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A K I
G ER M O N D Gazon, le coach, le sauteur à la perche, l’échangiste hollandais, Musclor... Autant de surnoms que de muscles pour Mika. Un véritable athlète, une approche unique du skateboard, toujours prêt à se balarguer, toujours prêt à dropper n’importe quoi, même le dimanche. Et oui, il n’a jamais la gueule de bois le week-end, car le sportif qu’il est préfère ne pas trop
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boire en soirée afin de se préserver pour assurer le show le lendemain, pendant que tout le monde ramasse sur le spot. Mika, c’est notre atout healthy nécessaire au bon équilibre du groupe. Boneless
JP
Le plus ‹ G › de la bande. De loin celui qui s’habille le plus large. Minou, comme on l’appelle dans le milieu. Mais ne vous fiez pas à ce surnom, JP skate comme personne et il est capable de sortir un crooked grind sur des spots qui n’en sont pas, en moins de 5 minutes et avec ce style de gangsta qui le caractérise. Lui aussi a des liens familiaux avec une personne célèbre, il vous suffit de taper ‹ Fernandel › dans Google et le tour est joué. Crooked grind
A L VI L
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3-6 flip
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Et c’est quoi ton programme pour cet été ?
Je vais retourner skater un peu à Barça… T’es souvent à Barça en ce moment, non ?
Ouais, ouais, j’aime bien pour filmer, c’est cool et là, vu que je devais filmer ma part pour Jart, j’y suis beaucoup allé, c’était plus simple. Mais j’ai pas mal bougé avec Jart ces derniers mois, à travers l’Espagne, aux îles Canaries, au Brésil, au Mexique y’a pas longtemps… Pour revenir sur ta part Jart, c’est quoi ton trick préféré dedans ?
Euh… Le grind au Brésil, ça j’ai bien aimé… Sinon le feeble, à Rouen, ça aussi c’était cool… C’est fou qu’ils l’aient mis au début de ta part. Il faut quand même préciser que, ce jour-là, il n’y avait pas de filmeur et que c’est ton pote qui l’a filmé à l’arrache, avec mon téléphone portable ! C’est juste un feeble sur un rail de 23 marches…
Ouais, bah ouais, ça arrive… Tu as conscience que parfois, les gens qui ne te connaissent pas trop, peuvent te prendre pour un fou ? Même ceux qui te connaissent bien d’ailleurs…
Pffffffff… Ouais peut-être, ouais… Je ne sais pas trop en fait… Je crois que je m’en fous de tout ça… J’les connais pas ces types, j’m’en fous de c’qu’ils pensent… Je ne m’occupe pas trop de ça, mais t’inquiète, je gère ! Ça fait presque une heure que l’on tchatche, là, on est bon… À part le Far’N’High et Barça, tu as d’autres trucs de prévus ?
Je vais aller à un contest en Hollande, histoire de gagner… [rires] Non, il faudrait, ce serait bien… J’avais gagné l’an dernier, le Pro Freestyle ça s’appelle… Y’a deux contests cette année je crois, je vais essayer de faire les deux… J’ai aussi un tour de prévu avec Jart en Angleterre…
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Hugo Maillard, frontside boardslide pop out
LE PÉRIPLE Ali nous avait concocté une boucle passant par six villes dans le sud-ouest du pays. Nous passons le premier jour à Marrakech, entre un ditch où Jérôme s'offre une farandole de tricks, et quelques spots du quartier plus moderne de la ville. Le lendemain, on prend la route pour Safi, une plus petite ville au bord de l'Atlantique. Safi ne regorge pas de spots, mais il y a, le long de la digue, des courbes assez photogéniques pour avoir donné envie à Clément d'aller au Maroc, alors c'est un peu un passage obligatoire. Clément a ses photos, et même un spot pour acheter des bières, il est aux anges. Au réveil, nous prenons la route pour Essaouira, toujours le long de l'océan. On se laisse guider, nous faisons confiance à Ali. C'est plutôt agréable,
tout le monde pose son cul dans le van et admire le paysage, Alex et Jérôme profitent même des trajets pour déguster passionnément le zetla local. Sur la route d'Essaouira, Ali nous propose un stop dans un petit village de pêcheurs au bord de la mer. Grillades de poissons et accueil princier dans un petit restaurant qui surplombe la plage, Ali sait mettre tout le monde d'accord. Essaouira n'est pas non plus la ville qui a le plus de spots à offrir, mais nous trouvons notre bonheur le long d'un petit city stade, au bord de la plage. Des petits gradins forment des ledges et low-to-high. Hugo brille en frontside crooked pop over, board-control au top. Le skate au Maroc c'est un petit peu à double tranchant. Parfois l'action mobilisait des passants qui voyaient la chose d'un bon œil, mais à d'autres moments, le téléphone était vite dégainé et mieux valait regagner le van garé en marge des spots (Ali ne
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prend pas le risque d'avoir à faire à la police, en tant que Marocain, il risque plus que nous). À la fin de la journée à Essaouira, nous prenons la route pour Taghazout en nous arrêtant pour le coucher de soleil à Imessouane, village berbère de pêcheurs. Hugo et Alex tirent leur épingle du jeu sur place. Nous remontons dans le van et regagnons la beach-house où nous allons terminer le séjour. Taghazout est le bon compromis puisqu'elle n'est qu'à une quinzaine de kilomètres d'Agadir qui offre plus de spots, tout en étant moins touristique, plus authentique. Le rythme des quatre derniers jours ravit tout le monde : petit-déjeuner face à l'océan et surf le matin, départ vers midi et skate jusqu'à ce que la nuit tombe, vers vingt heures. Hugo se découvre même une passion pour le surf, c'est le cœur lourd qu'il remonte dans le van en direction de l'aéroport de Marrakech au retour…
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C’est quand la deadline de cette vidéo Blaze ?
Début août… J’ai déjà pas mal de tricks, il me manque quelques trucs, mais je suis super motivé, je mise un peu tout sur ces deux derniers mois. Ça sera ma première ‹ vraie › part, j’ai bien hâte. D'ailleurs la vidéo va être incroyable, le teaser ne devrait pas tarder à sortir… Tu sais qu’on va partir avec Vans en Corée, en octobre, t’es chaud et dispo ?
Oui, à fond, je vais me libérer, c’est aussi pour ça que j’ai pris cette formation, afin de réellement pouvoir gérer mon temps. Entre le boulot et les voyages de skate, je n’ai pas envie d’un train-train de merde… Je compte vraiment bien aménager mon emploi du temps. Tu as des nouvelles de Werner ?
Non, pas de news, mais c’est volontaire. On m’a beaucoup demandé, et on continue… J’ai coupé les ponts, je connais Werner depuis bien longtemps et j’ai vu les choses changer, et pas dans le bon sens. Avec mon pote Thibaud, qui lui a tout donné, on a essayé, mais en vain… Ça fait un moment que Werner dégringole et, même si on avait déjà du mal à se gérer nous-mêmes, avec Thibaud, on a tenté de lui expliquer, de lui parler, de le résonner, mais rien n’a marché. Il n’a jamais écouté, du coup, même si c’est malheureux à dire, on l’a mis de côté… Terminé… Je ne veux plus avoir de ses nouvelles… C’était un skateur très soucieux de son image, propre sur lui, sortant toujours avec la casquette assortie au t-shirt… Et puis, boum, la dégringolade au rang de clochard, sans douche pendant six mois, à la limite de dormir dans la rue… Je n’arrive pas à m’occuper de moi donc je n’ai pas le temps et l’énergie de m’occuper de lui ! Et pour conclure, si je te dis ABS…
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Merci ! Sebba, Mathieu, Arnaud et William… Tous mes choix, mes envies mes réactions, c’est grâce à eux et leur soutien, ils m’ont cadré, m’ont expliqué qu’il y avait des choses à faire, d’autres à éviter, que les team-reports faisaient partie de mes obligations, même si j’avais du mal à comprendre… Heureusement que ces gars étaient là, car sans eux, je ne serais pas là aujourd’hui, je leur dois beaucoup. Je l’ai toujours dit, ABS est le meilleur shop et je suis super reconnaissant, sans eux je n’en serais pas là…
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