SKATEBOARD MAG Vincent Touzery, frontside feeble transfer. Charley
L 15375 - 152 H - F: 5,50 â‚Ź - RD
Manuel Schenck
Fred Ploix
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Ce spot, qui offre différentes possibilités d’approche, n’avait encore jamais été skaté de la sorte. Après un rapide examen des lieux, Fred se décide pour un kickflip nosemanual avec une sortie des plus périlleuses. Quelques frayeurs plus tard, l’affaire est dans le sac et les locaux félicitent Fred comme il se doit…
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Bon, alors là, je ne vous le cache pas, je ne cautionne pas ce choix de trick. Si j'avais le contrôle de Nyjah, j'aurais choisi autre chose, mais bon, les goûts et les couleurs... Perso j'aurais bien vu un backside noseblunt. Si si c'est possible, vous verrez un jour ! Switch tailslide (switch big spin out si je me souviens bien).
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Kickflip wallride
Ce jour-là, c'était la journée Evan. Il a tout déchiré sur tous les spots où nous sommes allés. Il y a des jours comme ça… Il a commencé par ce kickflip wallride au spot des marches de Boulala, il a continué avec un wallride super tendu au-dessus d'un rail. Puis, il a fait kickflip sur les marches où Nassim s'est déchiré en frontside halfcab et il a fini sa journée par un ollie énnooooooorme au-dessus d'un hubba. Evan = MVP [Prononcez Mostvalouébeule pléyeure].
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Une introduction et des propos recueillis par Charley, le reste à proximité des actions.
[Oun bidj’], nom masculin. « Un bijou » en langage Bloby’s et assimilé. Se dit de quelque chose qui vaut le coup d’œil et, par extension, de quelqu’un de gracieux, de sympathique, de doué ou simplement dont la compagnie est agréable. Notons que la simple gentillesse d’un individu, en quantité suffisante, peut suffire à intégrer ce dernier dans la catégorie des bidj’s. Précision importante : on ne peut pas s’autoproclamer « bidj’ », on le devient au regard des autres, n’est pas bidj’ qui veut ! [Se régaoutch’], verbe pronominal. « Se régaler », toujours en dialecte blobien. Se dit de quelqu’un qui atteint ses objectifs avec une facilité déconcertante, créant la surprise et/ou l’admiration de ses proches. Par extension, s’emploie pour souligner l’étonnante décontraction avec laquelle un skateur peut rentrer son trick. Tout ça pour vous dire que Vincent, c’est oun bidj’ qui s’régaoutch’…
Kickflip
On a l’impression que tu ne peux pas faire un trick sans faire de « flip in » ou de « flip out »… Quand as-tu compris que c’était le type de skate qui te convenait le mieux ? As-tu toujours été attiré par ce type de tricks ou t’es-tu aventuré vers d’autres terrains ?
Je devais avoir 15 ans lorsque j’ai commencé à m’intéresser à ce type de skate... Avant, j’allais tous les vendredis au park couvert, parce que c’était le jour où tous les « grands » venaient skater et les sessions étaient toujours bonnes, ça me motivait ! À cette époque, je skatais beaucoup les petits rails du park et je pensais que je skaterais de plus en plus
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de rails, mais, vers 15 ans, alors qu’on skatait dans un garage où il y avait un manual pad, j’ai commencé à y apprendre de plus en plus de combos. Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai compris que j’étais plus un skateur « tech », parce que j’aimais vraiment apprendre différents flips to manual ou grind et puis les combiner avec des tricks pour sortir. J’aime toujours skater des marches, des gaps ou des rails pas trop gros, mais, la plupart du temps, j’apprécie surtout d’essayer des trucs techniques. Etant sponsorisé par Dwindle Distribution pour Blind Skateboards, as-tu déjà fait une session manual pad avec Ronnie, Daewon et Rodney tous ensemble ?
Non, je n’ai jamais fait de session manny pad avec tous ces gars en même temps, mais c’est clair que c’est quelque chose qui me plairait bien !
Nollie flip
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Alex Pires
Karl Salah Heelflip
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