux autorités de répondre à la demande croissante en eau pour les besoins domestique, commercial et industriel.

ZIZOU L'ADMIRE Gareth Bale est né le 16 juillet 1989 à Cardiff. Comparé à son célèbre compatriote Ryan Giggs, dont il partage le poste et les capacités physiques, Bale est sélectionné pour la première fois en équipe nationale en mai 2006, ce qui fait de lui le plus jeune international Gallois de l'histoire. Ce natif de Cardiff s'est déjà forgé un palmarès personnel impressionnant. Il est le seul, avec Andy Gray et Cristiano Ronaldo à avoir obtenu, en une seule saison le prix du meilleur joueur et du meilleur jeune joueur de Premier League. Ils pourraient se disputer celui de meilleur buteur de la Liga cette saison… s'il n'y avait un certain Messi au Barça. Ce transfert fait remonter un autre nom. Celui d'un certain Zinedine Zidane. L'ancien galactique semble prendre très au sérieux son nouveau rôle de directeur sportif du Real Madrid. L'ancien meneur de jeu des Bleus est le représentant du Real Madrid auprès de Gareth Bale, c'est lui qui se charge principalement de la concrétisation de ce transfert. Les dirigeants de la "Casa Blanca" l'ont chargé de travailler sur la signature de Gareth Bale dans la capitale espagnole. Zidane admire l'attaquant de Tottenham depuis longtemps. « Je regarde jouer Tottenham parce que Gareth Bale joue làbas. A part Cristiano Ronaldo et Messi, il est le joueur qui m'impressionne le plus. Il est incroyable », déclarait il y a quelques semaines "Zizou". L'apport d'un directeur Sportif au nom de Zinedine Zidane, ancien champion du monde, vous l'imaginez en a un frais.

Street Child World Cup 2014 : De la rue à Rio

camp de préparation. C'était surtout une occasion de présenter le projet et les enjeux autour. Sur un plan pédagogique, ce camp résidentiel a également permis d’émettre les règles pour consolider une cohésion de groupe. D’autres camps résidentiels auront lieu dans les prochaines semaines afin de continuer la préparation pour la coupe du monde mais également d’entretenir la dynamique qui existe actuellement entre les

jeunes. Ashley Mocudé, ex-vedette du Sunrise SC et du Club M, s'est associé à ce projet. « Je connais le vécu de ces jeunes en situation de rue et c'est pourquoi je me suis associé à ce projet sans hésitation, d'autant plus que je connais bien le sport. Quelle que soit la discipline, le sport inculque des valeurs, telles que la rigueur ou le travail d'équipe qui nous aident mieux à vivre au quotidien. La Street Child World Cup

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(SCWC) va ainsi au-delà d'une simple compétition de foot », disait-il, à la présentation du projet à la presse, en avril dernier. C'est Joe Tshupula, fondateur et directeur de l’Academie de Football du Nord (AFN), ancien professionnel européen installé à Maurice depuis 2010, qui assurera l'encadrement technique de l'équipe mauricienne. Au-delà de la campagne mondiale pour la reconnaissance des droits des enfants en situation de rue que Street Child World Cup souhaite prôner, cette coupe du monde a également pour vocation de changer la perception que nous avons de ces enfants en démontrant que les enfants des rues ont du talent. Ismahan Ferhat, directrice de l'ONG Safire souligne ceci : « C'est un paradoxe que l'île Maurice soit représentée sur la scène interna-

tionale, lors d'un tournoi d'une telle envergure et avec une couverture médiatique mondiale, par une population marginalisée et exclue. SAFIRE vient actuellement en aide à seulement 229 enfants en situation de rue sur les 6 780 recensés par l'étude menée l'an dernier. Nous espérons qu'à travers ce projet nous allons susciter un sursaut national quant à la situation des enfants en difficulté, qui sont livrés à eux-mêmes et souvent victimes de toutes sortes d'abus. » Pour sa part, et sans prononcer le mot, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Devanand Rittoo, qualifie cette présence mauricienne à Rio 2014 d'historique. « Aucune équipe de football ou de joueur de football mauricien n’a pu jusqu’à présent participer à un tournoi de football d’une telle ampleur », déclare-til.

JAMIROUDDIN YEADALLY


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ACTA PUBLICA

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BSP GROUP OF COMPANIES

Sham Mathura, au secours des

« BAD BUSINESSMEN »

Sham Mathura est convaincu que le secteur des Petites et moyennes entreprises est appelé à un rôle déterminant dans le développement économique et la stabilité sociale du pays. Encore faut-il qu'elles se donnent les outils nécessaires pour assumer ce rôle. C'est pour accompagner ce secteur dans ses balbutiements et ses difficultés qu'il a lancé Business Solutions Professionals (BSP) Group of Companies ▼ DOROTHY BONNEFEMME

E

nviron 100 000 compagnies sont enregistrées auprès du Registrar of Companies. 70% sont des Petites et Moyennes Entreprises. Cependant, un grand nombre sont ‘dormant’ et environ 50 000 d’entre elles ont besoin d’être redynamisées, estime Sham Mathura, CEO de BSP Group of Companies. Ce dernier observe que « malheureusement, la plupart des PME sont informelles. Ce sont souvent des gens qui, ayant acquis savoir-faire et expérience au sein de grandes entreprises, décident de se mettre à leur propre compte. Cependant, ils ne respectent pas certaines règles de base et se condamnent à la faillite. » Ce qui fait dire à notre interlocuteur qu' « il n’y a pas de ‘bad business', mais des 'bad businessmen.’ » Les entrepreneurs, les Petites et Moyennes Entreprises, les self-employed ont toujours existé, les différents gouvernements qui se sont succédé à la direction du pays ont tous, à divers degrés, encouragé ce secteur. Plus important que tout, il est indispensable qu’il y ait une

réelle volonté politique, précise Sham Mathura. Mais on aura beau avoir le ministre le plus dévoué qui soit, les agences d'encadrement et de soutien qui conçoivent les meilleurs plans de financement qui soient, à la fin de la journée, tout est question de culture et d'attitudes. Les gens d'affaires mauriciens doivent changer leur culture d'entrepreneuriat, plaide Sham Mathura. Tout est dans la mentalité, la compréhension de l'environnement dans lequel on opère et les attitudes, dit-il. « UN BUSINESS, C’EST COMME UN ENFANT... » Ainsi, un chef d’entreprise doit comprendre que la compagnie et lui sont deux choses distinctes. « Je compare souvent les affaires à des personnes. Je dis que l'entreprise est une personne et son directeur une autre personne. Il ne faut donc pas confondre l'argent de l'entreprise et ses dépenses personnelles. On ne puise pas de la caisse de l'entreprise pour payer les leçons particulières des enfants ou le salaire de la nourrice. S'il continue avec ce petit jeu, l’entrepreneur va grignoter dans son capital, peut-être sans s'en rendre compte. Il ne

IL A AUSSI SERVI À LA POLICE Sham Mathura, est un professionnel dans le domaine de la comptabilité. Cet habitant d’Albion a en effet connu une riche carrière. Survol de son parcours professionnel. ● Depuis février 2007 et jusqu’à présent : CEO de BSP GROUP OF COMPANIES ● 2004 à 2007 : Finance & Logistics Manager, chez Currimjee Jeewanjee & Co Ltd ● 2001 à 2004 : Financial Controller chez Independent Spinning Mills Ltd ● 2000 à 2001 : Financial Controller chez Building & Civil Engineering Co. Ltd ● Avril 1999 à décembre 1999 : lecturer au DCDM BUSINESS SCHOOL ● 1997 à 1999 : Management Accountant chez Happy World Marketing Coromandel ● Janvier 1995 à juillet 1997 : assistant Restaurant Manager chez Burger King Corporation en Angleterre ● 1993 à 1995: Client Accounts Administrator chez R.J. Parekh & Co (Chartered Certified Accountants & Registered Auditors) ● 1987 à 1992 : constable de police ● 1986 à 1992 : premier emploi comme Audit Supervisor (Part- Time) chez Jearee & Associates, Maurice

pourra plus répondre à ses obligations légales, par exemple payer la cotisation du National Pension Scheme (NPS). Puis, le directeur ne pourra plus payer les salaires des employés, acheter les matières premières… Bientôt la compagnie se trouvera dans le rouge et après ce sera la faillite, » explique Sham Mathura. Avant d’ajouter, que parfois, pour éviter de mettre la clé sous le paillasson, certains chefs d’entreprise ont recours à des emprunts. Cependant, s’ils ne changent pas leur façon d'opérer et leur attitude, ils ne pourront jamais sortir la tête hors de l’eau, ils ne feront que s’empêtrer dans les dettes. Pourtant, indique Sham Mathura, il s'agit de choses toutes simples qu'un entrepreneur moderne doit savoir. Comme, par exemple, l'importance d'ouvrir un compte bancaire pour l'entreprise, passer à la gestion informatique et installer des logiciels adaptés pour les différentes opérations, faire provision pour le boni de fin d'année. Les entrepreneurs pèchent souvent par amateurisme, soutient encore Sham Mathura, « ils font les choses au p'tit bonheur, sans organisation ni structuration, sans prendre la peine d'apprendre les bases


ACTA PUBLICA

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TOUS VOS SERVICES SOUS UN SEUL TOIT Lancé en 2012, le SME Hub prodigue tous les services de A à Z. Les membres paient Rs 100 + la VAT mensuellement et ils bénéficient ainsi de tous les services à prix réduits. Par exemple, pour la formation, les particuliers paieront Rs 5 000, les membres, Rs 2 500.

UN LOGICIEL POUR UNE MEILLEURE RESTRUCTURATION Le SME Outsourcing sera lancé prochainement. La Mauritius Post Ltd (MPL) et plusieurs autres partenaires se sont associés à BSP pour ce projet. Sham Mathura nous en donne un avant-goût : « Le directeur d’entreprise loue notre logiciel, pour la gestion de comptes, le contrôle de stocks, la VAT contre un frais mensuel. Chaque mois, il nous envoie ces données par la poste. Nous travaillons sur les chiffres, les entrons dans le serveur et lui renvoyons une version imprimée par voie postale. Ce travail sera fait dans un temps minime, car nous avons décidé d’avoir recours au savoir-faire de nos élèves sous la supervision d'un manager, poursuit le CEO de BSP Group of Companies. Le centre de formation BSP accueille actuellement 2 000 élèves.

Sham Mathura fait ressortir que les clients du SME Outsourcing pourront aussi profiter de l’expertise du BSP Group of Compagnies. « Nous serons à leur disposition que ce soit pour la gestion financière, l'audit, la gestion des projets, les conseils en management, marketing etc ». BSP est déjà le pionnier dans la gestion des PME. La société a été créée en 2007 par son président, Sham Mathura FCCA. Depuis, la société a connu une croissance rapide en termes de soutien et de services aux PME sur le marché. Elle propose des services personnalisés, taillés sur mesure, et jusqu'à ce jour, plus de 500 PME ont bénéficié de son soutien et de son expertise. Ci-dessous l’organigramme de BSP group of companies. VISION. Une entreprise doit avoir plusieurs rentrées d'argent

On aura beau avoir le ministre le plus dévoué qui soit, les agences d’encadrement et de soutien qui conçoivent les meilleurs plans de financement qui soient, à la fin de la journée, tout est question de culture et d’attitudes

mêmes du business dans lequel ils veulent se lancer. Si vous investissez dans une école maternelle, l’accent doit être mis sur l’hygiène, la sécurité, le service clientèle… Car sinon à un moment ou à un autre, les autorités vont ouvrir les yeux et les sanctions vont pleuvoir. D’ailleurs, un business c’est comme un enfant. Dès le début, il vous faut lui inculquer les bonnes manières ». LA FORMATION, PIERRE ANGULAIRE L’éthique est encore du latin pour de trop nombreux petits entrepreneurs. « Si vous êtes détenteur d’un permis pour vendre des téléphones seulement, ne vendez pas aussi des ordinateurs. Si vous devez payer la TVA, ne trichez pas. Car le jour où tout cela vous éclatera à la figure, il sera peutêtre trop tard pour réagir », avance Sham

Mathura. Cependant, ajoute le CEO de BSP, cela ne veut pas dire qu'il faut se cantonner à ses premières activités, il faut aussi savoir évoluer, penser à diversifier. Il prend l'exemple même de BSP qui a fait ses premiers pas dans le monde des affaires, en offrant des services de comptabilité. Puis ils ont bougé vers l’audit, la formation, la vente de livres. La société doit avoir plusieurs entrées d’argent pour rayonner : « C’est comme l’être humain, il doit consommer 4 à 5 fruits par jour pour être en bonne santé. Et si votre entreprise est florissante, d’autres clients seront plus aptes à vous faire confiance. Car souvent, avant de faire appel à une entreprise, les clients potentiels étudient votre portfolio et enquête sur votre réputation ». Autre grosse faille notée par les cadres de BSP qui contribue à l’effondrement d’un business : les directeurs ne valorisent pas le facteur humain. « Par exemple, moi je suis un bon comptable et j’emploie des gens qui ne sont pas vraiment des professionnels, mais je me dis qu’ils pourront se débrouiller. C’est une erreur monumentale, ne vous étonnez pas ensuite du résultat ». La formation est importante, rappelle Sham Mathura, « la formation n'est pas une dépense mais un investissement, le chef d'entreprise doit luimême se former, il doit aussi assurer que ses employés soient formés et se mettent au diapason de tous les changements dans son

secteur ». Il existe également chez encore de nombreux petits entrepreneurs, déplore Sham Mathura, une grande méconnaisance des strucutures et plans mis en place par les autorités. « Ainsi si une entreprise s'acquitte de ses obligations auprès de la sécurité sociale, elle peut s'adresser au Levy Grant Incentives Scheme pour la formation de ses employés et se faire rembourser 75% des frais par le Human Resources Development Council (HRDC). BSP se dit convaincu que la formation reste la pierre angulaire de toute entreprise. Depuis 2012, il a créé le SME Hub qui dispense toute une gamme de services (voir graphique et hors-texte). Et toujours dans le but de soutenir les entrepreneurs, BSP lancera prochainement le SME Outsourcing (voir hors-texte). En lançant une affaire, il faut se concentrer en primeur sur les gens, le capital, les équipements, l’éthique et le système. « C’est vrai que c’est que les grandes compagnies qui parlent de bonne gouvernance. Il n'y a aucune raison pour leur laisser ce monopole. La bonne gouvernance peut s'appliquer à la plus petite entreprise. Au contraire, il faut commencer par pratiquer et adopter les bonnes habitudes quand on est petit, ce qui permet de grandir. Car, qui a dit qu'une petite entreprise doit rester petite éternellement ? »


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OST SCRIPTUM

CAPITAL MARKETS

A CONUNDRUM FOR FINANCIAL ANALYSTS

M

NOUSHER SAIT CHAIR OF THE ADVOCACY SUB-COMMITTEE CHARTERED FINANCIAL ANALYST

uch like the Greek Odysseus, the financial analysts of our present times are caught between the idiomatic Scylla and Charybdis. This dilemma to choose between “the devil and the deep blue sea” has never been one of facility for anyone; even more so for analysts faced with the prolonged global economic slowdown and financial crisis of our modern times. On one shore they are left to deal with developed capital markets which they had presumed they knew well, until the crisis deepened with the ensuing negative or low return on investments

and static or regressive earnings growth; while on the other, they are to deal with the unfathomed abyss of emerging/frontier capital markets, which, while offering the much sought higher returns needed for bolstering up their portfolio performance, would lead to higher risk exposures specific to

PHYLLIS BENNIS

STRIKING SYRIA: ILLEGAL, IMMORAL, AND DANGEROUS

Fellow of the Institute for Policy Studies and of the Transnational Institute in Amsterdam

such markets. Under normal circumstances, analysts would have focused a greater part of their time and effort on quantitative analysis of the capital markets under question, so as to navigate through troubled waters. However, the bane of our times is that even these offer little solace. Valuation models using the real GDP growth as a proxy for market earnings growth rate, which so far had worked reasonably well for developed markets, are now under question. A recent example of this deviation from previous modeled expectations is that analysts are now left to reconcile the 25% annualized return for U.S. equities since March 2009 with the 2% annualized growth of the U.S. economy. Nick Sargen, CIO, Fort Washington Investment Advisers, questions whether this rally is justified by underlying fundamentals or if is it another asset bubble in the making, in his article entitled: “The Great Disparity: Stock Market vs. The Economy”, CFA Institute Member Magazine, July/August 2013. Real GDP growth has never served as a tracking proxy for earnings growth rate in emerging markets due to long periods of erratic monetary and fiscal policies inherent in these markets. Furthermore, the problem is compounded due to either non-availability of economic data or unreliability of data

I

f I were very optimistic, I'd say that President Obama is hoping that Congress will follow the example of the British parliament, and vote against his proposed military strike on Syria. It would let him off the hook - he could avoid an illegal, dangerous, immoral military assault and say it's Congress' fault. ILLEGAL However frustrated US presidents may be with the UN Security Council's occasional refusal to give in to their pressure, the law is clear. The United Nations Charter, the fundamental core

wherever available. However, in the aftermath of the financial crisis, even proven rigorous analysis of yesteryears for such markets has gone for a toss due to skittish foreign investment on the lookout for marginally higher returns. The prospects of an end to the U.S. Federal Reserve’s monetary policy of quantitative easing leading to the present flight of investors back towards the U.S., as dollar assets become more attractive, is a good example of this investor fickleness. The consequences of which, along with a substantial current account deficit, has led to the fall of the Indian rupee; this, in spite of India holding 6-7 months equivalent foreign currency reserves. This disconcerting flight of foreign investment and the speed of such occurrences leave many an analyst reeling due to the yo-yo effect on their expected total returns (return on investment in invested currency + appreciation of invested currency) on investment portfolios. Faced with such incertitude and inconsistency, analysts will turn towards a higher degree of qualitative scrutiny of the capital markets and firm securities they choose to invest in. Emerging markets vying for foreign investment inflows would therefore need to revisit their capital market structure if they are to attract and, more emphatically, retain this inflow. Low free float of quoted securities (investable shares being just 20% of outstanding shares in certain markets as per quoting rules, with no obligation to increase this per-

of international law, may be vague about a lot of things. But it is unequivocal about when military force is legal, and when it isn't. Only two things make an act of war legal: immediate self-defense, which clearly is not the case for the US The horrific reality of chemical weapons devastated Syrian, not American lives. This is not self-defense. The other is if the Security Council, acting under Chapter VII of the UN Charter, authorises the use of force in response to a threat to international peace and security. That's the authorisation President Obama knows he

centage with time), crossholdings of shares by companies within a market index leading to double accounting, large percentage of Government held shares in publicly traded companies, etc. will be penalizing factors for competing emerging markets in their quest for foreign investment. Mauritius too is on the threshold of a new era, as consultative efforts are being undertaken by the Board of Investment with market stakeholders to open up our capital markets. The SEM, with the launch of the ETFs and its unrelenting effort towards internationalization, is making commendable strides in this endeavour. In spite of all these efforts, the abovementioned penalizing factors inherent to emerging markets continue to plague our quoted markets and could impede the development of a vibrant capital market. Efforts to open up the local capital market would also require a change in the mindset at the individual firm level. Exchange quoted firms based on family-controlled structures and crossdirectorships within quoted companies, though very much part of the local folklore, would need to take on board the exigencies that analysts place on qualitative issues so as to attract investment. In this perpetual ebb and flow of investment tides in the quest for higher returns, individual firms with good corporate governance values would help mitigate dissonance and perhaps offer a bedrock anchor to the analysts’ conundrum.

cannot get - certainly Russia and China would veto, but right now a British veto would certainly be a possibility if Cameron wanted to respond to his public. And it's not at all clear a US resolution to use force would even get the nine necessary votes of the 15 Council members. The US is thoroughly isolated internationally. IMMORAL Pentagon officials have confirmed what logic tells us all: every use of military force threatens civilian lives. More than 100,000 Syrians have been killed


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SYRIE OPINION JEAN-PIERRE LENOIR

L’ULTIME INDÉCENCE …

I

ls ont tout essayé et rien n'a marché ! Incidents frontaliers provoqués avec la Turquie, « achats » de militaires syriens dévoyés, chargés de discréditer le gouvernement de leur pays, fuite organisée d'un pilote syrien en Jordanie et retour dans l'espace aérien syrien de son avion abattu par la DCA syrienne, bombardements préfabriqués de la Turquie par de soi-disant artilleurs syriens, premières accusations fantaisistes d'utilisation d'armes chimiques par le gouvernement depuis deux ans, et j'en passe et des meilleures. Envers et contre tous, le gouvernement syrien a tenu bon. Avec l'aide militaire de la Russie et de l'Iran et l'appui diplomatique de la Chine, le régime a réussi à renverser la tendance d'une guerre nourrie depuis son début par l'Arabie saoudite et le Qatar, qui ont juré la perte du régime alaouite en Syrie pour de vieilles rancœurs ancestrales entre chiites et sunnites. Profitant de l'aubaine, les États-Unis, comme ils l'ont fait en Irak et en Libye, ont pris la tête de la croisade anti-Bachar el Assad, se gardant bien d'envoyer des troupes au sol pour éviter de se mettre dans le même bourbier qu'en Irak et en Afghanistan. En filigrane de toute cette affaire qui a fait jusqu'ici cent mille morts, le pétrole et le gaz syriens et la géopolitique américaine décidée à damer le pion aux alliés traditionnels russes du gouvernement syrien. Pour ce faire, ils n'ont pas hésité, comme ils l'avaient fait en Afghanistan, à armer, par Qatar et Arabie saoudite interposée, les pires bandes organisées islamistes inféodées à Al Qaida. Au fil des mois, l'opposition syrienne s'est ainsi changée en front islamiste bien décidé à transformer le pays en république islamiste en cas de victoire. S'appuyant sur l'aide militaire iranienne et russe, Bachar el Assad a réussi à retourner la situation sur le terrain et à reprendre, les unes après les autres, les régions sous le contrôle des rebelles. Et que se passe-t-il aujourd'hui ? Après avoir tout misé sur la victoire des rebelles, les ÉtatsUnis, la France et l'Angleterre se rendent compte qu'ils seront éjectés du jeu diplo-

in this civil war so far, and hundreds more were killed in what appears to be (remember, we still don't know for sure) a chemical strike last week - US cruise missile strikes won't bring any of them back, and more important, won't protect any Syrian civilians from further threat. To the contrary, low-ranking conscript troops and civilians are almost certain to be injured or killed. Reports out of Syria indicate military offices and more being moved into populated areas - that shouldn't come as a surprise given the nature of the Syrian regime. But the knowledge makes those contemplating military

matique si Bachar el Assad tenait bon. La suite tient plus d'un mauvais film de série B que de la logique politique la plus élémentaire. On a toujours dit que la ligne rouge à ne pas franchir était l'utilisation des armes chimiques. Le premier concerné par cette interdiction est bien évidemment le régime syrien qui sait qu'au moindre pétard chimique utilisé, on lui tomberait sur le dos à missiles raccourcis. Ne voilà-til pas que le jour même où une mission de l'ONU débarquait à Damas pour enquêter sur l'utilisation des armes chimiques, une attaque chimique massive avait lieu sur les faubourgs de la capitale tenue par l'opposition ! Vous conviendrez avec moi qu'il faudrait être fou à lier pour se tirer ainsi une balle dans le pied en s'attirant les foudres internationales... Sautant dans le train de l'indignation en marche, Américains, Anglais et Français ont hurlé à la mort de Bachar el Assad sans se soucier de savoir qui étaient les vrais coupables. Qu'avait à gagner le gouvernement syrien à utiliser des armes chimiques à un moment tellement crucial pour son avenir ? Personne, semble-t-il, ne s'est soucié jusqu'ici de se poser cette question pourtant fondamentale ! Pour sûr, des armes chimiques ont été utilisées dans le cas qui nous intéresse. Mais QUI les a tirés ou fait tirer ? Les services américains se sont semble-t-il basé sur des conversations téléphoniques entre responsables militaires syriens, qui en ont fait état. L'histoire est truffée de coups machiavéliques montés par les services de renseignements. La question est de savoir qui a intérêt à

force even more culpable. DANGEROUS A US military strike on Syria will increase levels of violence and instability inside the country, in the region, and around the world. Inside Syria, aside from immediate casualties and damage to the already shattered country, reports are already coming in of thousands of Syrian refugees returning from Lebanon to "stand with their government" when the country is under attack. It could lead to greater support to the brutal regime in Damascus. In Kosovo, more Kosovars were forcibly

expelled from their homes by the Serbian regime after the NATO bombing began than had happened before it started; Syrian civilians could face similar retaliation from the government. A US strike will do nothing to strengthen the secular armed opposition, still largely based in Turkey and Jordan, let alone the heroic but weakened original non-violent democratic opposition forces who have consistently opposed militarization of their struggle and outside military intervention. Those who gain will be the most extreme Islamist forces within the opposition, particularly those such as the

ajouter la Syrie au champ de ruines qu'est devenue aujourd'hui la région moyen-orientale ? Qui a intérêt à n'avoir en face que des pays à capacité militaire offensive réduite et donc incapable de peser sur les contentieux géographiques dans la région ? En tout état de cause, la situation semble avoir évolué très vite puisque le Parlement britannique a désavoué la décision de Cameron de bombarder Damas. Obama s'est rapidement réfugié derrière le fait qu'étant une grande et exemplaire démocratie, il allait d'abord demander l'aval du congrès. Quant au président français, il semble attendre de voir dans quel sens le vent va tourner. La diplomatie occidentale branle dans le manche, comme on dit en langage courant. Si malgré toutes ces incertitudes quant à l'identité des utilisateurs récents d'armes chimiques, des frappes étaient initiées contre Damas, cela voudrait dire que (a) l'Occident, États-Unis en tête, n'a rien appris de l'agression contre l'Irak, (b) l'agenda est tout tracé depuis le début de la crise, (c) on réédite sans état d'âme les mêmes fantasmes que les soi-disant armes de destruction massive qui avaient provoqué l'attaque américaine contre l'Irak. La Russie a demandé aux États-Unis de publier les preuves de l'utilisation d’armes chimiques par Damas. On attend en espérant qu'elles seront plus fiables que la petite fiole produite devant les caméras du monde entier à l'ONU par Colin Powell, juste avant l'entrée en guerre contre l'Irak...

Jubhat al-Nusra which are closest to alQaeda. They have long seen the US presence in the region as a key recruitment tool and a great local target. There is also the danger of escalation between the US and Russia, already at odds in one of the five wars currently underway in Syria. So far that has been limited to a war of words between Washington and Moscow, but with the G-20 meeting scheduled for next week in St Petersburg, President Putin may feel compelled to push back more directly, perhaps with new economic or other measures.


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POST SCRIPTUM

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The global economy is in the midst of a series of demographic and economic shifts, leading to what has been coined as the ‘Human Age’. But too many young people are being left behind

YOUTH UNEMPLOYMENT ISSUES AND BUSINESS DRIVEN SOLUTIONS

I REVIEW BY ECONOMIST VIRENDRA POLODOO

n the Human Age, technological transformations have rendered many formerly scarce resources abundant, while the key constraints on economic and business development have become the skills, knowledge, and talent embodied in individual workers. In the Human Age, economic success and failure will increasingly be determined by the strategic acquisition and management, by businesses and individuals, of economically-relevant skills. Putting talent at the centre of analysis offers new perspectives on one of the world’s most pervasive economic and social challenges – the increasing numbers of young people, in nearly all countries and regions, who are having difficulty entering the workforce and establishing themselves in sustainable careers. Many factors are responsible for the difficulties that youth experience in initial workforce entry. These include: • A lack of information, networks and connections among youth, especially youth from families lacking significant social capital. Many young people lack

knowledge of what the world of work is actually like, and have not given careful thought to their own potential career choices. They have not used their time in school to prepare appropriately for realistic career paths. They lack informal networks and connections that are traditionally the major source of information about job opportunities. And they do not know how to navigate the labor market to identify and pursue available jobs or to find and use the most relevant training resources. • A lack of skills relevant to the workplace. Even those young people who have pursued a course of study with a specific career in mind often find themselves with general or theoretical knowledge that does little to prepare them for the actual tasks they will encounter on the job. This is partly the fault of school curricula and poor connections between employers and the educational system. Young people also lack specific “21 century workplace skills” such as co-operation, communication, critical thinking, creativity, and a focus on the needs of the enterprise.

A lack of experience and credentials that address employers’ risk in making hiring commitments. Many employers are skeptical about young people’s ability to apply the skills they learn in schools to the practical challenges of the workplace. They also question the social skills and work ethic of youth. They see these deficits as a significant barrier to the productivity of inexperienced young people, and at the same time they are reluctant to invest resources in training young people when more experienced adult workers may be unemployed and available for hire.

• A lack of available jobs suited to entrylevel skills. In some labor markets, especially in the developing world, there is simply a demographic mismatch between the number of young people seeking work and the level of local economic activity. Most available work may be in informal or underdeveloped industry sectors. There may be a severe shortage of locally-available jobs that are entry-level but that still lead to meaningful careers. • As a consequence of these factors,


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many young people face significant obstacles to obtaining decent work and thriving in their first jobs. In addition, in difficult economic times, young people are often the first to be laid off, making it still harder for them to consistently build their skills and experience. Consequently many young people end up facing extended periods of unemployment, or significant under-employment in jobs that fail to offer career opportunities. CONSEQUENCES OF A LOST GENERATION The most important consequences of youth unemployment extend beyond the impact of temporary labor market fluctuations. The experience leaves a permanent imprint on both individual life outcomes and on national development trajectories. A series of studies starting with Andrew Sum (2000) in the U.S. and Kevin O’Higgins (2003) for the World Bank suggest that young people who have difficulty in their early integration into the world of work suffer lifelong “scarring” effects that diminish their resiliency and ability to thrive in a dynamic and demanding labour market. In addition, persons who experience extended unemployment in youth are at increased risk for other social pathologies: direct poverty effects on unemployed young people’s families include considerable cognitive, health, nutrition and psychological deficits for children raised in poverty. Chronic unemployment is associated with increased incidence of criminal behaviour. As these young people grow older and raise families, their own failure to accumulate economic and social capital perpetuates the same cycle for their children. High rates of youth unemployment also represent a wasted resource for developing economies. Poor youth labour market participation limits the inputs available for urgently needed growth and makes it harder for developing countries to realize the benefits of labor-intensive growth strategies. Developing countries pass through a unique demographic “window” where the youth population is maximized before birth rates begin to fall toward a more “developed economy” pattern – their success or failure in realizing the economic potential of young people during this “low dependency ratio” period can make the difference between sustained and faltering long-term development. In the developed world, underemployment of youth contributes to the fiscal challenges of countries facing a narrowing worker base for their old-age pension systems. The current economic situation creates a sense of urgency in devising ways to boost the creation of jobs, and to improve young people’s access to those jobs. But the solutions we develop can and should be sustainable on their own terms. In this way they will add to the permanent accumulation of tools and strategies that can help address both cyclical downturns and long-term structural challenges, and that can improve schoolto-work transitions and the participation of young people in decent work. In laying out the case for business initiatives to improve youth employment

POST SCRIPTUM outcomes, it is important to articulate a value proposition for employers that can be the foundation of a sustained policy and sustained investment. BUSINESS-DRIVEN MEASURES TO DEAL WITH YOUTH EMPLOYMENT Each generation has a positive responsibility to take affirmative steps to prepare the next generation for successful economic participation. Employers’ response to the youth employment challenge should be shaped by their own responsible self-interest in ensuring their firms’ longterm growth and innovation, and in securing their access to talent for emerging and future economic needs. Businesses and economic entities looking toward long-term success must give appropriate attention to creating and securing future talent resources, and they have their own responsibilities in this area alongside and in partnership with government, educators, civil society, and young people themselves. The recommendations outlined below can be implemented, now, by businesses on their own initiative to help realize the potential represented by young people. Adopting these recommendations will help improve young people’s ability to find work and establish decent careers, and will help secure employers’ own access to the talent needed for both the immediate and long-term success of their enterprises. Many young people stumble in their initial career steps due to poor information about the world of work, leading to poor choices about education and careers. High quality career guidance can help youth make better-informed decisions about their future including the selection of academic/vocational programs, a decision to complete high school, and an optimal combination of education and work. Employers can partner with schools to improve the quality and delivery of career services for young people at a time when they are making important decisions about their future. They can provide speakers and participants for related activities such as career days and job shadowing. For many youth, business leaders can serve as role models and as an inspiration to set more ambitious goals for themselves. Without waiting for the implementation of more ambitious curriculum reform agendas, employers can use their influence to encourage schools to adopt courses that help young people navigate the job-search process and build key soft-skills relevant to the workplace. They can advise on the importance of these programs in contributing to the success of entry level workers, consult on the Selection of off-the-shelf curricula, and assist in the design of new curriculum content. Internet, mobile devices, and social networking technology provides young people with more transparent access to labor market information while it maximizes the recruitment reach of employers. It is a fact that internet job boards are the source of more than 25% of new hires in Mauritius. Most job board hires result from responses to posted openings rather than resume searches. A leading goal of hiring managers is to migrate internet-based recruitment

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from job boards to social networking or more structured pools of potential applicants. Employers have an opportunity to reach beyond the job-board model while still working proactively with emerging job information services and platforms popular with youth, such as mobile phones/texting and smartphone-based applications, in order to connect with young people more efficiently. Employers can also cooperate with special programs and initiatives that are designed to give youth a deeper understanding of overall career trends and opportunities. By using these channels and transparently specifying the qualifications required for their positions, employers can help youth gain an understanding of the jobs available in the local economy, the avenues for pursuing those jobs, and the skills and experience necessary for obtaining them. Employers have an important role to play in improving the profile of vocational education for young people. They can cultivate as speakers and school visitors those employees whose careers illustrate the positive possibilities of vocational and technical work. They should adopt HR policies that ensure that vocational and trades positions do not represent dead-end jobs within their own firms. These policies may include the creation of progressive leadership opportunities for vocational and technical workers, as for other workers, through mentoring and advice, promotion of continuing education and additional certifications, and openness to consulting and contracting by appropriately skilled former employees establishing their own businesses. Traditionally, the provision of skills has been the responsibility of educational and vocational training institutions and is too often detached from practical applications in the workplace. While employers have a role to play as curriculum advisers and advocates for better work preparation in schools, one of the most immediate ways to align skills training initiatives with real work opportunities is through the creation of demand-driven “training-toemployment” programs. Training-to-employment programs focus training narrowly and intensively on the requirements of specific, available jobs, and include a post-training placement component based on prior hiring commitments from employers. These programs can help employers rapidly address skills shortages and they can efficiently expand access to work opportunities for individuals who may not have been able to obtain these jobs on their own. Under the best circumstances, it is possible to integrate both skills-building and experiencebuilding components simultaneously into employment programs for young people. The classic examples are ‘dual track’ apprenticeship systems that divide a student’s week between classroom learning and time in the workplace. The existence of these programs tends to depend on government policy and a well-developed school-to-work system, but their powerful lessons can also be applied to the design of on-the-job training and mentoring programs for young new hires.

Studies suggest that young people who have difficulty in their early integration into the world of work suffer lifelong “scarring” effects that diminish their resiliency and ability to thrive in a dynamic and demanding labour market


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GREEN BUSINESS

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SANJEEV BEECHOO, FONDATEUR ET OPERATION MANAGER DE ECO-LOGIC LTÉE

« NOS DÉCHETS VONT NOUS POURRIR LA VIE » Sanjeev Beechoo va travailler à bicyclette. Il a fait de l'écologie sa passion et son gagne-pain. Et ne ménage pas ses critiques devant l'indifférence de ses concitoyens et le peu d'engagement des autorités ▼ LEENA GOORAYA DÉCLIC. Sanjeev Beechoo a été élu meilleur jeune entrepreneur de l’année 2006

C

business plan' par le Shell Livewire Awards. Ce qui m'a permis de démarrer le business en 2005. Un an après, soit en 2006, j’était nommé meilleur jeune entrepreneur de l'année, » ajoute-t-il non sans fierté.

haque année, des centaines de millions de sacs de plastique sont utilisés. Et comme seule une petite partie de ces sacs sont recyclés, la grande majorité aboutit dans les dépoQue vous utilisiez un sac de toile, de toirs ou dans la nature. En jute, ou de tissu, ces sacs ont tous l’aplus de gâcher le paysage, ces vantage de pouvoir être réutilisés à déchets sont également meurchaque visite au marché ou à triers : de nombreux oiseaux et l’épicerie. animaux marins meurent En plus d’être écologiques, les sacs chaque année des suites de réutilisables n’ont que des avantages : l'ingestion de sacs de plastique. ◗ Ils sont pratiques et résistants La fabrication des sacs de ◗ Ils sont souvent plus logeables que plastique est très polluante, le les sacs de plastique plastique étant un dérivé de ◗ Ils peuvent parfois se porter à l’industrie pétrolière. Puis, une l’épaule fois fabriqués, les sacs de plas◗ Ils sont beaucoup plus jolis que les tique prennent plus de 400 ans sacs de plastique ! à se décomposer. Pas la peine ◗ Bref, autant de bonnes raisons pour d’insister donc sur leur nocivadopter et utiliser des sacs ité pour l’environnement et de réutilisables ! l'importance, voire l'urgence d’en réduire au maximum Eco-logic, raconte-t-il, a été créé en notre utilisation. Cependant, il faut reconnaître que 2005 avec l'idée de fournir des alterla sensibilistaion autour de ce prob- natifs plus écologiques à des produits lème commence à porter des fruits, qu'utilisent les individuels ou les ennous assistons à un petit changement treprises. La société est spécialisée dans les habitudes de consommation. principalement dans le packaging, Les consommateurs recherchent de dans tout ce qui est papeterie. L’entreplus en plus des produits verts, prise emploi sept travailleurs et un sucomme par exemple des sacs réutilis- pervisor. Contrairement à ses ables et/ou des sacs écologiques. Ce concurrentss Sanjeev Beechoo dit acqui a donné lieu à des enrtreprises spé- corder plus importance sur les impacts cialisées. Sanjeev Beechoo, jeune en- sur l'environnement. Concernant trepreneur de 34 ans, a eu l'idée de l'énergie électrique, par exemple, l'enlancer la marque Eco-logic et produit treprise essaye de faire le maximim des sacs écologiques et réutilisables. d'efforts possibles pour en minimiser Mais il fait beaucoup plus que des sacs la consommation; les ampoules en plastique. C'est ce que nous avons économiques sont ainsi de rigueur. pu constater lors d’une visite à son at- Certaines opérations sont manuelles, elier, à Highlands. Tous ses produits comme le collage. Il fait intervenir les sont fabriqués à partir de matériaux machines là où il n'y a aucune autre option, pour la perforation, par exemnaturels. ple. Notre interlocuteur explique que le IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT L'idée de se lancer dans le business papier et le plastique sont deux écolo lui est venue en 2003, lorsque le matières complètement différentes gouvernement avait introduit des lois qu'on ne peut pas comparer. Toutefois “punitives” contre les utilisateurs des le plastique restera toujours moins sacs en plastique. Mais il fallait surtout cher, avec ou sans taxes. Parmi les produits Eco-logic, on innover pour se démarquer de la concurrence. Et le jeune diplômé en ges- trouve des boîtes d’emballage, des tion de l'Université de Maurice a su pochettes cadeau, des porte-documents, des étiquettes, des sac en toile proposer des sacs à valeur ajoutée. « En 2004, j’avais écrit mon business recyclée. Dernière nouveautés: le port plan pour lequel j’ai remporté le 'best des clés USB à partir de bouchons de


GREEN BUSINESS

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bouteilles de vin. Les sac écologiques sont fabriqués à partir du papier. Sanjeev Beechoo explique que le papier peut être écologique en deux façons : soit un papier recyclé ou un papier qui a été certifié par le Forest Stewardship Council (FSC). Le FSC gère tous les produits à base de matières premières venant de la forêt et s'assure que pour tout arbre qui a été coupé pour n'importe quelle opération, prévision est faite pour le remplacer. Eco-logic achète ses matières premières auprès des fournisseurs de papier à Maurice. Pour les grosses commandes, il est obliger d'importer. L’entreprise exporte déjà sur la Réunion et les Seychelles. La capacité de production pour les sacs en papier (shopping bags) tourne aux alentours de 100,000 par mois. Le sac en papier peut être réutilisé mais n'est pas un sac durable. « WHAT NEXT ? » « Quand vous allez faire votre shopping, au lieu de prendre un sac en plastique, ou même un sac en papier dont la production a nécessité beaucoup d'énergie, il est préférable de prendre un sac en toile qu'on peut laver et réutiliser. Si vous faites un compte, vous allez voir combien vous avez pu économiser en se servant d'un sac réutilisable », conseille Sanjeev Beechoo. A noter que les sacs réutilisables sont en canevas, en jute, en wooven, ou en toile écru. Sanjeev Beechoo dit suivre avec une attention soutenue tout ce qui touche à l'écologie. Ainsi, dit-il, le simple fait d'utiliser un chauffe-eau solaire, ou le sac en papier ne fait pas de quelqu'un un écolo. « Vivre écologiquement est tout un style de vie, » dit-t-il. Lui-même personellement, n'a pas hésité une seule seconde pour suivre l'exemple de Boris Johnson, le maire de Londres qui part travailler à vélo. « le vélo, ça vous garde en bonne santé, ça vous permet de faire des économies, de profiter de l'environnement et même de dire un petit bonjour aux gens que vous connaissez », dit-t-il. Il est d'avis que le gouvernement devrait encourager la pratique

Mare Chicose a dû être agrandi, nous sommes maintenant dans un automatisme ; nous savons le jour quand la voirie de la municipalité ou du District Council va passer, mais combien de gens pensent à recycler ? Quelles sont les facilités mises en place pour le recyclage ? du vélo en introduisant des cycling lanes pour la sécurité des cyclistes et des autres usagers de la route. En ce qui concerne le concept Maurice Ile Durable, notre Monsieur écolo trouve que le gouvernement a fait un grand effort, mais demande à voir « what next ? ». « Dix mille roupies de subside pour les panneaux solaires, donner les compostages, c'est bien, mais après ? » s'interroge-t-il.

Sanjeev Beechoo observe que la gestion des déchets pose un énorme problème à Maurice : « Mare Chicose a dû être agrandi, nous sommes maintenant dans un automatisme ; nous savons le jour quand la voirie de la municipalité ou du District Council va passer, mais combien de gens pensent à recycler ? Quelles sont les facilités mises en place pour le recyclage ? » Il faut revoir notre mode de fonctionnement, plaide Sanjeev Beechoo. Nous avons des déchets de papiers, de verres et de plastiques. « Tout cela peut être recyclé à Maurice. Nous ne le faisons pas tout simplement parce qu'il y a un problème de collecte. Nous mettons tous nos déchets dans un seul sac. C'est devenu une routine », affirme-t-il. Le triage doit commencer chez l'individu, dit-il, rappelant qu'il y a des organisations comme Mission Vert qui ont placé des poubelles de tri qui ne trouvent pas beaucoup d'utilisateurs. Les collectivités locales pourraient également organiser leurs activités de voirie en décidant tel ou tel jour spécifique pour le ramassage de tel ou tel déchet. Sanjeev est conscient qu'il y a des

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entreprises qui recyclent plusieurs déchets tels que le plastique, le papier, les déchets informatiques ou électroménagers. « Ces entreprises collectent leurs déchets et les recyclent. Par exemple, à la MCB, les papiers sont recyclés. Le problème est plutôt au niveau de l'individu. Si tout un chacun voulait faire son effort personnel pour trier les déchets recyclables, ce serait un grand pas en avant. Le gouvernement, commente-t-il encore, n'y joue pas pleinement son rôle. Est-ce que ses différents ministères et départements sont conscients des enjeux et agissent en conséquence ? Combien de ministères ou de départements du gouvernements font recycler leurs papiers ? », se demande-t-il. Le projet Maurice île durable (MID), conclut Sanjeev Beechoo, pour louable qu'il soit, a encore beaucoup de chemin à parcourir. Ne seraitce que par la complexité de ses formulaires à remplir pour participer à ses projets, il n'y a pas beaucoup qui soient capables d'aller jusqu'au bout : « Les administrateurs de ce projet gagneraient à faire plus simple et mettre le MID à la portée d'un plus grand nombre ».

THE FOREST WATCH It was another two years before the United Nations Conference on Environment and Development – the Earth Summit – was held in Rio de Janeiro in 1992. The Earth Summit produced no legally binding commitments on forest management, but it did result in Agenda 21 and the nonlegally binding Forest Principles. And crucially it provided a forum for many non-governmental organizations to come together and gather support for the innovative idea of a non-governmental, independent and international forest certification scheme. Following intensive consultations in ten countries to build support for the idea of a worldwide certification system, the Forest Stewardship Council (FSC) Founding Assembly was held in Toronto, Canada in 1993. The FSC Secretariat opened in Oaxaca, Mexico and the FSC was established as a legal entity in

Mexico in February 1994. The FSC Secretariat relocated to Bonn, Germany in 2003. The number of certificates issued in both forest management and chain of custody have increased exponentially, passing a total of 20,000 certificates in 2011; the 1,000th forest management certificate was also issued in 2011 to a Portuguese small farmers’ association covering their cork plantations. Our 6th General Assembly was held in 2011 in Sabah, Malaysia, and was attended by about 400 participants. The FSC issues three different types of certificates: Forest Management, Chain of Custody and Controlled Wood. The different types of certificates relate to different stages of production and subsequent progress of forest products through the value chain. Verification against all FSC requirements ensures that materials

and products with the FSC label are from responsibly managed forests. Forest Management certification is awarded to forest managers or owners whose management practices meet the requirements of the FSC Principles and Criteria. Chain of Custody certification applies to manufacturers, processors

and traders of FSC certified forest products. It verifies FSC certified material and products along the production chain. Controlled Wood is designed to allow organizations to avoid the categories of wood considered unacceptable. FSC Controlled Wood can only be mixed with FSC certified wood in labelled FSC Mix products.


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ENTREPRENDRE

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Forte d’une cinquantaine de produits allant de détergents aux savons et savonnettes, Mopirove occupe 60% des parts du marché mauricien et exporte vers l’Afrique. Pourtant, Sunjay Cheekhooree, le Managing Director, ne s’en contente pas. Voir ses produits en vente en Europe et s’implanter sur le continent noir sont deux des avenues qu’il souhaite explorer

MOPIROVE

DES SAVONS QUI SENTENT BON LE SUCCÈS ▼ DOROTHY BONNEFEMME

L

e savon n’a plus de secret pour Mopirove. Réputée pour ses fameux savons de citron, ses savonnettes de Marseille, ses liquide-vaisselle et ses détergents, l’entreprise installée à Coromandel occupe 60% du marché local. Cette réussite, Sunjay Cheekhooree, le directeur de Mopirove, l’explique par son approche, la qualité de ses produits, la présentation, le suivi clientèle et la mise en pratique de leur devise, qui est « Always aiming for excellence ». Ce chef d’entreprise, qui emploie une centaine de personnes, estime qu’il faut aussi être un aventurier et croire en ses produits. Le marché local étant restreint, pour se développer davantage, l’exportation est également primordiale. Mopirove, qui fait affaire avec Madagascar, Mayotte, les Comores, l’Afrique du Sud, la Zambie et l’Angola, l’a compris depuis 1994. RAPPORT QUALITÉ/PRIX « Nous travaillons déjà avec les pays d’Afrique. A Madagascar, notre savon citron connaît un succès retentissant. Mon but est d’accroître nos exportations. Un homme d’affaires doit avoir beaucoup de visions, et c’est pourquoi je vise aussi le marché européen. J’ai déjà prospecté et je suis d’avis qu’il y a d’énormes possibilités », indique Sunjay Cheekhooree. Mais pour l’heure c’est surtout l’Afrique qui intéresse le Managing Director de Mopirove, qui a pour objectif, au-delà des exportations, de s’y implanter. « Nous avons déjà des partenaires avec qui nous sommes en négociation et je pense que la réponse sera affirmative », avance-t-il. Pour Sunjay Cheekhooree il est capital pour les hommes d’affaires de profiter des aubaines qui se présentent à

eux. « Nous bénéficions de facilités, que ce soit auprès de la Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), de la Southern African Development Community (SADC) ou encore de la Commission de l’océan Indien (COI). Il faut en tirer le maximum », estime-t-il. Fort de ses convictions, l’homme d’affaires donne d’ailleurs tort aux entrepreneurs qui se plaignent des difficultés rencontrées pour lancer leur entreprise ou exporter leurs produits. Selon lui, ces derniers ne frappent pas à la bonne porte.

1979 Année de la création de Mopirove « Par exemple si vous souhaitez un prêt bancaire, vous n’irez pas faire une demande auprès de la BOI. Il est aussi primordial de bien faire les recherches, savoir exactement avec quel pays vous voulez faire des affaires et bien préparer votre dossier. S’il manque un document par-ci ou par-là, c’est sûr que les démarches vont s’avérer être un parcours du combattant. Pour ma part, je dois reconnaître qu’Enterprise Mauritius m’a beaucoup aidé », affirme notre interlocuteur. « Elle a agi comme facilitateur, et moi j’ai fait des efforts. Ça n’a pas été un coup d’épée dans l’eau. Aujourd’hui, les produits Mopirove sont présents sur presque toutes les étagères des boutiques, supermarchés et hypermarchés. Les clients peuvent se procurer des savonnettes Cler fruitées, florales ou premium. Toutes nos savonnettes sont naturelles », souligne Sunjay Cheekhooree. Ces dernières, qui sont disponibles dans de nombreux coloris, contiennent en effet des produits naturels tels que l'Aloe Vera, qui est riche en vitamines,


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ENTREPRENDRE

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VENTE. Mopirove occupe déjà 60% des parts du marché mauricien

des acides aminés et des pro- pureté incroyable et ses protéines. De ce fait, elles hydratent priétés hydratantes le rendent en la peau et la gardent douce et effet idéal pour les peaux sensilisse. Autre fait important : ces bles. Mopirove s’est aussi posisavonnettes ne contiennent pas de graisses animales et sont fab- tionnée sur le marché des liqet autres riquées à partir d'huiles de uide-vaisselle palme purifiée et ont le même détergents avec C Bon, un liquide-vaisselle formulé à partir pH que la peau humaine. Mopirove, c’est aussi des pro- d’un mélange de détergents non duits pour lessive. Le savon cit- ioniques et anioniques afin de ron, par exemple, est fabriqué à s'assurer qu'il n’abîme pas les partir d'huile de palme et sa formulation spéciale LE TRAVAIL AMÈNE n’abîme pas la peau. Grâce LA CHANCE à ses bulles/mousse, il enlève les taches les plus Sunjay Cheekhooree est un homme tenaces, et après rinçage, ne chanceux. Il l’avoue. Mais il est aussi un grand bosseur, qui préfère travailler dans laisse aucun résidu sur les l’ombre. D’ailleurs, lorsque nous l’avons vêtements. Vu son parfum rencontré au Mauritius International Trade de citron, il apporte égaleExhibition (MAITEX), il nous a avoué que ment beaucoup de d’habitude, il n’accorde pas d’entretien. Sauf pour nous, puisqu’il a gentiment acfraîcheur aux vêtements. cepté de parler à Capital. Le savon citron plus, fab« Vous voyez, je pense que l’approche est riqué selon les mêmes hyper importante. Lorsque je rencontre de normes, propose quant à potentiels clients, je mets un point d’honneur à avoir la bonne attitude. Lorsque nous tralui un parfum plus vaillons ensemble, je suis toujours à leur prononcé. écoute et je fais de mon mieux pour leur donAutre produit de lessive ner satisfaction », nous a d’emblée confié le : le fameux savon bleu. Fait Managing Director de Mopirove. « Quelques heures après l’ouverture de à partir d’huile de palme et MAITEX, par exemple, j’avais déjà deux comde citronnelle, ses bulles mandes. J’aurais pu rentrer chez moi, me éliminent efficacement la frotter les mains et me relaxer. Mais cela ne saleté et les germes, laissant fait pas partie de ma personnalité. Tout à vêtements doux et propre. l’heure, je vais emmener ces hommes d’affaires visiter mon usine. Je vais ensuite reIl permet également de tourner au Centre Swami Vivekananda pour maintenir la blancheur du rencontrer d’autres clients potentiels. J’aime linge. le contact avec la clientèle. Je n’ai jamais de Toujours dans la gamme pensée négative, car quand je me lance dans un projet, j’y crois à plus de 100% », a-t-il des savons, Mopirove proajouté. pose le Savon Marseille. Ce savon d’un blanc pur, également fait à partir d'huile de mains des utilisateurs et propalme, est ultra-hydratant et duisent une mousse permettant doux pour la peau. Il est de rendre la vaisselle étincelante. d’ailleurs recommandé par les Le détergent C Bon Bleach a dermatologues du monde entier quant à lui une formulation à aux personnes à peau sèche. Sa double action : il est efficace

comme détergent et est antibactérien. C Bon Bleach peut également être utilisé directement de la bouteille comme désinfectant général pour nettoyer les éviers de cuisine et les égouts. Quel que soit le produit, l’accent est mis sur la qualité, assure Sunjay Cheekhooree. A titre d’exemple, les parfums utilisés dans les savons et autres produits de Mopirove sont importés de la Suisse, alors que les autres matières premières proviennent principalement d’Asie et d’Europe. « Nous faisons un point d’honneur à offrir aux clients un bon rapport qualité-prix », ajoute-t-il. C’est ce souci de la qualité qui fait que Mopirove a su se développer avec le temps. Au départ, l’entreprise, qui a vu le jour en 1979 avec une dizaine d’employés, était une entreprise familiale. « Nous étions des néophytes dans le domaine de la savonnerie, mais nous avons voulu devenir des experts. C’est pourquoi nous avons sollicité l’aide d’Unilever, le géant des produits de consommation courante. Trois ans durant, ses employés ont formé les nôtres et nous ont appris le métier », explique notre interlocuteur. De la première ligne de production, Mopirove sortira la savonnette Cler. Le marché local étant difficile à pénétrer, l’entreprise écoule ses produits à travers les grossistes de Port-Louis. Mais loin de se décourager malgré les difficultés financières, les directeurs met-

tent les bouchées doubles et décident de parfaire l’emballage du produit, ainsi que le marketing. Leur persévérance finira par porter ses fruits. En 1994, Mopirove jouissant d’une meilleure santé, l’entreprise décide d’explorer d’autres horizons. Sunjay Cheekhooree nous confie d’ailleurs que l’Afrique l’attirait, étant un véritable grenier pour les entrepreneurs. Cependant, ses frères et associés, qui trouvaient que c’était de la folie, n’ont pas cru en lui. Loin de se décourager, il se lance dans l’aventure. EFFORTS RÉCOMPENSÉS Une première réussite l’attend à l’île de La Réunion, où il arrive, la même année, à placer le Savon de Marseille fabriqué par Mopirove. A partir de là, cette entreprise mauricienne connaît une montée fulgurante. Ce qui permet, en 2010, à Sunjay Cheekhooree, de racheter les parts de ses partenaires. Prenant les rênes de l’entreprise, il investit alors massivement durant cinq années. « Je voulais que l’entreprise soit plus efficiente. J’ai atteint mon but et depuis quelques années, nous sommes complètement automatisées et nous avons pu augmenter notre taux de productivité », ajoute-t-il. Les exportations grandiront d’ailleurs en conséquence. Outre le succès commercial de ses produits, Mopirove peut se vanter de la reconnaissance de leur qualité. Ainsi, dès 1988, la compagnie a obtenu la certification de la Mauritius Standards Bureau (MSB) pour tous ses savons, alors qu’en 1997, c’est le

Prix ONUDI (Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel) qui lui est revenu, l’organisation estimant que Mopirove est la plus innovante des entreprises de taille moyenne en Afrique. La même année, Mopirove reçoit l’Africa Award, et en 1998, la certification 1SO 9001:2000.

Nous étions des néophytes dans le domaine de la savonnerie, mais nous avons voulu devenir des experts. C’est pourquoi nous avons sollicité l’aide d’Unilever, le géant des produits de consommation courante Sunjay Cheekhooree « Ces récompenses me donnent des ailes. J’ai envie de progresser davantage, car je constate que les autorités mauriciennes et étrangères nous encouragent et apprécient notre savoir-faire et nos efforts », estime-t-il. Sunjay Cheekhooree, qui veut continuer à progresser, tâte d’ailleurs le pouls de différents marchés. « Nous exportons de nombreux produits, mais mon objectif est de viser 50 containers par mois », lance-t-il en conclusion. Un défi de plus à relever…



MARKET

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BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, SEPTEMBER 3, 2013

MARKET OVERVIEW

SOUTH AFRICA GOLD STRIKE Bullion not shining so much in South Africa…….. In fact a protracted strike there would harm Africa's largest economy and the government is ready to intervene to bring parties together, the mining minister said. As I write, gold miners were set to strike for higher pay from Tuesday, after talks between unions and companies broke down last week. A wave of strikes sweeping South Africa also sent the rand to four year lows and raised worries of slowing growth. With stoppages in the auto industry and the construction sector already sapping the struggling economy, shutting gold mines could cripple an industry that has produced a third of the world's bullion but is now in rapid decline. Our economist friends say South Africa's economy, already suffering from slow growth and high unemployment cannot afford the lost output - estimated at more than USD 35 million a day from an industry shutdown in gold. Labour and management are poles apart on wages, with the dominant National Union of Mineworkers seeking 60 percent pay hikes for entrylevel miners and its more hardline rival, the Association of Mineworkers and Construction Union pushing for 150 percent raises. All we can hope is for an agreement to be reached soon.

EXCHANGE RATES

BUYING

EUR/USD

debate a Syria strike when it returns from its summer recess on September 9, deWhat have currencies been up to? .... laying any possible response to a chemiWell the euro edged lower as we came cal gas attack that is believed to have back from the weekend (one day before killed hundreds of civilians last month. the U.S. who, Monday, were paying a yearly national tribute to the contributions workers have made to the strength, STERLING prosperity, and well-being of their counThe pound remained higher as upbeat try), despite upbeat economic reports U.K. manufacturing data continued to out of the euro zone, as markets were jitsupport demand. tery ahead of the European Central Sterling also strengthened against the Bank's upcoming policy dollar on the back of scheduled for Thursday. Markit research group Markit research group reporting that U.K.'s did come up with the manufacturing purchasmanufacturing purchasing managers' index rose ing managers' index for to a 30-month high of the euro zone rising to 57.2 in August from an 51.4 in August, from a upwardly revised readreading of 51.3 the previing of 54.8 in July. Anaous month, hitting the lysts had expected the highest level since July manufacturing PMI to 2011. Analysts had exease up to 55.0 last pected the index to remonth. The data showed main unchanged. Markit that output and new oralso said Spain's manuThe Report has been prepared ders rose at the fastest by Nishal Babooram facturing PMI rose to pace since 1994 last Island Premier Foreign 51.1 in August, from a month, indicated that Exchange (www.iptfx.com) reading of 49.8 the prethe manufacturing secvious month, hitting its tor maintained its robust highest level since April start to the third quarter of 2013. Sterling 2011. Italy's manufacturing PMI rose to was also higher against the euro with 51.3 in July, from 50.4, beating expectaEUR/GBP hitting 0.8478 though trading tions for a rise to 51.0. Market sentiment volumes remained thin. also found support but did little to help the EURO after a report showed that THE MUR China’s final HSBC PMI inched up to a The fall in the EUR saw MUR losing four-month high of 50.1 in August, unground on the USD. Prices were closing changed from a preliminary reading and on the MUR 31/USD levels. As for the up from 47.7 in July. EUR, a convergence towards the MUR On the political front, in the U.S., Presi40.50/EUR levels was suddenly on the dent Barack Obama launched an offencards. Less attractive for both USD buysive on Sunday to persuade Congress to ers and EUR sellers you would say. Howapprove a military strike against Syria, ever, I think those are still decent levels. but faced a struggle to win over lawmakWorse could be expected in the coming ers from both parties. Congress will only days.

MARKET SHARES – TUESDAY, SEPTEMBER 3, 2013 COMPANY AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM BLUELIFE LIMITED CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT

NOMINAL

LAST CLOSING PRICE

LATEST

CHANGE

% CHANGE

VOLUME

VALUE

10.00 1.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 1.00 10.00 -

12.85 34.75 6.20 47.05 28.75 114.00 89.00 26.80 193.50 120.00 66.50 83.00 177.00 1.05 29.30 40.20 8.30

12.80 34.60 6.20 47.05 28.75 114.00 89.00 27.00 193.00 120.00 67.00 83.00 176.00 1.05 29.00 40.00 8.36

-0.05 -0.15 0.20 -0.50 0.50 -1.00 -0.30 -0.20 0.06

-0.39 -0.43 0.75 -0.26 0.75 -0.56 -1.02 -0.50 0.72

"5,300.00" "17,300.00" 800.00 "14,592.00" 210.00 "25,600.00" "78,335.00" "11,218.00" 710.00 "1,100.00" "3,041,100.00" "21,637.00" "13,841.00" "41,570.00"

"67,845.00" "598,595.00" "4,960.00" "686,549.00" "18,690.00" "689,140.00" "15,119,680.00" "751,422.00" "58,930.00" "194,075.00" "3,193,045.00" "628,862.70" "555,388.20" "345,633.00"

10.00 10.00 1.00 1.00

7.42 3.45 25.00 22.00 52.00 44.00 6.70 52.00 9.00

7.40 3.50 25.00 23.10 52.00 44.25 6.70 52.00 9.00

-0.02 0.05 1.10 0.25 -

-0.27 1.45 5.00 0.57 -

"26,800.00" "482,175.00" "2,500.00" 200.00 "5,271.00" "4,600.00" 12.00 "2,000.00"

"198,712.00" "1,684,612.25" "62,500.00" "4,620.00" "232,566.75" "30,820.00" 626.00 "18,000.00"

SELLING

Country

Currency

TT

DD

Notes

AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.

AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1

27.1556 28.5785 40.1665 30.3249 23.5481 23.6847 2.9411 32.2204 47.351 30.4492

26.981 28.3905 40.0057 30.0135 3.4061 23.5651 2.9012 32.0429 47.1615 30.3539

26.6986 28.1716 39.8564 29.5977 23.1388 23.4458 2.8457 31.825 46.9754 30.3142

TT/DD/Notes

28.3681 29.8355 41.3517 31.726 24.6118 24.7939 3.09 33.6218 48.7519 31.3268

GOLD COINS TUESDAY, SEPTEMBER 3, 2013 Denomination

Weight(gm)

Diameter(mm)

Price (Rs)

100 250 500 1000

3.41 8.51 17.03 34.05

16.5 22 27 32.69

5980 14540 28920 57500

MARKET ACTIVITY TUESDAY, SEPTEMBER 3, 2013 Market Capitalization

195,996,779,470.00

Total Volume Traded

3,666,177

Total Value Traded

46,668,167.90

TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol MDIT NMH LUX ISLAND CIM FINANCIAL PAD

Open 5.86 66.50 26.80 8.30 80.00

MOST ACTIVE – OFFICIAL MARKET Symbol SBM MDIT MCB SNALAM (USD) CIM FINANCIAL TOP GAINERS - DEM Symbol CONSTANCE HOTEL RHT HOLDING LTD CIEL INVESTMENT ENL LTD (P) ENL INVESTMENT MOST ACTIVE – DEM Symbol CIEL INVESTMENT BLUELIFE LIMITED EUDCOS MED & SURG ENL LTD (P)

Open 22.00 33.00 3.45 27.75 44.00

Latest 6.00 67.00 27.00 8.36 80.25

% Change 2.39 0.75 0.75 0.72 0.31

Volume 3,041,100 261,500 78,335 59,000 41,570

Latest 23.10 34.00 3.50 28.00 44.25

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RENDEZ-VOUS

MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 CAPITAL | EDITION 145

RELATIONS DE TRAVAIL

VIVRE AVEC UN MANAGER IMPARFAIT

▼ DOROTHY BONNEFEMME

I

l n’y a pas de recette miracle pour être un boss parfait. Encore heureux ! Sinon nous serions dans une société de clones. C’est l’avis de Fanny Bauer-Motti, psychologue et coach professionnel, qui estime qu’au-delà des défauts ou des qualités d’un directeur, il y a toujours son vécu et sa dimension psychologique, qui lui sont propres. On ne peut donc pas généraliser. Mais si le patron modèle n’existe pas, il y a des qualités qui font le bon manager. Il fut un temps où l’on appréciait le manager dirigiste, autoritaire ou paternaliste. Puis on a chanté les louanges du manager charismatique, fédérateur, leader... En fait, diriger une organisation, entreprise ou autre, quelle que soit sa taille, n’est pas une sinécure. On doit savoir prendre les bonnes décisions en temps opportun, récompenser, faire face à des antagonismes, gérer des conflits et procéder à des choix difficiles, comme licencier ou sanctionner quand cela s’impose.

Un chef n’est jamais parfait, car l’être humain ne l’est pas. S’il peut faire des efforts, suivre des séminaires ou consommer du coaching pour s’améliorer pour le bien de son entreprise, les employés sous ses ordres doivent également savoir gérer cette relation cruciale, mais pas toujours évidente Pour cela, il faut beaucoup de qualités techniques, mais aussi comportementales, que l’on peut posséder d’emblée ou acquérir en se frottant aux réalités de la vie. LES DÉFAUTS ET LES QUALITÉS Cependant, pour Hubert Gaspard, psychologue du travail, chaque être humain a son petit défaut et un manager ne peut être une exception à la règle. Il revient donc au patron et à l’employé de faire de sorte de pouvoir travailler en harmonie afin d’atteindre ensemble les objectifs de la compagnie. L’employé doit par exemple comprendre que le boss a souvent des comptes à rendre auprès du CEO ou du président du conseil d’administration, ce qui fait qu’il subit parfois des pressions importantes.

Que faire quand on a l’impression que votre patron vous ignore ? Il faut d’abord, selon Fanny Bauer-Motti, s’interroger sur le pourquoi de cette attitude. Y a-t-il eu conflit ? Ignore-t-il tout le monde ? Vous devez l’observer et chercher à comprendre ce que sous-entend ce comportement

Si sur votre lieu de travail, vous avez affaire à un patron introverti, Hubert Gaspard vous conseille d’« emmener des décisions ». Le patron qui ne parle pas beaucoup, dit-il, sait écouter ses collaborateurs. Si c’est l’inverse, choisissez le moment propice pour apporter votre contribution. Dans les différents cas de figure, l’employé doit se demander « à quel point suis-je prêt à accepter la personnalité de mon patron, sans me perdre ? » S’il est primordial pour l’employé de savoir partir s’il n’épouse plus les mêmes valeurs que son chef, Hubert Gaspard précise que c’est au patron de savoir se faire accompagner par ses collaborateurs. Il est aussi important de se dire qu’un manager parfait serait insupportable, car elle justifierait une exigence profession-


RENDEZ-VOUS

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L’ÉCOUTE EST CAPITALE

LES ERREURS QUE LES PATRONS COMMETTENT SOUVENT

Dévoiler le secret des grands dirigeants. Manfred Kets de Vries, psychanalyste et spécialiste du leadership, qui s’intéresse depuis toujours à ce sujet, est arrivé à la conclusion que ces grands patrons savent s’affirmer sans complexe. Parmi les exemples les plus édifiants, il y a celui de Lindsay Owen Jones, le président de l’Oréal, qui a tellement impressionné son recruteur lors de son entretien d’embauche que ce dernier avait conclu son rapport par cette observation : « Deviendra PDG ou sera viré »... Pour sa part, Patrick Barrau, coach professionnel et directeur général du cabinet Maroc Devenir, rappelle qu’« un bon manager, surtout un leader, est quelqu’un qui prend des initiatives, motive et rassemble les bonnes volontés, mais, dans le même temps, délègue et donne du pouvoir à ses collaborateurs. Il est d’avis qu’un leader donne envie aux autres de réaliser des projets, des objectifs, voire leurs rêves. Or, pour avoir l’estime de ses collaborateurs, un bon manager doit aussi savoir écouter.

nelle beaucoup trop élevée et interdirait de se livrer à la critique. De plus, si votre patron incarne l’image de Monsieur Parfait, cela réduirait à néant les ambitions de promotion de tous les imparfaits. Ainsi, il est essentiel de faire la part des choses entre les irritations de surface, qui prennent de l’ampleur parce que nous sommes tendus, fatigués, en difficulté sur le plan personnel ou professionnel, et les « rejets » plus fondamentaux. Pour cela, une prise de recul est indispensable. Commencez par noter sur un papier les qualités et les défauts de votre manager, en vous donnant comme contrainte que les deux listes doivent être équilibrées en nombre. Enrichissez-les progressivement, sans vous presser. Lors d’une période plus sereine, reprenez les listes et effacez tout ce qui est secondaire, par exemple le fait qu’il arrive toujours en retard en réunion, qu’il envoie des mails à des heures très tardives ou le week-end… Ne resterons plus alors que les qualités et défauts essentiels à vos yeux. APPRENDRE À DIRE NON Une fois cela établi, il y a plusieurs façons de gérer les défauts de son patron. S’il est autoritaire, Fanny Bauer-Motti, conseille d’observer si son autorité est un type de management choisi, ou un trait de caractère. Si c’est un type de management, gardez en tête qu’il attend de vous que les choses soient faites comme il l’entend, et que, pour que le lien se passe bien, vous devez répondre à la demande, quitte à inhiber votre créativité, ce qui n’est pas le plus épanouissant pour vous. « Si c’est un trait de caractère, cela peut être lié à son angoisse. Il a peur que les choses n’avancent pas comme il le souhaite et que la situation le dépasse. Dans ce cas, sachez démontrer que vous avez la situation bien en main et que vous êtes sûr de vous », indique la psychologue. De plus, conseille-t-elle, si votre supérieur est souvent absent, profitez-en pour démontrer à tout le monde vos compétences et pour vous mettre à l’avant en vous chargeant de gros dossiers.

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INTROSPECTION. « Demandez-vous : à quel point suis-je prêt à accepter la personnalité de mon patron, sans me perdre ? », conseille Hubert Gaspard, psychologue du travail

S’il est primordial pour l’employé de savoir partir s’il n’épouse plus les mêmes valeurs que son chef, le psychologue Hubert Gaspard précise que c’est au patron de savoir se faire accompagner par ses collaborateurs Évitez toutefois de donner l’impression que vous court-circuitez votre chef. Dans certains cas, les employés doivent faire face à un patron fourbe et hypocrite. Alors, poursuit Fanny BauerMotti, n’entrez pas dans des relations de force avec lui. Evitez les tête-à-tête et cherchez toujours à avoir des discussions lorsqu’il y a des témoins. Si votre patron

est du genre à envoyer des mails à des heures tardives ou pendant le week-end, mettez une barrière dès le départ. Apprenez à dire non ou à ne pas répondre, et à le justifier par des réponses d’une grande banalité, du genre « je n’utilise pas mon portable le week-end » ou « je n’avais pas vu votre message ». Gardez bien en tête que dire toujours oui, c’est un signe de faiblesse dans un univers professionnel, fait ressortir la psychologue. ÉVITER LES RAPPORTS DE FORCE Certains employés, bien au contraire, ne savent pas à quel saint se vouer lorsque leur boss n’est pas du genre bavard. « Ici, il n’y a rien à gérer. Le bavardage entre vous et votre patron n’est pas essentiel tant qu’il y a un bon contact. D'ailleurs, souvent, il est bien plus facile d’avoir un patron qui parle peu qu’un boss qui s’exprime tout le temps, car moins on en sait, mieux l’on peut rester professionnel et éviter les conflits. Donc respectez son silence », conseille Fanny Bauer-Motti. Mais que faire quand on a l’impression que votre patron vous ignore ? Il faut d’abord, selon la psychologue, s’interroger sur le pourquoi de cette attitude. Ya-t-il eu conflit ? Ignore-t-il tout le

Diviser pour mieux régner : le patron tente de se rapprocher des collaborateurs qui partagent ses opinions, ce qui crée des clans et risque de détruire toute cohésion au sein du groupe. Accroître le stress : le manager augmente le stress de ses collaborateurs et limite leur progression. Ne pas reconnaître ses limites : loin d’être infaillible, le manager peut rencontrer des difficultés en accomplissant un projet ou avoir des lacunes dans un domaine en particulier. Etre mal organisé : une mauvaise gestion du temps, associée à une mauvaise organisation de l’équipe, est le fléau numéro un des dirigeants. Etre peu proactif : un manager qui se contente d’appliquer à la lettre les décisions de sa hiérarchie manque de conviction, et cela déteint sur son équipe. Adopter un style de management trop directif : un dirigeant trop autoritaire tue, sans le savoir, le sens de l’initiative chez ses collaborateurs, frustre leur créativité et les empêche de s’épanouir. Mauvaise communication : même si le manager croit communiquer suffisamment avec son équipe, les conversations téléphoniques et les e-mails ne le dispensent pas des réunions en tête-àtête avec chacun de ses collaborateurs, sans parler des réunions collectives dont le but premier est de transmettre l’information à l’ensemble de l’effectif.

monde ? Vous devez l’observer et chercher à comprendre ce que sous-entend ce comportement. De manière générale, soyez toujours observateur de celui qui vous dirige avant de vous positionner. C’est seulement après que vous pourrez mettre une stratégie en place. Cela vaut d’ailleurs mieux que d’avoir un patron qui fait tout le contraire de ce qu'il dit. « S’il promet, par exemple, une promotion ou un changement bénéfique, et qu’il ne tient jamais parole, prenez l’habitude de ne pas attendre de lui un changement significatif et cherchez à l’imposer. Exigez et n’attendez pas », explique Fanny Bauer-Motti. Il existe aussi des patrons qui n’hésitent pas à se débarrasser des collaborateurs qui ne leur conviennent pas. « Observez-le et gardez en tête que le prochain peut être vous. Dans ce genre de cas, il faut savoir exactement quel type de contrat vous lie à lui, vos droits et les siens. C’est la seule chose qui marche, car quoi que vous choisissiez comme positionnement, vous seriez perdant », ajoute la psychologue. Lorsqu’un patron se prend pour le centre du monde, ce que Fanny-BauerMotti estime être assez courant, ce n’est pas vraiment contraignant dans la mesure où votre travail ne dépend pas de sa vision du monde, qu’il en soit le centre ou non. Sachez simplement ne pas rentrer dans des rapports de force avec lui, et d’aller plutôt vers le consensus. Quant au boss, il devra comprendre qu’il a pour mission de motiver son équipe en montrant qu’il croit en elle. Il doit optimiser leur espace d’autonomie, les pousser à la création et faire relativement souvent des partages d’opinion, ce qui fera que chacun se sentira utile dans le fonctionnement de l’entreprise.


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GROS PLAN

L

e jeune créatif mauricien s'était déjà distingué à cette compétition panafricaine en enlevant, en 2009, la palme du Young Entrepreneur Award. Poster Graphics a demarré ses activités en 2004 et s’est rapidement positionné comme un prestataire de haute qualité et de confiance. Ses réalisations dans les différents créneaux, dont les bâches publicitaires, signalétique institutionnelle et commerciale intérieure comme extérieure, posters pour tous supports, autocollant grand format, PLV ou structures de foires, salons et congrès, lui ont valu la confiance d’une clientèle sans cesse croissante. Poster Graphics exécute ainsi des commandes venant d’Afrique du Sud, de France, d’Australie, du Congo et du Sénégal, entre autres. La compagnie est aujourd’hui le fournisseur agréé de plusieurs grandes marques internationales dont Microsoft, Coca Cola, Hugo Boss, Mc Donald et Nestlé. A Maurice, des entreprises et enseignes

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COMMUNICATION VISUELLE

Poster Graphics nominé au Africa SMME Awards Nizaar Dowlut a déjà de quoi se réjouir. Son entreprise, Poster Graphics, est l’un des cinq nominés, dans la catégorie ‘Secteur industriel’, à l’édition 2013 du SMME (Small, Medium and Micro Enterprises) Awards de l’Africa Growth Institute. Les résultats seront proclamés demain, à Johanesburg comme Mauritius Telecom, AML, MCB, Emtel, Phoenix Beverages font confiance aux produits et services de Poster Graphics. « L’objectif de African Growth Institute est de favoriser l’émergence d’une nouvelle race d’entrepreneurs africains pour accompagner le réveil économique du continent. Nous sommes très heureux et fiers de cette nomination, car il s’agit là d’un signe de reconnaissance que nous sommes parvenus à un niveau de com-

pétitivité internationale et que nous puissions contribuer au dynamisme entrepreneurial de l’Afrique » affirme Nizaar Dowlut. « Nous avons développé beaucoup d’opérations dans plusieurs pays africains au fil des années, et nous comptons bien maintenir cette stratégie d’expansion de marché avec notamment de nouveaux produits et de nouvelles prestations », poursuit-il. L’Africa SMME Awards est une initiative de l’African Growth Institute, dont l’objectif

PARKS PROTECTION

Suraj Gopal participates in IVLP 2013 THE U.S. Embassy of Port Louis, is sponsoring the Research and Development Officer (Wildlife) for the National Parks and Conservation Service, Suraj Gopal to participate in the International Visitor Leadership Program (IVLP) 2013 which started yesterday in Washington D.C. The program, conducted in the United States will end in Honolulu, Hawaii on September 20, 2013. This year, IVLP has chosen as theme; “Parks, Biodiversity and Ecotourism Management”. This program is designed to: examine the U.S. national park and protected area management systems, trends in biodiversity conservation and wildlife management, and tourism standards and practices; view the range of services, infrastructure, concessions and tourist information in U.S. parks and natural attractions and discuss how communities provide input for planning for tourism development; and foster discussion among field experts and local

communities on the roles of different levels of government and the private sector in biodiversity preservation, parks management, and tourism facility development. Participants will be coming from Botswana, Bangladesh, Maldives and Peru, amongst other countries. After Washington D.C., the team will split in different groups: Albuquerque, New Mexico; Orlando, Florida; and Portland, Oregon. They will then get to know more about the role

of State and local government and public/private partnerships in park management, conservation, and ecotourism; working with the local community (e.g. getting input and managing conflicting needs); Volunteerism; Education and youth engagement in environmental issues. Before leaving for Hawaii, the different groups will meet in Rapid City, South Dakota. The International Visitor Leadership Program (IVLP) is the U.S. Department of State’s premier professional exchange program. It seeks to build mutual understanding between the U.S. and other nations through carefully designed shortterm visits to the U.S. for current and emerging foreign leaders. International Visitors are current or emerging leaders in government, politics, the media, education, the arts, business and other key fields. Over 4,000 International Visitors come to the United States from all over the world each year.

est de valoriser les micro, petites et moyennes entreprises en Afrique, et de récompenser celles qui ont fait preuve d’innovation, de croissance soutenue, de créativité, de persévérance et de savoir-faire dans divers secteurs d’activité dont les services (tourisme, services financiers, transport, communications, etc) la distribution et l’industrie (manufacture, énergie, construction, agriculture, activité minière, etc).

PROGRÈS. « Nous avons développé beaucoup d’opérations dans plusieurs pays africains », Nizaar Dowlut

La Deutsche Bank invite à pédaler pour une bonne cause CINQ ORGANISATIONS non-gouvernementales œuvrant dans les domaines de l'éducation, de la santé et des droits de l’homme ont bénéficié de l’aide de The Circle et de la Deutsche Bank (Mauritius) Limited dans le cadre de l'édition 2012 de la course Anou Pédalé 100km Cycle Tour. Elles sont : SOS Femmes, l’Association Solidarité Mamans, Cypres Handicapped, AIESEC et Salesian Handicapped Home qui se sont partagées Rs 235 000. La remise des chèques a eu lieu le 28 août dernier. Cet événement cycliste annuel qui vise à lever des fonds pour des œuvres caritatives, crée un intérêt certain auprès des professionnels du cyclisme mauricien et international. Cette année, la manifestation est prévue pour le 13 octobre.

Mike Bird, Chief Country Officer (CCO) de la Deutsche Bank Mauritius Limited, déclare : « Les initiatives d’engagement social de la Deutsche Bank veillent à ce que le capital social soit généré dans toutes les régions où la banque exerce ses activités. À Maurice, nous avons centralisé nos efforts dans des domaines tels que l'éducation, les investissements sociaux et l'engagement des employés. » La course de 100 Km est ouverte à tous les passionnés du cyclisme et démarrera à Pointe D'Esny tandis que la course de 50 Km débutera à Belle Mare et celle de 15 Km au VIP Shopping Centre. Ces différents parcours culmineront vers la plage de Mont Choisy où il y aura la remise des prix aux gagnants.


GROS PLAN

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OCÉANOGRAPHIE

ÉTUDES BATHYMÉTRIQUES DES LAGONS DE MAURICE

D

ans le cadre du projet de bathymétrie entrepris par le Mauritius Oceanography Institute (MOI), cet organisme procède actuellement à une collecte de données bathymétriques (profondeur des fonds marins) de dix zones côtières de Maurice. Les données recueillies seront utilisées pour la préparation des cartes de la profondeur des lagons. A ce jour, plusieurs sites ont fait objet de prélèvements bathymétriques et des cartes ont déjà été préparées, notamment pour les lagons de Flic en Flac, Trou aux Biches et Grand Baie. Les zones cartographiées couvrent tout le lagon, s'étendant sur plusieurs kilomètres du bord de plage jusqu'au récif. Cet exercice s’étendra par la suite à l'île Rodrigues où

COROI S’OUVRE AUX JARDINIERS

une étude préliminaire a déjà été effectuée. Selon le Principal Research Scientist au MOI, Javed Mosaheb, il est essentiel d’obtenir des informations précises sur la profondeur des zones côtières pour diverses raisons, notamment la cartographie du relief des lagons, ou encore pour l'aide à la navigation dans les lagons. Ces données serviront aussi au développement de modèles et de cartes d'évacuation en cas de risques de tsunamis et raz-de-marée, entre autres. « En dehors de leur utilisation pour la modélisation des tsunamis, les cartes bathymétriques sont nécessaires au développement du littoral », précise aussi Javed Mosaheb. De plus, les données bathymétriques sont une source importante d’informa-

COROI MAURICE Ltée a ouvert le vendredi 30 août ses deux premiers magasins de jardinage « A ma terre », à Quatre-Bornes et à Pointe-aux-Canonniers. Ces nouveaux espaces, au décor « nature », offrent aux professionnels, aux passionnés et novices en jardinage, des produits pour tous usages. Les magasins « A ma terre » offrent des équipements motorisés (débroussailleuses, tondeuses, tronçonneuses, etc.), des outils manuels (sécateurs, râteaux, pelles, etc.), des équipements d’arrosage, des fertilisants solides et liquides organiques ou synthétiques, ainsi que des pots et des semences et plantes. Cette expertise professionnelle et les atouts de produits de qualité distribués par Coroi, tels que Kärcher, Oléo-Mac, Bellota et Corona, sont maintenant accessibles à une clientèle locale plus large grâce aux magasins « A ma terre ». Après l’ouverture de ces deux premiers espaces, « A ma terre » pourrait s’implanter dans d’autres villes et villages de l’île, en fonction de la demande. « L’ouverture des magasins 'A Ma Terre' concrétise notre volonté de partager et d’échanger autour du monde du jardin. La proximité avec nos clients est très importante et nous souhaitons vraiment contribuer à l’embellissement des jardins et espaces extérieurs mauriciens », dit Gilbert de Robillard, le Managing Director de la compagnie, présente à Maurice depuis près d'une quarantaine d'années.

A VISA Waiver Agreement between Mauritius and China was signed on Thursday August 29 by the Minister of Foreign Affairs, Regional Integration and International Trade, Arvin Boolell and the Assistant Minister of Foreign Affairs of China, ZHANG Ming. The Agreement provides for the exemption from visa requirement for a maximum of 30 days to citizens of Mauritius visiting China. However, citizens of either party, who intend to study, work, reside or engage in media activities in the territory of

tions pour des activités opérationnelles et la recherche. Ces données aideront à examiner la distribution de la faune et flore marine dans les lagons autour de Maurice. Elles contribueront également à mieux comprendre la dynamique côtière et le processus d’érosion des plages. Les cartes peuvent aussi servir de support aux pêcheurs et aux touristes qui s’adonnent aux activités de la plongée. CARTOGRAPHIER LES PROFONDEURS Les données bathymétriques sont acquises en utilisant un sondeur acoustique qui émet un signal dont l'écho est réfléchi sur le fond marin. Le temps de trajet du signal dans l'eau est calculé après réception de l'écho par le capteur et la profondeur du fond marin est en-

suite déterminée. Le sondeur est fixé à un bateau qui va sillonner le lagon tout au long de profils espacés et déterminés au préalable. Les données sont géo-localisées grâce à un système GPS (Guidage par Satellite) relié au sondeur. Ces données corrigent ensuite les effets locaux de marées en utilisant les données acquises par un marégraphe placé sur le site. Les cartes bathymétriques finales sont compilées en utilisant un logiciel SIG (Système d'Information Géographique). D'autres cartes bathymétriques de régions déjà sondées sont en cours de préparation. Ces cartes bathymétriques feront l’objet d’une compilation et seront mises en vente, en copie papier et sous format « jpeg ».

VISAS WAIVED BETWEEN CHINA AND MAURITIUS

the other party, should apply for visa before travelling. According to Minister Boolell, this is a landmark agreement, making Mauritius, after Seychelles, the second African country to have visa free travel to China for a stay of 30 days. “It reflects the determination of both countries to elevate their bilateral relations, increase people-topeople connections and explore new areas of co-op-

eration made easier by reducing the barriers to travel, such as tourism and business”, the Minister added. The visit of Mr Ming to Mauritius, which also coincides with the inauguration of the new terminal at the Sir Seewoosagur Ramgoolam (SSR) International Airport, testifies to the importance that China attaches to its relations to Mauritius. It should be recalled that on February 16th

2009, during the State Visit of President Hu Jintao of China, a Loan Agreement was signed for the funding, to the tune of a $260 million (approx. Rs 8 bn) of a passenger terminal at the SSR International Airport under a concessionary loan from the Export-Import Bank of China. The new stateof-art terminal augurs well for the increasing number of Chinese tourists visiting Mauritius, especially since Air Mauritius now offers 9 weekly flights to destinations in China, including Hong Kong.

La MCB place la carte UnionPay en Afrique LA MCB a lancé la semaine dernière la première carte UnionPay en Afrique. Ce qui rendra encore plus attrayante la destination chinoise aux Mauriciens. Cette carte est acceptée par plus de huit millions de guichets automatiques et commerçants en Chine, mais aussi à travers le monde. Cette nouvelle carte MCB offre l’accès à UnionPay, le plus important réseau de cartes bancaires au monde. Son logo est apposé sur 37% des 10 milliards de cartes en circulation à travers la planète. La carte UnionPay est disponible en formule prépayée et sans grandes formalités administratives dans toutes les

agences MCB. Il suffit d’y verser la somme désirée en Renminbi ou en dollars américains avant de l’utiliser pour effectuer des achats chez huit millions de commerçants et des retraits sur 1,6 million de guichets automatiques en Chine et à travers le monde. La carte est rechargeable à volonté et la balance est vérifiable en ligne. Jusqu'à maintenant, les Mauriciens visitant la Chine devaient transporter des devises en liquide car la plupart des commerces chinois n’acceptent que les cartes UnionPay. Pierre-Guy Noël, Group Chief Executive de la MCB, dit n'entretenir aucun doute que « cette nouvelle carte

contribuera encore à renforcer le rôle de Maurice comme un tremplin entre la République populaire de Chine et l'Afrique, le continent d'opportunités ». Xu Luode, président de China UnionPay, devait, pour sa part, déclarer : « Nous sommes heureux de lancer la première carte UnionPay en Afrique via la MCB. Elle permettra aux Mauriciens d’avoir accès à notre réseau, ce qui simplifiera grandement leurs voyages en Chine. Notre partenariat avec la MCB permet déjà à nos clients, détenteurs de cartes UnionPay, de ne pas déroger à leurs habitudes quand ils visitent Maurice, une destination dont la cote ne cesse de grimper en Chine. »


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GLOBE

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VERIZON-VODAFONE

Accord historique de USD 130 milliards

Verizon Communications a annoncé, lundi 2 septembre, un accord en vue du rachat de la participation de 45 % de Vodafone Group dans leur filiale américaine commune Verizon Wireless pour USD 130 milliards (98 milliards d'euros). Les conseils d'administration des deux groupes ont approuvé à l'unanimité cette opération, qui devrait être bouclée au premier trimestre 2014

S

uivant les modalités de l'accord, Vodafone se fera payer USD 58,9 milliards et recevra pour USD 60,2 milliards d'actions Verizon, et 11 milliards seront tirés de diverses transactions, explique Verizon. L'opération représente la deuxième plus importante acquisition jamais effectuée par une entreprise, après celui de Mannesman par Vodafone Airtouch (185,1 milliards), et avant celui de Time Warner par AOL (USD 112 milliards). Il s'agit également de la première transaction supérieure à USD 100 milliards depuis la scission des activités internationales du groupe américain Altria, qui a donné naissance au cigarettier Philip Morris International en mars 2008 (USD 111 milliards). Elle représente également plus ou moins le PIB de la Hongrie.

UNE TRANSACTION ATTENDUE Cela fait plusieurs années que Verizon tente de remettre la main sur les parts de la société britannique, sans succès. Qu'est-ce qui a changé la donne ? « Verizon est en position de force, explique un analyste interrogé par Le Monde. Son cours de Bourse

n'a cessé d'augmenter depuis les six derniers mois et ses taux d'emprunt sont assez bas. » Quant à Vodafone, l'entreprise aurait voulu saisir une offre qui n'aurait peut-être pas été aussi intéressante à l'avenir. Si Verizon a autant poussé pour prendre le contrôle de la

coentreprise, c'est que le géant a besoin de réagir à un marché américain en pleine recomposition. Face à lui, il n'y a plus uniquement le mastodonte AT&T, il y a aussi deux plus petits acteurs, Sprint et T-Mobile, qui deviennent plus agressifs. Vodafone pourrait en outre

Microsoft va racheter les portables Nokia L'ÉQUIPEMENTIER EN télécoms finlandais Nokia a annoncé mardi 3 septembre qu'il allait céder son activité téléphones portables au groupe informatique américain Microsoft pour un prix total de 5,44 milliards d'euros (USD 7,2 milliards) Selon un communiqué publié séparément par Microsoft, le prix payé se décompose en 3,79 milliards d'euros pour l'activité téléphones portables et en 1,65 milliard pour obtenir le droit d'utilisation des brevets du groupe finlandais. Selon l'annonce, le gain net de la transaction va être de 3,2 milliards d'euros. L'ancien numéro un mondial des téléphones portables va désormais concentrer son activité sur les services et les réseaux, une décision qualifiée de « meilleur chemin pour aller de l'avant, à la fois pour Nokia et ses actionnaires », selon le président de Nokia Risto Siilasmaa, cité dans un communiqué. La transaction devrait être finalisée au premier trimestre 2014, après accord des actionnaires et des

autorités de régulation. Quelque 32 000 employés de Nokia passeront chez Microsoft, dont environ 4 700 pour la seule Finlande. En août Nokia avait finalisé le rachat des 50 % de Nokia Siemens Networks, spécialisé dans les réseaux haut-débit, détenus jusqu'ici par l'industriel allemand Siemens, afin de développer cette activité, désormais considérée comme vitale. PART DE MARCHÉ ÉRODÉE La mainmise du groupe Microsoft, déjà associé à Nokia depuis 2011 à qui il fournit le système d'exploitation de son dernier smartphone, le Lumia, concerne environ la moitié du chiffre d'affaires du groupe finlandais, soit près de 15 milliards d'euros. Cette annonce intervient aussi après l'annonce du départ, l'année prochaine, de Steve Ballmer, le patron de Microsoft. Celui-ci a raté le tournant des appareils mobiles et des réseaux sociaux, dominés par Samsung, Apple, Facebook et Google. Le groupe finlandais a également annoncé le départ de son

directeur général Stephen Elop, qui sera remplacé temporairement par M. Siilasmaa. Stephen Elop, un Canadien recruté en 2010 par Nokia chez Microsoft, deviendra vice-président de Nokia en charge des terminaux et des services, avant de rejoindre le groupe américain une fois le rapprochement opéré. L'opération doit être approuvée par les actionnaires du groupe finlandais et les autorités réglementaires. Stephen Elop est considéré comme l'un des favoris pour la succession de Steve Balmer à la tête du géant du logiciel. Accumulant les pertes, Nokia a pris du retard au moment où l'américain Apple lançait avec un succès retentissant l'iPhone, suivi par d'autres fabricants de smartphones comme le sud-coréen Samsung. Depuis, la part de marché du finlandais n'a fait que s'éroder, au point que l'ancien numéro un mondial des téléphones portables a surtout dû compter sur des téléphones bas de gamme, sans connexion à Internet, pour survivre. SOURCE : INTERNET

profiter de cet argent frais pour s'offrir un opérateur dans les pays où il n'est pas installé, comme l'Allemagne ou l'Espagne, les valorisations étant en ce moment plutôt basses.

SOURCE : INTERNET

Le Royaume-Uni touche les dividendes de l'austérité SELON LES prévisions publiées, mardi 3 septembre, par l'OCDE, la croissance pour le Royaume-Uni pour cette année a été pratiquement doublée par rapport aux chiffres avancés au printemps : de 0,8% à 1,5%. La Chambre de Commerce britannique a elle aussi nettement revu à la hausse ses estimations de croissance pour l'année. Tous les indicateurs sont maintenant au vert : le chômage est en baisse, la production industrielle est à son plus haut niveau depuis presque vingt ans, les ventes du commerce de détail au mois d'août ont été particulièrement robustes et le bâtiment connaît sa plus forte progression depuis six ans, porté par un marché de l'immobilier toujours en plein boom. C'est d'ailleurs un signe d'inquiétude pour beaucoup de spécialistes, qui y voient un effet pervers de la politique de taux très bas que la Banque d'Angleterre s'est engagée à poursuivre jusqu'en 2016. Exemple frappant des mutations que connaît actuellement l'économie du Royaume-Uni : la reprise du commerce passe moins par les 40 000 boutiques réparties sur le territoire, dont la moitié serait menacée de fermeture, que par les ventes en ligne qui ont fait un bond de 222 % en cinq ans, soit l'équivalent de 18,5 milliards de livres de revenus supplémentaires. Dans un tout autre domaine, la City espère que la reprise va faciliter la privatisation des banques malades que l'Etat avait dû recapitaliser durant la crise financière mondiale. SOURCE : INTERNET


WIDE ANGLE

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LUX* RESORTS

La tente fait l’événement ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY

Le groupe hôtelier LUX* Resorts a présenté, mercredi, sa dernière offre en matière d’évènementiel : une marquise modulable et équipée de 600 m2, pouvant accueillir 300 personnes pour des mariages, conférences ou réceptions

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ls étaient quelque 150 invités à assister, le mercredi 28 août, à l’hôtel Tamassa à Bel-Ombre, à la soirée de lancement d’un nouveau service proposé dans les établissements du groupe hôtelier LUX* Resorts. Afin d’organiser tous types d’évènements, allant des mariages aux conférences et réceptions, les clients de l’hôtel pourront disposer d’une tente évènementielle ajustée à leurs critères et besoins. La grande capacité de cette marquise de 600 m2 et d'une hauteur de faitage pouvant atteindre 4 mètres, est idéale pour recevoir jusqu'à 300 convives. Sa multifonctionnalité permet de répondre à toutes les demandes. S'intégrant har-

ÉVÉNEMENT. La marquise modulable peut accueillir 300 personnes d’un seul coup

monieusement dans le cadre des hôtels, différentes dispositions les une plus créatives que les autres seront possibles Par exemple, une tonnelle peut être dédiée à la cuisine, alors qu’une autre, qui sert de corridor entre celle-ci et la tente principale, peut assurer et faciliter un service irréprochable lors d'un événement. CONVIVIALITÉ OMNIPRÉSENTE La tente évènementielle est aussi équipée d'un sol, de tables et de chaises afin d'aménager différents espaces pour le repas, d’un bar et d’une piste de danse, entre autres, ainsi que de l'air conditionné et de lumières personnalisées. De plus, une offre de restauration variée et adaptée est proposée par les chefs du groupe LUX*. Mélanie Ohis, LUX* Resorts Groups

& Incentives Manager, est d'avis que cette offre va permettre au groupe hôtelier de s'adapter à la demande de ses clients, tout en leur offrant une expérience innovatrice. « Notre tente évènementielle peut être installée n'importe où. Nous pouvons même organiser une conférence sur le sable si toutefois un client est à la recherche d'une vraie expérience sur une île. Elle offre une toute nouvelle perspective, offrant au groupe un panel d'opportunités », explique-t-elle. Lors de la soirée de lancement organisée mercredi, ceux présents se sont laissé bercer par un groupe de jazz lors du cocktail dînatoire préparé par le Chef Vinay Maudhoo, du Tamassa. Mais ce que retiendront surtout les convives, c'est sans aucun doute l'ambiance unique où la convivialité était omniprésente.

SON. Les invités ont vibré sur le rythme du Dj David Jay



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