Des photographies et un récit de Charley.
Bordelais depuis peu, nous avons décidé de passer notre premier week-end de libre en compagnie d’une partie des locaux, pour une petite visite des spots. L’organisation était sans faille, l’équipe triée sur le volet et, bien entendu, rien ne s’est déroulé comme prévu…
Yohan Caunègre, piratée par Paul Grund.
Le rendez-vous est fixé à la « maison », pratique pour ingurgiter quelques cafés, le temps que tout le monde débarque. On a bien choisi notre jour, la météo promet quelques gouttes. Tant pis, on est lancé ! Tout le monde est là, on peut décoller. Un petit passage chez Paul Grund et Ben Chadourne, qui viennent d’emménager ensemble, pour choper de la wax et on est bon. Notre équipe se répartit dans deux voitures : la première, « Boule à facettes », conduite par moi-même, à tendance funk, et celle de Ben, « Lady Gaga », à tendance… Gaga !
Nous arrivons à St Médard, un petit bled à une vingtaine de bornes de Bordeaux. Le premier spot est une sorte de quai de déchargement qui fait office de maual pad. La boulangerie située sur le spot est ouverte, nous partons à l’assaut de la bâtisse. Le repas à peine englouti, Yohan fait quelques wallies maual avant d’opter pour la version « équilibre roues avant », rentrée en une vingtaine d’essais, tout au plus. Quelques gouttes commencent à tomber, on décide de pas s’attarder ici…
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Kickflip.
Un portrait de Carlos Jaramillo, des actions de Jason Henry (sauf indiqué) et des propos recueillis par Vivien Feil.
La
plupart d’entre vous ne sont sans doute pas
familiers du jeune gangster dont la beauté sauvage illumine cette double page d’intro.
Mais Côte Est des Etats-Unis (qui fait quand même à peu près 119 fois la France) il est connu comme le loup blanc. C’est même une sorte de héros de l’underground, à force de vidéo-parts classieuses où les tricks, habilement choisis, s’accordent avec bon goût aux spots judicieusement sélectionnés. Son pop de criquet sur la
lui permet de survoler toutes les bouches d’incendie de sa
New York
Floride
en passant par
natale jusqu’à
San Francisco,
ce dont il ne se prive que très rarement (il est
même connu pour ça : tapez son nom sur youtube et regardez les bouches à incendie défiler !).
Ce garçon, en plus d’être salement beau gosse (ce qui est un minimum quand on veut skater pour Magenta) jouit d’une personnalité charmante qu’on pourrait qualifier de quasi bouddhiste. Le type ne s’énerve jamais, semble toujours voir le bon côté des choses et réussit, malgré ces deux tares, à ne pas exaspérer tout le monde . I l faut dire qu ’ il n’est pas le dernier pour balancer des vannes bien senties , ce qui aide pas mal à excuser son manque de cynisme
difficilement compatible avec ce que les poètes appellent
« l’esprit
français
». C’est
au retour
de son premier séjour dans notre immortelle nation que j’ai coincé ce jeune sur lui faire cracher le morceau. près ce langage…
Il
Skype
pour
me tint à peu
Par Clément Le Gall
Dany Hamard, nollie flip drop-in.
C’est au mois d'août dernier que Burn a missionné une équipe composée d'Hugo Maillard, Dany Hamard, Quentin Chambry, Pacôme Gabrillagues et moi-même. Notre mission était simple : nous rendre dans la mégalopole chinoise et voir si l’herbe y est plus verte que chez nous. Un invité de dernière minute s'est joint à notre bande de Rennais : Timmy McMeel, un vieux pote Australien de Dany. Afin de vous épargner les discours classiques de toute bonne tournée qui se respecte, nous avons choisi de laisser s’exprimer chaque participant de ce voyage sur un thème particulier.
Shanghai 23 millions d'habitants recensés. 6340 km2. 5000 buildings, presque le double qu’à New-York. 1228m, le projet de la tour la plus haute du monde pour 2020, soit 300 étages. 2ème plus grand port du monde. 45000 taxis. 485 km d'autoroutes. 948 lignes de bus.
Une fois de plus, les différents photographes et rédacteurs se sont défilés les uns après les autres et nous voilà, comme des cons, dépourvus d’introduction pour ce pauvre Willow qui n’a rien demandé à personne. Du coup, je m’y colle, merci du cadeau...
Arrêtez-moi si je me trompe, mais il semblerait que Willow soit plus réputé pour ses vols au-dessus de gros gaps que pour des combinaisons de curb qui demandent plusieurs heures de supplice cérébral. Notre voisin allemand aime cependant skater tout type de spots, et ça vaut mieux pour lui parce que, bon, il a déjà 28 ans alors bouffer des gros sets de marches ça va un temps, mais pouvoir encore marcher à 40 piges, ça peut être pas mal aussi. N’allez pas croire pour autant que Willow est bientôt à la retraite, il n’a jamais été aussi en forme et ce ne sont pas les photos qui suivent qui vous feront dire le contraire… Elle est pas bien mon intro ? Un portrait et des propos recueillis par Éric Antoine, une intro improvisée par Charley et le reste à proximité des actions.
Pivot fakie, par Nikwen.
Arthur a quelque chose du gendre idéal : poli, serviable, bien élevé, intéressant, toujours prêt à rendre service, motivant… Ça c’est le Arthur dans sa version diurne. Mais, un peu comme les Gremlins, si vous avez le malheur de le mouiller dès que le soleil s’est couché, la peluche se transforme en monstre. Le Arthur dans sa version nocturne est beaucoup plus inquiétant : une bête incontrôlable, assoiffée de mojito, prête à danser, sauter, crier et tituber jusqu’au petit matin. D’ailleurs, si vous croisez sa route de noctambule, succombez à une petite virée en sa compagnie et vous êtes bon pour vous laisser imbiber jusqu’à ce que le soleil pointe le bout de ses premiers rayons. Ce n’est qu’à ce moment-là que vous retrouverez le Arthur que vous aimez voir skater, parce que oui, on a failli oublier de vous en parler, mais, s’il s’applique à ne pas se laisser abrutir par le milieu du skate, il en fait plutôt bien…
Un portrait et des propos recueillis par Charley, le reste, Ă proximitĂŠ des images.