Sandro Bertolucci, crook to fakie Octavio Scholz
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J-? La deadline a sauté au moins une ou deux fois depuis le début du tournage, sachant qu’une bonne moitié des images a été filmée avant la naissance-même du projet. On était parti pour le printemps 2016, mais certains n'avaient pas assez de footage. Flo (Marfaing) s'était concentré sur sa double part Vans, Nabil était
pas mal occupé par sa formation, Victor était très sollicité par Volcom… Mais au final, ils s’en sont plutôt bien sortis. On ne pouvait pas laisser traîner le projet trop longtemps non plus pour éviter que les images ne vieillissent trop. On a donc décidé de se laisser 6 mois supplémentaires pour la sortir là, incessamment sous peu…
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JP Dantas, nollie frontside heelflip
André Calvão
Madars Apse, frontside boardslide
Le jour du départ, nous passons par le Dôme, ici pas de SDF avec qui copiner, mais plutôt quelques touristes asiatiques et des vigiles pour le moins compréhensifs. Et après un café au prix d’un paquet de roulées, il est temps de prendre la direction du sud… La route est longue entre Paname et Toulouse, d’autant plus lorsque l’on n’a pas pris en compte le week-end à rallonge. Du coup, quitter la capitale est déjà un challenge en soi. On finit quand même par arriver à bon port, en pleine nuit. Et à cette heure avancée, au beau milieu du centre-ville, on ne croise que des zombies qui déambulent en titubant, bien moins cool que les amis que l’on s’est fait lors de nos précédentes étapes. Le lendemain, c’est sous un grand soleil que l’on part explorer les spots de la ville rose, en compagnie des locaux. Sam, un pote d’Anto, nous rejoint sur un spot avec un mini set-up de DJ. La session se déroule donc en musique et ce n’est pas pour nous déplaire, à tel point que l’on 48
11H53
10H36 30
Arrivée matinale chez Ben qui se fait son traditionnel café-clope en compagnie de son inséparable acolyte Flo Tourdre. Au bout de quelques minutes, un petit concours de lancer de hache sur rondin de bois s’improvise dans le jardin, histoire de se réveiller un peu. Un bon vinyle de Zappa sur la platine résonne sur la terrasse et finit de motiver les troupes pour cette belle journée qui s’annonce. Kali, le jeune chien de Ben, semble tout excité, le départ est imminent…
Nous rejoignons le premier spot du jour, à Cagnes-sur-Mer : une sorte de sculpture en mosaïques composée d’une petite courbe et d’un muret en béton. Située dans une résidence privée et clôturée, il nous faudra escalader la porte et faire preuve de discrétion pour avoir une petite chance de skater ici plus de 5 minutes sans se faire expulser des lieux. Heureusement, l’efficacité est au rendez-vous et une petite dizaine de minutes à peine seront nécessaires à Ben pour replaquer un frontside blunt out de belle facture. Son acolyte profite de l’occasion pour s’offrir dans le même temps un blunt to fakie. Pas d’altercation avec le gardien à déplorer, nous quittons le jardin quelques minutes plus tard, sans encombre. Ni vus, ni connus.
12H24
Quelques centaines de mètres plus loin, toujours sur la commune de Cagnes-surMer, se trouve un ledge légèrement en descente, aux mensurations plus que généreuses. Prise d’élan et replaque parfaites, Ben n’en demande pas plus pour exécuter à la perfection un frontside five-O qui ne lui demandera qu’une petite dizaine d’essais. À peine plus d’une demi-heure après le début des hostilités sur le premier spot et déjà deux tricks dans la boîte. À raison d’un trick par quart d’heure, pas sûr qu’il y ait suffisamment de pages dans le magazine pour tous les publier…
Vic est le premier trafiquant approché par notre enquêteur. La rencontre se fait dans un park du centre ville, La Friche. À son arrivée, Victor ne montre aucun signe de méfiance, pourtant notre enquêteur sait parfaitement que la situation peut déraper à tout moment. Longtemps connu pour être une petite frappe semant la terreur dans son quartier, son rôle au sein de l’organisation ne cesse de prendre de l’ampleur. N’étant pas Marseillais d’origine, Victor a su se faire respecter, n’hésitant pas à rouler sur tous les murs de la ville pour marquer son territoire.
Victor Campillo, wallride 54
Yensi Lama, wallie
La ville de Marseille connaît depuis quelques années une recrudescence de nouveaux malfaiteurs. Issu des quartiers nord, Yensi représente à lui seul la réussite dans ce petit monde du grand banditisme. En peu de temps, ce jeune s’est créé une réputation dans le secteur du félinage nocturne, en errant chaque soir dans les faubourgs de Marseille. De la Canebière au Prado, en passant par le quartier du Panier, Yensi connaît la ville comme sa poche et trouve parfois un malin plaisir à dégrader le mobilier urbain. Ce wallie tardif lui aura d’ailleurs valu une altercation avec le propriétaire de l’immeuble excédé par le bruit. Une affaire vite réglée par Yensi, comme à son habitude…
SEBBA
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MILAN THOMAS, 3-6 FLIP
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