SINO-MAURICIENS : ILS ONT INDUSTRIALISÉ MAURICE…
Des premières boutiques à l’établissement de la zone franche, la communauté sino-mauricienne a été omniprésente. Dans le cadre de la Fête du Printemps, Capital donne la parole à l’ancien ministre Joseph Tsang Mang Kin
LA DIFFÉRENCE, C’EST LE CONTENU
Edition 115 – Mercredi 6 février 2013
Votre hebdomadaire à Rs 15
ONE & ONLY LE SAINT GÉRAN
TRANSACTIONS BOURSIÈRES
NEUF LICENCIÉS PARLENT DE VICTIMISATION
EXODE MASSIF D’INVESTISSEURS ÉTRANGERS DE LA STATE BANK OF MAURITIUS
Ils n'ont pas digéré leur licenciement par la direction One & Only Le Saint Géran. Les neuf licenciés, qui soutiennent que des pressions ont été exercées sur eux car ils voulaient adhérer à un nouveau syndicat, envisagent de loger un cas en cour industrielle. Une réunion est prévue, ce vendredi, avec des représentants du ministère du Travail, pour tenter de trouver une solution
La firme AXYS Stockbroking dresse un constat des transactions boursières pour l'année écoulée. Dans un rapport signé des analystes Bhavik Desai et Melvyn Chung Kai To, la réticence des étrangers à investir à Maurice interpelle. Bien que l’action de la SBM ait atteint Rs 95, à la clôture, lundi, soit son niveau le plus élevé en 17 mois, la banque a enregistré des pertes de plus de Rs 450 M en termes d'investissements étrangers. Cet argent est allé chez le concurrent... la MCB
AIR MAURITIUS
HAUSSE DE
400%
DES PROFITS
● Emirates en pole position comme partenaire éventuel
MARTIN PETRI, DEPUTY DIVISION CHIEF OF THE IMF
KADRESS PILLAY, CHAIRPERSON DE LA NEF
“WAGES HAVE INCREASED A LITTLE BIT FASTER THAN PRODUCTIVITY”
« L’ETAT DOIT CORRIGER LES TRAVERS DU SYSTÈME CAPITALISTE »
FINAL REPORT
MERCREDI 6 FÉVRIER 2013 EDITION 115 | CAPITAL
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AIR MAURITIUS
HAUSSE DE 400% DES PROFITS Après quelques années de braise, voilà venu le temps de la récolte. Fidèle à ses habitudes, Air Mauritius aurait renoué avec des profits honorables lors du dernier trimestre. De quoi souffler en attendant la prochaine phase de la restructuration du Paille-en-Queue ▼ RUDY VEERAMUNDAR
L
a compagnie d’aviation nationale aurait connu un véritable décollage au niveau des profits pour le dernier quart de 2012. C’est ce que laissent comprendre les recoupements d’informations de Capital ces deux derniers jours, en attendant que le bilan officiel soit présenté d’ici peu. Ces résultats considérés comme très encourageants sont sans nulle doute les fruits d’une progression constante du ‘share price’ d’Air Mauritius au niveau de la Stock Exchange of Mauritius (SEM). De quoi mettre en exergue la question de partenariat stratégique. Celui-ci n’est certainement pas lié au besoin de capital pour les opérations de la compagnie, mais concernerait plutôt l’acquisition de nouveaux appareils. Si Air France semble être au centre des attentions, le favori pourrait cependant s’appeler Emirates. MONTÉE EN PUISSANCE Selon certaines sources dignes de foi, Air Mauritius devrait présenter, dans les deux semaines à venir, les résultats pour la période septembre à novembre 2012. Des chiffres qui vont certainement redonner confiance aux actionnaires après deux des années économiques les plus difficiles de l‘histoire du transporteur national. L’exercice financier pour le deuxième trimestre de 2011 avait, en effet, fait état de pertes d’environ Rs 250 millions, officiellement expliquées comme suit : « La situation économique mondiale s’est considérablement dégradée au cours du deuxième trimestre de l’exercice en cours (Ndlr : 2011). L’épisode de la dette américaine, puis des dettes européennes, a durement secoué des économies encore convalescentes. En Europe, la plupart des pays de l’UE, dont en particulier les plus importants marchés d’Air Mauritius (France, Royaume-Uni, Italie…), annoncent plans de rigueur sur plans de rigueur. La confiance des consommateurs est en berne - ceux-ci diffèrent ou renoncent ainsi, de plus en plus, à leurs dépenses de confort ou de loisirs. Ce contexte déprimé affecte au premier chef
les secteurs du tourisme et du voyage. Très dépendante de ces secteurs, Air Mauritius se trouve ainsi fortement exposée. L’équilibre financier de la compagnie est de surcroît confronté à la hausse des prix du carburant et la volatilité des taux de change, encore aggravées par l’approfondissement de la crise.» Presque une année après, soit entre juillet et septembre de l’année dernière, Air Mauritius devait commencer à quitter la zone rouge, en réalisant des profits de Rs 48 millions. Mieux encore : selon des informations recueillies par Capital, en un trimestre, ce chiffre aurait connu une hausse de plus de 400%, pour atteindre des profits de plus de Rs 250 millions, sur la base d’un euro à Rs 40. Cette montée en puissance serait, entre autres, due à la progression du ‘share price’ au niveau de la SEM. Celleci était passée de Rs 17,40 à 14,90 entre août et novembre 2011, avant de remonter à Rs 16 en décembre. 2012 commençait avec une nouvelle chute à Rs 12 au mois de février. Bien qu’Air Mauritius s’était de nouveau retrouvée en zone profitable pour la période juillet à septembre 2012, l’action devait continuer à chuter jusqu’à Rs 9,60 à son niveau le plus bas. EMIRATES EN POLE POSITION L’action, qui était remontée à Rs 10 en décembre 2012, a clôturé, hier aprèsmidi, à Rs 13,30, après avoir atteint Rs 13,80 dans la matinée. Ainsi, l’action d’Air Mauritius a connu une progression d’environ 44% en comparaison au dernier trimestre. Ce qui permet de jeter un nouveau regard sur le dossier de partenariat stratégique. Si la dernière visite du Premier ministre à Paris a focalisé l’attention des observateurs sur un éventuel partenariat entre Air Mauritius et Air France, cette affaire est loin d’être chose faite pour ceux qui sont proches du dossier. On explique, primo, que l’état financier de la compagnie ne nécessite pas d’injection de capital, mais que le besoin de remplacer, dans un « long term process », certains avions, se fait sentir. Air France, d’ailleurs, ne ferait pas figure de favori si on prend en compte que
Air France ne ferait pas figure de favori si on prend en compte que les discussions sont en cours avec plusieurs autres compagnies, à l’instar d’Emirates, Qatar Airways, British Airways ou encore China Airlines
les discussions sont en cours avec plusieurs autres compagnies, à l’instar d’Emirates, Qatar Airways, British Airways ou encore China Airlines. Selon certaines sources, que ce soit sur le plan financier ou logistique, Emirates est en pole position pour s’offrir une partie des actions d’Air Mauritius en échange de quelques appareils. En effet, le plus vieil avion de la flotte nationale a dépassé les 18 ans et devrait se retrouver au garage dans deux ans, au maximum. Le deuxième appareil le plus âgé est pour sa part en service depuis 14 ans. Le remplacement des appareils se ferait donc en différentes phases, à partir de l’année prochaine. Dans les milieux du marché boursier, en évoque aussi la thèse de l’acquisition de 50% des actions par l’éventuel partenaire – qui devrait dans ce cas racheter les parts des autres actionnaires –, ce qui laisserait à l’Etat le contrôle de l’autre moitié. Une situation considérée comme n’étant guère plausible par certains observateurs. Pour ces derniers, l’Etat ne voudra pas se retrouver dans une situation de 50-50%, mais opterait, au pire, pour 51-49%, afin de demeurer l’actionnaire majoritaire. Les spéculations sont lancées…
COMMUNIQUE OFFER OF SCHOLARSHIPS UNDER THE NEW ZEALAND COMMONWEALTH SCHOLARSHIP AND FELLOWSHIP PLAN 2013/2014 Applications are invited from suitably qualified Mauritian nationals for the award of two scholarships (one male and one female) offered by the Government of New Zealand through “Universities New Zealand” for Masters and/or PhD Level studies in New Zealand. The Programmes are due to start in February 2014. Preference will be given to applicants opting for studies in one of the following priority fields as identified by the New Zealand Government: • Leadership and Governance • Economics • Public sector governance and reform • Environmental studies • Education • Health • Agriculture and Fisheries • Biosecurity and Food Safety • Infrastructure and Utility • Human Rights and Gender Candidates are also advised to consult the List of Indicative Priority Fields of Study available for consultation on the Notice Board, Ground Floor of the Ministry of Education and Human Resources, MITD, House, Phoenix, or on the following website: http://ministry-education.gov.mu For more information the following website may be consulted:
3.
Conditions of Scholarship
3.1
The scholarship covers tuition fees, allowances and international airfares as approved by the New Zealand authorities.
3.2
Candidates should have secured admission to their preferred New Zealand education institution institution. Evidence of such admission or even a conditional offer should be attached to the application form.
3.3
The proposed level of study should be at a higher level than qualifications already earned.
3.4
Candidates having already benefited from a scholarship through the Government of Mauritius will not be eligible to apply for this scholarship.
3.5
Beneficiaries of scholarships must enter into a bond, thereby committing themselves to return to Mauritius immediately after completion of their studies and work for at least five years in the public or private sector.
3.6
Only the best qualified candidates will be selected. Candidates who would not have been informed of their nomination within six weeks as from the closing date for application should consider that they have not been selected.
3.7
The final decision to award the scholarships rests with the New Zealand Authorities.
4.
Mode of Application
4.1
Applications must be made on the prescribed form available at the Scholarships Section, Ministry of Education and Human Resources, 1st Floor, MITD House, Phoenix, or downloaded from the Ministry’s website:
http://www.aid.govt.nz/funding-and-contracts/scholarships 2.
Eligibilty Requirements
2.1
Qualifications
http://ministry-education.gov.mu Applicants may also submit applications on-line on the following website:
A. For a Master’s Degree (i) SC/GCE ‘O’ level with credits in at least five subjects, including English Language, at one and same sitting; (ii) HSC/GCE ‘A’ level with three subjects at Principal level obtained at one and the same sitting; and (iii) A minimum standard of Upper second Class Bachelor’s degree.
http://www.gov.mu However, applicants should submit originals along with copies of all supporting documents after the online application which should not be later than the closing date specified below. 4.2
B. For a PhD Degree (i) SC/GCE ‘O’ level with credits in at least five subjects, including English, at one and same sitting; (ii) HSC/GCE ‘A’ level in three subjects at Principal Level obtained at one and the same sitting; (iii) A minimum standard of Second Class Bachelor’s degree; and (iv) A Master’s degree.
4.3
Age Limit Candidates should not be more than 35 years of age for Master’s and 40 years of age for PhD by the closing date of submission of applications.
2.3
Eligibility Criteria
4.4
Candidates should ensure that originals along with certified copies of certificates, transcripts of final university results/marksheets and all other relevant documents relating to their qualifications are submitted to the Scholarships Section by the closing date. Non-submission of these documents on time will result in their elimination from the selection exercise. Certification of documents can be done at the Scholarships Section of the Ministry of Education and Human Resources or at the Careers Guidance Service in Rose Hill.
4.5
The completed Application Form along with all supporting documents should be submitted to the Scholarships Section of the Ministry by Friday 10 May 2013 at 14.00 hours at latest. Where original documents are not in English, certified true copies of official English translations should be provided at the time of application.
4.6
Responsible parties of applicants not in Mauritius may apply on behalf of their wards.
4.7
Applicants already in employment, whether public or private, must fill in the application form in duplicate. One copy thereof along with the relevant supporting documents should be submitted to the Scholarships Section, and one copy to the applicant’s employer who has to confirm, in writing, whether the applicant would be released for the course, and if so, on what terms and conditions. Such information should be made available by the closing date.
4.8
A Communique will be placed on the website in due course to inform applicants that the selection exercise has been completed.
To be eligible to be considered for a New Zealand Commonwealth Scholarship, applicants must: (a) not have citizenship or permanent residence status of New Zealand or Australia or another developed country; (b) not be married or engaged to be married to a person who holds, or who is eligible to hold, citizenship or permanent residence status of New Zealand, Australia or another developed country; (c) be residing and working in Mauritius for at least two years prior to application. Relevant evidence to that effect must be submitted; (d) be applying to commerce a new qualification and not be seeking and funding for one already commenced at Master’s or PhD Level; (e) satisfy the admission requirements of the New Zealand education institution in which the studies are to be undertaken, including its criteria pertaining to English Language; (f) be available to commence their academic studies in New Zealand by the start of the New Zealand academic year in February 2014; (g) not hold or have held, a New Zealand Government or Australia Government scholarship in the 24 months preceding the scholarship start date; and (h) Applicants cannot: Convert another tertiary scholarship (either in New Zealand or in another country) to a Commonwealth Scholarship in New Zealand; Note:
Candidates should submit: (i) A 500-word statement describing the specific skills and knowledge the applicant wishes to gain from the proposed study and how this will contribute to the applicant’s current and/or future job; (ii) a 500-word statement describing how the applicant’s proposed area of study will enable them to contribute to the social or economic development of their home country; and (iii) A 500-word statement outlining the proposed research topic.
C. An alternative qualification equivalent to above. 2.2
Three references (not more than 24 months old) on official letterhead, supporting the scholarship application to study in New Zealand, and relevant to their proposed study programme or research topic should be submitted. References should be provided from the applicants’s current employer and a former lecturer or academic supervisor (in an area of study relevant to the application), and where possible, a relevant government or community based organization.
Students who choose to have their immediate family members join them in New Zealand will be responsible for their financial support. 4 February 2013
Ministry of Education And Human Resources MITD House,Phoenix
ACTA PUBLICA
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ONE & ONLY LE SAINT GÉRAN
NEUF LICENCIÉS
PARLENT DE VICTIMISATION
Ils n'ont pas digéré leur licenciement par la direction One & Only Le Saint Géran. Les neuf licenciés, qui soutiennent que des pressions ont été exercées sur eux car ils voulaient adhérer à un nouveau syndicat, envisagent de loger un cas en cour industrielle. Une réunion est prévue, ce vendredi, avec des représentants du ministère du Travail, pour tenter de trouver une solution ▼ H.L-B
I
ls sont neuf employés de l'hôtel One & Only Le Saint Géran à avoir été mis à la porte sans préavis, suite à un litige lié au souhait de certains employés de créer un nouveau syndicat. Les ex-employés – deux Senior Managers, quatre Duty Managers, un caissier, un chauffeur et un autre employé comptant entre 16 et 35 ans de service – n'ont obtenu qu'un mois de salaire en guise de compensation. « La direction nous mettait la pression et menaçait de nous licencier. Elle a même réduit nos jours de congé et modifié, sans raison apparente, les horaires de certains. Ce sont majoritairement les anciens qui ont été licenciés », affirme leur porte-parole, Devendranath Choolhun, l'un des deux Senior Managers licenciés. Le problème serait lié au syndicat réunissant les employés de l'hôtel, que certains qualifient de « syndicat-patronat », car ils le considèrent trop proche de la direction. D'où l'intention de plus de la moitié des employés, selon Devendranath Choolhun, d'adhérer à un nouveau syndicat. Une demande a été faite à cet effet et la cour industrielle devait rendre son verdict la semaine dernière. « Nous ne savons pas encore ce que la cour a décidé. Nous attendons de voir si elle nous accordera le droit d'adhérer à un autre syndicat », explique notre interlocuteur. Cette initiative des employés aurait déplu à la direction de l'hôtel, qui, depuis, aurait pris certaines mesures afin de les dissuader d'aller de l'avant. Chose que nie Rhena Bun-
LE PROCÈS qu'intente l'Independent Commission against Corruption (ICAC) contre la firme Anderson Ross Counselling Ltd reprendra sur le fond les 7 et 8 mai prochain en cour intermédiaire. L'affaire est entendue par le magistrat Azam Neerooa. La firme Anderson Ross Ltd était représentée en cour, mercredi dernier, par son directeur, Beeshamlall Cheeneebash. L’Icac reproche à la société Anderson Ross Ltd de n’avoir pas émis un Suspicious Transaction Report pour signaler l’origine suspecte des fonds du client Dos Investments Ltd et
waree, la Public Relations Manager du One & Only Le Saint Géran, qui a affirmé qu'il n'y a pas de débat concernant le syndicat, en tout cas pas à la connaissance de la direction. Celle-ci nous a également fait parvenir la déclaration officielle de l'hôtel expliquant les licenciements qui ont eu lieu la semaine dernière. Nous la reproduisons : « The economic climate, particularly the prolonged Euro Zone crisis, continue to impact our business. In order to ensure the long term success of our business here at One&Only Le Saint Geran, we are taking necessary measures to optimize our operation by reducing the number of staff and overheads. These actions follow a careful study undertaken by KPMG on how best to optimize our operations to ensure the high level of service our guests expect with a long term view. We are also undertaking an increased effort for training to further strengthen and growth and capabilities of our remaining team as part of this optimization program. » Il est intéressant, par ailleurs, de noter que selon Devendranath Choolhun, l'établissement, qui comptait environ 750 employés il y a quelques années, n'emploie plus que 450 personnes actuellement, y compris des expatriés. Quant aux neuf licenciés, ils ont décidé de loger une affaire en cour industrielle pour contester leur licenciement sans préavis. En attendant, ils espèrent qu'il y aura de nouveaux développements vendredi, jour où une réunion est prévue entre des officiers du ministère du Travail et eux, au bureau du ministère, à Flacq.
BLANCHIMENT ALLÉGUÉ
LA BANK OF SCOTLAND COMPTE SUR L’ICAC POUR RECOUVRER SON ARGENT de n’avoir pas pris les mesures appropriées en vue de s’assurer que son système de contrôle interne détecte trois cas de blanchiment d’argent perpétrés en décembre 2008, mars et avril 2009. FAUX DOCUMENTS En effet, la Royal Bank of Scotland avait déposé une plainte contre la société An-
derson Ross Ltd l'année dernière en dénonçant une fraude de plus de Rs 500 millions qui auraient transité par le compte bancaire de la société offshore, Dos Investments, à Maurice et à Madagascar. Un homme d'origine anglaise avait, en partenariat avec d'autres personnes, encouragé la Royal Bank of Scotland à débourser des prêts pour des
projets immobiliers sur la base de faux documents. L'Anglais avait aussi tenté de vendre des biens à l'insu des véritables propriétaires. Dans une décision le 21 janvier dernier, le magistrat Neerooa avait rejeté l'argument de la compagnie qui est poursuivie sur le fait qu'il y avait des feintes dans l'acte d'accusation. Elle faisait valoir
qu’il y avait duplicité. L’Icac s'était saisie de l’affaire l'an dernier. En marge de l’enquête, elle avait obtenu de la cour suprême la saisie des fonds qui ont transité via l’offshore, et ayant porté préjudice à la Bank of Scotland. La banque a obtenu par la suite un ordre pour la restitution d’environ Rs 40 millions.
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ACTA PUBLICA
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OBSERVATOIRE DES PRIX
SIMLA WAY, MOINS CHER, MAIS CONTESTÉ
C'est sur fond de polémique que l'Observatoire des prix a finalisé son premier rapport de l'année. Pour la direction d'un supermarché du sud les exercices d'inspection n'inspirent pas confiance ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
S
elon des sources dignes de foi, un ministre et un Parliamentary Permanent Secretary (PPS) étaient en présence, vers la mi-janvier, d'une correspondance des propriétaires d'un supermarché du sud, alléguant que Simla Way, de Baiedu-Tombeau, était au courant de la date de la visite des inspecteurs du ministère. Allégations auxquelles l'Observatoire n'est pas resté insensible. Une enquête a été ouverte. Après une première visite officielle des inspecteurs mardi dernier à Simla Way, l'inspectorat du ministère a effectué deux autres visites « inofficielles » pour vérifier si les prix affichés lors de la première visite avaient été modifiés. Mais tel n'a pas été le cas, et les allégations n'ont pas été prouvées. Après analyse des chiffres, c'est le même supermarché Simla Way, parmi 22 autres, qui pratique les prix
les moins chers du pays. Il est à noter que l'Observatoire a pris en considération une nouvelle liste de produits, soit 40 produits les moins chers et 20 produits de marque. Changement, selon Harish Bundhoo, pour « contrer l'effet d'accoutumance aux produits ciblés, continuer à stimuler la concurrence et s'assurer que les baisses de prix ne soient pas appliquées seulement aux produits ciblés ». Ainsi, sur ces 60 produits de référence, Simla Way prend la première place avec un ticket de caisse de Rs 4 722. Kingsavers de BeauVallon, dans le sud, fait payer Rs 5 471 pour les mêmes produits. Ce qui fait une différence de Rs 749 entre les deux supermarchés. Selon le rapport de l'Observatoire, c'est à Shoprite de Port-Louis, que le panier des 60 produits a coûté le plus cher, soit Rs 6 676. L'écart entre le point de vente le moins cher et le plus cher est donc de Rs 1 954.
Enterprise Mauritius optimiste pour 2013
MAURITIUS PUBLIC SERVICE COMMUNIQUE Vacancy for Post of Shorthand Writer In the Ministry of Finance and Economic Development (Assessment Review Committee) The Public Service Commission invites applications from suitably qualified candidates who wish to be considered for appointment as Shorthand Writer in the Assessment Review Committee, Ministry of Finance and Economic Development. Salary : Rs 20,250 a month in a scale from Rs20, 250 to Rs33, 000 (08 40 56). Core Qualifications : 1. A Cambridge School Certificate with credit in English Language and French obtained at not more than two sittings or Passes not below Grade C in English Language and French obtained at not more than two sittings at the General Certificate of Education “Ordinary Level”. 2. A Certificate in English Shorthand of 120 words a minute from a recognised examining body. 3. A Certificate in typewriting at a speed of at least 60 words a minute from a recognised institution. Closing Date :
Applications should reach the Secretary, Public Service Commission, 7 Louis Pasteur Street, Forest Side, not later than 3.00 p.m. on Wednesday 13 February 2013.
Note : 1. The Notice of Vacancy and the application form (PSC Form 7) as well as other details regarding qualifications, duties, terms and conditions of employment of the post are available on the website of the Public Service Commission at http://psc.gov.mu and at any of the following addresses :● the Enquiry Counter of the Ministry of Civil Service and Administrative Reforms, Ground Floor, Emmanuel Anquetil Building, Port Louis ● the Enquiry Counter of the Public Service Commission, 7, Louis Pasteur Street, Forest Side. ● The Chief Commissioner’s Office, Port Mathurin, Rodrigues. 2. On-Line application can also be submitted through the Government web portal at http://www.gov.mu
Date: 31 January 2013
Public Service Commission, 7, Louis Pasteur Street, FOREST SIDE.
ENTERPRISE MAURITIUS, par la voix de son Chief Executive Officer, se montre optimiste concernant notre secteur d’exportations. Il est temps de construire et de grandir. Mais l'incertitude doit être prise en compte dans tous nos plans, prévient-t-il dans sa première newletter 2013. « L'environnement des affaires reste toujours complexe, difficile et très concurrentiel. Alors que, d'une part, on constate une légère diminution de la concurrence des adversaires traditionnels comme la Chine, la Turquie, le Maroc et la Tunisie, d'autre part, nous devons maintenant faire face à de nouveaux défis en provenance des pays comme le Sri Lanka, le Vietnam, le Bangladesh et la Colombie, entre autres. Par ailleurs, plusieurs grandes marques envisagent sérieusement de re-localiser leur production dans les pays d'Europe de l'Est, à savoir la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie, entre autres », note Dev Chamroo. Malgré tout, dit-il, les exportateurs devraient regarder l’avenir avec beaucoup d’optimisme. Nos exportations ont augmenté, passant à Rs 46,3 milliards en 2012 contre Rs 43,1 milliards l’année précédente. Ce qui représente une croissance de 7,6%. D’autre part, la politique de diversification commence à porter ses fruits. L’Afrique monte en puissance comme un marché important pour les produits mauriciens. Enterprise Mauritius, annonce son CEO, compte poursuivre sur cette même lancée en organisant des campagnes de promotion dans des marchés sélectifs. Ainsi, ce mois-ci, rendez-vous est pris à Berlin, Paris et Las Vegas. En ce qui concerne la région, des campagnes seront organisées au Rwanda, en Ouganda et en Afrique du Sud. Dev Chamroo a également annoncé la tenue d’un Exporter’s Award à l'occasion du 45e anniversaire de l’indépendance.
FEU ROUGE
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AXYS REVIEW 2012
PLUS DE FIGUES QUE DE RAISINS... L’année 2012 a été à double tranchant pour nos entreprises. Si certaines ont brillé à cause d’une fusion ou sur la base d’une réputation solide, d’autres ont éprouvé bien des difficultés à se faire remarquer. Les hôteliers sont les plus touchés. Les indicateurs officiels sont également inquiétants ▼ H.L-B
D
ans tout environnement compétitif, il y a des gagnants et des perdants. La bourse locale n'échappe pas à cette règle. Ainsi, en 2012, selon le rapport d’AXYS, les leaders, sur les marchés officiel et secondaire, ont été Margarine Industries Ltd, ABC Motors Company Ltd, Alteo Ltd, Union Flacq Ltd et Livestock Feed Ltd. Ces entreprises, qui ont su attirer les investisseurs, ont enregistré des mouvements positifs dans leurs prix au cours de l’année écoulée. Outre celles qui ont excellé, bon nombre d’entreprises ont été actives à la Bourse de Maurice, en dépit de la morosité des investissements, surtout sur le marché officiel. On y a retrouvé, plus ou moins, les mêmes acteurs que d'habitude : Cim Financial Services Ltd, Ciel Investment Ltd (marché secondaire), Mauritius Development Investment Trust Co Ltd, New Mauritius Hotels Ltd (NMH), Mauritius Commercial Bank (MCB) pour ce qui est du volume boursier échangé, alors que la State Bank of Mauritius (SBM), la MCB, NMH, Terra Mauricia Ltd et Swan Insurance Co Ltd ont tenu le haut du pavé en termes de valeur. Parmi les perdants, on retrouve la Société de Développement Industriel et Agricole Ltée (SODIA), Dale Capital Group Ltd, Go Life International PCC, Sun Resorts et Medical and Surgical Centre Ltd (marché secondaire). AXYS Stockbroking vient également donner raison à ceux qui tirent la sonnette d'alarme sur la situation précaire de nos hôtels, puisqu'elle révèle que les hôteliers, surtout les établissements de luxe ayant un niveau d'endettement élevé, ont enregistré les pires performances boursières. Leurs actions ont été à leur plus bas niveau en 2012 : LUX Island Resorts (Rs 14,70), Constance Hotels (Rs 22,70), New Mauritius Hotels (Rs 52) – soit la valeur la plus basse de
ces huit dernières années –, et Sun Resorts (Rs 27), dont la valeur n'a jamais été aussi basse en 20 ans. INDICATEURS EN BERNE Si les prix des actions réflètent les fluctuations du marché, ce sont les indicateurs officiels qui constituent la meilleure indication de la santé du monde des affaires à Maurice. Ainsi, le SEMDEX, indice boursier du marché officiel, composé des 30 principales capitalisations boursières du pays, a connu une régression inquiétante. En l’espace d’une année, il a perdu plus de 155 points, passant de 1888,38 points (au 30 décembre 2011) à 1732,06 points en décembre dernier. Soit une baisse de 8,24%. Ce qui lui a valu la huitième position dans le classement « World's worst performing equity index 2012 » établi par Bloomberg. Cette performance a également eu des répercussions sur d’autres indices. Le SEMTRI, qui est l’indice de rendement total du marché officiel, perd 5,43%. Il passe ainsi de Rs 5673,68 (2011) à Rs 5364,29. La valeur nette des échanges sur la bourse locale a dégringolé de 36,8%. Alors qu’elle se situait à Rs 14,96 milliards fin 2011, elle
TOP 10 COMPANIES : PERFORMANCE MOYENNE Des 41 compagnies listées sur le marché officiel, seules 13 ont enregistré une hausse du prix de leurs actions. Deux sont restées stables, tandis que 26 entreprises ont connu des baisses. La performance du Top 10 Companies de la Stock Exchange of Mauritius est quant à elle plutôt moyenne
OFFICIAL MARKET
SHARE PRICE DEC 2011 DEC 2012
MCB Vivo Energy Mauritius ENL Land Ltd Mauritius Oil Refineries Mauritius Union Assurance MDIT SBM Gamma Civic Ltd UBP Terra Mauricia Ltd
167.00 161.00 42.20 27.20 122.00 5.40 84.00 398.00 117.00 38.20
Le SEMDEX, indice boursier du marché officiel, composé des 30 principales capitalisations boursières du pays, a connu une régression inquiétante. En l’espace d’une année, il a perdu plus de 155 points
171.00 165.00 38.90 27.20 123.00 4.70 90.00 300.00 93.00 38.50
MOUVEMENTS Hausse Hausse Baisse Aucun Hausse Baisse Hausse Baisse Baisse Hausse
a atteint Rs 9,46 milliards l’année dernière. Les seuls éléments positifs sont la capitalisation boursière, qui est passée de Rs 171 milliards à Rs 175 milliards, ainsi que les Net Foreign Purchases, qui ont atteint Rs 100,4 millions en 2012, contre Rs (-) 478,3 millions en 2011. ALTEO DÉTRÔNE NMH Contrairement aux années précédentes, la Stock Exchange of Mauritius a accueilli de nouveaux joueurs, dont Bramer Banking Corporation, Alteo Ltd, Cim Financial Services ou encore Bharat Telecom. Seul
Alteo, cependant, a pu détrôner un joueur déjà bien installé. Alteo, fruit de la fusion entre FUEL (Flacq United Estates Ltd) et DRBC (Deep River Beau Champ), qui en a fait le plus grand producteur de cannes du pays, a quitté le marché secondaire pour intégrer le marché officiel, où elle est listée sous le domaine de l’Investissement. Le groupe n'a pas tardé à se créer une place au soleil. Alors que pendant des années, le trio des compagnies mauriciennes ayant la plus grosse capitalisation boursière – la MCB, la SBM et NMH – est resté indétrônable, Alteo s’est rapidement présentée comme un sérieux concurrent. Au point de ravir la troisième place à NMH, 5e en 2012, après avoir également vu ENL Land Ltd lui passer devant. L'autre nouveau venu qui a fait une différence sur le marché est Cim Financial Services Ltd, suite au 'split' avec Rogers. AXYS Stockbroking explique : « Unlike its other newlylisted-liquid brethren, CIM graciously shared its financials spanning two full financial year prior to its listing date […] making it one of the attractive listed liquid companies ».
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FEU ROUGE
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TRANSACTIONS BOURSIÈRES
EXODE D’INVESTISSEURS ÉTRANGERS DE LA SBM
La firme AXYS Stockbroking dresse un constat des transactions sur la bourse mauricienne pour l'année écoulée. Dans un rapport signé des analystes Bhavik Desai et Melvyn Chung Kai To, c'est surtout la réticence des investisseurs étrangers à s'aventurer à Maurice qui interpelle. Bien que l’action de la State Bank of Mauritius (SBM) ait atteint Rs 95, à la clôture, lundi, soit son niveau le plus élevé en 17 mois, la banque a enregistré des pertes de plus de Rs 450 millions en termes d'investissements étrangers. Cet argent est allé chez le concurrent... la Mauritius Commercial Bank. Explications ▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN ❚ A part la Mauritius Commercial
Bank (MCB), qui affiche des investissements étrangers de l’ordre de Rs 486m, on note une baisse pour ce qui est des autres compagnies. Le concurrent direct de la MCB, la State Bank of Mauritius (SBM), affiche même Rs -466M. Comment expliquer la performance du secteur bancaire lorsqu’il s’agit d’investissements étrangers ? En général, il faut comprendre que les étrangers sont actifs principalement sur trois titres : la MCB, la SBM et NMH. Historiquement, les étrangers ont été présents sur ces actions, qui sont les plus liquides. La MCB, avec Rs 486M d'investissements étrangers, et la SBM (-Rs466M), démontrent une chose : les étrangers ont décidé de vendre des actions de la SBM pour racheter celles de la MCB. Ce phénomène est plus prononcé depuis le début de l'année. C’était inattendu, car la SBM a enregistré 30% de bénéfices additionnels, alors que la MCB a stagné pendant l'année. Mais d’un autre côté, il sera difficile pour la SBM de répéter la même performance. La SBM a également entamé une action peu orthodoxe, soit un split de 1:100, qui a, possiblement, été peu apprécié. Le Split de 1:100 veut dire que pour chaque action de la SBM, l’actionnaire en aura 100. En même temps, le prix de chaque action sera également divisé par cent. Si une action SBM vaut Rs 93 maintenant, elle vaudra ainsi 93 sous. A Rs 93 l’action, le cours peut bouger de 50 sous, ou de 0,5% si vous le préférez. A Rs 0,93 l’action, le cours bougera d’un sous ou de 1,0% en pourcentage. C’est ce que l’on appelle le ‘tick-size’. Avec un 'tick-size' de 1%, on risque d’avoir moins d’investisseurs voulant baisser leur prix de vente ou monter leur prix d’achat, ce qui peut affecter la liquidité de la SBM. L’investisseur est généralement plus disposé à baisser ou monter par un demi-pourcent que par un pourcent.
❚ Alors que le secteur hôtelier est ca-
pital pour Maurice, l’investissement étranger dans NMH n’atteint que Rs 139 M. On se rappelle également du rapport négatif d’AXYS sur le secteur, l’année dernière. Que peut-on déduire de cette réticence à investir dans l'hôtellerie ? Pour le secteur hôtelier, on a émis un 'negative rating' pour tous les hôtels, à l'exception de Southern Cross, un 'midmarket' qui a, malgré tout, été moins performant en 2012 qu’en 2011, selon les derniers bilans financiers intérimaires. En général, le secteur est 'down on earnings', et, à notre avis, ne va pas reprendre de sitôt. Toutefois, NMH demeure positif en terme d'investissements étrangers, simplement parce qu'elle demeure la plus profitable des compagnies du secteur. 'It remains the hotel with the most interesting valuation ratios'. Les étrangers ont investi dans NMH car traditionnellement, elle représente la troisième capitalisation boursière, et elle est liquide. L'année 2012 a été quelque peu exceptionnelle, puisque NMH a dégringolé à la cinquième position en termes de capitalisation. Les étrangers se sont tournés timidement vers autre chose, comme Alteo, ou encore Terra. ❚ Le 'split' Rogers/CIM ou
Taylor/Espitalier-Noël est-il à l'origine des chiffres que nous voyons pour les deux compagnies ? CIM récupère tout ce qui est 'cashgenerating' et Rogers tout ce qui est 'assets-based'. Sur le court terme, Cim a un avantage sur Rogers. Ce dernier a également un gros holding dans Air Mauritius et New Mauritius Hotels, ce qui impacte sa performance. L'absence de dividendes fait qu'il n'obtient pas de revenus de ces sources, ce qui explique la baisse au niveau des revenus de Rogers. D'autre part, Cim a été évaluée à Rs 4,45 par action et a fait son entrée à ce prix, ce qui n'était pas loin de son 'book value'. On doit dire que, contrairement aux autres, Rogers et Cim
FEU ROUGE
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PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES Nos deux interlocuteurs nous ont livré leurs points de vue sur quatre secteurs majeurs de l'économie mauricienne. ❚ TOURISME : Il reste à voir si la stratégie de la MTPA et du ministère de tutelle de se tourner vers l'Asie porte ses fruits, et si la situation s'améliore en Europe, surtout en France. Mais même si la situation s'y améliore, le problème demeure le niveau d'endettement des hôtels. ❚ SECTEUR FINANCIER : Cela dépendra de l'économie en général. L'assurance est un « mature and stable business ». On ne peut s'attendre à un taux de croissance élevé dans le secteur. ❚ SUCRE : Le secteur dépend des prix dont bénéficieront nos sucriers et de leurs expansions respectives sur le continent africain. Ces derniers souhaitent aussi importer du sucre roux pour le raffiner et le revendre. ❚ COMMERCE ET INDUSTRIE : Pour l'industrie, cela se complique, surtout avec la compétition de plus en plus rude et les marges qui, ces dernières années, se sont rapetissées. On pense que ce sera également le cas cette année, puisque les coûts augmentent. Mais il se peut qu'il y ait des surprises comme l'an dernier, à l'exemple de Ciel Textile, qui a enregistré des bénéfices record alors qu'on répétait que le textile était en déclin.
RAPPORT. Pour Melvyn Chung Kai To et Bhavik Desai, les auteurs d’AXYS Review 2012, les indicateurs économiques sont négatifs
ont simulé leurs comptes pour démontrer où ils en seraient si les deux s'étaient séparées il y a deux ans. Avec le 'split', il y a eu une pression à la baisse sur Rogers, surtout avec les étrangers qui ont voulu y alléger leurs positions. De l'autre côté, Cim a fait une entrée remarquée en Bourse, et depuis, le prix s'est stabilisé.
Pour le ‘retail investor’, ce sont les frais bancaires qui tuent ❚ Terra, qui est pourtant l’une des
compagnies phare de 2012, n’a pas non plus bénéficié des faveurs de l’investissement étranger. Comment expliquer cela ? L'action de Terra (ex-Harel Frères) ne bouge pas trop depuis qu'elle est listée, suite à sa fusion avec Mount Sugar Estates en janvier 2010. Mais c'est l'une des compagnies cannières les plus diversifiées. A notre avis, les étrangers vont s'y intéresser davantage
une fois qu'elle grandira en termes de capitalisation boursière. Les étrangers investissent principalement dans le Top 5 des companies, et c'est toujours une question de liquidité. ❚ Quand on regarde la SEM en
général, pouvons-nous dire que nos compagnies sont liquides ? Les critères de liquidité sont subjectifs. Pour être dans le SEM-7, il faut que ses actions aient été échangées dans la moitié des sessions, et il y a une valeur moyenne minimale à atteindre. Certaines compagnies ne sont pas liquides du tout, alors que d'autres le sont. Il y a aussi des cas extrêmes, comme par exemple celui où nous avons eu des échanges avec un investisseur potentiel, pour lequel seule la MCB correspondait à ses critères de liquidité. ❚ Cela pose-t-il problème au niveau
de l'investissement étranger ? Cela freine un peu les choses. En général, l'investissement étranger varie entre 25 et 30%, ce qui est confortable. L'année dernière, on a enregistré 33%, ce qui est honorable. Normalement, Maurice n'évolue pas en isolation en ce qu'il s'agit des invesissements étrangers. Quand les étrangers décident de se tourner vers les 'emerging/frontier markets', c’est vers tous ces pays qu'ils se tournent. De même, le jour où ils se retirent, c’est de tous ces pays. ❚ La Bourse existe pour attirer l’in-
vestissement. Un faible taux d’investissement étranger n'est-il pas révélateur de problèmes au niveau de la SEM et de l’environnement des affaires à Maurice ? Nous ne pouvons pas, non plus, être trop dépendants des étrangers. Si un jour ils se retiraient, il faut bien que les investisseurs locaux continuent de faire vivre le marché. Le taux de participation cité plus haut est plutôt confortable. Il ne nous indique pas si le marché mauricien est bon ou mauvais. Maurice est une petite économie. On ne s'attend pas à ce que notre Bourse fonctionne comme celle de Johannesburg ou ailleurs... Pour le moment, la plupart des compagnies listées sont mauriciennes, mais la SEM envisage d'attirer plus de compagnies étrangères, comme les GBL 1, à se faire lister ici, puisqu'il bénéficieront de la plate-forme 'multi-currency' de la SEM. Une compagnie cotée en devises étrangères devient cependant compliqué pour le Mauricien lambda. Il doit ouvrir un compte en devises, ce qui coûte cher à Maurice, dû aux frais bancaires qui s’imposent sur les virements, retraits et conversions de devises. Pour le ‘retail investor’, ce sont les frais bancaires qui tuent. Quelque part, les banques doivent revoir leurs frais bancaires. En Europe, cela ne coûte rien d'effectuer un transfert bancaire ou interbancaire. A Maurice, il faut tout payer.
❚ Les compagnies font appel à la
Bourse pour lever des capitaux. On a cependant l’impression d'évoluer dans un cercle hermétique. Petite bourse, quelques compagnies locales... En 2012, nous avons eu quelques cas de compagnies locales qui n'utilisent pas pleinement cette plate-forme. Mais cela dépend aussi des besoins financiers des compagnies. Tout récemment, Le Meritt a fait un IPO pour ses projets de développement immobiliers, et Mauritius Stationery Manufacturers (MSM) a effectué un 'rights issue'. Avec une population proche de 1,3M à Maurice, la MCB compte, à elle seule, 975 000 clients (locaux et étrangers, individus et institutions). En contraste, la Bourse compte à peine une cinquantaine de milliers d’investisseurs. Le Mauricien est conservateur. Déjà qu'il n'aime pas trop les dépôts variables, alors il se montre réticent à prendre un risque sur son capital, avec des dividendes qui varient de compagnie en compagnie. Une fois que le Mauricien acceptera de prendre plus de risques, ce sera plus intéressant. L'erreur la plus commune est que 'people tend to hold the losses for too long and the gains also'. Quand ils peuvent vendre, ils ne le font pas par gourmandise, et quand ils commencent à perdre, ils préfèrent garder les actions en espérant mieux, alors que le prix continue à dégringoler.
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INSIDE
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B SOCIAL MEDIA
UGS
THAT WORK FOR YOUR
USINESS
Do you want to improve your sales and make your company known to everyone? Then this feature should be of interest to you! This week, Capital brings to you the imperative of social media. What is it all about? Facebook, Twitter, LinkedIn… Ever heard about them? If yes, you are already on the right track
▼ HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN
our goal of starting your own business is finally a reality. You are wondering how to get the word out, but you don’t have a very sizeable budget for marketing. How do you reach a mass of people without spending a lot of money? Two words: Social media. In Mauritius for a one-day presentation, at the invitation of the Mauritius Institute of Directors (MIoD), Mike Saunders, social media expert and international speaker, provided the audience with a list of principles and strategies to adopt to boost their business. A Social Media strategy is something every business should look at investing in, but it is also important to scrutinize how such an approach can actually ben-
efit an operation. Building relationships has always been an important goal for any business – an age-old tactic that goes back to long before the development of the internet. Social media simply changes the way that companies should conduct their relationship building; it does not change the principle. Interacting with clients through Twitter campaigns and Facebook campaigns is an example of extending relationships with the customer past the cash register. Posting fresh content, links or new information is all part of a social media strategy which re-affirms a dedication to interacting with clients and customers, thus strengthening relationship. We are moving into a new way of doing business, explains Mike Saunders, which is relationship-focused: « We have a focus on relationships in order to be com-
petitively advantageous over any of our competitors. So, social media should be at large to connect with more people. But it’s the meaningfulness of those connections that makes the biggest difference. In the business-to-business world or even the business-to-consumer world, an opportunity to talk to, to listen to and to connect better with our customers really makes a big difference. If you take that further, from customers to employees, you start to see a whole new world unfolding as well. » SOCIAL REVOLUTION According to Mike Saunders, Facebook is the biggest social media network, with just over a billion users. It is followed by Google+, which took over second place in the last couple of days from YouTube, which is also owned by Google and Twitter. « My understanding, in my
conversation with the representatives in Mauritius, is that Facebook is the platform that everybody is really working on; that Twitter does not really have much of a presence, and that there is a real opportunity for business and in the consumer segment in using Facebook to connect with the younger people, as well as the old », he says. A Small and Medium Enterprise (SME) might find it bulky to be present on so many platforms, but a company or business needs to choose that platform which actually works for it. He gives an example: rebranding Coca Cola might require focusing on multiple platforms. But if a business has a particular type of market, then investing on only one platform would do: « If you are a small business, focus on one platform and do it well and you’ll find that it actually helps in growing your business to the point that you
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FOLLOW THE LEADER
I would say that the most important aspect of social media is its relationship with traditional marketing. The latter is changing and the way people react to it is changing. But at the end of the day, it’s a combination of the digital world and traditional world, from a media point of view, that makes the difference
« I hate talking about myself! » While the response of the young social media coach, when asked to say a few words about his career, could have put us off, we still got a few titbits of information. Mike Saunders is the owner and Chief Executive Officer of DigitLab, a marketing agency, and an associate with Tomorrowday, looking to help clients navigate the world of social media and social business. « As the owner and CEO of DigitLab, my role is to provide strategic insight that helps drive the company forward in the future of the digital world and how strategies can be implemented to help our clients’ businesses », he stated. Mike Saunders was also recently voted one of the Top 20 people to follow on Twitter in South Africa.
EFFECTIVE BUT RISKY Are there only advantages in using social media? No, says Mike Saunders. As much as the benefits of Social Media Marketing are touted, this exposure does not come without risk. Unhappy customers leaving feedback, hash tag hijacking, use of profanity, and exposure of perceived negative corporate practices are all examples of brand reputation damages that companies have incurred in recent years on social media. Here are a few examples: 1. Pizza Hut, in Southern California, left its comments section open, thus allowing users to post profanity on their Facebook page overnight. This could have been entirely avoided with a few simple steps. Their second mistake was that the company was not actively monitoring the site, which prevented removal of the comments in a timely manner, exposing more customers to the profanity. 2. Protesters took the fight online against Versace, in 2011, in an effort to expose the company’s use of dangerous manufacturing practices. Versace had to revoke posting rights to its Facebook page after their wall was covered with brand damaging comments. 3. Fast food giant McDonalds’ suffered a huge blow when their Twitter hash tag campaign. #McDStories was used to convey negative experiences customers had at the chain.
Quick bites with Mike Saunders Even after spending eight hours addressing Mauritian representatives during his presentation, Mike Saunders readily agreed to talk to us. For fifteen minutes, we talked about several aspects of social media, from the success of this phenomenon to the need for adequate transparency ❚ Is social media proven to be
may need to focus on another platform. » It’s all about making the best choice. For many years, businesses have managed without social media. Why then is there a need to transition to this model? For the expert, the answer is simple: if we look throughout history, new technology has always thrust us into new eras of the world. From the hunting era to the ploughing of fields and the industry era, to finally be thrust in the information era through internet. But above all, he explains, social media has come along and thrust us into what we call a connexion economy or social revolution, depending on what technology we use. Because social media is the thing that changed the economy, it becomes one of the most important things that we have to understand through technology to be one of the most successful economies. However, moving to online platforms does not necessarily mean the end of traditional methods of marketing. « I would say that the most important aspect of social media is its relationship with traditional marketing. The latter is changing and the way people react to it is changing. But at the end of the day, it’s a combination of the digital world and traditional world, from a media point of view, that makes the difference », says Mike Saunders.
beneficial to business? « I can only give you my story », responds Mike Saunders. He started his business three years ago, along with a blog, while focusing on Twitter as a marketing tool in South Africa. Slowly, this method began to unlock doors for him in the business centres in Johannesburg. He then got the chance to work with some of the biggest businesses there. « For me, at the end of the day, I can personally say that, in starting a business and working with bigger businesses, social media has always been fantastic and beneficial. » ❚ Social media is free but expensive!
Lots of people would say that social media is not an expensive exercise. We do not pay to set up a Facebook page or a Twitter account. Mike Saunders disagrees: « I would say that anyone who really thinks so does not understand the world of social media. » If getting on social platforms is not an expensive exercise, unlike the money spent on buying a billboard or advertising in a magazine, the investment comes in terms of people’s time. There is also a cost associated with people that are going to run and look after the page. Because
social media is… social, it is a mechanism for people to connect with other people. « You have to have people on the other side. You cannot just want to make the process or design something fancy and then people would just follow. You need people who are ready to support and answer those questions that may be asked. »
lots of people who either create a fake profile to try and trick people into thinking this is who they are, or the opposite. People are so transparent, and sometimes they try to look more social and not professional enough. « When corporate people look at these Facebook profiles, they actually get turned off », adds Mike Saunders. So, be careful!
❚ Are you transparent enough?
❚ One platform only...
Living in a social world means we need to be more transparent. However, this is a very difficult thing, especially in businesses where transparency is actually not allowed. There are legal restrictions to be completely transparent about some things. « Sometimes, businesses get a lot of negative publicity around something, but they cannot actually defend their cases because they are not allowed to”, states Mike Saunders. Transparency is therefore difficult, but still necessary. For the expert, businesses should be aware that consumers are becoming so interested in the idea that they can pick out people who are not being transparent.
The initial step in social media would be to try and use as many platforms as possible. But eventually, getting committed to all of them would be difficult. « You should listen to where people are actually connecting with you and prioritise it », says the expert. If you are on Facebook, Twitter and LinkedIn, and Facebook takes off for you, then drop Twitter and LinkedIn. The vibrant community is where the energy lies, according to Mike Saunders, and there is more fun to market inside a vibrant community while it is more interesting for the consumer who forms part of it. Otherwise, it would be a waste of resources and too expensive to try and manage each and every platform at the same time.
❚ … or too much?
In the recruitment space, there are
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ACTA PUBLICA
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Martin Petri believes that wages should tally with the productivity rate. Which is not the case in Mauritius, says the DDC. He also stresses on the need for ongoing structural and economic reforms in an exclusive interview to Capital. Martin Petri was leading an IMF delegation for discussions in connection with Article lV Consultation Mission
MARTIN PETRI, DEPUTY DIVISION CHIEF, AFRICAN DEPARTMENT OF THE INTERNATIONAL MONETARY FUND (IMF)
“Wages have increased a little bit faster than Productivity” ▼ JESSEN SOOPRAMANIEN ❚ What did the IMF recommend in
order for Mauritius to increase its economic growth? First of all, it is important to maintain macroeconomic stability and here, I notice that the authorities have done a really good job in maintaining that stability. The macroeconomic outcome in 2012 was quite satisfactory with 3.3% of economic growth and inflation at around 4%, so it is quite good. This year we expect a growth to increase somewhat and inflation as well because of the increase in public sector wages and administered prices that will need to be increased. In the long run, growth is determined by a fundamental factor such as investment in both infrastructure, such as utilities and roads and in human capital. In Mauritius, both are very necessary. There are some bottlenecks in water and in roads sectors that need to be addressed. It is also very important to have a good education system to provide people with the skills that are needed to compete in today's economy. ❚ Mauritius has embarked on a
mission of diversification of its economy a few years back. Have you noted any progression prior to that endeavour? Well, I must say quite a bit has been done already. Historically, Mauritius' economy was based mainly on sugar, then textile became important and today we have the financial system and the tourism industry. That process should continue. Particularly, Mauritius should try to diversify into high valued added areas where there is a bit of growth potential, like a focus on financial services and the outlook orientation towards Africa and South East Asia is well designed. Ultimately, I think it will depend on having a competitive workforce, highly educated but also, most importantly, that wages increase with productivity. There should not be too much difference between these two. In the last few years, we have ob-
served that wages have increased a little bit faster than productivity. That perhaps explain the relatively large current account deficit that we see at the moment. ❚ Mauritius would want to position
itself as a platform for investment on the African continent. What needs to be done in order for the island to achieve this position? It is important that Mauritius continues to have the secure legal framework that attracts investors to do business in Africa through investor protection treaties and double taxation avoidance treaties and also by providing the knowhow to move into those markets. Already, Mauritius is moving towards that direction but I think more needs to done. There are probably many other supporting policies that are necessary in that respect. Air access is one of that. But it is a difficult topic as you want more air access, but it also means higher costs. ❚ The Mauritius Commercial Bank
released a report which stated that, private investment is on the decrease since a few years. Is it an alarming concern for the Mauritian economy? Well, it is certainly a concern. I think what matters for private investment is that there is a stable and legal environment for doing business with highly educated workforce. Perhaps, private investment has slowed a little bit because there are some constraints in the area of water and infrastructure. Maybe some investors want to see some problems resolved before they make large investments in the future. Hopefully, the government's investment program, both in terms of roads and addressing the congestion issue will be successful so as to induce the private sector to increase its investment. ❚ How does the IMF view the
Reform Agenda in Mauritius? Is it on track? The government has made a bit of progress from many structural re-
ACTA PUBLICA
FMI PRÉVOIT UNE CROISSANCE DE 3,7% POUR MAURICE Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) était en mission à Maurice du 16 au 30 janvier dernier, dans le cadre de l’Article lV Consultation Mission. Après plusieurs rencontres avec le ministre des Finances Xavier-Luc Duval, le gouverneur de la Banque de Maurice, Rundheersingh Bheenick, des haut cadres du gouvernement ainsi que des représentants de l’Assemblée nationale, du secteur privé et de la société civile, Martin Petri, chef de la délégation, a fait part de ses projections sur l'économie mauricienne. Ainsi, selon le DDC du département africain du FMI, Maurice devrait faire 3,7% de croissance cette année. Alors que le ministère des Finances l'estime à 4% et le MCB Focus à 3,5%. Le FMI explique cette estimation par 'une croissance forte projetée dans les secteurs teles la pêche, information & communications technology
ainsi que des services financiers. Pour ce qui est de l'inflation le FMI estime le taux à 5,7% pour 2013. Le haut cadre du FMI est d'avis que les politiques macroéconomiques jugées 'prudentes' ont payé. « Ces politiques se sont révélées payantes avec un bon résultat tant sur le plan budgétaire que sur l'inflation », souligne-til dans son analyse. « L'investissement est susceptible d'augmenter, tiré par les projets d'investissements publics, alors que l'investissement privé devrait rester modéré », a encore fait ressortir Martin Petri. Concernant la politique monétaire, le DDC du département africain du FMI trouve qu’elle est appropriée en général. « Avec un mauvais alignement de 7% de la roupie, c'est raisonnable comparé à ce qu'il était quelque temps de cela », affirme Martin Petri. Toutefois, il demande que
forms. If you look at 2012 budget, I think it included many reform measures. Most, I believe over 90% were implemented last year. Similarly, the 2013 budget includes many reforms that are important and that government is committed in implementing. Overall, the program is on track. Of course, there are some areas where, perhaps, it is politically more difficult to move forward... ❚ For instance the Welfare State...
Yes, to some extent. Although, one has to recognize that with respect to the targeting of social benefits, some progress has been made. The Mauritius Social Registry is a very positive development. It is being used to better target cash transfers to people who really need it. Because there is limited resources and it does not make sense for the government to subsidize those who do not really need it. More can be done but some progress has been made. Our understanding is that pension expenditure will inevitably increase over time because Mauritius is an ageing population. That is therefore a normal development. What we need to make sure is that those pensions are and can be financed. In that respect, some changes will likely need to be made. And the government has already undertook some reforms, for example for civil service pensions, where the new entrants are placed into new system that is designed to be fiscally sound and still provide adequate pension benefits. Definitely,
les autorités se tiennent prêtes à revoir les conditions monétaires si jamais l'inflation prend l'ascenseur. Le FMI a exprimé des inquiétudes sur le taux d'épargne qui a dégringolé ces dernières années, passant de 25% à 15% du Produit intérieur brut (PIB). Cela pourrait exacerber des vulnérabilités à l’avenir, avertit Martin Petri qui propose dans la foulée une solution : il faut des mesures de promotion de l’épargne nationale, de même que d'encourager la compétitivité qui nécessiteront des ajustements, dans le long terme, afin de réduire les déficits budgétaires et contribuer à renforcer le capital humain et les infrastructures. Ces mesures, soutient Martin Petri, devraient être mises en oeuvre au plus vite, surtout celles concernant les investissements, les réformes des services publics et la décongestion routière.
more can be done with respect to reforming the National Pension Fund (NPF) where perhaps, an increase in both contribution rates and benefits can help provide sufficient pensions in the future, without putting undue burden on the budget. ❚ The Real Estate Sector seems to
be in turmoil. What are the IMF views on that? It is a fact that is a sector that has grown fast over the years. Prices have increased and now it seems they have reached the highest point. So there will probably be some sort of consolidation period where there will be slower growth in real estate con-
It is also very important to have a good education system to provide people with the skills that are needed to compete in today’s economy struction. But it appears that at least the banking system has been relatively conservative in financing these projects, so that they do not impose large costs on the banking system. However it is a development that needs to be monitored to make sure that it does not cause any problems.
PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
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GROS PLAN
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DÉMOCRATISATION
Nivedita Nathoo part en guerre contre « l’anarchie économique » La femme d'affaires Nivedita Nathoo, directrice de Surya Ayurvedic Spa Ltd, n'est décidément pas satisfaite de la façon dont le gouvernement « démocratise l'économie ». Après s'être longuement exprimée dans la presse sur son cas personnel, elle passe maintenant à une autre étape de son combat pour la protection des petites entreprises. D'autres voix se sont ralliées à la cause ▼ VRISHNI VALAYDON
S
uite à ses déboires avec un grand groupe hôtelier, elle a parlé de « démocratisation sélective et discriminatoire » et de l'inutilité de la Commission pour la démocratisation de l'économie. Et en a conclu que « le gouvernement s'éloigne chaque jour davantage de ses objectifs de départ » et qu'il est « en régression ». Des propos qui ont trouvé écho auprès d'autres organisations regroupant les petits et moyens entrepreneurs. Ainsi, à une conférence de presse convoquée mercredi dernier, elle était entourée de Charles Li, président de la Fédération mauricienne des chambres de commerce, de Krishna Thirapathi, président du Tamil Business Chamber, de Shahil Ramchurn, président de la Hindu Business Chamber et de Yusuf Bahadoor, vice-président de l'Association des commerçants de Grand-Baie. Des voix unanimes à dire que la dé-
Ça bouge à Transparency Mauritius
SE FAIRE plus visible et présent dans l'actualité et se doter, pour cela, d'outils appropriés dans son combat contre la corruption : Transparency Mauritius se restructure et prépare sa stratégie pour les trois prochaines années. Vient d'être lancé, un site web. Transparency Mauritius veut une approche consensuelle et scientifique. Les défis du moment appellent également un changement de fond et dans les structures et dans la manière de fonctionner. Pour s'y faire, Transparency Mauritius a commandité une étude sur la corruption dans le pays auprès de la firme Moriscopie l'année dernière. Les conclusions de cette étude seront rendues publiques ce vendredi. Mais en attendant, plusieurs projets sont déjà en chantier. Des contacts ont été établis avec deux institutions publiques et devraient aboutir avec l’implémentation d’un code de conduite et d’éthique pour chacune de ces institutions. Dans le même souffle, l'organisation va redéfinir ses critères d’adhésion.
COMBAT. Nivedita Nathoo n’épouse pas la ‘philosophie du gouvernement sur la démocatisation de l’économie
mocratisation de l'économie, cheval de bataille du gouvernement depuis 2005, si elle est un concept très louable en soi, n'a pas vraiment décollé faute d'encadrement et de bonne volonté. La soli-
darité autour de Nivedita Nathoo, selon Charles Li, a conduit à une prise de conscience des différentes chambres de commerce, des obstacles auxquels sont confrontés les petits et moyens enprepre-
neurs. Ce constat exprimé à haute voix, c'est maintenant la population qu'il faut conscientiser sur « l'anarchie économique » qui règne actuellement, soutient Nivedita Nathoo. Mais les « déçus de la démocratisation de l'économie » ne ciblent pas uniquement le gouvernement central dans leurs critiques. Les géants du secteur privé en prennent également pour leur grade, notamment les grands groupes hôteliers qui, à travers les offres « all inclusive » accaparent tout, ne laissant rien aux petites et moyennes entreprises. Shahil Ramchurn de déplorer l'absence de représentants des « petites chambres de commerce » au sein de la Commission pour la démocratisation de l'économie ». Dénonçant la concurrence déloyale qui caractérise le paysage commercial, Yusuf Bahadoor s'indigne que les shopping malls qui poussent à travers le pays ne pensent jamais à réserver quelques emplacements aux petites entreprises.
Les Hauts Champs accueille ses premiers résidents APRÈS UN an de travaux, Les Hauts Champs accueille en ce moment ses premiers résidents. Ce quartier résidentiel du Nord de l’île, développé par IOREC (Indian Ocean Real Estate Company) au coût de Rs 250 millions, comprend actuellement une vingtaine de maisons de style contemporain, dont cinq attendent toujours de trouver preneur. Pour Hugues Lagesse, Project Executive chez IOREC, le but avec Les Hauts Champs était de proposer un
COMMENCER à ne plus être dépendant de nos marchés traditionnels. C’est l’objectif que s’est fixé le Board of Investment (BOI) pour 2013. Car la diversification permet plus de résilience à une économie en cas de crise dans l’un des marchés traditionnels. Dans son premier bulletin d’informations pour l’année, le directeur, Ken Poonoosamy, annonce une stratégie pluridirectionnelle. « En présentant les avan-
cadre sécurisé, moderne et nouveau aux Mauriciens. « Le Nord de l’île connaît actuellement un développement très important et Les Hauts Champs se trouve au centre de tout ça. Vu sa situation à 20 minutes de Port-Louis et des principales écoles du Nord de l’île, nous avons constaté qu’il y avait un réel engouement des Mauriciens pour ce projet. Une fois les cinq dernières maisons vendues, nous lancerons la deuxième phase du projet qui comprend 17 nouvelles résidences », a-t-il affirmé.
IOREC compte d’autres développements immobiliers dans le Nord de l’île, notamment Circle Square, un centre commercial spécialisé à Forbach dont la première phase est ouverte au public depuis octobre 2012. Le Centara Poste Lafayette Resort, un hôtel 4étoiles, a également ouvert ses portes en décembre 2012. En 2013, c’est le village intégré d’Azuri, à Hautes-Rives, qui ouvrira ses portes. Il comprend des résidences locales, des IRS, un hôtel 5étoiles, entre autres.
Le BoI vise les marchés émergents
tages de notre pays de manière plus agressive, nous insufflerons un nouveau dynamisme à nos secteurs existants. Notre objectif pour 2013 sera ces nouveaux marchés qui émergent rapidement, tels la Chine, l'Inde, le Moyen-Orient et l’Australasie », commente Ken Poonoosamy. Cette stratégie comprend aussi l'organisation d'une série de forums qui se fo-
caliseront sur l'investissement sectoriel. Dans le même ordre d’idées, le premier évènement de l'année 2013 sera le Mauritius International Investment Knowledge Forum (MIKIF). Ce forum, dont ce sera la deuxième édition, attirera plus de 300 participants locaux et internationaux venant d'une trentaine de pays. Les opportunités d'investissement
au niveau du primaire, du secondaire et du tertiaire ainsi que la formation professionnelle et technique, seront mises en lumière. En ce qui concerne le flux d’investissement direct étranger enregistré l’année dernière, le BOI se félicite d’avoir pu dépasser la barre de Rs 12 milliards, et cela « malgré la persistance d'incertitudes économiques sur la scène mondiale tout au long de 2012 »
GROS PLAN
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TRADE FACILITATION AGREEMENT
MAURICE DOIT ÉLIMINER SES LOURDEURS ADMINISTRATIVES
Le commerce international peine à harmoniser des systèmes de règlements et de procédures pour faciliter les transactions entre pays. Le Trade Facilitation Needs Assessment Workshop organisé par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, la semaine dernière, avait pour but d'identifier les faiblesses de son mécanisme de commerce international PHOTO : NICHOLAS LARCHÉ
▼ JESSEN SOOPRAMANIEN
«I
l fallait identifier nos besoins en ce qui concerne la facilitation du commerce, évaluer le système en place et en identifier les lacunes, s'il y en a. Dès l'identification de ces obstacles, un programme de capacity building sera mis en oeuvre pour éliminer ces contraintes dans la facilitation du commerce au niveau de Maurice, avec le concours de l'Organisation mondiale du commerce », déclare Sunil Boodhoo, en guise d'introduction. Il est Deputy Director de l'International Trade Division au ministère des Affaires étrangères et du Commerce International. Cette activité, précise-t-il, s'est tenue dans le cadre d'un éventuel accord, le Trade Facilitation Agreement, à l'agenda de la 9e conférence ministérielle de l'OMC à Bali, Indonésie, du 3 au 6 décembre 2013. Les quelque 150 pays membres de l'OMC devront définir et situer les obstacles au commerce international. Les
NÉGOCIATIONS. Maurice, selon Sunil Boodhoo et Arvin Boolell (au centre), porte un intêret offensif en ce qui concerne la facilitation du commerce
La compétitivité n’est pas déterminée exclusivement par le facteur coût, mais aussi par la qualité des services
conclusions seront transmises à l'OMC à Bali. S'il y a unanimité sur la voie à suivre, les pays membres seront appelés à prendre des résolutions (voir hors-texte). Est-ce que Maurice est prêt à implémenter le Trade Facilitation Agreement ? Cet atelier de travail, qui a réuni des officiers du gouvernement et des cadres du secteur privé, a permis de faire le tour de la question. PORTAIL COMMERCIAL « On a intêret », répond Sunil Boodhoo. Maurice étant un petit pays et loin de ses marchés principaux, pour rester compétitif il faut pouvoir exporter sans les contraintes à l'intérieur même, explique-t-il. Ces contraintes sont essentiellement d'ordre administratif et procédurier. « Il faut éliminer les lourdeurs administratives et informatiser les systèmes », préconise le cadre du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. La compétitivité n'est pas déterminée exclusivement par le
facteur coût, mais aussi par la qualité des services. « Les problèmes logistiques et les lenteurs administratives peuvent nous faire perdre nos marchés », devait mettre en garde Arvin Boolell, ministre responsable du Commerce international, dans son allocution à la clôture officielle de l'atelier de travail. Mais Maurice est certainement sur le dossier de la facilitation du commerce. Arvin Boolell s'est plu à évoquer « des progrès significatifs dans la simplification des procédures douanières et par l'introduction d'une plate-forme électronique pour le traitement des documents commer- ciaux ». Il a également annoncé, pour juin prochain, un portail commercial au niveau de son ministère, pour répondre aux besoins d'information de la communauté des gens d'affaires. La modernisation des services portuaires et aéroportuaires est aussi un pas important vers la facilitation du commerce, devait préciser le chef de la diplomatie mauricienne.
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DOHA ; UN CYCLE SANS FIN « Il n'y aura pas d'accord final à Bali. On le sait depuis un certain temps », a admis Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), lors du World Economic Forum (WEF) à Davos, le 1er février dernier. Pascal Lamy invite les membres de l'OMC qui vont se retrouver à Bali en décembre prochain, à se mettre d'accord sur deux ou trois sujets précis, par exemple l'agriculture et le sort des pays en développement. « Il reste beaucoup de sujets techniques ouverts, et je crois qu'il faut les fermer un par un. Je crois que c'est faisable », estime Pascal Lamy. Ce qui serait déjà conséquent selon le directeur général de l'OMC. Exemple : Si un accord est trouvé pour réduire les formalités administratives qui obstruent le commerce international, cela représentera £ 634 milliards pour l'économie mondiale, selon l'analyse de Pascal Lamy. Le cycle de Doha prend forme en 2001 dans la capitale du Qatar. Son objectif est de réformer en profondeur le système commercial international grâce à la réduction des obstacles au commerce et à l'adoption de règles commerciales révisées. Le programme de travail comprend une vingtaine de secteurs, dont l'agriculture, les services et la propriété intellectuelle qui ont déjà fait l'objet de négociations. Toutefois, d'éternelles divergences entre les pays membres n'ont jamais permis d'arriver à des conclusions. Nous en sommes à la 12e année de négociations. La principale épine dorsale qui retarde les négociations demeure entre les pays développés et ceux en développement. Il est surtout reproché aux premiers de ne se soucier que de leurs propres intêrets, négligeant les besoins des pays en développement. La crise financière et économique mondiale est venue augmenter les difficultés qui existaient dans les négociations. Mais, de plus en plus de voix s'élèvent pour une conclusion définitive des discussions.
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ENTRETIEN
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A la tête de la National Empowerment Foundation depuis tout juste un an, Kadress Pillay critique « l’approche décousue » dans la lutte contre la pauvreté. Toute retouche au Welfare State, dit-il, doit se faire en douceur
KADRESS PILLAY, CHAIRPERSON DE LA NATIONAL EMPOWERMENT FOUNDATION
« L’Etat doit corriger les travers du système capitaliste »
▼ JESSEN SOOPRAMANIEN ❚ Vous dites qu'il faut revoir les
principes fondamentaux du Corporate Social Responsibility. Qu'entendez-vous par là ? Le Corporate Social Responsibility (CSR) est une démonstration d'une certaine générosité et d'altruisme du secteur privé. Cela dit, il y avait pas mal de fondations qui oeuvraient dans le social avant que le CSR n'en fasse une obligation légale. Au fait, l'égoïsme est quelque chose de normal, voire de naturel chez l'homme. C'est même une caractéristique intrinsèque
du modèle capitaliste. Mais cela devient inapproprié quand c'est de la cupidité acquisitive. Mais il existe également des critiques à l'effet que les entreprises privées utilisent le CSR comme un outil de marketing pour voiler les défauts du capitalisme. La seule façon de rejeter ces critiques, c'est de ne plus penser CSR. Mais faire de sorte à ce que les initiatives sociale du CSR soient intégrées dans la corporate strategy même des compagnies. Le Corporate Social Responsibility deviendrait alors le Corporate Social Investment (CSI). En faisant cela, on se
dirigera vers un Stakeholder Capitalism, en d'autres mots un capitalisme pour tous les acteurs de la societé. Le CSI sera des investissements. Par exemple, en tant qu'opérateur privé, prouvez que dans vos calculs à l'origine, vous y réalisez l'intégration des besoins de la societé, et que ça ne soit pas une démarche séparée. En ce faisant, l'opérateur génère des profits pour ses actionnaires mais aussi repays society what it has given you. Il existe un mismatch entre une entreprise qui pollue pour engendrer des profits, mais qui après essaye de faire amende honorable en mettant leur argent, à
travers le CSR, dans des projets environnementaux. Dans le processus de faire des bénéfices, des dommages sont causés à l'environnement. Si au départ même l'opérateur assure et démontre qu'il prend des dispositions pour remédier à la situation, alors ce serait bien. ❚ Le gouvernement a introduit le
CSR sous le mandat de Rama Sithanen mais a en même temps baissé le Corporate Tax par 15%. Mais il n'y a pas eu ce flux d'investissements que l'on espérait... Je préfère ne pas parler de Sithanen
ENTRETIEN
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pour beaucoup de raisons. Mais Sithanen est allé avec une logique de supply side. Soit comme le préconise le Washington Consensus ; baisser la taxe pour encourager le secteur privé à investir davantage afin qu'il y ait un triple down effect. C'est peut-être vrai en partie, mais pas nécessairement dans tous les cas. Ce qui est louable c’est que Sithanen a reconnu que le capitalisme génère beaucoup de richesses, de l'emploi, mais en même temps crée de la pauvreté et des marginaux. C'est là qu'il vient avec un budget de Rs 7 milliards et créé la National Empowerment Foundation (NEF). D'un côté, il voulait huiler la machine capitaliste, tout en faisant des provisions pour en amortir les impacts indésirables. ❚ Ne faudrait-il pas tout intégrer
dans un ensemble, avec l'encadrement familial, la santé, l'éducation. La distribution des repas chauds dans les écoles ZEP, c'est bien. Mais si on va dormir le ventre creux le soir venu ? Je pense qu’il y a une approche décousue qu’il faut certainement revoir. La NEF a une responsabilité avec une population ciblée, tandis que les autres ministères ont des responsabilités nationales. Mais ça ne veut pas nécessairement dire qu'on devrait avoir une approche fragmentée. Prenons le dossier du logement social, par exemple. La NEF, le ministère du logement et le ministère des Finances à travers le Housing Trust ont tous un point commun : Un Social Housing Agenda. Mais il n'y a pas de politique concertée. There is need for some streamlining. Il faut savoir qui fait quoi et pour qui exactement. Une redéfinition des rôles et une meilleure coordination entre les ministères et agences concernées par la question de pauvreté devrait également permettre une meilleure utilisation des ressources tant humaines que financières. ❚ Vous travaillez beaucoup avec les
organisations non-gouvernementales (Ong). On questionne souvent leur professionalisme et leur efficacité dans leur domaine d'intervention. Quelle évaluation faites-vous de nos ong ? De nombreuses ong fonctionnent de façon professionnelle et dans la transparence et font un travail remarquable dans leur domaine respectif. Mais il en existe aussi qui laissent beaucoup à désirer. Il y a certainement un tri à faire. Nous sommes actuellement en train de travailler avec plusieurs ong afin de les rendre plus performantes. C'est aussi vrai que l'on assiste, depuis quelques temps, à un mushrooming d'ONG. Leur seul objectif, semble-t-il, c'est de bénéficier du CSR. Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose, mais il faut les encadrer pour nous assurer qu’il n’y ait
pour essayer de corriger les travers du système.
tains aspects. ❚ Peut-on parler du bilan de votre
❚ L’une de ces institutions de sup-
port est le Welfare State. Dans quelle mesure, selon vous, le Welfare State a pu aider les couches sociales les moins favorisées de la société ? Ah beaucoup ! Le Welfare State a grandement aidé les pauvres. Prenons ne serait-ce que l'éducation gratuite en 1976 par exemple. On ne mesure peut-être pas suffisament la portée sociale d'une telle mesure. L'éducation gratuite a joué un rôle déterminant dans le développement du pays. Le Welfare State demeure incontournable.
Il y aura toujours des gens qui vont sortir de la pauvreté, mais il y aura également d’autres qui vont y entrer
❚ Le ministre des Fianaces a an-
noncé, tout dernièrement, qu’il faut revoir le système de l’assistance sociale pour le rendre efficace. Etes-vous d’accord avec lui ? Si c'est pour rendre le système plus efficace et plus percutant, alors pourquoi pas ? ❚ Cela sous-entend aussi, peut-être,
pas d’abus. ❚ C’est une des raisons pour
lesquelles une ong doit avoir opéré pendant un minimum de deux ans pour être éligible à un financement CSR ? Oui, et c’est un peu malheureux. Je revois cette jeune fille qui est venue nous voir quelques temps de cela. Elle est retournée à Maurice après ses études aux Etats-Unis, mais a opté pour le social au lieu de faire du business. C’est aberrant que j'ai eu à lui dire que son ONG vient de naître et qu’elle doit attendre. It is silly, il faut trouver une solution à cette aberration. ❚ Malgré les millions, sinon des
milliards investies au cours des dernieres années, la lutte contre la pauvreté peine. Pourquoi ? Soyons honnête : citez-moi un pays au monde où il n'y a pas de pauvreté. C'est une lutte permanente. Il y aura toujours des gens qui vont sortir de la pauvreté, mais il y aura également d'autres qui vont y entrer parce que nous vivons dans un monde dynamique et complexe. ❚ C'est le système capitaliste qui
produit la pauvreté. Partagezvous cet avis ? Oui, je partage cette idée. Nous avons un modèle de développement économique calqué sur le capitalisme, que je réalise, est incontournable. Le capitalisme a fait ses preuves, its a big generator of wealth. Mais malheureusement, ce modèle-là n'est pas parfait et produit des inégalités sociales. C'est là où l'Etat doit intervenir, à travers des institutions de support,
le ciblage... D'abord, il faut dire que le Welfare State, introduit par le Parti travailliste, est resté littéralement ancré dans notre psyché collective. Et la question de ciblage est totalement contraire à notre psyché collective. De toute façon, le ciblage aurait des coûts administratifs très conséquents. Prenons le riz 'ration' par exemple. Il faut mettre en place tout un mécanisme. Il faudrait recruter des gens, des contrôleurs pour veiller au bon déroulement de la politique de ciblage. Qu'est-ce qui nous dit que le coût pour ce mécanisme ne sera pas, au final, plus que le susbside initial ? Je ne pratique pas la langue de bois. Personnellement, je ne suis pas pour une politique de 'targeting'. D'ailleurs, nous avons vécu cette situation auparavant, dans les années 90. Il fallait s'enregistrer et se munir d'une carte officielle pour se procurer ce riz 'ration'. Cette expérience s'est avérée administratively very costly. ❚ Certains rapports voient le vieil-
lissement de la population comme une menace à la pérennité de notre système de pension. Je suis d'accord avec vous que notre population vieillisante sera très lourd à soutenir financièrement. Alors, probablement, on devrait revoir les fondamentaux de l'Etat Providence dans le temps. Mais pour cela, il faut planifier, préparer et aussi éduquer les gens. Il faut que les gens prennent conscience de l'inévitabilité des conséquences de cette tendance vers une population vieillisante. Gouverner, c'est prévoir. Donc, il faut agir en conséquence. Il ne faut pas remettre en question notre Welfare State, mais seulement le réviser, en retoucher cer-
première année à la direction de la NEF ? L'année 2012 a été une année de restructuration pour notre organisation. Avant nous étions très hierarchisés et centralisés. Ce qui avait rendu un peu difficile notre force de frappe sur le terrain. A mon arrivée, j'ai constaté ce déficit structurel. Voilà pourquoi on a dû changer la structure pour une délégation des pouvoirs aux personnels de terrain, pour permettre un travail décentralisé au niveau des districts. Mais ce changement a été extrêmement difficile à implémenter. Car, d'une manière générale, ceux qui sont habitués à un système de travail s'adaptent difficilement à un changement de gestion. Il a fallu quatre bons mois pour persuader toute l'équipe de ce besoin de décentralisation et d'une nouvelle façon de travailler. Donc, ce n'est qu'à partir de juillet 2012 qu'on est devenu opérationnel, avec une nouvelle philosophie de gestion, celle de la proximité avec nos bénéficiaires. Et donc nous avons upgrade notre data base et on a refait le Needs Analysis. Aujourd'hui nous avons un répertoire complet de tous les besoins de chaque famille dans chaque poche de pauvreté. ❚ Vous aviez, dans un passé récent,
annoncé une nouvelle stratégie de la NEF pour les trois prochaines années. Où en êtes-vous ? C'est fait. Aujourd'hui, nous avons un plan de travail pour chaque poche de pauvreté, qui sont au nombre de 200 à travers le pays. La NEF a désormais un projet intégré pour chaque poche. Maintenant, il faut choisir en priorité par quel projet commencer, car la NEF ne dispose pas nécessairement d'un budget adéquat (Rs 500 millions par an). Mais si nous avons besoin de fonds additionnels, alors nous faisons la demande au gouvernement. Nous travaillons sur quatre grands créneaux : i) le soutien matériel, principalement en terme de maisons, matériels scolaires, d'accompagnement et de crèches ; ii) le créneau culturel qui est très important, car les gens dans l'extrême pauvreté baissent souvent le bras et deviennent cyniques. C'est là où l'éducation, notre défi principal, demeure l'arme prioritaire dans le combat contre la pauvreté. Nous devons train their mind pour qu'ils arrivent à s'en sortir de la pauvreté ; iii) l'aspect Training & Formation et Work Placement ; iv) le créneau Social and Community Development concerne l'aspect infrastructurel. Je dirai, que nous sommes on track, mais on ne peut pas prétendre d'être on target. 2012 a été l'année de la planification et 2013 sera, dans le fond, l'année de tous les grands défis pour la NEF.
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FIL CONDUCTEUR
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Des premières boutiques chinoises implantées là où s’installaient les anciens esclaves et les laboureurs, auxquels ils faisaient crédit, à l’établissement de la zone franche mauricienne, en passant par les débuts de l’industrialisation de l’île, la communauté sino-mauricienne a été omniprésente dans notre histoire économique. Dans le cadre de la Fête du Printemps, Capital donne la parole à l’ancien ministre Joseph Tsang Mang Kin
SINO-MAURICIENS
ILS ONT INDUSTRIALISÉ MAURICE… ▼ DOROTHY BONNEFEMME
a contribution des Sinomauriciens à l’économie mauricienne est indiscutable. La forme prise par celle-ci a évolué, passant des petites boutiques traditionnelles aux chaînes de supermarchés ou autres business florissants. Une capacité à se réinventer que Joseph Tsang Mang Kin explique par le fait que cette communauté a toujours fait preuve d'ingéniosité, ce qui lui a permis d’être l’architecte de l'industrialisation à
Maurice. Ce dernier parle même d’une histoire en trois phases. Il y a tout d'abord les incontournables boutiques chinoises. Avant tout, les Chinois prospectaient l’île pour dénicher des endroits propices où ouvrir leurs commerces. C’est ainsi qu’ils ont choisi de s’installer là où le faisaient les ex-esclaves suite à leur affranchissement, ainsi que là où logeaient les laboureurs. Comme ces derniers, selon Joseph Tsang Mang Kin, n’étaient pas rémunérés durant la période de l'entrecoupe, les Chinois leur vendaient à
crédit. Les clients achetaient des articles et ne soldaient leur compte qu’à la fin du mois ou à la fin de l’année. Cette pratique, qui devait par la suite se répandre, a été une contribution majeure de la communauté sino-mauricienne à l’émancipation de leurs concitoyens. FABRICATION DE DENRÉES DE BASE La deuxième contribution concerne les débuts de l'industrialisation à un moment de chaos que sur les plans économique ou social. Pour en retrouver trace, il faut se rendre à China Town.
Durant la période de l’entre-deuxguerres, les bateaux devaient se battre contre vents et marées pour approvisionner l'île Maurice. Les Sino-Mauriciens habitant China Town se sont alors lancés dans l'industrialisation et fabriquaient des denrées de base, ainsi que des articles de première nécessité. Ces produits étaient ensuite distribués à travers l'île. Parmi ses pionniers, Joseph Tsang Mang Kin nous cite les familles Ah Chuen, Lai Min, ou encore Chan. Ainsi, dans le China Town des années 30, la famille Lai Man Chu fabriquait du
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NOUVELLES FONCTIONS
EXPLICATION. Joseph Tsang Mang Kin raconte comment les Chinois sont passés de boutiquiers à investisseurs immobiliers
vin et les Lai Win des nouilles. Des commerces qui ont résisté à l’usure des années. D’autres se sont lancés dans la production de limonades, de bougies, de chaussures, de cigarettes, de rhum… « Je m'en souviens très bien, car j'ai été moimême mis à contribution. D'ailleurs, il m'arrive toujours de fabriquer des savates en caoutchouc », nous confie Joseph Tsang Mang Kin.
Si celui qui a été ministre de la Culture sous la bannière travailliste a trouvé sa voie ailleurs, d’autres ont persévéré dans le domaine et ont vu leurs activités grandir. Jean Ah Chuen, par exemple, possédait un minuscule commerce près du marché, que les siens ont converti en une importante chaîne de distribution. Le père de Pascal Tsin, lui, tenait, dans les années 30, une petite boutique familiale. Aujourd'hui la famille Tsin possède une chaîne d'hypermarchés et s'est lancée dans l'immobilier. « J'ai aussi en tête la progression fulgurante de la famille Venpin ou encore des Chen », explique Joseph Tsang Mang Kin. LE PÈRE DE LA ZONE FRANCHE Malheureusement, selon notre interlocuteur, cette partie de l'histoire est souvent occultée : « Quand les historiens évoquent l'histoire, pour les Blancs, elle s'arrête avant 1835. Pour d'autres, c'est à la fin de l'esclavage ou encore à l'arrivée des émigrants indiens. Personne n'arrive à offrir une vue d'ensemble. Pour ma part, je ne suis lié à aucun groupe. Je peux le faire avec détachement et objectivité ». Quant au troisième apport conséquent des Sino-Mauriciens au développement de notre économie, il est lié à
Je m’en souviens très bien, car j’ai été moi-même mis à contribution. D’ailleurs, il m’arrive toujours de fabriquer des savates en caoutchouc la création de la zone franche mauricienne, grâce, entre autres, aux efforts de Sir Edouard Lim Fat et des contacts de la communauté avec des hommes d’affaires hongkongais, qui seraient les premiers à ouvrir des usines textiles chez nous. Bien qu’elle ait pu jusqu’ici, contrairement à d’autres, transmettre le flambeau des affaires de génération en génération, la communauté sinomauricienne n’est pas restée immuable face à l’évolution de la société. Si les commerces ont perduré, les membres des dernières générations ont choisi de devenir avocats, docteurs, ingénieurs… C’est ainsi que certains, même si cela reste un phénomène mineur pour l’instant, ont fait le choix de vendre le business familial. Joseph Tsang Mang Kin explique cette résistance par les deux principales vertus qui guident sa communauté : l'éducation et la solidarité. « Il n'y a qu'un moyen de sortir de la misère. C’est l'éducation. Et ce n'est un secret pour personne que la plupart des Chinois brillent dans ce domaine », affirme-t-il. Pour illustrer la solidarité qui règne au sein de la communauté, ce dernier n’a pas à aller chercher plus loin que sa famille : « Nous sommes 12 enfants. Je suis l'aîné et j'ai eu la chance d'aller à l'école. La cadette, ainsi que le troisième membre de notre fratrie, n'ont pas eu cette opportunité. Ils ont dû attendre que je termine l'école pour que je paie à mon tour leurs frais de scolarité. Ils ont fait de même, à leur tour, pour les benjamins, ainsi que pour les cousins et cousines ». Joseph Tsang Mang Kin est aussi d'avis que le fait que les Sino-Mauriciens ne sont pas de tempérament religieux et ne croient pas dans les spéculations les aide aussi à progresser. « Nous sommes sur cette Terre pour bien vivre. Pour boire, pour manger… Certains disent que nous sommes matérialistes. Ce n'est pas un péché ! Le Chinois cherche le succès matériel dans tout », conclut-il.
Les responsabilités s’accumulent pour Joseph Tsang Mang Kin. En effet, sa candidature pour le remplacement d’un membre du panel d’éminentes personnalités du Mécanisme d’évaluation par les pairs (MAEP) a été approuvée. Ce panel a pour tâche de suivre l’exercice d’évaluation et la mise en œuvre des plans d’action élaborés par les pays membres. L’élection de notre compatriote a eu lieu lors du 18e sommet du MAEP, organisé en marge du sommet de l’Union africaine. Cette rencontre visait à étudier les évaluations soumises par la Zambie et la Tanzanie et le plan d’action national soumis par le Bénin, avant de procéder à l’élection d’un neuvième membre du Panel d’éminentes personnalités. Plusieurs pays avaient présenté des candidats à ce poste, dont le Sénégal, le Soudan et le Mozambique. L’heureux élu, Joseph Tsang Mang Kin, a, pour rappel, eu une longue carrière dans la diplomatie mauricienne. Il a aussi été secrétaire du Commonwealth Fund et ministre de la Culture. Ce passionné d’écriture est actuellement président du conseil d’administration d’un groupe du secteur privé.
LES PIONNIERS Arrivé dans l’île au début de la colonisation britannique, Log Choisanne a fondé aux Salines, avec ses amis Li Thi San, Heung Fok Kune, Hong Shun Seuy, Kong Pew et Phorn Pew, le Hall des Loyalistes. Dans un premier temps, cet endroit a servi à assister les Chinois qui venaient chercher de l'emploi à Maurice, leur offrant gîte et couvert en attendant qu'ils trouvent du travail. Log Choisanne a également acheté le terrain – grand de 728 toises – sur le quel il a fait ériger la pagode Kwan Tee, construction qui s'est achevée en 1842. Autre grand nom de la communauté : Affan Tank Wen, qui compte parmi ses œuvres la construction de la pagode se trouvant au Champs-deMars.
UNE COMMUNAUTÉ FERMÉE L’attitude réservée des membres de la communauté sino-mauricienne ne date pas d'hier. Même si beaucoup d'entre eux épousaient des femmes locales, ils avaient pour habitude de régler leurs problèmes à l’intérieur de la communauté, qui, de fait, était donc « fermée ». Même pour les problèmes légaux, ils n’avaient pas besoin d’avoir recours à la justice. Idem pour remédier aux problèmes d’argent des leurs. En effet, ils organisaient le « tontine », genre de ‘cycle’ où dix personnes contribuaient une somme égale tous les mois, la totalité de la somme revenant à chacun à tour de rôle.
LES SIK YUEN : CHEF JUGE ET MINISTRE Invité à répondre à la question de la représentativité des Sino-Mauriciens au Parlement, Joseph Tsang Mang Kin a affirmé qu’il s’agit d’une « bonne chose, car le cas échéant, le ministre peut expliquer les problèmes de la communauté chinoise ». Ce dernier se dit par ailleurs heureux que Michaël Sik Yuen, le ministre du Tourisme et des Loisirs, soit issu de la famille qui a donné à Maurice un chef juge, en la personne de Bernard Sik Yuen.
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POST SCRIPTUM
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The relationship between China and Mauritius dates back to centuries due to the Chinese diaspora in Mauritius. The rise of China in the global economy has raised several questions. China is investing massively in several nations. The question remains whether it is for mutual benefits or the Chinese quest for world dominance. China is the second top importing partner of Mauritius
ECONOMY
IS CHINA REALLY A THREAT TO MAURITIUS?
M
REVIEW BY ECONOMIST VIRENDRA POLODOO
auritius is probably the most agile economy in Africa. Its success has been based upon its ability to liberalise and diversify away from a single commodity dependent economy. Mauritius is no longer dependent upon the export of sugar and is emerging as a successful African economy that has created new growth drivers in tourism, offshore finance, trade and increasingly textile & clothing (T&C) manufacturing. It would not be out of place to characterize Mauritius as the Dubai of Africa. One of the distinctive features of trade liberalization in Mauritius has been its gradual approach to reducing import protection and reforming other aspects of its industrial regime over the last 17 years. This was divided into three distinct periods, each with a different rate of reform and coverage. The first two years (19831985) saw the rapid elimination of most quantitative restrictions on imports and their replacement by tariffs. The next decade (1983-1993) saw a gradual reduction in the effective protection of industry and more vigorous export promotion through preferential interest rates on development loans, tax concessions and the establishment of the Mauritius Export Development and Investment Authority to provide overseas marketing support. The third period (1994 to date) cut protection further by reducing import tariffs and the government began to develop skill intensive exports by setting up new institutions such as the Mauritius Productivity and Competitiveness Council, created in 2000, and a separate Board of Investment established in 2001 to attract high-skill foreign investment. Since 1978, China has reformed and opened its economy. The Chinese leadership has adopted a more pragmatic perspective on many political and socioeconomic problems and has reduced
the role of ideology in economic policy. China’s ongoing economic transformation has had a profound impact not only on China but on the world. In 2010, China overtook Japan to become the world’s second largest economy in terms of gross domestic product, behind the United States. China is firmly committed to economic reform and opening to the outside world.
product sooner or later. Trade competition with China has taken another dimension whereby it is almost impossible to compete with the cheap Chinese products if we assume that all the goods produced by China and the other countries are homogeneous goods. The Chinese low cost labor intensive products have triggered an unbalanced competition whereby countries that have a similar exporting structure with Since 1978, China has reformed and opened China are bound to lose if not competitive. In a its economy. The Chinese leadership has more global becoming adopted a more pragmatic perspective world, competition on the on many political and socio-economic international stage concerning trade is emerging problems and has reduced the role of as a major issue. The reideology in economic policy. China’s moval of trade barriers by ongoing economic transformation has had countries implies acquira profound impact not only on China ing more potential buyers for their goods and servbut on the world ices but at the same time it means exposing its nationals to foreign goods The stunning emergence of China on the which in the long run might affect negaglobal stage has become a matter of con- tively its home industries if not competicern of everyone, both developing and de- tive. But the main presumption veloped countries. Every country is underlying competition is that vigorous interested to know the resulting impact of competition between firms in an industry an emerging China on their economies. will foster efficiency and thus economic While some portray China as an opportu- welfare. nity, others view China as a threat. Assuming that all goods produced by China AD VALOREM RATES China is continuing to open its econand the other countries are homogeneous, it is out of question to be able to compete omy. This is reflected in the downward with the Chinese products and one of the trend of tariffs. However tariffs remain the main reason for this is because it is able to main border measures. Applied rates are sell its goods at a very low cost. It is almost close to bound rates and bound rates are impossible to compete with the cheap low, thereby imparting the tariff with a Chinese products for several reasons. high degree of predictability. Nonetheless, Firstly, there is an abundance of natural re- China's tariff could be complex, as its apsources in China and hence China saves a plied MFN tariff, for example, contains 60 lot in terms of raw materials. Secondly, different ad valorem rates. Tariff exemptions are provided for, inter alia, goods imChina is known for its cheap labor. Most countries which are engaged in ported in bond under processing trade some sort of free trade regime in this (which accounted for about 40% of global becoming world often find them- China's international trade), if they are exselves exposed to some sort of Chinese ported within a certain period. China
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bounds all its tariff lines at ad valorem rates. The applied MFN tariff rates are close to the bound rates and bound rates are low, thereby imparting a high degree of predictability to China’s MFN tariff. Bound rates vary from zero to 65% for agricultural products, and from zero to 50% for non-agricultural products. Apart from import prohibitions (to protect public interest, environment, or in accordance with international commitments), China has continued to use non-tariff border measures (such as import and export licensing) as instruments of its trade and industrial policies. State trading is still used to manage trade in certain imports and exports of, inter alia, some agricultural products and crude and processed oil. Further, the administrative and legislative framework on standards, voluntary or mandatory, remains the same. The General Administration of Quality Supervision, Inspection and Quarantine (AQSIQ) has reformed its entry-exit inspection procedures and introduced a direct release system to facilitate trade. NON-TARIFFS BARRIERS China's export regime is still characterized by various restrictions, notably prohibitions, licensing, quotas, taxes, and less than full rebates of VAT on exports. Export taxes and VAT rebates on exports are adjusted from time to time, according to the authorities, to reflect the changing international environment, or to save energy, protect the environment, and conserve natural resources. Nonetheless, the effectiveness of some of these export restraints in achieving their objectives can be questioned; indeed, the Government is considering alternative measures, such as levying an environmental tax, for example, on some natural resource products. During the last decades, Mauritius has undertaken some major trade-related reforms. With the aim of transforming Mauritius into a duty-free island, the maximum tariff rates have been reduced, and the number of duty-free lines increased. This has helped to lower the simple average applied MFN tariff (including ad valorem equivalents (AVEs)) from 19.9% in 2001 to 6.6% in 2007. Some 79% of all tariff lines are now duty-free. The use of specific duties, however, increased from two tariff lines in 2001 to 5.9% of total tariff lines in 2007, the AVEs varying from 0.1% to 277.5%. The number of bands (excluding AVEs) has been reduced from 9 in 2001 to 4 in 2007. Manufacturing is the most tariff protected sector, with a simple average tariff of 6.8% and rates ranging up to 277.5%. Protection is especially high in footwear (50.7%), wearing apparel (34.3%), tobacco (27.9%), knitted and crocheted fabrics (27.7%), sugar products (25.7%), and beverages (23.6%). Several non-tariff barriers continue to be maintained on various grounds. Imports of table potatoes and salt are still subject to quantitative restrictions, and numerous products remain subject to import controls, by means of permit, or import ban. Several parastatal bodies, such as the State Trading Corporation and the Agricultural Marketing Board, still hold exclusive rights over imports of "strategic
POST SCRIPTUM China’s export regime is still characterized by various restrictions, notably prohibitions, licensing, quotas, taxes, and less than full rebates of VAT on exports. Export taxes and VAT rebates on exports are adjusted from time to time, according to the authorities, to reflect the changing international environment, or to save energy, protect the environment, and conserve natural resources
products" (including wheat flour, ration rice, petroleum products, seed and table potatoes, and whole onions and garlic). There are several other parastatal bodies (that market or supply products or services) through which the State intervenes in economic activities. The contribution of state-owned enterprises to the GDP during the review period has been estimated at slightly above 14%; their most important contribution was in the transport, storage and communication subsectors. PREFERENTIAL TRADE AGREEMENT Prior to the year 2000, Mauritius relied primarily on France for its imports. After the formation of SADC in 2000, South Africa was the top importing partner until 2004. Since 2005 China has replaced South Africa as Mauritius’ main source of imports. Lately, India has replaced China as the main source of Mauritius’ imports. Manufacturing goods classified chiefly by materials, machinery and transport equipment and miscellaneous manufactured articles are the main categories imported from China. In 2010, these categories represented 39.5%, 31% and 19.5% of total import from China respectively. The main products imported were textile yarn; telecommunication and sound-recording and reproducing apparatus and equipment; office machines and automatic dataprocessing machine and office stationary. In 2010, China occupies 6.7% of total Mauritian imports. European markets feature prominently among the top Mauritius export destination UK and France absorbing 23.7% and 16.2%, respectively, of Mauritius’ exports. Miscellaneous manufactured articles (mainly wearing apparel), food and live animals and beverages and tobacco are the main exported export to Europe. The US market, with 11% of exports in 2010, comes in third place. Mauritius’ exported mainly wearing apparel under the Africa Growth and Opportunity Act (AGOA). Over 80% of Mauritius’ exports to the US consist of textiles and clothing, which benefit from duty-free access under the AGOA. The impact of trade competition from the rise of China can be viewed as an opportunity to some and as a treat by others. The emergence of China in the world can
mainly be explained by its economic reforms engaged in the late 1970s. From a gradual opening up of its economy to a full accession in the WTO in 2001, China’s march towards economic prosperity has been a well planned one. This has resulted in a huge trade volume between the whole world and China whereby many companies have been shifting their operations to China in order to benefit from the huge pool of cheap labour available. For the case of trade competition between China and Mauritius, it can be said that Mauritius is in a very difficult position to compete directly with the Chinese products. Not only Mauritius does not possess any natural resources but it also very dependent on preferential trade agreements which when they will be all phased out might pose some serious problems in the Mauritian trading exports. Evidence regarding trade competition between China and Mauritius shows clearly that both countries have a similar exporting structure and therefore a very high trade competition.
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ENTREPRENDRE
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AERIS MOBILE SOLUTIONS
A CHACUN SA PUB
La voie la plus facile aurait été de prendre de l'emploi au sein de R Link, l'agence de voyages de son père, qui est en plein essor. Kavish Rampoortab a choisi un autre chemin. Avec Niven Rayapoullé, il a lancé, il y a deux ans, Aeris Mobile Solutions. A la base de ce système permettant aux entreprises d’envoyer des SMS à leurs clients se trouve un projet universitaire ▼ DOROTHY BONNEFEMME
Q
ue diriez-vous d’un texto qui vous annonce, qu'à partir de ce week-end, il y aura des promotions dans un hypermarché. Ce message, que vous recevriez sur votre portable, émanerait probablement d'un des clients d'Aeris Mobile Solutions. Cette entreprise, gérée par Kavish Rampoortab et Niven Rayapoullé, vient apporter un nouveau souffle dans le domaine du marketing. Elle démontre, du même coup, que les jeunes peuvent se mettre à leur propre compte sans avoir à investir massivement. Faire de la publicité autrement, c'est dans cet objectif que Kavish Rampoortab, 25 ans, a lancé Aeris Mobile Solutions, suite à un projet qu'il avait réalisé à l'Université de Maurice avec l'aide de quelques amis. Le principe est le suivant : les commerces mettent souvent leurs produits en promotion, et pour le faire savoir, elles injectent parfois des sommes importantes. Pour moins que ça, soit environ Rs 60 000, Kavish Rampoortab peut s'occuper de votre publicité. Avec l'aide de son partenaire Niven Rayapoullé, il peut réaliser un portail web pour le client, que ce dernier pourra ensuite gérer pour informer ses clients des diverses promotions et autres. « Il peut envoyer des textos à ses clients, dont les noms figurent dans une base de données », explique ce jeune directeur qui nous a reçus dans le bureau de son père, à Port-Louis. MESSAGE D’ANNIVERSAIRE Après avoir allumé une cigarette avec notre permission, Kavish Rampoortab avance que d'après une étude, 98% de gens lisent les messages qu’ils reçoivent dans les 15 minutes qui suivent la réception. Il est donc sûr et certain que l'information atteindra son destinataire. L’autre avantage des services offerts par Aeris Mobile, c’est la facilité avec laquelle le client peut utiliser son portail une fois celui-ci mis sur pied. « Nous lui expliquons comment le portail fonctionne, et dès qu'ils ont un message à diffuser, ils peuvent le faire », ajoute notre interlocuteur. De plus, grâce à ce portail, vous pouvez programmer à l'avance, par exemple, l'envoi de messages d'anniversaire aux clients, ou encore des vœux pour les fêtes. Vous n'avez, pour ce faire, qu'à sélectionner le jour et l'heure et les messages seront envoyés automatiquement. « Quel client ne serait pas heureux de constater que tel ou tel magasin a pensé à lui en
VISION. Kavish Rampoortab et Niven Rayapoullé ont concrétisé un projet universitaire
ENTREPRENDRE
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« DILO SUIV CANAL »
AMBITION. Kavish Rampoortab veut suivre les traces de son père, Kamlesh, directeur de R Link
ce jour si particulier. Certains commerces profitent aussi de l'occasion pour offrir un petit cadeau au client. C'est une autre forme de marketing, car la personne en parlera autour d'elle », ajoute Kavish Rampoortab. Sortant son portable dernier cri de sa poche, le jeune homme nous montre le message que Supercash a envoyé pour les fêtes de fin d'années. En un clic, cette entreprise a pu souhaiter une bonne année à ses clients. De plus, avec le système d’Aeris Mobile Solutions, même si les coordonnées du magasin ne sont pas enregistrées sur votre portable, le nom de l'émetteur est affiché. LE MARCHÉ INTERNATIONAL DANS LE VISEUR Depuis le lancement de leur compagnie, Kavish Rampoortab et Niven Rayapoullé ont travaillé, entre autres, avec PKL, Pizza Hut et Supercash. « Ils ont eu des réactions intéressantes grâce à nos services. Supercash, par exemple, a remarqué que depuis qu'il envoie des textos à ses clients, leur nombre a augmenté. Idem pour la vente. Ce supermarché prévient en effet les clients dont les coordonnées figurent dans sa base de données des promotions qu'il y aura, au moins trois jours à l'avance, et cela sans dépenser beaucoup d'argent, car nous avons négocié pour que les compagnies paient 50 à 60 sous par SMS, TVA exclue », explique notre interlocuteur. Lorsqu’on lui demande pourquoi il a
Je peux dire que nous sommes les pionniers dans ce domaine, même si je constate que d’autres compagnies nous ont emboîté le pas Kavish Rampoortab
choisi ce domaine, Kavish Rampoortab, sur un ton neutre, répond qu'à l'Université de Maurice, pour le cours de Management, il devait travailler en groupe sur un projet. Ils ont alors choisi celui qui serait à la base des activités de son entreprise ? Alors qu’ils étaient au nombre de cinq au départ, seuls deux d’entre eux ont persisté à vouloir concrétiser le projet. C’est ainsi que les efforts de Niven Rayapoullé et de Kavish Rampoortab ont permis à Aeris Mobile Solutions de voir le jour. Au début, avance ce dernier, le duo a eu de nombreux soucis par rapport au permis. « Il n'y avait aucune loi concernant les SMS. Nous avons dû prouver notre bonne foi, expliquer que nous n'allions pas harceler les gens avec nos textos et que nous allions les contacter seulement s’ils nous donnaient leur accord », ajoute-t-il. Après maintes démarches et après des investissements d’environ Rs 100 000, Aeris Mobile Solutions peut finalement démarrer ses opérations. « Je peux dire que nous sommes les pionniers dans ce domaine, même si je constate que d'autres compagnies nous ont emboîté le pas », explique Kavish Rampoortab. C’est la raison pour laquelle ce jeune chef d'entreprise cherche constamment à améliorer ses services. « Au départ, nous envoyions personnellement les messages aux clients. Toutefois, devant la réticence des compag-
Le cœur de Kavish Rampoortab balance entre l'agence de voyages de son père, Kamlesh, et Aeris Mobile Solutions, son « bébé » à lui. Lorsque nous avons rencontré le jeune homme à l'agence, où nous avions rendez-vous avec lui, il s'apprêtait à se rendre à une ambassade pour déposer des documents pour une demande de visa. Suivant les conseils de son père, Kamlesh Rampoortab, directeur de R Link, il a vite remis les documents à un autre employé et nous a invités à le suivre à l'étage, dans le bureau de son père. C’est avec un air nonchalant, et en essayant de faire l’impasse sur la chaleur qu'il faisait dans le bureau, qu’il nous a parlé de son entreprise et des responsabilités qu’il’ a vis-àvis de l'agence de son père. « R Link existe depuis 25 ans. C'est elle notre ‘pie di riz’, alors je ne pourrais pas l'abandonner », lance-t-il avec pragmatisme. « Et vu qu’Aeris Mobile Solutions ne bouffe pas tout mon temps, j'aide papa dans les affaires. Ici je m'occupe de tout : billetterie, visa … J'apprends tout. » A l’exemple de son père, ce jeune homme dit adorer le contact avec les gens. « J'adore papoter avec eux. A l'agence, tous les jours, je fais de nouvelles rencontres, et chaque expérience est unique. C’est un vrai plaisir », poursuit-il. Nous ne pouvons pas, alors, nous empêcher de remarquer que nous avons entendu les mêmes propos de la bouche de son père. « Dilo suiv canal », répond avec humour le jeune homme. A l’image de son père, Kavish Rampoortab porte deux petites boucles d'oreilles. Les deux ont aussi en commun un petit faible pour la cigarette et le fait d’être de bons vivants.
nies à nous remettre les numéros de contact de leurs clients, nous avons choisi de leur vendre le portail et de leur expliquer son fonctionnement. Autre nouveauté : depuis le début de l'année, nous proposons aussi un service e-mail », explique-t-il. Kavish Rampoortab ajoute par ailleurs qu'il compte bientôt proposer un service MMS et viser le marché international. « Nous pourrons, de ce fait, informer les clients de l'île de La Réunion des promos dans les hôtels mauriciens, ou encore les aviser des réductions dont ils pourront profiter dans leurs magasins fétiches », poursuit le jeune homme. DES PROJETS PLEIN LA TÊTE Pour atteindre leurs multiples buts et continuer à progresser dans leur domaine de prédilection, Kavish Rampoortab et Niven Rayapoullé doivent poursuivre leurs rencontres avec les intéressés. C’est surtout ce dernier, d’ailleurs, qui s’occupe de prendre contact avec les clients. « Pour l'instant, nous n'avons pas de bureau. J'utilise pour ma part celui de mon père », explique Kavish Rampoortab. Malgré ce léger inconvénient, Aeris Mobile Solutions fonctionne parfaitement et son jeune directeur peut se permettre d’avoir des projets plein la tête. Des projets dont il fera part à ses éventuels clients lors de rendez-vous formels, ou encore à Le Suffren, qui est, selon lui, une niche pour multiplier les contacts.
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GREEN BUSINESS
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COMMUNICATION
ALIVE2GREEN, LE CRÉNEAU DES MÉDIAS VERTS
Immersion dans un tout nouveau secteur : les média verts. La société alive2green, dirigée par Hans Brasse à Maurice, traite du développement durable sur plusieurs plans dont la construction écologique, l'économie 'verte' ou le mode de vie écologique ▼ VRISHNI VALAYDON
F
ondé il y a dix ans par Gordon Brown et Lloyd MacFarlane en Afrique du Sud, alive2green, société médiatique spécialisée dans l'écologie et le développement durable a, depuis, fait son petit bout de chemin. Installé à Maurice depuis 2009 ainsi qu'au ÉtatsUnis depuis 2007, cette entreprise a élargi sa gamme de services au fil des années. Ainsi, elle fait dorénavant dans la formation et la communication tout en préservant ses secteurs d'activités habituels qui sont la construction écologique, l'énergie, le traitement de l'eau, les déchets et le transport durable. A la tête d'une équipe de trois personnes, Hans Brasse, est le directeur général d'alive2green à Maurice. La société alive2green présente les informations pertinentes aux dirigeants et décideurs en ce qui concerne le développement durable et l'environnement à travers des conférences et publie annuellement des revues spécialisées qu'elle distribue gratuitement aux parties concernées. C'est dans cette optique qu'une conférence sur le développement durable aura lieu au mois de juin. Intitulé la « Sustainability Week », cet événement comprendra une exposition publique ainsi
qu'une conférence privée où des intervenants internationaux et mauriciens prendront la parole. Autre grand projet pour 2013, Hans Brasse nous confie qu'une publication sur le développement durable est en chantier. À Maurice, alive2green est pionnier en matière de médias verts. Le directeur général nous explique que ce secteur nouveau est une opportunité à saisir, affirmant que la demande se faisait sentir car l'île Maurice est en plein développement. De plus, il y a une grande demande sur
OPINION ZAHEER ALLAM
Une ouverture d’esprit est nécessaire
C
e n’est un secret pour personne que le coût de la vie ne cesse d’augmenter. Ceci est aussi applicable pour nos besoins vitaux, tels que la nourriture et le logement. Aujourd’hui, lorsque nous parlons de construction et de logement, cela se chiffre facilement en plusieurs millions. Evidemment, lorsqu’un individu projette sa future demeure, il le voudra aussi
tous les plans ( produits, diplômes, projets... ) en ce qui concerne de développement durable. « Les Mauriciens ont soif de connaissances !» affirme Hans Brasse. Ainsi, alive2green s'est lancé dans la formation depuis 2010 pour répondre à cette demande grandissante. Le programme a obtenu la certification MQA. CRÉATION D’UN CONSEIL DE NOTATION Pour Hans Brasse, Maurice est un espace d'implémentation très stratégique. En effet, l'île
offre un accès privilégié aux Mascareignes et à l'océan Indien qui sont des points chauds pour le développement durable. Cependant, les contraintes sont bien réelles car le pays même est un petit marché. De plus, ajoute notre interlocuteur, le développement durable est un concept nouveau. Ce qui fait que pour l'instant l'industrie des médias verts n'est pas rentable. Mais avant tout, le plus important reste les échanges de connaissances internationaux et inter-régionaux concernant le développement durable car c'est
confortable que possible, et malheureusement, qui dit confort dit prix. Si on prend l’exemple d’un jeune couple qui veut avoir son petit chez soi, une maison équipée avec le minimum confort requis sera très difficilement abordable. Souvent, cela ne peut se réaliser qu'à travers des prêts astronomiques remboursables sur plusieurs décennies. Ce genre de situation concerne à peu près la moitié de la population active de nos jours. C’est d’autant plus triste car la solution à ces maisons hors de prix existe. On parle de plus en plus de maisons à bas prix. Il est temps qu’on fasse la distinction entre les maisons à bas prix et les maisons bas de gamme. Ce sont deux choses totalement différentes. Une maison pas chère est une maison dessinée de manière intelligente : l’espace est utilisée de manière efficace et il y a une éter-
cela même qui améliorera notre avenir. De plus, alive2green est membre du Green Building Council, une association qui regroupe les sociétés vertes dans le domaine de la construction. Notre interlocuteur nous explique que des conseils de notation tel le Green Building Council qui dessert des certificats et classifie les bâtiments verts sont très importants. C'est dans cette perspective que Tony Lee, président de GBC Mauritius, travaille en partenariat avec le 'Green Star' - autre outil de notation - pour créer un conseil de notation pour l'éco-construction relatif aux exigences de Maurice. En tant que gérant d'une compagnie médiatique et écologique, Hans Brasse nous confie que pour réussir tout projet national conçu autour du développement durable, il faut impérativement impliquer la population. En définitive, il nous affirme que la communication est la clé pour un futur vert car les demandes en eau et en énergie augmentent de jour en jour. Développer un Etat écologique n'est pas impossible, mais avant tout il faut mieux informer et mieux communiquer avec la population, tout développement doit se faire en impliquant la population.
nelle quête pour que le niveau de confort soit similaire aux maisons traditionnelles. Il faudrait que la manière de penser de notre société évolue. Les maisons à bas coûts ne se résument pas aux petites superficies basiques. Avant de vraiment lancer le concept de ces habitations qui seront à la portée de toute personne qui débute dans la vie, il y a ce travail de sensibilisation pour casser ce snobisme qui mène à cet amalgame grossier entre coût et niveau de vie. A quand cette ouverture d’esprit qui visera à améliorer notre niveau de vie sans gaspillage de moyens et d’espace, tout en respectant notre environnement et la planète ? ZAHEER ALLAM, PROJECT COORDINATOR CHEZ SND PROPERTIES & DEVELOPMENT
MARKET
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BANK OF MAURITIUS EXCHANGE RATES TUESDAY, FEBRUARY 5, 2013
This report has been prepared by Vanee Seeneevassen of Island Premier Traders FX Ltd. (FOR MORE INFORMATION, PLEASE VISIT OUR WEBSITE: HTTP://WWW.ISLANDPREMIERTRADERS.COM)
EXCHANGE RATES
MARKET OVERVIEW
BUYING
EUR/USD Euro hit 14-month high last week and the trading range was $ 1.3414 - $ 1.3711. The shared currency touched the low as the European Central Bank (ECB) said money supply growth in the euro-zone slowed by 3.3% in December and consumer confidence in Italy slumped to a record low 84.60 in January. However, Unemployment Rate in Euro Zone fell to 11.7% in December and the Harmonized Consumer Price Index (HICP) was 2.0% in January from a year earlier suggested job market improved and inflation stayed at ECB ceiling while Manufacturing PMI in Italy, France, Germany and Euro Zone were stronger than expected and fueled optimism that the worst of Euro Zone’s debt crisis had passed. This week EUR/USD started in the red zone but it is pulling back up again. For the current week my forecast for the shared currency is within the range of $1.3425 $1.3765.
STERLING Cable was traded within the range of $1.5675 - $1.5879 as compared to my forecast of $ 1.5636 – 1.5827 for last week. The Markit/CIPS Manufacturing PMI inched down to 50.8 in January but a subindex measuring change in output compared to the previous month climbed to 54.2 and new orders rose for the third consecutive month, a sign manufacturing sector expanded modestly in January as output grew at the fastest pace since September offering a small boost to an economy flirting with recession. For the current week, I would forecast cable to be traded within the range of $ 1.5620 – 1.5885.
GOLD Gold has been trading between $1652.00 and $ 1683.79. Credit Suisse Group AG is growing less convinced of its forecast that gold will peak on a quarterly basis this year, saying prices are unlikely to return to the 2011 intraday high. Gold climbed to an all-time high of $1,921.15 an ounce in September 2011. It averaged a record of $1,718 in the fourth quarter of 2012 and Credit Suisse is predicting an average of $1,790 for the third quarter this year. The metal posted its longest rally in at least nine decades last year and investors are holding a near-record amount through gold-backed exchangetraded products as central banks from the U.S. to Europe to China pledged more steps to spur economic growth. Goldman Sachs Group Inc. has said prices will probably peak this year as the U.S. recovers. World economic growth will accelerate to 3.5 percent this year from 3.2 percent last year, the International Monetary Fund estimates. Gold jumped about 90 percent since December 2008 as the Federal Reserve expanded asset purchases in three rounds of so- called quantitative easing. While Fed minutes released Jan. 3 showed some policy makers favored ending $85 billion in monthly bond purchases this year, the central bank signaled Jan. 30 it will maintain its stimulus program to sustain growth.
BASE METAL Copper advanced to a four-month high and zinc touched a one-year high on signs that the Chinese and U.S.
economies are recovering, boosting the outlook for demand in the world’s two largest users. Aluminum, nickel, lead and tin also rose. In the U.S., manufacturing grew more than forecast last month and hiring increased, separate reports showed on Feb. 1. Manufacturing in China, the second-biggest economy, expanded in January for a fourth consecutive month, signaling that global growth picked up at the start of 2013. Copper is used to make pipes and wires. Oil was traded within the range of $ 95.48 -$ 98.24 per barrel last week. West Texas Intermediate rose from its lowest closing level in a week in New York. Crude inventories probably increased for a third week, a Bloomberg survey showed. Futures advanced as much as 0.9 percent after their biggest loss in two months on Monday. U.S. crude stockpiles probably increased for a third week, according to a Bloomberg News survey before Energy Information Administration data tomorrow. WTI’s discount to the European benchmark, Brent, is at its widest this year. The euro strengthened as much as 0.4 percent to $1.3569 against the greenback, making dollar-priced commodities cheaper. U.S. crude stockpiles probably rose 2.5 million barrels last week, according to the median estimate of seven analysts in the Bloomberg survey. The industry-funded American Petroleum Institute was scheduled to release separate inventory data yesterday.
AIR MTIUS LTD ALTEO LIMITED BRAMER BANKING ENL LAND LTD GAMMA CIVIC H.MALLAC IRELAND BLYTH LTD LUX ISLAND MCB MAURITIUS UNION ASSURANCE NMH OMNICANE LIMITED ROGERS SBM SUN RESORTS TERRA CIM FINANCIAL DEM CIEL INVESTMENT CIEL TEXTILE CONSTANCE HOTEL DEEP RIVER INVESTMENT ENL INVESTMENT UNION FLACQ LTD UNION SUGAR ESTATE UNITED INVESTMENT
SELLING
Country
Currency
TT
DD
Notes
AUSTRALIA CANADA EMU JAPAN NEW ZEALAND SINGAPORE SOUTH AFRICA SWITZERLAND U.K. U.S.A.
AUD 1 CAD 1 EUR 1 JPY 100 NZD 1 SGD 1 ZAR 1 CHF 1 GBP 1 USD 1
30.7263 29.5437 40.5722 31.8668 25.002 23.7838 3.3355 32.4268 46.7507 29.8012
30.5778 29.3776 40.4328 31.5615 24.8542 23.6625 3.293 32.2459 46.5845 29.718
30.2699 29.1475 40.1991 31.1508 24.5815 23.5619 3.239 32.0436 46.3253 29.5833
TT/DD/Notes
32.1556 30.9162 41.8063 33.3189 26.1231 24.9272 3.5091 33.8424 48.1657 30.7088
GOLD COINS TUESDAY, FEBRUARY 5, 2013 Denomination
Weight(gm)
Diameter(mm)
Price (Rs)
100 250 500 1000
3.41 8.51 17.03 34.05
16.5 22 27 32.69
6990 16990 33790 67185
OIL
MARKET ACTIVITY TUESDAY, FEBRUARY 5, 2013 Market Capitalization
183,668,017,044.20
Total Volume Traded
1,721,806
Total Value Traded
89,421,481.40
TOP 5 – OFFICIAL MARKET Symbol
Open
Latest
% Change
SBM
93.00
95.00
2.15
ROGERS
168.00
170.00
1.19
MOST ACTIVE – OFFICIAL MARKET Symbol
Volume
CIM FINANCIAL
505,000
MCB
295,352
NMH
242,688
LUX ISLAND
208,200
SUN RESORTS
198,200
NEWS STANDARD & POOR'S ACCUSED OF FRAUD The Justice Department of the United States filed civil fraud charges late on Monday against the nation’s largest credit-ratings agency, Standard & Poor’s, accusing the firm of inflating the ratings of mortgage investments and setting them up for a crash when the financial crisis struck. The suit, filed in federal court in Los Angeles, is the first significant federal action against the ratings industry, which during the boom years reaped record profits as it bestowed gilt-edged ratings on complex bundles of home loans that quickly went sour. More than a dozen state prosecutors are expected to join the federal suit, and the New York attorney general is preparing a separate action. The Securities and Exchange Commission has also been investigating possible wrongdoing.
MARKET SHARES – TUESDAY, FEBRUARY 5, 2013 COMPANY
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NOMINAL
LAST CLOSING PRICE
LATEST
CHANGE
% CHANGE
VOLUME
VALUE
10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 10.00 7.50 10.00 1.00 10.00 -
13.80 33.00 7.30 39.30 29.00 126.00 79.50 17.00 180.00 129.00 71.00 77.00 168.00 93.00 28.20 38.90 5.35
13.30 33.00 7.30 39.30 29.00 126.00 79.50 16.80 179.00 129.00 71.00 76.00 170.00 95.00 28.00 38.90 5.30
-0.50 -0.20 -1.00 -1.00 2.00 2.00 -0.20 -0.05
-3.62 -1.18 -0.56 -1.30 1.19 2.15 -0.71 -0.93
11,900.00 3,110.00 3,000.00 700.00 3,320.00 208,200.00 295,352.00 242,688.00 32,400.00 8,033.00 48,448.00 198,200.00 100.00 505,000.00
159,570.00 102,630.00 21,900.00 51,040.00 263,840.00 3,497,760.00 49,985,645.00 17,223,554.00 2,462,400.00 1,363,544.00 4,555,442.00 5,550,360.00 3,890.00 2,676,750.00
10.00 10.00 1.00 1.00
2.85 23.90 21.70 42.90 39.50 5.05 46.00 8.75
2.85 23.80 21.70 42.90 39.50 5.05 46.00 8.75
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13,000.00 19,000.00 4,000.00 300.00 -
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GREEN BANKING ETHICS
THE EQUATOR PRINCIPLES The Equator Principles (EPs) is growing in importance in the global banking arena as financiers realise that minimising environmental and social risks will contribute towards business sustainability
T
he initial founders of the Equator Principles wanted the adoption of the EPs to be globally applicable to financial institutions in the northern and southern hemispheres, and the equator seemed to represent that balance perfectly – hence the name, Equator Principles. The EPs have become the financial in-
dustry standard for environmental and social risk management in Project Finance. Financial institutions adopt the EPs to ensure that the projects they finance are developed in a socially responsible manner and reflect sound environmental management practices. By doing so, negative impacts on project-affected ecosystems and communities should be avoided where possible, and if unavoidable, should be reduced,
mitigated and/or compensated for appropriately. Adopters believe that the adoption of and adherence to the EPs offers significant benefits to them, their borrowers and local stakeholders through their borrowers’ engagement with locally affected communities. Adopters should be able to better assess, mitigate, document and monitor the credit and reputation risk associated
with financing development projects. Additionally, the collaboration and learning on broader policy application, interpretation and methodologies between adopters, and with their stakeholders, helps knowledge transfer, learning and best practice development. The adopters' role as financiers affords them opportunities to promote responsible environmental stewardship and socially responsible development.
The Equator Principles - opportunities and shortcomings
I
t makes perfect sense that we have a panel on the Equator Principles here at the Public Eye on Davos because in the secret prehistory of the Equator Principles the Public Eye marks an important step. Last year we launched at the Public Eye the Collevecchio Declaration with the endorsement of over 100 civil society groups. The declaration is a tangible symbol of NGOs’ increasing scrutiny of the financial sector, a sector which has fallen relatively far behind other corporate sectors in understanding its role and responsibilities in advancing sustainability. We are now beginning to see banks develop initiatives such as the Equator Principles as a response to society’s increasing social and en-
vironmental expectations of the financial sector, and notably all the banks that drafted the Equator Principles have been the subject of NGO advocacy. With the BankTrackNetwork, NGOs will be keeping the pressure on. As a reaction to NGO-pressure in June 2003 ten leading banks from seven countries announced the adoption of the Equator Principles, a voluntary set of guidelines developed by the banks for managing social and environmental issues related to the financing of infrastructure projects. By today 19 financial institutions, who together account for over 70 per cent of the global project finance market, have endorsed the principles. The banks have committed themselves to ap-
plying the principles globally and to project financing in all industry sectors, including mining, oil and gas, and forestry. What are these Principles? The Equator Principles are based on the policies and guidelines of the World Bank and the International Finance Corporation (IFC), the private sector arm of the World Bank. Within the World Bank Group, the IFC is responsible for investment in companies and company-sponsored projects. The banks that have signed on will apply the Equator Principles to all loans for projects with a capital cost of USD 50 million or more. The Equator Principles will use a screening process for projects which is based on the IFC's en-
vironmental and social screening processes. Projects will be categorized by the banks as A, B or C for high, medium or low environmental or social risk. For high and medium risk projects, the borrower will have to complete an Environmental Assessment addressing the environmental and social issues identified in the categorization process of the banks. MAJOR STEP After appropriate consultation with affected local populations, Category A projects, and Category B projects where appropriate, will prepare Environmental Management Plans which address mitigation and monitoring of environmental and social risks. The fact alone that the
banks recognize that they - I quote from the preamble of the Equator Principles - « as project financiers often encounter environmental and social policy issues » is a major step. Until very recently, banks simply didn't want to accept that they have a broader responsibility than just financial ties with the projects they finance. Because the Equator Principles banks have promised that they will take some responsibility for the environmental and social impact of the projects they finance, we expect a break from the «take the money and run» attitude of the past. This is a significant start. But, let me now mention some of the limitations and critical points of the Equator Principles.
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Andreas Missbach
First: When judging this initiative it is very important to see that it is limited to project finance in a very strictly defined sense. This means that the Principles apply to only a very small fraction of the banks total activities. Many other transactions also have environmental and social impacts but they do not fall under the Equator Principles. SAFEGUARD POLICIES For example, the bulk of bank support for forestry projects does not come from project finance and therefore much of the destruction occurring to the world's forests will in no way be abated by the Principles as they stand. The Principles only apply to direct lending in project finance transactions, and there is no indication in the Principles to suggest a broader future commitment to develop policies governing other financial vehicles. The February 2003 version of the Equator Principles covered a broader range of financing, but by May 2003 the Equator Principles became limited only to «direct lending». This was a step backwards, and we are disappointed that the Principles were weakened by not being applied to project finance deals where a bank may be a financial advisor, underwriter, arranger or lead manager, that is, when the bank is also involved in important ways. We feel that a logical and necessary precursor to any potential initiative to advance sustainability was left out. Namely, the banking sector should have undertaken to conduct an assessment of the facts and figures regarding the environmental and social impacts of all kinds of financial transactions that they are involved in. Second: Another danger lies in the fact that the Equator Principles are based exclusively on the safeguard policies of the International Finance Corporation (IFC). The IFC sector standards in some cases do not represent best practice and even with 30 environmental staff the IFC has a poor track record of implementing its own safeguard policies. A review by the Compliance Advisor and Ombudsman of the IFC concluded recently that environmental assessment quality control at IFC needs to be tightened. It noted that the social component of the As-
One of the most powerful ways banks can ensure that borrowers meet environmental and social standards is through the effective use of loan covenants. Loan covenants are the contract between the bank and the borrower, they usually cover the financial side of the loan, such as the interest rate and duration, but they can include other things as well sessment needs to be strengthened to provide a comprehensive approach to social issues missing in the present safeguard policies. NGOs fear that the Equator Principles will be even weaker on social issues. The January 2003 version of the Equator Principles included reference to «human rights», but it was substituted with the term «socially responsible» in subsequent versions. This term has a very unclear meaning whereas human rights are clearly agreed upon by the UN. Regarding the track record of the IFC in implementing its own safeguard policies, Equator banks should not rely on
the IFC decision in judging a project, as they have done in the case of the Baku-TibilissiCeyhan pipeline. If banks blindly follow the IFC they run into reputational and financial risks because the IFC's decisions are not objective but are politically biased. As a part of the World Bank Group, the IFC is under pressure from the World Bank’s largest shareholder, the United States. As we have seen in the past, the interests of the US Government can heavily distort the application of the environmental and social safeguard policies. Thirdly: There are areas where the Equator Principles should have been more closely modelled on the policies of the IFC, especially in information disclosure and stakeholder consultation. But even with the Equator Principles as they stand, banks could develop them further. Bank Track has made a proposal of what a good faith implementation would look like. I will give you some concrete points taken from this analysis, you can find the complete document on the web and it is also in the media package. Information disclosure and external reporting are essential to the implementation of the Equator Principles. When dealing with the World Bank, information disclosure has been one of the most important topics NGOs have raised and they have been successful in making the World Bank more transparent. Equa-
tor banks should make an assumption in favour of disclosure and publicly disclose information on transactions when requested. They should require borrowers to release Environmental Assessments before project appraisal and engage with affected communities and public interest organisations regarding projects of concern. Certainly, information disclosure can help to secure accountability, but it is not enough. The Equator Principles have no formal mechanism for ensuring accountability. Equator Banks have suggested that they will police themselves. This is a wholly inadequate system of accountability. Banks must be accountable not only to themselves, but also to the public and those communities that are affected by their transactions. Instead of voluntary compliance mechanisms, we urge Equator Banks to create a joint ‘independent accountability mechanism’ for ensuring the implementation and continuous improvement of the Equator Principles. The experience of the various existing accountability mechanisms of the World Bank Group, the Asian Development Bank and several Export Credit Agencies can provide important guidance for the development of such a mechanism. Among other tasks, the independent accountability mechanism should help create processes between Equator Banks and directly affected communities on projects that have received community petitions. The mechanism could also identify «lessons learned» and make recommendations on systemic issues that have contributed to the problems of the affected communities. BONUS SYSTEM One of the most powerful ways banks can ensure that borrowers meet environmental and social standards is through the effective use of loan covenants. Loan covenants are the contract between the bank and the borrower, they usually cover the financial side of the loan, such as the interest rate and duration, but they can include other things as well. Environmental and social loan covenants should include project specific covenants. These must not be formulated simply in general terms. The World Bank experience shows that covenants must be very
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detailed and specify very clearly and concisely the steps required to obtain compliance. Whenever possible, an implementation program for specific covenants should be attached to the legal agreement. Such programs specify the steps to be taken in executing the project, those responsible for the action, and the timing or phasing of steps. Equator banks have the duty, under Principle 8 of the Equator Principles to which they have agreed, to help borrowers to find solutions to come back into compliance with the terms of the environmental and social loan covenants. They must develop adequate mechanisms and inhouse capabilities to be able to do so. In cases of massive breach of the Environmental Management Plan or host country laws and regulations, or in cases of any substantive claim by affected or local people of socially unacceptable misbehaviour, loans should be cancelled. Finally the Equator banks should change the incentives in their project finance departments. Today project finance is – as investment banking in general – essentially bonus driven. That means that the salary of staff is almost negligible compared with the bonuses they receive when they successfully conclude a deal. The bonus system promotes greed. Greed is what lies at the heart of all the corporate scandals of these days. Bonuses act as an inbuilt antidote to a serious check of projects on environmental and social grounds. If a project was rejected because of a bad environmental or social performance this means there will be no bonuses for the staff involved. You can image how committed bank staff would have to be to reject projects if the bonus system remains unchanged. NGOs have tentatively welcomed the Equator Principles. Whether or not the Equator Principles represent a major step forward or a negligible one will be demonstrated through the level of commitment banks display towards the transparency and implementation of the Principles. Ultimately, financial institutions will be judged by the real world impacts of the projects they support, not the loftiness of the principles they articulate.
DR ANDREAS MISSBACH, SOCIAL SCIENTIST (OBSERVATION SHARED WITH PARTICIPANTS AT DAVOS
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GROS PLAN
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HÔTELLERIE
LUX* appelle ses employés à innover
«N
ous avons une vision claire pour cette année et l’innovation en sera le maître-mot. Tout le monde est concerné et notre souhait est donc que tout le monde participe à l’effort de créativité. Nous voulons créer une culture d’innovation chez LUX* et 2013 sera une année charnière pour nous ». Propos de Paul Jones, CEO de LUX* Resorts. Pour inculquer cette culture de l'innivation et de la créativité chez ses employés, le groupe hôtelier a fait appel à Ron Kaufman, connu à travers le monde pour son style de coaching particulier en matière de service clientèle pour deux sessions de travail le samedi 19 janvier, au LUX* Belle-Mare. Ces deux sessions, organisées par le LUX* Resorts Training Academy,
LUX RESORTS. Paul Jones et Ron Kaufman durant une session de travail avec les employés de l'hôtel
ont rassemblé des membres de tous les hôtels du groupe LUX* à Maurice, à la Réunion et aux Maldives. Cette formation a touché l'ensemble des per-
sonnels. « Qu’est-ce que l’innovation ? C’est la mise en place d’une idée, l’application pratique de la créativité. Aucune entreprise ne peut
espérer être prospère sur le long terme si elle n’innove pas constamment. L’équipe dirigeante de LUX* le sait, et elle veut mettre à contribution chaque Team Mem-
RESPONSABILITÉ SOCIALE
La BAI solidaire des ONG
LA BRITISH American Investment (BAI) reconnaît et encourage des Organisations non-gouvernementales oeuvrant pour le bien-être de la société. Cinq d'entre elles, engagées dans les domaine de la santé, de la protection de l'enfance vulnérable et dans la lutte contre la drogue se sont partagées la somme de Rs 1 207 603 pour la conduite de leurs projets d'année. La cérémonie de remise des chèques a eu lieu au siège social de la compagnie, à Curepipe, la semaine dernière. Les cinq bénéficiaires sont: le SAFIRE, le CEDEM, la Muscular Dystrophy Association, l’E.D.Y. C.S Epilepsy Group, et le centre Dr. Idrice Goomany Centre. « La British American Investment reconnaît le travail immense accompli par ces cinq organisations. Nous somme donc fiers et heureux de leur apporter notre soutien », à expliqué Ramesh
Moonshiram, Senior Advisor to the office of the President & CEO du Bramer Corporation. Exprimant leur reconnaissance à la BAI pour sa solidarité à leurs cause, les représentants des bénéficiaires ont partagé à l'auditoire présent leur expérience du terrain.
ÉDUCATION ET RÉHABILITATION Le Service d’Accompagnement, de Formation, d’Insertion et de Réhabilitation de l’Enfant (SAFIRE) assure la prise en charge des enfants de rues dans huit régions de l’île. Une somme de l'ordre de Rs 221 400 a été octroyée à l’ONG. Le CEDEM (Centre d'Education et de Développement pour les Enfants Mauriciens) présente depuis 26 ans auprès de diverses catégories d'enfants vulnérables, a reçu Rs 423 400. La Muscular Dystrophy Asso-
ciation bénéficie de Rs 230,803. Cette ONG soutient les patients – surtout les enfants – atteints de dystrophie musculaire. Cette somme d'argent permettra à l'association d’acheter un fauteuil roulant motorisé, deux ordinateurs portables pour des patients et d’un concentrateur d’oxygène. L’E.D.Y.C.S Epilepsy Group bénéficiaire de Rs 216 000. Son action, comme son nom l'indique, est d'assurer l’éducation et la réhabilitation d’enfants et d’adolescents souffrant d’épilepsie. Enfin, le Centre Dr. Idrice Goomany, connu pour son travail dans la lutte contre le fléau de la drogue à Maurice, a reçu une somme de Rs 146 000, qui servira à mettre en place un programme de prévention de VIH/SIDA. Le programme ciblera les utilisateurs de drogue dans les poches de pauvreté.
ber, parce que tous ont un rôle à jouer. Mon rôle est de donner un coup de pouce aux équipes. C’est bien que tous les Team Members connaissent et s'imprègnent de la vision du groupe, mais c’est mieux que chacun arrive à trouver des idées pour faire vivre les valeurs, la vision et l’objectif de LUX* à chaque client », soutient l'expert. La direction du groupe se dit satisfaite de la participation des employés à cet exercice, ce qui devrait rejaillir sur le service. « Je pense que notre nouveau concept a été bien accueilli par les clients en 2012, mais ce n’est pas le moment pour nous de nous reposer sur nos lauriers. Nous sommes à présent bien équipés pour mettre à profit notre sens de l'innovation et de la créativité dans nos départements respectifs », déclare Paul Jones.
Je pense que notre nouveau concept a été bien accueilli par les clients en 2012, mais ce n’est pas le moment pour nous de nous reposer sur nos lauriers. Nous sommes à présent bien équipés pour mettre à profit notre sens de l'innovation et de la créativité dans nos départements respectifs Paul Jones, CEO de LUX* Resorts
BAI À PHOENIX
L'ENSEIGNE BAI s'affiche au carrefour de Phoenix. British American Investment vient d'acquérir une partie du complexe commercial Phoenix Les Halles. L'achat a été conclu entre Seaton Investment, société holding du groupe BAI et les propriétaires de deux espaces au rez-de-chaussée du complexe, notamment le supermarché Kaddy Plus et le magasin Mr Price. Montant de cette opération pour une surface de 5 400 mètres carrés : plus de Rs 225millions. « Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie à long terme du groupe visant à consolider ses activités commerciales pour offrir plus aux Mauriciens. La proximité avec nos clients et une diversité d’offres de qualité dans un cadre convivial résument la philosophie qui nous guide. Ce centre connaîtra bientôt un facelift qui émerveillera les visiteurs », explique Claudio Feistritzer, président de Bramcom Holding. En effet, d’importants travaux débuteront d’ici peu pour rafraîchir l'architecture interne et externe du complexe. A l’issue de ces travaux, l’espace sera transformé en un cadre moderne qui accueillera le nouveau showroom d'Iframac avec plus d’une dizaine de marques de voitures et de motos (à l’exception du service garage et entretien) ainsi que le quartier général des filiales engagées dans le transport. Un espace hi-tech, un nouveau food-court, et d'autres magasins y seront également aménagés selon un concept inédit, annonce un communiqué informant de cette acquisition, lundi.
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Le Cercle de Rose-Hill : nouvelle image et nouveau dynamisme
PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
Le Inner Circle Lounge, sis au rez-de-chaussée du Cercle de Rose-Hill, a lancé, jeudi dernier, sa carte VIP. Les détenteurs bénéficieront de tarifs préférentiels pour les activités. Tandis que les membres du cercle seront davantage privilègiés. Une stratégie qui devra permettre au cercle de retrouver son dynamisme d'antan. D'une capacité d'accueil de 250 personnes, le lounge peut être réservé pour des conférences, des activités de formation ou des réceptions. « C'est un lieu où vous vous sentirez bien, avec toutes les facilités à portée de mains, même un service traiteur », a déclaré Bruneau Woomed, Managing Director du lounge. Facilités pour lesquelles les détenteurs de la carte VIP bénéficieront de tarifs préférentiels et les membres du cercle de remise de 50%. Le Inner Circle Lounge VIP Card coûtera Rs 1 500 par personne et Rs 2 500 par couple. Patrice Rivet, vice-président du Cercle de Rose-Hill, espère que la carte VIP de l'Inner Circle Lounge amènera davantage de mouvements à la vie du cercle qui a fêté ses 80 ans l'année dernière et qui compte actuellement quelque 400 membres.
Harisha Singh, spécialiste en cartomancie, Smeeta Beeharry, psycologue-clinicienne, Minka Mohadeb, traductrice russe, Anoushka Ramnarain, Brand Executive d'Edendale et Mitheela Rucktooa, statisticienne
Georgina Ragaven, responsable de communication pour ICL, Bruneau Woomed, directeur général d'ICL, Megha Venketasamy, directrice d'ICL, Patrice Rivet, vice-président du Cercle de Rose-Hill et Véronique Poussin, co-directrice d'ICL
Vamen Poonoosamy, Offshore Business Development, Mylène Marcel de la Barclays et Norbet Marcel du Groupe SWAN
Gladys Leung de Golden Touch Construction, Reshma Ramchurn, directrice de Samputh Secondary School et de Kidzone, Armila Ramasawmy et Wendy Li, Account Executive et Sales Coordinator à la MCB respectivement
Yuvraj Thacoor, Managing Partner de Grant Thornton en compagnie de Georgina Ragaven, responsable communication du Inner Circle Lounge et de Marie-France Chamary-Samy de ISYS Evolution Ltd
Madhavi Ramdin, Head of ACCA Mauritius entourée de John Clark de Jarck Ltd, Valéry Grégoire de Hugues Maintenance Ltd et de sa femme Joëlle Grégoire de la compagnie Mautourco
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PHOTOS : NICHOLAS LARCHÉ
Trois anciens occupants de la State House réunis pour la postérité
PUBLICATION
SIR ANEROOD JUGNAUTH DEVIENT « THE SAVIOUR OF THE NATION... » «P
L'auteur et Sir Anerood Jugnauth à l'heure des dédicaces
Brin de causette entre lady Sarojini Jugnauth et les invités
ourquoi faut-il attendre qu'une personne meure pour écrire sa biographie et raconter les exploits qu'il a accompli durant sa vie ? ». Pour Ibrahim Alladin, Sir Anerood Jugnauth est déjà une légende vivante dont le parcours mérite d'être connu du plus grand nombre. Son Sir Anerood Jugnauth, qui vient enrichir la littérature politique mauricienne, été présenté, hier, à la Maison Eurëka, à Moka. L'auteur, Mauricien d'origine, établi au Canada, ne cache pas son admiration pour celui que l'histoire reconnaît déjà comme le père du miracle économique des années 1990. Faisant référence au contexte politique du moment, Ibrahim Alladin voit même le leader du Remake 2000 comme le « sauveur » de l'île Maurice. « I believe his destiny is to serve the people. While he may not be called the 'father' of the nation, he is certainly the 'saviour' of the nation », écrrit-il dans la préface de son ouvrage, qui n'est pas, préciset-il, « a biography of Anerood Jugnauth but rather an examination of his political career and his rise to political fame ». De près de cent-cinquante pages, l'ouvrage d'Ibrahim Alladin, édité par Osman Publishing, se décline en dix chapîtres, dont le dernier est intitulé « Putting the Country First ». Propos soutenus ardemment par Karl Offmann, ancien président de la Répubique et compagnon d'armes de Sir Anerood ; « Il a à cœur l'intérêt de Maurice et son retour en politique démontre qu'il veut donner un coup de main encore avant que Dieu ne l'appelle ».
L'ancien vice-président de la République, Raouf Bundhun, s'entretenant avec l'homme de lettres Issa Asgarally
Aparté entre Sir Anerood Jugnauth et le leader de l'opposition, Alan Ganoo
Pravind Jugnauth accueillant les invités