Étude Urbaine Carcassonne | Urban Study Carcassonne

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TD FORMES URBAINES Rendu Final

CARCASSONNE

©La France vue du ciel

Zine Elabidine Ali Bissat Tamara


SOMMAIRE Carte XIXe Carte XXe

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EXERCICE 1 Planche 1-Géographie physique du site Planche 2-Réseau viaire XIXème Planche 3-Réseau viaire XXème Planche 4-Le bâti du XIXème Planche 5-Le bâti du XXème Comparaison du bâti-Conclusion

Carte de sitation Carte du secteur

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EXERCICE 2 3 4 5 6 7 8

Planche 1 -Introduction -Les voies / Les îlots Planche 2 -Le parcellaire Planche 3 -Le bâti -Synthèse

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Carte du XIXe 1/20 000 e


Carte IGN du XXe 1/20 000 e

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EXERCICE 1 Géographie physique du site

La ville de Carcassonne a une hydrographie très riche. Elle est située sur les bords du fleuve de l’Aude. Ce dernier traverse la ville selon une diagonale sud-ouest nord-est. Au nord, on retrouve Le Fresquel. C’est une rivière du sud et un affluent gauche de l’Aude. Le Canal du Midi contourne la bastide Saint louis et se prolonge vers le nord pour rencontrer l’Aude et le Fresquel. Des réservoirs ont aussi été construits afin d’alimenter la partie basse du canal vers la Méditerranée. Ainsi, les eaux du Fresquel viennent grossir celles du canal. Cette richesse se traduit aussi par l’importance des équipements hydrauliques tels que les écluses tel que l’écluse du Fresquel qui se positionne stratégiquement à l’intersection des trois cours d’eau. La ville se situe entre la montagne Noire au nord (massif central) et la chaîne des Pyrénées au sud. Au nord-est, on retrouve une colline avec une altitude de 132m bordée par les Hauts de Grazailles et le Canal du Midi. Plus au sud, l’altitude diminue pour atteindre les 104m au niveau de la bastide. La Plaine de Mayrevieille borde en partie la rive sud de l’Aude Le relief devient plus important au sud-est au niveau des Hauts de Font Grande avec une altitude qui atteind les 161m. Le relief important au sud-est de la ville (Pyrénnées)

La végétation est étroitement liée aux points d’eau. On retrouve une grande partie sur la rive sud de l’Aude tel que l ‘ile de la cité et une grande partie de la plaine de Mayrevieille. Quant au Canal, la couverture végétale est plus importante sur la rive nord avec une grande concentration à Grazaille . Néanmoins, lorsqu’on s’éloigne des cours d’eau, on retrouve une couverture végétale moins dense. Au cours du XXème siècle, plusieurs zones vertes ont disparu au profit de l’urbanisation. Le changement le plus notable reste la disparition des Jardins de la Prade qui bordaient la bastide et qui ont été rasé et remplacé par l’extension de la bastide Saint Louis. Concentration des espaces verts autour du Canal du Midi

Planche de la géographie du site 1/20 000 e 3


Réseau viaire XIXème Les voies principales relient le centre de la ville, soit la bastide, avec d’autres villes avoisinantes importantes. En partie haute de la bastide, on retrouve la Route de Nation de Toulouse à Narbonne qui s’attache au centre par sa périphérie nord. Elle est en grande partie rectiligne près de la bastide et se brise dès qu’ ‘elle s’éloigne. La route Nationale de Saint Girons à Carcassonne se relie au centre par la périphérie sud de la bastide. Elle est en partie rectiligne. La route nationale de Toulouse est majeure car elle traverse le centre et se prolonge des deux cotés. Les 6 voies primaires de la ville Elle est rectiligne en partie est et traverse la bastide dans le sens est ouest. Elle traverse l’Aude ce qui pousse à créer un franchissement entre les deux rives, cela donne naissance au pont neuf. La route du départ du minervois est très rectiligne. Elle traverse la bastide dans le sens nordsud ainsi que la colline de Grazaille. Elle croise le canal du Midi et le franchit par le pont Rouge. La voie périphérique à la bastide faite partie des voies principales de la ville .Elle reprend la forme hexagonale du centre. A part le centre, la seule voie primaire est celle qui est en périphérie de La Cité et la relie à Cazilliac. Quant aux voies secondaires et tertiaires, elles sont pour une grande majorité dans le centre et son extension. Dans la bastide, elles sont orthogonales et elles produisent un plan en damier. Les voies secondaires sont souvent reliées à une voie principale et la prolonge à l’intérieur de la bastide .Une voie secondaire relie la bastide à sa périphérie proche, tandis qu’une voie secondaire la relie à la cité. Les autres voies sont tertiaires et relient des points à l ‘intérieur du centre. A l’ouest de la bastide on retrouve une voie secondaire rectiligne parallèle à celles de la bastide qui à pour but de relier les trois voies primaires. Le développement des voies secondaires et teriaires à l’est de la bastide .

Du coté de la cité, les voies ne sont plus rectilignes. On retrouve une voie primaire qui encercle la cité et exclusivement des voies tertiaires au cœur de la cité. D ‘autres voies primaires sont présentes autours de la cité et la relie aux autres voies primaires.

Planche du réseau viaire du XIXème 1/20 000 e

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Réseau viaire XXème

Carcassonne au Nord et plus précisément à la ville de Mazamet et à Castres. Elle continue également vers la montagne Noire. De plus, elle rejoint à l’est l’avenue du président Franklin Roosevelt ou meme la N113 par l’allée d’Iéna. Ensuite, la route départementale 119 est en ligne brisée. Elle permet d’arriver à l’aéroport de Carcassonne-Salvaza ainsi qu’à la ville de Toulouse en passant par Castelnaudary par exemple. La voie périphérique à la bastide faite partie des voies principales de la ville. Elle est formé par le boulevard Omer Sarraut au nord, le boulevard Jean Jaurès avec le Square Gambetta et le boulevard Camille Pelletan à l’est, le boulevard de Barbès au sud et le boulevard de Varsovie et de Marcou à l’ouest. Elle reprend la forme hexagonale du centre.

Superposition carte IGN et calque des voies

Aujourd’hui, l’autoroute des Deux Mers et plus précisément le tronçon Est de l’A61 passe au sud de la ville permettant un accès direct depuis Toulouse ou Montpellier. Deux sorties (23 et 24) desservent la commune. Au sud, Carcassonne est aussi accessible par le train grâce à la liaison Toulouse-Sète en passant par Narbonne. La ville est aussi reliée à Quillan via une portion rénovée de l’ancienne ligne Carcassonne-Rivesaltes. Concernant les voies secondaires, au nord de la bastide on retrouve des voies qui sont majoritairement curvilinéaires. Elles sont reliées principalement à des voies primaires et traversent plusieurs quartiers. Par exemple, le boulevard Léon Blum relie la N113 à l’avenue Georges Guillé qui permet elle-même d’accéder à une voie primaire, la route départementale 118. La rue d’Alfred Musset se prolonge pour atteindre l’allée d’Iéna qui mène soit à la D118 soit à la D119 et donc soit au cœur de la ville soit à l’ouest. À l’intérieur de la bastide, les voies sont orthogonaux et produisent ainsi un plan en damier. À l’est on retrouve principalement quatre voies secondaires. La rue d’Auguste Comté et d’Alexandre Guiraud ont pour rôle principal de relier les deux voies primaires coté est. L’Avenue Achille Mir et la rue Paul Lacombe permettent non seulement de relier les voies importantes mais aussi se prolongent pour permettre l’accès à la cité. De meme pour l’Ouest ou les voies secondaires ont pour rôle majeur de relier les voies principales entre elles. Le development des lotissements et des projets de logements ont donné naissance à une multitudes de voies tertaires qui sont rectilignes dans la partie sud et ouest. Dans le coté nord, les voies suivent la topographie du site et perdent leur cacrtère rectiligne.

Comparaison réseau viaire : La planche du réseau viaire du XXème Echelle 1/20 000e

Les voies primaires relient le centre de la ville aux autres villes voisines importantes. D’abord, au Nord-Ouest la route départementale 6113 (ancienne route nationale 113) traverse Carcassonne et permet de rejoindre Toulouse à l’ouest et Narbonne à l’est. Elle permet également d’atteindre directement la bastide et donc le centre de la ville. Elle est majoritairement rectiligne. Cette voie principale se prolonge d’une part à l’est par la rue Antoine Marty qui permet de franchir l’Aude grâce au Pont de l’Avenir pour devenir le Boulevard I et F Joliot Curie ; et d’autre part, au Sud-est par l’Avenue du Général Leclerc principalement. Ces deux voies permettent ainsi à la ville de Carcassonne et de Narbonne de communiquer. Elles sont en majeure partie rectilignes. Au sud-ouest deux voies sont importantes. Tout d’abord, la route départementale 118 permet d’emprunter la vallée de l’Aude et de rejoindre Limoux et Quillan. Au nord-est, cette même départementale 118 ou bien la route Minervoise suit le tracé du Canal du Midi. Elle est donc curvilinéaire. Elle permet de relier le centre de la ville de 5

Les voies principales du 19ème et du 20ème siècle de la ville de Carcassonne n’ont pas connues un changement considérable. En effet, il y a eu un prolongement de la route N113 vers l’est. Cette voie principale déjà existante au nord-ouest durant le 19ème, se prolonge au 20ème à l’est par la rue Antoine Marty qui permet de franchir l’Aude grâce au Pont de l’Avenir pour devenir le Boulevard I et F Joliot Curie et ainsi permet d’atteindre la ville de Narbonne. La route Départementale 118 connaît également une extension durant le 20ème siècle vers le Nord. Elle suit le tracé du Canal du Midi et permet de rejoindre la ville de Castres et la montagne noire. On reconnait une forte extension des voies secondaires et tertiaires entre le 19ème et le 20ème siècle. Cela est du au développement de la ville. De nouvelles voies ont du être creusées pour relier les différents quartiers distants qui se trouvent de part et d’autre du Canal du Midi ainsi que les quartiers avoisinants. Les voies orthogonales de la bastide Saint Louis ont connues une extension régulière et continue vers l’est de Carcassonne. Les autres nouvelles voies n’ont pas connues la meme organisation dans leur création et ne sont donc pas régulières.


Le bâti du XIXème Au 19ème siècle, la ville de Carcassonne est composée de deux tissus bien distincts : la cité de Carcassonne et la bastide Saint Louis (ville basse et ville haute). La cité de Carcassonne est un ensemble architectural médiéval. Elle est située sur la rive droite de l’Aude au Sud-est de la ville actuelle. Cette cité médiévale fortifiée doit sa renommée à sa double enceint, atteignant près de 3kms de développement et comportant cinquante-deux tours. La cité comprend également un château (le château comtal) et une basilique (la basilique Saint-Nazaire). L’art militaire a fortement influencé l’architecture de la Cité de Carcassonne. Le tissu y est très dense et irrégulier. Tissu de la Cité La bastide Saint Louis se trouve entre la rivière et le Canal du Midi. Elle présente un plan bien caractéristique composé de rues parallèles et perpendiculaires formant un plan en damier rectiligne. La bastide prend sa forme hexagonale de la fortification. L’hexagone est un frome amplement utilisé pour les remparts et autres bâtiments à but militaire. Le tissu est fortement dense et continu. Il existes néanmoins quelques ilots vides dont le plus important est la place Carnot. La répétition des ilots carrés connaît quelques exceptions pour venir loger du bâti exceptionnel comme au sud la cathédrale Tissu dense et régulier de la Saint-Michel et au nord l’église Saint Vincent. A l ‘ouest , on remarque la bastide présence de faubourgs qui longent les axes . Le développement de ses faubourgs est ralenti par la présence des Jardins de la Prade en bordure de la bastide .Quant à la partie ouest de l’Aude , elle ne connaît la présence d’aucun bâti , à part quelques équipements en relation avec le chemin de fer qui traverse la ville et les cours d’eau .

Planche du bâti du XIXème 1/20 000 e

Le reste du bâti est dispersé. Ce type de tissu se présente notamment sous forme de bâtiments agricoles liés aux terres agricoles ainsi qu’aux différents nombreux jardins présents dans Carcassonne. Ce bâti longe en grande partie les voies primaires et aussi le canal. De plus, la présence du chemin de fer n’affecte pas le tissu car il conLe bâti clairsemé au nord de la bastide tourne les parties les plus denses du bâti. Le même phénomène se produit pour le Canal du Midi qui contourne la bastide sans forcément intervenir dans les parties les plus denses. Quant à la rivière de l’Aude elle sert de frontière entre les deux tissus opposés, en damier pour la bastide et très irrégulier pour la cité.

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Le bâti du XXème

La bastide est une des parties les plus denses du tissu urbain. Le tissu de la bastide est continu : Il s ‘agit d’une répétition d’ilots carrés à l ‘exception de la place Carnot au centre. Cette répétition donne lieu à un plan en damier au sein d’un hexagone. L’amorce du faubourg qu’on a pu apercevoir sur la carte du 19ème a connu une Développement de l’extension de la ville à l’est du centre et de l’Aude. accélération de son développement. Le tissu a même gardé ses propriétés du bâti de la bastide dans le développement à l’est. On retrouve ici aussi des ilots carrés et un plan en damier. En traversant l ‘Aude du coté est, on note une grande croissance du bâti poussé par le développement des voies et du franchissement de la rivière. Le bâti est nettement moins dense de l’autre coté de l’Aude. Il s’agit pour la grande majorité des lotissements et des quartiers aménagés d’ensemble. Ils sont situés au sud du chemin de fer et ont été le fuit d’une agrégation. Le développement du quartier a pour limite les rails car il n’existe aucun bâti à part l’hippodrome au nord du chemin de fer. Il s ‘agit en réalité de l’une des zones inondables de la ville. Le tissu dans cette partie de la ville est mixte car outre le bâti pavillonnaire, on note une présence de bâtiments exceptionnels tels que le stade, le lycée et la prison. Un peu plus à l’est, on retrouve un centre commercial à proximité d’une voie principale. Quant à la cité, son tissu n’a connu aucun changement devant le siècle. Cela est cohérent puisqu’il s’agit d’un ensemble historique médiéval. Au nord du centre, on retrouve encore une voie un développement agrégatifs des lotissements dirigés privés. Les grands ensembles restent assez réguliers. On note en partie ouest un nombre important de grands ensembles collectifs qui sont pour la plupart à proximité de la voie principale (D6113). Egalement à l’intersection de deux voies majeures, on retrouve un grand centre commercial. Le développement agrégatif au nord de la ville A l’ouest on retrouve des trames plus ou moins régulières, de moins en moins dense jusqu’aux rails. A l’ouest des rails se trouve une zone d’activité. Elle est placée près du cours d’eau (le Canal du Midi) ainsi que le chemin de fer. Le tissu est assez diffus et le bâti est plutôt irrégulier dans son ensemble. Au nord du canal, un poste électrique dessert la zone industriel. Elle est aussi traversée par une voie primaire qui la relie de façon privilégiée au centre.

Planche du bâti du XXème 1/20 000 e

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Plus au sud, on retrouve la Plaine de Mayrevieille qui est une zone inondable. Carcassonne subit plusieurs inondations de l’Aude en 1872 et 1875. Les inondations de l’année 1891 sont parmi les plus importantes avec une montée des eaux de huit mètres envahissant La zone industrielle tout le quartier bas de la ville. C’est pour cela qu’on ne trouve pas de bâti dans cette zone là. Pour les quelques exceptions, il s’agit de bâtiments agricoles. En orange, Les zones innondables de Carcassone


Comparaison du bati On remarque dans le bâti une croissance à partir du centre dirigée vers l’est avec le franchissement de la rivière. Le faubourg à l’est déjà amorcé pendant le 19ème a connu une forte croissance et il a complétement remplacé les Jardins de la Prade. Il garde les propriétés de l’ancien bâti dans les prolongements immédiats ; C’est à dire que la trame orthogonal de la bastide se prolonge au delà de l’hexagone. Le développement se poursuit de l’autre coté de l’Aude, mais sous une forme différente. Il s’agit de lotissements privés agrégés. Au nord de la bastide, on note l’apparition d’un nouveau quartier. Il s’agit là aussi de grands programmes privés qui sont le fruit d’une agrégation successive. Le tissu varie du moins dense au niveau de la colline des Hauts de Grazaille, au relativement dense à l’ouest. Le chemin de fer coupe cette partie du tissu récent qu’est le quartier industriel qui s’est largement développé à l’ouest Il se loge entre l’aéroport, le canal et le chemin de fer.

La bastide , le centre de croissance de la ville

On note l’absence de bâti dans des zones où le relief est important : le sud-est (Font Grande) et le Nord est . Le bâti reste absent dans des zones inondables tel que le quartier de l’hippodrome au nord des rails et aussi dans la plaine de Mayrevieille.

Conclusion Supérposition des calques du bâti du 19ème (en couleurs) et du 20ème (en gris)

Le centre de la bastide est une zone homogène. Il est le fruit d’une croissance dirigée. Le développement urbain garde son caractère planifié au faubourg est de la bastide mais il est vite remplacé au profit d’une succession d’ajouts. Cette croissance agrégative se répète notamment dans l’extension au nord. C’est la partie de la ville qui a connu le développement urbain le plus important d’un siècle à l’autre. Cette croissance accélérée et successive est hétérogène. Les lignes de croissances de la ville sont d’une part les voies principales et le canal de l’autre. On a vu cela au 19ème et ça s’est encore renforcer tout au long du siècle. Le pole de croissance principal est la bastide. C’est le point de départ d’une grande partie du développement urbain qu’a connu la ville. Cela est d’autant plus vrai au 20ème qu’au 19ème. L’autre pole de croissance est l’aéroport de Carcassonne autour duquel s’est développé toute une zone d ‘activités.

Les barrières de croissance: Le relief ( vert) , les zones innondables ( orange) et le chemin de fer.

Les barrières de croissance sont nombreuses. Le relief est un facteur important au freinage du développement urbain. Les inondations que la ville a connue durant le 19ème siècle ont attiré plus l’attention sur les zones inondables comme barrière majeure de croissance. Au 20ème la voie ferrée est devenue une barrière importante. C’est qu’une fois que l’expansion urbaine a atteint les rails qu’on a remis en question l’idee de voie ferré comme frontière de développement. 8


Réseau viaire XIXème Les voies principales relient le centre de la ville, soit la bastide, avec d’autres villes avoisinantes importantes. En partie haute de la bastide, on retrouve la Route de Nation de Toulouse à Narbonne qui s’attache au centre par sa périphérie nord. Elle est en grande partie rectiligne près de la bastide et se brise dès qu’ ‘elle s’éloigne. La route Nationale de Saint Girons à Carcassonne se relie au centre par la périphérie sud de la bastide. Elle est en partie rectiligne. La route nationale de Toulouse est majeure car elle traverse le centre et se prolonge des deux cotés. Elle est rectiligne en partie est et traverse la bastide dans le sens est ouest. Elle traverse l’Aude ce qui pousse à créer un franchissement entre les deux rives, cela donne naissance au pont neuf. La route du départ du minervois est très rectiligne. Elle traverse la bastide dans le sens nord-sud ainsi que la colline de Grazaille. Elle croise le canal du Midi et le franchit par le pont Rouge. La voie périphérique à la bastide faite partie des voies principales de la ville .Elle reprend la forme hexagonale du centre. A part le centre, la seule voie primaire est celle qui est en périphérie de La Cité et la relie à Cazilliac. Quant aux voies secondaires et tertiaires, elles sont pour une grande majorité dans le centre et son extension. Dans la bastide, elles sont orthogonales et elles produisent un plan en damier. Les voies secondaires sont souvent reliées à une voie principale et la prolonge à l’intérieur de la bastide .Une voie secondaire relie la bastide à sa périphérie proche, tandis qu’une voie secondaire la relie à la cité. Les autres voies sont tertiaires et relient des points à l ‘intérieur du centre. A l’ouest de la bastide on retrouve une voie secondaire rectiligne parallèle à celles de la bastide qui à pour but de relier les trois voies primaires. Du coté de la cité, les voies ne sont plus rectilignes. On retrouve une voie primaire qui encercle la cité et exclusivement des voies tertiaires au cœur de la cité. D ‘autres voies primaires sont présentes autours de la cité et la relie aux autres voies primaires.

Plan de situtation du secteur 9


Plan du secteur 1/2000 e 10


EXERCICE 2

Planche des ilots 1/2000 e 11


INTRODUCTION

Les voies sont ainsi parfaitement homogènes à l’exception des voies principales qui ont une largeur plus grande et de la rue Aimé Ramon ou on retrouve un angle arrondi au niveau de la mairie.

Le secteur étudié comprend la partie est de bastide. Il est à cheval entre le centre-ville et une partie en dehors. Le secteur a une forte relation au centre puisqu’il en inclut une partie.

On retrouve dans ce secteur deux places importantes : la place Carnot et le Square Gambetta. Le plan en damier de la bastide Saint-Louis est organisé autour de la place Carnot. C’est donc une place centrale. Elle est encadrée par la rue de Barbès, la rue de Verdun, la rue Chartran et la rue Pinel. La place a une forme pratiquement rectangulaire. Sa largeur est de 40m à l’ouest et de 50m à l’est. Quand à sa longueur elle est de 60m. Elle présente donc une superficie d’environ 2400 mètres carrés. Le square Gambetta se trouve au Sud-est du centre, entre le Boulevard Jean Jaurès et le Boulevard Camille Pelletan ; entre la ville basse et l’Aude. Le square a une forme régulière rectangulaire. Il a une largeur d’environ 65m et une longueur de 140m ainsi une superficie de 9100 mètres carrés. On voit bien qu’il prend une place importante dans Carcassonne. On retrouve également une place derrière et devant le Palais de Justice. La Place Bach se trouve à l’arrière du Palais de Justice. Elle a une forme parfaitement rectangulaire d’une largeur d’environ 20m et d’une longueur de 50m. Elle se trouve entre deux ilots et divise la rue du Palais en deux. La place devant le Palais de Justice est visible à cause de ses angles arrondis contrairement aux angles droits des autres ilots de la ville. Il s’agit d’un demi pentagone qui sert d’entrée au Palais de Justice. Le Jardin de la Préfecture se situe devant celle-ci et longe le boulevard Jean Jaurès. Il a la forme d’un parallélogramme et a une superficie d’environ 3900 mètres carrés.

Il existe deux limites qui coupent le secteur d’étude en partie nord. La première limite est artificielle puisqu’il s ‘agit du chemin de fer. Le faisceau de rails a une largeur de 30m. Cependant l’emprise au sol se fait remarquer d’autant plus qu’il y a une bande non constructible d’environ 10m de part et d’autre lorsque les rails s’approchent du bâti La deuxième limite est elle aussi artificielle. C’est le Canal du Midi. Sa largeur varie entre 20 et 40 m. Les deux limites se croisent et les rails franchissent le canal grâce à un pont. Le Boulevard Jean Jaurès entre le centre et son extension ne se fait pas sentir comme une coupure dans la ville. La raison à cela est que le plan en damier reprend au delà du boulevard et unifie le tissu urbain.

LES VOIES / LES ILÔTS On retrouve plusieurs voies tel que la voie périphérique à la bastide qui fait partie des voies principales de la ville. Dans le secteur d’étude, il s’agit du Boulevard Jean Jaurès ainsi que le Boulevard Omer Sarraut. Le boulevard Jean Jaurès se dirige vers le Nord-est ; il est rectiligne. Ce dernier se prolonge pour devenir la route départementale 118 ou bien la route Minervoise qui suit le tracé du Canal du Midi. Elle est donc curvilinéaire. Elle permet de relier le centre de la ville de Carcassonne au Nord et plus précisément à la ville de Mazamet et à Castres. Le boulevard Jean Jaurès a une largeur d’environ 10m ; cependant avec les trottoirs la largeur devient 40m et donc c’est la voie la plus large dans le secteur étudié. Le boulevard Omer Sarraut est également rectiligne. C’est la voie nord de la bastide. Elle se dirige vers l’est et se prolonge par la rue Antoine Marty qui permet d’affranchir l’Aude et d’arriver Planche des voies . En noir : les voies du plan en damier . En mauve : Le boulevard Omer Sarraut . En gris : Le boulevard Jean Jaures . En bleu à la ville de Narbonne grâce à la D6113. Le bouleciel : La place Gambetta . vard a une largeur d’environ 20m. On comprend donc bien que ces deux boulevards représentent des voies importantes et principales. Ils permettent de reprendre la forme hexagonale du centre. Quand aux voies secondaires du centre et de son extension, elles sont toutes orthogonales et représentent ainsi un plan en damier. Les voies perpendiculaires au boulevard Omer Sarraut ont deux directions privilégiés : l’est et l’ouest. La rue du 4 septembre, la rue Barbès et la rue Aimé Ramon se dirige vers l’est. La rue de la Liberté, la rue de la République et la rue de Verdun mène à l’ouest de la ville. Le prolongement de ces voies à l’est (et donc dans l’extension du centre) présente respectivement des directions opposés. Par exemple l’extension de la rue de la Liberté qui mène à l’ouest, est la rue de l’Alsace. Celle-ci se dirige vers l’est de la ville. Concernant les voies perpendiculaires, elles privilégient aussi deux directions : le nord et le sud. Les voies secondaires dans la partie de la bastide ont pratiquement la meme largeur (5m) alors que la largeur des voies qui sont dans l’extension présente une largeur d’environ 8m.

Concernant les ilots du centre et de son extension, ils sont homogènes puisque le plan est en damier et que les voies sont orthogonaux. Ils ont une forme carré d’environ 80mètres de coté et donc ont une superficie de 6400 mètres carré. Cependant on retrouve une hétérogénéité avec quelques exceptions d’ilots qui longent principalement le Boulevard Jean Jaurès. En effet, ils A gauche , les ilots du centre . A droite , les ilots de l’extension . reprennent la forme du boulevard et donc perd la forme du carré pour avoir la forme d’un trapèze rectangle. Dans la bastide, les superficies les plus importantes sont situées au milieu (l’ilot de la préfecture a une superficie d’environ 7700 mètres carrés); celles-ci diminuent au fur et à mesure qu’on se rapprochent des deux boulevard périphériques (4200 est la superficie de l’ilot qui se trouve à l’angle entre le boulevard Jean Jaurès et le Boulevard Omer Sarraut). Dans la partie de l’extension de la bastide, les ilots qui ont les superficies les plus importantes se trouvent au nord (environ 9000 mètres carrés pour le plus grand ilot) ; la superficie diminue au sud. L’ilot de l’école Jean Jaurès est le seul qui n’est pas aligné avec le boulevard. On retrouve un petit retrait formant un triangle du coté de l’entrée. Toujours dans la bastide et son extension, les ilots qui entourent la place Carnot ne sont pas homogènes. On peut donc dire que la présence de la place a modifié les ilots. Ils ont tous une forme rectangulaire mais de superficies et d’orientation différentes. Les ilots qui se trouvent au nord de la bastide et de son extension sont hétérogènes. D’une part, ils reprennent la forme de la rue Minervoise, et d’autre part celle du Canal du Midi. La différence avec le centre est clairement visible.

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Planche des parcelles 1/2000 e


LE PARCELLAIRE Dans le secteur étudié le parcellaire est très hétérogène. En effet chaque ilot est découpé différemment. Dans la partie nord de la bastide et de son extension on retrouve trois ilots (deux à l’ouest et un à l’est) qui longent le boulevard Jean Jaurès avec une limite parcellaire orthogonale à la voie en biaise (au boulevard Jean Jaurès). Cela crée des parcelles plutôt homogènes et parallèles entre elles. Elles sont plutôt rectangulaires et petites pour l’ilot qui se trouve à l’angle entre la rue Antoine Marty et le Boulevard Jean Jaurès et le deuxième ilot coté ouest qui longe le boulevard. Leur superficie varie entre 144 et 200 mètres carrés. Pour l’ilot qui se trouve à l’angle entre les deux boulevards, les parcelles ne sont pas identiques. On retrouve par exemple une parcelle en forme de L ainsi qu’une autre en forme de trapèze. Les parcelles perpendiculaires et en biais au boulePour les autres ilots du centre et de son extension, les vard Jean Jaurès parcelles sont découpées parallèlement et perpendiculairement aux voies secondaires qui forment le plan en damier. On retrouve tous les cas de figure : des parcelles parfaitement parallèles entre elles comme dans l’ilot qui se trouve entre la rue de Barbès, la rue Coste Reboulh et la rue Jean Binger. Elles sont toutes de tailles différentes mais ont la meme forme rectangulaire. Parmi les autres exemples , l’ilot qui est situé à l’est de la place Carnot entre la rue Courtejaire, la rue Barbès et la rue Denisse présente des limites parcellaires orthogonales à la rue Denisse. On retrouve également des ilots ou le découpage parcellaire est différent. Les parcelles sont orthogonales entre elles, il existe des parcelles parallèles à une rue et d’autres perpendiculaires à cette meme rue comme dans le cas de l’ilot qui est situé entre les rues Jean Binger, de la liberté et Georges Clémenceau.

D’autres ilots ne sont pas découpés en parcelles parce qu’il s’agit de bâtiments importants. L’ilot de l’école Jean Jaurès est plutôt carré à l’exception du retrait en partie avant qui lui donne une forme triangulaire. Il a une superficie d’environ 1600 mètres carrés. De meme pour la préfecture, ilot en forme de trapèze et d’une grande superficie (8800 mètres carrés). Ilot de l’ecole Jean Jaures

Ilots au nord du centre : Parcelles traversantes et en biais par rapport à une voie et perpendiculaire à l’aure.

Pour la partie Nord du secteur étudié, on retrouve de grandes coupures parcellaires des ilots. Certaines parcelles ont la meme limite de l’ilot en bande traversante. Ceci est le cas pour l’ilot coté est, qui longe la voie en biaise. Les parcelles sont rectangulaires et similaires. Leurs superficies varient entre 100 et 400 mètres carrés. On retrouve ce meme cas dans l’ilot qui se situe juste au sud-est de ce dernier sauf pour la partie des parcelles qui donnent sur la rue Tourtel ; ces parcelles seulement n’ont pas la meme limite que l’ilot, elles sont découpées orthogonalement à la rue et ont une forme rectangulaire qui varie entre 100 et 200 mètres carrés.

Découpage parcellaire perpendiculaire à la place Carnot

Il existe quelques exceptions qui représentent des parcelles plutôt grande par rapport aux autres parcelles qui sont dans le meme ilot. C’est le cas de la parcelle de l’église. Cette dernière a une forme rectangulaire (comme les autres parcelles) mais est longue. Sa superficie est d’environ 1400 mètres carrés. Ilot de l’eglise des Carmes

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Planche du b창ti 1/2000 e 15


LE BÂTI A l ‘intérieur de la bastide les masses bâties sont une pour grande majorité des carrés de 70m de coté. On retrouve à l’intérieur des masses bâties quelques cours et courette. Pour les calculer on prend comme exemple l’ilot à l’ouest de la préfecture. Il comprend 3 cours et quelques courettes, leur surface totale est approximativement 700m2. Le rapport Cours / Bâti dans cette ilot est de 14%. Ce rapport est moins important dans Le bâti d’un ilot type de la bastide , à l’ouest de la d’autres masses bâties de meme préfécture. types, comme celle au sud de la place Carnot où le rapport de Cours/bâti avoisine les 9%. On retrouve à l’intérieur meme de la bastide, des masses bâties avec une épaisseur et largeur du batiste néanmoins dans le rapport de proportion avec l’ilot carré. C’est le cas des deux ilots qui bordent la place Carnot au sud et au nord. Ils sont rectangulaires et la surface du premier (nord) est de 600m2, c’est le 1/8 du carré. Il est très Le bâti autour de la place Carnot . En gris le rapport de prodense et ne comprend aucune courette. L’ilot au sud est lui aussi portion entre le bâti. très dense et a un rapport de largeur de ¼ avec le carré de base. D’autres masses bâties de la bastide reprennent ce procédé de division. C’est le plus souvent une rue qui traverse l’ilot au milieu, comme les deux cas de figures sont présents avec la rue Pinel qui traverse le bâti dans le axe Nord-sud, tandis que la ruelle des taneurs relie le bâti au Boulevard Jean Jaurès. Les masses bâties de la bastide à l’ouest sont coupées par le Boulevard Jean Jaurès. Ce sont des trapèzes dont la surfaces varient du plus grands au nord (4200m2) au plus petit au sud de la préfecture (1500m2). Les façades sont majoritairement alignées aux voies. La seule exception à l’intérieur de la bastide est le bâtiment de la marie qui sectionne un angle de l’ilot. On perd cet alignement à quelque reprise par rapport au Boulevard Jean Jaurès. On pourra dire de façon générale, que le bâti dans la bastide est homogène, dense et occupe presque tout l’ilot, contrairement à la partie hors centre.

Contrairement à la bastide, on fusionne des carrés ce qui donne naissance à de plus grands ilots. L’ilot le plus grand du secteur d’étude est celui qui résulte de la fusion d’un carré et d’une section de trapèze. Le bâti occupe approximativement 600mètres carrés, soit les 2/3 de l’ilot. D’autres ilots sont encore moins dense. C’est A gauche ,le bâti dense d’un ilot de la bastide .A droite , le bati d’un le cas de l’ilot au nord-est du palais de justice. ilôt en dehors du centre . Le bâti occupe moins de la moitié de l’ilot. Le bâti est aussi en retrait par rapport à la rue du Palais. On note de manière générale que contrairement au bâti du centre, on note dans ce coté un grand nombre de retrait voire rupture avec les voies. Parmi le bâti exceptionnel, on trouve la marie qui s’installe à l’intérieur de la bastide au centre. Elle s’intègre dans la masse bâtie, et ne marque sa présence qu’avec un retrait par rapport à l’intersection des deux voies. Les églises, elles aussi s’installent à l’intérieur des ilots, c’est le cas de l ‘église de Carmes. La façade garde néanmoins un alignement avec les voies. Tel est le cas du musée. Il est dans l’angle d’un ilot trapézoïdale délimitant le boulevard Jean Jaurès. C’est un emplacement privilégié car il est à proximité de l’école Jean Jaurès ainsi que le Square Gambetta, dont le prolongement est le pont neuf. L’école Jean Jaurès est dans la catégorie des bâtiments ilots. Le bâtiment reprend la forme trapézoïdale de l’ilot et installe une grande cours au centre. Le bâtiment de la préfecture s’oriente de façon privilégiée vers le Boulevard Jean Jaurès, grâce à un espace aménagé ainsi qu’un retrait de la façade sur la rue Jean Binger. Le palais de justice s’installe entre deux places : Une place avec de grands emmarchement sur le Boulevard Jean Jaurès et la place Bach. Il est symétrique et parfaitement aligné aux deux places. L’orientation du Palais de Justice et de la préfecture installe un axe médian et une relation privilégiés entre les deux bâtiments.

Axe médian entre le palais de justice ( à droite ) et la prefecture(à gauche )

Quant à la gare elle semble être isolée et s’installe frontalement à la limite de la bastide. Elle se relie au chemin de fer au niveau du franchissement du Canal du Midi.

De l’autre coté de la bastide, en traversant le boulevard, Le bâti coupé par le boulevard Jean Jaurès. On reprend la forme carré de la bastide mais de façon plus souple car les variations et déformations du carré sont plus présentes. C’est le cas de l’ilot sur la Rue Fedou au nord de l’école Jean Jaurès, ou encore un grand nombre d’ilots au nord. Le rapport cours/bâti dans les ilots est beaucoup à l’avantage des cours. La gare (en gris) isolée au nord .

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SYNTHÈSE Dans le centre, le découpage régulier donne l’orientation aux ilots ainsi qu’aux voies. Ces dernières sont étroites pour la plupart. La rue de Verdun est une rue relativement large car elle relie le centre au boulevard Jean Jaurès ainsi qu’au Square Gambetta qui mène vers la cité par le Pont Neuf. On imagine ainsi que son orientation se fait de l’intérieur du centre vers l’extérieur. Une autre voie qui se démarque du tracé régulier, c’est la rue de Clémenceau, qui s ‘élargit au niveau du boulevard Omer Sarraut, grâce au retrait des façades. A l’ouest de la bastide, les voies sont plus larges .Elle s’élargissent pour accueillir des place ou aux niveaux d’intersections .On retrouve aussi dans cette partie un grand nombre de retraits dans le bâti par rapport aux voies. Ce qui permet notamment au niveau du palais de justice d’agrandir la place. Les voies permettent ainsi de mettre en valeur le palais de justice qui se compose avec les rues, mais aussi avec la préfecture. La voie permet aussi de distinguer la mairie du reste du bâti dans la bastide, grâce au dégagement dans l’angle. La gare qui se situe en partie nord est dégagée car elle est composée dans le prolongement de la rue Clémenceau et la place latérale (Carnot). Le plan en damier est un élément fédérateur qui permet une homogénéité et une régularité du bâti, des ilots et des voies. Il a une grande influence dans la composition de la bastide mais aussi sur l’extension à l’ouest. On retrouve à quelques reprises des lotissements qui s’installent à l’intérieur du découpage .On a notamment ponctuellement , des sous ensembles divisés souvent en découpages identiques qu’on peut considérer comme lotissement dans l’extension ouest .Ils sont d’autant plus visible dans le nord . A l’intérieur de la bastide, on peut en apercevoir au nord de la place Carnot. Les lotissements comme celui de la rue de Septembre, viennent se greffer au plan damier et s’alignent aux voies. Cela démontre que la forte influence du découpage régulier se fait aussi sentir sur l’organisation des lotissements. Le centre est intégralement un secteur de croissance et cela et d’autant plus évident dans le secteur étudié. La relation entre le pole et son extension est ici matérialisée par l’axe entre la préfecture et le palais de justice, qui pourrait notamment être considéré comme un axe de croissance. Les voies anciennes sont d’importantes lignes de croissance. A Carcassonne on est dans un cas où la barrière de croissance, en l’occurrence les voies ferrés, est en bordure du pole. Le secteur étudié met en relation la bastide du 19ème et l’extension du 20ème qui met en évidence une forme d ‘urbanisation qui ressort de la comparaison entre ces deux parties: c’est l’urbanisation régulière planifiée.

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Orientation et alignement des voies dans la bastide (plan en damier ) et à l’ouest . Au nord , Le boulevard Omer Sarraut et à l’est le Boulevard Jean Jaurès.

Programme ancien : Le découpage parcellaire identique des ilôts (lotissements) autour de la place Carnot

Lotissement de parcelles traversantes au nord de la bastide

Lotissement en angle devant la place Gambetta avec un découpage parcellaire perpendicualire aux deux voies .



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