Jahresbericht Swiss Engineering 2007

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Swiss Engineering STV UTS ATS

Jahresbericht 2007 Rapport annuel 2007

Lebenszykluskosten Les coûts du cycle de vie

DER BERUFSVERBAND DER INGENIEURE UND ARCHITEKTEN L'ASSOCIATION PROFESSIONELLE DES INGÉNIEURS ET DES ARCHITECTES


Lebenszykluskosten – eine neue Planungsart eröffnet interessante Perspektiven für Ingenieure und Architekten. Les coûts du cycle de vie – une nouvelle manière de projeter et d'intéressantes perspectives pour les ingénieurs et les architectes.

Impressum Herausgeber: Swiss Engineering STV, Weinbergstrasse 41, CH-8006 Zürich, Telefon 044 268 37 11, Fax 044 268 37 00; Generalsekretärin: Christina Vogelsang, Dr. chem. Ing. ETH; Westschweiz: Monique Ryf Cusin; Textkonzept, Redaktion: Sprachwerk GmbH, Christa Rosatzin, Andrea Boller, Manuel Martin, CH-8005 Zürich; Bildcomposing, Layout, Satz: symedya.com gmbh, CH-9400 Rorschach; Traduction: T3-Traductions et textes techniques: Nathalie Fragnière, arch. EPF; Korrektorat: Daniel Zünd, 9445 Rebstein. Druck: Druckerei Appenzeller Volksfreund, 9050 Appenzell. Swiss Engineering-Kontakte: Sämtliche Verbandsadressen und weitergehende Verbandsinformationen können unter www.swissengineering.ch abgerufen oder telefonisch unter der Nummer 044 268 37 11 beim Generalsekretariat verlangt werden. Fotos Seite: ABB (1-9,17,), Albrecht (1,56), Bott (30-41, 43-45, 53-55) SBB (1, 16, 17, 42, 43, 56), Baudirektion Kanton Uri (1, 15, 56 ), Photodisc (12, 14, 18-29, 46-50, 56 ), VBZ, Seraina Wirz, Zürich (13) Illustration Seite 17: Axel B. Bott

Impressum Editeur: Swiss Engineering UTS, Weinbergstrasse 41, CH-8006 Zurich, téléphone 044 268 37 11, Fax 044 268 37 00; Secrétaire générale: Christina Vogelsang, Dr. chim. Ing. EPF; Suisse romande: Monique Ryf Cusin; Concept, rédaction: Sprachwerk GmbH, Christa Rosatzin, Andrea Boller, Manuel Martin, CH-8005 Zürich; Mise en page, composition: symedya.com gmbh, CH-9400 Rorschach; Traduction: T3-Traductions et textes techniques: Nathalie Fragnière, arch. EPF; Corrections: Daniel Zünd, 9445 Rebstein. Impression: Druckerei Appenzeller Volksfreund, 9050 Appenzell. Contacts avec Swiss Engineering: Toutes les adresses et informations concernant l’association peuvent être consultées à l’adresse www.swissengineering.ch ou demandées par téléphone au numéro 021 617.79.79 auprès du secrétariat romand. L'image page: ABB (1-9,17,), Albrecht (1,56), Bott (30-41, 43-45, 53-55) SBB (1, 16, 17, 42, 43, 56),

Direction des travaux du canton d'Uri (1, 15, 56 ), Photodisc (12, 14, 18-29, 46-50, 56 ), VBZ, Seraina Wirz,

Zurich (13), Illustration page 17: Axel B. Bott

2 Rapport annuel 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Inhalt

Impressum

2

Inhalt

3

Der Zentralvorstand

4

Editorial, Mauro Pellegrini

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Bericht des Zentralpräsidenten, Mauro Pellegrini

8

Rückblick und Ausblick der Generalsekretärin, Christina Vogelsang

14

Lebenszyklus einer Sachanlage

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Eine neue Betrachtungsweise, Gerhard Girmscheid

18

Das grösste Wertschöpfungspotenzial der nächsten 20 Jahre, Joachim Albrecht

20

Tag der Technik 2007: Lebenszykluskosten im Fokus, Andrea Boller

28

Von der Halbleiterproduktion zur Fertigung von Solarzellen, Martin Schottler

30

Entscheide haben langfristige Auswirkungen, Rudolf Küpfer

34

Tag der Technik 2008: Veranstaltungshinweis

36

Tag der Technik 2008: Energieeffizienz im Aufschwung, Andrea Boller

37

Jahresbericht 2007 – Region Westschweiz, Monique Ryf Cusin

40

Ein Titel setzt sich durch, Alois Balmer

42

Jahresbericht FEANI, Rudolf Küpfer

45

Expertenkammer, Xavier Koeb

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Region italienische Schweiz, Monica Gianelli

49

Verbandsfakten

51

Mitgliederbestand

51

Sektionen

51

Fachgruppen

51

Swiss Engineering Award 2007/2008

52

Mitglieder haben die Nase vorn, Beitrittserklärung

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Mauro Pellegrini Zentralpräsident Président central

Kurt Schellenberg Vizepräsident Vice-président

DER ZENTRALVORSTAND LE COMITÉ CENTRAL

Reinhard Wiederkehr

Jean-Marc Pache

Catherine Formica Vizepräsidentin Vice-présidente

Martin Perrot

Rudolf Küpfer

Investitionen in eine Anlage oder Immobilie sind langfristiger Natur. Investir dans une installation ou dans l'immobilier, c'est investir à long terme.

Monique Ryf Cusin Secrétaire romande

Christina Vogelsang Generalsekretärin Secrétaire générale

Erst die Betrachtung des gesamten Lebenszyklus liefert die richtigen Entscheidungsgrundlagen. Tenir compte du cycle de vie dans son ensemble, c'est adopter une bonne base de décision. 4 Rapport annuel 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Table des matières

Impressum

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Le comité central

4

Table des matières

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Éditorial, Mauro Pellegrini

6

Rapport du président central, Mauro Pellegrini

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Rétrospective et perspectives de la secrétaire générale, Christina Vogelsang

12

Cycle de vie d'un investissement

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Une nouvelle perspective, Gerhard Girmscheid

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Le plus grand potentiel de création de valeurs des 20 prochaines années,

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Joachim Albrecht Journée de la technique 2007: les coûts du cycle de vie en ligne de mire,

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Andrea Boller De la production de semi-conducteurs à la fabrication de cellules solaires,

31

Martin Schottler Des décisions puis des effets à long terme, Rudolf Küpfer

33

Journée de la technique 2008, annonce de la manifestation

36

Journée de la technique 2008, l'efficacité énergétique en plein essor,

38

Andrea Boller La région romande en 2007, Monique Ryf Cusin

39

Un titre s'impose, Alois Balmer

43

Rapport annuel FEANI, Rudolf Küpfer

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Chambre des experts, Xavier Koeb

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Regione della Svizzera Italiana, Monica Gianelli

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L'association en faits

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Effectif des membres

51

Sections

51

Groupements professionnels

51

Swiss Engineering Award 2007/2008

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Nos membres partent gagnants, Déclaration d’ adhésion

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Éditorial

Mauro Pellegrini Dipl. Ing. él. ETS/UTS Président central Swiss Engineering UTS ATS

La responsabilité de l'ingénieur Le changement climatique va durablement influencer notre vie et celle des générations à venir. Pour intervenir contre le réchauffement de la planète, chacun est en devoir de traiter les ressources avec ménagement. Les ingénieurs et les architectes ont un rôle particulier à jouer en la matière: c'est par la conception d'appareils efficaces du point de vue énergétique, par la construction de maisons «zéro énergie» ou encore par le développement de concepts énergétiques décentralisés, qui s'allient des énergies renouvelables telles que le vent, les énergies biologiques ou l'énergie solaire, que les choses peuvent avancer. Notre profession doit relever ce nouveau défi et montrer que la technologie moderne est capable de livrer des solutions durables. Pour ce faire, il faut des ingénieurs et des architectes capables de regarder au-delà de leur propre discipline. La collaboration interdisciplinaire prend de plus en plus d'importance et d'envergure, elle concerne autant la technique énergétique ou la technique d'automatisation que la technologie de la communication. La compétence sociale, l'esprit d'équipe et des connaissances de base en économie sont des aptitudes requises à ce mode de travail. Ce dont il faut avant tout faire preuve, c'est d'une capacité de voir les choses de manière globale. Cette tendance se révèle dans les modes de conception actuels. De plus en plus, lorsqu'il s'agit d'évaluer les coûts d'installations ou de constructions, l'ensemble de leur cycle de vie est pris en considération, ce qui présuppose des stratégies à long terme et des concepts d'exploitation clairs. Ce mode de conception commence petit à petit à faire sa place en Suisse et pour cette raison, Swiss Engineering en a fait le thème de sa journée de la technique 2007. Tout est dans la manière de penser les choses: pour estimer le mode d'exploitation d'un bâtiment ou d'une installation, il faut reconnaître, prévenir et tenir compte des changements économiques et sociaux. Il n'est plus possible de se contenter de calculer sur la base de formules et de tabelles, l'approche a changé et requière désormais une bonne dose d'intuition. Signe de l'évolution du statut et de l’image de l'ingénieur, il se place désormais au centre, mais en tant que personne, avec ses idées et son esprit d'invention. Les ingénieurs et les architectes portent une lourde responsabilité dans notre société actuelle et nos membres contribuent de manière décisive à la résolution de ses problèmes. Notre rôle d'association professionnelle des ingénieurs et des architectes est de rendre leur effort et leur engagement visible.

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Editorial

Ingenieure tragen Verantwortung Der Klimawandel wird unser Leben und das der nächsten Generation nachhaltig beeinflussen. Um die Erderwärmung aufzuhalten, ist jeder Einzelne gefordert, schonend mit den Ressourcen umzugehen. Dabei kommt Ingenieuren und Architekten eine besondere Rolle zu. Sie können etwas bewegen – mit der Konstruktion energieeffizienter Geräte, dem Bau von Nullenergie-Häusern oder mit der Entwicklung dezentraler Energiekonzepte, die erneuerbare Energien wie Wind, Biokraft oder Solarenergie einbinden. Unser Berufsstand ist gefordert, diese Herausforderungen anzunehmen und zu zeigen, dass moderne Technik nachhaltige Lösungen hervorbringen kann. Dazu braucht es Ingenieure und Architekten, die in der Lage sind, über ihren eigenen Fachbereich hinauszublicken. Die Zusammenarbeit der verschiedenen Disziplinen – von der Energietechnik über die Automatisierungstechnik bis zur Kommunikationstechnologie – wird immer entscheidender. Fähigkeiten wie Sozialkompetenz, Teamgeist oder ein Basiswissen in der Ökonomie werden dabei vorausgesetzt. Gefragt ist eine ganzheitliche Betrachtungsweise. Diese Tendenz zeigt sich auch in der heutigen Planungsart. Immer häufiger werden die Kosten von Anlagen und Bauten über den gesamten Lebenszyklus betrachtet. Dies bedingt langfristige Strategien und klare Nutzungskonzepte. In der Schweiz beginnt sich diese Planungsart allmählich durchzusetzen. Swiss Engineering STV hat das Thema deshalb am Tag der Technik 2007 aufgegriffen. Auch hier ist eine ganzheitliche Denkweise entscheidend: Um die Nutzungsarten eines Gebäudes oder einer Anlage abzuschätzen, müssen ökonomische oder gesellschaftliche Veränderungen erkannt und vorausgesehen werden. Es genügt nicht mehr, mit Formeln und Tabellen zu rechnen – es braucht neue Ansätze und Intuition. Im Mittelpunkt steht der Ingenieur als Mensch mit seinen Ideen und seinem Erfindergeist; das Berufsbild des Ingenieurs hat sich gewandelt.

Mauro Pellegrini Dipl. El.-Ing. HTL/STV Zentralpräsident Swiss Engineering STV

In der heutigen Gesellschaft tragen Ingenieure und Architekten eine grosse Verantwortung. Unsere Mitglieder leisten einen entscheidenden Beitrag zur Lösung der Probleme unserer Gesellschaft – dies wollen wir als Berufsverband der Ingenieure und Architekten sichtbar machen.

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Bericht des Zentralpräsidenten

Mauro Pellegrini Dipl. El.-Ing. HTL/STV Zentralpräsident Swiss Engineering STV

Das Jahr 2007 war ein wichtiges Übergangsjahr, das der neuen Leitung des Verbandes ermöglichte, die Nachfolge zu sichern und die Hauptaufgaben innerhalb des Verbands festzulegen. Das Generalsekretariat setzte die notwendigen verbandsinternen Massnahmen um, damit die strategischen Verbandsziele des Zentralvorstandes vom vorherigen Jahr erreicht werden konnten. Während seiner jährlichen Klausurtagung im Herbst verabschiedete der Zentralvorstand die Vision des Verbandes für die nächsten vier Jahre als „Vision 2011“: „Wir sind der Berufsverband der Ingenieure und Architekten. Wir begleiten und unterstützen sie in ihrer beruflichen Entwicklung und fördern ihr gesellschaftliches Ansehen.“ Die Zukunft des Verbandes liegt in der Umsetzung dieser Vision, und in diesem Sinn wurden vier strategische Schwerpunkte festgelegt: 1. Aufbau eines neuen Netzwerkes durch die Schaffung der Plattform für den nationalen Tag der Technik 2. Ausbau des bestehenden Netzwerkes 3. Weiterverfolgen des Projektes „Master für Inhaber eines FH-Titels“ 4. Positionierung des Verbandes als „Interface“ zwischen (angewandter) Forschung und Industrie

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Ein wichtiges Ziel sind die Stärkung und der Ausbau des wertvollen, bestehenden Netzwerks unseres Verbandes. Aus diesem Grund arbeiteten wir während des Jahres 2007 intensiv an der neuen Gestaltung des Internetauftritts. Er wird einen raschen und benutzerfreundlichen Zugriff auf die in den drei Nationalsprachen vorhandenen Verbandsinformationen ermöglichen – sowohl für bestehende als auch für potenzielle neue Mitglieder und Partnerorganisationen.

Die Generalsekretärin präsentierte die neue Gestaltung und das völlig neu entwickelte Navigationskonzept an der Präsidentenkonferenz in Luzern den Präsidenten der Sektionen und Fachgruppen. Geplant ist, in der ersten Hälfte des Jahres 2008 die bisherige Homepage abzulösen und den neuen Internetauftritt aufzuschalten. Ein weiteres wichtiges Instrument, um die Kommunikation und die Kontakte zu unserem Verband zu festigen und zu fördern, ist die neue Verbandsbroschüre, das „Booklet“. Es beschreibt das Dienstleistungsangebot und die Aktivitäten des Zentralverbands und der Sektionen und Fachgruppen. Neben diesen Massnahmen und Dokumentationen ist die Pflege der menschlichen Kontakte entscheidend. Sie ist eines der wichtigsten Mittel, um das bestehende Netzwerk zu stärken. Im Jahr 2007 wurde die Verbandszeitschrift Swiss Engineering STZ/RTS umfassend neu gestaltet – nicht nur im Erscheinungsbild, auch im Inhalt: Sie berichtet über neue Entwicklungen und Anwendungen, über Systeme und Verfahren sowie mit den Titelgeschichten über Menschen, die in der Technik tätig sind oder mit der Technik zu tun haben. Zudem wurden hervorragende und erfolgreiche Sonderpublikationen herausgegeben, zum Beispiel „125 Jahre Gotthardbahn“, eine Sonderausgabe zum Jubiläum der Bahnen. Die Publikation dokumentiert die Bahngeschichte der Schweizerischen Bundesbahnen von 1882 bis 2007. Im November wurde die Zeitschrift mit dem „Qualitäts-Award 2007 für Gestaltung“ an der Tagung der Fach- und Spezialpresse ausgezeichnet. Dies zeigt, dass wir auch in diesem Bereich gute Arbeit geleistet haben.


Das Jahr 2007 war für den Zentralpräsidenten ein besonderes: Es bot Gelegenheit, direkte Kontakte mit der Basis zu pflegen, insbesondere mit den Sektionsmitgliedern an den verschiedenen 100-Jahr-Feiern. Diese Kontakte mit den Mitgliedern – sie sind die Stützen des Verbandes – haben die Zusammenarbeit und die Kommunikation mit dem Zentralverband verstärkt. Auch die zwei offiziellen Veranstaltungen des Verbandes, die Delegiertenversammlung vom Juni und die Präsidentenkonferenz vom November, boten Gelegenheit, neben der Behandlung der statutarischen Geschäfte, sich dem „social networking“ innerhalb des Verbandes zu widmen. An der Delegiertenversammlung und an dem Anlass zum 100-Jahr-Jubiläum der lokalen Sektion Tessin konnten die Delegierten die Kontakte mit den Mitgliedern und den eingeladenen Gästen in einer gemütlichen Atmosphäre pflegen. Swiss Engineering STV nutzte während des Berichtsjahres verschiedene Möglichkeiten, sich als Berufsverband der Ingenieure und Architekten und als Sprachrohr der Technik zu positionieren. Im September fand der „Tag der Technik“ zum Thema „Life Cycle Cost“ an der Messe Ineltec in Basel statt. Der Anlass wurde in Zusammenarbeit mit der Schweizerischen Akademie der Technischen Wissenschaften SATW organisiert. Im Oktober organisierte die Swiss Engineering-Fachgruppe GPIG (Groupement professionnel des ingénieurs de gestion) in Pully den Kongress der Ingenieure zum Thema „Ingenieurmangel: Legende oder Realität?“, und im November nahm der Zentralpräsident am IngeniaPodium in Bern zum Thema „War for talents – Gewinner und Verlierer“ als Referent teil. Das Jahr 2007 wurde auch vom wichtigen Entscheid der WFEO (World Federation of Engineering Organizations) anlässlich ihrer Generalversammlung in New Delhi geprägt: Die World Engineer’s Convention (WEC) wird im Jahr 2011 in Genf stattfinden. Swiss Engineering STV und SIA vertreten gemeinsam die Schweiz in der WFEO und reichten im März 2006 in Budapest die Kandidatur ein, um die vierten

Weltingenieurtage in der Schweiz zu organisieren – nach Hannover (2000), Shanghai (2004) und Brasilien (2008). Diese wichtige Herausforderung wird die beiden Berufsverbände in den nächsten Jahren nicht nur intensiv beschäftigen, sondern auch die Zusammenarbeit der zwei wichtigen Verbände Swiss Engineering STV und SIA verstärken. Die daraus gewonnenen Synergien können und sollen nur Vorteile für den Beruf der Ingenieure und Architekten in der Schweiz bringen. Die Aktivitäten des vergangenen Jahres schafften die Voraussetzungen für das Jahr 2008. Eine der grossen Herausforderungen ist nach wie vor der schwindende Mitgliederbestand. Deshalb sollen alle verfügbaren Ressourcen und Kräfte dazu investiert werden, um Swiss Engineering STV als eine der wichtigsten Organisationen im Ingenieur- und Architekturbereich zu positionieren. Für das Jahr 2008 wurde ein Marketingund Kommunikationskonzept entwickelt, um die Attraktivität des Verbandes zu kommunizieren, die Vorteile einer Mitgliedschaft besser darzustellen und die Dienstleistungen für die Mitglieder zu optimieren. Kernpunkt dieses Konzeptes und Voraussetzung für die Umsetzung wird die Person des neuen MarketingFachmannes sein, der im Juni das Team im Generalsekretariat verstärken wird. Eine seiner ersten Hauptaufgaben ist die Analyse der vorhandenen Mit-gliederstruktur und die Einführung der Kategorie „Firmenmitgliedschaften“. Diese strategische Entscheidung wird die Finanzen beeinflussen. Ich bin jedoch überzeugt, dass sich dieser Aufwand lohnen wird – auch wenn dadurch der Gewinn im Jahr 2008 geschmälert wird. Der positive Jahresabschluss 2007, die gute Liquiditätslage (das Eigenkapital hat einen neuen historischen Höchststand erreicht) und die Genehmigung des Budgets 2008 anlässlich der Präsidentenkonferenz zeigen dem Zentralverband, dass jetzt der richtige Zeitpunkt gekommen ist, um konkrete Massnahmen zu treffen und Investitionen zu tätigen.

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Rapport du président central

Mauro Pellegrini Dipl. Ing. él. ETS/UTS Président central Swiss Engineering UTS ATS

L'année 2007 a été une année de transition importante pour l'association, qui a permis à sa nouvelle direction d'assurer sa relève et de définir ses tâches principales. Le secrétariat général s'est chargé quant à lui de concrétiser les mesures internes à l'association qui s'avéraient nécessaires à l’atteinte de ses objectifs stratégiques fixés par le Comité central l'année précédente. A l'occasion de sa réunion en conclave d'automne, le comité central a défini les perspectives de l'association pour les quatre années à venir en adoptant la «Vision 2011»: «Nous sommes l'association professionnelle des ingénieurs et des architectes. Nous vous accompagnons et vous soutenons dans votre développement professionnel et nous chargeons de promouvoir l'image de votre profession dans la société.» L'avenir de l'association repose sur la mise en application de cette vision et dans ce sens, quatre axes stratégiques prioritaires ont été déterminés: 1. Mise en place d'un nouveau réseau par la création d'une plate-forme à l'occasion de la journée nationale de la technique 2. Développement du réseau existant 3. Poursuite du projet «Master pour les titulaires de diplômes HES» 4. Positionnement de l'association dans son rôle d'interface entre la recherche (appliquée) et l'industrie Un objectif important est le renforcement et le développement du précieux réseau existant de notre association. A cette fin, l'année 2007 a entre autre été consacrée à la refonte de notre site Internet, dont l'accessibilité et la convivialité ont été optimisées.

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Un accès rapide aux informations existantes de l'organisation est désormais possible dans les trois langues nationales et ce autant pour les membres actuels que pour les membres potentiels et les organisations partenaires. Lors de la conférence des présidents à Lucerne, la secrétaire générale a présenté aux présidents des sections et des groupements professionnels le nouveau site, doté d’un concept de navigation tout récemment développé. Il est prévu que l'ancien site soit remplacé par le nouveau durant la première moitié de l'année 2008. Un autre instrument important assure la promotion et le renforcement de la communication et des contacts avec notre organisation, il s'agit de la nouvelle brochure de l'association, le «Booklet». Il décrit les activités et la gamme de prestations proposées par l'association faîtière, les sections et les groupements professionnels. Parallèlement à ces instruments de communication et de documentation, l'entretien des contacts humains est décisif, c'est un des meilleurs moyens pour renforcer le réseau existant. Durant l'année 2007, le journal de l'association Swiss Engineering STZ/RTS a été complètement remanié, non seulement dans sa mise en page, mais aussi dans son contenu: il traite désormais des nouveaux développements et applications, informe sur des systèmes et des procédés et ses histoires à la une présentent des personnes actives dans le domaine technique ou qui tout simplement ont à faire à la technique.


De plus, des publications spéciales ont vu le jour, d'une qualité qui n'a eu d'égale que leur succès. Parmi elles, «125 ans de chemin de fer au Gotthard» a été publiée spécialement à l'occasion de cet anniversaire et documente l'histoire ferroviaire des Chemins de Fer Fédéraux de 1882 à 2007. En novembre, la revue s'est vue distinguée de l'«Award 2007 pour la qualité de sa mise en page» lors du congrès de la presse spécialisée. Cela démontre que dans ce domaine également, nous avons fait du bon travail. L’année 2007 aura été une année particulière pour le président central: elle lui a offert de nombreuses occasions d'entretenir le contact avec la base, en particulier avec les membres des sections lors des diverses fêtes de centenaire. Le contact direct avec les membres – qui sont les piliers de notre association – a permis de renforcer la collaboration et la communication avec l'association faîtière. Outre le traitement des questions relatives aux statuts, les deux manifestations officielles de l'association, l'assemblée des délégués de juin et la conférence des présidents de novembre, ont également offert de belles occasions de se consacrer au networking social au sein même de l'association. Lors de l'assemblée des délégués et à l'occasion de la fête de centenaire de la section locale du Tessin, les délégués ont eu l'occasion d'entretenir le contact avec les membres et les invités dans une ambiance très décontractée. Swiss Engineering UTS a profité des multiples occasions durant l'année sous revue pour marquer sa position d'association professionnelle des ingénieurs et des architectes et de s'affirmer dans son rôle de portevoix de la technique. En septembre, la journée de la technique s'est déroulée dans le cadre de la foire Ineltec de Bâle sur le thème des coûts du cycle de vie (Life Cycle Cost). La manifestation était organisée en collaboration avec l'Académie suisse des sciences techniques (SATW). En octobre, le groupement professionnel Swiss Engineering GPIG (Groupement professionnel des ingénieurs de gestion) organisait à Pully le congrès des ingénieurs sur le thème «Le manque d'ingénieur(e)s: légende ou réalité?» et en novembre, le président central participait comme intervenant au podium Ingenia à Berne sur le thème «War for talents – les gagnants et les perdants».

ment les deux associations professionnelles pendant les années à venir, mais il va aussi renforcer leur collaboration. Les synergies qui en résulteront ne peuvent amener que des avantages pour les métiers d'ingénieur et d'architecte en Suisse. Les activités des années passées ont mis en place les conditions pour l'année 2008 à venir. Un de nos plus grands défis demeure un effectif des membres en constante régression. C'est pourquoi toutes les forces et ressources disponibles doivent être activées en vue de faire de Swiss Engineering UTS l'une des plus importantes organisations des domaines de l’ingénierie et de l’architecture. Pour 2008, un concept de marketing et de communication a été développé en vue de souligner l'attractivité de l'association et de mettre mieux en évidences les avantages d'une adhésion ainsi que pour optimiser les prestations dont peuvent bénficier les membres. Le noyau de ce concept et la condition même de sa réalisation s'incarnent en la personne du nouveau spécialiste en marketing qui viendra renforcer l'équipe du secrétariat général dès le mois de juin. Une de ses premières tâche sera l'analyse de la structure d'adhésion existante et l'introduction de la catégorie «membre entreprise». Cette décision stratégique aura une incidence sur les finances, mais je suis persuadé que l'investissement sera rentable, même si le bénéfice en 2008 s'en verra réduit. Un bilan de fin d'année 2007 positif, une bonne situation des liquidités (le capital propre a atteint un nouveau pic record historique) et l'approbation du budget 2008 lors de la conférence des présidents sont le signe pour l'association faîtière que le temps est venu de réaliser des mesures concrètes et des investissements.

L'année 2007 a également été marquée par une importante décision de la WFEO (World Federation of Engineering Organizations) à l'occasion de son assemblée générale à New Delhi: la World Engineer’s Convention (WEC) aura lieu en 2011 à Genève. Swiss Engineering UTS et la SIA représentent ensemble la Suisse au sein de la WFEO et en mars 2006, les deux associations avaient posé à Budapest une candidature commune pour l'organisation de la quatrième Convention mondiale des ingénieurs – qui aura lieu après celle de Hanovre (2000), de Shanghai (2004) et du Brésil (2008). Ce défi de taille va occuper intensé-

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Rétrospective et perspectives de la secrétaire générale

Christina Vogelsang Dr. chim. ing. EPF/UTS Secrétaire générale Swiss Engineering UTS

L'année 2007 a préparé le terrain du futur de Swiss Engineering UTS, l'association professionnelle des ingénieurs et des architectes, et le futur se réinvente à chaque instant. Dans son rôle de relais à la concrétisation des décisions et axes stratégiques 2007 de l'association, le secrétariat général a mis l'accent durant l'année sous revue sur la nouvelle image de l'association. Dans un premier temps, le site Internet a été réorganisé pour davantage de convivialité et il sera accessible au public dès le milieu de l'année 2008 dans les trois langues nationales. Ensuite, pour renforcer les sections et les groupements professionnels, nous avons publié le Booklet, un compendium professionnels des métiers d'ingénieur et d'architecte qui offre une vue d'ensemble sur les prestations de Swiss Engineering UTS et présente les singularités et les spécialités de tous les groupements professionnels et sections. La représentation des intérêts professionnels à un niveau international, le réseau professionnel, l'accès à des informations de dernière actualité et la multitude de prestations exclusives sont autant d'avantages d'une adhésion, que le nouveau flyer des 4 bonnes raisons présente de manière exhaustive. Afin de promouvoir la recherche en Suisse, nous soutenons des programmes de promotion de la compréhension technique dans les écoles. Nous nous engageons au sein de la plate-forme nationale NaTe Education où nous sommes actifs en tant que membre fondateur de cette société fondée en novembre.

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Jour après jour, la technique accompagne notre la vie: si elle est le pain quotidien des ingénieurs et architectes, elle est également très présente dans la vie de personnes qui n'ont pas d'affinités

particulières avec elle. L'année de la technique 2005 a été un énorme succès. Elle a placé la technique au coeur même de la société et fait progresser sa compréhension. Nous voulons continuer de véhiculer cet esprit. C'est pourquoi nous avons décidé de mener chaque année une journée nationale de la technique. En 2006, la manifestation se plaçait sous le signe «médecine et technique» et l'année 2007 sous revue consacrait cette journée à un thème qui ne concerne pas seulement les ingénieurs et les architectes: les coûts du cycle de vie de constructions et d'installations. Comme son nom l'indique, le terme «coûts du cycle de vie» désigne l'ensemble des coûts qui surgissent tout au long de la durée de vie d'une installation ou d'un bâtiment. Ils ne comprennent donc pas seulement les coûts d'investissement pour la construction, mais aussi tous les coûts résultant de l'exploitation et ce jusqu'au démontage ou à la démolition. En 2008, la journée de la technique gagnera en envergure et se déroulera durant toute une semaine, du 3 au 9 novembre 2008. A cette occasion, Swiss Engineering UTS, l'Académie suisse des sciences techniques SATW et la Société des ingénieurs et des architectes SIA rechercheront le dialogue en coordonnant de nombreuses activités et manifestations sur le thème de l'efficacité énergétique. Cette manifestation veut avoir un effet durable qui s'inscrit partout en Suisse; les groupements professionnels et sections, les Hautes écoles, les associations, les entreprises et le grand public sont cordialement invités à participer à la journée de la technique 2008. Cette manifestation est soutenue par la collaboration d'autres initiateurs et commanditaires et elle doit se développer de plus en plus au fils des années jusqu'au point culminant: la convention mondiale des ingénieurs, qui aura lieu en 2011 à Genève sur le thème de l'énergie.


Lors de son assemblée générale de novembre 2011 à New Delhi, la Fédération mondiale des organisations d'ingénieurs WFEO (World Federation of Engineering Organisation) (Auf Deutsch fehlt ein Klammer!) a confirmé l'adjudication à la Suisse de la World Engineering’s Convention 2011. Cela signifie que l'organisation de la convention est confiée aux soins communs de la société suisse des ingénieurs et architectes SIA et de Swiss Engineering UTS. La convention mondiale des ingénieurs 2011 aura lieu du 5 au 7 septembre 2011 à Genève. Le but des deux associations est d'en élargir encore l'organisme responsable. La conduite du projet dans sa phase de préparation a été confiée en décembre 2007 à Hannes Treier de l'entreprise reflecta ag à Berne. Swiss Engineering UTS met tout en vigueur pour favoriser la réussite professionnelle de ses membres. Le 6 septembre 2007, 19 entreprises exposantes - parmi lesquelles ABB, Hilti, Holcim, Siemens, Alstom et les CFF – participaient à la journée annuelle du recrutement pour ingénieurs et cadres dans le domaine technique, qui s'est déroulée à la maison des congrès de Zurich en collaboration avec le portail d'information pour ingénieurs vdi nachrichten. Ce fut là une excellente occasion pour l'association de présenter les résultats de son enquête sur les salaires. Les valeurs re-cueillies lors de l'enquête annuelle sont à chaque fois publiées dans une brochure des salaires qui est distribuée en septembre aux membres de l'association. Les personnes qui ne font pas partie de l'association peuvent acquérir la brochure pour la somme de CHF 50.- (plus frais de port) auprès du secrétariat romand / général. Tandis que les résultats présentés dans la brochure des salaires offrent une vision d'ensemble sur les conditions salariales en vigueur chez les architectes et les ingénieurs, le comparatif proposé sur notre site Internet permet des recherches personnalisées en matière salariale. L'association professionnelle a développé ce service supplémentaire pour permettre à ses membres de se préparer au mieux à des négociations salariales. Cet outil ne profite pas uniquement aux

employés: un employeur peut s'en servir pour par exemple vérifier si l'augmentation salariale prévue sera suffisante pour convaincre un ingénieur expérimenté de rester fidèle à l'entreprise. La brochure des salaires est un incontournable qui trouve sa place dans la «boîte à outils» de tout gestionnaire du personnel. Le titre Master acquiert de plus en plus d'importance au sein de l'espace européen. L'enquête sur les salaires a confirmé que près de la moitié des personnes interrogées pensent que l'acquisition du titre Master est un objectif important. 11% d'entre elles le considèrent même comme un impératif à l'exercice de leur métier actuel. Pour les étudiants intégrés au nouveau système de Bologne et pour les titulaires de diplômes universitaires ou EPF, l'obtention du titre Master ne constitue pas un problème. Par contre, la situation est moins évidente pour les détenteurs de titres HES délivrés sous l'ancien système. Une solution juste devrait leur être proposée, qui leur permette d'acquérir le titre Master moyennant une prestation complémentaire. Le projet lancé par Swiss Engineering «Master pour les HES» doit vérifier dans un premier temps si et dans quelle mesure il est possible de tenir compte d'autres formes d'acquisition de connaissances, telles que formations en cours d'emploi, études post-grades ou expérience professionnelle: les participants à une telle filière d'études Master n'auraient plus qu'à suivre une partie du module, étant donné la prise en considération des connaissances acquises dans le cadre de post-formations et d'expériences professionnelles. Depuis décembre 2007, les programmes Master des Hautes écoles spécialisées sont connus, la question de la prise en considération des connaissances acquises auparavant peut donc désormais être abordée. Swiss Engineering UTS ne démord pas de la question et poursuit sa collaboration avec les autorités et les écoles pour trouver une solution optimale.

Verkehrsbetriebe Zürich: Die VBZ reorganisierten den Bereich Technik und setzten den Fokus auf tiefe Lebenszykluskosten. Bildquelle: Seraina Wirz, Zürich Transports publics à Zürich: les VBZ réorganisent leur secteur technique et mettent l'accent sur les coûts du cycle de vie. Illustration: Seraina Wirz, Zurich

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Rückblick und Ausblick der Generalsekretärin

Christina Vogelsang Dr. Chem. Ing. ETH/STV Generalsekretärin Swiss Engineering STV

Das Jahr 2007 bereitete den Boden für die Zukunft von Swiss Engineering STV, dem Berufsverband der Ingenieure und Architekten, und die Zukunft beginnt in jeder Sekunde von Neuem. Das Generalsekretariat als Schaltstelle zur Erfüllung der Verbandspositionen und der strategischen Schwerpunkte 2007 legte das Schwergewicht im Berichtsjahr auf den Neuauftritt des Berufsverbandes. Als Erstes wurde die Homepage neu und benutzerfreundlich gestaltet. Sie ist in den drei Landessprachen ab Mitte 2008 öffentlich zugänglich. Zur Stärkung der Sektionen und Fachgruppen publizierten wir das Booklet, ein Berufskompendium der Ingenieure und Architekten, das eine Übersicht über die Dienstleistungen von Swiss Engineering STV gibt und die Eigenheiten und Spezialitäten aller Fachgruppen und Sektionen präsentiert. Die Vorteile einer Mitgliedschaft – insbesondere die professionelle, weltweite Interessenvertretung, das berufliche Netzwerk, der Zugang zu aktuellen Informationen und die Vielzahl exklusiver Dienstleistungen – sind im neuen 4-Gründe-Flyer zusammengefasst. Um den Forschungsstandort Schweiz zu fördern, unterstützen wir Technikverständnis-Förderungsprogramme in Schulen. Wir engagieren uns auf der nationalen Plattform NaTech Education und sind als Gründungsmitglied des im November gegründeten Vereins aktiv dabei.

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Technik begleitet uns täglich durch das Leben. Nicht nur Ingenieure und Architekten, sondern auch Personen mit weniger Affinität zur Technik sind ständig von ihr begleitet. Das Jahr der Technik 2005 war ein grosser Erfolg. Es hat die Technik in die Gesellschaft getragen und das Verständnis dafür gefördert. Diesen Geist wollen wir weiter tragen. Deshalb haben wir entschieden, jährlich einen

nationalen Tag der Technik durchzuführen. 2006 stand der Anlass im Zeichen von „Medizin und Technik“, und im Berichtsjahr 2007 haben wir ein Thema gewählt, das nicht nur Ingenieure und Architekten betrifft: die Lebenszykluskosten von Bauten und Anlagen. Unter Lebenszykluskosten versteht man – wie der Name sagt – sämtliche Kosten, die während der Lebenszeit einer Anlage oder eines Gebäudes anfallen. Sie umfassen nicht nur die Investition für den Bau, sondern auch sämtliche Folgekosten im Betrieb bis hin zum Rückbau. Im Jahr 2008 wird der Tag der Technik weiter an Bedeutung gewinnen. Er wird eine Woche lang präsent sein, vom 3. bis 9. November 2008. Swiss Engineering STV, die Schweizerische Akademie der Technischen Wissenschaften SATW und der Schweizerische Ingenieur- und Architektenverein SIA suchen den Dialog und koordinieren zahlreiche Aktivitäten und Anlässe zum Thema Energieeffizienz. Der Anlass soll schweizweit eine nachhaltige Wirkung zeigen; Fachgruppen und Sektionen, Hochschulen, Verbände, Unternehmen und die Öffentlichkeit sind herzlich eingeladen, am Tag der Technik 2008 mitzuwirken. Der Anlass soll zusammen mit weiteren Initianten und Trägerfirmen gefördert und jährlich weiter ausgebaut werden bis zum Höhepunkt: dem Weltingenieurkongress im Jahre 2011 zum Thema Energie in Genf. Der Weltverband der Ingenieurgesellschaften WFEO (World Federation of Engineering Organizations) hat an der Generalversammlung im November 2007 in New Delhi die Vergabe der World Engineering’s Convention 2011 an die Schweiz bestätigt. Das bedeutet, dass der Schweizerische Ingenieur- und Architektenverein SIA sowie der Berufsverband Swiss Engineering STV als Veranstalter auftreten.


Die Weltingenieurtage finden vom 5. bis 7. September 2011 in Genf statt. Ziel der beiden Verbände ist, die Trägerschaft zu erweitern. Die Projektleitung für die Vorbereitungsarbeiten des WEC 2011 wurde im Dezember 2007 an Hannes Treier von der Firma reflecta ag in Bern vergeben. Swiss Engineering STV setzt alles daran, ihre Mitglieder im Beruf erfolgreicher zu machen. Mit bislang 19 ausstellenden Unternehmen – darunter ABB, Hilti, Holcim, Siemens, Alstom, oder SBB – fand am 6. September 2007 in Zusammenarbeit mit den vdi nachrichten der jährliche Recruiting-Tag für Ingenieure und technisches Kader im Kongresshaus in Zürich statt. Dieser Anlass war eine gute Gelegenheit, die Resultate der Salärumfrage vorzustellen. Die Auswertungen der Umfrage werden jeweils in der Salärbroschüre publiziert, welche im September den Mitgliedern zugestellt wird. Nichtmitglieder können die Broschüre im Generalsekretariat gegen eine Schutzgebühr von CHF 50.00 (plus Porto) beziehen. Während die Darstellung der Resultate in der Salärbroschüre einen allgemeinen Überblick über die aktuellen Lohnverhältnisse bei Architekten und Ingenieuren bietet, ermöglicht der Internet-Vergleich individuelle Lohnabfragen. Diese Zusatzleistung hat der Berufsverband für seine Mitglieder entwickelt, damit sie gut vorbereitet in Lohnverhandlungen steigen können. Nicht nur Arbeitnehmende profitieren von dieser Dienstleistung: Ein Arbeitgeber kann beispielsweise prüfen, ob er seinem erfahrenen Ingenieur mit der

geplanten Lohnerhöhung ein genügend attraktives Angebot unterbreiten kann, damit er dem Betrieb treu bleibt. Die Salärbroschüre gehört in die „Werkzeugkiste“ eines jeden Personalmanagers. Im EU-Raum gewinnt der Mastertitel zunehmend an Bedeutung. Die Salärumfrage hat bestätigt, dass fast die Hälfte den Erwerb des Mastertitels als wichtiges Ziel betrachten. 11% der Befragten bezeichnen den Mastertitel sogar als zwingend für ihre heutige Berufsausübung. Für Studierende im neuen BolognaSystem sowie für Absolventen mit Uni- oder ETHDiplom ist dies kein Problem, wohl aber für die Inhaber altrechtlicher FH-Titel. Ihnen sollte eine faire Möglichkeit geboten werden, durch eine adäquate Zusatzleistung einen Mastertitel erwerben zu können. Mit dem von der Swiss Engineering initiierten Projekt „Master für FH“ soll in einem ersten Schritt geprüft werden, ob und in welchem Umfang andere Lernleistungen, wie Nachdiplomstudien und berufsbegleitende Kurse sowie die entsprechende Berufserfahrung, berücksichtigt werden können: Die Studierenden eines solchen Masterstudienganges hätten dann nur noch einen Teil der Module zu absolvieren, da bereits erworbenes Wissen, Weiterbildung und Berufserfahrung angerechnet würden. Seit Ende Dezember 2007 sind die Masterprogramme der Fachhochschulen bekannt – damit kann mit der Frage der Anrechenbarkeit von früher erworbenen Leistungen begonnen werden. Swiss Engineering STV bleibt am Ball und arbeitet im Jahr 2008 aktiv mit Behörden und Schulen zusammen, um ein optimales Lösungskonzept auszuhandeln.

Lebenszykluskosten im Strassenbau: Ein Optimum zwischen Qualität und Nutzungsdauer senkt die Kosten der Strassenerhaltung. Bildquelle: Baudirektion Kanton Uri Les coûts du cycle de vie dans la construction des routes: Un équilibre optimal entre qualité et durée d'utilisation diminue les coûts de construction de nouvelles voies. Illustration: direction des travaux du canton d'Uri

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Jahresbericht 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Bahnverkehr: Redundante Anlagenkomponenten können die Verfügbarkeit einer Infrastrukturanlage deutlich erhöhen und die Lebenszykluskosten beträchtlich senken. Bildquelle: SBB Trafic ferroviaire : le choix des différents composants peut diminuer de manière significative les investissements et – de ce fait – augmenter les capacités. Illustration: SBB

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Lebenszyklus einer Sachanlage

Cycle de vie d'un investissement

Bei den Gesamtkosten bestehend aus Investition, Nutzungskosten und Erneuerung beziehungsweise Rückbau spricht man von Lebenszykluskosten, kurz LCC (Life Cycle Cost). Ziel ist es heute, die gesamten Lebenszykluskosten präventiv zu planen und zu minimieren.

Pour désigner la globalité des coûts d'investissement, d'exploitation et de rénovation ou de démolition, on parle de coûts du cycle de vie, abrégés LCC (Life Cycle Cost). L'objectif est aujourd'hui de prévoir les coûts du cycle de vie afin de les minimiser.

• • • • •

• Conception et stratégie • Étude et développement • Réalisation et mise à disposition • Exploitation • Assainissement, rénovation et changement d'affectation • Démolition et recyclage

Konzeption und Strategie Planung und Entwicklung Realisierung und Bereitstellung Nutzung Sanierung, Erneuerung und Umnutzung • Rückbau und Verwertung

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Eine neue Betrachtungsweise

Gerhard Girmscheid Professor an der ETH Zürich; Leiter des Instituts für Bauplanung und Baubetrieb IBB

Die jährlichen Unterhalts- und Betriebskosten baulicher Anlagen übersteigen bereits nach 7 bis 10 Jahren die Investitionskosten der Erstellung. Dass gleichwohl der Wettbewerb heutiger Leistungsangebote in allen Projektabwicklungsformen meist nur Planung und Bau einschliesst, geht absolut an den Bedürfnissen eines nachhaltigen Gebäudemanagements vorbei. Inzwischen haben einige Bauherren das grosse Optimierungs- und Innovationspotenzial erkannt und fordern Life-Cycle- oder lebenszykluskostenorientierte Leistungen. Von der Konzeptphase bis zum Rückbau Life-Cycle-Orientierung ist möglich als Life-Cycle-Management von baulichen Anlagen von der Konzeptphase bis zum Rückbau oder als Life-Cycle-Contracting von der Vergabephase (möglichst frühzeitig) bis zur Nutzungsphase. • Life-Cycle-Management von baulichen Anlagen dient dazu, den Preiswettbewerb unter den Leistungsanbietern während der Bauphase und in der Nutzungsphase aufrecht zu erhalten. LifeCycle-Management ist flexibel gegenüber Veränderungen in der Bau- und Nutzungsphase. Der grosse Vorteil die-

ser Methode liegt in dem durchgängigen Management eines einzigen Prozessverantwortlichen über den gesamten Lebenszyklus. Der Nachteil besteht darin, dass keine Garantien für die anfallenden Kosten vorliegen und potenzielle Kostenüberschreitungen nach wie vor auf den Bauherrn oder Nutzer zurückfallen. • Life-Cycle-Contracting von baulichen Anlagen auf der Basis des Systemanbieter-Ansatzes (SysBau®) baut auf einer Kooperation zwischen den Hauptauftragnehmern (Systemführern) für Projekte in einem bestimmten Marktsegment auf. Weiter erfordert der Ansatz eine partnerschaftliche Zusammenarbeit zwischen dem Bauherrn und dem Auftragnehmer. Mittels Preiskatalogen für verschiedene Varianten oder Projektveränderungen wird das Angebot flexibel gestaltet. Dem Bauherrn wird es dadurch ermöglicht, in jeder Projektphase Entscheidungen zur Bauwerksanpassung flexibel und unter Einhaltung der vereinbarten Kosten-Nutzen-Relation zu treffen. Der Bauherr trägt die Verantwortung für die zu treffenden Entscheidungen, der Auftragnehmer für das Management und die Durchführung der

Konzeption und Strategie Die ersten Konzeptentwürfe bestimmen bereits die Höhe der späteren Betreiberkosten einer Sachanlage. Deshalb sind in dieser Frühphase des Lebenszyklus folgende Handlungsschritte genau zu definieren:

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• Bestimmen des Verwendungszwecks des Objekts (Prozess, Nutzung, Markt, Kunde) • Überprüfen der entsprechenden Markt- und Technologieentwicklungen • Quantitative Festlegung der Qualitäts-, Sicherheits- und Umweltziele • Bestimmen von Nutzung, Nutzungsdauer und Umnutzungsoptionen

• Festlegen der Grenzkosten pro Leistungseinheit • Abschätzen der Lebenszykluskosten und der fixen Qualitätsparameter • Eingrenzen der fundamentalen Nutzerkosten • Erstellen des Leistungspflichtenheftes für die Entwicklung


vereinbarten Leistungen sowie für die lebenszyklusorientierten Leistungsgarantien. Beide Ansätze stellen gegenüber traditionellen Einzel-, Gesamt- und Totalleistungsträger-Projektabwicklungsformen einen Paradigmenwechsel dar. Der Fokus wechselt von den Investitionskosten zu den Lebenszykluskosten. Damit kann die bauliche Anlage bereits in den traditionellen Angebotsphasen bezüglich Investitions- und Nutzungskosten eines definierten Zeitraums unter Wettbewerb gestellt werden. Der Bauherr erhält dadurch – neben der Garantie der Investitionskosten – eine erweiterte Garantie auf die entstehenden Nutzungskosten und damit für die angestrebte Rendite. Das Marktrisiko des Verkaufs und der Vermietung trägt er weiter. Optimierte Gesamtlösung Solche Systemkonzepte müssen die architektonische Gestaltungsvielfalt erhalten. Sie lassen sich mit unterschiedlichen Zielen ausgestalten: • Optimierung der integrierten Fassaden-, Heizungs-, Lüftungs-, Klima- und Wärmerückgewinnungssysteme in Bezug auf Lebenszykluskosten • Optimierung der Ausbaustandardsysteme hinsichtlich Qualität und Nutzungszeit nach Gesichtspunkten der Lebenszykluskosten • Integrierte, variable Systemfertigteillösungen computerunterstützter Fertigung Dabei integriert der Systemführer Teilleistungen und Teilsysteme, die er in Kooperation mit Architekten, Planern und Partnerunternehmen erarbeitet, und erreicht so eine ganzheitlich optimierte Gesamtlösung. Dieses integrierte Leistungsangebot von Planung, Ausführung und allenfalls Betrieb von Bauwerken verschafft dem

Systemführer einen Konkurrenzvorteil. Durch dieses Konzept werden Bauwerke und bauliche Systeme auf Nachhaltigkeit in Bezug auf ihren Lebenszyklus ausgerichtet. Nur durch die Integration von Planen, Bauen und Betreiben werden wirtschaftliche Anreize geschaffen, die bei Architekten, Planern, bauausführenden Unternehmen sowie Betreibern Nachhaltigkeit hinsichtlich des Werts der geschaffenen Bauwerke garantieren. Modelle setzen sich durch Bereits gibt es erste Modelle, bei denen Kunden auf der Grundlage einer Funktionalausschreibung von einem Systemanbieter die Bereitstellung eines Gebäudes einer bestimmten Qualität einschliesslich Betrieb und Unterhalt zu einem festgelegten Nutzungsentgelt nachfragen. Zudem wurden PPP-Modelle (Public Private Partnership) beziehungsweise BOT-Modelle (Build Operate Transfer) entworfen, die weltweit immer öfter angewendet werden. Dabei legt eine Gemeinde, ein Kanton oder eine Bundesbehörde Planung, Finanzierung, Bau und Betrieb einer öffentlichen Infrastrukturanlage in die Hand einer privatwirtschaftlichen Projektgesellschaft oder führt diese im Rahmen eines Partnervertrages durch. Diese partnerschaftliche, lebenszyklusorientierte, projektspezifische Zusammenarbeit kann nach Outsourcing-, Kontrakt- und Kooperationsmodellen erfolgen. Lebenszyklusorientierte Systemanbieterleistungen sollten nicht nur den Preis und die Termine, sondern – durch ein Life-Cycle-Contracting – auch die Unterhaltsund Instandsetzungskosten über eine bestimmte Nutzungsdauer garantieren und somit den ROI (Return on Investment) für den Bauherrn und Investor mit einer geringen Streubreite auf der Kostenseite weitgehend bestimmbar machen.

Planung und Entwicklung Zu diesem Zeitpunkt können Gestaltung und Kosten der Investition aktiv gesteuert werden. Das Vorgehen in der Entwicklungsphase umfasst folgende Punkte:

• Umsetzen des Planungspflichtenheftes in eine Objektplanung • Strukturieren des Gesamtobjektes in seine Teilsysteme (Systemeinheiten, Komponenten, Bauabschnitte) • Wertanalyse der Teilsysteme • Ausloten alternativer Projektkonzepte im im Rahmen der quantifizierten Vorgaben

• Anpassen der Lebenszyklen von Komponenten an die vorgegebene Nutzungsdauer • Grobplanung und Design • Erstellen der Vergabepflichtenhefte • Vergabe nach dem Kriterium "Minimale Lebenszykluskosten"

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Das grösste Wertschöpfungspotenzial der nächsten 20 Jahre

Joachim Albrecht Dipl. Ing. FH AFK Management Partner, Zürich AFK Management Partner, Zürich

Qualifizierte Schätzungen gehen davon aus, dass die gesamten Aufwendungen der privaten Wirtschaft und der öffentlichen Hand für Sach- und Infrastrukturanlagen wesentlich zu hoch sind. Die Lebenszykluskosten könnten im Durchschnitt um rund ein Drittel gesenkt werden. Joachim Albrecht, Partner und Geschäftsführer der AFK Management Partner in Zürich, gibt Auskunft zum Potenzial und zur Umsetzung der ganzheitlichen Planungsart. Herr Albrecht, Sie plädieren dafür, dass bei der Planung einer Immobilie oder einer Anlage die Kosten über den gesamten Lebenszyklus minimiert werden. Wie viel Geld liesse sich dadurch sparen? Der Begriff „Sparen" fordert mich heraus. Sparen bedeutet immer, auf etwas zu verzichten. Das ist nicht das Ziel – im Gegenteil: Die investierten Anlagen und Immobilien sollen einen möglichst hohen Nutzen und Komfort erzielen und gleichzeitig wirtschaftlich und nachhaltig sein. Das ist die Betrachtungsweise, mit der sich die Kosten senken lassen, die über den gesamten Lebenszyklus eines Objektes anfallen. Sie liessen sich in fast allen Industrieländern um durchschnittlich ein Drittel verringern, mit entsprechender Bandbreite. Diese Werte kann ich auch aus eigener Erfahrung

bestätigen; wissenschaftlich wird das Thema noch immer zu zögerlich angegangen. Angesichts dieser vielversprechenden Zahlen erstaunt es, dass sich das Konzept erst langsam durchsetzt. Woran liegt das? Das lässt sich mit einem kurzen historischen Exkurs erklären: Von den frühen Hochkulturen über die Antike, das Mittelalter bis zum Klassizismus wurde der Bewirtschaftung der Anlagen – vornehmlich Bauobjekte – hohe Aufmerksamkeit geschenkt. Mit der Industrialisierung im 19. Jahrhundert setzte ein dynamischer Prozess ein, bei dem sich durch den rasanten technischen Fortschritt die Investitionszyklen „selber überholten". Für die Investoren rückte die schnelle Rendite in den Mittelpunkt, kurzfristiges Denken prägte ihre Entscheide. Die Wende begann in den 1980-Jahren, als der nordamerikanische Energiekonzern „Hydro-Québec“ als eines der ersten Unternehmen bei seinen Neuinvestitionen die gesamten Lebenszykluskosten berücksichtigte. Auf die Energiewirtschaft folgte zunächst das US-Militär. In anderen wichtigen Industriezweigen kam der Umdenkprozess erst allmählich in Gang.

Realisierung und Bereitstellung Die Realisierung beginnt mit der Detailplanung und endet mit der Inbetriebnahme durch den Nutzer. Während dieser Phase müssen die Funktionsfähigkeit des Objekts und die Einhaltung der Kosten sichergestellt werden. Die Handlungsschwerpunkte liegen bei: • Offerieren einer optimierten Lieferleistung nach Lebenszykluskosten • Garantieren der Instandhaltung zu offerierten Kosten

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• Bau beziehungsweise Fabrikation und Lieferung • Montage, Installation, Inbetriebnahme und Schulung


Was müsste sich ändern, damit dieser Prozess beschleunigt wird? Es braucht eine Änderung der Einstellung. Die extreme Spezialisierung in Industrie, Bau und Dienstleistungen erschwert den Blick über den Tellerrand hinaus. Wir brauchen wieder vermehrt Kräfte, die universell denken und über ihren Fachbereich hinausblicken können. Da sind vor allem die Hochschulen gefordert mit interdisziplinärer Lehre und Forschung. Auch die Berufsverbände wie der Swiss Engineering STV können hier wichtige Beiträge leisten. Immobilien haben eine hohe Lebensdauer. Lassen sich die Lebenszykluskosten über diesen langen Zeitraum berechnen? Eine exakte Berechnung ist nur schwer möglich, aber sie lassen sich abschätzen. Dazu braucht es Erfahrung, um die wesentlichen Faktoren – zum Beispiel den Veränderungsmechanismus – richtig einzuschätzen. Zudem muss man den Mut haben, den eingeschlagenen Weg zu gehen – und auch mal falschzuliegen. Wo liegen die Schwierigkeiten bei den Abschätzungen? Zeiträume werden häufig falsch eingeschätzt. Wir planen ingenieurmässig. Das heisst, es werden technische Lebensdauern zu Grunde gelegt – also die Zeit, in der eine Anlage in Betrieb sein könnte. Die ist jedoch meist wesentlich länger als die tatsächliche Nutzung. Diese wird nicht von der Technik bestimmt, sondern hängt von psychologischen, sozialen oder ökonomischen Faktoren ab. Wie lässt sich denn so ein Nutzungszyklus bestimmen? Durch klare Vorgaben seitens der Investoren beziehungsweise des Managements. Sie sollten zwingend aussagen, wie lange ein Gebäude oder eine Maschine genutzt werden soll und ob eine spätere Umnutzung vorzusehen ist. Zwei Beispiele: Eine bekannte internationale Hotelkette verfolgte die Strategie, für einen bestimmten Hoteltyp eine Nutzungsdauer von 15 Jahren vorzugeben. Danach wurden die Gebäude abgerissen und durch Neubauten ersetzt. Alle Bauteile wurden auf diese kurze Nutzungsdauer konzipiert – und waren entsprechend kostengünstig. Ähnliches kennen wir von grossen Franchise-Unternehmen wie Mc Donald’s. Das andere Extrem ist die „ewige Nutzungs-

dauer". Eine Kathedrale, die für die Ewigkeit gebaut wird, muss auch ständig unterhalten und renoviert werden. Ähnlich verhält es sich mit dem Erhaltungsmanagement von Strassenverkehrsanlagen. Mit den Nutzungsfaktoren müssen auch die Qualitätsfaktoren sinnvoll quantifiziert und vorgegeben werden, da im obersten Qualitätsbereich die Kosten exponentiell zu den Erwartungswerten ansteigen. Sind die Investoren in der Lage, nutzungsbezogene Eckwerte festzulegen? Darin liegt eine der grossen Schwierigkeiten. Die Entscheidungsträger sind zu wenig gewohnt – oder nicht willens, sich selbst für ihr Investment klare, messbare Zielvorgaben zu formulieren. Denken denn Investoren nicht auch langfristig? Sind sie nur am schnellen Geld interessiert? Investoren, die langfristig denken, sind leider noch immer in der Minderheit. Es werden jedoch immer mehr. Die US-Hypothekenkrise und ihre Auswirkungen bis in die Schweiz hat hoffentlich wieder einige wachgerüttelt. Wer sollte die Planung der Lebenszykluskosten fordern – Investoren oder Planer? Beide sind gefordert. Die Verantwortung trägt jedoch der Investor. In Unternehmen ist es eine Frage der Organisation. Denn Sachanlagen sind die einzigen Ressourcen, die noch nicht umfassend gesteuert werden. Wenn es darum geht, eine neue Produktionsanlage oder eine Lastwagenflotte anzuschaffen, reden unzählige Personen aus verschiedenen Bereichen mit. Doch niemand übernimmt die Gesamtverantwortung. Diese gilt es im Unternehmen zu institutionalisieren. Für welche Bereiche eignet sich die Betrachtung der Lebenszykluskosten? Grundsätzlich bei jeder Sachanlage. Ob Strassen, Gebäude, Infrastruktur- und Fabrikationsanlagen oder Hochseeschiffe – eine professionelle Durchführung lohnt sich ab einem Projektvolumen von fünf bis zehn Millionen Franken. Doch auch jede Privatperson kann die Betrachtung der Lebenszykluskosten im familiären Bereich anwenden, zum Beispiel beim Kauf von Haushaltgeräten oder beim nächsten Auto.

Nutzung Die Nutzungsphase nimmt im Lebenszyklus einer Sachanlage den längsten Zeitraum ein, ausserdem entstehen in dieser Phase die mit Abstand höchsten Kosten. Folgende Punkte sind daher wichtig: • Bewirtschaften des Objektes durch eine für alle Phasen des Lebenszyklus voll verantwortliche Person • Gewährleisten der vereinbarten Richtlinien • Beauftragen und Einweisen der operativ Zuständigen • Betriebswirtschaftliches und technisches Controlling des Objektes • Pflegen von Daten und Historie des Objektes

• Intervenieren bei signifikanten Abweichungen des Betriebskonzeptes und/oder der Lebenszykluskosten • Kontinuierlicher Kunden- bzw. Betreiberkontakt • Anpassen des Betriebskonzeptes bei Veränderung der Rahmenbedingungen • Anstossen permanenter Verbesserungsmassnahmen • Vorbereiten von Umnutzung oder Rückbau des Objektes

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Jahresbericht 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Was verändert sich für die Investoren, Planer und Ingenieure? Der Investor muss sich im Klaren sein, was er will. Er kann zwar flexibel sein, muss die Flexibilität jedoch definieren. Der Planer muss über den Tellerrand hinausschauen und ökonomische, gesellschaftliche und politische Faktoren einbeziehen. Er muss sich mit der Zukunft auseinandersetzen. Der Mut zur Intuition ist gefragt. Man kann sich nicht mehr ausschliesslich an Berechnungen und Formeln halten. Müssen die Verträge neu gestaltet werden? Da muss sich einiges ändern. Die heutigen WTOVorschriften bewerten die Verträge noch nach anderen Kriterien. Die Ausschreibungen sollten jedoch anhand von qualifizierten Pflichtenheften gemacht werden, welche die geforderte Qualität und Nutzungsart quantifiziert über den gesamten Lebenszyklus bindend festlegen. Eine Schwierigkeit, Lebenszykluskosten festzulegen, liegt darin, dass bei der öffentlichen Hand und vielen Unternehmen die Budgets für Investition und Betrieb getrennt verwaltet werden. Dadurch schiessen die Lebenszykluskosten in die Höhe. Diese Organisation führt zum Beispiel dazu, dass Serviceverträge erst nach der Vergabe abgeschlossen werden. Künftig wird der Anbieter vermehrt verpflichtet, inklusive Unterhalt zu offerieren. Dadurch überlegt er sich genau, ob sein Angebot über den gesamten Lebenszyklus gesehen attraktiv ist.

Ergeben sich neue Chancen für Ingenieure? Auf jeden Fall. Vor allem für Ingenieure, die gerne universell arbeiten, eröffnet sich ein neues Aufgabenfeld. Dabei ist Know-how im technischen und ökonomischen Bereich gefragt. Ein Ingenieur kann sich ökonomische Grundlagen erarbeiten. Umgekehrt ist es für Ökonomen schwieriger, sich das erforderliche technische Wissen anzueignen. Wie wird sich die Planungs- und Vergabepraxis weiterentwickeln? Wir stehen am Beginn eines gewaltigen Prozesses, der sich in den nächsten vier bis fünf Jahren massiv verstärken wird. Wenn wir einen Drittel an Kosteneinspa-rungen für Europa hochrechnen, ergibt sich ein jährliches Kapitalpotenzial im zwei- bis dreistelligen Milliar-denEuro-Bereich, das in neue, sinnvolle Investments gelenkt werden kann. Dies ist eines der grössten monetären Potenziale für Wirtschaft und Staat der nächsten 20 Jahre. Die Fragen stellte Christa Rosatzin.

Sanierung, Erneuerung, Umnutzung, Rückbau und Verwertung Nun wird entschieden, ob das Objekt einen erneuten Nutzungszyklus durchläuft oder ob der Lebenszyklus in die Verwertungsphase übergeht. Die Handlungsschwerpunkte liegen bei:

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• Planen von Sanierungen, Erneuerungen oder Umnutzungen • Bestimmen des LCC-Restwertes • Abwickeln von Konzeption, Planung, Realisierung, Nutzung unter den neuen Bedingungen • Planen des Rückbaus und der Verwertung

• Feststellen von Abweichungen gegenüber den ursprünglichen Überlegungen • Ausserbetriebnahme, Abbau, Abtransport, Entsorgung und Recycling oder Verkauf sowie Umschulung der betroffenen Mitarbeiter • Wiederherstellen des Ausgangszustandes • Auswerten des gesamten Lebenszyklus (Historie, Erfahrung, Kosten)


Une nouvelle perspective

Les coûts annuels d'entretien et d'exploitation d'un ouvrage bâti dépassent déjà après 7 à 10 ans les coûts investis pour sa réalisation. Malgré ce constat, il est courant aujourd'hui encore, et cela concerne toutes les formes de projet, de voir des prestations mises au concours ne comprenant que les phases de projet et de construction et qui de la sorte ne tiennent absolument pas compte d'une approche durable de la gestion des bâtiments. Entre-temps cependant, certains maîtres d'ouvrage ont reconnu un grand potentiel d'optimisation et d'innovation dans une approche orientée sur les coûts du cycle de vie et exigent dès lors des prestations basées sur cette perspective. De la conception à la démolition Une orientation en fonction des cycles de vie peut se faire via la gestion du cycle de vie (Life-Cycle-Management) de l'ouvrage construit, qui va de la phase du concept jusqu'à celle de la démolition, ou via le contrat sur le cycle de vie (LifeCycle-Contracting), qui lui va de la phase d'adjudication (le plus tôt possible) à la phase d'exploitation. - La gestion du cycle de vie d'ouvrages bâtis sert à maintenir une concurrence sur les prix entre les prestataires durant les phases de construction et d'exploita-

tion. Une telle approche offre de la flexibilité en cas de modifications durant ces phases. Le grand avantage de cette méthode repose sur une gestion globale du processus soumise à une responsabilité unique durant tout le cycle de vie. Le désavantage réside dans l'absence de garanties sur les coûts et dans le fait qu'un éventuel dépassement budgétaire retombe comme auparavant sur le maître d'ouvrage ou sur l'usager. - Le contrat sur le cycle de vie d'ouvrages bâtis repose sur la notion de fournisseurs de systèmes (SysBau®) et sur la coopération des mandataires principaux (pilotes de système) pour un projet d'un segment précis du marché. Cette approche exige en outre la collaboration partenariale du maître d'ouvrage et du mandataire. Le projet reste flexible grâce à des catalogues de prix fixés pour les différentes variantes ou pour des modifications du projet. De la sorte, le maître d'ouvrage peut à chaque phase du projet décider de manière flexible d'adapter l'ouvrage tout en respectant la relation coût-bénéfice convenue. Le maître d'ouvrage porte la responsabilité des décisions à prendre, le mandataire est quant à lui garant de la gestion et de l'exécution des prestations convenues ainsi que des garanties de prestations basées sur le cycle de vie.

Gerhard Girmscheid Professeur à l'EPF Zurich, Directeur de l'IBB, Institut pour la planification et la coordination dans la construction

Conception et stratégie Les premiers projets de concept sont déjà déterminants des montants futurs des coûts d'exploitation d'un investissement. C'est pourquoi les étapes mentionnées ci-dessous doivent être définies dès les premières phases du cycle de vie: • Détermination du domaine d'utilisation de l'objet (processus, usage, marché, client) • Vérification du marché et des développements technologiques y relatifs • Définition quantitative des objectifs de qualité, de sécurité et environnementaux • Détermination de l'utilisation, de la durée d'utilisation et des options de changement d'affectation

• Détermination des coûts limite par unité de prestation • Évaluation des coûts du cycle de vie et des paramètres fixes de qualité • Délimitation des coûts principaux pour l'usager • Établissement du cahier des charges pour le développement

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Ces deux approches représentent un changement de paradigme par rapport aux formes traditionnelles de gestion de projet, que ce soit par un prestataire individuel, général ou total. L'attention n'est plus focalisée sur les coûts d'investissement, mais sur les coûts du cycle de vie. L'ouvrage peut ainsi être mis au concours autant en terme de coûts d'investissements que de coûts d'exploitation durant une période déterminée et ce déjà dans la traditionnelle phase des soumissions. Outre une garantie sur les coûts d'investissement, le maître d'ouvrage reçoit de la sorte une garantie élargie qui porte sur les coûts d'exploitation résultants et de ce fait également sur le rendement escompté. Par contre, il continue d'assumer le risque de marché que sont la vente et la location. Solution globale optimisée De tels systèmes doivent posséder une même diversité de configuration inhérente à l'architecture. Ils peuvent être configurés selon différents objectifs: • Optimisation des systèmes intégrés de façades, de chauffage, de ventilation, de climatisation et de récupération de chaleur selon les coûts du cycle de vie • Optimisation de la qualité et de la durée d'exploitation des systèmes standard de développement du point de vue des coûts du cycle de vie • Solutions intégrées et variables de systèmes préconçus avec fabrication assistée par ordinateur. Le pilote de système intègre des prestations et des sous-systèmes qu'il élabore en coopération avec les architectes, les bureaux d'études et les entreprises partenaires pour parvenir ainsi à une solution globale entièrement optimisée. Cette offre intégrée de prestations qui comprend l'étude, l'exécution et éventuelle-

ment l'exploitation d'ouvrages bâtis donne un avantage sur la concurrence au pilote de système. Grâce à ce concept, des ouvrages et des systèmes construits acquièrent une orientation durable basée sur leur cycle de vie. C'est seulement en intégrant étude, construction et exploitation que l'on parvient à des stimulations d'ordre économique qui garantissent aux architectes, bureaux d'étude, entreprises exécutrices et exploitants la durabilité de la valeur de l'ouvrage acquis. Des modèles qui s'imposent Il existe déjà des premiers modèles où le client peut sur la base d'un appel d'offre fonctionnel demander à un fournisseur de systèmes qu'il lui remette un bâtiment d'une certaine qualité avec exploitation et entretien moyennant une redevance d'utilisation déterminée. Des modèles PPP (Public Private Partnership) et des modèles BOT (Build Operate Transfer) ont en outre été développés et sont de plus en plus utilisés partout dans le monde. Dans ce cadre, une commune, un canton ou une autorité fédérale remet l'étude, le financement, la construction et l'exploitation d'une infrastructure publique aux mains d'une société privée ou pilote une telle société dans le cadre d'un contrat de partenariat. Une telle collaboration partenariale, orientée sur les cycles de vie et spécifique à un projet précis, peut avoir lieu selon des modèles d'outsourcing, de contrat et de coopération. Des prestations de fournisseurs de systèmes orientées sur le cycle de vie donnent des garanties non seulement sur les prix et les délais, mais aussi – par le contrat sur le cycle de vie – sur les coûts d'entretien et de remise en état pour une durée déterminée d'utilisation, ce qui permet de définir de manière précise et à long terme le ROI (return on investment) pour le maître d'ouvrage et pour l'investisseur.

Étude et développement À ce point-là du processus, il est possible d'avoir une incidence active sur la direction que prendront la forme et les coûts de l'investissement. La procédure durant la phase de développement comprend les points suivants:

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• Mise en application du cahier des charges dans l'étude de l'objet • Structuration en sous-systèmes de l’ensem ble de l’objet (unités de système, compo sants, lots de construction) • Analyse de la valeur des sous-systèmes • Sondage d'alternatives conceptuelles du pro jet dans le cadre des spécifications quantita tives

• Adaptation du cycle de vie des composants à la durée d'utilisation préconisée • Première étude et avant-projet • Établissement du cahier des charges • Adjudication selon le critère «coûts minimaux du cycle de vie»


Le plus grand potentiel de création de valeurs des 20 prochaines années Des sources qualifiées partent du principe que les dépenses de l'économie privée et des autorités publiques pour des investissements matériels et des infrastructures sont beaucoup trop élevées. Les coûts de cycle de vie pourraient être réduits en moyenne de près d'un tiers. Joachim Albrecht, partenaire et directeur de la société AFK Management Partners à Zurich nous renseigne sur le potentiel et sur la mise en application d'un mode de conception qui tient compte de la globalité. Monsieur Albrecht, vous plaidez pour une planification des biens immobiliers et des installations qui permette de réduire les coûts sur l'ensemble de leur cycle de vie. Cela permettrait-il d'économiser beaucoup d'argent? Je voudrais tout d'abord m'arrêter sur le terme «économiser». Économiser véhicule toujours la notion de renoncer à quelque chose. Ce n'est pas le but, bien au contraire: l'idée est plutôt que les installations et biens immobiliers dans lesquels on investit génèrent un profit et augmentent le confort, tout en demeurant économiques et durables. Regarder les choses sous cet angle permet de faire baisser les coûts inhérents à l'objet sur l'ensemble de son cycle de vie, et ce de près d'un tiers dans presque tous les pays industrialisés, avec une certaine

marge de fluctuation. Au vu de ma propre expérience, je peux confirmer ces valeurs, bien que scientifiquement le thème soit toujours abordé avec encore trop de réticences.

Joachim Albrecht Ing. HES AFK Management Partner, Zurich

Étant donnés ces chiffres très prometteurs, il est étonnant qu'un tel concept ne s'impose que si lentement. À quoi est-ce dû? Une brève digression historique donne un premier éclaircissement: des hautes civilisations anciennes jusqu'à l’Antiquité, le Moyen-Âge et le Classicisme, nos ancêtres portaient une grande attention à l'acquisition de biens – principalement d'ouvrages bâtis. Avec l'industrialisation du 19ème siècle, un processus dynamique s'est installé qui a vu les cycles d'investissement se «dépasser eux-mêmes» en raison de l'avancée vertigineuse des progrès techniques. Le profit rapide est devenu la priorité des investisseurs, la pensée à court terme imprégnait dès lors toutes leurs décisions. Le tournant s'est amorcé dans les années 1980, quand, pour une des première fois, une entreprise – le consortium énergétique nord-américain «HydroQuébec» – a tenu compte de l'ensemble des coûts du cycle de vie pour réaliser à nouvel investissement. Après le secteur de l'énergie, c'est l'armée US qui emboîtait le pas et adoptait cette nouvelle

Réalisation et mise à disposition La réalisation débute avec l'étude des détails et se termine avec la mise en service par l'usager. Pendant cette phase, la capacité fonctionnelle de l'objet et la tenue des coûts doivent être garanties. Les tâches prioritaires consistent en: • Offre d'une prestation optimisée en fonction des coûts du cycle de vie • Garantie de la maintenance aux prix offerts

• Construction, respectivement fabrication et livraison • Montage, installation, mise en service et formation

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approche. Ce processus de changement de mode de pensée ne s'est ensuite répandu que très progressivement dans d'autres secteurs importants de l'industrie. Que faut-il changer pour accélérer le processus? Un changement d'attitude est nécessaire. La spécialisation extrême dans les domaines de l'industrie, de la construction et des services empêche de sortir le nez de son assiette. Nous avons de plus en plus besoin de nouvelles forces, capables de penser de manière universelle et de regarder au-delà de leur domaine de spécialisation. Dans ce sens, les hautes écoles sont tout particulièrement mises à contribution, elles doivent proposer des enseignements et des recherches interdisciplinaires. Les associations professionnelles telles que Swiss Engineering ont elles aussi un rôle important à jouer dans ce domaine. Les biens immobiliers ont une grande durée de vie. Est-il possible de calculer les coûts de cycle de vie sur un intervalle de temps aussi grand? Un calcul exact est très difficile, mais une estimation est possible. Pour ce faire, une certaine expérience est nécessaire pour estimer au plus juste les facteurs essentiels, tels que le mécanisme de transformation. Il faut en outre avoir le courage d'emprunter son propre chemin et être prêt à courir le risque qu'il ne mène nulle part. Quelles sont les difficultés d'une telle estimation? Les durées sont souvent mal estimées. Nous planifions à la manière des ingénieurs, c'est-à-dire en terme de durée de vie technique – soit la période durant laquelle une installation peut être en service. Mais la durée de vie d'une installation est souvent beaucoup plus grande que son exploitation effective. Cela ne reflète plus de domaine de la technique, mais dépend de facteurs psychologiques, sociaux et économiques. Comment détermine-t-on un tel cycle d'exploitation? En obtenant des investisseurs ou du management qu'ils fixent clairement leurs exigences. Il est indispensable qu'ils s'expriment clairement sur la durée d'exploitation requise du bâtiment ou de l'installation et si un changement d'affectation ultérieur doit être envisagé. Prenons deux exemples: une célèbre chaîne d'hôtels internationale a pris pour stratégie de fixer à l'avan-

ce une durée de vie de 15 ans pour une certaine catégorie de ses établissements. Une fois cette durée écoulée, les bâtiments sont démolis et remplacés par de nouvelles constructions. Toutes les parties du bâtiment sont conçues en fonction de cette brève durée d'exploitation, ce qui se répercute directement sur leur prix, relativement bas. Les grandes sociétés à franchises telles que McDonald offrent un exemple similaire. L'autre extrême est la «durée d'exploitation éternelle». Une cathédrale qui est bâtie pour l'éternité doit aussi constamment être entretenue et rénovée. Il en va de même avec la gestion de l'entretien des infrastructures routières. Outre les facteurs d'exploitation, les facteurs de qualité doivent également être quantifiés et spécifiés de manière pratique, sachant que dans les catégories de qualité supérieure, les coûts augmentent de manière exponentielle par rapport aux valeurs théoriques. Les investisseurs sont-ils en mesure de déterminer des valeurs indicatives en terme d'objectifs d'exploitation? C'est là que réside l'une des principales difficultés. Les organes décisionnels ont trop peu l'habitude – ou la volonté – de se donner des objectifs clairs et quantifiables pour leurs investissements. Les investisseurs ne pensent-ils pas à long terme? Ne sont-il intéressés que par le profit rapide? Les investisseurs qui pensent à long terme appartiennent encore malheureusement à la minorité. Mais il y en a de plus en plus. Il faut espérer que la crise sur les hypothèques aux États-Unis et les conséquences qu'elle a jusqu'en Suisse vont en réveiller quelques autres. Qui devrait exiger l'étude des coûts de cycle de vie, l'investisseur ou le bureau d'étude? Tous les deux doivent y contribuer, mais la responsabilité incombe à l'investisseur. Dans une entreprise, ce n'est là qu'une question d'organisation, car les investissements matériels sont les seules ressources qui ne sont pas encore gérées dans leur globalité. Lorsqu'il s'agit de faire l'acquisition d'une installation de production ou d'une flotte de camions, les avis viennent de tous les côtés, mais personne ne prend la responsabilité générale. Il suffit donc d'institutionnaliser une telle responsabilité au sein de l'entreprise.

Exploitation La phase d'exploitation est la plus longue du cycle de vie d'un investissement matériel. En outre, c'est durant cette phase que les coûts sont les plus élevés. C'est pourquoi les points suivants sont importants:

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• Administration de l'objet par une personne entièrement responsable de toutes les phases • Garantie des standards convenus • Mandat et instruction des responsables opérationnels • Gestion et contrôle technique de l'objet • Gestion d'une documentation sur les données et l'historique de l'objet

• Intervention en cas d'écarts par rapport aux concepts d'exploitation et/ou aux coûts de cycle de vie • Contact continu avec le client ou l'exploitant • Adaptation du concept d'exploitation en cas de modification des conditions cadre • Adoption permanente de mesures d'amélioration • Préparation à un changement d'affectation ou à la démolition de l'objet


Dans quel domaine est-il propice de penser en terme de coûts de cycle de vie? En principe pour tous les investissements matériels. Qu'il s'agisse de routes, de bâtiments, d'installations d'infrastructure ou de fabrication ou de vaisseaux pour la haute mer – une organisation professionnelle vaut la peine à partir d'un volume de projet de cinq à dix millions de francs. Mais il est possible à tout un chacun d’adopter la perspective des coûts de cycle de vie, par exemple à l'achat d'un appareil ménager ou d'une nouvelle voiture. Quel est le changement pour les investisseurs, les bureaux d'étude et les ingénieurs? L'investisseur doit être au clair sur ce qu'il veut. Il peut être flexible, mais il doit définir le cadre de cette flexibilité. Le bureau d'étude ou l'ingénieur doit regarder audelà de sa propre spécialisation et prendre en considération des facteurs économiques, sociaux et politiques. Il doit se poser des questions sur le futur. Il doit avoir le courage de l'intuition, car il ne suffit plus de s'en tenir aux calculs et aux formules.

Si un ingénieur est capable d'établir des documents d'ordre économique, il est par contre plus difficile pour un économiste de s'approprier les connaissances techniques nécessaires. Comment va évoluer la pratique de l'étude et de la planification ainsi que celle de l'adjudication? Nous sommes à l'aube d'un processus gigantesque qui va considérablement se renforcer durant les quatre à cinq années à venir. Si l'on étend à l'Europe entière une réduction des coûts de l'ordre d'un tiers, cela génère un potentiel sur le capital annuel qui se compte en dizaines, voir en centaines de milliards d'Euro, autant d’argent libéré au profit d'utiles investissements. C'est là que réside l'un des plus grands potentiels monétaires pour l'économie et l'état des 20 prochaines années. Questions posées par Christa Rosatzin.

Les contrats doivent-ils prendre une nouvelle forme? Plusieurs choses doivent changer. Les règles actuelles de l'OMC évaluent encore les contrats selon d'autres critères. Les soumissions devraient cependant être établies sur la base de cahiers des charges ad hoc, qui quantifient et fixent avec force obligatoire la qualité et le mode d'exploitation requis sur l'ensemble du cycle de vie. Une difficulté dans la définition des coûts du cycle de vie réside dans le fait que les pouvoirs publics et de nombreuses entreprises gèrent séparément les budgets d'investissement et d'exploitation, avec pour résultat une explosion des coûts du cycle de vie. Ce mode de faire mène par exemple à des situations où les contrats de service ne sont conclus qu'après l'adjudication. À l'avenir, le fournisseur devra de plus en plus inclure l'entretien aux prestations offertes. En conséquence, il réfléchira par deux fois si son offre est intéressante sur l'ensemble du cycle de vie. Y-a-t-il là de nouvelles opportunités pour les ingénieurs? Incontestablement. Un nouveau champ d'activités s'ouvre, surtout pour les ingénieurs qui travaillent volontiers dans une perspective holistique. Des connaissances et un savoir-faire technique et économique sont également de rigueur.

Assainissement, rénovation, changement d'affectation, démantèlement et volarisation C'est à ce moment que l'on décide si l’objet reçoit un nouveau cycle de vie ou s'il doit passer en phase de recyclage. Les axes prioritaires de cette phase consistent en l'étude d'un assainissement, d'une rénovation ou d'un changement d'affectation • Détermination de la valeur LCC restante • Développement de la conception, de l'étude, de la réalisation et de l'exploitation au vu des nouvelles conditions • Démolition et recyclage • Planification de la démolition et du recyclage • Constat des écarts par rapport aux réflexions initiales

• Mise hors service, démontage, transport, évacuation des déchets et recyclage ou vente et reconversion du personnel concerné • Rétablissement de l'état initial • Évaluation de l'ensemble du cycle de vie (historique, expérience, coûts)

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Tag der Technik 2007: Lebenszykluskosten im Fokus

Andrea Boller Dipl. Phys. ETH, Phys. EPF

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Der Tag der Technik 2007 stand unter dem Zeichen der Lebenszykluskosten. Diese über den gesamten Lebenszyklus eines Objekts anfallenden Kosten sind massgebend dafür, ob eine Investition langfristig erfolgreich und nachhaltig ist. Damit griffen der Berufsverband Swiss Engineering STV und die Schweizerische Akademie der Technischen Wissenschaften SATW ein Thema auf, das nicht nur Investoren und Entscheidungsträger, sondern zunehmend auch Ingenieure, Planer und Betriebsfachleute beschäftigt. Die Fachveranstaltung fand während der Ineltec in Basel im September statt. Referenten aus der Praxis gaben einen strategischen Überblick und dokumentierten das methodische Vorgehen anhand realisierter Praxisbeispiele. Bewusstsein erst ansatzweise vorhanden Die Betrachtung der Lebenszykluskosten ist nicht neu, wie Andreas Ruess von der Ingenieurwerkstatt GmbH in Eltville (D) in seinem Referat zum Thema „LCC-orientierte Bewertung von Systemen im Schienenverkehr“ aufzeigte: „Im Schienenverkehr wurde bereits vor 20 Jahren damit begonnen, LCCPrognosen zur Angebotsbewertung vor allem im Bereich der Fahrzeuge zu erstellen – das erste Mal im nordeuropäischen Raum.“ In der Schweiz ist das Bewusstsein für diese Art der Planung und Entscheidungsfindung in der Industrie, im Vekehrswesen und bei grossen Immobilien bereits ansatzweise vorhanden. Laut Joachim Albrecht, Geschäftsführer des Netzwerkes AFK-Management, werden die Lebenszykluskosten jedoch vermehrt zum Thema: „Die Minimierung der Lebenszykluskosten ist Aufgabe des Objekt-Life-Cycle-Managements (OLM). Dabei übernimmt eine Person die ungeteilte Verantwortung

über den gesamten Lebenszyklus von der Planung bis zum Rückbau.“ In seinem Referat gab Joachim Albrecht einen Überblick über die Strategien des OLM und zeigte, welche Faktoren es dabei zu berücksichtigen gilt. Raumkonzept sorgt für Senkung der LCC Nutzungsart und Nutzungsdauer eines Objektes sind zentrale Einflussgrössen bei der Berechnung der Lebenszykluskosten. Richard Staub, Geschäftsführer des Gebäude Netzwerk Instituts GNI, stellte in seinem Referat ein flexibles Konzept vor: die integrale Raumautomation. Dabei werden die technischen Funktionen eines Raums – dazu gehören unter anderem Licht, Beschattung, Heizung oder Kühlung – in ein gemeinsames System eingebunden und lassen sich zentral steuern. Dieses Konzept kann massgeblich zur Reduktion der Lebenszykluskosten beitragen: Im Betrieb werden die Energiekosten reduziert, und bei einer Umnutzung kann die Anlage ohne grossen Aufwand umprogrammiert werden. Unter der Moderation von Christoph Rosenthaler, Inhaber der Rosenthaler und Partner AG, vertieften die Experten das Gehörte im Rahmen einer Podiumsdiskussion. Die Teilnehmenden waren sich einig, dass das Thema „Lebenszykluskosten von Bauten und Anlagen“ technische Fachkräfte und Wirtschaftsleute in den nächsten Jahren vermehrt beschäftigen wird.


Journée de la technique 2007: les coûts du cycle de vie en ligne de mire

La journée de la technique s’est placée en 2007 sous le signe des coûts du cycle de vie, ces coûts inhérents à un objet durant toute la durée de son cycle de vie, déterminants du succès à long terme et de la durabilité de l'investissement. En choisissant ce thème, l'association professionnelle Swiss Engineering UTS et l'Académie suisse des sciences techniques (SATW) ne s'adressaient pas uniquement aux investisseurs et aux organes décisionnels, mais aussi aux ingénieurs, aux bureaux d'études et aux professionnels de l'exploitation, qui de plus en plus y sont confrontés. La manifestation a eu lieu en septembre dans le cadre de l'Ineltec de Bâle. Des intervenants issus de la pratique ont donné une vision d'ensemble et documenté ce procédé méthodique sur la base d'exemples concrets réalisés. Une conscience déjà partiellement éveillée Tenir compte des coûts du cycle de vie n'est pas nouveau. Andreas Ruess, de l'Ingenieurwerkstatt GmbH à Eltville (D) l’a démontré dans son exposé sur le thème «Évaluation sur la base des LCC de systèmes dans le trafic ferroviaire»: «Dans l'espace nord-européen, le domaine des chemins de fer est pionnier en la matière, car depuis 20 ans déjà il établit des pronostics LCC pour l'évaluation des offres, principalement de véhicules.» En Suisse, la conscience de ce mode de planification et de prise de décisions est déjà partiellement éveillée dans les domaines de l'industrie, des transports et dans certaines grandes sociétés immobilières. Selon Joachim Albrecht, directeur de la société Netzwerkes AFK-Management, les coûts du cycle de vie sont de

plus en plus à l'ordre du jour. «La tâche de l'Object-LifeCycle-Managements (OLM) est de minimiser les coûts du cycle de vie. Dans le cadre de ce type de gestion, une personne assume l'entière responsabilité sur tout le cycle de vie, du projet à la démolition.» L'exposé de Joachim Albrecht nous a donné une vision d'ensemble sur les stratégies de l'OLM en attirant l'attention sur les facteurs dont il faut tenir compte. Un concept d'automatisation contribue à la diminution des LCC Le mode et la durée d'exploitation d'un objet ont une incidence primordiale sur le calcul des coûts du cycle de vie. Richard Staub, directeur de la société Gebäude Netzwerk Instituts GNI, a présenté un concept flexible d'automatisation des locaux: il s'agit d'un système sous commande centrale qui réunit toutes les fonctions techniques d'un même espace, dont font entre autres partie l'éclairage, la protection solaire, le chauffage et la ventilation. Ce concept peut contribuer à des réductions drastiques des coûts du cycle de vie: en service, l'installation permet de réduire les dépenses énergétiques et en cas de changement d'affectation, elle est aisément reprogrammable. Animée par Christoph Rosenthaler, propriétaire de la société Rosenthaler und Partner AG, une table ronde a ensuite permis aux experts d'approfondir ce qui avait été exposé. Tous les participants étaient d'accord pour affirmer que dans les années à venir, le thème des «coûts du cycle de vie des constructions et des installations» allait mobiliser de plus en plus de forces de travail, autant issues du domaine de la technique que de l'économie.

Tunnelbau: Alternative Verkehrswege unter Tag entlasten Hauptverkehrsachsen und verringern den Landschaftsverbrauch sowie die Unterhaltskosten offen liegender. Verkehrssysteme. Bildquelle: Photodisc Construction de tunnels: des voies de trafic alternatives durant la journée allègent le trafic principal et diminuent ll'utilisation du sol ainsi que les coûts d'entretien de manière souvent significative.Trafic. Source d'illustration: photodisc

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Von der Halbleiterproduktion zur Fertigung von Solarzellen

Martin Schottler M+W Zander

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Life-Cycle-Cost-Modelle unterstützen Beratung, Planung, Bau und Betrieb von Halbleiterfabrikationsanlagen. Sie ermöglichen detaillierte Aussagen über das wirtschaftlich rentable, nachhaltige und werterhaltende Management einer Fabrikationsstätte. Ingenieure der M+W Zander Gruppe entwickelten ein Modell, das die hochkomplexen und vielschichtigen Prozesse zuverlässig darstellt und bewertet – und auch auf andere High-Tech-Branchen übertragbar ist. LCC-Modelle gehören zum Tagesgeschäft Die Halbleiterindustrie ist im Gegensatz zu anderen Prozessindustrien durch extrem schnelle Zeitabläufe und eine hohe Komplexität gekennzeichnet. Überspitzt formuliert wird gebaut ohne eine offizielle Bestätigung der letzten Planungsvoraussetzungen. In der Betriebsplanung und -führung dieser HighTech-Branche gehören LCC-Modelle inzwischen zum Tagesgeschäft. Viele Unternehmen entwickelten eigene LCCModelle, die gewissermassen auf die laufende Fertigung aufgesetzt werden. Oft handelt es sich jedoch um die Modellierung einzelner Produktionsabschnitte, die nicht das komplette Unternehmen abbilden. Nur wenn tatsächlich alle am Prozess beteiligten Komponenten vollständig erfasst werden, wie beispielsweise Druckluft, Reinstwasser oder Kälteenergie, sind Planungsfehler mit gravierenden finanziellen Auswirkungen zu vermeiden. M+W Zander entwickelt auf Grundlage der Stoffstrommanagement-Software „Umberto“ LCCModelle für die Planung und den Bau von Halbleiterfabriken – und ist seit 2002 führend in Europa. In diesen Modellen werden die Kosten für jedes einzelne Prozessgerät detailliert abgebildet. Das Zusammenführen der einzelnen Modellkomponenten liefert ein lück-

enloses und vergleichbares Gesamtergebnis. Ein typischer Produktionsstandort einer Halbleiterfabrikationsstätte umfasst 150 bis 300 verschiedene Prozessanlagen sowie etwa 50 Ver- und Entsorgungssysteme. Das Rohmaterial ist eine Siliziumscheibe, der Rohwafer. Dieser durchläuft jeden von ungefähr zwölf Produktionsbereichen mehrfach in bis zu 400 Produktionsschritten. Instabile Informationen in früher Phase Die frühe Planungsphase einer Fabrikationsanlage ist durch nichtstabile Informationen über Produktionsprozesse und -verbräuche gekennzeichnet. Wegen einer hohen Geheimhaltungsstufe werden etwa zehn Prozent der Prozessgeräte nicht umfassend bestimmt. Beispielsweise werden falsche Prozessmedien angegeben oder später geändert. Das zugehörige Simulationsmodell erlaubt es, Modelle von der Gesamtfabrik schnell aufzusetzen, rasch zu verändern und Szenarien zu prüfen, die trotz ungenauer Eingangsinformation ausreichend unterschiedliche Ergebnisse liefern. So können bereits in frühen Planungsphasen sinnvolle Entscheidungen getroffen werden. Fokussierung auf wenige Varianten Die späte Planungsphase zeichnet sich durch stabile Eingangsinformationen und wenige Unsicherheiten über Planungsalternativen aus: Die Prozessgeräteliste ist in endgültiger Form; Art und Volumen der benötigten Gase und Flüssigkeiten sind bekannt; die Struktur der technischen Ausführung steht fest. Ins zugehörige Simulationsmodell können mehr Details eingespeist und dadurch genauere Resultate erzielt werden. In dieser Phase wird auf bestimmte Varianten fokussiert; diverse Szenarien lassen sich aus der Modellierung ausschliessen.


In der Betriebsphase ist alles bereits festgelegt. Meist sind die Produktionsgegebenheiten jedoch lückenhaft dokumentiert. Für die oft historisch gewachsenen Strukturen ergeben sich dadurch häufig Optimierungsmöglichkeiten. M+W Zander verfügt über zwei Modelle für Halbleiterfabriken, die unscharfe oder auch extrem detaillierte Situationen abbilden. Das einfache Modell erlaubt Modellberechnungen und Variantenstudien. Es nutzt Bibliotheksmodule für Produktionsprozesse und ihre Peripherie. Diese sind zwar skalierbar, können aber unter Zeitdruck nicht genau an die spezifischen Situationen angepasst werden. Das einfache Modell simuliert zwar nur grobe Effekte, dafür können in kurzer Zeit etliche Szenarien untersucht werden. Ist der Prozessgerätepark definiert, ermöglicht das detaillierte Modell, die Ver- und Entsorgungseinrichtungen der Fabrik selber zu dimensionieren. Es berechnet beispielsweise die Wasserkosten und weist alle Einzelbeträge detailliert aus. Modelle für die Fertigung von Solarzellen Solche Simulationen werden seit Jahren für technische Consultings oder Planungsbegleitungen erfolgreich eingesetzt. Deshalb wollten die Ingenieure diese Simulationen auch auf andere Branchen ausweiten. Die Beschaffung von Prozessdaten bleibt durch die zugehörige Umberto-Modulbibliothek überschaubar

und macht die Übertragung des Modells auf die Photovoltaikproduktion zu einer kalkulierbaren Aufgabe. Jedoch unterscheiden sich Solarzellenfabriken produktionstheoretisch in einem wichtigen Punkt von Halbleiterfabriken: Während in der Halbleiterfabrik in vielen einzelnen Produktionsschritten komplexe Mehrschichtstrukturen aufgebaut werden, durchläuft in einer Solarzellenfabrik das Rohmaterial, die Siliziumscheibe, alle Produktionsstadien nur einmal. Nach etwa einem Dutzend Prozessschritten wird die Siliziumscheibe zur fertigen Solarzelle. Der erste nennt sich Werkstattfertigung, der zweite Linienfertigung. Modelltechnisch betrachtet reicht für die Dimensionierung der Linienfertigung ein einziger Schlüsselparameter. Dies bedeutet, dass auch die Berechnung einfacher und systematischer aufgebaut werden kann. Das Photovoltaik-Modell wird bereits in einem geförderten Forschungsprojekt eingesetzt, um die Umwelteinflüsse zu bewerten. Erste Ergebnisse zeigen, dass sich in einer Photovoltaikfabrik mit rund einem Gigawatt Jahreskapazität allein durch Recycling von Prozesschemikalien und Reinwasser ein Betrag in zweistelliger Millionenhöhe (Euro) einsparen lässt. Der Text wurde in Zusammenarbeit mit Hedda Precht, ifu Hamburg, erstellt.

De la fabrication de semi-conducteurs à la production de cellules solaires

Les modèles Life-Cycle-Cost assistent les phases de conseils, d'étude, de fabrication et de service d'installations de fabrication de semi-conducteurs. Ils donnent des informations détaillées sur la gestion d'une unité de fabrication en terme de rentabilité économique, de durabilité et de capacité à maintenir la valeur. Les ingénieurs du groupe M+W Zander développent un modèle capable de représenter et d'évaluer de manière fiable des procédés multi-couches de très grande complexité. En outre, ce modèle est applicable à d'autres branches high-tech. Les modèles LCC font partie du quotidien L'industrie des semi-conducteurs se distingue des autres industries de procédés par une cadence extrêmement rapide et une très grande complexité. En exagérant un peu, on pourrait dire que l'on construit sans que les dernières conditions émises par le projet n'aient été officiellement validées. Les modèles LCC appartiennent entre-temps au quotidien de cette branche high-tech, appliqués à l’étude et au pilotage de son exploitation. Nombreuses sont les entreprises qui ont développé leur propre modèle LCC qu'elles ont appliqué en quelque sorte en cours de fabrication. Souvent cependant il ne s'agit que de modélisations de phases

isolées de la production, qui ne sont pas représentatives de toute l'activité de l'entreprise. Les erreurs de planification lourdes de conséquences financières ne peuvent cependant être évitées que si tous les composants impliqués dans le procédé sont pris en compte, comme par exemple l'air comprimé, l'eau ultra-pure ou l'énergie de refroidissement. Se basant sur le logiciel «Umberto» de gestion des flux de matière et d'énergie, M+W Zander développe un modèle LCC pour l'étude et la construction de fabriques de semi-conducteurs. Depuis 2002, le groupe est leader de ce marché en Europe. Le modèle développé décrit en détail les coûts de chacun des appareils du procédé. Le regroupement de tous les composants du modèle livre un résultat complet et comparable. Un site de production typique d'une unité de fabrication de semi-conducteurs comprend entre 150 et 300 différentes installations de procédé ainsi que 50 systèmes d'approvisionnement et d'évacuation des déchets. La matière première est un disque de silicium, le wafer brut, qui passe plusieurs fois par chacune des près de douze unités de production. Il est ainsi soumis à jusqu'à 400 étapes de production.

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Informations précaires dans les phases initiales Un trait caractéristique de la première phase d'étude d'une installation de fabrication est le manque de fiabilité des informations récoltées sur les procédés et les usages de production. Près de 10% des machines entrant dans le procédé ne sont pas complètement définies parce qu'elles font l'objet de secrets bien gardés. Par exemple, les agents de traitement indiqués ne sont souvent pas les bons ou ils sont modifiés ultérieurement. Le modèle de simulation de cette phase permet de mettre très vite en application des prototypes pour toute la fabrique, de les adapter rapidement et de vérifier des scénarios qui malgré des informations initiales inexactes livrent différents résultats suffisants. Il est ainsi possible de prendre des décisions utiles dans les premières phases d'étude déjà. Se concentrer sur quelques variantes La dernière phase d'étude se distingue quant à elle par des informations entrantes fiables et très peu d'inconnues quant aux alternatives de projet: la liste des machines du procédé a pris sa forme définitive; le type et la quantité des gaz et fluides requis sont connus; la structure d'exécution technique est déterminée. Davantage de détails peuvent être enregistrés dans le modèle de simulation de cette phase, livrant ainsi des résultats plus précis. Durant cette phase, on se concentre sur quelques variantes précises; la modélisation permet d'exclure divers scénarios Durant la phase d'exploitation, tout est déterminé. La plupart du temps, les données de production ont cependant été documentées de manière lacunaire, offrant ainsi des possibilités d'optimisation à ces structures qui ont généralement subi une croissance historique. M+W Zander dispose de deux modèles pour les fabriques de semi-conducteurs, l'un illustrant une situation floue, l'autre une situation extrêmement détaillée. Le modèle simple permet des calculs de prototypes et des études de variantes. Il utilise des modules de bibliothèque pour les procédés de production et leur périphérie. Bien qu'ils soient graduables, ces modules ne sont cependant pas exactement adaptables aux situations spécifiques lorsque le temps presse. Le modèle simple simule peut-être grossièrement les effets, mais il permet néanmoins de tester rapidement quelques scénarios.

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Si le parc des machines du procédé est défini, le modèle détaillé permet alors de dimensionner à lui seul les équipements d'approvisionnement et d'évacuation des déchets de la fabrique. Il calcule par exemple les coûts inhérents aux wafers et documente chacun des montants dans les détails. Modèles pour la fabrication de cellules solaires De telles simulations sont utilisées depuis de nombreuses années avec succès dans le consulting technique ou l'accompagnement de projets. C'est pourquoi les ingénieurs souhaitent élargir ces simulations à d'autres domaines. La bibliothèque de modules Umberto inhérente au modèle garantit une vision d'ensemble de l'acquisition de données de procédé, ce qui rend le transfert du modèle à la production de cellules photovoltaïques calculable. Cependant, les fabriques de cellules solaires se distinguent théoriquement à la production des fabriques de semi-conducteurs en un point essentiel: tandis que dans la fabrique de semiconducteurs des structures multi-couches complexes sont fabriquées en de nombreuses étapes de production, dans une fabrique de cellules solaires, la matière première, c'est-à-dire le disque de silicium, ne passe qu'une seule fois par chaque étape de production. Après une douzaine d'étapes, le disque de silicium est devenu une cellule solaire prête à l'emploi. Dans le premier cas, il s'agit d'une fabrication en atelier, tandis que dans le deuxième, c'est une chaîne de production. Du point de vue du modèle, il suffit d'un seul paramètre clé pour le dimensionement de la chaîne de production. Cela signifie que le calcul peut aussi être effectué plus facilement et plus systématiquement. Le modèle photovoltaïque est déjà utilisé dans un projet de recherche soutenu pour évaluer les incidences sur l'environnement. Les premiers résultats montrent que dans une fabrique photovoltaïque d'une capacité annuelle d'un gigawatt, un montant se comptant en dizaines de millions (d'Euros) peut être économisé par le seul recyclage des substances chimiques et de l'eau pure. Article réalisé: Hedda Precht, ifu Hambourg.


Des décisions puis des effets à long terme

Le bâtisseur génère des coûts – l'usager les paie. Cela s’applique également à une caisse de pension dont le portefeuille est majoritairement constitué d'immeubles de logement. Leurs coûts de cycle de vie se composent de coûts de construction, d'investissement, d'exploitation - tels que les coûts d'énergie, frais administratifs et coûts d'entretien– ainsi que de coûts du maintien de la valeur et de démolition. La plupart de ces coûts se paient via un loyer, qui, on le constate, est le fruit d'innombrables décisions. Réalité socio-économique Par le contrat de bail, les décisions de l'investisseur ont une incidence socioéconomique. Les coûts et profits pour les voisins, le quartier et la collectivité sont une réalité qui se laisse difficilement quantifier. Des questions du type «est ce qu’un bâtiment ou une installation apporte une plus-value à un quartier?» ou «faut-il acheter davantage de mazout au lieu d'investir dans des mesures d'économie d'énergie?» ont, elles aussi, une dimension socio-économique. La qualité a ses coûts À la réalisation d'un ouvrage, le montant de l'investissement initial occupe le premier plan. Ce qui, en définitive, n'est pas si faux, comme le démontre une étude de la CIMP (Communauté d'intérêts des maîtres d'ouvrage professionnels privés). D'après elle, une construction chère et de haute qualité reste chère à long terme. Les intérêts de l'investissement initial restent plus importants que les coûts d'entretien ou que le remplacement d'élément de la construction tout au long de l'exploitation du bâtiment. Ajouter à cela que la technologie haut de gamme n'est pas seulement chère à l'acquisition, mais aussi lorsqu'il

s'agit de la remplacer à la fin de sa durée de vie. De plus, les systèmes simples ont en général un cycle d'utilisation plus long que les installations high-tech.

Rudolf Küpfer Arch. HES/UTS/SIA Membre du comité central

L'investissement initial donne le ton L'investissement initial induit en grande partie les coûts futurs. Le plan et le concept spatial ne devraient par exemple pas uniquement répondre à une tendance momentanée, mais aussi offrir une flexibilité suffisante qui permette un changement d'affectation ultérieur. Si un bâtiment parvient à s'adapter à de nouveaux besoins, il peut être utilisé plus longtemps. Il est de la sorte possible de répartir l'amortissement sur une durée d'exploitation plus longue, ce qui diminue les coûts et valorise le bien-fonds. Les concepts constructifs, d'installation et de matériaux ont eux aussi une incidence prépondérante sur la durabilité en général et sur la fréquence de remplacement des systèmes et des éléments de la construction, qui dépend de leur durée de vie. Le remplacement de systèmes et d'éléments de la construction de courte durée de vie devrait pouvoir se faire sans répercussions sur les zones attenantes et sans générer de coûts induits. En outre, un remplacement ne devrait provoquer qu'une interruption minimale de l'exploitation. Vider entièrement des immeubles pour pouvoir les rénover se solde toujours par d'innombrables complications et d'importantes pertes d'inoccupation.

Dipl. Arch. FH/STV/SIA Mitglied des Zentralvorstands

Le poids des coûts de l'énergie Les coûts de l'énergie prennent de plus en plus de poids dans les coûts du cycle de vie, mais ils recèlent aussi un potentiel d'optimisation supérieur à la moyenne. Pour le locataire, c'est le loyer brut, charges incluses, qui est décisif. Si un investisseur veut pouvoir proposer des loyers concurrentiels à l'avenir, il ne peut

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plus ignorer la question de l'énergie. Les normes et les lois sont de plus en plus sévères, les technologies disponibles sur le marché de plus en plus mûres. L'investisseur doit adopter la bonne stratégie et penser à long terme. Il en va de même pour la vente d'un bienfonds, dont l'efficacité énergétique aura une incidence directe sur son prix de vente. C'est également dans cette perspective que doivent être abordés les travaux de rénovation. Des décisions et des conséquences à long terme Un autre aspect des coûts du cycle de vie est le remplacement de certains éléments de la construction. L'exemple de la cuisine est emblématique: c'est un condensé de design et de mode, mais aussi de technologie et d'aptitude au service. Quand est-ce le bon moment de changer une cuisine de 30 ans d'âge? Ce

dont il faut tenir compte, c'est de l'état général et de la possibilité de réparer, car tout remplacement induit la destruction de valeurs. De plus, le remplacement a un effet sur le loyer, ce dont le locataire n'est pas toujours conscient. D'autre part, une modernisation réduit le risque de l'inoccupation et contribue au confort des locataires. La réalisation et la gestion de biens immobiliers sont des tâches hautement intéressantes et exigeantes pour les architectes et les ingénieurs possédant des notions d'économie. Des décisions prises aujourd'hui peuvent avoir des effets pendant des décennies. Nous sommes tous les usagers de notre environnement construit, et nous en payons les coûts, au sens large du terme. Rudolf Küpfer est chef de projet auprès de la CPV/CAP assurance du personnel COOP, Bâle

Entscheide haben langfristige Auswirkungen

Wer baut, generiert Kosten – wer Gebautes nutzt, bezahlt sie. Dies gilt speziell auch für eine Pensionskasse mit einem Portfolio, das vorwiegend aus Wohnbauten besteht. Deren Lebenszykluskosten setzen sich aus Baukosten, Kapitalkosten, Betriebskosten wie Energiekosten, Verwaltungsaufwand und Reinigungskosten, Werterhaltungskosten und Abbruchkosten zusammen. Die meisten dieser Kosten werden über die Miete bezahlt. Unzählige Entscheide sind somit mietzinsrelevant. Auswirkungen auf Volkswirtschaft Über das Mietverhältnis hinaus haben die Entscheide des Investors aber auch volkswirtschaftliche Auswirkungen. Kosten und Nutzen für die Nachbarn, das Quartier und die Allgemeinheit sind eine Realität, die sich nicht direkt in Franken ausdrücken lässt. Fragen wie „Ist ein Gebäude oder eine Anlage eine Bereicherung für das Quartier?" oder „Kaufen wir mehr Heizöl, statt in Energiesparmassnahmen zu investieren?" haben auch eine volkswirtschaftliche Dimension. Hohe Qualität geht ins Geld Wird ein Bauvorhaben realisiert, steht die Höhe der Erstinvestition im Vordergrund. Eigentlich ist dies gar nicht so falsch, wie eine Studie der IPB (Interessengemeinschaft privater professioneller Bauherren) ergeben hat. Demnach geht teures und qualitativ hoch stehendes Bauen auch langfristig ins Geld. Denn die Verzinsung der Erstinvestition fällt mehr ins Gewicht als Unterhaltskosten oder der Ersatz von Bauteilen im

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Laufe der Nutzung des Gebäudes. Zudem fällt ins Gewicht, dass hochstehende Technologie nicht nur bei der Anschaffung teurer ist, sondern auch beim Ersatz am Ende der Nutzungsdauer. Ausserdem haben einfache Systeme in der Regel einen längeren Nutzungszyklus als Hightechanlagen. Erstinvestition stellt Weichen Im Rahmen der Erstinvestition werden jedoch massgebende Weichen in Bezug auf Folgekosten gestellt. Grundriss und Raumkonzepte beispielsweise sollen nicht nur dem heutigen Trend entsprechen, sondern auch für eine möglicherweise zukünftig veränderte Nutzung Flexibilität bieten. Wenn es gelingt, ein Gebäude den neuen Bedürfnissen anzupassen, kann es länger genutzt werden. So verteilt sich die Abschreibung über eine längere Nutzungsdauer, was Kosten senkt. Dadurch behält die Liegenschaft einen höheren Wert. Auch das Bau-, das Installations- und das Materialkonzept haben einen entscheidenden Einfluss auf die Nachhaltigkeit und den je nach Nutzungsdauer erforderlichen Ersatz von Systemen und Bauteilen. Systeme und Bauteile, die periodisch ausgetauscht werden müssen, sollten ersetzt werden können, ohne angrenzende Bereiche massgeblich zu tangieren und so Folgekosten zu generieren. Auch sollte ein Ersatz nur einen minimalen Unterbruch in der Nutzung zur Folge haben. Wenn ganze Häuser geleert werden müssen, um die Erneuerungsarbeiten durchzuführen, ist dies mit erheblichen Umtrieben und Leerstandskosten verbunden.


Energiekosten fallen ins Gewicht Ein zunehmend wichtiger Teil der Lebenszykluskosten sind die Energiekosten, die auch ein überdurchschnittliches Verbesserungspotenzial aufweisen. Für den Mieter ist die Bruttomiete inklusive Nebenkosten massgebend. Will ein Investor auch zukünftig konkurrenzfähige Mieten anbieten können, kommt er an der Energiefrage nicht vorbei. Die Normen und Gesetze werden laufend verschärft, die angebotenen Technologien immer ausgereifter. Hier muss ein Investor strategisch richtig und langfristig denken. Auch beim Verkauf einer Liegenschaft wird deren Energieeffizienz den Verkaufspreis beeinflussen. Unter diesem Blickwinkel müssen auch Sanierungen entsprechend angegangen werden. Entscheide fallen langfristig aus Ein weiterer Aspekt der Lebenszykluskosten ist der Ersatz von bestimmten Bauteilen. Am Beispiel der Küchen ist ersichtlich, dass hier Gesichtspunkte des Designs, der Mode, aber auch der Gerätetechnologie

und der Gebrauchstauglichkeit angesprochen werden. Wann ist der richtige Zeitpunkt für den Ersatz einer 30jährigen Küche? Wichtig sind der generelle Zustand und die Reparierbarkeit, denn mit jedem Ersatz werden auch Werte vernichtet. Zudem ist ein Ersatz mietzinswirksam, was sich Mieter nicht immer bewusst sind. Andererseits kann eine Modernisierung das Leerstandsrisiko verringern und die Mieterzufriedenheit steigern. Die Erstellung und Bewirtschaftung von Immobilien sind für Architekten und Ingenieure mit ökonomischem Verständnis hochinteressante und anspruchsvolle Aufgaben. Entscheide von heute können in ihrer Auswirkung Jahrzehnte überdauern. Wir alle sind Nutzer der gebauten Umwelt und tragen im weitesten Sinne auch die Kosten. Rudolf Küpfer ist Projektleiter bei CPV/CAP Coop Personalversicherung, Basel

Moderner Glasbau: Intelligente thermische Systeme nutzen das Licht und die Wärme der Sonne, um die Betriebskosten von Gebäuden zu senken. Bildquelle: Überbauung Grafenau/Zug, Axel B. Bott, Rorschach Construction en verre modern: Les systems thermiques intellignents utilisent la lumière et la chaleur du soleil pour diminuer les coûts d'utilisation des bâtiments. Illustration: Axel B. Bott Rorschach

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Journée de la technique La journée de la technique est une initiative de l'association professionnelle Swiss Engineering UTS, Swiss Engineering UTS, de l'Académie suisse des sciences techniques SATW et de la société suisse des ingénieurs et des architectes, SIA. Son objectif est de stimuler la compréhension à l'égard des professions techniques et d'encourager l'industrie en Suisse. Sous le thème de l'efficacité énergétique, la journée de la technique se déroulera en 2008 pour la troisième fois déjà. Cette initiative trouve son origine dans l'année de la technique 2005, une réunion d’organisations qui se sont affichées ensemble comme le lobby de la technique et de la recherche et qui à cette occasion ont présenté sur une plate-forme commune un grand nombre de congrès, jubilés et autres manifestations.

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Tag der Technik Der Tag der Technik ist eine Initiative des Berufsverbands Swiss Engineering STV, der Schweizerischen Akademie der Technischen Wissenschaften SATW und des Schweizerischen Ingenieur- und Architektenvereins SIA. Ziel ist, das Verständnis für die technischen Berufe und den Industriestandort Schweiz zu fördern. Mit dem Thema Energieeffizienz findet der Tag der Technik im Jahr 2008 bereits zum dritten Mal statt. Hervorgegangen ist die Initiative aus dem Jahr der Technik 2005, einem temporären Zusammenschluss von Organisationen, die als Lobby für Technik und Forschung gemeinsam auftraten und dabei eine Vielzahl technikorientierter Kongresse, Jubiläen und Veranstaltungen als gemeinsame Plattform benützten.


Tag der Technik 2008: Energieeffizienz im Aufschwung

Der Tag der Technik gewinnt an Bedeutung: Im Jahr 2008 wird er eine Woche lang präsent sein, vom 3. bis zum 9. November. Swiss Engineering STV, die Schweizerische Akademie der Technischen Wissenschaften SATW und der Schweizerische Ingenieur- und Architektenverein SIA suchen den Dialog und koordinieren zahlreiche Aktivitäten und Anlässe zum Thema Energieeffizienz. Der Tag der Technik soll schweizweit eine nachhaltige Wirkung zeigen. Engagement ist gefragt Angesprochen sind Fachgruppen und Sektionen, Hochschulen, Verbände oder Unternehmen, die Energieeffizienz als zentrales Handlungsfeld betrachten. Als Hauptsponsor, Sponsor oder Veranstaltungspartner können sie auf ihr Engagement für den schonenden Umgang mit Ressourcen aufmerksam machen – beispielsweise mit einem Tag der offenen Tür oder einer Aktivität zum Thema Energieeffizienz – oder Referenten und Experten stellen, die für eine Sensibilisierung sorgen. Neben der von Swiss Engineering STV, SATW und SIA organisierten Startveranstaltung sollen auch Fachvorträge, Podiumsdiskussionen, Foren, Firmenpräsentationen, Ausbildungsangebote, Einblicke in die Forschung und Aktionswochen im Veranstaltungsprogramm Platz finden. Der Tag der Technik 2008 bietet seinen Partnern die Gelegenheit, sich mit einem Thema zu positionieren, das Aufmerksamkeit erregt. Innerhalb einer Woche werden sich Ingenieure, Forschungsträger, Politiker und die breite Öffentlichkeit mit

der Frage „Wie lautet die Zukunftsformel für Technologieführerschaft im Einklang mit den natürlichen Ressourcen?" beschäftigen.

Andrea Boller Dipl. Phys. ETH

Grundstein für den WEC 2011 Mit der Veranstaltungswoche „Tag der Technik 2008“ wird zugleich der Grundstein für das Netzwerk des nächsten Weltingenieurkongresses (WEC) gelegt, der im Jahr 2011 in Genf zum Thema „Engineers and the Energy Challenge" stattfinden wird. Mit einem attraktiven Programm wird der Kongress über 3000 Ingenieure und Forschende aus aller Welt in der internationalen Stadt Genf versammeln. Bereits im März 2006 haben die beiden Verbände Swiss Engineering STV und SIA, die in FEANI vereinigt sind, die Kandidatur beim Weltverband der Ingenieurgesellschaften (WFEO) eingereicht. Der Bund und die Genfer Regierung haben den organisierenden Verbänden bereits ihre Unterstützung zugesichert. Zudem wurde die Kandidatur von der Schweizerischen Akademie der Technischen Wissenschaften SATW unterstützt. Die Weltingenieurtage, die alle drei bis vier Jahre stattfinden, werden 2008 in Brasilien durchgeführt. Damit reiht sich Genf als Gastgeber-Stadt in eine Linie mit Hannover (2000), Shanghai (2004) und Brasilia (2008). Die Planung dieses weltumspannenden Kongresses innert nur drei Jahren stellt eine grosse organisatorische Herausforderung dar. Ein starkes Netzwerk mit Partnern ist aus dieser Sicht unabdingbar.

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Journée de la technique 2008, l'efficacité énergétique en plein essor Andrea Boller Phys. EPF

La journée de la technique gagne en importance: En 2008, elle se déroulera durant une semaine, du 3 au 9 novembre. À cette occasion, Swiss Engineering UTS, l'Académie suisse des sciences techniques (SATW) et la société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA) vont chercher le dialogue et coordonner de nombreuses activités et manifestations autour du thème de l'efficacité énergétique. La journée de la technique veut avoir un effet durable dans toute la Suisse Engagement recherché! Nous nous adressons ici aux groupements professionnels et sections, aux Hautes écoles, aux associations et entreprises pour qui l'efficacité énergétique est un champ d'action et d'investigation privilégié. En tant que sponsor principal, sponsor ou partenaire de la manifestation, vous pouvez attirer l'attention sur votre engagement en faveur de la préservation des ressources – en organisant par exemple une journée portes ouvertes ou une activité sur le thème de l'efficacité énergétique ou encore en mettant à disposition un intervenant ou un expert capable d'en vulgariser l'enjeu. Parallèlement à la manifestation inaugurale organisée par Swiss Engineering UTS, la SATW et la SIA, des conférences spécialisés, des tables rondes, des débats, des présentations d'entreprises, des offres de formation, des présentations de recherche et des semaines d'actions doivent également trouver place au programme de la manifestation. La journée de la technique 2008 donne l'opportunité à ses partenaires de prendre position par rapport à un thème qui suscite une grande attention.

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Durant toute une semaine, des ingénieurs, des chercheurs, des politiciens et le grand public auront l'occasion de se pencher sur la question: «Quelle est la formule d’avenir pour la gestion de technologies de pointe tenant compte des ressources naturelles?» Première pierre de l'édifice du WEC 2011 La semaine de manifestations de la «Journée de la technique 2008» construit en même temps la base du réseau de la prochaine convention mondiale des ingénieurs (WEC), qui aura lieu en 2011 à Genève sur le thème «Engineers and the Energy Challenge». Le congrès doit rassembler autour d'un programme attrayant plus de 3000 ingénieurs et chercheurs du monde entier à Genève, ville internationale. En mars 2006 déjà, les deux associations Swiss Engineering UTS et SIA, réunies au sein de la FEANI, ont déposé leur candidature auprès du FMOI, Fédération mondiale des organisations d'ingénieurs. La Confédération et le gouvernement genevois ont d'ores et déjà assuré leur soutien aux associations organisatrices. La candidature était en outre soutenue par l'Académie suisse des sciences techniques (SATW). La convention mondiale des ingénieurs, qui a lieu tous les trois ou quatre ans, se déroulera en 2008 au Brésil. Genève se place ainsi à la suite de toute une lignée de villes hôtes, où se succèdent Hanovre (2000), Shanghai (2004) et Brasilia (2008). Quatre petites années pour l'organisation de ce congrès mondial posent un défi de taille que seul un réseau puissant de partenaires peut permettre de relever.


La région romande en 2007

2007? En Suisse romande, l'année a été marquée par le Congrès des ingénieurs organisé à l'automne par le GPIG (Groupement Professionnel des Ingénieurs de gestion). Basé sur le thème «Manque d'ingénieurs, mythe ou réalité ?», ce congrès a permis de faire le point sur une thématique d'actualité tant dans les entreprises, les associations ou les organismes de formation. Autres point marquants de l'année: le Forum Entreprises de la HES-SO à Martigny en automne ainsi que l'Assemblée des délégués qui s'est tenue à Ascona en mai, pour le 100e anniversaire de la section du Tessin. Sans oublier la création d'une grande entité – SE-Vaud – sur le canton de Vaud, en lieu et place de trois sections. Le GPIG a fêté en 2007 son 20e anniversaire. On peut rappeler en quelques mots l'origine du groupement. Dès 1984, Swiss Engineering – alors l'Union Technique Suisse – se penchait sur la possibilité d'organiser un cours de «direction» pour les ingénieurs qui évoluaient dans leurs fonctions et qui prenaient des responsabilités de management, de marketing, de communication et de gestion des ressources humaines. En 1985, un premier cours démarrait, organisé de concert par l'IFCAM et l'UTS. Quelques volées plus tard, en 1987, le Groupement Professionnel des Ingénieurs de Gestion GPIG voit le jour. A raison de 20 à 25 étudiants par année – tous des professionnels en emploi et porteurs de responsabilités importantes dans leurs entreprises respectives, le GPIG forme rapidement un réseau important et de grande qualité sur la Suisse romande. Dès 1997, la formation obtient une reconnaissance sur le plan fédéral et le titre délivré est celui de «diplôme postgrade HES d'ingénieur de gestion».

Swiss Engineering a collaboré alors jusqu'en 2006 à l'organisation de ce cours d'ingénieurs de gestion, année durant laquelle l'EIVD a regroupé toutes ses activités du côté d'Yverdon. La fusion des écoles a donné naissance à la HEIG-VD, soit la Haute Ecole d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud. La formation continue, longtemps dispensée à Lausanne, a rejoint dès ce moment la ville du nord vaudois. Pour le secrétariat romand, cela a signifié également un allégement très net des tâches durant l'été: les inscriptions au cours d'ingénieurs de gestion ont passé directement par la HEIG-VD. Le GPIG par contre a pu – par ce congrès – redéfinir son rôle et, avec le soutien financier de Swiss Engineering, marquer sa place en Suisse romande.

Monique Ryf Cusin Secrétaire romande Leiterin des Westschweizer Sekretariats

Une fusion bien menée L'autre point fort de l'année en Suisse romande a été la fusion des trois sections existantes dans le canton de Vaud pour donner naissance au mouvement SE-Vaud. Le travail de fond a été entrepris en 2006 par les responsables des trois sections de Lausanne, Yverdon-lesBains et Vevey. Tous étaient confrontés aux mêmes difficultés: trouver des personnes acceptant de prendre des charges dans les comités respectifs et effectuer un travail bénévole. L'organisation de manifestations ne donnait pas non plus les résultats escomptés, en terme de participation. Une procédure rigoureuse et un travail de fond bien mené ont permis d'aboutir – le 10 mai 2007 – à l'Assemblée constitutive d'une nouvelle entité. Nouveaux statuts, nouveau règlement, nouveau comité: les trois sections se sont fondées en un mouvement SE-Vaud qui regroupe depuis plus de 1000 membres. Une nouvelle structure dont la mutation

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a été accompagnée par le secrétariat romand – est née. Le président et responsable – Eric Schaller – a mis en place une organisation efficace en vue de favoriser le développement de réseaux de compétences sur le territoire vaudois ainsi que la notorité de Swiss Engineering UTS. Les tâches de l'ombre Le rapport annuel de la région romand ne saurait être complet sans la mention d'un travail «de l'ombre» effectué par le secrétariat romand. Un travail effectué année après année et qui n'est pas forcément toujours visible pour les membres. En voici un exemple. Au chapitre du marketing des membres, le secrétariat romand a assuré la promotion auprès de toutes les écoles d'ingénieurs de Suisse romande, soit Genève, Yverdon-les-Bains, Sion, Fribourg, Le Locle et St-Imier. Au total, ce sont près de 600 jeunes qui reçoivent un courrier personnalisé les invitant à devenir membre de Swiss Engineering. Le secrétariat romand a aussi tenu un stand au Forum Entreprises de la HES-SO qui s'est

déroulé à Martigny au mois de novembre. L'association est un des sponsors principaux de cette manifestation. Grâce à une présentation ciblée sur l'enquête sur les salaires, et avec l'aide des représentants du GITI et du GPEI, ce sont plus de 180 étudiants et futurs ingénieurs qui se sont inscrits pour une année d'essai à l'association. Auparavant, une présentation avec les responsables de la section Transjura dans les locaux de la Haute Ecole Arc à St-Imier a permis d'intéresser les jeunes de la région à l'association. Dans le cadre du secrétariat romand, il faut mentionner un changement de personne avec le remplacement de Christiane Johner par Elisabeth Gret. Au chapitre des collaborations, l'IAESTE – the International Association for the Exchange of Students for Technical Experience – s'est établi dans les bureaux de Swiss Engineering avec un poste à temps partiel pour la Suisse romande. La synergie entre associations gagne ainsi en efficacité avec ce nouveau partage.

Jahresbericht 2007 – Region Westschweiz

In der Westschweiz gab es im Jahr 2007 gleich mehrere wichtige Ereignisse. Die GPIG (Groupement Professionnel des Ingénieurs de Gestion – Fachgruppe der Wirtschaftsingenieure der Westschweiz) organisierte im Herbst eine Ingenieur-Tagung zum Thema „Ingenieurmangel – Schein oder Realität?". Im Rahmen der gut besuchten Veranstaltung nahmen Vertreter von Unternehmen, Berufsverbänden und Hochschulen Stellung zu dieser aktuellen Frage. Weitere Schwerpunkte waren im Herbst das Unternehmensforum der HES-SO (Fachhochschule Westschweiz) in Martigny sowie die Delegiertenversammlung in Ascona zum Anlass des 100-jährigen Bestehens der Sektion Tessin. Dazu kommt die Gründung einer grossen Einheit, SEVaud, welche aus der Fusion von drei Waadtländer Sektionen hervorgegangen ist. Die GPIG hat 2007 ihr 20-Jahr-Jubiläum gefeiert; eine gute Gelegenheit zu einem kurzen Rückblick: Im Jahr 1984 wurde von Swiss Engineering STV – damals noch „Schweizerischer Technischer Verband" – die Möglichkeit zur Organisation einer „Direktionsausbildung" für Ingenieure geprüft, welche in ihren Unternehmen bereits wichtige Funktionen im Management, Marketing, in der Kommunikation und Personalführung innehatten. Bereits 1985 startete der erste Kurs, gemeinsam organisiert von IFCAM (institut suisse pour la formation des chefs et cadres d' entreprise dans les arts et métiers) und SwissEngineering STV. Zwei Jahre später wurde die Fachgruppe GPIG gegründet. Mit jährlich 20 bis 25 Absolventen, Ingenieuren und Architekten mit grösseren beruflichen Verantwortungen, gelang es dem GPIG

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rasch, ein qualitativ hochstehendes Netzwerk in der Westschweiz zu schaffen. Im Jahr 1997 erfolgte die eidgenössische Anerkennung dieser Ausbildung mit dem Titel „NDS Wirtschaftsingenieur FH". Bis 2006 hat Swiss Engineering STV bei der Organisation massgebend mitgewirkt. Anschliessend wurden alle Ausbildungsaktivitäten von der Ingenieurschule Yverdon übernommen. Die Fusion der Waadtländer Ingenieurschulen hat schliesslich zur HEIG-VD geführt, der Hochschule für Engineering und Wirtschaft des Kantons Waadt. Die Ausbildung zum Wirtschaftsingenieur, die bisher in Lausanne stattfand, wurde ebenfalls nach Yverdon-les-Bains verschoben. Für das Westschweizer Sekretariat war dies eine erhebliche Vereinfachung, denn die Anmeldungen zum Studium wurden nun direkt von der HEIG-VD entgegengenommen. Die GPIG hingegen hat, auch mit der erfolgreichen Ingenieurtagung und der finanziellen Unterstützung von Swiss Engineering STV, ihre Rolle in der Westschweiz bestätigt und gefestigt. Fusion zur Einheit SE-Vaud Ein anderer Schwerpunkt im Jahresgeschehen 2007 war die Fusion der drei Waadtländer Sektionen zur Einheit SE-Vaud. Die Grundlagen dafür wurden von den Vorständen der drei Sektionen Lausanne, Yverdon-lesBains und Vevey erarbeitet, die dieselben Probleme zu bewältigen hatten: Für eine ehrenamtliche und engagierte Arbeit in den Vorständen mussten neue Mitglieder gefunden werden. Dazu kam die immer schwierigere Organisation von Veranstaltungen aufgrund der


schwachen Mitgliederbeteiligung. Die sorgfältige Planung und die zielstrebige Schaffung der Grundlagen wurden am 10. Mai 2007 mit der Gründungsversammlung der neuen Sektion mit über 1000 Mitgliedern abgeschlossen. Neue Statuten, neues Reglement, neuer Vorstand: Mit tatkräftiger Unterstützung des Westschweizer Sekretariats ist eine neue Struktur entstanden. Der neue Präsident Eric Schaller hat eine effiziente Organisation eingeführt mit dem Ziel, das Waadtländer Kompetenznetzwerk und das Ansehen von Swiss Engineering STV zu verstärken. Die „stille” Arbeit im Sekretariat Im Jahresbericht der Region Westschweiz soll diesmal auch auf die „stille” Arbeit hingewiesen werden, die Jahr für Jahr vom Sekretariat geleistet wird. Dieser Einsatz ist für die Mitglieder nicht unbedingt immer sichtbar; dazu nachstehend einige Beispiele. Im Bereich Mitgliedermarketing wurde an den Ingenieurschulen der Westschweiz, das heisst in Genf, Yverdon-les-Bains, Sitten, Freiburg, Le Locle und St.Im-

mer, auf die Vorteile einer Mitgliedschaft hingewiesen. Insgesamt haben etwa 600 angehende Ingenieure und Architekten einen persönlichen Brief erhalten mit der Einladung, Mitglied bei Swiss Engineering STV zu werden. Am Unternehmensforum der HES-SO in Martigny waren wir als einer der Hauptsponsoren mit einem eigenen Stand vertreten. Dank einer gezielten Vorstellung der Lohnerhebung und der Unterstützung der Fachgruppen GITI und GPEI haben sich mehr als 180 Studenten für ein Mitglied-Probejahr entschieden. Mit den Verantwortlichen der Sektion Transjura wurde an der Hochschule Arc in St.Immer eine erfolgreiche Vorstellung unseres Verbandes durchgeführt. Im organisatorischen Bereich des Sekretariats wurde Frau Christiane Johner von Frau Elisabeth Gret abgelöst. Die IAESTE, International Association for the Exchange of Students for Technical Experience, hat sich in unsern Büros mit einer Teilzeitstelle für die Westschweiz niedergelassen. Für beide Organisationen bewirkt dies eine höchst positive Synergie.

Robuste Architektur: Die funktionale Gestaltung mit ästhetischen Elementen verbindet Nutzen mit Nachhaltigkeit der Gebäudesubstanz und ermöglicht die Verringerung der Wartungskosten. Bildquelle: Kantonsschule St.Gallen, Axel B. Bott, Rorschach Architecture robust: la conception fonctionnelle avec des elements esthétiques permet d'associer les besoins et la durabilité de la substance du bâtiment. Elle permet également de diminuer les coûts de maintien. Illustration: Axel B. Bott, Rorschach

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Ein Titel setzt sich durch

Jahresbericht 2007 der STV Verlags AG

Alois Balmer VR-Präsident der STV Verlags AG

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Swiss Engineering STZ hat 2007 den Q-Award für die beste Gestaltung erhalten. Diese Auszeichnung der Jury des Verbandes Schweizer Presse belohnt den produktgerechten Auftritt unserer Fachzeitschrift. Mit den neuen Vorgaben von KBMedien und der neuen Redaktion hat Swiss Engineering STZ klar an Qualität gewonnen. Das Urteil der Jury: Gute Gestaltung ist Übereinstimmung von Inhalt und Form, beurteilt nicht aus der Optik des Absenders, sondern des Empfängers. Die Zielgruppe dieser Zeitschrift ist technisch und ingenieurmässig geprägt, liebt also Klarheit, Übersicht, inhaltliche und formale Verbindlichkeit. Dies liefert Swiss Engineering STZ schon durch das grosszügige Format und vor allem durch die überzeugende, markenprägende Gestaltung der

Titelseite. Sie wiederholt sich in den Line Extensions (Automate.Now!, By Rail.Now!, Plastics.Now!, Bau&Architektur und Saläre/Salaires) mit hoher Wiedererkennbarkeit. Gut gefallen haben auch die leserfreundliche Textdramaturgie und die grosszügige Bildbehandlung. Auf der finanziellen Seite haben sich die Anstrengungen zur Kostenreduzierung gelohnt. Die Belastung des Verbandes konnte erheblich vermindert werden. Dank dem Interesse eines bedeutenden Partners konnte das Projekt „Personal Info Basket" Ende 2007 gestartet werden. Wird die Planung der STV Verlags AG eingehalten, werden die ersten Tests bereits Jahr 2008 stattfinden.


Un titre qui s' affirme

Rapport annuel 2007 – SA d’ édition UTS „Swiss Engineering RTS/STZ"

Le titre «Swiss Engineering STZ» a gagné en 2007 le Q-Award pour la mise en page, un prix décerné par le jury de «Presse Suisse». La présentation du journal a manifestement gagné en qualité en 2007 avec les nouvelles orientations données par KBMedien et la nouvelle rédaction du journal. La photo de première page – d'une grande qualité – est une nouveauté introduite en 2007. Le rappel des titres – en particulier avec les suppléments en langue allemande – a aussi été relevé par le jury pour l'attribution du prix.

Ceci pour l'aspect extérieur du journal. A l'intérieur, dans le contenu, il faut relever en 2007 l'introduction des «dossiers» et des «Titelstories», consacrés à chaque fois à un thème d'actualité. Le journal a gagné en rigueur et en actualité et il «colle» toujours mieux avec les préoccupations des ingénieurs et des architectes. Sur le plan financier, les efforts pour réduire les coûts du journal ont été payants. Au final, la facture de l'association a pu être réduite de manière conséquente. A la fin de l’année le projet «Personnal Info Basket» a été repris, avec un grand partenaire. Si tout va bien, les premiers tests devraient démarrer en 2008.

Alois Balmer Président du Conseil d' administration de la SA d'édition UTS

Konstruktive Stabilität: Die Energieversorgung von öffentlichen Verkehrssystemen benötigt stabile und dauerhaft sichere Leitungsträger. Bildquelle: SBB Bonne stabilité: la distribution d'énergie pour les systems des transports publics nécessite des partenaires sur lesquels on peut compter de manière durable. Illustration: SBB

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Jahresbericht 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Rapport annuel FEANI

Rudolf Küpfer Arch. HES/UTS/SIA Membre du comité central

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L'organisation faîtière européenne FEANI (Fédération Européenne d’Associations Nationales d’Ingénieurs) représente les intérêts des ingénieurs en Europe. En font également partie les représentants suisses de Swiss Engineering UTS et de la SIA, qui agissent au niveau européen au sein du comité national suisse de la FEANI. En 2007, ils se sont montrés particulièrement actifs, avec la préparation minutieuse de la candidature pour la Convention mondiale des ingénieurs 2001 (WEC 2011) à Genève, candidature qui d’ores et déjà a reçu les faveurs de la Fédération mondiale des organisations d'ingénieurs WFEO (FMOI). De plus, les développements de la «Professional Card» se sont poursuivis. Cette carte d'identification doit créer davantage de transparence en matière de critères d'admission et améliorer la reconnaissance et la mobilité des ingénieurs. Le comité national suisse de la FEANI s'est réuni quatre fois en Suisse pour traiter de ces thèmes. Il a aussi été représenté à l'étranger en 2007, lors de la rencontre des pays d'Europe centrale qui s'est déroulée en Pologne ainsi que dans le cadre de l'assemblée générale à Valence. Les thèmes prioritaires traités là-bas étaient la Professional Card et la réintégration de la Norvège au sein de la fédération. Une modification des statuts y a été refusée. Sous la direction du secrétariat par Christina Vogelsang et Sabine Nasitta, c'est cependant le développement de la Professional Card qui a occupé le plus l'attention du comité national suisse. Michel Jaccard représente les intérêts des ingénieurs suisses à Bruxelles. Pour l'instant, des sondages sur la Professional Card sont en préparation. La deuxième priorité a été la préparation de la candidature à la Convention 2011 à Genève – en faveur de laquelle le WFEO

a maintenant définitivement tranché. Un entretien avec la Conseillère fédérale Micheline Calmy Rey a déjà été mené en vue de recevoir l'appui du congrès. Le projet est placé sous la direction de Hannes Teiler de la société Reflecta AG. Jusqu'ici, le comité national de la FEANI compte des représentants des deux associations professionnelles d'ingénieurs Swiss Engineering UTS et SIA. Une ouverture à d'autres associations a été remise à plus tard. De plus, le code déontologique de la FEANI a été adopté par Swiss Engineering UTS. La SIA quant à elle maintient ses directives un peu plus détaillées. Le principe éthique des ingénieurs est basé sur le constat que leurs décisions et activités ont une grande incidence sur l'environnement et la société. C'est pourquoi la profession d'ingénieur implique l'obligation de s'engager en faveur de l'intérêt public en ce qui concerne la santé, la sécurité et la durabilité. Les associations nationales d'ingénieurs et la FEANI ont un code déontologique similaire, dont l'objectif est de mettre en application ce principe éthique. Il est ensuite du devoir personnel de chaque ingénieur d'agir de manière intègre dans l'intérêt public et d'exercer son travail avec le meilleur de ses connaissances et le plus grand soin possible. Les associations nationales d'ingénieurs et leurs règlements sont les plus à même de mettre en application la prise de position pan-européenne en matière d'éthique et de comportement dans les professions d'ingénieur. Ces règlements peuvent intégrer les objectifs mentionnés sous une forme adaptée aux conditions nationales et ils peuvent aussi adopter d'autres objectifs nécessaires et spécifiques à la pratique dans le pays concerné.


Jahresbericht FEANI

Die Interessen der Ingenieure in Europa vertritt die europäische Dachorganisation FEANI (Fédération Européenne d’Associations Nationales d’Ingenieurs). Dazu gehören auch Schweizer Vertreter von Swiss Engineering STV und SIA, die innerhalb des schweizerischen Nationalkomitees von FEANI auf europäischer Ebene mitwirken – im Jahr 2007 besonders aktiv: Die Kandidatur für den WeltIngenieur-Kongress 2011 (WEC 2011) in Genf wurde sorgfältig vorbereitet und erhielt schliesslich den Zuschlag von der weltweiten Ingenieurorganisation WFEO. Zudem wurde die sogenannte „Professional Card“ weiterentwickelt. Dieser Ausweis soll bezüglich der Zulassungskriterien Transparenz schaffen und die Akzeptanz und Personenfreizügigkeit der Ingenieure verbessern. Um sich diesen Themen zu widmen, traf sich das schweizerische Nationalkomitee von FEANI an vier Sitzungen in der Schweiz. Auch im Ausland war es 2007 vertreten, beim Treffen der mitteleuropäischen Länder in Polen und bei der Generalversammlung in Valencia. Die Schwerpunkte bildeten dort die Professional Card und die Wiederaufnahme von Norwegen. Eine Statutenänderung wurde abgelehnt. Unter der Sekretariatsführung von Christina Vogelsang und Sabine Nasitta stand für das schweizerische Nationalkomitee vor allem die Weiterentwicklung der Professional Card im Vordergrund. Die Interessen der Schweizer Ingenieure werden in Brüssel durch Michel Jaccard vertreten. Derzeit werden Umfragen zur Professional Card bearbeitet. Der zweite Schwerpunkt bildete die Vorbereitung der Kandidatur für den Welt-Ingenieur-Kongress 2011 in Genf, dem nun die WFEO definitiv den Zuschlag erteilt hat. Es wurde bereits

eine Besprechung mit Bundespräsidentin Micheline Calmy-Rey für die Unterstützung des Kongresses geführt. Das Projekt leitet Hannes Treier von der Reflecta AG.

Rudolf Küpfer Dipl. Arch. FH/STV/SIA Mitglied des Zentralvorstands

Bisher sind die beiden IngenieurBerufsverbände Swiss Engineering STV und SIA im Schweizer Nationalkomitee des FEANI vertreten. Eine Öffnung für weitere Verbände wurde zurückgestellt. Ausserdem wurde der FEANI-Verhaltenskodex von Swiss Engineering STV eingeführt, der SIA bleibt bei seinen etwas detaillierteren Richtlinien. Das ethische Prinzip für Ingenieure basiert auf der Feststellung, dass deren Entscheidungen und Handlungen grossen Einfluss auf Umwelt und Gesellschaft haben. Deshalb beinhaltet der Beruf des Ingenieurs die Verpflichtung, sich im öffentlichen Interesse für Gesundheit, Sicherheit und Nachhaltigkeit einzusetzen. Nationale Ingenieurverbände und FEANI haben einen ähnlichen Verhaltenskodex mit dem Ziel, das erwähnte ethische Prinzip umzusetzen. Der einzelne Ingenieur hat demnach die persönliche Verpflichtung, im öffentlichen Interesse integer zu handeln und seine Arbeit nach bestem Wissen und mit der grösstmöglichen Sorgfalt auszuüben. Die paneuropäische Stellungnahme zu Ethik und Verhalten in den Ingenieurberufen wird am besten durch die nationalen Ingenieurverbände und deren Reglemente umgesetzt. Diese Reglemente können die aufgeführten Ziele in einer den nationalen Umständen angepassten Form enthalten sowie zusätzliche, entsprechend der nationalen Praxis erforderliche Ziele aufführen.

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Chambre des experts

Xavier Koeb Président de la Chambre d' Experts

En 2007, la Chambre d'Experts a concentré ses activités sur la publication d'un nouvel ouvrage à l'attention des experts. Et, ceci expliquant cela, trois départs et deux arrivées au sein du comité de la Chambre ont été honorés lors de la tenue de l'Assemblée générale à Stein am Rhein en mai. Les nouveaux venus au comité sont MM. Gilbert Bielmann et Christoph Dinkel. Dans le respect de la diversité géographique et linguistique, l'Assemblée générale 2007 s'est déroulée à Stein am Rhein dans le canton de Schaffhouse le 12 mai. M. Franz Hostettmann, président de commune a pu présenter aux participants les divers projets urbanistiques locaux. Les demandes d'adhésion en 2007 ont été plus faibles que d'ordinaire. Seul un nouveau membre a pu être admis. Il s'agit d'un ingénieur bilingue, spécialiste du bois. Une spécialité d'autant plus appréciée qu'elle est rare au sein de la Chambre d'Experts. Une troisième brochure à l'attention des experts a vu le jour en 2007. Rédigée par Giovanni Lanfranconi, ancien membre du comité, elle n'existe pour le moment qu'en allemand sous le titre original «Die Expertentätigkeit – Hinweise für die Praxis». Richement illustrée, elle est disponible auprès des secrétariats de Swiss Engineering UTS pour la somme de 30 francs.

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Afin de mieux connaître les préoccupations et les aspirations des membres de la Chambre, le comité a mis au point un questionnaire pour établir une statistique sur les activités de nos membres, mais aussi pour mieux cerner leurs désirs et leurs attentes. Ce questionnaire est bien évidemment anonyme, de

façon à donner un résultat le plus objectif possible. Au travers de ce futur profil de nos membres, nous pourrons mettre sur pied les activités indispensables au développement de notre Chambre d' Experts. Les contacts établis en 2006 avec la Compagnie des experts de justice auprès de la Cour d'Appel de Nîmes en France ont débouché sur la participation de notre Chambre à un colloque international d'experts au Canada. Le président de la Chambre d'Experts de Swiss Engineering UTS a eu la chance de pouvoir présenter devant un parterre d'experts, d'avocats et de magistrats, dont le sous-ministre de la justice de la Province du Québec, les principes de l'expertise judiciaire en Suisse. La délégation suisse comprenait encore un juge du Tribunal cantonal vaudois. Suite à ces contacts, la Chambre d'Experts de Swiss Engineering UTS organisera, en septembre 2008, le 2e colloque international d'experts francophones à Montreux avec des délégations de la France, de la Belgique et du Canada. Le comité souhaite étendre ces contacts du côté germanophone. Il serait hautement profitable pour notre Chambre, non seulement de mieux collaborer avec les instances judiciaires cantonales suisses-alémaniques, mais aussi d'échanger des propos professionnels avec les chambres ou sociétés d'experts en Allemagne et en Autriche. Que toutes les personnes ayant déjà des contacts avec ce type d'association veuillent bien l'annoncer à l'un ou l'autre membre du comité.


Expertenkammer

Die Expertenkammer publizierte 2007 ein neues Nachschlagewerk für Experten. Zudem wurden an der Generalversammlung drei langjährige Vorstandsmitglieder mit Dank verabschiedet und zwei neue Mitglieder in den Vorstand gewählt: Gilbert Bielmann und Christoph Dinkel. Um dem geografischen und sprachlichen Gleichgewicht Rechnung zu tragen, wurde die Generalversammlung 2007 Anfang Mai in Stein am Rhein im Kanton Schaffhausen durchgeführt. Der Gemeindepräsident Franz Hostettmann stellte bei dieser Gelegenheit verschiedene städtebauliche Projekte aus seiner Region vor. Im vergangenen Jahr waren die Aufnahmegesuche spärlicher als normal – nur ein neues Mitglied wurde aufgenommen, ein Holzbau-Ingenieur. Diese Fachrichtung ist in der Expertenkammer selten vertreten. Unter der Führung des ehemaligen Vorstandsmitglieds Giovanni Lanfranconi wurde eine dritte Publikation für Experten herausgegeben. Das reich illustrierte Werk „Die Expertentätigkeit – Hinweise für die Praxis“ ist bereits auf Deutsch über die Sekretariate von Swiss Engineering STV für 30 Franken erhältlich.

Die 2006 geknüpften Kontakte mit der französischen Expertengesellschaft am Appellationsgericht von Nîmes führten zur Teilnahme der Expertenkammer von Swiss Engineering STV an der internationalen Expertenkonferenz in Kanada. Dort stellte der Präsident der Schweizer Expertenkammer einem Kreis von Experten, Anwälten und Politikern die Prinzipien der juristischen Expertise in der Schweiz vor. Anwesend war unter anderen der Vizejustizminister der Provinz Québec. Die Schweizer Delegation wurde zudem von einem Waadtländer Kantonsrichter begleitet. Im September 2008 organisiert die Expertenkammer Swiss Engineering STV in Montreux die zweite internationale Expertenkonferenz der französischsprachigen Länder mit Delegationen aus Frankreich, Belgien und Kanada. Mit dem deutschsprachigen Raum wünscht der Vorstand einen engeren Kontakt. Tuchfühlung mit den juristischen Instanzen der Deutschschweizer Kantone, aber auch Erfahrungsaustausch mit Expertenvereinigungen aus Deutschland und Österreich sind willkommen. Der Vorstand ist für derartige Vorschläge offen und nimmt diesbezüglich gerne Informationen entgegen.

Xavier Koeb Präsident der Expertenkammer

Um die Anliegen und Bestrebungen der Mitglieder besser kennen zu lernen, entwickelte der Vorstand einen anonymen Fragebogen. Dabei geht es darum, die Expertentätigkeit der Mitglieder statistisch zu erheben, aber auch um ihre Wünsche und Erwartungen zu erfassen. Die ausgewerteten Daten werden die künftige Entwicklung der Expertenkammer entscheidend mitbestimmen.

47 Jahresbericht 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Regione della Svizzera Italiana

Monica Gianelli Dipl. Arch. FH/STV Presidente Sezione Ticino

48 Rapport annuel 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS

L’anno 2007 è stato caratterizzato per la sezione Ticino dalle attività legate ai festeggiamenti del centenario della sezione, nata il 08.12.1907 a Bellinzona. A tale proposito vi è stato un grande impegno all'allestimento ed all'organizzazione di manifestazioni legate a detto centenario; tali presupposti sono stati d'auspicio per rilanciare la nostra sezione sul territorio, per creare dei nuovi rapporti istituzionali, professionali nonché personali, con i nostri membri, con altre associazioni e specialmente con la SUPSI, interlocutore molto importante. Non sono stati dimenticati sia gli studenti sia i neo diplomati; infatti oltre a pubblicizzare la nostra associazione mediante un apposito volantino, è stato anche creato il premio "swiss engineering ticino" che si rivolge prevalentemente ai diplomati Bachelor della SUPSI e viene elargito annualmente in collaborazione con degli sponsor, a due neo diplomati del DTI - dipartimento tecnologie innovative - e del DACD - dipartimento ambiente costruzioni e design. La formazione del nuovo sito internet della sezione ticino www.swissenginee ring-ti.ch è stato fondamentale per creare quei contatti informali nonché professionali ad un pubblico molto più ampio. Come anticipato l'anno 2007 è stato quindi un anno di festeggiamenti legati a momenti culturali e ricreativi, ma anche di rilancio, ossia: - nuovo sito internet sezionale sempre aggiornato - nuovo premio "swiss engineering ticino" - nuovo segretariato ticino in collaborazione con la CAT - conferenza delle associazioni tecniche

- dal 1 marzo 2007 con sede a Bellinzona - che si prefigge di analizzare, informare e coordinare eventi o tematiche di importanza cantonale - riordino e catalogazione dell'archivio storico della sezione degli ultimi 100 anni - messa a punto di una banca dati infor matica interna creata per visionare ed aggiornare informazioni generali relati ve ai membri della sezione - stretta collaborazione con la SUPSI - festeggiamenti del 9 giugno 2007 al centro Dannemann di Brissago per commemorare i 100 anni della sezione Ticino con la presenza d personalità politiche e di tutti i delegati svizzeri che per l'occasione hanno presenziato anche all'AD 2007 organizzata al Monte Verità di Ascona - gita con il trenino del Furka - gita a Torino a visitare la città e la chie sa del sacro Volto progettata dall'arch. Mario Botta - conferenza tecnica, in comunione con il comune di Gordola, con il premio Nobel per la fisica dr. ing. Heinrich Rohrer - chiusura festeggiamenti in data 8 dicembre 2007 presso il Municipio di Bellinzona, con la presenza dell'ing. Adolf Gertsch già presidente e membro da ben 60 anni a swiss engineering e con un un relatore d'eccezione il dr. ing. G. Lombardi. Concludendo credo che sia corretto affermare che l'anno 2007 è stato un anno molto impegnativo per la sezione ticino, ma spero abbia creato dei rapporti e delle opportunità professionali ma anche personali promettenti per il futuro, per poter continuare a valorizzare al meglio le professioni tecniche.


Region italienische Schweiz

Das Jahr 2007 stand für die Sektion Tessin im Zeichen der Aktivitäten zur Hundertjahrfeier der am 8. Dezember 1907 in Bellinzona gegründeten Sektion. In diesem Zusammenhang wurden mit viel Engagement Veranstaltungen vorbereitet und organisiert. Sie hatten zum Ziel, unsere Sektion in der Region wieder bekannt zu machen und auf institutioneller, beruflicher und privater Ebene neue Kontakte zu schaffen: mit unseren Mitgliedern, mit andern Verbänden und vor allem mit der SUPSI (Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana), einer wichtigen Gesprächspartnerin. Nicht vergessen wurden weder die Studenten noch die frisch Diplomierten; neben der Bekanntmachung unseres Verbands mit einer gezielten Flugblattaktion ist auch der Preis „swiss engineering ticino“ geschaffen worden, der sich hauptsächlich an Bachelor-Absolventen der SUPSI richtet. Er wird jährlich in Zusammenarbeit mit den Sponsoren an zwei frisch Diplomierte des DTI (dipartimento tecnologie innovative), der Abteilung für innovative Technologien, und des DACD (dipartimento ambiente costruzioni e design), der Abteilung Umwelt, Bau und Design, überreicht. Das Einrichten der neuen Internet-Seite der Sektion Tessin www.swissengineering-ti.ch half einem noch breiteren Publikum, informelle und berufliche Kontakte zu schaffen. Wie angekündigt war das Jahr 2007 von Festivitäten mit folgenden Inhalten geprägt: Kultur, Freizeit, aber auch Aufschwung, wie - neue, immer aktualisierte Web-Seite für die Sektion; - neuer Preis „swiss engineering ticino"; - neues Tessiner Sekretariat in Zusammenarbeit mit der CAT (conferenza delle associazioni tecniche); - Konferenz der Technischen Verbände, gegründet am 1. März 2007 mit Sitz in

Bellinzona. Es dient der Information, Koordination und Analyse von Veranstaltungen und Themen von kantonaler Wichtigkeit; - Neuordnung und Katalogisierung des Sektionsarchivs der letzten 100 Jahre - Einrichten einer internen Informatikdatenbank für die Sektionsmitglieder, um allgemeine Informationen abzurufen oder zu aktualisieren; - enge Zusammenarbeit mit der SUPSI; - 100-Jahr-Feier der Sektion Tessin vom 9. Juni 2007 im Centro Dannemann in Brissago unter Anwesenheit von Polit-Persönlichkeiten und aller schweizerischen Delegierten, die auch an der Delegiertenversammlung 2007 auf dem Monte Verità teilnahmen. - Fahrt mit der Furka-Bahn; - Reise nach Turin mit Stadtbesichtigung und Besuch der Chiesa del sacro volto des Architekten Mario Botta; - Technisches Referat mit dem Physiker und Nobelpreisträger Dr. Ing. Heinrich Rohrerin, in Zusammenarbeit mit der Gemeinde Gordola; - Abschluss der Festivitäten am 8. Dezember 2007 im Stadthaus von Bellinzona unter Anwesenheit von Ing. Adolf Gertsch, ehemaliger Präsident und seit 60 Jahren Mitglied bei Swiss Engineering, und mit einem hervorragenden Referenten: Ing. Dr. G. Lombardi.

Monica Gianelli Dipl. Arch. FH/STV Präsidentin der Sektion Tessin

Abschliessend glaube ich behaupten zu dürfen, dass 2007 für die Sektion Tessin ein sehr aktives Jahr war, und ich hoffe, dass es berufliche, aber auch persönliche Beziehungen und Möglichkeiten geschaffen hat, um die technischen Berufe für die Zukunft bestmöglichst aufzuwerten. Übersetzt von Claudia Simon, staatl. geprüfte Übersetzerin

49 Jahresbericht 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


50 Rapport annuel 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Verbandsfakten L'association en faits

Mitgliederbestand – Effectif des membres Zentralverband, Association faîtière 2007 Aktivmitglieder, Membres actifs 12’348 Einzelmitglieder, Membres individuels 1’137 Ehrenmitglieder, Membres d’honneur 24 Diplomanden, Nouveaux diplômés 441 Studenten, Étudiants 143 Fördermitglieder, Membres de soutien 151 Total, Total 14’244

2008 11’932 1’139 25 446 174 168 13’884

Sektionen – Sections Nr. N°

Sektion Section

Anzahl Mitglieder Nbre de membres

15 30 40 50 60 70 120 130 140 150 160 170 190 220

Aargau Basel Bas-Valais Bern Berner Oberland Biel-Bienne Fribourg Genève Glarnerland Graubünden Horgen Transjura Langenthal Luzern

936 645 262 1018 319 252 383 287 83 366 167 272 168 472

Präsident/Präsidentin Président/e

Nr. N°

Sektion Section

Felix Kreidler Robert J. Stern Joseph Cordonier Ursula Baour-Hayoz André Lengen Bernard Progin Laurent Linder Serge Deschenaux Hansjörg Spörri Rolf Jurt Rolf Senn Monique Paupe Deruaz Markus Lüthi Bruno Schöpfer

230 240 250 260 290 300 310 320 330 340 370 380 400 410

Neuchâteloise Oberwallis Olten Rüti u.U. St.Gallen Solothurn Ticino Thurgau Uri SE-Vaud Wil u.U. Winterthur-Schaffh. Zug Zürich

Anzahl Mitglieder Nbre de membres 228 144 219 246 443 263 361 285 82 950 189 587 172 1615

Präsident/Präsidentin Président/e François Terraz Rinaldo Zenklusen René Lüscher Patric Gschwend Helmut Niedermann Urs Güdel Monica Gianelli Giovanni Crupi Marcel Gasser Eric Schaller Werner Käufeler Beat Halter Philipp Kissling Werner Geissberger

Fachgruppen – Groupements professionnels Nr. N°

Fachgruppe GP

Anzahl Mitglieder Nbre de membres

510 520 532 533 534 537 538 539 541 542 570 581

FBI CH Betriebsingenieure DDA Design & Development Ass. FAB OCH FAB ZCH FAB ZH FAB Nordwestschweiz GPA Architectes-Vaud GPI Ing. génie civil-Vaud FG Vermessung und Geomatik GIG Ing. géomatique FG Umwelttechnik und Energie FAEL Elektronik und Informatik

125 247 181 108 220 212 141 173 212 98 259 560

Präsident/Präsidentin Président/e

Nr. N°

Fachgruppe GP

Markus Abt Werner Wepfer Urs Fankhauser Peter Krummenacher Daniele Lupini Hilmar Lange Lucas Godat Yves Stanley Barbey Jakob Günthardt David Varidel Kurt Benedikt Rütti Thomas Hauser

582 590 591 592 600 610 620 630 650

GPEI Electronique, inform./microt. Gruppo professionale Alumni MIG WI Wirtschaftsingenieure GPIG Ing. de Gestion BSA Branches spec. d'agriculture FG Sicherheitstechnik GPC FG Kunststofftechnik FIA FG Ingenieurinnen und Architektinnen GITI FG Swiss Timber Engineers Expertenkammer des STV SE-Consultants

660 670 2 7

Anzahl Mitglieder Nbre de membres

Präsident/Präsidentin Président/e

188 7 310 88 26 71 29 64 41

Albert Richard Roberto Tulipani Martin Harder Majid Monnard vakant Jürg Thoma Werner Grollimund Silver Schlittler Claudine Tschupp

120 165 124 29

Lucas Varé Martin Graf Xavier Koeb Mauro Pellegrini

Seite 50, Produktionssicherheit: Langfristig nutzbare Produktionsanlagen verlangen vorausschauende Konstruktions- und Materialüberlegungen. Bildquelle: Photodisc Page 50, Sécurité de production: Des installations de production utilisables sur la durée demandent une bonne réflexion sur les elements de construction ainsi que les matériaux. Illustration: photodiscde

51

Jahresbericht 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Swiss Engineering Award 2007/2008

Mit dem Swiss Engineering Award zeichnet Swiss Engineering STV seit Jahren FH-Diplom- Absolventen aus, die durch eine hervorragende technische Leistung auffallen. Preisträger erhalten Weiterbildungsgutscheine. Diese können die Preisträger für Swiss Engineering-STV-Kurse oder Weiterbildungskurse und Nachdiplomstudien an einer Fachhochschule oder der ETH Zürich einlösen. Die Gutscheine können aber auch für Studiengebühren und beiträge der FH und ETH genutzt werden.

Avec le Swiss Engineering Award, Swiss Engineering UTS récompense depuis de nombreuses années des nouveaux diplômés HES qui se sont distingués par d'excellentes prestations techniques. Les lauréats du prix reçoivent des bons de formation continue qu'ils peuvent faire valoir sur tous les cours de Swiss Engineering UTS, sur des cours de perfectionnement et postgrades d'une HES et de l'EPF Zurich, ainsi que sur toutes les taxes d'écolage des HES et des EPF.

Ort, Lieu

Schule, École

Preisträger, Lauréats

Fachrichtung, Discipline

Bern

Berner Fachhochschule Architektur Holz und Bau Diplomfeier 11. Januar 2008

1. Fabian Graber 2. Michael Kunz

Architektur Holz und Bau Architektur Holz und Bau

Bern

PHW Bern AG Hochschule Wirtschaft Diplomfeier 27. Juni 2007

1. Elmar Kämpfen 2. Andreas Marti

NDS Wirtschaftsingenieur

Bern

PHW Bern AG Hochschule Wirtschaft Diplomfeier 18. Januar 2008

Roger Hug

Wirtschaft

Bern

Berner Fachhochschule Architektur Holz und Bau Diplomfeier 20. September 2007

Martin Klopfenstein

Architektur Holz und Bau

Bern

Berner Fachhochschule Architektur Holz und Bau Diplomfeier 11. Januar 2008

Michael Kunz

Bachelor Bau

Biel

Berner Fachhochschule Architektur Holz und Bau Diplomfeier 11. Januar 2008

Erich Koch

Architektur Holz und Bau

Biel

Berner Fachhochschule Technik und Informatik Diplomfeier 5. Dezember 2007

Thomas Wenger

Mikrotechnik

Biel

Berner Fachhochschule Technik und Informatik Diplomfeier 5. Dezember 2007

Marco Gianotti

Automobiltechnik

Biel

Berner Fachhochschule Technik und Informatik Diplomfeier 5. Dezember 2007

Thomas Kopp

Elektro- und Kommunikationstechnik

Biel

Berner Fachhochschule Technik und Informatik Diplomfeier 5. Dezember 2007

Christoph Schaller

Informatik

Biel

Berner Fachhochschule Technik und Informatik Diplomfeier 5. Dezember 2007

Tilo Marco Bolli

Maschinentechnik

Buchs

NTB Interstaatliche Hochschule für Technik Buchs Diplomfeier 1. Dezember 2007

Roger Strassmann

Changins

Ecole d'ingénieurs de Changins 16 novembre 2007

Mikaël Magliocco

Oenologie

Chur

Hochschule für Technik und Wirtschaft

Corina Fontana

Wirtschaftsingenieur

Fribourg

Ecole d'ingénieurs et d'architectes de Fribourg 1er décembre 2007

Philippe Cuany

Télecommunications

Genève

Ecole d'ingénieurs de Genève 15 janvier 2008

Steven-Anthony Martin

Filière informatique

Horw

Hochschule für Technik und Architektur Luzern (HTA)

Enrique Almada

Maschinenbau

Le Locle

ARC 8 mars 2007

Alexandre Lachat

Microtechnique

Le Locle

ARC 6 mars 2008

Maël Vallat

Elektrotchnik

Lullier

Ecole d'ingénieurs de Lullier 15 janvier 2008

Cyrielle Coutant

Filière agronomie

52 Rapport annuel 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS

Prix SE Suisse avec félicitations du jury


Ort, Lieu

Schule, École

Preisträger, Lauréats

Fachrichtung, Discipline

Saint-Imier

Haute Ecole ARC 8 mars 2007

Malik Fatnassi

Informatik-Software Engineering

Saint-Imier

Haute Ecole ARC 6 mars 2008

David Haag

Génie Mécanique systemes mécaniques et machines-outlis

St. Gallen

NTB Interstaatliche Hochschule für Technik Diplomfeier 9. November 2007

Stefan Zoller

Vaud

HEIG-VD 21 et 22 février 2008

Marc Carrard

Informatique Orientation Logiciel

Vaud

HEIG-VD 21 et 22 février 2008

Matjieu Kaelin

Génie électrique Orientation Electronique - mécatronique

Windisch

Fachhochschule Nordschweiz Diplomfeier 15. Dezember 2007

Peter Brönnimann

Maschinenbau

Windisch

Fachhochschule Nordschweiz Diplomfeier 15. Dezember 2007

Matthias Villiger

Informatik

Winterthur

ZHAW Zürcher Hochschule für angewandte Wissenschaften Diplomfeier 6. Juli 2007

Christian Senn

Architektur

Winterthur

ZHAW Zürcher Hochschule für angewandte Wissenschaften Diplomfeier 9. November 2007

Reto Bürgin

Datenanalyse und Prozessdesign

Mechatronik Vertiefung Informatik

53 Jahresbericht 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


Swiss Engineering STV setzt sich erfolgreich für die Interessen der Ingenieure und Architekten ein – auf nationaler und internationaler Ebene. 15'000 Mitglieder profitieren von einzigartigen Diensten, viel Fachwissen, einem starken Netz und wertvollen Kontakten. Nutzen auch Sie unsere Kompetenz. Wir bringen Sie weiter. Diplomandinnen und Diplomanden im ersten Jahr sowie Studentinnen und Studenten sogar gratis!

Bitte ausfüllen, abtrennen und in Umschlag stecken. Vielen Dank. Persönliche Angaben Herr

Frau

Firma

Name/Vorname Firma

Gewünschte Mitgliedschaft Einzelmitglied Mitglied Zentralverband Ich werde Einzelmitglied (Jahresbeitrag 240 Franken) Aktivmitglied Mitglied Zentralverband und Engagement in Sektionen und Fachgruppen Ich werde Aktivmitglied (Jahresbeitrag 200 Franken) Ich engagiere mich in der Sektion Ich engagiere mich in einer Fachgruppe Die Jahresbeiträge der Sektionen und Fachgruppen variieren zwischen 25 und 300 Franken.

Geburtsdatum Strasse/Nr. Postfach PLZ/Ort Telefon Geschäft Telefon privat E-Mail Ausbildung Diplom

ETH-Diplom

HTL-/FH-Diplom

Master-Degree

Bachelor-Degree

Student

Eintrag REG A

anderes Diplom:

oder B

Titel Fachrichtung

Weitere Diplomand (1 Jahr gratis) Student (gratis), voraussichtliches Abschlussjahr

Datum/Unterschrift Beilage: Kopie Diplom

54 Rapport annuel 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS

selbständig

angestellt

Als Fachzeitschrift wünsche ich

Die Korrespondenz wünsche ich in

Swiss Engineering STZ (deutsch)

Deutsch

Swiss Engineering rts (französisch)

Französisch

Beitrittserklärung

Mitglieder haben die Nase vorn


Swiss Engineering UTS s'engage avec succès pour représenter les intérêts des ingénieurs et des architectes, tant sur le plan national qu'international. 15’000 membres profitent déjà des prestations exclusives, d'informations spécifiques, d'un important réseau professionnel et de contacts de qualité. Utilisez vous aussi nos compétences! Nous vous accompagnons dans votre vie professionnelle. Les nouveaux diplômés et les étudiants bénéficient même d'une première année gratuite.

Adhésion souhaitée Membre individuel Membre de l'association centrale Je veux devenir membre individuel (cotisation annuelle 240 francs)

Veuillez remplir, détacher et insérer dans l’enveloppe. Merci! Données personnelles Mme

M.

Entreprise

Nom/Prénom Date de naissance Entreprise Rue/No Case postale NP/Lieu Tel. prof. tél. privé E-mail

Membre actif Membre de l'association centrale et d’une section et/ou un groupement professionnel. Je veux devenir membre actif (cotisation annuelle 200 francs) Je souhaite faire partie de la section Je souhaite faire partie du GP

Formation Diplôme EPF

Diplôme ETS/HES

Autre diplôme

Master-Degree

Bachelor-Degree

Etudiant

Inscription REG A

Déclaration d’adhésion

Nos membres partent gagnants

ou B

Les cotisations aux sections et GP varient entre 25 et 300 francs, en plus de la cotisation centrale.

Branche Titre

Autres

Indépendant

Nouvelle diplômée nouveau diplômé Etudiant/e (gratuit), année de diplôme prévue

Employé

Comme journal de l'association, je désire recevoir Swiss Engineering RTS (en F) Swiss Engineering STZ (en D)

Date/signature Annexe: une copie de mon diplôme

55 Jahresbericht 2007 Swiss Engineering STV UTS ATS


DER BERUFSVERBAND DER INGENIEURE UND ARCHITEKTEN L'ASSOCIATION PROFESSIONELLE DES INGÉNIEURS ET DES ARCHITECTES


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