Capital Edition 118

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IS THE INCREASE IN RENTED HOUSING MARKET A PROBLEM FOR BANKS? A number of factors, including the difficulty of obtaining mortgages, are likely to spur the rented housing market in the future. This is evident in developed economies, and in Mauritius as well Edition 118 – Mercredi 27 février 2013

LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU

Votre hebdomadaire à Rs 15

FOREIGN ACCOUNT TAX COMPLIANCE ACT

STATE INVESTMENT CORPORATION

UNE LOI QUI POURRAIT COÛTER CHER

À L’HEURE DES COMPTES

Pour récupérer les impôts dus sur l’argent que les Américains vont planquer dans d’autres pays, les Etats-Unis ont voté la Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA), qui entrera en vigueur en janvier 2014. A Maurice, où les institutions, bancaires et autres, devront procéder à de profonds changements, la Banque de Maurice et la Mauritius Bankers’ Association ont mis en place un Joint Working Group pour étudier la question

Gaspillages et mauvaises performances ne seront plus tolérés dans les corps étatiques et paraétatiques. Les premières vagues du « tsunami » annoncé par le Premier ministre pourraient toucher la State Investment Corporation (SIC), dont les mauvaises performances financières sont imputées au Chairman et au Managing Director. Les deux hommes risquent de se retrouver dans la tourmente dans les jours qui viennent

DEEP RIVER INVESTMENT SAGA

LA FSC ACCUSÉE DE « GROSS INCOMPETENCE »

CLIFFORD MPARE, FRONTLINE CAPITAL ADVISORS

NICK PADGETT, FRONTAURA CAPITAL

“IT WOULD MAKE SENSE TO HAVE A REGIONAL CURRENCY”

“MAURITIUS CAN BE TO AFRICA WHAT THE CAYMAN ISLANDS ARE TO THE US”


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ACTA PUBLICA

MERCREDI 27 FÉVRIER 2013 CAPITAL | EDITION 118

RAPPORT DE CAPITAL ECONOMICS

CROISSANCE RALENTIE POUR LES PAYS RICHES

Il existe aujourd'hui une Afrique à deux vitesses : celle des pays à croissance faible et celle des pays riches. Sauf que les Etats de la première catégorie sont mieux placés pour enregistrer de fortes croissances dans les années à venir, contrairement au Botswana, à l’Angola, à l’Afrique du Sud et à Maurice, qui risquent, eux, de stagner. C'est ce que révèle un rapport de Capital Economics, publié la semaine dernière ▼ HERRSHA

LUTCHMAN-BOODHUN

L

es dix prochaines années, la croissance sera importante en Afrique subsaharienne. Mais elle ne sera pas la même pour tous. La raison à cela, telle qu’avancée par Capital Economics, dans son rapport intitulé ‘Africa Economics Focus: The two-speed continent', c’est qu’en général, les pays doivent être « pauvres » – avec un GDP per Capita de moins de USD 1000 – pour connaître une croissance de 6% ou plus. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le fait que certains pays aient, ces dernières années, enregistré une croissance inférieure à 4%, augure des bonnes performances à venir. RALENTISSEMENT DES INVESTISSEMENTS L'Afrique subsaharienne demeure la région la plus pauvre en ce qui concerne le GDP per Capita, avec une moyenne d’USD 2 300, en comparaison à l’Europe, la région la plus riche, avec ses USD 15 000. « So, by virtue of the fact that the region is relatively poor, it is well-placed to grow quickly as it has the greatest scope for 'catch-up' growth. In other words, there are relatively simple gains to be made by moving workers out of agriculturebased jobs, and into areas of the economy that are more productive, such as manufacturing », explique

Capital Economics, une compagnie indépendante spécialisée dans la recherche économique à travers le globe.

Sub Saharan Africa’s richer economies, such as Botswana, Mauritius, Angola and most importantly, South Africa, have less scope for ‘catch-up’ growth. For these economies, simply ensuring sound monetary and fiscal policies will not necessarily lead to strong rates of growth

D'autres facteurs entrent également en jeu, à savoir la stabilité économique et politique, de bonnes politiques fiscale et monétaire, l’absence de crises au niveau de la balance des paiements et la stabilité sociale. Quand ces facteurs sont réunis, la croissance est importante. C’est d’ailleurs ce qui peut expliquer la croissance de 7% attendue au Ghana, en Zambie, au Rwanda, au Kenya et au Nigeria. Tout, cependant, n’est pas

LE GROUPE Alteo Ltd est la recherche de partenaires stratégiques en Afrique de l'Est, avec pour objectif d'augmenter sa production de sucre et de tenter une percée majeure dans le marché renouvelable de la région, rapporte le site internet The East African. Alteo, une fusion de Deep River Beau Champ Ltd et de Flacq United Estates Ltd, est ainsi en pourparlers avec plusieurs investisseurs potentiels afin de mettre sur pied des projets sucriers dans cette région. Selon Thierry Lagesse, président

positif dans la région, notamment pour les économies déjà développées. « Sub Saharan Africa's richer economies, such as Botswana, Mauritius, Angola and most importantly, South Africa, have less scope for 'catch-up' growth. For these economies, simply ensuring sound monetary and fiscal policies will not necessarily lead to strong rates of growth. As such, other factors like raising investment levels, developing a manufacturing base and most importantly, good governance, become all the more important in the medium term », peut-on lire dans le rapport. Parmi les pays susmentionnés, l'Afrique du Sud suscite la plus grande inquiétude, car la qualité de 'gouvernance' s’est détériorée au fil des années, ce qui a eu pour conséquence un ralentissement des investissements. Quant à Maurice et au Botswana, le rapport explique que le niveau de gouvernance s'est amélioré. « This suggests that, while both countries have less scope for 'catch-up' growth, they can still feasibly grow by around 4-5% a year over the medium term », ajoutent les auteurs. Pour atteindre ce niveau de croissance, il sera cependant important de réduire le taux de chômage et d’encourager davantage l’épargne, ainsi qu'entreprendre des réformes au niveau du système de pension et de l'accès aux services financiers, précise le rapport Africa Economics Focus.

A Maurice et au Botswana, le rapport explique que le niveau de gouvernance s’est amélioré. « This suggests that, while both countries have less scope for ‘catch-up’ growth, they can still feasibly grow by around 4-5% a year over the medium term »

Regards braqués sur l’Afrique de l’Est d'Alteo, un tel investissement permettra au groupe d'augmenter sa production de plus de 400 mille tonnes de sucre par an dans un avenir proche. Une progression massive, puisque le groupe produit actuellement 91 mille tonnes par an. Alteo, a précisé Thierry Lagesse, est déjà présent en Tanzanie, à travers sa filiale Sukari Investment Company, et lorgne également la production d'én-

ergie renouvelable dans ce pays, ainsi que dans le reste de la région. Par ailleurs, selon le journal rwandais New Times, un groupe d'investisseurs mauriciens serait actuellement en pourparlers avec le gouvernement du Rwanda afin d'y investir dans la production de sucre. Emmanuel Hategeka, le secrétaire permanent au ministère rwandais du Commerce et de l'Indus-

trie, a déclaré que le groupe, qui comprend d'importants investisseurs, a déjà réalisé des études préliminaires, dans l'Eastern Province, afin de déterminer où l'usine sucrière devra être mis en place. Selon les autorités rwandaises, il s'agit là de l'une des mesures qui permettront de résoudre le problème de pénurie de sucre dans le pays.


FINAL REPORT

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Vraisemblablement irrités par l'inaction de la Financial Services Commission (FSC), les 38% d'actionnaires de Deep River Investment Limited voulant disposer de leurs actions ont saisi la cour suprême. Des milliards de roupies étant en jeu, ces derniers souhaitent que chacun assume ses responsabilités

DEEP RIVER INVESTMENT SAGA

La FSC accusée de « GROSS INCOMPETENCE » ▼ RUDY VEERAMUNDAR

« Despite the above requests, the Respondent (Ndlr : la FSC) has failed to address a crucial issue for the financial sector and for listed companies in particular, namely whether the pre-emptive provisions in the SHA should be deemed to have become illegal and/or void for being inconsistent with and contrary to the policy and intent of the Takeover Rules and/or free transferability, in particular to the extent that they can be interpreted as imposing an obligation on the Applicant (Ndlr : Firefox Ltd) – or any other signatory of the SHA – to sell only part of its shares, after having offered to sell same on an all or nothing basis.

L

e bras de fer opposant un groupe d'actionnaires détenant 38% de Deep River Investment Limited (DRIL) à la direction de la compagnie connaît un nouveau tournant. Dans une action logée, jeudi dernier, en cour suprême, Firefox Ltd, le représentant des actionnaires minoritaires, demande que ces derniers soient autorisés à disposer de leurs actions comme le veut la loi gouvernant les compagnies listées. Mais le fait le plus marquant demeure la demande que la cour suprême rappelle à l'ordre la Financial Services Commission (FSC) et la mette en face de ses responsabilités. Tout commence en 2011, lorsqu'un bloc d'actionnaires informe le conseil d'administration de DRIL de leur intention de disposer de leurs actions. La décision d'une séparation repose sur leur mécontentement quant à la façon dont la compagnie est gérée par CIEL Corporate Sevices Ltd. Entre alors en jeu la compagnie internationale Global Emerging Markets (GEM), qui propose d'emblée de racheter les 38% d'actions en question, avant d'affirmer son intention de procéder à un 'takeover' complet de DRIL. Une première dans l'histoire de Maurice. Le 'Takeover Code' subit ainsi son premier test. LE ‘SHAREHOLDER AGREEMENT’ Mais c'est sans compter la résistance de la partie majoritaire. Dans un affidavit juré par le président de conseil d'administration, Christian Dalais, DRIL demande une injonction à la cour suprême, interdisant à la partie minoritaire de vendre ses actions à GEM. Raison avancée : l'existence d'un 'shareholder agreement', faisant mention d'un droit de préemption entre les signataires de l'accord en cas d'offre de rachat de leurs actions. Selon le document déposé en cour suprême par Firefox Ltd, le 'shareholder agreement' aurait été rédigé avant que la compagnie ne soit listée en Bourse. Elle précise toutefois que cet accord, signé par certaines personnes, n'aurait jamais été porté à la connaissance des autres actionnaires, qui

RESPONSABILITÉS. Clairette Ah-Hen, CEO et Marc Hein, Chairman de la FSC

The Applicant avers that the Respondent's decision not to give the directives is not only manifestly unreasonable in the Wednesbury sens, but amounts to dereliction of duty

ne sont pas dans le « consortium ». « The said SHA (Ndlr : shareholder agreement) contains provisions restricting the 'free transferability' of DRI's shares and a built-in mechanism to prevent any 'take over' as contemplated by law », y est-il également précisé. Le 'shareholder agreement' fait aussi l'objet d'un litige porté devant la commission d'arbitrage de la Mauritius Chamber of Commerce and Industry (MCCI), où Les Ternans Limited, représentée par Arnaud

Dalais et d'autres actionnaires, sont en conflit avec les signataires du document qui veulent maintenant vendre leurs actions à des « étrangers ». La groupe de Christian et Arnaud Dalais avaient par ailleurs réclamé une injonction en cour suprême, interdisant aux 38% d'actionnaires de vendre leurs actions avant les conclusions de la commission d'arbitrage, surtout par rapport à la question de savoir si le 'shareholder agreement' est valide et applicable. Le 9 août 2012, Firefox Ltd multiplie les requêtes auprès de la FSC dans le but d'obtenir des directives par rapport au 'shareholder agreement', comme le stipule l'article 126 de la Securities Act. Les actionnaires concernés étaient-ils libres de vendre leurs actions au plus offrant, ou devaient-ils se plier aux droits de préemption, comme convenu dans le 'shareholder agreement' ? L'acquisition d'actions supplémentaires par tout signataire de l'accord ne rendait-elle pas obligatoire le rachat des autres actions de DRIL ? Autant de questions posées par Firefox Ltd et qui sont restées sans réponse. Les reproches formels de celle-ci contre la FSC sont comme suit :

« The Respondent further failed to issue any of the directives or guidelines sought by the Applicant and this even after a shareholder of DRI has sent a «Transfer Notice» for the sale of her shares due to expire on 19.09.12. As a result, the Applicant who was a willing buyer could not take the risk to purchase the shares offered for sale. « Following the service on the Respondent of a formal Notice «Mise en Demeure» seeking directions and guidelines, the Respondent's Attorney did, on 13.12.12, reply in no uncertain terms that the Respondent did not intend to give any direction pending the disposal of the above arbitral proceedings, in which it had – and rightly so – decided not to intervene. « The Applicant avers that the Respondent's decision not to give the directives is not only manifestly unreasonable in the Wednesbury sens, but amounts to dereliction of duty. Futhermore the reasons invoked to justify such decision are indicative of gross incompentence and/or malfeasance, inasmuch as the Respondent cannot continue to claim that it is being called upon to pronounce itself on «live issues which are yet to be decided in arbitration proceedings» when it is fully aware that the Applicant and the vendors have not consented to and cannot in any case refer matters of public order to the private arbitration relating to their rights un the SHA (Ndlr : shareholder agreement).»


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STATE INVESTMENT CORPORATION

A L’HEURE DES COMPTES

Gaspillages et mauvaises performances ne seront plus tolérés dans les corps étatiques et para-étatiques. Les premières vagues du « tsunami » annoncé par le Premier ministre, pourraient toucher la State Investment Corporation (SIC) ▼ HERRSHA LUTCHMAN-

BOODHUN

N

avin Ramgoolam avait donné l'avertissement. Au beau millieu de la controverse Desvaux-Sik Yuen, il avait annoncé un grand nettoyage au sein des corps étatiques et para-étatiques. Depuis, les pronostics vont bon train quant aux organismes qui feraient les frais du plan de redressement premierministériel. Ce jeu de pronostics désigne déjà une première victime : La State Investment Corporation (SIC). Les jours de Raj Ringadoo et de Iqbal MallamHasham, respectivement Chairperson et Managing Director, seraient comptés. Une décision avant le premier week-end de mars n'est pas à écarter. La performance des deux hommes à la direction de la SIC ne satisferait nullement le gouvernement. Rien que pour l'année 2010, les casinos de la SIC ont enregistré des pertes massives de Rs 45,6 millions. Idem pour le Domaine Les Pailles Ltée, Lake Point Ltée et le village touristique de Belle Mare. On fait même remarquer, à l'Hôtel du gouvernement, que la performance de l'organisme aurait commencé à se détériorer depuis la nomination de Raj Ringadoo en 2005, et celle de Iqbal Mallam-Hasham en 2006. L'examen du dossier Ringadoo a ramené les « enquêteurs » à l'avant 2005, année où le candidat battu aux législatives de la même année fut « récompensé » par une nomination à la SICL. Le groupe enregistrait alors des profits de Rs

225,806,000. Les deux années suivantes, même bilan positif, mais bien loin de la performance de 2004, avec seulement Rs 28,386,000 et Rs 64,643,000 en 2005 et 2006 respectivement. Pendant les deux années suivantes, la SIC allait renouer avec le positif, enregistrant des profits de l'ordre de Rs 267,966,000 et de Rs 236,990,000 en 2007 et 2008 respectivement. Le Managing Director attribuera cette performance, dans le rapport annuel de 2008, à l'apport des associés de l'organisation, et non de ses subsidiaires. A partir de 2009, la chute sera irréversible. La SIC n'accumulera que des pertes ; les plus grosses pertes ayant été enregistrées en 2010, soit Rs 178,456,000 (Voir tableau plus loin). Les revenus de la SIC connaissent également une descente vertigineuse. En l'espace de huit ans, les revenus baissent de plus de moitié. A Rs 2,159,680,000 en 2004, ils feront une petite remontée pour atteindre Rs 2,640,117,000 en 2007. Une fois encore, 2009 marque le début du déclin. Rs 663 millions en 2009 ; Rs 554 millions en 2010 ; Rs 847 millions en 2011. Novembre 2011, Xavier-Luc Duval, ministre des Finances dépose, à l'Assemblée nationale, des documents relatifs aux investissements de la State Investment Corporation Ltd (SIC). De 2006 à 2011, l'organisme public a injecté Rs 313,5 millions dans la compagnie RS Denim. C'est en 2005 que RS Denim sollicite l'aide financière de l'Etat. Une année plus tard, soit en mars 2006, le conseil d'administration de la SIC investit Rs 75 millions dans RS

Au fil des années, les filiales et les firmes partenaires de la State Investment Corportation ont évolué. Certaines ont disparu ou n'ont plus de lien avec la STC, alors que d'autres sont là depuis presque une décennie.

FILIALES CONSTANTES (2004-2011) SIC Management Services Company Limited Capital Asset Management Limited Lakepoint Limited State Investment Finance Corporation Limited SIC Fund Management Ltd Prime Partners Ltd Prime Securities Ltd Prime Real Estate Limited Mauritius Jute and Textiles Industries Limited Guibies Properties Ltd

Raj Ringadoo, Chairperson

Iqbal Mallam-Hasham, Managing Director

INTIMEMENT LIÉ AU PARTI TRAVAILLISTE Le patronyme de Ringadoo est connu de presque tous les Mauriciens de la génération indépendance. Sir Veerasamy Ringadoo a été ministre des Finances sous Sir Seewoosagur Ramgoolam, gouverneur général sous la primature de Sir Anerood Jugnauth et premier président de la République. Poste qu'il occupa pour une courte période avant de passer le relais à Cassam Uteem. Raj Ringadoo, fils de feu Veerasamy Ringadoo, descend dans l'arène politique en 2004. Battu aux législatives de 2005, il contestera l'élection d'Ashock Jugnauth pour corruption électorale. Il remporte son cas, et devant la cour Supreme et devant le Privy Council. Résultat : le siège d'Ashock Jugnauth est déclaré vacant. Toutefois, Raj Ringadoo ne briguera cette partielle. Il conservera son poste de président à la SIC, poste où il avait été nommé juste après sa défaite en 2005. Cet ingénieur de formation est détenteur d’une maîtrise en gestion. Raj Ringadoo a aussi occupé les fonctions de Chief Manager à la Banque de Développement de 1993 à 2003.

Denim et devient actionnaire dans la compagnie spécialisée dans le textile. De plus, RS Fashion, une filiale de RS Denim, a également bénéficié d'investissements de la part de la SIC et cela à travers l’Economic Restructuring and Competitiveness Program (ERCP), en 2010. Le tout est estimé à Rs 83 millions. La SIC est très généreuse et solidaire à l'égard des entreprises en difficulté. Jean Suzanne, fig-

ure emblématique du secteur du Business Process Outsourcing (BPO), pour un certain temps, connaît un naufrage financier en 2011. Avec des ardoises très lourdes de Rs 115 millions, il se retrouve dans l'obligation de vendre ses biens personnels ainsi que son fameux Infinity Tower situé à Ébène. Mais pendant l'année 2009, Jean Suzanne bénéficie d'un projet de relance à travers un Stimulus Package de l'ordre de Rs 510 millions.

LES FILIALES ET LES PARTENAIRES DE LA SIC Guibies Holding Ltd Compagnie Mauricienne Hippodromes Ltée Le Val Development Limited Domaine Les Pailles Ltée Domaine Les Pailles Training Centre Ltd Les Pailles Management Ltd MJTI Properties Ltd Beach Casinos Limited Casino de Maurice Limited Casino Equipment Ltd EREIT Management Ltd Sun Casinos Limited Le Grand Casino Du Domaine Limited Le Caudan Waterfront Casino Limited

EX-FILIALES SIC Corporate Services Limited Rodrigues Boatyard Ltd Gamelink Ltd National Housing Development Company Limited Cargo Handling Corporation Limited Sitrac Limited

PARTENAIRES CONSTANTS (2004-2011) Cargo Handling Corporation Ltd Rodrigues Venture Capital and Leasing Fund Ltd Editions de l’Océan Indien Limitée Lottotech Ltd Mauritius Shopping Paradise Ltd

Une démarche du ministère des Finances qui ne donnera pas les résultats escomptés. Jean Suzanne opte par la suite pour la vente d’Infinity Tower. La State Investment Corporation (SIC) est preneur pour Rs 374,9 millions avec une option de rachat (Buy Back Option), valide pour une période de trois ans. La SIC prévoit de décaisser Rs 7.6 millions pour payer les salaires dus aux employés de l'entreprise. Toutefois, dans un communiqué l’Economic Restructuring Competitiveness Programme explique que des Rs 7,6 millions, Rs 2,2 millions sont déduites pour les services accordés par la SIC à Infinity et Rs 600 000 pour la location du bâtiment et la facture d’électricité. Ce qui ne laisse que Rs 4,8 millions pour les salaires. La SIC est aujourd'hui propriétaire de l'édifice qui abrite désormais le quartier général de la Commission de l'océan Indien (COI). La SIC gère cinq entreprises étatiques : Casino de Maurice, le Domaine Les Pailles, le PortLouis Waterfront, le Belle-Mare Tourist Village et Lakepoint Complex à Curepipe. Toutes ont fait faillite. Le nombre de conseils d’administration où siège Raj Ringadoo fait aussi jaser. Autant de jetons de présence pour un seul homme, c’est trop, laissent entendre certaines voix « protsunami ». Surtout comparé aux pâles performances de ces entités. Les finances des cinq casinos gérées par la SIC sont également dans le gouffre. A tel point que le gouvernement envisage, sérieusement, de s'en débarrasser. Pour l'année financière 2010-2011, les pertes encourues par ces casinos s'élevaient à Rs

Mauritius Land-Based Oceanic Park Ltd Port Louis Fund Ltd The Bagged Sugar Storage and Distribution Co Ltd Pointe Coton Resort Hotels Co Ltd Splendid Housing Co Ltd National Equity Fund State Informatics Ltd Mauritius Duty Free Paradise Co Ltd

EX-ASSOCIÉS SME Credit Guarantee Fund Ltd SME Equity Participation Fund Ltd SME Fund Management Co Ltd Mauritius Printing Specialists Co Ltd The National Mutual Fund Limited Rodrigues Educational Development Co Ltd


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138 millions. Au Parlement le 26 juin de l'année dernière, Xavier-Luc Duval annonce que les procédures pour la privatisation des Casinos de Maurice, à hauteur de 74%, vont bon train. C'est la SIC qui s'occupera du Tender Process. On retiendra, au plus fort de la polémique, les propos de Sir Anerood Jugnauth, vivant alors ses derniers jours à la State House ; « Maurice sel pei dan le monde kot kazino fer fayit ». Une faillite qui pourrait coûter cher aux deux hommes forts de la SIC.

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REMUNERATION BENEFITS

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Raj Ringadoo

-

-

"768,000"

"768,000"

"785,747"

"718,000"

"1,193,578"

Iqbal Mallam-Hasham

-

-

"2,408,114"

"3,658,849"

"4,238,734"

"4,310,209"

"6,944,088"

PROFITS/(LOSS) FOR THE YEAR

"2,004"

"2,005"

"2,006"

"2,007"

"2,008"

"2,009"

"2,010"

"2,011"

The Group

"225,806,000" "28,386,000"

"64,643,000"

"267,966,000"

"236,990,000"

"(48,300,000)"

"(178,456,000)"

"(36,556,000)"

The Company

"120,928,000"

"128,006,000"

"145,799,000"

"166,991,000"

"219,799,000"

"102,830,000"

"105,910,000"

"126,218,000"

(Rs 000)

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

The Group

"2,159,680"

"2,354,339"

"2,206,553"

"2,640,117"

"2,321,930"

663.358

554.490

847.255

The Company

-

196.461

158.707

163.500

213.701

205.463

179.338

193.029

REVENUE

COMMUNIQUE OFFER OF SCHOLARSHIPS FROM THE PEOPLE’S REPUBLIC OF CHINA 2013-2014 Applications are invited from suitably qualified Mauritian nationals for the award of 29 scholarships offered by the Government of the People’s Republic of China for the Academic Year 2013/2014 as follows:

5.

General Conditions

5.1

The scholarship covers tuition fees and allowances as approved by the Chinese Authorities. International airfares are not provided.

S/N

1. 2.

2.

Study Program

Duration of of Program (Academic Year)

Duration of Preparatory Chinese Language Courses (Academic Year)

Duration of Scholarship (Academic Year)

5.2

Beneficiaries will not be allowed to change their courses, their institutions or extend duration of their courses.

5.3

Laboratory costs or internship costs beyond the Institutions’ arrangements would be borne by the students.

4-5 2-3

1-2 1-2

4-7 2-5

5.4

Applicants are reminded that, being nominated by the Ministry, does not automatically guarantee final selection for an award. The final decision to award the scholarships rests with the donor country.

5.5

Only the best-qualified candidates will be nominated. Candidates who have not been informed of their shortlisting within six weeks as from the closing date for application should consider that they have not been nominated.

5.6

Self-financing Mauritian Students who are currently studying in universities registered with the China Scholarship Council may also apply for the scholarship. However, they will have to submit a letter from the university to certify the course that remains to be covered.

6.

Mode of Application

6.1

Applications must be made on the prescribed form available at the Scholarships Section, Ministry of Education and Human Resources, 1st Floor, MITD House, Phoenix, or downloaded from the Ministry’s website:

Bachelor’s Degree Master’s Degree

Course of Study (i) Preference will be given to candidates whose Fields of Study are specific to the prevailing scarcity areas and market demands of Mauritius and to courses that also appear on the List of Indicative Priority Fields of Study available for consultation on the Notice Board, Ministry of Education and Human Resources, Ground Floor, MITD House, Phoenix and on the following website: http://ministry-education.gov.mu (ii) Candidates must also ensure that the course they apply for is available in the Universities/Institutions of their choice by consulting the “Directory of the Chinese Institutions” available on the following website: http://www.csc.edu.cn/laihua

3.

Eligibility Requirements

3.1

Qualifications

http://ministry-education.gov.mu Applicants may also submit applications on-line on the following website: http://citizen.gov.mu

A. Undergraduate Studies (i) SC/GCE ‘O’ Level with credits in at least five subjects at one and the same sitting; and (ii) HSC/GCE ‘A’ Level in three subjects at Principal level obtained at one and the same sitting. Note: Candidates wishing to make an application for studies at Undergraduate Level in Medical or Dental Studies are invited to consult the eligibility criteria as specified in the Communique from the Ministry of Health and Quality of Life which can be consulted on the Ministry’s website:

Applicants should submit originals along with copies of all supporting documents after the online application which should not be later than the closing date specified below. 6.2

The Completed Application Form along with all supporting documents should be submitted to the Scholarships Section of the Ministry by Friday 8 March 2013 at 14.00 hours at latest.

6.3

Candidates should ensure that originals along with certifies copies of certificates transcripts of final university results/marksheets and all other relevant documents relating to their qualifications are submitted to the Scholarships Section by the closing date. Non-submission of these documents on time will result in their elimination from the selection exercise. Certification of documents may be done at the Scholarships Section of the Ministry or at the Career Guidance Service in Rose Hill.

6.4

A motivation letter of up of 250 words must be included for all applications. In addition, a Study/Research Plan of up to 500 words must be included for Master’s Studies.

6.5

Non-submission of documents requested for at 6.3 & 6.4 in due time will result in elimination from the selection exercise.

6.6

Responsible parties of applicants not in Mauritius may apply on behalf of their wards.

6.7

Applicants already in employment, whether public or private, must fill in the application forms in duplicate. One copy thereof along with the relevant supporting documents should be submitted to the Scholarships Section, and one copy to the applicant’s employer to enable the latter to decide on the release of applicant for the course, and if so, on what terms and conditions. Such information should be made available by the closing date.

6.8

All documents/supporting evidence should be in English, or accompanied by a translation in English.

7.

A Communique will be placed on the website in due course to inform applicants that the selection exercise has been completed.

http://ministry-education.gov.mu B. Master’s Degree (i) SC/GCE ‘A’ Level with credits in at least five subjects at one and the same sitting; (ii) HSC/GCE ‘A’ Level in three subjects at Principal level obtained at one and the same sitting; and (iii) A minimum standard of Upper Second Class Honours Bachelor’s degree. C. An alternative qualification acceptable and equivalent to the above. 3.2

Notes:

Note 1: Candidates wishing to take Chinese Language at Undergraduate or Master’s Level should have Chinese Language at Principal Level or Undergraduate level respectively. Note 2: Applicants for Master’s programmes must submit two references, one of which should be an ACADEMIC reference from the University where they previously studied. Note 3: Applicants for Music Studies are requested to submit a CD of their own works. As for applicants for Fine Arts programmes, they must submit a CD of their own works comprising two sketches, two paintings and two other works. Note 4: Candidates applying for a specialist degree in Medicine/Dentistry must submit a copy of their Registration Certificate from the Medical Council. 4.

Age Limit Candidates should not have reached at the closing date: (i) 25 years of age for Undergrduate Studies; and (ii) 35 years of age for Masters

21 February 2013

Ministry of Education and Human Resources MITD House, Phoenix


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▼ HERRSHA

LUTCHMAN-BOODHUN

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00 milliards de dollars par an. C’est l’estimation faite par le Congrès américain des pertes que connaîtraient les Etats-Unis à cause de ce qu'il considère être des cas de fraude fiscale à l'étranger. Pour arrêter l’hémorragie, une loi – la Foreign Account Tax Compliance Act – a été votée. Pour faire simple, la FATCA, comme elle est davantage connue, exigera des institutions financières étrangères (FFI) qu'elles deviennent un instrument de l’Internal Revenue Service (IRS), l’agence responsable de la collecte des impôts aux Etats-Unis. Tous les pays devront y adhérer, au risque d’être frappés par un prélèvement. Quelles en sont les incidences sur Maurice ? Nos institutions sont-elles prêtes à répondre aux exigences américaines ? Sonali Sewraj-Reetoo et Rajshri Gopy, respectivement Chief Legal Advisor et Chief Compliance Officer de la Banque de Maurice, nous fournissent des éléments de réponse. Pour elles, les choses s'activent à Maurice. Dans la mesure où la FATCA aura une incidence indéniable, entre autres institutions, sur les banques locales, la Banque de Maurice, conjointement avec la Mauritius Bankers' Association (MBA), a mis sur pied un Joint Working Group afin d'établir une approche commune pour l'implémentation de cette loi, tout en évaluant son impact sur nos institutions bancaires. En sus du Joint Working Group, le sujet a également été débattu lors des réunions du Banking Committee présidées par le gouverneur. Quant à la MBA, elle a déjà soumis un 'Position Paper' à la Banque de Maurice et aux autres autorités compétentes. Entre-temps, les deux institutions ont exprimé le souhait que Maurice devienne un 'FATCA Partner' et qu'un comité technique soit mis sur pied au niveau national. Ce comité devrait regrouper les différentes parties prenantes, car la FATCA est une loi fiscale ayant une portée sur le territoire Mauricien dans son ensemble, et non seulement sur les banques. « Nous avons donc entrepris de faire de sorte que les autorités considèrent urgemment la nécessité de conclure un accord intergouvernemental relatif à la FATCA dans les plus brefs délais, afin de minimiser les ‘compliance costs’. Nous sommes ravis que notre démarche

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FOREIGN ACCOUNT TAX COMPLIANCE ACT

UNE LOI QUI POURRAIT COÛTER CHER Pour récupérer les impôts dus sur l’argent que les Américains vont planquer dans d’autres pays, les Etats-Unis ont voté la Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA), qui entrera en vigueur en janvier 2014. A Maurice, où les institutions, bancaires et autres, devront procéder à de profonds changements, la Banque de Maurice et la Mauritius Bankers’ Association ont mis en place un Joint Working Group pour étudier la question

ne soit pas restée lettre morte », expliquent Sonali Sewraj-Reetoo et Rajshri Gopy. Ainsi, le gouvernement a déjà signifié l'intérêt de Maurice de conclure un accord intergouvernemental (IGA), ainsi qu’un accord d'échange de renseignements fiscaux (TIEA) avec l’IRS, afin de se mettre en conformité avec la FATCA. « Nous comprenons qu’une ligne de communication a été établie entre les autorités compétentes locales et l’IRS, aux Etats-Unis », poursuivent-elles. De plus, un comité technique, présidé par la Mauritius Revenue Authority (MRA) et regroupant, entre autres, la Banque de Maurice et la MBA, a aussi été mis sur pied afin d'examiner toutes les questions relatives à l'application de la FATCA et envisager le modèle d’IGA que Maurice devra conclure avec les Etats-Unis.

ACCORD. Selon la Chief Legal Advisor de la BOM, un ‘FATCA Partnership’ sera meilleur pour le pays

DEVOIR DE CONFIDENTIALITÉ Il faudra, pour cela, considérer l’impact de cette loi sur les banques locales et les coûts qui y seront associés. « L'impact sera différent d'une banque à une autre, en fonction du volume de transactions de la banque, du portefeuille de clients américains, ainsi que de l’activité bancaire elle-même », avancent nos interlocutrices. Ce qui est certain, c’est que cet impact peut-être conséquent, puisqu’elle contraint toutes les institutions financières non-américaines – les FFI – à dévoiler les détails des comptes (noms, adresses, numéros de comptes bancaires, mouvements opérés sur ces comptes…) de tous les clients américains ayant une balance annuelle de plus de 50 000 dollars, dans le but de réduire l'évasion fiscale offshore. Selon les règlements de l’IRS, les FFI doivent, entre autres, être en mesure d’identifier les


ACTA PUBLICA

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clients américains à partir d’indices spécifiques. Elles devront ainsi revoir tout leur système informatique afin de pouvoir identifier et suivre les différentes transactions des clients concernés, ce qui engendrera, à coup sûr, des coûts importants. Les FFI auront aussi à investir dans la formation de leur personnel pour pouvoir être en règle avec cette loi. La réglementation FATCA aura par ailleurs un impact sur l’ensemble de la chaîne de traitement des opérations, du Front Office au ‘reporting’. De nouvelles informations concernant les clients devront être collectées et un grand nombre de fonctions devront être revues. En outre, font ressortir nos interlocutrices, le dispositif FATCA ne s’applique pas qu’aux nouveaux clients, mais aussi aux clients existant. Les FFI devront donc effectuer des vérifications rétrospectives, afin

d’identifier les clients existant qui pourraient faire l’objet de déclarations. Par contre, la Banking Act de 2004 ne risque rien, assurent Sonali Sewraj-Reetoo et Rajshri Gopy. Selon la Section 64 de cette loi, les dispositions relatives au devoir de confidentialité sont sans préjudice aux obligations de Maurice en vertu d'un traité international. « Donc, si un traité est mis en place avec les Etats-Unis, permettant l’échange d’informations entre nos deux pays, cet échange d’information sera permis sous la Banking Act », expliquent-elles. Et vu que le gouvernement mauricien a déjà signifié l'intention de Maurice de conclure un accord intergouvernemental (IGA) et un accord d'échange de renseignements fiscaux, les représentantes de la BoM pensent que les obstacles juridiques peuvent être surmontés.

A L’ANNÉE PROCHAINE… L’entrée en vigueur de la FATCA était initialement prévue pour le 1er janvier 2013. Cependant, vu les préoccupations liées à l’implémentation de la loi, les autorités américaines ont été contraintes de repousser l’échéance à janvier 2014. Parmi les règlements définitifs publiés par l’IRS en janvier de cette année, dans un document de 544 pages, différents délais sont prévus. Ainsi, les accords intergouvernementaux devront être signés d'ici le 31 décembre 2013 et entreront en vigueur le 1er janvier 2014, alors que les FFI devront mettre en place les procédures d’ouverture de compte pour les nouveaux clients d'ici le 1er janvier 2014. En ce qui concerne le ‘reporting’, les FFI devront soumettre leur rapport au IRS pour la période 2013 et 2014 au plus tard le 31 mars 2015. Les ‘participating FFIs’ devront aussi être enregistrées auprès de cet organisme.

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FATCA PARTNERSHIP : UN CHOIX JUDICIEUX En mars 2012, le gouverneur de la Banque de Maurice se prononçait en faveur d'un FATCA Partnership lors d'un séminaire organisé par Grant Thornton Mauritius. Est-ce la meilleure solution ? « Quels choix avonsnous ? Ne pas se plier aux exigences de la FATCA n’est pas une option valable, car elle est telle que les institutions financières qui choisissent de ne pas s’y conformer sont frappées par un prélèvement – ce qu’on appelle un « withholding on passthru payments », soutiennent Sonali Sewraj-Reetoo et Rajshri Gopy. Mais bien au-delà des coûts, ignorer la FATCA risque de ternir la réputation du pays, puisqu'il a beaucoup œuvré pour être reconnu comme une juridiction propre. Maurice, qui n’est pas un paradis fiscal, et qui se trouve sur l’« OECD white list », poursuivent-elles, n’a aucune raison de « fuir » une loi qui peut permettre aux Américains de récolter les impôts qui leur sont dus – un but tout à fait légitime. Après une analyse des options qui nous sont ouvertes, les institutions mauriciennes ont trouvé que le FATCA Partnership sera le plus bénéfique à nos institutions financières. Et pour ceux qui n’optent pas pour ce partenariat, il reviendra à chaque institution financière de conclure un accord avec l’IRS et de lui transmettre directement l’information requise. « Outre le travail et les démarches supplémentaires, cela engendrera des coûts additionnels pour les institutions financières, car elles seront livrées à ellesmêmes. De plus, ces institutions risquent de bafouer les lois locales », renchérissent nos deux interlocutrices. Par contre, le FATCA Partnership permettra un échange d’information au niveau gouvernemental. Le fardeau pesant sur les institutions financières sera donc largement allégé, car le gouvernement aura un rôle actif et s’assurera que les préoccupations liées à la FATCA, sur le plan de la protection des renseignements personnels et de la réglementation, soient adressées. « Certes, cette loi pose des inconvénients considérables, mais comme le gouverneur l’a dit, nous n’avons pas d’autres choix que de ‘complain but comply’ », soutiennent Sonali Sewraj-Reetoo et Rajshri Gopy.

JAMES BENOIT, CEO, AFRASIA BANK

« It conflicts with the Duty of Confidentiality » Although the Bank of Mauritius does not see the need to amend the Banking Act of 2004, James Benoit, the Chief Executive Officer (CEO) of AfrAsia Bank, is of a different opinion. He also says that FATCA will be in conflict with the confidentiality clause of banks ▼ H.L-B ❚ Should the Banking Act be

reviewed to meet the expectations of the FATCA? Yes, the Banking Act will be reviewed accordingly. Furthermore, provisions have to be made in other related Acts, Regulations and Guidelines for the IGA that Mauritius will enter into with the USA. ❚ Which other Acts will need

to be amended? I would say the Data Protection Act, the Financial Services Act and the Income Tax Act. ❚ As regards Banks, would

the confidentiality clause be of no use? To a certain limit, yes. FATCA will be in conflict with the duty of confidentiality of banks. Thus, changes have to be carried out in our laws to prevent breach of duty of confidentiality, data protection law and local confidentiality agreements. At the same time, there is also the issue that a large amount of information will be directed towards the tax initiative of a single nation. Conse-

quently, the mechanism for customer information sharing by FFIs with the US authorities needs to be clarified with clients and other parties. ❚ Do our banks deal a lot

with Americans? Yes, we do. Under FATCA, a US account is a deposit or custodial account maintained by the financial institution, as well as any debt or equity interest in the financial institution, held by a specified US person or US owned foreign entity. ❚ Are our financial institu-

tions well prepared for the coming changes? We are getting ready for it. Banks have already carried out an impact assessment and using the final FATCA regulations, we are currently preparing action plans and implementation procedures. ❚ There will be costs associ-

ated with the implementation of FATCA... FFIs need to make modifications to their internal systems, control frameworks, processes and procedures and we see in-

vestments in mainly four key areas: 1. Human Resource being the need for deeper review of US customer files, reporting to IRS, MRA and other stakeholders; 2. Legal - for example drafting and vetting agreements, letters and other documentation; 3. IT - system enhancement mainly for reporting and tax withholding processes, and training of key staff. If the Government enters into the Intergovernmental Agreement, FATCA will have huge economic and administrative repercussions. ❚ Will the Mauritius

Revenue Authority be designed as the organism responsible for implementation of FATCA? Yes, the Mauritius Revenue Authority will be expected to play an even more important role if Mauritius enters into the Intergovernmental Agreement, and then, instead of all FFIs reporting to IRS, they will report as usual to MRA and the latter would relay to IRS.


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INSIDE

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CFA INSTITUTE TRAVELLING CONFERENCE

A COMPLEX BUT ACCESSIBLE AFRICA

We talk a lot about Africa, but do we understand what investing in the continent means? How easy is it to penetrate the emerging markets? On what do you, as a businessman, concentrate? Five international speakers enlightened the local elite with their presentations at the second CFA Institute Travelling Conference, entitled ‘Investing in Africa’ ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN & JAMIROUDDIN YEADALLY

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t has been more than two years now. If we have been talking a lot about Africa and investing on the continent, it is because to do so requires knowledge and preparation. Trevor Thom, Clifford Mpare and Nick Padgett would agree. These international speakers, invited by the CFA Institute (Chartered Financial Analysts) on the occasion of the second Travelling Confe-rence, which took place at the Hilton Resort & Spa, on Friday, had the same message: now is the time for Africa. But getting into Africa means a lot more than simply deciding overnight to invest, grow a business there and make profits. Thus, after Randhir Mannick, the president of the CFA Society of Mauritius, gave the welcoming speech, the three speakers, invited by Master of Ceremony Gérard Manuel, of Proactiv communication firm, proceeded to explain how to go about things.

TREVOR THOM: “COMPLEX TO INVEST IN AFRICA”

“Please don’t just run into the country and set up your business!” This advice, which sounded like a warning, came from Trevor Thom. As a partner at African Alliance Limited, he has more to gain from encouraging Mauritius to invest in Africa. This only adds weight to his words. Before setting out any strategic plan, one should look at the practicalities of investing in the emerging continent. With a land mass of 30 million square kilometres, 1,500 languages, 43 different currencies, strict exchange control regulations and 6 primary languages (including three similar to Europe)… the complexity of Africa stands out. However, this continent is also synonym to opportunities, like in the agricultural sector. Africa has a lot to offer us, says Trevor Thom. Among these is a growing urbanisation, the improving skills of Africans, the availability of capital, economic growth, and 60% of the uncultivated land in the world. However, there are challenges. Trevor

Thom sets out a few examples. Most businessmen tend to invest in private equity funds, but the financial and capital markets are under-developed in Africa. There is a lack of clarity in the levels of interest on the demand side, as well as a lack of information on markets’ limits

Get in early and take a long-term view Trevor Thom, partner at African Alliance Limited


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for decision-making. “Africa, in many places, is an unchartered territory. Capital requirements are significant, but you need to ensure additional buffer because challenges will be present,” points out the speaker. Moreover, he adds, there is the need for a supportive framework to improve large scale infrastructure. There is also accessibility to development finance, but it is difficult to attract the right funding for Africa. If a businessman intends to change things in Africa only for profits, then he should forget all about the continent. It is important, according to the speaker, to support and embrace local methodologies, skills and entrepreneurship. Investors should be able to reform stagnant business environment, otherwise the continent will not unlock itself. Solutions do exist to some of these obstacles. One can, for example, leverage existing supply channels, conduct robust market research and testing before entry or enter into strategic partnerships. “There is a difficult corporate sector in Africa. Get in early and take a long-term view. Stay close to what is happening on the ground. Business across the continent remains strongly relationship based,” explains Trevor Thom. CLIFFORD MPARE: “THE LAST EMERGING MARKET”

NICK PADGETT: “GO FOR FRONTIER MARKETS”

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SPEAKING OF THE SPEAKERS… They came here at the invitation of the CFA Institute. But who are they really? A few words on the five distinguished speakers of the second CFA Institute Travelling Conference

TREVOR THOM

Africa, in many places, is an unchartered territory. Capital requirements are significant, but you need to ensure additional buffer because challenges will be present

From a “hopeless continent” a decade ago, Africa is now rising. It is considered, by many, as the last emerging market. They will be proved right over time, according to Clifford Mpare, Chairman and Chief Executive Officer at Frontline Capital Advisors (FCA). The African landscape is no longer the same for him. There have been enormous changes, and one needs to understand these to be able to grasp the very essence of investment in Africa. For one, the political landscape is more stable today and Sub-Saharan Africa (SSA) is better educated. “The workforce is better skilled to respond to Africa’s emergence,” points out the Conference’s second speaker. Moreover, stipulates Clifford Mpare, the emerging consumer is a catalyst. He is becoming more and more important because, by 2030, the continent’s top cities could have a spending power of USD 1.3 billion. On another note, infrastructure has contributed to the GDP (Gross Domestic Product) growth, whereas telecoms have been a major driver of the GDP per capita across Africa. Importantly, the Eurobond market has proved to be an important area in terms of investment. “Ghana was the first to issue Eurobond. The need for raising money has gone to a sector that was least expected, and the yields are more attractive in Africa than in Spain for example,” states Clifford Mpare.

He is a partner at African Alliance Limited, a financially focused emerging market organisation with a presence in over 15 countries across eastern and southern Africa. He has extensive experience in the development finance arena and has been instrumental in the introduction of unit trusts and money market funds to a number of financially underserviced markets. Trevor Thom holds a Bachelor of Commerce degree majoring in accounting, a Bachelor of Accounting Degree and is a qualified Chartered Accountant.

CLIFFORD D. MPARE

Investable, low market capitalisation, low liquidity… For Nick Padgett, cofounder of Frontaura Capital LLC, the fastest growing economies are frontier countries, and frontier markets are inefficient. But limited information coupled with limited liquidity drives major pricevaluation swings. In comparison to emerging markets, frontier ones do have some advantages. They offer high GDP growth on the earnings side and higher return on equity. Frontier markets’ total return has grown 2.4 fold since 2003. Compared to developed markets – where there is corporate deleveraging and consumer retrenchment – frontier markets offer low corporate leverage, while there is the emergence of consumers as well as privatisation and growth of free enterprise. “Frontier investors must choose a fund type. Frontier markets are illiquid, which implies that there is a potential source of return according to a recent Ibbotson research. It is important to note that illiquid stocks outperform liquid ones effectively,” explains Nick Padgett.

LAWRENCE SPEIDELL: THE GOODS AND BAD OF MAURITIUS A presentation full of laughs… and a dose of sarcasm. This is what Lawrence Speidell, the fourth speaker of the day, treated the audience to. Even when the lights went off for about one minute, the speaker went on with what he had to say. The founding partner of Frontier Market Asset Management axed his presentation on ‘A Look Back from 2050’. Talking about a time 37 years from now, he gave a glimpse into where African countries and economies will fit in the global economy. His views of the future Mauritius, which we present in bullet points below, are particularly interesting: Female literacy: Mauritius is not as good as I would have thought. Dependency Ratio: Mauritius is, again, not as good. Investment: The rate is also disappointing. Infrastructure: You should pay attention to investment in infrastructure. One simple example: we travelled from the airport (in the South) to the Hilton Resort (in the North)… Savings: Mauritius has nothing special in terms of savings rate. Economic Freedom: According to the Heritage Foundation Economic Freedom, Mauritius is in a good position. It is near to Singapore or Hong Kong. Mauritius ranks 2 points above the Unites States, but it is not as good as Hong Kong. Doing business: Back in 2007, it took 46 days to start a business in Mauritius. Now it only takes 3 days, according to the World Bank records. Government as a percentage of GDP: Mauritius looks pretty good. Gross Domestic Product: By 2050, the GDP per Capita of Mauritius as a percentage of US might attain 60%; which means the country is doing well. The country ranks higher than Spain, Greece, Italy or Romania. The GDP per capita might reach USD 61,188 by 2050, as compared to USD 13,697 in 2013.

From a “hopeless continent” a decade ago, Africa is now rising

Chairman and CEO at Frontline Capital Advisors, an investment banking firm, Clifford Mpare is a co-founding member of the AUCC Pensions Academy in Ghana. He also served as portfolio manager for the Dreyfus Third Century Fund and the Dreyfus Socially Responsible Growth Fund. Clifford Mpare is a Certified Management Accountant (CMA) and he holds a bachelor of Commerce degree from St Mary’s University and an MBA from Dalhousie University.

NICK PADGETT Nick Padgett, CFA, is co-founder of Frontaura Capital LLC, an investment manager of global frontier market equities. Previously, he served as CFO at Inforte Corp., as a sell-side research analyst at William Blair & Company LLC, and as a consultant for Andersen Consulting. He holds a BS in computer science with minors in Maths and Finance from Western Illinois University and an MBA from the Tuck School of Business, at Darmouth College.

LAWRENCE SPEIDELL He is the founding partner, CEO and Chief Investment Officer at Frontier Market Asset Management. Lawrence Speidell, CFA, has also served as president of the Boston Security Analysts Society Inc., and director of the Investor Responsibility Research Centre. He holds a BE in mechanical engineering from Yale University and an MBA from Harvard University.

WENDY ADDISON “Any investment in Mauritius is dependent on managing corruption.” Posting such a key phrase at the start of her presentation, Wendy Addison talked about moral ethics, and the imperative to speak out to fight against corruption. The founder of Speakout Speakup organisation, she is well-known for her role as a whistleblower in the corporate corruption saga at LeisureNet Ltd in 2000. Her most recent paper on the matter is ‘Afro Ethics – Understanding corruption in Africa’. She is also a contributing member of the UNCAC Coalition, the Corruption Research group at Surrey University, and the International Whistleblowers Research Group.


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▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN ❚ There is this impression that we are

talking about investing in Africa, but not much is really being done. Are we wrong? Clifford Mpare: Mauritius has had the advantage, compared to other African countries, of being stable for a long time. That stability has helped the country to achieve a certain level of consistency in the economy. So you are not having this explosion of growth that perhaps is expected in Rwanda or Ethiopia. It’s very difficult to generalise about the continent. You have to look at each individual country and look at what is good about it. Even within the fund that we run we have to look at the accelerated growth countries, versus the stable ones, which will never disappoint. Although you may not be seeing the explosion in Mauritius, on the ground level, it is moving at a much steadier pace. Trevor Thom: I have to answer it generally. My first response would be yes, you are wrong. Let’s take the example of a company like ourselves. The theme is investing in Africa and creating the financial environment through the Board of Investment and the FSC and so forth, and enabling companies to be part of Africa is what we have done. We are also reversing our business into using Mauritius as a central hub. We have a team of 40 people and we have been here for five years. So how broad do you think is investing in Africa? Or do you think that it's just because the money flows into the continent? Or is it a case of re-engineering the business to Mauritius, as we have done because of the enabling environment, the high level of skills available and an affordable price? If you look at all the private equity and the funds that are focused on Africa, you see an increasing demand for that and a lot is being spoken about Mauritius. The last five years have been incredibly tough and the world has been a risky environment. Mauritius is extremely well positioned to take advantage of it. You might say you have not seen it. I might say it’s just the function of the economic side. ❚ Is it also due to the complexity of

Africa? C.M: It is definitely complex. When I was in Europe recently, I told them that you cannot sit in Europe and read all about these very good things happening in Africa and take the next plane to invest there. You have to do your homework, and preferably, you have to do it with Africans who understand the continent better than any European or American. We have our unique problems and our unique way of understanding the continent. T.T: I am not going to deny that. But let’s look at the advantages. There are six functional languages in Africa. Mauritius is quite unique in that your French and English skills are quite privileged. Of the Anglophone and Fran-

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In this cross interview, Trevor Thom, partner at African Alliance Limited and Clifford Mpare, Chairman and CEO at Frontline Capital Advisors, talk about specific aspects related to the emerging African market. From the concrete actions being taken, even if we don't see them, to the practicality of a common currency and the forecast for growth over the next decades, their opinions make an interesting read

CLIFFORD MPARE, CHAIRMAN AND CEO AT FRONTLINE CAPITAL ADVISORS

“It would make sense to have a regional currency” true economic value would mean significant growth. I don’t think you can just look at small economies and say that’s where the opportunities lie. ❚ Would a common currency be a

cophone countries, that would make up to 75-80% of the continent. So you are wellplaced to provide those services. ❚ A report on Africa Economics Focus

stated that richer economies like Botswana, South Africa and Mauritius have less scope for growth, while other low growth economies have better potential right now. Should it be the basis of the choice of where to invest? C.M: The Economic Intelligence Unit did analyses that make the most sense in terms of categorising countries. The low risk countries (Mauritius, South Africa and Botswana) are preferred by businessmen who look for stability. The high investment countries would be South Africa, Angola, Nigeria and Ghana. They also looked at the high reformed countries like Mozambique and Namibia. The largest countries – not just in size but also in the potential to grow – include South Africa, Angola, Nigeria, Pretoria and Ghana. From this perspective, it’s a way of looking at investing in Africa. T.T: It depends on how you define growth. If it is as a percentage of the low base, you can have a multiple of many times growth, and yet the economic value can still be small. You could go to a more developed economy, for example Kenya or Nigeria, where potential for growth is enormous, but they come off a reasonable base. So percentage wise, it would be small, but the

positive thing for investment in Africa? C.M: Like the European Union… I think it would make more sense to have a regional currency, a regional block… If that is successful, we can turn it to a continental-wise currency. I don’t think it would be easy or practical to have one currency for the whole continent. We can talk regional, for West Africa… T.T: One of speakers did mention that there are certain blocks of currencies in Africa, like the West African franc, the Central African franc… How easy will it be to take 54 countries with huge and different legal structures and regulatory environment to consolidate into a single currency bloc? If it happens, it would certainly not be during my lifetime! That being said, I do think there will be more regional currencies coming up. There is a strong drive to have an East African currency. The euro zone crisis has put everything on hold, which is a good thing. Why jump in something when we can learn from what is happening in Europe. Africa has the chance to learn from others’ successes and mistakes and decide on its own currency environment. ❚ Where will Africa be 15-20 years

from now? Will it be considered as a 'saturated' market? C.M: Every opportunity gets arbitraged after a while. If people cannot get good investment opportunity in Europe or America, they come here, eventually, if they believe the fundamentals are great. In investing, you have to be early. If you are not, you miss that opportunity. The notion that Africa’s emergence will lead to some stagnation down the road is real, because even the Asian tiger has slowed. China has slowed. That would happen, but I don’t foresee that for the next ten or 20 years. Now is the right time for Africa. T.T: Ten or 20 years, definitely not. From some of the presentations today, we all said that you are looking at 2040-2050 to fundamentally see a lot of the changes come through. So we are

having a rampant growth here, and in 2040 or 2050, we will be getting to the point where we will see a lot of the economic value being realised. From our perspective, and based on our experience, the next 27 years are really a consolidation of the platform for further growth. There is a good chance the growth will become even more exponential beyond that.

❚ What about the risks of workforce

exploitation if businesses do agree to set up in Africa? C.M: They will be offering a service. It is at least agreed that there is high unemployment in Africa. If companies come to Africa because they can get low wages, it’s good for the continent, especially if the forecast for Africa having the largest level of young people proves true. These people need to work. T.T: I think there are always risks of that. It depends on the country. The more stable the government, the more legal structures will be in place, which will result in lower risks of exploitation of the people. It’s a difficult question to answer. ❚ China is very much present in

Africa. Is it a bad thing? C.M: It’s not a bad thing. I don’t see it that way, unlike some people. Africa needs money and China needs Africa’s resources. So it’s like a marriage. China is building its cities at a very high pace and they are moving a lot of people from poverty to middle-class. They are becoming very urbanised. If you are moving people to the urban cities and building a lot of things, you need resources like copper. Zambia’s copper is being exploited to a very high level, and China needs it to build its buildings. But in return, it is giving money, building infrastructure, constructing roads and so forth. It’s important. It has not happened for years. The colonial powers just did not do that. And now that China is here doing it, as long as it does not do things that will suppress Africa, then I’m fine with it. It’s a give and take. T.T: China is not as prevalent as people believe. The extent of the Chinese input outside infrastructure and minerals is not as big as we believe. It is more interested in the natural resources Africa has to offer, and in using them to support its own economic growth.


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NICK PADGETT, MANAGING DIRECTOR OF FRONTAURA CAPITAL

“MAURITIUS CAN BE TO AFRICA WHAT THE CAYMAN ISLANDS ARE TO THE UNITED STATES”

On his second travel to Mauritius, Nick Padgett, Managing Director of Frontaura Capital, Chicago, took time off to talk to Capital about investing in Africa, the state of our financial sector, its ability to channel investments on the continent, and the pros and cons of doing business there ❚ What is your assessment of the financial sector

in Mauritius? What I can definitely say is that the Mauritian banking system, as per my past experiences with some of the listed banks like The Mauritius Commercial Bank or the State Bank of Mauritius, is pretty properly run. They are proper conservative and are active in traditional banking. To me, they seem less likely to have been affected by the financial crisis, compared to most of the western banks that were thought to be sophisticated ones, but which did stupid things and got themselves, as well as their countries, in a lot of trouble.

foreign investors? African countries are among the most forward thinking. There were a number of African countries like Tanzania and Mozambique, who had communist policies in their economic outlook in the early eighties. But today, they have changed, and we are actively participating in their economy by making investments. When we started trading in Mozambique, they had only one company listed on their stock exchange, but now, they are dealing with three companies and this number might just treble in the years to come. Ethiopia will have its stock exchange soon. Africa, in general, has embraced capitalism.

❚ How can Mauritius take part in the growing

❚ Air connection is a major problem, isn't it?

African economy? Africa has done a great job of transitioning itself from sugar to textile to tourism to financial services. Mauritius is definitely an entry point to Africa for anyone, but especially countries like India and China, who often look at Mauritius as the offshore centre for Africa, a place where you can house a lot of custody and fund management functions that serves the entire continent. Mauritius is well positioned and there is no reason why the island can't be to Africa what the Cayman Islands are to the United States.

Yes, I agree. As a foreign investor from far away, I certainly know about this problem at first hand. Nonetheless, having said that, I will add that air connections are better now than how they were a few years earlier. We can see a number of carriers, like Kenya and Ethiopia Airways, who are joining the networks of global alliances now. Air connection in Africa is getting better. ❚ Would a business reform help Africa become a

better place for trade? Yes. As you get a larger middle-class that has a very positive effect on driving business reforms, they are less likely to go along with the way things used to be. Their expectations will rise, and what they expect from their leaders will increase. So, again, the trend to me is favourable.

❚ Why are businessmen willing to invest in Africa?

We have no particular specific love or desire, nor any animosity towards the continent. We come at it quite neutrally. What we do love, though, is investing in good companies where we can find cheap prices, and right now, we can find those in Africa. It may not be necessarily in every country, but in certain ones. We are long term investors, but we are also value investors. So, we go wherever we find value and acquire stock. But if a few years later, they don't perform very well, and the value decreases, then we will sell it. ❚ What are foreign investors looking for?

There is a rising middle-class population in Africa. The demographics of the continent are very favourable, especially in contrast to the developed world and to China. China has had favourable demographics in the past, but it could get a lot worse in the coming decade. This is mainly because of the short-sighted one child policy they adopted. The African population is still young, but we can project that, in a decade or two, their continent as a whole is going to enter that sweet spot where you have rising middle-class, more discretionary income, more experienced workers who will tend to save, invest and spend money wisely. I think that consumer stable companies, which sell everyday items, like brewers, soft drinks bottlers… are amongst some of the most sought after businesses for investment right now.

❚ What will Africa's growth rate be for this year?

The African population is still young, but we can project that, in a decade or two, their continent as a whole is going to enter that sweet spot where you have rising middle-class, more discretionary income, more experienced workers who will tend to save, invest and spend money wisely These mitigating factors are ever present in all countries. It is obviously and historically present in Africa, and that is the outside perception that many people still have. To some degree, it is true. As far as the incidence of free democratic elections is concerned, it is greatly increasing. So, I think you have got to look not at the past, not even necessarily where things are now, but rather what the trend is. The positive trend is likely to continue. This doesn't mean that there won't be problems in certain countries, but overall, the trend is quite favourable.

❚ What about the fear of insecurity, political insta-

bility and corruption on the continent?

❚ Are African political leaders willing to welcome

We don't have a specific forecast, but we tend to look at the IMF (International Monetary Fund) data. My guess would be, at least for Sub-Saharan Africa, around 6% after inflation. It's pretty good when contrasted with the growth rate of the United States, which, if everything goes well, may be around 2%, and Europe, where it could be zero. ❚ Do you think Africa could promote south-south

cooperation and trade? There are some natural trade links that exist between countries on the black continent and those in the Indian, Pacific and Atlantic oceans, but no one knew their potential. Africa doesn't have to trade only with the United States or Europe. The emerging economies are growing and I think that there is a natural and beneficial trade between Africa and the BRIC countries (Brazil, Russia, India and China). ❚ How about Islamic banking and finance on the

continent... It is something we are aware of. It is a good way for banks situated in middle-east countries to reach a target segment of their potential client base, who may want Islamic and Shariah compliant financial products. It is important in that sense and we have already looked at some banks that we could potentially invest in if the valuation and strategy is right.


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EDUCATION

Diplomés, mais chômeurs Le temps des discours officiels, la deuxième édition du Mauritius International Knowledge Investment Forum (MIKIF), la semaine dernière, a été l'occasion pour les dirigeants politiques de réaffirmer les ambitions du pays à devenir un « education hub » au coût de Rs 5 milliards d'investissement attendus cette année. Ambition réaliste, avancent-ils, à la lumière des chiffres : Alors que la première université a vu le jour en 1965, le pays compte aujourd'hui plus de 70 institutions d'enseignement supérieur, publiques et privées confondues. De 528 étudiants étrangers en 2007, le nombre est passé à 1 200 en 2012. Cette année, il devrait être aux alentours de 2 000. L'objectif est d'atteindre 3 000 d'ici trois ans. Mais il y a d'autres chiffres : Des 30 000 chômeurs mauriciens enregistrés, 8 500 détiennent un diplôme universitaire. De ce nombre, 1 400 le sont depuis plus d'une année GOVINDAH CHINAPIEL, MD DE VALDUS : « RECRUTER SUR UN BILAN DE COMPÉTENCE »

Tout ce sacrifice pour rien ? ▼ VRISHNI VALAYDON

A

quoi ça sert de faire des études universitaires si c'est pour rester sans travail ? La période entre la graduation ceremony et le premier jour de travail se fait de plus en plus longue pour les jeunes universitaires. Sanju, 23 ans, est diplômé en “Economics with Management” de l'Université de Maurice (UOM) depuis 2011. Au salon, fièrement accroché au mur, la photo souvenir de son « graduation ». Entre toutes les photos prises ce jour-là, il a choisi celle où il est entouré de ses parents. Simple geste de reconnaissance. De fierté familiale aussi. Mais il ne cache pas que « si ça continue comme ça, le jour n'est pas loin où il enlèvera la photo du salon ». Car Sanju est toujours sans travail. « A quoi ça sert de se regarder en photo avec toque et toge et sourires, si on est chômeur ? » se demande ce jeune Rose-hillien. Cette question, ils sont environ 8 500 jeunes Mauriciens à se la poser. De ce chiffre 1 400 sont à la recherche d'un emploi depuis plus d'un an. Ce sont

des chiffres officiels. Les recrutements à long terme se font rares dans la population des diplômés. Ainsi, Sanju, comme beaucoup d'autres, doit se contenter de stages rémunérés, à gauche et à droite. Pour s'occuper. Pour ne pas déprimer. Pour une petite expérience du monde du travail. Une compagnie offshore de la capitale l'embauche pour faire du 'filing and scanning'. Pour trois mois. Une semaine plus tard, notre jeune diplômé postule pour un autre stage dans une compagnie offshore à Ebène. DÉSOLATION ET DÉSESPOIR Pendant l’entretien, on lui fait comprendre qu’après une période de trois mois, si les conjonctures économiques le permettent, il est possible qu’il y ait des ouvertures quant à son avenir. Mais d'ouverture, point. Sanju se trouve encore à faire du ‘filing and scanning’. « Ces stages ne m’ont apporté aucune expérience professionnelle puisque je n’ai nullement mis à profit les connaissances acquises pendant mes études », se désole notre jeune diplômé.

Désolation qui commence à conduire au désespoir. Car des 40 étudiants de sa promotion, moins de dix ont eu un stage en entreprise et à peine deux étudiants ont réussi à trouver un emploi à plein temps et permanent. Notre jeune diplômé dit qu’il est conscient que la crise touche notre pays, donc comprend qu'il ne peut s’attendre à grand-chose. Ce qui ne l'empêche pas de déplorer l’attitude des recruteurs : « Les employés exploitent les jeunes en prétextant la crise ; ils ont l’embarras du choix quand ils considèrent les curriculum vitae des demandeurs d'emploi. Ils promettent énormément mais, en définitive, ils ne donnent rien ». Sanju nous confie qu'il pense souvent aux plus de Rs 180 000 qu'ont dépensé ses parents pour ses études. Leurs sacrifices ont-ils été vains ? Jusqu'à quand vivra-t-il au crochet de ses parents ? Quand commencera-t-il à voler de ses propres ailes et contempler d'autres rêves ? Questions qu'il ne peut éviter en contemplant la photo accrochée au mur du salon.

« C'est la compétence qui permet de faire le travail », avance Govindah Chinapiel, Managing Director de VALDUS, une société spécialisée dans la gestion des ressources humaines et des performances. Les certificats ne sont pas tout. C'est du haut de plus d'une vingtaine d'années professionnels dans la pratique des ressources humaines que Govindah Chinapiel commente les méthodes de recrutement à Maurice. « Ailleurs, en France par exemple, il faut un bilan de compétence du postulant. C'est la première étape dans la construction d’un projet professionnel. Il permet de faire le point sur les aptitudes, les potentiels et les motivations personnelles et professionnelles du demandeur d'emploi. Un bilan de compétence permet également de définir un projet professionnel cohérent et réaliste en déterminant ses besoins en formation. Il permet d’identifier les connaissances, le savoir-être et le savoir-faire, et donne des pistes pour construire son avenir professionnel et se positionner sur le marché de l'emploi », explique le MD de VALDUS. Comment se construit un bilan de compétences ? Govindah Chinapiel nous en explique le déroulement : i) une phase préliminaire d’analyse des besoins ; ii) une phase d’investigation permettant à la fois de repérer les motivations, les intérêts et les compétences du chercheur d'emploi, et de s’informer sur des métiers susceptibles de lui correspondre et iii) une phase de conclusion préalable à la mise en œuvre du projet professionnel. Les employeurs évoquent tout le

temps ce qu'ils appellent un 'skills mismatch' sur le marché du travail. Qu'en est-il exactement ? Govindah Chinapiel prend le cas d'un jeune gradué en comptabilité qui souhaite faire carrière dans son domaine, par exemple en Finance Management. Ce gradué aura beau avoir tous les diplômes et autres degrés nécessaires et exceller dans son domaine, mais il lui faut encore les compétences : « A un moment donné, ce Finance Manager devra pouvoir faire face à un board of directors ou à un groupe de collègues, pour, par exemple, une présentation de la situation financière qui appelle à une politique de réduction des coûts d'opération. Il doit pouvoir expliquer, convaincre, être prêt à répondre aux questions. Aujourd'hui on vous demande du tempérament, du caractère et de la personnalité. Les certificats sont certes très importants mais ne suffisent pas. La compétition est rude aujourd'hui. Il faut avoir des compétences techniques relatives au job, un sens de leadership, des techniques de management et de communication, il faut savoir travailler en équipe. Ces compétences peuvent être innées mais on les acquiert aussi à travers la formation et l'expérience ». Et de mettre en cause le système éducatif qui ne prépare pas au monde du travail. « L'université ne fait rien pour le développement des compétences de ses étudiants, elle ne les prépare pas au monde du travail. Il n'y a que l'académique qui compte, l'université ne se soucie pas de l'après graduation ceremony, it is cramming », déplore notre interlocuteur.


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PROFESSOR JOHN GRATTAN, PRO VICE-CHANCELLOR, ABERYSWYTH UNIVERSITY, UK

« The Number of Unemployed Graduates is a Problem to developing Countries »

Professor John Grattan who attended the Mauritius International Knowledge Investment Forum (MIKIF) last week, expressed his views on the growing trend of unemployed graduates. He also believes that simply allocating certificates is not the end of the road for universities towards students. « We need to be developing a life-long relationship with the graduates » Professor John Grattan, Pro Vice-Chancellor Aberyswyth University, UK, said to Capital ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN ❚ Universities are growing every-

where, but so are the number of unemployed graduates. How to tackle that issue? Well, I have travelled in a lot of countries and this issue of unemployed graduates is that we need to look at the sorts of degrees that graduates are doing and we need to be developing a life-long relationship with the graduates. Our relationship doesn't end with the graduation ceremony. The number of unemployed graduates is a problem to developing countries. We have to be supporting the graduates throughout the process

until they have a job. Obviously, there is a global downturn since 2008 concerning the world economy and this is affecting the graduates employment market. It is still a very good thing to get a degree, it is an investment that pays in the long run. But having said that, I think we need to prepare the graduates better for work and support them into the process of getting work. So maybe universities need to expand the support teams and career's departments that are in place. We have to make better use of our alumni networks for instance, look with businesses to generate the possibility for internships, graduates trai-neeships in a much more holistic

way, because at the end of the day it will be in everybody's interests', the governments, businesses and universities. ❚ But how to address the challenges

of education/skills and jobs mismatch? We need to make sure that universities have consulted employers before offering programs of studies, so that we are developing the right skills that are needed. So we should have employers looking up at our programs and advising us and helping us to develop them. We do train at the edge of the skills, technologies, theories and philosophies but it may be that

employers are simply looking for people who can calculate a percentage because many people, in my experience, are not comfortable with fundamental, simple mathematics, presentational skills, the ability to make an argument etc. These aspects are often missing and get overlooked in the drive for academic excellence. So it may be that those simple things that we need to do. We also need to look at building work experience into our programs, even if it can mean that the program is longer than otherwise would be the case. It can be a definite advantage for a job seeker to have a work experience in his academic ceritficate.


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❚ That's what you are doing at

Aberyswyth... Yes, we are trying to create work opportunities for work experience within the university. So for many of the courses that are conducted now, we are looking whether we can provide relevant jobs to our students. After graduation, we create opportunities for them to have an internship within the university where they learn and develop specific skills which may be attractive to them moving forward in their careers. We are working in partnership with employers and the government to create opportunities for graduate internships and graduate traineeships. What we must not do is have a generation of graduates who have effectively been left waiting. That would be a criminal waste of human talent.

I meet people everyday in the university who have had amazing life stories. I think that the opportunities a university creates for you is to raise your aspirations and open your horizons. So it does not matter where you start. It is where you finish that really matters

❚ A lot of unemployed graduates are

forced to turn to lower paid jobs with lack of employment in their fields... It may be, in the first instance, that low paid jobs are what people take. But, you know, I used to deliver parcels from a motorbike and the skills I learned there was immense. I was self employed, I had to be reliable and presentable. All those things are incredibly valuable to me now in my job as Pro-Vice Chancellor. If I can make that journey, then anybody can do it. I meet people everyday in the university who have had amazing life stories. I think that the opportunities a university creates for you is to raise your aspirations and open your horizons. So it does not matter where you start. It is where you finish that really matters. ❚ You just mentionned skills that

you did not learn at university but which later on was immense. Do you agree that university today must offer entreprenarial skills to students apart from academic studies? I think you would find it difficult to find an entrepreneur who will say that he has been taught to be an entrepreneur. We can try developing entreprenarial skills and thinking but how many of the tens of thousands business graduates become genuinely entrepreneurs ? I could argue that many of them are not. But it is a way of thinking, looking at problems and reacting with opportunities. We can present those ways of opportunities to people but we cannot make them respond to those opportunities. We cannot train that into people. But the basics of university's education is an opportunity for one to find out what you are good at and how to become truly excellent at it. It is a privilege and a wonderful opportunity. As for Mauritius, I believe the country will thrive as an entrepreneurial centre, which is a way for the world to reach Africa and vice versa. I think you

need highly qualified graduates who are entreprenarial but you are the cutting edge of technology and of theory and science. ❚ Are you seriously contemplating

to opening a branch in Mauritius? We are looking at the possibilities of setting up branch campuses linking with organisations in several areas in the world and Mauritius is one of those. We are looking for the answer on how to access the African and the asian market in a cost-effective way, if students can afford to study for a british degree. We think Mauritius may be one of those places where we could achieve these objectives. ❚ Is it the first time for your univer-

sity to try setting up a branch in the southern african region? Yes, it's the first time. We have managed to recruit, in a limited fashion, from Africa and Mauritius over the years. But not in a sustained or intensive way. And now that is exactly what we are looking to do. We have heard about the vision of Mauritius to be a hub for Asia and Africa. So I am here really to explore that possibility. ❚ Two projects were presented dur-

ing the Mauritius International Knowledge Investment Forum. One is that of Médine Group and the other one is that of State Land

Development Co Ltd. Which one appeals to you? Well I am the Pro Vice-Chancellor of Aberyswyth University and I know nothing about getting things built. So the approach of Médine appears more attractive to me while the approach of SLDC is too big of a mountain to climb. I cannot design and build a campus, that is beyond me. And I think it will be beyond any overseas university right now. The market is in its infancy and we do not know whether there really is a market. So to make that investment is simply too much to expect. ❚ What are the courses that your

university specializes in? The Aberyswyth University has big strenghs in agriculture and environments studies, in food and water security studies, in international politics, in business studies, in geography and in theatre television studies and law studies. We offer a huge range of areas that are valued to students today. I think that the challenges that the planet faces in terms of its environment and its population, in terms of generating enough food, water and energy for people. So we need to offer the world more than business studies with graduates travelling different countries to study. So I would like to see much more offerings being made to people in Mauritius as much as other places.

LE YOUTH EMPLOYMENT PROGRAM EN BONNE VOIE Annoncé en novembre de l'année dernière, dans le discours du budget 2013, et lancé en janvier dernier, le Youth Employment Program (YEP) connaît déjà son petit succès. Trois semaines après sa mise en place, plus de 3 000 jeunes âgés entre 16 et 30 ans s'y sont fait enregistrer. Les entreprises privées ont été plus d'une centaine à répondre à l'appel du ministère des Finances. Le 'work placement' pour une période d'au moins d'une année, vise à donner aux jeunes chômeurs une expérience de travail et d'acquisition de compétences, avec possibilité d'embauche. Il nous revient qu'à ce jour, quarante jeunes ont été placés en entreprise dans divers secteurs. Selon le plan YEP, les entreprises se verront rembourser, par le gouvernement, jusqu'à 50% du salaire mensuel du jeune. Toutefois, cette subvention est sujette à d'autres critères. La contribution de 50% de SWG pour la subvention ne dépassera pas Rs 7 500 par mois pour les diplômés et Rs 4 000 par mois pour les nondiplômés. Les employeurs sont tenus à former les jeunes stagiaires. Le SWG subventionne le coût de la formation, qui doit être certifiée par la Mauritius Qualifications Authority (MQA) jusqu'à 50% (ne dépassant pas Rs 7 500 par personne). Le but principal du YEP au coût de Rs 330 millions est d'accroître l'employabilité des jeunes chômeurs âgés entre 16 et 30 ans (diplômés et non-diplômés) en leur offrant une expérience de travail et les compétences requises par les différents secteurs de l'économie. A l'heure actuelle, Maurice compte près de 30 000 chômeurs enregistrés dans cette tranche d'age. Les responsables du YEP ont placé la barre très haut en voulant placer 5 000 jeunes chômeurs en 2013. Toutefois, selon Statistics Mauritius, les gradués au chômage sont au nombre de 8 500. Près de 1 400 d'entre eux sont à la recherche d'un premier emploi depuis plus d'un an.


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AMERICAN CORNER: Partnership renewed

T

he Ambassador of the United States of America, Shari Villarosa, and the Mayor of Curepipe, Mario Bienvenu, signed a Memorandum of Understanding (MOU) on Friday last. Municipal councillors of the town of Curepipe, MP and leader of the Mouvement Mauricien Social Démocrate (MMSD), Eric Guimbeau, and other guests also attended the signature. This MOU between the U.S. Embassy and the Municipality of Curepipe reinforces the partnership of both parties regarding the American Corner located in the Carnegie Library. After the signature, Ambassador Villarosa visited the library where she was shown some rare and unique manuscripts like the “Code Noir”. The American Corner at the Carnegie Library of Curepipe was inaugurated in 2010. The American Corners Program is an initiative launched and sponsored by United States Department of State more than 10 years ago. American Corners are

PROTOCOL. Mario Bienvenu and Shari Villarosa during the signing ceremony

partnerships with local institutions. Enthusiasm for American Corners continues to grow as more visitors are exposed to their benefits. The choice of the Carnegie Library as host for this center

Vos constructions clé en main

PROJETS DE construction ou de rénovation ? Ou de rénovation ou vous préférez faire des acquisitions clé en main ? Eprod Target veut vous éviter de courir dans tous les sens et le stress qui va avec. Le Salon de la Construction et de l'Immobilier (SCI) qui ouvre ses portes aujourd'hui, au Centre d'exposition du Free Port, à Mer Rouge, restera ouvert jusqu'au samedi 2 mars. Ce premier salon de la construction et de l'immobilier permettra aux visiteurs de découvrir les dernières tendances de la conception des bâtiments (résidentiel, commercial,

bureau etc), mais aussi les nouveaux matériaux de construction. L'initiateur de l'événement promet de faire découvrir de nombreuses innovations. Christopher Whitews, un des responsables de Eprod Target, explique que plus d'une cinquantaine de prestataires ont répondu présent à l'invitation. : « Notre but, dit-il, est de contribuer à l’évolution et au développement de ce secteur essentiel de l’économie ». Ce salon accueillera plus d’une cinquantaine d’exposants. D'abord ceux dans la construction, c'est-à-dire, les entreprises actives dans la construc-

tion du corps du bâtiment, des fondations à la toiture ; les métiers de la maçonnerie – fondations, assainissement, soubassement, élévation des murs – de la charpenterie – travaux de toiture, menuiseries extérieures (portes et fenêtres). La deuxiéme partie du salon sera consacrée aux métiers d'aménagement intérieur dont les peintresdécorateurs, les menuisiers, les électriciens, les plombiers. Le SCI fera la part belle à l'aménagement intérieur et extérieur , mais aussi aux divers plans de financement proposés par des institutions bancaires.

is also highly symbolic of the long-standing ties between the U.S. and Mauritius. Founded in 1917, it was constructed from funds – about $ 8,000 – donated by the American Andrew Carnegie

Foundation. The American Corner in Mauritius has been named the ‘Harper Lee Center’ for the author of the classic novel “To Kill a Mockingbird”, which regularly features in secondary school Literature in English programs in Mauritius. The Harper Lee Center currently has about 500 books – for lending and reference – for children and adults on literature, history, government, environment, politics and a wide range of subjects by American authors. Fiction as well as reference material and several guides on higher education in the U.S. are available in the center. The Harper Lee Center also has two computer terminals donated by the U.S. Embassy. The Harper Lee Center is replenished and serviced by the Embassy. The Municipal Council provides the space and infrastructure. The American Corner will soon be a wifi zone and kindles (e-readers) will be available for members. Membership to the American Corner is free.

R Link vous emmène à Bagdad VOTRE PROCHAINE destination est Bagdad, Qatar ou encore Vietnam ? Fini les casse-tête pour vos visas. Noorjahan Ramjan de R Link est à votre service, car elle a obtenu la franchise de One Stop Tourism. L'agence de voyages R Link ne cesse d'innover. Noorjahan Ramjan qui y travaille depuis sept ans, a voulu venir en aide aux voyageurs. « Auparavant, il n'y avait qu'une seule agence de voyage qui s'occupait des visas pour Bagdad, Qatar, Vietnam. Depuis décembre, c'est révolu. Après avoir fait nos preuves, One Stop Tourism de Dubai nous a fait confiance et nous facilitons ainsi la tâche des voyageurs en soumettant les papiers pour leur droit de séjour », explique Noorjahan Ramjan. « Une grande fierté et satisfaction, se réjouit la directrice de R Link, car ce ser-vice n'est pas donné au premier venu ». Une demande de visa est traité en un maximum de trois jours, précise-t-elle. De plus, ajoute-elle, nous soumettons toutes les demandes sans discrimination, car il ne faut pas sousestimer la chance de quelqu'un. Ainsi, depuis qu'elle a obtenu cette franchise, la jeune femme s'est occupée de plusieurs visas dont la plupart a été approuvé. En ce moment, il y a trois demandes pour Qatar, c'est pour les vacances. Une dizaine pour Vietnam pour les affaires... Sans compter ceux

DÉMARCHE. Noorjahan Ramjan affiche la satisfaction

pour Dubai qui sont plus nombreux. Noorjahan Ramjan travaille actuellement sur des packages pour Bagdad : « Le Ziyarrat est une prière qui attire les Musulmans. Je bosse actuellement sur une formule qui pourrait les intéresser ». Noorjahan Ramjan est aussi accréditée auprès du General Sales Agent (GSA). « Lorsqu’une agence de voyage fait des réservations d’hôtels dans n’importe quel pays du monde, nous avons l’autorisation de les valider et le paiement se fait chez nous », explique la directrice de R Link.


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LIVRE

La MCCI étroitement liée à l'histoire économique du pays Un retour dans le temps, un plongeon dans le riche passé économique de Maurice à travers l'histoire de la Chambre de Commerce et d'Indusrie. Un passionnant voyage signé feu Norbert Benoît et présenté mercredi dernier par le président en exercice de la Chambre, Cédric de Spéville, en présence du ministre des Affaires étrangères, Arvind Boolell qui remplaçait le président de la République.

«1

50 ans d’histoire ouverte sur le monde, 1850-2000 ». Le titre, fort évocateur, enrichira de fort belle manière la tablette 'histoire de Maurice' des bibliothèques familiales. Un titre que les bibliothèques publiques se doivent de posséder pour le profit de leurs habitués que l'histoire du pays intéresse. Les chercheurs et historiens, outre les inestimables informations qu'ils pourront y puiser pour leurs travaux, y découvriront également d'intéressantes pistes de recherche ou de sujets à fouiller pour d'éventuels ouvrages. Car l’histoire de la Chambre de Commerce et d'Industrie, n'ont eu de cesse de le rappeler les intervenants à la cérémonie de LANCEMENT. Cédric de Spéville présentant une copie du livre au ministre Boolell On découvre ainsi, au fil des nouvelles lignes maritimes ; la présentation, est inextricable- relâche sa mission qui est de ment liée à celle de Maurice. Ses défendre et de promouvoir les 400 pages de l'ouvrage, le rôle et situation sanitaire ; les précauinitiatives étaient donc forcé- intérêts de la communauté des la place de la Chambre dans les tions à prendre relatives au stockment liées à l'évolution du affaires, contribuant ainsi au grands moments de l'histoire age de pétrole dans la région du secteur économique. Depuis sa développement économique du économique du pays : les tarifs port ; les produits contrefaits ; de l’entreposage ; la création de l’extension du réseau téléfondation, elle a poursuivi sans pays.

Le Salon du Développement professionnel les 2 et 3 mars LE PREMIER Salon du Développement Professionnel à l’Ile Maurice se tiendra au Swami Vivekananda International Conference Centre (SVICC) les 2 et 3 mars prochain. Cettte initiative de la compagnie Ad To Art Ltd, vise à regrouper sous un même toit des Universités et institutions opérant dans le domaine de l’éducation. Ce sera une occasion pour les étudiants fraîchement sortis du cycle secondaire et même tertiaire, de recueillir des informations sur les différentes zones d’étude et de prendre conseil auprès des professionnels de la formation post-universitaire. Ce sera aussi l'occasion pour les sociétés prenant en charge des entreprises émergentes, ou qui veulent rehausser leur image de marque, pour créer des stratégies, développer leurs idées, et même implanter leur 'business'. Un Job Fair sera aussi ouvert aux entreprises en quête de recrues. Enfin, le salon donnera également l’occasion aux hommes d'affaires de trouver de nouveaux partenaires, de rencontrer les associations professionnelles du secteur et de participer aux conférences, pour mieux connaître leur marché.

phonique à la campagne ; l’arbitrage ; la coopération régionale et internationale ; l’agrandissement du quai des caboteurs pour décongestionner les activités portuaires ; la mise sur pied d’une Bourse ; l’installation d’une ligne télégraphique sous-marine reliant le Cap, Maurice, l’Inde et l’Australie ; le transport ferroviaire ; les négociations commerciales transfrontalières ; la politique d'immigration ; les traités d'extradition ; l'aide aux démunis dans des moments difficiles tels que les guerres ou les catastrophes naturelles. On trouve la Chambre partout et à tout moment, ne se limitant pas à être le porte-parole du monde des affaires, mais en devenant un précieux interlocuteur des autorités politiques. Le livre de feu Norbert Benoît souligne aussi comment la MCCI a su s'adapter aux bouleversements économiques et politiques tout en affermissant son rôle comme le représentant du secteur privé.

IBL dessine Maurice en mosaïques EVÉNEMENT POUR événement, IBL fait coïncider la clôture des activités de son quarantième anniversaire avec les 45 ans de l'indépendance du pays. En y invitant le grand public à participer à sa nouvelle campagne interactive intitulée « Maurice Mo tiZil ». L’idée est de créer sur Facebook des mosaïques virtuelles représentant l'île Maurice. Du 25 février au 11 mars, IBL fait donc appel aux Mauriciens en leur donnant à travers Facebook la plate-forme pour télécharger leurs photos qui représentent le mieux l’île Maurice qu’ils aiment. Ce sont ces photos qui composeront, au fur et à mesure, les mosaïques spécialement conçues pour cela. Qu’est-ce qui représente le mieux Maurice à vos yeux ? Enn ti parti domino ?

Enn pair dholl puri ? To l’endrwa ? Enn zoli la plaz ? Enn zourné lé course ? Après le concept « île sera une fois », IBL fait ainsi de nouveau appel au digital afin de mettre à contribution l’imagination des Mauriciens. A travers une photo, les internautes pourront rendre hommage à leur patrie et ainsi célébrer les 45 ans de l’indépendance en image. Le concept est simple. L’internaute doit prendre une photo de ce qui représente le mieux l’île Maurice pour lui et la poster sur

la page Facebook d’IBL. Ils peuvent aussi la télécharger sur Instagram, en utilisant le (hashtag) #Mauricemotizil, en un seul mot. La créativité est le maître mot. C'est en ligne avec ses valeurs – Passion, créativité et esprit d'équipe - que le groupe favorise des projets participatifs et interactifs qui permettent à tous les Mauriciens, incluant ses employés, d’exprimer leur passion et leur créativité en s’inspirant du pays profond.


FIL CONDUCTEUR

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PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ

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800 ex-employés d’usines sucrières du Sud ont reçu, jeudi, les titres de propriété des terrains, à Plaine-Magnien et ailleurs, qui leur sont octroyés en accord, entre autres, avec le Blueprint du secteur sucrier. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agissait de la reconnaissance de toute une vie de travail, ainsi que la promesse de posséder une maison

SECTEUR SUCRIER

LES TERRES PROMISES ▼ DOROTHY BONNEFEMME

«M

on travail est enfin récompensé. » C'est le sentiment qui anime Hervé Lindor. Pendant 40 ans, cet exemployé de Mon Trésor-Mon Désert, qui a fait ses premiers pas à l’usine sucrière comme apprenti maçon et pris une retraite méritée en tant que chef maçon, a été au four et au moulin. Aujourd’hui, ce sexagénaire est propriétaire de deux lopins de terres. Ils sont 800 ex-employés d’usines sucrières du sud de l’île, comme lui, à avoir pris possession, jeudi, dans l'ancien garage de Mon Trésor-Mon Désert, à PlaineMagnien, de leur titre de propriété pour le terrain qui leur est accordé dans le cadre, entre autres, du Blueprint du secteur sucrier. Jeudi 21 février. 12h25. C'est sous une pluie battante que nous cherchons le chemin menant à l'usine sucrière

Mon Trésor-Mon Désert. La région est quasiment déserte. Finalement, nous croisons un homme à bicyclette qui nous indique bienveillamment le chemin. Nous qui pensons trouver le lieu tout aussi calme, nous sommes étonnés. Bien que la cérémonie ne soit prévue pour démarrer qu'à 14 heures, l'atmosphère est déjà bouillonnante. Dans la salle verte, les centaines de chaises disposées sont presque toutes occupées. De l'autre côté, un groupe de personnes confirme leur présence auprès des sections concernées : VRS site Tyack, VRS II Britannia, VRS Bénarès, Phasing out… Certains ont dû attendre cinq ans, ou presque, pour recevoir leur titre de propriété. UNE JOIE PALPABLE Pendant ce temps, d'anciens employés des usines sucrières se donnent des poignées de main et des embrassades. « Je suis content de rencontrer mes collègues. L'usine a fermé ses portes en 2007. C'est vrai que je suis passé ici de

Nous possédons le terrain, mais la construction d’une maison demande des millions de roupies Arno Calou

temps à autre, mais l'ambiance n'est plus la même. Aujourd'hui, j'ai la chance de rencontrer ceux que j'ai côtoyés pendant 40 ans », nous confie Hervé Lindor, les yeux remplis de nostalgie. Et en ce jour si particulier, en attendant de recevoir son contrat, il revoit les années passées au sein de Mon Trésor-Mon Désert. « C'est ma bonne conduite qui est aujourd'hui récompensée », répètera-t-il plusieurs fois, telle une litanie Le travail ne l’a en effet jamais effrayé. C’est ainsi à l'âge de 12 ans, qu’Hervé Lindor a pris de l'emploi à l'usine sucrière. « Mon père y travaillait. Il a touché un mot à son employeur et ce dernier a accepté de me donner ma chance », se souvient-il. Il a alors intégré l'usine en tant qu'aide-maçon, avant d’y être officiellement employé quelques années plus tard. « En tant qu'aide maçon, je recevais Rs 37.50 par semaine. J'ai dû faire preuve d'assiduité dans mon travail », explique-t-il. C'est avec un large sourire aux lèvres que notre interlocuteur nous confie


FIL CONDUCTEUR

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QUI TOUCHE QUOI ?

qu'à 23 ans, sa vie a pris une bonne tournure : « Je me suis marié à Linda et cette union m’a porté chance, parce que tout de suite après, j'ai été promu ». Le salaire d’Hervé Lindor passe alors à Rs 3 500 par mois et il dispose également d'une maison sur la propriété. « J'avais une bonne conduite. Je ne refusais jamais une tâche, même si c'était chez les chefs ou les employeurs », avancet-il pour expliquer sa progression professionnelle. Il devient tour à tour maçon 2e grade, 1er grade, super grade, responsable du boiler et, enfin, chef maçon. Ce poste, dont Hervé Lindor est très fier, il l'a obtenu en 2005, ainsi que le salaire de Rs 8000 qui allait avec. « Mes employeurs m'ont fait confiance et je les en remercie. D'ailleurs, j'ai tout fait pour être à la hauteur », se souvient ce père de deux fils (35 ans et 40 ans) et de cinq petits-enfants. Pendant deux ans qu’Hervé Lindor a été chef maçon, il n'a pas hésité à enchaîner les heures de travail, allant parfois jusqu'à bosser plus de dix heures par jour, et parfois sept jours sur sept. Même les jours de congé public, il lui arrivait d’être à l'usine. « S’il y avait un problème, j’y allais, peu importe l’heure de la nuit. C'était souvent le cas lorsque j'étais responsable du boiler », expliquet-il. En ce jeudi, vêtu d'un polo à rayures, d’un pantalon noir et de savates, il est venu récupérer le fruit de ses efforts. Pour l'occasion, il est accompagné de sa tendre moitié –Linda – celle qui a partagé ses joies et ses peines pendant 40 ans. La joie du couple est palpable. Tout comme l’est celle de Sarojini Auklee, qui a travaillé comme laboureur pendant 23 ans. Pour venir prendre son titre de propriété, elle s'est mise sur son 31 et a pris le temps de se maquiller. « J'aimais mon métier, en dépit du fait qu'il était dur. Maintenant, j'ai 56 ans et j'ai préféré opter pour la retraite. J'aurai un terrain à Tyack », nous dit cette mère de trois enfants, avec une certaine timidité. Sarojini Auklee, qui habite actuellement à Camp-Diable, nous avoue qu’elle devra cependant trouver le financement nécessaire pour construire une

PLAN

BENEFICIAIRES

COMPENSATION ARGENT

COMPENSATION ARGENT (par bénéficiaire)

Compensation Terrain arpents

VRS 1 ( 2001)

379- Mon Trésor

106, 095,735

279, 936

36A48

412- Britannia

84, 553, 223

205, 226

40A59

VRS (2007)

207-Tyack

92, 002,390

444,456

20A98

283-Mon Trésor

138, 949,187

490,986

27A23

ERS (2007)

54

31,793,887

588,776

5A25

BPRINT (HIGHLANDS)

126

75,405,128

598,453

23A22

Britannia

141

75,868,816

538,077

25A

Mon Trésor

140

125,822,785

898,734

27A44

St Felix

144

121,481,538.92

843,621.80

31A44

Union St Aubin

152

153, 421, 442

1,009,352

22A31

Total

2038

1,005,394,131.92

MINI ENTRETIEN

Hamid Seelarbokus, Group HR Manager, Omnicane Ltd ❚ Vos impressions en ce jour si

particulier ? Je pense que ces employés méritent amplement ces lopins de terre. Ils ont contribué au progrès de l'entreprise et c'est une façon de reconnaître leur apport. ❚ Pourquoi ont-ils dû attendre

des années avant d'obtenir leur contrat ? C'est l'aspect administratif qui requiert autant de temps. Il fallait obtenir le permis de morcellement et plusieurs autres permis. Comme nous tenons à faire les choses dans la légalité, cela a pris un peu de temps.

nouvelle maison. Même son de cloche du côté d’Arno Calou. Ce dernier a été employé par l'usine sucrière de Britannia pendant 10 ans comme tourneur, soudeur… Depuis cinq ans, il a obtenu un lopin de terre à Tyack. Mais les employés de l’usine ont dû se battre bec et ongles pour obtenir un terrain à Britannia dans le cadre du ‘phasing out’. C’est pourquoi la joie de ce dernier était immense, jeudi, lorsqu’il est venu prendre possession de son titre de propriété. Seul bémol : il devra trouver de l'argent pour construire une nouvelle maison. « Nous possédons le terrain, mais la construction d'un logement demande des millions de roupies », dit-il avec défaitisme. De ce fait, il envisage de vendre le terrain de Tyack afin de pouvoir donner un toit à sa famille. Hors de question, cependant, pour Hervé Lindor de se séparer de ses lopins de terre. Les sept perches qu’il a obtenues à Deux-Bras et les 16 perches de PlaineMagnien, il compte les garder dans la famille. « Vu que j'ai deux fils, je compte procéder à un partage », avance-t-il avec sagesse. Et vu que notre interlocuteur continue à travailler – comme opérateur chez Best Luck – il pense pouvoir financer la construction de sa nouvelle maison.

259A94

SOULAGEMENT. Hervé Lindor voit enfin ses efforts récompensés

SATISFACTION. Après une longue bataille, Arno Calou a reçu son titre de propriété


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WIDE ANGLE

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INTERNATIONAL KNOWLEDGE FORUM

Des investisseurs lorgnent l’éducation tertiaire mauricien Le Knowledge Hub se dessine petit à petit. La deuxième édition du Mauritius International Knowledge Investment Forum (MIKIF) du Board of Investment, la semaine dernière, au Hennessy Park Hotel, à Ébène, avait vu la participation de plus de 300 délégués venus explorer les opportunités d’investissements et les nouveaux développements dans le secteurs de l’éducation à Maurice. Plusieurs responsables d’institution d’enseignement supérieur et chanceliers d’université à l'étranger avaient fait le déplacement pour ce forum. Si beaucoup d'entre eux ont déjà trouvé des opportunités d'investissement, d'autres restent encore à convaincre du potentiel de Maurice. Un cocktail avait été offert aux délégués étrangers pour clôturer les travaux du forum. ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN

Dr Kaviraj Sukon, directeur général de l'Open University of Mauritius, Raj Seenarain, Managing Director de Grimus Institute of Technology et le Professeur Dr Raj Gill, Pro-Vice Chancellor de l'Université de Middlesex.

Girish Nuckchady, directeur de AEA Training Centre, Bhagwansing Dabeesing, CEO de la State Land Development CO. Ltd et Pradeep Kumar Joosery, Officer in charge au MITD

Ken Poonoosamy, directeur général du BOI, entouré de ses collaborateurs, Nitin Pandea et Ranjana Gujadhur, respectivement Director et Investment Executive, Emerging Sectors & Markets

Raju Jaddoo, secrétaire général de la MCCI et Alick Mouriesse, président de Supinfo

Professor Tony Eddeson, directeur of Business Development à Charles Telfair Institute, John Rivière, directeur de PR Professionals et Bhimal Granth Rai, président de JeanMairet & Gillman

Yasser Mahmoud de l'Université de Middlesex avec le Dr Uzma Javed et le Dr Farzana, respectivement directeur et CEO de The City School au Pakistan

Zull Dhanji, Managing Director de l'Université de Middlesex avec son épouse et Gaurav Chada du même établissement


WIDE ANGLE

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FÊTE

Le ‘printemps’ des banques ▼ JAMIROUDDIN YEADALLY

L

es maîtres en feng shui divergent dans leurs interprétations du signe du serpent qui pourrait apporter un lot de catastrophes ou tempérer les ardeurs du feu. Mais les banques sont d'avis que l'année du serpent d'eau sera

bénéfique et représente de bonnes opportunités pour faire des affaires. C'est dans cette idée que la Barclays Bank (Mauritius) et la State Bank of Mauritius (SBM) ont tenu à célébrer la fête du printemps en compagnie de leurs clients et de leurs hauts cadres, ainsi que des membres du gouvernement.

La Barclays avait réuni ses invités autour d'un spectacle de danse exécutée par des acrobates chinoises suivi d'une danse du lion et d'un somptueux dîner à l'hôtel La Pirogue le vendredi 22. De son côté, la SBM avait choisi le cadre enchanteur du Domaine Anna, à Flic-enFlac, pour réunir ses gros clients sino-

mauriciens, ses hauts cadres et des personnalités des institutions financières pour une réception, le 20. La célébration des principales culturelles par la SBM se tient en ligne avec son programme « Equality & Diversity ». Une traditionnelle danse du lion ainsi que des pétarades ont marqué cette soirée.

Jairaj Sonoo, Chief Executive - Banking (Indian Ocean Islands) et Soopaya Parianen, Chief Executive - Non-Banking Financial Cluster (NBFC) de la SBM en compagnie de Clairette Ah Heng, CEO du Financial Services Commission et Pauline Seeyave, Divisional Leader - Corporate Banking à la SBM.

Gaëtan Lan, Chief Financial Officer du groupe IBL, Georges Leung Shing, Chairman de MDIT, accompagné de son épouse et Pauline Seeyave, Divisional Leader Corporate Banking à la SBM

De gauche à droite : Vikash Bheem Singh, Team Leader Customer Service & Electronic Channels à la SBM, Feriel Aumeerally, Team Leader - Corporate Banking à la SBM et Alexandre Tsang Mang Kin, directeur d’Immobilier Conseil Ltée.

Ravin Dajee, Managing Director, Barclays Bank Mauritius et Kee Chong Li Kwong Wing député de l'opposition ainsi que son épouse

De gauche à droite : Jean Lam et son épouse Kristel, clients de la banque et Vishuene Vydelingum, Director Corporate Banking à la Barclays

Ravin Dajee, Managing Director de la Barclays Bank aux côtés d'un dragons chinois


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POST SCRIPTUM

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A number of factors, including the difficulty of obtaining mortgages, are likely to spur the rented housing market in future. Two pivotal developments, throughout the post-war era, have been the increasing importance of debt in underpinning output growth and the seemingly unstoppable rise of owner occupation as a goal for households. This began in the English-speaking developed economies but is evident, more recently, in other developing countries including Mauritius as well

REAL ESTATE

IS THE INCREASE IN RENTED HOUSING MARKET A PROBLEM FOR BANKS?

T

REVIEW BY ECONOMIST VIRENDRA POLODOO

he role of excess debt and housing bubbles in triggering the great recession is well known. In the US, the five-year moving average of the changing level of household debt per extra dollar of GDP was fairly steady from 1952 to 2000, moving in a band between 30 and 70 cents. It then began to shoot up, peaking at $1.70 in the five years to 2005 and remaining at around $1.50 until late 2009, before plummeting. The deleveraging of the past years has taken the number to minus 40 cents; in other words, for every dollar of GDP generated, households have repaid debt of 40 cents. They have not always repaid debt, of course: the number also includes default and debt forgiveness. It is perhaps more correct to say that household debt has diminished by 40 cents for every dollar of growth. Similar numbers can be produced for other economies. Because the past 60 years have generally been years of inflation, if at different rates, we do not have much experience

of, and solid data about, the reaction of households following a debt induced deflationary decline of the magnitude of the last five years. However, we do know that the generations that lived through the deflationary experiences of the 1920s and 1930s were extremely unwilling to go into debt. Such memories are longlasting.

NEGATIVE EQUITY Moreover, in spite of the attempts in most advanced economies to spur the growth of bank lending, banks – buffeted also by demands to hold higher capital – are still tightening their lending standards and households are unwilling to borrow. While it is impossible to be sure, it is quite likely that we are moving towards a future where output growth will be less dependent on debt than in the past decades. That does not necessarily mean that growth will be slower. The 1950s and 1960s were decades of rapid output growth in most advanced economies in spite of slower debt growth. Nevertheless, a shift to non debt- induced growth has a number of

consequences. One is that corporate financing is likely to be more equity-based, which, in turn, should mean good news for equities. The bond bull market that we have seen as monetary authorities try every trick in the book (and a few others) to bring bond yields down and keep them there, may remain for some time but will not be permanent. Another likely development, even in Mauritius, is that households shift towards renting, rather than owning, property. This is sparked by banks’ current reluctance to lend and likely unwillingness in future to lend at the same high loan-to-value ratios as in the past 20 years. This, in turn, means that households have to build up savings to provide larger deposits, while needing somewhere to live in the meantime. Society may also find that house prices fall – and fall substantially – leaving borrowers with negative equity and, therefore, the need to curtail spending while they try to deleverage over long periods. Related to this is the awareness that houses are not necessarily safe investments and that


POST SCRIPTUM

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assets should be diversified. Strangely enough, it need not be the knowledge that housing prices are no longer immune from falling that limits home-buying, as much as the knowledge or fear that their prices will not rise as in the past. Much of the climb up the housing ladder has tended to be based on buying an initial home with maximum debt, waiting until the price has gone up, selling at a profit and reinvesting in a bigger property, again taking on maximum debt. And so on. However, if house prices simply do not rise to the same extent as in past eras, the period spent at each stage – in each dwelling – becomes longer. In turn, this means that you need to have forward planning in your purchase – you cannot assume that, as soon as your family circumstances change, you will be able to move into more suitable accommodation. EXCESSIVE HOUSEHOLD DEBT In addition, in many countries buying has been promoted over renting, officially (through taxation) and financially (through inflation). However, this is unlikely to be the case for long. Inflation is likely to remain subdued for many years, subject to central banks not abandoning their inflation targets. Governments need higher tax revenues to deal with their large deficits and cutting mortgage interest relief in the countries that still retain it (the US and Sweden, for instance) is likely to be seen as a good thing to do: it amounts to government doing its bit to discourage the build-up of excessive household debt. A shift to more rented housing sounds easy. But it would involve some substantial changes. For one thing, if we are talking about a stylish rental market, where the tenant has full and indefinite possession of the property and can trade it, there would need to be legal changes in many countries, eg, Mauritius. More importantly, there would need to be a substantial change in attitude among households in favour of long-term, possibly lifetime, renting. Perhaps most importantly, unless you want to see a permanent shortage of housing, there can be no rent control, however attractive politically. Long-term, a reduction in household mortgage borrowing would clearly involve substantial changes for banks and other financial intermediaries. Looking purely at magnitudes, in Mauritius housing loans totalled about MUR1.5bn in the third quarter of 2012. Total household borrowing totalled MUR.2bn, so housing loans made up 75 per cent of total household borrowing and 35 per cent of total bank loans. In the US, the equivalent numbers (data only for commercial banks) were residential real estate related loans of $2.1tn, making up 66 per cent of total household bank borrowing and 30 per cent of total loans and leases in bank credit. But that vastly underestimates the true scale of borrowing, as household mortgage debt – including securitised debt and that issued by institutions other than commercial banks – amounted to

If a potential shift towards rented accommodation is bad news for banks, it should be good news for long term institutional investors, notably pension funds around $9.5tn by the third quarter of 2012, or 74 per cent of total household debt of $13tn. Households will still need to service their existing debt. But a shift towards rented housing would clearly mean that the mortgage lending would no longer constitute three-quarters of banks’ lending to households. Of course, there would still be a need for residential real estate lending to develop rental property but that is unlikely to take up the whole slack. Furthermore, since credit tends to be the most important counterpart to broad money, a substantial drop in the demand for credit is also likely to damp the growth of broad money. But since we assume that banks, eventually, will want to expand their balance sheets (eventually, because the current trend, reinforced by regulatory calls for greater capital buffers,

is for contracting balance sheets), this should make them intensify efforts to find other borrowers, such as in the corporate sector. If a potential shift towards rented accommodation is bad news for banks, it should be good news for long term institutional investors, notably pension funds. Any investor seeking a steady, long term income stream will find owning residential real estate an attractive alternative to corporate and government bonds – not least since the latter have ceased to be as risk-free as they were once perceived to be. This is already the situation in some countries, such as Germany and Norway, where residential real estate constitutes an asset class of its own. Moreover, this does not mean that owner-occupation will disappear. Even in continental Europe, the proportion of households living in rented accommodation is, according to Eurostat, less than 50 per cent, with the highest share (42.5 per cent) in Austria. (Data for Germany are lacking.) If public or social housing is taken out, the number is even lower. However, in coming years its importance is likely to diminish. PUBLIC PENSION PROVISION But what about the other way around? Is there not a case for assuming a rise in owner-occupied housing at the expense of rental in countries where the latter has a relatively large share? In theory, it is possible. But here, too, a shift in attitude would be needed, even if falls in house prices are a lure. Further, it is highly unlikely that governments in advanced economies will, in the near future, give tax advantages to households wanting to take on more debt to buy a home. Nor is there any current evidence of such a move towards buying. Looking at ECB data for lending to households for house purchases and restricting ourselves to the largest, non-crisis-hit countries – coincidentally, the ones with the largest

rental sectors – we find that housing loans are generally trending down, particularly in the Netherlands and Belgium. Germany is somewhat of an exception, with home loan growth accelerating, but even there the growth rate is only 1.7 per cent per annum. Of course, German households have large savings and may finance home-buying from those, rather than by borrowing, through putting down larger deposits. But if so, this is a once-off that cannot be repeated. As far as can be ascertained, the future in at least some advanced economies will involve a shift from owning to renting. There is little sign of this being offset by a move in the other direction elsewhere. What about the wider implications for saving and investment? In theory, renting homes rather than owning them should mean higher household savings. The rationale behind this is that someone owning a dwelling believes that there is value saved there, which can be released in retirement by downsizing. By contrast, the renter will perceive a greater need to provide for retirement through pension savings. Obviously, this is affected by such considerations as public pension provision. In a closed economy, the greater household savings should push down interest rates and provide a larger and cheaper source of risk capital for the corporate sector. But in today’s globalised world, this is not necessarily the case for an individual country although it should work on a global scale. To sum up, although surveys by companies and banks tend to show that companies are not getting the access to funds that they would like, the main reason for a switch towards a greater share for rented accommodation in a country such as Mauritius does not lie in the business sector’s need for capital. Rather, it is found in the unwillingness, or the inability, of people who need housing to take on debt to the same extent as in recent years.


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GREEN BUSINESS

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Les richesses naturelles, c'est-à-dire les plantes endémiques, sont de plus en plus menacées dans les régions insulaires. Dans le but d'apporter une solution à ce problème, la Commission de l'océan Indien (COI), en collaboration avec l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), se sont lancées dans un projet qui durera cinq ans

MILIEUX INSULAIRES

SAUVEGARDER LES RICHESSES NATURELLES ▼ VRISHNI VALAYDON

D

e plus en plus, les milieux insulaires perdent leurs richesses naturelles. Afin de mettre un frein à ce phénomène, la Commission de l'océan Indien (COI) a, le 21 février dernier, officialisé un partenariat avec l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Les deux organismes travailleront de concert sur le projet de « Développement d’un modèle intégré pour la gestion et la dispersion des espèces exotiques envahissantes (EEE) dans les écosystèmes insulaires ». Subventionné par l'Union européenne, il s’étalera sur cinq ans. Le projet, qui concernera les îles de la région océan Indien, des Caraïbes et du Pacifique, vise prioritairement à réduire la perte des richesses naturelles insulaires, en luttant contre l’introduction et la propagation d’espèces exotiques en-

vahissantes. Ces dernières engendrent en effet des nuisances environnementales, mais aussi économiques, à long terme. De plus, après la destruction des habitats naturels par l'homme, la colonisation destructive des espèces envahissantes est la seconde cause de disparition des espèces endémiques dans le

monde, et la première dans les fragiles milieux insulaires. Grâce à ce projet de grande ampleur, les organisations impliquées espèrent aboutir à quatre réalisations importantes. En premier lieu, il y a l’amélioration de l’état des connaissances, de la sensibilisation et de l’expertise en matière de prévention

Nigeria: $50 million to bolster Energy efficiency THE CLIMATE Investment Funds (CIF) has announced an agreement to provide Nigeria with $50 million to support an African Development Bank program of financial intermediation for renewable energy and energy efficiency, through local banks, as part of the country's national Investment Plan endorsed by the CIF in 2010. The investment, provided under the CIF's Clean Technology Fund (CTF), is designated to stimulate alternative and efficient ways to generate electricity, as well as to reduce reliance on energy sources which contribute to greenhouse gas emissions. The funding will be used to stimulate investment in downstream opportunities that would lead to greater energy efficiency through a range of technologies, including in-

dustrial energy efficiency investments and renewable-based hybrid systems amongst others. The CTF capital will also complement support provided through the African Development Bank private sector window, to help the country address energy efficiency in compelling sectors such as power, agribusiness, transport, telecommunications and education, by targeting local financial institutions to invest and support the shift to clean, efficient and affordable energy. The work to improve energy efficiency and increase the use of renewables is in line with the country’s national policy framework, designed to lead Nigeria to an ambitious set of energy goals, namely through a combination of incentives at the national level.

et de gestion des invasions biologiques néfastes dans les îles. Viennent ensuite le développement de partenariats, l’établissement ou le renforcement des pratiques de gestion collaborative des invasions biologiques sur les îles, la prévention et la gestion des invasions biologiques dans des sites pilotes

de la région océan Indien, pour déterminer des indicateurs de bonnes pratiques et, pour finir, le développement de stratégies pour renforcer les politiques nationales, régionales et globales, ainsi que la mise en œuvre d’actions pour mieux prévenir et gérer les invasions biologiques. Il s’agira aussi de créer un modèle global qui pourrait être appliqué de manière systématique dans d'autres cadres insulaires. Cependant, les spécificités bioclimatiques devront être prises en compte, surtout en ce qui concerne les régions tropicales, où énormément de travail reste à faire. Par la suite, la création d’un centre régional d’excellence insulaire de lutte contre les espèces envahissantes permettra d’ancrer les bonnes pratiques, tout en pérennisant les actions menées. Ce centre s’appuiera sur les structures existantes et travaillera en partenariat avec les institutions régionales et les pays concernés.

AFRICA ASPIRES TO REDUCE CO2 EMISSIONS A REPORT of the African Development Bank (AfDB) displays projects afoot on the continent. According to it, Africa aims at a decrease of nearly 7 million tons of its emissions of CO2 and the creation of more than 7 million new electricity connections, with the support of AfDB and Climate Investment Funds (CIF). A publication of the AfDB’s Energy, Environment and Climate Change Department (ONEC), the report features a review of the bank’s support to 17 African countries through its CIF portfolio, which is channeling $1 billion – more than a third of all CIF investment in Africa – to Africa, with the ONEC leading the institutional charge. The report also highlights the work underway with the AfDB, as well as other CIF partners and stakeholders to

continue improving the CIF’s effectiveness, namely by exploring new tools and mechanisms, enhancing and simplifying the approach to measuring results, and brokering climate knowledge from the national to the global stage. It further showcases expected results from projects underway in Kenya, Morocco and Niger, amongst others, backed by $420 million CIF funding and $1.1 billion of the AfDB’s own funding. Through the eight projects under implementation, it is expected that 6.9 million tons of CO2 emissions will be avoided annually and 1.3 million households and businesses will get new access to power. Furthermore, nearly 42,000 hectares of land will be dedicated to climate-resilient activities, while 150,000 farmers will gain access to climate information, including 50,000 women farmers.


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Deuxième saison d’Eco TV ▼ VRISHNI VALAYDON

L

undi dernier, Capital Media, société mauricienne de production et de création audiovisuelle, a lancé la deuxième saison de son émission écologique, EcoTV. C’est au Labourdonnais Waterfront Hotel que la cérémonie de lancement, orchestrée par le directeur Christian Comarmond, s’est déroulée en présence des ministres Deva Virahsawmy et Vasant Bunwaree. Eco Tv a été diffusée lundi 25 février sur MBC 1, à 20h30, a été à

LE PLUS GRAND PARC ÉOLIEN DE L’AFRIQUE

L'ÉNERGÉTICIEN FRANÇAIS GDF Suez vient d'annoncer le lancement de la construction du parc éolien de Tarfaya, au Maroc, d'une puissance de 300 MW. Ce projet, le plus vaste dans l'éolien en Afrique, est développé dans le cadre d'un partenariat avec la société marocaine Nareva. L’entrée en opération est prévue fin 2014 et le projet de 300 MW devrait atteindre un taux d’utilisation élevé de 45%, qui permettra d’éviter l’émission de 900 000 tonnes de CO2 par an et représentera environ 40% de la capacité éolienne totale du pays lors de sa mise en service commerciale. Le Maroc vise un objectif de 42 % de capacités électriques fonctionnant à partir de sources renouvelables d’ici à 2020. Le 'closing' financier de Tarfaya a été effectué le 26 décembre 2012 et prévoit un financement associant fonds propres et endettement local. Les fonds propres seront partagés à 50/50 entre GDF Suez et Nareva, filiale du holding royal SNI. Le financement par la dette, à hauteur de 4 milliards de dirham (360 millions d’euros), sera apporté par un consortium de trois banques marocaines : Attijariwafa Bank, Banque centrale populaire et BMCE Bank. D'autre part, le parc éolien a fait l’objet d’un contrat d’achat d’électricité de 20 ans avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) du Maroc, sur une base BOOT (build, own, operate and transfer). Selon Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, le projet de Tarfaya était « tout à fait en ligne avec la stratégie de développement du groupe dans les marchés à forte croissance ». En effet, inquiet de la dégradation économique sur ses marchés traditionnels, le français GDF Suez veut consacrer une part grandissante de ses investissements aux pays à forte croissance. Ces derniers devraient représenter 40 à 50% du budget d’investissement du groupe, contre environ un tiers actuellement. Ce projet représente également le plus grand parc éolien jamais mené par GDF Suez qui, au total, est en train de construire 2,7 GW de capacités électriques dans la zone Afrique – Moyen-Orient. Bien que la plupart de ces projets concernent les pays du Golfe et l’Arabie saoudite, le groupe se déploie peu à peu sur le continent. Le groupe est notamment entré, en 2012, en négociations exclusives pour la ferme éolienne de West Coast 1, un parc de 94 MW en Afrique du Sud.

raison de cinq fois la semaine, avec rediffusion, le lendemain, à 17 heures, toujours sur la même chaîne. Lors de son discours, Christian Comarmond a notamment insisté sur la nécessité de trouver des sponsors pour concrétiser un tel projet. EcoTV a, en effet, bénéficié de l’appui de la Mauritius Commercial Bank (MCB), de la Commission Maurice Ile Durable, du Fonds Maurice Ile Durable, ainsi que d’Omnicane. Capital Media a également édité la première saison de l’émission, diffusée de 2010 à 2012, en coffret DVD. Près de 3 000 copies seront

LA PRÉFÉRENCE nationale a beaucoup joué dans l'attribution des marchés de la ligne à grande vitesse marocaine. Les groupes locaux ont remporté 51% des contrats de génie civil. C'est à un travail de titan que s'attellent les bâtisseurs de la LGV marocaine, la première « ligne à grande vitesse » africaine. Pour construire le premier tronçon de 200 km entre Tanger et Kenitra, qui doit être ouvert le 20 décembre 2015, il faudra ainsi dégager 67 millions de tonnes de gravats et bâtir sept viaducs. Les exigences techniques demandées par la direction du projet sont sans précédent au Maroc. Malgré un passage de la rame de TGV à 320 km/h, la voie ne doit pas bouger de plus d'un centimètre sur une durée de trente ans. Aux côtés de l'é-nergique chef de projet basé à Rabat, pas moins de 362 ingénieurs travaillent d'arrache-pied pour mettre au point les modalités de construction des infrastructures marocaines, s'inspirant de celles édictées en France par la Société nationale des chemins de fer (SNCF). « PRÉFÉRENCE NATIONALE » Inauguré officiellement en septembre 2011 par le roi Mohammed VI, le chantier de génie civil a atteint sa vitesse de croisière. Toutes les études d'avant-projet sont terminées, les douze lots de génie civil - sept pour le terrassement et cinq pour les ouvrages d'art - ont tous été attribués, pour un total de 8 milliards de dirhams (en-viron 710 millions d'euros), soit 40% du coût de la première phase du projet, et tous les travaux ont démarré. Si les groupes français ont engrangé la plupart des commandes d'équipements ferroviaires, les entreprises marocaines se sont taillé la part du lion du génie civil. « Pour la construction, nous sommes à 51% de contrats octroyés à des sociétés locales,

distribuées gratuitement, à partir de la semaine prochaine, dans les écoles de Maurice et de Rodrigues. Pour la conception des coffrets DVD, la compagnie a pu compter sur l’apport du groupe Food and Allied, ainsi que d’Ecological Living In Action (ELIA), entre autres. Quant à la seconde saison d’EcoTV, elle a bénéficié de certaines innovations, principalement visuelles, avec des illustrations et des animations plus dynamiques. L’émission se dote également d’une nouvelle présentatrice, en la personne d'Estelle Desveaux de Marigny.

Transport public : le Maroc voit grand

mais nous montons jusqu'à 65% si l'on y ajoute les sous-contractants réalisant des travaux pour nos fournisseurs étrangers », détaille le responsable de l'Office National des Chemins de Fer (ONCF). Tous les grands groupes du BTP marocain sont présents sur la LGV. SGTM a été retenu pour le grand viaduc d'El-Hachef, alors que Sonasr, TGCC, LRN et Sintram ont obtenu des lots de déblaiement et de construction des voies. Certaines sociétés du royaume se sont aussi associées pour remporter des marchés, soit avec un groupe étranger, comme Sefiani, avec l'égyptien The Arab Contractors, soit entre nationaux, tels l'installateur industriel Jet Alu et le constructeur TGCC, qui bâtissent ensemble l'atelier de maintenance de Tanger. Si les groupes locaux ont obtenu la part belle du génie civil, ils le doivent en grande partie à la fameuse clause de « préférence nationale ». Elle sti-pule que, sur un appel d'offres, les sociétés marocaines sont favorisées par rapport aux groupes étrangers. Sous réserve de satisfaire aux prérequis tech-

niques, elles seront retenues même si elles sont jusqu'à 10% plus chères qu'eux. Une mesure bien accueillie au niveau local, car plusieurs groupes espagnols, italiens et portugais, affectés par la crise en Europe du sud, s'étaient positionnés sur les lots, avec des prix très agressifs, avec une moyenne de 20 soumissionnaires par appel d'offres. Pour construire la ligne, l'État français et l'Agence française de développement (AFD) ont octroyé 920 millions d'euros de financement pour le matériel roulant et les équipements ferroviaires. Sur ce montant, 625 millions d'euros ont été accordés à titre de « Réserve pays émergents », qui impose à l'ONCF de sélectionner 65% d'entreprises françaises. Du coup, en plus d'Alstom Transport, qui fa-brique les rames du train, d'autres groupes hexagonaux ont profité de l'aubaine. Colas fabrique les caténaires de la voie, Cegelec construit les stations électriques et des sociétés d'études françaises, notamment Systra, assistent les Marocains sur tous les chantiers.


MARKET

MERCREDI 27 FÉVRIER 2013 EDITION 118 | CAPITAL

BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY 26TH FEBRUARY 2013

This report has been prepared by Vanee Seeneevassen of Island Premier Traders FX Ltd. (FOR MORE INFORMATION, PLEASE VISIT OUR WEBSITE: HTTP://WWW.ISLANDPREMIERTRADERS.COM)

EXCHANGE RATES

MARKET OVERVIEW

BUYING

EUR/USD Euro IMF reiterated significant risks to global economy remained and stalling of policy implementation in Euro-Zone was a key risk. The shared currency was traded within the range of $1.3145 -$ 1.3434. Data showed Manufacturing PMI in Euro-Zone fell to 47.80 and services PMI dropped to 47.30 in February while PMI compiler Markit said firms in Germany sustained a healthy rate of growth but French services companies were in the midst of their worst slump since the great Recession in early 2009 which is a sign that the two biggest economies in the EuroZone was now at its widest since the survey started in 1998. The result of the Italian election has pulled the euro lower as investors fear that Europe’s debt crisis may be about to rear its head again. For the current week my forecast for the shared currency is within the range of $1.2884 - $1.3390.

STERLING Claim count in United Kingdom (U.K.) fell 12,500 in January but the International Labor Organization (ILO) Unemployment Rate rose to 7.8%. Minutes of Bank of England (BOE) showed Monetary Policy Committee (MPC) members were split 6:3 on more bond purchases and the difference was the biggest since June 2012. It is the first time ever since the sovereign ratings was downgraded, rating agency Moody’s cut UK’s coveted top-notch triple-A rating with weak prospects for British economic growth. Cable was traded within the range of $1.5132 $1.5517 last week. For the current week, I would forecast cable to be traded within the range of $ 1.4946 – $1.5321.

AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT

SELLING

Country

Currency

TT

DD

Notes

AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.

AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1

30.747 29.1896 39.464 32.5805 24.946 24.1446 3.3963 32.1732 45.9578 30.2359

30.5879 29.0179 39.3077 32.2771 24.7983 24.0136 3.3516 31.9896 45.7859 30.1428

30.2639 28.7969 39.0793 31.8591 24.5256 23.9174 3.296 31.7922 45.5311 30.0134

TT/DD/Notes

32.1573 30.5617 40.6629 34.0517 26.0628 25.2958 3.5702 33.5893 47.3542 31.1502

GOLD COINS TUESDAY 26TH FEBRUARY 2013 GOLD Gold has been trading between $1555.07 and $ 1618.81 last week and my forecast for this week is $1569.87 - $ 1634.14. Gold climbed the most in three weeks as the central banks of Russia and Kazakhstan increased bullion reserves last month. The countries expanded their gold reserves for a fourth straight month in January, data on the International Monetary Fund’s website showed . Buying out of China was “impressive” last week and is continuing, Joni Teves, an analyst at UBS AG said. LondonBullion retreated in the previous three weeks as global economic concerns eased and minutes of a Federal Reserve meeting showed some policy makers said the central bank should be ready to vary the pace of its monthly bond purchases. Hedge funds and other money managers cut their gold net- long position, or bets on higher prices, by 40 percent to 42,318 futures and options in the week to Feb. 19, the lowest since 2008, as per U.S. Commodity Futures Trading Commission data.

BASE METAL China required 4.2 million kilometers (2.6 million miles) of copper cables in December, the most in nine months, to satisfy demand for electric grids, housing, autos and exports. That’s enough to go around the 40,075-kilometer equator about 105 times. Manufacturing and exports are growing at the fastest pace in two years, while cars are selling like never before in China, the world’s mostpopulated country and responsible for about 40 percent of world copper con-

sumption. Copper use in China will jump 8 percent to a record 8.833 million metric tons this year, boosting global demand and creating a 6,000-ton product deficit versus a surplus of 216,000 tons in 2012. The country needs to import copper because domestic production of 6.541 million tons will fall short of demand by 2.168 million tons, Barclays Plc said in a Feb. 15 report. More than 21 million Chinese -- almost the population of Australia -- left their rural homes for jobs in cities in 2012, according to China’s National Bureau of Statistics. The migration creates greater demand for housing, new appliances, cars and electricity transmission lines, all requiring copper.

OIL Oil was traded within the range of $ 92.65 - $ 97.49 per barrel last week. Oil fell to a seven-week low in New York amid estimates that U.S. crude inventories rose. Futures slid with stocks and the euro as Italy’s inconclusive elections spurred concern that Europe’s debt crisis may worsen. West Texas Intermediate declined as much as 1.3 percent to $91.92 a barrel, the lowest intraday price since Jan. 4. U.S. crude supplies probably climbed to the highest in seven months. U.S. crude inventories probably rose 2.5 million barrels last week to 378.9 million, the highest level since July 20, according to the median estimate of eight analysts surveyed by Bloomberg. That would be a sixth weekly gain, the longest rising streak since May. Gasoline supplies fell 1 million barrels while distillate fuels, including heating oil and diesel, dropped by 1.55 million, the survey showed.

MARKET SHARES – TUESDAY 26TH FEBRUARY 2013 COMPANY

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NOMINAL

LAST CLOSING PRICE

LATEST

CHANGE

% CHANGE

VOLUME

VALUE

10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 1.00 10.00 -

14.50 34.50 7.25 41.50 29.40 125.00 82.00 17.00 184.00 125.00 72.00 76.50 185.00 103.00 29.00 39.50 5.55

14.30 34.80 7.25 42.50 29.40 125.00 83.00 17.50 184.00 125.00 71.50 76.50 185.00 102.00 29.00 39.50 5.50

-0.20 0.30 1.00 1.00 0.50 -0.50 -1.00 -0.05

-1.38 0.87 2.41 1.22 2.94 -0.69 -0.97 -0.90

40,800.00 7,700.00 12,006.00 4,600.00 11,576.00 14,423.00 36,100.00 4,710.00 252,347.00 50,100.00 57,222.00

582,050.00 265,950.00 508,755.00 135,240.00 960,852.00 250,302.50 6,642,400.00 336,775.00 25,770,374.00 1,978,950.00 315,803.40

10.00 10.00 1.00 1.00

2.85 23.70 21.00 42.50 43.00 5.95 47.30 8.95

2.90 23.70 21.00 42.50 43.00 5.75 47.30 8.95

0.05 -0.20 -

1.75 -3.36 -

81,700.00 15,200.00 21,200.00 -

232,135.00 360,240.00 122,050.00 -

Denomination

Weight(gm)

Diameter(mm)

Price (Rs)

100 250 500 1000

3.41 8.51 17.03 34.05

16.5 22 27 32.69

6780 16475 32765 65150

MARKET ACTIVITY TUESDAY 26TH FEBRUARY 2013 Market Capitalization

189,900,244,938.45

Total Volume Traded

774,582

Total Value Traded

39,680,687.90

TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol LUX ISLAND ENL LAND LTD IRELAND BLYTH UBP ALTEO LIMITED

Open 17.00 41.50 82.00 99.00 34.50

MOST ACTIVE – OFFICIAL MARKET Symbol SBM 252,347 POLICY 209,000 CIM FINANCIAL 57,222 TERRA 50,100 CAUDAN 45,000 TOP GAINERS - DEM Symbol MEDINE (O) CIEL INVESTMENT MOST ACTIVE – DEM Symbol CIEL INVESTMENT UNION FLACQ LTD CIEL TEXTILE LTD MEDINE (P) LIVESTOCK (O)

Open 61.50 2.85

Latest 17.50 42.50 83.00 100.00 34.80

% Change 2.94 2.41 1.22 1.01 0.87

Volume

Latest 63.50 2.90

% Change 3.25 1.75

Volume 81,700 21,200 15,200 13,400 12,000

DISCLAIMER: Publication of the above figures has been done with reasonable care and diligence. However, Capital makes no representations, gives no warranty and disclaims all liability in respect thereof and shall not be held liable for any damage, loss or costs incurred resulting from any error in the information or any use of the said information. Appropriate independent advice should be obtained before making any investment decision.

Une publication de Channel13 8, rue Mère Barthelemy, Port-Louis Tel : 213 1555 - Fax : 213 1552 Email : info@channel13.mu Imprimé par Yukondale Ltd - Plaine Lauzun

RÉDACTEUR EN CHEF Rudy Veeramundar DIRECTEUR EXÉCUTIF Rajen Valayden CHEF D’ÉDITION Clency Lajoie RÉDACTION Herrsha Lutchman-Boodhun, Dorothy Bonnefemme, Jamirouddin Yeadally, Jessen Soopramanien PHOTOGRAPHE Nicholas Larché COLLABORATEUR Jean-Luc Balancy CONCEPTION GRAPHIQUE Knivel Goonmeter, Ibrahim Atchia CHEF DE PRODUCTION Roland Nicolas Cheneya ADMINISTRATION Nishta Salandy, Essane Auleear, Vishesh Koonjobeeharry


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CORPORATE

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BUSINESS ENVIRONMENT

SET UP UNDERSTANDING THE

I

t is important for companies to understand the general environment of the business. There are various aspects to business environment. It can be categorized into five types namely: 1. ECONOMIC ENVIRONMENT External economic factors affecting the general environment of a business, like policies of bank, interest rates, inflation rates, changes in disposable income of people, stock market indices and the value of rupee etc. A rise in the disposable income of people due to increase in

In today’s era of globalisation, conducting business internationally requires cultural awareness and effective cross cultural communication skills. Yet, many executives, volunteers, and expatriates are often sent into foreign markets with little or no understanding of their host culture. For the Western traveller, there are few destinations on earth that present more cultural differences than sub-Saharan Africa. What might be acceptable in Europe or North America may be frowned upon in Africa. Many of the goals may be the same, but the business styles and ways of communication differ greatly. The Western need to produce quick and tangible results, for example, can clash head on with the African slower pace and longer-term outlook.

the gross domestic product of a country creates increasing demand for products. 2. SOCIAL ENVIRONMENT Society plays a key role in the functioning of a business. General customs, traditions, values, social trends, society’s expectations from business affect the business operations and management. Some social trend may hamper the productivity of a particular business, simultaneously increasing the sales for another. 3. POLITICAL ENVIRONMENT General stability and peace in the

Cultural Barriers

Erika Amoako-Agyei Director of Africa Business Review

Business Environment is the sum total of all the factors that affect the business but are beyond the control of the business. As one writer has put it : “Just take the universe, subtract from it the subset that represents the organization, and the remainder is environment” governs the business and its various activities.

country and specific attitudes that elected government representatives hold towards business etc constitute the political environment of business. Political unrest or stability affects the business greatly. It may have both positive as well as negative impact over the business organization. 4. LEGAL ENVIRONMENT Law is meant to be followed and it must be. In order to avoid any government interventions to hamper the normal routine process of a business, an organization must abide by the law that

Consider the case of a Western negotiator – who happened to be my colleague – brought in from the US to present a proposal to a team of African executives. Following the presentation, a representative from the African team responded; “Thank you. We will study the proposal.” Finding the answer too vague, my colleague decided to press for something more specific: “How much time do you think you’ll need? When do you think you can get back to me? In one or two weeks? In a month?” This only made the African team uneasy as they hated to be pressed to act in a way that seemed premature. The lack of patience on my colleague’s side began to undermine his negotiation efforts and created anxiety and distrust among the African team. By ignoring how culture impacts

5. TECHNOLOGICAL ENVIRONMENT Scientific improvements and innovations which provide new ways of producing goods and services and new methods and techniques of operating a business directly or indirectly affect a business organization. The most significant change in the technological environment of business has been the use of computers and especially internet/world wide web, which has changed the definition of business activities and management. While embarking on a business, we must ensure that we have a complete knowledge about all such factors that affect the business. It is imperative for growth to serve the society and that can be done only when mastering knowledge about the customs and practices in the society affecting business. Similarly, the law must be followed at every step so as to avoid any legal suites. Thus, business environment, although cannot be controlled, but, ways can be found out to cope up with tricky and difficult situations. Hiring business brokers is a good step forward to know about the dimensions of business environment and its affect over it. Vigilance awareness pays off well in the business world!! It helps to identify the uncertainties, cope up with rapid changes in government policy, improving the performance of the business by understanding the dynamics of the business world.

local business practices, my colleague inadvertently lengthened the consideration stage of the proposal and, at one point, even risked losing the interest of the other side altogether. The fact is that many North Americans focus on product presentation from the moment they arrive. Their interest lies in closing the deal as quickly as possible. In the time-driven cultures of North America and many parts of Europe, people pride themselves on conducting business at lightning speed and favour a quick and individual approach to decision-making. Conversely, many African firms strongly believe in tapping into the collective wisdom of the entire team, even though there is a great degree of hierarchy. The African approach to decision-making does not mean that

local business people are unable to take quick decisions or get things done individually. Rather, it represents the cultural significance of consensus and consultation, which tends to guide the decision-making process in Africa’s group-oriented cultures. Because the two organisations operate so differently, North Americans feel anxious if they don’t have a specific deadline. But in dealing with a typical African organisation, it is important to remember that many more people will have to consider the proposal. So the Westerner who resorts to the ‘hard sell’, by applying pressure to influence decision-making, will not only risk breaking the lines of communication, but could potentially cause irreparable damage and costly mistakes.


CORPORATE

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AFRICAN BUSINESS ENVIRONMENT

REASONS FOR FAILURE For centuries people have been flocking to Africa to make their riches, and for centuries many have failed. Africa’s allure and promise have always been undeniable. Being the world’s second largest continent with the second largest population, Africa is also richly endowed with a significant percentage of the world’s mineral resources. But while the opportunities in Africa are endless, breaking into the African market is not quite so easy. And creating successful media campaigns are easier said than done. If success is what you want, then your strategy for Africa needs to be uniquely African. Here are some of the mistakes that companies make when investing in Africa: They replicate a foreign strategy – Many strategies that have worked elsewhere have failed dismally in Africa because investors have failed to recognise that Africa has a very different landscape and frame of reference from the rest of the world. Not being attuned to the consumer or neglecting to tailor strategies could mean that businesses are overlooking valuable segments of the market. They lack flexibility – One

way to guarantee your failure would be to employ a rigid strategy. Many African countries are still unstable and susceptible to both local and international (social and economic) influences. For this reason, when you do business in Africa, you need to stay on top of all the changes and be able to make quick adjustments to your initial strategy. If you don’t, then you will most certainly be left

Freshmark is a subsidiary of panAfrican supermarket group Shoprite and responsible for the retailer’s fruit and vegetable procurement and distribution. Based in South Africa, Shoprite expanded into the rest of continent in 1995 with its first store in Zambia. Shoprite currently operates in 15 African countries outside South Africa. In his presentation to conference delegates, Van Deventer outlined a number of issues investors should be aware of when doing business on the continent. 1. Africa has a combination of rich and poor people: Van Deventer says it is a mistake to think that the entire Sub-Saharan Africa is poor. “There are stinking rich people in all these countries, locals as well as expats, [while] the masses are relatively poor.” He says that Shoprite tries to cater for all these people. 2. Doing business in Africa requires patience and perseverance: “There are many frustrations, but you must just carry on and on and on.”

behind. They lack an understanding of cultural nuances – Messages that are not culturally sensitive can spell disaster for a brand. For example, many African languages are tonal and therefore the same word with the same spelling can mean two different things. Increasing your cultural understanding will increase the potency of your message. They do not know how to

deal with Africa’s diversity – there are cultures, sub-cultures and sub-sub-cultures. For example, South Africa (with 11 official languages and about 13 main cultural groups) is the least diverse country in Africa. Kenya has 13 different cultural groups and Nigeria has 389. It is clear that an understanding of the differences and similarities between these groups is crucial for success.

WITNESS 3. Operate with government support: Investors in Africa should seek to obtain government support in the countries they operate. “You must have the political blessing and a buy-in. Don’t try to get in by the back door. That is not going to work. Use your political contacts; if you don’t have, get some,” Van Deventer notes. 4. Long-term commitment: Companies should have a long-term view on their investments in Africa. “A quick buck into Africa is not going to work.” 5. Involving the local population: “Local involvement is very important. In Freshmark’s case we prefer to buy local. You must have local support, you must invest local, you must do training,” Van Deventer explains. 6. Just because people are poor, doesn’t mean they want substandard products: Van Deventer says that even if one is dealing with the poorest of the poor, one should always offer quality products. He

THE FRESHMARK EXPERIENCE

“Africa is not for the faint-hearted, but it is the place to be” - Johan Van Deventer, managing director of Freshmark, - Africa Economic Forum conference

The biggest change agent in Africa today is the emergence of a group of African professionals determined to solve Africa’s problems with African solutions. These dynamic young entrepreneurs are aware of Africa’s past mistakes and have an internal drive to change and be counted. They are rapidly emerging as the future leaders who are ushering in a new age for Africa.

says that all people aspire to better themselves. “We are not going to open-up substandard stores and take old equipment. You must go and make a difference. Offer to people things they have never experienced or never seen before.” 7. Variety of languages: Investors should keep in mind that a variety of languages are spoken on the continent, which could affect operations. “In Angola and Mozambique, Portuguese is still very strong. It has a strong influence even on the consumption of product,” says Van Deventer. “You cannot export anything into Angola unless all your paperwork and all your labels are in Portuguese.” 8. Stay focused on the opportunities: “This is the place to be . . . with all its challenges. Let’s go and work hard. I know there are hurdles and conditions in Africa are not every day the way we would like it to be, but look through that and see the opportunities because they are ample,” says Deventer.


GROS PLAN

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Deux navires de pêche illégale dans les filets de la COI ▼ VRISHNI VALAYDON

L

e 23 février dernier, à l'aube, le patrouilleur malgache Atsantsa a pris en flagrant délit de pêche illégale deux bateaux sri-lankais, à 750 kilomètres au nord de l'île Maurice, sur le banc de Nazareth. Engagé par le Plan régional de surveillance des pêches (PRSP) de la Commission de l'océan Indien (COI), Atsantsa est un prédateur des navires illégaux construit en 2007 à Port-Louis. C'est une équipe d'inspecteurs, de gendarmes ainsi que de garde-côtes, venus des Comores, de Maurice et des Seychelles, entre autres, qui sont à féliciter pour avoir mené à bien cette mission. Les deux navires ont été arraisonnés pendant que des filets de plusieurs kilomètres de long étaient en train d'être relevés. Le banc de

Nazareth étant une zone mauricienne foisonnant de poissons, c'est aussi un lieu privilégié pour les bateaux de pêche illégale. Ainsi, les pêcheurs sri-lankais ont prélevé des thons, des espadons, des dauphins ou encore des requins desquels ils ne garderont que leurs ailerons. L'Atsantsa escorte le convoi, attendu jeudi aprèsmidi, à Port-Louis. Quant aux deux navires, ils seront remis aux autorités mauriciennes. Jean-Claude de l'Estrac, secrétaire

général de la COI, actuellement en mission en Zambie, a déclaré que plusieurs dizaine de milliers d'emplois dépendent de la pêche dans notre région. Cette activité contribue grandement à la richesse des économies insulaires d'où la création du PRSP. D'autre part, cette opération traduit très bien l'engagement de la COI dans sa lutte contre la pêche illicite

dans la région indian océanique ainsi que l'efficience du dispositif régional qu'elle coordonne. Mis en œuvre en 2007, le PRSP, fruit d'un partenariat financier entre la COI et l'Union européenne, en est à sa 33e mission. « Depuis le lancement du PRSP, plusieurs centaines de navires ont été contrôlés en pleine mer et plusieurs d’entre

eux en infraction grave, ont été arraisonnés à Madagascar, aux Seychelles et à Maurice. L’emploi de moyens performants tels que des satellites radar mais aussi l’expérience acquise par les équipes régionales de contrôle et les échanges permanents d’informations entre les États membres de la COI permettent au dispositif d’être aujourd’hui très efficace », explique pour sa part Xavier Nicolas, coordonnateur du PRSP.

ARAISONNEMENT. Le patrouilleur malgache Atsantsa qui a intercepté les deux navires sri-lankais

Yan de Maroussem sur le trail de GML LA FONDATION Joseph Lagesse de GML associe, cette année, un challenge sportif à sa cause sociale consacrée au logement décent, cause qu'elle défend depuis huit ans. Un trail, le 2 mars prochain, verra la participation de Yan de Maroussem, sportif mauricien amateur de courses d’endurance. Un tour de l’île en kayak, à vélo, à pied, sur roller et sur ski offshore, tout en sensibilisant le public à une cause chère à GML. « Je crois fermement qu’une maison doit être synonyme de protection sous toutes ses formes et pour chaque membre de la famille. Il est inconcevable que l'on essaye de résoudre le problème du logement en créant d’autres problèmes, tels que la promiscuité, par

(de g. à dr.) Arnaud Lagesse, Geneviève de Souza , Yan de Maroussem et Axelle Mazéry

exemple. GML veut que chaque famille mauricienne puisse vivre dans un espace sain et protégé », déclare le CEO Arnaud Lagesse, aussi président de la fondation. Les employés des filiales du groupe participeront à ce trail et s’engagent

également à faire un don financier pour la réalisation du projet. D'autres entreprises privées sont également invitées à se joindre à cette cause qui donne au trail un tout autre sens. Pour Yan de Maroussem, « le challenge de relever un défi tel que ce tour de l’île est motivé par l’engagement de GML et ses filiales autour d’une cause pour laquelle ils militent depuis des années. J’espère de tout cœur que GML on the Move, avec la participation des filiales de GML, arrive non seulement à éveiller une prise de conscience au sein de la population, mais que cela débouche sur du concret pour les familles mauriciennes qui n’ont pas la chance de vivre dans une maison convenable ».

HSBC Rewards Winners of its Credit Card Lucky Draw THE WINNERS of the ‘Make Your Wish list’ credit card campaign of the HSBC are : Thaneshwar Seewooruttun, Doreen Lam Hau Ching and Sivapragassen Rengasamy. They have won cash prizes of Rs 100,000, 70,000, and 30,000, respectively. They received their cheque from the CEO Alastair Bryce and the Head of Retail Nitin Ramlugon. The newly appointed CEO thanked the three valued customers for their loyalty to HSBC and explained how by

using HSBC’s credit cards clients can actually benefit from interesting rebates and discounts at various selling points all year round and Island wide. For their part, the happy winners concurred they were agreeably surprised to be randomly drawn in HSBC’s lucky draw. The grand winner Thaneshwar Seewooruttun was accompanied by his family and was particularly pleased. He intends to treat his wife and two year old son to a family trip to Malaysia and said the

cash prize was timely. The HSBC Group serves around 60 million customers through four global businesses. The HSBC Group's network covers 6,900 offices in 84 countries and territories in six geographical regions: Europe, Hong Kong, Rest of Asia-Pacific, Middle East and North Africa, North America and Latin America. With assets of USD2,652 billion at 30 June 2012, HSBC is one of the world’s largest banking and financial services organisations.

« Escales mauriciennes » réussies en France POUR LA cinquième année consécutive, l'Office du tourisme de l'île Maurice a organisé son traditionnel 'roadshow' « Les Escales Mauriciennes » dans quatre villes françaises notamment Toulouse, Bordeaux, Paris et Nantes. Près de trois cent agents de voyages se sont déplacés pour l'événement. L'Office du tourisme conclut donc positivement ces quatre jours de promotion en France. En effet, le nombre de chefs de projets et de tour-opérateurs, entre autres, qui étaient au rendez-vous, la grande convivialité dans laquelle se sont déroulés les ateliers de travail ainsi que la satisfaction tant des visiteurs que des exposants hôteliers et aériens, sont des raisons de grande satisfaction. L’ambassadeur de l’île Maurice en France, Jacques Chasteau de Balyon, a marqué sa présence à la manifestation. Le marché français étant le premier marché émetteur, les autorités ont offert un séjour pour deux personnes à l'île Maurice à une vingtaine d'agences de voyages, ceci grâce au financement des partenaires hôteliers et aériens. D'autre part, « Les Escales Mauriciennes » a été placée cette année sous le thème de la nature. Ainsi, chaque participant aux escales s'est vu offrir un bouquet exotique. VRISHNI VALAYDON


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