Optimierte Coanda-Rechen Gewinn für Kraftwerk und Fisch
N° 108 / 2023
N° 111 / 2024
Approbation de la loi pour l'électricité
Pour quelle suite ? –
Zustimmung zum Stromgesetz Wie geht es weiter?
Courbes de charge des PCH
Analyse des types d'installation –
Produktionsprofile der KWK
Analyse der Anlagentypen
Swiss Technology – More power with less money
Ein neues Strömungskonzept und eine neue Generation von Wasserkraftwerken im Niederdruckbereich, die sehr wirtschaftlich und umweltfreundlich sind. Das alles mit kleinerem Bau- und Investitionsaufwand.
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Un éditorial de dernière minute Ein Editorial der letzten Minute
Et une certaine tension Und eine gewisse Spannung
C'est en toute dernière minute que s'écrit cet éditorial. En effet, les membres du Comité de Swiss Small Hydro s'avèrent être bien occupés ces temps-ci, et ils ne doivent pas être les seuls. Avec l'organisation de la Journée technique les ordonnances en consultation, la votation du 9 juin, les dernières lignes droites avant l'été, chaque kWh indigène et renouvelable comptant… sans parler des évènements culturels et sportifs de fin de saison. S'ajoutent encore maintenant d'énormes pluies qui font gonfler bien trop vite les rivières. La période est donc riche, pour ne pas dire intensément électrique, « ionisée » encore par la situation politique internationale.
Bien que cet éditorial n’apporte pas de grandes réflexions sur la petite hydraulique, c'est avec le même habituel soin que les articles de ce numéro 111 ont été préparés. Bien sûr, nous revenons sur la loi pour l'électricité avec ce soulagement, ce « oui » en faveur des énergies renouvelables, même si tout n’est pas parfait. Il nous reste cette fois à être patients jusqu'à la sortie des nouveaux textes. Comme vous pourrez le lire, les conditions-cadres au niveau européen pourraient également s'améliorer pour la petite hydraulique. À noter, entre-temps, l'adoption définitive, le 17 juin 2024, de la loi sur la restauration de la nature.
Et cette édition ne s'arrête pas là. Elle comprend aussi une introduction au potentiel de petit pompage-turbinage en Suisse, une analyse des courbes de charge qui montre l'importance de la petite hydraulique en hiver, et un article de fond sur les prises d'eau Coanda.
Avant de clore, s'il y avait tout de même une réflexion à mener, c’est au niveau de la pléthore d'outils financiers a priori disponibles à partir de 2025, et avec lesquels il va falloir savoir jongler : rétribution minimale, prime de marché flottante, contrats PPA (Purchase Power Agreement), garanties d'origine, contributions à l'investissement, indemnisation des mesures d’assainissement écologique, éventuelle prochaine sortie du système de rétribution de l'injection (RPC),…, vente sur une station de recharge pour la mobilité électrique, … Et s'il y avait une seule clé, serait-ce celle de l'agrégation ? Une situation et des perspectives qui ne cessent donc de justifier l'existence de l'Association Swiss Small Hydro et … d'éditoriaux publiés, l'encre à peine sèche.
Aline Choulot
Responsable du secrétariat romand de Swiss Small Hydro
Dieses Editorial wurde in allerletzter Minute geschrieben. In der Tat sind die Mitarbeiter von Swiss Small Hydro in letzter Zeit sehr beschäftigt, und sie sind wohl nicht die einzigen. Mit der Organisation der Fachtagung, den Verordnungen in der Vernehmlassung, der Abstimmung am 9. Juni, den letzten Arbeiten vor dem Sommer, jede einheimische und erneuerbare kWh zählend… Ganz zu schweigen von den Kultur- und Sportveranstaltungen dieser Jahreszeit. Hinzu kommen jetzt noch die enormen Regenfälle, welche die Flüsse viel zu schnell anschwellen lassen. Die Zeit ist also reichhaltig, um nicht zu sagen intensiv elektrisch – zusätzlich noch durch die Weltlage aufgeladen.
Nichtsdestotrotz wurden die Beiträge dieser Ausgabe 111 mit der gleichen Sorgfalt wie immer erstellt. Natürlich kommen wir auf das Elektrizitätsgesetz zu sprechen, mit dieser Erleichterung, diesem «Ja» zu den erneuerbaren Energien, auch wenn nicht alles perfekt ist. Hierbei müssen wir uns noch etwas gedulden bis zur Verabschiedung der neuen Verordnungen. Wie Sie lesen werden, könnten sich die Rahmenbedingungen auch auf europäischer Ebene für die Kleinwasserkraft verbessern. Am 17. Juni 2024 wurde in der EU das Gesetz über die Wiederherstellung der Natur endgültig verabschiedet.
Und diese Ausgabe geht noch weiter. Sie enthält auch eine Einführung in das Potenzial von kleinen Pumpspeicher-Kraftwerken in der Schweiz, eine Analyse der Lastkurven, welche die grosse Bedeutung der Kleinwasserkraft im Winter aufzeigt, und einen hochstehenden Fachartikel über Coanda-Wasserfassungen.
Bevor ich schliesse: Wenn es dennoch etwas zu bedenken gäbe, dann in Bezug auf die Fülle an Finanzierungsinstrumenten, die ab 2025 zur Verfügung stehen und mit denen man bald jonglieren muss: Mindestvergütung, gleitende Marktprämie, PPA-Verträge (Purchase Power Agreement), Herkunftsnachweise, Investitionsbeiträge, Entschädigungen für gewässerökologische Sanierungen, mittelfristig der Ablauf des Einspeisevergütungssystems (KEV), Stromverkauf an einer Ladestation für Elektromobilität, … Eine Situation und ein Ausblick, die also immer wieder die Existenz des Verbandes Swiss Small Hydro rechtfertigen – und von veröffentlichten Editorials, deren Tinte kaum getrocknet ist.
Aline Choulot
Verantwortliche des Westschweizer Sekretariats von Swiss Small Hydro
Planung, Bau und Inbetriebnahme Études, construction et mise en service
Projet HiDeStor – 5
Betrieb und Unterhalt Exploitation et maintenance
Mühelose Betriebsoptimierung – 9 Produktionsprofile der Kleinwasserkraft – 11 Courbes de charge des petites centrales – 15 Optimierte Coanda-Rechen – 19
Grille Coanda optimisée – 2 9
Politik und Rahmenbedingungen Politique et conditions-cadre
Deutliche Zustimmung zum Stromgesetz – 3 3 Nette approbation de la loi pour l'électricité – 3 5
Verband L'Association
Swiss Small Hydro Fachtagung Kleinwasserkraft 2024 – 37 Journée technique 2024 de Swiss Small Hydro – 39 Wichtige Neuerungen Generalversammlung 2024 – 41 Assemblée générale 2024 : des nouveautés importantes – 4 3 Wasserkraft.Frauen.Netzwerk. – 45
Kurzmitteilungen Brèves
Kurzmitteilungen im Überblick – 47 Brèves de l'Association – 49
Erneuerbare Energien Les énergies renouvelables
Nouvelle période législative pour l'UE – 51
Veranstaltungen Agenda
Projet HiDeStor
Analyse
du potentiel de développement du petit
pompage-turbinage en Suisse
Figure 1 : Schéma de principe d'un aménagement de pompage-turbinage, équipé d'un groupe réversible.
Projet SIG Cogener, HES SO Valais Mhylab
Comme chacun le sait, le pompage-turbinage est aujourd'hui encore la solution la plus efficace et la plus compétitive pour stocker l'électricité. Or, avec le développement en cours du photovoltaïque et de la mobilité électrique, il est crucial à la fois de pouvoir stocker localement le surplus d'électricité produite, et de distribuer, en fonction des besoins, cette électricité rapidement et localement. De là se profilent également des notions de stabilité du réseau électrique. D'où l'intérêt de développer le petit-pompage turbinage et le projet HiDeStor.
POURQUOI DU PETIT POMPAGE-TURBINAGE ?
Avec 20 grandes centrales hydroélectriques de pompage-turbinage, la Suisse peut compter actuellement sur une puissance installée de 3 6 00 MW. Même si ces grands projets assurent un stockage hebdomadaire ou saisonnier, il y a un fort intérêt à disposer d'installations de stockage sur le réseau régional de distribution à moyenne tension pour répondre aux variations quotidiennes. Ce faisant, le réseau de transport à haute tension et les grandes capacités de stockage seront préservés.
C'est dans ce contexte du marché de l'électricité qu'a été monté le projet HiDeStor, sous le nom plus complet
Figure 2 : Les différents niveaux du réseau électrique.
Swissgrid
de « Hidden Decentralised Storage potential using medium and small pumped storage hydropower plants », qui pourrait se traduire par : le potentiel caché des petites et moyennes centrales hydroélectriques à pompage-turbinage décentralisées.
CADRE ET DÉMARRAGE DU PROJET HIDESTOR
Sous mandat de l'Office fédéral de l'énergie pour la période 2022-2025, le projet est mené par la Haute école d'ingénieurs de Sion, HES-SO Valais, et Mhylab. Il s'intéresse à sept cantons, à savoir Berne, Fribourg, Jura, Neuchâtel, Tessin, Valais et Vaud, soit environ 50 % de l'ensemble du territoire suisse.
Étant donné les enjeux environnementaux, économiques et sociétaux, le projet vise l'utilisation d'infrastructures existantes comme par exemple des réservoirs construits à d'autres fins que la production d'électricité, telles que l'irrigation, l'eau potable, l'enneigement artificiel, la protection contre les crues, et également les lacs naturels. L'étude met donc d'abord l'accent sur les aménagements mettant en jeu deux réservoirs existants. Puis, elle s'intéresse aux potentiels de sites pour lesquels un réservoir doit être créé, que ce soit celui en amont ou celui en aval de la station de pompage-turbinage.
En parallèle à la recherche des réservoirs existants, une des premières démarches a été de spécifier les besoins et attentes des différentes parties prenantes, principalement en matière de stabilisation du réseau électrique.
STABILITÉ DU RÉSEAU ÉLECTRIQUE ET PETIT POMPAGE-TURBINAGE
Une exploitation de qualité du réseau électrique passe par ce qu'il est commun d'appeler des services système. Dans le secteur de la fourniture d'électricité, les services système sont définis comme des services fournis par les gestionnaires de réseau aux clients en plus du transport et de la distribution de l'énergie électrique. Par exemple, les services auxiliaires chez Swissgrid assurent notamment :
Le contrôle de la fréquence (contrôle primaire, secondaire et tertiaire)
Le maintien de la tension
La compensation des pertes de puissance active
La capacité de démarrage autonome et d'exploitation en îlotage
Dans le cadre du projet HiDeStor, les besoins des parties prenantes, qu'il s'agisse des gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) ou de services publics, ont été étudiés sur la base d'entretiens et de questionnaires portant sur la puissance, l'énergie, les cycles et les contraintes du réseau. Il en est résulté que plus de 50 % des 43 participants à l'enquête, formant un échantillonnage estimé comme représentatif pour la Suisse, sont intéressés par des solutions de stockage d'une capacité comprise entre 1 MWh et 25 MWh, principalement pour lisser les pics de consommation. Au final, l'enquête a ainsi mené à définir une puissance électrique minimale pour le pompage / le turbinage de 5 MW, pour une durée d'un cycle de pompage / de turbinage entre 3 et 6 h.
Figure 4 : Résultats du sondage mené dans le cadre du projet
HiDeStor auprès des parties prenantes au sujet d'aménagements de petit et moyen pompage-turbinage.
HiDeStor
CRITÈRES DE SÉLECTION DES SITES DE POMPAGETURBINAGE
Après le repérage des réservoirs, une analyse est menée de manière à sélectionner les sites répondant aux critères de faisabilité du projet HiDeStor. Deux informations sur les binômes identifiés peuvent être acquises assez rapidement : la distance et la dénivellation entre les 2 réservoirs. Ainsi, la longueur de la conduite forcée à poser entre les deux réservoirs a été définie comme ne devant pas dépasser 2 k m. Quant à la dénivellation, compte tenu de la puissance électrique minimale du site de 5 MW et la durée de cycle comprise entre 3 et 6 h, elle permet de préciser le volume minimal requis des réservoirs. Car - faut-il le rappeler ? – l a puissance de l'aménagement sera déterminée par le réservoir le plus petit en termes de volume d'eau accumulable.
Figure 3 : Recensement des retenues et lacs dans le canton du Valais.
De plus, la longueur du raccordement électrique est un critère de sélection du site, en considérant la future centrale le plus près possible du réservoir (aval). La limite a été posée à idéalement 2 k m, avec une tolérance allant jusqu'à 4 k m. Et, pour les binômes demandant la création d'un nouveau réservoir, un critère de
sélection vient s'ajouter, compte tenu des contraintes économiques, environnementales et sociétales, précisé au fur et à mesure de l'avancement de l'investigation : un volume maximal du réservoir à créer de 55 000 m 3
RAPPELS SUR LES TECHNOLOGIES DE POMPAGE-TURBINAGE
Le thème du pompage-turbinage n'étant pas habituel en petite hydraulique, il convient de revenir sur les notions de groupes binaires, ternaires ou quaternaires.
Groupe binaire ou réversible
Un groupe binaire ou réversible est constitué :
d'une machine hydraulique unique correspondant à une pompe pouvant fonctionner en mode turbine lorsque le sens de rotation est inversé,
d'une machine électrique unique travaillant comme moteur en mode pompe et co
Groupe ternaire
Figure 5 : Schéma d'un groupe binaire ou réversible.
Projet SIG Cogener, HES SO Valais Mhylab
Un groupe ternaire regroupe sur un même arbre une turbine, une pompe, et un moteur-générateur électrique unique, tournant dans le même sens et à la même vitesse.
Figure 6 : Schéma d'un groupe ternaire.
Projet SIG Cogener, HES SO Valais Mhylab
La turbine permet le démarrage en mode pompe sans système spécifique additionnel. Vu l'absence de changement de sens de rotation, les temps de démarrage et de passage d'un mode à l'autre sont généralement plus faibles que pour un groupe binaire.
Groupe quaternaire ou groupes séparés
Le groupe quaternaire est la configuration la plus basique, composée d'un groupe de pompage (moteur-pompe) et d'un groupe de turbinage séparé (turbine-générateur).
Cette configuration permet une optimisation maximale à la fois de la pompe et de la turbine en fonction de leurs conditions d'exploitation respectives, sans compromis entre les deux, et ainsi, une flexibilité et un rendement maximaux.
Figure 7 : Schéma d'un groupe quaternaire.
Projet SIG Cogener, HES SO Valais Mhylab
DIMENSIONNEMENT DES PETITES STATIONS DE POMPAGE-TURBINAGE
Une fois, les binômes de réservoirs sélectionnés, il s'agit de dimensionner la station de pompage-turbinage de manière à préciser le potentiel énergétique et les investissements.
La configuration la plus compacte et la plus réduite en termes d'équipements électromécaniques, et ainsi, de loin la plus utilisée pour les installations de grande capacité est le groupe binaire ou réversible (actuellement plutôt à vitesse variable). Par contre, le groupe quaternaire est en général la configuration la plus coûteuse en termes d'équipements électromécaniques, et n'est pour ainsi dire plus utilisé dans les installations récentes de grande hydraulique.
Dans le cadre du projet HiDeStor, dans la mesure du possible, on l'aura compris, étant donné les besoins du réseau électrique, l'objectif est de maximiser la flexibilité des machines, tout en restant dans des produits standard par souci de rentabilité.
Etant donné la gamme de puissance, entre 5 et 10 MW, rares sont les sites pour lesquels des machines réversibles standard sont disponibles. Par conséquent, la priorité lors du dimensionnement des centrales de pompage-turbinage est de chercher à installer un groupe ternaire (voire réversible), si la solution du groupe quaternaire s'avère non pertinente (p.ex. disponibilité sur le marché, coût directs et induits sur le génie civil trop élevés,…).
CRITÈRES DE DIMENSIONNEMENT DES TURBINES
La sélection des sites a conduit à retenir uniquement des sites de hautes chutes (de plus de 150 m), de manière à limiter les volumes à turbiner pour atteindre les objectifs de puissance. Ainsi, parmi les turbines, avec les Francis, les Pelton sont particulièrement adaptées pour les groupes ternaires et quaternaires. Pour un groupe ternaire, on privilégiera une implantation à axe horizontal, donc un nombre d'injecteurs limité à 3 en cas d'usage d'une turbine Pelton. C'est la pompe qui impose la vitesse de rotation, même si la turbine impose une vitesse standard maximale de 1 0 00 t/min. Pour les groupes séparés, la Pelton pourra être également à axe vertical, avec jusqu'à 6 injecteurs.
CRITÈRES DE DIMENSIONNEMENT DES POMPES
Pour chaque site, l'idée est d'identifier une ou plusieurs pompes standard, sur la base de plusieurs compromis. Car pour réduire le prix de la pompe, il est nécessaire de limiter la taille de la roue, ce qui implique de maximiser la vitesse de rotation. Or, plus on augmente cette vitesse, plus le NPSH (net positive suction head) augmente, c'est-à-dire le risque de cavitation.
« QUI PAIERA POUR CELA
? ET COMMENT ? »
Alors que les coûts d'investissement et d'exploitation peuvent être évalués avec une certaine précision, effectuer une analyse des revenus basée sur les différents services qu'une station de pompage-turbinage peut fournir au réseau s'avère autrement complexe. En effet, d'une part, le marché de l'électricité présente
une importante volatilité, d'autre part, les services système sont en constante évolution et de nouveaux produits apparaîtront certainement au cours de la période d'amortissement de ladite station.
Le dernier événement « Future of Hydro », qui s'est tenu à Lausanne en janvier 2024 dans le cadre du projet européen XFLEX Hydro, a confirmé que les prévisions et l'analyse économique basées sur les services système ne sont pas une tâche facile : la structure du marché n'est pas encore prête pour des prévisions à long terme. Tout le monde est d'accord pour dire qu'il faudra davantage d'actifs avec une plus grande flexibilité pour intégrer les énergies renouvelables intermittentes, mais personne n'est en mesure de répondre à la question « Qui paiera pour cela ? Et comment ? ». Face à cette situation, l'analyse économique du projet HiDeStor utilisera les prix du marché des années précédentes et s'inspirera de ce qui se passe aujourd'hui dans les pays dont la transition énergétique semble la plus avancée comme c'est le cas en Espagne.
POINT DE SITUATION DU PROJET HIDESTOR
Si la liste des sites de pompage-turbinage retenus ne peut pas encore être diffusée, quelques grandes lignes de résultats peuvent être partagées. Comme on pouvait s'y attendre, les binômes de réservoirs existants ne sont pas nombreux. Les cantons du Jura et de Neuchâtel en sont dépourvus par exemple. Le Valais est mieux loti. Les cantons de Berne et du Tessin sont encore en cours d'inventaires. Mais, il est déjà évident que les sites les plus attrayants en termes de potentiels se trouvent dans les Alpes. Et à ce jour, 5 aménagements de petit pompage-turbinage ont été identifiés comme potentiellement intéressants pour le Valais et 4 pour le canton de Vaud.
Les cartes des sites retenus pour chaque canton seront diffusées à la fin du projet, et notamment dans « Petite Hydro ».
Pour en savoir plus : info@mhylab.com
Auteurs : L'équipe du projet HiDeStor : Pour la HES-SO Valais / Wallis: Pr. Dr. Cécile Münch-Alligné, Dr. Olivier Pacot, Ing. Line Moret Pour Mhylab: Ing. Vincent Denis, Ing. Alberto Bullani, Ing. Aline Choulot
Juin 2024
Mühelose Betriebsoptimierung
Besser entscheiden mit intelligenter Datenplattform
Der Klimawandel beeinflusst die Verfügbarkeit und Effizienz von Energiequellen massgeblich. Deshalb wird die Diversifizierung der Energieversorgung immer wichtiger. In diesem Kontext ist die Stromerzeugung in Kleinwasserkraftwerken sowohl ökonomisch als auch ökologisch interessant. Um deren Potenziale möglichst effizient zu nutzen, muss man jedoch die Betriebskennzahlen im Blick haben. Eine intelligente Datenplattform hilft bei der Entscheidungsfindung.
ANLAGENPRODUKTIVITÄT IM BLICK
HABEN
Leistungskennzahlen wie Wirkungsgrad, technische Verfügbarkeit oder Anlagenproduktivität können wichtige Kenngrössen für Betreiber sein, um die Performance ihrer Kraftwerke zu optimieren. Damit lassen sich fundierte Entscheidungen treffen und die Effizienz der einzelnen Anlage schon allein durch das Reduzieren ungeplanter Ausfälle erhöhen. Mit einer gut geplanten Instandhaltungsstrategie gelingt zudem deren wirtschaftlich vorteilhafte Wartung und Reparatur, Ausfallzeiten werden minimiert und die Lebensdauer der Anlagen verlängert.
RITUNE® von Rittmeyer: Der virtuelle Assistent unterstützt Anlagenbetreiber dabei, auf Basis analysierter Daten die richtigen Entscheidungen zu treffen.
Rittmeyer
ANOMALIEN IN ECHTZEIT ERKENNEN
Ist online eine geografische Karte verfügbar, liefert diese den schnellen Überblick über Standorte und Betriebsparameter der verschiedenen Produktionsanlagen. Das erleichtert deren Überwachung mit Hilfe von Warnungen und Alarmierungen. Dadurch sparen Betreiber nicht nur Zeit, sondern schonen auch die Umwelt und das Budget, da unnötige Vor-Ort-Besuche vermieden werden können.
DEN ERFOLG MESSEN
Eine breite Datenbasis ist die Grundlage aussagefähiger Berichte und Analysen. Damit lässt sich der ökonomische Erfolg aller elektrischen Produktionsanlagen genau verfolgen. Verlässliche Daten helfen auch dabei, einzuhaltende Grenzen zu überwachen, Trends zu erkennen und die Effektivität des gesamten Anlagenparks zu messen.
ZEIT UND KOSTEN REDUZIEREN
Von entscheidender Bedeutung für den kostenoptimalen Betrieb von Kraftwerksanlagen ist deren nahtlose Leistungsüberwachung. Die auf der Rittmeyer-Datenplattform RITUNE® basierende Applikation ‹RITUNE® Power› erleichtert dem Betreiber mit flexiblen Dashboards die Visualisierung und Analyse grosser Datenmengen. Gleichzeitig können die gesammelten Daten zur Erstellung von Berichten verwendet werden. Eine Auswertung im Vergleich mit historischen Messergebnissen ermöglicht es überdies, besser Trends zu erkennen.
MEHRWERT SCHAFFEN IN DER CLOUD
Als cloudbasierter Dienst ist ‹RITUNE® Power› jederzeit skalierbar und damit insbesondere für kleinere Installationen ideal. Gegebenenfalls benötigte Kapazitätserweiterungen sind auf umfassend gehärteten RemoteServern rasch implementierbar.
Ebenfalls nicht zu unterschätzen ist dabei der Nutzen für Betreiber bei der Zusammenarbeit mit Partnern: Die Datenplattform schafft Transparenz, denn auch Dritte können, je nach Rolle und Verantwortung, über ein entsprechendes Rechtemanagement direkt auf die für sie relevanten Informationen zugreifen. Unabhängig vom Standort erhalten alle einen schnellen Echtzeitüberblick über Anlagendaten, was das Vertrauen in der Zusammenarbeit stärkt.
Die RITUNE®-Datenplattform ist die ‹All-in-one›Lösung mit individuellem Ausbaupotenzial – weit über den Kleinwasserkraftwerksbereich hinaus. Sie erspart teure Vor-Ort-Infrastruktur, führt beliebige Datenquellen zentral zusammen und schafft damit die Basis für eine effektive Entscheidungsfindung. Und spart so Zeit und Geld.
Produktionsprofile der Kleinwasserkraft
Analyse mit unterschiedlichen Anlagentypen
Pronovo erhebt mit einer Auflösung von 15 Minuten die Produktionsmengen unterschiedlicher Kraftwerkstechnologien. Diese Daten können in aggregierter Form jeden Monat von der Pronovo-Website heruntergeladen werden, welche bei der Wasserkraft auch nach verschiedenen Unterkategorien gefiltert sind. So finden sich darin beispielsweise detaillierte Daten zu Dotier-, Trinkwasser- und Abwasserkraftwerken oder normalen Ausleit- und Durchlaufkraftwerken.
Im Auftrag von Swiss Small Hydro hat Pronovo die Daten dieser Kategorien zusätzlich nach den Leistungskategorien «< 300 kW», «0.3 MW bis 1 MW» und «1 MW bis 10 MW» gefiltert und so eine Differenzierung über die verschiedenen Leistungsbereiche ermöglicht.
GRUNDLAGEN
Die von SSH durchgeführte Studie untersuchte die Stromproduktion von rund 1 3 00 Kleinkraftwerken über fast 5 Jahre zwischen dem 1. Januar 2018 und dem 1. September 2022. Dabei wurde die Stromproduktion mit einer Auflösung von 15 Minuten gemessen, wobei pro Anlagentyp rund 160 0 00 Messpunkte gesammelt wurden. Diese Produktionsdaten wurden dann auf eine durchschnittliche monatliche elektrische Produktion heruntergerechnet und so grafisch dargestellt.
Tabelle 1 zeigt einen Teil der für die SSH-Analyse verwendeten Zahlen, welche die Anzahl und die elektrische Leistung der verschiedenen Anlagentypen per 01.01.2018 und per 01.09.2022 ausweisen. Dabei ist zu ergänzen, dass einige Zuordnungen (Quelle HKN) nicht korrekt sein dürften. Zumindest lassen bspw. die kleinsten Anlagen der Kategorie «Speicherkraftwerke» darauf schliessen. Auch ist zu ergänzen, dass nicht bei allen Kleinwasserkraftwerken HKN ausgestellt werden.
PRODUKTIONSPROFILE DER EINZELNEN LEISTUNGSBEREICHE
Um die Interpretation der über fast fünf Jahre gesammelten Zahlen zu erleichtern, hat sich SSH dafür entschieden, die Ergebnisse in Diagrammen wie den Abbildungen 1, 2 und 3 darzustellen. Diese sind wie folgt aufgebaut:
Auf der X-Achse wird der Zeitverlauf in Monaten dargestellt. Um den Übergang von Ende zu Anfang
Jahr besser zu veranschaulichen, sind die Monate Januar und Februar zweimal abgebildet.
Auf der Y-Achse wird das durchschnittliche Verhältnis der Monatsproduktion zum Referenzmonat pro Kalenderjahr ausgewiesen.
Berechnungsbeispiel Kategorie «Ausleitkraftwerke, < 3 00 k W»: Pro Kalenderjahr wird der Monat mit der höchsten Produktion bestimmt. 2018 war dies der April. Man definiert den Wert dieser Produktion als Referenzwert (100 %) und berechnet alle anderen monatlichen Werte des gleichen Jahres im Verhältnis. Diese Berechnung wird für die Jahre 2019 bis 2022 (bzw. 2021) wiederholt und der durchschnittliche Wert pro Kalendermonat bestimmt. Dieser Wert wird dann in der Grafik dargestellt.
Abbildung 1: Produktionsprofil über alle Kleinwasserkraftwerke – g ruppiert nach Leistungskategorien.
Abbildung 1 zeigt den Produktionsvergleich der unterschiedlichen Leistungskategorien. Es fällt auf, dass die kleineren Kraftwerke (< 3 00 k W) ein flacheres jährliches Produktionsprofil aufweisen als grössere Kraftwerke (1 MW – 10 MW). Während die Produktion im Mai unabhängig von der Leistungskategorie nahe am Maximum liegt, ist die Produktionskurve der kleineren Kraftwerke von Dezember bis Februar um etwa 20 Prozentpunkte höher als jene der grösseren Kraftwerke.
Leistungskategorie
1 MW –10 MW
Tabelle 1: Inventar der in der SSH-Analyse berücksichtigten Wasserkraftwerke gemäss der Pronovo-Datenbank, basierend auf den im Herkunftsnachweis-System registrierten Anlagen für die gesamte Schweiz.
PRODUKTIONSPROFILE FÜR DURCHLAUF- UND AUSLEITKRAFTWERKE
Die Produktionskurven von Ausleit- und Durchlaufkraftwerken sind von speziellem Interesse, da insbesondere sie von der Hydrologie der Flüsse abhängen (im Gegensatz zu Trink- und Abwasserkraftwerken).
Durchlaufkraftwerke
Durchlaufkraftwerke
Abbildung 2: Produktionsprofil für Durchlaufkraftwerke.
Monat
Monat
<0.3MW0.3…1MW1…10MW
<0.3MW0.3…1MW1…10MW
Ausleitkraftwerke
Ausleitkraftwerke
Abbildung 3: Produktionsprofil für Ausleitkraftwerke.
Monat
Monat
<0.3MW0.3…1MW1…10MW
<0.3MW0.3…1MW1…10MW
Ähnlich wie in Abbildung 1 zeigen die Abbildungen 2 und 3, wie die Produktion der kleineren Kraftwerke in den Wintermonaten deutlich höher ist als jene der grossen Leistungskategorie. Dies lässt sich mit den tendenziell tiefen gelegenen Standorten dieser Leistungskategorien erklären. Sie profitieren besonders von erhöhten Niederschlägen und wärmeren Temperaturen im Winterhalbjahr und dadurch von höheren Abflussmengen in dieser Zeit. Das Produktionsminimum im November hingegen dürfte das Resultat häufigerer und längerer Trockenphasen im Sommer zurückzuführen sein.
WINTERSTROM – D IE BEDEUTUNG DER KLEINWASSERKRAFT
Zusammenfassend zeigt die Auswertung, dass die Produktionsprofile von Kleinstwasserkraftwerken im Winter im Allgemeinen deutlich besser sind als jene von grösseren Anlagen. Dies gilt insbesondere für Laufwasser- und Ausleitungskraftwerke, wie die Abbildung 4 zeigt.
AUSLEIT- UND DURCHLAUFKRAFTWERKE - SOMMER / WINTER
Datenanalyse: Samuel Vögtli, mit Unterstützung von Martin Bölli
Artikel: Aline Choulot
Deutsche Übersetzung: Martin Bölli
Für weitere Informationen:
Abbildung 4: Verteilung der Stromerzeugung nach Leistungsbereich, nach Sommer und Winter.
Courbes de charge des petites centrales
Une analyse de Swiss Small Hydro
Toutes les 15 minutes, Pronovo recense les volumes de production électrique de différents types de de centrales électriques. Ces données peuvent être téléchargées chaque mois sous forme agrégée sur le site web de Pronovo et peuvent être filtrées selon différentes sous-catégories pour l'énergie hydraulique. On peut ainsi distinguer les données des centrales de dotation, de celles turbinant l'eau potable ou les eaux usées ou les centrales de dérivation (celles qui ne comportent pas de tronçon de débit résiduel), de celles au fil de l'eau. Et à la demande de Swiss Small Hydro, Pronovo a également filtré ces catégories selon 3 plages de puissance (jusqu'à 300 kW, de 300 kW à 1 M W et de 1 à 10 M W).
BASES DE L'ANALYSE
L'étude menée par SSH a examiné les mesures de la production électrique d'environ 1 3 00 petites centrales, entre le 1er janvier 2018 et le 1er septembre 2022, soit près de 5 ans de données, avec une résolution d'un quart d'heure. Ces données de production ont ensuite été ramenées à une puissance électrique mensuelle moyenne, comme présenté dans les graphiques de cet article.
Le tableau 1 présente une partie des chiffres utilisés pour l'analyse de SSH, correspondant au nombre et à la puissance électrique des différents types d'installations en date du 01.01.2018 et du 01.09.2022. Il est à noter que certaines données peuvent être mises en doute. En effet, le type d'aménagement n'étant pas spécifiquement contrôlé, il est possible que certaines centrales soient enregistrées par erreur sous un autre type de site, comme pourraient le laisser supposer les chiffres annoncés pour l'accumulation et repris dans le tableau 1, faute d'informations complémentaires.
COURBE DE CHARGE PAR LES GAMMES DE PUISSANCE
Pour faciliter l'interprétation des chiffres collectés sur près de 5 années, SSH a choisi de présenter les résultats sous forme de graphiques, comme ceux des figures 1, 2 et 3, construits selon : un axe des abscisses correspondant aux mois de l'année – pour mieux illustrer le passage d'une année à l'autre, les mois de janvier et février (1 et 2) sont représentés au début et à la fin de l'axe
un axe des ordonnées correspondant à la charge des sites.
Pour mieux comprendre l'axe des ordonnées, un exemple basé sur les centrales en dérivation de moins de 300 k W. En 2018, avril correspond à la production électrique mensuelle maximale, ce qui en fait la valeur de référence (100 %) pour 2018. Toutes les autres productions mensuelles de 2018 sont alors calculées en proportion. Ce calcul est répété pour les années 2019 à 2022, puis la valeur moyenne par mois calendaire est déterminée. C'est ce pourcentage qui est ensuite repris sur les graphiques.
12345678910111212
Moisdel'année <0.3MW0.3…1MW1…10MW
Figure 1 : Évolution de la courbe de charge par gamme de puissance électrique quel que soit le type d'aménagement.
Comme présenté sur la figure 1, la comparaison des trois gammes de puissance électrique montre que les petites centrales (< 3 00 k W) présentent un profil annuel de production plus plat que les grandes centrales (1 – 10 MW). Alors qu'en mai, la puissance est proche du maximum quelle que soit la puissance, la courbe de charge des petites centrales, de décembre à février, est supérieure d'environ 20 points à celle des plus grandes centrales.
Plage de puissance électrique
0.3 MW –1
Tableau 1 : Inventaire des centrales hydrauliques prises en compte dans l'analyse de SSH selon la base de données de Pronovo sur les installations inscrites dans le système des garanties d'origine pour toute la Suisse (* : données à mettre en doute).
COURBES DE CHARGE POUR LES CENTRALES AU FIL DE L'EAU ET EN DÉRIVATION
Les courbes de charge des centrales de dérivation et des centrales au fil de l'eau sont intéressantes à investiguer de par leur dépendance plus forte sur l'hydrologie des cours d'eau que les turbinages d'eau potable et d'eaux usées.
Centrales au fil de l'eau
Figure 2 : Courbes de charge pour les centrales au fil de l'eau par gamme de puissance.
12345678910111212
Moisdel'année
<0.3MW0.3…1MW1…10MW
Centrales en dérivation
12345678910111212
Moisdel'année
<0.3MW0.3…1MW1…10MW
Figure 3 : Courbes de charge pour les centrales en dérivation (sans tronçon de débit résiduel) par gamme de puissance.
Tout comme à la figure 1, les figures 2 et 3 montrent que les petites centrales (< 300 k W) ont une meilleure courbe de charge en hiver, ce qui s'expliquerait par une implantation en général à plus basse altitude. Les températures y sont ainsi plus élevées en hiver, ce qui signifie plus de pluie que de neige. Le pic de mai s'expliquerait pour les centrales les plus puissantes par la fonte des neiges. En revanche, le minimum de production enregistré en novembre pourrait être une conséquence de d'une sécheresse estivale qui se prolongerait.
L'IMPORTANCE DES PETITES CENTRALES HYDRAULIQUES EN HIVER
En conclusion, l'analyse montre qu'en hiver, la courbe de charge des petites centrales hydroélectriques est en général bien meilleure que celle des plus grandes installations. Cela est particulièrement le cas pour les centrales au fil de l'eau et les centrales de dérivation, comme montré sur la figure 4.
CENTRALES AU FIL DE L'EAU ET EN DÉRIVATION
Figure 4 : Répartition de la production électrique par gamme de puissance, selon l'été et l'hiver.
Auteur : Samuel Voegtli avec la contribution d'Aline
Pour en savoir plus :
Choulot et de Martin Bölli
Optimierte Coanda-Rechen
Gewinn für Wasserkraft und Fische
Wasserfassungen sind insbesondere an Gebirgsbächen aufgrund der meist grossen Geschiebemengen eine Herausforderung. Auch heute noch ist der überwiegende Anteil der Fassungen mit Tirolerwehren ausgerüstet. Es sind vor allem die mitgeführten Feststoffe, welche den Turbinenbauteilen grossen Schaden zuführen können und weshalb ein Entsander vorgeschaltet werden muss. Allerdings können für Fische diese Installationen unüberwindbar sein. Aus diesem Grund und bei den heutigen Ansprüchen nachhaltiger und naturverträglicher Stromgewinnung entsprechend, wird dieser Typ Wasserfassung in Fischgewässern kritisch betrachtet.
Überwiegend an Gebirgsbächen wird alternativ zum Tirolerwehr seit vielen Jahren der Coanda-Rechen eingesetzt. Aufgrund der geringen Spaltabstände im (Sub)
Bild 1: Versuchsvorrichtung.
Figure 1 : Dispositif expérimental.
Millimeterbereich wirkt er wie ein Filter für das Triebwasser und gilt ausserdem als fischfreundliche Variante zum Tirolerwehr. Wissenschaftliche Untersuchungen zu beiden Annahmen existierten aber bislang nicht.
Im Rahmen eines Forschungsprojekts der Fachhochschule Graubünden (FHGR) in Zusammenarbeit mit der Versuchsanstalt für Wasserbau, Hydrologie und Glaziologie (VAW) der ETH Zürich wurde in der Versuchshalle der VAW eine Versuchsvorrichtung im Massstab 1:1 erstellt, um die Fassungskapazität (in der Literatur wird auch häufig das Wort Schluckvermögen verwendet), das hydraulische Verhalten sowie die Geschiebeabweisung von Coanda-Rechen zu testen. Anschliessend wurden ethohydraulische Versuche mit Bachforellen (Salmo trutta) aus Wildfang durchgeführt, um die Eignung des Coanda-Rechens als Abstiegshilfe zu untersuchen.
Bild 2: Versuchsstand, Rechenbreite auf 0,5 m verschmälert (Anblick vom Unterstrom).
Bildgruppe 2.2: Links Systemskizze in der Patentschrift des Spaltsiebes «Bec de Canard» für Coanda-Rechen der Firma Quellfrosch. Charakteristisch ist das Viertelrundprofil der Stäbe. Rechts ein solcher «Bec de Canard» mit 1,05 m m Spaltweite und 100 l /(s·m) Durchfluss auf dem Versuchsstand.
Bildgruppe 2.3: Links verschlissener Rechen und rechts neuer Rechen der Wild Metal GmbH mit Spaltweite 0,6 m m.
Figure 2 : Banc d'essai, largeur de la grille Coanda réduite à 0,5 m (vue depuis l'aval).
Figures 2.2 : À gauche, croquis du système breveté « Bec de Canard » pour la grille Coanda de la société Quellfrosch, caractérisé par un profil des barres en quart de cercle. À droite, ce « Bec de Canard » avec un espacement entre les barres d=1,05 mm et un débit spécifique de de 100 l/(s.m) sur le banc d'essai.
Figures 2.3 : À gauche, grille Coanda usée et à droite, grille Coanda neuve de Wild Metal GmbH avec un espacement libre entre les barres de 0,6 mm.
METHODIK UND VORGEHENSWEISE
Versuchsanlage
Die für diese Forschungsarbeit aufgebaute Versuchsanlage erstreckt sich über zwei Stockwerke. Im oberen Stock ist die Anlage insgesamt 8,5 m l ang, 2,4 m hoch und 1,6 m breit. Das Wasser wird über ein Zuleitungsrohr ins Einlaufbecken gepumpt, anschliessend fliesst das Wasser über einen Überlauf in die 5 m l ange, 0,85 m hohe und 1,115 m breite Zulaufstrecke. Sie führt das Wasser zum Testrahmen, in welchen der zu untersuchende Coanda-Rechen eingespannt wird. Die Rechenbreite beträgt 1,115 m , der Testrahmen ist 1,68 m l ang (vgl. Bilder 1 und 2).
Das vom Rechen geschluckte Wasser wird ins untere Stockwerk abgeleitet. Dort durchströmt es zuerst einen Geschiebefangsack, welcher die Entnahme und damit die Untersuchung des Geschiebes ermöglicht, und gelangt schliesslich wieder zurück in den Wasserkreislauf. Das Wasser, welches den Rechen überströmt und somit als Überfallwasser anfällt, gelangt in eine Aussparung im Hallenboden (analog einem Kolk in einem Bach) mit Geschiebekorb, welcher sich ebenfalls im unteren Stockwerk befindet. Dort wird das Geschiebe abgesetzt und das Wasser wieder dem Kreislauf zugeführt (Bild 1).
Aufgrund von Herstellerangaben wurde die maximale spezifische Fassungskapazität von Coanda-Rechen mit weniger als 300 l/(s∙m) abgeschätzt. Mit den versuchstechnisch maximal möglichen Durchflüssen von 300 l/s ergab sich für die Rechenbreite von 1,115 m eine spezifische Fassungskapazität von 269 l/(s∙m).
Bei einigen Klarwasserversuchen sowie bei allen ethohydraulischen Untersuchungen wurde die Rechenbreite mittels eingesetzten Plexiglaswänden auf eine Breite von 0,5 m verschmälert (Bild 2). Dadurch konnte eine maximale spezifische Durchflussrate von 600 l/(s∙m) erreicht werden. In der Tabelle 1 sind alle Rechen auf-
gelistet, welche im Forschungsprojekt verwendet wurden. Es handelt sich dabei um zehn verschiedene Rechen der Firma Wild Metal GmbH aus Ratschings (I) sowie einen Rechen der Firma Quellfrosch (ehem. Höhenergie) aus St. Gallen (CH).
Klarwasserversuche
Veränderungen im Zulaufbereich können zu inhomogenen Geschwindigkeitsverteilungen in der Zuströmung führen und die Schluckfähigkeit des Coanda-Rechens beeinflussen. In Versuchen ohne Geschiebe wurde dies untersucht, indem eine Zulaufstrecke mit einem Absatz vor dem Wehrrücken sowie eine ebene Geschiebezulaufstrecke auf Höhe der Wehrkrone getestet wurden. Letzteres (Bild 1) simuliert bis zur Wehrkrone reichende Geschiebeauflandungen.
Alle Versuche erfolgten mit einer idealen, geradlinigen, frontalen Anströmung des Coanda-Rechens.
An den zehn unterschiedlichen Rechen der Firma Wild Metal GmbH und dem Rechen von Quellfrosch wurde ohne Geschiebe in einem ersten Schritt die Schluckfähigkeit überprüft und dokumentiert. Dabei wurden die Pegelstände und Fliessgeschwindigkeiten mit und ohne Einlaufschwelle am Wehr ermittelt.
Ebenso wurden Klarwasserversuche durchgeführt, indem am oberen und unteren Ende respektive an den seitlichen Rändern des Rechens Abklebungen vorgenommen wurden, welche eine Verstopfung simulierten (siehe Bild 4).
Geschiebeversuche
Es wurden insgesamt drei standardisierte Geschiebemischungen eingesetzt, die bereits im Vorprojekt (Lifa et al., 2016) erfolgreich zur Anwendung gekommen waren. Die Kornverteilung ist typisch für Schweizer Wildbäche. In Bild 3 sind die gemittelten Siebkurven des verwendeten Ausgangsmaterials dargestellt.
Bild 3: Gemittelte Kurven des Ausgangsmaterials.
Figure 3 : Courbes granulométriques moyennes des sédiments utilisés pour les essais.
Standardrechen / G rilles standard
Spezialrechen / G rilles spécifiques
Hersteller / Fabricant Rechentyp / Profiltyp Type de grille / de profil
Spaltweite / Espacement Zustand / Etat
1 Wild Metal GmbH Sb180.4 0.4 mm neu/neuf
2Wild Metal GmbH Sb180.6 0.6 mm neu/neuf
3Wild Metal GmbH Sb181.0 1.0 mm neu/neuf
4Wild Metal GmbH Sb181.5 1.5 mm neu/neuf
5Wild Metal GmbH Sb182.0 2.0 mm neu/neuf
6Wild Metal GmbH Sb183.0 3.0 mm neu/neuf
7Wild Metal GmbH Sb180.6 0.6 mm verschlissen/usé
8Wild Metal GmbH Sb340.6 0.6 mm neu/neuf
9 Wild Metal GmbH Sb341.0 1.0 mm neu/neuf
10 Wild Metal GmbH Sb421.0 1.0 mm neu/neuf
11 Quellfrosch Bec de Canard 1.05 mm neu, unverzinkt neuf, non galvanisé
Tabelle 1: Im Projekt verwendete Coanda-Rechen.
Die beiden gebräuchlichsten Rechen der Firma Wild Metal GmbH (Typ Sb18 0.6 und Sb18 1.0, Tabelle 1, Nr. 2 bzw. 3) wurden dabei der kompletten Serie unterzogen. Sie wurden bei sechs verschiedenen Durchflüssen (50 l/s, 100 l/s, 150 l/s, 200 l/s, 250 l/s, 300 l/s) mit allen drei Geschiebemischungen getestet. Die anderen Rechen wurden einem gekürzten Untersuchungsprogramm unterzogen.
Die Geschiebezugabe erfolgte direkt in die Zulaufstrecke. Das Geschiebe, welches den Rechen passierte, wurde im Geschiebefangsack gesammelt. Dieses Material wurde für die weitere Untersuchung in einem Trocknungsofen getrocknet und anschliessend einer Siebanalyse unterzogen.
Ethohydraulische Versuche
Da Coanda-Rechen hauptsächlich an alpinen Gewässern mit der Bachforelle als Leitfischart zur Anwendung kommen, wurden die Versuche zum Fischabstieg mit wildlebenden Bachforellen aus dem Schanielabach (Kanton Graubünden) durchgeführt. Alle Fische wurden biometrisch vermasst und mittels PITTagMarkierung individuell erkennbar gemacht.
Die Fische wurden aufgrund ihrer Länge in kleine (< 16 cm Körperlänge) und grosse Forellen (> 16 cm) unterteilt. Des Weiteren wurden zwei verschiedene spezifische Durchflüsse, 100 l/(s∙m) und 300 l/(s∙m), sowie die zwei Standardrechen der Firma Wild Metal GmbH mit 0,6 mm und 1,0 mm Spaltweite verwendet (Tabelle 1, Nr. 2 und 3).
Pro Konfiguration wurden zwölf Replikationen mit je drei Forellen durchgeführt; jeder Fisch wurde für den Versuch zweimal verwendet. Bei der Durchführung der Versuche wurden die Fische ins Startabteil des Zulaufkanals gegeben. Diese schwammen meist mit positiver Rheotaxis, d. h. mit der Schwanzflosse voraus, über den Rechen in den simulierten Kolkbereich. Hinzu kamen
Tableau 1 : Grilles Coanda testées dans le cadre du projet de recherche.
sogenannte Kontrollfische, welche dieselbe Prozedur erlebten, allerdings nicht den Rechen passierten, sondern direkt in den Kolk gesetzt wurden. Dadurch konnten die effektiven Auswirkungen des CoandaRechens auf die Fische herauskristallisiert werden. Vor und nach den Versuchen wurden alle Fische jeweils beidseitig fotografiert, so dass allfällige Fischverletzungen, welche vom Rechen stammen könnten, aufgenommen wurden.
Die Bildauswertung der Fische vor und nach einem Versuch erfolgte mithilfe der Software ImageJ (aus dem Jahr 2019). Sie errechnete den prozentualen Anteil der Fläche mit Schuppenverlusten im Vergleich zur gesamten Oberfläche des Fisches.
ERGEBNISSE
Fassungskapazität bei Klarwasserverhältnissen Gemäss unzuverlässigen Literaturangaben liegt das maximale Schluckvermögen des Coanda-Rechens bei 140 l/(s∙m). Diese begrenzte Kapazität ist in der Praxis oftmals der wichtigste Grund, weshalb das Tirolerwehr dem Coanda-Rechen vorgezogen wird. Mit den durchgeführten Klarwasserversuchen konnten diese Angaben allerdings nicht bestätigt werden.
Die untersuchten Standardrechen der Firma Wild Metal GmbH mit 0,6 mm respektive 1,0 mm Spaltweite weisen eine Fassungskapazität von über 500 l/(s∙m) auf. Auch der Rechen der Schweizer Firma Quellfrosch mit einer Spaltweite von 1,05 mm weist bereits bei nicht optimalem Einbauwinkel eine Fassungskapazität von über 300 l/(s∙m) auf.
Auf Basis der Forschungsergebnisse liegt das Schluckvermögen oftmals etwa beim 3 bis 4fachen Wert des angegebenen Literaturwertes, wenn ein Überfall eines gewissen Teils des Zuflusses akzeptiert
wird, der nicht gefasst wird. Dieser Überfall kann allfällig in die ökologisch vorgesehene Dotierwassermenge integriert und dadurch die Rechenbreite reduziert werden.
Mit Teilabklebung des Rechens Sb18 1,0 mm (Tabelle 1, Nr. 3) wurde die Verstopfung durch Geschiebe, Laub, Eis oder Moos simuliert. Die Abklebung der Rechenoberflächen erfolgte, ausgehend von der Wehrkrone, in Schritten von 12,5 Prozent (Bild 4). Bei Abklebungen bis zu 25 Prozent konnte bei einem spezifischen Anlagendurchfluss von 269 l/(s∙m) keine grossflächigere Benetzung am Rechen als ohne Abklebungen festgestellt werden.
Man kann daher für die Praxis davon ausgehen, dass in diesem Fall die Fassungskapazität ohne Überfall nicht massgeblich beeinträchtigt ist. Bei einer Abklebung von 37,5 Prozent der oberen Rechenoberfläche verliert der Rechen ca. 3 Prozent seiner Schluckfähigkeit, bei 50 Prozent ergibt sich eine Reduktion von 10 Prozent. Offensichtlich führt die Beschleunigung zur Erhöhung der spezifischen Fassungskapazität des Rechens bezogen auf die Rechenfläche (vgl. Bild 4).
Die Ergebnisse zur simulierten Verstopfung des Rechens sind aber mit Vorsicht zu geniessen. In der Realität beeinflusst auch die Form der Partikel, welche zur Verlegung des Rechens führen, das Strömungsverhalten. Eine knapp dimensionierte Anlage hat zwar tiefere Errichtungskosten zur Folge, bei Lastfällen mit einem erhöhten Abfluss (z. B. Schneeschmelze oder Starkre -
Bild 4: Ermittlung der Fassungskapazität bei schrittweiser Verlängerung der Beschleunigungsstrecke am Standardrechen der Firma Wild Metal GmbH mit 1,0 m m Spaltweite.
a) 12,5 % A bklebung
300 l/s= 269 l/(s∙m) kein Überfall (Dotierwasser)
a) 12,5 % d 'obturation
300 l/s= 269 l/(s∙m) Pas de débordement
b) 25 % A bklebung
300 l/s= 269 l/(s∙m) 1–2 l/s Überfallabfluss
b) 25 % d 'obturation
300 l/s= 269 l/(s∙m)
1 – 2 l /s de débordement
genereignisse) fällt allerdings auch deutlich mehr Überwasser an, so dass die Energie nicht vollständig genutzt werden kann. Entsprechend ist eine gesamtheitliche und individuelle Betrachtung von technischen, wirtschaftlichen und umweltrelevanten Faktoren unabdingbar.
Abschereffekt statt Coanda-Effekt Insgesamt wurden elf Rechen mit unterschiedlichen Spaltweiten, Stabgeometrien, Durchflüssen und Zuständen untersucht. Alle Rechen haben eine konkave oder gerade Oberfläche und beginnen unmittelbar an der Unterseite der Wehrkrone. Aufgrund dieser Anordnung und Form der Rechenoberfläche kann kein CoandaEffekt auftreten. Um den Coanda-Effekt auszunutzen, müsste der Rechen bereits in der ausgerundeten Krone eines Standardüberfalls beginnen und eine leicht konvexe oder gerade Oberfläche haben, was bei den untersuchten und marktüblichen Rechen nicht der Fall ist. In diesem Sinne weisen die Coanda-Rechen keinen eigentlichen Coanda-Effekt, sondern lediglich einen WasserAbschereffekt auf, weil die Rechenstäbe schräg zur Strömung angeordnet sind. Diese Anordnung wirkt wie eine ausserordentliche und gleichmässige Aufrauhung der Rechenoberfläche. Dabei wird die turbulente Grenzschicht an der Rechenoberfläche quasi abgeschert und wie ein ebener Wasserstrahl umgelenkt. Entsprechend beeinflusst die Anordnung der Rechenstäbe und ihre Geometrie die Fassungskapazität des Rechens.
Figure 4 : Détermination de la capacité spécifique en débit en cas d'allongement progressif de la distance d'accélération sur la grille Coanda standard avec un espacement libre entre les barres de 1,0 mm, fournie par Wild Metal GmbH.
c) 37.5 % A bklebung
300 l/s= 269 l/(s∙m) 9–10 l/s Überfallabfluss
c) 37,5 % d 'obturation
300 l/s= 269 l/(s∙m)
9 – 10 l/s de débordement
d) 50 % A bklebung
300 l/s= 269 l/(s∙m)
30 l/s Überfallabfluss (10 %)
d) 50 % d 'obturation
300 l/s= 269 l/(s∙m)
30 l/s de débordement
Mit oder ohne Sandfang?
Feststoffe, die ins Triebwassersystem gelangen, können dort Abrasionsschäden an hydraulischen Anlagenteilen verursachen. Will man bei Mittel und Hochdruckkraftwerken auf die Anordnung eines Sandfangs verzichten, so empfiehlt es sich aufgrund unserer Untersuchungen, eine maximale Spaltweite von 0,4 mm zu wählen. Diese neigen jedoch stärker zu Verstopfungen als die Rechen mit 0,6 mm Spaltweite und haben sich daher in den Versuchen als nicht ideal erwiesen. Schon nach drei Versuchen mit Geschiebeeintrag zur Erfassung des Abscheidungsgrades wurde ersichtlich, dass der Rechen an vielen Stellen verstopft war und sich nicht einfach mit einem Besen oder dergleichen reinigen liess.
Weil das Grenzkorn für Sandfänge in der Schweiz bei Mittel und Hochdruckkraftwerken (Fallhöhe > 50 m) je nach Fallhöhe üblicherweise 0,2 bis 0,3 mm beträgt, ist bei abrasivem Gestein und grosser Fallhöhe auch für eine Spaltweite von 0,4 mm ein Sandfang oder ein spülbares Absetzbecken nach dem Coanda-Rechen zu empfehlen. Ob ein Sandfang erforderlich ist, muss durch die Ermittlung der kritischen Korngrösse festgelegt werden. Coanda Rechen mit Spaltweiten von 0,2 mm verstopfen erfahrungsgemäss sehr rasch durch Feinsand und sind für geschiebeführende Gewässer daher nicht zu empfehlen.
Ein weiterer Einflussfaktor sind Baumblätter und gemäss Herstellerangaben spezifisch die Stiele von Buchenblättern, welche einen Coanda-Rechen verstopfen können. Gemäss Aussagen von Betreibern sind davon oftmals Rechen mit einer Spaltweite von 1 mm und mehr betroffen. Deshalb werden von den Herstellern meistens Rechen mit einer Spaltweite von 0,6 mm empfohlen, wenn sich Buchen im Einzugsgebiet des Gewässers befinden.
Bei kritischen Verhältnissen in Bezug auf Hydroabrasiv Verschleiss (z. B. sehr grosse Fallhöhe und/oder hartes Gestein) kann man also auch bei Verwendung eines Coanda-Rechens nicht auf einen Sandfang verzichten. Der Vorteil eines Coanda-Rechens ist dann im Wesentlichen die Verringerung des Sedimenteintrags (und damit der Anzahl an Spülungen bzw. der Spülwasserverluste) gegenüber einem klassischen Fallrechen oder einer üblichen Seitenentnahme. Bei Kraftwerken mit geringerer Fallhöhe und weichem Gestein kann ein Rechen mit 0,4 mm Spaltweite jedoch eine Variante sein, um auf den Sandfang zu verzichten.
Abweisungsgrad von Feststoffen
Bei geringen Zuflüssen bis zu 260 l/(s∙m) wird der Abweisungsgrad von der Konzentration des Geschiebes geringfügig beeinflusst. Die allgemein verbreitete Aussage der Hersteller, dass 90 Prozent der Partikel mit äquivalenten Durchmessern der halben Spaltweite abgewiesen werden, konnte durch unser Forschungsprojekt nicht bestätigt werden. Für die am häufigsten verwendeten Rechen der Firma Wild Metal GmbH betrug der Abweisungsgrad von Partikeln mit Durchmessern der halben Spaltweite und kantigem Korn 37 bis 39 Prozent.
Bild 5: Vergleich der Abweisungsgrade für verschiedene Geschiebekonzentrationen bei einer spezifischen Durchflussrate von 400 l /(s∙m) in Abhängigkeit der Partikelgrösse für Kantkorn beim Standardrechen der Firma Wild Metal GmbH mit 0,6 m m Spaltweite.
Figure 5 : Comparaison des degrés de rejet pour différentes concentrations de sédiments à un débit de 400 l/(s∙m) en fonction de la taille des particules pour les grains anguleux sur la grille Coanda standard de Wild Metal GmbH avec un espacement libre de 0,6 mm.
Bild 6: Abweisungscharakteristik aller Standardrechen der Wild Metal GmbH bei spezifischen Durchflüssen von 89,7 l / (s∙m) für Kant- und Rundkorn.
Figure 6 : Caractéristiques de rejet de toutes les grilles Coanda standard de Wild Metal GmbH à des débits de 89,7 l/(s∙m) pour les grains anguleux et ronds.
Bild 7: Vergleich der Abweisungsgrade am neuen und am verschlissenen Rechen mit 0,6 m m Spaltweite für Kantkorn bei verschiedenen Durchflüssen.
Figure 7 : Comparaison des degrés de rejet sur une grille Coanda neuve et sur une grille Coanda usée avec un espace libre entre les barres de 0,6 mm pour les grains anguleux, pour différents débits spécifiques.
Bei Hochwasser muss man unterscheiden, ob der Abweisungsgrad bei höheren Durchflüssen oder die Abweisung von höheren Geschiebekonzentrationen betrachtet wird. Höhere Durchflüsse verbessern den Abweisungsgrad grundsätzlich, höhere Geschiebekonzentrationen hingegen verschlechtern ihn. Dieser Umstand tritt allerdings erst bei höheren Durchflüssen auf. Bei geringen Durchflüssen ist der Abweisungsgrad kaum von der Geschiebekonzentration abhängig. In Bild 5 ist ersichtlich, dass bei höheren spezifischen Durchflüssen von 400 l/(s∙m) die Geschiebeabweisung bei geringen Geschiebekonzentrationen effizienter ist als bei hohen Geschiebekonzentrationen. Partikel, deren äquivalente Durchmesser der Spaltweite entsprechen, werden für Durchflüsse von 400 l/(s∙m) nur bei geringen Geschiebekonzentrationen zu mehr als 95 Prozent abgewiesen; bei mittleren und grösseren Geschiebekonzentrationen hingegen betragen die Abweisungsgrade lediglich rund 90 und 80 Prozent.
Im Bild 6 sind die Abweisungscharakteristika von Kant und Rundkorn für die unterschiedlichen Standardrechen der Firma Wild Metal GmbH bei moderaten spezifischen Durchflüssen von 89 l/(s∙m) dargestellt. Die Unterschiede zwischen den verschiedenen Gesteinskörnungen in der Abweisungscharakteristik sind nicht ausgeprägt. Beim Rundkorn (gestrichelte Kurven) werden die feinsten Fraktionen schlechter abgewiesen als beim Kantkorn (ausgezogene Kurven). Hingegen waren für die Rechen mit Spaltweite 1,5 bis 3,0 mm die Abweisungsgrade für die Partikeldurchmesser jeweils halber
Bild 8: Gesamtheit der Schuppenverluste aller Fische bei zwei spezifischen Durchflussraten von 100 und 300 l /(s∙m) an den zwei Rechentypen Nr. 2 und 3 nach Tabelle 1.
Figure 8 : Pertes d'écailles de tous les poissons à deux débits spécifiques de 100 et 300 l/(s∙m) sur les grilles Coanda n°2 et 3 du tableau 1.
Stabweite höher beim Rundkorn als beim Kantkorn. Bei den Rechen mit Spaltweiten ≤ 1,0 mm verhält es sich gegensätzlich.
Die Versuche des Standardrechens mit 0,6 mm Spaltweite wurden mit Untersuchungen eines baugleichen, verschlissenen Rechens ergänzt (Tabelle 1, Nr. 2 vs. Nr. 7).
Die Abweisungscharakteristika der beiden Rechen zeigen aber für verschiedene spezifische Durchflüsse keine nennenswerten Unterschiede, wenngleich der verschlissene Rechen tendenziell höhere Abweisungsgrade für kleine Partikelgrössen aufweist (vgl. Bild 7). Die Abweisungscharakteristik scheint sich also im laufenden Betrieb mit zunehmendem Verschleiss eines Coanda-Rechens nicht zu verschlechtern.
Fischgängigkeit
Die ethohydraulischen Versuche bei den getesteten Rechen mit 0,6 mm und 1,0 mm Spaltweite lassen den Schluss zu, dass keine relevanten Verletzungen beim Fischabstieg zu erwarten sind. Die Bachforellen erlitten Schuppenverluste im Bereich von maximal 1 Prozent ihrer Körperoberfläche, in den meisten Fällen jedoch sogar weit unterhalb dieses Wertes (Bild 8). Diese Ergebnisse treffen sowohl für einen geringeren spezifischen Durchfluss von 100 l/(s∙m), als auch für einen hohen spezifischen Durchfluss von 300 l/(s∙m) zu. Die Mehrzahl der Fische wies keine Schuppenverluste auf. Es ist kein signifikanter Unterschied zwischen den über den Rechen abgestiegenen Fischen und den Fischen der Kontrollgruppe auszumachen. Da die
Verletzungen in erster Linie von der Stabform und dem Anstellwinkel abhängen, ist davon auszugehen, dass ähnlich konstruierte oder baugleiche Coanda-Rechen anderer Hersteller eine gleichwertige Fischverträglichkeit aufweisen.
Nicht untersucht wurde allerdings der Fischabstieg beim Coanda-Rechen, wenn über dem Rechen ein Schutzrechen angebracht ist. Je nach Bauart können diese eine zusätzliche Verletzungsgefahr darstellen.
INTERPRETATION UND AUSBLICK
Es konnte nachgewiesen werden, dass die Fassungskapazität der Coanda-Rechen wesentlich höher ist als bisher angenommen. In einer Weiterführung der Forschungsarbeit könnten Druckmessungen am CoandaRechen dazu dienen, die genauen Funktionsmechanismen zu eruieren. Der Coanda-Rechen greift grundsätzlich auf die Abscherung von Wasser zurück, nicht auf den Coanda-Effekt.
Des Weiteren konnte festgestellt werden, dass der Abweisungsgrad nicht so gross ist, wie bis anhin suggeriert wurde. Allerdings konnte mit dem Abkleben der Rechenfläche vom oberen Rand beginnend beobachtet werden, dass der Abweisungsgrad mit höherer Fliessgeschwindigkeit erhöht wird. Somit liegt in der Verlängerung der Beschleunigungsplatte Optimierungspotenzial im Hinblick auf den Abweisungsgrad.
Am wichtigsten war die Erkenntnis, dass alle Akteure im Markt bisher auf dieselben wissenschaftlichen Ressourcen zurückgreifen, deren Wurzeln in der Entwicklungsphase des Coanda-Rechens liegen. Planer, Betreiber und Hersteller stützen sich bei der Dimensionierung von Wasserfassungen mit CoandaRechen auf Angaben, die offensichtlich aus einer einzigen Quelle stammen (Nøvik et al., 2014). Über drei Jahrzehnte wurden Dimensionierungsgrundlagen kopiert, ohne die Quelle dieser Grundlagen in Frage zu stellen. Das Projektteam konnte neue Daten zum Schluckvermögen, Abweisungsgrad von Feststoffen sowie zur Fischverträglichkeit liefern.
Es bleibt zu hoffen, dass die neuen Erkenntnisse auch bald ihren Weg in die Praxis finden werden.
DANKSAGUNG
Wir danken dem Bundesamt für Energie (BFE) für die Finanzierung dieses Projekts (Projektnummer SI/50128801).
Mehr Info Coanda-Rechen Quellfrosch: info@quellfrosch.ch
Mehr Info Coanda-Rechen Wild Metal GmbH: info@wild-metal.com
Wild Metal GmbH hat Sandproben aus mehreren Coanda-Rechen von bestehenden Wasserfassungen zur Siebanalyse an unabhängige Einrichtungen übergeben, wo die Proben im Labor auf ihre Kornverteilung analysiert wurden. Diese «Feldversuche» zeigen durchwegs deutlich bessere Abscheidegrade als im vorliegenden Artikel. Die betreffenden Analysen können gratis bezogen werden.
Verfasser: Prof. Dr. Imad Lifa et al., Fachhochschule Graubünden, Pulvermühlestrasse 57, 7000 Chur, imad.lifa@fhgr.ch
Abbildungen: Fachhochschule Graubünden
Quellen: 1 Nøvik H., Lia L., Opaker, H. (2014). Performance of Coanda-Effect Screens in a Cold Climate. Artikel in Journal of Cold Regions Engineering.
2 Lifa I. et al. (2016). Optimierung der Coanda-Rechen für Schweizer Gewässer (Phase 1). Bericht Nr. SI/501288-01, https://www.aramis.admin.ch/ Texte/?ProjectID=36926
3 Lifa I. et al. (2021). Optimierung von Coanda-Rechen für Wasserfassung an alpinen Gewässern (Phase 2). Bericht Nr. SI/501288-01, https://www.aramis.admin. ch/Texte/?ProjectID=36926
Les captages d'eau sont un défi, en particulier sur les torrents de montagne, en raison des sédiments, sources de dommages pour les turbines. Aujourd'hui encore, la plupart des captages sont équipés d'une prise d'eau tyrolienne avec dessableur. Ces installations peuvent toutefois être infranchissables pour les poissons. Or, la grille Coanda constitue une alternative intéressante aux prises d'eau tyroliennes. D'une part, en raison du faible espace entre ses barres, elle agit comme un filtre pour l'eau motrice. D'autre part, elle est considérée comme plus respectueuse des poissons. C'est ainsi qu'un projet de recherche sur la grille Coanda a été monté afin d'étudier, notamment, ces deux hypothèses. Il est mené par la Haute école spécialisée des Grisons (Fachhochschule Graubünden, FHGR) en collaboration avec le Laboratoire de Construction Hydraulique, Hydrologie et Glaciologie (VAW) (Versuchsanstalt für Wasserbau, Hydrologie und Glaziologie, VAW) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich.
MÉTHODOLOGIE ET APPROCHE
Installation expérimentale
Dans le cadre de ce projet de recherche, un dispositif d'essai à l'échelle 1:1 a été mis en place dans la halle d'essai du VAW afin de tester la capacité spécifique en débit, le comportement hydraulique ainsi que le rejet des sédiments des grilles Coanda. Des essais étho-hydrauliques ont ensuite été réalisés sur des truites de rivière (Salmo trutta) capturées à l'état sauvage, afin d'étudier l'aptitude de la grille Coanda comme dispositif de dévalaison.
Sur le stand d'essais du VAW (voir figures 1 et 2), l'eau est pompée dans un bassin puis s'écoule par un tropplein dans la section d'alimentation (5 m de long, 0,85 m de haut pour 1,15 m de large) jusqu'au cadre de test (1.68 m de long) dans lequel la grille Coanda (1.115 m de large) à analyser est fixée. L'eau avalée par la grille traverse d'abord un sac à sédiments, qui permet de prélever et d'analyser les sédiments, avant de retourner dans le circuit d'eau. L'eau qui passe par-dessus la grille et qui constitue ainsi une eau de débordement, arrive dans un évidement dans le sol de la halle (analogue à un affouillement dans un ruisseau) équipé d'un panier à sédiments pour être ensuite réintroduite dans le circuit.
Sur la base des données du fabricant, la capacité spécifique maximale des grilles Coanda (ou capacité d'absorption) a été estimée à moins de 300 l/s par mètre sur la largeur de la grille (300 l/(s∙m)). Or, les essais menés avec un débit de 300 l/s ont montré que la capacité spécifique de la grille de 1,115 m était de 269 l/(s∙m).
Pour certains essais en eau claire et pour toutes les analyses étho-hydrauliques, la largeur de la grille a été réduite à 0,5 m au moyen de parois en plexiglas (figure 2). Cela a permis d'atteindre un débit spécifique maximal de 600 l/(s∙m). Le tableau 1 dresse la liste des 10 grilles utilisées dans le projet de recherche, une fournie par l'entreprise Quellfrosch (anciennement Höhenergie) de Saint-Gall (CH), et toutes les autres par Wild Metal GmbH de Ratschings (I).
Essais en eau claire
Des modifications dans la zone d'arrivée peuvent conduire à des répartitions de vitesse hétérogènes de l'écoulement et influencer la capacité d'absorption de la grille Coanda. Cette question a été examinée dans le cadre d'essais sans charriage, sur les 10 grilles Coanda (cf. tableau 1) en testant différents tronçons d'amenée. De même, des essais en eau claire ont été réalisés en appliquant des colles sur les grilles de manière à simuler une obstruction (voir figure 4).
Tous les essais ont été réalisés avec un écoulement idéal, rectiligne et frontal à la grille Coanda.
Essais de charriage
Au total, trois mélanges de charriage ont été utilisés, conformément à ce qui avait été appliqué avec succès dans l'avant-projet (Lifa et al., 2016), dont les courbes granulométriques moyennes sont présentées à la figure 3. Leur répartition granulométrique est typique des torrents suisses. Les deux grilles les plus utilisées de Wild Metal GmbH (grilles n° 2 et 3 du tableau 1) ont été testées à 6 débits différents (50 l/s, 100 l/s, 150 l/s, 200 l/s, 250 l/s, 300 l/s) avec ces trois mélanges de charriage. Les autres grilles ont été soumises à un programme d'analyse plus réduit. Le charriage s'effectuait directement dans la section d'arrivée. Les sédiments qui passaient par la grille ont été collectés dans le sac de collecte des sédiments. Le matériau récupéré a ensuite été séché dans un four avant d'être soumis à une analyse granulométrique.
Essais étho-hydrauliques
Comme les grilles Coanda sont principalement utilisées dans les cours d'eau alpins avec la truite de rivière comme espèce principale, les essais de dévalaison ont été réalisés avec des truites de rivière sauvages du Schanielabach (Grisons). Tous les poissons ont été mesurés biométriquement et rendus individuellement identifiables par un marquage PIT-Tag. Ils ont été divisés en petites truites (< 16 cm de longueur) et en grandes truites (> 16 cm) en fonction de leur longueur. Par ailleurs, deux capacités d'absorption (100 l/(s∙m) et 300 l/(s∙m)), ainsi que les deux grilles de Wild Metal GmbH avec des espaces libres entre les barres de 0,6 mm et 1,0 mm (tableau 1, n° 2 et 3) ont été utilisées.
Douze réplications ont été réalisés, avec trois truites par configuration, chaque poisson étant utilisé deux fois. Lors de la réalisation des tests, les poissons étaient placés dans le compartiment de départ du canal d'amenée. Ceux-ci nageaient généralement avec une rhéotaxie positive, c'est-à-dire avec la nageoire caudale en avant, au-dessus de la grille dans la zone d'affouillement simulée. A cela s'ajoutaient des poissons dits témoins, ayant subi la même procédure, mais sans passer la grille, et placés directement dans l'affouillement. Avant et après les essais, tous les poissons ont été photographiés des deux côtés, de manière à enregistrer les éventuelles blessures des poissons causées par la grille. Puis, le pourcentage de surface présentant des pertes d'écailles par rapport à la surface totale du poisson a pu être déterminé, à l'aide du logiciel ImageJ.
RÉSULTATS
Capacité spécifique en débit, en eau claire
Selon des données peu fiables de la littérature, la capacité spécifique de débit de la grille Coanda serait de 140 l/(s∙m), ce qui expliquerait pourquoi la prise d'eau tyrolienne est souvent préférée à la grille Coanda. Or, les essais en eau claire réalisés dans le cadre de ce projet n'ont pas permis de confirmer cette donnée. Selon les tests menés, les grilles standard de Wild Metal GmbH, avec des espaces libres entre les barres de 0,6 mm et 1,0 mm présentent une capacité de plus de 500 l/(s∙m). La grille de la société suisse Quellfrosch, avec un espace de 1,05 mm, présente également une capacité de plus de 300 l/(s∙m), même si l'angle de montage n'est pas optimal.
Sur la base des résultats de la recherche, l'accélération est souvent de 3 à 4 fois la valeur indiquée dans la littérature, si l'on accepte un débordement d'une certaine partie de l'affluent qui n'est pas captée. Ce débordement peut éventuellement être intégré dans le débit de dotation écologique prévu, ce qui permet de réduire la largeur de la grille.
L'obturation partielle de la grille Sb18 1,0 mm (tableau 1, n° 3) a permis de simuler le colmatage par des sédiments, des feuilles, de la glace ou de la mousse. Cette obturation de la surface de la grille a été effectué par étapes de 12,5 % , en partant de la couronne du déversoir (figure 4). Aucun débordement n'a été constaté pour des obturations de 0 à 25 % , pour un débit spécifique de l'installation de 269 l/(s∙m). Avec une obturation de 37,5 % de la surface supérieure de la grille, la
grille perd environ 3 % de sa capacité d'absorption. Avec 50 % d'obturation, on obtient une réduction de la capacité de 10 % . Manifestement, l'accélération entraîne une augmentation de la capacité spécifique de la grille par rapport à sa surface.
Les résultats concernant le colmatage simulé de la grille doivent toutefois être considérés avec prudence. Dans la réalité, la forme des particules qui conduisent à la pose de la grille influence également le comportement de l'écoulement. Une installation dimensionnée au plus juste permet certes de réduire les coûts de mise en place, mais dans les cas de charge où le débit est plus élevé (par ex. fonte des neiges ou fortes pluies), il y a aussi beaucoup plus de débordement, soit une perte énergétique. Il est donc indispensable de considérer les facteurs techniques, économiques et environnementaux de manière globale et individuelle.
Effet de cisaillement au lieu de l'effet Coanda
Au total, onze grilles ont été étudiées avec différents espacements, géométries de barres, débits et états. Toutes ces grilles ont une surface concave ou droite et commencent immédiatement à l'aval de la crête du déversoir. En raison de cette disposition et de la forme de la surface de la grille, aucun effet Coanda ne peut se produire. En effet, pour exploiter l'effet Coanda, il faudrait que la grille commence déjà dans la couronne arrondie du déversoir et qu'elle ait une surface légèrement convexe ou droite, ce qui n'est pas le cas des grilles étudiées et disponibles sur le marché. En ce sens, les grilles Coanda ne présentent pas d'effet Coanda à proprement parler, mais uniquement un effet de cisaillement de l'eau, car les barres de la grille sont disposées en biais par rapport au courant. La couche limite turbulente à la surface de la grille est quasiment cisaillée et déviée comme un jet d'eau plat. La disposition des barres et leur géométrie influencent donc la capacité de la grille.
Avec ou sans dessableur ?
Les matières solides qui arrivent avec l'eau motrice peuvent provoquer des dommages par abrasion sur les pièces hydrauliques de l'installation. Si l'on souhaite renoncer à la disposition d'un dessableur dans les centrales à moyenne et haute pression, il est recommandé, sur la base de cette étude, de choisir un espace libre entre les barres maximal de 0,4 mm. Ces grilles ont toutefois une plus forte tendance à se colmater que celles avec un espace de 0,6 mm et ne se sont donc pas révélées idéales lors des essais.
Comme la granulométrie limite pour les dessableurs en Suisse dans les centrales à moyenne et haute chute (hauteur de chute > 50 m) est généralement de 0,2 à 0,3 mm selon la hauteur de chute, il est recommandé, en cas de sédiments abrasifs et de hauteur de chute importante, de prévoir un dessableur ou un bassin de décantation rinçable après la grille Coanda, même pour un espace libre entre les barres de 0,4 mm. La nécessité d'un dessableur doit être déterminée par la détermination de la granulométrie critique. L'expérience montre que les grilles Coanda avec des espaces de 0,2 mm se colmatent très rapidement avec du sable fin et ne sont donc pas recommandées pour les eaux charriant des sédiments.
Les feuilles d'arbres peuvent également colmater les grilles et, selon les indications des fabricants, spécifiquement les tiges des feuilles de hêtre (des grilles d'un espace de 0,6 mm sont alors recommandées).
Finalement, pour des conditions critiques en termes d'abrasion (p. ex. très grande hauteur de chute et/ou roches dures), on ne peut pas renoncer à un dessableur, même en utilisant une grille Coanda. L'avantage d'une grille Coanda est alors essentiellement la réduction de l'apport de sédiments (et donc du nombre de rinçages ou des pertes d'eau de rinçage) par rapport à une grille classique ou à un prélèvement latéral usuel. Pour les centrales avec une hauteur de chute plus faible et des roches tendres, une grille avec un espace de 0,4 mm pourrait toutefois permettre de se passer du dessableur.
Degré de rejet des sédiments
En cas de faibles affluents (jusqu'à 260 l/(s∙m)), le degré de rejet est légèrement influencé par la concentration des sédiments. L'affirmation généralement répandue des fabricants selon laquelle 90 % des particules de diamètres équivalents à la moitié de l'espace libre entre les barres n'a pas pu être confirmée par notre projet de recherche. Pour les grilles les plus utilisées de Wild Metal GmbH, le degré de rejet des particules d'un diamètre correspondant à la moitié de l'espace libre et présentant des grains anguleux était de 37 à 39 %
En cas de crue, il faut distinguer si l'on considère le degré de rejet pour des débits plus élevés ou le rejet de concentrations de sédiments plus élevées. Des débits plus élevés améliorent en principe le degré de rejet, alors que des concentrations de charriage plus élevées le détériorent. Cette situation ne se produit toutefois qu'à des débits plus élevés. En cas de faibles débits, le degré de rejet ne dépend guère de la concentration de sédiments. La figure 5 montre qu'à des débits spécifiques plus élevés de 400 l/(s∙m), le rejet des sédiments est plus efficace à faible concentration de sédiments qu'à forte concentration de sédiments. De plus, les particules dont le diamètre équivalent correspond à l'espace libre, sont rejetées à plus de 95 % uniquement pour de faibles concentrations de charriage. En revanche, pour des concentrations de charriage moyennes et élevées, les degrés de rejet ne sont que d'environ 90 et 80 % , respectivement.
La figure 6 présente les caractéristiques de rejet des grains anguleux ou ronds pour les différentes grilles Coanda standard fournies par Wild Metal GmbH à des débits spécifiques modérés de 89 l/(s∙m). Les différences entre les caractéristiques de rejet des différents granulats ne sont pas prononcées.
Les essais de la grille Coanda standard avec un espace libre de 0,6 mm ont été complétés par des analyses d'une grille usée de construction identique (tableau 1, n° 2 vs n° 7). Les caractéristiques de rejet des deux grilles ne montrent cependant pas de différences notables pour différents débits spécifiques, même si la grille usée a tendance à présenter des degrés de rejet plus élevés pour les petites particules (voir figure 7). Les caractéristiques de rejet ne semblent donc pas se dégrader en cours d'exploitation avec l'usure de la grille Coanda.
Dévalaison piscicole
Les essais étho-hydrauliques réalisés sur les grilles testées avec des espaces libres entre les barres de 0,6 mm et 1,0 mm permettent de conclure qu'il n'y a pas lieu de s'attendre à des blessures importantes lors de la dévalaison des poissons. Les truites fario ont subi des pertes d'écailles de l'ordre de 1 % au maximum de leur surface corporelle, mais dans la plupart des cas, elles sont même largement inférieures à cette valeur (cf. figure 8). Ces résultats s'appliquent aussi bien à un débit spécifique plus faible de 100 l/(s∙m) qu'à un débit spécifique élevé de 300 l/(s∙m). La majorité des poissons ne présentait pas de perte d'écailles. Il n'y a pas de différence significative entre les poissons descendus par la grille et les poissons du groupe témoin. Comme les blessures dépendent principalement de la forme des barres et de l'angle d'attaque, on peut supposer que les grilles Coanda de conception similaire par d'autres fabricants présentent une tolérance équivalente pour les poissons.
INTERPRÉTATION ET PERSPECTIVES
Il a été démontré que la capacité spécifique en débit des grilles Coanda est bien plus élevée que ce que l'on pensait jusqu'à présent. Dans la suite de la recherche, des mesures de pression sur la grille Coanda permettraient de déterminer les mécanismes exacts de fonctionnement. La grille Coanda se base sur le cisaillement de l'eau et non sur l'effet Coanda. De plus, il a été constaté que le degré de rejet n'est pas aussi élevé que ce qui avait été suggéré jusqu'à présent. Cependant, avec le colmatage de la surface de la grille à partir du bord supérieur, on a pu observer que le degré de rejet augmente avec la vitesse d'écoulement. L'allongement du panneau d'accélération présente donc un potentiel d'optimisation du degré de rejet.
Le projet de recherche a mis en évidence le fait que tous les acteurs du marché s'appuyaient jusqu'à présent sur une même source scientifique qui remonte à la phase de développement de la grille Coanda (Nøvik et al., 2014). Pendant plus de trois décennies, des bases de dimensionnement ont été copiées sans que cette source ne soit remise en question. Désormais, grâce à ce projet de recherche, de nouvelles connaissances sont disponibles sur les grilles Coanda, que ce soit la capacité spécifique en débit, le degré de rejet des sédiments ainsi que la compatibilité avec les poissons.
Auteur :
Prof. Dr. Imad Lifa et al., Fachhochschule Graubünden, Pulvermühlestrasse 57, 7000 Chur, imad.lifa@fhgr.ch
Les porteurs du projet de recherche remercient l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) pour son financement (numéro de projet SI/50128801).
Traduction en français : par SSH
Illustrations : Fachhochschule Graubünden
Sources:
1 Nøvik H., Lia L., Opaker, H. (2014). Performance of Coanda-Effect Screens in a Cold Climate. Artikel in Journal of Cold Regions Engineering.
2 Lifa I. et al. (2016). Optimierung der Coanda-Rechen für Schweizer Gewässer (Phase 1). Bericht Nr. SI/501288-01, https://www.aramis.admin.ch/Texte/?ProjectID=36926
3 Lifa I. et al. (2021). Optimierung von Coanda-Rechen für Wasserfassung an alpinen Gewässern (Phase 2). Bericht Nr. SI/501288-01, https://www.aramis.admin.ch/Texte/?ProjectID=3692
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Deutliche Zustimmung zum Stromgesetz
Wie geht es weiter?
Am 9. Juni 2024 hat die Bevölkerung das Stromgesetz mit fast 70 % Ja-Stimmen deutlich angenommen. Damit hat sie den erneuerbaren Weg einer zukünftigen Energieversorgung eindrücklich bestätigt. Was bedeutet dieser Entscheid für die Kleinwasserkraft –und wie geht es mit der Unterschriftensammlung zur Volksinitiative «Jede einheimische und erneuerbare Kilowattstunde zählt!» weiter?
Drei Jahre nach der Publikation der Botschaft des Bundesrats und unter dem Einfluss einer gewichtigen Energiekrise hat das Stromgesetz – f rüher «Mantelerlass» genannt – am 9. Juni 2024 mit der grossen Zustimmung der Bevölkerung die letzte Hürde geschafft und tritt per 1. Januar 2025 in Kraft.
STROMGESETZ
Der Begriff «Stromgesetz» umfasst Anpassungen in mehreren Gesetzen, wie dem Energiegesetz, dem Stromversorgungsgesetz und weiteren. Aus Sicht der Kleinwasserkraft resultieren damit mehrere Verbesserungen, welche kurz- bis mittelfristig Wirkung entfalten werden.
Konkret:
Die neue Mindestvergütung für Anlagen bis 150 k W Bruttoleistung wird eingeführt.
Höhere Ziele gelten für die Wasserkraftproduktion bis 2035 (37,9 T Wh anstelle von 37,4 T Wh) und neue Ziele für 2050 (39,2 T Wh).
Lokale Elektrizitätsgemeinschaften (LEG) und virtuelle Zusammenschlüsse zum Eigenverbrauch (ZEV) werden ermöglicht.
Die gleitende Marktprämie (GMP) reduziert als Alternative zu den Investitionskostenbeiträgen die Risiken von variierenden Strompreisen.
Mehr Details zum Stromgesetz haben wir in unserer Mitteilung vom 8. Dezember 2023 publiziert:
VERORDNUNGEN: MUTIGER WERDEN UND HANDLUNGSSPIELRAUM AUSNÜTZEN!
Bereits vor der Volksabstimmung vom 9. Juni hatte der Bund vom 21. Februar bis zum 28. Mai 2024 eine Vernehmlassung zu den Entwürfen der Verordnungen zum Stromgesetz gestartet. Swiss Small Hydro studierte die mehreren Hundert Seiten Gesetzestext und verfasste dazu eine detaillierte Stellungnahme. Dabei war festzustellen, dass der Bund bei der Umsetzung der gesetzlichen Vorgaben sehr zurückhaltend und vorsichtig vorging – v ielleicht auch in Anbetracht der bevorstehenden Volksabstimmung. Kritisiert hat Swiss Small Hydro insbesondere die Höhe der Minimalvergütung von nur 12 Rappen. Swiss Small Hydro hat dazu eine Vergütung von zwei Drittel der ursprünglichen KEV vorgeschlagen.
Jedenfalls: Swiss Small Hydro fordert mehr Mut bei der Ausgestaltung der Verordnungen. Das überdeutliche Abstimmungsresultat ist ein Auftrag, den im Gesetz formulierten Handlungsspielraum auszunützen.
Konkret:
Eine differenziertere Minimalvergütung von Kleinstkraftwerken als die heutige, gemäss den Vorgaben des Gesetzes,
Eine Gleichbehandlung aller erneuerbaren Technologien bei der Definition des nationalen Interesses,
Sowie eine bessere Berücksichtigung von unabhängigen Produzenten und dezentralen Kraftwerken bei der Ausgestaltung der gleitenden Marktprämie.
Swiss Small Hydro hat auch im Rahmen einer Medienmitteilung zur Volksabstimmung auf den Bedarf an Nachbesserung in den Verordnungen hingewiesen.
Die Medienmitteilung vom 9. Juni 2024 findet sich hier:
Die Stellungnahme von Swiss Small Hydro zur Vernehmlassung findet sich hier:
INITIATIVE «JEDE EINHEIMISCHE UND ERNEUERBARE KWH ZÄHLT!» – UNTERSCHRIFTENSAMMLUNG ABGEBROCHEN
Die Unterschriftensammlung zur Volksinitiative «Jede einheimische und erneuerbare kWh zählt!» hat nicht ausreichend von der Kampagne zur Volksabstimmung zum Stromgesetz profitieren können. Die Volksinitiative hat während dieser Zeit durch die Medienerstattung nur minimale Aufmerksamkeit erhalten. Das Initiativkomitee hat deshalb Ausgaben bereits vor einigen Wochen zurückgefahren. Es zeichnete sich ab, dass Swiss Small Hydro, gemeinsam mit den Partnern «Verband Schweizer Mühlenfreunde» und «IG Kleinwasserkraft Glarnerland» nicht ohne weitere Unterstützende das Ziel von 100 000 Unterschriften erreichen kann. Hätte in der Volksabstimmung vom 9. Juni ein «Nein» resultiert, wären nochmals alle anderen Organisationen der Energiewirtschaft für einen konzentrierten Schlussspurt mobilisiert worden.
Die Volksinitiative hat eine wichtige Funktion erfüllt: Sie hat bei den Verhandlungen im Parlament Grenzen aufgezeigt und eine Unzufriedenheit auf Seiten der erneuerbaren Energien zum Ausdruck bringen können. Beides hat im politischen Prozess zur Kompromissfindung wesentlich beigetragen.
Das Initiativkomitee hat Ende Juni entschieden, die Unterschriftensammlung abzubrechen. Die Spendenden wurden bereits kontaktiert, um über die Rückzahlung oder anderweitige Verwendung der noch verbleibenden Gelder zu entscheiden.
Wir danken bei dieser Gelegenheit allen Unterstützenden für das grosse Vertrauen! Mit ihrer Spende haben sie aktiv zu besseren Rahmenbedingungen für die Kleinwasserkraft und für alle unabhängigen Produzenten beigetragen.
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Nette approbation de la loi pour l'électricité
Pour quelle suite ?
Le 9 juin 2024, la population a clairement approuvé la loi pour l'électricité avec près de 70 % de oui. Elle a ainsi confirmé de manière impressionnante la voie des renouvelables pour le futur approvisionnement énergétique. Que signifie cette décision pour la petite hydroélectricité – e t quelle est la suite de la collecte de signatures pour l'initiative populaire « Chaque kilowattheure indigène et renouvelable compte ! » ?
Trois ans après la publication du message du Conseil fédéral et sous l'influence d'une crise énergétique majeure, la Loi pour l'électricité – anciennement appelée « acte modificateur unique » ou « Mantelerlass » – le 9 juin 2024 a franchi le dernier obstacle avec l'approbation massive de la population et entrera en vigueur le 1er janvier 2025.
LOI POUR L'ÉLECTRICITÉ
Le terme « Mantelerlass » englobe des adaptations dans la Loi sur l'énergie (LEne) et la Loi sur l'approvisionnement en électricité (LApEl). Du point de vue de la petite hydroélectricité, il en résulte plusieurs améliorations qui déploieront leurs effets à court et moyen terme.
Concrètement, cela veut dire :
l'introduction d'un nouveau tarif minimal pour les installations d'une puissance brute inférieure à 150 k W ;
des objectifs plus élevés pour la production hydroélectrique d'ici 2035 (37,9 T Wh au lieu de 37,4 T Wh) et de nouveaux objectifs pour 2050 (39,2 T Wh) ;
la possibilité de créer des communautés électriques locales (CEL) et des regroupements dans le cadre de la consommation propre ;
la mise en place de la prime de marché flottante, alternative aux contributions d'investissement (CI), qui réduit les risques liés aux variations des prix de l'électricité.
D'autres détails sur la loi pour l'électricité sont mentionnés dans notre communiqué de décembre 2023, sur notre site web :
RECOMMANDATION POUR LES ORDONNANCES : DEVENIR PLUS AUDACIEUX ET EXPLOITER LES MARGES DE MANŒUVRE !
Avant même la votation populaire du 9 juin, à savoir entre le 21 février et le 28 mai 2024, la Confédération a mis en consultation plusieurs projets d'ordonnances relatives à la loi pour l'électricité. Swiss Small Hydro a ainsi étudié plusieurs centaines de pages et rédigé une prise de position détaillée. Il en est ressorti que la Confédération a fait preuve de beaucoup de retenue et de prudence dans la mise en œuvre des dispositions légales – peut-être aussi en vue de la votation populaire. Swiss Small Hydro a notamment critiqué le montant de la rétribution minimale de seulement 12 c t/kWh, et a proposé à une rémunération correspondant aux deux tiers de la rétribution à prix coûtant (RPC) initiale.
Quoi qu'il en soit, Swiss Small Hydro demande plus de courage dans l'élaboration des ordonnances. Le résultat très clair de la votation est un mandat pour exploiter la marge de manœuvre formulée dans la loi.
Concrètement :
une rétribution minimale pour les plus petites centrales, qui se différencie nettement plus que l'actuelle, conformément aux prescriptions de la loi ;
un traitement égal de toutes les technologies renouvelables dans l'application du terme « intérêt national » ; et
une meilleure prise en compte des producteurs indépendants et des centrales décentralisées dans la conception de la prime de marché flottante.
Swiss Small Hydro a également souligné la nécessité d'améliorer les ordonnances dans le cadre d'un communiqué de presse relatif à la votation populaire.
Le communiqué de presse du 9 juin 2024 se trouve ici :
La prise de position de Swiss Small Hydro (en allemand) relative à la consultation se trouve ici :
Initiative « Chaque kWh indigène et renouvelable compte ! »
La récolte de signatures pour l'initiative populaire « Chaque kWh indigène et renouvelable compte ! » n'a pas pu profiter suffisamment de la campagne pour la votation populaire au sujet de la loi pour l'électricité. Pendant cette période, l'initiative populaire n'a reçu qu'une attention minimale de la part des médias. Le comité d'initiative a donc réduit les dépenses il y a quelques semaines déjà. Il s'est avéré que Swiss Small Hydro, avec ses partenaires « Verband Schweizer Mühlenfreunde » et « IG Kleinwasserkraft Glarnerland », ne pourrait pas atteindre l'objectif des 100 0 00 signatures sans d'autres soutiens. Si la votation populaire du 9 juin avait débouché sur un « non », toutes les autres organisations du secteur de l'énergie auraient été mobilisées une nouvelle fois pour un sprint final concentré.
L'initiative populaire a rempli une fonction importante : lors des négociations au Parlement, elle a
montré les limites de la législation actuelle, et a permis d'exprimer un mécontentement du côté des énergies renouvelables. Ces deux éléments ont largement contribué à la recherche d'un compromis dans le processus politique.
Le comité d'initiative décidera à fin juin de la suite à donner à cette initiative. Si la collecte de signatures est arrêtée, les donateurs seront alors contactés et décideront du remboursement ou de l'utilisation à d'autres fins des fonds encore disponibles.
Nous profitons de cette occasion pour remercier tous les donateurs de leur grande confiance ! Par là-même, ils ont contribué activement à l'amélioration des conditions-cadres pour la petite hydroélectricité et ceci, pour tous les producteurs indépendants.
Swiss Small Hydro Fachtagung Kleinwasserkraft 2024 in Cham
Grosses Interesse an vielfältigem Programm
Swiss Small Hydro blickt zurück auf eine sehr reichhaltige Fachtagung in der Papieri Cham am 26. April 2024. Die Veranstaltung stand unter dem Eindruck der bevorstehenden Volksabstimmung des Stromgesetzes und den dazugehörigen Verordnungsentwürfen des BFE. Unser Verband empfahl dabei ein «Ja» für die Abstimmung zum Stromgesetz vom 9. Juni 2024.
Nach der Einleitung von Nationalrat Benjamin Roduit, Präsident von Swiss Small Hydro, in Bezugnahme auf die aktuellen und kommenden politischen Themen im Bereich der Kleinwasserkraft, legte Christian Dupraz, Leiter Sektion Wasserkraft vom Bundesamt für Energie BFE in einem eindrucksvollen Vortrag die Grundzüge der Vernehmlassung zur Revision der verschiedenen Verordnungen im Energiebereich dar. Das Parlament hat am 29. September 2023 im Rahmen des Bundesgesetzes über eine sichere Stromversorgung mit erneuerbaren Energien insbesondere das Energiegesetz und das Stromversorgungsgesetz geändert. In der Folge müssen u. a. die Energieverordnung, die Energieförderungsverordnung, die Stromversorgungsverordnung, die Winterreserveverordnung sowie die Verordnung über die Organisation zur Sicherstellung der wirtschaftlichen Landesversorgung im Bereich der Elektrizitätswirtschaft angepasst werden. Swiss Small Hydro hat im Rahmen der Vernehmlassung zu den Entwürfen des BFE Stellung genommen.
Die Veranstaltung wurde durch den Kanton Zug unterstützt. Marc Amgwerd, Leiter des Tiefbauamtes des Kantons Zug und Kantonsingenieur, präsentierte bei seinem Vortrag auch die Rolle der Kleinwasserkraft im besuchten Kanton.
Dr. iur. Rechtsanwalt Thomas Sägesser ging auf die Entwicklungen bei den ehehaften Wasserrechten seit dem Bundesgerichtsurteil von 2019 ein. In der Frühjahrssession wurde im Zweitrat eine Motion angenommen mit dem Auftrag an den Bundesrat, eine Gesetzesvorlage mit besseren Übergangsbestimmungen auszuarbeiten. Das Thema bleibt aktuell, und die Pause bot Gelegenheit für einen vertieften Austausch zwischen zahlreichen Direktbetroffenen und zwei versierten Juristen.
Aline Choulot von Mhylab erklärte in ihrem Vortrag «Small Hydro Mobility: Elektro-Ladestationen bei Kleinwasserkraftwerken» die Möglichkeiten, welche die Kleinwasserkraft für die E-Mobilität bietet. Das komplexe Konzept der Papieri Cham, Gewinnerin des «Watt d'Or 2024» in der Kategorie «Erneuerbare Energien», wurde anschaulich erläutert von Fernando Binder, fmb ingenieure.ch. Am Nachmittag konnten sowohl das integrierte Kleinwasserkraftwerk wie auch die Energiezentrale besichtigt werden.
Bei alledem kam der praktische Aspekt für Anlagenbetreiber nicht zu kurz: Die Aussteller boten an ihren Ständen Ausrüstung und Dienstleistungen für den zuverlässigen Betrieb von Kleinwasserkraftwerken an, wobei auch allerlei Neuheiten und Neuigkeiten präsentiert wurden. Namentlich waren dies Der Wasserwirt –Projektmanagement GmbH, EWA-energieUri AG, fmb-ingenieure.ch, GradeSens SA, Gebrüder Meier AG, MJ2 technologies, OSSBERGER GmbH + Co. KG, Sora GmbH und Wiegert & Bähr Turbinen- und Stahlwasserbau GmbH.
Zu guter Letzt möchten wir uns herzlich bei allen Leuten bedanken, welche in der einen oder andern Form zum Gelingen der Tagung beigetragen haben.
Weitere Fotos der Tagung:
Vorträge der Tagung:
Ein paar Eindrücke von der vielfältigen Tagung.
Journée technique 2024 de Swiss Small Hydro à Cham (ZG)
Vif intérêt pour un programme varié
La journée technique organisée par Swiss Small Hydro le 26 avril 2024 à Papieri Cham dans le canton de Zoug, s'est avérée très riche. Cette manifestation était placée sous le signe de la votation populaire du 9 juin 2024 sur la loi sur l'électricité, à laquelle l'Association a recommandé de voter « oui ».
Après une introduction par le conseiller national Benjamin Roduit, président de Swiss Small Hydro, concernant les thèmes politiques actuels et à venir dans le domaine de la petite hydroélectricité, Christian Dupraz, chef de la section Force hydraulique, de l'Office Fédéral de l'Energie (OFEN), a présenté les grandes lignes de la consultation sur la révision des différentes ordonnances dans le domaine de l'énergie. Le 29 septembre 2023, dans le cadre de la loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables, le Parlement a modifié notamment la loi sur l'énergie et la loi sur l'approvisionnement en électricité. Les ordonnances sur l'énergie, sur l'encouragement de la production d'électricité issue d'énergies renouvelables, sur l'approvisionnement en électricité, sur une réserve d'hiver ainsi que l'ordonnance sur l'organisation du secteur de l'électricité pour garantir l'approvisionnement économique du pays devront également être adaptées par la suite. Swiss Small Hydro a pris position sur les projets de l'OFEN dans le cadre de la procédure de consultation.
La journée technique a été soutenue par le canton de Zoug, dont le développement industriel doit beaucoup à la petite hydraulique à travers ses forges et ses filatures, comme l'a présenté Marc Amgwerd, directeur de l'Office des ponts et chaussées du canton de Zoug et ingénieur cantonal. Thomas Sägesser, Dr. en droit et avocat, a abordé les derniers développements concernant les droits d'eau immémoriaux. À la suite de l'arrêt du Tribunal fédéral de 2019, une motion à ce sujet a été adoptée par le second conseil lors de la session de printemps pour charger le Conseil fédéral d'élaborer un projet de loi qui garantisse l'existence de droits d'eau privés ou immémoriaux grâce à de meilleures solutions transitoires. Le sujet reste d'actualité et la pause a été l'occasion d'un échange approfondi entre de nombreuses personnes directement concernées et deux juristes. Puis, Aline Choulot de Mhylab a décrit les possibilités qu'offre la mobilité électrique pour la petite hydroélectricité, synthèse du projet « Small
Hydro Mobility », soutenu par l'OFEN en collaboration du bureau Skat. Enfin, le concept de « Papieri Cham », lauréat du Watt d'Or 2024 dans la catégorie « Energies renouvelables » a été présenté par M Fernando Binder, fmb ingenieure. Et l'après-midi, la centrale hydroélectrique ainsi que la centrale thermique du quartier ont pu être visitées.
À noter également la présence d'une dizaine d'exposants qui ont pu proposer, sur leur stand, leurs services et leurs équipements dédiés à une exploitation fiable des petites centrales hydrauliques : Der Wasserwirt – Projektmanagement GmbH, EWA-energieUri AG, fmb-ingenieure.ch, GradeSens SA, Gebrüder Meier AG, MJ2 technologies, OSSBERGER GmbH + Co. KG, Sora GmbH und Wiegert & Bähr Turbinen- und Stahlwasserbau GmbH.
Enfin, nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué d'une manière ou d'une autre à la réussite de cette rencontre.
Plus de photos :
Prise de position de SSH sur les ordonnances dans le domaine de l'énergie (en allemand) :
Toutes les présentations de la journée technique :
Quelques impressions de la journée technique.
Wichtige Neuerungen Generalversammlung 2024
Totalrevidierte Statuten und neue Tarifstruktur
Zwei Schwerpunkte gaben der Generalversammlung 2024 von Swiss Small Hydro das Gepräge: Einerseits die vollständig überarbeiteten Statuten auf Deutsch und Französisch und andererseits die Änderungen der Mitgliederbeiträge, Tarife und Entschädigungen.
Treibende Kraft bei der Statutenrevision war unser Vorstandsmitglied Rechtsanwalt lic. iur. Hans-Walther Rutz, der die Vereinsstatuten vollumfänglich überarbeitete, bereinigte und ergänzte: Ein herzliches Dankeschön für das grosse Werk!
Die Mitgliederbeiträge, Tarife und Entschädigungen wurden letztmals an der Generalversammlung 2011
geändert. Nach 13 Jahren wurde wegen steigender Kosten eine moderate Erhöhung unumgänglich. Die neue Unterkategorie «Tochtergesellschaften» ist für Unternehmen geschaffen, die an Kraftwerken beteiligt sind, deren Produktion bereits durch ein anderes Mitglied bezahlt ist. Dadurch ist es für die Tochtergesellschaft möglich, eigenständiges Vereinsmitglied zu werden.
An einer Klausurtagung im Herbst wird der Vorstand auch noch über einen Ausbau der Dienstleistungen für unsere Mitglieder beraten. Darum werden wir im nächsten Heft einen vollständigen Überblick über alle Neuerungen im Themenbereich «Beiträge, Tarife, Dienstleistunge» präsentieren.
WESENTLICHE STATUTENÄNDERUNGEN:
Art. 2.2: Zweck, Ziel: Der Verband kann nun auch direkte und indirekte Dienstleistungen für die Mitglieder erbringen (mehr dazu im nächsten Heft).
Art. 3.3: Mitgliedschaft: Aktualisierung der Arten von Mitgliedschaften (Kategorien).
Art. 8: Ausschluss: Auch der Vorstand kann nun Ausschlüsse vornehmen, wenn Mitglieder den Verbindlichkeiten dem Verband gegenüber nicht nachkommen.
Art. 9: Organe: Der «geschäftsleitende Ausschuss» ist nicht mehr aufgeführt. Die Aufgabe des Sekretärs kann durch den Vorstand an eine Geschäftsleiterin oder einen Geschäftsleiter übertragen werden. Die «Rechnungsprüfungskommission» wird durch die «Revisionsstelle» ersetzt. Der Ort der nächsten Generalversammlung muss nicht durch die Generalversammlung bestimmt werden.
Art. 10: Geschäftsstelle: Die Aufgaben und Kompetenzen wurden klarer geregelt.
Die revidierten Vereinsstatuten stehen auf der Homepage von Swiss Small Hydro zur Verfügung:
STATUTEN
Artikel 1: Name, Dauer, Sitz
1.1 Unter dem Namen „Swiss Small Hydro – Schweizer Verband der Kleinwasserkraft“ / „Swiss Small Hydro – Association Suisse de la petite hydraulique“ / „Swiss Small Hydro – Associazione Svizzera della piccola idraulica“ besteht auf unbestimmte Zeit ein Verein im Sinne der Artikel 60-79 des Schweizerischen Zivilgesetzbuches (ZGB).
1.2 Im folgenden Text wird der Name „Swiss Small Hydro – Schweizer Verband der Kleinwasserkraft“ / „Swiss Small Hydro – Association Suisse de la petite hydraulique“ / „Swiss Small Hydro – Associazione Svizzera della piccola idraulica“ kurz durch Swiss Small Hydro ersetzt.
1.3 Der Sitz von Swiss Small Hydro befindet sich am Sitz der Geschäftsstelle.
1.4 Swiss Small Hydro ist konfessionell und parteipolitisch neutral.
Artikel 2: Zweck, Ziel
Für den Dienst an seinen Mitgliedern sind dem Verband folgende Zweckbestimmungen richtungweisend:
2.1 Förderung von Kleinwasserkraftwerken und Verbesserung bestehender Anlagen
2.2 Wahrung der wirtschaftlichen Interessen seiner Mitglieder, insbesondere die direkte oder indirekte Erbringung von Dienstleistungen für die Mitglieder oder für Dritte.
2.3 Förderung der technischen und betriebswirtschaftlichen Weiterbildung
2.4 Zusammenarbeit mit Behörden und Institutionen des Bundes, der Kantone und der Gemeinden
2.5 Zusammenarbeit mit Organisationen und Institutionen zur wirksameren und besseren Verwirklichung der Aufgaben.
Artikel 3: Mitgliedschaft
3.1 Aktivmitglieder von Swiss Small Hydro können sein:
a) Besitzer oder Betreiber von Kleinwasserkraftwerken;
b) Anbieter von spezialisierten Dienstleistungen, Ausrüstungsmaterial und Bauleistungen; c) Weitere an der Kleinwasserkraft interessierte Personen oder Organisationen.
Schweizer Verband der Kleinwasserkraft Association Suisse de la petite hydraulique Associazione Svizzera della piccola idraulica
STATUTS
Article 1 : Dénomination, durée, siège
1.1 Il existe sous le nom „Swiss Small Hydro – Schweizer Verband der Kleinwasserkraft“ / „Swiss Small Hydro – Association Suisse de la petite hydraulique“ / „Swiss Small Hydro – Associazione Svizzera della piccola idraulica“ une association au sens des articles 60 à 79 du code civil Suisse. La durée de l'Association n'est pas limitée.
1.2 Dans les présents statuts la dénomination „Swiss Small Hydro – Schweizer Verband der Kleinwasserkraft“ / „Swiss Small Hydro – Association Suisse de la petite hydraulique“ / „Swiss Small Hydro – Associazione Svizzera della piccola idraulica“ est remplacée par Swiss Small Hydro.
1.3 Le siège de Swiss Small Hydro est au domicile de l’Association
1.4 Swiss Small Hydro est confessionnellement et politiquement neutre.
Article 2 : But
Pour servir ses membres, l’Association œuvre dans les domaines suivants :
2.1 Promotion des petites centrales hydroélectriques et améliorations d'installations existantes.
2.2 Sauvegarde des intérêts économiques de ses membres, notamment la fourniture directe ou indirecte de prestations à ses membres ou à des tiers
2.3 Perfectionnement de la formation de ses membres sur les plans de la gestion et de la technique.
2.4 Collaboration avec les autorités et les institutions fédérales, cantonales et communales.
2.5 Collaboration active avec les organisations et les institutions pour un traitement plus efficace des tâches
Article 3 : Admission
3.1 Peuvent être membres actifs de Swiss Small Hydro: a) propriétaires ou exploitants de petites centrales hydroélectriques ; b) fournisseurs de prestations spécialisées, d'équipements et de travaux de génie civil ; c) autres personnes ou organisations intéressées par la petite hydroélectricité
Auszug der Statuten.
Assemblée générale 2024 : des nouveautés importantes
Révision des statuts et nouvelle structure tarifaire
Deux points forts ont marqué l'Assemblée générale 2024 de Swiss Small Hydro : d'une part, la révision des statuts en allemand et en français et, d'autre part, la modification des cotisations des membres, des tarifs et des indemnités.
La révision des statuts a été initiée et menée par un des membres du comité directeur, Hans-Walther Rutz, avocat et licencié en droit, qui a entièrement revu, corrigé et complété les statuts de l'association : un grand merci pour ce grand travail !
Les dernières modifications des cotisations des membres datant de l'Assemblée générale du 21 mai 2011, le comité était d'avis qu'une augmentation modérée était
justifiée, 13 ans plus tard, face à l'augmentation constante des coûts.
La nouvelle sous-catégorie « Filiales » a été créée pour les entreprises impliquées dans des centrales dont la production est déjà payée (au niveau de la cotisation) par un autre membre. De ce fait, la filiale devient également un membre à part entière.
Lors d'une séance interne à l'automne, le comité discutera également d'une extension des services pour nos membres. C'est pourquoi nous présenterons dans le prochain numéro un aperçu complet de toutes les nouveautés dans le domaine thématique « Cotisations, tarifs, services ».
PRINCIPALES MODIFICATIONS DES STATUTS :
Art. 2.2: But : L'Association peut également fournir directement ou indirectement des prestations à ses membres ou à des tiers (plus d'informations à ce sujet dans le prochain numéro).
Art. 3.3: Admission : Mise à jour des types d'adhésion (catégories)
Art. 8: Exclusion : Le comité directeur peut également décider d'exclure des membres qui ne respectent pas leurs obligations envers l'association.
Art. 9: Organes : La « commission exécutive » n'est plus mentionnée. La fonction de secrétaire peut être confié e par le comité à un directeur ou à une directrice. La « commission de véri fic ation des comptes » est remplacée par « l'organe de révision ». Le lieu de la prochaine Assemblée générale ne doit pas être déterminé par l'Assemblée générale.
Art. 10: Bureau : Les tâches et les compétences ont été définies plus clairement.
Les statuts révisés de l'Association sont disponibles sur le site de Swiss Small Hydro :
3 2 Zu Ehrenmitgliedern können Personen ernannt werden, die sich um die Belange des Verbandes oder um die Förderung oder Entwicklung von Kleinwasserkraftwerken besonders verdient gemacht haben. Der Vorstand stellt der Generalversammlung über die Erteilung der Ehrenmitgliedschaft Antrag.
3.3 Der Vorstand erlässt ein Mitgliederreglement, welches auch Passivmitgliedschaften (Mitglieder ohne Stimmrecht) und Freimitgliedschaften regelt.
Artikel 4: Erwerb der Mitgliedschaft
4.1 Der Erwerb der Mitgliedschaft erfolgt auf Antrag durch den Vorstand und der Bezahlung des Jahresbeitrags.
4.2 Der Vorstand kann den Erwerb aus wichtigen Gründen verweigern. Ein wichtiger Grund liegt vor, wenn die Aufnahme dem Zweck und den Zielen des Verbandes entgegensteht.
Artikel 5: Stimmberechtigung
5.1 Stimmberechtigt sind nur die Aktivmitglieder
Artikel 6: Erlöschen der Mitgliedschaft
6.1 Die Mitgliedschaft erlischt:
6.1.1 durch Austritt (Art. 7.1)
6.1.2 durch Ausschluss (Art. 8.1)
6.1.3 durch Erlöschen der rechtlichen Persönlichkeit
6.1.4 durch den Tod
6.2 In allen Fällen haben Mitglieder bei Erlöschen der Mitgliedschaft keinen Anspruch am Verbandsvermögen.
Artikel 7: Austritt
7.1 Der Austritt kann unter Einhaltung einer sechswöchigen Kündigungsfrist auf Ende eines Geschäftsjahres erfolgen. Die Kündigung ist schriftlich der Geschäftsstelle einzureichen.
Artikel 8: Ausschluss
8.1 Ein Ausschluss kann auf Antrag des Vorstandes durch die Generalversammlung beschlossen werden, wenn Mitglieder den Zielen und Interessen des Verbandes zuwiderhandeln
8.2 Kommen Mitglieder den Verbindlichkeiten dem Verband gegenüber – trotz wiederholter Mahnung - nicht nach, insbesondere bei Nichtbezahlen von Mitgliederbeiträgen, kann der Vorstand den Ausschluss eines Mitglieds beschliessen. Dem / der Ausgeschlossenen steht das Recht des Rekurses an die Generalversammlung zu.
Artikel 9: Organe
3.2 Les personnes qui se sont particulièrement engagées dans le cadre de l’Association pour la promotion et le développement des petites centrales hydroélectriques peuvent être nommées membres d'honneur de Swiss Small Hydro. L'Assemblée générale nomme les membres d'honneur sur propos ition du comité.
3.3 Le comité édicte un règlement qui s’applique également aux membres passifs (membres sans droit de vote) et aux donateurs.
Article 4 : Devenir membre
4.1 Devenir membre est possible sur demande au comité et après paiement de la cotisation annuelle.
4.2 Le comité peut refuser l’adhésion pour des raisons importantes. Il s'agit d'une raison importante lorsque l'admission est contraire aux buts et aux objectifs de l'Association.
Article 5 : Droit de Vote
5.1 Seul les membres actifs ont le droit de vote.
Article 6 : Perte de l’affiliation
6.1 L’affiliation devient caduque :
6.1.1 par la démission (Art. 7.1)
6.1.2 par l'exclusion (Art. 8.1)
6.1.3 par la radiation de la personne juridique
6.1.4 par le décès
6.2 Dans tous les cas, les membres n'ont aucun droit sur le capital de l'Association s'ils perdent leur qualité de membre.
Article 7 : Démission
7.1 La démission ne peut être acceptée que pour la fin d'un exercice annuel. Elle doit être annoncée par écrit au bureau au plus tard six semaines avant la fin de celui-ci.
Article 8 : Exclusion
8.1 Sur proposition du comité, l'Assemblée générale peut décider de l'exclusion d'un membre qui aurait contrevenu aux intérêts ou aux buts de l'association
8.2 Si, notamment en cas de non-paiement des cotisations, un membre ne s'acquitte pas de ses obligations envers l'Association et ceci malgré des rappels répétés, le comité peut décider de son exclusion. Le membre exclu dispose d'un droit de recours auprès de l'Assemblée générale.
Article 9 : Organes
Die Organe des Verbandes sind: Les organes de l'Association sont :
Extrait des Statuts.
Wasserkraft.Frauen. Netzwerk.
Weibliche Perspektiven in der Wasserkraft
DIE GEGENWART
Angeblich gibt es sie: die Frauen in der Wasserkraft! Aber wo?
Lässt man den Blick bei fachspezifischen Versammlungen, Tagungen und Messen über die Teilnehmenden schweifen sieht und hört man grösstenteils Männer. Frauen sind eher die Exotinnen auf solchen Veranstaltungen und stellen bislang eine Randgruppe in der Wasserkraftbranche dar. Mit anderen Worten: Frau fällt schon auf, wenn sie sich hier tummelt. Um den Ursachen für diese Unterrepräsentierung auf den Grund zu gehen, braucht es keine tiefgründige Recherche. Traditionelle Geschlechterrollen, fehlende Vereinbarkeit von Familie und Beruf, erlebte Benachteiligungen gegenüber Männern oder das Fehlen von Frauen mit Vorbildfunktion sind nur wenige von vielen Ursachen. Und dennoch sind mittlerweile viele Frauen in diesem Sektor tätig, als Ingenieurinnen, Betreiberinnen, Wärterinnen oder Juristinnen.
Sie leisten sehr gute Arbeit und müssen paradoxerweise immer noch häufig beweisen, dass sie fähig sind, mit den Männern mitzuhalten. Doch die soziokulturellen Veränderungen ziehen nicht unbemerkt an dem bei diesem Thema eher zur Lethargie neigenden Wasserkraftbereich vorbei. Das veraltete Rollenbild von Frauen- und Männerberufen bricht zunehmend auf, in technischen Studiengängen sind immer mehr Frauen zu verzeichnen. Aber das allein reicht noch nicht aus. Wir können alle aktiv dazu beitragen, die Branche weiblicher zu gestalten.
Die halbe Welt ist weiblich. Viele (auch Fachkräfte-) Themen klären sich, wenn dieser Hälfte der Menschheit volle Teilhabe ermöglicht wird. Um der Unterrepräsentation von Frauen entgegenzuwirken, muss die Sichtbarkeit der Frauen deutlich erhöht werden. Damit ist aber nicht (nur) gemeint, dass einfach mehr Frauen in die Branche kommen müssen, sondern dass die, die schon da sind, den Mut finden mit in die Diskussionen einzusteigen, ihre Meinung kundzutun und mit auf dem Podium zu sitzen. Frauen aus dem Fachbereich wollen keine hohen Wellen verursachen, sie möchten einfach nur die gleiche Behandlung erfahren, die gleichen Chancen bekommen wie männliche Kollegen. Und eine weibliche Sicht auf den Sektor kann sicher viele Vorteile mit sich bringen: eine Vielfalt der Perspektiven erweitert naturgemäss den Raum der Möglichkeiten
anstatt ihn zu begrenzen. Dieser Appell geht an Männer, aber vor allem auch an Frauen!
An dieser Stelle geht ein dankbarer Applaus an all die Männer, die uns unterstützt haben, die uns ernst genommen und uns Rückenwind gegeben haben, damit wir uns aktiv an den Diskursen beteiligen und uns zeigen. An diejenigen, die es uns zugetraut haben und ohne die wir vielleicht heute noch schön gemütlich aus dem Hintergrund heraus agieren würden. Wer aber etwas zu sagen hat und an der Zukunft mitarbeiten möchte, braucht diese lähmende Art der Gemütlichkeit nicht.
DIE ZUKUNFT
Die Wasserkraft steht vor der gewaltigen Herausforderung als Teil der Energiewende hin zu 100 % erneuerbarer Stromversorgung weiterhin ihren absolut relevanten Beitrag zu leisten und dabei auch verantwortlich gewässerökologische Belange zu berücksichtigen. Der teils starke Gegenwind aus verschiedensten Richtungen ist ein Zeichen dafür, dass weiterhin und immer mehr sachliche Aufklärungsarbeit zu leisten und ein Zusammenrücken aller Wasserkraftbetreibenden und dem Sektor Nahestehender geboten ist. Um den aktuellen energiepolitischen Transformationsprozess zu bewältigen, benötigt es den Einsatz der gesamten Branche, egal ob männlich oder weiblich, denn die Technik selbst ist geschlechterneutral.
DAS NETZWERK
Seit September 2022 trifft sich das Wasserkraft.Frauen. Netzwerk. in verschiedenen Konstellationen sowohl online als auch persönlich auf Veranstaltungen. In diesem Zeitraum von nicht einmal zwei Jahren haben wir einen Raum des wertschätzenden Austauschs geschaffen, in dem jede auch ihre Unsicherheit aussprechen darf, in dem wir uns gegenseitig vertrauen und die Zusammenarbeit pragmatisch von der Hand geht. Und damit haben wir auch schon viel bewirkt: eine Podiumsdiskussion auf der Renexpo 2023 zur Zukunft der Wasserkraft, Veröffentlichungen verschiedener Beiträge in Fachzeitschriften, Webinare zum Thema Stromvermarktung sowie den offiziellen Launch unserer Webseite und unseres LinkedIn-Kanals.
Dabei hat sich gezeigt, dass das Aufrechterhalten eines Netzwerks für fachlichen Austausch und die Stärkung der Zusammenarbeit über drei Länder – derzeit Deutschland, Österreich und Italien (Südtirol) – durchaus arbeitsintensiv sein kann, aber das Stärkende überwiegt bei Weitem.
Bei unserem Netzwerktreffen am 1. Juli 2024 tauschten wir uns zu den Verbändelandschaften in Deutschland, Österreich und Südtirol aus. Wir würden uns sehr freuen, wenn bei zukünftigen Treffen auch Frauen aus der Schweiz dazustossen und von ihren Perspektiven auf die Verbändelandschaft in der Schweiz
Powerfrauen der Wasserkraft. Karin Pichler
berichten – oder einfach nur zuhören. Allgemein steht das Netzwerk offen für Betreiberinnen, Ingenieurinnen, Verbandsmitarbeiterinnen und allen Frauen, die in der Wasserkraftbranche tätig sind oder sich ihr verbunden fühlen. Wir freuen uns auf ein Kennenlernen!
REVITALISIERUNG FLIESSGEWÄSSER – S TRATEGISCHE PLANUNG
Das vorliegende Modul der Vollzugshilfe «Renaturierung der Gewässer» zeigt ein zweckmässiges Vorgehen auf, wie die Anforderungen der Gewässerschutzgesetzgebung bezüglich der Planung von Revitalisierungen erfüllt werden können und stellt eine aktualisierte Fassung des Moduls von 2012 dar. Es beschreibt die auf 20 Jahre ausgelegte, strategische Planung der Revitalisierung von Fliessgewässern, die von den Kantonen bis Ende 2026 aktualisiert und verabschiedet werden muss.
Mehr dazu hier:
PRIORISIERUNGSVERFAHREN ZUR BESEITIGUNG KÜNSTLICHER FISCHWANDERHINDERNISSE
Gemäss der Gewässerschutzverordnung steht bis Ende 2026 die Aktualisierung der strategischen Planung der Revitalisierung der Fliessgewässer an. Aus diesem Grund wurde vom Bundesamt für Umwelt (BAFU) eine Arbeitsgruppe eingesetzt, um ein Verfahren zu erarbeiten, das die Kantone dabei unterstützen kann, den Nutzen der Beseitigung künstlicher Fischwanderhindernisse zu evaluieren und diese in Bezug auf ihre Sanierung zu priorisieren. Es geht dabei jedoch nur um Hindernisse, die nicht wegen der Wasserkraftnutzung erstellt wurden. Der Artikel stellt das Konzept vor und gibt einen Einblick in das vorgeschlagene Priorisierungsverfahren anhand eines Beispiels.
Mehr dazu hier:
VAR – PROJEKT FISCHABSTIEG
Für die weiteren Untersuchungen zum Fischabstieg an grossen Flusskraftwerken hat der Verband Aare-Rheinwerke (VAR) zusammen mit dem Bundesamt für Umwelt und den betroffenen Kantonen ein Folgeprojekt
von gesamtschweizerischer Bedeutung lanciert. Die Zielsetzung bestand in der Prüfung der Machbarkeit von Leitrechen-Bypass-Systemen an konkreten Fallbeispielen sowie in der Untersuchung des Fischverhaltens, weiterer Abwanderkorridore und Verletzungsraten. Sind Leitrechen-Bypass-Systeme an grossen Flusskraftwerken technisch umsetzbar und wenn ja, zu welchen Kosten? Gibt es kosteneffizientere Alternativen für den schonenden Abstieg und wenn ja, welche? An den repräsentativen Flusskraftwerken Bannwil und Wildegg-Brugg wurde je ein technisches Vorprojekt durchgeführt.
Mehr dazu hier:
WASSERKRAFT SCHWEIZ: STATISTIK 2023
Das Bundesamt für Energie hat am 2. Mai 2024 seine Statistik zur Wasserkraft in der Schweiz publiziert. Am 1. Januar 2024 waren in der Schweiz 705 WasserkraftZentralen mit einer Leistung grösser 300 Kilowatt in Betrieb (1.1.2023: 693 Anlagen). Die maximale mögliche Leistung ab Generator hat gegenüber dem Vorjahr um 26 Megawatt zugenommen.
Der Wasserpolitische Jahresrückblick gibt eine Übersicht über die Debatten zum Thema Wasser im Jahr 2023. Das wasserpolitische Jahr 2023 im Bundeshaus stark gekoppelt mit den Diskussionen um eine mögliche Strommangellage. Denn wird den Forderungen, mehr Strom aus der einheimischen Wasserkraft zu produzieren und in neuen oder erweiterten Stauseen mehr Kilowattstunden für kalte Winter einzulagern, nachgekommen, hat das Auswirkungen auf die Gewässer, ihre Wasserführung und ihre Funktion als Lebens-
räume. Obwohl die Mehrheit im Bundesparlament auf die grossen Potenziale fokussiert, wächst der Druck, auch kleine Anlagen zu fördern.
Mehr dazu hier:
BUNDESRAT SETZT VERSCHIEDENE REVIDIERTE VERORDNUNGEN IM ENERGIEBEREICH IN KRAFT
Der Bundesrat hat an seiner Sitzung vom 31. Mai 2024 verschiedene Teilrevisionen von Verordnungen im Energiebereich verabschiedet. Es geht dabei zum Beispiel um Investitionsbeiträge für Biogasanlagen und um den Schutz vor Cyberbedrohungen in der Stromversorgung. Die vier revidierten Verordnungen treten per 1. Juli 2024 in Kraft. Der Schutz vor Cyberbedrohungen in der Stromversorgung soll gestärkt werden. Für die wichtigsten Stromversorgungsunternehmen (Netzbetreiber, Stromproduzenten, Dienstleister) wird deshalb ein Minimalstandard im Bereich der Informations- und Kommunikationstechnologien für verbindlich erklärt. Dadurch sollen sie sich besser gegen Cyberangriffe schützen können.
Stellungnahme Swiss Mehr dazu hier: Small Hydro zur StromVV:
BUNDESRAT PASST VIER VERORDNUNGEN AUS DEM UMWELTBEREICH AN
Der Bundesrat hat am 31. Mai 2024 Anpassungen an vier Verordnungen aus dem Umweltbereich genehmigt. Die Änderungen betreffen die Altlasten-Verordnung, die Chemikalien-Risikoreduktions-Verordnung, die Gewässerschutz- und die Waldverordnung. Seit 2008 legen Bund und Kantone in Programmvereinbarungen gemeinsam fest, welche Ziele im Umweltbereich zu erreichen sind und welche Subventionen der Bund dafür zur Verfügung stellt. Für die kommende Programmperiode (2025 – 2028) braucht es für die beiden Programmvereinbarungen Wasser (Revitalisierung) und Wald (Waldschutz) in den dazu gehörenden Verordnungen eine Verlängerung der Übergangsregelungen um vier Jahre. Damit können die begonnenen Arbeiten weiterverfolgt und innert vier Jahren beendet werden. Die Gewässerschutzverordnung und die Waldverordnung werden deshalb auf den 1. Januar 2025 angepasst.
Mehr dazu hier:
ELCOM – V ERBESSERTE AUSGANGSLAGE VOR DEM NÄCHSTEN WINTER, UNSICHERHEITEN BLEIBEN
Die Stromversorgungssicherheit war im vergangenen Winter aufgrund der milden Temperaturen sowie der hohen Stromproduktion im In- und Ausland gewährleistet. Aufgrund der ausserordentlich hohen Wasserund Kernkraftproduktion war die Schweiz sogar Nettoexporteur. Die Winterreserve wurde daher nicht aktiviert. Vor allem aufgrund der gut gefüllten Gaslager in Europa sowie der erwarteten höheren Verfügbarkeit der französischen Kernkraftwerke ist die Ausgangslage für den kommenden Winter grundsätzlich besser als in den beiden Vorjahren. Weiterhin aber bleiben Unsicherheiten im globalen Gasmarkt sowie bei den schweizerischen Importmöglichkeiten. Die Eidgenössische Elektrizitätskommission ElCom gibt daher keine vollständige Entwarnung, Massnahmen wie die Vorhaltung einer Winterreserve bleiben aus ihrer Sicht notwendig.
Mehr dazu hier:
PROJEKT «ENBILA» DER AKADEMIEN DER WISSENSCHAFTEN SCHWEIZ
Der Schlussbericht des Projekts «Ausbau erneuerbarer Energien biodiversitäts- und landschaftsverträglich planen», an welchem auch Swiss Small Hydro mitwirkte, wurde veröffentlicht.
Das Projekt strebt folgende Ziele an:
Definition von Kriterien für die Identifikation prioritärer Gebiete, wo die Planung von erneuerbaren Energieinfrastrukturen mit möglichst wenig Konfliktpotenzial bezüglich Biodiversität und Landschaftsqualität erfolgen könnte (April 2024).
Unterstützung bei der Identifikation von entsprechenden prioritären Gebieten für die Erzeugung von erneuerbarer Energie (im Laufe von 2024).
Mehr dazu hier:
Weitere Kurzmitteilungen finden Sie auf unserer Verbandshomepage:
Brèves en un coup d'œil
REVITALISATION DES COURS D'EAU. PLANIFICATION STRATÉGIQUE
Le module de l'aide à l'exécution « Renaturation des eaux » propose une méthode efficace pour répondre aux exigences de la législation sur la protection des eaux dans le domaine de la planification des revitalisations et se base sur la première édition de 2012. Il décrit la planification stratégique de la revitalisation des cours d'eau sur 20 ans, qui doit être actualisée et adoptée par les cantons d'ici fin 2026.
En savoir plus :
PRIORISATION DE L'ASSAINISSEMENT DES OBSTACLES ARTIFICIELS À LA LIBRE MIGRATION DES POISSONS
Selon l'ordonnance sur la protection des eaux, la mise à jour de la planification stratégique de la revitalisation des cours d'eau est prévue d'ici fin 2026. C'est pourquoi un groupe de travail a été mis en place par l'OFEV afin d'élaborer une procédure pouvant aider les cantons à évaluer l'utilité d'éliminer les obstacles artificiels à la migration des poissons et à les classer par ordre de priorité en vue de leur assainissement.
En savoir plus :
VAR – PROJET PILOTE SUR LA DÉVALAISON
L'association Verbands Aare-Rheinwerke (VAR) a mené un avant-projet sur la dévalaison au niveau de deux centrales sur l'Aare : Wildegg-Brugg et Bannwil, afin de répondre à plusieurs questions. Les systèmes de guidage des poissons au niveau des grilles sur les grandes centrales sont-ils techniquement réalisables et, si oui, à quel coût ? Existe-t-il des alternatives plus rentables pour une descente en douceur et si oui, lesquelles ?
L'ASAE (association suisse de l'aménagement des eaux) met à disposition sur son site web plusieurs rapports (en allemand) et également deux vidéos.
En savoir plus :
FORCE HYDRAULIQUE SUISSE : STATISTIQUES 2023
Au 1er janvier 2024, la Suisse comptait 705 aménagements hydroélectriques en exploitation d'une puissance supérieure à 300 k W (1.1.2023 : 693 installations). Par rapport à l'année précédente, la puissance maximale au générateur a augmenté de 26 MW.
En savoir plus :
CF – O RDONNANCES RÉVISÉES DANS LE DOMAINE DE L'ÉNERGIE
Lors de sa séance du 31 mai 2024, le Conseil fédéral a adopté les révisions partielles de plusieurs ordonnances traitant du domaine de l'énergie, avec une entrée en vigueur au 1er juillet 2024. Il s'agit par exemple de la protection contre les cybermenaces dans l'approvisionnement en électricité. À ce sujet, un standard minimal dans le domaine des technologies de l'information et de la communication est donc déclaré obligatoire pour les principales entreprises d'approvisionnement en électricité (gestionnaires de réseau, producteurs d'électricité, prestataires de services).
Prise de position de Swiss Small Hydro (en allemand) :
Communiqué du CF :
ANSSI – PRÉVENIR LES CYBER ATTAQUES SUR LES CENTRALES
L'Agence française de la sécurité des systèmes d'information, l'ANSSI, contactée suite à des actes malveillants d'origine cyber (déclenchement d'actions à distance telles que l'ouverture de vannes au niveau d'un barrage, destruction d'un automate, …), a émis des recommandations portant sur des mesures de sécurité élémentaires pour les connexions d'accès à distance. Ces recommandations sont disponibles sur le site web du syndicat France Hydro Electricité.
En savoir plus :
CF – M ODIFICATION D'ORDONNANCES DU DOMAINE DE L'ENVIRONNEMENT
Le 31 mai 2024, le Conseil fédéral a approuvé quatre révisions d'ordonnances ayant trait à l'environnement, dont l'ordonnance sur la protection des eaux (OEaux). Depuis 2008, la Confédération et les cantons définissent ensemble, dans des conventions-programmes, les objectifs à atteindre dans le domaine de l'environnement et les subventions que la Confédération met à disposition à cet effet. Pour la prochaine période de programme (2025 – 2028), il est nécessaire de prolonger de quatre ans les dispositions transitoires des deux conventions-programmes Eaux (revitalisation) et Forêts (protection des forêts) dans les ordonnances correspondantes. Ainsi, les travaux entamés pourront être poursuivis et achevés dans un délai de quatre ans. Et les deux ordonnances seront donc adaptées au 1er janvier 2025.
Communiqué du CF :
ELCOM
– S ÉCURITÉ DE L'APPROVISIONNEMENT EN ÉLECTRICITÉ EN SUISSE
Au cours de l'hiver 2023 – 2 024, les températures douces et la forte production d'électricité en Suisse et à l'étranger ont permis de garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité. La Suisse a même été exportatrice nette en raison de la production exceptionnellement élevée d'énergie hydraulique et nucléaire. La réserve d'hiver n'a donc pas été activée.
La Commission fédérale de l'électricité (ElCom) ne lève donc pas complètement l'alerte, considérant que des mesures telles que la conservation d'une réserve d'hiver restent nécessaires.
En savoir plus :
PROJET « ENBILA » DES ACADÉMIES SUISSES DES SCIENCES
Le rapport final du projet « Planifier le développement des énergies renouvelables en tenant compte de la biodiversité et du paysage », auquel Swiss Small Hydro a également participé, a été publié. Les objectifs du projet étaient les suivants :
Définition de critères pour l'identification des secteurs prioritaires où la planification d'infrastructures d'énergie renouvelable pourrait se faire avec le moins de conflits possibles en termes de biodiversité et de qualité du paysage.
Aide à l'identification des secteurs prioritaires correspondants pour la production d'énergie renouvelable.
En savoir plus :
Nouvelle période législative pour l'UE
Enjeux et nouvelles opportunités pour l'hydroélectricité
La période législative européenne actuelle (2019 –2024) a été définie par le Pacte vert européen ou « European Green Deal » présenté par la Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, en novembre 2019. Son but est de tracer la voie pour une économie moderne, efficace en matière de ressources et compétitive, qui atteindra zéro émission de gaz à effet de serre d'ici 2050, d'être attentive à découpler la croissance de l'utilisation des ressources et de rendre cette transition juste et inclusive pour tous.
SITUATION EUROPÉENNE AU PRINTEMPS 2024
En début d'année, les négociations sur les procédures législatives nouvelles et révisées de l'Union Européenne prévues dans le cadre du Green Deal européen avaient été finalisées sous haute pression entre les institutions de l'UE afin que le Parlement européen puisse les adopter formellement avant la clôture de la session, à la fin du mois d'avril 2024. Malgré une forte opposition à la petite hydraulique, le travail politique des associations nationales et européennes avait mené à des succès en faveur de l'hydroélectricité.
Parmi les bases, l'établissement d'un principe juridique de l'intérêt public des énergies renouvelables, y compris l'hydroélectricité, sauf exclusion par les Etats Membres, avait été reconnu comme fondamental. Par exemple, en France, un seuil a été fixé à 1 MW au-delà duquel l'hydroélectricité est d'intérêt public majeur. Et, les institutions de l'UE avaient été chargées d'intégrer ce principe dans la législation européenne sur la conservation de la nature.
FREE-FLOWING RIVERS
Autre notion de base : celle de rivières à courant libre, ou « free-flowing rivers ». Il convient de souligner qu'à ce stade des négociations, il y avait un large consensus pour ne pas démolir les centrales hydrauliques existantes. En lien avec la mise en œuvre nationale de la nouvelle réglementation de l'UE sur la restauration de la nature, seuls les obstacles qui n'étaient plus
nécessaires à la production d'électricité, à la navigation, à l'approvisionnement en eau ou à la protection contre les inondations devaient être supprimés.
PROMOTION DE LA FLEXIBILITÉ DES CENTRALES HYDRAULIQUES
Le nouvel accord européen sur l'organisation du marché de l'électricité de décembre 2023 met l'accent sur la prolongation de la durée de vie des centrales électriques (repowering) et la promotion de la flexibilité comme des enjeux clés pour le secteur de l'hydroélectricité. Cependant, il existe encore un manque de modèles économiques sur la flexibilité dont les propriétaires d'installations hydroélectriques pourraient potentiellement bénéficier.
Une solution possible pourrait être inspirée des ÉtatsUnis, où la flexibilité est évaluée à travers le « MW-mileage tariff ». Cette approche garantit une rémunération proportionnelle à la longueur de la courbe de charge, afin de promouvoir les sources de flexibilité par rapport aux générations à courbe de charge plate.
Une étude bavaroise sur les centrales hydroélectriques produisant moins de 1 MW conclut que les centrales au fil de l'eau ont une capacité de modulation potentielle de 800 MW. Pour la France, les estimations initiales suggèrent un potentiel de modulation de 300 MW sur une période de deux heures pour les centrales hydroélectriques de moins de 10 MW, ce qui équivaut à la production de milliers de batteries.
De plus, d'autres services hydroélectriques tels que le black start (processus de remise en service d'une centrale sans dépendre du réseau de transport d'électricité externe pour se remettre d'un arrêt total ou partiel), la gestion des congestions et la régulation de tension dans les réseaux de distribution devraient être rémunérés.
Enfin, autre source de rémunération pour l'hydroélectricité : la contribution à la stabilité des réseaux de distribution, facilitant ainsi l'injection d'électricité issue de sources renouvelables intermittentes, comme le photovoltaïque.
QU'EN EST-IL AUJOURD'HUI ?
La nouvelle période législative verra la révision de la Directive-cadre sur l'eau. Après plus de 20 ans, il s'agit d'une opportunité pour le secteur d'adapter des passages législatifs restrictifs, en partant du principe que l'hydroélectricité et le bon état écologique d'une rivière peuvent aller de pair.
Au niveau national, la mise en œuvre de la Directive sur les énergies renouvelables ou RED (pour Renewable Energy Directive) est en attente. Selon la RED, la décision d'inclure l'hydroélectricité dans les zones d'accélération nationales des énergies renouvelables relève des États membres. En effet, ces zones d'accélération sont actuellement définies comme des lieux spécifiques, terrestres, maritimes ou d'eaux intérieures, qu'un État membre a désignés comme étant particulièrement adaptés pour accueillir des installations d'énergie renouvelable, autres que des installations de combustion de biomasse. De plus, il convient de veiller à ce que les gouvernements nationaux respectent pour les projets hydroélectriques, les propositions de procédures d'autorisation accélérées.
Le règlement sur la restauration de la nature, y compris les rivières à courant libre, a été définitivement adopté par le Conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne (UE) le 17 juin.
Quant à ce qui concerne les rivières à courant libre, ou free-flowing rivers : c'est à sa définition qu'un groupe de travail débat actuellement.
LA POSITION D'EREF
Pour la nouvelle législature de l'UE, EREF préconise, en priorité, la mise en œuvre résolue et complète du Pacte vert européen, tout en suivant une voie politique claire et ambitieuse pour la prochaine décennie de 2030 à 2040. Concernant les free-flowing rivers et la suppression des obstacles, EREF plaide pour des évaluations détaillées au cas par cas afin de garantir le potentiel futur de petite hydroélectricité.
En ce qui concerne l'objectif récemment fixé de réduire les émissions de gaz à effet de serre européennes de 90 % d'ici 2040, EREF exhorte les nouveaux décideurs de l'UE à établir des objectifs tout aussi élevés pour un développement des énergies renouvelables d'ici 2040. Parallèlement, EREF demande à ce que le développement de l'hydroélectricité soit inclus en tant que point explicite à l'agenda de l'UE et qu'un programme d'action dédié soit mis en place pour atteindre les objectifs de développement.
Auteurs : Dirk Hendricks, Secrétaire général d'EREF avec la contribution de Ghislain Weisrock, Vice-Président, porte-parole du Small Hydro Campaign de l'EREF, et référent Europe et système électrique de l'Association France Hydro Électricité, et d'Aline Choulot pour SSH, Juin 2024
EREF : FÉDÉRATION EUROPÉENNE DES ASSOCIATIONS NATIONALES D'ÉNERGIE RENOUVELABLE
EREF pour European Renewable Enery Federation est la fédération européenne des associations nationales d'énergie renouvelable de tous les États membres de l'UE, représentant tous les secteurs de l'énergie renouvelable. Depuis plus de 20 ans, la fédération défend les intérêts des producteurs indépendants d'électricité, de carburant et de chaleur d'origine renouvelable et promeut un accès non discriminatoire au marché de l'énergie.
EREF comprend une section dédiée à la petite hydraulique. Composée d'associations nationales de (petite) hydroélectricité des États membres de l'UE, elle représente les intérêts du secteur européen de cette énergie au niveau de l'UE afin de garantir et de renforcer sa place en tant qu'élément important du mix des énergies renouvelables de l'UE et de créer des opportunités commerciales pour les nombreuses petites et moyennes entreprises à travers l'Europe.
Son rôle est donc assez similaire à Swiss Small Hydro, dont l'action se limite à la Suisse. Si SSH n'est pas membre de EREF, quelques membres de SSH le sont, ce qui permet de maintenir le lien entre les deux associations.
En savoir plus :
Praxisorientierter Austausch auf dem Anwenderforum Kleinwasserkraft 2024
Wissen und Vernetzung der Kleinwasserkraft-Branche im Mittelpunkt
Vom 18. – 19. September 2024 findet das Anwenderforum Kleinwasserkraft in der Hochschule Kempten statt. Im Mittelpunkt des Programms stehen in diesem Jahr innovative technische Lösungen, Energiegemeinschaften im Ländervergleich, Netzeinbindung und Vermarktung, sowie Betriebserfahrungen in den Ländern des deutschsprachigen Alpenraums. Durch ein attraktives Rahmenprogramm stellt das Anwenderforum neben der Wissensvermittlung auch traditionell die engere Vernetzung der Branche sicher.
AUS DER PRAXIS FÜR DIE PRAXIS IM DEUTSCHSPRACHIGEN ALPENRAUM
Von innovativen technischen Lösungsansätzen bei Komponenten und Materialien in der Entwicklung, sowie beim Bau und im Betrieb von Kleinwasserkraftanlagen, über die Netzeinbindung und Vermarktung, Energiegemeinschaften im Ländervergleich, sowie Erfahrungen im Betrieb wird die komplette Bandbreite der Themen behandelt, die Anlagenbetreiber, Planer und Hersteller aktuell beschäftigen.
«Der Fokus des diesjährigen Forums liegt noch stärker als bisher in der Anwendung, vor allem in der regionalen Umsetzung von Kleinwasserkraft-Projekten im Alpenraum», so Ekkehard Gröbner, von den E-Werken Gröbner Pilling H. & Co. KG und Beirat des Anwenderforums. Durch die Fokussierung auf Praxiserfahrungen und Anwendung füllt das Forum so eine wichtige Lücke bei der Weiterentwicklung der Kleinwasserkraft.
Der Programm-Block «Netzeinbindung und Vermarktung» widmet sich dem Thema «Redispatch 2.0» aus verschiedenen Sichtweisen, sowie den technischen Herausforderungen für die flexible Vermarktung von Wasserkraftanlagen, jeweils anhand verschiedener Erfahrungen aus der Praxis dargestellt.
Eine weitere Besonderheit ist das grenzüberschreitende Zusammentreffen von Expert*innen aus dem gesamten deutschsprachigen Alpenraum. «Auch wenn sich Regulierungen und Rahmenbedingungen unter-
scheiden, können wir voneinander lernen und unsere Interessen gemeinsam besser vertreten», so der fachliche Beirat Dr. Walter Gostner (Ingenieure Patscheider & Partner GmbH). So blickt ein Themenblock auf Energiegemeinschaften im Ländervergleich und spiegelt die Perspektiven und Besonderheiten der Länder mit Expert*innen aus Österreich, der Schweiz, Südtirol und Deutschland wider.
Ebenfalls im Programm enthalten ist ein Diskussionsformat zum Thema Druckrohrleitungen – eine wesentliche Komponente von Wasserkraftwerken auf dem Prüfstand, mit Impulsvorträgen und einer anschliessenden Diskussionsrunde mit Vertretern von Herstellern, welche verschiedene Materialien im Einsatz haben. Das Format wird interaktiv mit Einbeziehung des Publikums stattfinden.
RAHMENPROGRAMM MIT BESONDEREN HIGHLIGHTS
«Indem wir die Bedürfnisse der Betreiberinnen und Betreiber in den Mittelpunkt stellen, fördern wir den wichtigen Austausch und das Knüpfen neuer Kontakte», so Maria Hemming Projektleiterin des Anwenderforums Kleinwasserkraft beim Veranstalter Conexio-PSE. Neben einer geselligen Fachausstellung direkt im Cateringbereich, bei der das Publikum mit Herstellern, Dienstleitern und Planern in Kontakt treten kann und sich Informationsmaterial oder Exponate ansehen kann, wird auch dem Austausch der Teilnehmer untereinander in den Pausen viel Zeit eingeräumt.
Der Abend des ersten Veranstaltungstages klingt mit einem gemeinsamen Get-Together mit Getränken und Snacks im besonderen Ambiente der Turbinenhalle des Kraftwerks Illerstrasse aus. Als Highlight wird es auch eine kleine Führung durch das Kraftwerk geben, bei der Teilnehmende mehr über dessen Geschichte und Funktion seit dem Bau 1901 erfahren. Hierzu lädt die Allgäuer Überlandwerk GmbH alle Teilnehmer des Anwenderforums herzlich ein. Zum Abschluss des Forums am 19. September können die Teilnehmenden zudem aus zwei Exkursionszielen wählen. Das Kraftwerk Keselstrasse in Kempten der Allgäuer Überlandwerk GmbH,
Die Hochschule Kempten ist Veranstaltungsort des Anwenderforums Kleinwasserkraft 2024.
HS Kempten
das mit dem «Deutschen Architekturpreis» und dem «pbb Architekturpreis» ausgezeichnet wurde, sowie die Wasserkraftanlage Schlingen bei Bad Wörishofen der VWEW-Energie, dem derzeit höchsten luftgefüllten Schlauchwehr der Firma Floecksmühle.
Auch in diesem Jahr bietet der Veranstalter vergünstigte Betreibertickets für Kraftwerksbetreiber bis 500 k W gesamtinstallierter Leistung an. Dies ermöglicht kleineren Betreibern eine Teilnahme zu attraktiven Konditionen. Ebenso gibt es 10 % Rabatt für Verbandsmitglieder.
VERANSTALTUNGSORT HOCHSCHULE KEMPTEN
In diesem Jahr findet das Anwenderforum Kleinwasserkraft an der Hochschule Kempten statt. An der forschungsstarken Hochschule mit 17 Forschungsinstituten nimmt der Wissens- und Technologietransfer eine hohe Bedeutung ein, so dass der Veranstaltungsort den perfekten Rahmen für das Anwenderforum bietet.
Mehr Informationen und Anmeldung unter:
ÜBER CONEXIO-PSE
Conexio-PSE organisiert renommierte Fachkonferenzen mit den Schwerpunkten Erneuerbare Energien, Transformation der Energiewirtschaft und Ressourceneffizienz. An drei Standorten entwickeln wir angepasst an die Bedürfnisse von Markt und Forschung dauerhaft neue Veranstaltungen. Unser Portfolio umfasst Energiewirtschaft-Events, wissenschaftliche Konferenzen und die Organisation aller Konferenzen der globalen The Smarter-E Reihe.
Wir fördern Innovation durch Vernetzung und Wissensaustausch, indem wir unsere fachliche Kompetenz aus der Energiebranche und Wissenschaft mit unserem langjährigen Veranstaltungs-Know-how und innovativen Konzepten kombinieren: So treffen inhaltliche Tiefe und fachliche Qualität auf ein zielgruppenspezifisches, modernes Veranstaltungsdesign.
Unser Ziel ist der Erhalt der Lebensgrundlagen für die kommenden Generationen. Deshalb arbeiten wir für die nachhaltige Nutzung der weltweiten Ressourcen und die Umgestaltung der Energieversorgung. Indem wir auf unseren Konferenzen Wissenschaft, angewandte Forschung, Industrie, Politik, Finanzwelt und Anwender zusammenbringen, treiben wir diese Entwicklung voran.
www.conexio-pse.de:
Pressekontakt: Maria Hemming Projektleiterin
Tel. +49 761 7699 1822
hemming@conexio-pse.de
Veranstaltungen im Überblick
AGENDA 2024
AUGUST 2024
9. Nationaler aeesuisse-Kongress unter dem Motto «Die Wende auf dem Weg!»
Ort Pratteln (CH/BL)
Datum 2 7. – 28. August
Wasserbausymposium Graz
Ort Graz (A)
Datum 10. – 12. September
27. Anwenderforum Kleinwasserkraft
Ort Kempten im Allgäu (D)
Datum 18. – 19. September
113. Hauptversammlung des Schweizerischen Wasserwirtschaftsverbandes SWV
Ort Rheinau (CH/ZH)
Datum 2 9. – 3 0. August
Event Smart Energy: Welche Energieunabhängigkeit für die Schweiz, ihre Regionen und ihre Unternehmen?
Ort Sion (CH/VS)
Datum 2 9. – 3 0. August
NOVEMBER 2024
KOHS-Weiterbildungskurs 6.2 I Wasserbau im Spannungsfeld der Extreme
Ort G erzensee (CH/BE)
Datum 0 5. – 0 6. November
SWV-Fachtagung Wasserkraft 2024
Ort Olten (CH/SO)
Datum 13. November
SEPTEMBER 2024
Short Course on Hydraulic Machinery Engineering
Ort L ausanne (CH/VD)
Datum 02. – 0 6. September
Aktuelle Veranstaltungen finden Sie auch auf unserer Verbandshomepage:
L'agenda de « Petite Hydro »
AGENDA 2024
AOÛT 2024
Event Smart Energy: Quelle indépendance énergétique pour la Suisse, ses régions et ses entreprises ?
Lieu Sion (CH/VS)
Date 2 9 – 3 0 août
NOVEMBRE 2024
11e rencontre de l'hydroélectricité
Lieu B eaune (F)
Date 07 – 0 8 novembre
ASAE : Journée d'étude Force hydraulique 2024
Lieu Olten (CH/SO)
Date 13 novembre
SEPTEMBRE 2024
Short Course on Hydraulic Machinery Engineering
Lieu L ausanne (CH/VD)
Date 02 – 0 6 septembre
Régime juridique des autorisations hydroélectriques
Lieu Paris (F)
Date 19 – 20 novembre
25e Assises Européennes de la Transition Énergétique
Lieu Dunkerque (F)
Date 10 – 12 septembre
Et retrouvez tout l'agenda de SSH ici :
OCTOBRE 2024
BUSINESS HYDRO 2024
Lieu G renoble (F)
Date 0 8 – 0 9 octobre
Impressum
Zeitschrift für die Kleinwasserkraft Périodique pour la petite hydraulique
OFFIZIELLES ORGAN VON / O RGANE OFFICIEL DE SWISS SMALL HYDRO
Erscheinen: 3 x jährlich / Par ution : 3 x par an
Auflage: 1 200 Stück / Tirage : 1 200 exemplaires
42. Jahrgang / 42 e année
Bezug: Abonnement in Mitgliedschaft inbegriffen Abonnement ohne Mitgliedschaft: CHF 80.–
Turbinenraum mit Schaltwand, Historisches Kleinkraftwerk Ottenbach (Fotograf Hans Ruedi Bramaz), Vereinigung Schweizer Mühlenfreunde VSM/ASAM
Salle des turbines avec tableau de commande, petite centrale historique d'Ottenbach (Photographe Hans Ruedi Bramaz), Association suisse des amis des moulins VSM/ASAM
Redaktionsteam / Équipe éditoriale
Martin Bölli, Jürg Breitenstein, Aline Choulot, Viviane Kessler
Heftseite Format A4, kein Mehrpreis für Farbdruck, 20 % Rabatt für Mitglieder der Kat. A und B
Äussere Umschlagseite: CHF 1 5 80.–
Innere Umschlagseite: CHF 1 180.–
1 S eite innen: CHF 980.–
1/2 Seite innen: CHF 580.–1/3 Seite innen: CHF 420.–1/4 Seite innen: CHF 380.–Au format A4, pas de supplément pour l'impression couleur, 20 % de rabais pour les membres des catégories A et B
Page de couverture extérieure : CHF 1 5 80.–
Page de couverture intérieure : CHF 1 180.–
1 page intérieure : CHF 980.–
1/2 page intérieure : CHF 580.–
1/3 page intérieure : CHF 420.–
1/4 page intérieure : CHF 380.–
Inserate-Annahmeschluss Nr. 112: 15.11.2024
Clôture des publicités du N°112 : 15.11.2024
Publireportage / Reportage publicitaire
1 S eite Artikel + 1 Seite Inserat: CHF 1 470.–
2 S eiten Artikel + 1 Seite Inserat: CHF 1 760.–
3 S eiten Artikel + 1 Seite Inserat: CHF 1 9 60.–