SchiessenSchweiz 09/2013

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Schiessen Schweiz Das offizielle Magazin des Schweizer Schiesssportverbandes

Die Goldboys von Osijek // Les gars en or d’Osijek // I ragazzi d’oro di Osijek

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Nr. 9 // September 2013



Editorial

NEIN zur Unsicherheits-Initiative NON à l’initiative de l’insécurité NO all’iniziativa dell’insicurezza von Dora Andres, Präsidentin SSV

Am 22. September stimmen wir über die Volksinitiative zur Aufhebung der Wehrpflicht der Gruppe Schweiz ohne Armee (GSoA) ab. Mit dieser Initiative wird mehr als nur die Armee und die Wehrpflicht angegriffen. Die Freiheit zu wählen – «freiwillig» – erscheint attraktiv, ist jedoch nur eine Seite. Die Kehrseite heisst Verantwortung. Diese angedachte Form der Freiheit droht auszuarten, sofern diese nicht von Verantwortung getragen wird. In diesem Sinn hält Artikel 6 der Bundesverfassung fest: «Jede Person nimmt Verantwortung für sich selber wahr und trägt nach ihren Kräften zur Bewältigung der Aufgaben in Staat und Gesellschaft bei.» Jeder von uns steht in der Verantwortung mitzugestalten und übernimmt seine Pflichten. Wir sind uns einig, dass unsere Milizarmee im Moment viele Reformen und in zu kurzer Abfolge umzusetzen hat. Dies führt zu Unsicherheiten, Armeematerial ist nicht ausreichend vorhanden und es gibt gewisse «Leerläufe» im WK. Aus dieser Unzufriedenheit, sprich Frustration heraus, ein Ja in die Urne zu legen und zu glauben, dass damit dieses Problem gelöst wäre, ist für die Sicherheit und die Zukunft unseres Landes fatal. Ich gebe zu, dass die aktuelle Situation nicht befriedigt. Deswegen fordere ich die Politiker auf, im Zusammenhang mit der Weiterentwicklung der Armee Entscheide für die Sicherheit zu fällen und jede finanzielle Kürzung abzulehnen. Da liegt das Kernproblem und nicht im System unserer bewährten Wehrpflicht. Daher legen wir Schützen und Schützinnen am 22. September ein klares NEIN in die Urne, weil wir zu den Werten dieses Landes stehen.

Ausgabe 9 // September 2013

Le 22 septembre, nous voterons sur l’initiative populaire du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA) pour l’abrogation du service militaire obligatoire. Par cette initiative, ce ne sont pas que l’armée et le service militaire obligatoire qui sont attaqués. La liberté de choisir – «volontairement» – semble attrayante, mais cela ne représente qu’une partie du problème. L’autre partie, c’est la responsabilité. Cet aspect de la liberté menace de dégénérer, sauf s’il s’inscrit dans le sens de la responsabilité. L’article 6 de la Constitution fédérale ne précise-t-il pas que: «Toute personne est responsable d’elle-même et contribue selon ses forces à l’accomplissement des tâches de l’État et de la société?» Chacun de nous est responsable de participer et d’assumer ses devoirs. Nous sommes tous d’avis que notre armée de milice doit mettre en œuvre actuellement et rapidement de nombreuses réformes. De ce fait naissent des incertitudes, les matériels de l’armée ne sont pas suffisamment disponibles et il y a certains temps morts lors des CR. De l’insatisfaction naît des sentiments de frustration, la tentation de glisser un oui dans l’urne et l’illusion de croire qu’ainsi le problème pourrait être résolu. Ce serait fatal à la sécurité et à l’avenir de notre pays. Je reconnais que la situation actuelle n’est pas satisfaisante. C’est pourquoi j’appelle les responsables politiques à prendre des décisions pour la sécurité dans le cadre du développement de l’armée et de rejeter toute réduction des moyens financiers mis à disposition de l’armée. C’est là que se trouve le cœur du problème et non dans le système éprouvé de notre service militaire obligatoire. Par conséquent, nous, tireuses et tireurs, glisserons résolument un NON dans l’urne, le 22 septembre, parce que nous défendons les valeurs de ce pays.

Il 22 settembre voteremo sull’iniziativa popolare per l’abolizione dell’obbligo di servizio, lanciata dal Gruppo per una Svizzera senza esercito (GSeE). Questa iniziativa non si rivolge soltanto contro l’esercito e contro l’obbligo di servizio. La libertà di scegliere – «volontariamente» – a prima vista sembra attraente, ma è solo un lato della medaglia. Il rovescio si chiama responsabilità. C’è il rischio che la forma di libertà proposta possa degenerare se alla sua base non c’è la responsabilità. In questo senso, l’articolo 6 della Costituzione federale dichiara: «Ognuno assume le proprie responsabilità e contribuisce secondo le proprie forze alla realizzazione dei compiti dello Stato e della Società.» Ognuno di noi è responsabile di collaborare e adempiere ai propri doveri. Siamo concordi sul fatto che il nostro esercito di milizia al momento deve realizzare varie riforme in un lasso di tempo limitato. Ciò è causa di insicurezza, inoltre l’esercito non dispone attualmente di materiale a sufficienza e nei corsi di ripetizione vi sono alcuni «giri a vuoto». Votare «Sì» a causa di questo malcontento, o meglio, di questa frustrazione e credere di risolvere in questo modo il problema sarebbe fatale per la sicurezza e il futuro del nostro paese. Devo ammettere che la situazione attuale non è soddisfacente. Per questo motivo, in vista dello sviluppo ulteriore del nostro esercito, invito i politici a prendere delle decisioni a favore della sicurezza e a respingere ogni taglio finanziario. Sta qui il nocciolo del problema, e non nel nostro sistema collaudato dell’obbligo di servizio. Quindi, noi tiratori e tiratrici il 22 settembre depositiamo nell’urna un chiaro «NO», poiché siamo per i valori di questa nazione.

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Inhalt 1

üscher/May/Greuter – die Goldboys von Osijek L Bericht zur EM mit Fotos auf Seite 19 Lüscher/May/Greuter – les gars en or d'Osijek Lüscher/May/Greuter – i ragazzi d'oro di Osijek

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Editorial von SSV-Präsidentin Dora Andres NEIN zur Unsicherheits-Initiative NON à l'initiative de l'insécurité NO all'iniziativa dell'insicurezza

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Rencontre: André Maury, président de l'ASGT «Le tir, c'est la rencontre avec soi-même» «Schiessen bedeutet ein Treffen mit sich selbst» «Sparare significa un incontro con sé stessi»

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Rennrodler Gregory Carigiet als Stargast «Mensch und Maschine müssen Einheit bilden» «L’homme et son équipement de sport doivent faire corps» «L’essere umano e l’attrezzo sportivo devono essere un tutt‘uno»

30 Michele Panzeri fördert die Tessiner Jugend

Michele Panzeri: Un lungo lavoro per i giovani nel Ticino Team Speranze TTS

32 Im Training für die Schweizer Meisterschaften

11 Inside: Endspurt für Kampagnenleiter Wüthrich

SSV verlängert Partnerschaft mit der Helsana Belohung von der USS und Leserbriefe Récomponse de l'USS Premiazioni della USS

4 Rückblende mit Roman Burkhard 3 Vom Jungschützen zum Rotkreuzfahrer

6 Hinter den Kulissen des CISM Regionalturniers 1 Un regard derrière les coulisses du tournoi CISM

36 Technik: Walther LP400 Club im Spezialverkauf Cart Pist 03 out, Cart Pist 14 in Cart Pist 03 Out, Cart Pist 14 In 8 3

20 Reportage von der Universiade in Kazan 23 Talentschau mit Marina Bösiger 25 Seitenblick auf den Alltag im Schützenmuseum

Ausgabe 9 // September 2013

Regio-News: Staubli und sein Tanner-Stutzer Aus für das Dornacher- und Pragelschiessen 2014 le Tir cantonal revient en Gruyère De Berti e Lucchini campioni con la pistola

2 Ausblick aufs Luzerner Kantonalschützenfest 4 Vereinsjubiläen in Unterseen und Bönigen 3 Ratgeber: Wohin mit alten Waffen / Trophäen? 4 Sturmgewehre 90 auf dem Marktplatz

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Interview

«Le tir, c'est la rencontre avec soi-même» «Schiessen bedeutet ein Treffen   mit sich selbst» «Sparare significa un incontro   con sé stessi» André Maury, président de l’Association sportive genevoise de tir (ASGT), se confie après un an à la tête de l’association faîtière du tir genevois. Il nous parle de l’avenir du tir, de la relève sportive, des difficultés aussi, comme celle de trouver du personnel… Rencontre. DE OLIVIER PILLONEL Comment est organisé votre SCT? L’organisation de notre société cantonale de tir ressemble à ce que l’on observe dans les autres cantons. Nous chapeautons les membres par l’intermédiaire de directeurs de service pour chaque discipline et d’une cheffe jeunes tireurs. A la différence de certains cantons qui fonctionnent avec des districts, nous n’avons pas besoin d’une organisation si complexe avec nos 24 sociétés. Comment fonctionne votre SCT? Notre société fonctionne selon un principe de milice, basé sur le bénévolat. Nous remboursons les frais, mais sans défraiement comme dans certaines régions. Nos neuf stands sont, soit à la disposition du canton, soit privés et ouverts aux tireurs de leurs sociétés respectives. Quel est l’effectif de vos membres? Notre effectif compte environ 1040 licenciés actifs. Du côté des membres passifs, nous devons sensibiliser les sociétés à encourager tous leurs membres à prendre la licence. Une façon de soutenir le tir. Qu’en est-il de la relève des comités? C’est un peu le sujet qui fâche. Un phénomène de société veut qu’aujourd’hui beau-

André Maury, président de l'Association sportive genevoise de tir (ASGT) coup gens vivent dans une république piqueassiette. Toujours intéressés à participer, à recevoir, preneurs de tout ce que nous organisons… mais absents au moment de s’investir, de donner de leur temps… Du point de vue de l’organisation, nous pouvons compter sur des personnes efficaces et dévouées à leur poste, mais nous manquons cruellement de remplaçants! Et sur le plan sportif? De ce point de vue par contre nous obtenons d’excellents résultats, notamment pour les jeunes tireurs. Nous envoyons chaque année 3’500 lettres pour recruter des jeunes. Cela nous apporte de nouveaux membres et

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assure la relève. Nous ne sommes pas encore au sommet de nos possibilités, mais nos moyens financiers restent limités et le vivier restreint. Genève est un petit canton et une grande ville où les jeunes ne manquent pas d’activités et prennent à l’école déjà l’habitude d’essayer de nouvelles activités, ils butinent… le tir peut alors en pâtir. Il faut comprendre que nous investissons beaucoup sur chaque jeune et nous aimerions bien qu’ils ne changent pas d’activité trop vite en abandonnant le tir après un ou deux ans… Nous recrutons les jeunes vers 16 ans et avons une très bonne fréquentation entre 16 et 17 ans. Ensuite, dès la 3e et 4e année de tir – nouvelles passions, copines, problèmes professionnels ou études… – les jeunes ont moins de temps à consacrer au tir et certains quittent le bateau… Ce que nous espérons, c’est qu’ils nous reviennent plus tard, à 25, 30 ou 50 ans. Nous investissons pour l’avenir et il n’est pas question de se fâcher avec un jeune qui souhaite partir. Ne dit-on pas: tireur un jour, tireur toujours. Quand ont lieu ces activités pour les jeunes ? Les saisons sont courtes et les activités organisées en général le week-end. Il faut mentionner les cours de tir du mercredi après-midi, qui ont lieu au centre sportif du Bois-des-Frères en hiver pour la carabine à air comprimé et au stand de Château-Bloch, au printemps, pour le petit calibre. Genève soutient de moins en moins le tir. Qu’en pensez-vous? Non seulement elle ne subventionne plus le tir, mais elle parle aussi de nous rayer des activités sportives pour la jeunesse. Cela veut dire que nous perdrions beaucoup d’impact sur les jeunes. Nous allons demander à Ausgabe 9 // September 2013


Interview

«Ce ne sont pas les tireurs qui ont des problèmes avec des armes», dit André Maury qui tire en moyenne deux fois par semaine. rencontrer les personnes concernées afin d’obtenir des explications et exiger de jouir du même statut que les autres sports. C’est là la volonté de quelques personnes de mettre le tir de côté. Je le dis souvent, le tir n’est pas un sport vendable. Il souffre d’une mauvaise réputation totalement injustifiée. Nous n’y rencontrons pourtant pas de problèmes comme le hooliganisme ou la violence dans les stades…

afin de proposer des activités qui ne choquent pas les parents. Les jeux vidéo sont à la mode, alors pourquoi ne pas mettre sur pied des stands de tir virtuels… mais cela reste difficile à mettre en œuvre et je ne suis pas forcément convaincu. Autrement je ne connais pas de recette miracle pour promouvoir le tir. Cela sera toujours plus difficile, nos opposants ont la partie belle et nous collent toutes sortes de maux sur le dos.

Que faire alors pour revaloriser l’image du tir? Le tir, c’est la rencontre avec soi-même. Vous ne pouvez pas vous cacher ou vous décharger sur les autres… Pour revaloriser le tir, il faut en parler autour de soi et se démarquer plus nettement de tous ces drames qui arrivent avec les armes, ne pas rester autant en retrait. Ce ne sont pas les tireurs qui ont des problèmes avec les armes.

Quelles compétitions offrez-vous à vos membres? Nous suivons le calendrier suisse et nous basons sur le calendrier de la FST pour tout ce qui se passe au niveau fédéral. Au niveau de l’ASGT, nous organisons des concours internes pour toutes les disciplines. Cette année, nous organisons en plus le Championnat romand des jeunes tireurs qui va se dérouler au stand de Bernex. C’est notre tour de l’organiser et en sommes très fiers. Nous organisons aussi les Championnats genevois et offrons aux tireurs de pouvoir tirer chaque année la maîtrise cantonale en dehors des fêtes cantonales… L’offre est très riche et il n’y a pas le temps de s’ennuyer.

Faudrait-il mettre sur pied des campagnes de sensibilisation ? Celui qui entreprend aujourd’hui une campagne pour le tir, est mort (rires) ! Cela ne marcherait pas. Je crois plutôt au bouche à oreille, aux rencontres avec les jeunes… Peut-être faudrait-il s’équiper autrement et acheter par exemple des pistolets à laser, Ausgabe 9 // September 2013

Comment se passe la collaboration avec les autres SCT?

On se réunit deux à trois fois par année lors des réunions des présidents, dans la région d’Yverdon. On y prépare les séances de la FST et planifie nos interventions avec les représentants de Neuchâtel, Vaud, Fribourg, Jura et du Valais. Nous entretenons un peu moins de contacts avec les sociétés d’outreSarine, mais nous organisons à tour de rôle, tous les deux ans, une manifestation sympathique, le Tir de la Combourgeoisie, où se retrouvent des tireurs de Fribourg, Berne et Genève. Nous mettons aussi sur pied le Tir des Comités romands qui a lieu cette année à Neuchâtel en octobre, où tous les comités romands sont invités à tirer. Cela resserre les liens. Nous envoyons aussi des représentants lors des assemblées générales ou tirs cantonaux. Nous essayons de nous soutenir les uns les autres. Les problèmes rencontrés à l’extérieur sont bien souvent aussi les nôtres et les solutions appliquées d’un côté peuvent parfois servir de l’autre. Comment ressentez-vous l’influence de la FST Nous profitons d’un effet coaching et bénéficions de l’aide de personnes disponibles et compétentes, nous entretenons d’excellentes relations avec la présidente… Nous sommes aussi en relation avec la FST à travers les règlements. Nous avons parfois

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Interview

la sensation d’être entre le marteau et l’enclume, car nous recevons les règlements, sommes chargés de les diffuser et de les faire respecter. Mais la relation est très bonne et je suis satisfait de l’écoute qui règne entre nous. A chaque fois que nous avons posé des questions, dérangeantes ou pas, la FST y a répondu. Je ne ressens pas d’ingérence, nous pourrions recevoir un peu plus d’aide ou de coaching, mais le climat est bon et chacun se sent chez soi. Quels sont vos principaux soucis? Le principal souci concerne la relève interne du comité et la motivation. La problématique que nous avons dans le tir veut que celui qui s’engage n’ait plus le temps de tirer… Lors de la dernière assemblée, j’ai parlé de l’éventualité d’abandonner certaines disciplines au cas où l’on ne trouverait pas les personnes nécessaires. Je parlais d’une république pique-assiette où les gens ne viennent que pour manger, il faut comprendre que dans une association il faut des personnes pour l’organisation des manifestations, pour le nettoyage, pour récolter les résultats, etc. Il faut remettre l’église au milieu du village et informer davantage dans ce sens. Peut-être faudrait-il aussi modifier nos statuts internes afin que chaque société mette une ou deux personnes à la disposition de l’association. Où puisez-vous les forces nécessaires à l’exercice de votre charge? La famille, c’est le lieu où je me ressource et où je puise mes forces. A part ça j’aime bien la moto et le jardinage. Ma femme plante et moi je laboure, ou je coupe du bois. Est-ce que vous voyez un conflit d’intérêt avec votre présidence de la commission cantonale de tir? Au début, c’était un peu la question, mais les deux rôles se combinent assez bien, car les problèmes sont similaires. Et cela réunit sous le même chapeau le sport et le militaire. C’est mon rôle de rappeler aux militaires que dans les stands il y a aussi des sociétés et leurs membres. Et aux tireurs sportifs que sans armée il n’y aurait pas ou peu de stands. Donc armée et tir sportif doivent avancer côte à côte et travailler main dans la main. Chacun a besoin de l’autre. C’est le leitmotiv, par lequel passe à mon sens l’avenir du tir en Suisse. Le CSE C-10 et le CSE C-50 ont trouvé leur place parmi les compéti-tions de la ligue nationale A à la 4e ligue. Imaginez-vous ce type de compétition à Genève?

il vaut mieux se demander de quoi a-t-on besoin et que doit-on doit éliminer. Il y a déjà beaucoup et les gens ne peuvent pas aller partout. Voyez-vous de nouvelles tâches, ou possibilités de développement? J’en ai déjà trop, des tâches (rires). Après une année à la tête de l’ASGT, je m’accroche et je garde le cap! Une idée serait de fixer un rythme régulier pour les tirs cantonaux, tous les cinq, sept ou huit ans… Cela deviendrait un but planifié. Il faudrait créer un comité ad hoc dormant que l’on réveillerait périodiquement en prévision de l’événement.

«Das Schiessen ist ein Sport, der schlecht verkäuflich ist und der zu Unrecht einen schlechten Ruf hat», meint Maury. Imaginer oui, mais le problème serait de trouver la place nécessaire pour organiser de tels concours. Les stands sont très pris. Ensuite, j’en ai déjà parlé, c’est celui de trouver le personnel suffisant pour gérer de telles manifestations, car les exigences organisationnelles seraient énormes en termes de personnel, de gestion des résultats, de règlement, etc. Seriez-vous prêt pour cela à renoncer à certaines compétitions? Que les choses soient claires, moi je ne renonce à rien. C’est l’Assemblée des présidents des sociétés et des membres de l’ASGT qui décide, ce n’est pas moi. C’est la base qui se prononce et décide de réaliser ou d’abandonner tel ou tel projet. Sinon ce serait du diktat et pas très… helvétique. En tant que président, je dois respecter la volonté de la base. Que pensez-vous de la création de quatre compétitions régionales, les régions s’étendant au-delà des frontières cantonales? Oui, c’est possible, mais on puise toujours dans le même réservoir. Ce sont les mêmes tireurs qui participent aux tirs genevois, les mêmes qui participent aux tirs confédérés, etc. Vous pouvez verser 60 litres dans un verre de 3 dl, à la fin il ne vous reste quand même que 3 dl. Plutôt que de se dire il faut créer quatre compétitions régionales,

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Comment voyez-vous l’avenir de votre organisation dans 15 ans? Le tir va changer et son image aussi. Du côté de Genève, la ville grandit et on devra soit s’enterrer, soit s’exporter en périphérie. Le tir sera peut-être intégré dans des centres sportifs, aux côtés d’autres disciplines… Mais pour moi le tir existera toujours, avec davantage de restrictions, mais sans doute avec autant voire plus de monde. Le président tire-t-il encore ? Je tire en moyenne deux fois par semaine, le plus souvent à Bernex et parfois aussi le lundi à l’Arquebuse à la poudre noire au revolver. Je suis aussi actif dans une société de tir au pistolet où je fais les tirs obligatoires. Si je n’avais pas toutes ces fonctions, je serais encore plus actif. C’est tant pis pour le tir et tant mieux pour l’ASGT. ●

André Maury ist Präsident der Genfer Sportschützenvereinigung (Association sportive genevoise de tir/ASGT). Mit 24 Gesellschaften und 1040 lizenzierten Aktiven, die auf neun Ständen im Kanton schiessen, brauche es keine komplexe Organisation in der ASGT, die – wie Maury betont – auf eine Reihe effektiver und engagierter Funktionäre zählen könne. Doch fehle es grausam an Ersatzleuten, sagt der Präsident. Die ASGT investiert viel in die Jugendförderung. So wird dieses Jahr etwa eine Jugendmeisterschaft für die Romandie organisiert. Bei all diesem Engagement für die Jungen würde es André Maury gerne sehen, wenn diese den Schiesssport nicht schon nach ein, zwei Jahren wieder aufgeben würden. «Es ist der Wille einiger Laute, das Schiessen auf die Seite zu schieben», erklärt Maury und betont: «Ich sage es oft. Das Schiessen ist ein Sport, der schlecht verkäuflich ist, und der zu Unrecht einen schlechten Ruf hat». Doch es seien eben «nicht die Ausgabe 9 // September 2013


Interview

Schützen, die Probleme haben mit Waffen». Für den Genfer Kantonalpräsidenten ist das Schiessen Begegnung mit sich selbst. «Man kann sich dabei nicht verstecken oder auf andere abstützen», sagt Maury, für den die Familie der Ort ist, «wo ich Kraft und Stärke schöpfe». Daneben liebt der Genfer Kantonalpräsident sein Motorrad und die Gartenarbeit. «Meine Frau pflanzt, ich pflüge oder hacke Holz», erklärt Maury dazu. Gemäss ihrem Präsidenten unterhält die Genfer Sportschützenvereinigung zwar wenig Kontakt mit Gesellschaften jenseits der Saane, organisiert jedoch alle zwei Jahre

mit dem Burgrechtschiessen (Tir de la Combourgeoisie) eine Veranstaltung, an der sich Schützen aus Genf, Freiburg/Fribourg und Bern treffen. Die Beziehung zum SSV und vorab zu dessen Präsidentin bezeichnet Maury als ausgezeichnet. Auch wenn manchmal das Gefühl bestehe, zwischen Hammer und Amboss zu sein in Sachen Vorschriften und deren Anwendung, sagt Maury, «ist das Verhältnis gut. Ich bin zufrieden mit dem Gehör, das wir gegenseitig finden». Der Genfer Kantonalpräsident steht zugleich der kantonalen Schiesskommission vor. Maury hat kein Problem mit den zwei Hüten

auf seinem Kopf. «Denn die Armee und Sportschützen müssen Seite an Seite vorwärts gehen und Hand in Hand zusammenarbeiten. Jeder braucht den anderen», nennt Maury als Leitmotiv für die Zukunft des Schiessen in der Schweiz. (atp) ●

André Maury è presidente dei tiratori ginevrini (Association sportive genevoise de tir/ASGT). Con 24 società e 1040 tiratori attivi con licenza, che sparano su 9 stand nel cantone, la ASGT non ha bisogno di strutture complesse. Come afferma Maury, la AGST può basarsi su una buona base di funzionari attivi ed impegnati ed investe molto nella promozione giovanile. Quest’anno viene organizzata ad esempio una specie di maestria romanda per giovani. Con tutto quest’impegno per i giovani, ad André Maury piacerebbe che non smettessero già dopo uno, due anni di attività. «Alcune persone vogliono mettere il tiro in ombra», spiega Maury e sottolinea: «Lo dico spesso. Il tiro è uno sport difficile da vendere e che a torto ha una cattiva fama». «I tiratori non hanno problemi con le armi». Per il presidente ginevrino «il tiro è un incontro con sé stessi. Non ci si può nascondere e non si può contare sull’aiuto di altri.», afferma Maury, che ritiene la famiglia il luogo «dove posso attingere forza ed energia». Maury ama anche la sua moto e il giardinaggio. «Mia moglie pianta, io vango o taglio la legna», spiega brevemente Maury. Secondo il suo presidente, la federazione cantonale ginevrina di tiro ha pochi contatti con società oltre la Sarine ma organizza ogni due anni la manifestazione «Tir de la Combourgeoisie» a cui partecipano tiratori di Ginevra, Friborgo e Berna. Maury definisce eccellenti i rapporti con la FST e con la sua presidentessa. Anche se a volta sembra di trovarsi tra incudine e martello per le direttive e la loro messa in pratica, afferma Maury «che i rapporti sono buoni. Sono contento che siamo ascoltati a vicenda». Il presidente ginevrino presiede anche la commissione cantonale di tiro ma non ha problemi a portare due cappelli. «L’Esercito ed i tiratori devono andare avanti gli uni accanto agli altri e collaborare. Ognuno ha bisogno dell’altro», è il leitmotiv di Maury per il futuro del tiro in Svizzera. (RF) ●

André Maury ama anche la sua moto e il giardinaggio. Ausgabe 9 // September 2013

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Inside

Endspurt für Kampagnenleiter Wüthrich Sprint final pour Wüthrich, responsable de l’initiative Sprint finale per Wüthrich, responsabile della campanga Erst am 22. September weiss Hans-Peter Wüthrich, ob seine Arbeit erfolgreich war. Bis dahin hat der Kampagnenleiter «Nein zur Unsicherheits-Initiative» noch einen echten Endspurt vor sich. VON MAX FLÜCKIGER «Ein deutliches Volksmehr gegen die Unsicherheits-Initiative, die die Wehrpflicht abschaffen will, ist unser Ziel», erklärt Wüthrich. Dafür hat der Ostschweizer mit seinem Team weit über ein Jahr Vorbereitungsarbeiten geleistet und an der Medienkonferenz vom 9. August in Bern die letzte Runde im Abstimmungskampf eingeläutet. Dabei kann Wüthrich auf breite Unterstützung zählen. Der Verein für eine sichere Schweiz mit gegen 400‘000 Mitgliedern steht hinter ihm. «Die Hauptarbeit liegt aber bei den kantonalen Komitees welche unter der Leitung der jeweiligen kantonalen Offiziersgesellschaften stehen. «Nur diese bringen die PS auf den Boden, oder eben zum Stimmvolk», weist Wüthrich auf den wichtigsten Pfeiler seiner Kampagne hin. «Im Moment laufen deshalb die Telefone im Büro der Kampagnenleitung heiss. Rund 75 Ansprechpartner haben direkten Kontakt zum Kampagnenleiter, dazu kommen Medienanfragen, Politikerinnen und Politiker. Auch die E-Mail Flut wächst täglich!» Auf Grund vieler Rückmeldungen ist Wüthrich überzeugt, dass die Mehrheit der Schweizer Bevölkerung die Wehrpflicht beibehalten will, denn «wer sich gegen die Wehrpflicht wehrt, wird wehrlos. Aber wir dürfen und werden bis zum 22.09.2013 in unseren Anstrengungen nicht nachlassen!» ●

Hans-Peter Wüthrich ne saura que le 22 septembre si son travail a été fructueux. Jusque-là, le responsable du «non à l’initiative contre la sécurité» a encore un long sprint final devant lui. Ausgabe 9 // September 2013

«Notre but est d’atteindre une claire majorité populaire contre l’initiative qui veut abolir l’obligation de servir» déclare Wüthrich. Pour ce faire, le citoyen de Suisse orientale et son team, ont œuvré pendant plus d’une année à la préparation de celle-ci, et ont annoncé le dernier round de la campagne contre l’initiative à la conférence des médias du 9 août, à Berne. A cet effet, Wüthrich peut compter sur un large soutien. L’association pour une Suisse sûre, comptant quelque 400›000 membres, est unanime-

Hans-Peter Wüthrich. ment derrière lui. «Le travail principal, par contre, se situe auprès des comités cantonaux, respectivement auprès des directions cantonales des Sociétés Suisses des Officiers. Seuls ceux-ci sont en mesure de mobiliser l’énergie nécessaire et de faire passer le message à l’électorat», fait remarquer Wüthrich, en citant un des plus importants piliers de sa campagne. «Actuellement, les téléphones n’arrêtent pas de sonner dans le bureau de la direction de l’initiative. Quelque 75 interlocuteurs ont un contact direct avec le responsable de l’initiative, à cela s’ajoutent les questions des médias, des politiciennes et

politiciens. Le flux des e-mails augmente également quotidiennement!» En se basant sur la multitude des réactions, Wüthrich est convaincu que la majorité de la population suisse veut maintenir l’obligation de servir, parce que «celui qui est contre l’obligation de servir, est désarmé, sans défense.» C’est pour cette raison que, jusqu’au 22.09.2013, nous n’osons pas relâcher nos efforts! ●

Solo al 22 settembre Hans-Peter Wüthrich saprà se il suo lavoro ha avuto successo. Il responsabile della campagna «No all’iniziativa dell’insicurezza» ha ancora davanti a se un importante sprint finale. «Il nostro obiettivo è ottenere una chiara maggioranza della popolazione contro l’iniziativa dell’insicurezza» spiega Wüthrich. Per questo scopo Wüthrich e il suo team hanno lavorato per più di un anno e alla conferenza stampa tenutasi a Berna il 9 agosto hanno inizializzato l’ultimo round della lotta all’iniziativa. Wüthrich può contare su un ampio supporto: l’associazione per una Svizzera sicura con i suoi ca. 400‘000 membri è dietro di lui. «Il lavoro principale è però sulle spalle dei comitati cantonali, sotto la direzione delle rispettive società degli ufficiali. Solo questi hanno effetto sugli elettori», indica Wüthrich citando i pilastri importanti della campagna. «Al momento i telefoni sono caldi negli uffici della direzione della campagna. Circa 75 partner hanno contatto diretto con il responsabile della campagna, inoltre vi sono le domande di media, politici, ecc. Anche il numero di e-mail aumenta giornalmente!» A seguito di molti feed-back Wüthrich è convinto che la maggior parte della popolazione svizzera vuole mantenere l’obbligo di prestare servizio militare poiché «chi si esprime contro l’obbligo di prestare servizio militare, diventa senza difesa. Fino al 22.09.2013 non possiamo abbassare la guardia e dobbiamo continuare con i nostri sforzi!» ●

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Forum

Der Schiesssport hat keine Waffen, sondern Sportgeräte Le tir sportif n’a pas d’armes, mais des engins de sport J’ai été extrêmement surpris par le contenue de l’interview du conseiller national Jakob Büchler paru dans le numéro 8 du journal TirSuisse. Pourquoi chercher midi à quatorze heures? Utilisons donc les mots que nous offre la terminologie courante. Pourquoi ne pas parler simplement de fusil, de carabine, de pistolet? Le joueur de tennis à une raquette, le footballeur un ballon, l’escrimeur un fleuret ou une épée etc. Das ces cas, il ne viendrait à l’idée de personne de parler d’engins de sport. Le terme «engins de sport» est trop général. Il peut s’appliquer à n’importe quoi. Pour preuve, je vous cite cette publicité prise au hasard sur le web. Vous êtes à la recherche d’engins de sport, nous sommes là pour vous aider au mieux afin de satisfaire vos besoins et votre curiosité. Bien souvent on se demande ou trouver les magasins ou les sites qui proposent le meilleurs offres? Dans cette rubrique, nous vous guiderons vers les engins à prix promotionnel grâce notamment aux ventes en ligne. Et ne suivons pas l’exemple de l’assureur Nationale Suisse qui publie sur son site le texte suivant: Vous ne raterez pas votre cible, l’assurance des engins de tir sportif En tant que tireuse ou tireur, vous portez toute votre attention sur la cible. L’assurance des engins de tir sportif de Nationale Suisse est pour permettre de vous concentrer sans avoir en tout cas à vous préocciper de votre engin de tir coûteux et de ses accessoires, que ce soit à votre domicile ou durant vos déplacements. Appelons donc un chat, un chat et cessons de trembler comme des feuilles à l’idée qu’une minorité puisse nous regarder comme des assassins en puissance. Gilbert Friedli, président de la Société des Carabiniers de Lausanne Beim Lesen von SchiessenSchweiz Nr. 8 ist ganz spontan «Freude herrscht» in mir aufgekommen. Anlass war der Titel zum Interview mit dem Präsident des SG-KSV Jakob Büchler.

Sturmgewehr 90 als Sportgerät verwendet. issez-nous pratiquer notre sport avec des armes de sport et ne donnons pas à nos adversaires des arguments pour nous éliminer, du genre tant hypocrite que ridicule comme: «Même les tireuses et les tireurs n’osent plus parler d’armes.» Philippe Zeller, Anc. vice-président de la FST, Anc. commandant de division

Sportgerät Pistole. Die ständigen Kommentare der Gegner unseres Sports bezüglich «Gefährlichkeit des Waffenbesitzes» haben mir schon vor 25 Jahren den Kick gegeben, etwas dagegen zu tun und zwar an der Basis. So habe ich bei jeder Gelegenheit das Thema auf dem Tisch gebracht: Waffen werden für kriminelle und kriegerische Einsätze gebraucht und nicht für sportliche Tätigkeiten. Auch Ordonnanzgewehre und –pistolen sind für uns Sportgeräte. Mein Hinweis, dass Säbel, Degen und Florett oder Speer und Hammer auch nicht als Waffen sondern als Sportgeräte bezeichnet werden, wurde jedoch belächelt. Zahlreiche Begebenheiten haben mir aber gezeigt, dass ich mit meiner Denkweise nicht alleine bin. Meine «Infektion» hat angesteckt. Jedes Mal, wenn das das Wort Waffe aus dem Vokabular verbannt und mit

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Sportgerät, oder der effektiven Bezeichnung Gewehr und Pistole ersetzt wird, nehmen wir Schiesssportgegnern etwas Wind aus den Segeln. Marcel Wolf, Volketswil Non, Monsieur le Conseiller national, les tireuses et les tireurs de ce pays tirent avec des armes. Des armes de sport! En français comme en allemand, ce sont les gymnastes qui pratiquent leur sport sur et avec des engins! Certes, des armes d’ordonnance en usage dans notre armée sont utilisées pour pratiquer notre sport, mais elles ont été transformées en armes de sport. Si nos confédérées et confédérés suisses-alémaniques veulent tirer avec des engins, la minorité romande ne pourra pas s’y opposer. Mais, de grâce, Monsieur le Conseiller national, la-

Nein, Herr Nationalrat, die Schützinnen und Schützen dieses Landes schiessen mit Waffen. Mit Sportwaffen! In deutscher wie auch in französischer Sprache benutzen nur die Turnerinnen und Turner Geräte für ihren Sport! Gewiss, in unserer Armee werden Ordonnanzwaffen für unseren Sport verwendet, diese sind aber zu Sportwaffen umgewandelt worden. Wenn unsere Deutschschweizer Landsleute mit einem Gerät schiessen wollen, dann kann sich die Französisch sprechende Minorität dem nicht widersetzen. Aber ich bitte Sie, Herr Nationalrat, lassen Sie uns unseren Sport weiterhin mit Sportwaffen ausüben und geben wir unseren Gegnern nicht noch Argumente, um uns mit einem scheinheiligen und lächerlichen «Selbst die Schützinnen und Schützen dürfen nicht mehr von Waffen sprechen» auszuschalten. Philippe Zeller Ehem. Vizepräsident des SSV, Divisionär a D. Ausgabe 9 // September 2013


Forum

Für unsere Schweizer Armee

Sylvia Flückiger-Bäni. Am 22. September 2013 werden wir über die Initiative «Abschaffung der allgemeinen Wehrpflicht», lanciert von der Gruppe für eine Schweiz OHNE ARMEE abstimmen. Die Initiative wird unterstützt von den Grünen und den Sozialdemokraten, beide Parteien sprechen sich in ihren Programmen für die Abschaffung der Armee aus. «Weg mit dem alten Zopf und dem Auslaufmodell!» lautet ihr Credo. Auch wir Schützinnen und Schützen sind gefordert mitzuhelfen, diese Initiative wuchtig abzulehnen. Sicherheit und Freiheit Diesem erneuten Versuch, unsere Armee abzuschaffen und zu schwächen bis sie auf dem Rücken liegt wie ein hilfloser Käfer, müssen wir ent-

schieden entgegentreten, handeln und Widerstand leisten. Denn es geht um die Sicherheit und die Freiheit unseres Landes, um unsere Zukunft. Diese Initiative ist gefährlich und will folgendes: niemand kann verpflichtet werden Militärdienst zu leisten. Und die Schweiz hat einen freiwilligen Zivildienst. Untauglich, teuer, unnötiger Zwang, ungerecht, deshalb eine Zukunft ohne Wehrpflicht, sind die Argumente der Gruppe für eine Schweiz ohne Armee. Angriff auf Erfolgsmodell Eine freiwillige Milizarmee ist eine Illusion und ein Frontalangriff auf das Erfolgsmodell Schweiz, die Sicherheit von Land und Bevölkerung wäre damit nicht mehr gewährleistet. Wenn es um die Sicherheit geht, kann es keine Freiwilligkeit und keine Experimente geben. In Tat und Wahrheit ist Militärdienst ein Akt der Solidarität, und die jungen Leute lernen in der Grundausbildung vieles was ihnen später auch im Leben und im Beruf nützen wird: Belastbarkeit und Teamstärke, Führungsqualitäten, Einsatzbereitschaft, Pflichtbewusstsein. Es entstehen wertvolle Kameradschaften, die ein Leben lang gepflegt werden. Bei Stelleninseraten sollte deshalb wieder vermehrt

als Voraussetzung eine militärische Ausbildung aufgeführt werden. Keine Bedrohungen in Sicht? Wer an die Armee denkt, denkt zuerst an Verteidigung und Abwehr. Genauso wichtig ist aber auch die Unterstützung der Bevölkerung durch die Armee bei ausserordentlichen Ereignissen und Katastrophen. Hinsichtlich unserer sicherheitspolitischen Zukunft müssen wir realistisch sein. Wir können es uns nicht leisten zu träumen und leichtsinnig in den Tag zu leben; wir müssen uns mit folgenden Themen auseinandersetzen: Die Globalisierung und die globale Neuordnung der Machtverhältnisse, Abhängigkeit vom Ausland, unser soziales Engagement nach innen und aussen, Naturkatastrophen und Umweltverschmutzung, Energieversorgung und Versorgung mit Trinkwasser und Lebensmitteln. Und: Sie haben es auch gelesen; die Schweiz ist Europas EinbrecherMekka. Für Banden und Diebe ist die Schweiz Zielland Nummer eins in Europa. Wir haben keine Kontrolle mehr über unsere Landesgrenzen, Schengen/ Dublin funktioniert nur auf dem Papier, wir können nicht mehr selbst bestimmen, wer einreisen darf und wer nicht.

Wir leben in einer geschichtlich sehr instabilen Entwicklungsphase, die Anzeichen sprechen dafür, dass sich das politische Terrain auch in Zukunft bewegen und destabilisieren wird. Wir sind nicht gefeit vor Terroranschlägen, vor Naturkatastrophen oder technischen Problemen. Wer ist im gegebenen Fall organisiert, übernimmt Führung und Verantwortung und weiss was zu tun ist? Unsere Armee! Respekt und Dankbarkeit gebührt unserer Armee für diese enorm wichtige Aufgabe. Einer für alle – alle für einen Unser Land vereinigt Demokratie, Volk und Armee wie sie in anderen Ländern mit einer Berufsarmee nicht zu finden ist. Wehrpflicht und Milizprinzip machen den Schutz des Landes zur gemeinsamen Aufgabe aller Schweizer Bürgerinnen und Bürger. Das stärkt den Zusammenhalt von uns allen. Deshalb: bekämpfen wir zusammen die stückweise Abschaffung der Armee und das gefährliche Spiel mit unserer Sicherheit mit allem Widerstand, mit voller Kraft und Gottvertrauen. Helfen Sie mit, lassen Sie uns Verbündete sein, denn nur zusammen haben wir die nötige Kraft dagegen anzutreten. Für unsere Schweiz. Sylvia Flückiger-Bäni, Nationalrätin, Schöftland AG

Schliessung Schiessstand Bleiken Mit grossem Erstaunen habe ich den Bericht gelesen. Es wurde mir richtig schlecht vor Wut ab diesem Entscheid. Wenn ich auf dem Bild sehe, wo die Häuser gebaut wurden, kann ich das Ganze nicht verstehen. Ich weiss zwar nicht, welche Bewohner etwas gegen das Schiessen haben, aber der Stand war sicher länger dort als diese Häuser. Es ist immer einfach. Da kauft man Bauland günstig und der nächste Schritt ist, dass das Schiessen stört. Es gibt Leute, die könnte man in der Wüste bauen lassen, aber sicher stört sie irgendwann der Sand und ein Gericht entscheidet, dass dieser Sand durch Steine ersetzt werden muss. Aber Ausgabe 9 // September 2013

Blick aus dem Schiessstand Bleiken. eben, unsere Gerichte stehen heute oft auf der Seite der Leute, die irgend etwas zu nörgeln haben, obschon wie hier in Bleiken die Anlage schon früher

da war. Schämt Euch, liebe Richter/innen. Wo waren da die Ortsplaner, die Gemeinde, der Kanton die das Bauen eines Hauses so nahe an der Schussli-

nie bewilligt haben? Hätte da nur eine Person richtig überlegt, wäre an die Schiessanlage gedacht worden. Vermutlich handelte es sich bei den Bauherren um gute Steuerzahler, denen man natürlich das Bauen nicht verwehren kann. Liebe Schützen/innen, es tut mir leid, was da passiert ist. Aber Kopf hoch, gebt nicht auf, geht an die nächste Gemeindeversammlung, schaut den Gemeinderäten auf die Finger, damit nicht noch mehr solche Entschlüsse passieren. Sonst müssen bald noch Sportplätze oder Turnhallen weg, weil diese für Jemanden zu viel Lärm erzeugen. Walter Mischler, Kleinbösingen

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Inside

SSV und die Helsana-Gruppe   verlängern Partnerschaft FST et le groupe Helsana prolongent leur partenariat FST e il gruppo Helsana prolungano il partenariato Ende Juli haben die Helsana-Gruppe und der SSV die gemeinsame Partnerschaft verlängert, in dem ein neuer Vertrag bis Ende 2014 unterzeichnet wurde. Diese Vereinbarung bringt für alle Helsana-Neukunden aus dem SSV verbesserte Konditionen auf den Zusatzversicherungen der Helsana-Gruppe (Helsana, Avanex, Progrès und Sansan). Von diesem erhöhten Rabatt von neu 15 Prozent profitieren ebenfalls die bereits bei der Helsana versicherten SSVVereinsmitglieder und deren Familienangehörige bis 25 Jahre, die im selben Haushalt leben. Für Familien lohnt sich deshalb ein Wechsel zur Helsana gleich mehrfach: Sie geniessen mindestens 70 Prozent Kinderrabatt und zusätzlichen Familienrabatt. Wir laden die SSV-Vereinsmitglieder ein, sofort davon Nutzen zu ziehen und sich davon selbst zu überzeugen und bei der Helsana eine individuelle, unverbindliche Offerte über unsere eigene Website einzufordern (weblink: www.swissshooting.ch) ●

Fin juillet, le groupe Helsana et la FST ont prolongé leur partenariat en concluant un nouveau contrat jusqu’à fin 2014. Cet accord offre à tous les nouveaux clients

Handschlag zur Partnerschaft zwischen Alessandro Zezza (Helsana) und Dora Andres. d’Helsana venant de la FST des conditions améliorées au niveau des assurances complémentaires du groupe Helsana (Helsana, Avanex, Progrès et Sansan). Les membres de la Société FST qui sont déjà assurés chez Helsana, ainsi que les membres de leur famille jusqu’à 25 ans et vivant sous le même toit, profitent également de ce nouveau rabais augmenté à 15 pour cent. C’est pourquoi changer pour aller chez Helsana vaut le coup pour une famille, et ce pour plusieurs raisons: vous profitez d’un rabais enfants d’au

Führungswechsel bei Polytronic Die Polytronic International AG, Partner des SSV, hat einen Führungswechsel vollzogen. Per 1. Januar ist Christoph Koch (rechts) der neue Mehrheitsaktionär. Der 45-Jährige ist seit 2003 als MarketingDirektor im Betrieb. Er übernimmt das Amt von Heinrich Schweizer, der seit rund 35 Jahren bei Polytronic International AG arbeitet, und die Unternehmung seit 1997 führte. Die offizielle Übergabe fand anlässlich eines gemütlichen Abends mit rund 150 geladenen Gästen am Hauptsitz in Muri AG statt.

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moins 70 pour cent et d’un rabais supplémentaire pour la famille. Nous invitons les membres de la Société FST à profiter sans délais de cette offre et de se convaincre par soi-même et de demander auprès d’Helsana un devis individuel et sans engagement via notre propre site Internet (lien: www.swissshooting.ch). ●

A fine giugno il gruppo Helsana e la FST hanno prolungato il loro partenariato firmando un nuovo contratto valido fino alla fine del 2014. Grazie alla convenzione rinnovata, anche i nuovi clienti Helsana membri della FST approfittano di condizioni più vantaggiose sulle assicurazioni complementari del gruppo Helsana (Helsana, Avanex, Progrès e Sansan). Questo ribasso del 15 percento vale ugualmente per i membri FST già assicurati presso la Helsana e per i loro familiari dell’età fino ai 25 anni che appartengono allo stesso nucleo familiare. Pertanto, per le famiglie il passaggio all’assicurazione Helsana conviene per vari motivi: Beneficiano di uno sconto minimo del 70 percento per bambini e, in aggiunta, di uno sconto per famiglie. Invitiamo i membri FST ad approfittare al più presto dell’occasione, chiedendo alla Helsana un preventivo individuale e non vincolante tramite il nostro sito internet (link: www.swissshooting.ch). ● Ausgabe 9 // September 2013


Inside

Belohnung von der USS Récompense de l’USS Premiazioni della USS Die USS-Versicherung feiert ihr 125-jähriges Bestehen auf ganz spezielle Art. Sie spendet nämlich einen namhaften Betrag, mit dem in jedem Kanton jene drei Sektionen belohnt werden, die gegenüber dem Vorjahr bei Feldstich und Feldschiessen prozentual den grössten Teilnehmerzuwachs verzeichnen. Für die Siegersektion gibt es 400 Franken, für die zweitklassierte 200 und die drittklassierte 100. Die Gewinner-Sektionen werden am Feldstichfinal geehrt. Dort sorgt die Jubilarin USS für die Bewirtung der Gäste. ● L’assurance USS fête son 125ème anniversaire d’une manière très particulière. Elle fait don d’un montant notable, aux trois sections de chaque canton, qui recenseront la plus grande augmentation de participants au tir de la Cible campagne et au Tir en cam-

pagne, proportionnellement à l’année dernière. La section vainqueur recevra 400 Sfr, la deuxième 200 Sfr et la troisième 100 Sfr. Les sections gagnantes seront honorées à la finale de la Cible campagne. L’USS jubilaire veillera au bien-être des invités. ●

La USS-Assicurazioni festeggia il suo 125 anniversario in un modo speziale. Mette in premio una cifra importante in modo da premiare in ogni cantone le tre società che otterranno il maggiore aumento percentuale rispetto all’anno precedente nella serie di campagna e nel tiro

in campagna. Per la società vincitrice il premio ammonta a CHF 400.-, la 2. classificata ne otterrà 200.- e la terza 100.-. Le società vincitrici saranno premiate alla finale della serie di campagna: in quell’occasione la USS si prenderà carico il vitto degli ospiti. ●

Die Gewinner Les gagnants I vincitori Jura: 1. Epiquerez ST. 2. Boécourt Les Rangiers. 3. Soulce AST de la Haute-Sorne. Genève: 1. Genève, Les Amis du Mannequin, 2. Genève, Le Tell. 3. ST Versoix. Neuchatel: 1. Les Vieux-Stands d´Auvernier-Bôle-Colombier. 2. Les Verrières La Verrisanne. 3. Bevaix Mousquetaires. Wallis/Valais: 1. Sion Sous-Officiers. 2. Evolène La Cible. 3. SG Binn. Vaud: nicht gemeldet. Ticino: 1. Cavagnago ST Pizzo

Erra. 2. Cadenazzo ST la Pianturina. 3. ST Chironichesi Thurgau: 1. Alterswilen HRS. 2. SV Horn. 3. SV Hüttwilen-Nussbaumen. Aargau: 1. SG Hendschiken. 2. PC Fahrwangen. 3. SG Hallwil. Graubünden: 1. Ruschein Vorab 2. Bregaglia ST. 3. FS PassuggAraschgen. St.Gallen: 1. Gähwil MSV. 2. SG Bütschwil. 3. St. Fiden-St. Gallen Sport. Appenzell Innerrhoden: 1. FS Oberegg. 2. BS Schlatt-Haslen. 3. Appenzell PS. Appenzell Ausserrhoden: 1. SV Herisau. 2. Reute FS. 3. Spei-

cher MS. Schaffhausen: 1. SV Wilchingen / Osterfingen. 2. Neuhausen a.R. Stand. 3. Schaffhausen FSV Hohlenbaum. Baselland: 1. Birsfelden PS Lachmatt. 2. SV Niederdorf BL. 3. SG Diepflingen. Basel-Stadt: 1. Basel BVB. 2. Riehen ASV. 3. Basel Damen-SC Solothurn: 1. SV Welschenrohr 2. Oensingen PS. 3. SG Wangen bei Olten. Fribourg/Freiburg: 1. FSG Giffers. 2. SG Galmiz. 3. PK ZollhausPlaffeien. Zug: 1. Zug MSV. 2. Zug Stadt. 3. Walchwil MSV.

Glarus: 1. SG Ennenda. 2. Niederurnen Stand. 3. SG Leuggelbach. Nidwalden: 1. SG Buochs. 2. SG Dallenwil. 3. Stans PS. Obwalden: 1. SG Kerns-Alpnach. 2. SG Lungern. 3. Sarnen PS. Schwyz: 1. Einsiedeln PS. 2. Altendorf FSG. 3. Schübelbach GS. Uri: 1. Altdorf-Erstfeld PS. 2. SG Seedorf UR. 3. Spiringen. Luzern: 1. SG Perlen. 2. Malters. 3. Hämikon Lindenberg. Bern: 1. MS Urtenen. 2. Wilderswil Unspunnen. 3. SaanenGstaad PS. Zürich: 1. Winterthur FSG. 2. Berg a.I. MSV. 3. Affoltern a.A. PSG.

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Aktuell

«Das Turnier ist sehr beliebt bei Nationen und Athleten» «Le tournoi CISM est très populaire   auprès des nations et des athlètes» Das CISM-Regionalturnier in Thun wurde für die Schweiz zu einem vollen Erfolg. Die Basis dafür bereiteten mit der Organisation und Durchführung des Anlasses Daniel Siegenthaler, Disziplinenchef CISM Schiessen, und sein Team. Ein Blick hinter die Kulissen. VON ANDREAS TSCHOPP Wenn Schützen aus 17 Nationen sich in Thun zum Regionalturnier des Internationalen Militärsport-Verbandes (Conseil international du sport militaire/CISM) treffen, ist eine akribische Organisation erforderlich. Dafür verantwortlich zeichnet Daniel Siegenthaler als Disziplinenchef Schiessen in der CISM-Delegation Schweiz (siehe Kasten). «Planen, organisieren, bestellen und operative Umsetzung», umschreibt er militärisch knapp seine Aufgabe. Auch hauptberuflich ist Siegenthaler fürs Militär tätig als Kommandant-Stellvertreter und Rekrutierungsoffizier des Rekrutierungszentrums Mels SG. Die Tätigkeit für CISM sei eine «reine Milizfunktion», betont der Disziplinenchef Schiessen, der bereits sein sechstes Regionalturnier in Thun organisiert und durchgeführt hat.

Von 22 Nationen sagten 17 zu Das begann vor zwei Jahren mit der Festlegung des Termins für das Turnier auf Anfang August, welcher dann im Belegungsplan der Schiessanlage Guntelsey fixiert wurde. Ein Jahr im Voraus forderte Siegenthaler Zivilschutz-Unterstützung beim Kanton Bern an. Die 33 Zivilschützer der ZSO Thun plus standen im Einsatz im Infodienst, bei der Zimmerzuteilung in der Kaserne, bei der Verpflegung und beim Transport sowie bei der Betreuung der Waffenkammer. Nach Erstellung des detaillierten Wettkampfprogramms wurden auf offiziellem Weg Einladungen verschickt von der Schweiz an die anderen CISM-Nationen.

Die Militärs aus verschiedenen Nationen salutieren zum Klang der Schweizer Natinalhymne. Deren 22 wurden nach Auskunft von Siegenthaler angeschrieben, und 17 haben letztlich zugesagt, was eine neue Rekordbeteiligung bedeutete. Irland stellte nur einen Richter, der auf eigene Kosten anreiste, verzichtete hingegen aus Kostengründen auf Entsendung einer Schützendelegation.

Trotz sorgfältiger Vorbereitung ist der Organisator nicht vor Überraschungen gefeit. Das zeigte sich nach Ankunft der Delegationen, welche vom Flughafen abgeholt wurden. Weil die Kuwaiter ohne Munition angereist waren, musste Daniel Siegenthaler ihnen rasch solche für den Wettkampf

Die Organisation CISM Schweiz Die Schweiz ist seit 1968 Mitglied des Conseil international du sport militaire (CISM), der seinen Sitz in Brüssel hat. Die Schweizer CISMDelegation ist in Magglingen beheimatet und dem Kompetenzzentrum Sport in der Armee des Heeres angegliedert, das von Oberstlt i Gst René Ahlmann geleitet wird. Dessen Stellvertreter Oberstlt Christian Hess ist Chef CISM & Wettkämpfe. Ihm unterstellt sind die verschiedenen Disziplinenchefs, fürs Schiessen ist das Oberstlt Daniel Siegenthaler. Mit Oberstlt Bruno Wolfensberger präsidiert ein Schweizer auch die Schiesskommission des CISM. Seine Hauptaufgabe ist es, einen Aus-

richter für die alljährlich ausgetragenen Weltmeisterschaften zu finden. Diese fanden 2012 in China statt. Dieses Jahr fallen sie nun mangels eines Veranstalters in Europa aus, wie Wolfensberger den in Thun versammelten Delegationen verkünden musste. Für 2014 hofft er nun, einen Ausrichter im arabischen Raum zu finden. Mit Ausnahme des Schiessens lässt die Schweiz derzeit ihre CISM-Aktivitäten weitgehend ruhen. Dies weil man mit dem Gebaren des afrikanischen CISM-Präsidenten nicht einverstanden ist. Es wird deshalb versucht, dessen Wiederwahl an der Generalversammlung 2014 zu verhindern.

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Aktuell

Daniel Siegenthaler (re.), Disziplinenchef CISM Schiessen, bespricht sich im Resultatbüro mit Fabian Reiner, Chef der Klassifikationsjury (vorne li.) beschaffen. Dabei konnte der Disziplinenchef auf Unterstützung der Armee zählen, welche die Spezialmunition (ein Schuss G300m kostet etwa Fr. 2.--) gratis zur Verfügung stellt oder vergünstigt abgibt und zudem einen Deckungsbeitrag zahlt für das CISM-Turnier. An diesem spielen die Helfer unter der Einsatzleitung von Oberstleutnant Willy Venetz eine ganz wichtige Rolle. 23 Leute gehören zu diesem CISM-Staff, laut Siegenthaler «alles ausgebildete Spezialisten, die ihren Dienst im Rahmen des Turniers leisten».

Spezielle Offizierstitel für Jury Darunter ist etwa Fabian Reiner, der als Projektleiter in der Beleuchtungsbranche arbeitet. Zum CISM ist er ursprünglich als Pistolenschütze gestossen und war als solcher kurze Zeit im Kader. Aus beruflichen Gründen hat er dann aber auf die Helferseite gewechselt und ist nun schon seit 13 Jahren im CISM-Dienst. Vor zehn Jahren hat Reiner die Richterlizenz erworben und amtet jetzt im zweiten Jahr als Chef der Klassifikationsjury (Chairman classification). Er tut dies im Rang eines Fach-Offiziers, der ihm den nötigen Respekt verschaffen soll gegenüber den Delegationen, in denen auch ein Brigadegeneral aus Katar vertreten war. Reiner schätzt die Tätigkeit beim CISM sehr und leistet mittlerweile bereits Dienst über sein Soll hinaus. Des Lobes voll über seine Ausgabe 9 // September 2013

dienstliche Tätigkeit beim CISM ist auch Dino Tartaruga, seines Zeichens Nachwuchstrainer Gewehr beim SSV. Er stand in Thun im Einsatz im Pistolenstand als Meldeläufer, der die Trefferquoten der Schützen zur elektronischen Erfassung übermittelte. Daniel Siegenthaler seinerseits ist wiederum froh, dass er sich voll und ganz verlassen kann auf sein eingespieltes HelferTeam. Wer darin aufgenommen werden will, müsse erst mal einen Schnuppertag absolvieren, erklärt der Disziplinenchef und fügt an, dass er inzwischen bereits eine Warteliste erstellen könnte potenzieller CISMHelfer. Jene, die in Thun im Einsatz standen, traten nur am Schlussabend in Uniform auf, ebenso die Athleten und Offiziellen. An diesem Abend wurden nicht nur die Siegerehrungen abgehalten, bei denen die Schweizer Schützen zweimal zuoberst aufs Podest steigen und den Preis fürs beste Team und den besten Schützen (der Aargauer Marco Müller) in Empfang nehmen durften, sondern auch die Kameradschaft gepflegt. Diese hält Siegenthaler für genauso wichtig wie den sportlichen Wettstreit am CISM-Turnier in Thun, das «bei den Nationen und Athleten sehr beliebt ist». Das stellt der Disziplinenchef als Organisator fest und zeigt sich abschliessend rundum zufrieden. Mit auf den Weg nach Hause erhielten die Delegationen nebst der Reiseverpflegung übrigens auch noch ein Schweizer Sackmesser. ●

Le tournoi régional du CISM à Thoune a été un succès complet. Ce succès est dû à Daniel Siegenthaler, chef de discipline de tir CISM, et son équipe qui ont assuré l’organisation et le déroulement de l’évènement. Jetons-y un regard derrière les coulisses. Quand des tireurs issus de 17 nations se réunissent à Thoune pour le tournoi régional de l’Association international du sport militaire (Conseil international du sport militaire / CISM), une organisation minutieuse est nécessaire. Le responsable en est Daniel Siegenthaler, chef de discipline de tir dans la délégation CISM Suisse (voir encadré). «Planifier, organiser, commander et mettre en œuvre opérationnellement», tels sont les termes par lesquels il décrit quasi militairement sa tâche. Même son activité professionnelle, Daniel Siegenthaler l’exerce dans l’armée en tant que commandant adjoint et officier de recrutement du Centre de recrutement de Mels SG. L’activité du CISM est une «pure fonction de milice», souligne le chef de discipline de tir, qui vient d’organiser et de diriger son sixième tournoi régional à Thoune.

De 22 nations 17 sont présentes Cela a commencé il y a deux ans avec le choix de la date pour le tournoi de début Août, qui a ensuite été fixée dans le plan

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Aktuell

Daniel Siegenthaler begrüsst die Gäste am offiziellen Besuchstag. d’occupation de l’installation de tir de Guntelsey. Un an à l’avance, Daniel Siegenthaler a demandé l’assistance de la protection civile du canton de Berne. Les 33 membres de la PCi de l’OPC Thun plus étaient en service pour informer, pour attribuer les chambres dans les casernes, pour la restauration et pour le transport, ainsi que pour la prise en charge de l’armurerie. Après l’élaboration du programme détaillé de la compétition, les invitations ont été envoyées depuis la Suisse vers les autres pays membres du CISM

L'organisation du CISM Suisse Depuis 1968, la Suisse est membre du Conseil international du sport militaire (CISM), dont le siège se situe à Bruxelles. La délégation CISM Suisse est basée à Magglingen et est rattachée au Centre de compétences Sport de l’armée de terre, qui est dirigé par le lt col EMG René Ahlmann. Son suppléant, le lt col Christian Hess est chef CISM & compétitions. Sous ses ordres se trouvent les différents chefs de disciplines, dont le lt col Daniel Siegenthaler pour le tir. Avec le lt col Bruno Wolfensberger, c’est également un suisse qui préside la commission de tir du CISM. Sa tâche principale consiste à trouver un organisateur à l’issue des derniers championnats du monde annuels. Ceux-ci ont eu lieu en 2012 en Chine. Cette année, suite à la carence d’un organisateur, ils se sont vus annulés en Europe, comme a dû l’annoncer le lt col Wolfensberger à Thoune aux délégations présentes. À présent, il espère trouver un organisateur dans les pays arabes pour 2014. Actuellement, la Suisse laisse grandement ses activités du CISM en sommeil à l’exception du tir. Un désaccord avec le comportement du président du CISM Africain en constitue la raison. On essaiera donc d’empêcher sa réélection lors de l’assemblée générale de 2014.

Die Helfer im Pistolenstand leisten am CISM-Turnier Diensttage im Militär.

par les canaux officiels. Selon Daniel Siegenthaler, sur les 22 invitations qui ont été envoyées, 17 ont finalement reçu une réponse positive, ce qui constitue un nouveau record de participation. L’Irlande envoyait seulement un juge, qui voyagea à ses propres frais, mais renonçait par contre à envoyer une délégation de tireurs pour des raisons financières. Malgré une préparation minutieuse, l’organisateur n’a pas été à l’abri de surprises. Cela a été le cas notamment après l’arrivée des délégations, que l’on a été chercher à l’aéroport. Parce que les Koweïtiens avaient voyagé sans munitions, Daniel Siegenthaler a dû leur en procurer rapidement pour la compétition. Sur ce point, le chef de la discipline a pu compter sur le soutien de l’armée, qui a fourni les munitions spéciales (un tir de G300M coute environ Fr. 2.--) gratuitement ou à prix réduit et a également payé une contribution au tournoi du CISM. Les aideurs y ont joué un rôle important sous le commandement opérationnel du lieutenantcolonel Willy Venetz. 23 personnes appartiennent à cette équipe du CISM, et selon Daniel Siegenthaler, ce sont «tous des spécialistes formés pour assurer leurs services dans le cadre du tournoi».

Officiers spécialisés dans le jury Parmi eux se trouve sur Fabian Reiner, qui travaille comme chef de projet dans le secteur de l’éclairage. Il a d’abord rejoint le CISM en tant que tireur au pistolet et à ce titre, il a été dans l’équipe cadre pendant un cours laps de temps. Pour des raisons professionnelles, il est ensuite passé du côté des aideurs, et cela fait maintenant 13 ans déjà qu’il est au service du CISM. Il y a dix ans, Reiner a acquis la licence de juge et en est maintenant à sa deuxième année en tant que chef du jury de classification (chairman clas-

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sification). Il le fait avec le grade d’officier spécialisé, ce qui lui procure le respect nécessaire vis-à-vis des délégations où un général de brigade du Qatar y était également représenté. Reiner apprécie beaucoup son activité au CISM et participe entre-temps plus que ce qu’il ne doit. Dino Tartaruga, entraîneur au fusil de la relève à la FST fait également plein d’éloges sur ses fonctions au sein du CISM. Il était en service à Thoune au stand de pistolet en tant qu’estafette, qui amenait les résultats des tireurs à la saisie électronique. De son côté, Daniel Siegenthaler est à nouveau soulagé de pouvoir pleinement se reposer sur son équipe d’aideurs. Celui qui voudrait en faire partie, devrait d’abord effectuer une petite journée de formation, explique le chef de discipline, ajoutant qu’entre-temps il avait déjà une liste d’attente d’aideurs potentiels au CISM. Ceux qui étaient à Thoune en service n’ont pu apparaître en uniforme qu’au cours de la soirée de cérémonie de clôture, tout comme les athlètes et les officiels. Ce soir-là, non seulement les cérémonies de remise des prix ont eu lieu, au cours desquelles les tireurs suisses sont montés deux fois sur la plus haute marche du podium et ont reçu les prix de la meilleure équipe et du meilleur tireur (l’argovien Marco Müller), mais la camaraderie a été également au programme. Daniel Siegenthaler considère celle-ci comme étant tout aussi importante que les compétitions sportives au tournoi du CISM à Thoune et qu’elle est «très populaire auprès des nations et des athlètes». Le chef de discipline faisait cette constatation de fin en tant qu’organisateur et se montrait plainement satisfait. Sur le chemin du retour, les délégations reçurent un couteau de l’armée suisse en plus des provisions pour le voyage. (NP) ●

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Aktuell

Die Schweiz an der EM in Osijek viertbeste Nation La Suisse, quatrième meilleure nation aux championnats d'Europe à Osijek Die Europameisterschaften Gewehr/ Pistole in Osijek waren für die Schweizer Schützen erfolgreich. 5 Gold-, 4 Silberund 2 Bronzemedaillen holte das Team. Damit belegt die Schweiz Platz 4 in der Nationenwertung hinter Deutschland, Russland und Frankreich. Von den 11 Medaillen (eine weniger als 2011 in Belgrad mit 4/4/4) wurden sechs (3/2/1) in den Teamwettbewerben gewonnen und fünf (2/2/1) in Einzelwettkämpfen. Doppeleuropameister Roberto May (Gold Einzel und im Team mit Sandro Greuter und Manuel Lüscher G50m liegend) holte zudem im Dreistellungsmatch Teambronze mit Lüscher und Patrick Hunold. Marcel Bürge nahm fünf Medaillen (1 Gold Team Standardgewehr/3 Silber Einzel Stdgw, 300m liegend, Team 300m 3x40/1 Bronze Einzel 300m 3x40) mit nach Hause. Je eine Gold- (3x20) und Silbermedaille (liegend) gab es für die 300m-Schützinnen Bucher, Brühwiler und Schnider. Das fünfte Gold holte schliesslich Heidi Diethelm Gerber mit der Sportpistole. (atp) ●

Les championnats d'Europe carabine/ pistolet à Osijek ont été un succès pour les tireurs suisses. L’équipe a remporté 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et 2 médailles de bronze. Avec ce succès, la Suisse se positionne à la quatrième place dans le classement des nations derrière l’Allemagne, la Russie et la France. Sur les 11 médailles (une de moins qu’en 2011 à Belgrade 4/4/4), six (3/2/1) ont été remportées en compétitions par équipe et cinq (2/2/1) en compétitions individuelles. Le double champion d’Europe Roberto May (or en individuel et par équipe avec Sandro Greuter et Manuel Lüscher à la C50m couché) a également remporté le bronze par équipe dans le match à trois positions avec Lüscher et Patrick Hunold. Marcel Bürge a remporté cinq médailles (1 d’or par équipe au fusil standard/3 d’argent en individuel au fusil standard, sur Ausgabe 9 // September 2013

Sie holten Medaillen für die Schweiz: Heidi Diethelm Gerber, Marcel Bürge und Roberto May mit seinen Eltern (Mitte) sowie die 300m-Schützinnen Myriam Brühwiler, Marina Schnider und Bettina Bucher (unten).

300m couché, sur 300m par équipe 3x40/1 de bronze en individuel sur 300m 3x40). Les tireuses Bucher, Brühwiler et Schnider ont remporté chacunes une médaille d’or (3x20) et d’argent (couché) sur 300m. La cinquième médaille d’or a été finalement remportée par Heidi Diethelm avec le pistolet de sport. (atp/NP) ●

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Reportage

«Smart – Strong – Swiss»  an der Universiade in Kazan Die Schweizer Studenten kehren mit drei Diplomen und beeindruckenden Erlebnissen von Sommeruniversiade aus Kazan zurück. Der zweitgrösste Multisport-Event der Welt bot den Teilnehmenden unvergessliche Eindrücke. VON LARA EGGIMANN An der diesjährigen Universiade im russischen Kazan waren 20‘000 Helfer nötig, um den rund 13‘500 Athleten aus 170 Ländern eine einwandfreie Infrastruktur zu bieten. Über 70 Strassen und 20 Autobahnabschnitte wurden für die Universiade fertiggestellt, 4.6 Milliarden Franken liess sich Russland den Anlass kosten. Während zwei Wochen war die multiethnische Stadt im Ausnahmezustand, vier Millionen Passagiere wurden unentgeltlich zu ihren Sportstädten befördert. Entgegen einigen Befürchtungen wurden die Athleten äusserst gastfreundlich und warmherzig von den Russen empfangen. In dieser einmaligen Atmosphäre gelang es den Schweizer Schützinnen und Schützen mit wenigen Ausnahmen, solide Leistungen abzurufen. Ganz nach dem Schweizer Motto «Smart-Strong-Swiss» erzielte Aurore Verdon den grössten Erfolg für die Schützen, mit starken 414.7 Punkten qualifizierte sie sich für das Luftgewehr-Finale. Dort konnte sie zwar nicht an die Leistungen des Vorprogramms anknüpfen und wurde Achte, zufrieden war die Freiburgerin aber trotzdem: «Den erhofften Finalplatz habe ich erreicht. Es war ein eindrückliches Erlebnis, von dem ich noch lange profitieren werde, auch wenn es am Schluss nicht für eine Medaille reichte», so Verdon. Dank der guten Vorlage der Juristin reichte es auch im Team mit Samantha Gugler und Martina Landis zu einem Diplomrang. Auch im Liegendmatch gelang dem Frauenteam ein Diplom, die um zwei Punkte verpasste Medaille hinterliess allerdings einen bitteren Nachgeschmack.

Wertvolle Erfahrungen Teamleader Paul Breitenmoser zeigte insgesamt mit den Leistungen seiner Schützlinge zufrieden: «Mit drei Diplomen haben

Martina Landis mit dem Maskottchen der Sommeruniversiade. die Damen sehr gute Leistungen gezeigt, erreichten doch die Wettkämpfe in praktisch allen Disziplinen an der Spitze ein hohes Niveau. Leider blieb das erwartete Diplom seitens der Herren aus.» Sicher ist, dass die Athleten wertvolle Erfahrungen für ihre sportliche Karriere sammeln konnten.

Einmalige Atmosphäre Nicht zu Unrecht wird die Universiade von vielen als Vorbereitung auf die Olympischen Spiele genutzt. Unvergesslich bleibt die Universiade aber auch dank den unzähligen Begegnungen mit Sportlern aus der ganzen Welt. Rookie Benno von Büren war

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überwältigt: «Die Universiade ist ein einmaliges Erlebnis. Davon werde ich hoffentlich noch meinen Grosskindern erzählen können.» In besonderer Erinnerung wird den Schützen das Einlaufen an der Schlussfeier vor 45‘000 Personen bleiben. Das Stadion tobte, ein riesiger Lärm und tausende fröhliche Gesichter erwartete die Athleten. «Ich hatte Gänsehaut», berichtet Martina Landis, «diese unglaubliche Atmosphäre im Stadion und im Athletendorf werde ich ein Leben lang in Erinnerung behalten». ●

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Reportage

Beeindruckende Atmosphäre im Stadion, wo die Schweizer Delegation (unten links) bei ihrem Einzug von anderen Athleten bejubel wurde.

Übersicht der Schützenresultate Frauen Luftgewehr: 1. Maren Prediger (De) 414.7/206.4; 8. Aurore Verdon 414.7/78.2; 25. Martina Landis 409.8; 52. Samantha Gugler 403.1. Teamwertung: 1. Russland 1245.4; 8. Schweiz 1227.6

Frauen 50m liegend: 1. Toishi Mai (Jap) 593; 18. Samantha Gugler 585; 19. Lara Eggimann 585; 22. Martina Landis 584. Teamwertung: 1. Kasachstan 1762; 5. Schweiz 1754

Männer 50m Dreistellung: 1. Nazar Luginets (Rus) 1172/457.5; 17. Jürg Ebnöther 1152; 35. Benno von Büren 1135; 52. Patrick Zihlmann 1105. Teamwertung: 1. China (3495); 11. Schweiz (3392)

Frauen 50m Dreistellung: 1. Ma Hong (Cn) 581/458.9; 20. Martina Landis 574; 26. Lara Eggimann 571

Männer Luftgewehr: 1. LIU Zhiguo Chi 627.3/207.5; 38. Jürg Ebnöther 610.0; 50. Benno von Büren 605.0; 52. Michael Scherrer 603.3. Teamwertung: 1. China 1877.8; 13. Schweiz 1818.3

Männer 50m liegend: 1. Kamenskiy Sergey (Rus) 620.4/206.7; 30. Patrick Zihlmann 609.9; 33. Jürg Ebnöther 608.1; 37. Michael Scherrer 606.8. Teamwertung: 1. China 1854.3; 10. Schweiz 1824.8

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Talentschau

«Ich hoffe, dass ich es schaffe», sagt Marina Bösiger zu ihrem Fernziel, der Teilnahme an den Olympischen Spielen 2016 in Rio.

Nach der EM hat Marina Bösiger Rio 2016 im Visier Marina Bösiger aus Gerlafingen wurde jüngst an der EM in Osijek zweimal 19. im Liegend- und Dreistellungswettkampf. Als Fernziel visiert die 18-Jährige nun die Olympischen Spiele 2016 in Rio an. VON MICHAEL SCHENK Wer etwas verbrochen hat und in der Solothurner Strafanstalt sitzt, in der sie noch bis im August 2015 ihre Lehre als Kaufmännische Angestellte absolviert, sollte sich gut überlegen, ob er auszubüxen gedenkt. Die KV-Lehrtochter im Büro wäre imstande, dem Fliehenden das Toupet vom Kopf zu schiessen. Diese ist 18 Jahre alt und heisst Marina Bösiger. Zusammen mit 32 anderen Schweizer Spitzenschützinnen und -schützen nahm die Derendingerin kürzlich an der EM kroatischen Osijek teil. Dort hat sie bei den Juniorinnen im Liegend- und Dreistellungswettbewerb jeweils den 19. Rang belegt.

Ein Faible fürs Kickboxen Für die Kickbox-Liebhaberin, die ein Faible für den ehemaligen Schweizer Thaiund Kickbox-Meister Andy Hug hat, waren Ausgabe 9 // September 2013

es schon die vierten Junioren-Europameisterschaften. Der 6. Rang 2011 im Liegendmatch ist bis dato ihr wertvollstes Resultat. «Liegend ist meine Lieblingsdisziplin. In diesem Wettkampf habe ich mir denn auch hohe Ziele gesteckt», sagt Bösiger. Wie hoch sei vorerst dahingestellt. Wer indessen an den Trials, an denen sich die helvetische Schützenelite erstmals für die EM zu qualifizieren hatte, 597 von 600 möglichen Punkten erzielt, der hat Potenzial. «So gut habe ich im Wettkampf noch nie geschossen», sagt Bösiger zu ihrem Spitzenresultat. Aber auch in drei Stellungen totalisierte sie mit 575 Zählern ein beachtliches Ergebnis. Freilich liegt Bösigers Bestleistung in dieser olympischen Disziplin sogar bei 583 Zählern. Das neue Trial-System kommentiert die Topschützin so: «Es setzt einen als Kadermitglied mehr unter Druck, weil so alle die Chance haben, sich für eine EM oder WM zu qualifizieren.» Früher kamen für Titelkämpfe nur Kaderangehörige in Frage, weil nur sie an den entsprechenden Qualifikations-Wettkämpfen im Ausland teilnehmen konnten. Heute läuft das Ausscheidungsverfahren – ganz nach amerikanischem Modell – allein im Inland via Shooting Masters und finalen Trial-Wettkampf ab. Die besten zwei

dieser Trials sind an der jeweiligen Meisterschaft dabei. Masters und Trials wurden eingeführt, damit die Spitzenschützen aus dem Land des grössten Schützenfestes der Welt wieder ganz im Stil von Wilhelm Tell lernen, im allesentscheidenden Moment mitten ins Zentrum zu treffen.

Bald mit dem Auto unterwegs Fernziel von Marina Bösiger, die notabene auch 2014 noch bei den Juniorinnen starberechtigt ist, sind die Olympischen Spiele in Rio 2016. «Ich hoffe, dass ich es schaffe», sagt sie. Für diesen Traum tut und investiert sie sehr viel. So bleiben ihr von ihren fünf Wochen Ferien jährlich höchsten ein paar Tage fürs Relaxen. Alle anderen Freitage werden für Schiess-Trainings und -Wettkämpfe abgebucht. Das recht bewegte Leben einer Spitzenschützin ein bisschen erleichtern soll ihr der Fahrausweis. «Ich bin dabei, ihn zu machen», hält die Wasserämterin fest. Tja, Zugfahren mit zwei Gewehren, einer Tasche mit der Schiess-Ausrüstung und einer weiteren mit sonstigem Material ist angesichts der bisweilen recht überfüllten Bahnhöfe und Züge nicht das Gelbe vom Ei. Da haben es Piccolo-Spielerinnen und -Spieler deutlich einfacher. ●

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Seitenblick

Was geschieht im Schweizer Schützenmuseum in Bern? Für Aussenstehende, also Besucher, Schützen und weitere Interessierte, kann der Eindruck entstehen, dass das Leben im Schützenmuseum sich in einem beschaulichen und ruhigen Rahmen bewegt. Wenn wir die Aktivitäten und die vom Museum zu bearbeitenden Aufgaben betrachten, ergibt sich jedoch ein anderes Bild. Was sich denn so alles in diesem Museum tut, ist die an sich berechtigte Frage des Aussenstehenden. Die Aufzählung der Bereiche die von der Museumsleitung zu bearbeiten sind wird diese Frage wohl beantworten können: • Betreuung der permanenten Ausstellung • Betrieb des elektronischen Museumsführers (Eigenproduktion in 4 Sprachen) • Gestaltung und Durchführung von Sonderausstellungen • Archivierung von Dokumenten und Objekten • Restaurierung und Unterhalt des Museumsgutes • Recherchen für Dritte • Führungen und Apéros von Gruppen • Durchführung des Schiesswettbewerbes mit Jugendlichen • Führung der Mitarbeiter (für die Aufsicht an Wochenenden) • Betreuung und Organisation des Unterhalts der Immobilie • Führen der Buchhaltung • Erstellen der Jahresrechnung, Bilanz und des Budgets • Spezielle Arbeiten als Unterstützung der Aufgaben des Stiftungsrates • Repräsentation des Museums bei relevanten Verbänden, Organisationen und Anlässen Ich darf wohl mit Fug und Recht behaupten, dass es sich um ein gerüttelt Mass an Arbeit für unsere Museumsleiterin Cornelia Weber handelt. Ich gestehe auch, dass das ganze Programm mit den uns zur Verfügung stehenden Mitteln und trotz ehrenamtlichen Einsätzen nicht vollumfänglich bestritten werden kann. Zusammen mit den alltäglichen, unvorhergesehenen Aufgaben (siehe nebenstehenden Beitrag) stossen wir dann vollends an unsere Grenzen. Jammern ist jedoch nicht unser Ding. Wir versuchen jederzeit das Optimum zu erreichen und sind für jegliche Unterstützung dankbar. Ruedi Meyer Präsident des Stiftungsrates

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Ein Arbeitstag im Schützenmuseum Ein Schütze wollte von der Museumsleiterin Cornelia Weber wissen: «Was machen Sie eigentlich am Morgen, wenn das Museum geschlossen ist. Ist es Ihnen da nicht langweilig?» Nachfolgend schildert Cornelia Weber, wie ihr Arbeitsalltag aussieht. VON CORNELIA WEBER Dieser beginnt kurz nach acht Uhr und endet beim fünften Glockenschlag der Pendule «Le Castel», die an der Europameisterschaft 1959 in Winterthur als 3. Preis im 300mSchiesswettbewerb abgegeben wurde und nun zum Museumsgut gehört. Die Post ist auch schon da, und mit viel Vorfreude auf den Inhalt werden die Couverts geöffnet. Eine Abholerinnerung der Post signalisiert einen eingeschriebenen Brief aus Lausanne, der – wie sich herausstellte – ein Testament für eine Schenkung von Medaillen, Diplomen und Preisen beinhaltet. Für diesen Vormittag war hauptsächlich geplant, das Gesuch an die Stadt Bern zu stellen für die Rückerstattung der Kehrichtgrundgebühr, die von 2007 bis 2010 zuviel in Rechnung gestellt wurde. Aber zuerst noch schnell die Mails checken. Ah, eine Buchbestellung aus den Niederlanden mit der Frage, wie viel der Versand kostet und wie bezahlt werden kann. Das muss schnell eruiert und beantwortet werden. Dann eine Anfrage für eine Führung mit Apéro, die hat ebenfalls Vorrang. Plötzlich läutet der Paketpösteler zwei Mal und reisst mich vom PC weg. Er hat ein schweres Paket für das Schützenmuseum vom Schweizerischen Büchsenmacher- und Waffenfachhändlerverband (SBV), sogar Express verschickt. Ich nehme es entgegen und staune, was da wohl drin sein mag? Als ich das Paket genauer ansehe, fallen mir die Ausfuhrdokumente nach Schweden in die Hände sowie weitere Dokumente des Absenders, ein bekannter Schweizer Büchsenmacher, der uns für die letzte Ausstellung ein Exponat zur Verfügung gestellt hat; irgendwie komisch, nun hat dieses Paket und seine Geschichte Vorrang. Doch schon schellt das Telefon und nun geht dieses vor. Nach weiteren Telefonaten kann ich mich wieder um mein mysteriöses Paket küm-

Das ominöse Paket mern, das ich mich nicht zu öffnen getraue. Ich schaue die Etikette noch einmal genau an: abgesandt von Walenstadt, am 16.04.12. Das ist doch die Schrift von Hubert Bonderer, der wohnt in Walenstadt. Aha! Dieses Paket wurde letztes Jahr Express ans Schützenmuseum geliefert mit verschiedenen Exponaten vom SBV und eben eines des erwähnten Büchsenmachers. Der Groschen ist nun gefallen: als der Büchsenmacher sein ausgeliehenes Exponat nach der Finissage Ende März im selben Paket zurückerhalten hat, hat er die alte Etikette ans Schützenmuseum übersehen. Der Pöstler jedoch hat bei der jetzigen Lieferung, die nach Schweden sollte, nur die alte Etikette gesehen und schon ist das Paket statt in Schweden bei uns gelandet. In der Folge habe ich organisiert, dass das Paket wieder auf die Post kam und dann ab nach Schweden. Natürlich habe ich den beteiligten Büchsenmacher über die Geschichte seines Paketes informiert. Zurück zum PC und zum Posteingang, im Mailordner findet sich auch eine Anfrage aus Amerika – natürlich in englischer Sprache – mit Bildern zu einem Gewehr mit der Inschrift «J. Hartmann Bern». Der Autor will über das Gewehr allgemein Auskünfte haben und im Speziellen detailliert erfahren, wer dieser J. Hartmann war und ob es sich um den Weltmeister aus den 20er-Jahren handeln könnte. Bei einer weiteren Anfrage von einem Schweizer Schützen handelte es sich ebenfalls um eine sehr aufwendig zu recherchierende Fragestellung über ein silbernes Lorbeerblatt … Aber zuerst muss ich doch das für heute geplante Gesuch stellen, oder? ●

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Stargast

«Mensch und Sportgerät müssen eine Einheit bilden» «L’homme et son équipement de sport   doivent faire corps» «L’essere umano e l’attrezzo sportivo   devono essere un tutt‘uno» Der fünfte Schuss brachte dem Luftpistolenschützen-Neuling Gregory Carigiet den ersten Schwarztreffer. Das hat den Ehrgeiz des Rennrodlers aus Chur geweckt. Im rund einstündigen Schiesstraining bei Anna Marugg hat der 26-jährige Bündner gelernt, dass es auch im Schiesssport ohne Fleiss keinen Preis respektive keinen Zehner gibt. Im Eiskanal hat der ambitionierte Rennrodel-Athlet sein nächstes Saisonziel auch schon anvisiert: eine Medaille an den olympischen Winterspielen in Sotschi 2014. VON VERENA ZIMMERMANN Erfahrungen im Schiessstand hat der Bündner Rennrodler Gregory Carigiet bislang einzig für den Dienst am Vaterland gesammelt. So ahnte der Rennrodel-Athlet aus Chur also, dass es beim Stargast-Training

Infos zur Sportart Rodeln Rodeln ist der schnellste Sport auf Eis. Ausgeübt wird das Rodeln im Eiskanal auf einem niedrigen, offenen Schlitten, der aus modernsten Kunststoffen für jeden Rodler individuell angefertigt wird. Beim Rodeln liegt der Sportler mit dem Rücken so auf seinem Schlitten, dass dieser kaum noch sichtbar ist. Um möglichst windschnittig zu sein, trägt der Rodler einen engen Anzug aus Kunstfasern und einen speziell geformten Helm. Die Handschuhe mit Spikes an den Fingern braucht der Athlet, um sich beim Start gut anschieben zu können. Rodler können bei ihrer Fahrt durch den Eiskanal eine Geschwindigkeit von bis zu 150km/h erreichen.

Gregory Carigiet wirbt fürs Rennrodeln: Er hält die Schweizer Farben in dieser Sportart hoch. mit der Luftpistole im 10-Meter-Schiessstand auf dem Churer Rossboden für einen Nicht-Schützen wie ihn innert kürzester Zeit viel zu lernen geben würde. «Genauso war es auch. Meine Schiesstrainerin Anna Marugg hat mir in einer Art Crash-Kurs von der korrekten Fussstellung bis zum Druckpunkt, vom Zielbild bis zu den verschiedenen Wettkampfmodi sehr viele Informationen über das Luftpistolen-Schiessen vermittelt», resümiert der 26-Jährige nach rund einer Stunde im Scheibenstand.

Mit Zehner hat es nicht geklappt Hatte Gregory Carigiet anfangs das Zittern seines gestreckten Armes beim Zielen auf die Scheibe noch irritiert, lenkte er seine Aufmerksamkeit nach dem fünften

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Schuss, seinem ersten Schwarztreffer, mehr darauf, mitten ins Schwarze zu treffen. «Mein Ehrgeiz war sofort geweckt und ich wollte gerne wenigstens einen Zehner erzielen. Doch damit wollte ich wohl zu schnell zu viel, was sich schlussendlich kontraproduktiv ausgewirkt hat.» Dass es mit dem Zehner nicht ganz geklappt hat, nimmt Gregory Carigiet indes sportlich. Die Stunde im Schiessstand habe ihm vor Augen geführt, dass es für Erfolge im Schiesssport eine hohe Konzentration, mentale Stabilität, das absolute Beherrschen der Technik und viel Training brauche. Alles sportliche Facetten, welche zusammen mit Ausdauer, Geschwindigkeit, Athletik und schnellen Reflexen auch beim Rodeln entscheidende Erfolgsfaktoren seien. «Mensch Ausgabe 9 // September 2013


Stargast

Gregory Cargiet hat sich bei seinem Schiesstraining mit der Luftpistole dem Zehner auf der Scheibe stetig angenähert.

Zur Person Gregory Carigiet wurde am 8. März 1987 in Ilanz geboren. Seit dem Winter 2005/06 mischt er als einziger Schweizer kontinuierlich als Rennrodel-Athlet auf internationalem Niveau an Weltcups und Weltmeisterschaften mit. Als grössten Knackpunkt seiner sportlichen Karriere bezeichnet der 1.83 Meter grosse Bündner das Zeit-Management: «Ein optimal gestaltetes Time-Management ist essentiell, wenn man arbeiten muss und zugleich Spitzensport betreiben will. Der finanzielle Aufwand für den Sport ist hoch und der Lohnausfall im Winter wegen dem Sport nicht zu unterschätzen». Zu Gregory Carigiets Hobbies zählen Squash, Biken, Joggen, Motorrad und Kitesurfen. Mehr Infos unter www.gregory-carigiet.ch

und Sportgerät müssen sowohl beim Rodeln als auch beim Schiessen eine Einheit bilden», zieht der gelernte Pflegefachmann HF, welcher derzeit ein Praktikum im Bereich Marketing absolviert, die Parallele zwischen den beiden Sportarten.

Bestresultat 5. Platz im Weltcup Zum schnellsten Sport auf dem Eis, dem Rennrodeln, ist Gregory Carigiet im Alter Ausgabe 9 // September 2013

von zehn Jahren gekommen. Zusammen mit seinem Götti hat er die ersten Rodelerfahrungen auf einer Natureisbahn gesammelt. Zu seinen grössten sportlichen Erfolgen zählen mittlerweile der 7. Weltcup-Rang 2013 (Königssee) und der 5. Weltcup-Rang 2012 (St. Moritz). Mit seinen sportlichen Ambitionen im Eiskanal für die kommende Saison hält Gregory Carigiet denn auch nicht zurück: eine Medaille an den olympischen Winterspielen in Sotschi 2014. «Das Podest im fernen Russland ist mein erträumtes Ziel. Sollte dieser Traum nicht in Erfüllung gehen, betrachte ich eine Platzierung unter den Top-8 durchaus als realistisch.» Sotschi 2014 ist das einzige Ziel, das Gregory Carigiet zurzeit anvisiert. Was danach kommt, lässt er bewusst offen. ●

Gregory Carigiet est né à Ilanz, le 8 mars 1987. Depuis l’hiver 2005/06, il est le seul Suisse faisant partie des athlètes qui évoluent continuellement au niveau international, à des Coupes du Monde et des Championnats du Monde de luge. Les seules connaissances qu’il a du tir ont été accumulées au service de la patrie. L’athlète lugeur de Coire se doutait bien, comme tireur néophyte, qu’il aurait beaucoup de choses à apprendre avec Anna Marugg, au pistolet à air comprimé, au stand de tir 10m Rossboden de Coire et ceci en très peu de temps. Au début, en visant la cible, le tremblotement de son bras tendu irritait encore Gregory Carigiet. Après son cinquième coup, le premier dans le noir de la cible, il y voua plus d’attention afin de mettre ses coups suivants dans la partie noire. Gregory Carigiet accepte sportivement le fait de n’avoir pas tiré de dix. L’heure passée dans le stand de tir lui a démontré que, pour avoir du succès au tir sportif, une concentration totale, une stabilité mentale parfaite, une maîtrise absolue de la technique et un entraînement intense étaient nécessaires. Toutes des facettes sportives, qui, conjointement avec l’endurance, la vitesse, la forme physique et des réflexes rapides, jouent également un rôle déterminant dans les facteurs de succès

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Stargast

Luger Luger est le sport le plus rapide sur glace. Cela se pratique dans un canal de glace (piste de bob) avec une luge basse et ouverte, fabriquée individuellement pour chaque lugeur, avec des matériaux synthétiques les plus sophistiqués. En lugeant, le sportif y est couché sur le dos et n’est plus qu’à peine visible. Pour être le plus aérodynamique possible, il porte une combinaison moulante en fibre synthétique et un casque de forme particulière. L’athlète a besoin de gants spéciaux, équipés de pointes métalliques au bout des doigts, lui permettant de bien accélérer au départ. Au cours de la descente dans le canal de glace, les lugeurs peuvent atteindre une vitesse allant jusqu’à 150 km/h..

des compétitions de luges. « L’homme et son équipement de sport doivent faire corps, aussi bien en luge qu’au tir », dit l’infirmier diplômé ES, qui fait actuellement un stage dans le secteur du marketing, en tirant des parallèles entre les deux disciplines sportives. Gregory Carigiet est venu à la luge, sport le plus rapide sur glace, à l’âge de dix ans. Il a fait ses premières expériences de lugeur sur une patinoire naturelle, avec son parrain. Le septième rang de Coupe du Monde 2013 (Königssee) et le cinquième rang de Coupe du Monde 2012 (St. Moritz) comptent, entre-temps, parmi ses plus grands succès sportifs. Gregory Carigiet ne cache pas du tout ses ambitions sportives sur la piste de bob : une médaille aux Jeux Olympiques d’hiver 2014, à Sotschi. « Je rêve d’une place sur le podium dans cette Russie lointaine. Si ce rêve ne devait pas se concrétiser, je considère un classement dans le top 8 comme absolument réaliste.» Actuellement, Sotschi 2014 est le seul but visé par Gregory Carigiet. Il laisse consciemment en suspens ce qui viendra plus tard. Le squash, le VTT, le jogging, la moto et le kitesurf comptent parmi les hobbies de Gregory Carigiet. Plus d'informations www.gregory-carigiet.ch (jma) ●

Gregory Carigiet lässt sich durch Anna Marugg in das Schiessen mit der Luftpistole einführen und begutachtet danach mit sichtlichem Stolz sein auf der Schiebe erzieltes Ergebnis.

Gregory Carigiet è nato il 8 marzo 1987 a Ilanz. Dall’inverno 2005/06 si misura come unico svizzero a livello internazionale nelle competizioni di slittino sia a coppe del mondo che a campionati del mondo. Esperienze allo stand di tiro Cariget le ha finora avute solo nei servizi per la patria. L’atleta di slittino di Coira pensava dunque che l’allenamento delle star con la pistola ad aria compressa con Anna Marugg al poligono 10m Rossboden a Coira prevedeva sicuramente molti punti da apprendere per un non tiratore come lui.

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All’inizio Gregory Carigiet era disturbato dal tremolio del suo braccio durante la fase di mira: dopo il quinto colpo e il primo colpito nel nero, la sua attenzione si è indirizzata vieppiù a colpire il centro del bersaglio. Non è riuscito a colpire esattamente il 10, ma questo fatto Gregory Carigiet lo prende sportivamente. L’ora al poligono gli hanno fatto capire che per avere successo nello sport del tiro serve un’alta concentrazione, stabilità mentale, gestire in modo esatto la tecnica e molto allenamento. Tutte sfaccettature sportive che assieme alla resistenza, Ausgabe 9 // September 2013


Stargast

Gregory Carigiet auf rasender Fahrt im Eiskanal von Winterberg (oben) und bei einem FotoShooting in nostalgischem Outfit (rechts). (Fotos: Dietmar Reker/zvg)

Slittino Lo slittino è lo sport più veloce sul ghiaccio. Viene praticato in un canale ghiacciato (pista) su una slitta bassa, aperta fabbricata con resine moderne speciali (è fabbricata individualmente per ogni atleta). Nello slittino l’atleta si adagia sulla schiena sopra lo slittino e questo praticamente diventa invisibile. Per fare la minor resistenza possibile all’aria, l’atleta porta una tuta sintetica e un casco dalla forma particolare. Guanti chiodati servono all’atleta per potersi spingere bene al momento della partenza. Gli atleti possono raggiungere durante la discesa velocità di punta fino a 150km/h..

su una pista di ghiaccio naturale. I suoi principali successi sportivi sono stati finora il 7. rango alla coppa del mondo 2013 (Königssee) e il 5. rango di coppa del mondo 2012 (St. Moritz). Con le sue ambizioni sportive in pista per la prossima stagione vi è una medaglia alle olimpiadi invernali 2014 di Soci. „Il podio nella lontana Russia è il mio obiettivo da sogno. Se questo sogno non dovesse avverarsi, ritengo un piazzamento nei primi 8 come più che realistico.“ Soci 2014 è l’unico obiettivo a cui punta al momento Gregory Carigiet. Cosa verrà in seguito, è lasciato al momento volutamente aperto. Gli hobby di Gregory Carigiets sono squash, bici, jogging, moto e Kitesurf. Ulteriori informazioni www.gregory-carigiet.ch (RF)●

velocità atletica e rapidi riflessi sono fattori di successo anche nello slittino. L’essere umano e l’attrezzo sportivo sia nel tiro che nello slittino devono essere un tutt’uno“, è la conseguenza che ne tira come parallelismo tra i due sport. Gregory è giunto al più veloce sport sul ghiaccio, lo slittino, a 10 anni. Assieme al suo padrino ha fatto le sue prime esperienze Ausgabe 9 // September 2013

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Verein

Michele Panzeri prägt die Tessiner Nachwuchsarbeit Michele Panzeri: Un lungo lavoro per   i giovani nel Ticino Team Speranze TTS Anfang 2000 wollte man im Tessin die Nachwuchsförderung im Gewehrschiessen auf kantonaler Ebene neu lancieren. Michele Panzeri hat sich von der ersten Stunde an zur Verfügung gestellt. VON ROBERTA FILIPPINI Eine Idee mag noch so gut sei – sie lässt sich erst dann umsetzen, wenn man die richtigen Leute dafür findet. Das trifft auch in diesem Fall zu. Die Tessiner Verbände (damals waren es noch zwei!) wollten den Schiesssport auf kantonaler Ebene wiederbeleben, vor allem im Nachwuchsbereich. Daraus entstanden vielfältige Aktivitäten. Der Scuola Svizzera di Tiro al Fucile (Schweizerische Gewehrschützen-Schule) mit Luca Filippini und Marino Gianettoni für die Ausbildung der Schützen und Trainer gelang es, sich zu etablieren. Zudem wurde wieder eine Nachwuchsmannschaft gegründet, in einer ersten Phase für das Gewehr, vor ein paar Jahren folgte diejenige für das Pistolenschiessen.

Mit wem ins Abenteuer starten? Das Schicksal wollte es, dass im gleichen Zeitraum Michele Panzeri, früheres Mitglied der Junioren-Nationalmannschaft, nach mehreren Jahren Pause aus reinem Vergnügen wieder begann, in Locarno auf 10/50m zu schiessen. Michele war begeistert von der Idee, seine Zeit in die Nachwuchsförderung zu investieren, und arbeitete von Beginn weg bei der Gründung des «Ticino Team Speranze» (TTS) mit, wie die Mannschaft genannt wurde. Es handelte sich tatsächlich um ein «Abenteuer», denn das Konzept sah vor, mit den Jugendlichen auf kantonalem Niveau die Kenntnisse zu vertiefen, die sie im Verein erworben hatten. Doch schon sehr früh musste man die Teilnehmer in den technischen Stehendstellungen schulen und die Stellungen liegend und kniend vertiefen. Es war nicht möglich,

Michele Panzeri zeigt stolz das Logo als Coach des Ticino Team Speranze TTS auf seiner Brust. anders vorzugehen, denn die Nachwuchskurse in den Vereinen standen erst am Anfang und wurden, mindestens für das Gewehr 50m, vor allem für die Liegendstellung angeboten. Mit regelmässigen technischen Trainings gelang es, das Niveau und die Anzahl Schützen in den drei Stellungen zu erhöhen. Der Tessiner Schiesssportverband FTST ist überzeugt, dass er jetzt beispielsweise die Kantonalmeisterschaft 3x40 Junioren organisieren kann, dagegen wohl eher weniger jene in der Elitekategorie. Seither sind einige Jahre vergangen, zahlreiche Nachwuchsschützen aus verschiedenen Vereinen des Kantons haben im Team mitgewirkt, einige sind noch aktiv, andere weniger, und wieder andere kehren nach mehreren Jahren Unterbruch zurück,

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wie bei den letzten Gruppen-Kantonalmeisterschaften. Das ist ein Zeichen dafür, dass die Leidenschaft nur ein bisschen eingeschlummert war.

Der Einsatz trägt nun Früchte Dieser wichtige Einsatz von Ressourcen hat ermöglicht, dass das kleine Tessin einige bedeutende sportliche Früchte ernten konnte: Diverse Medaillen in verbandsübergreifenden Wettkämpfen im Gewehr 10m und 50m und sogar ein paar nationale Erfolge, die von Teammitgliedern auf individueller Ebene gefeiert werden konnten. Michele Panzeri setzt seinen Einsatz für den Nachwuchs fort, neuerdings in der technischen Arbeit, unterstützt von Omar Vanolli, der im Verein in Locarno und im TTS gross geworden ist. An Arbeit mangelt es Ausgabe 9 // September 2013


Verein

weiss Gott nicht, aber wie heisst es so schön: «Wer die Jugend hat, dem gehört die Zukunft.» Der Spruch allein genügt allerdings nicht: Wer auch wirklich daran arbeitet, ist schon einen Schritt weiter. So gibt es im Tessin heute verschiedene Vereine, die Kurse anbieten, auch in den technischen Positionen. Das Ganze trägt dazu bei, die Zukunft des Schiesssports zu sichern. ●

Ad inizio 2000 si è voluto rilanciare in Ticino l’attività sportiva giovanile alla carabina a livello cantonale. Michele Panzeri si è da subito messo a disposizione. Come spesso accade, le idee, anche se buone, possono realizzarsi solo se si trovano le persone «giuste». Anche in questo caso, è stato così. Le federazioni ticinesi (al tempo erano ancora due!) volevano rilanciare l’attività sportiva a livello cantonale, soprattutto per i giovani. Varie le attività… Si consolidò la Scuola Svizzera di Tiro al Fucile con Luca Filippini e Marino Gianettoni per la formazione dei tiratori e degli allenatori e venne ricreata una «Squadra Speranze», in una prima fase per la carabina a cui seguì alcuni anni fa quella alla pistola.

Michele Panzeri an der 10m SM in Gespräch mit Sara Rossi und Valeria Pansardi vom TTS (oben). Für das Team holten (vl.) Sara Rossi, Filippo Viel und Nadia Marion die erste Goldmedaille (re.).

Con chi partire in questa avventura? Il destino volle che nello stesso periodo Michele Panzeri, già membro della squadra nazionale juniores, ricominciasse dopo anni di interruzione a sparare al 10/50m a Locarno per suo puro diletto. Michele fu entusiasta dell’idea di investire risorse con i giovani e collaborò da subito alla nascita del «Ticino Team Speranze» come fu denominata la squadra. Si trattò veramente di una «avventura», infatti il concetto prevedeva di offrire ai giovani di approfondire a livello cantonale le conoscenze acquisite in società, ma ben presto ci si trovò ad istruire i partecipanti al tiro nelle posizioni tecniche «in piedi» e ad approfondire «terra» e «ginocchio». Non era possibile procedere altrimenti… infatti i corsi «speranze» nelle società non erano che agli inizi e, almeno per il fucile 50m, prevalentemente «a terra». Con allenamenti tecnici regolari si è riusciti a migliorare il livello e il numero di tiratori nelle 3 posizioni. Ultimamente la FTST è sicura di poter organizzare ad esempio il campionato cantonale 3x40 juniores, un po’ meno nella categoria elite… Sono trascorsi svariati anni da allora, molti anche i giovani che hanno fatto parte Ausgabe 9 // September 2013

del team provenienti da varie società del Cantone: alcuni sono ancora attivi, altri meno, altri… ritornano come all’ultimo campionato cantonale a gruppi dopo anni di interruzione segno che la passione si è solo leggermente assopita...

Panzeri continua a dedicarsi Questi importanti investimenti di risorse hanno permesso al piccolo Ticino di raccogliere alcuni frutti sportivi molto importanti per il movimento: varie le medaglie agli incontri interfederativi al fucile 10 e 50m, fino ad alcuni allori nazionali raccolti dai membri del team a livello individuale. Michele Panzeri continua a dedicarsi ai giovani, ora coadiuvato da Omar Vanolli (un giovane cresciuto a Locarno e nel TTS) nel suo lavoro tecnico sia per la sua società PC Locarno che per il team. Il lavoro non manca, davvero, ma come si dice «chi ha i giovani, ha il futuro»: dirlo solamente non è sufficiente, lavoraci è già un passo in più! Varie le società in Ticino che offrono ora corsi anche nelle posizioni tecniche, il tutto a favore del futuro del nostro sport. ● TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer  SchiessenSchweiz  31


Training

So trainieren Schweizer  Meisterschützen In der Serie «So trainieren Meister» geben die aktuellen Schweizer Meister und mehrfachen Medaillengewinner Robert Studer (Castrisch; Sturmgewehr 90), Fredi Ronner (Linthal; Standardgewehr 300m), Edi Fischer (Willadingen; Karabiner) und Guido Muff (Rothenburg, Pistole) Monat für Monat Einblick in ihre ganz persönlichen Trainingsmethoden.

Sicherheit in   der Präzision fehlt VON GUIDO MUFF Mit meinem Abschneiden an den Europameisterschaften bin ich überhaupt nicht zufrieden. Ob es an den widrigen Umständen im direkten Vorfeld oder an mir persönlich lag, wird erst die nachträgliche Analyse zeigen. Jetzt bleibt dafür noch keine Zeit. Nach dem CISM-Wettkampf in Schweden reise ich direkt zum Gruppenmeisterschaftsfinal nach Thun und tags darauf geht es bereits mit der ersten Einzeldisziplin an den Schweizer Meisterschaften los. In der SM-Woche werde ich voraussichtlich in sechs Disziplinen starten. Da kann ich recht locker antreten, denn ich denke

bereits an mein nächstes Ziel. Nach der SM geht es gleich zum Europacup nach Schweden. Da will ich mir mit einem guten Resultat einen Platz im EuropacupFinal sichern. Dazu muss ich mich aber im Präzisionsteil noch steigern. Weil die Zeit für richtiges Training im September fehlt, versuche ich die fehlende Sicherheit durch mentalen Training zurück zu holen. Ich hoffe, dass mir das gelingt. ●

Sportschiessen bei J+S Alle Informationen unter: http://www.jugendundsport.ch/ internet/js/de/home/sportschiessen/uebersicht.html Tir sportif chez J+S Tous les Informations sous: http://www.jugendundsport.ch/ internet/js/fr/home/sportschiessen/uebersicht.html

Guido Muff. 32  SchiessenSchweiz  TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer

Robert Studer.

Ein Bündner lässt den Kopf nicht hängen VON ROBERT STUDER Nun ist die Sommerpause vorüber und es heisst nun für den Endspurt fit zu sein. Für unseren Verein hat es für den Final der Gruppenmeisterschaft gereicht und auch als Einzelschützen kann ich an der Schweizermeisterschaft in Thun teilnehmen. Das Resultat in der Qualifikation (Dezentralisierte) ist eher mager ausgefallen, an diesem Tag hat einfach nichts zusammengepasst. Anfangs August haben wir die SMMM in Thun geschossen. Ach, welcher Flop! Auch das ein Tag zum vergessen. Ich hatte riesige Mühe mit der Optik. Leider habe ich mit der Umstellung «Rahmen» zu zielen zu lange zugewartet. Das positive an diesem Tag war für mich, dass ich mich nicht unter-

kriegen liess und meine Konzentration bis zuletzt aufrecht halten konnte. So habe ich mit zwei guten Passen ausschiessen können. Dies zeigt für mich auf, dass mein Training, mental und konditionell stimmte. Es gilt nicht als Entschuldigung, ich glaube aber, dieser Tag hat vielen Schützen einige Nerven gekostet. Um diesen Tag zu vergessen und meinen Frust loszuwerden, bin ich dann am Sonntag auf den Piz Fess gewandert. Nach dreieinhalb Stunden steilen Aufstiegs hat mir die Bergwelt wieder einmal gezeigt, wie klein wir Menschen eigentlich sind. So, nun aber den Kopf nicht hängen lassen. Es stehen noch wichtige Wettkämpfe bevor und ein richtiger «Bündergrind» lässt sich nicht unterkriegen. ●

Ausgabe 9 // September 2013


Training

Entscheidungen   stehen an VON FREDI RONNER Nun ist es also soweit, die ganz wichtigen Wettkämpfe stehen jetzt auf dem Programm. Der SV Linthal - Auen konnten sich erstmals gleich mit zwei Gruppen für den Gruppenmeisterschaftsfinal in Zürich qualifizieren. Darüber bin ich natürlich als mitwirkender Schütze sowie als Gruppenchef sehr froh. Mit den Schweizermeisterschaften im Liegendmatch und Zweistellungsmatch finden gleich darauf weitere Highlights statt. Genau für diese Zeit der Entscheidungen beginnt man schon im Winter mit dem Training und bereitet sich schon die ganze Saison über darauf vor. Ich kann 2013 mit sehr vielen positiven Eindrücken und Erinnerungen aus dem Vorjahr zur SM nach Thun reisen. Ich

werde versuchen mich wie immer auf diesen besonderen Tag vorzubereiten. Im Training und auch an Wettkämpfen galt es nun Sicherheit und Selbstvertrauen zu tanken. Sei das ins Material oder in die eigene Leistung. Die Technik muss nun automatisch funktionieren. Am Tag X sind dann die Tagesform und auch das nötige Wettkampfglück entscheidend. Es ist dann vor allem auch die mentale Komponente gefragt. Ich gehe den Ablauf an diesem Tag im Vorfeld mehrmals durch. Das beginnt mit der Anreise und dauert bis zum letzten Wettkampfschuss. Ich verlasse mich dabei auch auf meine mit den Jahren erlangte Routine. Ich hoffe das meine Form stimmt und werde das positiv eingestellt und mit Freude angehen. ●

Edi Fischer.

Es fehlt immer noch zwischen den Ohren VON EDI FISCHER

Fredi Ronner. Ausgabe 9 // September 2013

Was hat meine Auszeit bewirkt? Sind oder waren meine Überlegungen richtig? Mit diesen Fragen im Hinterkopf habe ich mein Wettkampfprogramm an der SMMM wieder in Angriff genommen. Natürlich habe ich mir vorgenommen, sauber zu arbeiten, dann ergibt sich bekanntlich alles andere, alles was Freude macht, von selbst. Eine nachträgliche Analyse habe ich unter erschwerten Bedingungen gemacht, denn der Druckertalon war bereits im Liegendteil sehr kurz und dann im Kniendteil noch viel kürzer. Fazit: Das sauber arbeiten, habe ich mit zunehmender Wettkampfdauer immer mehr missachtet. Es fehlt bei mir also immer noch zwischen den Ohren. Trotzdem bleibe ich zuversichtlich, die guten Phasen sind länger geworden. Die Anzahl

der Fehlschüsse nimmt ab. Daran will ich weiter arbeiten. Meine Zielsetzungen für diese Schiesssaison habe ich nur zu einem kleinen Teil erreicht. Bis zum Ende der Sommerzeit habe ich aber immer noch jeden Donnerstagabend Gelegenheit, die Mängel auszumerzen. In den kommenden Wettkämpfen habe ich neue Gelegenheiten, zu beweisen, dass ich das auch umsetzen kann, was ich von mir verlange. Anlässlich unserer Kniendmeisterschaft in Langenthal habe ich zusätzlichen Anschauungsunterricht genossen. Karin Britschgi hat in den 60 GP kniend mit dem Stgw 90 hervorragende 555Punkte erzielt. Solche Resultate machen auch mir Freude und ermuntern mich, nicht nachzulassen. ●

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Rückblende

Vom Jungschützen zum Rotkreuz-Fahrer heute Der 73-jährige Roman Burkhard hat in seiner schiesssportlichen Laufbahn viele nationale und internationale Wettkämpfe besucht. Mit der Pistole gewann er mit dem Nationalteam diverse Medaillen, er darf sich sogar Weltmeister nennen. Als Einzelschütze hatte er seine Erfolge vor allem bei den nationalen Wettkämpfen. VON RENÉ BIRRI «Als Pistolenschütze gewann ich eine einzige EM-Einzelmedaille, und zwar 1979 in Graz an der Europameisterschaft», erinnert sich der in Egerkingen mit seiner Gemahlin in einem Einfamilienhaus wohnende sympathische Rentner. Erblich war Roman Burkhard in Sachen Schiesssport nicht gross vorbelastet, sein Vater hatte nicht heftig geschossen. Doch in den Adern des Stammes Burkhard war schon Schützenblut, denn sein Cousin gehörte dem Nationalkader an.

Gewehrbekleidung zu schwer Wie die meisten Schützen in seinem Alter feuerte Roman Burkhard beim Besuch des Jungschützenkurses seinen ersten Schuss ab. Mit Stolz erzählte er, dass er zum ersten Jahrgang gehörte, der in der Rekrutenschule das Sturmgewehr 57 fassen durfte. Mit dieser Waffe schoss er etliche Jahre Dreistellungsmatches und gewann 1969 die grosse Meisterschaftsmedaille. Von Anfang an waren ihm die schwere Sportwaffe und die Bekleidung zu viel, und er befasste sich im Hinterkopf schon damit, mit dem Schiesssport aufzuhören. Doch im rechten Moment, im Jahre 1962, ermunterte ihn sein Cousin, es doch einmal mit der Pistole zu versuchen.

Daher auf Pistole umgestiegen Und siehe da, die ersten zwei Schüsse, die er aus der Armeepistole abgab, waren zwei Zehner. Damit war das Pistolentalent entdeckt worden. Doch woher kommt nun das Schiesseisen, denn dem jungen Roman fehlte das nötige Münz, um eine Pistole kaufen zu können. Doch sein Onkel hatte eine Armeepistole, die er nicht benützte, und mit dieser schoss Burkhard fortan während sieben Jahren. «Bereits beim ersten Wettkampf

Mit Stolz präsentiert Roman Burkhard die Trophäe, die er als Gewinner des Grossen Preises von Korea überreicht bekam. durfte ich das Kranzabzeichen entgegennehmen», erzählt er nicht ohne Stolz. Zum ersten Mal mit einer Matchpistole schoss er im Jahre 1969. 1972 wurde er ins B-Kader aufgenommen und im gleichen Jahr hatte er bereits zum 1. Mal als B-Kadermitglied mit den A-Kaderschützen mitgeschossen.

Viermal an der WM dabei Ins höchste Schweizer Schützenkader wurde Roman Burkhard 1973 aufgenom-

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men, und die erste Weltmeisterschaft besuchte er ein Jahr später. In der Zeit von 1974 bis 1987 nahm er an allen Europa- und Weltmeisterschaften teil. Das waren vier Weltmeisterschaften und etwa sieben Europameisterschaften. 1976 durfte er als einer seiner sportlichen Höhepunkte an der Olympischen Spielen in Montreal mitkämpfen. Der absolute Höhepunkt war jedoch die 42. Weltmeisterschaft in Seoul/Korea, wo die Schweizer Mannschaft mit den Schützen Ausgabe 9 // September 2013


Rückblende

Erinnerungen: Podest des Luftpistolenwettkampfs an der EM 1979 in Graz mit Roman Burkhard rechts neben dem ostdeutschen Sieger Uwe Pottek und dem Finnen Seppo Ilmari (links); Roman Burkhard im Jahre 1981 im Einsatz in Santo Domingo (oben) und das Dankesschreiben der Solothurner Regierung an den erfolgreichen Schützen (unten). Moritz Minder, Roman Burkhard, Arno Rissi und Herbert Minder mit total 2203 Punkten Weltmeister wurden. Roman Burkard schoss mit 543 Ringen das zweithöchste Resultat der Schweizer. «Auf dem Flughafen Zürich-Kloten war der Teufel los, als wir von dieser erfolgreichen Weltmeisterschaft zurückkehrten», erinnert sich Roman Burkhard noch gerne an diesen triumphalen Empfang zurück. Korea scheint für Burkard ein gutes Pflaster zu sein, gewann er doch 1979 mit der Lufpistole mit einem Resultat von 388 Punkten den Grossen Preis. «Ich weiss nicht mehr, wie viele Schweizer Meistertitel ich im ganzen gewonnen habe, aber es sind sicher über Zehn», erwähnt der aufgestellte Sportler und öffnet eine Schublade voller Medaillen. Auch als Veteran hat er mit der Pistole etliche Siege errungen. Er muntert die älteren Schützen dazu auf, bei den Veteranenschiessen mitzumachen, da gehe es dann ringer, denn die Mitkonkurrenten seien älter oder gleich alt, meint Burkhard.

gestossen. Anstatt in Wochenstunden hatte er sein Soll als Jahresarbeitszeit. Damit war gewährleistet, dass der die Wettkämpfe besuchen konnte. Doch während zehn Jahren opferte er dem Schiesssport seine Ferien. Heute schiesst der Egerkinger noch B-Schiessen mit der Pistolensektion des SV Oberbuchsiten. Da das natürliche Krafttrainig des Berufmannes nach der Pensionierung fehlte, hörte Burkhard mit dem Schiessen mit der Lufpistole auf und absolviert die Schiessanlässe mit der Matchpistole. Seit seiner Pensionierung sitzt er etwa nicht auf der faulen Haut, sondern ist sozial tätig. Während etlichen Stunden fährt er als freiwilliger Fahrer des Roten Kreuzes Personen zum Arzt, ins Spital oder in die Therapie. ●

Ferien für Schiesssport geopfert Der gelernte Schreiner und Zimmermann ist während seiner sportlichen Aktivitäten auf grosses Verständnis seines Arbeitgebers Ausgabe 9 // September 2013

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Technik

Cart Pist 03 out,   Cart Pist 14 in Cart Pist 03 Out, Cart Pist 14 In Les cartouches pour les pistolets Parabellum sont obsolètes et ne sont plus fabriquée. La cartouche de 9mm va elle être remplacée. DE LÁSZLÓ TOLVAJ/DR Ils sont de plus en plus rares, ceux qui tirent aujourd’hui encore avec le Parabellum 7,65. Cette cartouche a été introduite au début du 20e siècle avec l’arme du même nom. Les deux ont alors remplacé le révolver d’ordonnance au calibre 7,5 mm et ont été en usage dans l’armée pendant presque un demisiècle. Le duo a également été très populaire lors du tir hors service; certains tireurs disent que ce pistolet avec sa culasse basculante est d’une extraordinaire précision, car lors du rechargement automatique il ne s’incline pas comme c’est le cas pour les modèles ultérieurs. Le fait que le projectile de cette cartouche soit plus léger que celui de 9mm et provoque ainsi moins de recul a incité bon nombre de propriétaires du Pistolet 49 à opter pour le kit de conversion offert dans le commerce.

Dernière commande de 3 millions La dernière heure de la Cart Pist 03 a sonné; on va renoncer pour des raisons financières à de nouvelles acquisitions. Le conseiller fédéral Ueli Maurer a approuvé en décembre 2012 pour la dernière fois l’achat de trois millions de cartouches. Les associations de tir devront donc dorénavant s’approvisionner sans le soutien du DDPS, comme l’a communiqué Berne. Des cartouches Fiocchi ou Partizan sont toutefois aujourd’hui déjà disponibles auprès des armuriers professionnels, au prix approximatif de 54 francs les 100 pièces et pour de grandes quantités un peu moins.

Tandis que l'armée cesse la production de la cartouche 03, celle-ci continue à être en vente chez les armuriers. nière, été distribuée à un grand nombre de sociétés, afin que les tireurs puissent faires de premières expériences en termes de précision, recul, pollution et ainsi de suite. L’analyse du questionnaire a révélé que la nouvelle cartouche pouvait être achetée en toute bonne conscience.

La cartuccia per la pistola Parabellum è giunta al termine della sua carriera e non sarà più prodotta, nel calibro 9mm si assiste ad una nuova nascita.

...sera introduite à partir de 2015

Diventano sempre più rari. Intendiamo i tiratori che utilizzano ancora la cartuccia in calibro 7,65mm Parabellum. Questa cartuccia è stata introdotta all’inizio dello scorso secolo con la pistola che porta lo stesso nome. Entrambe hanno preso il posto del revolver d’ordinanza in calibro 7,5mm e sono state l’arma corta d’ordinanza nell’esercito per circa mezzo secolo. Il duo era molto ben visto anche nel tiro fuori servizio, alcuni tiratori affermano che la pistola con la culatta a ginocchiera ha una precisione fuori dalla norma, poiché la canna anche durante il movimento di ricarica automatica non s’inclina come nei modelli successivi. La cartuccia, grazie ad un proiettile più leggero rispetto al 9mm ha anche un minor rinculo e per questo motivo ha trovato degli estimatori anche tra i possessori della Pistola 49 ai quali fu offerta sul mercato una conversione di calibro.

Ce sera le cas dans le courant de l’année prochaine; l’introduction auprès des troupes est prévue à partir de janvier 2015, puis la cartouche sera également disponible pour le tir hors service. Selon l’Ordonnance sur le tir hors service, le DDPS définit pour deux ans un prix uniforme de la munition d’ordonnance pour armes d’épaule et de poing. À l’heure actuelle, l’armée ne peut toutefois pas encore se prononcer au sujet du prix de vente de la Cart Pist pour le tir hors service.●

La nouvelle cartouche 9mm... Il en va tout autrement en ce qui concerne le 9 mm Luger (Cart Pist 41). Ici, également pour des raisons d’économie, une cartouche meilleur marché (mais pas moins bonne!) a été achetée. La Cart Pist 14 a, l’année der36  SchiessenSchweiz  TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer

DI LÁSZLÓ TOLVAJ/LF

Ausgabe 9 // September 2013


Technik

Le prime due cartucce (da sin.) 03, 41 e 14 saranno soppresse. È suonata l’ultima ora della Cart Pist 03, per motivi finanziari non se ne produrranno più in futuro. Il Consigliere Federale Ueli Maurer ha deciso in dicembre 2012 un’ultima comanda di 3 milioni di cartucce. Le federazioni di tiro dovranno in seguito organizzarsi senza il sostegno della Confederazione. Sul mercato si trovano ad esempio cartucce di questo calibro della Fiocchi o Partizan, i prezzi ammontano a 54 franchi per 100 colpi, per maggiori quantità si pos-

sono avere ad un prezzo leggermente minore.Al contrario invece per la 9mm Luger (Cart Pist 41). Qui, sempre per motivi di risparmio, si acquisterà una cartuccia meno cara (ma non peggiore!). La Cart Pist 14 è stata distribuita lo scorso anno nelle società per effettuare dei test tra i tiratori su precisione, impatto sulla pulizia, ecc. L’analisi delle risposte pervenute hanno indicato che la nuova cartuccia potrà venir ordinata senza remore.

Introduzione a partire dal 2015 Questo avverrà il prossimo anno, l’introduzione alla truppa è prevista per il 1. gennaio 2015, in seguito la cartuccia sarà a disposizione anche per il tiro fuori servizio. L’ordinanza per il tiro fuori servizio definisce che il DDPS fissa ogni volta per un periodo di due anni il prezzo unitario per le cartucce di fucile e pistola. Al momento, non sono ancora possibili indicazioni sul prezzo della Cart Pist 14 per il tiro fuori servizio. ●

Walther LP400 Club im limitierten Verkauf Die neue Walther LP400 Club bietet einen preisgünstigen Einstieg in den Matchwaffen-Bereich und zudem alle Möglichkeiten, später andere Zubehörteile der LP400 nachzurüsten – etwa einen 3D-Nussbaumgriff oder die aufwändigere 400er Kimme, bei der sich auch die EinschnittTiefe regulieren lässt. Der für die Hämmerli AP20 entwickelte universelle Formgriff, der nun auch zur LP400 Club gehört, erlaubt den schnellen Umbau von Rechts- auf Linksanschlag, was besonders Vereine freuen dürfte. Erhältlich nur bis Ende September und nur bei den Target-Shop-Händlern für 1099 Euro – und wo der nächste Händler sitzt, verrät die Händlersuche auf www.carl-walther.de

Technische Daten • LP400 System mit Absorber • Doppelkammerkompensator Resorber • Universeller Formgriff (statt 3D-Holzformgriff); für Rechts- und Linkshänder umbaubar; universelle Griffgröße S bis L; einstellbare Handkantenauflage und Handballenanlage Ausgabe 9 // September 2013

Die Walther LP400 Club ist nur bis Ende September im Fachhandel erhältlich.

• Drehkorn und variable Kimmenbreite (ohne Kimmeneinschnitt-Tiefen-Verstellung) • Geringes Grundgewicht (ca. 860 g) • Inklusive Koffer • Im Vergleich zur «normalen» LP400 ohne Laufgewicht und ohne Gutschein für Ersatzkartusche nach 10 Jahren. (pd) ● TirSuisse // TiroSvizzera // TirSvizzer  SchiessenSchweiz  37


Regio-News

Aus fürs Dornacherschiessen Mit der 91. Ausgabe ist das Aus gekommen für das historische Dornacherschiessen. Der Trägerverein gibt aus personellen Gründen die Organisation auf. «Wir haben einfach die personellen Ressourcen nicht mehr», sagt Anton Immeli. Er ist seit 18 Jahren Obmann des Vereins, der das Dornacherschiessen organisiert. Nach der 91. Ausgabe des historischen Schiessens, das an die am 22. Juli 1499 geführte Schlacht bei Dornach erinnert und 1922 erstmals stattfand, ist damit nun Schluss. Die zumeist langjährigen Organisatoren – Immeli selber half mit 13 Jahren erstmals mit und ist nun schon seit 1966 in einer Leitungsfunktion dabei – geben angesichts ihres fortgeschrittenen Lebens-

Ende Feuer am Pragelpass und auch auf Urnerboden? Am 10./11. August fand auch das Pragelschiessen zum letzten Mal statt. 1253 Schützen und 75 Sektionen nahmen am grössten Bergschützenfests der Schweiz teil, das seit 1979 auf dem Pragel ausgetragen wurde. «Aufwand und Ertrag stimmte nicht mehr», erklärt OK-Präsident Meinrad Bürgler das Aus. Von diesem ist ebenfalls das Güggelischiessen auf dem Urnerboden bedroht. Ende Feuer heisst es beim historischen Dornacherschiessen. alters ihre stets mit viel Engagement ausgeführte Arbeit auf. Wie Immeli erklärt, sei der Aufwand zur Organisation des historischen Schiessen immer grösser geworden. Für den Anlass selber Helfer zu finden, sei kein Problem gewesen. Viel

schwieriger gestaltete sich dafür die Nachfolgelösung für die Leitungsaufgabe. «Wir wollten einen Verband gründen», erklärt Immeli. Das scheiterte aber. So erliessen die Obmänner des Vereins den Aufruf, dass sich bis Ende Juni neue Kräfte melden

sollten, was jedoch ohne Echo blieb. Also beschlossen sie das Aus nach der Ausgabe 2012, die bei schönstem Sommerwetter ausgetragen wurde. «Lieber ein anständiger Schluss als ein langsames Absterben», bilanziert Anton Immeli. (atp) ●

2014 le Tir cantonal   revient en Gruyère

Kantonalschützenfest 2014 im Greyerzerland

Prochaine année, le district de la Gruyère accueillera un événement qu’elle n’avait plus revu depuis 1968. A l’époque, la lune était encore vierge de traces humaines. Mais le tir, lui, était déjà une activité appréciée par des milliers de passionnées qui, à l’époque, étaient venus en nombre participer au Tir cantonal fribourgeois. Et, du 11 au 27 juillet 2014, ils seront à nouveau des milliers à venir dans la région pour participer à cet événement. Après Morat en 2009, le district de la Gruyère accueillera cette manifestation d’envergure organisée tous les cinq ans qui réunira près de 6000 tireurs provenant de toute la Suisse. «La fête qui se prépare revêt, par conséquent, un aspect historique», explique le président d’organisation Jean-Louis Ro-

2014 findet in Greyerz ein Grossanlass statt, wie ihn der Bezirk seit 1968 nicht mehr erlebt hat. Damals waren noch keine menschliche Spuren auf dem Mond vorzufinden, aber das Schiessen war bereits eine beliebte Tätigkeit für Tausende von begeisterten Schützen. Viele davon haben damals am Freiburger Kantonalschützenfest teilgenommen. Vom 11. bis 27. Juli 2014 werden wieder mehrere tausend Schützen die Region aufsuchen, um an diesem Schiessanlass teilzunehmen. Nach Murten im Jahre 2009, findet dieser alle fünf Jahre organisierte Grossanlass nun im Greyerzbezirk statt. Es werden 6000 Schützen aus der ganzen Schweiz in der Region im Süden des Kantons Freiburg erwartet. «Das bevorstehende Schützenfest hat somit einen echten his-

manens. Quelques 2000 Fribourgeois seront également de la fête à la place centrale de la fête, mise sur pied au CO2 de La Tour-de-Trême. Ensemble, ils se partageront 470000 francs de prix à 300 mètres et 57000 francs au pistolet, soit un total de 527000 francs.

1,2 millions de budget D’un budget de 1,2 millions, une somme couvert à 80% par les tireurs, la 29e édition du Tir cantonal fribourgeois sera une manifestation qui concernera l’entier de la Gruyère. En effet, seize stands situés dans les communes de Bulle, Broc, Vuadens, Sâles, Sorens, Echarlens, La Roche, Corbières, Charmey, Bellegarde, Gruyères, Grandvillard, Neirivue et Lessoc. ● Site internet: www.tc-fr-2014.ch.

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torischen Wert», sagt der OKPräsident Jean-Louis Romanens. Unter den teilnehmenden Schützen werden auch gegen 2000 Freiburger auf dem Festplatz in der Sekundarschule von La Tour-de-Trême erwartet. Zusammen werden sie sich rund 470‘000 Franken Preisgelder auf der 300m-Distanz und 57‘000 Franken für die Pistolenschützen, also insgesamt 527‘000 Franken aufteilen. Mit seinem Budget von 1,2 Millionen Franken, 80 Prozent von den Schützen gedeckt, betrifft die 29. Ausgabe des Freiburger Kantonalschützenfestes den ganzen Greyerzbezirk. Die 16 Schiessstände befinden sich in Bulle, Broc, Vuadens, Sâles, Sorens, Echarlens, La Roche, Corbières, Charmey, Bellegarde, Gruyères, Grandvillard, Neirivue und Lessoc. ● Ausgabe 9 // September 2013


Regio-News

Der alte Mann und sein Gewehr Am Thurgauer Kantonalschützenfest hat Fridolin Staubli (Künten AG) für Aufmerksamkeit gesorgt mit seinem 50 Jahre alten Tanner-Stutzer. VON URS KLINGENFUSS Der rüstige Rentner der Schützengesellschaft Freiheit Fischbach-Göslikon ist stolze 83 Jahre alt und zusammen mit seinem Tanner-Stutzer sind es gar unglaubliche 133 Jahre. Das exakt 8 Kilogramm schwere Sportgerät mit Jahrgang 1963 hatte er seinerzeit von einem Schützenkollegen als Occasionwaffe erworben. Es könnte sich heute gut und gern im Schützenmuseum befinden. Doch Fridolin Staubli merkt zum Alter seiner Waffe voller Überzeugung an: «Wenn der Lauf und das hintendran was taugt, dann reicht das allemal.» Aber es sei halt schon nur etwas für solche, die noch mögen und dafür die nötige Spannkraft aufbringen können. Dabei helfe einem auch der Riemen, ein sogenannter AmerikanerRiemen. Mit diesem hätten die amerikanischen Schützen an den Weltmeisterschaften in der Zeit nach dem 1. Weltkrieg für Furore gesorgt, als sie damals

Fridolin Staubli (83) aus dem aargauischen Künten mit seinem 50 Jahre alten Tanner-Stutzer am 69. Thurgauer Kantonalschützenfest. den Europäern so tüchtig «um die Ohren schossen». Anlässlich der obligatorischen Sportgerätekontrolle auf dem Schiessplatz Oberneunforn wies Staubli den Kontrolleur an, den besagten Lederriemen hochzuhalten, da-

mit er dem Reglement entsprechend ja nicht mit gewogen werde und er so das Maximalgewicht der Waffe einhalten konnte. Bereits als 18-Jähriger trat Fridolin Staubli als aktiver Schütze dem Freien Schiessver-

ein Sulz bei Künten bei, nachdem er zuvor zwei Jahre lang den Jungschützenkurs besucht hatte. Anfänglich sei er etwas feuerscheu gewesen, doch dies habe sich mit der Zeit gelegt und so wurde er ein richtig guter Schütze. Über lange Zeit schoss er für den FSV Sulz bei Künten, später dann für die SG Freiheit Fischbach-Göslikon, an den Schützenfesten jeweils die Zweistellungsoder gar die Dreistellungsmeisterschaft. Aber auch ausserhalb des Schiessstandes setzte er sich viele Jahre lang für den Schiesssport ein, sei es als Vereinsaktuar (16 Jahre) oder als Präsident eines Kleinkalibervereins (6 Jahre) und Vorstandsmitglied des Kleinkaliber-Kantonalverbandes (16 Jahre). Heute nehme er es mit dem Schiessen etwas ruhiger, doch auch nach der Pensionierung ist der gelernte Schlosser und spätere SchlosserMeister dem Schiesssport immer treu geblieben. Für die Zeit ausserhalb der Schützenhäuser hat er sich mit dem Bauen von Dampfmodellen ein neues Hobby zugelegt und mit täglich einer Stunde marschieren oder Velo fahren hält er sich noch heute fit. ●

Fest, das Brücken baut, 2014 in Schaffhausen Unter dem Motto «Ein Fest das Brücken baut» wird nächstes Jahr in der Region Reiat, Stein am Rhein und Stadt Schaffhausen das Schaffhauser Kantonalschützenfest 2014 durchgeführt. Das Organisationskomitee ist schon einige Zeit unter Führung des Schaffhauser Sportministers, Regierungsrat Christian Amsler, an der Planung dieses Grossanlasses, der im August 2014 rund 6000 Schützen und Schützinnen aus Ausgabe 9 // September 2013

der ganzen Schweiz in die Region Schaffhausen locken soll. Der Schiessplan ist fertig erstellt, wird nun noch fein justiert, damit er dann in den Druck gehen kann. An den drei Schiesswochenenden 15. - 17. / 22. - 24. und 29. - 31. August 2014 wird das Fest stattfinden. Getreu dem Festmotto ist es dem OK ein grosses Anliegen, die Bevölkerung in das grosse Fest einzubeziehen. Sei dies bei einem Besuch im Festzentrum,

das zentral in der Reithalle Schweizersbild in Schaffhausen eingerichtet wird, oder auch auf einem der Schützenstände in der ganzen Region. Es werden verschieden Anlässe wie das Jugend-, das Ratsleute- und Gästeschiessen oder aber der Schützenkönig-Ausstich als Finale angeboten. Mit dem Einbezug der Bevölkerung soll auch Imagepflege fürs Schiesswesen geleistet werden. ● Mehr Infos unter www.sksf2014.ch

Die zu gewinnenden Kränze zeigen den Schaffhauser Bock.

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Regio-News

De Berti e Lucchini campioni Si sono svolte a Tesserete le finali cantonali alla pistola. Purtroppo ancora scarsa la partecipazione: sono anni che non vengono più organizzate le finali alla pistola standard e automatica. Per la prima volta nel programma B a 50m si è sparato unicamente sul bersaglio di precisione. Risultati piuttosto mediocri e quindi al di sotto delle aspettative nel programma C, (30+30 con la pistola sport a 25m). Per contro, oltre al bel duello al vertice fra i due tiratori di casa, Lorenzo Lucchini e Damiano Gianella, va segnalata la brillante prestazione con la pistola libera a 50m del giovanissimo (classe 1996) Davide Ferrari di Ludiano. Sotto la direzione di Edy Ramelli tutto si è svolto nel pieno rispetto delle regole e con la massima disciplina! Al programma C dopo la parte di precisione non esaltante, con quattro finalisti racchiusi in pochi punti, la differenza Eros De Berti l’ha fatta nel tiro celere, dove si è espresso alla grande

Il podio del 30+30 (da sin.) Fabrizio Bozzetto (2.), Eros de Berti (1.), Davide Guglielmini (3.) con 289 punti. Con il totale di 562 De Berti precede il luganese Fabrizio Bozzetto (546) e Davide Guglielmini di Sementina (538). Nel programma B a 50m, il già vicecampione europeo con

6. Tiro Storico del San Gottardo il 12 ottobre Siamo alle porte di una nuova edizione del Tiro Storico del San Gottardo (fucile 300m e pistola 25m) giunto alla 6. edizione che è in calendario ad Airolo sabato 12 ottobre 2013. Quest’anno, a coloro che hanno partecipato a tutte le prime cinque edizioni sarà consegnata la medaglia di «assiduità» decisa lo scorso anno dall’assemblea. Infatti, per chi non lo sapesse, il Tiro Storico del San Gottardo ha un programma e una premiazione un po’ particolare: non vi sono infatti corone o carte corone ad ogni edizione ma solo i premi per i migliori. Si premia

però la costanza (la fedeltà dei tiratori) per la loro partecipazione. Dopo 5 partecipazioni si ha diritto alla medaglia ricordo. Visto l’interesse sempre maggiore che la manifestazione raccoglie oltre Gottardo, s’invitano le società ticinesi ad iscriversi a breve per «poter scegliere i rangeur». Per ulteriori dettagli si rimanda al sito dell’associazione www.tirostoricosangottardo.ch ●

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la pistola standard De Berti, a differenza dei suoi avversari, si è subito trovato a suo agio nel tiro celere sul bersaglio di precisione dove, con i suoi 279 punti ha fatto il vuoto: infatti con 559

(280/279) ha staccato il vincitore dell’argento Brenno Regazzoni di Grancia di ben 16 punti, pur avendo il tiratore di casa realizzato il miglior programma di precisione (543 - 281/262). Il bronzo è toccato ancora una volta a Guglielmini (521). Alla pistola libera, duello in casa: Odogno contro Origlio, ovvero Gianella contro Lucchini, con quale terzo incomodo il giovanissimo Davide Ferrari, alle sue prime armi in questa impegnativa disciplina.Damiano Gianella, al termine della quinta serie (la penultima…) vantava ben 7 punti di vantaggio sul presidente del CP Tesserete (441 a 434), ma il cedimento finale gli è stato fatale (81 a 91!). Il titolo va a Lorenzo Lucchini con 525 e l’argento a Damiano Gianella con 522. Nettamente il migliore nella parte centrale (91/92), il giovanissimo Davide Ferrari vince con merito il bronzo, grazie ai suoi 510 punti. ●

Ausschreibung Zürcher Kantonalschützenfest 2018 Der Zürcher Schiesssportverband (ZHSV) will im Jahre 2018 das 26. Zürcher Kantonalschützenfest (ZHKSF18) durchführen. Die Ausschreibung richtet sich an regionale Trägerorganisationen oder einzelne Vereine des ZHSV, die in der Lage sind, den traditionellen Grossanlass korrekt zu organisieren und durchzuführen. Die Bewerbung zur Übernahme des ZHKSF18 umfasst die folgenden Angaben, die für eine Vergabe durch die DV ZHSV im April 2014 erforderlich sind: 1) Motto des 26. Zürcher Kantonalschützenfestes 2) Geplante Organisationsstruktur sowie Verantwortlichkeiten der Festorganisation 3) Geplantes Festzentrum und vorgesehene Festinfrastrukturen (insbesondere Schiessplätze und Anzahl Scheiben) 4) Provisorische Daten 5) Konzept Verkehrs- und Platzorganisation 6) Finanzplan Die detaillierten Rahmenbedingungen sind im Internet auf www.zhsv. ch (Verband > ZHKSF18) verfügbar; sie können auch beim Präsidenten ZHSV bezogen werden. Die Bewerbung ist bis am 31. Januar 2014 schriftlich an Urs Stähli, Präsident ZHSV, Höraaweg 6, 8477 Oberstammheim, zu richten. Fragen zur Ausschreibung für das ZHKSF18 sind an den Präsidenten ZHSV (EMail: urs.staehli@zhsv.ch) zu richten.

Ausgabe 9 // September 2013


Regio-News

Avancarica in Ticino Poco tempo fa è stata fondata alle nostre latitudini una società che si occupa di tiro ad avancarica. Il nocciolo duro di questo sodalizio proviene da un gruppo di membri dell’associazione ticinese dei collezionisti d’armi: neo-presidente è stato nominato Damian Gamma. La società ticinese è stata riconosciuta dalla federazione nazionale e i suoi membri sono attivi in quest’ambito da vari anni e sono in grado di consigliare come pure di iniziare nuovi interessati a questa disciplina sia al fucile che alla pistola (pietra focaia, percussione, ecc.). Una prima «giornata delle porte aperte» o kick-off come si usa oggi… ha avuto luogo il 24 luglio al poligono della Rovagina. Il col Tantardini, ufficiale federale di tiro, ha voluto riunire oltre ai membri della neonata associazione anche rappresentanti della federazione di tiro e membri delle commissioni cantonali di tiro e della sezione degli affari militari allo scopo di avere i primi contatti con la disciplina. L’obiettivo del pomeriggio era presentare il tiro ad avancarica e creare le premesse per il suo

Un momento del tiro al fucile a Chiasso svolgimento in Ticino. Formare ed istruire parte del personale del Circondario Federale di Tiro 17 alla sicurezza e all’attività di tiro ad avancarica nel rispetto delle leggi, norme e ordinanze vigenti. Obiettivo raggiunto! Dopo una breve introduzione teorica e storica sulle armi ad avancarica e sulle loro particolarità, i presenti hanno potuto effettuare alcuni tiri di prova, sotto la guida degli esperti dell’associazione, provando sia pistole che

fucili a 25m e 50m. I presenti si sono resi conto delle particolarità e delle difficoltà di questa per noi neonata disciplina ma anche del suo fascino. Per ulteriori domande o dettagli sull’attività dell’associazione, ci si può rivolgere al presidente Gamma (ATCA Sezione Tiro Avancarica, gda_htc@yahoo.it, 079 610 56 36). ●

6. Herbstschiessen vom 11. bis 13. Oktober im Oberwallis In nächster Umgebung wird auf drei modernen Schiessanlagen in Brig, Glis und Naters je ein interessanter Einzel- und Gruppenwettkampf durch. Auf jedem Schiessstand werden jeweils ein Gruppen-, ein Gaben- und ein Auszahlungsstich geschossen. Das Total beim Gruppenwettkampf (vier SchützInnen/ein Streichresultat je Schiessstand) bestimmt den Rang. Bei der Einzelwertung gilt das Total aller drei Passen aller Schiessanlagen. Wiederum warten attraktive Naturalgaben in Fleisch, Wein und Käse und Sofortauszahlugen auf die Schützinnen und Schützen. Für Spannung ist gesorgt. Können sich die bisherigen Schützenkönige der Jahre 2008 Oggier David, Susten, 2009 Mani Walter, Erlenbach, 2010 Mazotti Sandra, Visp, 2011 Beer Rene, Rubigen und 2012 Gasser Ruffin, Rubigen wiederum erfolgreich in Szene setzen? Weitere ambitionierte Schützinnen und Schützen in der Senioren, Veteranen und Junioren/Jugend-Kategorie werden dieses Jahr auch noch ein gewichtiges Wort mitreden. Details unter: www.ssv-briglina.ch, Anfragen an: info@ssv-briglina.ch

361. Toggenburgisches Landschiessen naht Erneut rüstet sich das Städtchen Lichtensteig zum 361. Toggenburgischen Landschiessen. Am 28. und 30. September sowie 5./6./7. Oktober werden Schützen aus allen Regionen der Schweiz zum beliebten Wettkampf um Toggenburger Standarte sowie Naturalund Bargaben erwartet. Die bis auf das Jahr 1652 zurückgehende, hochgehaltene Tradition im historischen Felsenstädtchen verleiht dem Landschiessen in Lichtensteig die ganz besondere Ambiance. Ausgabe 9 // September 2013

Das Schiessprogramm, in den drei Waffenkategorien getrennt, mit fünf Stichen für Einzelschützen, dem Gruppenwettkampf sowie Vereins- und Nachdoppelkonkurrenz bildet die Basis für einen spannenden und fairen Schiesswettkampf. Damit Nachwuchsförderung nicht nur ein Wort ist, erhalten Jugendliche und Jungschützen das Schiessbüchlein im Toggenburg gratis. Es wird kein Vereinsdoppel und Gruppendoppel verlangt. Trotzdem können in jeder Kategorie spezielle Natu-

ral- sowie Bargaben errungen werden. Ebenfalls Bargaben bis in die letzten Ränge erhalten Schützen in der Nachdoppelkonkurrenz. Im Weiteren kann jeder Schütze um den Festsieger wetteifern, wenn von seiner Sektion mindestens eine Gruppe vollständig erscheint oder in der Vereinskonkurrenz rangiert ist. Auch Veteranen- und Juniorensieger werden erkoren. Als Hauptpreis erhalten die Sieger Naturalgaben aus dem Toggenburg. Ein Spezial-Käsewettkampf der ehemaligen Festsie-

ger wird manche interessante Erinnerung neu aufleben lassen. Dieses C- Schiessen ist gut geeignet die Schiesssaison der Vereine abzuschliessen. Auskunft erteilt gerne: Schützengesellschaft Lichtensteig, Bernet Thomas, Stampf 4, 9620 Lichtensteig, Tel. 076 515 92 14. Weiter Infos unter www.landschiessen.ch. ●

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Ausblick

Grosszügiges Scheibenangebot   und tolle Gaben am «Luzerner» Ab 13. bis 29. September findet auf neun Schiessplätzen in der Region Rottal-Pfaffnerntal-Wiggertal das 26. Luzerner Kantonalschützenfest statt. Nicht nur dem Schwingerkönig winkt am Eidgenössischen als Siegerpreis ein Muni – auch am 26. Luzerner Kantonalschützenfest (LKSF) peppt ein solcher den Gabentempel auf. Dieser umfasst weiter zahlreiche Schiesssportgeräte und Zubehör, Uhren, Goldvreneli und Gutscheine im Gesamtwerte von rund 80 000 Franken.

7000 werden erwartet Erwartet werden von den Veranstaltern weit mehr als 7000 Schützen. Bereits liegen die Anmeldungen von rund 400 Vereinen und zahlreichen Gruppen- sowie Einzelschützen vor. Rangeure sind aber dank des grosszügigen Scheibenangebotes nach wie vor erhältlich. Meisterschaften können auch am Samstag oder Sonntag ab-

Die Schützen können am «Luzerner Kantonalen» einiges gewinnen. solviert werden. Die 300mWettkämpfe werden auf den Anlagen von Fischbach-Zell, Grossdietwil, AltbüronMelchnau, Roggliswil, Langenthal, Zofingen, Richenthal und Dagmersellen ausgetragen. Die Pistolenschützen stehen auf den Schiessplätzen in Reiden und Zofingen im Einsatz.

Ein Bundesrat kommt Das Festzentrum befindet sich in der Schulanlage St. Ur-

ban. Der offizielle Tag – mit einer Rede von Bundesrat Johann Schneider-Ammann – findet am Eidgenössischen Dank-, Bussund Bettag, 15. September, 9.30 Uhr, in der Klosterkirche St. Urban statt. Auch zwei Spezialwettkämpfe stehen auf dem Programm: Neben dem Fernmatch (zu schiessen bis 13. September) wird am Freitag, 20. September der Militärwettkampf ausgetragen(pd) ● Weitere Infos www.lksf2013.ch

Zwei Jubiläumsschiessen im Berner Oberland Im September, genauer gesagt am Freitag/Samstag 6./7. 9. und Samstag, 14.9., finden im Berner Oberland gleich zwei Jubiläumsschiessen statt. Im ersten Fall sind es die Schützengesellschaft Bönigen und die Feldschützen Iseltwald, welche zusammen ihr 150-jähriges Bestehen feiern. Gegründet wurden beide Vereine 1863, ein Jahr nach der Einführung der Schiesspflicht durch den Bund. Sie gehören damit zu den ältesten Schützenvereinen im Kanton Bern. Die Iseltwalder Feldschützen benutzten einst das Gebäude des Standbades und schossen von dort dem Ufer entlang übers Wasser. Seit 1972 schiessen sie auch in Bönigen. Der zweite jubilierende Verein ist ebenfalls in der Jungfrauregion beheimatet. Es sind dies die Militärschützen Unterseen, die mit dem Jubiläumsschiessen auf der Schiessanlage Lehn an den oben erwähnten Daten ihr 125-jähriges Bestehen feiern. Der Verein zählt zur Zeit 55 Mitglieder. Auch die Militärschützen in Thun gibt es seit 125 Jahren. Der Jubiläumsausstich findet am Samstag, 21. September in der Guntelsey statt.

Wichtige Termine 1.

September

Final Sommermeisterschaft P10m (ganze Schweiz)

1.

September

Final Feldstich G300m und P25m in Möhlin

1.-8.

September

Schweizer Meisterschaften G300m, G50m, P50 und P25m in Thun Guntelsey

6./7.+14.

September

Jubiläumsschiessen 300m 125 Jahre Militärschützen Unterseen, Schiessanlage Lehn Unterseen

6./7.+14.

September

Jubiläumsschiessen 150 Jahre Schützengesellschaft Bönigen und Feldschützen Iseltwald in Bönigen

9.

September

Knabenschiessen in Zürich

13.-29.

September

26. Luzerner Kantonalschützenfest in der Region Rottal, Pfaffnerntal und Wiggertal

14.

September

Final LZ-Cup in Buchs AG

14.

September

Final Einzelmeisterschaft Freipistole 50m in Lausanne

21.

September

Final Gruppenmeisterschaft G300m der Jungschützen in Emmen

22.

September

Final sowie Auf-/Abstiegsrunde Mannschaftsmeisterschaft G50m in Schwadernau

27./28.

September

General-Werdmüller-Schiessen im Schiessstand Beichlen in Wädenswil

28.

September

16. Ruine-Gilgenberg-Schiessen in Zullwil SO und 68. Schwarzbubenschiessen in Meltingen SO

28./29.

September

68. historisches Schwaderloh-Schiessen im Bärenmoos in Neuwilen TG

28./29.

September

Barbaraschiessen in Spina/Vättis SG (alle Angaben ohne Gewähr; vergleiche auch Termine auf www.swissshooting.ch)

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Ausgabe 9 // September 2013


Ratgeber/Marktplatz

Wohin mit alten Waffen und Trophäen? TWB fragt: «Mein Vater hat uns unzählige Pokale, Wappenscheiben, Kranzabzeichen, Gewehre und Pistolen hinterlassen. In unserer Familie fehlt das Interesse daran. Diese einfach zu entsorgen, scheint mir doch zu schade. Gibt es Möglichkeiten zu einer anderen Verwendung.» RST antwortet: In solchen Nachlässen gibt es immer wieder ganz seltene Auszeichnungen. Auf den meisten ist ersichtlich, woher sie stammen. Da

Ratgeber Haben Sie Fragen zu Training oder Wettkampf oder zu irgendwelchen körperliche Beschwerden, die ihre Leistung beim Schiessen beeinträchtigen. Unsere Spezialisten haben bestimmt einen für Sie wirksamen Rat. Fragen senden an: redaktion@swissshooting.ch Conseils Avez-vous des questions sur l’entraînement ou la compétition, ou encore sur n’importe quelle question sur des douleurs corporelles qui auraient des effets sur vos prestations de tir? Nos spécialistes ont sûrement un conseil avisé à vous donner. Adressez vos questions à: redaktion@swissshooting.ch

fragen Sie am besten beim jeweiligen Organisator nach, ob er daran interessiert ist. Auch Kantonalverbände sind an Sektionsauszeichnungen von ihren Kantonalschützenfesten interessiert. Für Gewehr und Pistolen sind sicher Vereine in Ihrer Nachbarschaft die richtigen Abnehmer. Sie können solche Sportgeräte nämlich für ihre Nachwuchsausbildung einsetzen. Neuwertige Gewehre und Pistolen werden auch als Preise an einem Schützenfest geschätzt. So dienen sie weiter dem Schiesssport und werden nicht einfach verschrottet. Das alles gilt nicht nur für private Nachlässe, sondern auch bei Vereinsauflösungen. Also immer zuerst beim Kantonalverband nachfragen, bevor entsorgt wird. Einige Kantonalschützenverbande haben sogar ein eigenes Museum, wie der Kanton Luzern im Untertor in Willisau. Da werden Trophäen und Waffen genau angeschaut und selektiert. Was von nationaler Bedeutung ist, wird dem Schützenmuseum in Bern vermittelt, Anderes kantonal archiviert und «Ramsch» entsorgt. ●

Adressen unter www.swissshooting.ch

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Schiessen Schweiz Schiessen Schweiz Schweizerisches Schützenmagazin Sportschütze Schweizer Schützen-Journal

Verlag/Edition: Schweizer Schiesssportverband, Lidostrasse 6, 6006 Luzern, Telefon 041 418 00 33

Abo-Service: Lidostrasse 6, 6006 Luzern, Telefon 041 418 00 33 aboservice@swissshooting.ch Abonnement: Fr. 38.–/Jahr (12 Ausgaben)

Offizielle Verbandspublikation des Schweizer Schiesssportverbandes

Erscheinungsweise/Mode de parution: monatlich/mensuel Anzeigenmarketing/Marketing des annonces: Biagio Anania, Fürstenlandstrasse 122, 9001 St. Gallen, Telefon 071 272 72 95, Fax 071 272 73 84, biagio.anania@tagblattmedien.ch

Publication officiel del al fédération sportive suisse de tir Publicazione ufficiale della federazione sportiva svizzera di tiro

Ausgabe 9 // September 2013

Redaktion Schiessen Schweiz: Lidostrasse 6, Luzern, Telefon 041 418 00 30, redaktion@swissshooting.ch Redaktionsteam: Max Flückiger (mfl), Andreas Tschopp (atp), René Wicki (rw), Petra Lustenberger (plu), Marco Sansoni (san), László Tolvaj (tl).

Übersetzungen: Jean-Marc Amstutz, Anne Chapuis, Philippe Zeller, Daniel Regamey, Giovanni Leardini, Edy Ramelli, Roberta Filippini. Redaktionsschluss: jeweils 8. des Monats Erscheinung: jeweils Ende Monat Produktion: St. Galler Tagblatt AG, Fürstenlandstrasse 122, 9001 St. Gallen. Druck: Swissprinters AG

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