Capital Edition 152

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PETER GOSS : « THE PRIVATE SECTOR EXPECTS TOO MUCH »

There is a need for a closer alignment of the private and the public sectors in order to achieve efficiency. However, Peter Goss, director and partner of PricewaterhouseCoopers (PwC) South Africa, is of the opinion that the private sector does not give enough in return Edition 152 – Mercredi 23 octobre 2013

LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU

Votre hebdomadaire à Rs 15

ASHOK RADHAKISSOON, BARRISTER

DR AZAR JAMMINE

“EXAGGERATED CLAIMS ARE MEANT TO TERRIFY THE PRESS”

“US MONETARY POLICY CAN BE AN IMMINENT DANGER FOR MAURITIUS”

Journalists, nowadays, are not academically formed, so they do not truly understand the right to freedom of speech and the limits it entails. Such are the views of barrister Ashok Radhakissoon. Responsibility and verification are required from journalists whenever a story is published, as they can protect from being sued. As for six-figure sums put forward by claimants, he says they are but gimmicks

According to Dr Azar Jammine, the mass investment in property during the past years in Mauritius is now responsible for slowing down the economy. The monetary policy alone cannot solve the whole problem, the doctor says

DEEP RIVER INVESTMENT LTD

EXCLUSIVEMENT SOUS CONTRÔLE FAMILIAL RETURNING RESIDENT SCHEME

FORUM ÉCONOMIQUE

BARONESS LYNDA CHALKER

LA MRA SAISIT SIX NOUVEAUX BOLIDES

RAMA SITHANEN EN A MARRE DES DISCOURS

“MINISTERS NEED TO DELIVER MORE...”


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ACTA PUBLICA

MERCREDI 23 OCTOBRE 2013 CAPITAL | EDITION 152

L'AFFAIRE KROSS BORDER

La lettre non publiée de Kolanda Reddy Son nom étant cité depuis la mi-octobre dans l'affaire désormais connue comme l'affaire Kross Border, l'investisseur indien basé aux États-Unis n'a pas tardé à réagir par voie de lettre. Après la parution d'un article ayant pour titre 'Kross Border victime d'un règlement de comptes entre actionnaires?', Kolanda Reddy a envoyé une lettre à publier, dans le journal en question depuis le 16 octobre, pour mettre les points sur les i ▼ HERRSHA LUTCHMAN-

BOODHUN

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l réfute les informations qui circulent dans la presse mauricienne à son encontre depuis une semaine, tandis que les dirigeants de Kross Border Corporate Services (KBCS) défilent aux casernes centrales. Jaye Jhingree, Chief Executive Officer de KBCS, Sharmil Dhanraj Shah, Head of Corporate Services et Dhanun Ujoodha, Director of Operations, ont été convoqués pour des interrogatoires suite à l'enquête initiée par le Central Criminal Investigation Department (CCID) sur des transactions financières portant la signature « falsifiée » de l'investisseur indien Kolanda Reddy. Ces transactions représenteraient un montant de USD 8 milliards, soit 240 milliards de roupies mauriciennes. Sont concernées : Velankani Holdings Mauritius Ltd (VHML), Velankani Mauritius Ltd (VML) et Velankani Renewable Energy Mauritius Ltd (VREML). Dans une lettre adressée au quotidien l'express le 16 octobre, après la parution d'un article intitulé « Kross Border victime

d'un règlement de compte entre actionnaires? », Kolanda Reddy a voulu placer le débat dans sa juste perspective. Laquelle lettre n'a été publiée que partiellement. Capital en reproduit, pour une meilleure compréhension du dossier par ses lecteurs, de larges extraits : “The article refers to the complaints I have lodged with the police for suspected forgery of documents and I would like to clarify my positions as follows: I am not aware of where the figure of USD 8 billion comes from. I have certainly never made mention of this figure”, écrit Kolanda Reddy. COURT ACTIONS Si, par ailleurs, des articles de presse ont mentionné que les responsables de Kross Border sont accusés d'avoir tenté de s'approprier ces Rs 240 milliards, après que des actionnaires auraient pris la décision d'évincer Kolanda Reddy du conseil d'administration, et falsifié des documents, l'investisseur basé aux États-Unis précise, quant à lui, n'avoir pas axé son combat sur le « dispute » entre actionnaires: «My complaints against Kross Border have strictly nothing to do

My complaints against Kross Border have strictly nothing to do with any shareholder dispute. I have in fact issues with the management of the Velankani companies, of which I hold directly and indirectly 60% shareholding. Kross Border plays a full independent part in the management of these companies, as company secretary and through its local directors. with any shareholder dispute. I have in fact issues with the management of the Velankani companies, of which I hold directly and indirectly 60% shareholding. Kross Border plays a full independent part in the management of these companies, as company secretary and through its local directors.» Quant aux dires de Dhanun

Ujoodha et Jaye Jhingree sur le fait que l'actionnaire majoritaire leur aurait demandé de le soutenir au sein du conseil d'administration dans le cadre du litige l'opposant aux autres actionnaires, Kolanda Reddy répond: «I have never requested Kross Border to support me against minority shareholders. I have, however, made formal requests to the company secretary for certain corporate actions to be taken in my capacity as shareholder and director of the companies, and I have systematically faced an obstructive stand from Kross Border, which left me with no choice but to proceed with court actions.» Les principaux griefs contre Kross Border Corporate Services sont ainsi libellés dans sa lettre : «2. As far back as 2011, I noted some irregularities from documents that were being circulated by Kross Border, when I started asking for clarifications. 3. My constant battle since that time till now is that of obtaining information, which I understand under Mauritian Law, I am entitled to as a director and shareholder. 4. Kross Border consistently refused to provide me with the information I requested and in Au-

gust/September 2012, I personally came to Mauritius and met with the CEO of the FSC to complain about this refusal. I further shared with the FSC my qualms about the fact that Kross Border was acting in breach of regulatory guidelines issued by the FSC, regarding roundtripping. 5. At that time, the FSC intervened with Kross Border to allow me access to the books of the companies. In the course of a partial inspection which I was able to effect in the books of the company, I obtained several documents which were clearly made up, as mentioned above, and which I later remitted to the police. I was not allowed to complete my inspection and was denied subsequent access to the books of the companies, in spite of my renewed complaints to the FSC. 6. In the course of civil cases that were going on before the court in Mauritius, I was communicated with lengthy affidavits containing numerous loan documents, apparently involving substantial amounts of money, which I had never seen before, and allegedly bearing my signature. I also remitted these documents to the police.»

La MRA saisit six nouveaux bolides

En quatre jours, la Mauritius Revenue Authority (MRA) a saisi six grosses cylindrées. L'institution a conclu à une mauvaise utilisation du Returning Resident Scheme entre 2010-2012, soit avant que la loi ne soit amendée. Les propriétaires ont été priés de rembourser ce qu'ils auraient dû payer comme taxes

L SAISIE. Le propriétaire de cette BMW 730D est connu du monde hippique

a Mauritius Revenue Authority (MRA) a eu un week-end fort mouvementé. Parmi les voitures de luxe saisies, on compte une Mercedes Benz E500, une Range Rover Sport 3.0 V6, une Mercedes Benz E250, une Mercedes Benz ML 350, une Jaguar XF et une BMW 730D. Si les propriétaires ne s'acquittent pas des réclamations de la MRA, le régulateur n'aura d'autres choix que de s'adresser à la police. Ces voitures ont été importées sous le Returning Resident Scheme entre 2010 et 2012. Cette loi n'a été

amendée que l'année dernière pour qu'un returning resident soit exempté à hauteur de 15% sur une voiture uniquement sur la première tranche de Rs 1,5 million. L'institution pense pouvoir récupérer environ Rs 10 millions à travers cette démarche. Il en ressort également qu'une des voitures, à savoir la BMW 730D, a pour propriétaire un personnage très connu du monde hippique ; tandis que le nom du propriétaire d'une des Mercedes saisie est cité dans une affaire de drogue, où il est soupçonné de blanchiment. Il est à rappeler que l'affaire de mau-

vaise utilisation du Returning Resident Scheme a éclaté en 2012, à travers la Mercedes Benz SLS 63 AMG, suivie d'une Porsche Cayenne et une Porsche Panamera. Le nom de l'homme d'affaires, Thierry Lagesse a été cité ainsi que celui du Country Managing Partner d'Ernst & Young, Gérald Lincoln. Toute cette affaire a conduit à l'arrestation de Dhaneshwar Toolsee, patron de SS Motor Point Ltd. A la suite des 'Notices' servis à plusieurs personnes qui ne se sont toutefois pas manifestées, la MRA aurait référé 11 cas, où SS Motor était directement impliquée, à la police.


FINAL REPORT

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DEEP RIVER INVESTMENT LIMITED

EXCLUSIVEMENT SOUS CONTRÔLE FAMILIAL

Les jours des petits actionnaires de Deep River Investment Limited (DRIL) et de leurs droits de vote sont-ils comptés? Une assemblée spéciale a en effet été convoquée par le Conseil d'administration pour le 30 octobre. Le but est d'assurer aux actionnaires majoritaires encore plus de contrôle, voire tout le contrôle... ▼ RUDY VEERAMUNDAR

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l faut restructurer le contrôle familial au sein de Deep River Investment Ltd (DRIL). Les mots de Christian Dalais, Chairman de DRIL, sont clairs et précis dans une lettre adressée aux actionnaires. Celle-ci mentionne l'intention du Conseil d'administration de préserver la mainmise familiale tant sur l'actionnariat que sur la prise de décision à travers la répartition des droits de vote et la composition de la nouvelle structure contrôlant DRIL. En effet, la lettre envoyée aux actionnaires a informé ces derniers de l'intention de la direction de procéder à un 'Share Split'. Selon Christian Dalais, le premier pas verra chaque 'Ordinary Share' divisée en 10 'DRI Ordinary Shares'. L'argument derrière cela est la création de plus de liquidité sur le marché pour les actionnaires. La deuxième étape est la création de deux types d'actions. Outre les 'DRI Ordinary Shares', il y aurait également des « Redeemable Restricted A Shares ». Dans sa lettre aux actionnaires, Christian Dalais explique que DRIL leur propose deux options suivant le 'Share Split'. Soit ils reçoivent quatre Restricted Shares pour chaque DRI Ordinary Share, soit un dividende de 5 sous par DRI Ordinary Share leur est versé. Une somme de Rs 40 millions devra pour ce faire être puisée des réserves de la compagnie afin que le projet se réalise. Il est aussi précisé que ceux souhaitant pleinement participer au « decision making and family control of the company » devraient opter pour le Restricted Shares. Cependant, Christian Dalais assure qu'un mécanisme à été mis en place afin qu'un équilibre soit maintenu entre le nombre d'Ordinary Shares détenus par un actionnaire et les « voting powers » de ce dernier à travers ses 'Restricted Shares.' Un équilibre qui sera rendu possible à travers un système de 'holding companies', avec un « Family Holding » et un « Holding B ». Au sein de la nouvelle structure proposée, DRIL sera sous le contrôle du « Holding B », qui sera à son tour sous celui du « Family Holding ». « Controlling Family will be gathered in the Family Holding which, in turn, will hold the majority shares in Holding B. Holding B will be composed of the Family Holding and strategic investors and is expected to hold more than two-thirds of the Restricted Shares », explique ainsi

CONSEIL D’ADMINISTRATION. Christian et Arnaud Dalais, respectivement Chairman et directeur de Deep River Investment Ltd

De par la structure proposée par le conseil d’administration, à travers une reclassification d’actions et de droits de vote mentionnés plus haut, la logique voudrait que ce soit un « takeover » qui serait en train de prendre forme Christian Dalais. Le Chairman de DRIL fait également ressortir qu'au cas où un actionnaire du 'Family Holding' vend ses 'DRI Ordinary Shares', un nombre équivalent d'actions détenues par l'actionnaire au sein du 'Family Holding' seront automatiquement annulés. A titre d'exemple, un actionnaire du 'Family Holding' désirant vendre trois de ses 'DRI Ordinary Shares' se retrouvera ainsi avec trois actions de moins au sein du 'Family Holding.' Dans une telle éventualité, ceux détenant des parts au sein du 'Family Holding' consolideront leur position. D'autant plus que la seule option n'entraînant pas l'annulation des actions au

sein de la family holding est si les DRI Ordinary Shares sont vendues à un autre actionnaire du Family Holding. En d'autres mots : impossible de se maintenir au sein du Family Holding si l'actionnaire désinvestit dans DRIL. La même règle s'applique pour un actionnaire du 'Holding B.' Ceux désirant disposer de leurs 'DRI Ordinary Shares' verront leurs actifs au sein du 'Holding B' annulés dans une proportion équivalente. Ces dispositions ne sont pas sans rappeler le 'shareholder agreement' existant dans l'ancienne structure de DRIL, à l'effet qu'un actionnaire désirant vendre ses actions ne pouvait les vendre qu'à un autre actiionnaire de la compagnie. HOSTILE BID De plus, comme l'écrit Christian Dalais, « In the event the Holding B, directly or through its holding entities and the shareholders thereof as well as the other holders of Restricted Shares, in the aggregate, come to own less than 10% of the total number of DRI Ordinary Shares, then all the Restricted Shares held by the Holding B and any other holders of Restricted Shares will be redeemed for no consideration. » Une 'option form' a également été envoyée aux actionnaires de DRIL, qui de-

vront faire parvenir leur choix – dividende de 5 sous ou 4 Redeemable Restricted A Shares – au plus tard le 14 novembre 2013. Le Conseil d'administration de DRIL a également demandé aux actionnaires de voter pour l'« amalgamation » de DRIL et de CIEL Investment, où le « surviving entity » ne sera autre que DRIL. Au cas où le projet se matérialise, les actionnaires de DRIL et de CIEL Investment Limited se verront ainsi offrir des Ordinary Shares de DRIL, qui seront listés sur le Stock Exchange of Mauritius. Il est également précisé que « The Reclassification and the eventual Amalgamation would give right, for DRI shareholders who would vote against it, to an eventual buy-out.» Ce qui, pour certains, équivaudrait à enlever tout droit de vote aux petits actionnaires, ces mêmes droits de vote qui seront concentrés entres des mains « familiales ». Selon certains observateurs du marché, la démarche du Conseil d'administration de DRIL n'est en aucune façon illégale. Mais, la pratique internationale veut que de tels projets soient au préalable présentés avant qu'une compagnie ne soit listée en Bourse. Dans le présent cas, c'est tout le contraire. Il s'agit d'une compagnie en Bourse qui décide, maintenant, que les pouvoirs de vote seront la chasse-gardée de quelques membres de certaines familles, et ce au détriment des petits actionnaires. Ce qui rendrait donc impossible toute tentative de 'hostile bid', au moment même où le pays veut se conformer aux normes internationales en matière de marché libre. Du moins, en théorie... De par la structure proposée par le conseil d'administration, à travers une reclassification d'actions et de droits de vote mentionnés plus haut, la logique voudrait que ce soit un « takeover » qui serait en train de prendre forme. Le régulateur a-t-il donné son aval pour cette forme de « takeover » ? Dans une telle perspective, on peut se poser la question suivante : à quoi cela servira-t-il à DRIL d'être toujours listée sous la nouvelle structure ? Et parlant de conglomérat et du rôle de la FSC, le leader de l'opposition, Paul Bérenger, n'aurait-il pas raison ? Surtout face à cette situation où une compagnie listée sera exclusivement sous le contrôle d'une poignée de personnes... Ne seraitce pas à l'opposé même de la volonté gouvernementale dans sa quête de démocratiser l'économie?


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Kross Border is suing Capital for Rs 375 million. If this piece of information is not newsworthy in itself, it focussed our newsroom's attention on the press's duties, the risks it runs with every story penned, but also on the safeguards of the profession. What constitutes a legal basis for suing for damage and prejudice? Is prejudice caused more important than public interest? We try to answer some of these questions

DAMAGE AND PREJUDICE

WRITING YOURSELF INTO TROUBLE ▼ ARVIN MOOTOOCURPEN

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ast Wednesday evening, the sun was almost down when I got back to the office from a press conference held by Kross Border Corporate Services. My head was full of the words used by the company's top officials. “This affair is putting the financial sector at threat. Something like this will bring doubts. You are playing with fire,” said CEO Jayechund Jingree. When I entered my editor in chief's office to report those words, he looked at me and pointed to a thick document where the words 'Plaint with Summons' were written in bold. “They are suing us for what we have written,” he said. I thought to myself: “Maybe the words 'playing with fire were addressed to us.” Whether that was the case or not, damage and prejudice has been a weapon used at law by individuals, groups or companies to discourage journalists and their employers from publishing articles that are against their interests. Claims may amount to really huge figures that can possibly make one's head spin. Indeed, Rs 375 million is the total amount claimed by Kross Border Corporate Services and Jayechund Jingree from 'Capital', after the publication of an article that the two mentioned parties found defamatory. FREEDOM IS NOT ABSOLUTE On what basis can we quantify this claim ? Geoffrey Robertson QC stated in 'Reform of Media Law in Mauritius' that in a country where editors and journalists have a watchdog role to play in reporting matters of public interest, journalists should be able to obtain information about government activities, they should be able to protect their sources from reprisals and they should not be subject to injunctions and damages when they act responsibly and carefully. This right, he said, is guarded under section 12(1) of the Constitution of Mauritius, as a reflection of Article 10 of the European Commission on Human Rights. But freedom is not absolute. As such, section 12(2) of the Constitution sets out the grounds for restraint defence, public safety, public order, public morality, the need to protect the reputation and rights of others and of persons involved in legal proceedings, confidential information, the

authority of the courts and so forth, so long as these constraints are “reasonably justifiable in a democratic society.” And though it is not mentioned in the constitution, citizens are endowed with a right to privacy. Kross Border is not suing Capital because of a breach of privacy. They claim that based on the supposedly defamatory allegations the newspaper made against them, they suffered damage and prejudice. What are their rights in such a case? In the 'Freedom of Information exemptions guidance' of the UK's Ministry of Justice, issued in May 2012, a person's commercial interests may be prejudiced where a disclosure of information would be likely to damage its business reputation or confidence that customers, suppliers or investors have in it; where the disclosure has a detrimental impact on its commercial revenue or threatens its ability to obtain supplies or secure finance, and where the disclosure is likely to weaken its position in a competitive environment by revealing market sensitive information, or information of potential usefulness, to its competitors. PUBLIC INTEREST Though there is public interest in protecting the commercial interests of the private sector, as highlighted by the directors of Kross Border in the press conference, public interest also lies in the disclosure of information concerning public institu-

tions or public money, directly or indirectly. According to the UK's legal test, an information is a matter for public interest where it seeks to ensure (i) transparency in the accountability of public funds, (ii) proper scrutiny of government actions in carrying out licensing functions in accordance with published policy, (iii) public money is being used effectively and departments get value for money when purchasing goods and services, (iv) departments' commercial activities, including the procurement process, are being conducted in an open and honest way, and (v) that businesses can respond better to government opportunities. Capital published the article because in the Financial Services Commission's delay in investigating the allegations of malpractices, it saw a public regulatory body that was being timid in taking action. Kross Border insists that breaking the news was defamatory, false, malicious and misleading. But stating the facts as they are cannot be misleading. Highlighting a public body's failure to act cannot be defamatory. This falls within the public domain. And if, in the course of disclosing the information, the news caused collateral damage to someone or a company, how can a newspaper in performing its role as a watchdog be held responsible? It would defeat the concept of public interest and the constitutional rights of the press if it was so...

THE REYNOLDS DEFENCE The following is an extract from a BBC News article written by Kevin Marsh on the 15th of October 2007. “The Reynolds Defence is named after a defence raised in the late 1990s by Times Newspapers after the Sunday Times published an article about the former Irish prime minister, Albert Reynolds. Mr Reynolds sued, arguing the allegations in the article were not true and were defamatory. The newspaper argued that the allegations it published were serious and that it had a duty to publish them. They were, it argued, made in the public interest and after they'd exercised all reasonable care in checking. Even if the allegations were not true, they argued they should have been able to report them and be legally protected by 'qualified privilege'. “In 2001, the Law Lords decided that the Reynolds Defence was a valid one, subject to certain conditions. Crucially, for the defence to be successful, the journalism had to be careful, its tone sober, its subject important and of urgent public interest. In other words, it had to be good journalism. It was not a charter for publishing tittle-tattle. “It was a defence that the Wall Street Journal raised when it was sued by Saudi Arabian businessman Abdullah Latif Jameel and his companies. Initially, the defence failed - but was finally successful on appeal to the House of Lords. In their judgment, the Law Lords seemed to move the law even further in defence of careful, sober, investigative journalism, also recognising the principle that journalists work in a pressured atmosphere in which the life of a news story is limited. It is a stance that recognises the essential disadvantage an investigative journalist faces in breaking a story that someone, somewhere, would rather was not broken. The libel laws in the UK notoriously favour those with the money or motive to make life tough for a journalist bent on disclosure and a public bent on transparency.” The ten points of responsible journalism known as the Reynolds defence are as follows: 1.

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3.

4. 5.

6. 7.

8.

9.

10.

The seriousness of the allegation. The more serious the charge, the more the public is misinformed and the individual harmed if the allegation is not true. The nature of the information and the extent to which the subjectmatter is a matter of public concern. The source of the information. Some informants have no direct knowledge of the events. Some have their own axes to grind, or are being paid for their stories. The steps taken to verify the information. The status of the information. The allegation may have already been the subject of an investigation which commands respect. The urgency of the matter. News is often a perishable commodity. Whether comment was sought from the plaintiff. He may have information others do not possess or have not disclosed. An approach to the plaintiff will not always be necessary. Whether the article contained the gist of the plaintiff's side of the story. The tone of the article. A newspaper can raise queries or call for an investigation. It need not adopt allegations as statements of fact. The circumstances of the publication, including the timing.


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ASHOK RADHAKISSOON, BARRISTER

“EXAGGERATED CLAIMS ARE MEANT TO TERRIFY THE PRESS”

Journalists, nowadays, are not academically formed, so they do not truly understand the right to freedom of speech and the limits it entails. Such are the views of barrister Ashok Radhakissoon. Responsibility and verification are required from journalists whenever a story is published, as they can protect from being sued. As for six-figure sums put forward by claimants, he says they are but gimmicks NICHOLAS LARCHÉ

▼ ARVIN MOOTOOCURPEN ❚ How do we quantify damage and

prejudice? Whatever claim it is, you have first to establish that you have suffered prejudice as a consequence of which you are claiming damages. Basically, you have to convince the Court that this is the amount you have suffered. Usually, one would make a claim that his reputation or character has been tarnished, especially where the person is somebody well known and that the article would have caused harm. However, if the person is a tainted character and he does make a claim, he cannot expect a big sum. Let us say that the news described the person as a womanizer. He has a good reputation but his professional life gets affected by it. It is here a matter of status and we have to assess the real impact of such a description. It is also a question of evidence. You basically have to show that you have been prejudiced.

The act must first amount to a fault and then the fault must have caused you prejudice. The test that is applied is not whether the person feels hurt, but what would the reasonable reader, in the light of the words he read, of the caption and photographs he has seen, believe ❚ How can you show prejudice?

Prejudice is when people start shunning you, people hissing as you pass down the corridor... It is when it negatively impacts how others see you. I had a case where some company chairmen were concerned. There was a picture of them that was published in the press while they were abroad on a business trip, showing them surrounded by African leaders. My client said that when the pictures appeared, his wife asked him: “is that what you do when abroad?” The pictures had an impact on the business community as it became the matter of a joke, which can be prejudicial. So,

as I said, prejudice can be assessed character-wise, profession-wise and reputation-wise. It is something done in America, where they take a character and they target him. This is called character assassination. ❚ What is the difference between

character assassination and defamation? Character assassination is done intentionally to give someone an advantage so as to get a leverage on others. For defamation, intention is not necessary. ❚ Are Rs 400 million claims not

disproportionate ? They magnify the amount to show the public the extent to which they have suffered. It is a gimmick. It is very unrealistic. I think this is where lawyers should come into this and tell their clients that it is not reasonable. Actually, it is as if they want to terrify the newspaper by asking vast amounts. In Mauritius, when one seeks reparation, it is based on the French concept of 'faute'. It means you have caused prejudice to the person, you have committed a 'faute' as a result of which that person suffers a prejudice. If it is so, he is entitled to damages. The act must first amount to a fault and then the fault must have caused you prejudice. The test that is applied is not whether the person feels hurt, but what would the reasonable reader, in the light of the words he read, of the caption and photographs he has seen, believe. Would he believe that the victim has used his position or power to obtain unlawful advantages? If he believes so, then the Court could award reparation.

what some people do is that though they believe that they have suffered a damage that they value at one million, they reduce the claim so that the case is heard and disposed quicker of. ❚ What is the highest award a Court

❚ Isn't obtaining reparation too

lengthy? Your reputation has already been tarnished. The compensation you obtain at the end of the day would not repair the damage caused because it has already entered the public's subconscious. It takes about three to four years for a reparation to be awarded when the sum claimed is high. But in lower courts, it is a bit quicker because the damage is smaller. In intermediary courts, anything below Rs 500 000 would be considered. So,

has given in Mauritius? Something like Rs 350,000 I believe. ❚ What should journalists do to

avoid damage and prejudice ? In the case of Bunwaree v. La Sentinelle, it was found that the press has to check whatever is written. A journalist in Mauritius should know that he has rights under section 12 of the constitution, but he should also know that if he invades the privacy of another, he violates the freedom of the

latter. So the journalist must ask himself if he has the evidence. Will this evidence be able to be presented in Court? A witness is questionable because the person may not appear in Court. So the journalist must verify the information he wants to publish. There must be a 'vérification suffisante'. Verification needs not be 100%. Three things must be held in mind: respect for privacy, 'vérification suffisante' and ensuring that what is written is true. ❚ Does public interest stand as a

defence? Yes, public interest can be raised by making use of the Reynolds defence. If you can show the 10 points, you can get away with it.


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AFFAIRE KROSS BORDER

La FSC dit avoir enquêté COMMUNIQUÉ. Le régulateur a confirmé l’existence d’allégations contre KBCS

NOMINATIONS À LA COUR SUPRÊME

RAMGOOLAM : « Le critère d'ancienneté pas déterminant »

LE CRITÈRE de l’ancienneté n'est pas déterminant dans la nomination d'un chef juge. C'est ce qu'a déclaré Navin Ramgoolam, hier, en réponse à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l'opposition. Citant la Constitution, notamment les sections 77 (5) et 77 (6), le Premier ministre a avancé le fait qu'il y a déjà eu des cas où “seniority in the Judiciary was not adhered to”. Paul Bérenger interrogeait Navin Ramgoolam suite à la polémique autour des récentes nominations à la cour suprême, où le juge Eddy Balancy, numéro 3 dans la hiérarchie, n'avait pas été retenu pour assurer l’intérim au poste de Senior Puisne Judge (SPJ). “In the seventies, on the demise of former Chief Justice Rivalland, the then Justice Garrioch was appointed Acting Chief Justice instead of the then Justice Latour Adrien who was senior to him as far as in the Courts are concerned. In 1995, when the then Chief Justice Forget was to retire, Justice Sik Yuen was appointed Senior Puisne Judge instead of Justice Pillay who was senior to him”, a élaboré le Leader of the House.

L

a Financial Services Commission (FSC), à travers un communiqué, informe qu'elle à initié une enquête dans l'affaire tournant autours de fraude alléguée de plus de USD 8 milliards dans des transactions de la compagnie Kross Border Corporate Services (KBCS). Pour rappel, la fraude alléguée et d’usage de faux dans des transactions offshore estimée à 8 milliards de dollars a été rapportée formellement au Central CID et à la Financial Services Commission (FSC) depuis septembre 2012. La FSC indique être intervenu au niveau de l'accès aux dossiers et a informé les deux parties que le transfert de la compagnie devrait être réalisé conformément aux exigences des lois et selon les actes constitutifs des compagnies. « Since the matter was not sorted out between the parties as advised, the FSC enquired into the matter », indique le régulateur . Mais le communiqué indique qu'entre-temps, des allégations de « Forgery » contre Kross Border Corporate Services ont été consignées à la police et à la cour suprême par l'actionnaire majoritaire de KBCS,

Kolanda Reddy. « The matter relating to shareholders’ dispute is under the consideration of the Supreme Court and the FSC cannot provide further information for matters already sub –judice », écrit le régulateur. La FSC souligne aussi qu'elle « may take appropriate remedial and penal actions as deemed necessary in due course ». Le régulateur a aussi confirmé l’existence d’allégations contre Kross Border Corporate Services Ltd par rapport à : Velankani Holdings Mauritius Ltd, Velankani Mauritius Ltd et Velankani Renewable Energy Mauritius Ltd avec, pour principal actionnaire, Kolanda Reddy, investisseur indien domicilié aux États-Unis. « The allegations are mainly improper issue of shares, wrongful appointment of directors and irregularities in companies’documentations », ajoute le communiqué, qui note : « The complaint emanated basically from a shareholders’dispute, the inability of M. Reddy to have access to records and facing difficulties in transferring files to another Management Company ».

Déficit commercial ; augmention de 0,9% de juillet à août LE DERNIER relevé mensuel sur les échanges commerciaux de Maurice avec l'extérieur, indique que le déficit a accusé une hausse de 0,9% de juillet à août 2013 (de Rs 5,2 milliards à Rs 6,1 milliards). Selon Statistics Mauritius, les importations en août 2013 se chiffraient à Rs 13,8 milliards contre Rs 13,2 milliards en juillet. Les exportations se chiffraient à Rs 7,7 milliards en août contre Rs 7,9 milliards en juillet. Les revenus sous l'item « ship stores and bunkers » se sont élevés à Rs 1,2 milliard. Le Royaume-Uni se classe en tête au niveau des marchés d'exportations : Rs 993 millions en août 2013. La France est deuxième (Rs 718 millions), puis viennent l'Italie (Rs 649 millions), les États-Unis (Rs 648 millions) et l'Afrique du Sud (Rs 613 millions). Quant aux importations des produits pétroliers, l'Inde maintient toujours la première place (environ Rs 3 milliards). La Chine fournit Maurice pour environ Rs 1,9 milliard devant la France, Rs 1 milliard.

FINANCES

Bank One s’attend à récolter des bénéfices « MALGRÉ UNE année difficile, Bank One s'attend à un résultat positif de quelque Rs100 millions », indique un communiqué de la banque, mardi D'autre part, le conseil d'administration de la banque vient de choisir l'ancien Chief Executive Officer de la Standard Bank d'Oman, Ravneet Chowdhury comme son CEO designate. Ce dernier prendra officiellement ses fonctions à partir du 1er janvier 2014 en remplacement de Raj Dussoye qui restera au service de cette institution bancaire jusqu’à nouvel ordre. La direction de Bank One souligne que Raj Dussoye a relevé le pari de transformer la banque en une entreprise rentable et une institution respectée, avec une culture axée sur la performance. L'expertise de Ravneet Chowdhury à été sollicitée afin de permettre à la banque de mettre en œuvre sa stratégie en Afrique et dans la région. « Maintenant que des assises solides sont en place localement, il est temps pour Bank One de prendre une nouvelle orientation stratégique, en se concentrant davantage

Xavier-Luc Duval : « 80% des mesures budgétaires 2013 implémentées »

REMPLAÇANT. Ravneet Chowdhury occupera le fauteuil de CEO designate de Bank One

sur les perspectives africaines et régionales », explique le président, Roger Leung Shin Cheung. Ravneet Chowdhury a occupé divers postes de direction à la Standard Chartered Bank avant sa nomination comme directeur général à Oman. Il a travaillé dans de nombreuses régions d'Afrique pendant un certain nombre d'années.

Répondant à Kee Chong Li Kwong Wing, au Parlement, hier, Xavier-Luc Duval a indiqué que 80 % des 224 mesures annoncées dans le budget 2013 pour faire face aux différents défis au niveau national et international ont été implementées. Selon le ministre des Finances, qui travaille actuellement sur le prochain budget, les politiques énoncées en 2012 et 2013 ont contribué entre 0,5 % et 1 % à la croissance de l'économie. Pour 2013, note le Grand Argentier, Statistics Mauritius a revu à la baisse la prévision de croissance, la ramenant de 4% à 3,2%. Ce chiffre pourrait cependant atteindre 3,3 % d'ici la fin de l'année, estime-t-il.


ACTA PUBLICA

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9ÈME FORUM ÉCONOMIQUE DES ÎLES DE L'OCÉAN INDIEN (FEIOI)

RAMA SITHANEN EN A MARRE DES DISCOURS Il n'y est pas allé de main morte. Intervenant au 9ème Forum économique des îles de l'océan Indien, lundi, l'ancien ministre des Finances mauricien n'a pas caché son agacement devant la lenteur de l'avancement des projets sensés booster la coopération économique entre les îles de la région ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY

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rganisé sous l'égide de l'Union des Chambres de Commerce et d'Industrie de l'océan Indien (UCCIOI) en partenariat avec la Commission de l'océan Indien (COI), ce rendez-vous économique régional prend fin aujourd'hui après trois jours de discussions entre les opérateurs ayant un intérêt économique pour la coopération régionale. Rama Sithanen devait, dès le premier atelier, lundi matin, après les discours d'ouverture de convenance, secouer les esprits en plaidant pour une nouvelle impulsion à la coopération économique et à l'intégration régionale. Pour le président de l'International Financial Services Ltd (IFS) et conseiller économique du gouvernement du Rwanda, il y a trop de discours et pas assez d'actions. Il veut voir du concret : « On connaît les discours, les paroles et aussi les menaces, si toutefois on ne fait rien. Lorsqu'on parle de coopération économique et l'intégration régionale, tout le monde dit que le statu quo n'est pas une option. On prend de belles résolutions, mais après tout le monde rentre chez lui et passe son temps à consolider le statu quo ». MESQUINERIES L'économiste va jusqu'à questionner les bonnes intentions et les réelles volontés politiques des uns et des autres quant à la promotion de la coopération régionale. Il y voit trop d'intérêts divergents, pour ne pas dire égoïstes, pour y croire : « Les projets n'avanceront pas tant qu'il y aura des réflexes de souveraineté, de nationalisme et parfois de jalousie ». D'après ses observations, il voit encore « beaucoup de jalousie, de méfiance et de mesquinerie ». D'où les questions comme : « les projets vont être faits où ? » ; « Qui va en tirer le plus de bénéfices ? » Si on veut que l'inté-

OPINION. Trop souvent, les conférences, forums et autres ateliers de travail de ce genre se suivent et se ressemblent, est d’avis Rama Sithanen

Lorsqu'on parle de coopération économique et d’intégration régionale, tout le monde dit que le statu quo n'est pas une option. On prend de belles résolutions, mais après tout le monde rentre chez lui et passe son temps à consolider le statu quo Rama Sithanen, président de l'IFS gration économique se concrétise, plaide Rama Sithanen, il faut « se débarrasser de ces jalousies, de ces mesquineries, éradiquer la méfiance des uns envers les autres. Il faut surmonter les politiques protectionnistes ».

Des propos suivis avec une attention soutenue, et par les participants et par les animateurs de la COI et de l'UCCIOI. Répliquant à Rama Sithanen, le secrétaire général de la COI, Jean-Claude de l'Estrac devait,

habitué au sens de la formule, se justifier ainsi : « Nous sommes des facilitateurs, pas des décideurs ». Renvoyant ainsi les politiques à leur responsabilité de décision. Mais puisque les deux seuls politiques présents à l'ouverture officielle du forum, les ministres Cader Sayed-Hossen et Jim Seetaram, se sont retirés bien avant le début des ateliers – comme c'est malheureusement toujours le cas dans les forums, séminaires et autres ateliers de travail de genre -, ils n'ont pu prendre connaissance des remarques du secrétaire général de la COI. Remarques qu'ils auraient pu transmettre à leurs collègues du cabinet. Objectif, Jean-Claude de l'Estrac devait reconnaître que « la situation dans indianocéanie n'est pas brillante en ce moment », (voir hors-texte). Pour le secrétaire général de la COI, les défis qui guettent l'avenir des pays de l'océan Indien sont nombreux. « Nos défis sont nombreux, et nos ambitions sont grandes, mais elles sont aussi, j’en suis convaincu, parfaitement réalisables », devait-il souligner.

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SITUATION GUÈRE BRILLANTE Du discours du secrétaire général de la COI, Jean-Claude de L'Estrac, à l'ouverture officielle du FEIOI ; « Aux Comores, malgré des progrès, l’économie reste globalement fragile tant elle tire ses points de croissance de la demande intérieure, elle-même soutenue par les envois de fonds de la diaspora. Seule une mutation en profondeur de l’environnement des affaires sera en mesure d’attirer l’investissement et de créer rapidement les conditions pour l’exploitation raisonnée du capital naturel de ce pays ; je pense en particulier à son immense potentiel touristique. Aux Seychelles, les autorités cherchent à réduire une hyper-dépendance pétrolière et alimentaire. A cela, il faut ajouter l’inquiétude liée au tassement de la croissance, imputable aux turbulences qu’ont connu le tourisme et l’industrie thonière en raison de la morosité des marchés européens et des effets pervers de la piraterie maritime. Heureusement la croissance est revenue en matière d’arrivées touristiques, une croissance largement induite par une meilleure connectivité aérienne. Il y a là sûrement une leçon à retenir pour ceux d’entre nous qui sont encore trop frileux. A Maurice, nous le voyons, le débat porte désormais sur la compétitivité des principaux piliers économiques du pays. La dernière note de conjoncture des « perspectives économiques en Afrique 2013 » souligne que « Maurice a encore besoin de s’améliorer sur la qualité et la pertinence de l’éducation si elle veut gagner en compétitivité. » Dans un autre cadre, La Réunion reste, quant à elle, surexposée au ralentissement, voire à la récession, de la zone euro et à ses effets sur le climat social. Compte tenu du poids de l’île dans le PIB régional, nous ne devons pas sousestimer l’impact d’un ralentissement de la croissance réunionnaise sur l’économie globale de l’Indianocéanie. Enfin, à Madagascar, il ne fait aucun doute que la reprise économique, de l’ordre de +3% en 2013, et +4% en 2014, selon les prévisions des institutions financières internationales, dépendra de la bonne tenue des élections présidentielles et législatives – dont le premier tour aura lieu dans quelques jours - et du retour à la stabilité politique. Madagascar n’a été que trop longtemps un moteur économique à l’arrêt. Mais, à mon avis, la reprise pourrait se faire rapidement ».



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or some years now, Mauritius is being sold to the world as the 'Gateway to Africa.' But what about the continent itself? Why are investors from all corners of the globe eager to land there? Are we, Africans, ready to be the new 'land of opportunities'? The newly set up African Corporate Governance Network (ACGN) shed some light on these questions with a panel of directors, investors, lawyers and entrepreneurs sharing their views and experiences during the 'Africa Rising Conference' organised under the aegis of the Mauritius Institute of Directors (MIoD). The ACGN elected Jane Valls as its first president last Wednesday, on the eve of the two-day conference held at Hilton Hotel, Flic-en-Flac, Mauritius. “The African Corporate Governance Network is an important initiative for Africa. I am confident that the ACGN will soon find its place as one of the major organiza-

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AFRICA RISING

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tions promoting best practices in Africa,� Mrs Valls said in a press statement. The opening day of the Africa Rising Conference gave a glimpse of the intentions of the ACGN. For the participants, it's high time for the continent to not only be seen as a growing economic power by the rest of the world, but to also ensure that its people benefit from this trend. Issues such as quality education, good healthcare stantards, solid infrastructure and corruption-free and businessfriendly environment have been the main topics canvassed by the opening speakers. China's growth rate going from 12% to 7%, the world population expected to grow by another 2 billion by 2050, the European crisis and the United States' monetary issues are all factors that can favour the African continent, provided it makes the right choices. Those will only come through effective governance practice...


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DR AZAR JAMMINE

“US Monetary Policy can be an imminent Danger for Mauritius” ▼ RUDY VEERAMUNDAR AND

HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN

❚ You talked about the monetary pol-

icy during your speech on Thursday, at the MIoD Africa Rising Conference, especially on the shutdown mode and supply of money in the US. Can you please elaborate on this, and the effects? For the last five years, the United States’ Central Bank has been using quantitative easing as a means of trying to get the US economy to recover significantly. The problem with this is that it has only been partially successful in creating more economic activity. Instead, much of the liquidity that has been created has gone towards investment in financial assets, and especially in emerging markets’ financial assets. In that sense it has been very important in helping some emerging markets with large current account deficits to finance those deficits. And included in those are South Africa with a current account deficit of 6.5% of the Gross Domestic Product (GDP), and Mauritius with a deficit of 11% of the GDP. In other words, South Africa and Mauritius are importing far more than they are exporting and helping to finance that shortfall, to get that foreign exchange, by attracting a lot of this hot money that is emanating at source from the high level of money creation in the United States. What I warned about is that at some stage in the next year or two the US authorities may well be obliged to start curtailing, slowing down, the pace of that money creation. As soon as they do that, there will suddenly not be as much money forthcoming to South Africa, Mauritius and some of the other African countries which are running large current account deficits. They will then be obliged to cool off their economies, to raise interest rates very steeply and that can have negative effects for their own growth rates quite significantly. That, I indicated with a danger. I am not suggesting that it is necessarily a long-term danger, but it certainly is a danger within the next few years. ❚ So, it is quite imminent?

Well, how does this fit into the decisions taken by the US on Thursday 17th of October, about solving the Shutdown and extending the US debt ceiling? They have done so only for three months period, and it has created new uncertainty that this impasse will continue again for another three

According to Dr Azar Jammine, the mass investment in property during the past years in Mauritius is now responsible for slowing down the economy. The monetary policy alone cannot solve the whole problem, the doctor says months. That is not good for US economic activity. The positive side for the short term is that it has been interpreted as implying that the policy of quantitative easing and money creation will be prolonged for a little longer. If the US economy is not going to grow so much, because of the uncertainty, then they need to carry on stimulating it through artificial money creation. That will help Mauritius and South Africa to carry on financing their current deficits for a little longer. But it does not do away with the problem potentially. Sometime during the course of 2014, there might suddenly be a severe shortage of foreign exchange. Those countries will either have to endow significant currency depreciation, or they will have to raise interest rates very sharply to slow things down so that they don’t import as much. In South Africa, the money has been coming in through buying south African government bonds, which is a very liquid and big market. I have been told, for example, in Mauritius the money has been coming in through property purchases. But some people have expressed to me they are afraid there is a bubble in Mauritius. If, for some reasons, people stop buying property, then suddenly the Mauritian economy will slow down very sharply.

Unless you can actually separate the activities of banks completely away from financial services, you would then need to have regulation of both at the same time. Otherwise they have become far too intertwined


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THE MACRO-ECONOMIST Dr Azar Jammine is a Director and Chief Economist of Econometrix (Pty) Ltd, South Africa’s leading independent economic research, consultancy and forecasting company, established in 1982. He has been in his current position since December 1985. He has established a significant profile in South Africa as analyst and commentator on domestic and international economic affairs. Dr Jammine has conducted approximately 3500 presentations to leading client corporations and other institutions as well as at conferences. In this capacity he has also been invited over the years by several corporations to serve as independent non-executive director. Dr Jammine has a BSc (Hons) in Mathematical Statistics and a BA (Hons) in Economics at Wits, followed by an M.Sc in Economics from the LSE and a PhD at the London Business School.

❚ What would be your advice so that

South Africa and Mauritius can take preventive measures? The most logical way of overcoming this problem from a longer term point of view is to structure your economy in such a way to become more productive, and is able to produce more for exports. That is not very easy in the short term. In South Africa, in particular, the problem is that there is severe skills shortage, and problems with the trade unions. I don’t know what the issue in Mauritius is. Probably an over-valued currency, I don’t know. ❚ It is said here that monetary policy

alone cannot solve the economic problems. There is also the fiscal policy which needs to be dealt with. Are we undermining the fiscal policy in some way or the other? Quite clearly, monetary policy cannot resolve these problems alone. Either in the United States at the source or in Mauritius or South Africa, in fact I have had many dealings with the south African reserves where they have made it quite clear that even though many political parties call on them to reduce interest rates further and further, they ask what is the point of reducing the rates further if the fundamental source of the problem is lack of productivity? You are not going to create sustainable improvement without increases in productivity. ❚ Adjusting a higher or lower Key

Repo Rate does not solve the problem in the long run? Absolutely! Interest rates will not solve the problem in the longer run, but you might be obliged to raise interest rates if there is a sudden outflow of money. How do you stop imports continuing to rise above exports? You'll be obliged to raise the interest rates. Or, introduce very draconian foreign exchange controls. But, experience has shown that is very difficult to implement, and you can only do so successfully if you are China with three and a half trillion dollars of foreign exchange reserves. Not if you are South Africa with 45 billion dollars of reserves or Mauritius with about 9 billion. ❚ Let's broaden the debate. When we

talk of monetary and economic policy, we tend to talk about Sub-Saharan countries. What about the northern African countries? Are they immune from these economic problems? The structure of North African

countries is somewhat different from Sub-Saharan African countries. But even within Sub-Saharan African countries, one needs to differentiate. For example, Nigeria is still running a big current account surplus because of its oil revenues. As a result, it is not subject to the same risks of the turnaround in international financial sentiment, and cessation of quantitative easing. Northern African countries, to the extent that they are oil producers, are probably benefiting. You then get the likes of Egypt and Libya who are immersed in political turmoil. So again, the situation is somewhat different there. It's more their countries and economies are suffering, not because of these fundamental economic problems, but more because of political problems.

selves. They are less reliant on the rest of the world, and the US. But even there it becomes complicated. All those reserves that they have raised, they are needing to invest somewhere, and they are doing that by buying American government bonds. It becomes round again. The world has become a global economy.

❚ Lately speaking in the context of

the shutdown, President Obama said that the United States have to be responsible because they represent about 85% of the world's economy, and put the rest of the world at risk. As a rising or would be rising continent, is it not a mistake on behalf of Africa or other continents to let the US be the world economy? There is very little that Africa can do about the United States being the world's leading economy. The dollar is the world's currency. To some extent, Africa is hostage. And the only way in which a country can prevent itself from being hostage to these trends is by becoming sufficiently productive so that it can start producing its own goods and services without having to rely on other countries. That's one of the points I made in my talk yesterday (Editor’s note: on Thursday 17th). So long as Africa does not have enough human resources, and skills necessary to produce the goods and services that it needs, it will remain hostage to other countries with better skills, who are more productive, to keep producing these goods. They then sell these goods in Africa, while Africa is reliant on selling raw materials very cheaply to generate the foreign exchange. With raw materials, relatively speaking, you do not need as many skills. You can just extract the stuff from the grounds, sell and get better foreign exchange. However, it's clearly not good enough. The level of value added is far too low to provide the needs that are required. And the contrast with China, for example, where the Chinese have become so productive that they are managing to generate whatever they want them-

❚ Speaking of emerging markets, like

Africa, the BRICS were said to be the most promising economic forces in the coming years. But we have seen in India lately that the rupee has fallen down. How do you explain this? Part of the problem that India faces is exactly the same kind of problem that Mauritius and South Africa have. That is, they are importing far too much compared to what they are exporting. In May, the Chairman of the Federal Reserve Board, Ben Bernanke, first hinted that he might start slowing down the increase in US money supply. And the moment he did that, all the currencies of countries with large current account deficits suffered, because of the fear that there would no longer be enough capital coming into those countries to compensate for the deficits. India shared the same experience as South Africa, Indonesia, Turkey and Brazil. All of them experienced a significant currency depreciation over that period. Now, with the events of the last few days, expectations having turned back again towards not expecting a curtailment of monetary easing in the United States, suddenly those currencies have received a little bit of breathing space once more and have risen. ❚ True it is that the US dollar is a

very important currency, as far as international trade is concerned. But we, Africans, also trade in Euros. What is you analysis of the Euro matter so far? One of the results of the American policy of quantitative easing is that as soon as they said they are not going to

stop money creation – and that means the printing of dollars is going to carry on at a higher rate, which in turn implies a potential over-supply of dollars – the dollar falls against the likes of the Euros. So, for example, the decision made on Thursday to postpone everything for another three months recreated uncertainty. People know there will be lots of uncertainty in the US for the next three months. That means again we have to postpone the point in time in our minds about when the Americans will stop printing dollars. Immediately, the Euro went up from USD 1.35 to USD 1.37. The price of gold also rose as a result. The Euro has benefited also from this money creation in the US. That is why you probably find the Mauritian rupee has fallen even more steeply against the Euro than against the dollar. ❚ For a better control, after the 2008

crisis, the debate concerning the separation of the banking arm and financial services became more lively. Is it better to have this separation, or is it better to have both under one roof for a better control? There is a huge debate about whether or not banking activities and financial services activities should be combined or separated. And, it's a debate which is continuously being conducted in the leading financial centres of the world. Personally, banking has spread far too much into financial services. The two are not separated enough, and I think that this increases the risks in the global economy. ❚ As far as regulators are concerned,

will it be reasonable to have one body controlling both the banking and financial services activities, or two separate regulatory bodies? Unless you can actually separate the activities of banks completely away from financial services, you would then need to have regulation of both at the same time. Otherwise they have become far too intertwined.


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Once elected to the office, ministers must master their subject matter in order to be more efficient, says Baroness Lynda Chalker, Chairperson of Africa Matters Ltd and guest speaker at the Mauritius Institute of Directors (MIoD)’s Africa Rising Conference, last week. In an exclusive interview to Capital, she also explains how Mauritius can upgrade its approach to Africa and why local businessmen need to be more adventurous

BARONESS LYNDA CHALKER

“Ministers need to deliver more...” ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN

❚ What interested you in Africa in

the first place? The very first thing that interested me in Africa was school, when I had two fellow pupils who came from Botswana. We were constantly learning new things about Botswana. When I went to University, I had lots of African students from Malawi, Kenya, Tanzania... studying statistics with me. And we became friends. It just gradually built up my life. And I went to Unilever, in Nigeria. I suppose because I was taking an active interest, I did some research about it. It became my life! ❚ And you set up Africa Matters

Limited… Yes, I set up Africa Matters sixteen years ago, when I left government, having been for 12 years the Minister for Africa and the Minister for International Development for eight years. It's a small consultancy to work both with the private sector and government to try to make each more aware of the needs of the other. Governments frequently don't understand how the private sector works. The private sector finds it very difficult to, sometimes, meet the demands of the public sector. And sometimes, they

need to moderate and arbitrate. I have been doing that as Minister for Africa for a considerable time. I had to find a way to continue to do it. I set up the consultancy while working part time for the World Bank and for a number of other institutions. We have a thriving small consultancy business. ❚ You said something interesting in

your speech. There is development in Africa, but not enough attention is being given to quality… Unfortunately, one of the tasks I am sometimes called upon to do is to arbitrate or mediate between a company and a government, where there is not sufficient satisfaction in the quality of, say, the roads being built. Because the roads may have been well financed, but not well designed. This whole question of meeting standards for construction that will withstand heavy rain or storms we often get in eastern Africa, and indeed understanding that when you build a road across lands which are not soft-draining, you really do sometimes have to go down expensive routes of putting piles into the ground and building roads which are higher than the level of the land. You also get other errors in construction, particularly where there has perhaps not been the same experience

You develop the beginnings of a good middle-class, and you certainly have that here, but it will only succeed in the long term if you make sure that others who work for the middle-class get the benefits that the middle-class are getting. That trickledown is something radical in Africa, not just in Mauritius. It needs to be enhanced

in building that one would expect in the more developed countries. People like the Federation of Construction Industry have a lot to teach in terms of the quality of what is built. I believe that governments in Africa have to require really good minimum standards so that the roads don't break up at the side. ❚ You have also been critical towards

ministers. Why? I believe that ministers need to learn more about the subject matter on which they are being political. In their words, they need to deliver more political expertise. We have one minister in Nigeria who is a very experienced banker. He has really applied all the rules – and he should – to his job. Because of that, he is succeeding. You get other ministers who don't have the knowledge or civil servants who have not had the chance to be properly trained. This is why you heard so much emphasis, in the morning, particularly during the discussion session, on education and skills training. Some people were indeed rather concerned about the degree of negative change in South Africa for instance. They got rid of the British system. One of the reasons behind that is that they tried to stop the apartheid system which has advanced the skills of white


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Risks are what you allow them to be. I go on my own to Nigeria. When I get there, I have made preparations for a driver, a policeman, a reasonable hotel so that my staff can be sure where I am and what I am doing. I have people there who are watching out for me. If you are going there for the first time, you might seek advice beforehand with the high-commissioner or somebody in an Institute children, but not of black ones. A lot of countries are finding that the practical skills that are needed – carpenters, plumbers…, people who create structures, really need a lot of improvement across Africa in general. ❚ You have been in Africa for many

years. How do you view the pace of development on the continent, now that it is gaining momentum? I am very excited by the opportunities that African governments are presenting. But those opportunities can only succeed if there is really good planning and a proper attention to the challenges that come up between the private sector and the public sector. I can see things going rather well. Africa is rising, but we have to be more careful about delivery of quality, value for money, beating corruption and making sure that the ordinary people get good governance. ❚ Are there lessons which Africa can

learn from those continents that are already developed? Look, no continent is perfect. We are all still learning and corporate governance would not have formed such an important part of the agenda, even for the institute of directors, years ago. What we have to improve is the level of corporate governance in parastatal bodies and in government departments too. ❚ At the end of your speech, you

mentioned that Mauritius has succeeded in many ways. Can you elaborate? I do think Mauritius has succeeded. It has made big advancements, but I think it still has a problem of corruption. I believe it still has a problem of quality projects as well as a problem of lifting more people from poor backgrounds to train and earn better. It's called the trickle-down problem. You develop the beginnings of a good middle-class, and you certainly have that here, but it will only succeed in the long term if you make sure that others who work for the middle-class get the benefits that the middle-class are getting. That trickle-down is something radical in Africa, not just in Mauritius. It needs to be enhanced. ❚ What can Mauritius bring to

Africa to help it succeed? There is a wonderful business know-how that has grown up here. This is my fifth visit to the island. I

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PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ

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would like to see Mauritian companies investing in African countries. You are good at manufacturing and producing things. But like many other countries that are slightly more advanced, your costs of doing it have gone up. You would find people willing to learn some of these areas of manufacture and developing the mainland of Africa. I don't think all Mauritians really understand. They want to do their business in Mauritius and have an activity on the mainland of Africa. You have to be in a country and know the people to do that. To me, it's a question of really getting to know the people you are dealing with. It's a question of finding why it is different. We have got 54 Sub-Saharan African countries. They are all different. What I am suggesting is that a Mauritian will understand how his investment has to work in a new country if he goes there a few times and sees what the gaps in the markets are. He does not need to have an office there or a large permanent staff. I think a little more adventurous investment from Mauritians will go a long way. You have good people and good systems here. ❚ Don't you think they are not so

adventurous because we often hear about the risks and insecurity on the continent? Well, yes...But it is a fake thing to say. Risks are what you allow them to be. I go on my own to Nigeria. When I get there, I have made preparations for a driver, a policeman, a reasonable hotel so that my staff can be sure where I am and what I am doing. I have people there who are watching out for me. If you are going there for the first time, you might seek advice beforehand with the high-commissioner or somebody in an Institute. People are warm and friendly to work with you when you first start. You don't want to be so independent that you don't need any advice. From my experience in many capitals, I can say that you soon find how willing people are to assist you, which is good. ❚ How can Mauritius benefit from

going into Africa? I think in terms of earnings for companies, which get back into the company over here. Mauritius can also benefit since it becomes the international headquarters of the companies. You have very good legal and accountancy services here. Work in this Internet age is often done

through the Internet. With a good standard of French and English, you can serve the companies, be they in Ghana or Ivory Coast. ❚ During the last few years, we have

talked of the BRICS as the next big thing. However, they are experiencing a slowdown. Do you feel the same thing might happen to Africa, which is now experiencing rapid growth? I have three things to say here. Some of the BRICS countries did not pay enough attention to corporate governance, and to the proper way of putting together the partnerships between investing business and local business. So, in a sense, Mauritius and African countries can cleverly learn from this. Where were the gaps? The other thing is that there was a flood of investment into Brazil for instance. China is very strong. Not everybody

who invested did their homework properly. The second lesson is to do your homework when you invest in a new country, and to do it very well. The third is that you make sure you are not selfish. It is not only a question of what's in it for the investor. It really has to benefit the country and the people. ❚ Since you talked about China, do

you think it is too present in Africa? You can't criticise China for being too present. I mean it is only present because governments of African countries are allowing it. What I do think governments should be careful of is the quality of some of the works that are being done by Chinese companies in Africa. That is where I do have, I'm afraid, an anxiety. I don't want to be unfairly critical, but African countries should get value for money!


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PETER GOSS, PARTNER, PWC SOUTH AFRICA

« The Private Sector expects too much » There is a need for a closer alignment of the private and the public sectors in order to achieve efficiency. However, Peter Goss, director and partner of PricewaterhouseCoopers (PwC) South Africa, is of the opinion that the private sector does not give enough in return for what it expects of the government ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN

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hat does the government want to achieve? Do we truly see a government's need for governance? How do we listen to its objectives? Head, heart or intuition? Peter Goss, a director/partner and national leader on forensic investigations at PricewaterhouseCoopers (PwC) South Africa, set the tone, Friday last, at the Hilton Resorts & Spa, during the 5th session of the Africa Rising Conference. Axing his intervention on ‘Creating an enabling environment and institutional capacity', he explained that the government is in need of effective, efficient and equitable allocation of resources, as well as service delivery. “There needs to be a closer alignment of the private and public sectors to meet the objectives in terms of job creation, poverty alleviation, education and infrastructure among others. But sometimes, I believe, the private sector expects too much and does not give enough in return. It does not listen to the needs of the public sector,” he says. In order to create an enabling environment and institutional capacity, there needs to be a corruption-free environment. A sobering thought when, according to a 2008 PwC survey on corruption, 42% of the busi-

FIVE QUESTIONS COMPANIES NEED TO ASK THEMSELVES

ness executives and anti-corruption specialists surveyed believe that their competitors pay bribes. More recently, in 2011, the PwC Global Economic Crime Survey showed that 38% of companies in one particular African country were victims of bribery and corruption, while 45% experienced accounting fraud and financial misrepresentation. Things, indeed, are not really getting better. According to the Transparency International Global Corruption Barometer published this year, 72% of respondents in one particular African country said corruption has increased, while 54% said the business sector was extremely corrupt. Absence of capacity, of transparency and accountability, as well as presence of related parties and conflicts of interest, are further challenges which must be solved. For Peter Goss, this can be achieved through strategy, execution, supervision and accountability via identifying and addressing risk, service delivery, performance and sustainability. Finally, the critical success factors are leadership based on ethical values, responsibility, accountability, fairness, transparency, moral duties, institutional and personal integrity, and separating political, personal and delivery imperatives. Once all these steps are undertaken, good governance can be achieved.

During the Africa Rising Conference held last week, the Chairperson of the Public Sector Corporate Governance Network (PSCGN) of the Institute of Directors South Africa (IoDSA) asked the following questions, notably on the need for a sound Anti-Corruption and Fraud Risk Governance framework. BOARDS AND DIRECTORS Is corruption and fraud risk considered adequately with the governance of risk and are all board members aware of the company's position on actual or potential conflicts of interest and the acceptance and offering of business courtesies? AUDIT COMMITTEES Does the audit committee have access to the appropriate blend of skills to discharge its responsibilities in relation to corruption and fraud reports, other whistleblower reports, related investigations, fraud risk management and fraud risk controls as opposed simply to basic internal controls? GOVERNANCE OF RISK Do we know our high corruption and fraud risk areas, understand how these are managed in our organization, and how often we have considered the same corruption and fraud risk-related issue in the various management and governance meetings, with no firm corrective action being taken? GOVERNANCE OF INFORMATION TECHNOLOGY Do we apply appropriate corruption and fraud detection and analysis software to identify and respond to our corruption and fraud risk exposures? COMPLIANCE WITH LAWS, RULES AND STANDARDS What are the key anti-corruption and anti-fraud statutory and regulatory obligations to which our organization needs to comply, for example, anti-corruption legislation, whistleblower protection, statutory fraud provisions in the Companies Act, etc?

URMILA BOOLELL, NCCG BOARD MEMBER

“THE CULTURE OF TRANSPARENCY IS STILL ABSENT” Mauritius has experienced success in many ways. The introduction of the welfare state, access to free education and health care… All have created the right fundamentals for good governance in the country. But there is still a lack of transparency as regards corporate governance. The private sector needs to address certain issues

▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN

H

ow effective has corporate governance been in Mauritius since 2003? For Urmila Boolell, member of the National Committee on Corporate Governance (NCCG), the extent of this effectiveness is not clear. According to a survey conducted in 2009, says Mrs Boolell, corporate governance “was still not the norm in Mauritius. There is a tendency to just overlook the governance.” Indeed, when it comes to whether to apply it or not to ourselves, we are much more lenient, she points out. In this, we are aided by the outdated Code of Corporate Governance, which was written in 2003. “Can we expect it to depict the reality today? It is like trying to match it to something incongruous,” she adds, bringing herself to elaborate on what is really lacking in the country in regards to governance.

The board composition is one such problem, because very few women are board members. Urmila Boolell bluntly adds that “those who do sit on boards are hand-picked because they fall in line. Women on boards do not actually express themselves.” PROFESSIONAL SKILLS Board age can also be a concern. While some directors are over 60, very few young persons sit on boards. “We must have new ideas. Therefore, we must encourage more and more young people to get on board,” she says. Adopting the same line of thought, Urmila Boolell states the view that directors stay on boards for quite a long time, which is why rotation is important. Professional skills is another issue which needs to be tackled in order to bring diversity and substance, she adds. In that respect, she believes that companies are now experiencing a kind of “mauritianisation”.


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AFRICA RISING

THE FOUR SCENARIOS OF MR GUY LUNDY

Qualified and recognised ‘fortune teller’ Guy Lundy paves the way for Africa to get rising. No witch doctor required, but rather the adoption of free market rules, democratic values and looking after its people’s ambition ▼ RUDY VEERAMUNDAR

S

outh African investment professional Guy Lundy surely came out with what we’ve all been waiting to hear last morning at the MIoD’s Africa Rising Conference. How to get Africa to move from being a potential lion of the world economy to one that really roars? As rightly pointed out by Mr Lundy, the answer to this question is to first and foremost realize that it’s no time to sit back and leave it for the world to decide for us. The question of active African participation in getting Africa to rise is more than ever relevant at a time when the United States are living in ‘shutdown mode’, China’s growth is slowing, its neighbour India is facing more and more unfriendly business environment issues, and Europe are having to accomodate economically problematic members. The African States are once again at a crossroads, but this time, the choices are between deciding our economic and business model or continuing to sing the same ‘evergreen’ sad ‘political turmoil songs’ that we are known for. Africa now has to decide its own destiny. Much

sought-after professional speaker Lundy unveiled the different scenarios left for the continent to rise from ‘hopelessness’ and start to believe than it can belong in the ‘first world.’ An important exercise is to analyse the key variables which will help to show us the way. Speaking about regional integration, Mr Lundy put forward his reasons to believe that it is indeed crazy that Africa’s internal trade amounts only to 10 or 15 % of what it presently trades with the rest of the word, noting along the way that South Africa is one of the rare African countries to dare embark on FDI projects on the African continent. The first relevant question for African States, hence, is to know whether they belong to an open or closed economy. The second being whether they are able to respond to the people’s need to live a decent life. “The world economy can be booming but if you are closed, you’ll not be able to grasp anything about it,” Mr Lundy says. For the latter, the different existing scenarios are as follows: (1) Closed Economy and Unable to Deliver. That is closed to the world in terms of trade, poor services to its people in

terms of quality education leading to unskilled workers, poor health services and infrastructure, coupled with corruption and unfriendly business environment; (2) Able to Deliver but Closed Economy (Cuba 2.0). Good level of services inland but reluctant to the foreign investors; (3) Open Economy but unable to deliver. The ‘Made in China’ system. Welcoming everyone but can’t help them once they are in; (4) Open Economy and Able to Deliver. The ‘Africa Rising’ model. Welcoming foreign skills, good neighbourhood relations with fellow African countries, good governance practice, provide adequate health care and education, corruption free and good and solid infrastructure. For Mr Lundy, Africa is presently the third scenario. That is the “Made in China” Model. With the weakening of the world’s economic superpowers, it’s more than recommended to move to the fourth scenario and get the lion roaring.

PROFILE

We must have new ideas. Therefore, we must encourage more and more young people to get on board While expatriates continue to offer their skills, over time, they have gradually been replaced by Mauritians, who have benefited from the transfer of knowledge. “However, the culture of transparency is still not present in Mauritius. There needs to be a political will, as well as from the population itself, for things to move in the right direction,” she concludes, equating corporate governance to good housekeeping!

Urmila Boolell is the sole founding member of BanymandhubBoolell Chambers and Temple Group, which is comprised of six companies providing services in the legal and financial services sector. She is also a board member of the National Committee on Corporate Governance. She has been a country representative of the International Bar Association and has lectured for a number of authorities, including the Council of Legal Education, Mauritius. Urmila Boolell was elected to the presidency of the Mauritian Bar Council in January 2013 and is only the second woman to have held this position.


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Botswana company Shumba Coal will list on the Stock Exchange of Mauritius (SEM) with the intention of attracting interest in mining. A new asset for local investors, the industry is a major one in Africa. The continent, according to Shumba Coal representative Thapelo Mokhati, has all the resources and expertise needed to make the most out of the opportunities that lie ahead

THAPELO MOKHATI, SHUMBA COAL REPRESENTATIVE

NICHOLAS LARCHÉ

“WE EXPECT TO RAISE 5 MILLION USD ON SEM” ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN

❚ Shumba Coal is to be listed on the

Stock Exchange of Mauritius (SEM). What is the goal behind this decision? Our aim is to diversify what we already have in Botswana. Shumba Coal is already listed on the Botswana stock exchange, so the idea in coming to another small market is to try to augment what the Botswana stock exchange has. The SEM is an international stock exchange, recognised on the same level as the Johannesburg stock exchange. It allows the typical investors to buy shares in an exploration company like Shumba Coal, via Mauritius. We are still looking at finances which we would be able to get in Mauritius and in Botswana. ❚ What do you expect to raise on SEM?

We are expecting to raise about 5 million USD or more. This is an introduction listing, so we will not be coming to issue prospectus for buying shares, but we will indulge into more talks with private players and institutions, so as to target them and explain to them the means of diversifying their investment into a new asset in the Mauritian stock exchange, which is mining. ❚ How has the business community

responded to that idea? We have had a good reception. It is good to take into account that Mauritians are not used to resources industries, but I think that people have been very receptive and lots of them have come back with more questions.

are emerging, we are starting to take an active role in sectors within our own economy. The best way to be able to stop the hemorrhaging of opportunities is for Africans to start taking opportunities that are available to us. So I think that the route that you are taking will play a significant role in the sector that you are involved in. What is key is also that we come here with all the expertise necessary to be able to deliver what is needed by the shareholders

The best way to be able to stop the hemorrhaging of opportunities is for Africans to start taking opportunities that are available to us ❚ What is your assessment of the business

environment in Mauritius? The environment is very efficient here, open and transparent. But I must add that it will be more helpful if everybody starts understanding what is happening in the African continent from our sector's point of view. Conferences like the MIoD's 'Africa Rising' allows Mauritians to start to see the continent from the opportunities that it provides. So this is something that is lacking, but which needs to be looked at. ❚ Guy Lundy, an investment professional

❚ What should potential investors and

shareholders know about Shumba Coal? Shumba Coal, with its history of mining, is a company of the future, with increasing value. It provides an opportunity that is not available within this particular market. This opportunity comes from a company that has the same profile in terms of stability, governance and progress as Mauritius. Shumba Coal seeks to occupy that space in Mauritius ❚ Despite their vast mining resources,

African countries only get a fraction of the profits the industry generates. How can we remedy that? Shumba Coal is an indigenous company, but the majority of the shareholdings are held in Botswana and its institutions. People pay for that because us, Africans, who

and speaker at the conference deplored the low level of intra-trade in Africa... Our focus is on Botswana. But ultimately, we are looking to produce electricity, which is in high demand in the neighbouring States. With companies like Shumba Coal, producing power or coal allows the trade to happen with the region and the continent in a broader sense. ❚ Does Shumba Coal have non-African

clients in its portfolio? At the moment, we are still an exploration company. So in terms of clients, the answer would be no. But with a good quality coal, we are aiming to target clients from as far as India, China and Europe. But the primary thing for Shumba Coal is to really try and cater for the markets around our continent.



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ENTRETIEN

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PIETER HAEN, PRESIDENT OF WORLD FEDERATION OF PEOPLE MANAGEMENT ASSOCIATION

“USE THE CRISIS PERIOD TO RETRAIN EMPLOYEES” ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN ❚ The mismatch between demand

and labour is a worldwide issue. How to tackle this issue? In an open economy like Mauritius, people will come and go. They come as an opportunity for them. But you will never get a 100% match because there are constantly new types of jobs being created. So universities will not be able to always supply the right candidates. Do you know that there is a new job on the market called 'Dreamer'? This profession requires thinking of what will be the direction of the enterprise and the markets in five or ten years from now. On this aspect, education and training have to follow. Another reason can be that people are not well trained enough. Basically, everytime someone is not hired on an interview, one can say it is a mismatch. Because obviously he or she does not fit the qualifications. So is that a mismatch? In fact, a lot of it has to do with being properly trained and educated. ❚ Employers are always the firsts to

proclaim that 'Human capital is the backbone of every enterprise'. But it's not sure that they always know how to motivate their employees as to get the best from them... A research carried by the association over ten years answers this question. In 2001, we started following the share prices of two types of companies: a top hundred fortune company and a best employer certified company. After ten years, the share prices of the top hundred fortune company increasedover-book by 5% whereas the other increased by 109%. This is a clear indication that when investing in people, you have a bigger chance to be an outperformer. In

PHOTOS : PATRICE BRETTE

During a financial crisis, companies tend to cut training budgets or even worse, cut jobs in order to cut costs. Wrong practice, according to Pieter Haen whom we met at the HRDC conference on Human Resource Development last week. Well trained employees add to the growth of a company, he says. HR professionals just need to talk the language of business with heads of organizations


ENTRETIEN

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HUMAN RESOURCE MANAGEMENT ADDS TO GROWTH The two day conference on the theme 'Excellence in Human Resource Development for Sustainable Growth' was held last week at Le Meridien Hotel, Pointe-Aux-Piments. The first of its kind in Mauritius, this initiative of the Human Resource Development Council (HRDC) attracted more than 200 local and international participants. It provided the perfect platform for HR professionals to share HR strategies, best pratices and insights that could be implemented to contribute towards enabling countries and enterprises to keep pace in the continuing march towards sustainable growth. Focus was also on how businesses are managing and empowering their employees to be successful in times of crisis, while it was also about triggering innovation and sharpening productivity at the macro and micro levels. In his opening remarks, Raj Auckloo, director of the HRDC, said that “in today's complex fast-paces workplace, managing human capital is increasingly becoming a competitive advantage”. Dhananjay Ramful, Chairperson of the HRDC is of the opinion that “the employment opportunities of the lowest skilled is expected to decline continuously, risking a lost generation, cut-off permanently from labour market opportunity. It is indicated that for individuals, two out of three jobs in the future will require a higher level of skills and better qualifications. In fact, in less than 10 years, there will be very few unskilled jobs. A high-skilled route is best to sustain longrunning economic growth but that demand for high-skilled people co-exists with that for medium or low-skill employees in circumstances of high economic growth”.

Netherlands, a saying goes like ‘With unwilling dogs, you cannot catch a lare’. If employees are not motivated they will not outperform. The people factor is significantly better when you have trained and motivated people. If a HR manager asks for training for the workers, the cost of it should not be an issue. The point is the added value that training of employees brings to the company. ❚ HR functions have struggled to

get recognition at board rooms level. Are directors reviewing their position on HRD? Definitely. In Netherlands, we call it the ‘Calimero Effect’, where you are big and I am small, and that is not fair. Or we can look at it the other way, and that is what I advise to HR managers on the verge of joining a over-booknew company. They must understand what the business does to find the right people, question the CEO of the company on his plans. Once you get to know the objectives, come back with a plan to support them. The CEO will consider this as an added value plan. Strategic planning is essential to move into the future with the employees. If you know the type of production will change in the future, the HR manager can use that time to train the workers to march in that direction. It is the task of the employee also to continue his development. Otherwise that would play against the employee’s chance to get a job anywhere. Here, I have noticed that a lot of Mauritians study and spend some time working abroad. That is not a bad thing if they will come back. In doing so, they will be richer in experience and the

How do you keep your best people? It is not a matter of paying them higher salary. People want to work in an environment where they can develop themselves. Anyway, most employees leave their jobs, not because of their companies but because of their boss. That is something employers should meditate on chance that they will be hired will be higher.

higher salary. People want to work in an environment where they can develop themselves. Anyway, most employees leave their jobs, not because of their companies but because of their boss. That is something employers should meditate on. But basically, people are interested in a challenge. When talking about life long learning, that means that older people also have to learn. They have to learn how to cope with the social media and the internet. So skills have to be retrained all the time. Another aspect is where older people can have a mentoring role for the younger people, while they can learn about new technologies from their younger counterparts. It has a big advantage to have these two kinds of people in a project for example. ❚ During a financial crisis period,

❚ You were a lawyer and a banker

before settling in the world of HRD. In the banking sector, we know about KYC, Know Your Client. Can we talk about Know Your Employee (KYE) with HR Managers? Well it is very important. In the future, the HR Manager will deal a lot more with big data. With the older generation, you know their preferences, and can even follow their careers. When a problem of retaining people crops up, a warning system must be on to say that after two years, the employer must promote his employee. It is known that after two years or in the third year, an employee will start feeling to be in a routine. This is where the retention problem is. How do you keep your best people? It is not a matter of paying them

employers tend to cut training budgets or even decrease the payroll. Is that the proper thing to do? That is the most stupid thing to do. But it depends. When you cut training budgets, you will save it for the day, but there will be negative impacts in the short and middle terms. When a non-performing employee is fired, it is for the benefit of the company. That also increases the motivation of others. Sometimes, during a crisis, it can be a good thing to hire a star or a top performer from another company. Compare it to a football team who is not doing well with some under-performing players. Get rid of them and get, let’s say, Messi in your team. The other players will feel inspired, thinking that the star will help them raise the bar. It goes the

same for a company. When a crisis is here - and no one knows the duration of a financial crisis - use that time to let the employees learn new skills. Retrain them. Because after the crisis, a company will need those people. And believe me, the cost of hiring people is very high. Employees will appreciate their jobs being kept, and they will be more committed to be more productive and enthusiastic. This kind of motivation is priceless. There are no 15 levels of promotion anymore, there are flat organizations. A horizontal promotion is better than a vertical one. The employee is going to learn new techniques and be broader, increasing his employability. ❚ What are the challenges of

Human Resource Development (HRD) in crisis period? The challenges are to find for each company the best approach to help the company survive and let the people be happy and motivated in their work. ❚ How do you assess the HR envi-

ronment in Mauritius? I was pleasantly surprised that the conference was overbooked. There is a huge interest in HR and people want to do better. I was highly impressed by Mauritian entrepreneurs during my exposé, with their vision and how they appreciate the added value of HR. It is important for HR people to be a member of an association to be part of that network to be on top of things, so as to be more proactive, that is anticipating problems.


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GREEN BUSINESS

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Les technologies permettant de le faire, ayant fait chuter les coûts, la production d’électricité par des particuliers est aujourd’hui possible. Elle est même rentable en cas de contrat de vente du surplus au Central Electricity Board. Secupro, compagnie installée à Goodlands, s’est déjà positionné sur ce marché

SECUPRO

L’ÉLECTRICITÉ FAIT MAISON

L

a production d’électricité par des particuliers grâce aux panneaux photovoltaïques. Cette idée commence à faire son petit bonhomme de chemin dans la tête des Mauriciens. Secupro, qui vient de se lancer dans le domaine, a déjà concrétisé ce type de projets chez sept particuliers. Toutefois pour qu’il y ait un ‘boom’ dans ce domaine, Raj Bangarigadu, le directeur de cette entreprise, estime que le gouvernement doit venir de l’avant avec des subventions similaires à celles sur les chauffe-eau solaires. Ce dernier est également d’avis qu’un plus grand nombre de petits producteurs devraient pouvoir se connecter au réseau du CEB afin de vendre leur surplus d’électricité à cet organisme. La volonté de moins polluer l’environnement habite de nombreux Mauriciens. Cependant, par manque d’informations ou de moyens financiers,

l’idée de produire de l’électricité leur semble invraisemblable. Pourtant, produire sa propre électricité comprend de nombreux avantages. Vous êtes autonome, vous faites des économies, et de surcroît, vous avez même une source potentielle de revenus supplémentaires.

DEVENIR AUTONOME EN ÉNERGIE Raj Bangarigadu nous cite l’exemple de son beau-père. « Ce dernier est un sexagénaire et j’ai installé des panneaux photovoltaïques de 5 kilowatt à son domicile. Toutefois, pour concrétiser ce projet, il a contracté un emprunt bancaire de Rs 500 000, remboursable pendant sept ans, et il paie Rs 7 000 mensuellement. Avec son système, il produit de l’électricité chez lui et en vend au CEB pour un montant de Rs 9 000 par mois. Ainsi il peut payer son prêt bancaire tout en engrangeant Rs 2000 de profit, sans oublier qu’il n’a pas de facture du CEB à honorer. Le contrat avec le CEB s’étend sur 15 ans », explique-t-il. Le directeur de Secupro encourage ainsi les Mauriciens à se tourner davan-

tage vers la production de leur électricité. D’autant que le coût d’une telle production a connu une baisse sur le plan mondial. Ainsi, un système de 5 kilowatt coûte entre Rs 400 000 et Rs 500 000. « J’encadre également les clients dans leurs démarches concernant l’obtention d’un prêt bancaire », ajoute-t-il. Autre point important : cette entreprise installée à Goodlands met au service de ses clients une équipe de professionnels. « Certains des employés se sont rendus en Italie ou en Chine pour recevoir une formation », souligne Raj Bangarigadu. Jusqu'à présent, Secupro a déjà concrétisé sept projets, notamment à Goodlands (2), à Terre-Rouge (1) et à Goodlands (4). Pour Raj Bangarigadu, la population étant de plus en plus consciente qu’il faut respecter l’environnement, la demande pour les services dits écologiques va croître exponentiellement, d’où le posi-

tionnement de son entreprise pour être un des acteurs clé de ce secteur. D’autant plus, dit-il, que la technologie progresse chaque jour et le coût de base des produits écologiques ne cesse de baisser. Cependant, ce dernier estime que le gouvernement doit prouver sa volonté de faire du concept MID une réalité. A l’île sœur, ajoute-t-il, la Société Fournisseur d'Énergies renouvelables (SFER), dont la maison-mère de trouve en France, a vu le jour en 2008. Le but est de faire de La Réunion une île 100 % autonome en termes d’énergie d’ici à 2035, notamment grâce au millier de ‘centrales’ photovoltaïques déjà installées. Les projets se multiplient aussi à Rodrigues. Pour ce qui est du projet d’installation de panneaux photovoltaïques dans l’île, sur une cinquantaine de demandes enregistrées en juillet de l’année dernière, 34 ont été approuvées, soit 50 % pour les besoins domestiques et 50 % pour les centres commerciaux.

PATRICE BRETTE

▼ DOROTHY BONNEFEMME

5 KILOWATT. « Il produit de l’électricité chez lui et en vend au CEB pour un montant de Rs 9 000 par mois »

DIVERSIFICATION DES ACTIVITÉS Secupro a été incorporée en août 2004. A ce jour, elle emploie cinq personnes, ainsi que des contractuels, pour la réalisation de ses projets. Son activité principale demeure la sécurité, puisqu’elle commercialise des alarmes anti-intrusion ou anti-incendie, des équipements permettant le contrôle des accès et des caméras de surveillance. Tout récemment, elle s’est également lancée dans l’énergie solaire. Les services proposés incluent la conception des projets, l’établissement des devis et la réalisation des projets. « Nous répondons aussi à des appels d’offres pour la réalisation des projets gouvernementaux ou du secteur privé dans les secteurs de notre expertise », explique Raj Bangarigadu, le directeur. Quant au choix d’investir le domaine de l’énergie solaire, ce dernier ajoute que « c’est un marché émergeant avec des technologies de pointe nécessitant un savoir-faire et une expertise technique avancée, que nous possédons. Nous comptons capitaliser sur notre expertise pour réussir dans ce domaine. »


POST SCRIPTUM

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LETTRE DE CAPE TOWN OPINION JEAN-PIERRE LENOIR

PARTIR, C'EST RÉFLÉCHIR À SON PAYS...

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e propre des vacances et du voyage c'est, dit-on, de déconnecter d'avec son quotidien, ses habitudes, sa routine et tout le reste qui va avec... « Partir, c'est mourir un peu, c'est mourir à ce qu'on aime... », disait le poète Edmond Haraucourt, en parlant des voyages. Le grand écrivain, pourtant voyageur, Paul Morand, avait dit un jour qu'il aimait voyager, mais qu'il détestait être transporté. La transportation est horrible... Vivrais-je assez longtemps pour être télé-transporté comme on le voit parfois dans les films de science-fiction ? On s'installe sous une cloche et un rayon mystérieux vous propulse là où vous voulez aller en quelques secondes... Pas de plateaux repas, pas de ‘duty free’ à bord, pas de ronflement du voisin, pas de dispute sournoise pour l'accoudoir... Le rêve ! Mais là n'est pas mon propos. Partir’ c'est mourir un peu, mais c'est aussi beaucoup penser à ce qu'on a laissé derrière soi et qu'on aime plus encore quand on n'y est pas. Et l'exercice revient avec armes et bagages lorsqu'on se met à comparer, non pas bêtement et méchamment à ce qu'on a chez soi, mais qu'on essaie de réfléchir aux différents paramètres de fonctionnement du pays qu'on visite par rapport à celui dans lequel on vit. Il ne s'agit pas de bêler stupidement sur ce qu'on n'a pas par rapport à ce dont on profite quand on voyage. Non, la société de consommation et la « mondialisation des désirs » ont assez fait de ravages comme ça pour que je supplie le Dieu consommation de me faire retrouver chez moi ce que j'ai côtoyé à l'étranger l'espace d'un voyage. Il s'agit plutôt d'ouvrir les yeux sur des choses essentielles qui font ou ne font pas la qualité d'un pays et d'essayer de plaider pour les critères de réussite par rapport aux lacunes de son propre pays. La première chose qui frappe lorsqu'on débarque à Cape Town et qu'on se promène ensuite dans toute la province, c'est l'extrême propreté de l'endroit. Et là, avec notre chez-nous, il n'y a pas photo. C'est à travers le regard du touriste – que je suis – que mon jugement se fait cruel pour notre environnement. Ici, pas un papier ne traîne et les poubelles sont respectées et utilisées. Ici, on ne trouve pas tous ces déchets de construction et ces carcasses puantes d'animaux abattus lorsqu'on s'enfonce dans des sentiers forestiers, comme c'est le cas presque partout à Maurice aujourd'hui. J'allais brandir le fait que la mairesse de Cape Town, Helen Zille, avait été élue meilleure maire du monde il y a deux ans et qu'elle gouverne aujourd'hui la Western Cape Province pour expliquer mon propos, mais je crois qu'il s'agit non seulement de la qualité du gouvernement local, mais aussi et surtout de la qualité du peuple... J'avais écrit il y a quelques années, au grand dam des âmes sensibles, que Maurice était devenu un pays de sauvages. Plus que jamais aujourd'hui, je persiste et signe

dans la foulée, car nous n'avons plus aucun respect pour notre environnement. Notre seul souci, c'est de ne pas nous faire prendre lorsqu'on le salit. Tant qu'on n'est pas pris, on n'est pas coupable... Les seuls endroits sales que j'ai vus pendant mon séjour au Cap, c'est dans les ‘townships’ qui bordent les grandes villes, et c'est là que je me suis surpris à penser qu'à part des îlots de propreté, l'île Maurice pourrait être comparée à un gigantesque ‘township’ ! Terrible d'arriver à penser comme ça... Sur le plan de l'artisanat et de la créativité, nous sommes à des années-lumière de l'Afrique du Sud. Noirs et Blancs rivalisent ici d'ingéniosité et d'inventivité dans la récupération. La moindre capsule de boisson gazeuse, la moindre bouteille plastique deviennent, entre les mains de ces créateurs, des objets d'art utilitaires ou décoratifs, qui étonnent à chaque coin de rue. Il y a une âme, ici, derrière tout ça. Où est la nôtre ? La capacité de résistance au « Made in Ailleurs » qui envahit nos trottoirs à Maurice réside, en Afrique du Sud, dans cette formidable créativité locale; alors qu'à Maurice, ces horribles produits bon marché venus de Chine ont profité du vide total pour s'installer. La gentillesse des gens est ici exemplaire, comme elle le fut à Maurice il y a quelques années, avant que nous ne soyons pollués par nos « droits à tout », qui ont développé chez nous un égocentrisme forcené, notamment sur la route, qui est devenue le cimetière de nos illusions en matière de courtoisie. Cette gentillesse se manifeste tout d'abord sur cette route où l'on constate que la notion de discipline a fait un sérieux petit bonhomme de chemin dans la tête des gens d'ici. Le respect des priorités, des feux rouges, des limites de vitesse et de tout ce qui distingue un automobiliste d'un assassin est patent ici. A partir de ce moment, personne ne s'insulte comme c'est le cas à Maurice, où on passe son temps à agresser l'autre par le non-respect des codes. Qui plus est, l'automobiliste qui gagne les bascôtés pour laisser passer le plus rapide est remercié par deux ou trois petits coups de clignotants devenus presque institutionnels ici. Dans les restaurants et autres endroits publics, la gentillesse et le sourire, le vrai, sont au service d'un professionnalisme sans faille.

Partir c'est, certes, mourir un peu, mais réfléchir beaucoup à son pays. Le mien, durant ce dernier voyage, m'a fait un peu penser à un gigantesque tableau... très noir, dont il faudrait effacer d'un coup de ‘cleaner’ ou de ‘duster’, comme à l'école, toutes les inepties de comportement et de fonctionnement que nous avons accumulées à travers la victoire des droits sur les devoirs. Effacer aussi la totale absence de philosophie gouvernementale en matière d'esprit de gouvernement pour donner aux jeunes des repères que beaucoup de parents ont jetés à la poubelle parce que trop contraignants. On ne peut continuer à bâtir sur du vide, des slogans creux, sur des faux-semblants et de la poudre jetée aux yeux. Sinon nous allons droit dans le mur. Mais pour cela, faut-il encore qu'il y ait une prise de conscience réelle de ce qui est en train de se passer chez nous. Faut-il enfin qu'on ait un ministre de l'Environnement qui ne se contente pas d'inaugurer des chrysanthèmes, qu'on ait un ministre de l'Education qui prenne conscience que cette éducation n'est pas seulement conditionnée par la réussite des premiers rats dans le ‘rat race' qui caractérise notre système d'éducation et qu'il y a aussi et surtout beaucoup de valeurs de civisme à mettre en avant dans la « pousse » de ce jeune. On pourra mettre dans les villes toutes les poubelles du monde et dans les rues, sentiers et plages tous les camions ramasseurs d'ordures, le problème ne sera jamais réglé si on n'éduque pas. Et, par ailleurs, la répression dans ce domaine doit être d'une férocité exemplaire. Certes, l'Afrique du Sud fait face à d'autres problèmes très graves, comme ceux de la corruption, de la violence sectaire et de l'accaparement du pouvoir par une clique plus avide d'accumuler des richesses que de diriger un pays selon les canons de la vertu, par ailleurs très peu présente en Afrique. Sur ce plan, il est probable que Maurice peut donner des leçons, malgré ses imperfections, à beaucoup de pays du continent africain. Mais ceci est un autre débat. Cape Town sera peut être livré demain ou après aux vieux démons de la violence, de la corruption et de la saleté. Mais pour l'instant, c'est pour moi un modèle et une destination de rêve. Et puis, la transportation ne dure que cinq heures et des poussières...


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ENTREPRENDRE

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Chaque patron de petite entreprise a son propre vécu. Il s’agit d’informations concrètes qu’il faut pouvoir exploiter pour mener à bon port d’autres initiatives entrepreneuriales. C’est dans ce sens que l’association Synergie Jeunes Océan Indien tente de tirer le meilleur parti des expériences d’hommes d’affaires des îles de l’océan Indien pour en faire profiter les jeunes se lançant dans cette aventure

ENTREPRENEURIAT

Synergie Jeunes veut unir les compétences régionales ▼ DOROTHY BONNEFEMME

PHOTOS : PATRICE BRETTE

C

réer une synergie entre les différentes institutions ayant pour objectif d’encadrer les entrepreneurs. C’est le projet de Synergie Jeunes Océan Indien, une organisation qui regroupe les jeunes entrepreneurs des Comores, de Madagascar, de Maurice, de La Réunion et des Seychelles. Au total, ils sont plus d’une centaine. Certains sont des entrepreneurs enregistrés, d’autres des porteurs de projet d’entreprise, ou encore des porteurs d’initiatives d’entreprise. Etre âgé entre 18 et 40 ans et vouloir se mettre à son propre compte peut-être un véritable parcours du combattant. A la banque, les officiers vous demandent des garanties pour les prêts, et lorsque vous entamez les démarches pour les permis, certains estiment que vous n’êtes pas suffisamment mature ou ne comprennent pas vos idées. Pourtant les jeunes entrepreneurs insufflent un nouveau souffle à l'économie du pays. C’est pourquoi Synergie Jeunes Océan Indien a été lancé en avril 2013. Synergie Jeunes, dont le siège se trouve à Maurice, cible tout jeune créateur âgé de 18 à 40 ans. L’objectif est de partager les savoir-faire, les expériences et les ressources pour optimiser ses actions et assurer parmi ses membres une transmission interactive, équitable et efficace des opportunités. Cette association compte aussi acquérir l’adhésion et le soutien des autorités et du secteur privé. PARTAGE D’IDÉES ET D’EXPERTISES Depuis le lancement de Synergie Jeunes, Jessen Marden, son président, multiplie les efforts pour aider les entrepreneurs à réaliser leurs rêves. Les choses, estime-t-il, ont commencé à bouger, et il est confiant que prochainement, il y aura des retombées positives. A titre d’exemple, pour promouvoir l’entrepreneuriat, Synergie Jeunes organise l’Eagle Entrepreneur Award (Ndlr: voir hors-texte), dont les gagnants participeront au concours de Jeunes entrepreneurs de l’océan Indien. Pour Jessen Marden, travailler en réseau permet un partage d’idées, d’expériences et d’expertises. Aux Seychelles, par exemple, des programmes

PERCEPTION. « Les jeunes insufflent un souffle nouveau à l'économie », est d’avis Jessen Marden


ENTREPRENDRE

MERCREDI 23 OCTOBRE 2013 EDITION 152 | CAPITAL

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Que le meilleur gagne Le lauréat de l’Eagle Entrepreneur Award 2013 sera connu les 26 et 27 octobre, lors d’un week-end résidentiel à Calodyne Sur Mer. La compétition, organisée par Synergie Jeunes en partenariat avec la Commission de l’océan Indien (COI) et la Development Bank of Mauritius (DBM), a pour objectif de récompenser les jeunes Mauriciens entre 18 et 35 ans, porteurs de projets ou créateurs d’entreprises de moins de deux ans. Elle vise aussi au développement de la fibre entrepreneuriale chez les jeunes, à dynamiser les entreprises et à favoriser la création d’entreprises au niveau local et régional par l’amélioration de la créativité. Deux catégories sont prévues : les porteurs de projets et ceux qui évoluent dans les affaires depuis deux ans. Le vainqueur de chaque catégorie participera au concours « Jeunes entrepreneurs de l’océan Indien », qui est prévu à Maurice en novembre 2013, où il concourra avec des homologues comoriens, malgaches, réunionnais et seychellois.

Toujours persévérer…

INITIATIVE. Synergie Jeunes regroupe une centaine d'aspirants à l'entrepreneuriat

et mécanismes sont mis en place par le gouvernement pour faciliter l’accession des jeunes à l’entrepreneuriat. Le budget du Fonds de l’Agence de financement des Petites Entreprises a ainsi récemment été doublé, passant à 40 millions de roupies seychelloises. Parallèlement les banques ont été encouragées à faciliter l’accès au crédit, et le montant du crédit que l’Agence peut désormais accorder à un jeune entrepreneur a doublé, passant de 150 mille à 300 mille roupies. De ce fait, 37% des petites et moyennes entreprises qui sont enregistrées à la SENPA (Small Enterprise Promotion Agency) sont tenues par des jeunes. MANQUE DE VISIBILITÉ A l’île de la Réunion, l’Agence Pour la Création d’Entreprises (APCE) offre également plusieurs facilités aux jeunes qui veulent se lancer dans le domaine. Si à Maurice, des efforts sont faits par les autorités, il y a une certaine déconnexion. Les jeunes ne savent pas vraiment vers qui se tourner. Lors d’une première rencontre en avril dernier, les jeunes porteurs de projets et les jeunes entrepreneurs ont pu s’exprimer sur leurs difficultés. Le problème le plus récurrent est la finance. Si un jeune approche une banque, on lui demande souvent des garanties. Cependant, vu qu’il ne fait que démarrer, c’est difficile pour lui. Synergie Jeunes multiplie ainsi les pourparlers pour trouver des solutions. « Il est important de connecter tous les services et instituts qui veulent d'une manière ou d'une autre encadrer et soutenir ces jeunes. La SMEDA, la DBM, le MCI, la Chambre de Commerce France-Maurice et le MBGS sont prêts à aider ces jeunes. Toutefois, jusqu’à présent, il n’existe aucun prêt ou autre

Chaque pays membre recevra la visite d’un consultant qui aura pour tâche de noter les forces et les faiblesses et de soumettre, par la suite, un rapport pour permettre aux jeunes entrepreneurs de s’épanouir forme d’aide destinée aux jeunes », explique Jessen Marden. Les entrepreneurs ayant également parlé du manque de visibilité, Synergie Jeunes lancera bientôt son site internet et produira un annuaire pour pallier à ce manquement. Si l’organisation bénéficie du soutien de la Commission de l’océan Indien (COI), Jessen Marden est cependant d’avis que certains officiers de différents organismes préfèrent tenter de tuer la poule dans l’œuf. « Les jeunes ont parfois des idées novatrices, mais ces derniers

ne comprennent rien. Ils refusent ainsi le dossier de ces aspirants entrepreneurs », ajoute-t-il. Autres difficultés : le coût onéreux des permis d’opération ou encore la longue attente avant d’en obtenir un, ainsi que le manque de formation. Grâce au réseau de Synergie Jeunes, Jessen Marden espère pouvoir venir à bout de ces contrariétés. D’ailleurs chaque pays membre recevra la visite d’un consultant qui aura pour tâche de noter les forces et les faiblesses et de soumettre, par la suite, un rapport pour permettre aux jeunes entrepreneurs de s’épanouir. D’autant plus que les Mauriciens sont très débrouillards et ne manquent pas d’idées. « C’est d’ailleurs notre force. Les jeunes Mauriciens peuvent se lancer dans différents domaines. Le plus jeune entrepreneur de notre organisation est un jeune de 17 ans, qui travaille les métaux, et son entreprise fonctionne bien », nous confie notre interlocuteur. Dans la région, les jeunes ne sont pas non plus en reste. Ainsi, à Madagascar, la force des jeunes entrepreneurs est l’artisanat et l’écotourisme, alors qu’aux Seychelles et à l’île de La Réunion, les entreprises visant le secteur touristique connaissent du succès. Cependant, les obstacles y sont tout aussi réels. Ainsi, selon Jessen Marden, les Comores souffrent de problèmes liés aux infrastructures, ce qui fait, par exemple, que pendant deux à trois jours, ils peuvent se retrouver sans électricité. A Madagascar, ajoute-t-il, c’est surtout l’instabilité politique qui pose problème. Malgré tout, ce dernier estime « qu’il y a beaucoup d’innovation. Certains revalorisent les produits et services existants et ce sont des initiatives à encourager. Ils peuvent compter sur Synergie Jeunes. »

Jessen Marden, le président de Synergie Jeunes Océan Indien, est un jeune entrepreneur âgé de 32 ans. Cet habitant de Rose-Hill est à la tête de CreatAir Creative Group et offre des services de ‘Cloud Design Outsourcing’ en Australie, au Sénégal, au Burundi, en Roumanie… Si les affaires marchent plutôt bien, ce dernier n’a pas tout eu sur un plateau d’argent. Après des études au collège New Eton, Jessen Marden a suivi des cours au School of Design. Il a ensuite travaillé au sein de différentes entreprises de textile ou encore dans le domaine de la publicité. Cependant, Jessen Marden affirme qu’il ne pouvait pas « donner libre cours à mon talent, car il y avait toujours un chef. Alors j’ai décidé de lancer mon entreprise. » Après maintes démarches, le rêve du jeune homme est devenu réalité en février 2011. Depuis, le directeur de CreatAir Creative Group ne cesse de faire travailler ses méninges pour répondre aux demandes de clients mauriciens et étrangers. Conscient qu’il est primordial de continuer à se réinventer, Jessen Marden investit régulièrement dans les équipements, pour le plus grand bonheur de ses clients. S’il se dit généralement satisfait de comment les choses se déroulent, il doit cependant faire face à des difficultés. La plus commune est le non-paiement des services. « Certains directeurs malhonnêtes savent que nous sommes de petits entrepreneurs et que nous n’avons pas de services légaux, alors ils tardent à nous payer, ou parfois, ne nous rémunèrent pas pour nos services », déplore-t-il. Ce n’est pas pour autant que Jessen Marden va baisser les bras. Ce dernier est tellement passionné par son travail qu’il multiplie les efforts pour aplanir les obstacles et aider d’autres jeunes qui veulent exploiter leur savoir-faire.


LOCAL GOVERNMENT SERVICE COMMUNIQUE VACANCIES (Details of this advertisement are also available at http://lgsc.gov.mu) POST

Assistant Inspector of Works, Local Government Service

SALARY

The permanent and pensionable post carries salary in the scale of Rs 12925 x 250 - 13675 x 300 - 15475 x 350 - 17225 x 450 - 19475 x 600 - 20675 X 750 — 28925 a month. However, for the year 2013 and the year 2014, incumbents would draw salary at the discounted rate of Rs 12340 and Rs 12630 respectively, in accordance with the Master Conversion Table of the Errors, Omissions and Anomalies Committee Report 2013.

AGE LIMIT

(ii) Incomplete, inadequate or inaccurate filling of the application form may cause the elimination of candidates from the competition (iii) Applications not made on the prescribed form will be rejected. (iv) Applications received after the closing date and time will not be accepted. The onus for the prompt submission of applications so that they reach the Secretary of the Commission in time lies solely on applicants.

Candidates should have reached their 18’th birthday and, unless already in the Local Government Service/ Public Service / Approved Service should not have reached their 40th birthday by the closing date for the submission of applications.

(v) The Commission reserves the right not to make any appointment following this advertisement

Closing Date QUALIFICATIONS Candidates should possess:

(i) The Ordinary Technician Diploma in Building and Civil Engineering awarded by the City and Guilds of London Institute.

Applications should reach the Secretary, Local Government Service Commission, Louis Pasteur Street, Forest Side not later than 15 00 hours on Monday 11 November, 2013. (i) Qualified Candidates should submit their applications: (a) either

Or (ii) The Technician Diploma in Construction (Applied Route) or in Construction Industry awarded by the City and Guilds of London Institute.

on LGSC Form 7 which may be obtained either from the office of the Local Government Service Commission, Louis Pasteur Street, Forest Side or from any Local Authority. (b) Or

Or (iii) The Technician Diploma in Construction, or in Construction Industry awarded by the City and Guilds - of London Institute. Or (iv) A ”Brevet de Technicien” Course in Civil Engineering or ”en batiment” or in Building Construction awarded by the Lycee Polytechnique, Sir Guy Forget. Or (v) The National Diploma in Civil Engineering awarded by the Mauritius Institute of Training and Development (MITD). Or (vi) The National Diploma in Building Services Engineering awarded by the Mauritius Institute of Training and Development (MITD). Or An equivalent qualification acceptable to the Local Government Service Commission

NOTE 1:

NOTE 2:

The onus for the submission of equivalence of qualification (if applicable) from the relevant authorities rests on the candidates. Candidates should enclose photocopies of their National Identity Card, academic/ technical qualifications and where applicable, equivalence of qualification and relevant documentary evidence of experience claimed.

online through the website of the LGSC at http://lgsc.gov.mu or through the Government Citizen Portal at http://citizen.gov.mu Note 1: Details of this advertisement as well as the application form (LGSC Form 7) are also available on the website of the LGSC at the above- mentioned address.

Note 2: Prospective candidates willing to submit their applications online may also call on weekdays either at the seat of the Local Government Service Commission from 13 00 to 15 00 hours or at any Local Authority during the prescribed hours where such facilities are offered free of charge. Note 3: Acknowledgement of application will be made as far as possible by e-mail.

(ii) Candidates already in the Local Government Service should submit their applications in duplicate, the original should be sent directly‘ to the Secretary of the Local Government Service Commission and the duplicate one to their Responsible Officer, who will forward it to the Commission within a Week after the closing date. (iii) Candidates are advised to read carefully the “NOTES AND INSTRUCTIONS TO CANDIDATES” before filling in the application form. (iv) The envelope should be clearly marked on the top lefthand corner:“Post of Assistant Inspector of Works, Local Government Service”

Local Government Service Commission Louis Pasteur Street FOREST SIDE

IMPORTANT (i) Qualifications obtained after the closing date will not be accepted. Only qualified persons should apply.

Date: 22 October, 2013


MARKET

MERCREDI 23 OCTOBRE 2013 EDITION 152 | CAPITAL

Le Chief Executive Group de la MCB , Pierre Guy Noël, et le Division Manager de la BAD, Mohamed Kalif, paraphant les documents portant sur un accord de 150 millions USD entre les deux institutions

NIGEL CHANAKIRA N'OBTIENDRA QUE USD 2,5 MILLIONS EN CASH

AFRASIA BANK Ltd (ABL) a pris la décision de rémunérer le fondateur de Kingdom Financials à hauteur de USD 12 millions. Cela, après que ce dernier ait annoncé sa décision de disposer de ses 30% d'actions au sein d'AfrAsia Kingdom Zimbabwe Ltd (AKZL), en septembre dernier. Les actionnaires devront donner leur aval à cette transaction lors de l'assemblée générale extraordinaire qui se tiendra au début de novembre. Toutefois, Nigel Chanakira ne percevra que USD 2,5 millions en cash. « The total consideration payable by the company comprises USD 2.5 million cash and the balance through cessation of certain claims against loan debtors and related security assets held by Kingdom Bank Ltd », a ainsi fait ressortir la direction d'AKZL. Pour rappel, Nigel Chanakira gardera le 'trademark' Kingdom Financials, ce qui amène AfrAsia à mener un exercice de rebranding sur les entités existantes. De ce fait, AfrAsia Kingdom Zimbabwe Ltd sera connue sous le nom d'AfrAsia Zimbabwe Holdings Ltd, Kingdom Bank Ltd deviendra AfrAsia Bank (Zimbabwe) Ltd, et Kingdom Asset Management deviendra AfrAsia Capital Management (Pvt) Ltd.

La MCB prête pour sa nouvelle structure ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN

LA PLUS grande banque mauricienne a signé, ce lundi, un package financier de USD 150 millions, soit environ Rs 4,6 milliards, avec la Banque africaine de développement (BAD). Le package comprend d'une part USD 30 millions (Rs 900 millions) sous forme de dette subordonnée à durée de dix ans, et d'autre part USD 120 millions (environ Rs 3,7 milliards) sous forme d'une ligne de crédit sur sept ans. Le but de cet accord est de permettre à la Mauritius Commercial Bank (MCB) d'accélérer son expansion en Afrique et de poursuivre la mise en place de la nouvelle structure annoncée depuis mars dernier. Les 900 millions de roupies viendront s'ajouter aux Rs 4,5 milliards levés par la banque en juillet, à travers les 'Subordinated Notes' sur la Bourse, pour renforcer le capital de la MCB, pour que cette dernière puisse procéder à la séparation des activités bancaires et non-bancaires. Ce qui donnera lieu

à la nouvelle structure, avec la création d'une holding qui sera cotée en Bourse et de trois segments différents, à savoir 'Banking', 'Non-banking financial services' et 'Other Investments'. Quant aux Rs 3,7 milliards, ils seront utilisés pour financer des projets d'envergure à Maurice et dans la région, dans les secteurs de l'industrie, de l'infrastructure, des services et de l'environnement. « La MCB se réjouit du partenariat forgé avec la BAD. L'enveloppe financière nous permettra d'augmenter notre portefeuille de prêts en devises et de renforcer notre base de capital, tout en nous aidant dans le financement de notre plan de restructuration », a déclaré Pierre Guy Noël, Group Chief Executive de la banque. Quant à Mohamed Kalif, Division Manager de la BAD, il devait soutenir qu'au cours des trois prochaines années, l'Afrique aura besoin d'un financement de quelque USD 100 milliards pour relever le défi que représente le déficit d'investissement dans ses infrastructures. « Dans un tel contexte, l'expansion africaine de la MCB arrive au bon moment », a-t-il lancé.

NOUVEL EXERCICE DE RESTRUCTURATION EN VUE POUR BLUELIFE LTD

ANCIENNEMENT CONNUE sous l'appellation FUEL Properties Ltd, la société Bluelife Ltd a rendu publics ses résultats financiers pour le trimestre se terminant au 30 septembre 2013. La compagnie a engendré des profits de Rs 0,5 million à travers Haute Rive Holdings Ltd (HRHL). « At group level, the higher degree of completion of the project, at the end of the quarter, has led to the recognition of higher profits by HRHL. As a result, the group results for the quarter amounted to Rs 35.7m, further to inclusion of a share of profit of Rs 35.1m from HRHL», lit-on dans le communiqué. Haute Rive Holdings Ltd, en joint venture avec Indian Ocean Real Estate Company Ltd (IOREC), est en charge du projet Azuri dans le nord du pays. Toutefois, le 30 août dernier, le conseil d'administration avait indiqué qu'il projetait une amalgamation avec IOREC. Cette fois, il vient annoncer que « the board has however contemplated a broader restructuring exercise which shall be recommended to shareholders. »

MARKET SHARES – TUESDAY, OCTOBER 22, 2013 COMPANY AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM BLUELIFE LIMITED CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT

NOMINAL

LAST CLOSING PRICE

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VOLUME

VALUE

10.00 1.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 1.00 10.00 -

12.80 36.40 6.16 48.00 29.50 110.00 98.00 29.50 196.50 122.00 87.00 86.00 192.25 1.01 35.10 40.40 7.96

12.80 36.40 6.16 48.50 29.50 110.00 98.00 29.80 196.50 122.00 87.50 85.00 193.50 1.01 35.35 40.25 7.96

0.50 0.30 0.50 -1.00 1.25 0.25 -0.15 -

1.04 1.02 0.57 -1.16 0.65 0.71 -0.37 -

"1,120.00" "9,057.00" 100.00 "2,501.00" "2,600.00" 2.00 "40,558.00" "79,695.00" "1,501.00" "74,579.00" "24,877.00" "3,127.00" "3,731,200.00" "2,917.00" 700.00 -

10.00 10.00 1.00 1.00

7.12 3.44 25.00 23.15 56.75 49.30 7.00 52.00 9.00

7.12 3.45 25.00 23.15 56.75 49.30 7.00 52.00 9.00

0.01 -

0.29 -

"1,100.00" "3,785.00" "13,100.00" "327,500.00" 200.00 "9,860.00" "2,500.00" "17,500.00" "400,000.00" "3,600,000.00"

"14,336.00" "329,674.80" 616.00 "121,174.00" "76,700.00" 220.00 "1,200,682.00" "15,660,067.50" "183,128.00" "6,507,452.00" "2,115,045.00" "602,090.75" "3,768,162.00" "102,742.55" "28,175.00" -

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BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, OCTOBER 22, 2013 BUYING

SELLING

Country

Currency

TT

DD

Notes

AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.

AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1

28.5839 28.7686 40.8347 30.1828 25.0328 23.8557 3.0225 32.7516 48.2107 29.9488

28.413 28.583 40.6623 29.8791 24.8832 23.7394 2.9835 32.5758 48.0227 29.8578

28.1194 28.3572 40.5078 29.4543 24.6103 23.6203 2.9285 32.3401 47.8164 29.8198

TT/DD/Notes

29.8531 30.0314 42.0256 31.5358 26.1535 24.9789 3.1762 34.1745 49.6144 30.8319

GOLD COINS TUESDAY, OCTOBER 22, 2013 Denomination

Weight(gm)

Diameter(mm)

Price (Rs)

100 250 500 1000

3.41 8.51 30.03 34.05

16.5 22 27 32.69

5570 13545 26935 53555

MARKET ACTIVITY TUESDAY, OCTOBER 22, 2013 Market Capitalization

201,649,311,708.17

Total Volume Traded

3,988,238

Total Value Traded

31,198,721.83

TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol FINCORP ENL LAND LTD LUX ISLAND CAUDAN SUN RESORTS

Open 17.80 48.00 29.50 1.11 35.10

MOST ACTIVE – OFFICIAL MARKET Symbol SBM MCB NMH LUX ISLAND OMNICANE LIMITED TOP GAINERS - DEM Symbol BHARAT TELECOM CIEL INVESTMENT MOST ACTIVE – DEM Symbol UNITED INVEST EUDCOS SODIA ENL LTD (P) CIEL TEXTILE LTD

Open 43.75 3.44

Latest 18.10 48.50 29.80 1.12 35.35

% Change 1.69 1.04 1.02 0.90 0.71

Volume 3,731,200 79,695 74,579 40,558 24,877

Latest 48.25 3.45

% Change 10.29 0.29

Volume 400,000 111,282 109,400 28,600 13,100

DISCLAIMER: Publication of the above figures has been done with reasonable care and diligence. However, Capital makes no representations, gives no warranty and disclaims all liability in respect thereof and shall not be held liable for any damage, loss or costs incurred resulting from any error in the information or any use of the said information. Appropriate independent advice should be obtained before making any investment decision.

Une publication de Channel13 8, rue Mère Barthelemy, Port-Louis Tel : 213 1555 - Fax : 213 1552 Email : info@channel13.mu Imprimé par Yukondale Ltd - Plaine Lauzun

RÉDACTEUR EN CHEF Rudy Veeramundar DIRECTEUR EXÉCUTIF Rajen Valayden CHEF D’ÉDITION Clency Lajoie RÉDACTION Herrsha Lutchman-Boodhun, Dorothy Bonnefemme, Jamirouddin Yeadally, Jessen Soopramanien, Arvin Mootoocurpen PHOTOGRAPHE Nicholas Larché COLLABORATEUR Jean-Luc Balancy CONCEPTION GRAPHIQUE Knivel Goonmeter, Ibrahim Atchia CHEF DE PRODUCTION Roland Nicolas Cheneya ADMINISTRATION Nishta Salandy, Essane Auleear RESPONSABLE PUBLICITÉ Steeven Pumbien Mob : 5788 5025 Email : steeven.p@channel13.mu


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PLEIN RÉGIME

MERCREDI 23 OCTOBRE 2013 CAPITAL | EDITION 152

DIPLOMATIE ÉCONOMIQUE

MAURICE-GABON COOPÉRATION RAPPROCHÉE AMITIÉ. Une poignée de main serrée entre le Dr Navin Ramgoolam et le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba

En sus des accords de coopération technique signés dans plusieurs domaines économiques, l'île Maurice et le Gabon préparent déjà une feuille de route pour rendre plus fluide l'accès des investisseurs dans les deux pays respectifs. La suppression des visas, des vols directs entre les deux pays ainsi qu’un consulat gabonais en seront des éléments clés ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY

F

ructueux. C'est ce que l'on pourra dire de la visite du président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, dans un « esprit de coopération africaine », du mercredi 16 au vendredi 18 octobre dernier, si les bonnes intentions exprimées dans les discours et les accords signés se traduisent en actions concrètes dans les relations entre les deux pays. En termes d'accord de coopération quatre ont été signés : Un accord général de coopération qui permettra aux deux pays de s'engager dans des accords bilatéraux dans un large éventail de domaines liés au commerce, à la finance, à

l'éducation et à la santé entre autres ; Deux sur le tourisme et l'agro-industrie et la sécurité alimentaire ; un Mémorandum of Understanding en matière de consultations diplomatiques régulières. Le ministre mauricien des Affaires étrangères, Arvin Boolell, ainsi que son homologue gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, ont paraphé le document attestant de la coopération entre les deux pays en présence du Premier ministre, Navin Ramgoolam, et du visiteur Ali Bongo Ondimba, lors d'un cérémonie à la Clarisse House, le mercredi 16. Il est bon de préciser, cependant, que les deux pays n'en sont pas à leurs premiers accords, un accord de non-double imposition et un accord de protection réciproque des investissements ont déjà été

signés l'année dernière. Le Premier ministre Navin Ramgoolam souhaite que les accords de coopération soient la fondation de relations durables et enrichissantes entre les deux pays. Tandis que le président Bongo voit dans ce rapprochement une illustration de la coopération sud- sud. ATTIRER LES EXPERTISES MAURICIENNES « Ces accords devraient ouvrir la voie à des possibilités beaucoup plus importantes entre Maurice et le Gabon », devait faire ressortir le président gabonais, ajoutant que le dynamisme mauricien est très réputé dans la région et que son pays pense bien s'en inspirer. Ce qui l'a amené à réitérer son souhait de voir l'ouverture prochaine d'une ambassade du Gabon à

Le président gabonais reconnaît que son pays doit « communiquer un peu plus sur la question de la sécurité des investissements » et fait ressortir que le Gabon veut s’inscrire comme « la meilleure destination » sur le continent


PLEIN RÉGIME

MERCREDI 23 OCTOBRE 2013 EDITION 152 | CAPITAL

PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ

DÉCORATIONS CROISÉES

Le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Xavier Luc Duval très ému après que le président Bongo lui aurait décerné le titre de Commandeur de l’ordre national de l’étoile équatoriale

Le président de la République, Kailash Purryag devient Grande Croix de l’ordre national de l’étoile équatoriale ; Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, Grand officier de l’ordre national de l’étoile équatoriale ; Le ministre des Finances et du Développement économique, Xavier-Luc Duval, Commandeur de l’ordre national de l’étoile équatoriale. Lui rendant la politesse, l'Etat mauricien a fait du président Ali Bongo Grand Commandeur de l'Ordre de l’Etoile et de la Clé de l’océan Indien. Tous les discours et déclaration au cours des cérémonies officielles et des visites de courtoisie ont tourné autour des valeurs de la fraternité entre les deux pays, puisque « partageant un destin commun ». Sans oublier les incontournables compliments type « modèle de développement, source d'inspiration pour de nombreux pays du continent africain » en référence à l'île Maurice.

Nicolas Maigrot, CEO d'IBL encadrant le président Bongo durant sa visite à l'usine de Thon des Mascareignes

(De gauche à droite) L'épouse du Premier ministre, Veena Ramgoolam, le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre, Navin Ramgoolam et la vice Présidente, Monique Ohsan-BellePeau

Maurice. Mais nul besoin d'une ambassade pour commencer à parler affaires. « Je vous invite à venir investir au Gabon. Pour cela, nous allons supprimer le visa d’entrée », lançait le président Ali Bongo. Au vicePremier ministre et ministre des Finances Xavier-Luc Duval de rétorquer que les Gabonais n’ont pas besoin de visa d’entrée pour venir à Maurice. « Nous avons de nombreux professionnels ici qui peuvent servir l’Afrique », a poursuivi le ministre, avant d’ajouter : « Nous voulons partager notre expérience avec le Gabon et travailler ensemble sur des sujets d’intérêt commun ». C'était lors d'un forum des affaires, au Centre international des conférences de Grand-Baie, entre les membres de la délégation du Gabon et la communauté mauricienne des affaires. C'est au cours de cette journée essentiellement consacrée aux questions économiques et aux investissements croisés, que le Board of Investment (BOI) a signé un protocole d'accord avec l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX) du Gabon qui débouchera sur l'échange

d'informations entre les deux agences spécialisées dans la promotion de l'investissement. Le chef de l’État gabonais devait également déclarer qu’il est venu à Maurice non seulement parce qu’il a été invité, mais aussi pour regarder ce qui se passe dans l’île, comment celle-ci a progressé, attirer des investisseurs et des expertises mauriciens dans les différents secteurs économiques de son pays. Pour cela, Ali Bongo Ondimba a ajouté que le Gabon doit créer les conditions nécessaires en vue de satisfaire les investisseurs, dont l’une repose sur le classement de « Ease of Doing Business. » ACCORD DE PARTENARIAT Qu'en est-il, justement, des garanties autour de la protection des investissements et des investisseurs ? Le président gabonais reconnaît que son pays doit « communiquer un peu plus » à ce sujet, faisant ressortir que le Gabon veut s’inscrire comme « la meilleure destination » sur le continent. « Je vous donne la garantie que le Gabon va renforcer la sécurité pour les investissements », a-t-il af-

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Un toast portant à l'amitié de Maurice et le Gabon lors du banquet d'Etat donné par le chef de l'Etat Mauricien en l'honneur du président gabonais au Sir Harrilall Vaghjee Hall à Port-Louis

Session de travail entre les deux chefs d'Etat et leurs ministres respectifs à la Clarisse House

Le président Gabonais, Ali Bongo aux côtés du président de la République de Maurice, Kailash Purryag à la State House

firmé. Outre la signature des accords généraux et sectoriels, la volonté de mettre en résonnance des partenariats pour la valorisation des richesses de la mer fut aussi sur l’agenda du président Gabonais. Ce dernier a choisi de donner un tour concret à ce qui s’impose comme une évidence dans la dynamique des émergences au sud, le Gabon et Maurice ont tout intérêt à mettre en synergie leurs talents et leurs potentiels en matière d’économie bleue. D'où le partenariat avec la société mauricienne IBL dans un projet de remise en fonctionnement d'une usine de transformation de poisson à Libreville (Gabon Seafood), puis de développer d'une conserverie de thon et sa chaîne de contrôle ainsi qu’un chantier naval. Ali Bongo a visité l’usine Thon des Mascareignes et le Chantier naval de l’océan Indien du groupe IBL, accompagné du ministre de la Pêche, Nicholas Von-Mally. Le groupe mauricien a été choisi par le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) pour ses quinze ans d’expertise dans le secteur du Seafood,

devenant ainsi le partenaire stratégique de l’État gabonais pour le développement d’une industrie gabonaise de transformation des produits de la mer. Ali Bongo devait affirmer que son pays a besoin d’investissements massifs « pour arrimer le pays et les futures grandes zones économiques intégrées de notre continent dans les chaînes de valeur mondiales ». Le CEO d’IBL, Nicolas Maigrot, se montre très entousiaste de ce partenariat avec le Gabon : « Nous voulons débuter les activités de ce projet de construction d’une usine de transformation de poisson et d’un chantier naval au Gabon d’ici le 15 novembre ». IBL n'est pas le seul groupe mauricien à séduire le président Bongo. Une visite à La Baraque du groupe Omnicane, à L’Escalier, vendredi lui a permis de constater le progrès que Maurice a fait dans le domaine de l'industrie cannière. Omnicane est à la pointe de la technologie, et outre le sucre raffiné, produit un tiers de la consommation locale d’électricité et se lancera bientôt dans le bioéthanol. Le distingué visiteur s'est dit « impressionné par le savoir-faire du groupe Omnicane ».


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Green Card – Date limite d'inscription : 2 novembre

CHAIRMAN'S AWARDS 2013

CIEL veut doubler la capacité de ses usines en Asie

«I

l y a un gros potentiel de croissance non seulement à Maurice et Madagascar, mais aussi pour les unités en Inde et au Bangladesh, et nous projetons de doubler la capacité de nos unités en Asie dans les années à venir. Nous prévoyons également d’ouvrir une troisième unité de production de chemises à Madagascar avant la fin de l’année », a déclaré le Chief Executive Officer de CIEL Textile, Harold Mayer, lors du CIEL Chairman's Awards 2013 au Centre international de conférences Swami Vivekananda, samedi dernier. Le grand vainqueur du CIEL ‘Manufacturing Excellence Award’ est l’usine d’Aquarelle India 1 qui a remporté le prix récompensant ceux ayant démontré les meilleurs niveaux d’excellence

LES RHUMS New Grove aux sucres bruns naturels sont uniques au monde. Ils sont incomparablement moelleux. L’Aventure du Sucre a voulu promouvoir cette boisson en proposant des menus tout rhum. Le chef Diego Maton du restaurant Le Fangourin, de l’Aventure du Sucre, a accordé une attention méticuleuse à chaque détail, pour son menu tout rhum. Un nouveau menu qui se veut être une promesse de nouvelles émotions gustatives transmises à travers des mets raffinés mariant goûts, textures et parfums. L’Aventure du Sucre proposant à la dégustation en fin du parcours muséal des rhums de haute facture, le chef Diego Maton a souhaité « profiter de l’arrivée de la nouvelle gamme de rhums supérieurs, développée en

toutes catégories, tandis qu'Aquarelle Antsirabe s’est illustré au niveau de la qualité.

DONNER LA CHANCE À TOUS DE S’ÉPANOUIR Lors de la remise des prix, le Chairman du groupe CIEL, Arnaud Dalais, a réitéré sa foi dans l’équipe de CIEL Textile et dans la globalisation de ce secteur. « Le Groupe CIEL est en bonne voie de devenir le premier groupe d’origine mauricienne à pouvoir se considérer comme un groupe vraiment international. Nous allons investir encore davantage dans le textile cette année, avec de nouveaux équipements à l’étranger comme à Maurice, mais aussi un investissement certain dans nos employés en mettant encore tout en œuvre pour don-

ner la chance à tous de s’épanouir dans leur métier», a t-il ajouté. Le ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell a salué le travail de tous les employés du groupe, de Maurice et d’ailleurs, en expliquant que le succès d’une société dépend des décisions prises par ses dirigeants, mais aussi du professionnalisme de ses équipes de production. Le Chairman’s Award récompense les compagnies du Groupe CIEL Textile qui fabriquent les vêtements exportés, autrement dit les « Garment making units », soit 14 unités tombant sous la tutelle de Floréal Knitwear, Tropic Knits et Aquarelle Clothing, et qui emploient aujourd’hui plus de 17 000 personnes.

MENUS TOUT RHUM

partenariat avec la maison New Grove, pour concocter un menu entièrement construit autour du rhum ». MARIAGE DE SAVEUR AVEC LE GIBIER ET LE POISSON Les fins gourmets pourront alors pour l’entrée savourer une délicate liqueur

de rhum au miel, élaborée à partir d’un savoureux rhum blanc supérieur et de la macération et de l'infusion de miel de Rodrigues. « J’ai cherché à mettre en valeur la volaille avec un rhum délicat et fin, à la fois intense et doux », souligne le chef. Pour le pot-au-feu au cerf, « j’ai

choisi de le braiser avec un rhum de deux ans d’âge minimum, le Very Special (VS) rum l’Aventure by New Grove qui est un rhum ambrée aux nuances cuivrées. Ses senteurs d’agrumes et d’épices, couplée aux notes boisées assurent un parfait mariage de saveur avec le gibier mais également avec le poisson ». Pour le dessert, l’idée est de proposer un dessert à la fois léger et original. « Le sorbet façon Mojito a tout de suite plu à l’équipe, indique le chef, c’est frais, bon et conclut parfaitement la trilogie ». Ce sorbet est fabriqué à base de rhum plantation New Grove, un grand rhum blanc, au nez puissant. Ce rhum est fabuleux en cocktail car très aromatique avec des notes de sucre roux, mais aussi des notes florales. Il se décline merveilleusement en sorbet.

LE RÊVE américain ? Ceux qui croient avoir une chance d'obtenir un visa de résident permanent aux Etats Unis ont jusqu'au 2 novembre pour s'inscrire à la Loterie Carte Verte sur le www.dvlottery.state.gov. Chaque année, le gouvernement américain offre 50 000 visas de résident permanent aux citoyens des pays qui ont un faible taux d'immigration vers les États-Unis. Le programme est connu comme la loterie de Visa Diversité (DV), ou la Loterie Carte Verte. Les visas de diversité sont répartis entre six régions géographiques. En raison de son faible taux d'immigration vers les États-Unis, Maurice est éligible à cette loterie. Ainsi, pour le DV-2013, 67 participants mauriciens avaient été sélectionnés ; 59 pour le DV-2012 ; 61 pour DV-2011 ; 78 pour le DV-2010. Ces chiffres reflètent le nombre de gagnants, mais ne parle pas du nombre d'inscriptions. Pour postuler, les candidats doivent remplir conditions d'éligibilité simples mais strictes. En plus d'être un citoyen d'un pays éligible, les candidats doivent répondre à l'exigence d'expérience de travail / l'éducation du programme DV. Comme le rêve, le processus d'enregistrement est …gratuit.

Maurice-Chine ; exemption de visas à partir du 31 octobre À PARTIR du jeudi 31 octobre 2013, les Mauriciens se rendant comme touristes en Chine pour une période ne dépassant pas 30 jours seront exemptés des procédures pour l’obtention d’un visa. C'est ce qu'a décidé le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international mardi. Néanmoins, ceux voyageant vers la Chine doivent au préalable satisfaire les conditions nécessaires pour l’entrée sur le territoire chinois : passeport valable pour une période minimum de 6 mois, billet aller-retour, réservation d’hôtel/preuve d’adresse pour le séjour, et attestation bancaire, entre autres. Cette décision du ministère intervient suite à un accord d’exemption mutuelle de visa le 29 août dernier, entre la République de Maurice et celle de la Chine, et ratifié en début d'octobre. Le ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell, avait déclaré lors de la signature de l'accord, que « c'est un accord historique, faisant de Maurice, après les Seychelles, le deuxième pays africain auquel les citoyens n'auront pas besoin de visas pour se rendre en Chine pour un séjour de 30 jours ».


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ccueillir la réunion IOSCO C1 à Maurice permet un débat sur une meilleure transparence des marchés de se tenir en Afrique subsaharienne », a déclaré Clairette Ah-Hen, CEO de la Financial Services Commission (FSC). Depuis lundi, cet organisme est l'hôte du Committee 1 de l'International Organization of Securities Commissions (IOSCO), rassemblement étalé sur trois jours (du 21 au 24 octobre) et auquel participent des représentants venant de 28 pays membres . Clairette Ah-Hen voit en la tenue de cet événement une excellente occasion pour le régulateur d'agir en tant que facilitateur et de se positionner en tant qu'important partenaire de l'IOSCO. « Notre participation active aux discussions de plus

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IOSCO C1

Transparence, le maître-mot

AFRIQUE. Clairette Ah-Hen (à droite), lors de la signature d'un accord de principe avec l'IOSCO

Les opérateurs de Scomat en formation LES OPÉRATEURS de machines Caterpillar de la société Scomat, au nombre d'une soixantaine, s'étaient donné rendez-vous à Circle Square, samedi, pour une journée de démonstrations à l'issue d'une semaine de formation sur le concept Eco Drive. Les participants ont été évalués en fonction de leurs aptitudes à manier le Backhoe Loader, l’Excavateur et le Skid Steer Loader. Loin des chantiers et des champs, les opérateurs étaient confrontés à des exercices périlleux. A l’instar du sceau d’eau, accroché au bras d’un Backhoe Loader. La règle du jeu : franchir une série d’obstacles sans renverser la moindre goutte d’eau et dans les temps impartis ! Pour les participants, c’était surtout une occasion de se remettre en cause et de découvrir de nouvelles techniques. « Tous les ans, depuis ces quatre dernières années, nous organisons une semaine de formation à l’intention des opérateurs de nos clients. Celle-ci s’achève toujours par un concours. C’est une opportunité pour les opérateurs de démontrer leur dextérité à manier les différents types de machines », a souligné Dinesh Foolessur, responsable de formation à l’Académie Scomat. Selon, lui, la manipulation de ce genre d’engins exige une formation intensive pour des raisons de sécurité. « Les opérateurs sont soumis à une formation théorique et pratique en simulateur avant de pouvoir accéder aux machines. Dépendant de la connaissance des opérateurs, elle peut durer entre 45 à 90 heures », a-t-il fait ressortir. La semaine de formation était dirigée par deux experts étrangers, nommément Emmanuel Chatelain, Chief Demonstrator Instructor, et Yoann Avrillier, Demonstrator Instructor du centre de Malaga. Quant au vainqueur, c'est Amitabh Koylash, de KND Plant Hire, qui a été désigné meilleur opérateur de l’année 2013. Ses deux dauphins sont Hansley Minerve, de GCC, et Jaykissun Sookun, de Subash and sons.

haut niveau permet à notre personnel de se tenir informé des développements internationaux et de tisser des relations avec d'autres régulateurs et 'stakeholders' », a-telle ajouté. Les principaux sujets à être abordés durant cette rencontre sont l'Issuer Accounting et Audit and Disclosure. Autres que les réunions du souscomité habituel, la réunion de l'IOSCO est également axé sur des séances de dialogue avec les représentants de certains des plus grands cabinets d'audit internationaux, ainsi qu'avec des partenaires africains. La Johannesburg Stock Exchange (JSE)

fera également une présentation sur le « Issuer Use of Integrated Reporting » en Afrique du Sud. La FSC est le seul régulateur du continent africain à s'être associé avec l'IOSCO et qui est reconnu comme étant un membre actif. Dans le passé, les deux organismes ont signé un accord de principe dans le but de mettre l'accent sur la qualité de l'information financière fournie aux investisseurs par les sociétés cotées en Bourse et les institutions financières, ainsi que sur les normes de comptabilité et d'audit qui sous-tendent cette information.

INTERNATIONAL TOURISM CONCLAVE & TRAVEL AWARDS

Maurice élue meilleure destination L’ÎLE MAURICE a reçu le trophée de ‘Best Destination Country’ lors de la prestigieuse soirée de l’International Tourism Conclave & Travel Awards (ITCTA), qui s’est tenue le 18 octobre, à Jaipur, au Rajasthan. Cette distinction a été attribuée sur la base des recommandations des professionnels de l’industrie du tourisme et de la visibilité de Maurice en Inde. La destination a été largement promue dans la Grande péninsule, non seulement dans les

grandes villes, mais aussi au niveau national, avec une attention particulière sur les marchés niches. De plus, les campagnes

de promotion novatrices ont porté leurs fruits, souligne Karl Mootoosamy, directeur de la MTPA, créant ainsi une

forte demande pour la destination. Les arrivées touristiques de l'Inde sont en constante hausse depuis quelques mois. Ainsi, 55 197 voyageurs indiens ont visité Maurice en 2012, alors que de janvier à septembre 2013, ils étaient 43 376 à débarquer chez nous, soit une hausse de 7,2% par rapport à la période correspondante en 2012. Ce qui fait de l'Inde notre 5e plus gros marché touristique.


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PSYCHO

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CONFLIT AVEC LA HIÉRARCHIE, COMMENT GÉRER ?

Que vous soyez le numéro deux, le numéro trois, cadre ou employé, vous êtes toujours sous les ordres d’une tierce personne. Et parce que le conflit fait partie des relations humaines et encore plus dans la sphère professionnelle, vous devez apprendre à bien le gérer

FANNY BAUER-MOTTI Directrice de Think&BE Ltd Psychologue, psychanalyste ● Spécialiste de l’individu au cœur des fonctionnements d’entreprise ● Coach professionnel et privé ● ●

Tel : 403 4414 Mob : 5478 5778 Email : fannybauermotti@gmail.com

E

tre sous les ordres de quelqu’un comporte toujours une problématique. Car vos liens relationnels, votre manière de travailler et votre fonction au cœur même de l’entreprise sont toujours dépendants de celui qui vous dirige. Type de management, sa vision de votre fonction, sa personnalité, toutes ces variables influent sur les liens qui se tisseront entre vous et votre hiérarchie. Que vous soyez du genre à fuir les conflits, à les affronter de face, ou à opter pour la conciliation, il y a des règles psychologiques à suivre pour ne pas avancer en terrain miné et sortir vivant des conflits avec la direction. DE LA TENSION VERS LE CONFLIT La tension est le fil conducteur du conflit. Lorsque vous vous sentez dans un climat négatif avec celui ou celle qui vous dirige, c’est le moment de mettre en

place une stratégie psychologique relationnelle. En premier lieu faites le point sur vous-même. Est-ce une vraie tension ou prenez-vous tout contre vous ? Etesvous objectif sur ce que vous ressentez de votre direction ? Avez-vous des faits qui vont dans le sens de l’hypothèse d’une tension ambiante ? Que s’est-il passé ces derniers mois ? Remontez à l’histoire qui vous unit vous et votre direction. Se poser ces questions évite deux écueils. Premièrement de créer soi-même le conflit. Car à trop redouter quelque chose on finit par le susciter. Mais aussi il est impératif de ne pas se baser sur une perception mais sur les faits. Si, effectivement, vous n’êtes pas à l’aise dans le suivi des directives que l’on vous impose ou si vous ressentez pour une raison ou pour une autre un mauvais climat ambiant, changez de positionnement stratégique. Tout d’abord ne tentez pas une approche envers votre direction où l’on vous sente craintif. Par exemple,

Ayez toujours l’air de questionner toute demande hiérarchique. Poliment, respectueusement, mais montrez que vous réfléchissez les ordres que l’on vous impose


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évitez les compliments qui dévoilent la manière dont vous vous positionnez car ils pourraient être pris comme une volonté de chercher à rétablir la situation insidieusement par la flatterie. Sachez aussi à travers vos mots instaurer un rapport d’égal à égal. Vous êtes en heure de pause en train de manger votre déjeuner et vos supérieurs vous appellent pour que vous retourniez immédiatement au travail finir un boulot dont vous n’aviez jamais été prévenu ? N’acceptez pas, sachez vous montrer ferme mais en refusant toujours de la bonne manière ; « Je ne peux pas revenir maintenant, je finirai ce travail pour 16h ». Vous devez respecter ce qu’implique comme tâches votre fonction mais ne surtout pas laisser vos supérieurs déborder sur votre temps à vous. Si vraiment vous sentez que refuser est dangereux pour votre job, acceptez mais toujours en faisant passer le message que vous le vivez comme une proposition que vous acceptez et non un ordre. A cela plusieurs raisons. Si vous pliez sous la menace implicite, vous risquez d’induire chez ceux-là même qui vous dirigent ce genre de comportement. Car ils sauront comment arriver à vous faire aller où ils le veulent. De plus vous leur renverrez une image de vous très docile. La docilité est, dans le monde professionnel, vécue comme une forme de faiblesse. C’est cette même faiblesse qui fera que vous ne serez jamais promu pour une place à responsabilité. Ayez donc toujours l’air de questionner toute demande hiérarchique. Poliment, respectueusement, mais montrez que vous réfléchissez les ordres que l’on vous impose. RAPPORT DE FORCES Il se peut effectivement qu’un rapport de forces éclate. Vous êtes peut-être même en train de le vivre aujourd’hui. Sachez donc vous montrer lisse sans que l’on puisse savoir quelle émotion ou pensée vous traverse. Car on ne doit pas accéder à vos peurs ou angoisses, au risque qu’elles soient utilisées contre vous. Vous devez être stratégique. Pour ce faire, ayez conscience de vos droits. On avance les yeux fermés lorsque l’on ne sait pas les tenants et aboutissants de ce qui nous lie à notre entreprise. Vous devez connaître par cœur ce que votre emploi vous offre comme protections légales mais aussi toute la législation du travail de votre pays. Afin d’assurer vos arrières au cas où la situation dégénèrerait vers un licenciement ou une séparation. Puis, montrez-vous irréprochable mais ne faites rien de plus que ce que votre fonction vous impose comme responsabilité. Horaires, objectifs, tâches administratives, faites tout au mieux mais n’acceptez rien de ce que l’on vous demande en plus. C’est une forme de pression professionnelle que les direc-

tions despotiques aiment utiliser en cas de conflit avec un de leurs employés. N’affrontez pas les conflits de front en déclenchant une discussion avec votre supérieur sans témoin. Autant que possible cherchez toujours un observateur, un tiers neutre présent lors des meetings afin d’éviter tout débordement. Privilégiez les rencontres avec vos supérieurs lorsque vous êtes entouré. Si toutefois votre direction n’hésite pas à vous rabaisser ou dénigrer ouvertement dans les mots, prenez des notes et répondez-leur toujours sous forme interrogative. « Vous êtes en train de me dire que je suis incompétent alors que mon travail à été rendu à l’heure dite ?Vous êtes en train de vous énerver alors que vous ne m’aviez pas tenu au courant de l’heure du rendez-vous ? » Cette technique vise à confronter celui qui crée le conflit à ses propres dires sans avoir de quoi rebondir pour alimenter le conflit. Dans tous les cas, ne tombez jamais dans une forme d’agressivité, car c’est celui que l’on entend le plus qui a toujours tort. Le mutisme n’est pas non plus le bon comportement : vous risqueriez d’attiser chez celui qui vous sermonne l’envie de prolonger ses réprimandes, prenant votre silence comme la confirmation de ce qu’il vous reproche.

ce qu’ils risquent eux aussi si toutefois les débordements allaient trop loin. Donnez une image de vous forte et assurée, surtout pas vulnérable et dans le besoin. Même si effectivement vous tenez à votre job, que vous craignez plus que tout le licenciement, sachez envoyer le message contraire à votre direction. Qu’il vous

être happé dans les conflits. Pour ce faire, ne travaillez pas en fonction de ce que l’on vous a reproché. Je m’explique. Vous êtes entré en conflit avec la hiérarchie car, disent-ils, ils attendaient de vous une plus grande assiduité au travail. Reproche que vous avez contesté. Ne travaillez pas alors avec beaucoup plus d’assiduité, sinon vous leur confirmerez que leur réprimande était justifiée. Tout reproche que vous avez vécu comme despotique, injustifié ou prétexté, ne doit pas servir de base à une nouvelle manière de travailler… sauf si vraiment votre attitude au travail était contestable. Sortez autant que possible les conflits que vous avez rencontrés de votre tête. Vous devez acquérir de la résilience. Cette capacité à passer à autre chose est essentielle. Si dans toutes vos rencontres avec la direction vous avez en tête vos conflits antérieurs, vous risquez d’inconscient à inconscient de les rendre centraux et qu’ils reviennent s’immiscer entre vous. Même si cela est dur pour vous, feignez des relations courtoises, montrez-vous d’une banalité extrême afin que vos rapports, aussi tendus soient-ils, en retournent à une simple relation professionnelle. Enfin, gardez à l’esprit que, au-delà de votre positionnement, il y a celui de votre patron et que si lui est despotique, narcissique, ou mégalomane, votre épanouissement à vous ne pourra jamais être total. Sachez alors quitter le bateau sans attendre de sa part un changement qui ne viendra jamais. Car dans l’attente d’un climat plus favorable, se cache l’usure de votre propre passion à vous.

Gardez à l’esprit que, au-delà de votre positionnement, il y a celui de votre patron et que si lui est despotique, narcissique, ou mégalomane, votre épanouissement à vous ne pourra jamais être total. Sachez alors quitter le bateau

ET APRÈS ? Si les conflits perdurent, faites entendre que vous connaissez vos droits. Avant nous vous proposions de les connaître mais là il s’agit de faire savoir à ceux qui vous dirigent que vous êtes informé de

sente si sûr de vous que l’on n’ose pas trop venir sur votre terrain. En même temps, soyez toujours et continuellement professionnel dans votre lien et dans votre travail. Il ne vous salue plus ? Vous, saluez-le. Respectez vos dead-line. Soyez pro dans votre manière de vous adresser à eux mais n’y mettez rien d’autre : ni affection, ni séduction, ni toute forme de vocabulaire visant à adoucir votre relation de manière explicite. Si vous débouchez sur un consensus et que les rapports s’améliorent, profitez de cette période pour asseoir un nouveau personnage professionnel qui ne peut

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