Jahresbericht Swiss Engineering 2008

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Swiss Engineering STV UTS ATS

Jahresbericht 2008 Rapport annuel 2008

Energieeffizienz Efficience énergétique

DER BERUFSVERBAND DER INGENIEURE UND ARCHITEKTEN L‘ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES INGÉNIEURS ET DES ARCHITECTES


30 bis 70 Prozent weniger Energieverbrauch bei gleicher Leistung – laut dem Bundesamt für Energie sollte dies in den nächsten zwei Jahrzehnten möglich sein. Réduire de 30 à 70 pour cent la consommation d’énergie pour le même rendement – selon l’Office fédéral de l’énergie, cela devrait être possible dans les deux décennies à venir.

Impressum Herausgeber: Swiss Engineering STV, Weinbergstrasse 41, CH-8006 Zürich, Telefon 044 268 37 11, Fax 044 268 37 00; info@swissengineering.ch; Generalsekretär: Stefan Arquint; Westschweiz: Monique Ryf Cusin; Textkonzept, Redaktion: Sprachwerk GmbH, Christa Rosatzin, Manuel Martin, CH-8005 Zürich; Bildcomposing, Layout, Satz: symedya.com gmbh, CH-9400 Rorschach; Übersetzung: T3-Traductions et textes techniques, Nathalie Fragnière, CH-1700 Fribourg; Korrektorat: Daniel Zünd, CH-9445 Rebstein; Druck: Truninger Druck AG, CH8021 Zürich. Swiss Engineering-Kontakte: Sämtliche Verbandsadressen und weitergehende Verbandsinformationen können unter www.swissengineering.ch abgerufen oder telefonisch unter der Nummer 044 268 37 11 beim Generalsekretariat verlangt werden. Der Einfachheit halber wurde in der Regel nur die männliche Form verwendet. Ingenieurinnen und Architektinnen sind selbstverständlich auch eingeschlossen.

Fotos: Axel B. Bott, Monique Ryf Cusin, Roland Keller, Photodisc, DigitalVision, elektraVision, imagesource, fotolia Fotocomposings Titel und Rücktitel, Seiten 43, 45, 54, 55: Axel B. Bott

Impressum Editeur: Swiss Engineering UTS, Weinbergstrasse 41, CH-8006 Zurich, téléphone 044 268 37 11, fax 044 268 37 00; info@swissengineering.ch; Secrétaire général: Stefan Arquint; Suisse romande: Monique Ryf Cusin; Concept, rédaction: Sprachwerk GmbH, Christa Rosatzin, Manuel Martin, CH-8005 Zürich; Mise en page, composition: symedya.com gmbh, CH-9400 Rorschach; Traduction: T3-Traductions et textes techniques, Nathalie Fragnière, CH-1700 Fribourg; Corrections: Daniel Zünd, CH-9445 Rebstein; Impression: Truninger Druck AG, CH-8021 Zürich. Contacts avec Swiss Engineering: Toutes les adresses et informations concernant l’association peuvent être consultées à l’adresse www.swissengineering.ch ou demandées par téléphone au numéro 021 617 79 79 auprès du secrétariat romand. Pour alléger leur formulation, les textes ne sont rédigés qu'au masculin. Cela sous-entend évidemment que les ingénieures et architectes au féminin sont elles aussi concernées.

Photos: Axel B. Bott, Monique Ryf Cusin, Roland Keller, Photodisc, DigitalVision, elektraVision, imagesource, fotolia Photocompositions des couvertures avant et arrière et des pages 43, 45, 54, 55: Axel B. Bott

2 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Inhalt

Impressum

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Inhalt

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Der Zentralvorstand

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Editorial, Mauro Pellegrini

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Bericht des Zentralpräsidenten, Mauro Pellegrini

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Rückblick der Generalsekretärin, Christina Vogelsang

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Ausblick des Generalsekretärs, Stefan Arquint

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Energieeffizienz

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Tag der Technik 2008 – ein Zeichen für Energieeffizienz, Christa Rosatzin

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Erdöl kostet weniger als Mineralwasser”, Manuel Martin “ Geld sparen mit mehr Energieeffizienz, Thomas Weisskopf

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Gebäudeautomation optimiert Energieeffizienz, Richard Staub

30

Tage der Technik 2009 – Erneuerbare Energien haben Zukunft , Christa Rosatzin

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Wandelndes Berufsbild des Ingenieurs, Crispino Bergamaschi

38

FEANI, Rudolf Küpfer

41

Region französische Schweiz, Monique Ryf Cusin

44

Region italienische Schweiz, Monica Gianelli

47

STV Verlags AG, Alois Balmer

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Expertenkammer, Gilbert Bielmann

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Swiss Engineering Award 2008/2009

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Verbandsfakten

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Mitglieder haben die Nase vorn, Beitrittserklärung

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3 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Mauro Pellegrini Zentralpräsident Président central

Kurt Schellenberg Vizepräsident Vice-président

Catherine Formica Vizepräsidentin Vice-présidente

Martin Perrot

Rudolf Küpfer

DER ZENTRALVORSTAND LE COMITÉ CENTRAL

Klimawandel und Wirtschaftskrise fordern energieeffiziente Lösungen. Avec les modifications climatiques et la crise économique, des solutions énergétiquement efficaces s’imposent.

Reinhard Wiederkehr

Jean-Marc Pache

Monique Ryf Cusin Sekretärin Romandie Secrétaire romande

Christina Vogelsang Generalsekretärin 2008 Secrétaire générale

Stefan Arquint Generalsekretär 2009 Secrétaire général

Ingenieure und Architekten sind in der Lage, sie umzusetzen. Les ingénieurs et les architectes sont en mesure de les mettre en application. 4 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Table des matières

Impressum

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Le comité central

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Table des matières

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Éditorial, Mauro Pellegrini

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Rapport du président central, Mauro Pellegrini

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Rétrospective de la secrétaire générale, Christina Vogelsang

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Perspectives du secrétaire général, Stefan Arquint

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Efficience énergétique

17

Journée de la technique 2008 – un signe en faveur de l'efficience énergétique,

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Christa Rosatzin «Le pétrole coûte moins que l’eau minérale», Manuel Martin

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Augmenter l'efficience énergétique pour économiser de l'argent, Thomas Weisskopf

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L'automatisation du bâtiment au profit de l'efficience énergétique, Richard Staub

32

Journées de la technique 2009 – les énergies renouvelables ont de l’avenir,

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Christa Rosatzin Ingénieur: une profession en mutation, Crispino Bergamaschi

36

FEANI, Rudolf Küpfer

40

La région romande, Monique Ryf Cusin

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Regione della Svizzera Italiana, Monica Gianelli

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SA d’édition UTS de Swiss Engineering, Alois Balmer

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Chambre d’Experts, Gilbert Bielmann

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Swiss Engineering Award 2008/2009

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L’association en faits

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Nos membres partent gagnants, déclaration d’adhésion

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Éditorial

Mauro Pellegrini ing. Él. ETS/UTS Président central Swiss Engineering UTS

Les ingénieurs sollicités également pour des décisions politiques Durant les années à venir, la crise économique va déterminer les actions et fonctionnements des entreprises. L'optimisation des processus, l'utilisation efficace des ressources et les économies d'énergie figurent parmi les principaux objectifs qui permettront de surmonter la crise. Dans une telle situation, les compétences des ingénieurs et des architectes vont être sollicitées comme jamais elles ne l'ont été. Grâce à leur solide formation, ceux-ci disposent du savoir nécessaire pour maîtriser la complexité croissante des projets énergétiques et d'infrastructures d'aujourd'hui. La journée de la technique sur le thème de l'efficience énergétique est la preuve que notre association professionnelle peut faire bouger les choses. Les présentations tenues par les représentants des entreprises et des instituts de recherche ont montré comment préserver nos ressources grâce à une technique moderne. Il est loin le temps où les ingénieurs et les architectes restaient dans leur atelier et à leur table à dessin. L'image de la profession s'est transformée. S'il est vrai qu'une de ses tâches demeure le développement de nouvelles technologies, cela ne suffit plus. Les appareils et les systèmes produits aujourd'hui doivent être économiques et rentables. Les solutions recherchées doivent produire un minimum d'émissions nocives et de déchets, être conçues en tenant compte de leur recyclage et consommer peu d'énergie. Les nouvelles technologies doivent profiter aux êtres humains et à l'environnement – c'est la condition première à ce qu'ensuite elles puissent être acceptées et appliquées. Pour pouvoir tenir compte de toutes ces exigences, les seules connaissances techniques ne suffisent pas. Les ingénieurs et les architectes doivent réfléchir au-delà de leur propre domaine et se poser des questions politiques et de société. Ils doivent d'abord prendre conscience de leurs valeurs et objectifs et régulièrement les réévaluer pour ensuite être en mesure d'estimer les conséquences inhérentes à de nouvelles technologies ou à de nouveaux matériaux. Nombreuses sont les décisions politiques qui sont étroitement liées à des questions techniques, comme par exemple tout ce qui touche à l'énergie atomique ou au génie génétique. Notre association est particulièrement sollicitée sur ces thèmes: grâce à leurs solides connaissances techniques, les ingénieurs et les architectes sont en mesure de porter à un niveau concret et objectif les discussions et les décisions. Malheureusement, notre profession reste encore très peu représentée en politique. En notre qualité d'association professionnelle, nous ouvrons le chemin à nos membres en nous engageant dans les sphères politiques. Ce faisant, non seulement nous défendons les intérêts de nos membres, mais en même temps nous donnons une voix à la technique, pour que de plus en plus les décisions se prennent sur une base solide de connaissances et de compréhension techniques. Contribuez, vous aussi, avec votre savoir et votre expérience. Engagez-vous dans des discussions politique et de société; en tant qu'association professionnelle, nous vous soutenons dans votre engagement.

6 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Editorial

Auch bei politischen Entscheiden sind Ingenieure gefragt Die Wirtschaftskrise wird in den nächsten Jahren das Handeln der Unternehmen bestimmen. Optimierung von Prozessen, effizienter Einsatz von Ressourcen und Energiesparen gehören zu den wichtigsten Zielen, um die Krise zu überstehen. In dieser Situation sind Ingenieure und Architekten gefragt wie noch nie. Dank ihrer fundierten Ausbildung verfügen sie über das nötige Fachwissen, um die steigende Komplexität heutiger Infrastruktur- und Energieprojekte zu beherrschen. Dass unser Berufsstand etwas bewegen kann, zeigte der Tag der Technik zum Thema Energieeffizienz. Vertreter von Unternehmen und Forschungsinstituten zeigten mit ihren Präsentationen, wie sich dank moderner Technik Ressourcen schonen lassen.

Mauro Pellegrini Dipl. El.-Ing. HTL/STV Zentralpräsident Swiss Engineering STV

Ingenieure und Architekten arbeiten längst nicht mehr nur in der Werkstatt oder am Zeichenbrett – das Berufsbild hat sich gewandelt. Eine ihrer Aufgaben besteht zwar nach wie vor darin, neue Technologien zu entwickeln. Doch dies allein genügt nicht. Heutige Geräte und Systeme müssen wirtschaftlich sein und Nutzen bringen. Gefragt sind Lösungen, die möglichst wenig Schadstoffe oder Abfall produzieren, recyclinggerecht konstruiert sind und wenig Energie verbrauchen. Neue Technologien müssen Nutzen für Mensch und Umwelt bringen – nur dann werden sie akzeptiert und eingesetzt. Um all diesen Anforderungen Rechnung zu tragen, genügt Fachwissen allein nicht. Ingenieure und Architekten müssen über ihren Bereich hinausdenken und sich auch gesellschaftlichen und politischen Fragen stellen. Sie sind gefordert, sich ihrer Wert- und Zielvorstellungen bewusst zu werden und diese regelmässig zu überprüfen. Nur dann sind sie auch in der Lage, Folgen neuer Technologien oder Materialien abzuschätzen. Viele politische Entscheidungen – zum Beispiel rund um Atomenergie oder Gentechnik – sind eng mit technischen Fragen verknüpft. Bei solchen Themen ist unser Berufsstand besonders gefordert: Ingenieure und Architekten sind dank ihrem fundierten Fachwissen in der Lage, Diskussionen und Entscheidungen auf eine sachliche Ebene zu bringen. Doch leider ist unser Berufsstand in der Politik nach wie vor nur wenig vertreten. Als Berufsverband gehen wir unseren Mitgliedern voraus und engagieren uns auch im politischen Umfeld. Dabei nehmen wir nicht nur die Interessen unserer Mitglieder wahr, sondern geben der Technik eine Stimme, damit die politische Entscheidungsfindung vermehrt auf solidem Technikwissen und -verständnis beruht. Bringen auch Sie Ihr Fachwissen und Ihre Erfahrung ein. Engagieren Sie sich in politischen und gesellschaftlichen Diskussionen, wir als Berufsverband unterstützen Sie dabei.

7 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Bericht des Zentralpräsidenten

Mauro Pellegrini Dipl. El.-Ing. HTL/STV Zentralpräsident Swiss Engineering STV

Rückblick – 2008 war ein intensives Jahr, in dem vor allem die Präsidenten der Sektionen und der Fachgruppen eine aktive Rolle spielten. Es war aber auch ein Jahr, in dem der gesamte Zentralvorstand an zahlreichen Fronten tätig war, um den Verband zu repräsentieren und die Anliegen der Mitglieder wahrzunehmen. Ein Berufsverband wie Swiss Engineering STV muss sich grundsätzlich fragen, mit welchen unterstützenden und begleitenden Massnahmen er einen Beitrag zum beruflichen Erfolg der Mitglieder leisten kann und was getan werden muss, damit die Technik in der Schweiz zum wichtigsten Impulsgeber der Wirtschaft und schliesslich der gesamten Gesellschaft wird. Dies war das Hauptziel der gesamten Aktivitäten, die im Jahr 2008 durchgeführt wurden. An der Delegiertenversammlung Mitte Juni 2008 in Pontresina beschlossen die Delegierten von Swiss Engineering STV eine Statutenänderung zur Einführung einer neuen Mitgliederkategorie: der Firmenmitgliedschaft. Dies soll dem Verband ermöglichen, Veränderungen in den Unternehmen näher mitzuverfolgen und so die Bedürfnisse der Mitglieder besser abzuschätzen.

8 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

Die jährliche Konferenz der Präsidentinnen und Präsidenten aller Sektionen und Fachgruppen, die dieses Jahr in Solothurn stattfand, zeigte die aktive Rolle aller Organe unseres Berufsverbands. Die Präsidentinnen und Präsidenten legten das weitere Vorgehen in wichtigen Verbandsprojekten fest – zum Beispiel bei der neuen Online-Plattform – und zeigten die Richtung auf, die unser Verband in der Kooperation mit Partnern wie dem SIA oder dem REG verfolgen soll. An der Präsidentenkonferenz in Solothurn wurde auch offiziell die Übergabe der Leitung des Generalsekretariats in Zürich von Christina Vogelsang an Stefan Arquint bekannt

gegeben. Stefan Arquint, der ab 1. Juni 2008 als Kommunikations- und Marketingmanager im Generalsekretariat tätig war, hat am 1. Januar 2009 das Amt des Generalsekretärs übernommen. Swiss Engineering STV verfolgte in diesem Jahr intensiv und kritisch die Arbeiten des REG, der Stiftung des Schweizerischen Registers der Fachleute, in den Bereichen des Ingenieurwesens, der Architektur und der Umwelt. Als einer der Hauptträger des REG fühlten wir uns verpflichtet, anlässlich der Neuorientierung des REG, die am 5. Juni 2008 in Bern vom Stiftungsrat angenommen wurde, eine interne Umfrage bei unseren Mitgliedern über die Bedeutung und Wichtigkeit des REG durchzuführen. Die Rückmeldungen kamen – wenig überraschend – vor allem von Architekten und Bauingenieuren, für die das REG vor allem zur Ausübung ihrer Tätigkeit noch immer wichtig ist. Darauf gestützt entschied der Verband, sich weiterhin am REG zu beteiligen. Gemäss REG werden ab 2009 neue Dienstleistungen erbracht, welche die fachliche Präsenz auf dem Markt stärken und zu einer besseren Anerkennung der Kompetenzen der eingetragenen Fachleute führen sollen. Die auch vom Bund kürzlich anerkannte Neuausrichtung des REG betrifft die Erneuerung des Regelwerkes, das den neuen Diplomen (Master und Bachelor) sowie den neuen Bildungsgängen angepasst wurde. Im REG A können sich die Inhaber eines Master-Diploms mit drei Jahren Berufspraxis eintragen lassen. Das REG B ermöglicht den Eintrag für Inhaber eines Bachelor-Diploms mit einem berufsqualifizierenden Abschluss (FH) mit drei Jahren Praxisnachweis. Diese Neuregelung betrachtet Swiss Engineering STV nicht als abschliessend. Mit der Zustimmung, das REG weiterhin finanziell zu unterstützen, wird sich der Verband für die Weiterentwicklung dieser Neuausrichtung stark engagieren.


Im Jahr 2008 wurden auch die Kontakte mit den Fachhochschulen stark intensiviert. Interessante Gespräche und der Meinungsaustausch zum Thema FH-Master mit den jeweiligen Verantwortlichen der Fachhochschulen SUPSI, HSLU, HES-SO und FHNW waren sowohl für die Schulen als auch für den Verband sehr hilfreich. Die Gespräche zeigten vor allem, wie die jeweiligen Fachhochschulen die Empfehlung zur Anerkennung von Qualifikationen aus Berufspraxis oder Weiterbildung an Masterstudien, welche die Rektorenkonferenz der Fachhochschulen der Schweiz (KFH) im März 2008 verabschiedete, unterschiedlich und abhängig vom spezifischen Fall anwenden. Auch wenn die maximale Anerkennung von 30 ECTS-Punkten aufgrund der ausgewiesenen Weiterbildung und Berufspraxis als erster Schritt betrachtet werden kann, wird sich Swiss Engineering STV weiterhin einsetzen, unter anderem mit der Betreuung von Einzelfällen. Ziel ist, dass auch die Inhaber altrechtlicher FH-Diplome mit einer angemessenen Anerkennung ihrer Tätigkeit und Berufserfahrung einen Mastertitel erwerben können. Die Konsequenzen der aktuellen Finanzkrise für die Wirtschaft und damit auch die in der Schweiz verlorenen Stellen fordern uns umso mehr, diese Richtung weiterzuverfolgen, damit die gut ausgebildeten und erfahrenen Schweizer FHIngenieure und -Architekten auch im Ausland ihre Tätigkeit ausüben können – ohne wegen ihres Titels benachteiligt zu werden. An der im Herbst durchgeführten jährlichen Strategietagung definierte der Zentralvorstand bei der Festlegung der Vision folgendes Hauptziel: Der Verband soll sich für seine Mitglieder einsetzen, damit sie im Beruf erfolgreich sind. Dieses Engagement zeigte sich 2008 vor allem in der Zusammenarbeit mit anderen Verbänden. Die Kooperation mit Verbänden wie dem SIA oder Institutionen wie ETHZ, SATW, FTAL und Electrosuisse im Zusammenhang mit den WEC 2011 (Weltingenieurtagen, die 2011 in Genf stattfinden werden) nahm im Lauf des Jahres konkrete Formen an. Swiss Engineering STV und der SIA ziehen am selben Strick, um die WEC 2011 erfolgreich durchzuführen. Daraus ergeben sich Synergien, die für alle Ingenieure und Architekten in der Schweiz Vorteile bringen. Swiss Engineering STV konnte sich im Lauf des Jahres im bildungspolitischen und wirtschaftlichen Bereich im Rahmen von diversen Stellungnahmen positionieren, zum Beispiel bei der Vernehmlassung der Revision der Berufsmaturitätsverordnung, der ÖREBKV (Verordnung zum Kataster der öffentlich-rechtlichen Eigentumsbeschränkungen) oder der BöB (Totalrevision des öffentlichen Beschaffungswesens). Swiss Engineering STV beurteilte die vorgeschlagene Revision der Berufsmaturitätsverordnung mit grosser Skepsis, insbesondere im Hinblick auf den akuten Ingenieurmangel und die Sicherung des Nachwuchses bei technischen Fachkräften. Die vorgeschlagene Revision wurde von unserem Verband abgelehnt, da die geplante Vereinheitlichung der Berufsmaturität zu einer Verwässerung der fachspezifischen Ausbildung und zu einer Nivellierung nach unten geführt hätte. Zudem hätte die Revision die Chancen von mathematisch-naturwissenschaftlich begabten jungen Menschen verschlechtert.

Die vorgeschlagene Totalrevision des öffentlichen Beschaffungswesens hat Swiss Engineering STV hingegen begrüsst, allerdings mit Vorbehalten. Um die Anliegen der Ingenieure und Architekten im öffentlichen Beschaffungswesen besser zu berücksichtigen, forderte unser Verband die Abschaffung kantonaler Sonderregelungen und eine Erhöhung der Schwellenwerte für Ausschreibungsverfahren. Zu erwähnen bleibt der Tag der Technik 2008. Der Anlass wurde erstmals auf eine Woche ausgedehnt und lockte mit über 35 Veranstaltungen zwischen Zürich und Morges zahlreiche Besucher an – Swiss Engineering STV konnte damit seine Position als „Sprachrohr der Technik“ stärken. Ausblick 2009 – Das gemeinsame Engagement und die Anstrengungen der letzten Jahre haben vieles bewirkt. Dank der professionellen Geschäftsführung hat sich unsere Finanzsituation und Liquidität positiv entwickelt, der finanzielle Ertrag hat sich weiter erhöht und die Fremdkapitalzinsen konnten durch die flexiblere langfristige Finanzierung weiter gesenkt werden. Wir erwarten, dass sich diese Tendenz im Jahr 2009 fortsetzen wird. Das Eigenkapital wird die Schwelle von einer Million Franken überschreiten, die Finanzlage wird noch stabiler werden. Dies hat auch eine bessere Finanzierungsstruktur und eine abnehmende Abhängigkeit von Fremdkapitalgebern zur Folge. Die Planung für die Jahre 2010 und 2011 geht davon aus, dass erstmals nach über zehn Jahren die Mitgliederbeiträge erhöht werden. Diese Massnahme, die in der Entscheidungskompetenz der Delegiertenversammlung liegt, wird es dem Verband erlauben, die rückläufigen Mitgliederzahlen zu kompensieren. Die Bemühungen zur Gewinnung von Firmenmitgliedern dürften zu zusätzlichen Mitgliederbeiträgen und damit insgesamt zu steigenden Erträgen führen. Wenn diese Entwicklung eintritt, stehen damit auch wieder mehr finanzielle Mittel für Projektarbeiten der Sektionen und Fachgruppen zur Verfügung. Nachdem im laufenden Jahr die technische Infrastruktur im Generalsekretariat erneuert wurde, ist für 2009 und 2010 die Erneuerung der Online-Administration vorgesehen. Damit werden der Internetauftritt und die Administration technisch auf einen fortschrittlichen Stand gebracht, wie es sich für einen technischen Verband gebührt. Die aktive Zusammenarbeit all jener, die von der bedeutenden Rolle von Swiss Engineering STV für die berufstätigen Ingenieure und Architekten der Schweiz überzeugt sind, ist für den weiteren Erfolg und die Zukunft unseres Verbands von zentraler Bedeutung. Aus der Mitgliederstatistik ist ersichtlich, dass viele Diplomanden und Studenten unserem Verband beitreten. Mit diesen jungen Ingenieuren und Architekten müssen wir eng zusammenarbeiten. Sie sind die Zukunft von Swiss Engineering STV.

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Rapport du président central

Mauro Pellegrini ing. Él. ETS/UTS Président central Swiss Engineering UTS

Rétrospective – 2008 a été une année très intense, où les présidents des sections et des groupements professionnels ont joué un rôle particulièrement actif. Ce fut aussi une année de grande activité pour l'ensemble du comité central, autant en terme de représentation de l'association que de défense des intérêts de ses membres. Une association professionnelle telle que Swiss Engineering UTS doit se poser deux questions essentielles: quels moyens de soutien et d'accompagnement peut-elle fournir pour la réussite professionnelle de ses membres et que doit-elle faire pour que la technique devienne en Suisse le principal moteur de l'économie et de l'ensemble de la société. Tel fut l'objectif principal qui a sous-tendu toutes les activités qui ont eu lieu en 2008. Lors de l'assemblée des délégués qui s'est tenue à la mi-juin 2008 à Pontresina, les délégués de Swiss Engineering UTS ont décidé de modifier les statuts en introduisant une nouvelle catégorie de membres: les membres entreprise. Cela permettra à l'association de suivre de plus près les changements au sein des entreprises et elle pourra ainsi mieux évaluer les besoins de ses membres. La conférence annuelle des présidentes et des présidents des sections et groupements professionnels, qui cette année a eu lieu à Soleure, a révélé combien actif était le rôle joué par chacun des organes de notre association professionnelle. Les présidentes et présidents ont déterminé la manière de poursuivre les principaux projets de l'association – tels que la nouvelle plate-forme Internet, par exemple – et ils ont indiqué la direction que notre association doit suivre dans la coopération avec des partenaires tels que la SIA ou le REG.

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C'est lors de la conférence des présidents à Soleure également que le passage de la direction du secrétariat général de Zurich de Christina Vogelsang à Stefan Arquint a officiellement été rendu public. Stefan Arquint, actif depuis le 1er juin 2008 en tant que manager de la communication et du marketing au sein du secrétariat général, a repris le poste de secrétaire général le 1er janvier 2009. Durant l'année, Swiss Engineering UTS a suivi de très près les travaux du REG, la fondation des Registres suisses des professionnels de l'ingénierie, de l'architecture et de l'environnement. Figurant parmi les principales associations affiliées au REG, nous nous sentions le devoir de procéder à un sondage sur la signification et l'importance du REG auprès de nos membres, suite à la nouvelle orientation du REG adoptée par son conseil de fondation le 5 juin 2008 à Berne. Les réponses retournées provenaient pour la plupart et sans grande surprise d'architectes et d'ingénieurs civils, pour lesquels le REG demeure important surtout dans le cadre de l'exercice de leur activité. Sur cette base, l'association a pris la décision de poursuivre sa collaboration avec le REG. Selon le REG, dès 2009, de nouvelles prestations de services seront proposées en vue de renforcer la présence professionnelle sur le marché et d'améliorer la reconnaissance des compétences des professionnels inscrits. La réorientation du REG a récemment été reconnue par la Confédération et elle concerne la mise à jour de la réglementation qui a été ajustée aux nouveaux diplômes (Master et Bachelor) et aux nouvelles filières de formation. Les détenteurs d'un Master avec 3 ans d'expérience professionnelle peuvent s'inscrire au REG A, tandis que les détenteurs d'un Bachelor avec qualification professionnelle (HES) bénéficiant de 3 ans


d'expérience professionnelle s'inscriront au REG B. Swiss Engineering UTS ne considère pas cette nouvelle réglementation comme définitive. En consentant à continuer de soutenir financièrement le REG, l'association va fortement s'engager dans la poursuite de sa réorientation. Durant l'année 2008, les contacts avec les Hautes écoles spécialisées se sont intensifiés. Outre leur intérêt, les discussions et échanges d'opinions avec les différents responsables des hautes écoles spécialisées SUPSI, HSLU, HES-SO et FHNW sur le thème du Master HES se sont avérés bénéfiques autant pour les écoles que pour notre association. Les discussions ont surtout révélé les différences entre les hautes écoles spécialisées dans la manière d’appliquer aux études Master les recommandations sur la reconnaissance des qualifications issues de l'expérience professionnelle ou de la formation continue adoptées en mars 2008 par la conférence des recteurs des hautes écoles spécialisées suisses. Même si la reconnaissance d'un maximum de 30 points ECTS pour les acquis par la formation continue et l'expérience professionnelle est un premier pas, Swiss Engineering UTS va poursuivre son engagement, entre autres dans le suivi des cas particuliers. L'objectif est que les détenteurs de diplômes émis sous l'ancien régime puissent eux aussi acquérir un titre Master, moyennant une reconnaissance adaptée de leur activité et de leur expérience professionnelle. Les conséquences de l'actuelle crise financière sur l'économie et la disparition de places de travail qui en résulte nous stimule d'autant plus à poursuivre dans cette direction, pour que des ingénieurs et des architectes HES expérimentés et au bénéfice d'une excellente formation puissent exercer leur activité à l'étranger sans être désavantagés par leur titre. Lors de la réunion annuelle consacrée à la stratégie qui a eu lieu en automne, le comité central a formulé, dans le cadre de la définition de sa vision, l'objectif principal suivant: l'association doit s'engager en faveur de la réussite professionnelle de ses membres. En 2008, cet engagement s'est surtout concrétisé par la collaboration avec d'autres associations. La coopération avec des associations telles que la SIA et des institutions comme l'EPFL, la SATW, la FTAL et Electrosuisse en relation avec le WEC 2011 (la convention mondiale des ingénieurs, qui aura lieu à Genève en 2011) s’est concrétisée au fil de l'année. Swiss Engineering UTS et la SIA travaillent à l'unisson pour la réussite du WEC 2011. De cette collaboration naissent des synergies qui sont autant d'avantages pour tous les ingénieurs et architectes en Suisse. Tout au long de l'année, Swiss Engineering UTS a su profiter de plusieurs occasions pour se profiler par des prises de position dans les domaines de la politique de formation et de l'économie. Par exemple lors des mises en consultation de la révision de l'Ordonnance sur les maturités professionnelles, de l'OCRDP (Ordonnance sur le cadastre des restrictions de droit public à la propriété foncière) ou de la LMP (révision totale de la Loi fédérale sur les marchés publics). Swiss Engineering UTS a considéré la révision proposée de l'Ordonnance sur les maturités professionnelle avec beaucoup de scepticisme, particulièrement au vu du manque d'ingénieurs qui se fait cruelle-

ment sentir et de l'assurance de la relève du personnel technique qualifié. La révision proposée a été refusée par notre association, car l'harmonisation prévue de la maturité professionnelle n'aurait finalement conduit qu'à une dilution de la formation spécialisée et à un nivellement vers le bas. De plus, avec la révision, les opportunités offertes aux jeunes gens doués en mathématiques et en sciences naturelles se seraient dégradées. La révision totale proposée de La loi sur les marchés publics a quant à elle été saluée par Swiss Engineering UTS, avec toutefois quelques réserves. Pour mieux tenir compte des demandes des ingénieurs et des architectes dans le domaine des marchés publics, notre association exige la suppression des règlements spéciaux cantonaux et une augmentation des seuils de procédures pour des processus d’appels d’offres. Reste encore à mentionner la journée de la technique 2008. Pour la première fois, la manifestation s'est étendue sur une semaine et avec plus de 35 rencontres organisées entre Zurich et Morges, elle a su attirer de nombreux visiteurs – une excellente occasion pour Swiss Engineering de renforcer sa position de «porte-parole de la technique». Perspectives 2009 – L'engagement commun et les efforts des dernières années ont eu de nombreux effets. Grâce à une gestion professionnelle, notre situation financière et nos liquidités se sont développées positivement, le rendement financier a poursuivi dans son mouvement de croissance et les intérêts sur les capitaux étrangers ont encore pu être baissés grâce à un financement flexible sur le long terme. Le capital propre va dépasser le seuil du million de francs et la situation financière sera encore plus stable. Il en résulte aussi une meilleure structure de financement et une diminution de la dépendance aux capitaux étrangers. Les prévisions pour les années 2010 et 2011 misent sur une augmentation du montant des cotisations, qui interviendra pour la première fois depuis plus de dix ans. Cette mesure, du domaine des compétences décisionnelles de l'assemblée des délégués, va permettre à l'association de compenser le recul de l'effectif des membres. L'effort pour gagner des membres entreprise devrait conduire à des cotisations supplémentaires et à une croissance des recettes. Si les choses se développent ainsi, il y aura davantage de moyens financiers à disposition pour les projets des sections et des groupements professionnels. Après la remise à neuf de l'infrastructure technique du secrétariat général qui s'est déroulée durant le courant de l'année, c'est celle de l'administration Internet qui est prévue pour les années 2009 - 2010. Notre présence sur la toile et notre administration seront de la sorte aussi modernes que ce que l'on peut attendre d'une association technique. Le succès et l'avenir de Swiss Engineering UTS dépendent en grande partie de la collaboration active de tous ceux qui sont convaincus de l'importance du rôle que joue l'association en faveur des ingénieurs et des architectes actifs en Suisse. Les statistiques au sujet des membres indiquent que les nouveaux diplômés et les étudiants sont nombreux à s'affilier. Nous devons travailler en étroite collaboration avec ces jeunes ingénieurs et architectes. Ils sont l'avenir de Swiss Engineering UTS.

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Rétrospective de la secrétaire générale

Christina Vogelsang Dr en chimie, ing. EPF/UTS Secrétaire générale jusqu'en décembre 2008 Swiss Engineering UTS

Enfin nous y sommes: la toute nouvelle mouture conviviale de notre site Internet est désormais disponible dans les trois langues nationales. Comme notre nouveau site, le Booklet, un manuel pour ingénieurs et architectes, offre lui aussi un aperçu des services proposés par Swiss Engineering UTS et présente les particularités et spécialités de tous les groupements professionnels et sections. Les membres de Swiss Engineering UTS se retrouvent ainsi parfaitement ancrés dans un réseau aussi professionnel que social. Ces mesures ont permis de créer encore plus de contacts, de soigner les relations et d'échanger des informations. Mais la façon dont Swiss Engineering UTS se présente à l’extérieur n'est pas la seule à avoir évolué. Les salaires changent eux aussi. L'étude actuelle sur les salaires qu'effectue Swiss Engineering UTS montre une nette hausse des salaires annuels des ingénieurs et des architectes suisses. La moyenne de toutes les branches nous indique une augmentation du salaire annuel de près 4000 francs, ce qui correspond à une hausse de 3,5 pour cent, presque 1 pour cent de plus que l'année précédente. La croissance a poursuivi son cours, surtout chez les ingénieurs figurant parmi les cadres moyens et inférieurs. Les augmentations de salaire au niveau directorial se sont quant à elles révélées modérées par rapport à l'année précédente.

12 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

En tant que porte-parole de la technique, Swiss Engineering UTS prête une voix puissante aux ingénieurs et architectes dans les domaines de la politique, de l'économie, de la science et de la société en général. C'est ainsi qu'avec la journée annuelle de la technique, l'association s'est engagée en 2008 en faveur d'une approche respectueuse des ressources. Cette année, les initiateurs de la journée – parmi lesquels figurent également la SATW et la SIA – ont fait de l'efficience énergétique le point central de la manifestation. Pour ce faire, Swiss Engineering s'est saisie d’une tendance très actuelle qui consiste à lancer de nouveaux défis aux ingé-

nieurs et architectes. Vu l'importance du thème, les initiateurs ont décidé d'étendre la durée de la manifestation à une semaine et d'inviter des institutions et entreprises travaillant étroitement en rapport avec l'efficience énergétique à participer activement à la coorganisation de la manifestation. Grâce à cela, la journée de la technique 2008 fut un immense succès: 35 institutions et entreprises se sont manifestées et engagées comme partenaires avec plus de 30 activités et actions sur le thème de l'efficience énergétique. La manifestation s'est vue accompagnée de la nouvelle édition de ENERGY.NOW!, le magazine spécialisé du monde suisse de l'énergie, qui contenait également une vue d'ensemble de toutes les manifestations. Swiss Engineering UTS n'est pas seulement active en Suisse. En collaboration avec d'autres partenaires, l'organisation professionnelle va organiser la 4e convention mondiale des ingénieurs (World Engineer's Convention, WEC), qui se déroulera du 5 au 7 septembre 2011 à Genève. La WEC a lieu tous les trois à quatre ans et elle est la plus grande et la mieux fréquentée des rencontres d'ingénieurs du monde entier. La WEC 2011 est placée sous le slogan «Engineers Power the World – facing the Global Energy Challenge». Y seront présentées des idées des quatre coins du monde pour des solutions techniques novatrices dans les domaines de l'efficience énergétique et des énergies renouvelables. Parmi les organisations suisses responsables du WEC 2011, on compte Swiss Engineering UTS, la société des ingénieurs et des architectes SIA, l'Académie des sciences techniques SATW, la conférence spécialisée technique, architecture et agriculture / sciences de la vie FTAL et Electrosuisse, l'association pour l'électrotechnique et les technologies de l'énergie et de l'information. Le soutien financier d'autres organisations, comme par exemple la Confédération, doit encore être sollicité pour la préparation de la manifestation. Le financement du congrès lui-même fait quant à lui actuellement l'objet de recherche de partenaires supplémentaires.


Perspectives du secrétaire général

Début 2009, après plus de deux ans d'engagement au sein de Swiss Engineering UTS, Christina Vogelsang m'a cédé sa place au poste de secrétaire général, souhaitant se mesurer à de nouveaux défis. Je me réjouis d’ores et déjà de collaborer avec les équipes motivées du secrétariat général de Zurich et du secrétariat romand à Lausanne, pour qu'ensemble nous puissions contribuer de manière compétente au développement d'une association professionnelle forte de plus de 100 ans d'expérience. Je me réjouis également de nouer des contacts intenses et d’instituer une collaboration étroite avec tous les membres et groupes de l'association. En tant qu'ingénieur, l’intérêt de tous les ingénieurs et architectes me tient à cœur. Ces dernières années, Swiss Engineering UTS a beaucoup atteint, elle apparaît désormais comme une association jeune et moderne et propose de nombreuses prestations de services à ses membres et partenaires. L'effectif des membres de l’association est emblématique de la signification que celle-ci revêt: près de 14 000 ingénieurs et architectes sont rattachés à notre réseau et profitent de ses offres en services et informations ainsi que du travail de l’association dans le domaine de la politique professionnelle. Avec ce grand nombre de membres, notre voix est entendue dans les milieux de l’économie, de la formation et de la politique. Pour maintenir cette solide base de membres, un travail de marketing et de prospection continuel est essentiel. Cette année encore, nous serons représentés lors de différentes occasions pour gagner de nouveaux membres. Contribuez vous aussi à trouver de nouveaux membres parmi votre entourage! Toutes les informations nécessaires sur l’association et sur une adhésion se trouvent sur notre site Internet. L'adhésion est d’ailleurs gratuite pour les étudiants et les diplômés depuis moins d'un an.

En 2009, la priorité sera donnée à la poursuite des projets en cours. Le nouveau type d'affiliation pour les entreprises introduit en 2008 doit maintenant trouver son public et s'établir sur le marché. Les contacts avec les Hautes écoles spécialisées et les EPF doivent quant à eux être intensifiés, tout comme l'attractivité de l'association. Les multiples prestations et avantages d'une adhésion doivent être encore mieux communiqués. Du 5 au 15 novembre 2009, nous organiserons à nouveau les journées de la technique en collaboration avec la SATW et de nombreux autres partenaires, cette fois sur le thème des énergies renouvelables. Nous nous réjouissons de pouvoir vous compter parmi les participants ou les organisateurs d’une activité. Naturellement, la très appréciée enquête sur les salaires sera elle aussi de nouveau menée cette année. De plus, nous collaborons de plus en plus avec des organisations partenaires pour que les synergies profitent à tous les ingénieurs et architectes. Le manque d’ingénieurs – des estimations parlent de près de 3 000 postes vacants – est un sérieux problème pour la Suisse. C'est pourquoi il est important d'éveiller davantage l’intérêt des écoliers pour les sciences naturelles et pour la technique. Notre association s'engage dans ce sens au sein du forum NaTech Education. Le nombre de nouvelles inscriptions à l'EPF de Zurich en 2008 est la preuve que les études techniques demeurent intéressantes: en 2008, il y a eu 19 pour cent de plus d'inscriptions en mécanique et en génie civil qu'en 2007, et en informatique la hausse atteint les 27 pour cent. Ingénieurs et architectes sont créatifs et inventifs: ils créent des produits et des infrastructures sans lesquels notre monde actuel ne pourrait plus fonctionner. C'est pourquoi à l'avenir, ils seront toujours très sollicités pour contribuer de manière significative à un monde moderne et écologique.

Stefan Arquint Ing. Él. EPF/UTS Secrétaire général Swiss Engineering UTS

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Rückblick der Generalsekretärin

Christina Vogelsang Dr. Chem. Ing. ETH/STV Generalsekretärin bis Dez. 2008 Swiss Engineering STV

Endlich ist es so weit: Die neu gestaltete benutzerfreundliche Webpage ist in den drei Landessprachen aufgeschaltet. Das Booklet, ein Kompendium für Ingenieure und Architekten, gibt analog der Homepage eine Übersicht über die Dienstleistungen von Swiss Engineering STV und präsentiert die Eigenheiten und Spezialitäten aller Fachgruppen und Sektionen. Die Mitglieder von Swiss Engineering STV finden sich beruflich und gesellschaftlich in diesem Beziehungsnetz bestens verankert. Mit diesen Massnahmen konnten einmal mehr Kontakte aufgebaut, Beziehungen gepflegt und Informationen ausgetauscht werden. Nicht nur der Auftritt von Swiss Engineering STV hat sich verändert, sondern auch die Löhne: Die aktuelle Salärstudie von Swiss Engineering STV zeigt einen deutlichen Anstieg bei den Jahreslöhnen der Schweizer Ingenieure und Architekten. Im Durchschnitt über alle Branchen sind die Saläre um 4000 Franken gestiegen. Dies entspricht einer Erhöhung von 3,5 Prozent – fast 1 Prozent mehr als im Vorjahr. Der Wachstumskurs setzte sich weiter fort – vor allem bei Ingenieuren des mittleren und unteren Kaders. Die Gehaltserhöhungen auf Geschäftsführungsebene fielen im Unterschied zum Vorjahr jedoch moderat aus.

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Als Sprachrohr der Technik verleiht Swiss Engineering STV Ingenieuren und Architekten eine starke Stimme in Politik, Wirtschaft, Wissenschaft und Gesellschaft. So engagierte sich der Berufsverband 2008 zum Beispiel mit dem jährlichen Tag der Technik für einen schonenden Umgang mit den Ressourcen. Dieses Jahr stellten die Initianten – darunter auch SATW und SIA – die Energieeffizienz ins Zentrum des Events. Damit griff Swiss Engineering STV einen Trend der heutigen Zeit auf, der Ingenieure und Architekten vor neue Herausforderungen stellt. Angesichts der Bedeutung des Themas entschieden sich die Initianten, den Anlass auf eine Woche auszudehnen und Institutionen und

Unternehmen, die in der Energieeffizienz ein zentrales Handlungsfeld sehen, zur aktiven Mitgestaltung einzuladen. Somit wurde der Tag der Technik 2008 ein grosser Erfolg: 35 Institutionen und Unternehmen haben ein Zeichen gesetzt und sich als Partner mit über 30 Aktivitäten und Anlässen zum Thema Energieeffizienz engagiert. Begleitet wurde der Event mit der Neuauflage von ENERGY.NOW!, dem Fachmagazin der Schweizer Energieszene, das auch eine Übersicht über alle Veranstaltungen beinhaltete. Swiss Engineering STV ist jedoch nicht nur in der Schweiz aktiv. In Zusammenarbeit mit Partnern wird der Berufsverband die bereits zum vierten Mal durchgeführten Weltingenieurtage (World Engineers' Convention, WEC) vom 5. bis 7. September 2011 in Genf organisieren. Die WEC findet alle drei bis vier Jahre statt und ist das grösste und ausschliesslich hochkarätig besetzte Treffen von Ingenieuren aus aller Welt. Die WEC 2011 steht unter dem Motto „Engineers Power the World – Facing the Global Energy Challenge”. Es sollen Ideen für innovative technische Lösungen in den Bereichen Energieeffizienz und erneuerbarer Energien aus aller Welt aufgezeigt werden. Zu den Schweizer Trägerorganisationen für die WEC 2011 gehören Swiss Engineering STV, der Verband der Ingenieure und Architekten SIA, die Akademie der Technischen Wissenschaften SATW, die Fachkonferenz Technik, Architektur und Life Sciences FTAL und Electrosuisse, der Verband für Elektro-, Energie- und Informationstechnik. Weitere Organisationen, wie zum Beispiel der Bund, wurden als mögliche Träger angefragt. Solche Träger finanzieren die Vorbereitungen. Für die Finanzierung des Kongresses selbst werden derzeit weitere Partner gesucht.


Ausblick des Generalsekretärs

Anfang 2009 habe ich das Amt des Generalsekretärs von Christina Vogelsang übernommen, welche sich nach über zwei Jahren engagierter Arbeit für Swiss Engineering STV einer neuen Herausforderung stellt. Ich freue mich sehr, zusammen mit dem motivierten Team des Generalsekretariats in Zürich und des Secrétariat romand in Lausanne einen massgeblichen Beitrag zur Weiterentwicklung unseres starken, über 100-jährigen Berufsverbandes zu leisten sowie eine enge Zusammenarbeit mit allen Mitgliedern und Gremien des Verbandes zu pflegen. Als Ingenieur liegt mir das Wohl aller Ingenieure und Architekten sehr am Herzen. In den letzten Jahren hat Swiss Engineering STV viel erreicht, präsentiert sich modern und zeitgemäss und bietet vielfältige Dienstleistungen für Mitglieder und Partner. Die Bedeutung unseres Berufsverbandes wird durch die Mitgliederzahlen verdeutlicht: Rund 14 000 Ingenieure und Architekten sind unserem Netzwerk angeschlossen und profitieren vom Dienstleistungs- und Informationsangebot und von der berufspolitischen Arbeit des Verbandes. Wir verfügen dank dieser hohen Anzahl Mitglieder über eine starke Stimme in Wirtschaft, Bildung und Politik. Um diese starke Mitgliederbasis weiterhin zu erhalten, ist ein kontinuierliches Mitglieder-Marketing von zentraler Bedeutung. Auch dieses Jahr werden wir den Verband an verschiedensten Anlässen präsentieren, um neue Mitglieder zu gewinnen. Unterstützen auch Sie die Akquisition neuer Mitglieder in Ihrem Umfeld! Alle Informationen über den Verband und die Mitgliedschaft finden Sie auf unserer Homepage. Für Studenten und Absolventen ist die Mitgliedschaft bis zu ein Jahr nach ihrem Abschluss übrigens kostenlos. Im Jahr 2009 steht der weitere Ausbau der schon eingeleiteten Initiativen im Vordergrund.

Die 2008 neu eingeführte Möglichkeit der Firmenmitgliedschaft soll mit Leben gefüllt und im Markt etabliert werden. Zudem intensivieren wir die Kontakte zu den Fachhochschulen und den ETHs. Die Attraktivität des Verbandes soll weiter gesteigert und die vielfältigen Leistungen und Vorteile der Mitgliedschaft noch verstärkt kommuniziert werden.

Stefan Arquint Dipl. El.-Ing. ETH/STV Generalsekretär Swiss Engineering STV

Vom 5. bis 15. November 2009 werden wir in Zusammenarbeit mit der Schweizerischen Akademie der Technischen Wissenschaften SATW und vielen weiteren Partnern die erfolgreiche Serie der Tage der Technik weiterführen, diesmal zum Thema erneuerbare Energien. Wir freuen uns, wenn auch Sie teilnehmen oder eine Veranstaltung organisieren. Auch die bewährte Salärumfrage wird wie jedes Jahr durchgeführt. Dabei verstärken wir unsere Zusammenarbeit mit Partnerverbänden, um Synergien zum Wohle aller Ingenieure und Architekten zu nutzen. Der Mangel an Ingenieuren – Schätzungen gehen von rund 3 000 unbesetzten Ingenieurstellen aus – ist ein ernsthaftes Problem für die Schweiz. Bei den Schülern muss deshalb das Interesse an Naturwissenschaft und Technik vermehrt geweckt werden. Unser Berufsverband engagiert sich hier als Träger des Vereins NaTech Education. Dass ein Technikstudium weiterhin attraktiv ist, zeigen beispielhaft die Neueintritte an der ETH Zürich: 2008 sind bei den Maschinen- und Bauingenieuren 19 Prozent mehr eingetreten als 2007, und bei den Informatikern fand sogar ein Zuwachs von 27 Prozent statt. Ingenieure und Architekten sind kreative, findige Köpfe: Sie bringen Produkte und Infrastrukturen hervor, ohne die unsere Welt keine Sekunde mehr funktionieren würde. Deshalb werden sie auch in Zukunft sehr gefragt sein und einen bedeutenden Beitrag zu einer modernen und ökologischen Welt leisten.

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Efficience énergétique

Energieeffizienz

Le chemin qu’emprunte l'énergie depuis l'usine hydraulique, le capteur solaire ou le gisement de charbon pour devenir de la lumière, de la chaleur de chauffage ou pour produire des biens industriels est parsemé de pertes. Un tiers de l'énergie primaire se perd déjà avant qu'elle ne puisse être employée sous forme d'essence, mazout, gaz naturel ou électricité. Ensuite, de la précieuse énergie s'envole encore lors de la fabrication de chaleur de procédés ou de chaleur de chauffage. Et les pertes se poursuivent lors de l'utilisation: la chaleur s'échappe par l'enveloppe du bâtiment, les ampoules ne transforment en lumière que moins du 10 pour cent de l'électricité qu’elles consomment.

Der Weg von der Wasserkraft, Sonnenwärme oder der Energie von Kohlevorkommen bis zur Nutzung in Form von Licht, Heizwärme oder zur Produktion von Industriegütern ist mit Verlusten gepflastert. Bereits von der Primärenergie geht rund ein Drittel verloren, bis sie als Benzin, Heizöl, Erdgas oder Strom genutzt werden kann. Weitere wertvolle Energie bleibt auf der Strecke, wenn daraus Prozess- oder Heizwärme hergestellt wird. Bei der Nutzung setzen sich die Verluste weiter fort: Wärme entweicht durch die Gebäudehülle; Glühbirnen setzen weniger als zehn Prozent des Stromes in Licht um.

Malgré ce bilan, les ampoules à incandescence enregistrent toujours de meilleures ventes que les ampoules à faible consommation d'énergie et les appareils électriques d'une moindre classe énergétique trouvent toujours acquéreur de par leur faible valeur d'acquisition. L'industrie continue de faire fonctionner des installations à air comprimé qui consomment inutilement de l'énergie et il serait possible de réaliser 20 à 30 pour cent d'économies sur les moteurs électriques, qui soit dit en passant consomment près du 40 pour cent de l'énergie électrique en Suisse. Ces chiffres poussent à agir. C’est en recherchant des solutions économiques et énergétiquement efficaces et en les mettant en application que les ingénieurs et les architectes assument leur responsabilité face à la société et à l'environnement.

Trotzdem werden noch immer Glühbirnen anstatt Sparlampen gekauft, und Elektrogeräte, die nicht den höchsten Effizienzklassen entsprechen, finden dank günstigeren Anschaffungskosten Absatz. In der Industrie sind Druckluftanlagen in Betrieb, die unnötig Energie verbrauchen, und bei elektrischen Antrieben – die rund 40 Prozent der elektrischen Energie in der Schweiz verbrauchen – liessen sich 20 bis 30 Prozent einsparen. Diese Zahlen fordern Handlungen. Gefragt sind wirtschaftliche, energieeffiziente Lösungen – konzipiert und umgesetzt von Ingenieuren und Architekten, die ihre Verantwortung gegenüber Gesellschaft und Umwelt wahrnehmen.

Wasserkraftwerke haben eine effiziente Energieausbeute. Durch die nicht unerheblichen Verluste in der Energielogistik kommt jedoch nur ein Teil davon beim Verbraucher an. Les centrales hydrauliques ont un rendement énergétique efficace. Cependant, à cause de pertes inévitables dans la logistique énergétique, seule une part de cette énergie parvient au consommateur.

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Tag der Technik 2008 – ein Zeichen für Energieeffizienz

Christa Rosatzin Dipl. El.-Ing. ETH/STV Sprachwerk GmbH

Mit dem Tag der Technik 2008 griffen Swiss Engineering STV, die Schweizerische Akademie der Technischen Wissenschaften (SATW) und der Ingenieurund Architektenverein SIA ein aktuelles Thema auf. In Zeiten von Klimawandel und Wirtschaftskrise gehört die Energieeffizienz zu den Topthemen. Obwohl die Technologien vorhanden sind und sich viele effizienzsteigernde Massnahmen heute wirtschaftlich umsetzen lassen, verschleudern Wirtschaft, Haushalte und die öffentliche Hand noch immer rund 10 Milliarden Franken jährlich für unnötige Energieverluste. Dies zeigt die Studie „Energieperspektive 2050“ des Bundesamtes für Energie aus dem Jahr 2006. Es besteht Handlungsbedarf Diese Zahlen, die Klimaproblematik, die Verknappung der fossilen Energiequellen, die steigende Nachfrage weltweit und in die Höhe schnellende Preise drängen zum Handeln. Die Initianten stellten deshalb den Tag der Technik 2008 unter das Motto „Energieeffizienz“ und dehnten den Anlass – angesichts der Bedeutung des Themas – erstmals auf eine Woche aus. Die Initiative stiess auf grosses Interesse:

Über 35 Partner beteiligten sich mit rund 30 Veranstaltungen verteilt über die ganze Schweiz. Forschungsinstitute, unter anderen das Paul Scherrer Institut in Villigen oder die Hochschule für Technik und Wirtschaft in Chur, präsentierten ihre Arbeiten. Verschiedene Institutionen stellten Energieeffizienz in Gebäuden ins Zentrum, zum Beispiel die Empa mit dem Anlass „Fitnesskur für das Bauwerk Schweiz“ oder das Gebäude Netzwerk Institut GNI mit einer Veranstaltung zum Thema „Der Nutzen der Gebäudeautomation für die Energieeffizienz“. In St.Gallen fand der „Energietalk – mit Innovationen zu energieeffizienter Gebäudemodernisierung“ statt, ein Anlass der Energiefachstellen von Stadt und Kanton St.Gallen.

Stimmen von der Eröffnungsveranstaltung „Die Internationale Energie-Agentur IEA sagt, es brauche eine Energierevolution. Wenn die IEA als Unterorganisation der OECD dies so formuliert, besteht dringender Handlungsbedarf.“ Walter Steinmann, Bundesamt für Energie „Die Erneuerung des bestehenden Gebäudeparks stellt eine grosse Herausforderung dar. In der Schweiz gibt es fast 1,5 Millionen Gebäude, die fünfmal so viel Energie verbrauchen wie ein Minergie-Neubau.“ Peter Richner, Leiter des Departements Bau- und Ingenieurwesen an der Empa und Leiter der SIA-Steuerungsgruppe Energie im Bau

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„Es ist ein Wunschdenken, dass der Konsument als erstes Kriterium die Energieeffizienz heranzieht. Für Energieeffizienz braucht es etwas mehr Staat, auch wenn viele aus ideologischen Gründen dagegen sind.“ Bastien Girod, Nationalrat Grüne


Auch aus der Industrie beteiligten sich namhafte Unternehmen. Siemens Schweiz AG veranstaltete zum Beispiel einen Rundgang durch ihre Räumlichkeiten und thematisierte die Frage, wie Industrieunternehmen mit dem Klimawandel umgehen. Gongschlag zur Eröffnung Ein Highlight war die Eröffnungsveranstaltung am 3. November in Zürich Altstetten. Die Eventwoche zum Tag der Technik 2008 begann mit einem kräftigen Gongschlag. „Wie der Gongschlag soll der Tag der Technik eine kräftige Welle auslösen – eine Welle, die sich in der gesamten Schweiz ausbreitet und eine nachhaltige Wirkung hinterlässt.“ Mit diesen Worten führte Ulrich Suter, emeritierter Professor an der ETH Zürich und Vizepräsident der Akademie der Technischen Wissenschaften (SATW), in den spannenden Nachmittag, an dem acht Vertreter von Unternehmen Beispiele energieeffizienter Lösungen aufzeigten. Themen waren Energiecontracting, Optimierung des Energieverbrauchs in Rechenzentren oder das Sparpotenzial im Gebäudebereich. Es braucht mehr Staat Zum Abschluss der Eröffnungsveranstaltung stellten sich Walter Steinmann vom BFE, Nationalrat Bastien Girod von der Partei der Grünen, Philipp Dietrich vom Paul Scherrer Institut und Siegfried Gerlach, CEO von Siemens Schweiz AG, in einer Podiumsdiskussion den Fragen des Publikums. Steinmann zeigte sich überzeugt, dass im Strommarkt ein Wettbewerb nötig ist, er forderte allerdings ein Umdenken: „Die Stromwirtschaft muss zur Kenntnis nehmen, dass sie Dienstleistungen und nicht möglichst viel Strom verkaufen muss.“ Dies gelte auch für Verkaufsgespräche in anderen Bereichen. Dieser Meinung schloss sich Bastien Girod an: „Es ist ein Wunschdenken, dass der Konsument als erstes Kriterium die Energieeffizienz heranzieht. Für Energieeffizienz braucht es etwas mehr Staat, auch wenn viele aus ideologischen Gründen dagegen sind.“ Tag der Technik in der Westschweiz „Eine effizientere Energienutzung: Notwendigkeit oder Möglichkeit?“ Unter diesem Titel fand am 7. November 2008 in Morges der erste Tag der Technik in der französischsprachigen Schweiz statt. Es sei unerlässlich, die

Grundlagen unseres Energiesystems zu überdenken, betonte Professor Favrat von der ETH Lausanne. Was die Romande Energie Holding SA betrifft, könnte die effizientere Energienutzung in klarem Widerspruch zu den Wachstumszielen eines börsennotierten Unternehmens stehen. Und dennoch: Das alleinige Ziel, den Gewinn zu maximieren, sei heute nicht mehr tragbar, so Pierre-Alain Urech, Geschäftsführer der Romande Energie. In der Industrie stelle die effiziente Nutzung von Energie noch immer eine grosse Herausforderung dar, betonte Raphaël Odoni, Geschäftsführer von Siemens für die französischsprachige Schweiz. Siemens setzt auf energieeffiziente Lösungen, um Verluste zu vermindern, zum Beispiel mit effizienten Motoren und Haushaltsgeräten. Die Vorträge und die Diskussionsrunde, unter der Leitung von Philippe Le Bé, Journalist bei der Zeitung „L'Hebdo“, haben einmal mehr gezeigt, dass punkto effizienter Energienutzung Handlungsbedarf besteht. Die Teilnehmer waren sich einig: Gefordert sind nicht nur Ingenieure und Techniker, sondern auch die Politik und jeder Einzelne. Eine offene Plattform Der Tag der Technik wird 2009 mit einer Eventwoche zum Thema erneuerbare Energien seine Fortsetzung finden. Die Initiative versteht sich als offene Plattform, die Institutionen und Unternehmen zur aktiven Mitgestaltung einlädt. Swiss Engineering STV ist offen für Vorschläge und Ideen – der gemeinsame Auftritt von Partnern aus verschiedenen Bereichen soll auch 2009 ein Zeichen für den schonenden Umgang mit Ressourcen setzen.

Stimmen von der Eröffnungsveranstaltung „Erst wenn man die Kosten über die gesamte Lebensdauer betrachtet, kann man entscheiden, ob eine Anlage energieeffizient ist.“ Arnold Schmocker, Tobler AG „Es genügt nicht, effiziente Motoren zu entwickeln, wenn dafür mehr gefahren wird. Ziel ist, energieeffiziente Systeme zu entwickeln, die gleichzeitig wenig Schadstoffe ausstossen.“ Philipp Dietrich, Paul Scherrer Institut „Die Informatik verursacht heute zwei Prozent des weltweiten CO2-Ausstosses, gleich viel wie der Flugverkehr.“ Heiner Tschopp, IBM Schweiz

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Journée de la technique 2008 – un signe en faveur de l'efficience énergétique Christa Rosatzin Ing. Él. EPF/UTS Sprachwerk GmbH

Pour la journée de la technique 2008, Swiss Engineering UTS, l'Académie suisse des sciences techniques SATW et la société des ingénieurs et des architectes SIA se sont saisis d'un thème d'actualité. A l'ère des changements climatiques et de la crise économique, l'efficience énergétique figure au TopTen des thèmes les plus actuels. Bien que les technologies existent et qu'il est désormais possible d'appliquer des mesures énergétiques efficaces tout en demeurant rentable, le secteur économique, les ménages et les services publics dépensent encore près de 10 milliards de francs par années en inutiles pertes d’énergie. C'est ce que démontre l'étude «perspective énergétique 2050» éditée en 2006 par l'Office fédéral de l'énergie. Urgent besoin d'agir Ces chiffres, la problématique climatique, la pénurie de sources d'énergie fossile, la croissance mondiale de la demande en énergie et l'augmentation vertigineuse des prix forcent à réagir. C’est pour cela que les initiateurs ont placé la journée de la technique 2008 sous la bannière de l'efficience énergétique. Vu l'importance du thème, ils ont pour la première fois étendu la durée de la manifestation à une semaine. L'initiative a rencontré un vif intérêt: plus de 35 partenaires se sont investis en près de 30 manifestations réparties dans toute la Suisse.

Des instituts de recherche, parmi lesquels l'institut Paul Scherrer à Villigen et la Haute école de technique et d'économie de Coire, ont présenté leurs travaux. Différentes institutions ont privilégié le thème de l'efficience énergétique dans le bâtiment, par exemple l'Empa avec sa présentation «cure de fitness pour le parc immobilier suisse», ou encore l'institut pour réseaux de bâtiments IRB, avec une présentation de «l'intérêt de l'automatisation du bâtiment pour l'efficacité énergétique». A St-Gall a eu lieu le «débat sur l'énergie – des innovations au service de l'efficacité énergétique dans la modernisation de bâtiments», organisé par le bureau de l'énergie de la ville et du canton de St-Gall. Des entreprises réputées du monde de l'industrie ont également participé à la manifestation: Siemens Suisse SA a par exemple organisé une visite de ses locaux en thématisant la question de la manière dont une entreprise industrielle aborde les changements climatiques.

Echos de l'inauguration «L'agence internationale de l'énergie IEA dit qu'une révolution du domaine de l'énergie est nécessaire. Si l'IEA formule ces mots en sa qualité de sous-organisation de l'OCDE, il y urgence et il faut agir.» Walter Steinmann, Office fédéral de l'énergie «C'est prendre ses désirs pour des réalités que de croire que le premier critère de choix du consommateur sera l'efficacité énergétique. Pour qu'il y ait efficacité énergétique, il faut davantage d'Etat, même si beaucoup s'y opposent pour des raisons idéologiques.» Bastien Girod, Conseiller national Les Verts

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«Ce n'est qu'une fois que l'on considère les coûts sur toute la durée de vie d'une installation que l'on peut conclure si elle est énergétiquement efficace.» Arnold Schmocker, Tobler AG


Coup de gong en ouverture Un des points forts de ces journées a été l'ouverture, marquée par un puissant coup de gong le 3 novembre à Zurich Altstetten. «Comme le coup de gong, la journée de la technique doit provoquer une onde puissante – une onde qui se propage partout en Suisse et marque durablement sur son passage.» C'est sur ces mots d'Ulrich Suter, professeur émérite de l'EPF Zurich et vice-président de l'Académie des sciences techniques (SATW), que s'est ouvert un après-midi passionnant, où huit représentants d'entreprises ont présenté des exemples de solutions énergétiquement efficaces. Les thèmes abordés étaient le contracting énergétique, l'optimisation de la consommation en énergie dans les centres de calcul et le potentiel d'économies dans le domaine du bâtiment. Il faut davantage d'Etat Pour clore cet après-midi inaugural, Walter Steinmann de l'OFEN, le conseiller national Bastien Girod du parti des Verts, Philipp Dietrich de l'institut Paul Scherrer et Siegfried Gerlach, CEO de Siemens Suisse SA se sont prêtés à l'exercice de la table ronde ouverte aux questions du public. W. Steinmann s'est montré convaincu de la nécessité de la concurrence sur le marché de l'électricité, mais pour lui un changement de manière de penser est tout aussi nécessaire: «L'économie de l'électricité doit comprendre qu'elle doit favoriser la vente de services et non pas la vente d'électricité. Cela s'applique également aux négociations commerciales dans d'autres domaines.» Bastien Girod adhère lui aussi à ce point de vue: «C'est prendre ses désirs pour des réalités que de croire que le premier critère de choix du consommateur sera l'efficacité énergétique. Pour qu'il y ait efficacité énergétique, il faut davantage d'Etat, même si beaucoup s'y opposent pour des raisons idéologiques.» Le highlight de Morges C'est sur le thème «efficience énergétique, nécessité ou opportunité?» que s'est déroulée la première journée de la Technique en Suisse romande, le 7 novembre 2008 à Morges. Il est indispensable de revoir les fondements de notre système énergétique, a relevé le professeur Daniel Favrat de l'EPFL. Pour la Romande Energie, parler d'efficience énergétique pourrait paraître en parfaite contradiction avec les objectifs de croissance d'une société côtée en bourse. Et pourtant: le seul objectif «plus je vends, plus je gagne», n'est plus d'actualité pour son directeur PierreAlain Urech. Du côté de l'industrie, le directeur de

Siemens Suisse romande Raphaël Odoni a montré très concrètement que l'efficience énergétique représentait un défi au quotidien. Les bâtiments représentent 40 pour cent de la consommation d'énergie? Des solutions «intelligentes» de régulation permettent des économies de 20 à 30 pour cent. Siemens s'attache aussi beaucoup à améliorer les rendements, c'est à-dire à diminuer les pertes.. Les débats et la table ronde, sous la direction de Philippe Le Bé, journaliste à l'Hebdo, ont montré une fois de plus qu'en ce qui concerne l'utilisation efficiente de l'énergie, il est nécessaire d'agir. Les participants étaient unanimes: le défi doit être relevé non seulement par les ingénieurs et la technique, mais aussi par le monde politique et les individus. Une plate-forme ouverte La journée de la technique va se poursuivre en 2009 par une semaine d'événements autour du thème des énergies renouvelables. L'initiative veut être une plateforme ouverte invitant les institutions et les entreprises à une coorganisation active. Swiss Engineering UTS est ouverte à toutes les idées et propositions – l'action commune de partenaires de différents domaines doit être à nouveau en 2009 un signe fort en faveur d'une approche respectueuse des ressources.

Echos de l'inauguration «La rénovation de bâtiments existants pose un défi de taille. En Suisse, près de 1,5 million de bâtiments consomment cinq fois plus d'énergie qu'un bâtiment Minergie neuf.» Peter Richner, directeur du département génie-civil et mécanique de l'Empa et directeur du groupe pilote de la SIA «énergie dans le bâtiment. «Il ne suffit pas de développer des moteurs plus efficaces si c'est pour rouler davantage. Le but est de développer un système énergétiquement efficace qui en même temps émet peu de substances nocives.» Philipp Dietrich, Institut Paul Scherrer «L'informatique génère aujourd'hui 2% des émissions mondiales de CO2. C’est autant que le trafic aérien.» Heiner Tschopp, IBM Suisse

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«Le pétrole coûte moins que l’eau minérale»

Interview avec Martin Pulfer responsable du domaine Transports OFEN

Manuel Martin communicateur HES Sprachwerk GmbH

Les transports représentent un tiers de la consommation globale en énergie, et le trafic individuel motorisé en est le plus grand consommateur. Martin Pulfer, responsable du domaine Transports, explique comment ce domaine pourrait devenir plus efficace et comment l'Office fédéral de l'énergie OFEN encourage ce processus. Monsieur Pulfer, quelle est la stratégie que vous poursuivez pour réduire la consommation énergétique du trafic routier? Le domaine Transports soutient le développement de moteurs hautement efficaces, tels que les moteurs à piles à combustible, moteurs électriques ou aujourd'hui surtout moteurs hybrides. La construction de véhicules légers est un atout supplémentaire. Un véhicule 100 kilogrammes plus léger voit sa consommation en énergie baisser de près de 6 pour cent. De plus, nous devrions être plus efficaces et effectifs sur les petits trajets. Des vélos électriques sont ainsi une excellente solution pour le trafic pendulaire ou au sein de l'agglomération. La stratégie de la mobilité est d'introduire sur le marché des véhicules efficaces et de les utiliser de manière efficace. De plus, il faut bien-entendu éviter le transport individuel motorisé et le remplacer par les transports publics. Une hausse du prix des billets de transport aux heures de pointe ne rend pas forcément les transports publics très attractifs. Quelles mesures pourraient favoriser le passage d'un mode de transport individuel vers les transports publics? Par exemple des horaires on-line toujours à jour. Je pense là aux horaires effectifs, qui communi-

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queraient tous les retards enregistrés à l'usager via Internet ou un panneau d'affichage. Un système de ce type est actuellement en développement dans le cadre d'un projet de recherche du centre de services du DETEC. Comment peut-on améliorer les voitures d'aujourd'hui? Il y a beaucoup d'approches possibles. D'une part il faut réduire la masse du véhicule, par des matériaux plus légers mais aussi par des constructions bien pensées. Je pense ici à la bionique. La nature «fabrique» des constructions extrêmement légères. Par exemple un coefficient de résistance aérodynamique amélioré, des pneus basse résistance au roulement avec un faible coefficient de frottement, une transmission aux rapports plus longs, un automatisme de déclenchement et bienentendu l'hybridation générale sont autant de facteurs de réduction de la consommation en énergie. Pouvez-vous nous parler d'un projet en cours? Un bon exemple est l'hybride pneumatique du professeur EPF Lino Guzella. Ce moteur n'a pas besoin des composants onéreux et lourds d'un hybride électrique, tels que le moteur électrique, la batterie et le générateur, mais il est équipé d'un réservoir d'air comprimé relié aux cylindres du moteur à combustion. L'énergie en excès est stockée sous forme d'air comprimé dans le réservoir et en cas de pics de performance – au démarrage ou pour compenser un trou de turbo – on comprime davantage d'air dans le système par le biais d'une soupape supplémentaire. Ce moteur dispose ainsi d'une puissance qui correspond à

Transports et développements escomptés

Indicatifs sur les développements escomptés des moyens de transport individuels

Les transports sont responsables de la plus forte consommation totale d’énergie, soit un tiers. Dans ce groupe de consommateurs, le trafic motorisé individuel occupe la première place. En 2005, la consommation moyenne des voitures neuves était de 7,67 litres aux 100 kilomètre. Mais la réduction de la consommation d’énergie grâce aux progrès techniques est en grande partie annihilée par le comportement d'achat des clients.

Consommation spécifique de carburant (litres/100 km)

2005 2025 2050

Voiture familiale, meilleur véhicule Voiture neuve, valeur moyenne Voitures pilotes Motos, valeur moyenne Motos pilotes Autonomie, vélos électriques [km]

4,3 7,67 3,0 5 2 80

Source: Plan directeur de la recherche énergétique de la Confédération, 2007, Office fédéral de l'énergie Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

2,5 4,5 2,0 1,5 1,2 200

2,0 2,5 1,7 1,2 1,0 250


une cylindrée beaucoup plus grande tout en consommant nettement moins. Parallèlement à l'hybridation, il y a aussi les stratégies de conduite: uniquement avec une stratégie de réglage intelligente qui tient compte de la topographie, l'EPF de Zurich a baissé la consommation d'un véhicule hybride de près de 5 pour cent. La seule chose qui a été nécessaire à cette mesure est un changement de logiciel, aucun frais de matériel n'a été engendré. De telles voitures économes ne seront construites que si elles sont aussi achetées. Comment voulez-vous atteindre l'acceptation nécessaire des fabricants de voitures, pour qu'ils construisent davantage de modèles légers, mais aussi celle des conducteurs, pour qu'ils achètent des voitures de construction légère? Des projets novateurs doivent montrer ce à quoi il est possible de parvenir. Je pense ici au véhicule PAC-car II de l'EPF. Ce véhicule a décroché un sensationnel record du monde en parcourant plus de 5 300 kilomètres avec l'équivalent d'un litre de carburant. La mobilité est donc possible avec des quantités d'énergie quasiment homéopathiques. C'est ainsi que nous voulons stimuler des réflexions et générer une demande en véhicules économes sur le marché. Existe-t-il aussi des recherches sur l'acceptation? Il y a par exemple l'institut Paul Scherrer, qui étudie l'acceptation par rapport à un projet bâlois où près de 100 taxis écologiques ont été mis en circulation. Pour ce faire, les questions sont adressées aux exploitants du parc automobile, aux chauffeurs et bien-entendu aussi à la clientèle. Du point de vue technique, une réduction des actuels 7,5 litres aux 100 kilomètres à 2,5 litres est réaliste et judicieuse. Cependant, les objectifs fixés jusqu'en 2008 visaient une consommation de carburant de 6,4 litres pour la flotte de véhicules neufs et ils n'ont pas été atteints. Que faut-il faire pour soutenir et accélérer le processus? En collaboration avec l'Office fédéral de l'environnement OFEV, nous sommes sur le point d'instaurer un système de bonus-malus. Bienentendu, le processus serait accéléré avec des prix plus élevés du carburant. Sur l'ensemble des coûts annuels d'un véhicule, ils sont toujours les moins importants. A 1.40 francs, le prix du carburant ne permet pas de grandes économies – sauf pour les personnes conduisant beaucoup. Mais pour le propriétaire d'une voiture de 50 000 francs, le prix du carburant ne va pas beaucoup l'inciter à acheter un véhicule plus économe. Est-ce que vous êtes en faveur des taxes CO2 sur les carburants? Cette mesure serait très mal acceptée. Mais c'est tout de même hallucinant qu'une fois transformé en benzine ou en diesel, un produit de si grande valeur que le pétrole, qui est le résultat d'un processus de millions d'années, coûte moins que la même quantité d'eau minérale.

Soutenez-vous aussi des projets de recherche et développement novateurs pour les transports publics? Oui, par exemple les trolleys et bus hybrides de la carrosserie Hess AG, qui rencontrent un vif écho auprès de la clientèle. Le trolleybus enregistre de fortes commandes. L'OFEN soutient ce projet à hauteur de 500 000 francs et des commandes sont entrées pour plus de 200 véhicules pour une valeur totale de quelques 100 millions de francs. Cela souligne que la recherche a aussi des retombées économiques, que nous saluons toujours très volontiers, surtout en période de crise économique. Où sont les points forts des recherches à venir? La recherche en construction légère du domaine de la bionique va certainement se poursuivre. Dans les moteurs, l'attention se porte particulièrement sur les systèmes hybrides. Ceux-ci peuvent être couplés à des moteurs à gaz naturel ou à bio-gaz dont les émissions en CO2 sont encore inférieures à des systèmes comparables à essence ou diesel. Actuellement, l'hybride plug-in est dans la bouche des chercheurs du monde entier. A long terme, il s'agira de ne pas perdre de vue les véhicules électriques (à batterie ou à pile à combustible), les véhicules à batterie électrique présentant aujourd'hui déjà un très bon rendement. Comment les transports vont-ils se développer à l'avenir? D'une part, les très petits véhicules, tels que le vélo électrique, vont être de plus en plus acceptés et ce particulièrement dans les régions à forte densité de population. J'appelle ces véhicules les «microondes de la mobilité», car ils sont plus efficaces et plus effectifs que les voitures actuelles. Plus besoin de rechercher une place de stationnement, il est quasiment possible de se garer précisément là où l'on se rend. Si la densité de population continue d’augmenter, la liberté individuelle de conduire sera réduite. Il serait impensable qu'à Pékin l'on parvienne, comme chez nous, à une proportion de 600 voitures pour 1000 habitants. Si le carburant est, là-bas aussi, un bien limité, c'est surtout l'espace qui se fait le plus rare. Personnellement, quelle est votre vision? La Commission fédérale pour la recherche énergétique CORE a pour ambition à long terme une consommation de trois litres aux 100 kilomètres d'ici 2050. Personnellement, je fixerais plus bas la limite escomptée, à 2,5 litres d'essence pour un véhicule familial. Le PACCar II nous donne la direction à prendre. La nouvelle Prius 3, bientôt sur le marché, se contente déjà de 4,5 litres au quotidien. Les possibilités ne sont encore de loin pas épuisées, par exemple avec une construction plus légère ou par des batteries plus efficaces qui chauffent moins au chargement, comme les batteries lithium-ion au lieu des batteries nickel-métal hydrure. De plus, la Prius 3 n'est pas encore compatible au plug-in. De telles optimisations pourraient encore considérablement diminuer la consommation en énergie et accélérer la progression de cette diminution en direction des 2,5 litres.

Questions posées par Manuel Martin, communicateur HES, Sprachwerk GmbH

Points clés de la recherche 2008-2011 Réduction du poids du véhicule • Développement d’une voiture légère avec une masse réduite de 30 pour cent • Développement d’un deux-roues ultra-léger avec une consommation d’énergie convertie inférieure à 1 litre aux 100 kilomètres • Mesures visant à maintenir ou à augmenter la sécurité et le confort des véhicules légers Systèmes d’entraînement • Développement de systèmes d’entraînement avec un rendement (entre le réservoir et la roue) supérieur à 30 pour cent • Optimisation des systèmes hybrides Transports publics • Développement d’assemblages et de composants pour augmenter l’attractivité des transports publics Questions d’acceptation • Achat de voitures et utilisation de systèmes • Acceptation des véhicules légers par les constructeurs automobiles

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Source: Plan directeur de la recherche énergétique de la Confédération, 2007, Office fédéral de l'énergie Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


„Erdöl kostet weniger als Mineralwasser“

Interview mit Martin Pulfer Leiter Technologiebereich Verkehr, BFE

Manuel Martin Kommunikator FH, Sprachwerk GmbH

Mit einem Drittel belegt der Verkehr den höchsten Anteil am Gesamtenergieverbrauch. Dabei ist der motorisierte Individualverkehr der grösste Verbraucher. Martin Pulfer, Leiter Technologiebereich Verkehr, erläutert, wie der Verkehr effizienter werden könnte und wie das Bundesamt für Energie BFE diesen Prozess fördert. Herr Pulfer, welche Strategie verfolgen Sie, um den Energieverbrauch des Verkehrs zu mindern? Der Technologiebereich Verkehr unterstützt die Entwicklung hocheffizienter Antriebe wie Brennstoffzellen-, Elektro- oder momentan vor allem Hybridantriebe. Der Fahrzeugleichtbau ist ein weiterer Schwerpunkt. 100 Kilogramm Masse weniger beim Fahrzeug bedeuten einen um etwa sechs Prozent geringeren Energieverbrauch. Zudem sollten wir auch auf kurzen Strecken effizienter und effektiv unterwegs sein. Beim Agglomerationsverkehr und Pendeln sind beispielsweise Elektrofahrräder eine gute Lösung. Die Strategie, effiziente Fahrzeuge einzusetzen und diese effizient zu bedienen, verfolgt der Marktbereich Mobilität. Zudem soll natürlich auch der individuelle motorisierte Verkehr verstärkt auf den öffentlichen Verkehr verlagert oder vermieden werden.

mitteilt. Ein solches System wird momentan im Rahmen eines Forschungsprojektes des Dienstleistungszentrums des UVEK entwickelt. Wie lassen sich heutige Autos verbessern? Hier gibt es viele Ansätze. Einerseits müssen wir die Masse des Fahrzeugs reduzieren, durch leichtere Materialien, aber auch durch intelligente Konstruktionen. Ich denke da beispielsweise an die Bionik. In der Natur werden vielfach leichteste Konstruktionen „hergestellt“. Beispielsweise auch ein verbesserter Luftwiderstandsbeiwert, Leichtradlaufreifen mit geringerem Reibungskoeffizient, länger übersetzte Getriebe, Abschaltautomatik und natürlich die gesamte Hybridisierung senken den Energieverbrauch.

Höhere Bahnpreise in den Stosszeiten würden den öffentlichen Verkehr ja nicht gerade attraktiv machen. Welche Massnahmen könnten die Verlagerung vom individuellen zum öffentlichen Verkehr fördern? Zum Beispiel ein Online-Fahrplan, der immer à jour ist. Damit meine ich einen „Echtzeitfahrplan“, der alle Verspätungen, die tagsüber auftreten, dem Kunden übers Internet oder über Anzeigetafeln

Können Sie ein Beispiel eines laufenden Projekts geben? Ein gutes Beispiel ist der pneumatische Hybrid von ETH-Professor Lino Guzella: Dieser kommt ohne teure und schwere Komponenten eines Elektrohybrids wie Elektromotor, Batterien und Generator aus – ist aber mit einem Drucklufttank ausgerüstet, der mit den Zylindern des Verbrennungsmotors verbunden ist. Überschüssige Energie wird in Form von Druckluft im Drucklufttank gespeichert und bei Leistungsspitzen – etwa beim Anfahren oder zum Überbrücken des Turbolochs – über ein zusätzliches Ventil ins System gepresst. So verfügt dieser Motor über eine Leistung, welche einem wesentlich grösseren Hubraum entspricht. Gleichzeitig ist der Motor aber wesentlich verbrauchsärmer. Neben der Hybridisierung helfen auch Fahrstrategien: Allein mit einer intelligenten Regelstrategie, welche auch die Topografie

Kennzahlen zum Verkehr

Angestrebte Entwicklungen

Mit einem Drittel belegt der Verkehr den höchsten Anteil am Gesamtenergieverbrauch. Innerhalb dieser Verbrauchergruppe ist der motorisierte Individualverkehr der grösste Verbraucher. Der Durchschnittsverbrauch der Neuwagenflotte betrug 2005 7,67 Liter auf 100 Kilometer. Unterdessen wurden technische Fortschritte gemacht, die aber durch das Kaufverhalten zu einem Grossteil wieder aufgehoben wurden.

Spezifischer Treibstoffverbrauch (Liter/100 km)

2005 2025 2050

Familientauglicher Personenwagen, bestes Fahrzeug Mittelwert Neuwagenflotte Pilot-Personenwagen Motorrad, Mittelwert Pilot-Motorrad Reichweite Elektrofahrrad [km]

4,3

2,5

2,0

7,67 3,0 5 2 80

4,5 2,0 1,5 1,2 200

2,5 1,7 1,2 1,0 250

24 Quelle: Konzept der Energieforschung des Bundes, 2007, Bundesamt für Energie Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


berücksichtigt, hat die ETH Zürich den Verbrauch eines Hybridfahrzeugs um etwa fünf Prozent gesenkt. Zudem erfordert diese Massnahme nur die Änderung der Software – es fallen also keine zusätzlichen Hardwarekosten an. Solche sparsamen Autos werden nur gebaut, wenn sie auch gekauft werden. Wie wollen Sie die nötige Akzeptanz – sowohl bei den Autoherstellern, damit sie vermehrt leichte Autos bauen, wie auch bei den Fahrern, damit sie Leichtbaufahrzeuge kaufen – erreichen? Innovative Projekte sollen aufzeigen, was überhaupt möglich ist. Ich denke hier zum Beispiel an das Fahrzeug PAC-Car II der ETH. Das Fahrzeug schaffte einen sensationellen Weltrekord, als es mit einem Liter Treibstoffäquivalent mehr als 5 300 Kilometer zurücklegte. Mobilität ist also mit quasi homöopathischen Energiemengen möglich. Wir wollen damit zum Denken anregen und eine Marktnachfrage für sparsame Fahrzeuge generieren. Gibt es auch Projekte zur Erforschung der Akzeptanz? Das Paul Scherrer Institut erforscht beispielsweise die Akzeptanz bei einem Projekt in Basel mit rund hundert Umwelttaxis. Dabei befragen sie den Flottenbetreiber, die Fahrer und natürlich auch die Fahrgäste. Technisch gesehen ist eine Reduktion von heute 7,5 auf 2,5 Liter pro 100 Kilometer realistisch und sinnvoll. Jedoch bereits die festgelegten Ziele bis 2008 für den Treibstoffverbrauch von 6,4 Liter bei der Neuwagenflotte wurden nicht erreicht. Was wäre nötig, um diesen Prozess zu unterstützen und beschleunigen? In Zusammenarbeit mit dem Bundesamt für Umwelt BAFU sind wir daran, ein Bonus-Malus-System einzuführen. Natürlich würde der Prozess vor allem auch durch höhere Treibstoffpreise beschleunigt. Diese haben in den Gesamtkosten, die ein Fahrzeug jährlich erzeugt, immer noch den geringsten Stellenwert. Der Treibstoffpreis schenkt bei 1.40 Franken pro Liter nicht ein – ausser bei Vielfahrern. Gerade für den Besitzer eines 50 000 Franken teuren Fahrzeuges bietet der Treibstoffpreis wenig Anreiz, ein sparsameres zu kaufen. Befürworten Sie eine CO2-Abgabe auf Treibstoffe? Dies würde auf wenig Akzeptanz stossen. Aber es ist doch verrückt, wenn ein hochwertiges, über Jahrmillionen entstandenes Produkt wie Erdöl – umgewandelt in Benzin oder Diesel – weniger kostet als dieselbe Menge Mineralwasser.

Wo liegen die Schwerpunkte der zukünftigen Forschung? Die Leichtbauforschung im Bereich Bionik wird sicher weitergeführt. Bei den Antrieben liegt der Fokus bei hybriden Systemen. Solche können auch mit einem Erd- oder Biogas-Antrieb gekoppelt sein, die noch tiefere CO2-Emissionen aufweisen als vergleichbare Systeme mit Benzin oder Diesel. Momentan ist auf der ganzen Welt der Plugin-Hybrid in aller Forscher Munde. Langfristig gesehen gilt es, die Elektrofahrzeuge (Batterie oder Brennstoffzelle) im Auge zu behalten. Gerade die Batterieelektrofahrzeuge weisen bereits heute einen sehr hohen Wirkungsgrad auf. Wie wird sich der Verkehr in Zukunft entwickeln? Einerseits werden Kleinstfahrzeuge wie das Elektrozweirad – gerade in dicht besiedelten Gebieten – an Akzeptanz gewinnen. Ich nenne diese Fahrzeuge „Mikrowellen für die Mobilität“, denn sie sind effizienter und effektiver als heutige Autos. Die Suche nach Parkplätzen erübrigt sich dann fast – es ist sozusagen eine Punktlandung vor Ort möglich. Wenn die Bevölkerungsdichte weiterhin zunimmt, wird auch die individuelle Freiheit des Fahrens eingeschränkt. Zum Beispiel in China wäre es undenkbar, dass in Peking – wie bei uns – auf 1000 Einwohner 600 Autos kommen. Auch dort ist der Treibstoff ein knappes Gut, der Raum ist jedoch das knappste. Was ist Ihre persönliche Vision? Die Eidgenössische Energieforschungskommission (CORE) strebt langfristig bis 2050 einen Energieverbrauch von drei Litern pro 100 Kilometer an. Ich persönlich würde die zukünftige Ziellimite tiefer – bei unter 2,5 Liter Benzin für ein familientaugliches Fahrzeug – setzen. Der PAC-Car II gibt die Richtung vor. Bereits der neue Prius 3, der bald auf den Markt kommt, soll sich mit nur etwa 4,5 Litern – im Alltag! – begnügen. Hier sind die Möglichkeiten noch lange nicht ausgeschöpft, zum Beispiel mit leichterer Bauweise oder effizienteren Batterien, die sich beim Laden weniger aufheizen; etwa LithiumIonen- statt Nickel-Metall-Hydrid-Batterien. Zudem ist der Prius 3 noch nicht Plug-in-fähig. Mit solchen Optimierungen könnte der Energieverbrauch nochmals massiv gesenkt werden – und der Absenkpfad in Richtung 2,5 Liter beschleunigt werden.

Die Fragen stellte Manuel Martin, Kommunikator FH, Sprachwerk GmbH

Unterstützen Sie auch innovative Forschungs- und Entwicklungsprojekte für den öffentlichen Verkehr? Ja, beispielsweise die Trolley- und Hybridbusse der Carrosserie Hess AG. Diese finden nun regen Anklang bei den Kunden. Zumindest der Trolleybus wird häufig bestellt. Das BFE unterstützte das Projekt mit 500 000 Franken – nun sind Bestellungen von mehr als zweihundert Fahrzeugen im Gesamtwert von mehreren 100 Millionen Franken eingegangen. Dies verdeutlicht, dass die Forschung auch einen ökonomischen Aspekt hat – den sehen wir natürlich immer gerne, insbesondere aber in der Wirtschaftskrise.

Schwerpunkte der Forschung 2008 bis 2011 Leichtbau

• Entwicklung eines Leichtbau-Personenwagens mit 30 Prozent reduzierter Masse • Entwicklung eines ultraleichten 2-Rad-Fahrzeugs mit einem umgerechneten Energieverbrauch von weniger als 1 Liter je 100 Kilometer • Massnahmen zur Beibehaltung oder Steigerung von Sicherheit und Komfort im Leichtbau

Antrieb

• Entwicklung von Antriebssystemen mit einem Wirkungsgrad (Tank to Wheel) von über 30 Prozent • Optimierung von Hybridsystemen

Öffentlicher Verkehr • Entwicklung von Baugruppen und Komponenten, welche die Attraktivität des ÖV erhöhen • Autokauf und Systemnutzung • Aufnahme des Leichtbaus bei Autoherstellern

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Quelle: Konzept der Energieforschung des Bundes, 2007, Bundesamt für Energie Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Augmenter l'efficence énergétique pour économiser de l'argent Thomas Weisskopf chef de secteur EnAW

Des mesures économiquement rentables permettraient aux secteurs de l'industrie et des services d'augmenter l'efficience énergétique en moyenne de 1,5 pour cent par année. Les mesures considérées comme rentables sont uniquement celles dont le délai d'amortissement est inférieur à quatre ans, et à huit ans pour des mesures touchant à des bâtiments ou à leurs installations techniques. L'agence de l'énergie pour l'économie (AEnEC) repère ce potentiel chez ses membres, qui, mis ensemble, consomment le tiers des près de 87 000 GWh consommés dans les secteurs de l'industrie et des services. Avec le soutien de l'AEnEC, ses membres s'engagent à augmenter leur efficacité énergétique et à réduire leurs émissions de CO2. Réduire la consommation d'énergie – aussi dans les PME Pour tenir compte des différences de conditions entre un grand et un petit consommateur, l'AEnEC propose plusieurs instruments: le modèle énergétique pour les grands consommateurs, le modèle PME et le modèle benchmark pour les petites et moyennes entreprises. La plupart des entreprises grandes consommatrices d'énergie sont d'ores et déjà liées au programme de

l'AEnEC avec le modèle énergétique. Par contre, l'AEnEC est beaucoup moins présente auprès des PME. Ce type d'entreprise est plus difficile à atteindre, car il est rare qu'un poste y soit consacré aux questions d'énergie. De plus, les coûts en énergie n'y ont généralement qu'une faible incidence sur le bilan et les potentiels d'économie absolus y sont moins importants que chez un gros consommateur. Néanmoins, il est de grand intérêt d'allier les PME au processus d'amélioration de l'efficacité énergétique, lorsque l'on sait que les microentreprises constituent en Suisse le 88% de toutes les entreprises. Tenant compte de ce contexte, l'AEnEC a développé le modèle PME, en le taillant sur mesure aux besoins des petites et moyennes entreprises. Avec le modèle PME, l'AEnEC s'accorde avec l'entreprise pour fixer des objectifs sur 10 ans. L'objectif d'économie se mesure en KWh et il est déterminé sur la base du Checkup énergétique, que les conseillers de l'AEnEC réalisent sur place en évaluant le potentiel d'économie au moyen d'une méthode standardisée. De ce Checkup résulte une liste de mesures économiques propres à l'entreprise, visant à réduire la consommation d'énergie et de ce fait aussi les émis-

Avantages pour les PME

26 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

Actuellement, près de 200 entreprises ont intégré le modèle PME de l'AEnEC – une faible proportion si l'on considère le nombre des PME en Suisse. C'est pourquoi, dès cette année, d'autres formes d'incitation vont être mises en place, en complément au soutien des communes et des fournisseurs en énergie déjà existants. Parmi les nouveautés, la fondation suisse pour le climat veut prendre en charge la moitié de la cotisation des PME dont les frais d'énergie sont inférieurs à 300 000 francs par année. Ne peuvent pas profiter de cette aide supplémentaire les établissements publics et les établissements des grandes entreprises qui se sont engagées vis-à-vis de la Confédération à réduire leurs émissions de CO2 et qui de ce fait sont exonérées de la taxe CO2. Et pour terminer, une réduction de 50% de la cotisation est accordée une fois aux clients de la banque cantonale zurichoise qui participent au modèle PME et dont les frais d'énergie sont inférieurs à 300 000 francs.


sions de CO2. Pour faire le suivi de l'évolution de sa consommation, l'entreprise procède chaque année à une rapide introduction sur Internet de ses valeurs de consommation énergétique et des mesures réalisées. Le modèle PME peut servir uniquement d'instrument volontaire de réduction de la consommation d'énergie, mais il peut également servir à remplir les exigences du paragraphe destiné aux gros consommateurs, figurant dans la loi sur l'énergie de certains cantons. Il peut égaleement être utilisé pour être exonéré de la taxe sur le CO2. Dans ce cas, les objectifs de réduction acquièrent un caractère obligatoire. Les frais de participation au modèle PME dépendent des frais en énergie de l'entreprise. Le calculateur coûtbénéfice à l'adresse www.enaw-kmu.ch permet de les déterminer. La participation au modèle PME est d'autant plus intéressante économiquement qu'elle permet de tirer profit d'autres incitations financières proposées par certaines communes, fournisseurs régionaux en énergie et autres organisations telles que la fondation suisse pour le climat. Reconnaître les potentiels d'économie Le Checkup énergétique permet de déterminer très simplement de nombreuses mesures de réduction de la consommation d'énergie dans une entreprise. Cependant, pour épuiser tout le potentiel d'économie d'un processus de production complexe, les différents procédés intervenant dans une entreprise doivent être analysés dans leur ensemble et remis en question. Cela se fait par la méthode d'intégration des procédés, qui analyse systématiquement les flux énergétiques. L'analyse du pincement (Pinch) est l'une des méthodes d'intégration des procédés parmi les plus connues. Cette analyse permet de répertorier tous les procédés, leurs besoins en énergie thermique et leur dégagement de chaleur et de les analyser au moyen d'un logiciel spécial. Il en résulte ce qu'on appelle la courbe composite chaude, qui représente les sources de chaleur disponibles et la courbe composite froide, qui elle reflète les besoins thermiques. Tracées côte à côte, ces courbes renseignent sur les possibilités de récupération de chaleur. En général, l'analyse du pincement permet d'identifier des économies en énergie thermique de 10 à 40 pour cent, même sur des installations neuves. Dans quelle mesure le potentiel d'économie peut être épuisé dépend de la possibilité de placer judicieusement en relation les flux chauds et froids par le biais d'un réseau d'échange de chaleur. Jusqu'à main-

tenant, près d'une demi-douzaine d'analyses du pincement ont été menées à terme et les mesures en découlant sont d'ores et déjà appliquées. D'autres analyses sont en cours. D'importantes entreprises telles que Nestlé, Lindt & Sprüngli, Hero, Heineken, Kentaur, Ziegler Papier et OC Oerlikon, mais aussi de PME comme Blattmann et Ramseier Rubigen ont entretemps adopté cette méthode. De l'identification des potentiels à leur mise en application Bien-entendu, pour réduire la consommation d'énergie, il ne suffit pas d'analyser les potentiels d'économies. Encore faut-il mettre en application les mesures qui ressortent de l'analyse. Souvent, il s'agit de simples mesures standard, mais parfois une certaine dose de courage est nécessaire à l'adoption de nouvelles solutions. Pavatex SA a su faire preuve d'un tel courage, avec la mise en service d'une nouvelle chaudière biomasse sur le site de production de Cham, une mesure novatrice qui ouvre de nouveaux horizons. Pour la première fois en Suisse, une chaudière biomasse disposant d'une chaufferie capable de fonctionner avec deux types de combustible a été mise en service. Parallèlement à la grille de combustion usuelle, alimentée par des plaquettes de bois et des chutes de panneaux de fibres de bois, la chaudière est également en mesure de brûler la poussière de bois. La chaudière biomasse permet de réduire de 73 pour cent la consommation de gaz et près de 7500 tonnes de CO2 sont ainsi économisées par année. Ce faisant, Pavatex dépasse amplement les réductions calculées par l'AEnEC qu'elle s'était engagée d'atteindre auprès de l'Office fédéral de l'environnement OFEV. Pavatex s'était fixée comme but de réduire ses émissions de CO2 à 66 pour cent jusqu'en 2011 par rapport à l'année 2001. Aujourd'hui, malgré une surproduction, les émissions ne s'élèvent déjà plus qu'à 48 pour cent. La nouvelle chaudière permet de réduire les coûts de production de la vapeur de plus de 20 pour cent. Si l'on considère à long terme la hausse des prix de l'énergie, les incertitudes en terme d'approvisionnement et les émissions de CO2, la nouvelle chaudière biomasse est un investissement rentable de plusieurs points de vue.

Pour davantage d'informations: www.enaw.ch

Chez Ziegler Papier AG, l'analyse du pincement indique un potentiel d'économie de 19 pour cent La consommation en électricité de l'entreprise Ziegler Papier AG s'élevait à 36 GWh en 2006 et le besoin en énergie thermique à 92 GWh. Les frais annuels en énergie se montaient à près de 9 millions de francs et représentaient une part considérable des coûts de production. Une analyse du pincement y a été réalisée, de laquelle ont été tirés deux paquets comprenant chacun 10 à 11 mesures. Parmi celles-ci, il y avait des optimisations générales de procédés, la récupération de chaleur du procédé de fabrication du papier et l'utilisation des gaz d'échappement de la turbine à gaz. L'adoption de ces mesures a permis de réduire la consommation d'énergie thermique de près de 19 pour cent, ce qui représente une économie de 1 million de francs. Les investissements nécessaires ont pu ainsi être amortis en deux bonnes années.

27 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Geld sparen mit mehr Energieeffizienz

Thomas Weisskopf Bereichsleiter EnAW

Mit wirtschaftlich rentablen Massnahmen kann im Industrie- und Dienstleistungssektor die Energieeffizienz im Durchschnitt um zusätzlich 1,5 Prozent pro Jahr gesteigert werden. Als rentabel werden dabei nur Massnahmen bezeichnet, deren Payback unter vier Jahren liegt respektive unter acht Jahren bei Massnahmen an Gebäuden oder Haustechnik. Dieses Potenzial ortet die EnergieAgentur der Wirtschaft (EnAW) bei ihren Teilnehmern, die einen Drittel der rund 87 000 GWh, die im Dienstleistungsund Industriesektor verbraucht werden, abdecken. Teilnehmer der EnAW setzten sich mit Unterstützung der EnAW für die Steigerung ihrer Energieeffizienz und die Reduktion ihres CO2-Ausstosses ein. Energieverbrauch reduzieren – auch bei KMU Um den unterschiedlichen Rahmenbedingungen der grossen und kleinen Energieverbraucher gerecht zu werden, bietet die EnAW verschiedene Instrumente an: das Energie-Modell für grosse Verbraucher und das KMU- und Benchmark-Modell für kleine und mittlere Unternehmen. Mit dem EnergieModell ist ein Grossteil der Unternehmen mit hohem Energieverbrauch im

Programm der EnAW eingebunden. Bei den KMU ist die EnAW hingegen weniger präsent. Diese Unternehmen sind schwieriger zu erreichen, da selten eine für Energiefragen verantwortliche Stelle vorhanden ist und da die Energiekosten meist weniger ins Gewicht fallen. Zudem sind bei KMU die absoluten Einsparpotenziale im Vergleich zu den Grossverbrauchern geringer. Trotzdem ist es von grosser Bedeutung, auch KMU in den Prozess der Energieeffizienz-Verbesserung einzubinden, da in der Schweiz 88 Prozent aller Betriebe zu den Kleinstunternehmen gehören. Vor diesem Hintergrund hat die EnAW das KMU-Modell entwickelt, das auf die Bedürfnisse von kleinen und mittleren Unternehmen zugeschnitten ist. Im KMU-Modell werden mit dem Unternehmen Ziele über einen Zeithorizont von 10 Jahren vereinbart. Das Ziel, gemessen als Energieeinsparung in kWh, wird aufgrund eines Energie-Check-ups festgelegt. Dabei erfassen die Berater der EnAW das Einsparpotenzial mit einer standardisierten Methode vor Ort. Aus diesem Check-up ergibt sich eine für den Betrieb massgeschneiderte Liste von wirtschaftlichen Massnahmen, welche den Energieverbrauch und damit die CO2-Emissionen reduzieren.

Vorteile für KMU Zurzeit sind rund 200 Unternehmen im KMU-Modell der EnAW eingebunden – ein kleiner Teil der gesamten KMU der Schweiz. Deshalb werden ab diesem Jahr, zusätzlich zur Unterstützung von Gemeinden und Energieversorgern, weitere Anreize zur Teilnahme geschaffen. Neu übernimmt die Klimastiftung Schweiz für KMU mit Energiekosten unter 300 000 Franken jährlich die Hälfte ihres Mitgliederbeitrages. Ausgeschlossen von dieser Unterstützung sind Betriebe der öffentlichen Hand, Betriebsstätten grosser Firmen und Unternehmen, die sich gegenüber dem Bund zur Begrenzung ihrer CO2-Emissionen verpflichtet haben und damit von der CO2-Abgabe befreit sind. Weiter erhalten Kunden der Zürcher Kantonalbank, die am KMU-Modell teilnehmen und Energiekosten unter 300 000 Franken aufweisen, einmalig 50 Prozent des Mitgliederbeitrages erstattet.

28 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Für die Nachführung der Verbrauchsentwicklung gibt das Unternehmen unter minimalem Zeitaufwand jährlich die Energieverbräuche und durchgeführten Massnahmen im Internet ein. Das KMU-Modell kann als rein freiwilliges Instrument zur Reduktion des Energieverbrauchs eingesetzt werden. Es eignet sich aber auch zur Erfüllung der Grossverbraucherparagraphen der Kantone oder zur Befreiung von der CO2-Abgabe. In diesem Fall erhalten die Reduktionsziele verbindlichen Charakter. Die Kosten für die Teilnahme am KMU-Modell sind abhängig von den Energiekosten. Sie lassen sich mit dem Kosten-Nutzen-Rechner unter www.enaw-kmu.ch bestimmen. Die Teilnahme am KMU-Modell wird zusätzlich durch finanzielle Anreize verschiedener Gemeinden, regionaler Energieversorgungsunternehmen und anderer Organisationen wie der Klimastiftung Schweiz wirtschaftlich interessant. Einsparpotenziale erkennen Viele Massnahmen zur Reduktion des Energieverbrauchs in Unternehmen sind einfach mit einem Energie-Check-up aufzudecken. Um aber in komplexen Produktionsverfahren das gesamte Potenzial auszuschöpfen, müssen die verschiedenen Prozesse in einem Unternehmen gesamtheitlich analysiert und hinterfragt werden. Dies wird mit der so genannten Prozessintegrationsmethode gemacht, mit welcher die Energieströme systematisch analysiert werden. Zu den bekanntesten Prozessintegrationsmethoden gehört die Pinch-Analyse. In dieser Analyse werden sämtliche Prozesse mit ihrem Wärmeenergiebedarf und ihrer Wärmeabgabe erfasst und mit Unterstützung einer speziellen Software analysiert. Es resultiert die so genannte warme Verbundkurve, welche die verfügbaren Wärmequellen abbildet, und die kalte Verbundkurve, die den Wärmebedarf widerspiegelt. Zusammengeführt zeigen diese Kurven die Möglichkeiten zur Wärmerückgewinnung auf. Mit der Pinch-Analyse werden in der Regel Wärmeeinsparungen von 10 bis 40 Prozent aufgedeckt. Dies kann selbst bei neuen Anlagen zutreffen. In welchem Umfang das Potenzial ausgeschöpft werden kann, hängt davon ab, ob die Wärme- und Kälteströme sinnvoll durch Wärmetauschernetzwerke miteinander verknüpft werden können. Unterdessen sind rund ein halbes Dutzend PinchAnalysen abgeschlossen und die ermittelten Massnahmen in Umsetzung.

Weitere Analysen sind in Arbeit. Grosse Firmen wie Nestlé, Lindt & Sprüngli, Hero, Heineken, Kentaur, Ziegler Papier und OC Oerlikon, aber auch KMU wie Blattmann und Ramseier Rubigen setzen unterdessen auf diese Methode. Vom Aufdecken zum Umsetzen Natürlich reicht es zur Reduktion des Energieverbrauchs nicht aus, das Einsparpotenzial zu analysieren. Die ermittelten Massnahmen müssen entsprechend umgesetzt werden. Häufig sind es einfache standardisierte Massnahmen, manchmal braucht es aber auch etwas Mut, sich auf neue Lösungen einzulassen. So zum Beispiel in der Pavatex AG, wo ein neuer Biomassekessel am Standort Cham in Betrieb genommen wurde. Es handelt sich um eine innovative und wegweisende Massnahme. Erstmalig wird in der Schweiz ein Biomassekessel betrieben, welcher über einen Feuerungsraum mit zwei unterschiedlichen Feuerungsarten verfügt. Neben einer normalen Rostfeuerung, die Hackschnitzel und Holzfaserplattenausschuss verwertet, kann der Kessel auch anfallenden Holzstaub verbrennen. Mit dem Biomassekessel wird der Gasverbrauch um 73 Prozent reduziert, und es können knapp 7 500 Tonnen CO2 pro Jahr eingespart werden. Damit übertrifft Pavatex die mit der EnAW erarbeitete und mit dem Bundesamt für Umwelt (BAFU) eingegangene Reduktionsverpflichtung deutlich. Pavatex hat sich verpflichtet, den CO2-Ausstoss bis 2010 gegenüber dem Jahr 2001 auf 66 Prozent zu senken. Heute beträgt der Ausstoss trotz Mehrproduktion bereits nur noch 48 Prozent. Mit der neuen Kesselanlage reduzieren sich die jährlichen Kosten der Dampferzeugung um gut 20 Prozent. Angesichts langfristig steigender Energiepreise, ungewisser Versorgungssicherheit und der CO2-Abgabe ist der neue Biomassekessel eine Investition, die sich in mehrfacher Hinsicht auszahlt.

Weitere Informationen: www.enaw.ch

Pinch-Analyse zeigt bei Ziegler Papier AG ein Einsparpotenzial von 19 Prozent Der Stromverbrauch der Ziegler Papier AG belief sich im Jahr 2006 auf 36 GWh, der Wärmeenergiebedarf betrug 92 GWh. Die jährlichen Energiekosten betragen insgesamt rund 9 Millionen Franken und stellen einen beträchtlichen Teil der Produktionskosten dar. Bei Ziegler Papier AG wurde eine Pinch-Analyse durchgeführt, die in zwei Massnahmenpaketen mit je 10 bis 11 Massnahmen resultierte. Diese umfassten allgemeine Prozessoptimierungen, die Wärmerückgewinnung im Papierherstellungsprozess bis hin zur Nutzung der Abgase aus der Gasturbine. Die Umsetzung dieser Massnahmen reduziert den Verbrauch der Wärmeenergie um rund 19 Prozent, was einer Einsparung von 1 Million Franken entspricht. Die nötigen Investitionen können damit innerhalb von gut zwei Jahren amortisiert werden.

29 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Gebäudeautomation optimiert Energieeffizienz

Richard Staub El.-Ing. ETH BUS-HOUSE

Mindestens 40 Prozent des gesamten Energieverbrauchs in Europa entfallen auf die Versorgung von Gebäuden mit Wärme und Strom. Gebäudeautomation kann diesen Verbrauch nachhaltig reduzieren. Optimierte Mess-, Steuer- und Regelungstechnik steigert die Energieeffizienz von Heizungs-, Klima-, Warmwasser-, Beleuchtungs- und Beschattungsanlagen um bis zu 25 Prozent. Neue gesetzliche Regelungen zur Verringerung des Energieverbrauchs rücken das Thema Energieeffizienz ins Rampenlicht. Zudem naht bereits das Ende des Erdölzeitalters. Darum ist es unumgänglich, neben dem Umsteigen auf regenerative Energien die vorhandene Energie besser zu nutzen. Hinzu kommen die steigenden Preise – gerade für die öffentliche Hand mit beschränktem Budget eine Herausforderung. Doch sie könnte davon profitieren: Die Praxis zeigt, dass mit moderner Gebäudetechnik auch der Unterhalt kostengünstiger wird. Zum Beispiel müssen die Lampen weniger oft ausgewechselt werden, was die Beschaffungskosten und gleichzeitig auch die Entsorgungsgebühren mindert. Life Cycle Costs im Visier Die Energieeffizienz eines Gebäudes lässt sich nur optimieren, wenn der gesamte Lebenszyklus des Gebäudes betrachtet

wird. Bereits bei der Planung sind die Voraussetzungen für den späteren Bau und Betrieb einer energieeffizienten gebäudetechnischen Anlage zu schaffen. Hier spielen moderne Automationssysteme eine bedeutende Rolle. Das Dilemma: In der gesamten Bauindustrie und speziell im öffentlichen Beschaffungswesen spielt sich der Wettbewerb nur bei den Erstinvestitionskosten ab. Eine Verzerrung des Wettbewerbs, die durch erweiterte Vorgaben entschärft werden sollte. Hohe Energiepotenziale Lässt sich aber noch nennenswert Energie einsparen, nachdem alle Wände und Dächer gedämmt, die Fenster mehrfach verglast und abgedichtet und die Heizungsanlagen erneuert wurden? Die Antwort lautet „Ja“. Die Einsparpotenziale sind sogar sehr hoch, vor allem bei der Klimatisierung und Beleuchtung. Notwendig sind Optimierungen der Energieerzeugung und -verteilung sowie des Verbrauchs. Umsetzen lassen sich die Einsparpotenziale durch eine moderne Gebäude- und Raumautomation. Sie verbindet alle Gewerke im Raum wie Beleuchtung, Beschattung, Heizung, Kühlung, Lüftung oder Multimedia. Dabei sind die einzelnen Geräte in ein digital vernetztes System von Sensoren und Aktoren integriert, können uneingeschränkt Informationen aus-

Einsparpotenziale bei Gebäuden Das BFE schätzt das technische Einsparpotenzial in den nächsten zwei Jahrzehnten je nach Anwendungsbereich auf 30 bis 70 Prozent. Unter der Annahme, dass sich die Technik weiterentwickeln wird und dass konsequent die beste verfügbare Technik eingesetzt wird. Haushalt: Dienstleistung und Landwirtschaft: Industrie:

30 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

• Heizung und Warmwasser bei Neubau und Sanierung: 70 Prozent • Beleuchtung: 70 Prozent • Heizung, Warmwasser: 70 Prozent Neubau, 50 Prozent Sanierung • Beleuchtung und Geräte: 30 bis 50 Prozent • Heizung und Warmwasser: 80 Prozent Neubau, 40 Prozent Sanierung • Beleuchtung: 70 Prozent

Quelle: Aktionsplan Energieeffizienz, Bundesamt für Energie


tauschen, verfügen über gemeinsame Bedienungen und sind als Ganzes im technischen Gebäudemanagement eingebunden – zur Kontrolle und Parametrierung. Leider hemmt die traditionelle Aufteilung nach Fachplaner und Ausführenden für einzelne Gewerke nach wie vor die Umsetzung der integralen Raumautomation. Zu oft noch setzen einzelne Fachplaner getrennte Systeme ein, die dann mit vielen aufwendigen Schnittstellen in ein technisches Gebäudemanagement integriert werden müssen. „Betrieb ohne Betrieb“ vermeiden Wichtig für die Energieeffizienz ist die Vermeidung von „Betrieb (der Gebäudetechnik) ohne Betrieb“. Was heisst das? Zu häufig werden Büros, Mehrzweckräume oder Schulzimmer geheizt, obwohl diese gar nicht benutzt werden – am Wochenende, in der Nacht oder bei Abwesenheit. Gerade in Büros und Amtsstuben sind die Benutzer mehr als die Hälfte der Zeit abwesend, an Sitzungen oder Aussenterminen. Dennoch wird das Licht am Morgen eingeschaltet, Heizung und Lüftung laufen auf Hochtouren. In den letzten Jahren hat sich deshalb das Angebot an Präsenzmeldern sprunghaft erhöht, mit denen alle Geräte bei Nichtbelegung ausgeschaltet oder gedrosselt werden. Bei integraler Raumautomation geschieht dies durch einfache Vergabe von entsprechenden digitalen Beziehungen, ohne zusätzliche Hardware. Durch die integrale Raumautomation stehen zudem neue Funktionen zur Verfügung, wie die„Thermoautomatik des Sonnenschutzes“. Diese ermittelt die optimale Position für den Sonnenschutz, bevor die Kühlung eingeschaltet wird. In den kommenden Jahren werden solche Funktionen – durch die steigenden sommerlichen Temperaturen infolge des Klimawandels – an Bedeutung gewinnen. Grundlage für Optimierung Die Gebäudeautomation ist jedoch nicht nur wegen einer bedarfsgerechten Steuerung und Regelung wichtig für die Energieeffizienz. Denn durch die Installation von Energiemessungen werden alle relevanten Verbrauchsdaten zentral aufgezeichnet, parallel zu den wichtigen Parametern wie Aussentemperatur oder Sonneneinstrahlung. Alle modernen technischen Gebäudemanagementsysteme bieten einfache Tools, um solche Daten periodisch abzurufen und zu vergleichen. Für die Betreiber ist auf einen Blick ersichtlich, ob der Energieverbrauch im üblichen Rahmen liegt. Bei Auffälligkeiten kann sofort reagiert werden. Langfristig ist zudem ersichtlich, wo das grösste Potenzial für Massnahmen zur Steigerung der Energieeffizienz liegt, um beispielsweise bei Sanierungen Prioritäten zu setzen.

Um einen kostengünstigen Ausbau- und Austauschprozess in der Gebäudetechnik und -automation zu ermöglichen, helfen herstellerübergreifende Standards. Obwohl in den letzten zehn Jahren die internationale Normierung der Gebäudeautomation klare Vorgaben gemacht hat, haben sich diese in der Schweiz – auch bei grossen kommunalen Liegenschaftsbetreibern – nicht durchgesetzt. So steht etwa mit BACnet (Building Automation and Control Network) ein weltweit standardisiertes Protokoll zur Verfügung, welches ermöglicht, unterschiedliche Teilsysteme von verschiedenen Lieferanten in ein übergeordnetes Gebäudemanagementsystem einzufügen. Kommuniziert wird über Ethernet, welches heute – dank seinem Preis-Leistungs-Verhältnis und der IP-Technologie – für fast alle Anwendungen nutzbar ist. Damit ergibt sich eine weitere Synergie: die Integration der GebäudeautomationsKommunikation in die bereits vorhandenen IP-Netze. Bereits Schweizer Norm Vom Europäischen Parlament wurde die Europäische Normierungsorganisation CEN (TC 247) beauftragt, die Normierung für die Energieeffizienz durch Gebäudeautomation als einen Teil der „Energy Performance of Buildings Directive (EPBD)“ umzusetzen. Unter der Nummer „EN 15232“ und dem Titel „Energieeffizienz von Gebäuden – Auswirkungen der Gebäudeautomation und des Gebäudemanagements“ wurde 2007 eine neue Norm verabschiedet. Diese legt die Anforderungen an Komponenten und Systeme der Gebäudeautomation fest, welche die Energieeffizienz eines Gebäudes unterstützen. In der Schweiz ist sie als „SIA 386.110“ veröffentlicht. Das Zertifizierungsverfahren für entsprechende Produkte wurde dem Europäischen Industrieverband für Gebäudeautomation (eu.bac) übertragen. Als Grundlage für den Nachweis der Energieeffizienz entwickelte dieser ein Testund Zertifizierungsprogramm. Erste Zertifizierungen wurden bereits vergeben. Mit dieser Norm steht schon bei der Planung ein Instrument zur Verfügung, um genaue Vorgaben bezüglich Steuerung und Regelung auszuarbeiten – und somit die angestrebte Effizienzklasse zu erfüllen. Es ist nun an den Bestellern und Planern, diese Vorgaben auch umzusetzen – die späteren Generationen werden es danken.

Infos: www.eubac.org www.eubacCert.eu www.buildingsplatform.eu/cms/ www.g-n-i.ch www.bus-house.ch

Einsparpotenziale der Gebäudeautomation Eine Studie der Hochschule Biberach am Institut für Gebäude- und Energiesysteme von Professor Becker aus dem Jahr 2007 macht deutlich, wie viel Energie sich durch den Einsatz von Funktionen der Raumautomation sparen lässt. Folgende Tabelle zeigt einige typische Resultate: Funktion

Einsparung

Konstantlichtregelung (präsenzabhängig, gedimmt)

35 bis 50 Prozent

Automatiklicht (helligkeitsabhängig, präsenzabhängig, geschaltet)

25 bis 45 Prozent

Sonnenautomatik

5 bis 8 Prozent

Lamellennachführung

10 bis 13 Prozent

31 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


L'automatisation du bâtiment au profit de l'efficience énergétique Richard Staub Ing. Él. EPF BUS-HOUSE

Au moins 40 pour cent de la consommation globale d'énergie en Europe est consacrée à l'approvisionnement de bâtiments en chaleur et en électricité. L'automatisation du bâtiment est en mesure de réduire durablement cette consommation. Des techniques optimisées de mesure, de commande et de régulation peuvent augmenter jusqu'à 25 pour cent l'efficacité énergétique d'installations de chauffage, de climatisation, de production d'eau chaude, d'éclairage et de protection solaire. Les nouvelles réglementations légales en faveur de la réduction de la consommation d'énergie placent le thème de l'efficience énergétique sous les feux de la rampe. Outre le fait que la fin de l'ère du pétrole approche, la transition vers des énergies renouvelables et l'optimisation de l'utilisation des énergies existantes deviennent indispensables. A cela il faut encore ajouter la hausse des prix, qui consiste un véritable défi pour les budgets limités des pouvoirs publics. Mais ils pourraient en profiter: l'expérience montre que les bâtiments équipés d'une technique moderne permettent de faire baisser les frais d'entretien. Par exemple les ampoules doivent être remplacées moins souvent, ce qui diminue les coûts d'acquisition et les taxes de recyclage. Les coûts de cycle de vie dans le collimateur L'efficience énergétique d'un bâtiment ne peut être optimisée que si l'on considère l'ensemble de son cycle de vie. Les conditions nécessaires à la construction et à l'exploitation d'une installation technique du bâtiment énergétiquement efficace doivent être créées déjà au stade du

projet. Les systèmes modernes d'automatisation jouent ici un rôle déterminant. Le dilemme est que dans toute l'industrie du bâtiment, et spécialement dans les marchés publics, seuls les coûts des premiers investissements sont soumis à concours. C'est là une vision biaisée du concours qu'il faudrait corriger au moyen de nouvelles directives.

Grande potentiel énergétique Est-il encore possible d'économiser notablement de l'énergie une fois les murs et le toit isolés, les fenêtres rendues étanches et dotées de multiple vitrage et l'installation de chauffage remplacée? La réponse est oui. Les potentiels d'économie sont même très grands, surtout en terme de climatisation et d'éclairage. Il faut optimiser la production et la distribution d'énergie tout autant que la consommation. Des économies peuvent être réalisées au moyen d'une automatisation moderne des bâtiments et des locaux, qui relie toutes les fonctionnalités d'un local, telles que l'éclairage, la protection solaire, le chauffage, le refroidissement, la ventilation et les installations multimédia. Chacun des appareils est intégré à un système numérique de capteurs et d'actionneurs mis en réseau. Soumis à des conditions communes et reliés en un ensemble au sein d'un système de gestion technique du bâtiment pour le contrôle et le paramétrage, ils peuvent y échanger des informations de manière illimitée. Malheureusement, la répartition classique par corps de métier dans la planification et l'exécution paralyse encore la mise en application d'une automatisation intégrale des locaux. Trop souvent encore, les bureaux d'études spéciali-

Potentiels d'économies dans les bâtiments L'Office fédéral de l'énergie estime que le potentiel technique d'économie durant les deux prochaines décennies peut s'élever de 30 à 70% selon les domaines d'application. Ces estimations se basent sur l'hypothèse que le développement de la technique se poursuive et que l'utilisation conséquente de la meilleure technique disponible devienne systématique. Ménage:

32 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

• Chauffage et eau chaude dans les bâtiments neufs et les rénovations: 70% • Eclairage: 70% Services • Chauffage et eau chaude: 70% dans les bâtiments neufs et 50% dans les rénovations et agricul- • Eclairage et appareils: 30 à 50 % ture: Industrie: • Chauffage et eau chaude: 80% dans les bâtiments neufs et 40% dans les rénovations • Eclairage: 70%

Source: plan d'action pour l'efficacité énergétique, office fédéral de l'énergie


sés ont recours chacun à leur propre système, qu'il faut ensuite intégrer au moyen d'interfaces compliquées au sein d'un système de gestion technique du bâtiment.

résulte une synergie supplémentaire: l'intégration de la communication de l'automatisation du bâtiment dans les réseaux IP existants.

Eviter le «service hors service» Pour qu'il y ait efficience énergétique, il est important d'éviter le «service (des installations techniques du bâtiment) hors service (c'est-àdire hors exploitation)». Qu'est-ce que cela veut dire? Trop souvent, des bureaux, des locaux polyvalents ou des salles de classe sont chauffés bien qu'étant inoccupés – le week-end, la nuit ou en cas d'absence. Les usagers de bureaux ou d'études se trouvent plus de la moitié du temps absents de leur bureau, à des séances ou à des rendez-vous extérieurs. Cependant, la lumière est enclenchée dès le matin, le chauffage et la ventilation fonctionnent à plein régime. Pour cette raison, l'offre en détecteurs de présence s'est considérablement étoffée ces dernières années. Ces détecteurs permettent le déclenchement ou la réduction de régime de toutes les installations d'un local lorsqu'il est inoccupé. Avec une automatisation intégrale du bâtiment, cela se fait par la simple attribution des contacts numériques correspondants, sans matériel supplémentaire. L'automatisation intégrale des locaux offre de nouvelles fonctionnalités, telles que «l'automatisation thermiques des protections solaires». Celle-ci calcule la position idéale des dispositifs de protection solaire avant d'enclencher l'installation de refroidissement. Vu la hausse des températures estivales, liées aux changements climatiques, de telles fonctionnalités vont gagner en importance ces prochaines années.

Déjà une norme suisse Les comités européens de normalisation CEN (TC 247) ont été chargés par le Parlement européen d'intégrer la normalisation sur l'efficience énergétique par l'automatisation du bâtiment à la «Energy Performance of Buildings Directive (EPBD)». C'est ainsi qu'en 2007 a été adoptée la nouvelle norme «EN 15232», intitulée «Performance énergétique des bâtiments – Impact de l'automatisation de la régulation et de la gestion technique du bâtiment». Elle fixe les exigences posées aux composants et systèmes constitutifs de l'automatisation du bâtiment qui contribuent à l'efficacité énergétique d'un bâtiment. En Suisse, il s'agit de la norme SIA 386.110. Quatre classes d'efficacité de l'automatisation du bâtiment (AB) y sont définies (A, B, C, D), pour les fonctions de deux catégories de bâtiments: les bâtiments d'habitation et les autres bâtiments:

Principes d'optimisation Ce n'est pas seulement parce qu'elle permet une commande et une régulation des installations en fonctions des besoins que l'automatisation du bâtiment constitue un atout pour l'efficience énergétique. Grâce à l'installation d'outils de mesure de l'énergie, toutes les données de consommation significatives sont consignées centralement, parallèlement aux paramètres importants, tels que la température extérieure ou l'ensoleillement. Tous les systèmes modernes de gestion du bâtiment offrent des outils qui permettent de consulter périodiquement ces données et de les comparer. L'exploitant voit d'un seul coup d’œil si la consommation en énergie correspond à la moyenne habituelle et il peut réagir à chaque élément inhabituel. A long terme, il est même possible de voir où réside le plus grand potentiel d'optimisation de l'efficacité énergétique pour, par exemple, poser des priorités lors de rénovations. Les standard reconnus par l'ensemble des fabricants contribuent à rendre meilleur marché la transformation et le remplacement de la technique et de l'automatisation du bâtiment. Bien que, ces dix dernières années, les normes internationales sur l'automatisation du bâtiment aient fourni des directives claires en la matière, elles ne sont jamais parvenues à s'imposer en Suisse – même auprès d'importants exploitants immobiliers communaux. BACnet (Building Automation and Control Network) propose un protocole standard pour le monde entier, qui permet d'ajouter des parties de systèmes venant de différents fournisseurs à un système de gestion de bâtiment de hiérarchie supérieure. La communication se fait via Ethernet, qui grâce à son rapport prix-prestation et à la technologie IP, est aujourd'hui utilisable pour presque toutes les applica-tions. Il en

• La classe A correspond aux systèmes d’AB et de gestion technique du bâtiment (GTB) énergétiquement efficaces. • La classe B correspond à des systèmes d’AB qui ont subi des développements ultérieurs et à quelques fonctionnalités spéciales de systèmes de GTB • La classe C correspond à des systèmes d’AB standard. • La classe D correspond à des systèmes d’AB qui ne sont pas énergétiquement efficaces. Les bâtiments équipés de tels systèmes doivent être modernisés. Il n'est plus permis de construire de nouveaux bâtiments avec de tels systèmes. La procédure de certification pour les produits correspondants a été confiée à l'association industrielle européenne pour l'automatisation du bâtiment (eu.bac), qui a développé un programme d'essais et de certification pour l'obtention du certificat d'efficacité énergétique. Les premiers certificats ont déjà été attribués. Avec cette norme, il existe désormais un instrument qui permet d'établir précisément et dès la phase de projet les exigences posées aux dispositifs de commande et de régulation, ceci afin de remplir les conditions de la classe d'efficacité escomptée. C'est maintenant aux clients, aux ingénieurs-conseils et aux architectes de mettre ces directives en application – les générations futures leur en seront reconnaissantes.

Pour davantage d'information: www.eubac.org www.eubacCert.eu www.buildingsplatform.eu/cms/ www.g-n-i.ch www.bus-house.ch

Potentiel d'économies dans l'automatisation du bâtiment Fonction

Economie

Régulation constante de l'éclairage (avec détecteur de présence, par régulation)

35 à 50 pour cent

Eclairage automatique (avec détecteur de luminosité et détecteur de présence, par commutation)

25 à 45 pour cent

Automatisme solaire

5 à 8 pour cent

Réajustement automatique de la position des lamelles

10 à 13 pour cent

33 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Journées de la technique 2009 – les énergies renouvelables ont de l'avenir Christa Rosatzin Ing. Él. EPF/UTS Sprachwerk GmbH

34 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

Contrairement aux sources d'énergie fossile, le potentiel des énergies renouvelables est inépuisable. La force hydraulique, les énergies solaire et éolienne ou les énergies tirées de la biomasse et de la chaleur ambiante sont respectueuses du climat et leur bilan écologique est pour la plupart positif. Avec l'énergie hydraulique, la Suisse possède un important vecteur d'énergie renouvelable riche d'une grande tradition, qui couvre près du 60 pour cent de l'ensemble des besoins en électricité du pays. Grâce à cette part élevée, près de 17 pour cent de l'énergie renouvelable consommée est produite en Suisse. Les nouvelles énergies renouvelables – telles que celles tirées du soleil, du bois, de la biomasse, du vent, de la géothermie et de la chaleur ambiante – couvrent près de 5,7 pour cent de la demande totale suisse en énergie. Le 3,7 pour cent est issu de la biomasse (bois et biogaz); les parts d'énergies tirées de la chaleur ambiante et résiduelle ainsi que de l'énergie solaire et éolienne sont quant à elles clairement inférieures à 1 pour cent. Hausse probable de la part des énergies renouvelables Les objectifs et mesures d'encouragement en faveur des énergies renouvelables sont définis dans le «plan d'action pour les énergies renouvelables» établi par l'Office fédéral de l'énergie, qui met l'accent sur des mesures dans le domaine de la production de chaleur. Cela comprend le chauffage, l'eau chaude et la chaleur dans l'industrie et les services. Selon l'Office fédéral de l'énergie, c'est là que résident les plus importants potentiels de substitution aux énergies fossiles. L’objectif du plan d’action est d’amener à augmenter, d’ici à 2020, la part des énergies renouvelables d’au moins 50 pour cent. Le plan d’action regroupe des mesures d'encouragement, des incitations fiscales, des actions de promotion ainsi que des mesures dans les domaines de la recherche

et de la formation. Au premier plan figurent l'énergie hydraulique, la biomasse et le bois, la chaleur ambiante et le solaire thermique, car les technologies dans ces domaines sont d’ores et déjà compétitives ou le deviendront à moyen terme. Le développement des énergies renouvelables doit contribuer à créer de la valeur ajoutée pour le pays. Un autre objectif est de générer des emplois durables. Swiss Engineering UTS s'engage La contribution des ingénieurs et des architectes pour la promotion des énergies renouvelables peut être considérable, autant par le développement et le recours à des technologies appropriées que par leur engagement au sein de la société et en politique. C'est pourquoi, avec des journées de la technique 2009 placées sous le signe des énergies renouvelables, Swiss Engineering UTS s'engage pour une utilisation accrue de ce type d'énergies et ce faisant, elle s'investit en faveur d'un avenir énergétique durable. Les journées de la technique 2009 auront lieu du 5 au 15 novembre. Elles offrent l'occasion de réunir des forces et d'attirer l'attention sur le thème. Les institutions et entreprises dont le travail gravite autour des énergies renouvelables sont appelées à co-organiser activement ces journées. Swiss Engineering se réjouit déjà des idées et propositions apportées.

Pour davantage d'informations: www.journees-de-la-technique.ch


Tage der Technik 2009 – Erneuerbare Energien haben Zukunft

Im Gegensatz zu fossilen Quellen ist das Potenzial erneuerbarer Energien unerschöpflich. Wasserkraft, Sonnen- und Windenergie oder Energie aus Biomasse und aus Umweltwärme sind klimafreundlich und haben meist eine positive Ökobilanz. Die Schweiz besitzt mit der Wasserkraft einen traditionsreichen und gewichtigen erneuerbaren Energieträger. Er deckt rund 60 Prozent des gesamten Strombedarfs in der Schweiz. Dank diesem hohen Anteil werden hierzulande fast 17 Prozent des Gesamtenergiebedarfs aus erneuerbaren Energien erzeugt. Neue erneuerbare Energien – also Sonne, Holz, Biomasse, Wind, Geothermie und Umgebungswärme – tragen etwa 5,7 Prozent zur Deckung der gesamten Schweizer Energienachfrage bei. 3,7 Prozent stammen aus Biomasse (Holz und Biogas); die Anteile aus der Nutzung von Umwelt- und Abwärme, aus der Solar- und Windenergie liegen deutlich unter einem Prozent. Anteil erneuerbarer Energien soll steigen Ziele und Massnahmen zur Förderung erneuerbarer Energie hält das Bundesamt für Energie im „Aktionsplan erneuerbare Energien“ fest. Er konzentriert sich vor allem auf Massnahmen im Bereich der Wärmeproduktion. Darin enthalten sind Heizung und Warmwasser sowie Prozesswärme bei Industrie und Dienstleistungen. Dort bestehen laut dem Bundesamt für Energie die grössten Potenziale zur Substitution fossiler Energien. Das Ziel des Aktionsplanes: Bis im Jahr 2020 soll der Anteil der erneuerbaren Energie um 50 Prozent ansteigen. Der Aktionsplan umfasst Fördermassnahmen, steuerliche Anreize, Lenkungsmassnahmen und Aktivitäten in den Bereichen Forschung und Ausbildung. Im Vordergrund stehen Wasserkraft, Biomasse und Holz, Umgebungswärme

Christa Rosatzin Dipl. El.-Ing. ETH/STV Sprachwerk GmbH

und Solarthermie, da die Technologien in diesen Bereichen bereits marktreif sind oder es mittelfristig werden. Mit dem Ausbau erneuerbarer Energie soll zudem die Wertschöpfung im Inland gesichert werden. Ein weiteres Ziel ist die Schaffung von nachhaltigen Arbeitsplätzen. Swiss Engineering STV engagiert sich Ingenieure und Architekten können einen wichtigen Beitrag zur Förderung erneuerbarer Energien leisten – mit der Entwicklung und dem Einsatz von geeigneten Technologien, aber auch mit ihrem Engagement in Gesellschaft und Politik. Mit den Tagen der Technik 2009 unter dem Zeichen erneuerbarer Energien engagiert sich deshalb auch Swiss Engineering STV für die vermehrte Nutzung erneuerbarer Energien und damit für eine nachhaltige Energiezukunft. Die Tage der Technik 2009 finden vom 5. bis 15. November statt. Sie bieten Gelegenheit, die Kräfte zu bündeln und auf das Thema aufmerksam zu machen. Institutionen und Unternehmen, die sich mit erneuerbaren Energien beschäftigen, sind aufgerufen, die Tage der Technik 2009 aktiv mitzugestalten. Swiss Engineering STV nimmt Ideen und Vorschläge jederzeit gerne entgegen.

Informationen: www.tage-der-technik.ch

35 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Ingénieur: une profession en mutation

Prof. Dr Crispino Bergamaschi Recteur de la Haute école technique et d'architecture de Lucerne

C'est en automne 2008 que de jeunes ingénieurs ont reçu pour la première fois un diplôme Bachelor. Une excellente occasion pour revenir sur les objectifs de formation de la filière Bachelor ainsi que sur une profession en pleine mutation. La formation d'ingénieur en Suisse repose sur une tradition plus que centenaire. Outre les hautes écoles universitaires comme l'EPF, plus d'une douzaine d'écoles d'ingénieurs ont réussi à s'établir dans le pays. Dès le début, elles ont su offrir des études compactes d'excellente qualité, qui ont contribué en grande partie au succès du système dual suisse de formation. L'enseignement y était donné à des classes de 25 étudiants et il avait le caractère d'un enseignement de gymnase technique de haut niveau, avec des cours, des devoirs et des interrogations en cours d'année comptant pour l'examen de promotion. Durant les premiers semestres, des branches théoriques de base en sciences naturelles figuraient à l'horaire, suite à quoi les semestres suivants proposaient des leçons approfondies plus spécifiques à la branche et ce n'est qu'au semestre final que les étudiants se consacraient à des projets. Le choix offert aux étudiants durant leurs études était plutôt limité et la transmission des connaissances se faisait principalement par des cours magistraux très centrés sur l'enseignant. Ce mode d'enseignement était à l'époque ultra-moderne et adapté au monde du travail des années 60, 70 et 80. Comparées au «bon vieux temps», les choses ont énormément changé. Le quotidien professionnel est désormais davantage soumis aux exigences extérieures (du client) qu'aux exigences inté-

36 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

rieures (du produit). Les perspectives dans la résolution de problèmes passent constamment du détail à l'ensemble, du composant au système, de la technologie aux besoins du client. Alors qu'autrefois la priorité était donnée aux nouveaux développements, aujourd'hui il s'agit de plus en plus de transformer des solutions connues en applications spécifiques à un client. De plus, les jeunes ont d'autres exigences par rapport à leurs études, leurs projets et leur mode de vie ont considérablement changé. Les étudiants d'aujourd'hui veulent être traités individuellement, autant en matière d'évaluation que d'enseignement. Très tôt déjà, ils veulent saisir le sens de leurs activités, en discerner les applications et être en mesure de situer la matière enseignée dans un contexte global et attrayant. De plus, le niveau des connaissances didactiques s'est développé dans les Hautes écoles – l'apprentissage est considéré comme un processus individuel: ce n'est plus un seul enseignant, mais une équipe d'enseignants qui aménage le processus d'apprentissage de manière plus variée et ainsi plus individuelle. Il s'avère en outre qu'une pseudo-réalité construite sur des principes porte en elle le danger d'esquisser une vérité atrophiée. Cela conduit dans la pratique à une surenchère dans la délimitation des problèmes, dont le résultat sera inévitablement l'imitation de solutions plutôt que la réelle création de solutions, si importante en soi. Tous ces défis et nouvelles connaissances ont pour conséquence la nécessité de vérifier dans ses fondements la formation d'ingénieur dans les Hautes écoles.


Erneuerbare Energien haben Zukunft. Les énergies renouvelables ont de l'avenir.

Le processus de Bologne – soit l'harmonisation des diplômes des Hautes écoles européennes – ne saurait être accusé d'être la raison des changements constatés, mais il doit être considéré comme l'un des principaux déclencheurs de changements nécessaires. Les Hautes écoles techniques ont tout particulièrement utilisé l'introduction des filières Bachelor et Master pour réformer en profondeur leurs plans d'études et les adapter aux changements et développements sociaux et économiques. La question centrale était celle de la qualification professionnelle, c'est-à-dire la capacité de s'adapter rapidement au travail dans un environnement d'ingénieurs et d'y faire preuve de compétences sociales autant que professionnelles. Outre les compétences professionnelles du métier, des compétences supplémentaires rentrent en considération, telles que les compétences méthodologiques et personnelles. L'acquisition de connaissances constitue toujours la base des études d'ingénieurs. Pour que ce savoir ne soit pas transmis sous une forme passive et de la sorte ennuyeuse, il faut recourir à des processus d'apprentissage basés sur des problématiques et le mettre en relation avec des informations connues et nouvelles. Une tâche dont nos enseignants s'acquittent moyennant un énorme investissement.

Si l'on considère l'intensité de la formation Bachelor, mais aussi les résultats des travaux de diplômes, les voix critiques qui craignaient une dégradation des études promulguées par les Hautes écoles spécialisées n'ont plus de raison d'être. Le diplôme Bachelor peut être considéré en toute bonne conscience comme équivalent à l'ancien diplôme HES. La filière Master en ingénierie a été lancée en automne 2008 dans toutes les hautes écoles techniques. Fortement liée à une recherche & développement axée sur des applications, elle est l'aboutissement logique du système dual de formation. Pour les étudiants, les possibilités offertes par le Master sont intéressantes parce qu'elles leur permettent d'approfondir et de compléter leurs compétences méthodologiques et leurs connaissances de la matière par le biais de mandats et de projets de recherche. Pour l'économie, et en particulier pour les PME, les titulaires de Master sont intéressants car, outre les acquis d'une solide formation pratique d'ingénieur avec les études Bachelor, ils apportent en plus une spécialisation scientifique et une capacité d'abstraction grâce à laquelle ils sont en mesure de saisir une complexité en pleine croissance et de collaborer à des innovations technologiques toujours plus exigeantes.

37 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Wandelndes Berufsbild des Ingenieurs

Prof. Dr. Crispino Bergamaschi Rektor Hochschule Luzern Technik & Architektur

Im Herbst 2008 erhielten die ersten jungen Ingenieure ihre Bachelor-Diplome. Ein guter Zeitpunkt, die Bildungsziele der Bachelor-Ausbildung und das sich wandelnde Berufsbild des Ingenieurs zu reflektieren. Die Ingenieurausbildung besitzt eine über 100-jährige Tradition in der Schweiz. Neben den universitären Hochschulen wie der ETH konnten sich mehr als ein Dutzend Ingenieurschulen in der Schweiz etablieren. Sie boten von Beginn an ein qualitativ hochstehendes Kompaktstudium und trugen damit wesentlich zum Erfolg des dualen Bildungssystems in der Schweiz bei. Der Unterricht fand in Klassen von etwa 25 Studierenden statt und hatte den Charakter eines höheren technischen Gymnasiums mit Klassenunterricht, Hausaufgaben und promotionsrelevanten Prüfungen während des Kontaktstudiums. In den ersten Semestern standen theorieorientierte naturwissenschaftliche Grundlagenfächer auf dem Studienplan, später fachliche Vertiefungslektionen, und erst in den Abschlusssemestern folgten Projektarbeiten. Die Wahlmöglichkeit innerhalb eines Studienganges war für Studierende eher eingeschränkt, und die Stoffvermittlung basierte stark auf Frontalunterricht, der auf die Dozierenden zentriert war. Diese Art der Ausbildung war damals State of the Art und auf die Arbeitswelt der 60er-, 70er- und 80er-Jahre zugeschnitten.

38 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

Gegenüber den „guten alten Zeiten“ hat sich heute aber vieles verändert. Im beruflichen Alltag ist vermehrt Aussen(Kunden-)Orientierung statt Innen-(Sach-) Orientierung gefordert. Die Perspektive bei der Lösung von Problemen verschiebt sich vom Detail zum Ganzen, von der Komponente zum System, von der Technologie zum Kundenbedürfnis. Wo früher die Neuentwicklung im Zen-

trum stand, geht es heute verstärkt darum, bestehende Lösungen in kundenspezifische Applikationen zu überführen. Zudem haben sich auch die Ansprüche der jungen Leute an ein Studium, ihre Lebensentwürfe und ihre Lebensart stark verändert. Studierende von heute möchten individuell betrachtet, bewertet und betreut werden. Sie wollen schon früh den Sinn ihrer Tätigkeiten sehen, die Anwendung erkennen und den Unterrichtsstoff in einen attraktiven Gesamtkontext stellen können. Des Weiteren hat sich der Kenntnisstand in der Hochschuldidaktik entwickelt – das Lernen wird als individueller Prozess begriffen: Statt ein Dozierender allein, kann ein Team von Dozierenden den Lernprozess vielfältiger und damit individueller gestalten. Es zeigt sich zudem, dass eine aus Grundlagen konstruierte Pseudorealität die Gefahr in sich trägt, eine reduzierte Wirklichkeit zu skizzieren. Dies führt in der Praxis zu Überforderung bei der Problemeingrenzung und damit eher zu Lösungsimitationen anstelle der so wichtigen Lösungskreationen. All diese Heraus-forderungen und neuen Erkenntnisse provozierten eine grundlegende Überprüfung der Ingenieurausbildung an den Hochschulen. Der Bologna-Prozess – also die Angleichung der europäischen Hochschulabschlüsse – kann aber nicht als eigentlicher Grund für den Veränderungsprozess verantwortlich gemacht werden, sondern muss als wichtiger Auslöser der notwendigen Veränderungen betrachtet werden. Besonders die technischen Fachhochschulen haben die Einführung der Bachelor- und Masterstudiengänge genutzt, um ihre Studienpläne grundlegend zu reformieren und den veränderten gesellschaftlichen und wirtschaftlichen Entwicklungen anzupassen.


In der Ingenieurausbildung gewinnen Teamfähigkeit, Praxisorientiertheit und ökonomische Vorgehensweise zunehmend an Bedeutung. La capacité de travailler en équipe, une vision orientée vers la pratique et des modes de procéder économiques ont de plus en plus d’importance dans la formation d'ingénieur.

Im Zentrum stand die Berufsbefähigung, das heisst die Fähigkeit, sich in einem beruflichen Ingenieurumfeld schnell einarbeiten und fachlich wie auch sozial kompetent handeln zu können. Neben den Fachkompetenzen wurde somit auch den Zusatzkompetenzen, wie Methoden- und Personalkompetenz, ein verstärktes Gewicht beigemessen. Der Erwerb von Wissen bleibt weiterhin die Basis des Ingenieurstudiums. Damit dieses Wissen aber nicht passiv und somit träge wird, soll es in problembasierten Lernprozessen aktiviert und in Verbindungen mit bereits bekannten und neuen Informationen gebracht werden. Eine Aufgabe, welche unsere Dozierenden mit viel Engagement umsetzen. Betrachtet man diese Intensität der Bachelor-Ausbildung, aber auch die Resultate der Diplomarbeiten, sind die kritischen Stimmen, welche ein „Downgrade“ des Fachhochschulstudiums befürchteten, nicht nachvollziehbar. Das Bachelor-Diplom darf mit gutem Gewissen als gleichwertig zum früheren FH-Diplom betrachtet werden.

Mit dem von allen technischen Fachhochschulen getragenen, im Herbst 2008 gestarteten Master-Studiengang in Engineering, welcher eng mit der anwendungsorientierten Forschung & Entwicklung gekoppelt ist, erreicht das duale Bildungssystem seinen logischen Abschluss. Für die Master-Studierenden ist das Angebot einerseits attraktiv, weil sie ihre Methoden- und Fachkompetenz an praxisnahen und anspruchsvollen Aufgabenstellungen und Forschungsprojekten vertiefen und ergänzen können. Für die Wirtschaft andererseits, insbesondere für die KMU, sind die MasterAbsolventen interessant, da sie neben einer breiten, praxisnahen Ingenieurausbildung auf Bachelor-Stufe eine wissenschaftlich fundierte Spezialisierung mitbringen und dank ihrem Abstraktionsvermögen die wachsende Komplexität überblicken und die immer anspruchsvollere technologische Innovation mitprägen können. Im Frühling 2010 erhalten die ersten Master-Absolvierenden ihre Diplome – eine weitere Gelegenheit, den Status der Ingenieurausbildung zu reflektieren.

39 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


FEANI

Rudolf Küpfer arch. HES/UTS/SIA Membre du comité central

40 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

L'organisation faîtière européenne FEANI (Fédération Européenne d’Associations Nationales d’Ingénieurs) représente les intérêts des ingénieurs en Europe. La Suisse y est représentée par le comité national suisse, composé de façon paritaire de Swiss Engineering UTS et de la SIA. L'assemblée générale de la FEANI s'est déroulée cette année sous les signes du projet de la ENG CARD, de l'élection d'un nouveau président et de l'admission de deux nouveaux pays. Il y a quelques années, il n'a pas été possible d'intégrer les ingénieurs à la directive européenne 119 sur la reconnaissance des qualifications professionnelles. C'est pourquoi la FEANI a reçu le mandat d’étudier la faisabilité d’une ENG CARD européenne, un passeport européen pour ingénieurs. Le rapport a été déposé au printemps 2008 et il devait être soumis à un test pratique dans le cadre d'un projet pilote. La participation de la Suisse à l'étude de faisabilité a été déterminante. La Suisse, mais aussi l'Allemagne, la Hollande, la France, la Slovénie, la Hongrie, la Suède et l'Espagne ont posé leur candidature pour la phase pilote. L'assemblée générale soutient le principe de ce projet, mais c'est à une courte majorité qu'elle rejette la phase pilote dans la forme proposée. Maintenant, il s'agit de chercher des possibilités de faire avancer le projet malgré tout. Willy Fuchs, directeur du VDI, s'est retiré de la présidence de la FEANI. C'est Lars Bytoft, du Danemark, qui a été élu nouveau président. L'assemblée générale a ensuite encore élu la Russie comme nouveau membre et la Croatie comme membre provisoire. Dans le cadre des activités de la FEANI, l’objectif est d'augmenter les collaborations avec la WFEO/FMOI (Fédération Mondiale des Organisations des Ingénieurs) et avec la IEA (International Engineering Alliance), afin d'encourager la reconnaissance de la formation et de la

mobilité. La priorité est donnée aux accords de Washington, de Sidney et de Dublin en relation avec l'EANEE (European Network for Accreditation of Engineering Education). Genève accueillera dans trois ans une importante rencontre internationale d'ingénieurs. La World Engineers’ Convention 2011 (WEC 2011) a pour ambition de stimuler une approche durable et respectueuse de l'environnement de la question énergétique au moyen de solutions d'ingénierie novatrices. La WEC 2011 se dédie à la problématique énergétique sous le titre «Engineers Power the World – Facing the Global Energy Challenge». Daniel Favrat dirige le comité de programmation. En collaboration avec des spécialistes de l'énergie issus des Hautes écoles et de l'industrie suisses et étrangères, il prépare le programme de la WEC 2011. Selon toute probabilité, divers domaines thématiques seront traités, de la mobilité à l'urbanisme et de la production à la consommation d'énergie. Par leur travail, les ingénieurs rendent la prospérité possible partout dans le monde et ils sont aussi en mesure de proposer des solutions pour l'avenir. La WEC 2011 veut contribuer à diffuser et en même temps à mettre en valeur ce travail auprès des organes de décisions et du public. Elle souhaite en particulier encourager les jeunes générations à aborder les problématiques énergétiques et environnementales. Les organes responsables du WEC sont les organisation internationales UNESCO, FEANI ainsi que la World Federation of Engineering Organizations (WFEO/FMOI), qui rassemble à elle seule 15 millions d'ingénieurs de 90 nations. La réalisation de la WEC 2011 est du ressort des organisations suisses Swiss Engineering UTS, SIA, SATW, Electrosuisse et FTAL. Le comité d'organisation suisse est placé sous la direction du Conseiller national Ruedi Noser.


FEANI

Die europäische Dachorganisation FEANI (Fédération Européenne d’Associations Nationales d’Ingenieurs) vertritt die Interessen der Ingenieure in Europa. Die Schweiz ist durch das FEANI-Nationalkomitee vertreten, welches paritätisch von Swiss Engineering STV und dem SIA getragen wird. Die Generalversammlung stand dieses Jahr ganz im Zeichen der geplanten ENG CARD, der Wahl eines neuen Präsidenten und der Aufnahme von zwei neuen Ländern. Vor einigen Jahren war es nicht möglich, die Ingenieure in die EU-Direktive 119 zur Anerkennung der Berufe aufzunehmen. Deshalb bekam FEANI den Auftrag, eine Machbarkeitsstudie für eine europäische ENG CARD, einen europäischen Ausweis für Ingenieure, durchzuführen. Im Frühling 2008 wurde der Bericht eingereicht und sollte im Rahmen eines Pilotprojektes einem Praxistest unterzogen werden. Die Schweiz war an der Machbarkeitsstudie massgebend beteiligt. Für die Pilotphase haben sich nebst der Schweiz auch Deutschland, Holland, Frankreich, Slowenien, Ungarn, Schweden und Spanien beworben. Die Generalversammlung unterstützte dieses Projekt grundsätzlich, lehnte es jedoch knapp ab, die Pilotphase durchzuführen. Nun wird nach Möglichkeiten gesucht, das Projekt trotzdem voranzubringen. Im Präsidium der FEANI trat Willy Fuchs, Direktor des VDI, zurück. Als neuer Präsident wurde Lars Bytoft aus Dänemark gewählt. Weiter wählte die Generalversammlung Russland als Vollmitglied und Kroatien als provisorisches Mitglied. Bei den Aktivitäten der FEANI wird eine vermehrte Zusammenarbeit mit der WFEO/FMOI (Fédération Mondiale des Organisations d'Ingenieurs) und mit der IEA (International Engineering Alliance) angestrebt, um die Anerkennung der Ausbildung und die Mobilität zu fördern.

Im Vordergrund stehen der Washington Accord, der Sidney Accord und der Dublin Accord im Zusammenhang mit der EANEE (European Network for Accreditation of Engineering Education). Genf wird in drei Jahren zum grossen, internationalen Treffpunkt der Ingenieure. Mit innovativen Ingenieurlösungen will die World Engineers’ Convention 2011 (WEC 2011) zum nachhaltigen, weltumspannenden Umgang mit Energie anregen. Die WEC 2011 widmet sich der Energieproblematik unter dem Titel „Engineers Power the World – Facing the Global Energy Challenge“. Daniel Favrat leitet das Programmkomitee und bereitet – zusammen mit Energiespezialisten aus Schweizer Hochschulen, Fachhochschulen und Industrie sowie aus dem Ausland – das Programm für die WEC 2011 vor.

Rudolf Küpfer Dipl. Arch. FH/STV/SIA Mitglied des Zentralvorstands

Voraussichtlich wird es diverse Themenbereiche umfassen – von Mobilität über Städteplanung, Energieerzeugung bis -verbrauch. Ingenieure ermöglichen mit ihren Leistungen den weltweiten Wohlstand. Sie sind auch in der Lage, Lösungen für die Zukunft anzubieten. Die WEC 2011 will dazu beitragen, diese Ingenieurleistung den Entscheidungsträgern und der Öffentlichkeit näherzubringen und gleichzeitig zu würdigen. Sie will insbesondere die junge Generation dazu ermutigen, die Umwelt- und Energieprobleme anzupacken. Träger der WEC sind die internationalen Organisationen UNESCO, FEANI sowie die World Federation of Engineering Organizations (WFEO/FMOI), die fünfzehn Millionen Ingenieure aus 90 Nationen vereinigt. Für die Durchführung der WEC 2011 sind die Schweizer Organisationen Swiss Engineering STV, SIA, SATW, Electrosuisse und FTAL zuständig. Das Schweizer Organisationskomitee leitet Nationalrat Ruedi Noser.

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La région romande

Monique Ryf Cusin Secrétaire romande

Plusieurs manifestations d'importance ont marqué l'année 2008 en Suisse romande pour Swiss Engineering. Un colloque international d'Experts à Montreux à la fin de l'été, quatre manifestations autour de l'Efficience énergétique durant la semaine de la Technique en novembre, sans oublier le Congrès des Ingénieurs à Morges, le 7 novembre, sur le thème de la formation continue. La région romande s’est réorganisée en 2008 pour travailler «par projets». L’idée est d’organiser dorénavant chaque année une manifestation importante en Suisse romande autour d’un thème «technique» pour développer la notoriété de Swiss Engineering. Au niveau suisse, l’association a fixé ses objectifs pour les années à venir jusqu’en 2011, année choisie pour le déroulement du WEC – les journées internationales des ingénieurs – à Genève. Le thème du WEC 2011 est centré sur l’énergie et sur le rôle des ingénieurs dans ce domaine. Une ligne conductrice a donc été définie pour parler de l’énergie jusqu’en 2011. En 2008, le thème choisi a été celui de l’efficience énergétique. Les journées de l’énergie – fixées durant une semaine du 5 au 11 novembre – ont mobilisé plusieurs sections en Suisse romande. La section Transjura s’est intéressée au fonctionnement d’une exploitation agricole au biogaz. Le degré d’autonomie pour les exploitants et du développement possible pour d’autres utilisations a été présenté à cette occasion. Plus de 35 participants se sont ralliés à cette visite à Courtedoux.

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A Genève, la section s’est alliée à l’école d’ingénieurs HES pour aborder plusieurs exemples d’application d’efficience énergétique. La solution du chauffage à bois du village de Cartigny a été présentée, de même que l’exploitation de la tempé-

rature de l’eau du lac par la papeterie de Versoix et une utilisation optimale de l’énergie dans une entreprise de la place. Le 7 novembre, la région romande a organisé à Morges – dans les locaux du théâtre de Beausobre – la première manifestation officielle des journées de l’énergie en Suisse romande. Sur le thème «efficience énergétique, nécessité ou opportunité?», des représentants de l’industrie, de la distribution d’énergie et de la formation (EPFL) sont venus exprimés leurs visions d’avenir en la matière. Le rôle de Swiss Engineering – avec ses 14 000 membres ingénieurs et architectes – a été relevé comme étant primordial. Plus de 80 personnes ont assisté à cette manifestation, montrant ainsi l’intérêt de cette question pour une association d’ingénieurs et d’architectes. Cette manifestation a également été l’occasion de tisser les premiers liens dans la perspective du WEC 2011 avec les autorités, le monde politique, le monde économique, les entreprises et les écoles. Un Congrès fédérateur SE-Vaud a organisé, le 7 novembre également dans les locaux de Beausobre un Congrès des ingénieurs sur le thème de «la formation continue». Plus de 130 personnes ont répondu à l’appel pour discuter de ce thème essentiel sur le marché de l’emploi, pour les ingénieurs en particulier. Les connaissances acquises en formation dans le domaine de l’ingénierie sont dépassées en moins de 5 années. L’expérience professionnelle peut prendre le relais. Mais si un ingénieur veut rester à la pointe dans son domaine, il doit continuer à se former tout au long de sa vie professionnelle. Et l’association Swiss Engineering UTS a un rôle important à jouer, entre ses membres actifs, les écoles et les instituts


Die Mitgliedschaft bei Swiss Engineering STV lohnt sich in jedem Fall. Sektionen bieten regionale Kompetenz, Fachgruppen überzeugen durch spezifisches Know-how – ein Nutzen des Netzwerks eines der führenden Berufsverbände, nicht nur für Ingenieure und Architekten. L'adhésion à Swiss Engineering UTS vaut la peine dans tous les cas. Les sections proposent des compétences régionales, les groupements professionnels convainquent par les avantages de leur savoir-faire spécifique. Ce sont là quelques-uns des intérêts du réseau de l'une des principales associations professionnelles, pas seulement pour les ingénieurs et les architectes.

de formation. Elle doit ainsi offrir à ses membres les offres les plus adéquates en matière de formation continue et elle doit aussi les encourager le plus possible à se former, non seulement dans le domaine de l’ingénierie, mais aussi dans les domaines annexes complémentaires. Plus tôt dans l’année, au mois de septembre, la Chambre d’Experts de Swiss Engineering UTS a organisé un Colloque international sur le rôle des experts. Venus de France en nombre et de Suisse romande, les participants ont pu écouter des présentations des différents domaines de l’expertise ainsi que des rôles et des responsabilités des experts. Des échanges qui ont permis de constater que la Chambre d’Experts de Swiss Engineering a un rôle important à jouer auprès des assurances, des tribunaux et des particuliers.

Le point commun de toutes ces manifestations est sans aucun doute l’importance et la nécessité de faire parler du rôle d’une association professionnelle. Ce n’est qu’en organisant des manifestations sur des thèmes d’actualité ou en prenant des positions sur ceux-ci que l’association peut remplir ses objectifs: faire parler de la technique; contribuer à l’évolution professionnelle de ses membres et servir d’interface entre les écoles et les entreprises. Des objectifs ambitieux mais qui permettent, année après année, d’affirmer le rôle d’une association d’ingénieurs et d’architectes. Sans oublier bien sûr la promotion du réseau professionnel, un réseau entretenu au cours des diverses manifestations organisées.

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Region französische Schweiz

Monique Ryf Cusin Secrétaire romande

Verschiedene wichtige Veranstaltungen haben das Jahr 2008 für Swiss Engineering in der französischen Schweiz geprägt: ein internationales Expertenkolloquium in Montreux im Spätsommer, vier Veranstaltungen rund um die Energieeffizienz in der Eventwoche zum Tag der Technik im November und nicht zu vergessen der Ingenieurkongress zum Thema „Weiterbildung“ am 7. November in Morges. Die Region Westschweiz hat sich 2008 umorganisiert, um projektbezogener zu arbeiten. Das heisst, zukünftig ist in der französischen Schweiz jedes Jahr eine wichtige Veranstaltung rund um das Thema „Technik“ zu organisieren, um den Bekanntheitsgrad von Swiss Engineering STV zu erhöhen. Auf Schweizer Ebene hat sich der Verband seine Ziele für die Zeit bis 2011 gesteckt. In diesem Jahr wird die WEC – die World Engineers’ Convention – in Genf ausgetragen. Die WEC 2011 fokussiert auf die Energie und auf die Rolle der Ingenieure auf diesem Gebiet. Der Leitfaden bis in das Jahr 2011 wurde also zu Energiethemen festgelegt. 2008 war die Energieeffizienz das Thema am Tag der Technik. Die Eventwochen vom 5. bis zum 11. November mobilisierten mehrere Fachgruppen in der französischen Schweiz. Die Fachgruppe Transjura interessierte sich für die Funktionsweise einer landwirtschaftlichen Biogasanlage. Der Grad an Eigenständigkeit für die Betreiber und der möglichen Entwicklung für andere Zwecke wurde bei diesem Anlass vorgestellt. Mehr als 35 Teilnehmer haben sich bei diesem Besuch in Courtedoux zusammengefunden.

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In Genf versammelte sich eine Fachgruppe in der Ingenieurschule HES, um verschiedene Beispiele von Energieeffizienzmassnahmen aufzuzeigen. Vorgestellt wurde das mit Holz heizende Dorf Cartigny, die Nutzung der Wassertemperatur des Sees durch die

Papierfabrik von Versoix oder die optimale Nutzung der Energie in einem ortsansässigen Unternehmen. Am 7. November fand in Morges im Theater Beausobre die erste offizielle Veranstaltung des Tags der Technik in der Westschweiz statt. Vertreter der Industrie, der Energieversorger und der Ausbildung (EPFL) kamen, um ihre Sichtweisen zum Thema „Energieeffizienz – Notwendigkeit oder Möglichkeit?“darzulegen. Die Rolle von Swiss Engineering mit ihren 14 000 Mitgliedern aus den Berufsgruppen der Ingenieure und Architekten wurde als wichtig eingestuft. Mehr als 80 Personen nahmen an dieser Veranstaltung teil und verdeutlichten so das Interesse von Ingenieuren und Architekten an diesem Problem. Diese Veranstaltung bot zudem die Gelegenheit, erste Kontakte für die WEC 2011 mit Behörden, Vertretern aus Politik und Wirtschaft, Unternehmen und Schulen zu knüpfen. Die Sektion Waadt organisierte ebenfalls am 7. November in den Räumen des Beausobre einen Ingenieurskongress zum Thema „Weiterbildung“. Mehr als 130 Personen folgten dem Aufruf, um über dieses insbesondere für Ingenieure auf dem Arbeitsmarkt wichtige Thema zu diskutieren. Die in der Ingenieurausbildung erworbenen Kenntnisse sind innerhalb von weniger als fünf Jahren überholt. Die Berufserfahrung kann dem entgegenwirken. Aber wenn ein Ingenieur auf seinem Gebiet an der Spitze bleiben möchte, muss er sich während seines ganzen Berufslebens weiterbilden. Daher muss der Verband Swiss Engineering STV eine wichtige Rolle zwischen seinen aktiven Mitgliedern, den Schulen und den Weiterbildungsinstituten spielen. Er muss seinen Mitgliedern ebenfalls zweckmässige Weiterbildungsangebote bieten und sie zudem ermutigen, sich nicht nur im Ingenieurwesen weiterzubilden, sondern auch in dazugehörigen ergänzenden Gebieten.


Aussergewöhnliche Abschlussleistungen von Absolventen zahlen sich aus. Swiss Engineering STV fördert dies mit attraktiven Weiterbildungsgutscheinen. Les travaux de diplômes exceptionnels permettent un retour sur investissement à leur auteur. Swiss Engineering UTS les encourage avec des bons attrayants de post-formation.

Im September desselben Jahres organisierte die Expertenkammer von Swiss Engineering STV ein internationales Kolloquium über die Rolle der Experten. Die Teilnehmenden kamen zahlreich aus Frankreich und aus der französischen Schweiz und hatten hier die Gelegenheit, sich die Präsentationen der verschiedenen Gutachtenbereiche sowie der Rollen und der Verantwortung der Experten anzuhören. Dieser Austausch verdeutlichte die Wichtigkeit der Expertenkammer bei Versicherungen, Gerichten und Privatpersonen. Die Gemeinsamkeit all dieser Veranstaltungen besteht in der Wichtigkeit und Notwendigkeit, über die Rolle eines Berufsverbandes zu sprechen. Der Verband kann seine Ziele nur erreichen, wenn er zu aktuellen Themen Veranstaltun-

gen durchführt oder zu diesen Stellung bezieht. Das heisst, die Technik ins Gespräch bringen, zur beruflichen Entwicklung seiner Mitglieder beitragen und als Schnittstelle zwischen Schulen und Unternehmen fungieren. Das sind ehrgeizige Ziele, die aber Jahr für Jahr die wichtige Rolle eines Ingenieur- und Architektenverbands bestätigen. Dabei darf natürlich die Förderung des Berufsnetzes nicht vergessen werden, das im Laufe der organisierten Veranstaltungen gepflegt wird.

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Regione della Svizzera Italiana

Monica Gianelli arch. HES/UTS Presidente Sezione Ticino

L’anno 2008 è stato caratterizzato per la sezione Ticino da varie attività di natura culturale e di natura ricreativa. Diversi sono stati gli impegni profusi per presentare l’associazione, in modo particolare presso i giovani neo-diplomati SUPSI; a tale proposito stiamo collaborando con la direzione della stessa e con i due dipartimenti DACD e DTI allo scopo di promuovere maggiormente le professioni tecniche all’interno delle scuole. Abbiamo inoltre cercato di coinvolgere anche un ampio pubblico eterogeneo con conoscenze professionali differenti, ossia: • visita cantiere Palazzo Mantegazza, Lugano-Paradiso progettista arch. G. Camponovo «… interessante concetto dell’arredamento interno, con il sapiente uso di luci e forme, l’aspetto di autosufficienza energetica con tecnologie all’avanguardia e pulite, come termopompe e corpi raffred danti sul soffitto …» • visita cantiere Alp Transit, Pollegio accompagnatore ing. R. Poncini «…Il momento più impressionante della giornata è stato sicuramente la discesa con i pulmini lungo il cunicolo d’accesso di Faido che ci ha permesso di raggiungere il tunnel di base del San Gottardo. L’estrema pendenza e la lunghezza del cunicolo, ben 2 700 metri, hanno suscitato un po’di inquietudine…» • gita alla casa automobilistica Ferrari a Maranello, Italia

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• conferenza tecnica, «nuovo accelerato re di particelle LHC del CERN», con il ticinese dr. fisico Marzio Nessi «…l’LHC è una macchina tecnologicamente avanzatissima e costituis ce un rivelatore gigantesco che osser

va l'infinitamente piccolo, in sostanza una specie di enorme microscopio, perla scientifica e tecnologica unica nel mondo…» • stand «swiss geoscience meeting 2008», Palazzo dei Congressi a Lugano I momenti culturali e ricreativi organizzati con la presenza di personalità del campo architettonico, ingegneristico e scientifico, sono stati quindi di auspicio positivo per garantire una certa stabilità e per veicolare una migliore conoscenza delle professioni tecniche, questione che ci sta particolarmente a cuore vista la crisi professionale che le stesse stanno conoscendo in questi anni, deducibile anche dalle problematiche relative al riconoscimento del titolo a livello europeo e dalla riforma di Bologna del 1999. Costantemente attenti alle esigenze dei nostri soci, i nostri obiettivi sono finalizzati a creare un’omogeneità professionale nell’ottica futura di poter facilitare una mobilità nella dimensione europea. Siamo consapevoli che la ricerca, la progettazione e la costruzione in generale, oltre ad essere un testimone importante della storia, contribuiscono anche al benessere individuale ed influenzano la crescita economica del nostro paese; considerazioni importanti che devono farci riflettere e ci devono stimolare ed unire specialmente oggigiorno nel merito della crisi congiunturale che ci attende nel prossimo futuro. Non dobbiamo pertanto dimenticare che la nostra professione ci stimola a ricercare soluzioni innovative in ogni campo tecnico, innovazioni che talvolta hanno influssi positivi sull’evoluzione congiunturale, nell’ottica di poter contribuire al meglio alle nostre attività quotidiane.


Region italienische Schweiz

Das Jahr 2008 war für die Sektion Tessin von verschiedenen kulturellen Anlässen und Freizeitaktivitäten geprägt. Es gab zahlreiche Initiativen, mit denen sich der Verband präsentierte, insbesondere bei jungen Fachhochschulabsolventen der SUPSI. Deshalb wird eng mit der Direktion der SUPSI und den beiden Departements für Umwelt, Bau und Design (DACD) und für Innovative Technologien (DTI) zusammengearbeitet, mit dem Ziel, die technischen Berufe innerhalb der Ausbildungsinstitute stärker zu fördern. Es war ausserdem ein Bestreben, einem breiten und heterogenen Publikum Einblicke in die unterschiedlichen Berufe zu geben: • Besichtigung der Baustelle Palazzo Mantegazza, Lugano-Paradiso: „Interessantes Innenausstattungskonzept mit gekonntem Einsatz von Lichtquellen und Formen sowie dem Aspekt der energetischen Autarkie mittels avantgardistischer und sauberer Technologien, wie Thermopumpen und Kühlkörpern an den Decken.” Architekt G. Camponovo, zuständig für Planung und Entwurf • Besichtigung der Baustelle Alp Transit, Pollegio: Der eindrucksvollste Moment “ des Tages war sicherlich die Fahrt mit den Bussen hinunter zum Sankt-GotthardBasistunnel durch den Zugangsstollen Faido. Die extreme Neigung und die Länge des Stollens, der gut 2700 Meter misst, haben etwas Unruhe aufkommen lassen.” Ingenieur R. Poncini, Begleiter • Fahrt zu den Ferrari-Werken in Maranello, Italien • Technische Konferenz zum Thema Der neue Teilchenbeschleuniger LHC “ am CERN“. “Der LHC ist eine auf neusten Technologien basierende Maschine, ein gigantischer Detektor zur Beobachtung des ‚unendlich Kleinen’,

gewissermassen eine Art überdimensionales Mikroskop, ein auf der Welt einzigartiges Juwel der Wissenschaft und Technologie.” Physiker Dr. M. Nessi, Referent

Monica Gianelli Dipl. Arch. FH/STV Präsidentin der Sektion Tessin

• Stand an der „Swiss Geoscience Meeting 2008” im Kongresspalast von Lugano Die unterschiedlichen Veranstaltungen mit Persönlichkeiten aus Architektur, Technik und Wissenschaft erwiesen sich als viel versprechend, um faszinierende Einblicke in die technischen Berufe zu vermitteln. Dieses Anliegen ist uns vor dem Hintergrund der derzeitigen Krise bei diesen Berufen besonders wichtig. Die Krise wurde sicherlich auch durch die Schwierigkeiten bei der europaweiten Anerkennung des Studientitels und der Bologna-Reform von 1999 mitverschuldet. Um die Interessen unserer Mitglieder zu vertreten, sind unsere Aktivitäten darauf ausgerichtet, Homogenität bei den Berufen zu schaffen, mit Blick auf eine zukünftige Erleichterung der Mobilität auf europäischer Ebene. Wir sind uns bewusst, dass Forschung, Planung und Bau im Allgemeinen – neben der Tatsache, dass sie wichtige Zeitzeugnisse sind – zum Wohlstand jedes Einzelnen beitragen und einen Einfluss auf das Wirtschaftswachstum unseres Landes haben. Solche wichtigen Überlegungen sollten uns zum Nachdenken anregen und ein Ansporn zum gemeinsamen Handeln sein, gerade heute angesichts der konjunkturellen Krise. Wir dürfen deshalb nicht vergessen, dass unser Beruf uns ständig nach innovativen Lösungen in allen technischen Bereichen suchen lässt, die zur Verbesserung unserer täglichen Arbeit beitragen – Innovationen, die manchmal auch einen positiven Einfluss auf die konjunkturelle Entwicklung haben.

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SA d’édition UTS de Swiss Engineering

Alois Balmer Président du Conseil d'administration de la SA d'édition UTS

Les bases du journal Swiss Engineering sont saines et assurées pour les trois prochaines années. De cette manière, le conseil d'administration pouvait se concentrer sur des tâches de supervision. Ce n'était toutefois pas suffisant pour ce cercle. Il a aussi la tâche de préparer une vision d'avenir, avec des produits et des prestations en conséquence. Avec le projet «Personal Information Basket (PIB)», il a souhaité lancer une innovation telle qu'il n'en existe pas encore. Ce projet aurait constitué un avantage stratégique pour une association d'ingénieurs, tant sur le plan de la communication que en terme d'innovation. Après avoir amélioré la forme du journal en 2007 avec une nouvelle mise en page et une présentation de meilleure qualité, le Conseil d’administration s’est penché en 2008 sur son lectorat. En travaillant sur un produit très personnalisé – le personnal info basket ou PIB – le conseil d’administration souhaitait pouvoir offrir à chaque lecteur du journal une version qu’il aurait lui-même définie. Las, lors de la Conférence des présidents en novembre, ce projet a été rejeté. Coûts trop élevés, nécessité pas prouvée, difficulté de travail, autant d’arguments qui ont été évoqués à Soleure. Le projet du PIB était en travail depuis plus de trois ans déjà. Produit novateur, il devait permettre à chaque membre de recevoir des informations spécifiques en provenance de la/les section/s et ou groupement/s professionnel/s auxquels il appartient. Des informations personnalisées, livrées directement avec le Journal. L’idée du projet est née du fait que les members ont signalé n’avoir pas le temps de lire journal Swiss Engineering RTS/STZ.

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En offrant un produit de ce type, la SA d’édition souhaitait faire d’une pierre deux coups. Elle offrait une innovation aux membres de l’association, un moyen de communication très direct et en même temps elle permettait aux sections et groupements professionnels de rationnaliser leur communication. Les informations étaient rédigées comme jusqu’ici et ensuite l’envoi se faisait directement avec le journal. Tout projet a un coût. Le PIB n’échappait pas à la règle. Un grand partenaire a été trouvé sur le plan suisse pour soutenir le lancement du projet. Et, en principe, les frais d’envois des sections/groupements professionnels pouvaient être utilisés à équivalence pour le PIB. A l’heure du tout électronique, le PIB représentait un moyen de communication complémentaire, qui permettait ainsi de mieux cibler l’information et de l’amener de manière très directe à son destinataire. Las, en dépit d’explications répétées, le projet n’a pas reçu l’aval des présidents lors de leur conférence annuel qui s’est déroulée à Soleure. Trop cher pour les uns, pas assez performant pour les autres, trop rudimentaire, les arguments se sont multipliés pour rejeter au final ce projet. Celui-ci sera toutefois réétudié par le Conseil d’administration – avec le Comité central – pour voir si le projet a encore une chance, sous une autre forme.


STV Verlags AG

Die Zeitschrift Swiss Engineering steht auf einem festen Fundament, das für die nächsten drei Jahre gesichert ist. Der Verwaltungsrat gab sich aber nicht mit Kontrollaufgaben zufrieden, sondern stellte sich ebenfalls der Aufgabe, die zukünftige Ausgestaltung der Zeitschrift mit den entsprechenden Produkten und Dienstleistungen vorzubereiten. Mit dem Projekt „Personal Information Basket (PIB)“ sollte eine Neuerung auf den Markt gebracht werden, wie es sie vorher noch nie gab. Dieses innovative Projekt hätte für die Ingenieursverbände einen strategischen Vorteil in der Kommunikation bedeutet. Nachdem die Zeitschrift 2007 mit einem neuen Layout und einer qualitativ besseren Aufmachung aufgewertet worden war, befasste sich der Verwaltungsrat 2008 mit der Qualitätsüberwachung der Zeitschrift. Zudem wollte er mit einem stark individualisierten Produkt – dem Personal Info Basket (PIB) – jedem Leser eine massgeschneiderte Version anbieten. Leider wurde dieses Projekt an der Präsidentenkonferenz abgelehnt. Zu hohe Kosten, nicht nachgewiesene Notwendigkeit, Schwierigkeiten bei der Umsetzung – dies stellt nur eine Auswahl der Argumente dar, die in Solothurn genannt wurden. Das Projekt PIB war seit mehr als drei Jahren in Arbeit. Dieses neuartige Produkt sollte jedem Mitglied spezielle Informationen aus den Bereichen und Berufsgruppen liefern, denen es angehört. Diese individualisierten Informationen sollten direkt mit der Zeitschrift geliefert werden. Die Idee für dieses Projekt entstand aufgrund der Äusserungen von Verbandsmitgliedern. Sie machten darauf aufmerksam, dass sie kaum Zeit hätten, die Fachzeitschrift Swiss Enginee-

ring RTS/STZ zu lesen. Mit diesem Produktangebot wollte die Verlags AG zwei Fliegen mit einer Klappe schlagen: Die Verbandsmitglieder erhalten ein neuartiges, sehr direktes Kommunikationsmittel, und gleichzeitig können die Bereiche sowie Berufsgruppierungen ihre Kommunikation rationalisieren.

Alois Balmer VR-Präsident der STV Verlags AG

Jedes Projekt verursacht Kosten – der PIB ist dabei keine Ausnahme. Mit der Post” “ wurde auf Schweizer Ebene ein grosser Partner gefunden, um die Einführung der massgeschneiderten Information zu unterstützen. Dieser kompetente Partner brachte viel Know-how und auch Finanzmittel in das Projekt ein. Die Post beurteilt den Weg als sehr erfolgsversprechend und ist gewillt, die Probleme des kombinierten Versandes konstruktiv zu lösen. Zudem könnten die Versandkosten, die bei den Bereichen und Berufsgruppen entfallen, grundsätzlich für den PIB eingesetzt werden. Trotz wiederholter Aufzählung der Vorteile bekam das Projekt leider nicht die Unterstützung der Präsidentenkonferenz bei der jährlichen Konferenz in Solothurn. Für die einen war es zu teuer, für die anderen nicht leistungsfähig genug oder zu wenig ausgereift – die Argumente häuften sich, und das Projekt wurde schliesslich abgelehnt. Der Verwaltungsrat konnte vorerst die Unterstützung der Post sichern und wird versuchen in Zusammenarbeit mit dem Zentralvorstand diese Innovation zu realisieren. Er ist überzeugt, dass innovative Ingenieure für innovative Produkte offen sind.

49 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Chambre d'Experts

Gilbert Bielmann Président de la Chambre d'Experts

L'année 2008 a signifié pour la chambre d'experts une nouvelle direction. À l'assemblée générale du 23 mai 2008 à Neuchâtel, Xavier Koeb, architecte et expert s’est retiré après huit années à la présidence. À sa place Gilbert Bielmann, architecte et expert, a été élu comme président pour les quatre prochaines années. Le nouveau président a présenté à l’assemblée ses objectifs pour son mandat: 1. Etablir des contacts avec d’autres organisations professionnelles, les autres chambres d'experts et le comité central de SwissEngineering. 2. Etablir un contact permanent avec les communes, les cantons et les tribunaux essentiellement par des liens directs et aussi par les médias. 3. Donner une nouvelle orientation à la formation des experts. Le contact avec les Hautes écoles doit être renforcé, car les futurs experts sont issus de ces écoles. Ces trois objectifs principaux sont placés sous le «chapeau» de la Chambre d'Experts de l'UTS et correspondent aux statuts. Ils ont pour but de favoriser la notoriété de la chambre. À l'assemblée générale de Neuchâtel Hans Moser, ingénieur et expert a démissionné comme membre du comité. Hans Moser était responsable pour l'organisation des cours d'introduction pour les futurs experts et les séminaires de formation continue. C’est Daniel Ingold, ingénieur, qui a repris son dicastère au comité. Activités de qualité: Le 14 avril 2008 un séminaire sur le thème «aspects juridiques de l'activité de l'experts» a été organisé à Lucerne. Malheureusement 13 membres seulement ont participé à ce séminaire de haute qualité.

50 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

Le cours d'introduction pour les experts été organisé le 18 avril 2008 à Olten. Douze participants intéressés ont participés au cours. Deux se sont présentés à l'admission et ont été confirmés. Du 10 au 13 septembre 2008 le deuxième congrès international des experts francophone s’est tenu à Montreux. 47 experts de la France, de Belgique, du Canada et de la Suisse ont pris part à ce congrès, qui a été organisé de main de maître par notre membre et ancien président Xavier Koeb. Le projet de la formation continue des membres, est nouvellement défini. Le contact avec les autres chambres fait partie de ce projet. Deux membres du comité sont responsables pour ce travail. Un programme des séminaires en allemand et français/italien a également été mis en place. Pour empêcher le départ de membres qui abandonnent leurs activités professionnelles, le comité travaille à une fondation d’un «conseil des anciens». Le projet devrait être présenté à l’assemblée 2009. Les statuts de la chambre ont été remaniés définitivement cette année. Ils ont été examinés par le comité central. À l'assemblée générale 2009 les nouveaux statuts seront soumis aux membres de la Chambre d’Experts. Le comité a siégé à six reprises en 2008. Le nombre des membres a progressé de deux unités pour s’établir à 127 membres. Un des objectifs du comité est aussi d’augmenter le nombre des membres à la Chambre d’Experts ou tout au moins de le stabiliser.


Expertenkammer

Das Jahr 2008 wartete für die Expertenkammer mit Änderungen auf – sowohl in der Führung wie auch in der Zielrichtung. An der Generalversammlung im Mai 2008 trat der Architekt und Experte Xavier Koeb – nach acht Jahren Amtszeit – als Präsident zurück. An seiner Stelle wurde Gilbert Bielmann, ebenfalls Architekt und Experte, zum Präsidenten für die nächsten vier Jahre gewählt. Der neue Präsident präsentierte an der Generalversammlung in Neuenburg seine Ziele für diese Amtsperiode: 1. Der Kontakt zu anderen Expertenkammern der verschiedenen Berufsverbände und zum Zentralsekretariat von Swiss Engineering STV muss hergestellt und gepflegt werden. 2. Gemeinden, Kantone und Gerichte müssen nachhaltig über das Bestehen der Expertenkammer informiert werden. 3. Die Ausbildung unserer Experten muss neu orientiert werden. Dazu muss Kontakt zu den Hochschulen aufgenommen werden. Aus diesen Schulen profilieren sich die zukünftigen Experten. Diese drei Hauptziele stehen natürlich für die Ideen und Interessen der Expertenkammer von Swiss Engineering STV und entsprechen deren Statuten. Sie sollen mithelfen, die Kammer anerkannter und bekannter zu machen. An der Generalversammlung trat zudem Hans Moser als Vorstandsmitglied zurück. Der Ingenieur und Experte war in der Zeit als Vorstandsmitglied für die Organisation der Einführungskurse für zukünftige Experten und für die Weiterbildungsseminare verantwortlich. An seiner Stelle wurde der Ingenieur Daniel Ingold in den Vorstand gewählt. Auch 2008 wurden zahlreiche Aktivitäten durchgeführt. Zum Beispiel wurde am 14. April 2008 in Luzern ein Seminar zum Thema „Rechtliche Aspekte der Experten-

tätigkeit“ abgehalten. Dreizehn Mitglieder haben an diesem – von hochkarätigen Referenten geleiteten – Seminar teilgenommen. Der Einführungskurs für Experten wurde vier Tage später, am 18. April 2008, in Olten mit zwölf interessierten Teilnehmern durchgeführt. Zwei der zwölf Teilnehmenden haben sich zur Aufnahme gemeldet. Sie wurden in einem Aufnahmegespräch geprüft und in die Expertenkammer aufgenommen. Mitte September 2008 fand in Montreux der zweite internationale Kongress der französisch sprechenden Experten statt. 47 Experten aus Frankreich, Belgien, Kanada und der Schweiz nahmen an diesem – von unserem Mitglied und ehemaligen Präsidenten Xavier Koeb organisierten – Anlass teil. Das Konzept für die Weiterbildung der Mitglieder wird neu definiert. Dazu wird ein Konzept in Zusammenarbeit mit anderen Kammern erstellt. Zwei Mitglieder des Vorstandes sind für diese Arbeit verantwortlich. Ebenfalls wird ein ausgewogener Terminplan für die Seminare in den Landessprachen Deutsch und Französisch/ Italienisch verfasst. Um den Abgang von Mitgliedern, welche ihre Berufstätigkeit aufgeben, zu verhindern, arbeitet der Vorstand an der Gründung eines so genannten „Beirates“ oder «conseil des anciens». Die Gründung dieses Mitgliederstatus soll an der Generalversammlung 2009 erfolgen. An dieser werden den Mitgliedern auch die neuen Statuten der Expertenkammer zur Genehmigung unterbreitet, die im letzten Jahr endgültig überarbeitet wurden. Der Zentralvorstand hat die Statuten bereits begutachtet. Der Vorstand tagte 2008 an sechs Sitzungen. Der Mitgliederbestand hat sich um zwei auf nun 127 Mitglieder erhöht. Der Vorstand möchte die Mitgliederzahl weiterhin erhöhen oder zumindest stabilisieren.

Gilbert Bielmann Präsident der Expertenkammer

51 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Swiss Engineering Award 2008/2009 Mit dem Swiss Engineering Award zeichnet Swiss Engineering STV seit Jahren FH-Diplom-Absolventen aus, die durch eine hervorragende technische Leistung auffallen. Preisträger erhalten Weiterbildungsgutscheine. Diese können die Preisträger für Swiss Engineering-STV-Kurse oder Weiterbildungskurse und Nachdiplomstudien an einer Fachhochschule oder der ETH Zürich einlösen. Die Gutscheine können aber auch für Studiengebühren und -beiträge der FH und ETH genutzt werden.

Avec le Swiss Engineering Award, Swiss Engineering UTS récompense depuis de nombreuses années des nouveaux diplômés HES qui se sont distingués par d'excellentes prestations techniques. Les lauréats du prix reçoivent des bons de formation continue qu'ils peuvent faire valoir sur tous les cours de Swiss Engineering UTS, sur des cours de perfectionnement et postgrades d'une HES et de l'EPF Zurich, ainsi que sur toutes les taxes d'écolage des HES et des EPF.

Ort Lieu

Schule École

Preisträger Lauréats

Fachrichtung Discipline

Diplomfeier Date de la promotion

Bern

PHW Bern AG Hochschule Wirtschaft

Roger Hug

Wirtschaftsingenieur

18. Januar 2008

Bern

PHW Bern AG Hochschule Wirtschaft

Simon Winkenbach

Wirtschaftsingenieur

25. Juni 2008

Biel

Berner Fachhochschule Architektur, Holz und Bau

Bernhard Bieri

Architektur, Holz und Bau

10. Oktober 2008

Biel

Berner Fachhochschule Technik und Informatik

Sandro Guggiari

Technik und Informatik

12. September 2008

Buchs

NTB Interstaatliche Hochschule für Technik Buchs

Mischa Inauen

Systemtechnik

10. Oktober 2008

Burgdorf

Berner Fachhochschule Architektur, Holz und Bau

Michael Kunz

Architektur, Holz und Bau

11. Januar 2008

Burgdorf

Berner Fachhochschule Architektur, Holz und Bau

Fabian Graber

Architektur, Holz und Bau

11. Januar 2008

Burgdorf

Berner Fachhochschule Architektur, Holz und Bau

Marko Rados

Architektur, Holz und Bau

10. Oktober 2008

Burgdorf

Berner Fachhochschule Architektur, Holz und Bau

Sacha Conus

Architektur, Holz und Bau

10. Oktober 2008

Burgdorf

Berner Fachhochschule Architektur, Holz und Bau

Erich Koch

Architektur, Holz und Bau

11. Januar 2008

Chur

HTW Chur Hochschule für Technik und Wirtschaft

Christian Barwart

Technik und Wirtschaft

4. Oktober 2008

Horw

Hochschule Luzern Technik & Architektur

Aaron Wyder

Informatik

12. September 2008

Muttenz

Fachhochschule Nordwestschweiz Hochschule für Architektur, Bau und Geomatik

Reto Imesch

Bauingenieurwesen

17. Oktober 2008

Interstaatliche Hochschule für Technik Buchs NTB, Campus Waldau

Marco Beck

Systemtechnik

14. November 2008

Fachhochschule Nordwestschweiz

Marc Waldmeier

Systemtechnik

20. September 2008

ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften

Thomas Rujbr-Keller

Architektur

20. Juni 2008

ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften

Fabian Hautle

Bauingenieurwesen

3. Oktober 2008

ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften

Sabrina Haag

Systeminformatik

31. Oktober 2008

Ort Lieu

Schule École

Preisträger Lauréats

Fachrichtung Discipline

Diplomfeier Date de la promotion

Sion

HES-SO Valais, sciences de l’ingénieur

Giacomo Arrigoni

Systèmes industriels

19 décembre 2008

Fribourg

Ecole d’ingénieurs et d’architectes de Fribourg

Florian Romanens

Génie électrique

29 novembre 2008

Changins

Ecole d’ingénieurs de Changins

Olivier Robert

Oenologie

14 novembre 2008

Genève

Ecole d’ingénieurs de Genève

Matthias Theurillat

Génie mécanique

25 septembre 2008

Genève

Ecole d’ingénieurs de Genève

Paul Giglio

Génie civil

27 janvier 2009

Lullier

Ecole d’ingénieurs de Lullier

Fanny Greulich

Gestion de la nature

27 janvier 2009

Saint-Imier

Haute Ecole ARC ingénierie

Fabienne Roth

Informatique

4 mars 2009

Saint-Imier

Haute Ecole ARC ingénierie

Yann Voumard

Informatique

4 mars 2009

Yverdon-les-Bains

Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud HEIG-VD

Antoine Hirsbrunner

Systèmes industriels, orientation conception

13 février 2009

Yverdon-les-Bains

Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud HEIG-VD

Sylvain Fankhauser

Informatique, orientation logiciel

13 février 2009

St. Gallen Windisch Winterthur Winterthur Winterthur

52 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Verbandsfakten L'association en faits

Mitgliederbestand – Effectif des membres Zentralverband, Association faîtière Aktivmitglieder, Membres actifs Einzelmitglieder, Membres individuels Ehrenmitglieder, Membres d’honneur Diplomanden, Nouveaux diplômés Studenten, Étudiants Fördermitglieder, Membres de soutien Total

2008 11’932 1’139 25 446 174 168 13’884

2009 11477 1188 25 672 273 175 13’810

Sektionen – Sections Nr. N°

Sektion Section

Anzahl Mitglieder Nbre de membres

15 30 40 50 60 70 120 130 140 150 160 170 190 220

Aargau Basel Bas-Valais Bern Berner Oberland Biel-Bienne Fribourg Genève Glarnerland Graubünden Horgen Transjura Langenthal Luzern

873 620 278 965 312 252 401 292 80 349 164 283 160 453

Präsident/Präsidentin Président/e

Nr. N°

Sektion Section

Felix Kreidler Robert J. Stern Joseph Cordonier Ursula Baour-Hayoz André Lengen Bernard Progin Laurent Linder Serge Deschenaux Hansjörg Spörri Rolf Jurt Rolf Senn Monique Paupe Deruaz Markus Lüthi Bruno Schöpfer, Christopher Baila

230 240 250 260 290 300 310 320 330 340 370 380 400 410

Neuchâteloise Oberwallis Olten Rüti u.U. St.Gallen Solothurn Ticino Thurgau Uri SE-Vaud Wil u.U. Winterthur-Schaffh. Zug Zürich

Anzahl Mitglieder Nbre de membres 252 145 214 240 426 254 372 271 80 938 179 564 169 1537

Präsident/Präsidentin Président/e Jean-René Ernst Rinaldo Zenklusen René Lüscher Patric Gschwend Helmut Niedermann Urs Güdel Monica Gianelli Giovanni Crupi Marcel Gasser Eric Schaller Werner Käufeler Beat Halter Philipp Kissling Werner Geissberger

Fachgruppen – Groupements professionnels Nr. N°

Fachgruppe GP

Anzahl Mitglieder Nbre de membres

510 520 532 533 534 537 538 539 541 542 570 581

FBI CH Betriebsingenieure DDA Design & Development Ass. FAB OCH FAB ZCH FAB ZH FAB Nordwestschweiz GPA Architectes-Vaud GPI Ing. génie civil-Vaud FG Vermessung und Geomatik GIG Ing. géomatique FG Umwelttechnik und Energie FAEL Elektronik und Informatik

115 249 170 102 224 202 135 175 205 101 263 535

Präsident/Präsidentin Président/e

Nr. N°

Markus Abt Werner Wepfer Urs Fankhauser Peter Krummenacher Daniele Lupini Hilmar Lange Lucas Godat Yves Stanley Barbey Oliver Begré-Maier David Varidel Kurt Benedikt Rütti Thomas Hauser

582 590 591 592 600 610 630 650

Fachgruppe GP

Anzahl Mitglieder Nbre de membres

GPEI Electronique, inform./microt. Gruppo professionale Alumni MIG WI Wirtschaftsingenieure GPIG Ing. de Gestion BSA Branches spec. d'agriculture FGST Sicherheitstechnik FGKS Kunststofftechnik fia FG Ingenieurinnen und Architektinnen 660 GITI technologies de l'information 670 FG Swiss Timber Engineers 2 Expertenkammer des STV 7 SE-Consultants

224 7 303 85 25 66 68 43 183 159 115 27

Präsident/Präsidentin Président/e Albert Richard Roberto Tulipani Martin Harder Majid Monnard Hans-Rudolf Andrist Silver Schlittler Claudine EstermannTschupp Lucas Varé Martin Graf Gilbert Bielmann Mauro Pellegrini

53 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


Swiss Engineering STV setzt sich erfolgreich für die Interessen der Ingenieure und Architekten ein – auf nationaler und internationaler Ebene. 14 000 Mitglieder profitieren von einzigartigen Diensten, viel Fachwissen, einem starken Netz und wertvollen Kontakten. Nutzen auch Sie unsere Kompetenz. Wir bringen Sie weiter. Diplomandinnen und Diplomanden im ersten Jahr sowie Studentinnen und Studenten sogar gratis!

Gewünschte Mitgliedschaft Einzelmitglied Mitglied Zentralverband Ich werde Einzelmitglied (Jahresbeitrag CHF 240.–)

Ich bestelle Informationen über den Berufsverband Swiss Engineering STV Salärbroschüre 2008/2009 (CHF 50.– plus Porto / Versandkosten), basierend auf Salärdaten von über 4‘000 Ingenieuren/Architekten (gratis für Mitglieder)

Aktivmitglied Mitglied Zentralverband und Engagement in Sektionen und Fachgruppen Ich werde Aktivmitglied (Jahresbeitrag CHF 200.–) Ich engagiere mich in der Sektion Ich engagiere mich in einer Fachgruppe

Salärbroschüre 2009/2010 (CHF 75.– plus Porto / Versandkosten). Versand ab Ende September 2009 (gratis für Mitglieder). Persönliche Angaben Herr

Frau

Firma

Name/Vorname

Die Jahresbeiträge der Sektionen und Fachgruppen variieren zwischen CHF 25.– und CHF 300.–

Firma Geburtsdatum Strasse/Nr. Postfach

Weitere

PLZ/Ort

Diplomand (1 Jahr gratis) Student (gratis), voraussichtliches Abschlussjahr

Telefon Geschäft Telefon privat E-Mail

Ausbildung ETH-Diplom

HTL-/FH-Diplom

anderes Diplom:

Master-Degree

Bachelor-Degree

Student

Eintrag REG A

Datum/Unterschrift Beilage: Kopie Diplom

oder B

Titel Fachrichtung selbständig

angestellt

Als Fachzeitschrift wünsche ich Swiss Engineering STZ (deutsch) Swiss Engineering rts (französisch)

54 Rapport annuel 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS

Bitte senden an: Swiss Engineering STV, Weinbergstrasse 41, CH-8006 Zürich, Fax +41 (0)44 268 37 00

Beitrittserklärung – Bestellung

Mitglieder haben die Nase vorn


Swiss Engineering UTS s'engage avec succès pour représenter les intérêts des ingénieurs et des architectes, tant sur le plan national qu'international. 14 000 membres profitent déjà des prestations exclusives, d'informations spécifiques, d'un important réseau professionnel et de contacts de qualité. Utilisez vous aussi nos compétences! Nous vous accompagnons dans votre vie professionnelle. Les nouveaux diplômés et les étudiants bénéficient même d'une première année gratuite.

Adhésion souhaitée Membre individuel Membre de l'association centrale Je veux devenir membre individuel (cotisation annuelle CHF 240.–)

Je souhaite recevoir: des informations sur l’association professionnelle Swiss Engineering UTS la brochure salaires 2008/2009 (CHF 50.– plus frais d'envoi),

Membre actif Membre de l'association centrale et d’une section et/ou un groupement professionnel. Je veux devenir membre actif (cotisation annuelle CHF 200.–) Je souhaite faire partie de la section Je souhaite faire partie du GP

élaborée à partir des données salariales de plus de 4'000 ingénieurs et architectes (gratuit pour nos membres) la brochure salaires 2009/2010 (CHF 75.– plus frais d'envoi). Parution et livraison en septembre 2009 (gratuit pour nos membres). Données personnelles Mme

Les cotisations aux sections et GP varient entre CHF 25.– et CHF 300.–, en plus de la cotisation centrale.

M.

Entreprise

Nom/Prénom Date de naissance Entreprise

Autres

Rue/No

Nouvelle diplômée nouveau diplômé Etudiant/e (gratuit), année de diplôme prévue

Case postale NP/Lieu Tel. prof. Tél. privé

Formation Diplôme EPF

Diplôme ETS/HES

Autre diplôme:

Master-Degree

Bachelor-Degree

Etudiant

Inscription REG A

ou B

Déclaration d’adhésion – Commande

Nos membres partent gagnants

E-mail

Date/signature Annexe: une copie de mon diplôme

Branche Titre Indépendant

Employé

Comme journal de l'association, je désire recevoir Swiss Engineering rts (en F) Swiss Engineering STZ (en D)

Veuillez envoyer à: Swiss Engineering UTS, Secrétariat romand Bd de Grancy 37, CH-1006 Lausanne fax 021 617 87 79, info.sr@swissenginering.ch

55 Jahresbericht 2008 Swiss Engineering STV UTS ATS


DER BERUFSVERBAND DER INGENIEURE UND ARCHITEKTEN L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES INGÉNIEURS ET DES ARCHITECTES


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