SchiessenSchweiz 05/13

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Schiessen Schweiz Das offizielle Magazin des Schweizer Schiesssportverbandes

Jugend mit viel Elan // Jeunesse pleine d'ĂŠlan // Giovani con molto slancio

www.swissshooting.ch

Nr. 5 // Mai 2013



Editorial

Verharren beim Alten Persister dans la vieillerie Restare fermi sulle tradizioni Von Max Flückiger

Vielerorts ist Aufbruchstimmung spürbar. Nicht nur Personalengpässe und rückläufige Teilnehmerzahlen führen dazu, sondern viele kreative Köpfe haben Ideen zu Wettkampf- und Strukturreformen offen gelegt. Ein Funken Hoffnung flackerte auf, den Schiesssport für die Zukunft fit zu trimmen . Doch so einfach und schnell lässt sich aus einem Funken noch kein Feuer entfachen. Umfragen zur Weiterentwicklung der Sektionsmeisterschaft oder Anpassungen in der Mannschaftsmeisterschaft weisen eher auf das Gegenteil hin. Noch deutlicher wurden die Delegierten im Zürcher Schiesssportverband. Mit ihrem Nein zum Regioprojekt bremsten sie die Reformer. Im Zürcher Verband, der in vielen Belangen als fortschrittlichster des Landes gilt, konnten Bezirksgrenzen nicht gesprengt werden: Wie sollen da Kantonsgrenzen für Wettkampfregionen geöffnet werden? Wenn schon solche Funken beim ersten Aufleuchten verglühen, was passiert dann mit anderen Funken? Sie werden lange in der Warteschlange anstehen müssen oder kommen überhaupt nie aufs Tapet. Denn selbst Kämpfernaturen vergeht irgendwann die Lust, ohne Aussicht auf Erfolg für ihre Idee einzustehen. «Verharren beim Alten» ist nicht zwingend schlecht. Wie viele junge Leute damit für den Schiesssport gewonnen werden können, bleibt fraglich. «Ohne Nachwuchs keine Zukunft», war an vielen Delegiertenversammlungen auch in diesem Jahr zu hören. Diese uralte Erkenntnis allein reicht nicht. Es braucht auch attraktive Wege, den Nachwuchs zu gewinnen. Und da wird «Verharren beim Alten» nicht genügen.

Ausgabe 5 // Mai 2013

L’ambiance du renouveau est sensible à plusieurs endroits. Le manque de personnel et la diminution du nombre de participants ne sont pas les seuls à engendrer cela, une multitude de têtes créatives a exposé des idées quant aux réformes des structures et des compétitions. Une étincelle d’espoir s’est mise à scintiller, pour réanimer l’avenir du tir sportif. Cependant, ce n’est pas aussi simple et aussi rapide que l’on imagine, une étincelle seule ne suffit pas pour allumer un feu. Des sondages concernant l’évolution des championnats de sections, ou d’adaptations dans le championnat par équipes, démontrent plutôt le contraire. Les délégués de la Fédération de tir sportif zurichoise ont été encore plus évidents. Avec leur non au projet régional, ils ont freiné les réformateurs. Dans la Fédération zurichoise, qui compte comme la plus progressiste du pays à bien des égards, les barrières des districts n’ont pas pu être rompues: alors, comment les frontières cantonales peuvent-elles être ouvertes? Quand de telles étincelles sont étouffées au premier épanouissement, que se passe-t-il avec les suivantes? Elles devront se mettre longuement dans la file d’attente, ou ne réapparaîtront jamais. En effet, un jour ou l’autre, même les battants les plus coriaces perdent patience si la perspective de faire passer leur idée avec succès est inexistante. «Persister dans la vieillerie» n’est pas impérativement mauvais. Combien de jeunes pourront être conquis au profit du tir sportif avec cette idée, reste incertain. «Sans relève, pas d’avenir» a été prononcé dans plusieurs assemblées des délégués, cette année. Cette notion ancestrale seule ne satisfait plus. Il faut aussi des moyens attractifs pour persuader la relève. Et là, «Persister dans la vieillerie» ne suffira plus.

In molti luoghi si sentono idee di cambiamento. Non solo problemi nel trovare il personale e riduzione nel numero dei partecipanti sono alla base di tali riflessioni, varie anche le persone che comunicano idee di riforma di gare e strutture. Una speranza di riformare lo sport del tiro per renderlo pronto per il futuro. Però non è così facile e veloce realizzare queste idee. Inchieste su come sviluppare il concorso di sezione o modificare il concorso a squadre danno piuttosto segnali in senso inverso. Ancora più chiari sono stati i delegati zurighesi alla loro assemblea. Gli zurighesi sono in molti ambiti tra le federazioni più progressiste, ma non hanno accettato la dissoluzione dei loro distretti. Sulla base di queste decisioni come potranno venir aperti i confini cantonali per rendere concorsi di tiro accessibili a più partecipanti? Se questi segnali positivi, soccombono già ai primi test, cosa succederà con gli altri? Dovranno restare molto tempo nella lista d’attesa o non giungeranno addirittura mai sui tavoli decisionali. Anche alle persone con una natura combattiva prima o poi passa la voglia di lottare per le proprie idee se non vi è possibilità di successo. «Restare fermi sulle tradizioni» non è necessariamente negativo. Quanti giovani potranno essere mobilitati in questo modo per lo sport del tiro resta un punto aperto. «Senza giovani, nessun futuro» si è potuto udire a molte assemblee dei delegati anche quest’anno. Questa deduzione antica da sola non è sufficiente. Servono anche vie attrattive per poter conquistare i giovani. In questo ambito «Restare fermi sulle tradizioni» non è sufficiente.

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Inhalt 1 Titelbild: Jugendlicher Elan Eindrücke vom Nachwuchscamp und Jugendfinal auf den Seiten 29 – 31 3 Editorial: Verharren beim Alten Persister dans la viellerie Restare fermi sulle tradizioni

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Rückblende mit Charles Jermann «Schau die Sportschau an, da kommt jemand» «Regarde les informations sportives, il y a quelqu'un que tu connais»

6 Waadtländer Kantonalpräsident im Interview Pierre-André Haas répond à nos questions Intervista con il presidente dei tiratori vodesi

3 2 Talentschau mit Laura Rumo

Talent und Fleiss sind Erfolgsfaktoren Talent et assiduité sont les facteurs du succès

3 7 Stargast: Kanute Mike Kurt im Schiessstand

«Ohne Knall macht Schiessen richtig Spass» «Vrai plaisir, sans détonation» «Senza rumore è veramente divertente»

9 Aktuell: Pistolen SM und Weltcup-Auftakt Gute Leistungen der Schweizer in Changwon Hauchdünne Entscheidung und neue Rekorde 3 1

Inside: GV von SSV und USS in Bern Bundespräsident Ueli Maurer als Gastreferent USS hat ihr 125-jähriges Bestehen gefeiert Fotowettbewerb und Vorstandsmitteilungen

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Reportagen aus St. Gallen und Zürich Neue Heimat für die Polizeischützen entsteht Die Überfliegerin der Blindenschützen, Maja Hofmann, stellte einen neuen Weltrekord auf

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40 Verein: Pistolenschützen St. Gallen-St. Fiden

Erfolgreicher Trainer mit eigener Philosophie

4 2 Seitenblick: Schiessen mit Bogen und auf Eulen

Drei Generationen der Familie Faber an der SM

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Interview

«Je trouve formidable l’engagement bénévole» «Das freiwillige Engagement, das   die Leute zeigen, ist ausgezeichnet» «Trovo formidabile l'impegno di volontariato delle persone» Pierre-André Haas, Président de la Société vaudoise des Carabiniers, nous a fait le plaisir de nous recevoir pour présenter son organisation. Durant un peu plus d’une heure, ce passionné de tir a répondu à nos questions. de Raphaël Cand Pierre-André Haas, comment est organisée la Société vaudoise des Carabiniers? La Société est une organisation faîtière de tir au sein du canton de Vaud. Nous entretenons d’étroites relations avec la Société vaudoise des tireurs sportifs et la Société vaudoise des tireurs vétérans, mais celles-ci restent des entités indépendantes. Par contre, les matcheurs vaudois nous sont affiliés. En ce qui concerne le Comité, ce sont 15 personnes représentant chacune une des régions du canton, qui ont pour rôle de diriger l’organisation. Chaque membre se voit attribuer un ou plusieurs dicastères bien précis. Par ailleurs, chaque année a lieu la traditionnelle assemblée des délégués. C’est l’occasion de récompenser les tireurs méritants. En décembre, nous organisons également une séance d’information destinée aux Sociétés afin de transmettre principalement un message d’ordre technique. Les officiers fédéraux de tir 1 et 2 prononcent un discours à cette occasion. Quel est l’effectif de vos membres? Fin mars 2013, nous représentons 192 Sociétés et environ 4000 licenciés. Il y a de très nombreuses activités de tir sur le sol vaudois. Plus de 60 concours sont mis sur pied par les entités, la participation y est énorme et je trouve cela magnifique. Cet

Pierre-André Haas (au milieu) et le comité cantonale du tir vaudois. engouement reflète, à mon avis, la bonne santé du tir dans notre canton. Ceci est également possible grâce au soutien des autorités communales. Qu’en est-il de la relève? Au niveau des jeunes tireurs, la qualité est présente. Sous la conduite de Maurice Jossevel, les responsables des cours font preuve de beaucoup d’engagement. L’objectif actuel de la société, en collaboration avec la société vaudoise des tireurs sportifs et les matcheurs, est d’arriver à créer des pôles de formation décentralisés pour chaque discipline. Les tireurs de district proches viendraient s’y réunir afin de s’entraîner. Grâce à cela, les moniteurs formés présents dans chaque région s’occuperaient d’un nombre plus important de jeunes: chaque tireur pourraient avoir accès à la même qualité de formation. Nous pourrions également réunir régulièrement chaque entité pour des compétitions qui se dérouleraient au centre de Vernand, à Lausanne. Les ressources pour un

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tel projet sont disponibles, il manque encore un peu d’engouement pour sa réalisation. Quelles compétitions votre Société offre-telle à ses membres? Nous organisons les Championnats Suisse de Groupe et les Championnats Individuels Vaudois à 300 mètres et au pistolet, les sélections pour les jeunes tireurs, les finales matcheurs, pour en citer les principales. Une grande fierté réside en l’organisation régulière du Tir Cantonal Vaudois. Cette continuité prouve la vitalité de la Société Vaudoise des Carabiniers. Cette année, il aura lieu du 16 au 18 et 23 au 26 août, ainsi que du 30 août au 1er septembre dans le district du Jura-Nord vaudois. Comment la collaboration avec les autres Sociétés Cantonales de Tir se présente-t-elle? Personnellement, je trouve que la collaboration est bonne. Nous nous réunissons avec les présidents de Suisse latine régulièrement. Tous les deux ans a également lieu un Ausgabe 5 // Mai 2013


Interview

Président Pierre-André Haas s'adresse aux tireurs et essaie de participer à un maximum de concours du tir. tir entre les Sociétés, ce qui est l’occasion pour les comités et les membres de se rencontrer. Comment ressentez-vous l’influence de la Fédération Suisse de Tir? Je pense que le rôle de la Fédération se situe principalement au niveau du tir de compétition et qu’elle le remplit bien. Les sociétés cantonales doivent, quant à elles, développer le tir populaire et le promouvoir par tous les moyens. Nous entretenons de bons rapports avec la Fédération et nous travaillons en collaboration. Malgré cela, il n’est pas facile de satisfaire tout le monde. Par exemple, les dernières augmentations de cotisations relatives au journal de la Société de Tir Suisse n’ont pas été du goût de tous le monde. Beaucoup de tireurs romands ne se sentent pas représentés au sein de ce dernier. Le CSEar10m et le CSEar50m ont trouvé leurs places habituelles respectives parmi les compétitions de la LNA à la 4ème ligue. Pouvezvous imaginer ce type de compétition pour le fusil 300m et le pistolet? Oui, cela serait peut-être possible par équipe de tireurs et selon le nombre de licences. Ce qui me semble très compliqué Ausgabe 5 // Mai 2013

réside en la difficulté relative à l’occupation des stands. Au petit calibre, les tireurs peuvent pratiquer 24 heures sur 24. A 300 mètres, la liberté est beaucoup plus restreinte, les ordonnances sur le bruit doivent faire l’objet de demandes l’année précédente et les tireurs ont accès aux stands à des horaires bien définis. Je ne suis pas opposé à cela, mais cela me paraît irréalisable. Seriez-vous prêt à renoncer à une ou plusieurs compétitions de votre société pour un CSEF330m, CSP50m et CSE25m? Non, les compétitions de notre société font partie de la tradition et je ne veux en aucun cas les remplacer. Où puisez vous les forces nécessaires à l’exercice de cette charge si souvent exigeante? Je possède une motivation sans faille. L’amitié, les relations que l’on tisse et le respect propre à ce sport sont incroyables et représentent un facteur motivationnel important. En votre qualité de président, quelle est votre plus grande satisfaction? Je trouve formidable l’engagement bénévole dont font preuve les gens. Cela

m’épate de voir autant de personnes qui viennent donner un coup de main lors de chaque manifestation. C’est vraiment magnifique. Comment sera votre organisation dans 15 ans? Nous allons devoir réviser nos statuts et nous espérons développer certaines collaborations. Hormis cela, j’espère qu’elle restera la même! Le Président tire-t-il encore? Oui, mais pas assez bien! J’essaie de participer à un maximum de concours organisés par nos sociétés. Mon objectif est d’être présent au sein de chacun de ceux-ci sur une période de deux ans. ●

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Interview

Pierre-André Haas ist Präsident der Waadtländer Schützen (Société vaudoise des Carabiniers, so die offizielle Bezeichnung, oder «Les Tireurs Vaudois»). Die Waadtländer gehören zu den grossen Kantonalverbänden im SSV mit rund 192 Vereinen und rund 4000 Lizenzierten Schützinnen und Schützen. Präsident Pierre-André Haas, ist als Schütze genauso leidenschaftlich wie in der Verbandsführung. Mehr als 60 Wettbewerbe werden jährlich von den Sektionen im Kanton Waadt organisiert. Es gibt im Kanton viele Möglichkeiten, den Schiesssport auszuüben. Der Präsident ist sehr stolz, dass sein Verband alle 4 bis 5 Jahre einen Organisator für das Kantonale findet. Das 55. Waadtländer Kantonale findet dieses Jahr in der Zeit vom 16. bis 18., 23. bis 26. sowie 30./31. August und 1. September im Bezirk Jura-Nord Vaudois (Region rund um Yverdon bis Vallorbe) statt. Präsidiert wird das Organisationskomitee von Pierrette Roulet-Grin, Grossrätin aus Yverdon. Die Umstrukturierung des Ausbildungssystems hat für den Präsidenten erste Priorität. Er ist auch überzeugt, dass einige Änderungen an bestehenden Wettkämpfen neues Interesse bringen könnten. Haas freut sich über die guten Kontakte unter den Westschweizer Kantonalverbänden und der guten Zusammenarbeit mit dem Dachverband. Diese vielen Kontakte und Freundschaften motivieren den Waadtländer Präsidenten ebenso, wie die vielen freiwilligen Helferinnen und Helfer, die unter den Schützen zu finden sind. Deshalb ist er überzeugt, dass sein Sport in eine positive Zukunft blicken kann. ●

Pierre-André Haas è presidente dei tiratori vodesi («Les Tireurs Vaudois»). I vodesi, con 192 società e circa 4000 tiratori licenziati, sono una delle grandi federazioni cantonali della FST. Il presidente Pierre-André Haas è un tiratore appassionato come lo è nella gestione della federazione. Più di 600 concorsi sono organizzati annualmente dalle società vodesi. Nel Cantone vi sono molte possibilità per praticare lo sport del tiro. Il presidente è molto fiero che la sua federazione riesce ad organizzare ogni 4-5 anni un tiro cantonale. Il 55. tiro cantonale vodese ha luogo quest’anno del 16 agosto al 1 settembre nel distretto Jura-Nord Vaudois (regione Yverdon–Vallorbe). La riorganizzazione del sistema di formazione è prioritario per il presidente. È altresì convinto che alcuni cambiamenti

Präsident Pierre-André Haas ist als Schütze genauso leidenschaftlich wie in der Führung des Waadtländer Verbandes (Bild rechts: der Fähnrich mit der Kantonalfahne)

negli attuali concorsi porterebbero nuovo interesse. Haas si rallegra dei buoni contatti tra le federazioni cantonali romande e della collaborazione con l’associazione mantello. Questi numerosi contatti ed amicizie motivano il presidente vodese, come pure i molti volontari che si trovano tra i tiratori. È pertanto convinto che il suo sport può guardare fiducioso al futuro. ●

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Aktuell

«Den Zuschauern merkte man die Spannung an» Mit nur zwei Punkten Unterschied gewannen die Pistolenschützen Uetendorf den Gruppenmeisterschaftsfinal P10m der Elite in Wil/ SG. Nicht mit zwei Gesamtpunkten wohlverstanden, sondern die letzte Passe gab den Ausschlag, nachdem beide Teams im Final dieselbe Punktzahl geschossen hatten. von marco sansoni Selten sei ein Gruppenmeisterschaftsfinal derart umkämpft gewesen, gab Ressortleiter Daniel Regamey anlässlich der Rangverkündigung bekannt. Zu Recht, denn nicht gerade jedes Jahr entscheidet die vierte Passe über Podestplatzierungen. Da sowohl die Pistolenschützen Uetendorf als auch Titelverteidiger Genève-Arquebuse 1 im Finaldurchgang total 1499 Punkte schossen, musste die letzte Passe als Entscheidung hinzugezogen werden. In dieser stand es 374 zu 372, womit sich das Team von Sandro Loetscher, Markus Linder, Peter Schmid und Benjamin Wieland als Sieger feiern durfte.

Kein Training wegen Militärdienst Besonders für Markus Linder war der Sieg schon etwas Spezielles, obwohl er schon viel grössere Triumphe feiern durfte. «Ich konnte seit letztem Sommer nicht mehr trainieren, da ich ins Militär musste. In An-

Der Juniorentitel bleibt in der Ostschweiz Während bei der Elite Vorjahressieger GenèveArquebuse entthront wurde, bleibt der Juniorentitel bei den Sportschützen St. Fiden-St. Gallen. Das Team von Trainer Markus Angehrn (mehr über ihn auf Seiten 40/41 dieser Ausgabe) gewinnt den Gruppenmeisterschaftsfinal Jugendliche/Junioren mit 1132 Punkten vor den Sportschützen Wil mit 1109 Punkten. Besonderen Anteil am Sieg der St. Galler hat Andreas Riedener (Untereggen). Mit 385 von 400 möglichen Punkten erreichte er das beste Einzelresultat, sowohl bei der Elite als auch bei den Junioren.

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Die siegreichen Pistolenschützen Uetendorf mit Wurstbouquet (oben) und die JuniorenSieger St. Fiden-St. Gallen mit (vl) Alexander Riedener, Frederik Zurschmiede und Andreas Riedener, der das Bestresultat erzielte. betracht dessen bin ich über mein persönliches Resultat schon erstaunt», sagte der 21-Jährige im Nachgang an den Match. Es gäbe ihm Zuversicht, dass er auch in Situationen mit weniger Training etwas erreichen könne. Besonders schön für Linder: Er wäre eigentlich nur Ersatzschütze gewesen, sprang aber kurzfristig als vierter Mann für Uetendorf ein. Bei der Frage, ob man das Gefühl, auf Siegeskurs zu sein, bemerkt hätte, muss Markus Linder passen: «Ich habe fast nichts mitgekriegt, wollte es auch gar nicht wissen.» Er gehöre nicht zu den Schützen, die sich zwischenzeitlich auf den Bildschirmen hinter dem Stand über die Konkurrenz informiere, so Linder. Aber: «Den Zuschauern merkte man die Spannung an. Sie verschoben sich zu den guten Schützen.»

Guter Zusammenhalt im Verein Was macht ein gutes Team aus? Das sei schwer zu sagen. «In Uetendorf ist die Nachwuchsförderung top», versucht Linder, der

zusammen mit Benjamin Wieland mit dem Schiessen anfing, das Phänomen zu erklären. Guter Zusammenhalt und gemeinsame Ambitionen sorgten für ein dynamisches Team. Dass mit Peter Schmid kein Kaderschütze die Gruppe komplettierte, sei für alle ein Mehrwert gewesen. ●

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Aktuell

Junior Simon Liesch mit neuem Schweizer Rekord Tir de vitesse: nouveau record Suisse et titre pour Corine Serra-Tosio Die Wettkämpfe mit der Schnellfeuer-Luftpistole gehören zu den attraktivsten Disziplinen, die der Schiesssport fürs Publikum zu bieten hat. Unbesehen davon, fanden die Schweizer Meisterschaften praktisch unter Ausschluss der Öffentlichkeit in den Anlagen Brünig Indoor statt. Die Titelträger Klappscheibe heissen Corine Serra-Tosio, Urs Tobler und Simon Liesch (Junioren) mit neuem Schweizer Rekord. von othmar casutt Auch wenn den Schnellfeuer-Wettkämpfen mit der Luftpistole international ein steifer Wind ins Gesicht bläst, war an den Schweizer Meisterschaften in den Indoor-Anlagen auf dem Brünig bei den Sportlerinnen, den Sportlern und den Organisatoren pure Wettkampffreude festzustellen. Bei den Verbandsmeisterschaften Standard gab es in allen Kategorien überlegene Siege, durch den amtierenden Schützenkönig Christian Klauenbösch bei den Männern, Simon Liesch bei den Junioren und Corine Serra-Tosio bei den Frauen/Juniorinnen. Die Verbandsmeisterschaft Klappscheibe am Vormittag war gleichzeitig Qualifikation für den nachmittäglichen Final um den Titel des Schweizer Meisters.

Tobler besiegt Klauenbösch Der unverwüstliche Titelverteidiger Urs Tobler setzte sich dank fehlerfreien Schlusspasse klar durch. Dies mit dem neuen Rekordresultat von 28 Treffern. Christian Klauenbösch und David Schafroth mussten sich mit den Ehrenplätzen zufrieden geben. Nach der Glanzleistung von Simon Liesch in der Qualifikation mit 33 Treffern war die Hoffnung auf einen neuen Schweizer Juniorenrekord gross – und sie erfüllten sich. Die neue Rekordmarke von Liesch steht bei 30 Treffern.

Simon Liesch – neuer Schweizer Juniorenrekord auf die Klappscheibe. Neue Schweizer Meisterin bei den Damen wurde die in Frankreich wohnende Corine Serra Tosio, die sich klar vor der dreimaligen Schweizer Meisterin Andrea Berghändel platzierte.

Kommt Integration in die SM? Die einwandfreie Funktion der elektronischen Anlagen beim Standardprogramm ist nach Aussage von Ressortleiter Paul Gertsch eine gute Basis, damit im nächsten Jahr offizielle Titelkämpfe ausgeschrieben werden können. Heiss diskutiert wurde auch dieses Jahr, warum die attraktiven und publikumswirk-

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samen LUPI-Schnellfeuerwettkämpfe nicht in die nationalen Meisterschaften in Bern integriert werden. Dazu Adolf Fuchs, Abteilungsleiter Pistole im SSV: «Das Problem der Integration der Schnellfeuer-Wettkämpfe in die Schweizer Meisterschaften 10m ist erkannt, und wir sind auf guten Weg, eine Lösung zu finden». ● Resultate/résultats: www.swissshooting.ch

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Aktuell

Podium der Frauen mit (vl) Andrea Berghändler (Silber), Corine Serra-Tosio (Gold), Daniela Röthlisberger (Bronze) und Karine Berton (F), die für ihren 3. Rang keine Medaille erhielt.

Les compétitions de tir de vitesse pistolet à l'air comprimé (PAC) sur cibles basculantes sont parmi les plus attractives. Aux Championnats suisses à Brünig Indoor, les détenteurs du titre ont été: Urs Tobler (homme), Simon Liesch (junior) qui a établi un nouveau record suisse et Corine Serra Tosio (junior/femme). La tireuse suisse habite à Cognin en France. Cependant la Francaise Karine Berton de Mercury en troisième position dans le classement du Championnat suisse n'a pas obtenue la médaille de bronze qui au lieu Daniela Röthlisberger pourrait recevoir. Pourquoi les compétitions de tir de vitesse ne sont pas intégrés dans les championnats nationaux? Adolf Fuchs, chef pistolet FST, explique: «Le problème de l'intégration de la compétition de tir rapide dans le Championnat suisse de 10 m a été identifié et nous sommes sur la bonne voie pour trouver une solution». ●

Schweizer haben überzeugt Der Start zur Weltcupsaison 2013 in Changwon in Südkorea ist den Schweizer Schützen geglückt. Die kleine vierköpfige Delegation hat beim Start in fünf Wettbewerben gleich fünf Finalplätze erreicht. Deren zwei holte sich Marcel Bürge, dem eine Medaille nur knapp verwehrt blieb. Fünf Finalteilnahmen mit einem 4., 5. und 6. Rang sowie zwei 7. Plätzen: So lautet die gute Bilanz der kleinen Schweizer Delegation beim Weltcupauftakt der Schützen im südkoreanischen Changwon. 300 Athleten aus 30 Ländern, darunter starke Vertretungen aus China, dem Gastgeberland, Russland, Deutschland und Serbien, nahmen Anfang April am sechstägigen Wettkampf teil. Die drei Schweizer und eine Schweizerin vermochten dabei mit guten Leistungen zu überzeugen, jede(r) von ihnen erreichte einen Final, wo nach neuen Regeln bei Null gestartet wurde. Den Anfang machte Pascal Loretan mit Platz 7 Gewehr 10m, es folgte Heidi Diethelm Gerber als 6. mit der Sportpistole 25m und danach Marcel Bürge mit Platz 5 im Liegendmatch 50m. Im Dreistellungsmatch in der gleichen Disziplin steigerte sich Bürge auf Rang 4, und ClaudeAlain Delley holte bei seiner Weltcup-Première gleich den 7. Platz heraus. (atp) ● Ausgabe 5 // Mai 2013

Gut behütet im Wettkampf: Marcel Bürge (links) und Claude-Alain Delley bei seiner Weltcup-Première.

Pascal Loretan mit dem Luftgewehr im Einsatz (links) und Heidi Diethelm Gerber im Gespräch mit Nationaltrainer Uwe Knapp. TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer  SchiessenSchweiz  11


Forum

Finissage im   Schützenmuseum Ende März schloss die Sonderausstellung zu 75/150 Jahre Rütlischiessen sowie 100 Jahre Schweizerischer Büchsenmacher- und Waffenhändlerverband und 100 Jahre Morgartenschiessen des Schützenmuseums mit einer Finissage, welche an den beiden Schlusstagen rund 180 Personen anlocken konnte. Am Abend davor fand noch die Berner Museumsnacht statt mit überwältigenden 2671 Gästen, sodass man von einer sehr erfolgreichen Ausstellung ausgehen kann. Bis zum 26. Mai zeigt das Schützenmuseum in einer Kabinettausstellung Ikonen aus dem Sammelbestand. (tl) ●

Albisgüetli und Rösslitram In der letzten SchiessenSchweiz-Ausgabe wurde fälschlicherweise beschrieben, dass das Tram zum Zürcher Albisgüetli in den Anfangsjahren noch von Pferden gezogen wurde. Mit Zürichs Tramgeschichte bewanderte Leser wissen jedoch, dass hier die Fakten auf dem Zeitstrahl vertauscht wurden. Zürichs Rösslitramlinien wurde schon 1900 eingestellt, nachdem die Städtische Strassenbahn Zürichs als kommunaler Eigenbetrieb gegründet wurde. Die Schiessanlage Albisgüetli wurde jedoch erst auf das Eidgenössische Schützenfest 1907 durch die Privatgesellschaft der Albisgüetlibahn erschlossen. Entsprechend fuhren somit wohl nie vom Pferd gezogene Strassenbahnen zur Albisgüetlianlage. (san)

Die Kontroverse um Wilhelm Tell Anlässlich der Vernissage des Buches «Tyrannenmord im Toggenburg» vom 18. Juni 1999 gaben einige Teilnehmer aus verschiedenen Familien zu erkennen, dass sie, teils mütterlicherseits – so auch der Schreibende – über Generationen Kenntnis hatten vom Mord am damaligen Vogt, im Obertoggenburg ausgeführt. Das Buch, als Dissertation mit mikrohistorischer Genauigkeit geschrieben, belegt, dass der Vogt, hoch zu Pferd, am 9. November 1621 in einem Hohlweg erschossen wurde. Weniger die Tat als die Art der schrecklichen Strafe des fürstäbtischen Ge-

Die Abordnungen an der Finissage der Sonderausstellung.

richtes aus St. Gallen für die Täter wurde in ihrer Ahnenreihe 378 Jahre lang in groben Zügen mündlich überliefert. Überaus seltene Ereignisse, wie Natur-Katastrophen oder Dorfbrände, setzen sich bekanntlich über Generationen in den Köpfen eines Volkes fest. Nun die Frage an gewisse heutige Historiker: Warum soll der Apfelschuss, der 330 Jahre früher geschah und 180 Jahre später im Weissbuch zu Sarnen niedergeschrieben wurde, nicht auch denselben Wahrheitsgehalt haben wie das oben beschriebene Ereignis? (Wilhelm Tell in SchiessenSchweiz 1/2013). R. Brunner, Neu St. Johann

Die Geschichte vom Tell Was man bis zum aktuellen Geschehen oft hautnah beobachten kann hat mit Sicherheit zu allen Zeiten gewirkt. Geschichte wird Zeit und vor allem Bedarfsgerecht zurechtgebogen. Grade die unvoreingenommene moderne Geschichtsforschung mit ihren Möglichkeiten Belegt immer wieder das Geschichtliche Ereignisse stattgefunden haben. Der Tell war nicht eine Erfindung des Schiller sondern eine Bedarfs und Zeitgerechte Aufarbeitung. Das Weisse Buch mit seiner Erwähnung des Tell ist denn wohl doch dafür der Weitestgehend klare Beleg. Wir können somit guten Gewissens davon ausgehen das die Geschichte der Schweiz im wesentlichen der soliden Geschichtsschreibung entspricht.

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Den Beweis liefern die wenn auch nur fragmentarisch erhaltenen Dokumente. Das gilt auch für die Ereignisse in Nidwalden 1798. Ein Ereignis, das die Geschichte der Schweiz wesentlich mitgestaltet hat. Der Umstand das dieses Ereignis damals weit über die Grenzen der damaligen fast untergegangenen Eidgenossenschaft Beachtung fand ist der kaum widerlegbare Beweis das da mehr war, als eine grosse Schlägerei. Die eher untypischen Entgleisungen der Französischen Interventionsarmee haben ihre Begründung in den extrem hohen Verlusten auf Französischer Seite. Auf Nidwaldner Seite wurde eine leicht modifizierte alte Einsatzdoktrin aus Frankreich gefahren. Darin begründen sich die extremen Verluste auf Seite der Interventionsarmee. Dies hat die Einsatzdoktrin der Schweizer Armee wesentlich mitgeprägt. Leider wird Geschichte allzuoft für die Durchsetzung aktueller Ziele missbraucht, uminterpretiert und oft auch Umgeschrieben. Dafür ist ein Kreis ein doch eher abschreckendes fragwürdiges Beispiel. Zu den Ereignissen 1798 in Nidwalden, ist eine umfangreiche Abhandlung erhältlich. Unter klarer Ausfilterung der Kulturkampfuntertöne ein eindrückliches Zeitdokument. Überfall in Nidwalden von Franz Josph Gut Erstauflage 1862. E. von Wyl, Kägiswil

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Inside

Die USS hat ihr 125-JahrJubiläum würdig gefeiert Im würdigen Rahmen der Champions Lounge des Stade de Suisse in Bern haben die USS Versicherungen ihr 125-jähriges Bestehen gefeiert. Dabei wurde die Partnerschaft mit der «Schützenfamilie» gleich mehrfach bekräftigt. von Andreas Tschopp «Wir Schützen brauchen eine sichere Versicherung», betonte SSV-Präsidentin Dora Andres in ihrer Grussadresse an die Delegiertenversammlung der USS Versicherungen. 283 Personen fanden sich dazu in der Champions Lounge des Stade de Suisse in Bern ein. Diese biete den würdigen Rahmen, um das 125-jährige Bestehen der Versicherung von und für die Schützen zu feiern, erklärte Rudolf Vonlanthen, Präsident der USS. Dieser bekräftigte deren Geschäftsziel, das da lautet: Unglücksfälle zu verhindern und, falls nötig, deren Folgen zu lindern. Grosses Unheil sieht Vonlanthen mit der Initiative zur Abschaffung der Wehrpflicht auf die USS zukommen. «Schiessanlagen würden schmelzen wie Schnee an der Frühlingssonne», so der Präsident, da die Gemeinden nicht mehr dafür sorgen müssten. Auch die Zahl der aktiven Schützen würde drastisch sinken, was einen massiven Prämienanstieg zur Folge hätte. «Das geht uns sehr wohl etwas an», meinte Vonlanthen zur Wehrpflicht-Initiative und rief zu deren Ablehnung auf. In die gleiche Kerbe schlug der Berner Regierungsrat Hans-Jürg Käser, der gar das «Ende des Schiesswesens» voraussieht bei einer Annahme. Der Vorsteher der Polizei- und Militärdirektion unterstrich die Wichtigkeit des Milizgedanken und betonte an die Adresse der USS: «Sie haben Rückgrat und beweisen dies seit 125 Jahren».

Zwei neue Vorstandsmitglieder «125 Jahre hat noch kein Mensch gelebt», hob Jean-Paul Grünenwald hervor in seinem Rückblick auf die Geschichte der USS. Die Schützenversicherung habe in jüngster Zeit viel für die Sicherheit aufgewendet, doch letztlich seien die Schützen selber dafür verantwortlich und müssten professionell handeln, meinte der frühere Ausgabe 5 // Mai 2013

Die neuen Ehrenmitglieder Siegfried Meier (li) und Jean-Paul Grünenwald mit Ehrendamen.

Rudolf Vonlanthen und Dora Andres stiessen auf weitere gute Partnerschaft von USS und SSV an. Präsident. Grünenwald und Siegfried Meier traten aus dem Vorstand zurück und wurden zu Ehrenmitgliedern ernannt der USS. Neu im Vorstand Einsitz nehmen Stefan Zahler (Wimmis) und Marzio Landis (Lugaggia).

Stempelsteuer wird überwälzt Für ihr prägendes Engagement für die USS in jüngster Zeit geehrt wurden die Ehrenmitglieder Otto Kunz und Peter Hess sowie Geschäftsführer Hans-Rudolf Liechti.

Dieser verkündete als kleinen Wermutstropfen zum Jubiläum, dass die USS ab 2014 die Stempelsteuer, die jährlich 22 000 Franken kostet, auf die Prämienzahler überwälzen wird. Zum Abschluss versicherte Dora Andres noch, dass der SSV nicht die Absicht hege, die USS einzuverleiben. «Wir wollen vielmehr die Partnerschaft weiterführen, jeder in seinem Kompetenzbereich», betonte die SSV-Präsidentin an der USS-Jubiläumsversammlung. ●

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Inside

«Schützen sind ein wichtiges Stück Schweiz» «Les tireurs sont   une partie de la Suisse» Die Delegiertenversammlung (DV) des Schweizer Schiesssportverbandes (SSV) fasste einstimmig die Nein-Parole zur GSoA-Initative gegen die Wehrpflicht. Bundespräsident Ueli Maurer hatte mit seiner Rede die Schützen dazu animiert. Von Max Flückiger

Frühzeitig erscheint, wer ein richtiger Delegierter ist.

«Ort, Tag, Zeit und selbst die Stühle sind für unsere DV ungewohnt und speziell», erklärte SSV-Präsidentin Dora Andres in ihrer Begrüssung. Speziell war aber auch, dass Bundespräsident Ueli Maurer an der DV zu Besuch war. Der Bundespräsident lobte in seiner Rede: «Die Schützen sind ein Stück Schweiz und dieses Stück brauchen wir im September oder November, um den Angriff auf die Sicherheit des Landes abzuwehren.» Damit meinte Maurer die GSoA-Initiative zur Abschaffung der Wehrpflicht. Der Bundespräsident lieferte auch gleich noch eine Reihe guter Argumente, die gegen die Initiative sprechen. Seine Argumente reichten dann auch bei den traktandierten Versammlungsgeschäften zur klaren Fassung der Nein-Parole und zur finanziellen

Das Eidgenössische Schützenfest der Jugend 2014 ist aufgegleist (v.l.): Werner Salzmann (Präsident Berner Verband), Adrian Kneubühler (OK-Präsident), Dora Andres (Präsidentin SSV) und Andreas von Känel (Vizepräsident SSV) haben den Vertrag unterzeichnet. 14  SchiessenSchweiz  TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer

Unterstützung des Komitees gegen die Initiative. Auch die sportliche Seite des Schiessen scheint Ueli Maurer zu gefallen: «Ich kenne keine andere Sportart, in der sich Jung und Alt, Frau und Mann im selben Wettkampf messen können und der so über Generation verbindet.» Der Sportminister wünscht sich natürlich auch internationale Erfolge: «Dazu müssen wir noch professioneller werden. Wir sind eine Schiessnation und wollen das auch bleiben.» Nach dem Auftritt des Bundespräsidenten und der ebenso engagierten Rede des Berner Regierungsrates Hansjürg Käser standen für die 257 Delegierten und 70 Gäste die statutarischen Geschäfte im Mittelpunkt. Die Jahresberichte wurden ebenso ohne Wortmeldungen genehmigt, wie die Jahresrechnung 2012 und das Budget 2013. Unverändert bleiben die Einheits- und Lizenzbeiträge für das Jahr 2014. Auch der Schaffung eines allgemeinen Projektfonds wurde zugestimmt. Dieser wird mit Geld aus dem aufgelösten Kranzkartengeschäft alimentiert. Einen wichtigen Platz nahmen traditionsgemäss die Ehrungen ein. Für Topleistungen auf internationaler Bühne wurden

Zwei der guten Geister im DV-Hintergrund (v.l.) Chantal Schwab und Patrizia Zoller. Ausgabe 5 // Mai 2013


Inside

Dora Andres zeigt Bundespräsident Ueli Maurer, dass ihr SSV auf dem richtigen Weg vorangeht.

Marcel Bürge (11. und 14. Rang Olympische Spiele, 2. Weltcupfinal), Jan Lochbihler (Junioreneuropameister 3x40 Gewehr 50m) und Christian Klauenbösch (EM-Silber) geehrt. Mit der Ehrenmedaille geehrt wurden die abtretenden Kantonalpräsidenten Adrian Arnold (UR), Paul Waser (NW) und Hansjörg Dahinden (LU) sowie EASV-Präsident Andreas Burkhalter. Für seine langjährige Arbeit als Trainer Pistole im Nachwuchsbereich wurde Fredi Mitterer zum SSV-Ehrenmitglied ernannt. ●

L’assemblée des délégués (AD) de la Fédération Sportive suisse de Tir (FST) a pris la décision, à l’unanimité, d’opter pour le non à l’initiative du GSsA contre le devoir de servir. Le président de la Confédération, Ueli Maurer, a fait appel aux tireurs pour la rejeter. «Le lieu, le jour, l’heure, et même les chaises, sont inhabituelles et particulières pour notre AD» déclara Dora Andres, présidente de la FST, lors de son allocution d’accueil. La visite du Président de la Confédération, Ueli Maurer, à l’AD était aussi particulière. Le PrésiAusgabe 5 // Mai 2013

dent de la Confédération fit des éloges dans son discours: «Les tireurs sont une partie de la Suisse et nous aurons besoin de cette partie, en septembre ou novembre, pour parer l’attaque contre la sécurité de notre pays.» Par cela, Maurer pensait à l’initiative du GSsA pour l’abolition du devoir de servir. Le Président de la Confédération a, en même temps, apporté bon nombre d’arguments valables, justifiant le non à l’initiative. Ses arguments se sont ensuite étendus aux affaires soumises à l’ordre du jour, pour l’adoption d’un NON clair, et d’un soutien financier de la part du comité, contre l’initiative. Le côté sportif du tir semble également plaire à Ueli Maurer: «Je ne connais aucun autre sport qui puisse réunir jeunes et vieux, hommes et femmes, dans une même compétition, et qui associe des gens au-delà des générations.» Le ministre du sport souhaite aussi, naturellement, des succès internationaux: «Pour cela, nous devons travailler de manière encore plus professionnelle. Nous sommes une nation de tireurs et voulons le rester.» Après le discours, tout autant déterminé, du Conseiller d’Etat Hansjürg Käser, qui suivi l’entrée en scène du Président de la Confédération, les affaires statutaires furent

au centre du débat des 257 délégués et des 70 invités. Les rapports annuels furent approuvés, sans avis contraire, au même titre que les comptes 2012 et le budget 2013. Les cotisations des membres et le prix des licences ne changeront pas pour 2014. La création d’un fonds général de projet fut également approuvée. Il sera alimenté financièrement par la caisse des cartes de mentions dissoute. Traditionnellement, les distinctions prirent une place importante. Marcel Bürge (11ème et 14ème rangs aux Jeux olympiques et 2ème à la finale de Coupe du monde), Jan Lochbihler (Champion d’Europe junior, 3x40 carabine 50m) et Christian Klauenbösch (médaille d’argent au CE) ont été honorés. Une médaille d’honneur a été remise aux présidents cantonaux démissionnaires Adrian Arnold (UR), Paul Waser (NW) et Hansjörg Dahinden (LU) ainsi qu’au président de l’AFTA, Andreas Burkhalter. Fredi Mitterer, entraîneur pistolet de la relève depuis de nombreuses années, a été nommé membre d’honneur de la FST. ●

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Die besten Fotos vom Feldschiessen gesucht Les meilleures photos du Tir fédéral en campagne Le migliori foto del tiro federale in campagna

Auch dieses Jahr wird es voraussichtlich am Feldschiessen wieder einen Grossaufmarsch der Schützen in den Schiessständen geben. Das grösste Schützenfest der Welt steht bevor. Am traditionellenFeldschiessen wird aber nicht nur mit Gewehr und Pistole auf Scheiben geschossen, bestimmt werden viele Helferinnen und Helfer, Teilnehmerinnen und Teilnehmer auch Fotos schiessen. Die besten dieser Fotos wünscht sich die Redaktion «SchiessenSchweiz» für die Berichterstattung vom Feldschiessen. Das von der Hausjury als «bestes Foto» gewählte Bild schafft es auf die Titelseite und der Fotograf wird mit CHF 300 belohnt. Senden Sie uns Ihr bestes Bild (Mit Absenderadresse + Telefon) bis spätestens 10. Juni 2013 an:

La plus grande fête de tir au monde est à nos portes. Lors du traditionnel Tir fédéral en campagne (TFC), on ne tirera pas seulement au fusil et au pistolet, mais des bénévoles et des participant(e)s se tireront vraisemblablement le portrait, c’est à dire prendront des photos. La rédaction de «TirSuisse» souhaite publier ces photos pour illustrer le reportage consacré au TFC. La meilleure photo choisie par le « Jury maison » figurera sur la page de couverture de la prochaine édition. Le ou la photographe recevra 300 CHF. Envoyez votre meilleure photo (avec votre adresse complète et votre numéro de téléphone) jusqu’au 10 juin 2013 au plus tard à:

redaktion@swissshooting.ch

redaktion@swissshooting.ch

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E` imminente la Festa di tiro più importante del mondo. In occasione del tradizionale tiro in campagna non si spara soltanto con il fucile e con la pistola su dei bersagli, ma sicuramente molte ausiliarie e molti aiutanti, molte partecipanti e molti partecipanti spareranno (leggi «scatteranno») anche delle foto. La redazione di «TiroSvizzera» si augura di riceverne molte e le migliori le serviranno per la cronaca sul tiro federale in campagna. La «foto migliore» a giudizio della giuria della casa finirà sulla copertina ed il fotografo sarà ricompensato con CHF 300.-. Inviateci la vostra migliore foto (con l’indirizzo del mittente + numero telefonico) al più tardi entro il 10 giugno 2013 a: redaktion@swissshooting.ch

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Belohnung von der USS Récompense de l’USS Premiazioni della USS Die USS-Versicherung feiert ihr 125jähriges Bestehen auf ganz spezielle Art. Sie spendet nämlich einen namhaften Betrag, mit dem in jedem Kanton jene drei Sektionen belohnt werden, die gegenüber dem Vorjahr bei Feldstich und Feldschiessen prozentual den grössten Teilnehmerzuwachs verzeichnen. Für die Siegersektion gibt es 400.-, für die zweitklassierte 200.- und die drittklassierte 100.-. Die Gewinner-Sektionen werden am Feldstichfinal geehrt. Dort sorgt die Jubilarin USS für die Bewirtung der Gäste. Es lohnt sich also für alle. Feldstichanmeldung ist online möglich. ● L’assurance USS fête son 125ème anniversaire

Thermodrucker Die Firma SIUS und die Firma Polytronic rüsten ab sofort die 300m Schiessstände mit Thermodruckern aus. In diesem Fall benötigen Sie für die Verbandswettkämpfe des SSV separate Thermodruck-Standblätter. Weiter läuft die Abwicklung mit dem obligatorischen Programm und dem Feldschiessen wie von der SAT vorgegeben. In Bezug auf das obligatorische Programm und das Feldschiessen sind die Schiessoffiziere ihre Ansprechpartner. Bitte teilen Sie dem jeweiligen Wettkampfchef oder dem Kompetenzzentrum Breitensport mit, wenn Ihr Stand mit Thermodruckern ausgerüstet wird. Im Zusammenhang mit dem Feldstich wird das Original-

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d’une manière très particulière. Elle fait don d’un montant notable, aux trois sections de chaque canton, qui recenseront la plus grande augmentation de participants au tir de la Cible campagne et au Tir en campagne, proportionnellement à l’année dernière. La section vainqueur recevra 400 Sfr, la deuxième 200 Sfr et la troisième 100 Sfr. Les sections gagnantes seront honorées à la finale de la Cible campagne. L’USS jubilaire veillera au bien-être des invités. Comme quoi, cela en vaut la peine pour tous. L’inscription à la Cible campagne peut se faire online. ● La USS-Assicurazioni festeggia il suo 125 anniversario in un modo speziale. Met-

standblatt mit dem zugestellten Standblatt zusammengeheftet es müssen keine Standblätter zurückgeschickt werden, denn neu werden die Resultate direkt über www.feldstich.ch vom Verein eingegeben. Imprimante thermo Les entreprises SIUS et Polytronic équipent, dès maintenant, les stands de tir 300m avec des imprimantes thermo. Dans ce cas, vous avez besoin de feuilles de stand séparées, impression thermo, pour les compétitions des fédérations de la FST. Le programme obligatoire et le Tir en campagne continuent à se dérouler selon les directives de la SAHS. Les officiers de tir sont vos interlocuteurs en ce qui concerne

te in premio una cifra importante in modo da premiare in ogni cantone le tre società che otterranno il maggiore aumento percentuale rispetto all’anno precedente nella serie di campagna e nel tiro in campagna. Per la società vincitrice il premio ammonta a CHF 400., la 2. classificata ne otterrà 200.-

e la terza 100.-. Le società vincitrici saranno premiate alla finale della serie di campagna: in quell’occasione la USS si prenderà carico il vitto degli ospiti. Vale la pena partecipare: l’iscrizione alla serie di campagna è possibile online. ●

le programme obligatoire et le Tir en campagne. Vous êtes prié de communiquer à vos chefs de compétition respectifs, ou au Centre de compétences Sport populaire, si votre stand sera équipé d’imprimantes thermo. Dans le contexte de la Cible campagne, la feuille de stand originale sera agrafée à celle qui a été distribuée, les feuilles de stand ne doivent pas être retournées, puisque nouvellement, les résultats sont saisis par la société, directement via www.feldstich.ch

di fogli di stand specifici per queste stampanti. L’esecuzione del tiro obbligatorio e del tiro in campagna viene effettuato come da direttive del SAT: in questo ambito le vostre persone di contatto sono gli ufficiali federali di tiro. Se il vostro stand viene equipaggiato con questo nuovo tipo di stampanti, segnalatelo pf al singolo capo concorso o al centro di competenza sport di massa. Per la “Serie di Campagna”, il foglio di stand originale è da aggraffare al foglio di stand che vi è stato inviato: non si devono ritornare fogli di stand in quanto da quest’anno i risultati sono annunciati direttamente dalla società tramite il sito www.feldstich.ch. Info: www.swissshooting.ch

Stampanti termiche Le ditte SIUS e Firma Polytronic stanno equipaggiando i poligoni a 300m con stampanti che utilizzano carta termica. In questi casi, per i concorsi FST avete bisogno

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Inside

Mitteilungen aus dem Vorstand Communications du comité Comunicazioni dal comitato In den ersten drei Monaten traf sich der Vorstand dreimal zu Sitzungen (8. und 21. Februar; 21. März). An diesen Treffen wurden prioritär alle Geschäfte der Präsidentenkonferenz und die Delegiertenversammlung behandelt. Daneben befasste sich der Vorstand mit folgenden Themen: a) Bezeichnung der Wahlvorschläge für die Vertreter des SSV in den Gremien der Euro-päischen Schiesskonföderation (ESK): Ursula Stäuble (TK), Konrad Jäggi (Sub-Kom-mission 300m) und Felix Grendelmeier (Sub-Komitee Sommerbiathlon). b) Genehmigung der Vereinbarung OK Eidg. Schützenfest für Jugendliche 2014 Bern mit dem SSV inkl. Bestätigung eines Organisationsbeitrags von CHF 20‘000. c) Projektgenehmigung für die Beschaffung einer neuen Verbandsfahne im Hinblick auf das Eidg. Schützenfest 2015 im Wallis sowie Bewilligung der Reparatur der heutigen Fahne. d) Verabschiedung des Pflichtenhefts für zukünftige Veranstalter der DVs. Dies erfolgte ab 2014 in Zusammenarbeit mit der USS Versicherungen Genossenschaft, da in Zukunft die beiden Versammlungen am gleichen Tag stattfinden sollen. e) Der Vorstand lehnte ein Gesuch des Schiesssportzentrums Teufen für eine weitere finanzielle Beteiligung des SSV im Betrage von CHF 20‘000 ab. f) Wahl des SSV-Geschäftsführers Marcel Benz einerseits als Verwalter der Stiftung „Haus der Schützen“ sowie andererseits als Wahlvorschlag für den Verwaltungsrat an der Aktionärsversammlung der Brünig Indoor AG im Juni 2013. g) Genehmigung der Durchführung eines Ehrenamtlichen-Anlasses am 14. Juni 2013 in der Brauerei Eichhof unseres Sponsors Heineken in Luzern. h) Bestätigung eines finanziellen Beitrages für die Durchführung des Treffens der SSV-Ehrenmitglieder für 2013. i) Genehmigung der sukzessiven Ersetzung der bestehenden Fahrzeuge des SSV durch Kauf von neuen Fahrzeugen anstelle des Leasings bei Volvo. Bei einer Ausschreibung mit 6 Herstellern offerierte die Marke Subaru (Emil Frey AG, Safen-

Der SSV-Vorstand. wil) das günstigste Angebot für das geforderte Anforderungsprofil der Fahrzeuge. Zudem fand eine ausserordentliche Arbeitssitzung zur Erarbeitung des neuen SSV-Leitbilds mit Vertretern aus den Regionen am 14. März 2013 statt. Die Ergebnisse wurden bereits an der Delegiertenversammlung in Bern präsentiert. ● Le comité s’est rencontré lors de trois séances, pendant les trois premiers mois (les 8, et 21 février; le 21 mars). Les affaires de la conférence des présidents et de l’assemblée des délégués ont été traitées en priorité. En sus, le comité s’est penché sur les thèmes suivants: a) Désignation des candidats qui vont représenter la FST aux Commissions Européennes de la Confédération de Tir (CFS): Ursula Stäuble (CT), Konrad Jäggi (sous-commission 300m) et Felix Grendelmeier (sous-comité biathlon été). b) Approbation de l’accord du CO de la Fête fédérale de tir des jeunes 2014 à erne avec la FST, confirmation d’une contribution financière d’organisation de SFr 20›000 incluse. c) Approbation du projet pour l’achat d’une nouvelle bannière pour la fédération, en vue de la Fête fédérale de tir 2015, au Valais, ainsi que l’autorisation de réparer la bannière actuelle. d) Adoption du cahier des charges pour le futur organisateur de l’assemblée des délégués (AD). Cela aura lieu à partir de 2014 en collaboration avec l’USS, Coopérative d’assurances, puisqu’à l’avenir, les deux assemblées auront lieu le même jour.

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e) Le comité a rejeté la demande du centre de tir de Teufen, concernant une poursuite de l’aide financière de la FST, se montant à SFr. 20›000. f) Election de Marcel Benz, directeur de la FST, d’une part en tant qu’administrateur de la fondation «Foyer des tireurs» ainsi que, d’autre part, comme suggestion d’élection au conseil d’administration de l’assemblée des actionnaires de Brünig Indoors AG, en juin 2013. g) Approbation de la réalisation d’une journée bénévole, le 14 juin 2013, dans la brasserie Eichhof de notre sponsor Heineken, à Lucerne. h) Décision d’une aide financière pour la réalisation de la rencontre des membres honoraires de la FST, pour l’année 2013. i) Approbation du remplacement successif des véhicules actuels de la FST par l’achat de nouvelles voitures, en lieu et place du leasing coûteux de Volvo. Lors d’une demande d’offre auprès de six marques différentes, Subaru (Emil Frey AG, Safenwil) nous a présenté la plus avantageuse, pour l’équipement exigé des futurs véhicules. En outre, une séance de travail extraordinaire avec les représentants des régions, pour l’élaboration du nouveau modèle-FST, a eu lieu le 14 mars 2013. Les résultats ont déjà été présentés à l’assemblée des délégués, à Berne. ● Negli ultimi 3 mesi il comitato si è trovato per 3 volte (8 e 21 febbraio e 21 marzo). La priorità è stata data alle trattande della conferenza dei presidenti come pure dell’assemblea dei dele-

gati. Inoltre il comitato ha discusso i temi seguenti: a) Designazione dei candidati per l’elezione dei rappresentanti per la FST nella Confederazione europea di tiro. I candidati sono: Ursula Stäuble (commissione tecnica), Konrad Jäggi (commissione 300m) e Felix Grendelmeier (sotto comitato biathlon estivo). b) Approvazione della convenzione tra la FST con il CO della Festa Federale di Tiro della Gioventù 2014 a Berna, comprensiva del contributo di CHF 20›000. c) Lancio di un progetto per definire una nuova bandiera per la prossima festa federale di tiro del 2015 e riparare la bandiera attuale. d) Definizione del quaderno oneri per i futuri organizzatori delle AD. Queste, dal 2014 saranno organizzate assieme alla USS assicurazioni e in futuro si terranno entrambe durante la stessa giornata. e) Il comitato ha rifiutato la richiesta di ulteriori CHF 20‘000.- per finanziare il centro sportivo di Teufen. f) Designazione del direttore FST Marcel Benz quale amministratore della fondazione «Haus der Schützen» inoltre verrà proposto per il consiglio d’amministrazione della Brünig Indoor AG durante l’assemblea degli azionisti del prossimo giugno. g) Decisione di organizzare la giornata dei volontari il 14.6.2013 a Lucerna presso la Birreria Eichhof del nostro sponsor Heineken. h) Conferma del contributo finanziario per l’incontro 2013 dei soci onorari FST. i) Decisione di rimpiazzare successivamente l’attuale parco veicoli della FST acquistando nuove auto al posto dell’attuale contratto leasing con la Volvo. Su 6 offerte di diverse marche si è deciso per la Subaru (Emil Frey AG, Safenwil) che è la più conveniente. Inoltre, il 14 marzo si è tenuta una seduta straordinaria per elaborare le nuove linee guida della FST con i responsabili delle regioni. Il risultato di questo lavoro sarà presentato durante l’assemblea dei delegati a Berna.●

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Waffenbörse

Internationales Publikum in Luzern 90 Aussteller präsentierten an der 39. Luzerner Waffen-Sammlerbörse ein Angebot, dass von der kunsthandwerklichen Waffe über sportliche und militärische Gewehre und Pistolen bis zur modernsten Sportund Jagdwaffe samt Zubehör und Bekleidung, Auszeichnungen, Raritäten und Unikate mit hohem Sammlerwert reichte vON rene wicki Die Waffen-Sammlerbörse Luzern zählt zu den grössten und bedeutendsten Börsen für Schützen, Jäger und Liebhaber von Waffen und Militaria in der Schweiz und Europa. Weiter standen ein Luftgewehr- und Bogenschiessstand sowie ein Airsoftparcours zur Verfügung. Rund 9400 Personen aus dem In- und Ausland besuchten die Börse. ●

Genau geprüft ist halb gekauft.

Wer die Wahl hat hat die Qual.

Lässt Sammlerherzen höher schlagen.

Für jedes Portemonnaie etwas dabei.

Grosser Besucherandrang.

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Reportage

Neues Zuhause für die   St. Galler Polizeischützen

Im vergangenen Herbst wurde mit dem Bau der neuen Schiessanlage für die Polizeischützen St. Gallen in der Ochsenweid begonnen.

Die Polizeischützen St.Gallen ziehen um – unfreiwillig. Dies nachdem der alte Stand dem Geothermieprojekt der Stadt St.Gallen weichen musste. Ab diesem Sommer wird der Verein in einem Neubau in der Ochsenweid zwischen St.Gallen und Engelburg zu Hause sein. von marco sansoni Es war für die Polizeischützen St.Gallen ein eher ungewöhnlicher Moment, als sich die Stadt St.Gallen per Volksabstimmung Ende 2010 für das Geothermieprojekt aussprach. «Mit dem Entscheid, die Bohrungen in AuBruggen im St.Galler Sittertobel durchzuführen, kristallisierte sich für uns heraus, dass der alte Stand wohl weichen muss», erzählt Marcel Bischof, Kassier der St.Galler

Polizeischützen, auf der Baustelle der neuen Schiessanlage.

Synergien nutzen in Ochsenweid Dasselbe Schicksal ereilte auch den Reitverein, der ebenfalls im Sittertobel beheimatet war. Für die Stadt St. Gallen hiess es, für beide Vereine einen neuen Standort zu finden. «Es waren zwei Standorte für den Realersatz unserer Trainingsanlage im Gespräch», so Stadtpolizist Bischof. Schliesslich entschied man sich für die Ochsenweid, nur wenige hundert Meter Luftlinie vom alten Standort entfernt. Die Zufahrt erfolgt über die Verbindungsstrasse von St. Gallen nach Engelburg, der Ort liegt unterhalb der Autobahnbrücke, nur wenige Meter von der Sitter entfernt. So entsteht dort zurzeit die neue Heimat der Polizeischützen, bestehend aus einer Anlage mit sechs elektronischen

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50-Meter-Scheiben, 2 hängenden Scheibenwagen à 5 Scheiben 25 Meter und acht elektronischen Luftpistolenscheiben. «Für den Standort Ochsenweid spricht insbesondere die Zentralisierung», sagt Marcel Bischof. Auf dem gleichen Areal sind auch schon 300-Meter-Schützen beheimatet, Parkplätze sind vorhanden, auch die Zufahrtsstrasse ist gut ausgebaut. «Einzig wegen der Schneeräumung stehen wir noch mit der Stadt in Kontakt, denn wir trainieren im Gegensatz zu den anderen Schützen hier das ganze Jahr über.» Zusätzlich zur Zusammenlegung der einzelnen Schiessanlagen an einem Standort werden auch Synergien geschaffen: So investiert der Verein im Zuge des Neubaus in eine elektronische Trefferanzeige der 50-Meter-Anlage. Dies ermöglicht, den Stand zugunsten der Polizei combattauglich zu gestalten. Die Seilzüge fallen Ausgabe 5 // Mai 2013


Reportage

Der Standneubau der Polizeischützen wächst heran: links entsteht der 25m-Bereich, rechts der 50m-Bereich. Im 1. Stock (Bild rechts) wird nebst den Gemeinschaftsräumen auch der Luftpistolenstand eingerichtet.

weg, dafür trainieren schon bald auch die Stadt- und Kantonspolizisten ihre Fertigkeiten für brenzlige Situationen. Eine Trennmauer zwischen der 50-Meter- und der 25-Meter-Anlage ermöglicht sogar ein paralleles Training. Marcel Bischof, Stadtpolizist und Kassier der Polizeischützen, beim Baustellenrundgang.

Prädikat «lurchentauglich» Da die Anlage in der Sitter-Schutzzone bzw. in einem Naturschutzgebiet von nationaler Bedeutung gebaut wird, mussten einige Auflagen erfüllt werden. Nebst der baulichen Einpassung in die Natur verlangten die Behörden spezielle Durchgänge für

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Lurche durch die Trennwände. «Dafür ist unser Stand danach garantiert lurchentauglich», lacht Marcel Bischof. Bis zur nächsten Lurchenwanderung sei der Stand trotz Bauverzögerung wegen des strengen Winters in Betrieb. «Wir planen, Ende Juli einziehen zu können», so Bischof. Am letzten Septemberwochenende wird die neue Anlage dann mit dem traditionellen Sittertal- und Standeröffnungsschiessen offiziell eingeweiht.● Interessierte Vereine können ab Ende April die Schiesspläne bei Andelko Klopotan, (Tel. 071 311 89 56, aklopotan@bluewin.ch) bestellen.

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Reportage

Die Überfliegerin unter den Blindenschützen

Maja Hoffmann als Schweizer Meisterin der Sehbehiderten auf dem Podest zusammen mit Claudia Kunz (2.) und Gianfranco Giudice (3.).

Wer schon einmal versucht hat, beim Schiessen die Augen zu schliessen, weiss: Es ist schier unmöglich, nun noch die Scheibe zu treffen. Umso unglaublicher ist es, wenn die Blindenschützin Maja Hoffmann ein Glanzresultat von 600 Punkten erreicht. Von Lara Eggimann Es ist einige Jahre her, als sich die blinde Maja Hoffmann auf die Suche nach einem neuen Hobby machte. Sie schien nichts Passendes zu finden, also griff sie zu einer radikalen Lösung: Als erste Blindenschützin der Schweiz hat sie gleich selbst eine neue Kategorie hervorgerufen. Die Idee dazu kam zum einen von ihrer Verwandtschaft, wo sich viele dem Schiesssport widmen. Zum anderen war sie an der Schiesssport-WM in Sargans 2006 als Zuschauerin mit dabei.

Der Schiesssport faszinierte die Zürcherin von Beginn an: «Es braucht sehr viel Konzentration, was mir auch im Alltag viel gebracht hat». Die besondere Herausforderung beim Blindenschiessen sei, dass das Zielorgan und das Gleichgewichtsorgan dasselbe sind, so Hoffmann. Über einen Kopfhörer hören die Blindenschützen ein akustisches Signal, dessen Höhe die Nähe zur 10 signalisiert. Die Gewehre sind mit einem Sensor ausgestattet, der auf eine Lichtquelle bei der Scheibe reagiert. Um diesen Balanceakt erfolgreich zu bewältigen, brauche es eine sehr gute Feinmotorik, erklärt Trainer Heinz Reichle: «Eine tiefe Wahrnehmung der Muskeln und des ganzen Körpers sind essentiell, damit man überhaupt in die Nähe der Scheibe kommt». Es ist aber nicht nur diese Herausforderung, weshalb das Luftgewehrschiessen genau das Richtige ist für sie: «Dieses Hobby

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kann ich bis ins hohe Alter ausüben. Ausserdem ist es die einzige Sportart, wo man als Sehbehinderte bei den sehenden Sportlern integriert ist», erklärt Maja Hoffmann.

Inoffizieller Weltrekord Wie sehr Hoffmann diese Koordination und Feinmotorik beherrscht, bewies die Buchbinderin an den Zürcher Matchmeisterschaften. Mit 600 Punkten schoss sie Luftgewehr liegend einen inoffiziellen Weltrekord. Betreuer Heinz Reichle und Leistungssportchef Heinz Bolliger waren ebenso beeindruckt wie das anwesende Publikum. «Dieser Weltrekord ist für uns alle sehr eindrucksvoll», staunt Bolliger. An den Schweizermeisterschaften konnte ihr ebenfalls niemand das Wasser reichen, auch wenn sie an diesem Wettkampf unter ihren Erwartungen blieb. Nach dem Wettkampf analysierte Hoffmann kritisch, sie müsse noch an ihrer Wettkampfhärte arbeiAusgabe 5 // Mai 2013


Reportage

Begrüssung mit Trainer Heinz Reichle...

...Test des akustischen Signals im Kopfhörer....

...Fassen des Gewehrs mit Spezialzielvorrichtung...

....und dann wird angelegt zum ersten Schuss.

ten, um ihre Trainingsresultate umzusetzen. An den Zürcher Matchmeisterschaften konnte sie ihren Vorsatz dann bereits mehr als übertreffen.

Nach Vize- nun den WM-Titel? Überdies konnte Hoffmann internationale Erfolge feiern, wie beispielsweise den Vize-Weltmeistertitel 2008. «Maja ist extrem ehrgeizig und fleissig. Ausserdem schätzen wir sie für ihr aufgestelltes Gemüt», lobt Trainer Reichle. Neben den vielen Erfolgen musste die 53-jährige aber auch schon Misserfolge erleben. An den Europameisterschaften 2011 hatte Sonnenlicht ihren Sensor gestört, weshalb sie sehr schlechte Schüsse hatte. «Das hat mich sehr geärgert, ich war in guter Form», meint die ambitionierte Schützin. Sie sei aber jemand, der nach vorne schaut. Schon bald finden wieder Weltmeisterschaften statt, wo sie als Mitfavoritin gilt. ● Ausgabe 5 // Mai 2013

Nach dem Wettkampf entspannt sich Maja Hoffmann zusammen mit ihren Schützenkollegen. TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer  SchiessenSchweiz  25


Rückblende

«Schau dir die Sportschau an, da kommt jemand!» «Regarde les informations sportives,   il y a quelqu’un que tu connais!» Charles Jermann kann auf eine erfolgreiche Schiesskarriere zurückblicken. 17 Mal Schweizer Meister, Europameister im Einzel und in der Mannschaft im Jahr 1977, Goldmedaille in der Mannschaft und Silbermedaille an der Weltmeisterschaft in Korea 1978. SchiessenSchweiz besuchte den wohl bescheidensten Eliteschützen seiner Zeit und sprach mit ihm über seine Karriere, seine Familie und die Zukunft des Schiesssports. von béatrice Dürrenberger Freundlich winkt Charles Jermann vom Balkon seiner Wohnung in Liesberg im Laufental. Lächelnd heisst er die Besucherin in seiner gemütlichen und ordentlichen Wohnung willkommen. Erwartungsvoll blickt er sie an und wartet. Der pensionierte Steinhauer ist kein Mann grosser Worte. Das Interview gestaltet sich zu Beginn etwas holprig, denn der bescheidene Laufentaler redet nicht gerne, schon gar nicht über sich. «Das war schon immer so, dass ich wortkarg bin», lacht er auf die Bemerkung der Besucherin, dass man ihm die Würmer aus der Nase ziehen muss.

Enkeln das Schiessen gezeigt Geradezu redselig wird er aber, wenn er von seinen drei Kindern und den acht Grosskindern spricht. Nein, keines der Kinder oder Enkelkinder würde schiessen, sagt er. Er bedauert es nicht. Sein Sohn ging zwar früher mit zum Schiessen, aber Fussball war ihm dann doch wichtiger, was auch gut sei. Mit jedem seiner Grosskinder ging er aber ein Mal schiessen. «Nur, damit sie wissen, wie das ist», erzählt er schmunzelnd. Das Jüngste ist nun 13, das Älteste 27 Jahre alt. Einer seiner Enkel ist dem Tennissport eng verbunden und spielt sogar in der Nationalmannschaft. Stolz zeigt er einen Ordner, den er von seinen Enkelkindern als Ge-

Charles Jermann in früheren Jahren bei seiner Leidenschaft dem Schiessen.

schenk erhalten hat. Fein säuberlich sind darin alle Presseartikel, Fotos und Erinnerungen über seine Schiesskarriere abgelegt. Nun kommt er beim Durchblättern dieses Ordners doch noch etwas mehr ins Reden.

Erst mit 28 Jahren begonnen Zu schiessen begonnen habe er als kleiner sechs- oder siebenjähriger Knabe mit einem Bolzengewehr, erinnert sich Jermann. Dieses habe er von seiner Gotte zu Weihnachten erhalten. Damit habe sie ihm einen Herzenswunsch erfüllt. Auf diesen war er gekommen, weil er in seinem Dorf in Dittingen manchmal den Schiessverein besucht hat. «Zuhause haben wir dann auf Scheiben geschossen», erzählt Jermann weiter. Richtig zu schiessen begonnen habe er aber erst mit dem Jungschützenkurs 300m und nach der Rekrutenschule mit dem Karabiner im Verein und im Jurassischen Verband. Mit 27 Jahren kaufte er sich den ersten 300m-Stutzer, ein Jahr später ein Kleinkalibergewehr. Erst dann startete er mit dem

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sportlichen Schiessen. Dabei stand ihm sein damaliges Vorbild, Weltmeister Erwin Vogt als Lehrmeister tatkräftig zur Seite.

1976 Schweizer Rekord kniend Die Resultate liessen sich sehen. Schon bald zählte Jermann zu den Besten. «Als ich 1969 das erste Mal an die Schweizermeisterschaft Kleinkaliber in Zürich gegangen bin, habe ich doch gleich den Liegendmatch gewonnen und bin Schweizermeister geworden», blickt er zurück. 1972 folgte der Schweizermeistertitel im KleinkaliberDreistellungsmatch. In dieser Zeit kam das Aufgebot zur Vorentscheidung der Nationalmannschaft. «Das erste Mal flog ich raus, beim zweiten Mal konnte ich mich dann aber halten», kommentiert er trocken. Was folgten waren acht Jahre in der Nationalmannschaft und etliche Erfolge: Ganze 17 Mal war er in seiner Karriere Schweizer Meister. 1976 brach er mit 395 Punkten Kleinkaliber kniend sogar den Schweizer Rekord. Ausserdem wurde er beim eidgeAusgabe 5 // Mai 2013


Rückblende

Charles Jermann mit seinen Medaillen, die er 1977 an der Europameisterschaft in Winterthur abgeräumt hat: 2x Gold, 2x Silber und 1x Bronze. nössischen Schützenfest 1985 in Chur Schützenkönig.

EM 1977 – der tollste Moment Sein für ihn grösster Höhepunkt sei die Europameisterschaft 1977 in Winterthur gewesen. Da wurde er Europameister, sowohl in der Mannschaft wie auch im Einzel. «Das war wirklich der tollste Moment, damals als ich Europameister wurde», zieht er Bilanz. In der Auswertung habe er am Schluss in der letzten Passe noch einen Punkt erhalten und war damit Erster. Er habe dann sofort seiner Frau und danach natürlich auch seiner Gotte telefoniert. Der Gotte habe er lediglich gesagt: «Du musst dir die Sportschau ansehen, da kommt jemand.» Mehr sagte er ihr nicht. So ist er halt, der Charles Jermann. An der Weltmeisterschaft in Korea im Jahre 1978 wurde er mit seiner Mannschaft Weltmeister und sicherte sich im Einzel die Silbermedaille. Mit ihm freuten sich seine Mannschaftskollegen Kuno Bertschy, Walter Inderbitzin und Ueli Ausgabe 5 // Mai 2013

Charles Jermann heute mit einer seiner Goldmedaillen.

Sarbach. Sein Dorf Dittingen würdigte seine grossartige Leistung mit einem grossen Empfang und einem Umzug. Mit dabei eine Familie aus Dittingen, die kurz zuvor zwei koreanische Kinder adoptiert hatten. «Das war schon etwas Schönes und Spezielles, mit diesen koreanischen Kindern zu feiern», meint er rückblickend.

Skeptischer Blick in die Zukunft Jermann schiesst immer noch leidenschaftlich gerne, obwohl seine Augen krankheitsbedingt nicht mehr so scharf sehen können wie früher. Der Zukunft des Schiesssports steht er eher skeptisch gegenüber. «Die Jungen sind nicht mehr so begeisterte Schützen, und die Alten sterben aus. Die stetig wachsenden Vorschriften ergeben dieses miese Bild, das wir heute im Schiesssport haben», ist er überzeugt. Diese Vorschriften seien derart gross und einengend, dass es die Vereine abhalte, Obligatorische durchzuführen. Auch fehle es zunehmend an der Breite für eine grossartige Spitze. Zu

seiner Zeit hätte man sich mit Hunderten messen müssen. Heute sei es sogar schwierig, eine Mannschaft für einen Dreistellungsmatch zusammenzubekommen. Zum Schluss hat Charles Jermann doch geredet. Vieles davon darf die Besucherin aber leider nicht schreiben. Aus Rücksicht auf seine Mitmenschen. Bescheiden bis zum Schluss.●

Avec du recul, Charles Jermann peut être fier de sa carrière de tireur couronnée de succès. Dix-sept fois Champion suisse, Champion d’Europe individuel et par équipe en 1977, médaille d’or par équipe et médaille d’argent aux championnats du monde en Corée, en 1978. TirSuisse a rendu visite au tireur d’élite, probablement le plus modeste de son époque. Charles Jermann fait un signe amical depuis le balcon de son appartement de Liesberg, dans le district de Laufon. Il souhaite la bien-

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Rückblende

Übergabe der Medaillen an der WM 1978 in Korea durch Gary Anderson, ehemaliger amerikanischer Olympiasieger (1964 und 1968), an das siegreiche Schweizer Team mit (v.l.n.r.) Walter Inderbitzin, Charles Jermann, Ueli Sarbach und Kuno Bertschy. venue à son hôte, en souriant, et la reçoit dans son appartement confortable, et soigné. Il la regarde avec impatience et attend. Le marbrier retraité n’est pas l’homme des grands discours. Il se met vraiment à discuter lorsqu’il parle de ses trois enfants et de ses huit petits-enfants. Aucun d’eux ne voudrait pratiquer le tir, nous dit-il sans regret.

Commencé à tirer avec 28 ans Il a commencé à tirer, petit garçon de 6 où 7 ans, avec un fusil à air comprimé que lui avait offert sa marraine pour Noël, se souvient Jermann. Il s’est vraiment mis à tirer sérieusement au cours de jeune tireur 300m, et après son école de recrue, avec le mousqueton, dans la société de tir et pour la Fédération jurassienne de tir. Il s’est acheté sa première carabine de match 300m à 27 ans, une carabine petit calibre suivit une année plus tard. C’est à partir de ce moment là qu’il démarra dans le tir sportif. Le Champion du monde Erwin Vogt, son exemple incontesté de jadis et maître d’apprentissage, lui prêta main-forte.

Record de Suisse battu en 1976 Les résultats n’étaient pas négligeables. Il compta bientôt parmi les meilleurs.

«Quand je suis allé pour la première fois au Championnat suisse, à Zurich, en 1969, j’ai gagné d’emblée le match position couché, petit calibre, et suis devenu Champion suisse» dit-il avec un regard vers le passé. Le titre de Champion suisse, au match trois positions, suivit en 1972. La proposition préliminaire de l’équipe nationale arriva pendant cette période. «La première fois, j’ai échoué, la deuxième fut la bonne» commente-t-il sèchement. Huit années se succédèrent dans l’équipe nationale et un nombre impressionnant de victoires: Il fut, au total, 17 fois Champion suisse pendant sa carrière. En 1976, il battit même le record de Suisse, position à genou, petit calibre, avec 395 points. En outre, il s’imposa à la Fête fédérale de tir, à Coire, en 1985.

CE 1977 moment le plus génial Pour lui, le temps le plus fort de sa carrière reste le Championnat d’Europe 1977, à Winterthur. Il y devint Champion d’Europe, aussi bien à titre individuel qu’avec l’équipe. «Lorsque je devint Champion d’Europe, ce fut vraiment le moment le plus génial» dit-il en faisant le point. Au dépouillement final des résultats, il bénéficia d’un

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point supplémentaire et se retrouva en tête. Il téléphona immédiatement à sa femme et, naturellement, aussi à sa marraine. Il lui dit seulement : «Regarde les informations sportives, il y a quelqu’un que tu connais.» Il ne leur en dit pas plus. C’est typique Charles Jermann, il est comme ça. Il a décroché le titre de Champion du monde par équipe, et s’assura la médaille d’argent individuelle aux Championnat du monde de 1978, en Corée. Ses collègues d’équipe Kuno Bertschy, Walter Inderbitzin et Ueli Sarbach ont pu se réjouir avec lui. Son village de Dittingen lui rendit hommage pour ses formidables performances, par un accueil chaleureux et un cortège. Une famille de Dittingen, qui avait adopté deux enfants coréens, peu avant, était de la partie. «Fêter avec ces enfants coréens, c’était quelque chose de très beau et très spécial» pense-t-il avec du recul. ●

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Nachwuchs

Filmteam besucht das SSV-Trainingscamp Mit viel Motivation und grosser Vorfreude auf die Trainingswoche sind die Athleten vom Gewehr- und Pistolenschiessen im kalten Filzbach eingetroffen. Unsere Erwartungen wurden erfüllt, haben wir doch viel dazu gelernt. Von Joana Brudermann Im Trainingscamp wurde viel und gut trainiert. Unter der Betreuung von ausgebildeten Trainern konnten wir in verschiedenen Disziplinen unser Bestes geben und viel dazu lernen. Gewehr 50m wurde uns von Andrea Bürge ein genauer Aufbau in allen drei Stellungen anhand eines Modells gezeigt. Da konnte jeder etwas dazu lernen. Auch Kälte konnte uns nichts anhaben und wenn doch, konnten wir uns im beheizten Raum aufwärmen und über unsere Fortschritte und Ausrüstungen diskutieren. Auch Gewehr 10m gab es interessante und lehrreiche Trainings. Dazu gehört halt auch das Trockentraining in der Halle mit und ohne Schiesskleider. Theorieteile waren im Training eingebaut, welche man gleich im scharfen Schiessen umsetzen konnte. Früh am Morgen hiess es «Auf zum Sport». Also machten wir im noch dunklen Filzbach, manche topfit, andere noch nicht wirklich wach, mit Dino Tartaruga verschiedene Übungen auf dem Sportareal. Auch nach dem Nachtessen war Sport angesagt. Dabei konnten wir in verschiedenen Spielen zeigen, was wir drauf hatten. Dabei lernten wir uns alle auch besser kennen und bald ergaben sich schon die ersten Freundschaften. Abends stand immer ein Mentalteil mit Claudia Loher, der Pistolentrainerin, auf dem Programm. Mit verschiedenen Übungen zum Entspannen und ruhiger werden gab sie uns einen kleinen Einblick vom ganzen Mentalteil im Sportschiessen. Am Mittwochnachmittag hatten wir ein Spezialprogramm, um auch eine gewisse Abwechslung in Trainingsalltag zu bringen. Dabei bewiesen wir uns in Badminton, Unihockey und einem Ballspiel. An diesem Abend konnten wir zudem ins Hallenbad gehen, wo wir unsere Zeit hauptsächlich zum Entspannen im Whirlpool nutzten. Am Ausgabe 5 // Mai 2013

Das holländische Filmteam will von Dino Tartaruga viel über das Sportschiessen erfahren.

SSV-Präsidentin Dora Andres begutachtet die Arbeit mit den Nachwuchsleuten. Donnerstag hatten wir die Ehre von einem Niederländischen Filmteam gefilmt zu werden. Dieses Team dreht einen Film über die Schweiz und nennt Sportschiessen als ein wichtiges Merkmal der Schweiz. Nach dieser Intensivwoche waren wir alle zufrieden mit uns selbst. Zufrieden aber auch mit der ganzen Organisation durch Urs Werthmüller, den Trainern Andrea Bürge, Dino Tartaruga, Stefan Gubser, Marc Hunold, Claudia Loher und Peter Brudermann und auch mit dem Sportzentrum Kerenzerberg, in welchem wir übernachteten und uns verpflegten. ●

Aufwärmen und diskutieren in der Pause.

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Nachwuchs

Die Jugend am Start La jeunesse au départ An den Jugendfinals Gewehr/Pistole 10m in Luzern nahmen rund 200 junge Schützen aus der ganzen Schweiz und Liechtenstein teil. Der Wettkampf, bestehend aus Schiessen und Polysport, fand zum letzten Mal in der altehrwürdigen 10m Schiessanlage auf der Luzerner Allmend statt. Wie schon im letzten Jahr zählte auch der Polysport zum Gesamtergebnis der Jugendfinals. Ballprellen, Stufensteigen, Zielwurf, Sprungkraft und balancieren auf MobiloKissen waren die Disziplinen. Zum ersten Mal wurde auch ein Wettkampf mit der fünfschüssigen Luftpistole durchgeführt. «Das wird auch 2014 wieder der Fall sein. 8 Teilnehmer waren diesmal am Start, wir hoffen dass diese Zahl im nächsten Jahr übertroffen wird», erklärte Susanne Kläy vom SSV. Dieser spezielle Wettkampf findet in der Kategorie 14-16 Jährige statt, ohne Polysport. Die nächsten Jugendfinals sind für das Wochenende vom 15./16. März 2014 geplant. ● Infos/Resultate: www.swissshooting.ch

Schnell kriechen will gelernt sein.

Quelque 200 jeunes tireurs, de toute la Suisse et du Liechtenstein, ont pris part aux finales jeunesse, carabine/pistolet 10m, à Lucerne. Le concours, se composant de tir et de polysport, a eu lieu pour la dernière fois dans le vénérable stand de tir 10m de l’Allmend, à Lucerne. Le polysport comptait dans le résultat global des finales jeunesse, comme l’année dernière déjà. Les disciplines se composaient de : rebond de balle, escalade de marches, jet de balles, détente verticale et exercice d’équilibre sur support instable. On a aussi introduit, pour la première fois, une compétition avec le pistolet à air comprimé 5 coups. «Cela se répétera également en 2014. Huit participants y ont pris part cette fois-ci. Nous espérons que ce nombre sera dépassé l’année prochaine», déclara Suzanne Kläy, de la FST. Cette compétition particulière a lieu dans la catégorie 14-16 ans, sans polysport. Les prochaines finales jeunesse sont planifiées pour le week-end du 15 et 16 mars 2014. ● Résultats / info : www.swissshooting.ch

Zeit zum Nachdenken.

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Nachwuchs

Wer hat hier wohl die Nase vorn?

Ballvirtuose.

Sprungkraftest gemeistert. Ausgabe 5 // Mai 2013

Balanceakt.

Wurfgefühl.

Pause im Schiessprogramm.

Durchnummeriert und wegweisend. TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer  SchiessenSchweiz  31


Talentschau

Talent und Fleiss sind die Erfolgsfaktoren Talent et assiduité sont   les facteurs du succès sportif An den Schweizer Meisterschaften Luftpistole ist Laura Rumo trotz ihrer erst 15 Jahre bereits in der Kategorie Juniorinnen gestartet. Das unerwartete Ergebnis: Sie holt die Goldmedaille. Hinter diesem Erfolg steckt viel Trainingsaufwand. von lara eggimann Sie beschreibt sich als aufgestellt, tollpatschig und aufgedreht – die talentierte Luftpistolenschützin Laura Rumo. Ihr Frohsinn und ihre Ausgelassenheit stechen ins Auge. «Das Schiessen hilft mir, meinen Übermut in Ausgleich zu bringen», meint die 15-Jährige in sympathischem Seisler-Dialekt. Mit 10 Jahren hat sie zum ersten Mal geschossen, dies auf Anraten ihres erfolgreichen Bruders Sascha. «Am Anfang hat es mir gar nicht gefallen. Ich wartete noch ein Jahr, dann hat es mich plötzlich doch gepackt», erzählt Laura. Sobald ihre Visierungsfehler behoben waren, kam sie schnell auf ansehnliche Resultate.

Fotografieren als zweites Hobby Erste Erfolge an den Freiburger Meisterschaften schliessen auf ihr Können. Ihr Talent bleibt nicht lange unentdeckt: Nach lediglich zwei Jahren Training kann sich Laura für das Nachwuchskader qualifizieren. «Der Trainingsaufwand ist dadurch noch einmal stark gestiegen», sagt die Schülerin. Sie trainiert drei Mal pro Woche, davon einmal mit ihrem Vereinstrainer. Am Wochenende hat sie entweder Wettkämpfe oder Kadertraining. Dazu kommt, dass sie drei Mal in der Woche ins Fitnessstudio geht, um dort Ausdauer und Kraft zu verbessern. «Ich habe einen grossen Bewegungsdrang und muss mich einfach auspowern. Ich brauche das. Es ist der perfekte Ausgleich zum Schiessen, wo man so ruhig wie möglich sein muss», erklärt Laura ihr Engagement. In ihrem Alter ist dies ein sehr beachtlicher Trainingsaufwand. Wenn sie selten einmal

«Ich habe einen grossen Bewegungsdrang»: Laura Rumo ist gerne draussen in der Natur. eine freie Minute findet, geht Laura ihrem zweiten Hobby nach, dem Fotografieren.

Rückenprobleme überwunden Es kommt also nicht von ungefähr, dass sie dieses Jahr Anfang März den Schweizer Meistertitel Luftpistole bei den Juniorinnen geholt hat. Sowohl im Vorprogramm als auch im Final konnte sie ihre Konkurrentin-

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nen distanzieren. «Es kam sehr überraschend. Ich bin glücklich, dass alles genau nach Plan geklappt hat», strahlt die Siegerin. Zuvor musste Laura aber durch härtere Zeiten. Wegen einer Wachstumsstörung hatte sie mit 13 Jahren starke Rückenprobleme, weshalb sie ein halbes Jahr gar keinen Sport mehr machen durfte, auch nicht Schiessen: «Das war eine harte Zeit. Ich bin froh, geht Ausgabe 5 // Mai 2013


Talentschau

es wieder besser. Es war schlimm, weil ich mich nicht still halten kann.» Mittlerweile kann die talentierte Schülerin aber wieder Vollgas geben: «Ich bin sehr motiviert. Beim Schiessen kann man an seine Grenzen gehen, es braucht deine volle Aufmerksamkeit. Ich liebe das.» Dass sie dabei stets von ihren Eltern unterstützt wird, weiss sie zu schätzen. Sie sei unendlich froh, vor allem ihr Vater sei schon manchen Kilometer für die ambitionierten Geschwister gefahren. Im August wird Laura ihre KV-Lehre auf der Freiburger Kantonalbank beginnen. Wie viel Zeit sie dann noch in den Schiesssport investieren kann, lasse sich noch nicht abschätzen. «Mein langfristiges Ziel ist es schon, in die Nationalmannschaft zu kommen», betont Laura. Sie geht die Sache aber unbeschwert an, sie wolle sich nicht in etwas verbeissen. «In erster Linie will ich einfach die Freude am Pistolenschiessen so hoch halten, wie sie jetzt ist. Der Rest ergibt sich von alleine.» ●

Laura Rumo a participé aux Championnats suisses, pistolet à air comprimé, dans la catégorie junior, bien qu’elle n’ait que 15 ans. Le résultat imprévu: elle a empoché la médaille d’or. Un immense travail se cache derrière ce succès. «Au tir, on a besoin d'une vigilance totale. J'aime ça» nous dit Laura Rumo. La talentueuse tireuse au pistolet à air comprimé Laura Rumo se qualifie de pataude, de maladroite et amusante. Sa gaieté et son exubérance sautent aux yeux. «Le tir m’aide à égaliser mon exubérance» pense la jeune femme de 15 ans, dans son sympathique «Seislerdütch.» Elle a tiré pour la première fois à l’âge de dix ans, ceci selon les conseils de son frère Sascha, tireur expérimenté. «Au début, cela ne m’a pas plu du tout. J’ai attendu encore une année, et tout à coup le déclic s’est produit» raconte Laura. A partir du moment où ses erreurs de visée furent corrigées, elle atteignit très vite des résultats honorables. Ses premiers succès aux Championnats fribourgeois décèlent ses capacités. Son talent fut très vite découvert: après seulement deux ans d’entraînement, Laura a pu se qualifier pour la sélection nationale de la relève. «Par ce fait, le volume d’entraînement a encore augmenté sensiblement» nous dit l’élève. Elle s’entraîne trois fois par semaine, dont une avec son entraîneur de la société. Pendant le week-end elle a, ou des compétitions, ou des entraînements pour la sélection nationale. A cela s’ajoutent trois séances de fitness par semaine, pour améAusgabe 5 // Mai 2013

liorer son endurance et sa force physique. Laura explique son engagement: «J’ai un grand besoin de me défouler, je dois tout simplement me dépenser à fond. Il me faut cela. C’est la parfaite compensation pour le tir, où l’on doit être le plus tranquille possible.»

Elle aime aussi la photographie A son âge, c’est une contrainte d’entraînement considérable. Quand elle a, rarement, un peu de temps libre, elle s’adonne à son deuxième hobby, la photographie. Ce n’est donc pas un hasard qu’elle ait décroché le titre de Championne suisse junior, pistolet à air comprimé, aux Championnats suisses de cette année. Elle a dominé ses adversaires, aussi bien aux éliminations qu’en finale. «Ce fut tout à fait inattendu. Je suis heureuse que cela se soit déroulé exactement selon le plan fixé», dit-elle en rayonnant. Auparavant, le chemin de Laura fut rocailleux, suite à des problèmes de croissance. A treize ans, elle avait de fortes douleurs dorsales, c’est pourquoi elle n’osa plus pratiquer de sport du tout pendant six mois, le

tir non plus «Ce fut une période très dure. Je suis contente que cela aille mieux. C’était terrible, parce que je ne peux pas me tenir tranquille.» Aujourd’hui, l’élève talentueuse peut remettre le pied au plancher: «Je suis très motivée. Au tir, on peut aller chatouiller ses limites, on a besoin d’une vigilance totale. J’aime ça.» Elle est très reconnaissante de l’appui constant de ses parents, surtout à l’égard de son père qui a déjà fait des centaines de kilomètres pour ses enfants ambitieux. Laura va commencer son apprentissage d’employée de commerce, à la banque cantonale de Fribourg, en août. Pour l’instant, il n’est pas encore possible d’évaluer le temps qu’elle pourra investir dans le tir sportif. «Mon objectif à long terme est, bien entendu, d’intégrer l’équipe nationale», selon Laura. Elle a une approche insouciante dans cette affaire, elle ne veut pas s’acharner sur quelque chose. «Premièrement, je veux simplement avoir du plaisir à tirer au pistolet, au niveau que j’ai maintenant. Le reste viendra tout seul.» ●

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Training

So trainieren Schweizer Meisterschützen In der Serie «So trainieren Meister» geben die aktuellen Schweizer Meister und mehrfachen Medaillengewinner Robert Studer (Castrisch; Sturmgewehr 90), Fredi Ronner (Linthal; Standardgewehr 300m), Edi Fischer (Willadingen; Karabiner) und Guido Muff (Rothenburg, Pistole) Monat für Monat Einblick in ihre ganze persönlichen Trainingsmethoden.

Konzentration   auf Zentralfeuer Von Guido Muff Mit den Shooting Masters habe ich den ersten Freiluft-Wettkampf der Saison absolviert. Dabei habe meine Abläufe zwar einigermassen gestimmt und auch die Schussbilder waren in Ordnung. Doch richtig gezählt hat es noch nicht. Nach dem Europacupeinsatz werde ich im Mai diese Wettkämpfe analysieren. Ein erster Rückblick zeigt, dass draussen Schiessen eben nicht dem Indoorschiessen entspricht. Draussen schaue ich einfach nicht gleich, die Optik ist anders. Deshalb werde ich im Mai vermehrt draussen trainieren und mich vor allem auf die Zen-

tralfeuerpistole konzentrieren. Ich werde im Mai auch viel mit den Schaffhauser Matchschützen unterwegs sein und natürlich mit meinem Verein Wettkämpfe bestreiten. Nicht vergessen werde ich im Mai mein Fitnesstraining. Das Training beim Hallenfussball ist dabei immer noch mein persönliches Highlight. Denn zusammen mit meinen Kollegen, kann ich mich da richtig austoben. ●

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Guido Muff. 34  SchiessenSchweiz  TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer

Robert Studer.

Mit Sohn Robin   zum Kleinkaliber Von Robert Studer Die Indoorsaison 10m habe ich nun abgeschlossen, das Trockentraining führe ich jedoch noch weiter. Da mein Sohn Robin mit dem Schiessen Kleinkaliber begonnen hat, habe ich mir auch ein KK-Gewehr angeschafft und begleite ihn zu den Trainings. So trainiere ich die Kniendstellung auch auf 50m. Dieses Schiessen beginnt mir mehr und mehr zu gefallen. Es geht alles irgendwie ruhiger zu und her und ich bin in den Trainingszeiten unabhängig. Endlich geht es dann auch im 300 Meter Schiesstand los. Am Vormittag erledigen wir die anstehenden Arbeiten am Schiess- und Scheibenstand und am Nachmittag fliegen die ersten Geschosse in Richtung Scheiben. Wo diese echt dort

ankommen? Auch die Bündner Matchsaison wird eröffnet. Ich werde langsam ungeduldig und frage mich, ob sich mein Wintertraining ausbezahlt, ob ich alles richtig gemacht habe und ob mein Knie den Belastungen standhält. Mittlerweile geht es dem Knie bedeutend besser. Im März habe ich mir eine Spritze machen lassen, welche, so glaube ich, nun wirkt. Oder sind es die Kabisblätter, welche ich mir jeden Abend beim Fernsehschauen ums Knie lege um das Wasser aus meinem Knie abzuziehen (Danke Ranata) . Ach übrigens, ich war auch schon mit dem Rennrad unterwegs. Bin jedoch beinahe vom Winde verweht worden und mir ist beinahe alles abgefroren. Aber wie heisst es doch: Sport ist Mord. ●

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Training

In den GM-Runden gut abschneiden Von Fredi Ronner Im Mai finden die kantonalen Runden der Gruppenmeisterschaft statt. Die Gruppenmeisterschaft ist eines meiner Hauptziele, die ich mit dem SV Linthal-Auen möglichst erfolgreich gestalten möchte. Da ich als Gruppenchef amte habe ich auch immer eine gewisse Doppelbelastung zu tragen. Alle die Einsätze mit der Gruppe bringen mir etwas fürs Matchschiessen, aber auch umgekehrt profitiere ich von den Erfahrungen als Matchschütze. Den ersten Matcheinsatz in dieser Saison konnte ich erfolgreich gestalten. Mein Wintertraining scheint also nicht so schlecht gewesen zu sein. Als nächste Ziele im Matchschiessen folgen nun die Glarner Kniendmeisterschaft und die Dezentralisierten Matchmeisterschaften. Mein Training ist nach wie vor auf die Kniendstellung aus-

Fredi Ronner. Ausgabe 5 // Mai 2013

gerichtet. Der erste Saisoneinsatz hat gezeigt das ich auf dem richtigen Weg bin. Es braucht aber noch einige «Trainingskilometer» um die Kniendresultate auf hohem Niveau zu halten. Der Anschlag, das ruhige Halten des Sportgerätes, das Zielbild erfassen, die Atmung, die Schussauslösung und das Nachhalten sind alles Faktoren, die bei jedem Trainingsschuss höchster Beachtung bedingen. Denn nur wenn man den Ablauf im Training beherrscht, kann man das auch im Wettkampf umsetzen. Für das Kniendschiessen braucht es viel Geduld und Disziplin das einem kein Schuss rausrutscht. Das ist die grosse Herausforderung und macht meinen Sport so ungemein interessant. ●

Edi Fischer greift auch mal zum Standardgewehr..

«Ich muss die Ausreisser ausmerzen» Von Edi Fischer Es wird wärmer. Die Ausrede, klamme Finger, entfällt. Die Möglichkeiten an irreführenden Entschuldigungen anstelle von selbstkritischer Analyse bleibt trotzdem lang genug. Meine Trainingsziele für den April habe ich noch nicht erreicht. Die Schusslage melde ich jeweils richtig aber die Streuung ist noch zu gross. Sieben bis acht von 10 Schüssen sind im angestrebten Zielbereich. Die Ausreisser muss ich noch ausmerzen können. Wie? Indem ich mein Trockentraining weiterführe und mir den Ablauf von A bis Z immer wieder vorstelle und auch umsetze. Wenn der Ablauf nicht stimmt, ohne Ausnahme, sofort abbrechen und wieder bei Null beginnen. Beim Training im Schützenhaus will ich den gleichen Rhythmus wie beim Trockentraining einhalten. Besonders auf das Nachhalten will ich achten. Einschiessen, aufstehen und nach Serien à fünf Schuss, erneut aufstehen und wieder Wei-

terschiessen. Diesen Ablauf wiederhole ich jeweils sechsmal. Wenn ich nicht mehr auf meine Scheibe zurückfalle, muss ich den Nullpunkt korrigieren oder sogar neu einrichten. In meinem Fall bin ich überzeugt, dass das der wichtigste Punkt ist, damit ich die Ausreisser vermeiden kann. Konditionell fühle ich mich sehr gut. Darum will ich diesen Fitnessstand halten und zusätzlich noch sicher zweimal pro Woche Schwimmen gehen. In der Badi Koppigen ist vor kurzem die Wasseraufbereitung erneuert worden. Ohne Chlor werden die Augen nicht mehr rot und die Nasenschleimhäute nicht mehr strapaziert. Die Resultate an den Matchübungen und den anderen Wettkämpfen zeigen mir, welche Punkte ich noch nicht richtig umsetze. Ich werde mich aber anstrengen, meine Schwächen zu korrigieren. ●

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Pro Tell

Waffenrecht und   GSoA-Volksinitiative An der 35. Generalversammlung der Vereinigung Pro Tell standen die ständigen Bestrebungen der Waffengegner für ein staatliches Waffenmonopol sowie die GSoA-Volksinitiative zur «Aufhebung der Militärpflicht» im Mittelpunkt. «Pro Tell ist nicht Selbstzweck, wir sind keine Waffennarren, wir sind keine Cowboys und sind auch keine Ewiggestrigen, wie uns die Waffengegner immer wieder despektierlich zu disqualifizieren versuchen», sagte Präsident Willy Pfund in Olten an der Pro Tell-GV. Die Vereinigung kämpfe für einen freiheitlichen Waffenbesitz als Teil des unabhängigen, freien, demokratischen Staates und für die Heimabgabe der persönlichen Waffe an die Angehörigen der Armee als Teil einer glaubwürdigen, gut ausgebildeten und motivierten Milizarmee. «Freiheit, Demokratie, Wehrpflicht, Milizarmee, persönliche Waffe, Waffenrecht und privater Waffenbesitz gehören untrennbar zusammen», ergänzte Pfund. Präsident Willi Pfund setzte mit dem Kampf gegen die GSoA-Volksinitiative «Aufhebung der Wehrpflicht» den deutlichen Schwerpunkt in die Tätigkeit bis zur Abstimmung, die im September oder November stattfinden soll. Innerhalb von acht Jahren sei es bereits die vierte Volksabstimmung gegen den traditionellen, privaten Waffenbesitz und gegen das bewährte Schweizer System der Wehrpflicht-Milizarmee. Dazu

Der Vorstand von Pro Tell in seiner aktuellen Zusammensetzung. rief Kampagnenleiter Hans-Peter Wüthrich (Matzingen) mit einem engagierten Votum die Versammlungsteilnehmer auf, die staatsgefährdende, radikale Volksinitiative unmissverständlich abzulehnen. «Wir wollen nicht nur ein Ständemehr, wir wollen eine ganz klare und deutliche Stimmenmehrheit. Gewonnen wird der Abstimmungskampf aber nicht durch Gremien und Funktionäre, sondern durch die Stimmbürgerinnen und Stimmbürger, die sich persönlich engagieren und an die Urne gehen», unterstrich Wüthrich.

Die Milizarmee, das ausserdienstliche Schiesswesen und die Vorschriften im Zusammenhang mit der Abgabe der persönlichen Waffen sowie die bevorstehende Abstimmung waren schliesslich auch die Kernpunkte des Referates von Divisionär Fritz Lier, Stv Kdt Heer. Er illustrierte die Initiative aus Sicht der Armeeführung. Im Speziellen stand er für das Erfolgsmodell «Milizarmee Schweiz» ein, welches bei der Annahme der Initiative gefährdet wäre. «Die Schweiz lebt vom Milizgedanken», betonte Divisionär Lier abschliessend. (wht) ●

Michael Wild und Thomas Hüssy neue Vorstandsmitglieder Die statutarischen Geschäfte gaben zu keinen Einreden Anlass. Jahresbericht, Jahresrechnung und Revisorenbericht und das Budget wurden von den 112 stimmberechtigten Mitgliedern einstimmig genehmigt. Bei einem Gesamtumsatz von rund 350 000 Franken resultierte ein Jahresgewinn von 2100 Franken, der auf die neue Rechnung vorgetragen wird. Genehmigt wurde in der Folge der unveränderte Mitgliederbeitrag, verbunden mit der Zustimmung für eine zusätzlich freiwillige Spende von 10 Franken (oder mehr) für die Abstimmungskampagne. Michael Wild (Bern) als Übersetzer und für die Beziehungspflege zur Romandie sowie Thomas Hüssy (Safenwil) als Leiter des Rechtsdienstes wurden neu in den Vorstand gewählt. Hüssy löst Daniel Wyss ab, der zum Ehrenmitglied ernannt wurde. Die nächsten Versammlungen finden am Samstag, 5. Oktober 2013 (Herbsttagung) und Samstag, 12. April 2014 (36. Generalversammlung in OIten) statt.

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Stargast

«Ohne Knall macht Schiessen richtig Spass» «Vrai plaisir, sans détonation» «Senza rumore è veramente divertente» Er gehört seit über zehn Jahren zur Weltspitze im Kanuslalom. Spätestens seit dem Paddelbruch im Olympiarennen von London kennt ihn die ganze Sportschweiz. Ohne olympische Ambitionen versucht sich Mike Kurt als Sportschütze mit Pistole und Gewehr 10m. Von Max Flückiger Auch wenn er einige Schützen persönlich kennt, ein Freund des Schiessens war Mike Kurt bisher dennoch nicht: «Ich kenne ja nur das militärische Schiessen mit dem Sturmgewehr. Und das ist mir nicht besonders sympathisch. Ich erschrecke nämlich bei jedem Knall.» Da erstaunt es nicht, dass der in Solothurn wohnende Wiedlisbacher die 10m-Schiessanlage in Flumenthal etwas zögernd betritt. Bereits beim Betrachten der umfangreichen Schiessausrüstungen taut er auf und als nicht einmal ein Pamir zu sehen ist, verfliegt die letzte Zurückhaltung. Halten, Atmen, Zielen und Drücken hat der Kanute mit der Pistole schnell begriffen. Optisch sieht der ganze Ablauf schon beinahe perfekt aus. Nur die Scheibenmitte bleibt ohne Löcher. «Das ist ja richtige Willkür, was die Pistole da in meiner Hand macht», kommentiert Mike Kurt die Trefferlage links oben und versucht es weiter. Erst als er den, gewohnt vom Paddeln, letzten Korrekturzwick aus dem Handgelenk weglässt, wird die Trefferlage besser. Nach rund 30 Schuss und einer Acht wird der Pistoleversuch beendet. Mike Kurt will noch wissen, ob Jahrhunderttalent Lukas Grunder am Anfang besser getroffen hätte. Grunders Karriereende lässt Mike Kurt nicht kalt: «Ich arbeite nebenbei als Talentscout beim Sportförderclub ‹Sport Heart›, wo Talente aus nicht-medialen Olympiasportarten gefördert werden. Grunder war eines davon.» Besser zurecht findet sich der 33-jährige Betriebsökonom mit dem Gewehr. AufgeAusgabe 5 // Mai 2013

Die Pistole macht in Mike Kurts Hand noch was sie will. stützt reiht er Zehner an Zehner, was beweist, dass der richtige Vorgang halt schon mit dem Sturmgewehr erlernt worden ist. «Aber mit dem Luftgewehr macht mir das Schiessen richtig Spass, denn ich erschrecke nicht bei jedem Schuss.» So zwängt sich Mike Kurt in Schiessjacke und –hose und versucht sich gleich stehend frei. Da kommen zwar nicht mehr reihenweise Zehner, aber Schwarztreffer schafft Mike Kurt beinahe mühelos. «Jetzt spüre ich, wie wichtig für die Schützen das Mentale ist. Der kleinste Fehler wird sofort brutal bestraft. Das ist wie im Kanu. Da darf man sich auch nicht ablenken lassen, denn sonst ist die Torstange berührt.» Auch wenn der dreifache Olympiateilnehmer Parallelen sieht, ein

Wechsel vom wilden Wasser auf festen Boden kommt nicht in Frage. «Ich bin im Kanu gross geworden und liebe diesen Sport noch genauso wie am Anfang.» Der Erfolg gibt ihm recht. Der Wiedlisbacher belegte zweimal den 2. Platz im Gesamtweltcup und stiess bis auf Rang 3 der Weltrangliste vor. Medaillen im Weltcup und der Welt- und Europameistertitel mit der Mannschaft gehören dazu. Nur an Olympischen Spielen fehlte das Glück. Zuletzt in London lieferte Kurt trotz Paddelbruch die sechsschnellste Laufzeit. Da bleibt nur zu hoffen, dass Mike Kurt in der nacholympischen Saison erfolgreich paddelt und dann seine Aktivkarriere bis Rio verlängert. ●

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Stargast

Stehend frei hat der Kanute schnell den perfekten Anschlag gefunden.

Kurts beste Treffer.

Il fait partie de l’élite mondiale du slalom canoë depuis plus de dix ans. Depuis la rupture de sa pagaie, lors de sa course olympique de Londres au plus tard, toute la Suisse sportive le connaît. Mike Kurt tente un essai, cette fois sans ambitions olympiques, en tant que tireur sportif au pistolet et à la carabine 10m. Même s’il connaît quelques tireurs personnellement, Mike Kurt n’a, cependant, jusqu’à maintenant, jamais été un ami du tir: «Je connais seulement le tir militaire avec le fusil d’assaut, et cela ne m’a jamais été particulièrement sympathique. En effet, je sursaute à chaque détonation.» Ce n’est pas

étonnant que le citoyen de Wiedlisbach, habitant à Soleure, est entré dans le stand de tir 10m à Flumenthal avec réticence. En examinant l’importance des équipements de tir et l’absence des protections d’ouïe, la dernière retenue le quitte. Le canoéiste pistolier a vite compris ce que signifiait appui, respirer, viser et presser la détente. Le scénario optique est déjà presque parfait, à part que le centre de la cible n’a aucun trou. «Je suis à la merci de ce que fait le pistolet dans ma main», commente Mike Kurt, en voyant la position des impacts en haut à gauche, et il démarre une nouvelle tentative. Quand il réalise qu’il doit éviter de faire la dernière correction avec le poignet, habitude prise en pagayant, les résultats s’améliorent. On met fin à l’essai au pistolet après 30 coups, dont un huit. Mike Kurt veut encore savoir si, au début, Lukas Grunder, talent du siècle, a mieux tiré que lui. La carrière de Grunder n’est pas indifférente à Mike Kurt: «je travaille accessoirement comme dépisteur de talent, au club de promotion sportive ‹Sport Heart›, où les talents des sports non olympiques sont soutenus.» Grunder en faisait partie. Le diplômé en économie de 33 ans, se sent plus à l’aise avec la carabine. Appuyé,

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il aligne les dix, comme quoi cela démontre qu’il en a déjà appris le processus avec le fusil d’assaut. «Par contre, tirer avec la carabine à air comprimé me fait vraiment plaisir car je ne sursaute pas à chaque coup.» Mike Kurt se contraint ainsi à endosser la veste et les pantalons de tir, et essaie d’emblée en position debout. Il ne tire pas des 10 les uns après les autres, mais Mike met ses coups facilement dans la partie noire de la cible. «Maintenant je ressens l’importance qu’a le mental pour les tireurs. La plus petite faute se paie comptant, brutalement. C’est comme en canoë. Là non plus, on a pas le droit de se déconcentrer, la barre d’une porte est très vite touchée.» Même si le triple participant aux Jeux olympiques voit des parallèles avec le tir, quitter son milieu aquatique sauvage pour la terre ferme n’entre pas en ligne de compte. «J’ai grandi avec le canoë et j’aime ce sport comme à mes débuts.» Le succès lui donne raison. Le citoyen de Wiedlisbach s’est classé deux fois 2ème au classement final de la coupe du monde et a avancé jusqu’au 3ème rang du classement mondial. Des médailles en coupe du monde, championnat du monde et titre européen par équipe en font partie. La chance manqua seulement aux Jeux Ausgabe 5 // Mai 2013


Stargast

olympiques. A Londres, finalement, Kurt a obtenu le sixième temps, malgré la rupture de sa pagaye. Il reste à espérer que Mike Kurt pagayera avec succès au cours de la saison post-olympique et qu’il prolongera sa carrière active jusqu’aux Jeux de Rio. ●

Da più di 10 anni è tra i migliori al mondo nello slalom con canoa. Al più tardi dopo la rottura del remo nelle olimpiadi di Londra lo conoscono tutti gli appassionati di sport svizzeri. Senza ambizioni olimpiche, Mike Kurt prova a trasformarsi in tiratore sportivo al fucile e alla pistola 10m. Anche se conosce personalmente alcuni tiratori, finora Mike Kurt non era un tiratore: «Conosco il tiro solo dal militare con il fucile d’assalto. E questo non mi era molto simpatico. Ho paura al rumore di ogni colpo.» Non sorprende che Mike che risiede a Soletta, entri in modo riluttante nel poligono a 10m di Flumenthal. Già osservando l’ampio equipaggiamento da tiro e l’assenza dei pamir gli fanno sparire le ultime riluttanze. Mirare, premere e respirare con la pistola sono appresi velocemente dal canoista.

Dall’esterno la procedura di tiro sembra già quasi perfetta. Solo il centro del bersaglio resta senza fori. «La pistola nella mia mano fa quello che vuole“, commenta Mike Kurt la rosata alta a sinistra e riprova. Quando riesce ad evitare le correzioni dell’ultimo momento con il polso (abitudine che viene dal remo) la rosata migliora. Dopo circa 30 colpi e un «8» interrompiamo le prove alla pistola. Mike Kurt vuole sapere se il nostro talento Lukas Grunder agli inizi colpiva meglio di lui. L’interruzione della carriera da parte di Grunder non lo lasciano indifferente: «A tempo parziale lavoro come talent scout presso il club di sostegno sportivo ‹Sport Heart›, dove si sostengono talenti di discipline sportive olimpiche poco seguite dai media. Grunder era uno di questi talenti.» Il 33enne economo aziendale si trova più a suo agio con il fucile. Con appoggio ottiene un 10 dopo l’altro ciò che dimostra che la corretta partenza del colpo era già stata imparata con il fucile d’assalto. «Con il fucile ad aria compressa è però veramente divertente, perché non mi spavento ad ogni colpo.» Mike indossa giacca e pantaloni e prova in posizione in piedi a braccio libero. In questo modo i 10 diminuiscono, ma i col-

piti nel nero avvengono senza difficoltà. «Mi rendo conto di quanto sia importante per i tiratori la componente mentale. Il minimo errore non è tollerato. È come nella canoa. Non possiamo lasciarci distrarre altrimenti urtiamo il paletto della porta.» Anche se il tre volte olimpionico vede die parallelismi, un cambio dall’acqua al poligono non entra in linea di conto. «Sono cresciuto in una canoa e amo questo sport come agli inizi.» Il successo gli da anche ragione. Mike ha ottenuto due volte il secondo rango alla coppa del mondo complessiva ed è riuscito a salire fino al 3. rango della classifica mondiale. Medaglie alle coppe del mondo e il titolo di squadra ai campionati europei e mondiali fanno parte del suo palmares. Solo alle olimpiadi è mancata un po‘ la fortuna. A Londra, nonostante la rottura del remo, ha ottenuto il sesto miglior tempo. Dobbiamo solo sperare che in questa stagione Mike Kurt otterrà die buoni risultati e prolunghi la sua carriera fino a Rio. ●

Auf dem Wasser fühlt sich Mike Kurt in seinem Element. Ausgabe 5 // Mai 2013

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Verein

Erfolgreicher Trainer mit eigener Philosophie Wer Markus Angehrn sucht, findet ihn – sofern er nicht gerade arbeitet – in der Schiessanlage im Martinstobel bei St. Gallen. Er wohnt nicht nur dort, sondern trainiert im selben Gebäude auch äusserst erfolgreich den Pistolennachwuchs des Vereins St. Gallen-St. Fiden – mit seiner eigenen Philosophie und seinen eigenen Methoden. von marco sansoni Auch wenn die Schiessanlage von St. GallenSt. Fiden in einem für die Ostschweiz so typischen Tobel liegt, kühl und dunkel ist es nicht. Im Gegenteil: Sobald der Föhn bläst, wird es im Martinstobel richtig mild. «Manchmal zieht der Föhn auch um den Hügel herum und kommt plötzlich von Norden», weiss Markus Angehrn zu berichten. Er muss es wissen, so hat er einen Grossteil seines Lebens da verbracht. «Aufgewachsen bin ich ein bisschen weiter oben, mit Blick auf die 300-Meter-Scheiben», so der 54-Jährige. Nach einem Jungschützenkurs blieb er im Verein St. Gallen-St. Fiden hängen und amtete als Jungschützenleiter, bis er schliesslich anfing, den Pistolennachwuchs der Region in der Schiessanlage auszubilden.

Tausende Stunden Fronarbeit Vor 13 Jahren konnte der Verein die Anlage und die dazugehörende Wohnung im Baurecht von der Stadt St. Gallen übernehmen. 13 000 Stunden Fronarbeit wurden in der Folge in die Räumlichkeiten und deren Umgebung investiert, welche heute die alte 300-Meter-Anlage, eine 50-Meter- sowie eine 10-Meter-Anlage umfassen. Abgerundet wird die Schiessanlage durch das Restaurant Schaugenbädli, welches von Angehrns Partnerin Bernadette Caderas geleitet wird. Jeweils am Mittwoch- und am Freitagabend geht in der Schiessanlage die Post ab. Dann trainiert Markus Angehrn «seinen» Pistolennachwuchs in Lektionen à 90 Minuten. «Ich habe meine Schützlinge in drei Gruppen aufgeteilt», erklärt er sein System. Der Freitagabend ist für die Anfänger und

Nachwuchstrainer Markus Angehrn in seinem «Reich», zu dem auch das Restaurant Schaugenbädli (Bild rechts) gehört. die Fortgeschrittenen reserviert, am Mittwoch trainieren die Könner. Und manchmal wird auch noch am Montagabend ein Zusatztraining eingelegt.

Verschiedene Erfolgsfaktoren... Mit Nick Zimmer, Silvan Inauen, Frederik Zurschmiede und auch den Gebrüdern Riedener hat Markus Angehrn schon das eine oder andere Talent entdeckt und gezielt gefördert. Seine Schützlinge schätzen besonders Angehrns Trainingsmethoden. «Die Jugendlichen müssen die Fehleranalyse gezielt lernen», erklärt Markus Angehrn. Diese bringt er ihnen vorzugsweise in der Gruppe bei, indem er sich im Training mit den Jungen zusammensetzt und Fehler direkt anspricht. Gemeinsam erarbeiten die Nachwuchsschützen dann den Lösungsansatz. «Im Endeffekt profitieren alle davon», ist sich Angehrn, der früher als Autodidakt mit denselben Fehlern zu kämpfen hatte, sicher.

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Die Resultate geben seiner Trainingsphilosophie Recht. Nebenbei führte Trainer Angehrn auch ein Bonussystem ein.

...und spezielles Bonussystem «Ganz am Anfang schiessen die Jugendlichen mit Vereinspistolen, deren Druck noch von Hand aufgebaut wird», erklärt er. Erst wer 300 Punkte schiesst, darf eine Pressluftpistole verwenden und mit mehr als 325 Punkten gibt es sogar einen Massgriff. «Ich will meinem Nachwuchs zeigen, dass man stets das Ziel vor Augen haben muss, um es auch zu erreichen», so Angehrn. Parallel dazu fördert er auch den ZusamAusgabe 5 // Mai 2013


Verein

Die Schiessanlage im Martinstobel ist malerisch östlich von St. Gallen gelegen. menhalt im Team, indem er im Sommer jeweils mit seinem Nachwuchs einen Grillabend mit selbstgemachten Fleischspiessen organisiert. Jedes Mitglied helfe jeweils tatkräftig mit, erzählt Markus Angehrn nicht ohne Stolz. Der Erlös des Abends fliesst wie seine Trainerhonorare in die Nachwuchskasse. Daraus werden die Wettkampfreisen und ein Skitag mit dem Nachwuchs bezahlt. «Im Kollektiv entscheiden wir dann auch, ob wir eine neue Vereinspistole kaufen», sagt Angehrn.

in Thun im vergangenen Jahr hat es Markus Angehrn angetan und ihn motiviert, noch weitere Jahre den Pistolennachwuchs auszubilden. «Langfristiges Ziel ist es, dass ich meinen Nachfolger aus meinem ausgebildeten Nachwuchs rekrutieren kann.» ●

Ziel: Nachfolger aus Nachwuchs Überhaupt sei die Nachwuchsarbeit schön, schwärmt er. «Jeder Wettkampferfolg ist ein Aufsteller und eine Genugtuung für mich.» Besonders die Bronzemedaille mit dem Team an der Sektionsmeisterschaft

Die Gebrüder Riedener unterhalten sich mit Förderer Angehrn in der Schützenstube. Ausgabe 5 // Mai 2013

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Seitenblick

Bogenschiessen-SM mit drei Generationen Faber Dass bei manchen Schützen das Talent oder die Leidenschaft von Generation zu Generation weiter gegeben wird, ist eine Tatsache. Dass aber drei Generationen – wohlgemerkt aus einer Familie – an einer Schweizer Meisterschaft teilnehmen, dies erst noch erfolgreich, ist doch eher selten. Von László Tolvaj Den ersten Kontakt mit Fabers hatte ich Mitte der achtziger Jahre, als wir zusammen mit noch etwa 15 anderen Bogenschützen aus der ganzen Schweiz in Magglingen zum Bogentrainer-Kurs antraten. Marcel und Ruth, beide Jahrgang 1945, hatten damals schon viele Erfahrungen im Bogenschiessen gesammelt und wollten diese auch weitergeben. Nicht nur ihrem Sohn Dominik, der damals noch bei den Junioren schoss (Jahrgang 1967), sondern dem ganzen Verein. Irgendwann hat Dominik geheiratet, eine Bogenschützin natürlich. Und dass aus den beiden aus dieser Verbindung geborenen Söhnen Adrian und Florian (Jahrgang 1994 und 1997) auch Bogenschützen geworden sind, lässt schon fast vermuten, dass es für das Bogenschiessen ein Gen geben muss. Beide besuchen übrigens das Sportgymnasium Bäumlihof in Basel, wo sie neben der obligatorischen Stoffvermittlung genügend Zeit finden für ihr Training an fünf bis sechs Tagen in der Woche. Die Familie sieht man oft an Wettkämpfen, FITA in der wärmeren Jahreszeit, Indoor im Winterhalbjahr. «Fremdgegangen» ist niemand, das heisst alle schiessen mit dem sogenannten Olympiabogen (Recurve mit Visierung), zum Compoundbogen hat sich «zum Glück keiner aus der Familie hingewandt», wie Marcel Faber erklärt. Auch die anderen Disziplinen wie Field, Jagd oder 3D ist nicht so ihr Ding.

Einsatz auch als Organisatoren Neben der Nachwuchsförderung und dem Bestreiten von Wettkämpfen in der Schweiz und dem nahe gelegenen Ausland engagieren sich Marcel und Ruth schon seit Jahrzehnten für die Durchführung des «Goldenen Bogens» von Basel, einem traditio-

Fabers im Zwiegespräch beim Wettkampf: Adrian mit Dominik (oben Mitte) und Marcel mit Ruth.

nellen Anlass, der seit rund 45 Jahren ausgetragen wird. Sie haben in den Anfängen jenes Wettkampfes auch durchgesetzt, dass die Jungen nicht als Meldeläufer für die Schiessresultate missbraucht wurden, sondern aktiv mitschiessen durften.

Nur Marcel Faber ohne Medaille Bei der diesjährigen Schweizer Meisterschaft Indoor in Magglingen haben sich die Fabers mehr als nur gut geschlagen. Dominik wurde bei den Männern erster, sein Sohn

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Florian machte es ihm bei den Kadetten nach. Ruth Faber erreichte bei den Veteraninnen Platz drei, genauso wie ihr Enkel Adrian bei den Junioren. Lediglich Marcel tanzte hier für einmal aus der Reihe, bei den Veteranen reichte es lediglich für Platz neun und damit knapp nicht mehr für die Finalausscheidungen. Rita Faber war nicht dabei, nach ihrem Ausscheiden aus dem Kader gönnt sie sich derzeit eine Auszeit. ● Resultate: www.asta-sbv.ch Ausgabe 5 // Mai 2013


Seitenblick

Drei Generationen Bogenschützen in der Familie Faber mit (vl) Marcel und Ruth mit Enkel Florian, Sohn Dominik und Enkel Adrian.

Eulen-Schiessen mit   dem Ordonnanz-Revolver Was macht man mit alten Ordonnanzwaffen, die langsam der Vergessenheit anheim fallen? Und wie bringt man neue Leute in einen Schützenverein? Vielleicht, indem man das Eine mit dem Anderen verbindet wie beim Eulen-Schiessen. Da zählen nämlich Punkte und etwas Glück, was auch dem Beginner eine Chance gibt. Dass die Eule auch als (Glücks-)Scheibe herhalten muss, war von Beginn weg klar. Allerdings ist die Ringverteilung nicht wie gewohnt, denn das Zentrum in der Körpermitte geht nur bis zur Acht. Wer eine Zehn schiessen möchte, muss ein Auge treffen (Durchmesser rund 10 cm), und dies auf 50 Meter. Und als wäre der Exotik nicht genug, wird das Programm mit dem Ordonnanzrevolver absolviert. Wer keinen hatte, dem wurde einer zur Verfügung gestellt. Und weil in Thun schon lange keine mehr 7,5erPatronen mehr hergestellt werden, mussten solche von Lapua im Kaliber .23 S&W Long herhalten. Trotz dieser Munitions-Improvisation schiessen die Revolver recht präzise. Ausgabe 5 // Mai 2013

Das Maximum wären dabei 100 x 30 = 3000 Zähler gewesen. Gewonnen hat den Wettkampf Peter Siegfried mit 2236 Punkten, das heisst 26 Punkte auf die Eule und 86 auf die Präzisionsscheibe. (lt) ● Rangliste auf www.ps-belchen.ch

Pulverdampf steigt auf, wenn mit der alten Ordonnanzwaffe auf Eulenfiguren geschossen wird. TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer  SchiessenSchweiz  43


Technik

Eine Simulationsanlage mit neuer Lasertechnik Die deutsche Firma DISAG ist bekannt für Messanlagen, Schiesssimulations- und TrainingsanalyseAnlagen. Bei diesen Systemen schreitet die Entwicklung voran – im Falle des Simulators so weit, dass ein komplett neues Produkt entwickelt wurde – das Red Dot Zielsystem. von rainer thamm Setzte das bisherige System noch auf Infrarottechnik, kommt beim neuen Red DotSystem Lasertechnik der Klasse I zum Einsatz. Deren Nutzung gilt – unter Aufsicht – als unbedenklich. Der Wechsel hat sowohl konzeptionelle als auch technische Gründe, wie DISAG-Geschäftsführer Stefan Spiller erklärt: «Mit dem Red Dot-Zielsystem wollen wir Kindern unter 12 Jahren, soweit möglich, gleiche Bedingungen bieten und sie frühzeitig schrittweise ins Wettkampfschiessen integrieren».

Gewehrattrappe neu entwickelt Nach dem Firmenkonzept bedeutet es, die Treffer des Laserstrahls exakter messbar zu machen, zudem wurde auch die elektronische Scheibe angepasst: Als Messgrundlage dient jetzt die Luftgewehrscheibe. Dafür wurde die Neuentwicklung notwendig. Angepasst wurde auch die Gewehrattrappe: War die Simulatorattrappe noch eine hauseigene Lösung, übernahm deren Entwicklung diesmal der Matchwaffenhersteller Feinwerkbau. Gemäss Konzept ist die Simulationsanlage in vielen Punkten professioneller geworden, das beinhaltet auch die Option zukünftiger überregionaler Wettkämpfe mit dem System. Dafür lassen sich auch alle anderen derzeit auf dem Markt vorhandenen Laser der Klasse I, welche derzeit in Gewehrattrappen eingesetzt werden, nutzen. Bei Einsatz des Red Dot-Zieles ist bei Wettkämpfen in anderen Vereinen oder Verbänden somit weiterhin die Nutzung der vorhandenen und vertrauten Gewehrattrappen möglich. Die Red Dot-Anlage besteht wie gewohnt bei Simulationsanlagen aus mehreren Bauteilen, die entweder einzeln oder komplett bezogen werden können. Als Komplettset

Bildschirmdarstellung der Scheibe mit Trefferserie. besteht die Anlage aus Red Dot-Laser, eingebaut in ein Laufgewicht, dem Zielkasten, der Software und einer Matchgewehrattrappe von Feinwerkbau. Kernstück der Simulationsanlage ist das Red Dot-Ziel. Dessen weisse Trefferfläche ziert ein runder roter Kreis – dieser gab der Anlage den Namen, die Farbgebung hat nach Auskunft des Herstellers technische Gründe. Für den Betrieb des 230 Gramm leichten Zielkastens ist eine Stormversorgung notwendig, ein entsprechender Netzstecker (12 V) liegt bei. Ebenso vorhanden ist ein Stativgewinde, ein Stativ ist als Zubehör erhältlich.

Batterie für 40 000 «Schüsse» Für die «Treffer» sorgt der im separaten Laufgewicht integrierte und vor dem Kornträger montierte Klasse-I-Laser. Seine Energie schöpft dieser aus zwei 1,5 Volt Knopfzellbatterien, die laut Herstellerangaben für zirka 40 000 «Auslösungen» reichen, dabei wird kurzzeitig ein winziger roter Laserpunkt sichtbar. Die Software erfordert einen nicht im Lieferumfang enthaltenen PC oder Laptop, welcher entweder über Bluetooth (Funk) oder eine serielle Schnittstelle (RS 232) mit dem Red Dot-Ziel verbunden wird. Die überarbeitete Software ähnelt in ihrem

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Aufbau dem Vorgänger und ermöglicht nebst Datenverwaltung die Ausübung verschiedener Disziplinen (Stehend, Liegend, Biathlon) und Schussserien. Dazu gibts eine Wettkampfverwaltung, unterschiedliche Darstellungsweisen der Schusswerte und Auswertemodi. Die Daten lassen sich entweder als elektronische Datei verarbeiten oder ausdrucken. Das Simulations-System setzt also weiter auf Professionalisierung der Nachwuchsförderung.

Für Kinder von 6 bis 12 Jahren Ebenso die von Feinwerkbau neu entwickelte Gewehrattrappe: Abzugsgruppe und Visierung entsprechen dem Match-Standard, ebenso wie das Design des «Zwergenschaftes»: Dessen klassische Formgebung unterstützt sowohl Liegend- als auch Stehendanschlag, Schaft- und Backeneinstellung gestatten eine begrenzte Anpassung. Und mit 1,9 Kilogramm Gesamtgewicht ist es bewusst leicht gehalten. Aus den gesammelten Erfahrungen entstand das jetzige Modell – eben «gezielt» für Kinder der Altersgruppe 6 bis 12 Jahre. Der Aufbau der Anlage unterscheidet sich kaum von jener anderer Hersteller: Ziel aufstellen und anschliessen, LaptopverbinAusgabe 5 // Mai 2013


Technik

Komplettset: Feinwerkbau Matchgewehr-Attrappe mit montiertem Laser, Red-Ziel mit Netzstecker. Der Umkarton des Zielkasten (oben links) gewährt der Zielfläche beim Transport Schutz gegen Verkratzen. dung herstellen. Wenn die Justierung des Lasers stimmt, liegt der Treffer zumindest auf der Trefferfläche des Kastens, meist nahe der Mitte. Für die Grobeinstellung lässt sich der Laser per Werkzeug auf Dauerleistung stellen – zeitsparend geht es am schnellsten mit eingespannter Attrappe – DISAG liefert die Red Dot-Anlagen bereits vorjustiert aus. Die Feinanpassung erfolgt klassisch per Klick am Diopter.

Bei Test im Innern einwandfrei Im Testbetrieb in Innenräumen funktionierte die Red Dot-Anlage einwandfrei. Schwieriger wird es bei Tageslicht mit starkem Lichteinfall: Wie bei allen Klasse-ILasern wird dann die Maximalleistung (1000 Lux) durch das hellere Tageslicht überstrahlt. Also sollten beim Zelteinsatz die Ziele abgedeckt werden. Bei den Modellen der ersten Serie, mit denen auch die Testerfahrungen gesammelt wurden, verstellte sich bei der erforderlichen Demontage zum Batteriewechsel die Laserjustierung. Nach Auskunft des Herstellers ist dies bei der neueren Serienproduktion durch geänderte Befestigung des Lasers verbessert worden. Die Software wird nach Herstellerangaben zwei- bis dreimal im Jahr «upgedatet» im Download per Internet. Bei der Konzeption der DISAG Red DotAnlage stand die Integration der Simulation Ausgabe 5 // Mai 2013

Red Dot von vorn – der rote Zielkreis gab dem System seinen Namen, als Vorlage diente die Luftgewehr-Scheibe. in den Wettkampfsport und damit der Leistungsgedanke in der Nachwuchsförderung im Vordergrund. Diesbezüglich bleibt als Manko die Farbe Rot – das Scheibenzentrum ist auch bei elektronischen Messanlagen nach wie vor Schwarz. ● Quelle: Deutsche SchützenZeitung

Das Ziel heisst Wettkampfsimulation Klares Ziel der «Rot-Punkt-Anlage» ist die realitätsnahe Wettkampfsimulation, nicht kurzweiliger Spassfaktor. Auf eigenständige, virtuelle Übungsscheiben wurde verzichtet, die Idee leichterer Einstiegsbedingungen für den Nachwuchs ist aber damit nicht vom Tisch.

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Regio-News

Assemblea FTST In occasione del proprio centenario, la Società Tiratori del Circolo di Giubiasco ha organizzato l’assemblea federativa presso il Mercato coperto. Un fatto curioso è stato sollevato dal locale presidente Ilvo Junghi: la fondazione della società, avvenuta a seguito della fusione tra la Società tiratori di Campagna, di fazione liberale e la Società tiratori della Valle Morobbia, di fede conservatrice era avvenuta esattamente 100 anni prima, cioè il 23 marzo 1913! I casi della vita… I lavori assembleari si sono svolti come d’abitudine secondo uno schema collaudato. Molti gli ospiti presenti che hanno potuto applaudire anche i premiati alle varie competizioni o i giovani e meno giovani che hanno conquistato risultati di rilievo a livello federale ed internazionale. All’ordine del giorno vi erano anche le nomine statutarie: il comitato federativo si è ripresentato ad eccezione del capo GT Giorgio Mobiglia, ringraziato per i servizi resi. Gli uscenti sono stati rieletti per acclamazione: il comitato si riorganizzerà con

I vari tiratori che si sono distinti a livello nazionale e internazionale. l’obiettivo di ridurre comunque a medio termine i propri membri. L’idea è di andare in direzione di un comitato di ca. 7-9 membri e di lavorare maggiormente in commissioni: è però importante trovare le persone che si mettono a disposizione a tutti i livelli (soprattutto nelle commissioni) per garantire il buon funzionamento delle attività nell’interesse del nostro sport. Vari anche gli interventi: su tutti quelli del presidente di LibertàeValori.ch Dr. Pio Fontana (gruppo che continua le attività

del comitato contro l’iniziativa sulle armi) e di Mattia Annovazzi. Entrambi hanno sottolineato l’importanza di lottare per le nostre tradizioni e libertà sottolineando l’importanza di impegnarci contro l’iniziativa abolizionista del «Gruppo per una Svizzera senza Esercito» (il nome è tutto un programma…) sull’obbligo di prestare servizio: si voterà probabilmente in settembre. Mobilitiamoci già fin d’ora! ●

Corso di tiro 2013 Ad inizio aprile si è svolto a Mendrisio l’annuale corso di tiro organizzato dalla commissione istruzione FTST. 11 i partecipanti (di cui 4 alla pistola) che hanno seguito lezioni teoriche e pratiche dal venerdì sera alla domenica. La teoria si basava principalmente sul sensibilizzare e far sviluppare ai tiratori una propria procedura da adottare e ripetere per ogni singolo colpo. «Concentrarsi e ripetere in modo regolare e costante la vostra procedura» si sono sentiti dire in mille occasioni… Infatti, un modo di lavoro razionale e regolare è la base per ottenere un «bel colpo». Durante le sedute pratiche si è cercato di far esercitare i partecipanti in varie situazioni: alla pistola con l’impiego di vari bersagli scuola (sia a 10 che a 25m), al fucile con vari esercizi di rosate alternati a consigli teorici e pratici. Al corso alcuni hanno scoperto temi nuovi, altri hanno avuto conferma delle proprie conoscenze: gli uni e gli altri avranno tempo di testare nuovamente e perfezionare quanto visto per ottenere un modo di tirare regolare e ripetitivo. Un ringraziamento alla società di Mendrisio per la cortese ospitalità.

Ori nazionali Rossoblù Recentemente ben due nostri atleti hanno conquistato una medaglia d’oro ognuno in una finale nazionale: due le discipline toccate e due categorie d’età praticamente agli antipodi… ma andiamo con ordine. Alessandro Ghezzi, Paradiso (classe 1934) è ormai un fedelissimo del campionato nazionale dei tiratori veterani al fucile a 10m avendo già conquistato vari allori. A Schwadernau (BE), Alessandro ha conquistato a

metà marzo il suo 5. oro nella categoria Seniores 2. Un risultato di tutto rispetto per il tiratore della società Santa Maria di Iseo. Classi d’età agli antipodi dicevamo: l’altra medaglia d’oro è stata conquistata da Franca Borgna, Biasca (classe 1997) alla pistola ad aria compressa. Alla finale nazionale della «Giornata della Gioventù» di Lucerna, ha sbaragliato in modo chiaro la concorrenza imponendosi meritatamente tra gli U16. Nella stessa gara anche 5 i diplomi fede-

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rali conquistati da giovani della Tiratori Aria Compressa Blenio e della Mendrisiense. Il nostro sport riunisce veramente tutte le classi di età e i vari strati della popolazione… una tradizione da coltivare e per cui val la pena investire. Complimenti vivissimi ai premiati ed un grazie di cuore a coloro che lavorano in società soprattutto in ambito giovanile. ●

Alessandro Ghezzi con la medaglia d’oro seniores. Ausgabe 5 // Mai 2013


Regio-News

Nähe zum Volk bringt Schützen Zuoberst im Fricktal liegt das Aargauer Dorf Zeihen, das 1062 Einwohner zählt. Den Schiesssport kann man im Schützenbund Zeihen und im Schützenverein Helvetia Oberzeihen ausüben. Wie kann es sein, dass beide Vereine sehr gut funktionieren?

Schützen aus, und nachher Schiessen sie in Oberzeihen», meint scherzhaft der Zeiher Präsident Roland Greub. Zum zwölften Mal wird dieses Jahr am 18., 20. und 25. Mai das Eichwaldschiessen durchgeführt. Dieses Schiessen auf einem Feldstand könnte der Schüztenbund Zeihen unmöglich alleine durchführen. So wird auch hier zusammengearbeitet, sei es beim Aufstellen der Anlage oder der Durchführung der Schiessbetriebes.

von rené birri Bis 1908 existierte in Zeihen nur die Feldschützengesellschaft. 15 Schützen beschlossen damals aus unbekannten Gründen, sich separat zu vereinen. So entstand der Schützenbund Zeihen. 1922 wurde die Schützengesellschaft Helvetia Oberzeihen gegründet. 1924 wurde der Beschluss gefasst, einen Zugscheibenstand mit sechs Scheiben in Eigenkonstruktion zu bauen. Nach langen Hin und Her haben sich die Schützen der «Helvetia» Oberzeihen bereit erklärt, im Frondienst mitzuarbeiten. Seither wird dem Gedanken «Zusammen sind wir stark» nachgelebt.

Fusion platzt in 70ern 1991 realisierten dann die Gemeinden Zeihen, Effingen, Elfingen und Bözen mit ihren fünf Schützenvereinen die neue Regionalschiessanlage Talmat-

Im Dorf gut verankert

Reichen sich die Hand: Roland Greub (li), Präsident des Schützenbundes Zeihen, und Arnold Riner vom Schützenverein Helvetia Oberzeihen. te. Doch seit diesem Jahr existieren nur noch in Zeihen zwei Schiessgesellschaften. Deren Fusion war in den siebziger Jahren einmal ein Thema, doch der Schützenbund Zeihen sprach sich dagegen aus. Die Eigenständigkeit wird bis heute gepflegt, denn: «Eine Fusion würde etliche Mitglieder der beiden Vereine vom Schiessport abhalten», meinen die beiden Vereinspräsidenten Roland Greub und Arnold Riner einhellig. Zurzeit gehören dem Schützenbund Zei-

hen 42 Mitglieder, wovon 20 mit Lizenz, an. Von den 35 Schützen des SV Helvetia Oberzeihen besitzen 23 eine Lizenz. Beide Vereine funktionieren hervorragend. In den letzten Jahren wurde darauf hingearbeitet, die beiden Vereinsvorstände mit jungen Leuten zu besetzen. Die Ausbildung der Jungschützen obliegt dem Schützenbund, der jedoch durch die Helvetianer für seinen Aufwand entschädigt wird. «Das muss so sein, denn wir bilden die

Auf die Frage, was der Grund dafür sei, dass beide Vereine noch existieren und genug Schützen haben, heben beide Präsidenten hervor, dass sich ihre Vereine im Dorf engagieren. Nicht nur mit den Sportgewehren sind die Mitglieder aktiv. Der Schützenbund Zeihen organisiert ab und zu die Bundesfeier im Dorf, und der SV Helvetia führt jährlich zweimal die Papiersammlung durch. Bei diesen Aktivitäten kommt man an die Bewohner des Dorfes heran. «Dadurch kennt man die Schützenvereine, das ist wichtig». Ein wichtiger Punkt ist auch das Vorstellen der Vereine an der alljährlichen Neuzuzügerbegrüssung. ●

Saisonbeginn bei  den Jungschützen In der ganzen Schweiz haben im April wieder die traditionellen Jungschützenkurse begonnen. Hunderte Jugendliche der Jahrgänge 1993 bis 1996 können wie im solothurnischen Bettlach (Foto rechts) in den Schützenvereinen unter kompetenter Aufsicht den korrekten Umgang mit dem Sturmgewehr 90 lernen und sich so in einem Bereich auch auf den Wehrdienst vorbereiten. In den Kursen werden bis im Herbst die Jugendlichen an das Obligatorische Schiessprogramm herangeführt. Die besten Jungschützengruppen nehmen schliesslich am 21. September in Zürich am Final der Jungschützen teil. (san) ● Ausgabe 5 // Mai 2013

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Regio-News

Le 4e Tir cantonal jurassien Dans le Jura, le millésime 2013 est placé sous le signe du tir. En effet, après 1984, 1991 et 2001, le 4e Tir cantonal aura lieu du 21 juin au 7 juillet prochain. Un événement tourisco-sportif qui ne laisse personne indifférent. A l’oeuvre depuis plus de deux ans, le Comité d’organisation, présidé par l’ex-ministre François Lachat, est entré dans une phase de peaufinement, en étroite collaboration avec la Commission de tir dont la responsabilité incombe à Raphaël Montavon. A trois mois des premiers coups de feu, un nouveau bulletin de santé a été présenté aux chefs de stands et chefs de places, en présence de Frédy Baschung, responsable de la Comptabilité de tir Hammer. Sur la base d’une prévision ambitieuse de 5000 tireurs, on arrive déjà à plus de 5500 tireurs à 300 m (150 Jurassiens) dont 1200 tirs de maîtrise (inespéré) et plus de 400 pistoliers (35 Jurassiens). Selon Frédy Baschung, on dépassera certainement les 7000 tireurs, deux distances confondues. Cet engouement a obligé les responsables jurassiens à ouvrir quatre stands supplémentaires à 300 m, soit Bure/

Mormont (18 cibles), Corban (8), Courroux/Courcelon (8) et Vendlincourt (4). Au total, 91 cibles à 300 m et 14 à l’arme de poing (Delémont/Bambois et Saignelégier/Sous la Neuvevie). Au stade actuel des inscriptions, l’occupation des dix stands à 300 m est assurée à 75% et plus durant les neuf jours de tir (21, 22, 24, 29, 30 juin, 1er, 5, 6 et 7 juillet).

Optimisme général Un premier succès qui ne surprend pas outre-mesure Frédy Baschung: «Contrairement aux grands tirs cantonaux, le Jura laisse une période d’environ dix ans entre chaque tir cantonal. Les tireurs profitent donc de cette opportunité pour cibler leur grande sortie annuelle afin de (re)découvrir une région qui offre, de surcroît, des conditions d’hébergement beaucoup plus intéressantes que dans les grands centres. Il faut savoir aussi que les tireurs jurassiens participent en grand nombre aux tirs extérieurs. Un échange de bons procédés. Selon certaines estimations et différents échos recueillis, ce sont plus de 3000 personnes qui passeront l’espace d’un week-end (2-3

Frédy Baschung, le maillon fort du Tir cantonale jurassien (Logo en bas).

jours) dans le Jura. Un autre élément militant en faveur du Tir cantonal jurassien 2013, le tireur sportif préfère l’ambiance des petits stands, parfaitement équipés aux normes électroniques, à l’inverse d’un tir fédéral qui se déroule sur le même site.» Frédy Baschung n’a donc pas de souci particulier pour l’instant: «Bien entourés par des personnes compétentes et d’expérience, les responsables jurassiens maîtrisent parfaitement la situation, notamment au

niveau de l’engagement des secrétaires de tir, poste très important sur le plan de l’organisation. La formule préconisée dans le Jura (défraiement) est excellente, à condition d’assurer une présence à 100% lors du premier week-end de tir.» JCV ●

Broye: La société de tir offre 500 000 francs La Société de tir des Bourgeois d’Avenches va offrir au total 500 000 francs à l’association Pro Aventico. Cet argent doit servir à financer une étude archéologique consacrée à l’exceptionnel mur d’enceinte (foto à droite) en vue de sa conservation. Réunis en assemblée récemment, les tireurs ont accepté de créer un nouveau fond qui sera alimenté grâce aux revenus encaissés auprès de l’entreprise Nespresso. ●

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Ausgabe 5 // Mai 2013


Regio-News

Frau «rettet» die SG Lenzburg Die altehrwürdige Schützengesellschaft Lenzburg wird kurz vor ihrem 550-Jahr-Jubiläum nicht aufgelöst: An der Generalversammlung wurde Vorstandsmitglied Madeleine Cathérine Baumann zur neuen Präsidentin erkoren. Wäre die Ablösung des bisherigen Präsidenten Thomas Glarner nicht gelungen, hätte der Vorstand die Flinte ins Korn geworfen. Der Warnschuss war schon vor einem Jahr vom Vorstand abgegeben worden; die Hälfte des Gremiums liess sich nur noch für ein Jahr ad interim wählen. Glarner musste eingestehen, dass aus dem Kreis der rund 240 Mitglieder kein Echo auf den dramatischen Appell eintraf.

Nicht als Notlösung «In der Not» – aber keineswegs als Notlösung – konnte sich schliesslich das langjährige Vorstandsmitglied Madeleine Cathérine Baumann zur Übernahme des hohen Amtes durchringen. Die erste Präsidentin in der 549 Jahre alten Schützengesellschaft Lenzburg ist 1995 in die Kleinkalibersektion eingetreten, welche sie bis zu deren

übernimmt das Amt, das Aktuariat wird künftig von Heinz Zehnder (Vorderlader-Sektion) versehen. Nachdem die Interims-Vorstandsmitglieder für ein weiteres Jahr und der Rest des zehnköpfigen Gremiums für zwei Jahre bestätigt werden konnten, ist der Vorstand nun erstmals wieder vollzählig.

550-Jahr-Jubiläum 2014

Die neue Präsidentin Madeleine Cathérine Baumann und Vizepräsident Thomas Frey. Auflösung führte. Im Männerverein hat sie ihr Schussfeld bald auf 300 Meter ausgeweitet. Seit 2000 redigiert sie das Vereinsblatt «Schützenkamerad» und ist Archivarin. Baumann, die zusammen mit ihrem Mann die Kinos in Lenzburg führt, repräsentiert nun auch auf organisatorischer Ebene den Vormarsch der Frauen bei den Schützen: Sie gehört zum Trio der bereits zweifachen Cupsiegerinnen und «Hosen-

frauen». Und sie ist fest entschlossen, auch im Schiessstand weiterhin zu punkten. Dies im Gegensatz zu ihrem Vorgänger, dessen erfolgreiche Schiesskarriere durch das Präsidialamt gestoppt wurde.

Auch endlich ein Vize Die von 62 Mitgliedern besuchte Generalversammlung konnte erstmals seit mehreren Jahren nun auch einen Vizepräsidenten wählen: Thomas Frey

Nachdem nun auf dem Vereinsschiff inklusive Kapitän alle Mann an Deck sind, kann die Saison 2013 ohne Abstriche gestartet und das 550-Jahr-Jubiläum am 19./20. September 2014 mit dem Jubiläumsschiessen vorbereitet werden. (HH) ●

Frauenmehrheit im Vorstand Kantonalschützenverband Uri Mit der Wahl von Belinda Gamma in den Vorstand des Kantonalschützenverbandes Uri haben in diesem neu drei Frauen Einsitz und verfügen damit über eine Mehrheit. Das Szepter bleibt jedoch in der Hand der Männer. Das Präsidium hat neu Christian Simmen inne. Sein Vorgänger Adrian Arnold wurde zum Ehrenmitglied ernannt.

Anreize für Schützen und Festbesucher Zum ersten Thurgauer Kantonalen in der Region zwischen Thur und Rhein werden rund 7000 Teilnehmer erwartet. Diese dürfen sich auf aussergewöhnliche Wettbewerbe (Ostschweizer Ständematch, Militärschiessen) und modernste Technik freuen. So können sich Sportler fürs Eröffnungsschiessen in Oberneunforn, wo ein temporärer Schiessstand errichtet wird, online anmelden und Zeitabschnitt und Position im Schiessstand frei wählen. Ausgabe 5 // Mai 2013

Dies ist für ein Kantonales Schützenfest ebenso ein Novum wie das Helfer-Tool auf der Homepage www.tksf2013.ch, wo man sich selber für die gewünschte Arbeit und Zeit einschreiben kann. Auf die Festbesucher und Zuschauer wartet an den drei Wochenenden (21.23.6/28.6.-1.7./5.7.-7.7.) im Festzentrum in Diessenhof ein Spektakel mit «Martini»-Oldtimer, der Landung von Fallschirmaufklärern und Vorführung der PC7-Kunstflugstaffel. ●

OK-Präsident Benjamin Gentsch mit den Kranzabzeichen. TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer  SchiessenSchweiz  49


Ausblick

Weltcup-Première in München Der Internationale Schiesssportverband (ISSF) wartet beim Weltcup in München Ende Mai mit einer Wettkampf-Première auf: Am 26. Mai wird auf der Olympia-Schiessanlage erstmals ein Target Sprint durchgeführt. Was beim Wintersport mit dem Biathlon, der Kombination von Skilanglauf und Schiessen in einem Wettkampf, bereits seit langem bekannt und beim Publikum beliebt ist, soll nun auch in der restlichen Saison eingeführt werden: die Verbindung von Schiessen und Laufen in einem Target Sprint. Einen solchen Wettkampf hat der ISSF erstmals auf die Agenda des Weltcups in München gesetzt. Dieser findet vom 23. bis 30. Mai statt, der Ziel-Sprint ist auf den Sonntag, 26. Mai terminiert. Ausgetragen wird der Target Sprint auf der Münchner Olympia-Schiessanlage in den vier Kategorien Juniorinnen, Junioren, Frauen und Männer. Die Teilnehmer werden dafür von den nationalen Verbänden an-

Zeitschnellsten aller Qualifikationsrennen ergeben, für den Final. Auch dieser wird als Massenstartrennen über 3 x 400m mit zwei Stehendschiessen nach den selben Regeln ausgetragen. In jeder Disziplin und Klasse werden die drei Erstplatzierten mit Medaillen ausgezeichnet; die sechs Erstplatzierten erhalten Urkunden.

Offener Wettkampf In München werden die Schützen auch rennen, aber ohne Gewehr. gemeldet. In allen Klassen werden die Qualifikationen als Massenstartrennen ausgetragen. Bei der Qualifikation im Massenstart werden bis zu vier Qualifikationsgruppen gebildet. Diese Qualifikationsgruppen werden durch Losentscheid festgelegt. Zur Qualifikation starten jeweils maximal 15 Sportler einer Altersklasse gleichzeitig.

3 x 400m, 2 Schiessen Es werden drei Laufrunden à 400m absolviert, zwischen den Laufrunden wird jeweils ein

Stehendschiessen absolviert. Der Sportler kann das Rennen erst fortsetzen, wenn alle fünf Ziele getroffen wurden. Dafür dürfen maximal 20 Schuss je Schiesseinlage abgegeben werden. Die Gewehre werden beim Lauf nicht mitgeführt, sondern stehen im Schiessstand bereit. Bei der Massenstartqualifikation qualifizieren sich die jeweils drei Erstplatzierten eines jeden Qualifikationsrennens sowie eine durch die Jury festzulegende Anzahl von weiteren Startern, die sich aus den jeweils

Fürs Schiessen als Gewehr zugelassen sind alle handelsüblichen Einzellader (nur für Einzelschuss), Luftdruck-, Pressluftund CO₂-Gewehre. Bei der Target Sprint-Première in München werden die Leihwaffen vom Veranstalter, d.h. dem ISSF, den Teilnehmern am Weltcup zur Verfügung gestellt. Die Schützen brauchen also nur ihre Laufschuhe mitzubringen. Der ISSF will den Target Sprint aber für alle Lauf- und Schiessbegeisterten öffnen und hat den Wettbewerb daher beim Programm «Sport für alle» des Internationalen Olympischen Komitees (IOC) angemeldet. (atp) ●

Wichtige Termine 1.-5.

Mai

44. Grand Prix of Liberation in Pilsen (Tschechien)

1.5.-31.7. Mai-Juli

Qualifikationswettkampf Sommermeisterschaft Pistole P10m (ganze Schweiz)

3.-13.

Mai

ISSF-Weltcup in Fort Benning (USA)

9.-12.

Mai

Tir aux cigognes in der Schweiz

10.-19.

Mai

2. Runde Schweizer Mannschaftsmeisterschaft G50m (ganze Schweiz)

10.-23.

Mai

2. Hauptrunde Schweizer Gruppenmeisterschaft G50m (ganze Schweiz)

13.-19.

Mai

Europacup 300m in Aarhus (Dänemark)

15.-19.

Mai

Alpencup in Saint-Badolph (Frankreich)

23.-29.

Mai

ISSF-Weltcup in München (Deutschland)

24.-26.

Mai

Rifletrophy 2 in Schwadernau

24.-2.6.

Mai/Juni

3. Runde Schweizer Mannschaftsmeisterschaft G50m (ganze Schweiz)

24.-6.6.

Mai/Juni

3. Hauptrunde Schweizer Gruppenmeisterschaft G50m (ganze Schweiz)

31.-2.6.

Mai/Juni

Europacup Pistole 25m in Aarhus (Dänemark)

31.-2.6.

Mai/Juni

Eidgenössisches Feldschiessen G300m P50m P25m (ganze Schweiz) Alle Angaben ohne Gewähr; vergleiche auch Termine auf www.swissshooting.ch

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Ausgabe 5 // Mai 2013


Ratgeber/Marktplatz

Abzug richtig einstellen Juniorin PBS fragt: Ich schiesse jetzt bereits seit 4 Jahren Pistole. Mit der Sportpistole habe ich absolut keine Probleme, jeden Schuss sauber zu drücken. Aber mit der LUPI will das einfach nicht so recht klappen. Was kann ich da unternehmen? Uwe Knapp (Nationaltrainer Pistole) antwortet: Dieses Problem kennen viele Schützinnen

Ratgeber Haben Sie Fragen zu Training oder Wettkampf oder zu irgendwelchen körperliche Beschwerden, die ihre Leistung beim Schiessen beeinträchtigen. Unsere Spezialisten haben bestimmt einen für Sie wirksamen Rat. Fragen senden an: redaktion@swissshooting.ch Conseils Avez-vous des questions sur l’entraînement ou la compétition, ou encore sur n’importe quelle question sur des douleurs corporelles qui auraient des effets sur vos prestations de tir? Nos spécialistes ont sûrement un conseil avisé à vous donner. Adressez vos questions à: redaktion@swissshooting.ch

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Uwe Knapp. und Schützen. Bei der Sportpistole ist das Abzugsgewicht vorgegeben, bei der Luftpistole dagegen nicht. So wird bei der LUPI das Abzugsgewicht oft minimal eingestellt. Im Training geht das oft gut, kommen aber Nervosität oder klamme Finger hinzu, getraut man sich kaum mehr richtig zu drücken. Deshalb sollte der Abzug nie zu leicht eingestellt sein. Ein optimales Verhältnis zwischen Vorzugs- und Abzugsgewicht zu finden, ist aber nicht einfach. Da ist viel Probieren angesagt. Zu geringes Abzugsgewicht ist aber nicht nur bei den Pistoleschützen das Probleme. Wer nicht mehr sauber drücken kann, sollte es einfach mal mit einem höheren Abzugsgewicht versuchen. ●

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Publication officiel del al fédération sportive suisse de tir Publicazione ufficiale della federazione sportiva svizzera di tiro

Ausgabe 5 // Mai 2013

Redaktion Schiessen Schweiz: Lidostrasse 6, Luzern, Telefon 041 418 00 30, redaktion@swissshooting.ch Redaktionsteam: Max Flückiger (mfl), Andreas Tschopp (atp), René Wicki (rw), Nadja Toscan (nto), Marco Sansoni (san), László Tolvaj (tl).

Übersetzungen: Jean-Marc Amstutz, Anne Chapuis, Philippe Zeller, Daniel Regamey, Giovanni Leardini, Edy Ramelli, Roberta Filippini. Redaktionsschluss: jeweils 8. des Monats Erscheinung: jeweils Ende Monat Produktion: St. Galler Tagblatt AG, Fürstenlandstrasse 122, 9001 St. Gallen. Druck: Swissprinters AG

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